CES Maladie de Lyme Recherche pour le développement 70 ans du magazine Agriculture
Partager shares
Fill 1 Copy 2 Created with Sketch. Intelligence artificielle

Intelligence artificielle : quels sont les atouts de la France ?

Nouvel extrait vidéo du débat sur l'intelligence artificielle avec Laurence Devillers (Limsi-CNRS-Sorbonne), Bertrand Braunschweig (Inria) et Jean-Gabriel Ganascia (LIP6-UMPC). La révolution de l'IA est à retrouver dans Sciences et Avenir 847, daté septembre 2017.

0 réactions
L'intelligence artificielle

L'intelligence artificielle en couverture de Sciences et Avenir 847.

© Sciences et Avenir

Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé en juin 2017 vouloir définir une nouvelle stratégie en intelligence artificielle (IA) pour la France. La recherche française est-elle performante ? C'est l'une des questions que Sciences et Avenir a posé à trois experts en IA pour un débat organisé dans nos locaux et qui est au sommaire du numéro 847 (daté septembre 2017). "Le premier rapport gouvernemental France IA, sorti en mars 2017, établit que les chercheurs français sont performants sur à peu près toutes les technologies de l'IA en raison des très bonnes formations en mathématiques, statistiques et logique, explique Bertrand Braunschweig, directeur du centre de recherche Inria Saclay, coordinateur du Livre blanc d'Inria sur l'IA. La France a donc une importante carte à jouer en Europe et dans le monde avec 5.300 chercheurs en IA, ses quelque 200 laboratoires et ses centaines de start-up".

Il existe plusieurs "living labs" en France où tester la coévolution machine/ humain

"En outre, les universités, les grandes écoles, les centres de recherche, l'industrie… sont assez bien répartis sur le territoire, réagit Jean-Gabriel Ganascia, professeur en informatique et chercheur en intelligence artificielle au LIP6 de Paris 6. Mais nous sommes moins forts sur les études d'usages. Il faut parvenir à former des équipes de sociologie et renforcer l'interaction avec elles, souligne le membre du comité scientifique de l'observatoire B2V des mémoires.

Quels sont ces "usages" ? "Que la machine s'adapte à l'humain mais que l'humain doit s'adapter à la machine ! répond Laurence Devillers, Professeure à Paris-Sorbonne et spécialiste d'affective computing au Laboratoire d'informatique pour la mécanique et les sciences de l'ingénieur (Limsi) au CNRS. On oublie trop souvent cette coévolution. Comment faire pour collaborer avec elles ? Jusqu'où aller ? Nous sommes de plus en plus conscients qu'il faut travailler avec des " living labs " - il y en existe plusieurs en France - où l'on peut tester des technologies avec leurs usagers potentiels. Je me rends ainsi régulièrement avec mon équipe à l'hôpital Broca à Paris pour voir comment les personnes âgées atteintes d'Alzheimer interagissent avec des robots d'assistance Pepper et NAO de SoftBank Robotics et avoir leur assentiment. Parce que le monde réel est d'une complexité incroyable".

0 réactions 0 réactions
à la une cette semaine
Galeries Photo
Vidéos