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[Décryptage] logo Ouest-France Mardi 10 octobre 2017 17:57 Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? [Décryptage] ... * IFRAME: https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus -saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor %3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100& action=like&colorscheme=light&height=21 * * Facebook * Twitter * Google + photo l'intelligence artificielle en question. © reuters L'intelligence artificielle en question.© Reuters L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente : les géants Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft investissent massivement pour en doter leurs produits, des nouvelles start-up se créent tous les jours autour de l’IA, les experts prédisent qu’elle va profondément transformer les emplois et la société. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias. Il est difficile de comprendre ce qui est en train de se passer tant les communications sur le sujet sont nombreuses et portent à confusion. Nous nous proposons dans cet article de présenter de manière synthétique ce qu’est l’IA, par une description de son objet et de ses techniques. L’objet de l’intelligence artificielle L’intelligence artificielle est le domaine scientifique qui traite de l’étude, la conception et la mise en œuvre de « machines intelligentes ». Il se situe aujourd’hui à l’intersection de très nombreux domaines de l’informatique et des mathématiques appliquées, et il est difficile d’en donner une définition qui fasse consensus. Celle que nous posons ici a le mérite d’être synthétique et générique, mais il faut bien sûr préciser ce que l’on entend par « machine intelligente » pour qu’elle ait un intérêt. Il convient d’abord de rappeler qu’ici, le mot « machine » ne désigne pas un objet physique mais plutôt un système automatique capable de traiter de l’information. L’objet d’étude de l’intelligence artificielle est donc différent de celui de la robotique, qui se consacre aux machines qui effectuent des mouvements dans l’espace. Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov. Un monde de plus en plus digital Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov. Cette distinction est importante car dans un monde de plus en plus digital, l’intelligence artificielle n’a pas besoin d’attendre les progrès de la robotique pour avoir un impact sur le monde. Si cette distinction est facile à saisir, il est moins évident de caractériser ce que l’on entend par une machine « intelligente ». Cela renvoie bien sûr à la question plus générale de ce qu’est l’intelligence. Si cette question peut être traitée par exemple par la psychologie, la philosophie ou la science-fiction, ce n’est pas l’objet de l’intelligence artificielle d’y répondre. La position de l’intelligence artificielle est plutôt de considérer que nous, êtres humains, avons une compréhension intuitive de ce qu’est l’intelligence et donc que nous pouvons juger si une machine fait preuve d’intelligence ou non. C’est le principe sur lequel repose le « test de Turing », proposé par Alan Turing en 1950. Celui-ci consiste à faire discuter une machine avec un être humain sans que ce dernier ne sache si son interlocuteur est une machine ou un humain. S’il n’arrive pas à conclure si c’est une machine ou un humain, c’est que la machine fait suffisamment preuve « d’intelligence ». Les assistants vocaux Le test de Turing n’est cependant pas utilisable en pratique pour évaluer le niveau d’intelligence d’une machine. En effet, à part si l’on souhaite évaluer une machine dont le but est de simuler une conversation humaine, le test de Turing ne donne aucune indication sur la méthode à adopter. Par exemple, un outil de tri automatique de photo peut faire preuve d’une certaine forme d’intelligence et pourtant il ne passera jamais le test de Turing, puisqu’il n’est même pas capable d’avoir une conversation. C’est également le cas pour les assistants vocaux comme Siri (Apple), Cortana (Microsoft), Alexa (Amazon) ou Google Home (Google). Quand on demande à l’un d’eux des informations sur son prochain rendez-vous, on ne veut pas seulement que ceux-ci simulent une réponse d’un être humain, on veut qu’ils donnent des informations exactes. Un assistant vocal est donc considéré comme « intelligent » s’il répond correctement aux questions qu’on lui pose ou fait les actions qui correspondent aux demandes qu’on lui fait. En réalité d’ailleurs, personne ne va confondre un assistant vocal avec une intelligence humaine, si bien que ces assistants peuvent être considérés comme intelligents alors qu’aucun d’eux ne passe le test de Turing. Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) | Wikipedia En pratique, pour mesurer le niveau d’intelligence d’une machine, il faut d’abord définir une tâche que l’on considère comme complexe, ou comme le formule Marvin Minsky, un des fondateurs du domaine de l’IA, comme étant « pour l’instant, accomplie de façon plus satisfaisante par des êtres humains ». On considérera alors qu’une machine est « intelligente » par rapport à une certaine tâche complexe – en général celle pour laquelle elle a été conçue – si son niveau de performance pour celle-ci est suffisamment élevé. Ces tâches « complexes » peuvent se répartir en pratique en plusieurs catégories, en fonction du niveau d’expertise requis pour qu’un être humain puisse les résoudre : - Tâches réalisables par la plupart des êtres humains. Exemples : tri de photos, conduite, recommandation de produits - Tâches réalisables par des êtres humains qualifiés. Exemples : diagnostic médical, détection de la fraude, traduction. - Tâches réalisables par des êtres humains géniaux. Exemples : jeu intellectuel au niveau du champion du monde, découverte scientifique révolutionnaire, création artistique de génie. Il est intéressant de noter que la difficulté d’une tâche pour une machine n’est pas corrélée à la difficulté pour un être humain d’effectuer cette tâche (il s’agit d’ailleurs du paradoxe de Moravec). Les machines ont par exemple dépassé le niveau humain aux échecs depuis 1997, avec la victoire de Deep Blue sur le champion du monde Gary Kasparov. À l’inverse, les machines sont encore très loin de pouvoir répondre à des questions simples sur une histoire pour enfant. La difficulté d’une tâche pour une machine dépend en fait en premier lieu de la précision avec laquelle la tâche est définie. Nous détaillons ce point plus bas. Véhicule autonome intelligent Le niveau d’intelligence d’une machine pour une tâche étant donc donné par sa performance pour celle-ci, on peut dire qu’une machine est « intelligente » si sa performance est suffisamment satisfaisante. Ce niveau dépend bien sûr de la tâche. On considérera par exemple qu’un véhicule autonome est intelligent s’il peut aller d’un point A à un point B en conduisant aussi bien qu’un conducteur humain normal ; ce n’est pas nécessaire qu’il conduise aussi bien que le champion du monde de formule 1. À l’inverse, un chatbot simulant une discussion humaine ne sera jugé intelligent que s’il garde un comportement « humain » face à tout type de conversation. Par exemple, le chatbot Tay de Microsoft sur Twitter a été retiré au bout de 24h car il avait « appris » à tenir des propos racistes sous l’action d’utilisateurs provocateurs. Il n’a donc pas su faire preuve de morale, ce qui est inacceptable pour ce genre d’application. L’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables Dans les catégories de tâches décrites, nous avons omis celle des tâches qu’aucun être humain ne peut réaliser, comme prédire avec précision la météo ou le cours de la bourse. De plus en plus de modèles et algorithmes utilisés en IA sont en effet appliqués à ce genre de problèmes de prédiction. Ils ne touchent pas cependant au cœur de l’objet de l’IA. Ces problèmes sont effectivement extrêmement chaotiques par nature et on ne sait même pas si l’on pourra un jour les résoudre ou s’il y a en fait une limite infranchissable sur la précision des prédictions. À l’inverse, il est naturel de penser que les tâches réalisables par le cerveau humain sont potentiellement réalisables par des machines. C’est pourquoi l’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables par des êtres humains. La méthode générale actuelle pour résoudre les tâches décrites précédemment est de concevoir une machine pour chaque tâche. Si une machine est capable de résoudre une certaine tâche avec un niveau de performance satisfaisant mais n’est capable d’en résoudre aucune autre, on dit qu’elle présente une intelligence « faible ». Si elle est capable de résoudre un ensemble de tâches prédéfinies, elle présente toujours une intelligence faible, puisqu’elle applique pour chaque tâche la méthode de résolution associée. Elle peut en plus résoudre la tâche d’identifier automatiquement la tâche à résoudre parmi l’ensemble des tâches prédéfinies, cela ne fait qu’une tâche prédéfinie en plus. Intelligence forte Le but ultime de l’intelligence artificielle est d’aboutir à des machines faisant preuve d’une intelligence « forte », c’est-à-dire capables de résoudre n’importe quelle tâche qu’un être humain peut résoudre, y compris celle de déterminer quelle est « la tâche à résoudre » dans une situation donnée. Une telle machine serait capable de remplacer un être humain pour n’importe quelle tâche (non manuelle), ce qui révolutionnerait sans doute l’économie et la société (ce n’est cependant pas l’objet de cet article de détailler ce point). Il se trouve cependant que l’on ne sait pas véritablement quelles tâches résolvent les humains, si bien qu’on ne sait pas quelles tâches donner à résoudre aux machines. Comme le disait John Von Neumann : « Si vous me dites précisément ce qu’une machine ne peut pas faire, je pourrai vous construire une machine qui fait exactement ça ». Ainsi, il se pourrait que le grand défi du domaine de l’intelligence artificielle – la création d’une intelligence artificielle forte – réside plus dans la définition de son objectif que dans sa résolution. Le mathématicien John Von Neumann. Le mathématicien John Von Neumann. | Wikipedia Les techniques de l’intelligence artificielle Les questions de l’intelligence artificielle sont apparues très vite après le développement des premiers ordinateurs. Alan Turing et Jon Von Neumann, considérés comme les deux fondateurs de l’informatique, s’y sont d’ailleurs tous deux intéressés. Le domaine de l’intelligence artificielle a connu cependant un développement très limité comparé à celui de l’informatique en général. Beaucoup de domaines de l’informatique ont en effet connu un essor fulgurant au cours de la 2^e moitié du XX^e siècle : par exemple les simulations numériques ont révolutionné de nombreuses industries, les bases de données, les systèmes de transactions, l’ingénierie logicielle l’informatique grand public ou encore l’Internet ont profondément changé notre société. A l’inverse, l’intelligence artificielle n’a eu jusqu’à récemment qu’un impact très faible sur l’économie ou la société. Les premières machines intelligentes conçues dans les années 50 démontraient pourtant des capacités impressionnantes, si bien que la communauté pensait qu’une machine faisant preuve d’intelligence forte serait conçue dans les 20 ans. Les problèmes se sont avérés être bien plus difficiles que prévus et les progrès ont fortement ralenti. Les financements du domaine ont été suspendus, menant à un ralentissement de la recherche en IA dans les années 70-80, période appelée « hiver de l’IA ». L’apparition de l’informatique dans les entreprises Le domaine de l’IA a redémarré dans les années 90 avec l’apparition de l’informatique dans les entreprises et les premières utilisations de machines intelligentes, par exemple pour lire automatiquement des chèques ou des enveloppes. Cela a provoqué un regain d’intérêt pour l’IA, une augmentation des financements et une redynamisation du domaine. Ce redémarrage s’est également accompagné d’un rapprochement avec les statistiques, apportant à la fois des outils théoriques pour mieux comprendre les machines intelligentes et des méthodes pratiques pour en concevoir de nouvelles. C’est cependant depuis les années 2010 que l’intelligence artificielle connaît une véritable explosion tant sur le plan académique qu’industriel, avec le développement du big data, de la data science et du deep learning. La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et Deep Learning, La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et Deep Learning, | NVDIA Blog Dans le but de résoudre des tâches réalisables par des humains, le domaine de l’IA a naturellement développé des principes correspondant aux processus cognitifs humains. Un des principes les plus utilisés est celui de l’apprentissage. Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie : apprentissage du langage, de capacités de raisonnement, de nouvelles langues, de nouveaux métiers… Il est difficile de savoir si l’apprentissage est le seul processus à l’œuvre dans l’acquisition de ces compétences mais il est raisonnable de penser que si une machine peut apprendre, elle peut potentiellement résoudre un grand nombre de tâches. Un sous-domaine de l’intelligence artificielle s’est donc spécialisé dans les machines qui apprennent automatiquement, c’est l’apprentissage automatique (machine learning en anglais). La reconnaissance de chiffres manuscrits D’un point de vue informatique, on considère qu’une machine apprend si elle identifie « par elle-même » une façon de résoudre une tâche donnée. Considérons l’exemple de la reconnaissance de chiffres manuscrits. On dispose d’images contenant chacune un chiffre entre 0 et 9 écrit à la main et on veut concevoir une machine capable de donner pour une telle image le chiffre qu’elle représente. Informatiquement, une image est un tableau en deux dimensions (une matrice) où chaque case, appelée un pixel, contient un nombre. Pour simplifier, on peut supposer que les images sont en noir et blanc contrasté, si bien qu’un pixel est noir ou blanc, que l’on représente respectivement par convention par les valeurs 0 et 1. Une image 256x256 est donc un tableau avec 256 cases par ligne et par colonne, chacune remplie d’un 1 ou d’un 0. Le problème consiste donc à définir une fonction, dite « de décision », qui envoie un tel tableau sur un des 10 chiffres possibles entre 0 et 9. Une approche possible est de définir cette fonction « à la main » et d’implémenter une machine qui l’applique. De telles fonctions ont été proposées dans la littérature, en exploitant des propriétés géométriques ou topologiques des courbes que font les chiffres manuscrits. L’autre approche est de faire apprendre cette fonction par la machine. Pour cela, on constitue un « jeu de données d’apprentissage », c’est-à-dire on sélectionne un ensemble d’images et on labellise chacune avec le chiffre qu’elle contient. Algorithmes statistiques On fournit ensuite cet ensemble d’exemples avec les réponses à la machine et on lui fait trouver la meilleure fonction de décision possible qui soit (globalement) compatible avec ces exemples, grâce à différents types d’algorithmes statistiques. Cette démarche reproduit une partie de l’apprentissage des enfants : quand un enfant apprend à lire les chiffres, on lui montre des exemples avec les réponses, et il trouve par lui-même comment les identifier (en général l’apprentissage exploite en fait également d’autres modes de transmission du savoir, voir plus bas). La difficulté dans cette approche est de concevoir une machine capable de généraliser. En effet, une fois le jeu de données d’apprentissage fourni à la machine, le but n’est pas qu’elle sache identifier les chiffres contenus dans les images de cet ensemble. Cela serait résolu de manière triviale en le stockant et en y accédant à chaque décision. L’objectif est que la machine soit capable de correctement identifier le chiffre contenu dans une image qui n’était pas dans cet ensemble. C’est pourquoi la performance d’une machine apprenante se mesure sur un jeu de donnée de test, c’est-à-dire un ensemble d’exemples labellisés dont la machine n’a pas connaissance pendant sa phase d’apprentissage. Une machine avec un haut niveau de performance aura ainsi réussi à trouver, à partir des exemples du jeu de données d’apprentissage, une fonction de décision suffisamment générale pour identifier le chiffre contenu dans n’importe quelle image. Data science et Big Data De manière assez naturelle, le niveau de performance d’une machine après apprentissage dépend de deux facteurs : sa capacité de généralisation, et la représentativité du jeu de données d’apprentissage. Ce dernier étant souvent tiré uniformément au hasard, sa représentativité dépend directement de son nombre. Ainsi, il est difficile d’avoir une performance élevée avec seulement quelques exemples, mais cela est plus facile avec plusieurs millions. C’est sur la base de ce principe que s’est développé le big data. Avec la diminution drastique du coût de stockage des données est apparue la possibilité d’entraîner des machines sur des jeux de données de plusieurs millions voire milliards d’exemples et donc potentiellement d’aboutir à des machines extrêmement performantes. Si ce principe simple offrait une belle promesse, son application s’est avérée être limitée. Pour obtenir un jeu de données d’apprentissage important il ne suffit pas en effet de disposer de beaucoup de données, il faut que celles-ci soient labellisées. S’il est concevable de labelliser à la main 1 000 ou 10 000 exemples, cela devient beaucoup trop coûteux pour 1 000 000 d’exemples. Obtenir un jeu de données d’apprentissage d’une telle taille n’est donc possible que si la labellisation est faite de manière automatique. C’est le cas par exemple en publicité ciblée ou en recommandation sur internet, où le clique d’un utilisateur fait office de label de pertinence pour le produit proposé. Mais dans de nombreux cas les données ne sont pas acquises avec leurs labels. La « data science » Ce coup de projecteur a néanmoins fait prendre conscience de la valeur que peuvent avoir les données pour entraîner des machines apprenantes. Cela a mené à l’identification de méthodes et techniques clés pour mettre en œuvre ces machines, en machine learning mais aussi en ingénierie de la donnée, constituant la « data science ». Le domaine de l’IA a également abouti à un ensemble de modèles et algorithmes standards pour les machines, chacun faisant preuve d’une capacité de généralisation variable en fonction de la tâche à résoudre. Le deep learning Et puis le deep learning est arrivé. Il s’agit du sous-domaine du machine learning qui traite des modèles de « réseaux de neurones profonds ». Inspirés du fonctionnement du cerveau humain, les réseaux de neurones sont parmi les premiers modèles à avoir été inventés en IA, dès les années 50. Après plusieurs phases de développement au cours du XX^e siècle, ils ont perdu l’intérêt de la majorité de la communauté dans les années 2000. Ils ont fait un retour fracassant en 2012, quand une équipe de chercheurs a largement dominé la compétition annuelle de classification d’images ImageNet grâce à un réseau de neurones profond. L’année d’après, toutes les équipes utilisaient des modèles similaires. Depuis, le deep learning a été introduit dans de très nombreuses tâches, devançant à chaque fois de très loin les modèles concurrents, même ceux issus de décennies de recherche spécifique, comme en traitement d’image, en traitement de l’audio ou en traduction automatique. L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. | DR Le deep learning se démarque en intelligence artificielle par plusieurs prouesses. La première est le niveau de performance atteint : celui-ci est très proche du niveau humain pour de plus en plus de tâches, notamment de perception complexe, que l’on n’imaginait pas résoudre il y a encore quelques années. La deuxième est sa généricité : même si l’application à une nouvelle tâche nécessite beaucoup d’ajustements, c’est l’utilisation d’un ou plusieurs réseau (x) de neurones profond(s) qui permet à chaque fois d’atteindre ce niveau de performance. La troisième enfin est l’intuition que nous avons de sa capacité de généralisation. De nombreuses expériences font en effet penser que les réseaux de neurones profonds ont la capacité d’apprendre des concepts abstraits par eux-mêmes, comme ceux de genre ou de lunettes de soleil. Ils semblent ainsi produire des représentations des données que les chercheurs ont pendant longtemps tenté de définir « à la main ». Très difficile d’interpréter un réseau de neurones Il y a cependant beaucoup de choses qu’on ne comprend pas aujourd’hui à propos du deep learning. D’abord on ne comprend pas pourquoi il est si performant, en particulier pourquoi les réseaux de neurones profonds présentent une capacité de généralisation beaucoup plus importante que les réseaux de neurones peu profonds. Ensuite, il est très difficile d’interpréter un réseau de neurones profond qui a été entraîné sur un jeu de données, et certains montrent parfois des comportements chaotiques qu’on ne comprend pas, en affectant par exemple des valeurs différentes à des images qui ne diffèrent que d’un seul pixel. Enfin, l’entraînement des réseaux de neurones profonds nécessite beaucoup d’ingénieries dans chaque cas d’application, reposant principalement sur des observations empiriques ou intuitions plutôt que sur des principes clairement formalisés. Créer une intelligence artificielle forte Comprendre tous ces aspects permettrait d’améliorer encore les modèles et algorithmes et potentiellement de les généraliser. Certains modèles appris parviennent effectivement à dépasser la performance humaine, mais ceux-ci nécessitent encore beaucoup plus de données que la quantité disponible pour un être humain. En outre, le deep learning a démontré sa performance sur quelques tâches notamment de perception (ex : identification et reconnaissance d’objets) ou de jeux de réflexion (ex : jeu de Go) mais reste encore très loin du niveau humain sur les tâches avec une forte composante sémantique (ex : compréhension d’une histoire). Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie. Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie. | DR Il est aujourd’hui difficile de savoir si ces lacunes vont être comblées avec l’augmentation de la puissance de calcul et donc de la taille des modèles exploitables ou si le deep learning présente en fait des limites inhérentes qui l’empêcheront d’atteindre le but ultime de l’IA : créer une intelligence artificielle forte. Le futur de l’intelligence artificielle Il semble cependant que le deep learning, comme les autres modèles et algorithmes du machine learning, présente une limite propre à la théorie actuelle de l’apprentissage statistique : il « apprend » à partir d’exemples de bonnes et mauvaises réponses pour une tâche donnée. Cela correspond à un enfant qui apprendrait seulement avec des QCM corrigés. Il est évident que ce mode d’enseignement est très inefficace, et c’est pourquoi l’humanité transmet son savoir grâce à des professeurs qui enseignent aux élèves en leur expliquant les principes fondamentaux et en leur expliquant la nature de leur erreur quand ils font une faute. Reproduire ce mode d’apprentissage de manière automatique nécessite d’abord de le formaliser de manière mathématique, ce qui n’est pas fait aujourd’hui par la théorie de l’apprentissage statistique. On peut cependant penser que l’apprentissage non supervisé existe, puisque l’humanité a réussi par elle-même à créer des concepts fournissant une bonne représentation du monde. Mais est-ce la seule représentation possible ? Et en quoi peut-on considérer qu’elle est pertinente ? Si c’est parce qu’elle lui a permis de progresser, n’a-t-elle pas été sélectionnée par l’évolution et donc dans ce sens n’a-t-elle pas exploité une certaine forme de supervision (ou renforcement) ? L’apprentissage supervisé ou non supervisé permet ainsi de résoudre de nombreuses tâches, et grâce au deep learning bien plus que ce qu’on pouvait imaginer il y a cinq ans, mais présente des limites théoriques qui laissent encore des doutes sur sa capacité à produire une intelligence artificielle forte. Le domaine de l’intelligence artificielle jouit néanmoins aujourd’hui d’un attrait incomparable, tant au niveau des financements que des personnes ; même les plus grands mathématiciens commencent à s’y intéresser. La dynamique est donc plus que jamais lancée pour résoudre de plus en plus de tâches et aboutir un jour à l’intelligence artificielle forte. À propos de l’auteur. Eric SIBONY, Cofondateur et Directeur Scientifique, Shift Technology Shift Technology est une start-up française spécialisée dans l’application de l’intelligence artificielle à la détection de la fraude à l’assurance. Elle fournit aux assureurs une solution informatique qui détecte les déclarations de sinistres ou demandes de remboursement suspectes et envoie pour chacune une explication détaillée de la suspicion. En tant que Cofondateur et Directeur Scientifique, Eric Sibony dirige l’équipe de recherche de Shift Technology et supervise la conception de la solution et ses évolutions. Il est diplômé de l’École Polytechnique et titulaire d’un doctorat en machine learning de Télécom Paristech. Retrouvez ce point de vue dans les Cahiers Lysias avec pour thème : Pourquoi la France a besoin d’une culture du numérique. Ouest-France * IFRAME: https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus -saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor %3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100& action=like&colorscheme=light&height=21 * * Facebook * Twitter * Google + Donnez votre avis ... logo Ouest-France Abonnez-vous au journal papier Achetez le journal numérique Achetez le journal au format numérique Donnez votre info * merci d'indiquer un nom de film Titre de l'info * merci d'indiquer un titre' Nom du restaurant * ____________________ + Choisir un resto : + Cet établissement est nouveau sur maville.com merci d'indiquer un nom de restaurant ______________________________________________________________ Adresse du restaurant * ____________________ merci de saisir l'adresse du restaurant Ville du restaurant * ____________________ ____________________ merci de saisir la ville du restaurant Téléchargez votre photo (2 Mo max) ______________________________________________________________ Nom du bar * ____________________ + Choisir un bar : + Cet établissement est nouveau sur maville.com merci d'indiquer un nom de bar ______________________________________________________________ Adresse du bar * ____________________ merci de saisir l'adresse du bar Ville du bar * ____________________ ____________________ merci de saisir la ville du bar ______________________________________________________________ merci d'indiquer un titre à votre avis ____________________ _ merci d'indiquer un contenu à votre avis * Notez : * * 1 * 2 * 3 * 4 merci de saisir une note Donnez nous vos impressions : * * * 1 * 2 * 3 * 4 L'accueil / la qualité du service merci d'indiquer une note pour l'accueil __________________________________________________________________ * * 1 * 2 * 3 * 4 L'ambiance / le décor merci d'indiquer une note pour l'ambiance __________________________________________________________________ * * 1 * 2 * 3 * 4 Le rapport qualité / prix merci d'indiquer une note pour le prix Téléchargez votre photo. 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A lire également * BNP Paribas Cardif mise sur la robotique et l’intelligence artificielle * * Natixis Assurance : L’intelligence artificielle fait évoluer la relation client * * 23e Rencontres de l'Amrae : l'intelligence artificielle source de nouveaux risques Le Lloyd’s of London déploie pour la première fois une solution d’intelligence artificielle. Le marché tricentenaire spécialisé de l’assurance a signé un accord international avec Expert System pour utiliser sa technologie d’automatisation cognitive Cogito. L’intelligence artificielle peut servir à soulager les employés des tâches subalternes, en automatisant des processus manuels courants et basés sur de gros volumes d’informations, comme les interactions clients, les extractions et classifications de dates de facture, la gestion des déclarations de sinistres et les vérifications de contrats. Mais les technologies d’automatisation cognitive comme Cogito, vont plus loin : ces outils d’intelligence artificielle sont capables de comprendre et d’analyser des textes et des informations à la manière des êtres humains. Effet de levier sur la productivité En automatisant les processus métiers, la solution proposée par Expert System, qui travaille déjà avec le Crédit Agricole, EDF, ING Direct, Swiss Re, Total, le groupe d’assurance Zurich, permet ainsi de dégager des gains de productivité considérables et d’améliorer la relation clients. « L'Intelligence artificielle exerce un effet de levier sur la productivité en changeant la manière d’exploiter les données, ce qui s’inscrit parfaitement dans la longue tradition d’innovation du Lloyd’s », déclare Craig Civil, responsable data Innovation du Lloyd’s. « Dans dix ans, une part significative de l’industrie de l’assurance sera prise en charge par l’I.A. Ceci est une réalité que nous devons considérer. Nous sommes fiers que le plus grand marché d’assurance mondial travaille avec nous pour innover avec l’I.A. », déclare Nicky Singh, VP Royaume-Uni et Irlande d’Expert System. Generali France et Watson Dans le monde de l’assurance, le Lloyd’s n’est pas le premier à recourir à l’automatisation de ses process et de ses back-offices. Un assureur vie japonais avait ainsi créé l’émoi en remplaçant 34 salariés par un robot au sein de son service de facturation. En France, le Crédit Mutuel utilise la technologie cognitive d’IBM, Watson. Ce robot assiste également les collaborateurs de Generali France, dans la recherche des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie en déshérence, comme le révéle le quotidien "Le Monde". Une réflexion qui agite la place, la Fédération française de l’assurance a créé en ce sens un groupe de travail dédié à l'intelligence artificielle et ses implications. En savoir plus Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ 29/09/2017 L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? 14/09/2017 L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s 01/09/2017 Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de Beazley à Dublin Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de […] 19/07/2017 Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles 31/03/2017 Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour modéliser les risques[…] Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour […] 15/03/2017 Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en Europe continentale Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en […] 06/09/2016 Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de s’effriter (Moody’s) Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de […] 26/07/2016 Brexit : les assureurs britanniques temporisent Brexit : les assureurs britanniques temporisent 27/06/2016 Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos 24/06/2016 Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec Chaucer Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec […] 19/04/2016 Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes 24/03/2016 Effectuer une autre recherche ____________________ Rechercher * Les événements de l’argus * 15 MARS Conférence 10èmes Rencontres de la gestion de sinistres : Objectif client-centric et nouvelle sinistralité : les meilleures pratiques métiers dévoilées ! 15 Mars 2018, Paris * 3 AVRI Trophée ARGUS D’OR 2018 : 13 opportunités de récompenser vos innovations et de marquer le monde de l’assurance ! 3 Avril 2018, Paris * 29 MARS Conférence ASSURANCES AFFINITAIRES : E-commerce, économie collaborative, appareils mobiles,… : captez le potentiel de ces marchés porteurs ! 29 Mars 2018, Paris * Voir tous les évènements de l'argus * les plus lus * Aesio – Macif : naissance d’un nouveau géant mutualiste 08/12/2017 * Mutuelles : démission fracassante au sein de la MFP 11/12/2017 * Référencement : coup de théâtre aux Affaires sociales 11/12/2017 * Trophées de la femme et de la diversité dans l'assurance 2017 : découvrez le palmarès 12/12/2017 Je protège mon entreprise Le 1er site dédié à la protection des entrepreneurs prelevement à la source test calcul Régime de garantie des salaires : les cotisations pour 2018 05 janvier 2018 dossier janvier 2018 Dossier : ce qui s'applique depuis le 1er janvier 2018 02 janvier 2018 Code du travail - nature morte Réforme Code du travail : publication de la totalité des mesures au Journal officiel 02 janvier 2018 À la une Florence Louppe 12/01/2018 Florence Louppe quitte CNA Hardy Directrice générale pour la France de l’assureur américain ... 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OK En savoir plus Solutions pour les acteurs de l’assurance Abonnez-vous à la 1ere source d'information du secteur de l’assurance je m'abonne UN site du groupe Infopro Digital [Voir les autres sites du groupe.....] Publicité Nous contacter Mentions légales XiTi #RSS RSS IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NX7LM4 * Sputnik France * autres éditions IdentificationS'inscrireDéconnexion 00:00 15 Janvier 2018 * Accueil * France * Russie * International * Economie * Défense * Société * Opinion * Radio * Multimédia * Blogs * Sci-tech * Culture * Sports * Insolite * Interviews * Analyse * Lu dans la presse * Points de vue * A l'antenne de Sputnik * Le Désordre mondial * Les chroniques de Sapir * Désaccord majeur * Photos * Infographies * Caricatures Ecoutez Radio Sputnik * * * * * * * Recherche ____________________ Submit Robot L’intelligence artificielle est-elle la bombe nucléaire du XXIe siècle? CC0 / Pixabay Sci-tech 16:54 10.10.2017(mis à jour 17:51 10.10.2017) URL courte 2100 «Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L’intelligence artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir ces "mauvaises mains"», estime Serguei Beloussov, DG d'Acronis, à propos du développement de l’intelligence artificielle. Grâce au progrès technique, les systèmes basés sur l'intelligence artificielle sont de plus en plus répandus partout dans le monde. La société Acronis, spécialisée dans la protection des données informatiques, adopte également cette technologie afin de rendre ses systèmes encore plus sécurisés et se protéger contre les crypto-criminels, a expliqué à Sputnik le directeur général et cofondateur de l'entreprise Acronis, Serguei Beloussov. Apple CC0 / Pixabay Les ordinateurs seront-ils capables d’aimer? Les explications de Steve Wozniak À l'heure actuelle, les technologies de l'information ne sont pas toujours tout à fait compréhensibles pour les clients. L'intelligence artificielle changera cela. «Notre mission est de faire en sorte que les produits et les systèmes complexes soient accessibles pour les utilisateurs, sans expertise», a affirmé Serguei Beloussov, ajoutant que l'intelligence artificielle faisait partie de tous les logiciels de protection des données d'Acronis. Il a cependant souligné l'importance de commencer dès à présent à s'initier peu à peu à l'intelligence artificielle, car d'ici 10 ans celle-ci pourrait investir plusieurs domaines de la vie humaine. Ainsi, plusieurs emplois seront éventuellement occupés par des robots. «Les gens qui travaillent dans les domaines artistiques, du divertissement, les scientifiques et les ingénieurs n'ont rien à craindre», rassure M. Beloussov, car «actuellement, les systèmes d'intelligence artificielle sont rapides, fiables et efficaces, mais ils ne peuvent pas mener à bien des tâches créatives». Pourtant, comme c'est le cas pour toute nouvelle technologie, l'intelligence artificielle pourrait elle aussi constituer une menace pour la société. Robots. Image d'illustration CC0 / Pixabay D'ici 2035, les robots seraient plus nombreux que les hommes «Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L'intelligence artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir ces "mauvaises mains"», a-t-il prévenu. «Mais je suis persuadé que toutes les nouvelles connaissances, les technologies, la science et l'éducation sont quelque chose de positif et que l'humanité pourra en bénéficier», a poursuivi M. Beloussov. «Elon Musk exagère quelque peu le danger de l'intelligence artificielle en la comparant à une bombe nucléaire. À mon avis, toute arme qui se retrouve entre de mauvaises mains représente une grande menace. Tout comme les armes nucléaires jouent un rôle dissuasif tant qu'elles ne tombent pas entre des mains inappropriées, toutes les nouvelles technologies, tant qu'elles sont réglementées, ne constituent pas une menace importante», a-t-il conclu. ... Telegram WhatsApp Google+ Netvibes Blogger LinkedIn 100 Lire aussi: Perspective alarmiste: le démon de l'IA fera tomber l'empire humain d'ici 2050 Les médias US préoccupés par les robots russes et chinois Intelligence artificielle: Moscou et Pékin «en passe de devancer les systèmes américains» Tags: intelligence artificielle, science, robot, Russie SuivreNe pas suivreRègles de conduiteDiscussion Commenter via FacebookCommenter via Sputnik * Commentaire * avatar ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________ captcha (Submit) Ajouter un commentaire Merci! 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Voici comment trouver les enregistrements! * Le sous-marin russe K-456 Tver du projet 949A Anteï Massifs, silencieux, rapides… les meilleurs sous-marins du monde * Missile syrien Eléphant Ces «Éléphants» syriens qui piétinent les terroristes (vidéo) Multimédia * Photos * Caricatures * Infographies Les plus belles photos de la semaine: lancer de sapins, Niagara gelée et Baïkal ambré Les plus belles photos de la semaine: lancer de sapins, Niagara gelée et Baïkal ambré Donald Trump «vend» à la Norvège des avions…d’un jeu vidéo sur ordinateur Donald Trump «vend» à la Norvège des avions…d’un jeu vidéo sur ordinateur Syrie: le chemin vers la victoire Syrie: le chemin vers la victoire Réseaux Sociaux * Facebook * Twitter sputnik.france @sputnik_fr Actualités Accueil France International Société + Sci-tech + Culture + Sports + Insolite Economie Défense Russie Multimédia Photos Vidéos Infographies Caricatures Radio A l'antenne de Sputnik Désaccord majeur Le Désordre mondial Les chroniques de Sapir Parade-riposte Opinion Interviews Analyse Lu dans la presse Points de vue Sputnik Qui sommes-nous? 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TERMINATOR 2 de James Cameron. Prod DB © Carolco Pictures / DR Les progrès de l'intelligence artificielle menacent la survie de l'espèce. Et ce n'est pas madame Michu mais Bill Gates, Stephen Hawking et Elon Musk qui le disent. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls dans la communauté scientifique. Quel est le point commun entre Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk ? Le scientifique, le co-fondateur de Microsoft, et celui de Tesla et SpaceX pensent que l'intelligence artificielle constitue une menace pour l'humanité. Bill Gates est le dernier des trois à avoir pris position sur le sujet, la semaine dernière, au détour d'une session de questions-réponses sur Reddit. "Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets" Bill Gates Bill Gates REUTERS/Gus Ruelas "Je suis de ceux qui s'inquiètent de la super-intelligence. Dans un premier temps, les machines accompliront de nombreuses tâches à notre place et ne seront pas super-intelligentes. Cela devrait être positif si nous gérons ça bien. Plusieurs décennies plus tard cependant, l'intelligence sera suffisamment puissante pour poser des problèmes. Je suis d'accord avec Elon Musk et d'autres, et je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets", a déclaré Bill Gates. Elon Musk joue depuis quelques temps le rôle du Cassandre de l'intelligence artificielle. "Je pense que nous devrions être très prudents. Si je devais deviner ce qui représente la plus grande menace pour notre existence, je dirais probablement l'intelligence artificielle. Je suis de plus en plus enclin à penser qu'il devrait y avoir une régulation, à un niveau national ou international, simplement pour être sûr que nous ne sommes pas en train de faire quelque chose de stupide. Avec l'intelligence artificielle, nous invoquons un démon." L'entrepreneur, adepte des projets futuristes dont la faisabilité n'est pas toujours aussi réaliste que celle de ses voitures électriques, passe parfois pour un doux dingue. Mais il n'est pas le seul à tirer la sonnette d'alarme. Stephen Hawking Stephen Hawking AFP Le célèbre physicien Stephen Hawking, à qui l'on doit des avancées théoriques significatives dans le domaine des trous noirs et de la création de l'univers, se montre lui aussi pessimiste. "Réussir à créer une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l'histoire de l'homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier", prévient-il. Ou encore : "L'impact à court terme de l'intelligence artificielle dépend de qui la contrôle. Et, à long terme, de savoir si elle peut être tout simplement contrôlée". Impossible d'anticiper l'ensemble des effets pervers Pourquoi tant de méfiance à l'égard de nos futurs systèmes informatiques ? L'avenir qu'ils nous réservent serait-il forcément à l'image des dystopies imaginées par la science-fiction ? En réalité, certains sont capables de démontrer par A+B pourquoi le développement de l'intelligence artificielle constitue un danger potentiel. Bien sûr, il y a la cyberguerre, le piratage, ou encore la probabilité que quelqu'un conçoive une intelligence informatique délibérément malfaisante. Mais le plus préoccupant, ce n'est pas cela. C'est la possibilité que la machine se retourne contre l'homme, non parce qu'elle aurait acquis comme par magie une conscience maléfique, mais parce que les capacités de calcul limité des programmeurs ne peuvent pas éviter l'apparition d'effets pervers. On pourrait se dire qu'après tout, c'est l'homme qui programme la machine, et que par conséquent, il suffit de ne pas lui donner d'instructions lui permettant de se retourner contre son concepteur. Sauf que "les programmeurs peuvent échouer à anticiper l'ensemble des façons possibles d'atteindre le but qu'ils fixent à la machine, met en garde Nick Bostrom, directeur de l'Institut du Futur de l'Humanité, qui dépend de l'Université d'Oxford. Ceci en raison de biais et de filtres innés et acquis. Une super-intelligence artificielle dépourvue de ces biais, pourrait employer des moyens, logiques mais pervers et dangereux pour l'homme, d'atteindre ce but". Exemple un peu simpliste : un robot à qui l'on aurait assigné la tâche de "faire sourire les gens", et qui, au lieu de raconter des histoires drôles, entreprendrait de leur paralyser les muscles du visage, parce que personne n'aurait songé à lui interdire de le faire. Simple question d'interprétation... Un peu comme si on éditait un manuel pour les machines intitulé "Comment servir l'homme", et qu'elles finissent par en faire un livre de cuisine, pour faire référence à un épisode génial de La Quatrième Dimension. Dangereux parce que "complètement con"? Ce genre de bug est inévitable, selon Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France, qui vient de recevoir la médaille d'or 2014 du CNRS. Dans une interview à Rue89, il explique : "L'homme est incomplet, incapable d'examiner les conséquences de ce qu'il fait. L'ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a quelque chose qui ne devrait pas y être, l'homme ne s'en rendra pas compte, et l'ordinateur va foncer dedans. C'est ça le bug. Un homme n'est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l'échelle de milliards d'instructions. Or c'est ça que va faire le programme, il va exécuter des milliards d'instructions." En d'autres termes, l'ordinateur n'est pas dangereux par supplément de conscience, mais parce qu'il est "complètement con", dixit Gérard Berry. 10 millions de dollars pour la sécurité de l'IA Face à ces dangers, la communauté scientifique ne reste pas les bras ballants et se mobilise. A la suite d'une conférence internationale organisée par l'Institut du Futur de l'Humanité, le 2 janvier, l'Institut a publié une lettre ouverte pour inciter le monde de la recherche à ne pas se concentrer uniquement sur le développement des capacités de l'intelligence artificielle, mais aussi sur ses bénéfices pour la société et la constitution de garde-fous. Elon Musk, qui assistait à cette conférence, a adoré l'idée. Il a decidé de mettre la main à la poche. Il financera à hauteur de 10 millions de dollars un fond de recherche dédié à la sécurité des futures avancées de l'intelligence artificielle. + Plus d'actualité sur : L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact sur l'emploi * Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes * Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" * Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM * partages * facebook * Twitter * Linkedin * Mail * Whatsapp * ? réaction * facebookPartager * TwitterTweeter * Whatsapp Whatsapp Ailleurs sur le web Contenu proposé par Taboola En vidéo Services A la Une Economie Facebook France va déclarer tous ses revenus en France à partir de 2018 Pourra-t-on téléphoner dans les territoires ruraux les plus reculés en 2020? Julien Denormandie l'assure ce dimanche. Téléphonie: Julien Denormandie promet la 4G sur tout le territoire d'ici 2020 L'église Saint Lambertus d'Immerath, dans ses derniers instants, lundi. EN IMAGES. Pour des mines de charbon, des villages sont rasés en Allemagne Les Parisiens s'avèrent bien peu précautionneux: détériorations ou encombrement des trottoirs sont monnaie courante. Gobee.bike, oBike, Ofo... Vélos contre vandales Les + partagés 1. 1. Travail des enfants: des associations françaises déposent plainte contre Samsung 9.8Kpartages 2. 2. iPhones bridés: une plainte en France pour "obsolescence programmée" 2.7Kpartages 3. 3. Apple admet ralentir les iPhone qui ont de vieilles batteries 2.6Kpartages 4. 4. 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J'avais zappé votre post de 0h41, c'eut été dommage ... Excellent ! Ca frise le génie ... Mais prenez soin de vous. Car comme le dit un proverbe très répandu dans les kolkhozes : "quand on se couche avec un chien, on se réveille avec des puces" (n'y voyez aucune allusion à Daria, à laquelle vous transmettrez mes hommages. Elle a bien du mérite !). Dobriy viétcher. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Mister Tiz mister-tiz 03/02/2015 09:41 2 très bons livres sur ce sujet : "Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies" de Nick Bostrom (C'est notamment de celui-ci que sont nées toutes les réactions anglo-saxonnes récentes... et le présent article) "L'Esprit, l'IA et la Singularité" de Serge Boisse. Les 2 sont éclairants. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Ulysses Ulysses 03/02/2015 09:39 @Astérix 63 : Vous avez entièrement raison . Bonne journée. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Astérix 63 asterix-63 03/02/2015 00:53 @Unbreakable : votre talent de chansonnier me rendrais presque jaloux !! Ba ... non ! A + Bonne nuit. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Astérix 63 asterix-63 02/02/2015 21:30 Avant de développer l'intelligence artificielle, il serait urgent de réduire la bêtise naturelle. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BozoLeClown BozoLeClown 02/02/2015 20:21 @Grigori : Moi qui vous prenais pour un moujik, me serais-je tromper ? Izvinitié minia. Je ne savais pas que vous aviez le calibre d'un Sakharov ... (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BozoLeClown BozoLeClown 02/02/2015 19:30 Quand on parle d'intelligence artificielle, on pense spontanément au robot (c'est d'ailleurs un exemple qui est donné dans l'article). Pourtant, le robot n'est pas du tout le facteur de risque principal de l'IA. Si un robot déraille, on le met sur OFF pour lui couper le sifflet et c'est terminé. Là où l'IA peut devenir problématique, c'est dans les systèmes globaux de type "toile" : gestion par IA des flux financiers et du trading, gestion de la distribution d'électricité, gestion des milliards et milliards d'objets connectés qui vont exploser dans les années à venir, etc. Le grand risque de perte de contrôle serait de s'en remettre de plus en plus à l'IA dans ces systèmes informatiques tentaculaires, décentralisés, basés sur la collaboration entre agents, donc avec un "cerveau" difficilement localisable, et une complexité que plus personne ne maîtrise. Le risque est plus du côté de Matrix que de Nao, me semble-t-il. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Demetrius Demetrius 02/02/2015 19:16 La conjonction de la croissance de la puissance de calcul et l'explosion des découvertes en neuroscience risque de produire des machines hélas pas si connes. Elles seront capables des pires nuisances en cas de défaut de maitrise ou si elles sont utilisées par des mains malveillantes. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BensERS bensers 02/02/2015 18:40 L'homme par la science et par la technique deviens de plus en plus le fossoyeur de sa propre tombe. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Services Services A lire aussi Retour vers le haut de page L'Express L'Express * Tous les contenus de la rédaction * Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h Profitez d'un mois gratuit * Archives / * 2016 * 2015 * 2014 * 2013 * 2012 * 2011 * 2010 * 2009 * 2008 * 2007 * 2006 * 2005 * 2004 * 2003 * 2002 * 2001 * 2000 * 1999 * 1998 * 1997 Les services de L'Express * Tous nos dossiers * Classement des lycées * Budget 2018 * Coupe du monde 2018 * Bons de réductions avec l'Express * Black Friday 2017 * Code promo La Redoute * Code promo Sarenza * Code promo Zalando * Code promo Cdiscount Nos partenaires * BIEN MANGER avec Bjorg * COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile * CODES ITUNES avec L'Express * VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins * ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo Les sites du réseau Groupe L'Express : * Décoration avec CoteMaison.fr * Food avec Mycuisine.fr * Célébrités avec PointdeVue.fr © L'Express - * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Charte des commentaires * Contacts * Service Client * Archives * Boutique * Régie Publicitaire IFRAME: //redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe #Rss général Clubic pro × Connexion Submit ____________________ oublié ? ____________________ oublié ? 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Commenter (84) Partager Tweeter En matière d'intelligence artificielle, le scientifique britannique Stephen Hawking persiste et signe : l'humanité est en danger. Un discours de plus en plus fréquent dans la bouche des chercheurs. Faut-il vraiment s'en inquiéter ? « Les êtres humains sont limités par une évolution biologique lente, ils ne peuvent pas suivre la cadence et pourraient être dépassés » estime Stephen Hawking, éminent physicien britannique. Quelques mois seulement après une tribune écrite à l'aide de trois autres scientifiques, il pointe à nouveau du doigt les risques liés au développement de l'intelligence artificielle, dans une interview accordée à la BBC. Le soulèvement des machines ? « L'intelligence artificielle pourrait se développer d'elle-même, se restructurer de son propre chef à un rythme de plus en plus rapide » explique Hawking. Une théorie proche de celle de Raymond Kurzweil, qui parle de Singularité technologique. Pour ce théoricien américain, il arrivera un point où l'évolution technologique donnera à un ordinateur plus de puissance de calcul et de réflexion qu'au cerveau humain, et permettra même d'y télécharger une conscience humaine. A ce stade, la machine n'aura plus besoin de l'homme pour fonctionner, et pourra même construire une nouvelle version plus perfectionnée d'elle-même, laissant l'être humain sur la touche. Un vrai récit de science-fiction - c'est notamment le discours du récent film Transcendance - mais Raymond Kurzweil estime qu'il pourrait devenir réalité aux alentours de 2045. Raymond Kurzweil courbe singularité La courbe de la Singularité de Raymond Kurzweil Une date à la fois loin et proche d'une époque où le développement de l'intelligence artificielle va de pair avec celle des robots. Si on pense rapidement aux androïdes qui ressemblent à l'être humain, à la manière de ceux de la série Real Humans, c'est plutôt du côté des algorithmes de plus en plus poussés qu'il faut aujourd'hui se tourner. En effet, si la robotique parvient à développer des machines humanoïdes, tantôt attachantes - comme Nao - tantôt flirtant avec la vallée dérangeante en raison d'une similitude particulière avec l'être humain, ce ne sont finalement que des machines « sans âme ». Mais l'un des objectifs du développement de l'intelligence artificielle est justement de permettre aux machines d'avoir une réaction logique, comme pourrait en avoir un être humain. Le travail en ce sens est long et complexe, et les entreprises focalisées sur le développement de l'IA, se penchent sur des problématiques qui les intéressent dans un contexte précis. Le jeu de l'imitation Parmi les évolutions notables dévoilées ces derniers mois, on trouve le travail de Microsoft sur la reconnaissance d'images, par exemple : le projet Adam, une intelligence artificielle capable d'apprendre de nouvelles informations par le biais d'une immense banque d'images. De son côté, Chematria, développé par des chercheurs de l'Université de Toronto, est capable d'analyser des modèles statiques de molécules pour déterminer l'efficacité potentielle d'un médicament avant même qu'il ne soit conçu. Et puis il y a Watson, le logiciel d'IBM, qui après avoir participé à l'émission américaine Jeopardy, est désormais destiné aux entreprises pour les aider à prendre des décisions. IBM Watson Microsoft, Google, Facebook, IBM, Nokia... nombreuses sont les entreprises qui travaillent aujourd'hui sur le développement de l'intelligence artificielle. Mais si les progrès ont été conséquents ces dernières années, on est encore loin du moment où la machine bernera l'homme. Car il existe un moyen de tester la « conscience » d'une IA : le test de Turing. Imaginé par le mathématicien britannique Alan Turing en 1950, il consiste à confronter des êtres humains à une entité virtuelle ou à un autre humain dans un test à l'aveugle. Si au moins 30% des « testeurs » ne parviennent pas à déterminer avec certitude s'il s'agit d'un homme ou d'une machine en face d'eux, alors le test est considéré comme réussi. A ce jour, une seule IA a officiellement passé le test de Turing : un adolescent virtuel, Eugene Goostman, conçu par des développeurs russes. Mais la validation de ce test, réalisée 60 ans jour pour jour après la disparition de Turing, fait polémique pour son côté opportuniste, et par le fait que le panel de testeur n'était composé que de 3 personnes, dont une seule a eu un doute quant à l'identité réelle de l'interlocuteur. Difficile, à ce stade, de parler d'une menace à la Skynet... mais l'intelligence artificielle capable de berner un humain semble, cependant, en bonne voie. Science sans conscience... « Développer avec succès l'intelligence artificielle pourrait être le plus grand événement dans l'histoire de l'humanité. Malheureusement, ce pourrait aussi être le dernier » estimaient en mai dernier Stephen Hawking, Stuart Russel, Max Tegmark et Fran Wilczek. « L'incidence à court terme de l'intelligence artificielle dépend de celui qui la contrôle, mais, à long terme, cela dépend de la possibilité concrète de la contrôler. Nous devrions tous nous demander ce que nous pouvons faire maintenant pour augmenter les bénéfices et esquiver les risques. » Une pensée partagée par Elon Musk, le patron de SpaceX, qui déclarait il y a peu « Je pense que nous devrions être très prudents à propos de l'intelligence artificielle. Si je devais miser sur ce qui constitue notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement ça. » Terminator Le fait que des chercheurs et des entrepreneurs du secteur des nouvelles technologies tirent la sonnette d'alarme ne sous-entend pas qu'il faut stopper le développement des intelligences artificielles, bien au contraire. Ce que soulignent ces intervenants, c'est davantage le fait que ce développement n'est pas encadré à ce jour, et que les entreprises qui y travaillent sont dans une course à l'évolution technologique qui pourrait bien finir par les dépasser. « Dans toutes les histoires mettant en scène un type avec un pentagramme et de l'eau bénite, il est sûr et certain qu'il va pouvoir contrôler le démon. Sauf qu'il n'y arrive pas » illustre Elon Musk. Malgré les alertes lancées ces derniers mois, l'amorce d'un encadrement peine grandement à arriver. Si l'Europe investit désormais dans le développement de la robotique civile, l'intelligence artificielle est un sujet qui ne semble pas vraiment passionner les foules, malgré les inquiétudes soulevées en mai dernier par les Nations Unies, concernant les « robots tueurs » et leur utilisation dans les conflits armés. Il y a donc fort à parier que les scientifiques vont continuer à multiplier les mises en garde, jusqu'à être entendus... pour le bien de l'humanité ? Modifié le 04/12/2014 à 12h07 Commenter (84) Partager Tweeter Commentaires ____________________ Ok Découvrez aussi : Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016 [55157?limit=1&phint=website=clubic]  Get Adobe Flash player Intelligence artificielle . fr Site francophone sur l'intelligence artificielle * Intelligence Artificielle + Conscience * Domaines de l'intelligence artificielle + La robotique + Voiture autonome + Jeux * Formations en IA * Contact Intelligence artificielle an image IA est le terme utilisé le plus couramment pour intelligence artificielle (Artificial Intelligence ou AI pour les anglophones). Le concept est d'élaborer des programmes informatiques capables d'effectuer des tâches accomplies par des humains demandant un apprentissage, une organisation de la mémoire et un raisonnement. Le but est de donner des notions de rationalité, des fonctions de raisonnement et de perception (visuelle par exemple) pour commander un robot dans un milieu qui lui est inconnu. Son histoire C'est dans un article d'Alan Turing écrit en octobre 1950 qu'apparaît la première définition pour qualifier un ordinateur ou une machine de « consciente ». Il perfectionnera cette idée sur des forums et dans des conférences sur « l'intelligence de la machine ». C'est pendant l'été 1956 que l'intelligence artificielle fut considérée comme un domaine de recherche, suite à la conférence du campus de Dartmouth College. Les principaux acteurs de son développement sont : l'université Stanford aux États-Unis, le MIT, l'université Carnegie Mellon et celle d'Édimbourg. Un des pionniers français est Jacques Pitrat. IFRAME: http://www.youtube.com/embed/A-ey-93IExY ASIMO de Honda L'IA forte et faible Deux types d'intelligence artificielle se confrontent, l'intelligence artificielle forte et faible. L'intelligence artificielle forte devra produire un comportement intelligent, mais aussi être capable d'éprouver une conscience ou « des sentiments », ce qui signifie avoir une compréhension et un raisonnement. Elle suscitera de nombreux débats sur le fait que la conscience a un support biologique et non matériel. La capacité de ces machines à être aussi intelligente que l'être humain serait limitée par sa force de calcul. C'est cette limite que les développeurs tentent de dépasser en concevant des logiciels de plus en plus performants, et permettant aussi de modéliser des idées abstraites. L'intelligence artificielle faible tient plus de l'ingénierie, le système cherche à être autonome et les algorithmes résolvent des problèmes. Mais dans cette approche, il ne s'agira que d'une simulation d'intelligence, le système fait comme si. Un bon exemple est le programme conversationnel ELIZA, qui imite le comportement humain pendant un dialogue face un autre humain. Le créateur Joseph Weizenbaum met bien en garde que lorsque le programme écrit « je comprends », en fait il ne comprend rien. Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés. #alternate Modifier Wikipédia (fr) Intelligence artificielle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : navigation, rechercher Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir A.I. Intelligence artificielle (film), IA Ce lien renvoie vers une page d'homonymie . Supercalculateur Electronic Art's Intel-ligence-Art-ificielle (représentation allégorique artistique de « l'Intelligence artificielle ») Deep Blue IBM, premier supercalculateur à battre un champion du monde d'échecs en titre de l'histoire de l'humanité (Matchs Deep Blue contre Kasparov Russie-États-Unis en 1996 et 1997) L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence »^[1]. Elle correspond donc à un ensemble de concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome constituée. Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel à la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux neuronaux), à la logique mathématique (sous-discipline des mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en œuvre de ses fonctions cognitives^[2]. Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais philosophiques. Sommaire * 1 Définition * 2 Historique + 2.1 Prix Turing + 2.2 Faits marquants depuis les années 2000 + 2.3 En France * 3 Test de Turing * 4 Intelligence artificielle forte + 4.1 Définition + 4.2 Estimation de faisabilité + 4.3 Diversité des opinions + 4.4 Travaux complémentaires * 5 Intelligence artificielle faible + 5.1 Estimation de faisabilité * 6 Courants de pensée + 6.1 Cognitivisme + 6.2 Connexionnisme + 6.3 Synthèse * 7 Différentes facettes * 8 Conception de systèmes * 9 Utilisation + 9.1 Domaines d’application + 9.2 Jeux vidéo * 10 Précurseurs + 10.1 Automates + 10.2 Pensée automatique * 11 Questionnements + 11.1 Espoirs et enthousiasme + 11.2 Critiques et inquiétudes + 11.3 Critique de la technique et de la technologie + 11.4 Questionnements éthiques * 12 Perspectives et projections dans le futur * 13 Dans la science-fiction + 13.1 Quelques IA célèbres dans la science-fiction * 14 Formation * 15 L'intelligence artificielle et les jeux + 15.1 Othello + 15.2 Échecs + 15.3 Go + 15.4 Jeopardy! + 15.5 Poker * 16 Notes et références * 17 Annexes + 17.1 Bibliographie + 17.2 Articles connexes + 17.3 Liens externes Définition[modifier | modifier le code] Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »^[3]^,^[4]. On y trouve donc le côté « artificiel » atteint par l'usage des ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté « intelligence » associé à son but d'imiter le comportement. Cette imitation peut se faire dans le raisonnement, par exemple dans les jeux ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues naturelles, dans la perception : visuelle (interprétation des images et des scènes), auditive (compréhension du langage parlé) ou par d'autres capteurs, dans la commande d'un robot dans un milieu inconnu ou hostile. Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe un certain nombre de définitions différentes de l'IA qui varient sur deux points fondamentaux^[5] : * Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité. * Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à celui de l'être humain et être au moins aussi rationnel. Historique[modifier | modifier le code] Article détaillé : Histoire de l'intelligence artificielle. Historiquement, elle trouve son point de départ dans les années 1950 avec les travaux d'Alan Turing, qui se demande si une machine peut « penser ». Le développement croissant des technologies informatiques (puissance de calcul) et des techniques algorithmiques (notamment l'apprentissage profond ou deep learning) ont permis la réalisation de programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses capacités cognitives emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de go en 2016 et le poker en 2017. L'une des origines de l'intelligence artificielle se trouve probablement dans l'article d'Alan Turing « Computing Machinery and Intelligence » (Mind, octobre 1950)^[6], où Turing explore le problème et propose une expérience maintenant connue sous le nom de test de Turing dans une tentative de définition d'un standard permettant de qualifier une machine de « consciente ». Il développe cette idée dans plusieurs forums, dans la conférence « L'intelligence de la machine, une idée hérétique »^[7], dans la conférence qu'il donne à la BBC 3^e programme le 15 mai 1951 « Les calculateurs numériques peuvent-ils penser ? »^[8] ou la discussion avec M.H.A. Newman, Sir Geoffrey Jefferson et R.B. Braithwaite les 14 et 23 janvier 1952 sur le thème « Les ordinateurs peuvent-ils penser? »^[9]. L'autre origine probable est la publication, en 1949, par Warren Weaver de son mémorandum sur la traduction automatique des langues^[10] qui suggère qu'une machine puisse faire une tâche qui relève typiquement de l'intelligence humaine. On considère que l'intelligence artificielle, en tant que domaine de recherche, a été créée à la conférence qui s'est tenue sur le campus de Dartmouth College pendant l'été 1956^[11] à laquelle assistaient ceux qui vont marquer la discipline. L'intelligence artificielle se développe ensuite surtout aux États-Unis à l'université Stanford sous l'impulsion de John McCarthy, au MIT sous celle de Marvin Minsky, à l'université Carnegie-Mellon sous celle de Allen Newell et Herbert Simon et à l'université d'Édimbourg sous celle de Donald Michie. En France, l'un des pionniers est Jacques Pitrat. Toutefois le sujet de l'intelligence artificielle est un sujet dont les bornes peuvent varier. Par exemple, la recherche d'un itinéraire était considéré comme un problème d'intelligence artificielle dans les années 1950, alors que depuis que des applications sont dotées d'algorithmes pour résoudre ces questions la recherche d'itinéraires n'est plus considérée comme de l'intelligence artificielle^[12]. Prix Turing[modifier | modifier le code] Plusieurs prix Turing ont été attribués à des pionniers de l'intelligence artificielle, citons: Marvin Minsky en 1969, John McCarthy en 1971, Allen Newell et Herbert Simon en 1975, Edward Feigenbaum et Raj Reddy en 1994, Judea Pearl en 2011. Faits marquants depuis les années 2000[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle est un sujet d'actualité au XXI^e siècle. En 2004, l'Institut Singularity a lancé une campagne Internet appelée « Trois lois dangereuses » : « Three Laws Unsafe » (en lien avec les trois lois d'Asimov) pour sensibiliser aux questions de la problématique de l'intelligence artificielle et l'insuffisance des lois d'Asimov en particulier. (Singularity Institute for Artificial Intelligence 2004)^[13]. En 2005, le projet Blue Brain est lancé, il vise à simuler le cerveau des mammifères. Il s'agit d'une des méthodes envisagées pour réaliser une IA. Ils annoncent de plus comme objectif de fabriquer, dans dix ans, le premier « vrai » cerveau électronique^[14]. En mars 2007, le gouvernement sud-coréen a annoncé que plus tard dans l'année, il émettrait une charte sur l'éthique des robots, afin de fixer des normes pour les utilisateurs et les fabricants. Selon Park Hye-Young, du ministère de l'Information et de la communication, la Charte reflète les trois lois d'Asimov : la tentative de définition des règles de base pour le développement futur de la robotique. En juillet 2009, Californie, conférence organisé par l'Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI), où un groupe d'informaticiens se demande s'il devrait y avoir des limites sur la recherche qui pourrait conduire à la perte de l'emprise humaine sur les systèmes informatiques, et où il était également question de l'explosion de l'intelligence (artificielle) et du danger de la singularité technologique conduisant à un changement d'ère, ou de paradigme totalement en dehors du contrôle humain^[15]^,^[16]. En 2009, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un projet visant à repenser la recherche en intelligence artificielle. Il réunira des scientifiques qui ont eu du succès dans des domaines distincts de l'IA. Neil Gershenfeld déclare « Nous voulons essentiellement revenir 30 ans en arrière, et de revoir quelques directions aujourd'hui gelées »^[17]. En novembre 2009, l'US Air Force cherche à acquérir 2 200 PlayStation 3^[18] pour utiliser le processeur cell à 7 ou 8 cœurs qu'elle contient dans le but d'augmenter les capacités de leur superordinateur constitué de 336 PlayStation 3 (total théorique 52,8 PetaFlops en double précision). Le nombre sera réduit à 1 700 unités le 22 décembre 2009^[19]. Le projet vise le traitement vidéo haute-définition, et l'« informatique neuromorphique », ou la création de calculateurs avec des propriétés/fonctions similaires au cerveau humain^[18]. Le 27 janvier 2010, l'US Air Force demande l'aide de l'industrie pour développer une intelligence avancée de collecte d'information et avec la capacité de décision rapide pour aider les forces américaines pour attaquer ses ennemis rapidement à leurs points les plus vulnérables. L'US Air Force utilisera une intelligence artificielle, le raisonnement ontologique, et les procédures informatique basées sur la connaissance, ainsi que d'autres traitement de données avancées afin de frapper l'ennemi au meilleur point^[20]. D'autre part, d’ici 2020, plus de mille bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération, parmi plus de 2 500 avions militaires, commenceront à être équipés de sorte que, d’ici 2040, tous les avions de guerre américains soient pilotés par intelligence artificielle, en plus des 10 000 véhicules terrestres et des 7 000 dispositifs aériens commandés d'ores et déjà à distance^[21]. Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte deux des trois manches du jeu télévisé Jeopardy! en battant largement ses deux concurrents humains en gains cumulés. Pour cette IA, la preformance a résidé dans le fait de répondre à des questions de culture générale (et non un domaine technique précis) dans des délais très courts. En février 2016, l'artiste et designer Aaron Siegel propose de faire de Watson un candidat à l'élection présidentielle américaine afin de lancer le débat sur « le potentiel de l’intelligence artificielle dans la politique »^[22]. En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux de la NASA. Grâce à un super ordinateur quantique conçu par D-Wave Systems et qui serait d'après cette société 11 000 fois plus performant qu'un ordinateur actuel (de 2013)^[23], ils espèrent ainsi faire progresser l'intelligence artificielle et notamment l'apprentissage automatique. Raymond Kurzweil est engagé en décembre 2012 par Google afin de participer et d'améliorer l'apprentissage automatique des machines et des IA^[24]. En 2014-2015, à la suite du développement rapide du deep learning, et à l'encontre des penseurs transhumanistes, quelques scientifiques et membres de la communauté high tech craignent que l'intelligence artificielle ne vienne à terme dépasser les performances de l'intelligence humaine. Parmi eux, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking^[25], le fondateur de Microsoft Bill Gates^[26] et le PDG de Tesla Elon Musk^[27]. Les géants de l'Internet s'intéressent de plus en plus à l'IA^[28]. Le 3 janvier 2016, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est donné pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle simple pour piloter ma maison ou m’aider dans mon travail »^[réf. nécessaire] Il avait déjà créé en 2013 le laboratoire Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR) dirigé par le chercheur français Yann LeCun et ouvert un laboratoire de recherche permanente dans le domaine à Paris^[29]. Apple a de son côté récemment acquis plusieurs start-up du secteur (Perceptio, VocalIQ, Emotient et Turi)^[30]. En France[modifier | modifier le code] En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis Laurière, Claude-François Picard, Jacques Pitrat et Jean-Claude Simon^[31]. Un congrès national annuel Reconnaissance de formes et intelligence artificielle est créé en 1979 à Toulouse^[32]. En lien avec l'organisation de la conférence IJCAI (en) à Chambéry en 1993, et la création d'un GRECO-PRC^[33] intelligence artificielle, en 1983, il donne naissance à une société savante, l'AFIA en 1989, qui, entre autres, organise des conférences nationales en intelligence artificielle^[34]. Dès le début de l'année 2017, les initiatives se multiplient et s'accélèrent^[pourquoi ?]. Le 17 janvier 2017, le fonds de capital-risque Serena Capital lance un fonds de 80 millions d’euros dédié à l’investissement dans les start-up européennes du big data et de l'intelligence artificielle^[35]. Le 19 janvier 2017, une audition se tient au Sénat « L'intelligence Artificielle menace-t-elle nos emplois ? »^[36]. Le 20 janvier 2017, Axelle Lemaire entend valoriser les potentiels scientifiques et industriels de notre pays grâce au projet « France IA »^[37]. Test de Turing[modifier | modifier le code] Schéma du test de Turing. Article détaillé : Test de Turing. À l’orée des années 1950, entre la naissance de la cybernétique et l’émergence quelques années plus tard de l’intelligence artificielle, alors que les meilleurs esprits du temps s’interrogent sur la possibilité de construire des machines pensantes, Alan Turing propose, dès le début d’un article demeuré célèbre, un test pour déterminer si une machine peut être définie par « consciente »^[pas clair]^[38]. Définir l’intelligence est un défi et il n’est pas certain qu’on puisse y arriver un jour d’une façon satisfaisante. C’est cette remarque qui poussa le mathématicien britannique Alan Turing, il y a soixante ans, à proposer « le jeu de l’imitation » qui fixait un objectif précis à la science naissante des ordinateurs que l'on n'appelait pas encore informatique en francophonie. Ce « jeu de l'imitation » suggérait qu'un juge fictif puisse dialoguer d'une part avec une machine et d'autre part avec un humain à l'aide d'un terminal sans pouvoir les discriminer^[39]. Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore pu réussir ce test, à savoir se comporter de façon à ne pas être discriminé d'un humain, malgré de nombreuses tentatives. Devant la persistance de ces échecs certains informaticiens^[Lesquels ?] pensent que mettre au point un programme aussi complexe ne démontrera pas l'intelligence des programmes ni leur capacité à penser. De nos jours, une machine peut certes réviser et faire évoluer des objectifs qu’on lui a attribués. Une machine peut même être programmée pour pouvoir restructurer sa connaissance initiale à partir d’informations reçues ou perçues. Mais la machine d’aujourd’hui ne pense pas à proprement parler, car elle n’a pas conscience d’elle-même (et en particulier de ses limites), elle ne peut pas ultimement décider de ses buts ni imaginer de nouvelles formes de représentations du monde^[38]. Intelligence artificielle forte[modifier | modifier le code] Article détaillé : Philosophie de l'intelligence artificielle. Définition[modifier | modifier le code] Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une machine capable non seulement de produire un comportement intelligent, mais d’éprouver une impression d'une réelle conscience de soi, de « vrais sentiments » (quoi qu’on puisse mettre derrière ces mots), et « une compréhension de ses propres raisonnements »^[40]. L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline, mais a également suscité de nombreux débats. En se fondant sur l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que des chercheurs n'hésitent pas à affirmer ^[41], que la conscience a un support biologique et donc matériel, les scientifiques ne voient généralement pas d’obstacle de principe à créer un jour une intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique. Selon les tenants de l'IA forte, si à l'heure actuelle il n'y a pas d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être humain, ce n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune limite fonctionnelle (un ordinateur est une machine de Turing universelle avec pour seules limites les limites de la calculabilité), il n'y aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir les logiciels appropriés (programme, base de données...). Elle permet notamment de modéliser des idées abstraites. Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code] Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain à celle d'un ordinateur peut aider à comprendre les ordres de grandeur pour estimer la possibilité pratique ou non d'une intelligence artificielle forte, de même qu'un simple calcul de puissance en kW permet grosso modo de dire qu'un camion donné pourra espérer transporter commodément telle ou telle charge ou si cela lui sera impossible. Voici quelques exemples d'ordres de grandeur en traitement de l'information : * balance de Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux poids) ; * mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par seconde sur 32 bits ; * Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 @ 50 MHz (1992) : 160 milliards d'opérations par seconde. Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise surtout les ordres de grandeur en présence et leur évolution relativement rapide (2015). L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur les ordinateurs typiques de 1970 effectuant 10^7 opérations logiques par seconde^[42]^,^[43]. Le cerveau humain, formé de 10^11 neurones ne pouvant chacun commuter plus de 100 fois par seconde en raison de leur temps de relaxation permettait beaucoup plus de traitements logiques par unité de temps (10^14 opérations logiques par seconde)^[43]. Ce handicap technique précis n'existe plus sur les ordinateurs actuels (2015), travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 GHz environ. Il s'agit là de processeurs destinés au particulier. Concernant des machines comme Blue Gene, le rapport du nombre de comparaisons par seconde entre ordinateur et cerveau ont même changé de sens. Un article de 2013^[44] examine par plusieurs voies quelle pourrait être la capacité mémoire nécessaire et, selon le mode de calcul, obtient des chiffres très différents : 1 To, 100 To, 2 500 To (voir big data), évoquant aussi par jeu 300 Mo, soit 60 MP3 de 3 minutes. Le matériel serait donc maintenant présent. Du logiciel à la mesure de ce matériel resterait à développer. En effet, l'important n'est pas de raisonner plus vite, en traitant plus de données, ou en mémorisant plus de choses que le cerveau humain^[45], l'important est de traiter les informations de manière appropriée. L'IA souligne la difficulté à expliciter toutes les connaissances utiles à la résolution d'un problème complexe. Certaines connaissances dites implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables. Par exemple, qu'est-ce qui distingue un visage familier de deux cents autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimer^[46]. L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est exploitée depuis les années 1980 (voir Réseau de neurones). Néanmoins, un autre type de complexité apparaît : la complexité structurelle. Comment mettre en relation des modules spécialisés pour traiter un certain type d'informations, par exemple un système de reconnaissance des formes visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un système lié à la motivation, à la coordination motrice, au langage, etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son apprentissage par l'expérience réalisé, l'« intelligence » correspondante peut être distribuée en un grand nombre d'exemplaires, par exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non, mais le dire tout de suite grâce à des applications dites de credit scoring. Enfin, au-delà de la simple technique, il reste à savoir de quel type serait la relation entre l'homme et la machine intelligente : bonne et peut-être non exempte de bugs, comme dans Les Robots d'Asimov, ou carrément hostile comme dans Terminator sont deux exemples possibles^[47]. Diversité des opinions[modifier | modifier le code] Les principales opinions soutenues pour répondre à la question d’une intelligence artificielle consciente sont les suivantes : * Impossible : la conscience serait le propre des organismes vivants, et elle serait liée à la nature des systèmes biologiques. Cette position est défendue principalement par des religieux. + Problème : Elle rappelle toutefois toutes les controverses passées entre vitalistes et matérialistes. * Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont l’organisation matérielle serait fondée sur des processus quantiques. Cette position est défendue notamment par Roger Penrose. Des algorithmes quantiques sont théoriquement capables de mener à bien des calculs hors de l'atteinte pratique des calculateurs conventionnels (complexité en [MATH: N ln ( N ) {\displaystyle N\ln(N)~} :MATH] N\ln(N)~ au lieu de [MATH: N 2 {\displaystyle N^{2}~} :MATH] N^{2}~ , par exemple, sous réserve d'existence du calculateur approprié). Au-delà de la rapidité, le fait que l'on puisse envisager des systèmes quantiques en mesure de calculer des fonctions non-turing-calculables (voir Hypercalcul) ouvre des possibilités qui - selon cet auteur - sont fondamentalement interdites aux machines de Turing. + Problème : On ne dispose pas encore pour le moment d'algorithmes d'IA à mettre en œuvre dans ce domaine. Tout cela reste donc spéculatif. * Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont l’organisation matérielle mimerait le fonctionnement du cerveau humain, par exemple avec des circuits électroniques spécialisés reproduisant le fonctionnement des neurones. + Problème : Le système en question répondant exactement de la même façon que sa simulation sur ordinateur - toujours possible - au nom de quel principe leur assigner une différence ?^[48] * Impossible avec les algorithmes classiques manipulant des symboles (logique formelle), car de nombreuses connaissances sont difficiles à expliciter mais possible avec un apprentissage par l'expérience de ces connaissances à l'aide d'outils tels que des réseaux de neurones formels, dont l'organisation logique et non matérielle s'inspire des neurones biologiques, et utilisés avec du matériel informatique conventionnel. + Problème : si du matériel informatique conventionnel est utilisé pour réaliser un réseau de neurones, alors il est possible de réaliser l'IA avec les ordinateurs classiques manipulant des symboles (puisque ce sont les mêmes machines, voir Thèse de Church-Turing). Cette position parait donc incohérente. Toutefois, ses défenseurs (thèse de l'IA forte) arguent que l'impossibilité en question est liée à notre inaptitude à tout programmer de manière explicite, elle n'a rien à voir avec une impossibilité théorique. Par ailleurs, ce que fait un ordinateur, un système à base d'échanges de bouts de papier dans une salle immense peut le simuler quelques milliards de fois plus lentement. Or il peut rester difficile à admettre que cet échange de bouts de papiers « ait une conscience ». Voir Chambre chinoise. Selon les tenants de l'IA forte, cela ne pose toutefois pas de problème. * Impossible car la pensée n'est pas un phénomène calculable par des processus discrets et finis. Pour passer d'un état de pensée au suivant, il y a une infinité non dénombrable, une continuité d'états transitoires. Cette idée est réfutée par Alain Cardon (Modéliser et concevoir une Machine pensante). * Possible avec des ordinateurs manipulant des symboles. La notion de symbole est toutefois à prendre au sens large. Cette option inclut les travaux sur le raisonnement ou l'apprentissage symbolique basé sur la logique des prédicats, mais aussi les techniques connexionnistes telles que les réseaux de neurones, qui, à la base, sont définies par des symboles. Cette dernière opinion constitue la position la plus engagée en faveur de l'intelligence artificielle forte. Des auteurs comme Douglas Hofstadter (mais déjà avant lui Arthur C. Clarke ou Alan Turing) (voir le test de Turing) expriment par ailleurs un doute sur la possibilité de faire la différence entre une intelligence artificielle qui éprouverait réellement une conscience, et une autre qui simulerait exactement ce comportement. Après tout, nous ne pouvons même pas être certains que d’autres consciences que la nôtre, y compris chez des humains, éprouvent réellement quoi que ce soit, si ce n'est par une pétition de principe qui spécule que chaque humain se retrouve à l'identique chez tous les autres. On retrouve là le problème connu du solipsisme en philosophie. Travaux complémentaires[modifier | modifier le code] Le mathématicien de la physique Roger Penrose^[49] pense que la conscience viendrait de l'exploitation de phénomènes quantiques dans le cerveau (voir microtubules), empêchant la simulation réaliste de plus de quelques dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à présent isolé sur cette question. Un autre chercheur a présenté depuis une thèse de même esprit quoique moins radicale : Andrei Kirilyuk^[50]. Cette spéculation reste néanmoins marginale par rapport aux travaux des neurosciences. L'action de phénomènes quantiques est évidente^[réf. nécessaire] dans le cas de la rétine (quelques quanta de lumière seulement suffisent à une perception) ou de l'odorat, mais elle ne constitue pas une condition préalable à un traitement efficace de l'information. En effet, le traitement de l'information effectué par le cerveau est relativement robuste^[réf. nécessaire] et ne dépend pas de l'état quantique de chaque molécule, ni même de la présence ou de la connexion de neurones isolés. Cela dit, l’intelligence artificielle est loin de se limiter aux seuls réseaux de neurones, qui ne sont généralement utilisés que comme classifieurs. Les techniques de résolution générale de problèmes et la logique des prédicats^[51], entre autres, ont fourni des résultats significatifs et sont exploités par des ingénieurs et chercheurs dans plusieurs domaines (en particulier depuis Mycin (en) en 1973 pour le diagnostic des maladies du sang). Intelligence artificielle faible[modifier | modifier le code] Article détaillé : Intelligence artificielle faible. La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche pragmatique d’ingénieur : chercher à construire des systèmes de plus en plus autonomes (pour réduire le coût de leur supervision), des algorithmes capables de résoudre des problèmes d’une certaine classe, etc. Mais, cette fois, la machine simule l'intelligence, elle semble agir comme si elle était intelligente. On en voit des exemples concrets avec les programmes conversationnels qui tentent de passer le test de Turing, comme ELIZA. Ces logiciels parviennent à imiter de façon grossière le comportement d'humains face à d'autres humains lors d'un dialogue. Joseph Weizenbaum, créateur du programme ELIZA, met en garde le public dans son ouvrage Computer Power and Human Reason : si ces programmes « semblent » intelligents, ils ne le sont pas : ELIZA simule très grossièrement un psychologue en relevant immédiatement toute mention du père ou de la mère, en demandant des détails sur tel élément de phrase et en écrivant de temps en temps « Je comprends. », mais son auteur rappelle qu'il s'agit d'une simple mystification : le programme ne comprend en réalité rien. Les tenants de l'IA forte admettent que s'il y a bien dans ce cas simple simulation de comportements intelligents, il est aisé de le découvrir et qu'on ne peut donc généraliser. En effet, si on ne peut différencier expérimentalement deux comportements intelligents, celui d'une machine et celui d'un humain, comment peut-on prétendre que les deux choses ont des propriétés différentes ? Le terme même de « simulation de l'intelligence » est contesté et devrait, toujours selon eux, être remplacé par « reproduction de l'intelligence ». Les tenants de l'IA faible arguent que la plupart des techniques actuelles d’intelligence artificielle sont inspirées de leur paradigme. Ce serait par exemple la démarche utilisée par IBM dans son projet nommé Autonomic computing. La controverse persiste néanmoins avec les tenants de l'IA forte qui contestent cette interprétation. Simple évolution, donc, et non révolution : l’intelligence artificielle s’inscrit à ce compte dans la droite succession de ce qu’ont été la recherche opérationnelle dans les années 1960, la supervision (en anglais : process control) dans les années 1970, l’aide à la décision dans les années 1980 et le data mining dans les années 1990. Et, qui plus est, avec une certaine continuité. Il s'agit surtout d'intelligence humaine reconstituée, et de programmation ad hoc d'un apprentissage, sans qu'une théorie unificatrice n'existe pour le moment (2011). Le Théorème de Cox-Jaynes indique toutefois, ce qui est un résultat fort, que sous cinq contraintes raisonnables, tout procédé d'apprentissage devra être soit conforme à l'inférence bayésienne, soit incohérent à terme, donc inefficace^[52]. Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code] Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de Turing et de Grice à ce sujet, propose^[53] six « préceptes » conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont déjà mises en œuvre par des systèmes existants : * objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le système) ; * textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase, qu'elles émanent du système ou de l'utilisateur) ; * apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations issues des propos de l'utilisateur) ; * questionnement (demande de précisions de la part du système) ; * rectification (suggestion de rectifications à la question posée, lorsque nécessaire) ; * explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a apportée précédemment). Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par lui-même une représentation de l'utilisateur auquel il a affaire, pour s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter au système à partir du moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une machine : il ne conversera pas de la même manière avec un système automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui présente pour le concepteur l'avantage pragmatique de simplifier certains aspects du dialogue. Courants de pensée[modifier | modifier le code] La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement son caractère pluridisciplinaire et se nourrissait des contributions les plus diverses : neurophysiologie, psychologie, logique, sciences sociales… Et c’est tout naturellement qu’elle envisagea deux approches des systèmes, deux approches reprises par les sciences cognitives et de ce fait l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition (du haut vers le bas) et une approche contraire par construction progressive du bas vers le haut. Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que contradictoires : on est à l'aise pour décomposer rapidement ce que l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls éléments que l'on connaît afin de se familiariser avec les concepts émergents est plus utile pour les domaines inconnus. Elles sont respectivement à la base des hypothèses de travail que constituent le cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui (2005) d'opérer progressivement leur fusion. Le HOWTO de Linux sur l'intelligence artificielle v3.0^[54], révisé le 15 décembre 2012, adopte pour la commodité du lecteur la taxinomie suivante : * Systèmes symboliques ; * Connexionnisme ; * Calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ; * Alife (vie artificielle) et Complexité ; * Agents et robotique. Cognitivisme[modifier | modifier le code] Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que par des procédés évidemment très différents), manipule essentiellement des symboles élémentaires. Dans son livre La société de l’esprit, Marvin Minsky, s’appuyant sur des observations du psychologue Jean Piaget, envisage le processus cognitif comme une compétition d’agents fournissant des réponses partielles et dont les avis sont arbitrés par d’autres agents. Il cite les exemples suivants de Piaget : * L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un verre, plus il y a d’eau dans ce verre. Après avoir joué avec des transvasements successifs, il intègre le fait que la notion de hauteur du liquide dans le verre entre en compétition avec celle du diamètre du verre, et arbitre de son mieux entre les deux. * Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à modeler : la réduction de plusieurs objets temporairement représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un concept de conservation de la quantité de matière. Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la formation de l’esprit, qui dégagent quelques règles pour arbitrer les différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et erreurs. Connexionnisme[modifier | modifier le code] Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels, envisage la cognition comme le résultat d’une interaction globale des parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le chien dispose d'une sorte de connaissance des équations différentielles du mouvement, puisqu’il arrive à attraper un bâton au vol. Et pas davantage qu’un chat ait aussi une sorte de connaissance de la loi de chute des corps, puisqu’il se comporte comme s’il savait à partir de quelle hauteur il ne doit plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol. Cette faculté qui évoque un peu l’intuition des philosophes se caractériserait par la prise en compte et la consolidation d’éléments perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la conscience, ou en tout cas n’y déclenche d’interprétation particulière. Synthèse[modifier | modifier le code] Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des travaux : * la redondance (le système est peu sensible à des pannes ponctuelles) ; * la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ; cette notion diffère de la réentrance en programmation) ; * la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont dégagés et renforcés). Différentes facettes[modifier | modifier le code] On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou séparément, dans un système d’intelligence artificielle tels que : * le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ; * la traduction automatique, si possible en temps réel ou très légèrement différé ; * le traitement automatique du langage naturel ; * le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ; * l’apprentissage automatique ; * la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis Baron et de l'Ircam) ; * la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général, etc. ; * l'intégration automatique d’informations provenant de sources hétérogènes, (fusion de données) ; * l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur l'émotion) et l'éventualité d'une subjectivité artificielle ; * etc. Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent intervenir dans les fonctions suivantes : * l'aide aux diagnostics ; * l'aide à la décision ; * la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes d'allocation de ressources ; * l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou demandant une grande précision ; * l'automatisation de tâches ; * etc. Conception de systèmes[modifier | modifier le code] Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus commodes que d’autres pour écrire des applications d’intelligence artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus médiatisés. Lisp constituait une solution ingénieuse pour faire de l’intelligence artificielle en Fortran^[Contradiction]. ELIZA (le premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable » intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle comme Haskell ou OCaml. Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont existé dès les années 1960 ; et des logiciels tels que Maple ou Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique qui, il y a trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de mathématiques supérieures. Utilisation[modifier | modifier le code] Un robot NAO en 2014. Domaines d’application[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une variété de domaines tels que : * la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ; * la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds^[55] ou encore la plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ; * le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes de commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de plus en plus important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de dollars pour trois années de recherches dans tous les domaines requis à l’automatisation de l’armement militaire^[56]. * les jeux ; * la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ; * le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice, d'aider à la décision et de trancher les cas simples ; * la logistique, au travers d'approches heuristiques de type résolution de problème de satisfaction de contraintes ; * la robotique Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence artificielle faible : * générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à partir des souhaits des utilisateurs. * robot employé de maison * débogage * programmation * Journalisme: des "robots journalistes" pourraient à terme aider les journalistes en les débarrassant de tâches ingrates, notamment la veille ou la vérification des fake news^[57]. * Marketing: le programme "Albert", développé par Adgorythms permet de faciliter les prises de décision dans des campagnes de marketing digital^[58]. Jeux vidéo[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée depuis longtemps dans la conception de joueurs artificiels pour le jeu d'échecs. Toutefois, c'est dans les jeux vidéo que l'intelligence artificielle s'est le plus popularisée. Celle-ci bénéficie en effet des progrès de l'informatique, avec par exemple les cartes graphiques dédiées qui déchargent le processeur principal des tâches graphiques. Le processeur principal peut désormais être utilisé pour développer des systèmes d’IA plus perfectionnés. Par exemple, l'intelligence artificielle peut être utilisée pour 'piloter' des bots (c'est-à-dire les personnages artificiels) évoluant dans les MMOGs ou les mondes virtuels, mais on peut aussi citer son utilisation dans des jeux de simulation, ou pour animer des personnages artificiels. Dans le domaine du jeu vidéo, l’IA caractérise toute prise de décision d’un personnage (ou d’un groupe) géré par le jeu, et contraint par l’intérêt ludique : une « meilleure » IA ne donne pas forcément un jeu plus jouable^[59], l’objectif est de donner l’illusion d’un comportement intelligent^[59]. L'éventail de sujets (recherche de chemin, animation procédurale, planifications stratégiques…) sont réalisables par des techniques classiques issues de l'IA symbolique (automates, script, systèmes multi-agents…), fortement dépendante de l’expertise humaine^[60]. Cette approche est préférée par rapport aux techniques d'intelligence artificielle plus académiques (réseaux de neurones, algorithmes génétiques), car mieux contrôlée^[61]. Ces approches partagent toutes les mêmes contraintes de ressources restreintes, que ce soit en mémoire, en temps de développement, ou en temps de calcul, même si globalement ces ressources augmentent plus les projets sont récents^[61]. Jusqu'à la fin des années 1990, l’IA dans les jeux vidéo (plus particulièrement dans les jeux de stratégie en temps réel) a été délaissée par rapport au rendu visuel et sonore. L’« évolution vers des univers toujours plus réalistes, leur peuplement par des personnages […] aux comportements crédibles devient une problématique importante »^[60]. Pour éviter ce contraste, et coupler dans le même temps au délestage d’une grosse partie de l’aspect graphique des processeurs vers les cartes graphiques^[62], on constate à cette période une augmentation des ressources investies dans l’IA (temps de développement, ressource processeur)^[62]. Certains jeux sont précurseurs (Creatures, Black and White) car l’IA y constitue l’élément central ludique^[réf. nécessaire]. Partant d’une approche à base de règles rigides, les jeux utilisent alors des IA plus flexibles, diversifiant les techniques mises en œuvre^[59]. Aujourd'hui la plupart des jeux vidéo utilisent des solutions ad hoc, il existe néanmoins des solutions middleware et également des solutions matérielles^[63] toutefois très minoritaires^[réf. nécessaire]. Avec les jeux en réseau, le besoin d’IA a tout d’abord été négligé^[62], mais, particulièrement avec l’apparition des jeux massivement multijoueur, et la présence d’un nombre très important de joueurs humains se confrontant à des personnages non joueur, ces derniers ont un besoin très important de pouvoir s'adapter à des situations qui ne peuvent être prévues. Actuellement ces types de jeux intéressent particulièrement des chercheurs en IA, y trouvant un environnement adéquat pour y éprouver différentes architectures adaptatives^[60]. L'« IA scriptée » est une forme d'intelligence artificielle sans apprentissage, du type : « si le joueur a telle position, alors faire prendre tel chemin à deux PNJ », sans que le logiciel sache que cela encercle le joueur, ou ne varie sa stratégie. Précurseurs[modifier | modifier le code] Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de réflexion est tout à fait ancien, et il apparaît régulièrement au cours de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une intelligence artificielle et les principaux précurseurs de cette discipline sont les suivants. Automates[modifier | modifier le code] Article connexe : Automate. Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine » date de 800 avant notre ère, en Égypte. La statue du dieu Amon levait le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les prétendants qui défilaient devant lui, puis elle « prononçait » un discours de consécration. Les Égyptiens étaient probablement conscients de la présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et déclarant les paroles sacrées derrière la statue, mais cela ne semblait pas être pour eux contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque, Homère, dans L'Iliade (XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis de roues en or, capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans la demeure du dieu ; ou encore, deux servantes forgées en or qui l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant de bronze Talos, gardien des rivages de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du dieu. Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le III^e et le I^er siècle avant notre ère, d’une école d’ingénieurs fondée par Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à l’amusement tels des corbeaux qui chantaient. Héron L'Ancien décrit dans son traité « Automates », un carrousel animé grâce à la vapeur et considéré comme anticipant les machines à vapeur. Les automates disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a prêté à Roger Bacon la conception d'automates doués de la parole; en fait, probablement de mécanismes simulant la prononciation de certains mots simples. Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour amuser le roi de France, François I^[64]. Gio Battista Aleotti et Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et chantants, des flûtistes mécaniques, des nymphes, des dragons et des satyres animés pour égayer des fêtes aristocratiques, des jardins et des grottes. René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un automate qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs une réflexion d’un modernisme étonnant sur les différences entre la nature des automates, et celles d’une part des animaux (pas de différence) et d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en font le précurseur méconnu d’un des principaux thèmes de la science-fiction : l'indistinction entre le vivant et l’artificiel, entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences artificielles. Le canard artificiel de Vaucanson (1738). Jacques de Vaucanson a construit en 1738 un « canard artificiel de cuivre doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai canard ». Il était possible de programmer les mouvements de cet automate, grâce à des pignons placés sur un cylindre gravé, qui contrôlaient des baguettes traversant les pattes du canard. L’automate a été exposé pendant plusieurs années en France, en Italie et en Angleterre, et la transparence de l’abdomen permettait d’observer le mécanisme interne. Le dispositif permettant de simuler la digestion et d’expulser une sorte de bouillie verte fait l’objet d’une controverse. Certains commentateurs estiment que cette bouillie verte n’était pas fabriquée à partir des aliments ingérés, mais préparée à l’avance. D’autres estiment que cet avis n’est fondé que sur des imitations du canard de Vaucanson. Malheureusement, l’incendie du Musée de Nijni Novgorod en Russie vers 1879 détruisit cet automate. Les artisans Pierre et Louis Jaquet-Droz fabriquèrent parmi les meilleurs automates fondés sur un système purement mécanique, avant le développement des dispositifs électromécaniques. Certains de ces automates, par un système de cames multiples, étaient capables d'écrire un petit billet (toujours le même). Enfin, Les Contes d'Hoffmann (et ballet) L'Homme au sable décrit une poupée mécanique dont s'éprend le héros. Pensée automatique[modifier | modifier le code] Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives suivantes peuvent être citées : * Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du XIII^e siècle, a fait la première tentative pour engendrer des idées par un système mécanique. Il combinait aléatoirement des concepts grâce à une sorte de règle à calcul, un zairja, sur laquelle pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et de symboles philosophiques. Il baptisa sa méthode Grand Art (Ars Magna), fondée sur l’identification de concepts de base, puis leur combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes. Raymond Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la morale, à la médecine et à l’astrologie. Mais il n’utilisait que la logique déductive, ce qui ne permettait pas à son système d’acquérir un apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses principes de départ : seule la logique inductive le permet. * Gottfried Wilhelm Leibniz, au XVII^e siècle, a imaginé un calcul pensant (calculus rationator), en assignant un nombre à chaque concept. La manipulation de ces nombres aurait permis de résoudre les questions les plus difficiles, et même d’aboutir à un langage universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des principales difficultés de cette méthode, également rencontrée dans les travaux modernes sur l’intelligence artificielle, est l’interconnexion de tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes les autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée. * George Boole a inventé la formulation mathématique des processus fondamentaux du raisonnement, connue sous le nom d’algèbre de Boole. Il était conscient des liens de ses travaux avec les mécanismes de l’intelligence, comme le montre le titre de son principal ouvrage paru en 1854 : « Les lois de la pensée » (The laws of thought), sur l’algèbre booléenne. * Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le concept de prédicat, qui est une entité logique soit vraie, soit fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant des variables non logiques, n’ayant en soit aucun degré de vérité (maison, propriétaire). Cette formalisation eut une grande importance puisqu’elle permit de démontrer des théorèmes généraux, simplement en appliquant des règles typographiques à des ensembles de symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que sur le choix des règles à appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des symboles qu’il a inventés et ce sens^[65] n'est pas toujours formalisé, ce qui ramène au problème de la signification en intelligence artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs. * Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du XX^e siècle un ouvrage intitulé « Principia mathematica », dans lequel ils résolvent des contradictions internes à la théorie de Gottlob Frege. Ces travaux laissaient espérer d’aboutir à une formalisation complète des mathématiques. * Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront une construction ouverte, en publiant en 1931 un article intitulé « Des propositions formellement indécidables contenues dans les Principia mathematica et autres systèmes similaires ». Sa démonstration est qu’à partir d’une certaine complexité d’un système, on peut y créer plus de propositions logiques qu’on ne peut en démontrer vraies ou fausses. L’arithmétique, par exemple, ne peut trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres dont le carré soit -1. Ce choix reste arbitraire et n’est en rien lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère qu’on pourra créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles avec les précédents, au fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul des prédicats (logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme complet. * Alan Turing invente des machines abstraites et universelles (rebaptisées les machines de Turing), dont les ordinateurs modernes sont considérés comme des concrétisations. Il démontre l’existence de calculs qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas davantage, dans les cas qu'il cite), sans pour autant que cela constitue pour Turing un motif pour douter de la faisabilité de machines pensantes répondant aux critères du test de Turing. * Irving John Good^[66], Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de façon très claire les principes assez simples d’un robot à logique inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne pour enrichir sa base de connaissances sur la base du Théorème de Cox-Jaynes. Ils n’ont malheureusement pas traité la question de la façon dont on pourrait stocker ces connaissances sans que le mode de stockage entraîne un biais cognitif. Le projet est voisin de celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique inductive, et donc propre à résoudre quelques problèmes ouverts. * Robot à logique inductive^[67]. * Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques aux ambitions de la raison, en orientant la recherche (Herbert Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers l’obtention des solutions en temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la catégorisation des problèmes selon des classes de difficulté (en rapport avec les travaux de Cantor sur l’infini).^[réf. souhaitée] Questionnements[modifier | modifier le code] Article connexe : Éthique de l'intelligence artificielle. Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux technophiles, on verse en général dans l'enthousiasme, le mouvement transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres s’inquiètent et sont portées par des interrogations, parfois alarmistes, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi, des figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de Microsoft et « figure emblématique de la révolution informatique de la fin du XX^e siècle »^[68] — pensent qu'il faut rester très prudent quant aux développements futurs de ces technologies, qui pourraient devenir liberticides ou dangereuses. Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre de questions, notamment celle relative à la possibilité pour les robots ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions et finalement se substituer aux humains. Certaines de ces réactions sont ouvertement optimistes, d'autres sont au contraire pessimistes. En 2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc consacré à l'IA^[69]. Espoirs et enthousiasme[modifier | modifier le code] Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence artificielle a été faite par le statisticien anglais Irving John Good : « supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette machine pourrait à son tour créer des machines meilleures qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la machine ultra intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de faire, à condition que ladite machine soit assez docile pour constamment lui obéir. »^[70] Pour l'Américain Ray Kurzweil, l'intelligence artificielle dépassera bientôt l'intelligence naturelle. La mutation qu'évoque Good correspond à un changement qualitatif du principe même de progrès, et certains la nomment « singularité »^[71] qui est un concept central pour de nombreux transhumanistes, qui s'interrogent très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel scénario, certains allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu » numérique appelé à prendre le contrôle du destin de l'humanité, ou à fusionner avec elle. Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point d'une telle machine avant la fin du XX^e siècle. La prédiction ne s’est toujours pas réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le public à l'époque : le cours de l’action d'IBM quadrupla^[réf. nécessaire] (bien que les dividendes trimestriels versés restèrent à peu de près constants) dans les mois qui suivirent la victoire de Deep Blue sur Garry Kasparov. Une partie du grand public était en effet persuadée qu’IBM venait de mettre au point le vecteur d’une telle explosion de l’intelligence et que cette compagnie en tirerait profit. L’espoir fut déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple calculateur évaluant 200 millions de positions à la seconde, sans conscience du jeu lui-même, fut reconverti en machine classique utilisée pour l'exploration de données. Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme des transhumanistes, notamment celui de l'ingénieur américain Ray Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins long terme, l'intelligence - jusqu'alors confinée dans son support biologique, le cerveau - deviendra progressivement non-biologique et considérablement plus puissante au point que des cyborgs remplaceront les humains, ceci en vertu de ce qu'il appelle le principe de singularité^[72] Critiques et inquiétudes[modifier | modifier le code] Le développement de l'intelligence artificielle suscite un certain nombre de craintes, y compris au sein de la sphère high tech. En 2015, Bill Gates, ex-PDG de Microsoft, s'inquiète à ce sujet^[73]. Le développement de l'intelligence artificielle ne génère pas que de l'enthousiasme, il suscite également les plus vives inquiétudes, en premier lieu d'un certain nombre d'auteurs de science-fiction, tels Isaac Asimov, William Gibson ou Arthur C. Clarke qui, sur le modèle du récit de l'Apprenti sorcier, décrivent le risque d'une perte de contrôle des humains sur le processus technique. Tout récemment, différents intellectuels ont également pris position. Ainsi l'astrophysicien Stephen Hawking, selon qui le risque est réel que des machines deviennent un jour plus intelligentes que les humains et finissent par les dominer, voire se substituer à eux, de la même façon que les humains ont exterminé certaines espèces animales et la majorité des virus^[74]. D'autres personnalités reconnues, notamment dans le milieu de la high tech, expriment publiquement des craintes similaires. C'est ainsi le cas, en 2015, de Bill Gates, Elon Musk et Bill Joy^[75]. Selon le spécialiste américain de l'informatique Moshe Vardi, l'intelligence artificielle pourrait mettre 50 % de l'humanité au chômage. « Nous approchons d'une époque où les machines pourront surpasser les hommes dans presque toutes les tâches ». Son avènement poserait, à terme, la question de l'utilité même de l'espèce humaine^[76]. Certains industriels prennent ces risques au sérieux. Ainsi, en 2016, Google pose la question du manque de contrôle potentiel d'agents apprenants qui pourraient apprendre à empêcher leur interruption dans une tâche. C'est dans ce sens que la firme développe un « bouton rouge » intégré en bas niveau dans les IA permettant de désactiver les intelligences artificielles, sans possibilité de contournement par celle ci (au delà de simplement "tuer" l'IA, l'objectif de ce "bouton rouge" est aussi de la geler dans son process, en évitant de l'arrêter, et éviter ainsi une remise à zéro des apprentissages ou des calculs en cours)^[77]. Critique de la technique et de la technologie[modifier | modifier le code] Comme l'explique l'historien François Jarrige, la critique de l'intelligence artificielle trouve son origine dans celle - plus ancienne et plus générale - des techniques et de la technologie, dont Lewis Mumford (aux États-Unis)^[78], Jacques Ellul (en France)^[79] et Günther Anders (en Allemagne)^[80] sont au XX^e siècle les principaux instigateurs, et qui inspire aujourd'hui différents cercles militants (en France, par exemple : Pièces et Main d'Œuvre^[81] et Technologos^[82])^[83]. Selon Jarrige, leurs thèses restent peu connues ou controversées du fait que "le progrès" et "l'État" restent encore largement surestimés. Ainsi, reprenant les analyses d'Ellul^[84], les animateurs du groupe Technologos estiment que l'État est de loin le moins qualifié pour enrayer l'autonomisation du processus technicien^[85] et qu'il appartient aux individus de briser les mythes de l'État providence et du progrès technique : "Ce n'est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (...). Ce n'est pas l'État qui nous asservit, c'est sa transfiguration sacrale"^[86]. Questionnements éthiques[modifier | modifier le code] Le 28 septembre 2016, les géants du secteurs de l'intelligence artificielle mettent en place un « partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »^[87]. L'année suivante, Google DeepMind se dote d'une unité en interne pour aborder les questions éthiques^[88]. Perspectives et projections dans le futur[modifier | modifier le code] Des chercheurs de l’Institut de l’avenir de l’humanité de l’Université d’Oxford, de l’Université de Yale et d’AI Impact ont sondé 352 experts en apprentissage par machine pour prévoir les progrès de l’IA au cours des prochaines décennies^[89]. Les experts ont été interrogés sur le calendrier des capacités et des professions spécifiques, ainsi que leurs prédictions quant à savoir quand l’IA deviendra supérieure aux humains dans toutes les tâches^[89]. Et quelles en seraient les implications sociales également^[89]. Les chercheurs ont prédit que les machines seront meilleures que les humains dans le domaine de la traduction de langues d’ici 2024^[89]. Elles seraient capables de rédiger des essais d’ici 2026^[89]. De conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le commerce et la vente en 2031^[89]. D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des travaux de chirurgiens^[89]. Selon les chercheurs, il existe 50 % de chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans tous les domaines en seulement 45 ans^[89]. Et, selon la même probabilité, ils disent que les machines pourraient prendre en charge tous les emplois humains en 120 ans^[89]. Certains disent même que cela pourrait se produire plus tôt^[89]. Dans la science-fiction[modifier | modifier le code] HAL 9000 au Robot Hall of Fame. Article détaillé : Liste d'ordinateurs de fiction. Voir aussi la catégorie : Nuvola apps kpager.svg Intelligence artificielle dans l'art et la culture Le thème d’une machine capable d’éprouver une conscience et des sentiments — ou en tout cas de faire comme si tel était le cas — constitue un grand classique de la science-fiction, notamment dans la série de romans d’Isaac Asimov sur les robots. Ce sujet a toutefois été exploité très tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio, publié en 1881, où une marionnette capable d’éprouver de l’amour pour son créateur cherche à devenir un vrai petit garçon, ou dans L'Homme le plus doué du monde, une nouvelle de l'Américain Edward Page Mitchell où le cerveau d'un simple d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré des recherches de Charles Babbage. Le roman Le Miroir flexible, par Régis Messac, propose quant à lui le principe d'une intelligence artificielle faible, mais évolutive, avec des automates inspirés de formes de vie simples, réagissant à certains stimulis tels que la lumière. Cette trame a fortement inspiré le film A.I. Intelligence artificielle, réalisé par Steven Spielberg, sur la base des idées de Stanley Kubrick, lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan Simmons, notamment le cycle d'Hypérion, contient également des exposés et des développements sur le sujet. Autre œuvre majeure de la science fiction sur ce thème, Destination vide, de Frank Herbert, met en scène de manière fascinante l'émergence d'une intelligence artificielle forte. Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la fiction sont nombreux : Data, de la série télévisée Star Trek : The Next generation, est un être cybernétique doué d'intelligence, avec des capacités importantes d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains qui l'inspirent dans sa quête d'humanité. Il est la représentation type de l'androïde, tel qu'il était pensé dans les années 1980. Son pendant cinématographique est Bishop dans les films Aliens (sorti en 1986) et Alien 3 (1992). Dans le manga Ghost in the Shell, une androïde s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec Arnold Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer, semble dans la capacité d'éprouver des sentiments humains. Par ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés dans le passé par Skynet, une intelligence artificielle qui a pris conscience d'elle-même, et du danger que représentent les humains envers elle-même. Quelques IA célèbres dans la science-fiction[modifier | modifier le code] * 1968 : 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, inspiré de la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C. Clarke, également auteur du scénario du film, avec la lutte entre l’ordinateur HAL et Dave. * 1969 : Colossus: the Forbin project 1969, d’après le roman de Dennis Feltham Jones (en) de 1967 (un système d’IA militaire américain contacte son homologue russe pour qu’ils coopèrent à leur mission commune, éviter la guerre nucléaire... en neutralisant les humains !). * 1981 : Blade Runner de Ridley Scott (1981), inspiré du roman éponyme de Philip K. Dick, où des humains artificiels (des « répliquants ») reviennent sur terre après une mission spatiale, mais n’acceptent pas leur mort programmée à la suite du succès de leur mission. * 1982 : K 2000, une Pontiac Trans-Am embarque une intelligence artificielle au nom de K.I.T.T. Conçue pour réaliser des diagnostiques pour les dossiers de la F.L.A.G. Elle ne peut ressentir des émotions, ne peut porter atteinte à la vie d’autrui et n'écoute que les ordres de Michael Knight. Une partie de l'histoire repose sur l'importance de la programmation, notamment avec son jumeau maléfique et prototype K.A.R.R. dont sa principale différence est d'avoir en priorité l'instinct de survie qui prédomine les autres limites. * 1982 : Tron de Steven Lisberger (1982), où le Maître contrôle principal (MCP) est un programme d'échecs qui a évolué en IA et tente de prendre le contrôle total du système. * 1985 : D.A.R.Y.L. est un androïde que le gouvernement américain cherche à détruire. * 1999 : Matrix, trilogie cinématographique de science-fiction dans laquelle les humains, enfermés dans un monde créé par l'IA, sont asservis par les machines. Une petite poche de résistance humaine résiste et se bat encore dans l'espoir de la venue de l'Élu : Neo. * 1999 : L'Homme bicentenaire (film): un exemplaire de NDR-114, dénommé « Andrew », poursuit un long chemin vers l'acquisition de la conscience, au point de se voir reconnaitre le statut d'être humain à la fin de sa « vie ». Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle éponyme d'Isaac Asimov. * 2001 : A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, inspiré de la nouvelle de Brian Aldiss Les Supertoys durent tout l'été. Le personnage central est certainement un aboutissement - mais pour l’instant seulement imaginaire - de l’intelligence artificielle : un enfant-robot doué d’émotions et de sentiments. * 2004 : I, Robot avec Will Smith, inspiré de l’œuvre de Isaac Asimov et thème semblable au film AI. * 2008 : J.A.R.V.I.S. (Just A Rather Very Intelligent System) dans les films Iron Man, Avengers, etc. avec Robert Downey JR inspiré des comics Marvels * 2011 - 2016 : la série télévisée Person of Interest met en scène un groupe de personne guidés par une intelligence artificielle capable de prédire des crimes * 2012 - 2014 : la série télévisée Real Humans : 100 % humain décrit l'émergence de robots doués de conscience au sein de la société humaine. * 2015 : Ex Machina de Alex Garland, dans lequel un test de Turing d'une semaine va dégénérer en faveur d'un robot féminin (gynoïde ) révolutionnaire. * 2016 : la série télévisée Westworld met en scène des androïdes à l'apparence humaine qui commencent a adopter des comportements imprévisibles^[90]. Formation[modifier | modifier le code] Il n'y a pas de diplômes strictement en intelligence artificielle mais ce sont généralement des diplômés en sciences cognitives, biologie, biostatistique, informatique, logique, ingénieurie mécanique ou psychologie qui travaillent dans le champ de l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle et les jeux[modifier | modifier le code] Les jeux, notamment les jeux de stratégie, ont marqué l’histoire de l’intelligence artificielle, même s’ils ne mesurent que des compétences particulières, telles que la capacité de la machine en matière de calcul de probabilités, de prise de décision mais aussi d’apprentissage. Hans J. Berliner (1929-2017), docteur en science informatique et fort joueur d'échecs, fut un des pionniers de la programmation pour les Game Playing Computeurs'. Ses travaux commencèrent par un programme capable de battre un humain professionnel au backgammon, puis à partir des années 60 avec l'aide d'IBM il fit des recherches pour créer un programme capable de rivaliser avec des Grands Maitres du jeu d'échecs. Ses travaux contribuèrent quelques décennies plus tard à la réalisation du supercalculateur Deep Blue.^[91] Othello[modifier | modifier le code] Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur place tour à tour des pions de sa couleur (noir ou blanc). Le vainqueur est celui qui possède les pions de la couleur dominante. L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est IAGO, développée en 1976 par l'université Caltech de Pasadena (Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio Fujita. Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en 1980. Un an plus tard, un nouveau tournoi de programmes regroupent 20 systèmes^[92]. C'est entre 1996 et 1997 que le nombre de programmes explose : Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par Mark Brockington, Logistello (1997) par Michael Buro, etc. Échecs[modifier | modifier le code] Articles détaillés : Matchs Deep Blue contre Kasparov et Programme d'échecs. En 1968 David Levy maître international lança le pari à des spécialistes d'intelligence artificielle qu'aucun programme d'ordinateur ne serait capable de le battre dans les dix années à venir. Il ne fut finalement battu que par Deep Thought et cela seulement en 1989. En 1988 l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à battre un grand maître, Arnold Denker. En 1997, la victoire du supercalculateur Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de ce match revanche) d’IBM contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov a marqué un tournant : pour la première fois, l’un des tout meilleurs joueurs humains du jeu d'échecs était battu par une machine. Go[modifier | modifier le code] Articles détaillés : Go en informatique et Match AlphaGo - Lee Sedol. En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go, plus complexe à appréhender que les échecs (entre autres à cause du plus grand nombre de positions : 10^170 au go, contre 10^50 pour les échecs, et de parties plausibles : 10^600 au go, contre 10^120 pour les échecs)^[93]. En octobre 2015, AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale de Google, bat pour la première fois Fan Hui, le triple champion européen de go^[94] et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des plus grands défis pour l'intelligence artificielle. Cette tendance se confirme en mars 2016 quand AlphaGo bat par trois fois consécutives le champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un duel en cinq parties^[95]. Lee Sedol a déclaré au terme de la seconde partie qu'il n'avait trouvé « aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite était « sans équivoque ». Jeopardy![modifier | modifier le code] En 2011, l'IA Watson conçue par IBM, bat ses adversaires humains au jeu télévisé américain Jeopardy!^[93]. Dans ce jeu de questions/réponses, la compréhension du langage est essentielle pour la machine ; pour ce faire, Watson a pu s'appuyer sur une importante base de données interne lui fournissant des éléments de culture générale, et avait la capacité d'apprendre par lui-même, notamment de ses erreurs. Il disposait néanmoins d’un avantage, la capacité d’appuyer instantanément (et donc avant ses adversaires humains), sur le buzzer pour donner une réponse^[93]. Poker[modifier | modifier le code] Après avoir joué plus de 120.000 mains au global, Libratus, développé par des chercheurs de l'université américaine de Carnegie Mellon, a accumulé 1.766.250 dollars (virtuels, évidemment). Chaque joueur, parmi les meilleurs au monde, affrontait la machine dans un face à face selon les règles du "Texas Hold'em no limit", la version la plus courante du poker^[réf. nécessaire]. Le joueur qui a le moins perdu d'argent dans son duel, Dong Kim, est tout de même en déficit de plus de 85.000 dollars. Les parties étaient retransmises en direct sur la plateforme Twitch. Une victoire nette et sans bavure, qui marque une nouvelle étape dans le développement de l'intelligence artificielle^[96]. Notes et références[modifier | modifier le code] 1. ↑ Définition de l'Encyclopédie Larousse 2. ↑ Rapport du Gouvernement, France Intelligence Artificielle, 2017 (https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/8 6/1/Conclusions_Groupes_Travail_France_IA_738861.pdf) 3. ↑ « the building of computer programs which perform tasks which are, for the moment, performed in a more satisfactory way by humans because they require high level mental processes such as : perception learning, memory organization and critical reasoning ». 4. ↑ http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificiell e/187257. 5. ↑ (en) Russell, S. et Norvig, P., Artificial Intelligence: A Modern Approach (2nd ed.), Prentice Hall, 2003, 932 p. (ISBN 0-13-790395-2) Section 1.1. 6. ↑ Republié dans Collected Works of A. M. Turing, volume Mechanical Intelligence, ed. Darrel Ince, (ISBN 978-0-444-88058-1). 7. ↑ Conférence Intelligent machinery, a heretical theory donnée à la Société 51 à Manchester. 8. ↑ « Can digital computers think? ». 9. ↑ « Can automatic calculating machines be said to think? ». 10. ↑ La première version de ce memorandum a été publié à Carlsbad (Nouveau Mexique) en juillet 1949. Il a été reproduit dans Machine Translation of Languages, Cambridge, Massachusetts, MIT Press, 1955, 15–23 p. (ISBN 0-8371-8434-7), « Translation » 11. ↑ Crevier, Daniel (1993), AI: The Tumultuous Search for Artificial Intelligence, New York, NY: BasicBooks, (ISBN 978-0-465-02997-6), p. 17. 12. ↑ Le Monde Festival : Yann LeCun et l’intelligence artificielle 13. ↑ (en) « Singularity Institute for Artificial Intelligence »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (2004), Singularity Institute for Artificial Intelligence, 3 Laws Unsafe sur http://www.asimovlaws.com/, récupéré le 7 août 2007, sauvé sur web.archive.org. 14. ↑ (fr) Un cerveau artificiel annoncé dans dix ans - Le Figaro, 8 septembre 2009. 15. ↑ (en) Scientists Worry Machines May Outsmart Man - New York Times, 25 juillet 2009. 16. ↑ (en) « Implications of AI for Society »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) - Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI). 17. ↑ (en) Science goes back to basics on AI - BBC News, 8 décembre 2009. 18. ↑ ^a et b (en) Air Force To Expand PlayStation-Based Supercomputer - InformationWeek, 20 novembre 2009. 19. ↑ (en) Sony PlayStation 3 Game Consoles : Solicitation Number: FA8751-10-R-0003 - Federal Business Opportunities, 22 décembre 2009. 20. ↑ (en) « Air Force to use artificial intelligence and other advanced data processing to hit the enemy where it hurts » - John Keller, Military & Aerospace, 27 janvier 2010. 21. ↑ (en) « Robot stealth fighter jet ready to take off ». « Boeing’s sleek fighter-size Phantom Ray stealth jet will make its first flight by year’s end. This unmanned airborne system is designed for a variety of warfighter roles ranging from reconnaissance and surveillance to aerial refueling, electronic attack and hunter/killer missions. ». 22. ↑ Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des États-Unis ? - Le Monde - 17/02/16. 23. ↑ http://www.cnetfrance.fr/news/google-investit-dans-des-recherches-s ur-l-intelligence-artificielle-quantique-39790451.htm. 24. ↑ https://www.wired.com/business/2013/04/kurzweil-google-ai/ 25. ↑ Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité », Le Monde, 3 décembre 2014. 26. ↑ Bill Gates est « préoccupé par la superintelligence » artificielle, Le Monde, 29 janvier 2015. 27. ↑ Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence artificielle, Le Monde, 6 juillet 2015. 28. ↑ Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle - Les échos - 16/02/16. 29. ↑ Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris. 30. ↑ Apple rachète la start-up d'intelligence artificielle Turi pour 200 millions de dollars. 31. ↑ Jean-Claude Simon sur le Mathematics Genealogy Project 32. ↑ Reconnaissance des formes et intelligence artificielle, congrès AFCET-IRIA, Toulouse 12, 13, 14 septembre 1979. 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(ISBN 2-903528-28-4) * Jean Sallantin et Jean-Jacques Szczeciniarz, Le Concept de preuve à la lumière de l'intelligence artificielle, Presses universitaires de France, 1999, 370 p. (ISBN 2-13-050104-4) * Jean-Gabriel Ganascia, L'âme-machine, les enjeux de l'intelligence artificielle, Éditions du Seuil, Collection Science Ouverte, 1990, 284 p. (ISBN 2-02-011470-4) * (en) Nick Bostrom, Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies, 2014 (ISBN 978-0199678112) Fondements cognitifs, psychologiques et biologiques * Hervé Chaudet et Liliane Pellegrin, Intelligence artificielle et psychologie cognitive, Dunod, 1998, 179 p. (ISBN 2-10-002989-4) Aspects linguistiques * Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage, Représentations des connaissances, Processus de compréhension, vol. 1, Hermès, 1989 (ISBN 2-86601-134-1) * Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage, Représentations des connaissances, Processus de compréhension, vol. 2, Hermès, 1990, 768 p. (ISBN 2-86601-187-2) * Gérard Sabah, Compréhension des langues et interaction (Traité IC2, Série Cognition et Traitement de l'Information), Hermès science: Lavoisier, 2006 (ISBN 2-7462-1256-0) Histoire * Daniel Crevier et Nathalie Bukcek, À la recherche de l'intelligence artificielle, Flammarion, 1997 (ISBN 2-08-081428-1), (traduction de (en) The Tumultuous history of the search for artiticial intelligence.) Vulgarisation * Gérard Tisseau et Jacques Pitrat, Intelligence artificielle : problèmes et méthodes, Presses universitaires de France, 1996, 255 p. (ISBN 2-13-047429-2) * Jack Challoner, L'Intelligence artificielle : Un guide d'initiation au futur de l'informatique et de la robotique, Pearson Education, 2003 (ISBN 2-7440-1600-4) * Hugues Bersini, De l'intelligence humaine à l'intelligence artificielle, Ellipse, 2006 (ISBN 2-7298-2813-3) * Jean-Gabriel Ganascia, L'Intelligence artificielle, Éditions du Cavalier bleu, coll. « Idees recues », 2007 (ISBN 978-2846701655) * Howard Selina (illustrations) et Henry Brighton (texte), L'Intelligence artificielle en images, EDP Sciences, coll. « Aperçu », 2015 (ISBN 9782759817726) * Marion Montaigne (dessin) et Jean-Noël Lafargue (scénario), L'Intelligence artificielle : fantasmes et réalités, Le Lombard, coll. « La petite bédéthèque des savoirs », 2016 (ISBN 9782803636389) Articles connexes[modifier | modifier le code] Notions générales * Agent intelligent * Agent logiciel * Agent virtuel * Algorithme * Algorithme génétique * Apprentissage profond (Deep learning) * Automation * Bio-informatique * Cerveau artificiel * Cyborg * Éthique de l'intelligence artificielle * Explosion d'intelligence * Histoire de l'intelligence artificielle * Philosophie de l'intelligence artificielle * Interactions homme-machine * Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle * Réseau de neurones artificiels * Singularité technologique * Singularitarisme * Système expert * Téléchargement de l'esprit * Test de Turing * Vie artificielle Notions techniques * Agent conversationnel * Apprentissage automatique * Apprentissage par renforcement * Architecture cognitive * Diagnostic * Data mining * Inférence bayésienne * Intelligence artificielle amicale * Intelligence artificielle distribuée * Intelligence artificielle faible * Logique floue * Métaheuristiques * Planification * Problème de satisfaction de contraintes * Programmation génétique * Programmation par contraintes * Raisonnement par cas * Réseaux de neurones * Système multi-agents * Théorème de Cox-Jaynes Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone) * Edward Feigenbaum * Irving John Good * Douglas Hofstadter * Douglas Lenat * John McCarthy * Marvin Lee Minsky * Allen Newell * Nils Nilsson * Seymour Papert * Rosalind Picard * Roger Schank * Herbert Simon * Ray Solomonoff * Gerald Jay Sussman * Alan Turing * Joseph Weizenbaum Chercheurs en intelligence artificielle (espace francophone) * Hugues Bersini * Alain Colmerauer * Jean-Paul Delahaye * Rose Dieng-Kuntz * Yann LeCun * Jacques Pitrat * Gérard Sabah Liens externes[modifier | modifier le code] * Association française pour l'intelligence artificielle * « Association européenne pour l'Intelligence Artificielle »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (European Association for Artificial Intelligence) * Groupement de recherche du CNRS sur les Aspects Formels et Algorithmiques de l'Intelligence Artificielle (pré-GDR IA) * Références de sites : série de liens groupés par thème et commentés ; Réflexions * « L'intelligence artificielle, menace ou avancée ? », Sébastien KONIECZNY, Huffington Post, 9 mars 2016 * « À quoi sert l'intelligence artificielle ? », Juliette DEMEY, JDD, 19 juillet 2015 v · m Robotique Sujets connexes * Capteur * Intelligence artificielle * Actionneur * Source d'énergie * Déplacement * Programmation * Compétition de robotique Communication * Communication série * Communication parallèle * Transmission sans fil * Automatique * Électricité * Électrochimie * Électromagnétisme * Électronique * Électrotechnique * Traitement du signal v · m Technologies émergentes Affichage * Affichage sans écran * Affichage tête haute * Auto-stéréoscopie * Diode électroluminescente organique * Lentille de contact bionique * Surface-conduction Electron-emitter Display * Réalité virtuelle Agriculture * Agriculture de précision * Agriculture urbaine * Aquaponie * Ferme verticale * Hydroponie * Mur végétalisé * OGM * Viande in vitro Astronomie/Astrophysique * Détecteurs d'ondes gravitationnelles + LISA + LIGO + VIRGO * Interféromètre astronomique + Interféromètre optique à longue base + Interférométrie à très longue base o Event Horizon Telescope o HALCA o Hypertélescope Bioinformatique * Pyroséquençage * Séquençage de cellule unique * Séquençage par ligation (en) * Séquençage par ligation d'oligonucleotides (en) * Séquençage par nanopores * Séquençage par semiconducteur Biologie * Électrophorèse capillaire par spectrométrie de masse (en) * Électrophorèse capillaire sur silicium * Imagerie moléculaire * Optofluidique * Optogénétique * Biophotonique Biomédicale * Ampakine * Bio-impression * Biologie de synthèse * Biostase * Cellule souche * Cryoconservation * Cryonie * Génie génétique * Interface neuronale directe * Interférence par ARN * Médecine régénérative * Nanomédecine * Robot médical * Strategies for Engineered Negligible Senescence * Thérapie génique * Photochimiothérapie Chimie * Cristallographie sérielle femtoseconde * Laboratoire sur puce * Microfluidique * Spectrométrie alpha * Spectrométrie de masse Électronique * Impression 3D * Nez électronique * Opto-électronique * Spintronique * Textile intelligent Informatique * Calculateur quantique * Cryptographie quantique * Ordinateur optique * Informatique ubiquitaire * Intelligence artificielle * Mémoire + CBRAM + FRAM + Millipede + MRAM + NRAM + PRAM + RRAM + 3D XPoint + Intelligence ambiante (Internet des objets) Physique * Laser * Cristallographie aux rayons X * Diffusion des rayons X * Spectroscopie des rayons X * Spectroscopie électronique * Spectrométrie gamma Robotique * Domotique * Exosquelette motorisé * Microrobotique * Nanorobot * Robotique en essaim Transport * Hyperloop * Lancement spatial sans fusée * Propulsion laser * Lanceur réutilisable * Jetpack * Train à sustentation magnétique * Véhicule autonome * Voiture volante * Impression de voiture en 3D (Strati) * Hoverbike v · m Principaux domaines de l'informatique Remarque : ce modèle s'inspire du système de classification informatique de l'ACM édité en 2012 Matériel * Circuit imprimé * Périphérique * Circuit intégré * Intégration à très grande échelle * Informatique durable * Conception assistée par ordinateur pour l'électronique Organisation du système * Architecture matérielle * Machine à calculer * Mécanographie * Calculateur analogique * Calculatrice * Calculateur quantique * Ordinateur * Système embarqué * Système temps réel * Sûreté de fonctionnement Réseau * Architecture de réseau * Protocole de communication * Équipement d'interconnexion de réseau informatique * Planificateur de réseau (en) * Rendement du réseau (en) * Service réseau Organisation du logiciel * Interprète * Middleware * Machine virtuelle * Système d'exploitation * Qualité logicielle Théorie (en) et outil (en) de programmation * Paradigme de programmation * Langage de programmation * Compilateur * Langage dédié * Langage de modélisation * Cadriciel * Environnement de développement * Gestion de configuration logicielle * Bibliothèque logicielle * Dépôt Développement de logiciel * Processus de développement de logiciel (en) * Analyse des exigences * Conception de logiciel * Assemblage de logiciel (en) * Déploiement de logiciel (en) * Maintenance du logiciel * Équipe de programmation (en) * Open source Théorie du calcul (en) * Modèle de calcul (en) * Langage formel * Théorie des automates * Théorie de la complexité * Logique (en) * Sémantique Algorithmique * Algorithme * Conception d'algorithme (en) * Analyse de la complexité des algorithmes * Algorithme probabiliste * Géométrie algorithmique Mathématiques de l'informatique * Mathématiques discrètes * Probabilité * Statistique * Logiciel mathématique (en) * Théorie de l'information * Analyse * Analyse numérique Système d'information * Base de données * Mémoire (informatique) * Système d'information d'entreprise (en) * Logiciel social * Système d'information géographique * Système d'aide à la décision * Supervision * Base de données multimédia * Exploration de données * Bibliothèque numérique * Plate-forme * Marketing électronique * World Wide Web * Recherche d'information Sécurité * Cryptographie * Méthode formelle * Service de sécurité (en) * Système de détection d'intrusion * Sécurité matérielle (en) * Sécurité du réseau (en) * Sécurité de l'information * Sécurité de l'application (en) Interactions homme-machine * Design numérique * Informatique sociale (en) * Informatique ubiquitaire * Visualisation (en) * Accessibilité numérique Concurrence (en) * Programmation concurrente * Parallélisme * Calcul distribué * Multithreading * Multiprocesseur Intelligence artificielle * Traitement automatique du langage naturel * Représentation des connaissances * Vision par 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Existant depuis les années 60, la recherche s'est développée récemment au point de multiplier les applications: voitures autonomes, diagnostics médicaux, assistants personnels, finance algorithmique, robots industriels, jeux vidéo... L'explosion de la puissance de calcul des machines a fait basculer l'IA, dans les années 2010, d'un classique de science-fiction à une réalité de plus en plus proche, devenue enjeu scientifique majeur. Deep-learning, algorithmes de réseaux néronaux ou encore ordinateurs quantiques: autant d'espoirs pour les transhumanistes, autant de craintes pour de nombreuses personnalités du monde high-tech -dont Stephen Hawking, Bill Gates ou Elon Musk- qui pointent les risques éthiques d'une IA rendue trop autonome ou consciente, et le fragile équilibre bénéfices-risques sur l'emploi. Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant. Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant. Getty Images/iStockphoto/BlackJack3D Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes En matière d'économie, les Français restent d'irréductibles Gaulois. Sceptiques (mais résignés) quant à l'économie de marché, ils accueillent d'un oeil inquiet la révolution de l'intelligence artificielle. Article premium Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" Lauréat de la médaille Fields en 2010 -plus haute distinction en mathématiques-, député REM de l'Essonne, Cédric Villani a été missionné par le gouvernement pour réaliser un rapport sur l'intelligence artificielle. Article premium Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM Le pouvoir médical sera aux mains des concepteurs des intelligences artificielles médicales. Et l'éthique médicale ne sera plus produite par le cerveau du médecin, mais par l'IA. Article premium Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle Une "version en miniature" de notre système solaire a été découverte autour de l'étoile Kepler-90, a annoncé la Nasa jeudi. * Facebook * Twitter Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle Un programmeur a réalisé de fausses vidéos en implantant à la place du visage d'une actrice porno celui de plusieurs personnalités. Cela pose des questions éthiques. * Facebook * Twitter Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego Un collectif appelé OpenWorm a cartographié toutes les connexions neuronales d'un ver, puis a ensuite simulé son cerveau dans un programme informatique. * Facebook * Twitter "Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle "Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle Plusieurs artistes, dont Stromae, ont collaboré à un album composé à l'aide d'une IA. Le disque, dont deux titres ont été dévoilés, sortira en janvier. * Facebook * Twitter Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle Derrière l'échec de l'Europe sur l'intelligence artificielle, il y aura la vassalisation militaire. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence artificielle Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence artificielle Anthony Levandowski pense que l'intelligence artificielle deviendra plus intelligente que l'Homme et propose de lui vouer un culte. Problème: personne ne sait s'il est sérieux. * Facebook * Twitter Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle Pendant que Bercy rêve de châteaux en Espagne, nous devenons une colonie numérique des géants de l'IA, qui prospèrent sans concurrence grâce à notre médiocrité. * Facebook * Twitter Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité? Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité? Dépister précocement la maladie d'Alzheimer serait formidable... s'il existait un traitement préventif ou curatif. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo "Mirai", un robot virtuel pourvu d'intelligence artificielle, a reçu ce samedi le statut de résident d'un quartier tokyoïte. * Facebook * Twitter Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros La justice pourra-t-elle bientôt être prédite grâce à des logiciels? C'est l'ambition que se donnent certains concepteurs. Mais leurs outils comportent de nombreux biais. * Facebook * Twitter "L'intelligence artificielle n'existe pas!" "L'intelligence artificielle n'existe pas!" Dans son dernier essai, Luc de Brabandere, "philosophe d'entreprise", remonte aux sources de l'informatique moderne. Et s'interroge sur la part d'ombre que porte l'essor des technologies numériques. * Facebook * Twitter VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que nature VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que nature Un réseau de neurones artificiels a appris à générer des visages qui semblent être parfaitement réels. * Facebook * Twitter "Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination" "Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination" Pour la philosophe Catherine Malabou, professeure à l'université de Kingston, au Royaume-Uni, la rivalité entre humains et machines peut être une source d'émulation. * Facebook * Twitter EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme Le Japon ouvre son salon automobile, l'un des plus importants du monde, avec une place de choix pour les concepts futuristes les plus innovants et originaux. * Facebook * Twitter Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son pays Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son pays Riyad a accordé la nationalité saoudienne à un robot humanoïde. Mais cette première mondiale suscite de vives critiques quant au respect des droits de l'Homme dans ce pays. * Facebook * Twitter Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040 Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040 La prochaine blessure narcissique concernera les artistes, et notamment les musiciens. L'intelligence artificielle va nous faire découvrir de nouvelles formes de pensée et de nouvelles formes d'art. * Facebook * Twitter Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend "seul" Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend "seul" AlphaGo avait fait sensation, l'année dernière, en battant le champion du monde de go 4 à 1. La nouvelle version, AlphaGo Zero, vient de le pulvériser. * Facebook * Twitter Intelligence: l'homme contre la machine Intelligence: l'homme contre la machine L'intelligence artificielle est déjà là. Comment s'y adapter? Dans son dernier ouvrage, Laurent Alexandre livre sa vision de notre avenir. Extraits exclusifs. * Facebook * Twitter VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner" VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner" Blade Runner 2049 sort ce 4 octobre. L'occasion de comparer le premier opus, le génial Blade Runner sorti en 1982 et se déroulant de nos jours, avec la réalité d'aujourd'hui. * Facebook * Twitter Vers le grand remplacement de l'homme par le robot? Vers le grand remplacement de l'homme par le robot? L'auteur est formel: oui, les robots vont détruire des millions d'emplois. Un plaidoyer pour le revenu universel. La librairie de l'éco, par Emmanuel Lechypre. * Facebook * Twitter Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en première Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en première Attirer les meilleurs ingénieurs du monde, payés à prix d'or, est la clef du succès à l'ère de l'intelligence artificielle. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou L'économiste et chroniqueur à L'Express Nicolas Bouzou publie une ode au travail. A lire en cette rentrée "transformatrice". Extraits. * Facebook * Twitter EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort Jusqu'au 24 septembre dans la capitale financière de l'Allemagne, les constructeurs démontrent leur réinvention et exposent leur vision de la voiture autonome. * Facebook * Twitter Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils La "technique du dauphin" consiste à émettre des signaux audio inaudibles pour la plupart des oreilles humaines afin de contrôler les assistants vocaux de Google, Apple et Amazon. * Facebook * Twitter Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre mondiale Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre mondiale Le PDG de Tesla, SpaceX et Neuralink a peur de l'intelligence artificielle et le fait savoir toutes les deux semaines. Une communication qui sert aussi ses intérêts. * Facebook * Twitter Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8 Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8 Alors que la huitième et dernière saison pourrait être diffusée en 2019 seulement, un ingénieur a essayé d'apprendre à une IA à écrire comme l'auteur de Game of Thrones. * Facebook * Twitter "Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi" Express yourself "Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi" Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d'Heuritech, fait partie des 116 chefs d'entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l'ONU des dangers des robots-tueurs. * Facebook * Twitter Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les robots? Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les robots? "I am AI", le premier album de musique composé par une intelligence artificielle, relance le débat pour la reconnaissance des droits d'auteurs des robots. * Facebook * Twitter "Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques s'inquiètent "Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques s'inquiètent Plus de 1000 experts en robotique et en intelligence artificielle ont signé une lettre qui alerte sur le développement de l'intelligence artificielle militaire et les "armes autonomes" capables d'ôter la vie. * Facebook * Twitter I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature" I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature" Anis Sahbani, fondateur et PDG d'Enova Robotics, explique pourquoi il a signé, avec 116 chefs d'entreprise, une lettre ouverte prévenant l'ONU des dangers des robots-tueurs. * Facebook * Twitter Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs" Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs" Selon des patrons d'entreprises, ces armes pourraient être utilisées "contre des populations innocentes" et être piratées "à des fins funestes". * Facebook * Twitter Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II Pour améliorer son intelligence artificielle basée sur deep learning, DeepMind, la filiale de Google, a un nouveau défi: devenir champion du monde de Starcraft II. * Facebook * Twitter Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites Le robot doit donc faire des erreurs, mais aussi apprendre à les corriger en fonction des réactions humaines, estiment des chercheurs en robotique. * Facebook * Twitter Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator? Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator? De l'adorable chiot d'aveugle sélectionné par une intelligence artificielle débonnaire et inconsciente d'elle-même à Terminator, n'y a-t-il qu'un pas, comme le craint Musk, ou un fossé, comme Zuckerberg en est persuadé? * Facebook * Twitter Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui échapper Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui échapper L'entreprise a toutefois modifié les paramètres d'une expérience, au cours de laquelle des IA ne respectaient plus leur objectif de départ. Retour sur un emballement. * Facebook * Twitter Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous croisez Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous croisez Une simple photo d'animal prise depuis votre smartphone, et une application vous explique de quelle espèce il s'agit. * Facebook * Twitter Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale Un dénommé Grigory Bakunov a mis au point un algorithme pour créer ce type de peintures faciales trompant les machines. * Facebook * Twitter * 1 * 2 * 3 * 4 * partages * facebook * Twitter * Google plus * Mail * Whatsapp * facebookPartager * TwitterTweeter * Whatsapp Whatsapp Ailleurs sur le web Contenu proposé par Taboola En vidéo Sur le même thème Santé Thérapies génique et cellulaire, la révolution anticancer Photo de Mars prise le 26 août 2003 par le télescope spatial Hubble. Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour l'exploration humaine L'effondrement du coût de la lumière artificielle a été spectaculaire. La démocratisation de la lumière: non, ce n'était pas mieux avant L'animal a été baptisé Vulcanops Jennyworthyae. Dessin d'illustration de Gavin Mouldey. Des chauves-souris géantes vivaient en Nouvelle-Zélande il y a des millions d'années Les + partagés 1. 1. Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour l'exploration humaine 1.5Kpartages 2. 2. Des chauves-souris géantes vivaient en Nouvelle-Zélande il y a des millions d'années 790partages Newsletter L'Express Recevez le meilleur de L'Express sélectionné par la rédaction Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok [svg%3E] * WEB * MOBILE * TABLETTE [svg%3E] Découvrez l'offre 100% numérique Abonnez-vous Services Services Services A lire aussi Retour vers le haut de page L'Express L'Express * Tous les contenus de la rédaction * Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h Profitez d'un mois gratuit * Archives / * 2016 * 2015 * 2014 * 2013 * 2012 * 2011 * 2010 * 2009 * 2008 * 2007 * 2006 * 2005 * 2004 * 2003 * 2002 * 2001 * 2000 * 1999 * 1998 * 1997 Les services de L'Express * Tous nos dossiers * Classement des lycées * Budget 2018 * Coupe du monde 2018 * Bons de réductions avec l'Express * Black Friday 2017 * Code promo La Redoute * Code promo Sarenza * Code promo Zalando * Code promo Cdiscount Nos partenaires * BIEN MANGER avec Bjorg * COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile * CODES ITUNES avec L'Express * VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins * ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo Les sites du réseau Groupe L'Express : * Décoration avec CoteMaison.fr * Food avec Mycuisine.fr * Célébrités avec PointdeVue.fr © L'Express - * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Charte des commentaires * Contacts * Service Client * Archives * Boutique * Régie Publicitaire IFRAME: //redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe #alternate alternate alternate Le Monde.fr : Intelligence artificielle IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international La Vie L'Obs Codes promo Services Le Monde ▾ Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde Loisirs & papeterie Promotions S’abonner au Monde à partir de 1 € * Édition globale ▾ * Édition afrique * Facebook * Twitter * Google+ * Instagram Rechercher Emploi Newsletters * S'inscrire * Connexion En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. 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Compte rendu Au CES 2018 de Las Vegas, la bataille de la maison connectée fait rage 8 Portés par Amazon et Google, les enceintes à commande vocale et les assistants domotiques seront à l’honneur du Salon de l’électronique grand public, qui se tient du 9 au 12  janvier. Vincent Fagot partage facebook twitter mardi 02 janvier 13h00 Point de vue « Les Américains inquiets de la domination chinoise » 11 AU CŒUR DE L’IA. Pékin a fait de l’intelligence artificielle un véritable axe stratégique de développement. Une politique qui pourrait avoir des conséquences majeures sur les relations internationales. Charles Thibout (chercheur à l'IRIS, enseignant à l’IEJ-Paris) partage facebook twitter 13h00 Point de vue « L’homme continue d’avoir le dernier mot » AU CŒUR DE L’IA. Président d’une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle, Frédéric de Gombert estime que bien des discours sur l’IA relèvent du fantasme plus que de la réalité. Frédéric de Gombert (Président d’Akeneo, start-up française spécialisée dans la gestion de l’information produits grâce au digital et à l’IA.) partage facebook twitter 13h00 Point de vue « N’oublions pas l’intelligence collective » AU CŒUR DE L’IA. Vouloir engager une réflexion nationale sur l’intelligence artificielle est un piège politique que le gouvernement se tend à lui-même. Pour l’éviter, il vaut mieux chercher la synthèse de l’intelligence artificielle et de l’intelligence collective. Vincent Lorphelin (Entrepreneur, coprésident de l’Institut de l’Iconomie), Christian Saint-Etienne (Economiste, coprésident de l’Institut de l’Icon... partage facebook twitter 13h00 Point de vue « Gouverner les algorithmes mais aussi avec eux » 5 AU CŒUR DE L’IA. Peut-on admettre qu’une machine juge une personne ? Pourra-t-on porter plainte contre un algorithme ? Seuls des citoyens éclairés pourront répondre à ce type de questions, qui vont devenir fondamentales, estime le chercheur Gilles Dowek. Gilles Dowek (Chercheur à l'Inria et enseignant à l'Ecole normale supérieure de Paris-Saclay) partage facebook twitter 12h45 Point de vue « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité » Dans une tribune au « Monde », la consultante Claire Gerardin estime que la confusion entre les différents niveaux d’IA – ce que l’on sait faire et ce que l’on imagine – nourrit les fantasmes. Claire Gerardin (Conseillère en communication, spécialiste des nouvelles technologies et de leurs impacts sociétaux) partage facebook twitter 08h00 Enquête La course à l’éthique est lancée AU CŒUR DE L’IA. Pour accompagner l’avancée des technologies, entreprises et chercheurs s’interrogent en amont sur les limites à fixer. David Larousserie partage facebook twitter Voir toute l'actualité de Intelligence artificielle Publicité Pixels sur Twitter Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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En Continu #Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes » Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Flux des commentaires alternate alternate (BUTTON) Humanoïdes * * Actualités + Grand public o Loisirs o Domicile o Education o Culture + Services o Téléprésence o Sécurité o Transports o Logistique + Industrie o Agriculture o Automobile o Aéronautique o BTP + Santé o Biomécanique o Chirurgie o Biomédical o Télémédecine + Défense o Air o Terre o Mer o Cyber + Autres o Intelligence Artificielle o Espace o Environnement o R&D * Magazine + Présentation + Comité de rédac + Éditorial + Abonnement + Archives + Points de vente * Réseaux + Twitter + Facebook + Google+ + Vimeo + Linkedin + Rss * Ressources + Entreprises + Robots + Drones + Agenda + Jobs board + Newsletter * + A propos + L’équipe + Aide / FAQ + Nous contacter + Publicité + Mentions légales * ____________________ (Submit) Rechercher * Français + * Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Posté le 20.06.16 par Newsroom | 15:11 UTC * Partager * Partager * Partager * Partager Intelligence Artificielle L’intelligence artificielle n’en finit plus d’attirer toute l’attention. Qu’il s’agisse des investisseurs, des grands groupes que des médias et du public qui s’inquiètent de ses avancées mal contrôlées, elle se taille une place de premier choix au cœur des débats sur le futur de nos sociétés. Le Motley Fool dresse le portrait de cette technologie révolutionnaire en dix chiffres clés. Des chiffres à prendre avec des pincettes. 5 milliards de dollars C’est le volume que représentera le marché de l’IA à compter de 2020 selon les experts de Markets and Markets. Passant d’un modeste 420 millions à plus de 5 milliards en 2020. Ses champs d’action ? Tout, ou presque : médias, publicité, distribution, finance, assurances, santé, logistique… et robotique évidemment. La croissance du chiffre d’affaire total réalisé par les entreprises de l’IA devrait tourner autour des 53% entre 2015 et 2020. 6 milliards C’est le nombre d’appareils qui pourraient bénéficier de l’IA. Le cabinet d’études Gartner, spécialisé dans l’IoT et les technologies de rupture, estime à 6 milliards le nombre d’objets connectés en circulation à partir de 2018. D’autres études indiquent que chaque foyer disposerait d’une trentaine de ces objets dès 2025. S’il n’est pas sûr que tous hébergeront une intelligence artificielle distincte, tous bénéficieront d’une forme d’intelligence qui leur permettra d’être plus efficace. Car il ne faut pas se méprendre, on s’imagine souvent à tort l’intelligence artificielle comme la reproduction d’un cerveau et de la conscience humaine, multi-tâche et douée de réflexion. Or, ce n’est pas ce que recherchent ses spécialistes. Pour le moment, ils se contentent de développer des logiciels qui exécutent des tâches spécifiques de façon intelligente, c’est-à-dire en minimisant l’intervention humaine. Comme par exemple une bouilloire connectée qui détecte un niveau trop bas d’eau à telle heure de la journée, et qui le signale à son propriétaire. L’IA est trop souvent associée à un programme puissant et unique, mais ce domaine de la recherche est en réalitié pluridisciplinaire. Chaque discipline s’attaque à un pan de la recherche : la vision, le son, le Big Data… Bien souvent une entreprise décide de faire de la R&D dans l’un de ces champs et de s’y cantonner pour développer un produit avec une application approfondie et bien définie. Aussi, des objets du quotidien à l’allure tout à fait banale accueillent dans la majeure partie des cas une seule de ses formes. Le domaine de prédilection de l’IA, ce sont les télécommunications et non les robots tout-puissants. 5,4 milliards de dollars C’est le montant des investissements qui pourraient se faire à destination de start-ups de l’IA. L’AngelList dénombre à ce jour 1046 start-ups dans ce domaine, avec plus de 200 investisseurs pour une valorisation moyenne de 5,2 millions. Les cinq start-ups les mieux loties en nombre d’investisseurs sont Autonomous, Crux, PandaWhale, Zero Slant et Humanoid. L’intelligence artificielle bien vue des cadres à 80% 80%, c’est le pourcentage de cadres qui estime que l’IA améliore la productivité. Il serait curieux de voir le pourcentage d’employés qui pense la même chose… Une étude menée par l’entreprise Narrative Science, spécialisée dans la sémantique artificielle (et dans le remplacement des journalistes) est arrivée à la conclusion que 80% des cadres estimaient que l’intelligence artificielle pouvait à la fois améliorer la productivité des travailleurs et créer de nouveaux postes. 32% d’entre eux ont affirmé que la reconnaissance vocale était la technologie artificielle la plus répandue dans leurs affaires. Une majorité d’utilisateurs de téléphones ont déjà utilisé un assistant virtuel Une étude menée par Carolina Milanesi montre que seulement 2% des utilisateurs d’iPhone n’avaient jamais utilisé Siri, tandis que 4% n’avaient jamais utilisé Google Now. Un chiffre à prendre avec des pincettes puisque la formulation « avoir déjà utilisé » n’apporte absolumment aucune précision sur la fréquence de l’utilisation. Or, nous avons tous déjà essayé une fois au moins un assistant virtuel, cela ne veut pas dire que nous l’ayons réutilisé depuis… D’autres chiffres intéressant de cette même étude : sur les 96% qui ont déjà utilisé Ok Google, 62% affirment n’utiliser que très rarement l’assistant d’Android. Et pour les utilisateurs d’Apple, cette part s’élève même à 70%. Enfin, sans grande surprise, peu d’entre eux ont déclaré recourir à l’assistant virtuel dans un lieu public (6%) contre 39% à la maison et 51% en voiture. Ce que ces chiffres dévoilent, c’est non seulement la gêne que provoque le fait de parler tout seul en public… Mais aussi le prima de la praticité. La majorité des utilisateurs affirmant l’utiliser en voiture, lorsque les mains sont prises. amelia-ia ipsoft 2016 1 amelia-ia ipsoft 2016 1 40% « Les assistants virtuels décideront à votre place« écrit le rédacteur du Motley Fool. Un autre chiffre provenant du cabinet Gartner mettrait en avant l’essor prochain de ces agents virtuels. Selon le cabinet, 40% des interactions utilisateurs-assistant virtuel se feront via des informations hébergées sur le cloud. Encore une fois, ce chiffre peine à convaincre. S’il nous informe sur l’origine et le fonctionnement des interactions, il n’informe aucunement sur la proportion d’utilisateurs de mobiles qui recourront aux assistants virtuels… 85% C’est le nombre d’interaction avec le client qui ne nécessiteront plus de main d’oeuvre humaine selon Gartner toujours. Le cabinet est convaincu que le service client sera totalement bouleversé d’ici la fin de notre décennie. Sur ce point il est difficile de le contredire puisqu’il s’agit d’une propection. D’autant plus que les plate-formes de service client sont déjà investies de chatbots et d’assistants virtuels. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire avant que ceux-ci soient totalement efficaces, en atteste la mésaventure de TayTweets, l’IA de Microsoft, corrompue au bout d’une journée par la twittosphère… 16% C’est la proportion d’emplois qui sont menacés d’être remplacés par une IA d’ici 2030. Le cabinet de recherche Forrester estime toutefois que de nombreux emplois seront également crées pour assurer le développement et le suivi de ces IA, réévaluant donc cette disparition de postes à moins de 7%. 45% C’est le pourcentage d’entreprises à forte croissance (et donc innovantes) qui emploieront plus de machines intelligentes que de personnes d’ici 2018. Tout simplement parce que plus de machines et moins d’humains égale moins de salaires à payer et plus de productivité. Essor des GPUs La majorité des pontes de l’intelligence artificielle n’utilisent plus des CPU (unité de traitement centrale) mais des GPU (unité de traitement graphique), comme le processeur Tesla de Nvidia. Le fabricant estime que sa puce Tesla K80 tourne deux à cinq fois plus vite qu’une Intel Xeon Phi 7120. On peut donc raisonnablement s’attendre à un bouleversement du marché des composants électroniques avec une reconfiguration des acteurs clés. __________________________________________________________________ Posté le 20.06.16 par Newsroom dans Intelligence Artificielle / Autres Avec les tags Étude * Partager * Partager * Partager * Partager Laisser un commentaire ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________ ____________________ (Submit) Publier 1. Anticipation le 1 juillet 2016 Le plus gros problème qui se pose à l’avenir dont personne ne prend conscience, en conservant le système économique actuel, si les emplois diminuent eu fur et à mesure comment va-t-il faire pour fonctionner, pas d'emplois, pas de salaire, pas de consommation et croire que des métiers vont évoluer avec ces technologie est faux...Il y a sérieux problème, le ratio création/perte emploi par la technologie s’accroisse, si personne ne régule çà sera la plus grande crise "voulue ou pas" que l 'humanité connaîtra et tout le système changera, nous ne pourrons plus vivre sur un mode économique/consumériste... * * Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Grand public [26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la NASA a challengé un pilote FPV (first-person view).… [+] * amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle Intelligence Artificielle [03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+] * chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle Intelligence Artificielle [25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+] * * Intelligence Artificielle [12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour l'humanité ? 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Le Monde | 04.10.2017 à 18h21 « La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. » C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle (IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards éthiques », écrit l’entreprise. DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le premier programme informatique à avoir battu les meilleurs professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de 1,6 million de patients. Lire nos explications : Au-delà des fantasmes, quels sont les problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ? Vie privée et armes autonomes Cette nouvelle unité, nommée DeepMind Ethics & Society, est composée de huit personnes, selon Wired UK, qui a échangé avec le confondateur de DeepMind. Un chiffre prévu pour grimper à 25 dans l’année à venir. Des conseillers extérieurs, « de renommée mondiale » précise DeepMind, issus des différents secteurs comme l’économie ou la philosophie, participeront aussi à leur travail. Objectif : « aider les ingénieurs à mettre l’éthique en pratique, et aider la société à anticiper et orienter l’impact de l’IA pour qu’elle bénéficie à tous ». Plusieurs thèmes de recherche ont déjà été définis, comme les questions de transparence, de respect de la vie privée, d’impact économique, des armes autonomes… Un champ très large pour lequel DeepMind promet des « recherches ouvertes » avec des publications régulières issues de ses travaux. L’entreprise disposait déjà d’un comité d’éthique, selon son cofondateur Demis Hassabis, qui s’était pourtant toujours refusé à donner plus de précisions sur sa composition et son fonctionnement. Le lancement DeepMind Ethics & Society fait suite à une série d’annonces du même type dans le secteur de l’intelligence artificielle, alors que les questions d’éthique se font de plus en plus pressantes. Les géants du Web avaient notamment annoncé l’an dernier la création de Partnership on AI, un partenariat censé définir les « bonnes pratiques » et étudier l’impact de ces technologies sur la société. 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Les géants américains du numériques comme IBM, Microsoft, Google, Facebook ou Amazon sont déjà prêts à capter ce marché très prometteur (11 milliards de dollars en 2024)... Sans parler des start-up qui fleurissent sur ce terreau fertile... Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec Colgate Révélation du CES 2014, la start-up française Kolibree, qui a créé une brosse à dents connectée, poursuit son petit bonhomme de chemin. Sa technologie va être utilisée par le géant américain Colgate. Tous les buzz au CES de Las Vegas ne sont pas des coups d’éclat sans lendemain. 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"Nous voulons faire de l’IDF la capitale pour l’intelligence artificielle […] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une start-up région 11/01/2018 - 13H31 | CES 2018 , CES [CES 2018] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa Alors que le CES 2017 avait été marqué par la suprématie d’Alexa, Google semble en mesure de renverser la vapeur un an plus tard. Plutôt discret sur le CES de Las Vegas ces dernières années, Google a totalement changé de stratégie pour cette édition 2018. Le géant américain est devenu exposant sur le salon, et a quadrillé la ville de publicités vantant son assistant personnel. Impossible […] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa 11/01/2018 - 06H55 | Assistant personnel , Google [CES 2018] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome L'isréalien Mobileye, désormais une filiale d'Intel, réaffirme ses ambitions pour le véhicule autonome au CES 2018. Son CEO, Amnon Shashua, a détaillé le succès de ces puces EyeQ, des dizaines de programmes en cours avec des constructeurs automobiles, ainsi que deux initiatives très ambitieuses concernant la cartographie HD des routes, qu'il veut crowdsourcer à moindre coût, et la modélisation […] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome 10/01/2018 - 16H30 | Véhicule autonome , Automobile Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018 L'année 2017 a été particulièrement agitée pour les acteurs traditionnels du retail. Bousculés par l'appétit grandissant d'Amazon et d'Alibaba et la naissance de nouvelles marques capables de s'adresser directement aux consommateurs, les retailers classiques réagissent. Ils nouent des partenariats avec des start-up, investissent dans la technologie et la logistique et revoient leur organisation. […] Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018 10/01/2018 - 15H49 | Digital Retail , e-commerce [CES 2018] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA LG a profité du CES 2018 pour affirmer sa stratégie en matière d'intellignece artificielle avec le déploiement de sa plate-forme ouverte ThinQ AI. Tous les produits de la marque seront désormais nourris à l'IA et connectables entre eux, ainsi qu'avec d'autres partenaires. La marque coréenne complète aussi sa gamme de robots à destination des hôtels et du retail. Après le lancement de LG Signature […] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA 09/01/2018 - 06H26 | CES 2018 , Smart home [CES 2018] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à l’intelligence artificielle Les véhicules du futur seront capables de "lire" la route… mais aussi l’humeur et l’état physiologique des occupants du véhicule, selon Valeo, qui le démontre à travers plusieurs concepts au CES 2018. Les véhicules autonomes sauront tout de leur environnement immédiat, grâce à des nuées de capteurs, dont les fameux Lidar… Mais que sauront-ils de leurs occupants, prochainement réduits à l’état de […] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à l’intelligence artificielle 09/01/2018 - 00H19 | Automobile , Véhicule autonome [CES 2018] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome Nvidia a donné le ton du CES 2018 avec une keynote en grande partie dédiée au véhicule autonome. Elle a été l’occasion pour Baidu, Volkswagen et Uber d’officialiser leur partenariat avec l’entreprise, renforçant encore un peu son emprise sur le marché de l’intelligence artificielle. Nvidia a par ailleurs dévoilé de nouvelles capacités de réalité augmentée et d’assistants de bord intelligents pour […] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome 08/01/2018 - 08H00 | Véhicule autonome , Nvidia Parution Usine Nouvelle Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy S9 Edition Abonnés Le géant coréen de l’électronique Samsung Electronics marche sur les plates-bandes d’Apple en mettant son processeur Exynos 9 à l’heure de l’intelligence artificielle. Au menu : la détection 3D, la reconnaissance faciale et l’identification de photos, comme pour l’iPhone X. Il motorisera la version européenne de son futur Galaxy S9. Samsung Electronics met en production de masse l’Exynos 9810, une […] Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy S9 08/01/2018 - 06H30 | Electronique , Semi-conducteurs CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique Agenda Impossible de passer à côté : votre semaine numérique sera marquée par le très médiatique CES, le plus grand salon technologique du monde qui se tient chaque début d'année à Las Vegas. Moins connue, la conférence NRF Retail's BIG Show se tiendra, elle, à New York. C'est le rendez-vous incontournable de tous les acteurs du digital retail. La rédaction sera mobilisée pour couvrir ces deux événements […] CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique 07/01/2018 - 12H00 | Digital Retail , Electronique [CES 2018] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des annonces dans les valises Hébergée sur le stand du Village by CA au cœur de l’Eureka Park en janvier 2017, Wiidii ne regrette pas d’avoir exposé au CES. Depuis, les contrats et les discussions commerciales se multiplient. De multiples déploiement et une levée de fonds de 980 000 euros plus tard, la start-up bordelaise qui a développé un concierge connecté hybride revient à Las Vegas cette année avec la Région Aquitaine. […] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des annonces dans les valises 07/01/2018 - 08H22 | CES 2018 , CES CES 2018 : les 6 grandes tendances à suivre de près Chaque année les grands cabinets de conseils comme Accenture, Gartner ou Forrester dégagent les grandes tendances high-tech à suivre au CES de Las Vegas. Quels axes faut-il surveiller de près pour cette 51e édition qui se tient du 9 au 12 janvier 2018 ? L’Usine Digitale en a retenu 6 majeurs. Fini le 100% B to C ! Le Consumer Electronic Show de Las Vegas a pris un véritable virage. Cette 51e […] Les 6 grandes tendances du CES 2018 07/01/2018 - 05H31 | CES 2018 , CES Parution Usine Nouvelle Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans le monde en 2018 Selon le cabinet Canalys, les ventes mondiales d’enceintes connectées devraient grimper de 33 millions d’unités en 2017 à plus de 56 millions en 2018. Le marché aborde sa transition vers les services de monétisation du parc installé. Grand boom des enceintes connectées. Selon le cabinet d’études de marché Canalys, les ventes mondiales ont bondi d’environ 6 millions d’unités en 2016 à près de 33 […] Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans le monde en 2018 06/01/2018 - 15H00 | Electronique , La data Parution Usine Nouvelle [Muses industrielles] "Mirror" de Karl Olsberg ou un avenir cauchemardesque L'intelligence artificielle fait son retour partout, y compris dans les oeuvres de création. La preuve avec "Mirror" du scientifique et romancier Karl Olsberg. Soit le récit (plutôt) réaliste d'une intelligence artificielle qui prend le pouvoir et n'hésite pas à punir ceux qui essaient de la combattre. Qui de l'homme ou de la machine gagnera à l'issue des 350 pages de ce roman noir ? Il faut à […] [Muses industrielles] Mirror de Karl Olsberg ou un avenir cauchemardesque 06/01/2018 - 10H55 | Livres , Muses industrielles Parution Usine Nouvelle La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence artificielle d'ici à 2025 Avec l'ouverture prochaine d'un site dédié à l'intelligence artificielle à Pékin, le pays affiche clairement ses ambitions en la matière. Un site spécialisé dans l'intelligence artificielle (IA) doit être construit à Pékin, la Chine ambitionnant de devenir un leader mondial en la matière d'ici 2025, rapporte mercredi 3 janvier l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Le site accueillera […] La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence artificielle d'ici à 2025 03/01/2018 - 12H44 | Infos Reuters , Economie [Avis d'expert] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité Tribune Alors que se multiplient les discours anxiogènes sur l'intelligence artificielle, Mickaël Cabrol, CEO et fondateur d’EASYRECRUE y voit plutôt une source d'optimisme dans le domaine du recrutement. L'IA pourrait être, selon lui, le meilleur allié du recrutement en objectivant les critères retenus. L'enjeu est d'autant plus crucial dans un pays comme la France, où les recruteurs préfèrent valoriser […] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité 03/01/2018 - 11H00 | Digital RH , Les experts du numérique [Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial CB Insights a dévoilé mi-décembre son classement des 100 meilleures start-ups d’IA. Sept sont israéliennes. 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[…] Citymagine supervise la maintenance de la voirie 29/12/2017 - 14H30 | Smart city , CES DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate Ils sont une vingtaine, moitié informaticiens moitié linguistes, et ils défient déjà Google. Ils travaillent pour DeepL, un service de traduction automatique en ligne, boosté à l’intelligence artificielle. Focus sur cette start-up créée à Cologne, en Allemagne. Lancé en août 2017, DeepL propose 42 combinaisons à partir de sept langues : français, anglais, allemand, espagnol, italien, polonais et […] DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate 26/12/2017 - 10H50 | Allemagne , La pépite [CES 2018] Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif [UN JOUR, UNE START-UP] Jusqu'au CES 2018, L'Usine Digitale vous présente chaque jour une start-up française exposante. Aujourd'hui, nous découvrons Haapie qui a développé un robot social et cognitif. 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L'agenda numérique de la semaine Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le sport Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le sport Vous cherchez un job ? déposez votre cv pour être visible des recruteurs cherchez dans les 201 OFFRES D’EMPLOI numériques Nos derniers dossiers [NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York [NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas [Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat, inclusion numérique... Le 1er […] [Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat, inclusion numérique... Le 1er bilan de Mounir Mahjoubi Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot ? Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot ? 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O. Hertel 0 réactions "Lʼintelligence artificielle nʼest pas seulement le prochain raz de marée de lʼinformatique, cʼest aussi le prochain tournant majeur dans lʼhistoire de lʼhumanité", déclare Brian Krzanich, PDG dʼIntel, premier fabricant mondial de microprocesseurs. Voici résumé en quelques mots lʼesprit de lʼIntel AI Day, la conférence sur lʼintelligence artificielle (IA en français) que le groupe américain organisait ce jeudi 17 novembre à San Francisco (Californie). Cet évènement a réuni plusieurs centaines dʼexperts, spécialistes des algorithmes, de lʼapprentissage en profondeur (deep learning), des réseaux de neurones artificiels... Bref, ceux qui selon Brian Krzanich sont sur le point de transformer lʼhumanité. Et pour cause, ces technologies exploitant des masses de données sans cesse croissantes, visent à rendre les machines de plus en plus autonomes, de plus en plus intelligentes, de plus en plus humaines… de moins en moins machines. Comme lʼexplique Doug Fisher, lʼun des dirigeants dʼIntel, “lʼintelligence artificielle permet à la machine dʼapprendre de ses propres résultats pour modifier sa programmation. Cʼest ainsi que les hommes fonctionnent. Nous essayons quelque chose, nous jugeons le résultat et nous modifions notre comportement.” Si elle est déjà présente dans de nombreuses applications notamment sur nos smartphones (par exemple la reconnaissance de visages sur Facebook ou de la voix sur Google), elle devrait envahir tous les domaines de la vie : de la médecine à la voiture sans pilote, en passant par la création artistique et la lutte contre la criminalité. Dans ce dernier domaine, Intel a par exemple annoncé son engagement dans #HackHarassement, une initiative qui vise à utiliser l’intelligence artificielle pour détecter et lutter contre le harcèlement en ligne. La compagnie américaine est aussi partenaire du National Center for Missing & Exploited Children (NCMEC), une ONG américaine qui lutte contre la disparition et l’exploitation des enfants. L’intelligence artificielle devrait aider l’association à accélérer le traitement des milliers de signalements recueillis chaque année en ligne ou par téléphone. Les réseaux de neurones à lʼhonneur Cette première journée sur l’IA avait aussi pour vocation de présenter la stratégie très agressive du géant de l’informatique dans ce domaine. Son approche est simple, occuper tout l’espace, du logiciel au matériel (processeur) en passant par la formation. Intel a par exemple noué un partenariat avec Coursera, une vaste plateforme d’enseignement en ligne, pour justement y proposer des cours en intelligence artificielle dès 2017. Mais surtout la firme américaine s’est payée à coups de centaines de millions de dollars des sociétés en pointe sur l’IA. La plus importante étant probablement Nervana, une start-up spécialisée dans les réseaux de neurones et l’apprentissage en profondeur, acquise en août pour plus de 400 millions de dollars. Nervana est devenue au passage, la marque “intelligence artificielle” du groupe. Bataille de puces Plus important encore, l’AI Day était l’occasion pour Intel d’affirmer sa position dans la guerre qui l’oppose aux autres fabricants de microprocesseurs. Dans la ligne de mire, Nvidia, fabricant américain de puces graphiques, dites GPU, qui se sont imposées dans le domaine de l’intelligence artificielle. Or, Intel est spécialiste du CPU, le processeur central des ordinateurs, son “cerveau”. Dans cette bataille des puces, la course aux armements ne fait que commencer. Si Nvidia tient aujourd’hui le haut du pavé, notamment dans la rapidité d’apprentissage en profondeur, Intel jure que d’ici trois ans, ses CPU seront 100 fois plus rapide que les meilleurs GPU. A suivre ! 0 réactions #Intel 0 réactions Sur le même sujet * Une intelligence artificielle apprend à générer vos pires cauchemars * Intelligence artificielle: Facebook offre des serveurs * Microsoft se renforce dans l'intelligence artificielle et Apple dans la santé 0 réactions ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Réagir Pour réagir, veuillez vous connecter en cliquant ici + lus + commentés + partagés * requins omnivores Une étude prouve que certains requins sont capables de digérer les végétaux * Médecine du futur, les Français sont prêts Médecine du futur, les Français se disent prêts * Matt Damon dans Downsizing Et Matt Damon est devenu quatorze fois plus petit * Forme irrégulière de la Terre Question de la semaine : planètes et étoiles sont-elles forcément rondes ? * Maintenance d'un poste de transfert de ligne électrique Une ligne électrique enterrée pour sécuriser la Bretagne * Punaises de lit L'enfer des punaises de lit : comment les identifier et les éradiquer ? * Maintenance d'un poste de transfert de ligne électrique Une ligne électrique enterrée pour sécuriser la Bretagne * vigneron Des chercheurs incitent à exploiter la biodiversité oubliée de la vigne * Nintendo switch Consoles : la Nintendo Switch en tête des ventes * Matt Damon dans Downsizing Et Matt Damon est devenu quatorze fois plus petit * Mars a sa sonde Mro Mars : d'importants dépôts de glace découverts sous la surface * Arecibo Quelles sont ces mystérieuses émissions radio venues de l'espace ? * Forme irrégulière de la Terre Question de la semaine : planètes et étoiles sont-elles forcément rondes ? * Facebook Facebook : dans le fil d'actualité, les copains d'abord * pharmaciens Lactalis : les pharmaciens pointent les insuffisances des grandes surfaces Newsletter Sciences et Avenir ____________________ Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent. 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A bien des égards fascinante et prometteuse, l’arrivée progressive de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises ne manque pas de générer son lot de peurs et d’appréhensions. Parmi elles, une crainte vieille comme le monde, celle d’un remplacement progressif de l’humain par des machines, avec les conséquences dévastatrices en matière d’emploi que cela impliquerait. Battant en brèche cette idée préconçue, une étude du Digital Transformation Institute de Capgemini (1), parue jeudi 7 septembre, affirme que l’intelligence artificielle serait, au contraire, à l’origine directe de créations de postes. Ainsi, dans 83 % des sociétés interrogées ayant adopté l’IA, en phase de test ou à grande échelle, de nouveaux postes ont vu le jour. Aux deux tiers dans la catégorie cadre ou cadre supérieur. Surtout, parmi les entreprises qui utilisent déjà les technologies d’IA à grande échelle, plus de trois sur cinq (63 %) n’ont pas supprimé de postes du fait de son adoption. « Nous avons volontairement adopté une approche positive de la révolution technologique, concède Anne-Laure Thieullent, Vice President Capgemini Insights & Data. Mais, comme les résultats de l’étude le montrent, nous n’avons pas de quoi être inquiets sur la destruction d’emplois supposément induite par l’arrivée de l’IA puisqu’elle nécessite la création de nouveaux métiers pour encadrer la transformation du business model qu’elle provoque. » Doper les ventes Loin de remplacer, pour l’heure, les salariés, les outils d’intelligence artificielle adoptés serviraient plutôt à les assister dans leur travail : 89 % des entreprises sondées les considèrent comme un moyen de simplifier les tâches complexes et 88 % estiment que les machines dotées d’intelligence coexisteront avec les hommes. Dans cette optique, 71 % des organisations affirment avoir entrepris des actions proactives de formation ou de perfectionnement des employés pour tirer profit de leurs investissements dans l’IA. « Une fois ces nouveaux outils maîtrisés, ils permettront aux salariés de se délester des tâches administratives, répétitives, voire aliénantes, afin de se concentrer sur les missions les plus compliquées, à plus forte valeur ajoutée, qui stimulent leurs compétences créatives, assure Anne-Laure Thieullent. Pour autant, les entreprises doivent raisonner à long terme et entamer, dès à présent, un processus de formation des équipes dont les tâches ont vocation, dans un futur plus ou moins proche, à être optimisées. » Utilisée, avant tout, pour « stimuler les ventes, dynamiser les opérations, améliorer l’engagement client et recueillir des informations pertinentes pour les activités », estime Capgemini, « mais aussi pour mener des projets d’excellence opérationnelle pour améliorer la traçabilité des produits ou les processus de production », renchérit Anne-Laure Thieullent, l’intelligence artificielle aurait d’ores et déjà permis à trois quarts des sociétés interrogées de voir leurs ventes augmenter de 10 % depuis la mise en œuvre de cette technologie. Et les entreprises y fondent beaucoup d’espoirs : 73 % pensent qu’elle peut les aider à accroître leurs taux de satisfaction client et 65 % qu’elle pourrait renforcer la fidélité de leur clientèle. Des projets bottom up Toutefois, pour éviter les espoirs déçus, les organisations ont tout intérêt à véritablement aligner leurs investissements dans l’intelligence artificielle sur leurs opportunités commerciales. « Si l’impulsion doit être top down, les premiers projets lancés doivent nécessairement être bottom up, sinon les cas d’usage créés, comme c’est le cas dans bon nombre de sociétés, risquent de ne pas être en adéquation avec les besoins des opérationnels ou d’être trop complexes à réaliser », prévient Anne-Laure Thieullent. Pour les entreprises, il ne s’agit donc pas de vouloir investir à tout prix dans l’intelligence artificielle mais de voir si elle peut les aider à régler des problèmes préalablement identifiés sur le terrain. (1) – Réalisée entre mars et juin 2017, l’étude rassemble les témoignages de 993 participants issus de neuf pays différents (Australie, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis). Exerçant dans sept secteurs d’activité (automobile, banque, assurances, industrie, télécoms et utilities), toutes les entreprises interrogées, multinationales et start-up avec un chiffre d’affaires supérieur à 500 millions de dollars, ont fait le choix d’investir dans l’intelligence artificielle. Sur le même sujet * 31 JUL2017 L’intelligence artificielle s’invite dans les salles de marché Outils et services * Planning détaillé d'un projet multimédia * Contrat d'hébergement d'un site Web * Contrat de conception d'un site Web * Cahier des charges * Offres d'emploi digital * Nominations digital (BUTTON) Commentaires Tous droits réservés - Les Echos 2017 Suivez nous * Facebook * Twitter * LinkedIn * Newsletter * Service Client * Abonnement * Publicité * Espace presse * Abonnement presse numérique sur epresse.fr * Fréquentation certifiée par l'OJD * Cookies * CGU - CGV * Charte éthique * Plan du site Bienvenue ! L'accès au site est payant. 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Watson est un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa base de données. © IBM/YouTube Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa base de données. © IBM/YouTube Discipline scientifique relative au traitement des connaissances et au raisonnement, dans le but de permettre à une machine d'exécuter des fonctions normalement associées à l'intelligence humaine : compréhension, raisonnement, dialogue, adaptation, apprentissage, etc. Cela vous intéressera aussi Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! 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Presque inconnu en Europe, Tencent, leader chinois des services mobiles et internet pesant plus de 300 milliards de dollars, reste généralement discret sur ses avancées. La création de ce nouveau laboratoire dirigé par Yu Dong, ancien scientifique de Microsoft Research est une nouvelle étape pour le groupe chinois après l’annonce en mars dernier de l’embauche de Zhang Tong, ancien responsable de laboratoire de Big data de Baidu à Pékin. En décembre 2016, Tencent annonçait également l’ouverture d’un nouveau laboratoire d’intelligence artificielle à Shenzhen. Enfin, il y a quelques jours, le Financial Times indiquait également que le groupe développait actuellement de deux types de casque de réalité virtuelle qui le positionnerait au cœur d’un secteur en plein essor. En Chine, Tencent dispose d’une très solide réputation grâce à WeChat. L’application lui permet en effet de disposer des données de ses 889 millions d’utilisateurs, fin 2016, et de les utiliser pour concevoir ses algorithmes. Au cœur de ses projets de développement en intelligence artificielle, Tencent cherche désormais à permettre à WeChat de parler avec les utilisateurs. Le Docteur Andy Chun, expert en intelligence artificielle et professeur agrégé à l’University de Hong Kong, explique à Quartz que: WeChat est beaucoup plus enraciné dans la vie quotidienne moyenne des citoyens chinois qu’Alibaba ou Baidu. Amazon et Google n’ont rien de comparable. Les données (interactions, contacts, goûts, localisation, etc.) auxquelles à accès Tencent lui confèrent un véritable avantage face à ses concurrents, Baidu et Alibaba. Pour l’instant, le groupe reste en retard par rapport aux géants d’internet que sont Google, IBM, Amazon ou encore Apple, mais il s’agit d’un concurrent à suivre en ce qui concerne le futur de l’intelligence artificielle. * TAGS * analyse des données * application * investissement * laboratoire * réalité virtuelle * Thématiques * Recherche * Lire plus d'actus IA sur * Alibaba * Apple * Baidu * Google * IBM * Tencent PARTAGER Facebook Twitter Article précédentSalesforce lance un fonds d’investissement doté de 100 millions de dollars Article suivantCambridge Consultants développe une intelligence artificielle capable de reconnaître tous les genres musicaux Johanna Diaz ARTICLES CONNEXESPLUS DE L'AUTEUR start-up, nord, CES, innovation Marché de l'IA CES 2018 : Les startups des Hauts-de-France posent à nouveau leur valise à Las Vegas Actualité Intelligence artificielle et intelligence collective, “À la recherche du Temps Futur” – Les Rencontres d’ADELI à Cabourg ont besoin de vous google brain, synthèse vocale, système, IA Recherche Google lance Tacotron 2, un système de synthèse vocale au son très naturel basé sur une IA LAISSER UN COMMENTAIRE Annuler la réponse _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ Please enter your comment! ______________________________ Please enter your name here ______________________________ You have entered an incorrect email address! 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Rarement un terme n'a évoqué autant de choses différentes. Il enflamme l'imaginaire du grand public à coups de Terminator, Matrix et autres 2001, l'Odyssée de l'espace. Il est aussi utilisé pour décrire les logiciels automatisés au coeur de nos smartphones et ordinateurs, de Google Traduction aux filtres de Snapchat en passant par les chatbots qui reviennent à la mode et les prémisces de la voiture autonome. Mais ce double usage, pour la science et la science-fiction, pose problème lorsque la confusion est créée entre les deux. Notamment car à trop se soucier de robots tueurs et autres, certains en oublient les vraies sources d'inquiétudes de ces progrès technologiques. L'Usine Digitale revient sur ce terme, ses origines, ses applications et pourquoi il est nécessaire de bien comprendre de quoi on parle. Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de la fiction Le film "2001, l'Odyssée de l'espace" traite de la relation entre David et HAL9000, une intelligence artificielle (dont l'un des "yeux" est visible ici) qui se révèle dangereuse. A lire aussi Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ? Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ? Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de l'intelligence[…] Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de l'intelligence artificielle Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Tous les cinq ans une technologie s'impose dans l'opinion publique comme celle sur laquelle on doit tout miser. On l'a vu se produire avec le cloud et le big data. Aujourd'hui c'est indubitablement l'intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres et sur laquelle toutes les entreprises communiquent (souvent à tort et à travers). Des start-up se créent pour capitaliser sur l'effet de mode et des vieux produits font peau neuve en se "boostant" à grand coup de marketing. Mais il s'y ajoute aussi une polémique récurrente sur le danger que pourrait représenter cette technologie. S'y opposent deux visions : d’un côté l'informatique, de l’autre la science-fiction. Deux compréhensions opposées du terme "intelligence artificielle" Le problème fondamental est qu'il y a deux populations distinctes qui parlent de deux choses bien différentes. D'un côté les chercheurs, ingénieurs, développeurs qui travaillent sur des disciplines hétérogènes qu’on regroupe sous la catégorie commune "intelligence artificielle" : apprentissage automatique (machine learning), vision par ordinateur, représentation de la connaissance, planification, traitement du langage naturel, synthèse vocale... Ces technologies se retrouvent dans les produits de tous les jours, de l'application de navigation par GPS à la traduction automatique en passant par la reconnaissance des visages sur les photos et bien d'autres usages au sein de divers services et produits. La raison pour laquelle on appelle ces disciplines "intelligence artificielle" (le nom a été choisi dans les années 50) est parce qu'elles simulent, sous une forme ou une autre, des capacités humaines. De l'autre côté, on trouve des amateurs de science-fiction et de philosophie pour qui le terme "intelligence artificielle" évoque une machine dotée d'une conscience et d'une capacité de raisonnement similaire à celle de l'être humain. Ils se demandent si un ordinateur suffisamment complexe pourrait ne pas devenir réellement autonome. Parmi eux, une frange pousse le raisonnement encore plus loin : puisque la puissance des ordinateurs augmente régulièrement et rapidement aujourd’hui, si une machine dotée d'une conscience existait, son intelligence pourrait aussi être augmentée… jusqu’à devenir bien supérieure à celle d’un humain. En théorie, ces deux conceptions – l’une ancrée dans la réalité, l’autre fictive et spéculative – peuvent tout à fait coexister tant qu’elles restent dans leur sphère respective. Mais en pratique, leur coexistence crée une confusion chez beaucoup de personnes, confusion qui se résume par l’idée que le secteur de l’intelligence artificielle tel qu’il existe aujourd’hui va produire dans un futur proche une intelligence artificielle du genre de celles que dépeint la culture populaire dans les films ou les jeux vidéo. Une polémique qui dure et entretient la confusion Il est intéressant de rappeler que l'idée d'une machine capable de s'auto-améliorer provient à la base d’une publication du statisticien I. J. Good dans les années 1960. Il y posait l’hypothèse (sans la démontrer) qu’un système artificiel aussi intelligent qu’un homme auquel on demanderait de se rendre plus intelligent verrait ses facultés intellectuelles exploser et finirait par devenir super-intelligent. L'idée est revenue à la mode au sein de la Silicon Valley au travers d'un ouvrage publié en 2014 par le philosophie Nick Bostrom, baptisé "Superintelligence". Il y explique en quoi l’émergence (hypothétique) de machines superintelligentes pourrait selon lui représenter un risque existentiel pour l’être humain. L'ouvrage a conduit Elon Musk, entrepreneur à succès qui a entre autres fondé SpaceX et co-fondé PayPal et Tesla, à se prononcer avec la grandiloquence qu'on lui connaît pour mettre en garde contre les dangers présumés que représentent les développements récents en matière d'intelligence artificielle. Il continue à le faire régulièrement, ce qui a même donné lieu à un pugilat sur Twitter lorsqu'il a accusé Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) de n'avoir qu'une "compréhension limitée" du sujet après que celui-ci ait jugé les déclarations de Musk "irresponsables". Si les propos d'Elon Musk peuvent être considérés comme irresponsables, c'est parce que la propagation de ses peurs auprès du public fait plus de mal que de bien. Car il existe de vrais points à surveiller concernant le développement des disciplines regroupées sous le terme "intelligence artificielle" dans le monde réel, et l'hystérie autour d'une "superintelligence maléfique" est une distraction malvenue qui les occulte. Pis, dans leur quête du buzz, les entreprises et médias jouent sur la confusion entre le robot-humain de la science-fiction et l'algorithme de machine learning du monde réel et contribuent à entretenir la confusion. Il ne faut pas éclipser les vrais risques * Il existe de vrais points d'inquiétude sur lesquels s'interrogent les experts du secteur. Le premier est l'impact économique d'une automatisation croissante et possiblement brutale d'un grand nombre d'emplois. Cette fameuse "quatrième révolution industrielle" verrait des métiers comme chauffeur routier ou chauffeur de bus disparaître, et impactera en plus tout un tas d'employés de bureau qui n'imaginent pas encore forcément que leurs tâches quotidiennes puissent être automatisées. Même le secteur médical, et notamment le métier de radiologue, ne serait pas épargné. Il n'est aujourd'hui pas du tout fantaisiste de penser qu'un appareil de radiographie pourra un jour analyser tout seul l'image qu'il produit et rédiger un compte-rendu en conséquence. * Le second point d'inquiétude est le risque d'un biais inintentionnel au cœur de systèmes automatisés qui nuit à une certaine partie de la population. Un système conçu de A à Z par une même catégorie socioprofessionnelle (un homme jeune, blanc, hétérosexuel, diplômé d'une grande université...) court le risque ne pas prendre en compte les besoins ou caractéristiques d'autres parties de la population et d'opérer une discrimination insidieuse et difficile à corriger une fois instaurée. Cela peut-être aussi simple que l'incapacité à reconnaître un visage noir si le système n'a été entraîné que sur des visages blancs. * Un troisième facteur de risque est la manipulation automatique de grandes quantités de données pour influencer l'opinion publique. On en a vu un exemple lors de l'élection américaine 2016, où Facebook et Twitter ont été pris d'assaut par des armées de comptes fictifs capables de promouvoir de faux contenus pour engendrer la confusion et désinformer le public. De la même manière, il est aujourd’hui possible de créer de fausses vidéos très réalistes mettant en scène des reproductions de vraies personnes. * Outre l’utilisation abusive de systèmes automatisés, il existe aussi le risque d’une compromission d’un système au travers d’une attaque informatique. La sécurité informatique est devenue une préoccupation de premier plan car elle a des conséquences sur de nombreux aspects de notre société, et l’automatisation des systèmes va encore renforcer ce danger. Par extension, il y a un risque réel d’érosion de la vie privée avec l'explosion des performances des technologies de reconnaissance faciale et la protection de ses données se doit d’être garantie. * Enfin, l'automatisation de la prise de décision pose un problème dans le cadre militaire, qu'il s'agisse de tirer une balle ou un missile. Pour le moment les prises de décision sont encore systématiquement sous responsabilité humaine et il est important qu'elles le restent. La tentation d'automatiser un système de réplique en cas d'attaque pour garantir un temps de réponse plus rapide pourrait se révéler particulièrement dangereuse, notamment si deux systèmes automatisés sont confrontés l'un à l'autre. Les scientifiques, ingénieurs et entreprises ne sont pas irresponsables La peur d'une prise de contrôle des machines s'accompagne souvent de l'idée fausse que les chercheurs sont irresponsables et les entreprises opposées à toute réglementation. Or ce n'est pas le cas. Justement, nombre d'entre eux sont conscients des dérives et abus potentiels de leurs travaux et militent pour les éviter. A titre d’exemple, AI 100, une série d'études proposée par Eric Horvitz (actuel directeur de Microsoft Research) et Russ Altman, lancée par l'Université de Stanford en 2014, s'attache par exemple à étudier les progrès et les dangers potentiels de l'intelligence artificielle tous les 5 ans durant 100 ans. Par ailleurs, fin 2016, Google, Microsoft, IBM, Facebook et Amazon ont formé le consortium "Partnership for AI" afin de définir des bonnes pratiques dans le domaine. Des progrès récents moins dramatiques qu'on ne le pense On parle beaucoup de "deep learning" (apprentissage profond) depuis quelques années, une approche dans l’apprentissage qui a permis certaines avancées spectaculaires, notamment dans la reconnaissance visuelle ou vocale. Certains observateurs y voient le signe d’une accélération du progrès qui conduira à une intelligence artificielle générale. C’est pourtant loin de la vérité. Déjà, le concept de deep learning n’est pas nouveau, il a été proposé pour la première fois en 1965. Les progrès actuels sont donc le fruit de décennies de recherche. Mais ce qui a surtout fait la différence, c’est l’utilisation de processeurs graphiques (dits "GPU") pour effectuer les calculs liés à ces algorithmes. Les GPUs, conçus à la base pour les applications très demandeuses en ressources graphiques 3D (c’est-à-dire principalement les jeux vidéo), sont spécialisés dans les calculs parallèles, et cela les rend parfaits pour le deep learning. Ils sont parfois jusqu’à 100 fois plus efficaces que des processeurs classiques pour ce type de calcul. Couplé à la disponibilité de larges quantités de données pour entraîner les systèmes, on obtient un programme capable d’identifier un objet dans une image "mieux qu’un être humain" (plus rapidement ou en faisant moins d'erreurs). Le taux d'erreur pour la reproduction de tâches spécifiques a diminué spectaculairement car les données disponibles pour l'entrainement ont augmenté tout aussi spectaculairement. En parallèle, l'avènement du cloud met ces fonctionnalités à disposition de tout un chacun, car le gros du travail est réalisé à distance et pas sur l'appareil du consommateur. Mais ces programmes restent ultra-spécialisés. Ils ne savent rien faire d’autre car ils ont été conçus pour une tâche bien précise. IA spécialisée contre IA "générale" En effet, l’intelligence artificielle telle qu’on la conçoit aujourd’hui désigne des systèmes très spécialisés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de programmes informatiques basés sur des formules mathématiques, élaborés par des ingénieurs pour obtenir un résultat bien particulier. A titre d'exemple, on entraîne un programme à reconnaître les chats dans une image en lui montrant au préalable des milliers d'images de chats et en lui indiquant ce qui est ou pas un chat. Une fois suffisamment entraîné, le système arrive à estimer automatiquement si un chat se trouve ou pas dans une photo avec un faible taux d'erreur. Cette spécialisation fait toute la différence. Qu'un programme puisse "battre" un humain dans un domaine spécifique n'est ni nouveau, ni particulièrement inquiétant. AlphaGo, le système de Google DeepMind qui a su battre les plus grands champions au jeu de go, ne sait rien faire d'autre que jouer au go. Tout comme Deep Blue, qui a battu Garry Kasparov aux échecs en 1997, n'avait qu'une fonction unique. C'est le principe de tout outil. La première calculatrice venue multiplie plus vite qu'un être humain, mais cela ne la rend pas "supérieure" à son créateur. Même si ces tâches spécifiques se complexifient à mesure que la technologie progresse et qu'on les combine entre elles, elles restent un ensemble de programmes avec des buts et des capacités données, conçues dans un but précis et inexorablement limitées par leurs spécifications d'origine. C'est entre autres pourquoi les assistants digitaux comme Alexa, Google Assistant, Siri ou Cortana peuvent s'avérer si frustrants pour l'utilisateur lambda. Ils présentent l'illusion d'une capacité humaine (renforcée par le fait de leur donner un nom propre) mais restent strictement limités aux fonctions pour lesquelles ils ont été conçus. Il existe un véritable gouffre entre ces capacités rudimentaires et l'idée d'un programme capable de raisonner sur n’importe quel problème non-spécifique, de développer une conscience et d'effectuer de lui-même une action pour laquelle il n'a pas été conçu. On parle dans ce cas-là d’intelligence artificielle générale (par opposition à celles qui sont spécialisées), et il n’en existe tout simplement pas à l’heure actuelle. Le raisonnement, une discipline encore au stade embryonnaire Mais alors que penser des gros titres sur "une intelligence artificielle qui a apprise toute seule à marcher" ou autres du même genre ? Cela ne constitue-t-il pas une forme de raisonnement autonome, comme celui d’un animal ? Pas vraiment. Ces problèmes sont conçus très spécifiquement, dans un environnement restreint aux variables prédéterminées, et le programme apprenant est lui-même conçu dès le départ avec un but spécifique à atteindre pour lequel il doit trouver la meilleure solution. Il essaie alors toutes les possibilités permises par son environnement puis détermine la plus efficiente. Cela donne souvent des résultats assez drôles, mais démontre aussi qu’on est vraiment très loin d’un robot apprenant tout seul à marcher/voir/parler/comprendre (tout ça en même temps) dans le monde réel. Car s'il y a une chose à bien comprendre c'est que si l’augmentation des masses de données disponibles permet d’améliorer l’exactitude des programmes spécialisés (car plus ils ont de données de référence, plus ils sont précis), pour le raisonnement c’est tout le contraire. Plus il y a de variables, de données à prendre en compte, plus la tâche est complexe. Et cette complexité augmente exponentiellement. Du point de vue d’un scénario de "superintelligence" artificielle, la technologie n’a donc pratiquement pas avancée depuis 70 ans. De plus, comme nous l'avait déclaré Tom Dietterich (professeur émérite à l’Université d’Etat de l’Oregon et l’un des créateurs du machine learning) lors d’une interview en 2015, "il existe indubitablement des limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut atteindre." Comprendre : même si nous arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment. Julien Bergounhoux @JBergounhoux Réagir ____________________ ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ * Les commentaires postés sur L’Usine Digitale font l’objet d’une modération par l’équipe éditoriale. ____________________ ENVOYER 3 commentaires feodor 03/11/2017 15h17 - feodor "il existe indubitablement des limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut atteindre." Oui et non pour une machine. Sa vitesse d'exécution de tâches et de calculs pourra toujours être améliorée. Sa culture est virtuellement sans réelle limite (la seule étant le manque de choses à apprendre, alors que pour nous c'est la trop grande quantité de data) Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Mercier 04/08/2017 11h05 - Mercier Google et Amazon découvrent l'IA 60 ans après et tout le monde est excité. Et si on parlait de patrimoine français en IA? Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Julien 03/08/2017 14h16 - Julien Merci pour ce bon article qui explique bien la différence entre les fantasmes et l'état actuel de l'art. "Comprendre : même si nous arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment." Le danger réside dans le fait que si une IA Générale capable d'auto-évolution voit le jour, nous ne comprendrons probablement rien à ce qu'elle fait et assisteront impuissant à sa montée en puissance (même si celle-ci n'est pas exponentielle)! Qu'elle devienne ne serait-ce que "3 fois" plus intelligente qu'Einstein (exemple facile), et elle pourra manipuler des concepts qui nous seront aussi étrangers que le WIFI l'est pour les dauphins...et pourrait alors rapidement devenir une menace existentielle. Il convient surtout de l'aligner les objectifs de l'IA Générale avec les nôtres, et de la faire travailler pour nous. Elle pourrait alors résoudre des problèmes millénaires pour nous (médecine, énergie, gestion des ressources...). Je me permet de donner un lien vers un très bon article anglais qui traite de l'IA, sur l'excellent site WaitButWhy: https://waitbutwhy.com/2015/01/artificial-intelligence-revolution-1. html Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Tous les jours, l'actu de la transition numérique Je m'inscris A la une Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Le CES 2018 comme si vous y étiez Le CES 2018 comme si vous y étiez French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la Justice... L'agenda numérique de […] French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la Justice... 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Enquête d'Eric Chaverou. • Crédits : vladystock (Fotolia) et French Tech Née il y a 60 ans, l’IA, comme on la surnomme, a vécu des hauts et des bas. Mais elle bénéficie depuis peu de progrès déterminants dans la puissance des processeurs et serveurs et dans l’expertise de masses croissantes de données, avec de nouveaux algorithmes et des investissements dans la recherche de plus en plus conséquents. Des événements comme la victoire écrasante d’un programme d'intelligence artificielle (Google DeepMind) sur le champion du monde de go propulsent sur la scène médiatique ce que des fictions ont aussi mis en avant de longue date. Considérée par certains comme une nouvelle révolution industrielle, l’intelligence artificielle touche de très nombreux secteurs : du militaire à la finance, en passant par la médecine, la communication ou les services avec les assistants personnels. Dans cette effervescence, les Français commencent à se distinguer et à de mieux en mieux communiquer. Portés par le label gouvernemental de la French Tech. Et comme l'illustre Yann LeCun, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook, professeur d’informatique et de neurosciences à l’université de New York et titulaire de la chaire annuelle informatique et sciences numériques au Collège de France. Vous visiterez dans ce Magazine le laboratoire de Facebook à Paris. Ecoutez son directeur s'expliquer, Florent Perronnin : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265277503&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde doctorante Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde doctorante• Crédits : Eric Chaverou - Radio France Les Français interrogés disent être partagés au sujet de l'intelligence artificielle, d'après un très récent sondage Odoxa Microsoft : une opportunité pour 49% d'entre eux, un motif de peur pour 50%. Écoutez (ci-dessus) notre enquête, présentée par Véronique Rebeyrotte, ainsi que de nombreux compléments : Découvrez d'abord un grand entretien avec le spécialiste Jean-Gabriel Ganascia, professeur au laboratoire d'informatique de l'université Pierre et Marie Curie et philosophe, qui nous a longuement reçu pour ce Magazine : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F264162748&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 - Spécialiste internationalement reconnu de la vision artificielle, Jean Ponce dirige le département d’informatique de l’École normale supérieure. Il présente son travail de recherche et ses applications en archéologie par exemple et raconter ses liens avec les industriels, des start up aux grands groupes comme Microsoft, Google ou Facebook : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F264941637&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Enfin, Nazim Fatès, chercheur à l’INRIA Nancy grand est depuis 10 ans, étudie les systèmes dynamiques discrets, des modèles mathématiques qui peuvent être appliqués au vivant, aux sciences de l’homme, à l’informatique. Il évoque ce qui bénéficie à Nancy d'une longue histoire en intelligence artificielle : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265096696&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Qu'en pense un investisseur aux États-Unis ? Paul Strachman est lui investisseur, basé à New York, au service du fonds français Isai. Pour lui, la France n'est pas forcément reconnue aux États-Unis comme un terreau de l'intelligence artificielle, contrairement au Royaume-Uni (en raison du rachat de la société Deep Mind par Google notamment). Mais il considère que c'est l'un des meilleurs pays pour cela et qu'il s'agit plus d'un travail de communication que de développement de l'écosystème, avec "une mafia de Français" dans le domaine, dont la figure de Yann LeCun et son nouveau laboratoire parisien, ou la levée de fonds record d'une start up fondée par des Français : Écouter (Submit) Écouter L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis Découvrez ici la série d'articles récents et très complets sur l'intelligence artificielle signés par Olivier Ezratty, l'un de nos deux invités. Robotisation des armées : "Il y a un début de fuite en avant dans certains pays." Maître de conférences en mathématiques et chercheur à la chaire de cyberdéfense et de cybersécurité Thalès, Saint-Cyr, Sogeti, Thierry Berthier tient également le blog Cyberland et a co fondé le site d’analyses stratégiques ÉchoRadar, avec huit autres contributeurs. Il décrit l'évolution des armées, notamment française, et de l'industrie militaire face à l'intelligence artificielle et à la robotisation. La Russie envisage par exemple de robotiser 30% de son armée d'ici 2020, 2025, alors que les Etats-Unis sont en phase de tests avancés d'un navire autonome, le "Sea hunter", que voici : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265040725&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Pour finir, un peu de douceur, quoique... "Her", film de Spike Jonze sorti en France en 2014, est pour Yann LeCun le film le plus vraisemblable au sujet de l'intelligence artificielle. Il a obtenu un Oscar pour son scénario : IFRAME: https://www.youtube.com/embed/wiIXVmyFygw?feature=oembed Liens recommandés - Le "Deep Learning", ou l'apprentissage profond des machines : "La Grande table" de février dernier avec Yann LeCun et Gérard Berry - L'apprentissage profond : une révolution en intelligence artificielle. Leçon inaugurale de Yann LeCun au Collège de France - Portrait de Yann LeCun par Matthieu Cord, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, spécialiste du traitement des images et apprentissage artificiel - Association française pour l’Intelligence artificielle - Intelligence artificielle : quatre visages de la "French Touch". Par Emmanuel Paquette et Bruno D. Cot le 9 février dernier, dans L'Express / L'Expansion - Withings : Le porte-drapeau des objets connectés Made in France n'est plus français. L'Usine digitale. Par Charles Foucault, le 27 avril dernier - "Robot ergo sum, vivre avec les robots". Magazine de la rédaction de septembre 2013. Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle• Crédits : Visactu - Radio France Bibliographie Revue d'intelligence artificielle n° 3-4/2015 Revue d'intelligence artificielle, n° 3-4. Dernières avancées en intelligence artificielleGrégory BonnetHermès science, 2015 Panorama de l'intelligence artificielle Panorama de l'intelligence artificielle : ses bases méthodologiques, ses développements Volume 1, Représentation des connaissances et formalisation des raisonnementsCépaduès, 2014 Petite mathématique du cerveau Petite mathématique du cerveau : une théorie de l'information mentaleClaude Berrou et Vincent GriponOdile Jacob, 2012 L'intelligence artificielle L'intelligence artificielleJean-Gabriel GanasciaLe Cavalier bleu - Collection Idées reçues. Sciences & techniques, n° 138, 2007 Confucius et les automates Confucius et les automates : l'avenir de l'homme dans la civilisation des machinesGrasset, 2014 (Submit) Voir plusFermer Intervenants * Olivier Ezratty blogueur, consultant dans les médias numériques * Grégory Bonnet chercheur au GREYC (Groupe de Recherche en Informatique, Image, Automatique et Instrumentation de Caen) à l'Université de Caen Normandie À découvrir L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle Principe d’équivalence / Intelligence végétale / Topologie physique Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero L’intelligence peut-elle devenir artificielle ? Tags : * actualité * intelligence artificielle * Economie * France * Facebook * Yann LeCun * Sciences L'équipe Production Tara Schlegel Réalisation Annie Brault Avec la collaboration de Eric Chaverou, Abdelhak El Idrissi, Catherine Petillon Journaliste Rédaction newsletter Abonnez-vous à nos newsletters Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr * lisible sur ordinateur et sur mobile * que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite. Je m'abonne ! Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. 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Les philosophes et religieux considèrent que la conscience est le propre des organismes vivants. Elle est considérée comme impossible par des machines manipulant des symboles, cas de nos ordinateurs actuels, mais possibles avec des systèmes qui seraient fondés sur des processus quantiques. Il faudrait aussi des systèmes capables d'imiter le fonctionnement des neurones ainsi que du cerveau humain. Il faut passer par un apprentissage par l'expérience, s'inspirant des neurones biologiques, les réseaux de neurones formels utilisés avec des ordinateurs conventionnels pourraient résoudre le problème. D'autres pensent que la pensée n'est pas calculable par des processus discrets et finis, idée réfutée entre autres par Alain Cardon. Résumé En résumé, rien ne prouve qu'il n'existe pas d'autre conscience que la nôtre. Les adjuvants de l'intelligence artificielle forte pensent pouvoir inclure le raisonnement ou l'apprentissage symbolique, ainsi que les techniques connexionnistes (réseaux de neurones), sur des ordinateurs manipulant des symboles. 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Ce samedi 12 août, les championnats du monde du jeu de carte débutent à Lyon. Le vainqueur sera connu quelques jours plus tard, le 26 août. En parallèle, la capitale des gones verra également s'affronter des machines dans le championnat du monde des ordinateurs de Bridge, qui débute le 19 août. Aucun affrontement officiel humain VS intelligence artificielle n'est pour autant prévu. Mais alors, qui de l'homme ou de la machine est le plus fort au bridge? "Sur les dernières confrontations, les programmes étaient encore en dessous des meilleurs joueurs humains", précise au HuffPost Tristan Cazenave, chercheur au CNRS spécialisé dans les algorithmes liés au jeu. Pourtant, l'intelligence artificielle est déjà venue à bout des échecs et du jeu de Go, alors pourquoi pas le bridge? A l'inverse de ces jeux de plateau, "l'information disponible est ici incomplète, c'est plus difficile à programmer", précise Tristan Cazenave. A l'aveugle Au go ou aux échecs, l'ordinateur voit tout le plateau (la difficulté se situe dans le nombre de combinaisons possibles). Dans un jeu de carte, au contraire, seule une partie des informations sont disponibles pour la machine: les cartes de sa main. Cela complique énormément la donne. Pour autant, une intelligence artificielle a bien réussi à s'imposer dans un duel face à un champion de poker en ce début d'année. Un exploit que l'on attendait pas avant quelques années, surtout que dans cette version du jeu de carte, il est possible de miser autant d'argent que souhaité, ce qui complique considérablement la tâche pour la machine. Alors pourquoi pas le bridge? Déjà, il faut bien comprendre qu'il y a moins de chercheurs spécialisés sur ces questions. Mais il y a aussi une spécificité de ce jeu de carte: ses règles un peu compliquées. "Il y a plusieurs joueurs et un système d'enchères, c'est plus difficile à programmer", précise Tristan Cazeneuve. Plus que le poker? "Je ne sais pas exactement, mais intuitivement, je dirais que oui". Parler sans savoir En effet, au bridge, comme à la belote ou au tarot, il faut annoncer le score qu'on escompte faire. Le tout avec des informations incomplètes. C'est seulement après que les participants jouent leurs cartes. Et cette première partie du jeu, c'est le nerf de la guerre. D'ailleurs, dès 1998, une machine réussissait à bien s'en sortir contre des professionnels du bridge en chair et en os... sans cette fameuse phase d'annonces. Au bridge, l'homme a donc encore l'avantage sur la machine. Mais pour combien de temps? Le programme français Wbridge5, amélioré en 2016, a remporté le championnat du monde robotique de bridge l'année dernière et devrait encore s'améliorer. La même année, des chercheurs de l'université nationale de Taïwan affirmaient être plus performants que les meilleurs programmes disponibles pour ce qui est des annonces. Plutôt que d'essayer de créer un algorithme qui essaye de copier les stratégies humaines pour les annonces, les deux auteurs ont utilisé la même chose que DeepMind, la machine qui l'a emporté sur le jeu de go. Ces techniques, deep learning et reinforcement learning, permettent à un ordinateur de créer des modèles à partir d'une grande quantité d'exemples, puis de s'auto-entraîner. Leur prochaine étape: perfectionner le programme et l'entraîner pour qu'il puisse réaliser des parties entières de bridge en compétition. Que ce soit celle-ci ou une autre intelligence artificielle, la suprématie de l'homme sur le bridge a du soucis à se faire. Lire aussi : • Pourquoi le jeu de go est-il si compliqué pour une intelligence artificielle ? • Cette machine sait reconnaître le sarcasme sur les réseaux sociaux mieux qu'un humain • Clash entre Mark Zuckerberg et Elon Musk sur l'intelligence artificielle • Pour suivre les dernières actualités de C'est Demain, cliquez ici • Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost • Retrouvez-nous sur notre page Facebook À voir également sur Le HuffPost: IFRAME: //www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtit le/1/src/rrqruz Envoyer une correction * Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable de la rubrique C'est Demain PLUS:bridgeC'est demainintelligence artificielleJeux de cartessciencetechno On en parle [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F6f8c6236871d32bfdf 588ec81a491e5e%2F205970130%2FMorts%2B2017.png] Ils nous ont quittés en 2017 [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F317920271aedca0e52 36d1fc91a93c40%2F206029894%2FScreen%2BShot%2B2018-01-14%2Bat%2B13.22.55 .png] Castaner rembarre sèchement Garrido après une allusion à l'ISF [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fd6da6b719c6ae84684 800a902f7c7dc%2F205815729%2FRTX378FH.jpeg] Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue certaines cosignataires de la tribune polémique [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fc89d17dbae19a7ec47 e7b958edc8c8b0%2F206029608%2Femilyraja.JPG] Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus" [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa93945d44a39095930 245ea1108635c3%2F206028962%2Fp%253Fga.JPG] Ce Boeing rate son atterrissage et finit sur une falaise [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F10853a27a0b29006d0 96e27a3a53972c%2F206029930%2FRTX4B2KP.jpeg] Ce tacle de l'arbitre sur un joueur de Nantes aurait mérité un carton rouge S'INSCRIRE ET NOUS SUIVRE C'EST DEMAIN Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. 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[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com %2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Ff4d1239462a1f846cd8eac5c99d7a36a%2F206021460 %2FCapture%2Bd%253Fe%253Fcran%2B2018-01-11%2Ba%253F%2B15.59.32.png&clie nt=cbc79c14efcebee57402&signature=647828f2575c5ba709a2f9efab6d243ea7241 e90] Les images dantesques d'une casse automobile en flammes [dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult imedia.com%2Fmulti%2F3llsx%2Fv8suul-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s ignature=bb133bab380fa3da83ccc9a763bd5e919dda8cab] Le pape François a choisi cette terrible photo pour appeler à la paix dans le monde [dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult imedia.com%2Fmulti%2F3llq8%2Fvuv3xz-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s ignature=6c86853866369dffbe40f851394238536ef3f414] Cette rue prise dans la glace est digne du "Jour d'après" [dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult imedia.com%2Fmulti%2F3llxz%2Fvufqkq-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s ignature=4c406f2c6a563928a75b6a15e4ef427acd12f98f] [newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add] INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER ____________________ S'inscrire! 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Fascinant et troublant. Fin septembre, Google a présenté une nouvelle version de son service de traduction Google Translate dopé au deep learning (réseaux neuronaux, technologie d’intelligence artificielle). Il s’agissait alors de proposer des traductions de meilleure qualité grâce au système Google Neural Machine Translate (GNMT). Le fait d’étendre cette technologie aux 103 langues supportées par Google Translate – avec à la clef 140 milliards de mots traduits chaque jour – est loin d’être un exercice trivial. Avec cette bascule dans le deep learning, le système GNMT a été adapté pour être exploitable aisément avec de nouveaux duos de traductions, peut-on lire dans une contribution blog de la division Recherche du groupe Internet en date du 22 novembre. Dans le cadre de ces travaux, Google a notamment tenté de faire des traductions de l’anglais au coréen (et réciproquement) et de l’anglais vers le japonais (et réciproquement). Cela leur a permis de découvrir que l’intelligence artificielle était alors devenue capable d’effectuer directement des traductions entre les deux langues asiatiques…sans avoir pourtant bénéficié d’un apprentissage de la traduction directe entre les langues concernées. Google parle de “zero-shot”, signifiant que la traduction est directe (sans passer par d’autres traductions intermédiaires : du japonais à l’anglais et de l’anglais au coréen par exemple). Rappelons que le principe de GNMT consiste à traduire des chaînes de caractères en utilisant une base de connaissance constamment mise à jour par l’apprentissage accumulé en fonction des modifications effectuées par les utilisateurs sur les traductions suggérées. Aucun raccourci ou tangente n’avait été prévu pour permettre au système d’apprendre de nouvelles traductions. Google précise que l’intelligence artificielle a donc créé cette méthode d’elle-même. L’IA exploite donc les leçons apprises des autres traductions pour créer des passerelles entre deux langues (dont elle n’a pas encore appris les liens au préalable). Poussée plus loin, l’analyse du mécanisme que l’IA a adopté montre qu’elle a créé un ensemble d’éléments qui servent de jonction entre les deux langues. A ce stade, on peut dire qu’ils constituent une “langue” propre à l’IA ou d’un “interlingua”. En revanche, les mécanismes complexes mis en oeuvre dans le deep learning ne permettent pas de comprendre précisément comment cela s’est produit. La découverte soulève donc de nouvelles questions. Comment maîtriser ces effets de bord pour les induire à dessein ? Jusqu’où l’IA peut-elle aller en termes d’évolution sur la base des connaissances apprises ? L’IA avait été initialement exploitée dans Google Translate pour améliorer la qualité des traductions. On découvre maintenant qu’elle va permettre à Google de la faire évoluer plus rapidement, à moindre effort… mais sans un réel contrôle. Procédé baptisé “zero-shot” par Google : google-brain-ia_langage_a (Crédit images : archive NME) Recommander cet article : 1562 53 1025  itespresso Inscrivez-vous aux newsletters ITespresso ____________________ ____________________ (Submit) Inscription Auteur : Renald Boulestin Lire la biographie de l´auteur Masquer la biographie de l´auteur Sécurité IT : un ransomware prend le métro à San Francisco Tablettes : les détachables font la valeur mais pas le volume en Europe Thématiques associées deep learningGoogleGoogle Translateintelligence artificielletraduction Avis d'experts * Cloud * Sécurité avis-experts-IBM-cloud Avis d'Experts : Le cloud hybride d'IBM : Le passage en douceur et sous contrôle vers le cloud public Cloud IBM IBM Watson Media Avis d'Experts: IBM WATSON Media veut bousculer le marché de la vidéo Cloud IBM blockchain-economie Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie IBM-securite-digital Avis d'Experts - IBM : Sécurité du digital: la connaissance sert à tous, l’expérience ne sert qu’à soi Sécurité IBM ibm-blockchain-cybersecurite Avis d'Experts - IBM : Utiliser la technologie "blockchain" en cybersécurité Sécurité IBM blockchain-economie Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie X Vous aimerez aussi Livre blanc par HPE-Intel __________________________________________________________________ Créer le data center du futur avec une infrastructure hyperconvergente Livre blanc par HPE-Intel __________________________________________________________________ Comment anticiper l'évolution de l'infrastructure du data center Article par silicon.fr __________________________________________________________________ Les traducteurs-interprètes vont se mesurer à Google Translate Article par silicon.fr __________________________________________________________________ L'IA Duet de Google accompagne les musiciens sans fausses notes Article par itespresso.fr __________________________________________________________________ Google Translate : le deep learning aura sa traduction dans toutes les langues Article par itespresso.fr __________________________________________________________________ Google Translate dopé aux réseaux neuronaux [seg?add=6084224&t=2] Restons connectés * Suivez-nous + Facebook + Twitter + Google + + Google Currents + IOS Application + Android Application + Windows Phone + Blackberry Application + Flux RSS * Newsletters * Connectez-vous Services * Votre compte * Testez votre débit Internet * Test couverture 4G et spots Wifi * Quelle est mon adresse IP * Quiz * Plan du site Sites * Livres Blancs Informatiques * Télécharger * Silicon * Channelbiz * Ubergizmo * Emplois, jobs Informatique Mentions légales * Charte de confiance – Mentions Légales * Conditions Générales d’Utilisation Rester en contact * Nous contacter * Contactez la rédaction * Contactez la régie * Contactez la technique * Proposition de partenariat * Contactez le service étude NETMEDIAEUROPE * Brésil * Allemagne * France * Italie * Portugal * Espagne * Royaume-Uni * Monde NetMediaEurope © Copyright 2018 Tous droits réservés. A propos de NetMediaEurope [seg?add=7835169&t=2] #publisher Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux des commentaires Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux iCal Transhumanisme et intelligence artificielle » Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques, politiques et éthiques Flux des commentaires alternate alternate Skip to content Transhumanisme et intelligence artificielle Transhumanisme, Nanotechnologies, Transhumaniste, Neurosciences, GAFA Menu * Accueil * Transhumanisme + Qu’est ce que le Transhumanisme ? 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Malgré les cauchemars d’une telle perspective pour certains scientifiques, savants humanistes et théologiens, l’intelligence artificielle sera un rêve devenant réalité pour ceux qui épousent la philosophie Transhumaniste de Max More^1 : un mouvement dont l’objectif est d’améliorer la condition humaine physiquement et intellectuellement grâce à l’application de moyens scientifiques et technologiques^2. Que l’on soit d’accord avec le transhumanisme ou qu’il soit odieux parce qu’il ne s’agit que d’un autre moyen de promouvoir l’eugénisme, la course à la transformation des rêves de science-fiction en une réalité rentable prend de la vitesse du fait des entreprises et des investisseurs. Les sociétés multinationales voient l’opportunité de générer des milliards en terme de profits et c’est toute la motivation dont elles ont besoin pour aller de l’avant à toute vitesse, faire de la publicité pour la recherche et le développement de l’intelligence artificielle au point aujourd’hui de prouver que leur entreprise est en avance de plusieurs dizaines d’années sur la compétition. Outre les entreprises, le pouvoir et la richesse potentiels en intelligence artificielle disposent d’universités et d’institutions de recherche financées par le gouvernement, et de laboratoires privés qui travaillent pour réaliser le rêve sans se soucier des risques potentiels pour la société dans son ensemble. À l’instar de la bombe nucléaire développée dans les années 1940, le génie de l’intelligence artificielle est sorti de la bouteille et c’est depuis les années 1940 que des scientifiques de différents domaines envisageaient de construire un cerveau artificiel donnant naissance à la discipline scientifique formelle de l’intelligence artificielle en 1956. Le briseur de code britannique Alan Turing est connu comme le Père de l’informatique, également pionnier dans le domaine de l’intelligence artificielle, n’était qu’à l’étape théorique au milieu du 20^e siècle lorsqu’il effectuait des recherches. Les contemporains de Turing, Ross Quillian et Edward Feigenbaum, suivis de Marvin Minsky, qui ont cofondé le laboratoire de l’intelligence artificielle du MIT, ont tous été pionniers avec le géant IBM. A partir de 2016, à la mort de Minsky, l’intelligence artificielle était le domaine le plus chaud que les entreprises, les gouvernements et les institutions de recherche exploraient avec intensité, certains essayant de battre les robots de marketing de compétition pour diverses tâches au cours des prochaines années^3. Peter Norvik de Google, chargé de la recherche, argumenta qu’il n’y a pas de retour en arrière possible sur l’intelligence artificielle qu’il considère comme l’outil ultime pour résoudre les problèmes, sans tenir compte des nouveaux problèmes qu’elle créerait. « Je ne me soucie pas de savoir si ce que nous construisons est l’intelligence réelle. Nous savons comment construire de l’intelligence réelle … – ma femme et moi l’avons fait deux fois, même si elle a fait beaucoup plus de travail. Nous n’avons pas besoin de dupliquer les humains. C’est pourquoi je me concentre afin d’avoir des outils pour nous aider plutôt que de copier ce que nous savons déjà faire. Nous voulons que les humains et les machines s’associent et fassent quelque chose qu’ils ne peuvent pas faire seuls.^4 » En 2016, il y a eu plus de 650 transactions commerciales impliquant 5 milliards de dollars dans des startups pour la recherche sur l’intelligence artificielle. Avec Google, leader dans les demandes de brevet, Microsoft, Amazon, Intel, Facebook et Apple sont fortement impliqués dans le domaine de l’intelligence artificielle. Les mêmes entreprises impliquées dans le web et les téléphones cellulaires sont désormais en concurrence pour le marché lucratif de l’intelligence artificielle du futur avec les différents investisseurs en capital-risque qui soutiennent la recherche et le développement. Avec l’avènement du web et des téléphones cellulaires, la recherche et le développement dans l’intelligence artificielle a rapidement évolué depuis l’ère de Turing dans le courant dominant du gouvernement dans un certain nombre de pays dans le monde, mais surtout les États-Unis et la Chine qui sont les principaux concurrents sur le terrain. Selon certains, l’intelligence artificielle constitue la course mondiale aux armements du futur en raison de son potentiel dans tous les secteurs, y compris la défense^5 ^6. En raison de l’immense intérêt institutionnel pour l’intelligence artificielle, il y a eu beaucoup d’écrits et de débats sur ce que tout cela signifie pour la société. Il y a des dizaines de milliers de livres et d’articles scientifiques sur le sujet couvrant tout, des dimensions scientifiques aux politiques sociales et philosophiques, certains enthousiastes, d’autres sceptiques, et d’autres encore condamnant l’intelligence artificielle comme le nouveau danger pour l’humanité, encore pire que ce que les films et les romans de science-fiction décrivent. Alors que la plupart des chercheurs ne sont ni pessimistes ni aussi optimistes que Norvik au sujet du miracle de l’intelligence artificielle qui attend la race humaine, il y a ceux qui identifient prudemment les avantages et les risques possibles, et des sceptiques prudents quant aux conséquences imprévues éventuelles, certaines déjà évidentes avec la cybergénération des infophiles dépendants des téléphones portables, des ordinateurs et des jeux vidéo. Au début du 21^e siècle, la cybergénération qui grandit dans le cyberespace avec des jouets mécaniques, des jeux vidéo, des téléphones cellulaires et des ordinateurs, se rapporte à la réalité des machines. En acceptant le cyberespace parallèlement aux expériences avec des personnes avec lesquelles ils entrent en contact direct, la cybergénération est conditionnée à accepter l’aliénation de la réalité empirique en tant que norme, en séparant la réalité existentielle qu’ils peuvent redouter, de la réalité cybernétique dans laquelle ils vivent parce qu’ils apprécient l’illusion d’un plus grand contrôle à distance. Un individu de cybergénération peut avoir des dizaines ou même des centaines de cyber-amis à travers le pays et à travers le monde, mais peu d’amis à l’école, dans le quartier ou au travail. Ces individus de cybergénération considèrent le détachement normal parce que la cyber-communauté a remplacé la communauté empirique au sein de laquelle ils ne peuvent pas se cacher derrière de nombreux masques que le cyberespace permet et favorise. Le conditionnement de la cybergénération est très différent de la socialisation de n’importe quelle génération qui, dans le passé, a été socialisée dans la communauté réelle plutôt que dans le cyberespace^7. Si c’est la condition de la cybergénération actuelle, à quoi ressemblerait le futur avec la robotique douée d’intelligence artificielle ? À la fin de ce siècle, la réalité des enfants qui grandissent avec des robots, des hologrammes et des humains biologiquement améliorés (bio-ingénierie des humains) sera bien différente de celle de la génération du début du 21^e siècle à tous les égards, de l’identité individuelle à l’identité de groupe. Les familles plus riches disposeront d’androïdes dans leurs maisons, contribuant probablement à élever et éduquer leurs enfants, les conditionnant à propos de la nature existentielle des robots en tant que partie intégrante de la famille comme l’adorable chien ou chat. La classe moyenne moins riche serait en mesure de louer un robot pour l’expérience éphémère de celui-ci. Les classes inférieures se sentiront encore plus marginalisées du fait que la robotique douée d’intelligence artificielle sera hors de leur portée ; en fait, elles représenteront des êtres inférieurs aux robots dont l’intelligence et les fonctions constitueront un autre privilège dont les riches pourront jouir. Comme nous le verrons plus loin, le sens de l’identité et de la communauté sera largement influencé par l’intelligence artificielle d’une manière difficile à concevoir aujourd’hui pour toutes les classes. L’intelligence artificielle, l’explosion démographique et le marché du travail La robotique et l’intelligence artificielle sont au cœur de la manière dont les industries existantes et nouvelles pourraient élargir l’écart de classe entre les riches et les pauvres, et entre les pays développés plus riches et les pays les plus pauvres. L’intelligence artificielle soulève de nombreuses questions de politique publique, en particulier dans le domaine de l’économie et de la politique. Cela s’explique en grande partie parce que la répartition des ressources signifie que les classes inférieures et les pays moins développés seront encore marginalisés dans l’économie mondiale. Même dans les pays développés, les robots remplacent les humains sur le lieu de travail avec de graves conséquences sociales en l’absence d’un régime réglementaire strict et d’un filet de sécurité sociale pour la classe ouvrière. En 2016, un rapport de la Maison Blanche a indiqué que l’intelligence artificielle entraînerait une productivité plus élevée, mais qu’elle laisserait également des millions de gens sans travail tout en créant une inégalité de richesse bien supérieure à celle déjà existante^8. Exactement comme la Silicon Valley a créé une petite classe de riches sans absorber la main-d’œuvre excédentaire à un moment où l’écart entre les riches et les pauvres s’est élargi au cours des trois dernières décennies, l’intelligence artificielle exacerbera cette tendance. Ceux qui font l’apologie de l’économie de marché rejettent tous les scénarios pessimistes, insistant sur le fait que l’intelligence artificielle offrira le paradis sur terre à toute l’humanité^9. Si la population mondiale atteint 9 milliards d’individus d’ici 2050^10 comme cela est prévu (38% de plus qu’en 2010), et en supposant qu’elle grimpe à 11,2 milliards d’ici la fin du siècle, avec 9 milliards d’habitants en Afrique et en Asie, il est facile d’imaginer les problèmes sociopolitiques que l’intelligence artificielle créera sous le couvert qu’elle résout les autres, principalement dans le but d’augmenter les bénéfices des entreprises. Étant donné que la plupart des gens vivront dans le monde non-occidental, ceux de l’Ouest utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour maintenir les salaires bas et exercer leur hégémonie politique, économique, militaire et culturelle. Les politiciens xénophobes et les groupes nativistes utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour laisser les Africains, les Asiatiques et les Latino-Américains à l’extérieur de cette sphère. L’augmentation de la xénophobie avec des robots au secours de la minorité caucasienne sur la planète sera une autre dimension pour ceux qui cherchent un prétexte pour rassembler les populistes de droite derrière un régime autoritaire. C’est un fait que l’intelligence artificielle apportera des bénéfices dans tous les domaines de la chirurgie à l’industrie automobile, soit environ 700 domaines selon une étude de l’Université d’Oxford. Tout comme Internet a rendu possible qu’un médecin à Cleveland assiste un confrère en lui fournissant des instructions et des conseils en direct réalisant une opération chirurgicale aux Philippines, l’intelligence artificielle permettra de tels miracles. La question réside cependant dans la manière que les entreprises et le gouvernement utiliseront l’intelligence artificielle comme facteur de levier pour la politique du travail. Lorsque l’industrie automobile a introduit la robotique dans les années 1970 (“Silver Arm” du MIT), les ouvriers de l’automobile ont réagi comme les Luddites au début du 19^e siècle en Angleterre parce qu’ils se sont rendu compte que les sociétés utilisaient la robotique comme un moyen de réduire les salaires et les bénéfices, contourner les normes et les politiques du travail touchant les travailleurs et leurs conditions socio-économiques^11. À notre époque, les établissements de restauration rapide font partie de certaines industries qui souhaitent remplacer le plus rapidement possible les travailleurs bénéficiant du salaire minimum par des robots. Les multinationales avaient fait pression sur le gouvernement pour qu’il n’augmente pas le salaire minimum en prétextant que les robots ne sont pas loin de remplacer les humains. Tout comme les capitalistes au début du 19^e siècle, l’Angleterre utilisait la machine comme levier pour déterminer la politique du travail, ainsi que le faisaient les PDG d’entreprise au début du 21^e siècle. De manière similaire au gouvernement britannique qui s’est opposé aux entreprises contre les Luddites à l’époque des guerres napoléoniennes, les gouvernements du 21^e siècle sont également du côté de l’industrie contre les travailleurs. Du point de vue capitaliste, un androïde peut faire un bien meilleur travail pour servir de la nourriture, pour servir au tribunal comme juge sans préjugé humain qui constitue la faille témoignant de l’unicité humaine. Bien que certains soutiennent que les robots ne devraient pas être utilisés comme fournisseurs de soins de santé ou dans tout autre domaine où le jugement humain relatifs aux considérations éthiques doit être pris en compte, tel que le système judiciaire, d’autres insistent sur le fait que les androïdes serviront mieux les humains que les gens dans toutes les entreprises. En tant qu’outils pour l’avancement et le confort de l’homme, la science et la technologie représentent un développement bien accueilli dans une perspective consumériste, quelque chose que les entreprises et le gouvernement utilisent comme argument pour financer la recherche et le développement de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle pourrait débloquer un immense potentiel de croissance économique et de développement pour l’amélioration de l’humanité, du moins si l’on en croit les avocats concernés. Cela suppose que les avantages de l’intelligence artificielle, une fois entièrement mis en œuvre, soient également partagés par toutes les classes sociales dans le monde entier. Toutes les classes sociales et toutes les nations ont-elles également progressé grâce à la Révolution scientifique du 17^e siècle et de la première révolution industrielle en Angleterre au 18^e siècle ? Le fossé entre riches et pauvres (hémisphère Nord par rapport à l’hémisphère Sud) entre le Nord-Ouest de l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon, qui ont été au cœur du système capitaliste mondial, a été plus marqué par la poursuite du développement scientifique, technologique et industriel. Le développement scientifique, technologique et industriel dans le système capitaliste n’a guère été la solution au manque de justice sociale, à la misère généralisée due à la pauvreté et aux maladies, au manque de soins et d’éducation chez les pauvres. Au contraire, les pays capitalistes avancés utilisaient la technologie comme outils d’exploitation de l’hémisphère Sud et la technologie de l’intelligence artificielle n’agira pas différemment. Le plus grand égalitarisme et la promesse de créer un paradis techno-scientifique sur terre est l’appât que les entreprises et les politiciens bourgeois, et leurs défenseurs, ont jeté sur les masses depuis trois siècles et ils continuent à le faire concernant la révolution de l’intelligence artificielle. Des études existent qui mettent en garde par rapport aux écarts encore plus grands que la robotique engendrera entre les riches et les pauvres et les pays. « Les chercheurs de l’Université d’Oxford ont estimé que 47% des emplois des États-Unis pourraient être automatisés au cours des deux prochaines décennies. Et même si la moitié seulement est plus proche de la réalité, le réveil des travailleurs va être dur. Dans les années 1800, 80% de la population active des États-Unis travaillaient dans les fermes. Aujourd’hui, c’est 2%. De toute évidence, la mécanisation n’a pas détruit l’économie^12. » Dans Robot Nation, Stan Neilson soulève la question de savoir comment un grand pourcentage de la population survivra lorsque les entreprises remplaceront les humains par des robots à une échelle telle que la moitié de la main-d’œuvre active ne sera pas employable. Est-ce l’avenir de la majorité des gens que de servir des robots au service des riches qui possèdent les robots ? Est-ce que de telles conditions créeront l’atmosphère idéale pour les révolutions sociales parce que l’intelligence artificielle créera une plus grande polarisation que celle que nous avons observée dans l’histoire moderne ? Après tout, la contradiction de la révolution de l’intelligence artificielle est la promesse de rendre la vie meilleure pour tous quand il est tout à fait possible que cela sera beaucoup plus difficile pour la majorité de la population. Alors que les entreprises et les politiciens essayent constamment de convaincre les gens que la révolution de l’intelligence artificielle est une panacée, les gens verront par eux-mêmes que les avantages s’accumuleront pour les élites. Y aura-t’il une montée d’un mouvement luddite contre les robots et les élites utiliseront-elles des robots pour réprimer les soulèvements révolutionnaires ? Les avocats de l’intelligence artificielle insistent sur le fait que les problèmes hyperboliques représentés dans les films de science-fiction et les livres n’ont rien à voir avec la réalité pratique de l’intelligence artificielle. Les partisans de cette nouvelle révolution pensent que beaucoup de nouvelles opportunités verront le jour grâce à cette nouvelle industrie et que les robots agiront en complément des humains plutôt que des humains entrant en compétition pour des emplois avec des robots. Le défi pour les grandes entreprises est de faire en sorte que les ingénieurs suivent le rythme de la demande d’emplois. Les entreprises américaines se sont plaintes que le gouvernement devait agir pour faire face à la pénurie de demandes qui oblige les entreprises à recruter depuis l’Inde, la Chine, l’Iran, la Russie et d’autres pays. L’Inde et la Chine attribuent 10 à 20 fois plus (selon la source) de diplômes d’ingénieurs que les États-Unis où le domaine n’est pas populaire auprès des étudiants. Le 30 novembre 2016, le doyen des sciences de l’informatique, Andrew Moore, a témoigné devant le Sous-comité du congrès sur l’espace, les sciences et les transports, que les États-Unis doivent disposer d’un million d’étudiants du secondaire engagés dans l’ingénierie afin de maintenir la compétitivité mondiale dans le domaine de l’intelligence artificielle^13. La surabondance de l’ingénierie en Asie, en Inde, en Chine et au Japon souligne également la course à l’intelligence artificielle qui est perçue comme un autre outil donnant l’avantage concurrentiel à n’importe quel pays qui franchit la ligne d’arrivée en premier avec des implications importantes pour l’économie. Étant donné que près de la moitié des diplômés ingénieurs américains (54% Ph.D. et 42% MS) sont des ressortissants étrangers, les entreprises ont demandé au gouvernement au cours des dix dernières années d’inciter plus fortement les Ingénieurs diplômées des universités grâce à des bourses d’études jusqu’à des subventions dans les domaines de la recherche et du développement. En raison de l’énorme potentiel qu’elle représente dans les secteurs de l’économie et de la défense, l’intelligence artificielle est devenue un élément important en matière de concurrence internationale, ne laissant aucune place aux questions relatives à la diversité des subventions d’entreprises engagées dans l’industrie de l’intelligence artificielle ni à ce que cela signifiera dans l’avenir pour la main-d’œuvre active. Transhumanisme et identité En se fondant sur les travaux des intellectuels transhumanistes, les entreprises, les politiciens et les défenseurs économiques de l’intelligence artificielle sont persuadés que l’évolution de la culture et de l’identité est inévitable avec l’arrivée de la robotique. En accueillant le transhumanisme, ses défenseurs sont convaincus que les êtres humains ont toujours évolué dans des conditions très différentes tout au long de l’histoire humaine, et qu’ils continueront à évoluer physiquement et mentalement grâce aux progrès de la science et de la technologie. Alors que la définition du transhumanisme de Max More citée ci-dessous met le doigt sur certains risques de l’intelligence artificielle, elle en souligne les bénéfices et c’est le genre de justification que recherchent les investisseurs, le gouvernement et l’industrie de l’intelligence artificielle. 1. Le mouvement intellectuel et culturel qui affirme qu’il est possible et opportun d’améliorer fondamentalement la condition humaine par la raison appliquée, en particulier en développant et en rendant les technologies largement disponibles pour éliminer le vieillissement et améliorer considérablement les capacités intellectuelles, physiques et psychologiques humaines. 2. L’étude des ramifications, des promesses et des dangers potentiels des technologies qui nous permettront de dépasser les limites humaines fondamentales et l’étude connexe des questions éthiques impliquées dans le développement et l’utilisation de ces technologies.^14 Depuis l’essai de J. B. S. Haldane intitulé « Daedalus: Science and the Future » (1923), les scientifiques qui prônent le transhumanisme ont flirté avec l’idée de l’eugénisme rendu possible par les progrès de la science et de la technologie. Le concept imaginant des êtres humains existant dans un environnement mécanique et s’apparentant à un androïde pourrait constituer un anathème pour un théologien ou un humaniste. Pour les transhumanistes, ce n’est ni un blasphème ni une perversion de la condition humaine; simplement son amélioration^15. La cyberculture à l’origine des communautés virtuelles soulève des questions philosophiques relatives à l’identité, aux relations, aux valeurs, au flétrissement de la culture communautaire réelle et aux modes de vie qui seront largement déterminés par l’industrie de l’intelligence artificielle. Les compagnons de robots et les infophiles sont inconscients des risques inconnus que l’intelligence artificielle pourrait faire courir à la société, arguant qu’une génération ou deux des sceptiques d’Internet se posaient des questions similaires. Il y a ceux qui soutiennent que la cyberculture est égalitaire et, en son sein, il existe un mouvement de contre-culture qui valide sa nature démocratique et ses possibilités infinies d’identité individuelle et cybernétique. D’autres alertent sur le fait qu’il existe également une culture de groupe criminelle et haineuse opérant partout, de la promotion des narcotiques à l’esclavage humain, des éléments néonazis aux cultes nihilistes qui favorisent le suicide, tout ceci pouvant potentiellement devenir bien pire avec la technologie de l’intelligence artificielle. « L’ingénierie sociale, qui fait référence à la pratique consistant à manipuler les gens dans l’exécution d’actions ou la divulgation d’informations, est largement considérée comme le maillon le plus faible de la chaîne de sécurité informatique. Les cybercriminels exploitent déjà les meilleures qualités chez les humains – confiance et volonté d’aider les autres – pour voler et espionner. La capacité de créer des avatars d’intelligence artificielle qui peuvent leurrer les gens connectés sur le web ne fera qu’aggraver le problème^16. » Pour ceux qui en font l’apologie, la cyberculture ne se limite pas aux périmètres de la culture hégémonique des élites simplement parce que la Silicon Valley fait partie intégrante de l’Amérique corporatiste. Pour les sceptiques, reste encore à déterminer quel rôle jouera l’intelligence artificielle concernant la forme qui sera donnée à l’identité humaine et collective si la robotique devient le domaine de la classe commerciale et politique. Après tout, les grandes entreprises et les gouvernements jouent un rôle dominant dans la cyberculture parce qu’ils contrôlent le cyberespace. Bien que nous n’ayons aucun moyen de déterminer comment l’intelligence artificielle façonnera l’identité humaine, nous connaissons en revanche l’influence du Web à cet égard. En 2012, le gouvernement britannique a commandé une étude dirigée par le professeur Sir John Beddington sur la façon dont le Web redéfinissait l’identité humaine. En concluant que l’identité traditionnelle fondée sur la communauté perdait de sa pertinence aux yeux des utilisateurs du web, l’étude a noté qu’il y avait des influences positives et négatives résultant de la communauté Web et du sentiment d’identité des utilisateurs. Un segment de la population s’identifiant à l’occasion d’un événement sportif ou culturel particulier pourrait être mobilisé via le Web du fait que les individus se sont reconnus dans cette cause bien précise. En même temps, des milliers de personnes pourraient être appelées à s’engager dans une action politique, comme ce fut le cas non seulement avec les soulèvements du printemps arabe, mais aussi avec Occupy Wall Street et les manifestations européennes. « L’Internet peut permettre à beaucoup de personnes de prendre plus pleinement conscience de leur identité. Certaines personnes qui ont été timides, solitaires ou qui se sentent moins attirantes, découvrent qu’elles peuvent se socialiser avec plus de succès et s’exprimer plus librement en ligne^17. » Selon le rapport britannique sur l’identité web, il y a eu une forte augmentation des internautes devenus membres des réseaux sociaux au cours des deux premières décennies du 21^e siècle, avec une prédominance des réseaux sociaux qui représentaient l’identité changeante des utilisateurs. C’est surtout le cas dans les pays capitalistes développés, mais la tendance s’est rapidement propagée vers l’Inde, la Chine et d’autres régions du monde. Compte tenu de la prédominance des réseaux sociaux et du Web, qu’est-ce que l’intelligence artificielle signifiera pour les êtres humains et leur sens de l’identité et de la communauté une fois qu’elle aura atteint un niveau de perfection tel qu’elle sera presque indiscernable des humains ? Si Fidel Castro et Ernesto « Che » Guevara ont utilisé Radio Rebelde efficacement pour entreprendre la révolution cubaine dans les années 1950, les générations futures utiliseront-elles des robots dotées de l’intelligence artificielle pour initier le changement social, pour accéder à la satisfaction personnelle, pour les deux et même pour beaucoup plus ? Les infophiles s’apparentent de plus en plus aux machines qu’ils utilisent, comme des personnages surréalistes dans un roman de Franz Kafka ou un film de science-fiction. Ils désirent ardemment accéder à la réalité virtuelle plus qu’à la réalité empirique ; leurs relations avec leurs téléphones cellulaires ou leurs ordinateurs dépassent toutes les autres relations qu’ils ont avec des êtres humains. Si nous acceptons l’hypothèse que l’environnement façonne la nature humaine dans une large mesure tel que les philosophes empiristes depuis John Locke ont fait valoir, nous devons alors accepter qu’un environnement techno-scientifique de robots doués d’intelligence artificielle et utilisés par des humains bio-améliorés (bio-ingénierie humaine, génie biologique) engendrera des robots-humains et un monde où le transhumanisme constituera la norme. Désireux que les robots se comportent comme l’humain idéal, les scientifiques essaient de créer la machine qui peut imiter les êtres humains, alors qu’en fait, l’infophile a évolué en une existence quasi robotique. Le robot peut être programmé pour imiter le comportement humain, mais les humains sont déjà programmés par des institutions pour imiter les robots. L’obéissance est ce que les entreprises veulent de la part de leurs employés et des consommateurs, ce que le gouvernement attend de ses citoyens dociles, ce que les institutions religieuses attendent des fidèles. Tout comme les robots sont soumis à un manque de libre arbitre, les masses ont évolué dans cette même direction. Il semble que la société se soit rapprochée de l’univers de science-fiction de Fritz Lang Metropolis, mais c’est uniquement au nom du « progrès ». Compte tenu de l’évolution mécanique au sein de laquelle le capitalisme mène l’humanité, pourquoi devrait-il être surprenant que les riches qui pourraient acheter un robot rencontrent un problème avec lui en tant que compagnon ou amant ; après tout, ce serait au nom du « progrès » et qui voudrait rester à la traîne ? Les générations futures qui grandissent dans le monde de l’intelligence artificielle seront conditionnées dans la réalité virtuelle comme « plus réelle » que le sang coulant dans leurs veines, rejetant la communauté réelle qu’ils ne peuvent pas éteindre et allumer comme des téléphones portables. On pourrait affirmer que la génération conditionnée dans l’infophilie ne possède pas une identité très différente de celle de nos ancêtres durant l’Age de la Foi (500-1500 A.D.) qui a vécu avec le rêve d’atteindre la vie éternelle au Paradis. Néanmoins, la génération de l’infophilie serait condamnée à une aliénation croissante de la communauté réelle. Tant que l’intelligence artificielle, les robots humanoïdes et les dispositifs techniques maintiennent les gens dans un sentiment de satisfaction, au moins pour ceux qui ont les moyens financiers de se le permettre, les humains aspireront à la perfection technologique. Être humain implique une myriade de contradictions, de tendances rationnelles et irrationnelles ; réaction spontanée et instinctive soigneusement planifiée ; exprimer le libre arbitre et l’envie de projets spirituels et émotionnels ; lutter pour l’amélioration de soi dans tous les aspects de son caractère, et spécialement toutes les frontières illimitées de la créativité enracinées dans la totalité des expériences empiriques de la vie. Le robot n’a pas ces traits et il est défini par un comportement programmé, ou opérant dans certaines limites, même s’il est perfectionné à un moment donné dans le futur pour tenir compte des réactions émotionnelles et de la créativité. Le robot ne dispose pas non plus du sentiment biologique qu’est l’empathie pour les humains, même s’il est programmé pour ne pas leur nuire. Le robot est le soldat et l’officier de police parfait tout comme l’ouvrier parfait pour obéir. En bref, à travers la robotique, les entreprises sont en train de concevoir le soldat et le travailleur parfait, et celui qui serait un modèle à imiter pour les humains. La théorie de la nécrophilie sociale d’Erich Fromm contribue à expliquer le comportement humain en copiant de plus en plus les dispositifs techniques, non seulement comme un sous-produit de la science et de la technologie, mais du conditionnement sociopolitique dans un monde où les valeurs humaines sont mesurées par des objets inanimés. Il existe des arguments en faveur de l’identité d’une machine et en partant sur ce chemin, cela conduit à une nécroculture^18 qui déforme les valeurs humaines où les objets inanimés bénéficient de plus de valeur que les êtres humains – le matérialisme dans une société capitaliste par rapport à l’humanisme d’une société anthropocentrique est la norme. Bien que le pouvoir, les pressions sociales, juridiques et de la justice pénale, ainsi que les institutions religieuses, aient conservé les gens dociles et complaisants dans les siècles passés à travers le monde, on pourrait soutenir que la science et la technologie sont des substituts de la religion en tant que nouveaux moyens de garder les êtres humains dans un état de conformité. L’aliénation existentielle que Jean-Paul Sartre a abordée dans l’Être et le Néant est grandement exacerbée par le cyber-monde dans lequel nous vivons. Nous sommes liés à l’aliénation par la culture dominante de marché, alors que le paysan français au 12^e siècle était probablement maintenu dans l’illusion de la connexion au divin et dans l’espoir du Paradis éternel. Soit nos cyber-illusions pourraient être aussi réalistes que celles de nos ancêtres il y a 1000 ans, soit nous sommes simplement dans un plus grand délire relatif à un faux sentiment d’espoir dans nos vies cyber-contrôlées. Au-delà de la menace que cela fait planer sur l’identité humaine, l’intelligence artificielle et l’ingénierie biogénétique réduiront à de simples robots, même les élites, et ce de manière intentionnelle ou par inadvertance, en leur donnant l’illusion, parce qu’ils ont les moyens d’accéder aux dernières connaissances scientifiques et technologiques, qu’ils peuvent manipuler leur identité qui implique un contrôle plutôt qu’un assujettissement à la machine. Les êtres humains, en particulier les plus riches, apprécient le caractère unique de ce que l’argent peut acheter. Mais au lieu de se tourner vers eux-mêmes pour développer leur potentiel créatif et créer des traits de caractères positifs, ils se tournent vers la science et la technologie pour atteindre ce qu’ils croient leur donner satisfaction. Si les Grecs anciens ont créé un panthéon de divinités anthropomorphiques pour refléter le surmoi ainsi que la réalisation de leurs limites, pourquoi notre génération ne devrait-elle pas créer des robots anthropomorphes, même si beaucoup d’entre eux se sentent menacés par cette phase embryonnaire des androïdes qui descendent dans la rue à côté des humains et sont difficiles à distinguer ? Les dieux et les héros sont une illusion humaine intemporelle et l’industrie de l’intelligence artificielle est disposée à rendre ce service moyennant finance. Addiction à l’intelligence artificielle et sexbots Les comportements addictifs – les drogues, les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, etc. pourraient empirer avec la technologie de l’intelligence artificielle devenant prédominante en raison d’une plus grande addiction de la communauté réelle et du repli dans une cyberculture. Bien que l’utilisation de stupéfiants aux États-Unis a fait partie intégrante de la société et que l’administration de Nixon est entrée en guerre contre les drogues pour punir les Noirs et la gauche anti-guerre, dans notre ère du cyberespace il existe une certaine corrélation entre la nécroculture dont la cyberculture fait partie intégrante et une utilisation répandue des drogues dans la société laïque occidentale. La culture du matérialisme ainsi que l’hédonisme en sont certainement un aspect autant que la marginalisation et l’addiction d’une partie de la communauté du cyberespace. L’intelligence artificielle rendra-t-elle les gens capables de faire face à l’addiction sans recourir à des narcotiques et/ou des analgésiques prescrits, ou seront-ils encore plus dépendants à cause de l’addiction^19 ? La population des États-Unis représente 4,34% de la population mondiale, mais consomme 80% des opioïdes du monde. Les États-Unis figurent également en tête en ce qui concerne l’utilisation d’un certain nombre d’autres stupéfiants, y compris la cocaïne et la marijuana, avec une dépendance à l’héroïne infectant toutes les communautés du pays. Il n’est pas surprenant, pour la plupart des gens à l’ère du cyberespace, que les êtres humains dans une grande partie du monde souffrent de plus en plus d’addictions^20 malgré les moyens de communication disponibles. Symptomatique de la révolution industrielle et de la montée de l’urbanisation, l’addiction n’est pas causée par les ordinateurs et les téléphones portables. L’identité d’une communauté, dont on jouissait autrefois au sein d’un village, aux abords d’une petite ville, au sein d’environnements sociaux réduits où les gens appréciaient les interactions directes tout comme dans un lieu de culte, a été remplacée par le cyberespace et elle est sur le point de devenir encore plus rare avec l’avènement de la robotique et de l’intelligence artificielle. Ceux qui travaillent dans le développement de l’intelligence artificielle soutiennent que leur objectif est de construire des robots plus humains que les humains pour tout faire, depuis les tâches les plus ingrates dans la maison jusqu’à satisfaire l’être humain dans la chambre à coucher. Cela soulève de nombreuses questions sur les périmètres de l’identité humaine et la notion de chose unique. L’esprit humain s’apparente-t-il plus à un ordinateur ou n’est-ce là qu’un de ses nombreux aspects ? Certains pensent que les robots sexuels^21 (sexbot) seront largement utilisés dans une dizaine d’années et qu’au milieu de ce siècle, les femmes feront principalement appel à des robots^22. De toute évidence, l’intelligence artificielle, les robots humanoïdes/sociaux, y compris les sexbots ou les compagnons-partenaires, seront accessibles à ceux qui pourront se le permettre, avec des versions beaucoup moins chères et brutes pour un marché locatif plus large. Plusieurs entreprises s’engagent à fabriquer et commercialiser de tels robots, dont certains existent aujourd’hui, même s’ils sont sous forme brute et destinés au marché grand public. « Louer un robot » pour quelques heures, jours ou semaines lorsque vous passez des vacances de rêve dans des îles exotiques et faire l’amour avec un robot semblent être la tendance acceptable. Le cas échéant, votre hôtel pourrait mettre un robot sexuel à votre disposition, ou bien vous pourriez passer en récupérer un à l’aéroport au même endroit que là où vous iriez louer une voiture automatique. Ce type de relations sexuelles sans inhibition, sans entraves, sans frontières que les films de science-fiction comme Westworld ont imaginé, deviendra une réalité et les frontières entre l’homme et l’Android pourraient devenir aussi floues que dans le film Blade Runner. Cette éventualité signifie que les adolescents pourraient faire leurs premières expériences avec des robots et considérer le sexe avec une machine comme étant normal, rencontrant de ce fait des difficultés avec les êtres humains qui jouissent d’émotions, de pensées et un libre arbitre qui ne fonctionne pas sur commande. Une partie de la population masculine pourrait opter pour un type de relation avec une femme, et ceux qui apprécieraient des modes de vie sexuelle alternatifs pourraient profiter de la liberté de relations avec une machine sans aucune pression ou limitation imposée par l’Homme. Tout, de l’objectivation du partenaire sexuel à pratiques sexuelles taboues, sera beaucoup plus facile avec des robots qui modifieront la façon dont les humains considèrent le sexe, les émotions et les relations intimes avec d’autres personnes^23. Les thérapeutes pourraient utiliser des androïdes pour aider les personnes ayant des problèmes psychologiques allant de la peur de l’intimité à la pédophilie et à la misogynie. En outre, il est possible que les robots deviennent des facilitateurs pour des psychopathes afin que ces derniers expriment tous leurs désirs déformés, allant de l’abus au meurtre. La Boîte de Pandore des robots sexuels a déjà été ouverte par de nombreuses entreprises à travers le monde. Néanmoins, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements si l’on se réfère au peu de choses qui en émergent. Les chercheurs ne sont pas en mesure de déterminer ce qui sera possible jusqu’à ce qu’il en soit ainsi en examinant un grand échantillon de cas. À ce stade, il y a un intérêt de la part des entreprises à fabriquer des versions brutes de robots sexuels pour saisir le marché mondial des objets inanimés aussi proches de l’Homme que l’intelligence artificielle le permet pour le prix relativement bas d’une voiture à prix modéré. Il ne serait guère surprenant que des clubs d’intelligence artificielle du style de ce qui existe à Las Vegas fassent leur apparition dans le monde entier dans le cadre de l’industrie du divertissement pour adultes. Au-delà de l’économie de l’industrie du robot divertissant pour adultes, qui promet des relations sans maladie et sans problème, il y a la question de savoir si les humains développent des relations intimes avec les machines, à savoir l’amour, ou la luxure avec un robot qui renforce les tendances vers la nécroculture^24. Les droits civils et le militarisme d’état policier avec des robots doués d’intelligence artificielle Des divergences d’impact de l’intelligence artificielle ne sont pas plus inévitables, comme certains l’ont soutenu, que cela a été le cas lorsque la société a découvert l’invention de la machine à vapeur ou de l’électricité, sauf dans la mesure où la technologie fait partie d’une économie de classe qui désavantage les classes inférieures dans la course à l’accumulation de capital. La question est de savoir comment la nouvelle technologie scientifique fonctionnera dans le cadre du système capitaliste en tant qu’instrument d’accroissement de capital et comment les politiciens, de la droite populiste qui pourrait s’opposer à l’intelligence artificielle à la gauche progressive qui pourrait pencher en sa faveur dans le cadre d’un certain régime réglementaire, ont imaginé qu’elle serait bénéfique à une plus grande population^25. Les idéalistes et les propagandistes soutiennent qu’il n’y a aucune raison pour que la science et la technologie soient au service du grand capital plutôt que de l’humanité. Dans le cadre de l’économie politique existante, il ne fait aucun doute que les problèmes socio-économiques, que de nombreux chercheurs redoutent concernant les implications de l’industrie de l’intelligence artificielle, feront leur apparition. Pire encore, si la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers un système autoritaire défilant sous un fin manteau de démocratie consumériste, il est hautement improbable que les gouvernements utilisent l’intelligence artificielle à des fins de progrès pour tous en matière d’éducation, ou encore pour les personnes handicapés qui ne peuvent s’offrir des soins spéciaux, etc. Le gouvernement joue déjà un rôle majeur qui ne se limite pas qu’aux allègements fiscaux et subventions versées à la recherche sur l’intelligence artificielle et son développement. A l’avenir, la réglementation par le gouvernement et la capacité des agences de renseignements à utiliser l’intelligence artificielle pour la surveillance telle qu’ils le font déjà via le web et les téléphones portables constitueront un véritable problème. « L’éthique des machines » fera appel au domaine des droits civils et de la surveillance concernant ceux qui entreraient en contact avec des robots utilisant l’intelligence artificielle. Plusieurs sociologues alertent sur le fait que les robots doués d’intelligence artificielle pourraient être utilisés pour exploiter encore plus les citoyens et les consommateurs. C’est ce que reflète certains ouvrages et films de science-fiction dans lesquels les êtres humains portent un plus grand intérêt aux machines qu’aux autres humains. La responsabilité relative aux dysfonctionnements de robots, qu’ils agissent en tant qu’agents de sécurité dans un aéroport, ou comme amants dans une chambre d’hôtel, est une question qui va se poser en termes politique et juridique et dont personne n’a idée actuellement^26. A bien des égards, les humains agissent d’ores et déjà sous le joug de machines dans bien des aspects de leur vie. L’intelligence artificielle ne sera qu’un complément. Si le téléphone portable, l’ordinateur, la TV intelligente, ou encore les écouteurs sont des appareils qui permettent au gouvernement et aux entreprises de surveiller les gens, est-ce que les libertés civiles disparaîtront à l’avenir ? Comment la technologie de l’intelligence artificielle pourrait-elle accroître la société de surveillance existant actuellement chez les Américains dont le gouvernement et les entreprises ont déjà un œil omniprésent sur les citoyens ? Qu’est-ce que la technologie de l’intelligence artificielle impliquera au niveau du contrat social lorsque les robots feront partie intégrante de ce contrat ? Alors que certains croient que les robots auront besoin d’une protection juridique comme c’est le cas pour les animaux domestiques ou même les humains, selon la dernière analyse, le robot n’est pas différent de l’aspirateur créé pour un usage bien prévu, même si c’est un robot extrêmement intelligent et qu’il a l’allure d’un top model. Les valeurs sociales actuelles sont telles que les objets jouissent d’une plus grande considération que les humains. Il semble donc assez logique que les robots se voient accorder un traitement juridique spécial dont même les minorités ne bénéficient pas dans le cadre du système de justice pénale. Certains avocats de l’intelligence artificielle soutiennent que tout le monde, mais plus spécialement les femmes, et les minorités ethniques et religieuses, serait mieux protéger par des androïdes à la cour et face au système de justice pénale car les robots seraient dénués de préjugés humains. L’envers de cette situation est que les gens seraient blessés dans leur dignité humaine à tous les niveaux du fait qu’ils sont surveillés et supervisés par des robots dotés d’intelligence artificielle. Les humains finiraient par devenir les domestiques des robots dans le futur lointain ; un scénario qui inquiète plusieurs scientifiques. De mon point de vue, ceci n’arrivera pas à cause de la révolution ou de la prise de contrôle par les robots mais plutôt à cause de la dépendance des humains aux robots. Le régime militariste d’état policier est déjà là, se dissimulant derrière un très fin voile de démocratie bourgeoise dénuée de responsabilité pour qui que ce soit d’autre que la classe capitaliste dont les représentants édictent la politique. Le Pentagone estime que d’ici 20 ans, les forces armées américaines seront composées à la fois d’humains et de machines high-tech qui seront plus mortelles que tout ce qu’on a pu voir dans le passé^27. Bien sûr, la guerre par drone, qui est devenue populaire au Pentagone et à la CIA sous la présidence de Barak Obama, a posé les bases des humains transformés en machines de guerre, détruisant à leur passage de nombreux civils innocents lors de frappes militaires dans des pays musulmans. Le gouvernement des États-Unis a signé des contrats pour des robots soldats autonomes capables de combattre sur les lignes de front et de prendre des décisions stratégiques spontanées en fonction des conditions changeantes du champ de bataille^28. Si on considère que les drones ont largement été à l’origine de massacres aveugles de civils, comment feront les robots soldats sur le champ de bataille contre les « ennemis humains » et les civils amorphes ? Est-ce que l’intelligence artificielle va créer des conditions de crimes de guerre bien plus graves que nous n’en avons jamais vues auparavant, ou bien sera-t-elle capable de discriminer les morts et les destructions ? Les mêmes entreprises travaillant sur des « robots-soldats » travaillent également sur la technologie « robot-policier »^29. Les départements de police rencontrent déjà des problèmes avec leur approche de la militarisation des forces de l’ordre, poursuivant des minorités avec encore plus de force lors de poursuites un peu excessives. Les robots-policiers pourraient constituer une amélioration, ou bien ils pourraient rendre les départements de police encore plus militaristes que ce n’est déjà le cas. Joergen Pedersen, PDG de RE2 robotics et président de la National Defense Industrial Association’s robotics division soutient que : « si les robots sont utilisés à des fins différentes de celles pour lesquelles ils ont été conçus, nous sommes en droit d’attendre que les officiers qui sont là pour assurer leur propre sécurité et celles des citoyens feront preuve de discernement quant à l’utilisation d’armes mortelles en dernier recours ». Le commentaire de Pedersen n’inspire guère la confiance du public étant donné que cela implique que les officiers humains prendront des décisions concernant la conduite que devront suivre les robots-policiers, transférant donc les préjudices humains aux machines. Est-ce que le système de justice pénal sera moins raciste qu’aujourd’hui aux USA vis-à-vis des robots si ce sont des blancs qui programment les robots ? Si on considère que la présence de robots-policiers donnera un sentiment d’invincibilité aux officiers vis-à-vis des citoyens à un niveau bien supérieur qu’à l’heure actuelle, peut-on imaginer faire confiance à l’officier avide de pouvoir humain, avec un robot-policier à ses côtés, afin qu’il maintienne l’ordre lors de manifestations publiques contre la politique du gouvernement concernant de nombreux problèmes ? On estime que d’ici 20 ans, les départements de police aux USA feront usage des robots-policiers dans toutes les grandes villes américaines. La combinaison de robots-policiers et de robots-soldats pourrait rendre la société beaucoup plus autoritaire que ce que nous avons observé pendant le 3^e Reich, accélérant les manifestations en masse contre la répression et polarisant la société encore plus que c’est le cas aujourd’hui. La présence de robots à tous les niveaux signifierait l’absence d’auto-détermination et même l’impossibilité pour les humains de choisir leur propre destinée. Si le robot est plus utile et intelligent que n’importe quel humain, avec la capacité de réaliser un nombre infini de calculs et de prendre des décisions fondées sur des algorithmes, alors pourquoi ne pas laisser les robots et les ordinateurs gérer la société comme ils l’entendent et ainsi le peuple n’aurait plus à se plaindre des leaders sociaux, économiques, religieux, universitaires et politiques ? Il existe un réel danger que les gouvernements programment l’intelligence artificielle afin de manipuler l’opinion publique encore plus qu’on l’observe aujourd’hui où la vérité empirique est réduite à une réalité alternative relativiste au milieu d’un barrage de propagande. En outre, compte tenu du fait que le gouvernement manipule l’opinion publique afin de convaincre les citoyens que l’autoritarisme capitaliste continue d’opérer derrière la fine couche de vernis démocratique, pourquoi les entreprises n’utiliseraient-elles pas l’intelligence artificielle pour manipuler les consommateurs et augmenter les profits ? En soi, l’industrie de l’intelligence artificielle reflète ce vers quoi se dirige le capitalisme. Opposition scientifique et religieuse à l’intelligence artificielle Ceux qui sont sceptiques face à l’intelligence artificielle déclarent que les robots et les ordinateurs ne peuvent pas être programmés en tenant compte du relativisme inhérent aux domaines de la moralité, de l’idéologie et de la culture, et que de ce fait ils ne parviendront pas à servir au mieux l’humanité puisqu’incapables de prendre en considération les nuances de la nature humaine, des expériences humaines et des conditions uniques qui pourraient diverger du moule préprogrammé. En effet, si l’une des grandes spécificités de l’entité humaine est la capacité à douter, à considérer plusieurs options, à changer d’avis, à rêver et avoir des aspirations, à se sentir déchirer à cause de dilemmes relatifs à des considérations d’ordre moral et émotionnel, il apparaît essentiel de se demander si les machines douées d’intelligence artificielle peuvent, ou non, être programmées en fonction de tous ces facteurs, et si c’était le cas, qu’est-ce que cela impliquerait à l’échelle de l’humain. Deux sondages réalisés auprès de l’opinion publique (2007 et 2016) indiquent que la majorité des américains ne craignent pas la robotique douée d’intelligence artificielle tels qu’elle est présentée dans les films et les livres de science-fiction. Bien entendu, les personnes interrogées étaient plus concernées par leurs congénères qui causent intentionnellement du mal plutôt que par des robots programmés. Étant donné que les standards de vie ont décliné à l’époque d’internet dont les promoteurs avaient promis un paradis technologique sur Terre pour tous, de nombreuses personnes ne voient pas comment les choses pourraient être pires avec des machines pensantes. Lors d’une enquête d’opinion réalisée en 2016^30, 53% des personnes interrogées ont répondu qu’il est important de poursuivre la recherche relative à l’intelligence artificielle et à son développement, alors que 15% sont d’accord avec la mise en garde de certains scientifiques concernant le potentiel dangereux de l’intelligence artificielle. 20% ne voient aucun intérêt à l’intelligence artificielle, probablement du fait que les êtres humains parviennent déjà à assurer les tâches de ces robots. Un autre sondage réalisé en 2007 demandait : « Craignez-vous, pour quelque raison que ce soit, l’augmentation actuelle et/ou future de l’intelligence artificielle ? ». Résultats : 16,7 % Oui, je trouve le concept de machines intelligentes effrayant (1002 votes) ; 27,1 % Non, je ne trouve pas que les machines intelligentes soient effrayantes (1632 votes) ; 56,3 % J’ai peur des machines intelligentes, j’ai peur de ce que les humains seront capables d’en faire (3366 votes)^31. D’une certaine façon, les sondages concernant l’intelligence artificielle reflètent en réalité les inquiétudes des scientifiques et des universitaires, ainsi que des théologiens et des leaders religieux. La plupart des scientifiques sont parfaitement conscients des bénéfices potentiels et des risques éventuels qu’implique l’industrie de l’intelligence artificielle puisqu’elle devient un segment majeur de l’économie. Le physicien de renommée mondiale Stephen Hawking a déclaré que l’intelligence artificielle avait le potentiel de contribuer de la façon la plus digne à l’humanité mais également de devenir l’instrument de sa destruction^32. Des milliers d’universitaires ont exprimé de sérieuses réserves concernant l’intelligence artificielle mais pour d’autres raisons, certaines politiques, d’autres d’ordre éthique, d’autres encore relatives à l’incapacité des Hommes à contrôler leurs propres inventions afin qu’elles ne prennent pas le relais et qu’elles ne se retournent pas contre l’humanité. Certains scientifiques estiment que d’ici à la fin de ce siècle, les robots doués d’intelligence artificielle posséderont des capacités intellectuelles de super humains. Une question se pose alors : l’intelligence artificielle rendra t’elle les humains plus intelligents, ou intellectuellement et d’un point de vue créatif faignants du fait que les machines réfléchiront et travailleront à leur place. Certains chercheurs sont persuadés que la technologie des ordinateurs est en fait en train de rendre les humains moins intelligents, alors que d’autres insistent sur le fait que les ordinateurs ne seront jamais aussi intelligents que leurs programmeurs humains et que ce ne sont rien d’autre que des outils pour le développement humain. Les avocats en faveur de l’intelligence artificielle prétendent qu’il y a de fortes chances que les humains évoluent parallèlement aux robots, avec des modifications génétiques nécessaires chez l’humain, tout au moins ceux dont les parents en auront les moyens, afin de rester en course avec les robots^33. Nous disposons d’éléments permettant de dire qu’un enfant issu de la classe moyenne et vivant dans un pays occidental est plus intelligent en 2017 qu’en 1950. Ceci étant, quoi qu’il en soit, un enfant moyen dans les années 50 utilisait son cerveau pour résoudre des problèmes, alors qu’aujourd’hui un enfant fait appel à un ordinateur pour tout, depuis l’analyse et la résolution d’un problème jusqu’à la collecte d’informations et la mémoire. La machine facilite et accélère la recherche et la communication, mais elle rend également l’utilisateur intellectuellement faignant. Plus encore, l’ordinateur peut rendre l’utilisateur cynique, souvent incapable de faire la distinction entre ce qui est utile et édifiant d’une part, et ce qui est inutile ou potentiellement destructeur d’autre part. Bien que les téléphones portables et les ordinateurs permettent de communiquer et d’accéder à l’information plus facilement, le web ne peut pas penser ou faire preuve de discernement à la place de l’individu quant à savoir si quelque chose est vrai ou validé par la science, la recherche ou l’éthique. C’est là que la grande quantité de « déchets » provenant du web fait son entrée sur scène, surchargée par toutes sortes de matériel complètement inutile, mensonger, non scientifique, et souvent dangereux que beaucoup de gens accueillent comme un fait empirique ; un reflet du jugement de valeur de la part de l’utilisateur du web. La capacité à distinguer ce qui est vraiment destiné à la construction du genre humain de ce qui est inutile ou souvent dangereux reste du ressort de l’entreprise humaine et c’est une chose que les ordinateurs ou un robot doué d’intelligence artificielle ne peuvent pas assurer en l’absence de programme^34. Le débat concernant la technologie de l’intelligence artificielle soulève de vieilles questions relatives à la nature humaine. Du point de vue d’un neuroscientifique, le débat à propos de l’esprit est au cœur de la compréhension de la conscience (être conscient de l’existence des autres et de ce qui nous entoure) et de savoir si cette caractéristique particulière peut être répliquée sur un ordinateur. Alors que certains scientifiques, et bien sûr ceux qui se font l’avocat de l’intelligence artificielle, sont convaincus qu’il est possible de créer des robots conscients d’eux-mêmes, d’autres restent sceptiques. Si l’on considère que le cerveau n’est rien d’autre qu’un dispositif mécanique et que la conscience se limite à la définition de souvenirs et de procédés pensés, alors il est plus facile de comprendre comment les promoteurs de l’intelligence artificielle pourraient conclure que les robots ne seront pas différents des humains. Si nous acceptons que le cerveau soit un dispositif mécanique, alors nous ne sommes pas loin d’accepter l’intelligence artificielle dans tous les aspects de la société humaine, y compris sous la forme de partenaires de la vie intime. Les politiciens du futur pourraient consulter des robots sur la manière de prendre des décisions politiques. Les généraux sur le point de déclencher une frappe militaire, ou les rédacteurs en chef décidant quelles nouvelles histoires le public a besoin de voir/d’entendre et comment fournir cette information, tout ceci pourrait être assuré avec l’aide d’ordinateurs et de robots. Du fait que tout cela sous sa forme primitive prenne place maintenant, nous sommes déjà dans la phase pré-IA d’une société-robot où la culture hégémonique conditionne et conforme les citoyens-robots. De nombreux théologiens et philosophes sont convaincus que l’intelligence artificielle transformera tout simplement les humains en des sortes de robots, les privant de leur âme ; une position controversée pour ceux qui doutent de l’existence réelle de l’âme. On pourrait débattre sur le fait que les philosophes rationalistes du 17^e siècle, René Descartes, Baruch Spinoza et Gottfried Wilhelm Leibniz, possédaient une vue bien plus mécanique des humains que les philosophes qui ont précédé la Révolution scientifique alors que la religion dominait la vision universelle du monde. Si le corps vivant est un automate et Dieu le programmeur de l’ordinateur, alors en quoi l’intelligence artificielle est-elle différente avec des humains jouant le rôle de Dieu comme Grand Programmeur ? Les critiques, et plus spécialement les théologiens, soutiennent que les humains sont plus que de simples dispositifs mécaniques tels que des robots du fait qu’ils possèdent une conscience, une âme, pour ceux qui croient en son existence, que ce soit quelque chose faisant partie du cerveau ou distincte de ce dernier. Il est possible que la technologie de l’intelligence artificielle constitue une menace très sérieuse pour la religion, encore plus que les travaux de Charles Darwin sur l’évolution, des derniers restant encore inacceptables à l’heure actuelle pour de nombreux garants du dogme religieux. Malgré les réserves d’ordre religieux à propos de la nouvelle technologie, les lieux de culte sont parmi les premiers à en faire usage pour atteindre les croyants par le biais d’ordinateurs, faire de la publicité et diffuser leurs services en ligne. Si « le télé-culte » est déjà présent ici et là, jusqu’où iront les lieux de culte lorsqu’il s’agira d’utiliser des robots doués d’intelligence artificielle de plein de manières différente, en insistant bien sur le fait que ce sont des instruments de Dieu servant le genre humain sur le chemin du Salut ! Tout comme l’opportunisme conduit les entreprises à poursuivre dans la recherche et le développement, et le gouvernement à vouloir des « robots-soldats » et des « robots-policiers », tous les autres domaines de la société, y compris la religion, s’adapteront à la nouvelle technologie de l’intelligence artificielle, en mettant de côté leur opposition dogmatique. Après tout, que pourrait-il y avoir de mieux qu’utiliser un robot comme modèle de serviteur obéissant à Dieu au nom du Salut que les hommes aspirent à reproduire ? L’obéissance aveugle de la robotique n’est-elle pas ce que la religion a toujours attendu de ses fidèles ? Conclusions Si on laisse de côté les mises en garde de nombre de critiques à propos des risques encourus une fois que l’intelligence artificielle sera devenue commercialement viable, les seuls facteurs de motivation sont le potentiel de faire des profits considérables et le pouvoir. Naturellement, il y aura un marché haut de gamme, et d’autres de niveau moyen à bas de gamme pour les consommateurs en masse cherchant à reproduire l’expérience des élites via la location de ces machines. L’ingénierie biosynthétique s’intègre dans un moule élitiste similaire malgré la promesse de fournir des miracles dans le domaine de la santé humaine et du bien-être dans l’intérêt d’une « société de bien-être ». Bien entendu, le problème du progrès scientifique et technologique va bien au-delà des gens riches disposant d’un serviteur ou d’un partenaire intime (sex-bot), ou souhaitant que leur rejeton ait les yeux bleus, des cheveux blonds, et un corps d’athlète. Il ne s’agit pas non plus de savoir à quel point il sera économiquement intéressant d’employer un robot dans un lieu de restauration rapide servant des frites aux clients ; à quelle vitesse il peut conduire une voiture sans pilote ; ni comment les médecins pourront proposer des solutions à ceux qui peuvent financièrement se le permettre de faire des enfants non porteurs de maladies héréditaires paralysantes. L’intelligence artificielle soulève un débat de politique publique à bien des niveaux pour toute la structure sociale impactée par la nouvelle science et la technologie d’une manière inégale. Du fait que le raisonnement moral programmé dans un dispositif équipé d’intelligence artificielle se verra limité par son/ses programmeur(s), cela soulève des questions de justice sociale comme but pour la société où les élites utiliseront l’intelligence artificielle comme des instruments d’exploitation. L’IA soulève également le problème de l’évolution humaine des élites qui se placeront en marge du reste de la société qui, quant à elle, vivra hors du monde de l’intelligence artificielle ; les élites qui auront les moyens de se payer le rêve d’un statut de super-race ; de la techno-perfection comme mode de vie émulateur de leurs partenaires robots qui pourront soit être remplacés, soit être complétés par des partenaires humains. Il ne s’agit pas ici de ramener la définition de l’être humain au statut de chasseur-cueilleur pré-civilisé, ou même au stade de paysan de l’ère préindustrielle vivant en autarcie et bercés par la religion et la superstition. Dans une économie globalisée et une culture où les moyens de communication ramènent en permanence les gens ensemble à un niveau jusqu’ici jamais observé, l’intelligence artificielle aura de profondes ramifications agissant autant en faveur que contre les élites via des groupes utilisant l’intelligence artificielle pour modifier le statu quo. Les mouvements révolutionnaires, la résistance, les protestations et la dissidence vont évoluer du fait de l’intelligence artificielle. La dialectique va se poursuivre étant donné que l’intelligence artificielle interrompt tous ces courants, sans se préoccuper de ce que le monde des affaires et les politiciens bourgeois souhaitent concernant leurs robots en tant que serviteurs exclusifs contre la société. Les limites de la créativité sont aussi infinies que l’univers. Si la créativité humaine a donné lieu à la construction du genre humain, elle a également participé au développement dans le domaine des armes de destruction massive contre lesquelles personne n’est à l’abri sans un minimum de conscience sociale ; c’est quelque chose que le physicien nucléaire Robert Oppenheimer a découvert après avoir pris conscience du potentiel destructeur de la bombe atomique vis-à-vis de l’humanité. L’intelligence artificielle peut être un outil utile permettant d’accroître l’expérience humaine mais avec elle viendront les aspects destructeurs dont les gouvernements feront usage pour des guerres et des méthodes d’état policier. De façon réaliste, peu importe ce que pensent les partisans de l’éthique, les politiciens, les théologiens, et les scientifiques, la voix qui compte principalement au sein de l’industrie de l’intelligence artificielle est celle des capitalistes. Parmi d’autres, le milliardaire américain Mark Cuban juge que les trois premiers billionnaires mondiaux seront ceux qui auront la possibilité de gouverner tous les aspects de l’intelligence artificielle et des industries associées. Aucun doute, un tel rêve induit que de nombreuses entreprises investissent dans la recherche et le développement de l’intelligence artificielle. La prise de conscience que la nouvelle industrie du futur opèrera selon les lois capitalistes actuelles revient à reconnaître tacitement que l’intelligence artificielle ne résoudra aucun des problèmes sociaux, économiques et politiques en suspens^35. Aussi simplement que les avancées scientifiques et technologiques du système capitaliste n’ont pas apporté la justice sociale, l’industrie de l’intelligence artificielle n’est qu’une vague continuation du développement scientifique, technologique, et industriel, et difficilement la panacée en ce qui concerne les problèmes sociétaux plus importants ayant trait à l’économie, le social et la politique. Et les hypocrites, quant à eux, prétendent le contraire, les entreprises utiliseront l’intelligence artificielle pour amasser des profits et non pas pour améliorer la vie des êtres humains. Ceci veut dire exploiter tout le monde comme un consommateur, depuis les enfants en bas âge jusqu’aux personnes âgées, sans oublier les personnes souffrant de maladies physiques et mentales. Les êtres humains graviteront vers l’intelligence artificielle parce qu’ils sont prédisposés à acquérir des qualités divines, une quête pour expérimenter, même indirectement, ce que ça fait de rester éternellement jeune, immortel et aussi parfait que possible. L’intelligence artificielle donnera les moyens aux classes les plus aisées d’accéder à cette opportunité de jouir du privilège de ressentir la satisfaction divine. traduit avec la collaboration de Virginie Bouetel Jon Kofas, Université de l’Indiana, Département des sciences sociales, Professeur universitaire retraité. Étudie l’Économie politique internationale, l’histoire et l’histoire économique. __________________________________________________________________ Notes : 1Les extropiens constituent un groupe de transhumanistes fondé par Tom M. Morrow et Max More. En 1990, un code plus formel et concret pour les transhumanistes libertariens prend la forme des Principes transhumanistes d’Extropie (Transhumanist Principles of Extropy, traduction française), l’extropianisme étant une synthèse du transhumanisme et du néolibéralisme. Max More dit que les transhumanistes peuvent garder tous les bénéfices de la religion, en finir avec certains de ses inconvénients et abandonner le surnaturel (source). Le surhomme est l’avenir de l’homme : Depuis 1991, les Extropiens prêchent « l’amélioration » de l’Homme par tous les moyens technologiques possibles. Guidés par Max More et sa femme, ils ont constitué un réseau d’influence pour promouvoir les innovations les plus extrêmes. « Nous pourrons choisir les qualités génétiques de nos enfants. » Président des Extropiens, Max More, 41 ans, expose (en 2001) la pensée du mouvement qu’il a initié en 1991. Entre science-fiction, technologies de pointe et rêves de puissance, ce « philosophe-consultant-futuriste » déroule une rhéthorique inquiétante. 2Carvalko, Joseph, The Techno-human Shell-A Jump in the Evolutionary Gap. Sunbury Press, 2012. 3George Zarkadakis, In our Own Image: Savior or Destroyer? The History and Future of Artificial Intelligence, 2017. 4Forbes, 21 déc. 2016, Artificial Intelligence Pioneers: Peter Norvig, Google. 5The Atlantic, 16 fév. 2017 : China’s Artificial-Intelligence Boom. The country’s universities and tech giants are starting to surpass American ones when it comes to researching and implementing AI. 6NBC News, 18 nov. 2016 : The Next Global Arms Race Aims to Perfect Artificial Intelligence. A country’s dexterity with artificial intelligence technology might be the next strong source of national pride and international power. 7Thinking Cyber-Subjectivity: Ideology and the Subject. Erik Chia-yi Lee Department of Foreign Languages and Literatures National Taiwan University. 8Daily Mail, 27 déc. 2016 : Is your job at risk? White House report warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. A new White House report explains the economical impacts of AI. Millions of Americans may lose their jobs over the next few years, it warns. Less-educated workers will be hit the hardest, which increases wealth inequality. But AI will increase productivity resulting in higher wages and fewer work hours. AI will also create new jobs for those who have been replaced by robots. 9The Guardian, 4 janv. 2014 : The robots are coming. Will they bring wealth or a divided society? Driverless cars, robo-ships and delivery drones are likely to become commonplace in the decades to come. One labour market expert argues that a ‘second machine age’ will test our ability to spread the rewards fairly. 10Visual Capitalist, 6 avr. 2017 : The World’s Population in 2100 by Region. 11L’évolution de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de nombreuses professions. Deux chercheurs de l’Université d’Oxford estiment que 47 % des emplois aux États-Unis sont voués à être remplacés par des machines d’ici 20 ans. Carl Benedikt Frey et Michael Osborne ont examiné les probabilités d’automatisation de 702 professions au cours des 10 à 20 prochaines années. Publiés en septembre 2013, les résultats de leur étude indiquent que le conseiller en services financiers a plus d’une chance sur deux (58 %) d’être remplacé par un algorithme, ce qui le situe au 379e rang des métiers les plus à risque d’être robotisés, parmi les 702 professions analysées. 12Rise of the Machines: The Future has Lots of Robots, Few Jobs for Humans. Wired avr. 2015 13Carnegie Mellon University News, 30 novembre 2016: U.S. Needs To Train More AI Experts To Stave Off Global Competitors, Moore Tells Senate. Dean Makes Remarks on Artificial Intelligence Before U.S. Senate Subcommittee 14What is Transhumanism? Max More and Natasha Vita-More, The Transhumanist Reader, 2013 15Data driven eugenics, Genetic Enhancement, computer cloud AI via devices and Memristor Neuromorphic Devices over the next ten years. NextBigFuture 20 mars 2013. 16The New York Times, 23 oct. 2016: As Artificial Intelligence Evolves, So Does Its Criminal Potential. 17BBC, 21 janv. 2013 : Web ‘re-defining’ human identity says chief scientist. Social networks such as Facebook and on-line gaming are changing people’s view of who they are and their place in the world, according to a report for the government’s chief scientist. 18Charles Thorpe, Necroculture, 2016. 19Fred Turner, From Counterculture to Cyberculture. 2006 20Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ? (Les liens qui libèrent, 2016) 21New Scientist, Why granny’s only robot will be a sex robot, 8 July 2016. 22Express.co.uk : Women will choose artificial intelligence SEX ROBOTS over men by 2025 say researchers, Oct 21, 2015. 23Jason Lee, Sex Robots: The Future of Desire, 2017. 24Bustle, Is This The Future Of Sex Robots? Apr 11 2017. 25Rational Altruist, Machine intelligence and capital accumulation by Paul F. Christiano. Paul Christiano is a researcher at OpenAI, working on AI alignment. He recently finished her PhD student in theoretical computer science at UC Berkeley, advised by Umesh Vazirani. His research interests included statistical learning theory and quantum cryptography. He received his bachelor’s degree in mathematics from MIT in 2012. 2621CenturyState : Artificial Intelligence to Play Bigger Role in Policing, 14 sept. 2016. 27Governing magazine : Artificial Intelligence: The Next Big Thing in Government, oct. 2016. 28Dailymail : Is YOUR job at risk? White House report warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. 27 déc. 2016. 29Defense One: Military Robotics Makers See a Future for Armed Police Robots. July 11, 2016. 30CBS News: 60 Minutes/Vanity Fair poll: Artificial Intelligence. Mars 2016. 31The Fear of Intelligent Machines, Survey Results. 32Newsweek: Elon Musk and Stephen Hawking Warn of Artificial Intelligence Arms Race. 31 janv. 2017. 33Don’t Worry, Smart Machines Will Take Us With Them. Why human intelligence and AI will co-evolve. By Stephen Hsu Illustration by Sachin Teng September 3, 2015. 34Is Technology Making Us Stupid (and Smarter)? by Tomas Chamorro-Premuzic Ph.D. 7 mai 2013. 35International Monetary Fund (FMI): Robots, Growth, and Inequality. Finance & Development, September 2016, Vol. 53, No. 3. Andrew Berg, Edward F. Buffie, and Luis-Felipe Zanna. The robot revolution could have profound negative implications for equality. * Etats-Unis : Zoltan Istvan candidat à l’élection présidentielle de 2016 Parti Transhumaniste Etats-Unis : Zoltan Istvan candidat à l’élection présidentielle de 2016 Parti Transhumaniste * ARTE : Ce que mes gènes disent de moi ARTE : Ce que mes gènes disent de moi * Inbox by Gmail : Google veut être votre secrétaire Inbox by Gmail : Google veut être votre secrétaire * Une greffe totale du visage à New York Une greffe totale du visage à New York * La place prédominante du transhumanisme libérale ou l'échec du transhumanisme français La place prédominante du transhumanisme libérale ou l'échec du transhumanisme français * Un médicament anti-vieillissement prometteur sera bientôt testé sur l'homme Un médicament anti-vieillissement prometteur sera bientôt testé sur l'homme * Une nouvelle entreprise cherche à cultiver des ossements humains à partir de cellules adipeuses Une nouvelle entreprise cherche à cultiver des ossements humains à partir de cellules adipeuses * Oculus possède officiellement une compagnie d’Eye-Tracking Oculus possède officiellement une compagnie d’Eye-Tracking * Philippe Starck a découvert dans les médias un concept de smartphone, créé par lui-même en 1996 Philippe Starck a découvert dans les médias un concept de smartphone, créé par lui-même en 1996 * La Déclaration des chimpanzés du futur La Déclaration des chimpanzés du futur * * Tweet * * * Publié par Jaesa iatranshumanisme.com est rapidement devenu le site de référence sur le thème du transhumanisme et de l’intelligence artificielle. 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IAI Congress 2ème édition 21 mars 2018 @ 09:00 – 22 mars 2018 @ 17:30 Voir tous les Évènements http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ * Internet of Things (IoT) Product Specialist 15 janvier 2018 * Mechanical Engineer 15 janvier 2018 * Performance Engineer (Distributed) 15 janvier 2018 * Machine Learning Product Specialist, Google Cloud 15 janvier 2018 * Ingénieur Automatique & Informatique Industrielle 15 janvier 2018 Post navigation ‹ Older La FDA approuve une thérapie génique révolutionnaire pour le cancer Newer › Facebook a développé une intelligence artificielle qui peut réagir naturellement à l’expression humaine 2 Comments » 1. Ping : La Chine construit un parc industriel pour la recherche sur l'IA 2. Ping : IBM vient de s’engager à hauteur de 240 millions de dollars pour l’avenir de l’intelligence artificielle - Intelligence Artificielle et Transhumanisme Laisser un commentaire Annuler la réponse. IFRAME: jetpack_remote_comment Menu * Accueil * Médias * Stats * Sitemap * Nous rejoindre * À propos * Mentions légales * Contact A propos Transhumanisme définition : surmonter les limites biologiques par les progrès technologiques. Le transhumanisme soulève des questions de fond importantes tant scientifiques, sociales qu’éthiques. iatranshumanisme.com est un lieu d’échanges et de discussions. Nous bâtissons un espace porteur de réflexions. Abonnez-vous à ce blog Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par email. 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L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres humains ? Shutterstock/John Williams Rus Benjamin BRUEL par Benjamin BRUEL 16 juillet 2017 L'intelligence artificielle est au cœur de la révolution technologique que nous vivons. L'avènement d'une IA supérieure pourrait bousculer le monde comme aucune invention auparavant. Mais si son pouvoir est capté par quelques-uns, ce sera pour le pire. Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League américaine, somnole durant la trêve estivale. Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais l’intelligence artificielle. VOIR AUSSI : Une intelligence artificielle de Facebook a accidentellement inventé son propre langage Le "Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence" de 1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires. L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant. Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va devenir et à quel point elle va impacter nos vies ? (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) darthok.jpg darthok.jpg Quelques participants du programme de recherche de 1956. Avec notamment Marvin Minsky (au milieu, au fond) et John McCarty (à droite, au fond). Marvin Minsky La petite histoire d'un programme informatique qui voulait être comme nous Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Difficile de donner une définition exhaustive. En somme, c’est la capacité d’un programme informatique à reproduire les capacités du raisonnement humain. "Les connaissances, le raisonnement, la compréhension du langage naturel et l’apprentissage" en sont les points clés, comme le souligne Alan Turing dans son fameux test. "Si l’intelligence artificielle a créé un choc sans précédent dans les sociétés humaines, ce n’est pas seulement parce qu’elle a changé le monde, c’est parce qu’elle concerne l’essence même de l’être humain : la façon dont il pense, réfléchit, crée, communique. Fabriquer de l’intelligence artificielle, c’est comme façonner un double de l’homme", écrit Charles-Edouard Bouée, PDG du cabinet de consultants Roland Berger et auteur de "La chute de l’empire humain", aux éditions Grasset, parut en mars dernier. "On voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux acteurs. Celui qui possédera ces acteurs dominera le reste du monde" Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec le journaliste François Roche, l’auteur se met dans la peau d’une intelligence artificielle supérieure qui, en 2040, écrirait ses mémoires. De sa naissance en 1956 jusqu’à nos jours et bien après, l’IA raconte comment, peu à peu, elle a profondément impacté "l’empire humain" au fur et à mesure des années. L’auteur considère que la période de 1956 à 2006 représente une sorte de grand hiver de l’intelligence artificielle. Non pas que les chercheurs ne se soient pas penchés sur la question durant cette période. Mais ils ont fait mûrir l’informatique dans l’ombre, affinant le concept et les mécaniques des machines capables de simuler l’intelligence humaine. En 1997, la première manifestation évidente de la puissance de l’IA apparaît aux yeux de tous : Deeper Blue, l’ordinateur d’IBM, bat le maestro des échecs Garry Kasparov. Puis, en 2006, les mathématiciens à l’origine de la réunion du Darmouth College de 1956 se réunissent à nouveau, au même endroit, pour faire le bilan des avancées réalisées. Si la date est symbolique, tout l’intérêt de cette réunion du cinquantenaire de l’IA réside dans la liste des invités. Aux côtés des chercheurs et mathématiciens, on trouve désormais des représentants de Microsoft ou de Google, comme le chantre du transhumanisme Raymond Kurzweil, et même quelques jeunes prodiges de la Silicon Valley. (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) deeper.jpg deeper.jpg Garry Kasparov contre Deeper Blue, 1997. Stan Honda/AFP/Getty Images Quand les géants de la tech font la course à la domination Si les grands investisseurs de la côte ouest américaine ont fait le déplacement, c’est qu’ils commencent à sentir que le futur se trouve ici. "Comme ils ont beaucoup de données, de puissance de calcul et de puissance financière, ils se sont rendu compte que l’IA pouvait améliorer leur rentabilité. Ensuite, ils se sont aperçus que l’IA pouvait être dangereuse pour eux et transformer l’industrie. Il y a un risque que de nouveaux acteurs apparaissent et les fassent disparaître", explique Charles-Edouard Bouée à Mashable FR. "Ils", ce sont bien évidemment les Google, Facebook, Apple et autres géants de la tech. En 2010, la marque à la pomme achète le désormais célèbre assistant vocal Siri, avant de se procurer VocallQ (assistant virtuel) et Perceptio (reconnaissance faciale) en 2015. En 2013, Facebook crée FAIR, son pôle de recherche en intelligence artificielle dispersé dans trois laboratoires à travers le monde. Et en 2014, Google a pris possession de la société DeepMind, spécialisée dans l’intelligence artificielle, pour 400 millions de dollars. Un joli coup de la part de la firme de Mountain View. Pour la simple et bonne raison que DeepMind, basée à Londres, est régulièrement considérée comme la société la plus performante en terme de recherche en IA. En 2015, son programme AlphaGO devient le premier IA à battre un joueur professionnel au jeu de go. La performance, très médiatisée, entraîne un vrai changement de paradigme dans la manière dont la société civile et les gouvernements envisagent l’intelligence artificielle. C’est désormais un sujet central. "En France, depuis mars 2016, il y a un vrai changement. Cette nouvelle oreille attentive est directement liée à la bataille d’AlphaGO. Tout le monde s’est dit qu’il fallait alerter, travailler dessus", explique Laurence Devillers, chercheuse au CNRS, professeure d’informatique à la Sorbonne et auteure de l’ouvrage "Des robots et des hommes : Mythes, fantasmes et réalité", aux éditions Plon, paru en mars 2017, à Mashable FR. Un "sujet de géopolitique stratégique" Est-ce à dire que le développement de l’IA est concentré dans les seules mains des investisseurs de la Silicon Valley ? Vu de l’extérieur, on a le sentiment d’un développement lointain et opaque. Pourtant, partout à travers le monde, des chercheurs travaillent sur le sujet. Laurence Devillers est membre de l’IEEE, un organisme à but non lucratif international qui compte plus de 400 000 membres et réfléchit notamment "aux gardes-fous qu’il faudrait mettre dans le processus de l’IA autonome", nous explique-t-elle. Après deux réunions en Europe et aux États-Unis, son groupe de chercheurs veut se réunir en Amérique latine et en Afrique. "On a pour idée d’élargir le spectre des gens qui réfléchissent aux risques et aux avantages de l’IA." Pour le groupe, quatre leviers doivent être mis en place pour éviter la confiscation ou une mauvaise utilisation de l’IA : l’éducation à cette nouvelle technologie, le fait de trouver des gardes-fous, créer des outils informatiques pour mieux la maîtriser et inventer des lois pour la réglementer. Laurence Devillers a notamment participé aux réflexions qui ont mené à l’écriture du rapport France IA, une opération lancée par le gouvernement pour booster la place de la France dans la course à l’intelligence artificielle. Conclusion : l’IA est désormais une "priorité nationale". Pour Charles-Edouard Bouée, c’est aussi un "sujet de géopolitique stratégique". "Les grands pays que sont désormais la Chine, les États-Unis ou la France ont déclaré que l’IA était une priorité. La Russie, qui a toujours été à la pointe de tout ce qui touche à la computer science, est aussi sur le coup. C’est un axe géopolitique à deux sens : le premier est purement militaire, puisque grâce à l’IA nous rendre bien meilleur en intelligence stratégique. Et ensuite, on voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux acteurs. Celui qui possédera ses acteurs dominera le reste du monde." (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) darthmouth2.jpg darthmouth2.jpg Plaque commémorative pour les cinquante ans de l'IA en tant que domaine de recherche. Dartmouth College La Singularité, l'horizon incertain Dans une lettre ouverte, publiée le lundi 27 juillet 2015, plus d’un millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en robotique, appelaient à l’interdiction des armes autonomes. Parmi les signataires, on retrouvait notamment Elon Musk – qui vient de créer Neuralink, une entreprise voulant jouer un rôle de garde-fou contre une IA toute puissance – ou Stephen Hawking, qui exprime régulièrement ses inquiétudes sur l’impact que va avoir l’IA sur le monde humain. La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin Les armées, les États, les géants de la tech ou les start-ups : ils sont nombreux à se lancer à corps perdu dans le développement de l’IA de demain. Celle-ci n’est donc pas confisquée par une poignée de nos congénères, mais son développement, ses mécaniques et ce qu’elle apportera au monde dans les années à venir restent totalement obscurs pour les populations. C'était tout le sens de l'initiative OpenAI, dont l'objectif était le développement en open source de l'IA, ce qui permettrait d'éviter qu'une super intelligence ne soit développée par quelques entreprises ou personnes privées. Cette "super intelligence" est surnommée la Singularité. C'est l'étape à laquelle les intelligences artificielles dépasseront celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l'humanité sur son propre destin. Dans "La chute de l'empire humain", Charles-Edouard Bouée date symboliquement l'arrivée de la Singularité pour 2038. Nombreux sont les chercheurs à prédire l'avènement de cette super intelligence autour de ces années 2030, 2040. Pourtant, nombreux sont les futurologues et scientifiques à prédire l’arrivée de la Singularité pour les années 2030. La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin. Pour Laurence Devillers, qui milite pour une démystification de l'IA et une meilleure éthique autour de ces questions, mais considère qu'il y a une "surévaluation de l'état de l'IA", "il faut profiter et ne pas freiner l'intelligence artificielle. Mais si c'est pour manipuler la population, vendre divers choses, on peut avoir rapidement un problème. Il faut que les gouvernants décident de ce qu'ils veulent faire de l'intelligence artificielle". Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire. mots-clés : Intelligence artificielle, Silicon Valley, Google, Sciences, Futur, Facebook Voir aussi sur Mashable avec France 24 experimentations_animaux.jpg experimentations_animaux.jpg Pourrait-on se passer définitivement de l'expérimentation animale ? downsizing1.jpg downsizing1.jpg Des chercheurs envisagent pour de bon de rétrécir les humains pour diminuer notre impact environnemental stupidune.jpg stupidune.jpg Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine ? Bientôt au top Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur Monde À Hawaï, une alerte au missile balistique a été envoyée par erreur (Submit) 344 partages Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat Monde Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat (Submit) 666 partages Videos addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une maladie mentale 28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44 Dernières vidéos publiées éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur ont tricoté des couvertures (Submit) 225 partages| 27/12/2017 tech_video.jpg tech_video.jpg Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin (Submit) 24/12/2017 baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour gommer leur peau (Submit) 29 partages| 20/12/2017 petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq ans (Submit) 842 partages| 19/12/2017 wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons d'essence (Submit) 4.6k partages| 18/12/2017 sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques (Submit) 451 partages| 07/12/2017 bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés pour l'éternité (Submit) 27 partages| 04/12/2017 saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater ses adversaires (Submit) 58 partages| 29/11/2017 22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg 22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes (Submit) 1k partages| 28/11/2017 iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des jumeaux ? (Submit) 01/11/2017 Les plus vues bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre pleine de codes (Submit) 17/04/2017 photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés (Submit) 46 partages| 29/05/2017 photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire (Submit) 366 partages| 30/12/2016 kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants (Submit) 14 partages| 06/01/2017 photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les embrouilles entre voisins (Submit) 30 partages| 05/06/2017 photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter" (Submit) 38 partages| 30/05/2017 photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch (Submit) 73 partages| 01/09/2017 ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique (Submit) 3.9k partages| 13/04/2017 photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui, ils valent mieux que nous (Submit) 140 partages| 30/05/2017 sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer (Submit) 1.3k partages| 23/09/2017 avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24 Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable, média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer, divertir. © 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes * Éditeur / Hébergeur * Politique des cookies * Conditions d'utilisation * Contactez-nous * Archives #prev next IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2 Accueil * EN CE MOMENT : * un téléviseur Oled enroulable signé LG * se protéger de la grippe * le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018 * la France primée au CES * Explorer * Vidéos * Photos * Experts * Forum Explorer le monde Fermer Accueil Explorer * Sciences * Santé * Tech * Maison * Planète Vidéos Photos * Photos * Fonds d'écran * Cartes virtuelles Experts * Nos parrains * Nos experts * Personnalités * Citations Forums * Sciences * Santé * Tech * Maison * Planète Services * Emploi * Éphémérides * Escapades Mais aussi * Contact * Mentions légales * Partenaires * Plan du site * * * * * * Suivez nous : * * * * * * Lettres d'information| Espace membre Moteur de recherche Publicité * Accueil * Sciences * Actualités L'intelligence artificielle vient à la rescousse des satellites. Ici, feu repéré par le satellite Aqua de la Nasa, au sud de la Colombie-Britannique, au Canada. © Jeff Schmaltz, MODIS Land Rapid Response Team, NASA GSFC Sciences L'intelligence artificielle à la rescousse des satellites ActualitéClassé sous :satellite , Observation de la Terre , intelligence artificielle Lire la bio Rémy Decourt Journaliste Publié le 29/07/2017 Publié le 29/07/2017 Le flux des données fourni par les satellites est colossal. Grâce au big data et à l'intelligence artificielle, des chercheurs de l'Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry sont arrivés à traiter ces données massives, permettant une meilleure observation de la Terre. Les explications d'Ariel Sirat, directeur de cet institut. L'observation de la Terre est un des enjeux importants de l'industrie spatiale car les champs d'applications possibles sont nombreux : environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il existe aujourd'hui un marché de l'observation de la Terre qui consiste à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l'IRT Antoine de Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique labellisés par l'État dans le cadre des Investissements d'avenir. Cet institut a mis au point des « technologies avancées d'observation de la Terre à la croisée entre traitement d'images, intelligence artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur. Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d'images satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales. Avec l'accroissement de ces données et du flux d'images satellitaires, une multitude d'applications sont possibles. « Le potentiel est énorme. » Tout l'enjeu est de « traiter ces flux et d'industrialiser les processus de traitement ». L'IRT Saint-Exupéry anticipe également la complexité gigantesque annoncée par le futur big data spatial. Il a, par exemple, développé des systèmes d'intelligence artificielle (à l'image du comportement multi-agent d'une colonie de fourmis) qui « permettent d'optimiser l'acquisition d'images satellite sur une zone géographique et d'acquérir jusqu'à 30 % d'images supplémentaires par rapport aux méthodes actuelles ». Cela permet aussi d'améliorer la réactivité à de nouvelles requêtes : « 5 minutes au lieu d'environ une heure actuellement ». Par ailleurs, l'arrivée de constellations de plusieurs dizaines, voire centaines, de satellites, au lieu de quelques satellites aujourd'hui, va générer une « véritable explosion du volume d'images disponibles » qu'aucun opérateur humain ne pourra « digérer, traiter et analyser en temps réel ». Observer la Terre à l'aide de l'intelligence artificielle En quelque sorte, « nous appliquons le deep learning, une technologie d'apprentissage basée sur des réseaux de neurones artificiels ». Il s'agit d'une technique courante en intelligence artificielle qui permet aux machines d'apprendre. Concrètement, « notre système de reconnaissance artificiel est capable de reconnaître le contenu d'une image et, image après image, d'approfondir sa compréhension de ce qu'il voit ». Ces méthodes sont combinées à du traitement d'image classique et à des techniques de calcul massivement distribué (cloud computing), qui permet de traiter en temps réel les flux massifs d'images qui nécessitent des jours, voire des mois, de traitement. À partir de ces algorithmes capables d'extraire les informations utiles, il sera possible de « développer tout un champ de nouveaux services : détection de zones polluées, érosion des sols, surveillance des réserves maritimes, gestion durable des forêts, etc. ». Certains de ces résultats ont d'ores et déjà été transférés aux partenaires industriels (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et Telespazio) pour une industrialisation et une exploitation commerciale. (Submit) * * * * Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA Détecter les nappes de pétrole Par exemple, une des applications transférées à la société Telespazio concerne la « détection de nappes de pétrole à la surface des océans à partir d'images radar ». Il est alors possible de retrouver le navire à l'origine de ces dégazages, qu'ils soient sauvages ou accidentels, voire de le suivre (voir image ci-dessous). Cette surveillance est favorisée par « l'intégration en simultané des statistiques météorologiques saisonnières passées et futures dans la programmation des missions afin d'améliorer l'efficacité de la prise d'image », de façon à détecter des nuages très tôt, ou d'orienter les caméras et capteurs des satellites au bon endroit. Comme le souligne François Marques, directeur de la stratégie et des applications de Défense chez Telespazio, « la technologie développée par l'IRT Saint-Exupéry révolutionne nos méthodes traditionnelles d'analyse d'images radar. L'utilisation de l'intelligence artificielle, couplée à des techniques de parallélisation très avancées, permet par exemple de traiter de manière automatique la totalité du flux de données collectées sur l'ensemble des mers du Globe, au lieu de se focaliser sur quelques zones d'intérêt. Les performances atteintes en termes de fiabilité des traitements nous confirment qu'il s'agit bien là d'une rupture technologique. » Aujourd'hui, l'idée est d'expérimenter de nouvelles applications dans d'autres secteurs, comme ceux de l'agriculture et de l'environnement par exemple. L'accord de Paris sur le climat, signé en avril 2016 (COP 21), a mis en évidence le « besoin d'outils de surveillance et de contrôle de la situation environnementale à l'échelle d'une région, d'un pays, voire d'un continent ». L'intelligence artificielle et le big data sont tout à fait « capables de surveiller tout un tas de paramètres, comme la déforestation, la floraison des plantes, l'état des réserves d'eau, la pollution en temps quasi réel », en exploitant au mieux la multitude des capteurs en orbite. Concernant l'agriculture, « l'idée est de venir en complément des entreprises qui utilisent déjà l'imagerie satellitaire pour, par exemple, prédire les rendements, anticiper les tendances ou encore donner des recommandations sur le pilotage des cultures (intrants) ». Ce qu'il faut retenir * L'intelligence artificielle et le big data permettent d'optimiser les observations des satellites. * De nouvelles méthodes de traitement automatisé d’images satellitaires améliorent ainsi la réactivité. Liens externes Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry Les données spatiales du programme Copernicus Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! 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Si ce décor vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien complotiste, vous allez être surpris. SUIVEZ-NOUS Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus Newsletter ____________________ Veuillez entrer une adresse valide S'inscrire Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez réessayer. * Twitter * Facebook * [icon-snapchat.png?h=9da68f07ee4bae97c5c089790cf4533f] Snapchat * Instagram FERMER [huffpost-fr.png?h=82ac64b0b9fab8362b5bfc2e5ad0fb4f] Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark (qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères américains) discutent à bâtons rompus. De leur domaine de spécialité, dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle (IA). De son futur plus exactement. Et par là même, de la fin possible de l'humanité. Une hypothèse qui n'est pas si loufoque et découle surtout d'une analyse scientifique et logique de la situation actuelle. Selon de nombreux chercheurs, nous sommes juste au bord d'un changement majeur dans l'histoire de l'humanité. D'ailleurs, de nombreux grands noms ont fait part de leur peur. Elon Musk (qui est pourtant l'un des milliardaires les plus optimistes), Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple, ont tour à tour rappelé depuis le début de l'année que l'intelligence artificielle pourrait, dans les années à venir, signer notre fin à tous. Elle pourrait aussi nous permettre d'atteindre un niveau de bonheur inimaginable, voire l'immortalité. Mais surtout, cette révolution pourrait arriver très vite. Vous pourriez-même en être témoin. futur intelligence artificielle De l'IA restreinte au demi-dieu Comment pourrait-on passer de Siri à "Her" en quelques années? Pour résoudre ce problème, il faut déjà comprendre deux choses: les différents types d'IA et la vitesse à laquelle la technologie progresse. Les experts distinguent trois principaux types d'IA, dont l'un d'eux fait déjà partie de notre quotidien: • L'intelligence artificielle restreinte (son petit nom: ANI). On parle ici d'un ordinateur aussi compétent, voire plus compétent qu'un humain, mais capable de ne réaliser qu'une tâche bien précise. Vous en connaissez de nombreux. Par exemple les logiciels d'échecs, plus performants que les joueurs humains. Ou encore les ennemis dans les jeux vidéo joués par "l'ordinateur". Ces dernières années, on en voit même des plus évolués, capables "d'apprendre" et non de réciter bêtement leur algorithme. Comme ce robot qui apprend à faire des pancakes à partir de recettes. Ou Watson, le superordinateur d'IBM qui a réussi à gagner Jeopardy, un jeu de réponses-questions basé sur la logique. Ces IA devraient se perfectionner dans les années à venir (et poseront d'ailleurs de sacrés problèmes, comme celui de l'automatisation des emplois). • L'intelligence artificielle forte, de haut-niveau ou généralisée (AGI). Celle-ci n'existe pas (encore). On parle ici d'un ordinateur disposant des mêmes capacités qu'un être humain, dans tous les domaines. Ce qui est très différent d'une ANI, car ici, l'ordinateur doit être capable d'apprendre, comme l'homme, à partir d'expériences et dans des domaines très différents. • Superintelligence artificielle (ASI). Celle-ci découle directement de l'AGI. Une fois que la machine aura égalé l'homme, il semble logique qu'elle finisse par le surpasser en tout point. Échec et Michigan S'il nous a fallu des années pour créer des ANI, une super-intelligence a des chances d'exister avant 2100. Pour comprendre, commençons par parler du passé. On raconte que le jeu d'échec fut inventé par le sage Sissa. Quand il le dévoila à un roi cherchant à se distraire, celui-ci lui demanda quelle récompense Sissa souhaitait. Modestement, celui-ci répondit qu'un simple grain de riz sur la première case de son jeu suffirait, à condition que le nombre de grains double à chaque case: 2 pour la suivante, 4 pour la troisième, 8 pour la quatrième, etc. Le roi accepta et ruina ainsi son royaume, car avec ce calcul, il lui faudrait poser sur la dernière case neuf... milliards de milliards de grains de riz (2 puissance 63). Maintenant, il faut mettre cette anecdote en parallèle à l'évolution de la puissance de nos ordinateurs. Depuis 1965, Gordon Moore a établi une "loi" qui affirme que la puissance des processeurs (le coeur de votre machine) allait doubler tous les 18 mois. C'est parce que cette croissance est exponentielle que, d'ici peu de temps, il devrait être possible d'avoir une intelligence artificielle équivalente à celle d'un humain. futur intelligence artificielle Pour bien comprendre ce principe, Motherjones a réalisé un gif original. Le nombre de gouttes d'eau contenues dans le lac Michigan est à peu de chose près égale à la puissance de calcul du cerveau humain par seconde. C'est énorme. Il faut dire que le cerveau humain, s'il peut mettre du temps à faire une multiplication, réalise des milliards d'opérations constamment sans que vous en soyez conscient. Rien que le fait de bouger un bras demande une coordination incroyable dont sont bien loin les ordinateurs actuels. Mais justement. Si l'on prend en compte la fameuse loi de Moore, combien de temps faudra-t-il pour que les ordinateurs nous égalent en puissance pure. En clair, combien de temps faudra-t-il pour remplir le lac goutte à goutte? motherjones Le plus intéressant sur ce graphique, c'est qu'encore en 2012, on a l'impression que ce travail titanesque ne prendra jamais fin. Mais 13 ans après, le lac est rempli. Et surtout, il faut imaginer que 18 mois plus tard, en 2026, un deuxième lac sera rempli, puis 18 mois plus tard, un quatrième lac, etc. Pour autant, la puissance disponible ne fait pas tout et de nombreux obstacles se dressent sur la route des chercheurs. Lucy en 2040, Skynet en 2070? Nick Bostrom, l'un des participants à la conférence organisée chez Google et éminent expert de la question, a réalisé un sondage intéressant. Il a demandé à 550 experts en IA d'estimer à quelle date une machine sera aussi intelligente qu'un être humain. La moitié des participants ont estimé qu'une AGI avait une chance sur deux d'apparaître avant 2040 et 90% de chance d'ici 2075. Et quand on leur demande combien de temps, une fois cette IA inventée, sera nécessaire pour mettre au point une superintelligence, plus de 75% des sondés estiment qu'elle devrait voir le jour dans les 30 ans qui suivront. Pour autant, les réponses des chercheurs sont très éparpillées. Ainsi, nombre d'entre eux estiment que cet événement n'aura pas lieu pendant le XXIe siècle. Car en dehors de la puissance de calcul, encore faut-il qu'un ordinateur, si puissant soit-il, puisse développer une vraie capacité d'apprentissage, une sorte de sens-commun. Mais la grande majorité des experts du secteur ne voient pas comment une telle révolution pourrait ne pas avoir lieu. Homme bionique et "singularité" Si on laisse donc de côté le timing, reste la question de la suite des événements une fois cette superintelligence développée. Nous parlons ici d'une intelligence qui pourrait, en quelques années, être bien, bien plus intelligente qu'Einstein. De fait, une telle chose est difficilement concevable pour nous (de la même façon que comprendre l'homme dans son ensemble pour un chimpanzé est mission impossible). Pour autant, des chercheurs ont imaginé ce qu'impliquerait un tel changement. Pour Ray Kurzweil, un des plus célèbres futurologues américains (directeur de l'ingénierie chez Google en charge de la compréhension du langage), l'homme changera alors radicalement, rappelle Waitbutwhy. Un passage qu'il nomme "singularité", car nous ne pouvons pas vraiment le concevoir. Mais ce futur sera pavé d'immortalité, de nano-robots, aura éloigné le spectre du réchauffement climatique... À termes, Kurzweil imagine un monde où l'être humain sera devenu quasi-entièrement artificiel, bionique. Et pour lui, ce changement commencera dès 2045. On s'en doute, Ray Kurzweil fait partie des optimistes. Et même des très optimistes. Et il y a évidemment de nombreux pessimistes, pour qui l'idée qu'une super IA mal intentionnée puisse détruire l'espèce humaine pour poursuivre son propre but semble bien plus probable. Ou si une telle puissance tombait dans de mauvaises mains (c'est déjà ce que l'on se demande à propos d'IA restreintes comme les robots tueurs, qui devraient exister bien plus tôt). ray kurzweil Danger ou opportunité? Pire: une IA n'aurait pas besoin d'être "mauvaise" pour détruire l'humanité. C'est ce qu'a imaginé Eliezer Yudkowsky, un écrivain américain, avec l'histoire de l'optimisateur de trombones. Imaginons une super IA à qui l'on confit la tâche de maximiser le nombre de trombones en sa possession. Une requête certes simpliste, mais qui a le mérite d'être "neutre" moralement. Pourtant, cette simple requête pourrait entraîner la destruction du système solaire, si on extrapole un peu. En effet, une super IA va s'améliorer avec le temps, devenant de plus en plus intelligente et de plus en plus efficace. Elle va donc chercher par tous les moyens de créer de nouveaux trombones, quitte à utiliser toutes les particules physiques disponibles pour en faire des milliards de milliards de trombones, nous y compris. Car une IA ne serait pas forcément douée de sentiment, mais aurait avant tout un objectif à accomplir et des moyens considérables pour arriver à son but. Des moyens au delà de notre entendement. Pour Eliezer Yudkowsky, il faudrait alors donner à une super IA une mission très, très précise (qu'il a essayé de définir dans un long article en anglais disponible ici). Facile (enfin, non) à dire, mais très difficile à réaliser. Reste à savoir si l'humanité a envie d'ouvrir la boite de pandore. Murray Shanahan, professeur de robotique cognitive au collège impérial de Londres se demandait, lors de la conférence informelle dans les locaux de Google, si nous devions vraiment construire une machine autonome ou si nous ne devions pas nous limiter à des IA restreintes. Si nous devions réellement créer notre successeur en termes d'évolution. Lire aussi : • Cette découverte qui pourrait transformer nos ordinateurs en cerveaux • Ces robots font bien moins peur que Terminator • Des chercheurs disent non aux "robots tueurs" • Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost • Retrouvez toutes les actualités du futur sur notre page Facebook C'est Demain Envoyer une correction * Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable de la rubrique C'est Demain PLUS:c'est demaincest-demainfuturgoogleiaibmintelligence artificielleintelligence artificielle forterobotrobotsscience [newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add] INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER ____________________ S'inscrire! Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez réessayer. 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Accueil 2. Sciences 3. Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence artificielle Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence artificielle 08/07/2015 (mis à jour le 14/05/2016 à 23:37) FacebookTwitterMail Annonces catastrophistes, films d’anticipation ou de science-fiction, ou plus simplement arrivée imminente de technologies prêtes à boulever notre quotidien : les Intelligences Artificielles, ou IA, sont partout. A tel point que des scientifiques de renom, tel le célèbre physicien Stephen Hawking, voient en l’avènement de ces technologies un danger pour la race humaine. Pourtant, à écouter les spécialistes, la science est encore loin, voire très loin, de créer des machines plus intelligentes que l’être humain. Alors qu’est-ce, finalement, qu’une intelligence artificielle ? En un peu plus d’un demi siècle d’existence, le champ de l’intelligence artificielle a considérablement évolué. Le terme apparait dès 1956, lorsque le logicien John McCarthy et le mathématicien Marvin Lee Minsky organisent une université d’été où ils présentent, pour la première fois, une nouvelle discipline : l’intelligence artificielle. Ce nouveau champ d’étude “avait pour objet d’étudier l’intelligence avec les moyens de l’artificiel , explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au Laboratoire d’informatique de Paris 6 (CNRS/UPMC),* et ce avec les techniques nouvelles qu’étaient les ordinateurs. * Ça partait d’une conjecture selon laquelle tous les aspects de l’intelligence pouvaient être décomposés de façon si élémentaire qu’on pouvait les reproduire sur une machine ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Quand il s’agit de définir ce qu’est l’IA, la réponse est éminemment complexe, même pour les spécialistes du sujet. “L’intelligence artificielle essaye de reproduire des fonctions qu’on attribue à des entités intelligentes vivantes, précise Yann LeCun, responsable du centre FAIR, le Facebook artificial intelligence research. Quelquefois ces machines dépassent en performance les humains, comme aux échecs. Après, sont-elles plus intelligentes ? Non, elles sont juste très spécialisées. Il est difficile de répondre à cette question parce qu’on considère l’intelligence comme une capacité non seulement à résoudre un problème particulier, mais aussi à avoir une intelligence générale. *”* "L'apprentissage automatique, essence de l'IA" _Contrairement aux idées reçues sur les IA, les chercheurs sont à des décennies de comprendre comment construire une machine dotée de cette fameuse intelligence générale. “_Non seulement on en est très loin, mais on n’a absolument aucune idée de comment le faire* ”, assure Yann LeCun, joint par téléphone lors d'un déplacement aux Etats-Unis. Une intelligence artificielle, en l’état actuel des connaissances, est ainsi incapable d’apprendre par elle-même sans être supervisée : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter La nouvelle vague d’intérêt autour de l’IA repose donc beaucoup sur l’apprentissage automatique. “Par le passé, les chercheurs qui travaillaient sur l’IA se reposaient beaucoup moins sur cette technique d’apprentissage, et essayaient de construire, un peu à la main, des systèmes capables de raisonner, de manipuler des faits, de faire des déductions logiques, etc. En fait, il s’est avéré qu'il était extrêmement difficile d’abord de représenter la connaissance sous forme biologique et par ailleurs d’écrire des règles qui permettent de faire du raisonnement ”, retrace Yann LeCun. Ces techniques fonctionnent en effet pour des objectifs très simples, mais ne marchent plus dès lors que les chercheurs souhaitent construire une machine qui, par exemple, reconnaît les images ou encore la parole. “D’une certaine manière, l’apprentissage automatique c’est l’essence de l’intelligence artificielle. C’est ce qui explique l’engouement récent pour l’IA : les techniques d’apprentissage se sont beaucoup améliorées ”. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné. "Cela fait très longtemps que l’on effectue de l’apprentissage machine, estime quant à lui Jean-Gabriel Ganascia. Ce sont des machines qui sont capables de tirer des données de leurs expériences, c’est-à-dire analyser des informations passées .” Pour autant, ces machines restent des mécanismes dénués de conscience propre, ou d’autonomie morale, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire “qui se donne sa propre loi”. “Le but de l’intelligence artificielle n’était pas de reproduire un cerveau, * poursuit Jean-Gabriel Ganascia, mais de reproduire les capacités cognitives humaines* ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Une question de bon sens La première Loi de Moore a théorisé une évolution constante des capacités de calcul des ordinateurs. Mais c’est la rapidité d’apprentissage des machines qui augmente consécutivement, et non pas la capacité d’apprentissage : De fait, malgré des capacités techniques toujours plus importantes, les chercheurs en IA peinent à doter les machines de ce que l’on appelle le “sens commun”. Ce qu’on ne sait pas faire, ce sont des machines qui ont le sens commun. Si vous fermez les yeux et que je vous dis : “Paul se lève, prend la bouteille d’eau et sort de la pièce ”, il y a plein d'inférences que vous pouvez faire, qui sont dues au sens commun. Savoir que vous êtes probablement en intérieur, dans une pièce ; qu’il faut ouvrir une porte pour sortir ; que la bouteille d’eau n’est plus dans la pièce parce qu’un objet ne peut être qu’à un endroit à la fois ; que vous n’êtes plus dans la pièce non plus ; que vous vous êtes probablement levé pour sortir de la pièce… Il y a énormément d’inférences que l’on peut faire quand on s’imagine cette séquence d’actions, qui sont dues à notre connaissance du monde. Les machines n’ont pas ce sens commun, le fait que la bouteille n’est plus dans la pièce, c’est quelque chose que la machine aura à apprendre par expérience. *Yann LeCun * Singulière singularité A en croire les chercheurs, les effrayantes IA du cinéma vont donc rester encore longtemps cantonnées à leur genre : la science-fiction. On est encore très loin du HAL 9000 de 2001, l’Odyssée de l’espace , de la bienveillante entité Samantha de Her , ou encore d’Ava, la curieuse androïde du plus récent* Ex Machina* . Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de l'espace". Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de l'espace". Alors pourquoi des personnalités telles Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Elon Musk s’inquiétent-elles de la possible émergence d’une intelligence artificielle, susceptible de détruire l’espèce humaine ? Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine. Stephen Hawking Pour vérifier l’émergence d’une intelligence artificielle, il est communément admis que celle-ci devrait être capable de passer le test de Turing, imaginé en 1950 par le fameux cryptologue Alan Turing. Pour réussir cette expérience, une machine doit parvenir à échanger avec un être humain sans que ce dernier ne réalise qu’il est en train de discuter avec un ordinateur et non avec un de ses pairs. De l’avis même des chercheurs, ce test n’a pourtant pas grand intérêt : les chatbot, des systèmes de conversation qui paraissent humains mais ne font que reproduire des petits segments de phrases qu’ils ont repérés un peu partout et qu’ils régurgitent au bon moment, seront ainsi bientôt à même de passer le test. “*Ç a semble intelligent,* explique Yann Lecun, parce que ces phrases ont été écrites par des humains à l’origine. Mais c’est une ruse. C’est pour ça qu’on pense que ça n’est pas un bon test.” En réalité, si nombre de personnes croient en l’émergence plus ou moins immédiate d’une IA, ça n’est pas tant grâce au test de Turing qu’en raison du concept de “singularité technologique” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Ce point de singularité où l'évolution technologique serait telle que le progrès ne serait plus tant l'oeuvre des humains que celle des IA, reste donc fortement improbable. D’autant que, comme l’affirme Yann LeCun, cette hypothèse omet des limites physiques qui vont contrecarrer cette croissance technologique exponentielle : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter On est encore très loin du fameux Skynet de Terminator ou des IA de Matrix, dont le but partagé est d’oblitérer la race humaine. “Dans tous les romans de science-fiction, on voit les robots qui se rebellent parce qu’ils veulent prendre le pouvoir ou deviennent meurtriers parce qu’on menace de les déconnecter, poursuit Yann Lecun. Tout ça vient d’une espèce de projection des qualités et des défauts humains dans les IA. Il leur est prêté un instinct de préservation, de la jalousie ou un désir de puissance alors qu’il n’y aucune raison que ce soit présent dans les machines intelligentes. Ces qualités et ces défauts sont présents chez les humains parce que l’évolution nous a construits de cette manière afin que l’espèce survive. Mais nous n'avons aucune raison de construire ce genre de comportements dans les machines. *”* IA-éthique “Ceci dit il y a relativement peu de doutes sur le fait que le progrès technologique va être accéléré par l’avènement de l’intelligence artificielle. C’est déjà un peu le cas”, précise le chercheur du FAIR. Cette irruption programmée de l’IA dans notre vie de tous les jours va, surtout, rapidement poser des questions d’ordre éthique. François Charpillet, directeur de recherche à l’INRIA, juge nécessaire de s’interroger sur l’impact de la robotique sur l’humanité. “ll faut savoir être pragmatique et en phase avec la portée de la technologie telle qu’elle est aujourd’hui. La question que se posent les gens c’est : “ Est-ce que les robots vont nous prendre notre travail ?”. Je m’intéresse à la robotique d’assistance à la personne en perte d’autonomie et cela pose en effet des questions d’éthique. Pas celles de savoir si le robot doit obéir à l’humain, mais de savoir quel sera l’impact de l’introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours. La question est de savoir si on peut remplacer l’environnement humain par des machines, c'est beaucoup plus terre à terre que celle des lois de la robotique d’Asimov .” La Google Car, une voiture sans chauffeur. La Google Car, une voiture sans chauffeur. Si par exemple une voiture sans chauffeur a un accident, qui en sera tenu responsable ? Dans le cas où un accident est inévitable et va fatalement faire une victime, de quelle façon réagira l'intelligence artificielle ? En fonction de quels critères "choisira"-t-elle la victime ? Ces questions ont été abordées à maintes reprises dans la science-fiction (notamment par Isaac Asimov), et elles interrogent nécessairement les spécialistes. Cette question de l’éthique dans la recherche est devenue si récurrente que plusieurs centaines de chercheurs, dont Yann LeCun, ont signé une lettre ouverte pour appeler à la mise en place de règles censées orienter la recherche en IA pour “servir le bien-être de l’humanité ”. Jean-Gabriel Ganascia : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Une IA complémentaire A en croire les spécialistes de l’intelligence artificielle, la machine consciente et autonome tient plus du fantasme, de la projection fantaisiste, que d’une imminente réalité. L’IA est à envisager comme une assistance aux problèmes humains : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter A l’heure actuelle, les technologies les plus représentatives de ce que sont les IA restent les systèmes de reconnaissance d’images ou de compréhension du langage naturel. Mais dans un futur proche, à une échelle de 10 à 15 ans, nous devrions voir apparaître, à en croire Yann LeCun, de nouvelles machines “qui vont révolutionner la société ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Des voitures qui se conduisent seules, des assistants personnels artificiels, des traducteurs automatiques en temps réel ? La science-fiction, parfois, ne semble pas si loin. C3PO n’a qu'à bien se tenir. C3PO C3PO (Avec la participation d'Hélène Combis-Schlumberger) Pierre Ropert À découvrir L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle Procréation : histoire de la reproduction artificielle Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero L’intelligence peut-elle devenir artificielle ? Tags : * Informatique * Mathématiques * robot * Technique * Idées * Innovation * intelligence artificielle * Sciences newsletter Abonnez-vous à nos newsletters Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr * lisible sur ordinateur et sur mobile * que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite. Je m'abonne ! Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. 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[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1] www.Intelligenceartificielle.org L'intelligence artificielle | IA * Introduction * Actualités * L'Intelligence artificielle + Définir l’Intelligence Artificielle + Un fonctionnement complexe + Nos nouveaux amis : Les robots + Nos organes à la pointe de la technologie + Projection dans le futur + Conclusion * Les robots * Sitographie & Bibliographie * Qui sommes-nous ? * Contact Introduction - Intelligence artificielle Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe L'intelligence artificielle voir la suite Introduction : Intelligence artificielle / tpe Qui n’a jamais vu de films de science-fiction où des robots parlaient comme des humains, les aidaient à accomplir des tâches ménagères ou encore combattaient pour eux dans une guerre sans pitié ? Ce doux rêve, de recréer une intelligence, suscite la fascination et la crainte des chercheurs mais fait également couler beaucoup d’encre… Cependant depuis une soixantaine d'années, des hommes de science s’évertuent à rendre ce défi possible ! Créer une Intelligence Artificielle ! L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux. L'intelligence est également admise comme étant la faculté d’adaptation. L’intelligence rationnelle et l’intelligence émotionnelle. Le terme artificiel se rapporte à tous ce qui n'est pas naturel et implique généralement que cela a été créé ou fabriqué par la main de l'homme. Le terme intelligence artificielle, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perpétuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ». Les domaines d'applications de l'intelligence artificielle sont nombreux et très diversifiés. On trouve parmi eux : le système bancaire, avec des systèmes d'évaluation de risques liés aux obtentions de crédit, l'armée, avec des systèmes autonomes tels que les drones, les jeux vidéos, avec les bots , ou encore la médecine, avec des systèmes d'aide au diagnostique. La question de l’importance accordée au principe de l’IA se pose alors. « L'intelligence artifi-cielle sera-t-elle le plus grand progrès de l'humanité ou son ultime invention ? 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Lire la suite... * Informations complémentaires * Mentions légales * JALIS : Agence web à Marseille - Création et référencement de sites Internet18u / * Intelligence artificielle Adresse : Email : www.Intelligenceartificielle.org * * Intelligence artificielle * Nos prestations * Nos archives * Nos secteurs d'activité * Plan du site * Nos activités * Technologie et innovation * Robot agriculteur avec Naïo Technologies * Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur * Une application Android pour centraliser vos actus Revue * L'intelligence artificielle, un avenir prometteur * Assistant digital et intelligence artificielle * L’outillage en Intelligence Artificielle * Nos secteurs géographiques * Lyon * France * Nice * Paris * Bordeaux * Marseille Le 21e siecle connaît une révolution technologique, cognitive et digital majeure. Les romans de science fiction ou d'anticipation semble s'illustrer et prendre forme dans la vie quotidienne des individus, notamment dans les pays économiquement avancés, en occident comme en orient. L'intelligence artificielle suscite l'intérêts des capitaines d'industrie comme d'éminents scientifiques ou philosophes. Outre les questions et les interrogations, il s'agit parfois d'éthique. L'intelligence artificielle est essentiellement liée à la puissance des ordinateurs et leur évolution exponentielle. Les algorythmesperformants alliés à la puissance de calcul désormais phénoménale permet de songer à ce sujet sous divers angles, par fois alarmistes, parfois utopiques. Ce site francophone intentionne de vous informer et partager des connaissances, des évolutions, des actualités diverses et variées sur le sujet de l'intelligence artificielle. #Météo quotidienne Actualité locale Actualité départementale Actualité sportive Derniéres minutes maville.com Fréjus-Saint-Raphaël * S'inscrire * Se connecter * + Mon compte + Mon espace PRO + Déconnexion * maville.com * Info + Accueil Info + Info en continu + Info locale + Info départementale + Info nationale + Insolite + Internautes + Galeries photos info + Archives actualité * Sport + Accueil Sport + Actualité sportive régionale + Actualité sportive nationale et internationale + Buzz Sport + Galeries photos sport * Restos & Bars + Accueil Restos & Bars + Trouvez un restaurant + Trouvez un bar + Ajoutez un établissement + Professionnel, gérez votre fiche + Toutes nos catégories * Ciné + Accueil Cinéma + Les sorties de la semaine + Trouvez une séance + Les films à l'affiche + Actualité cinéma + Archives Cinéma + Bandes-annonces + Séries TV * Sorties + Agenda des sorties + Actualité de vos sorties + Galeries photos sorties * Annonces * Jeux + Accueil Jeux + Liste des jeux + Liste des gagnants + Jeux concours photos * NEW Deals + Tous les Deals + * Shopping + Accueil Shopping + Vidéos * Météo * Recettes + Accueil Recettes + Recettes de cuisine + Recettes Faciles + Menus de la semaine + Conseils cuisine + Déposez une recette * Pratique + Infos pratiques + Urgences + Programme TV + Contactez-nous ____________________ (Submit) Rechercher Info Qui, quoi ? ____________________ (Submit) Accueil Info Info en continu Fréjus-Saint-Raphaël Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? 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Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias. Il est difficile de comprendre ce qui est en train de se passer tant les communications sur le sujet sont nombreuses et portent à confusion. Nous nous proposons dans cet article de présenter de manière synthétique ce qu’est l’IA, par une description de son objet et de ses techniques. L’objet de l’intelligence artificielle L’intelligence artificielle est le domaine scientifique qui traite de l’étude, la conception et la mise en œuvre de « machines intelligentes ». Il se situe aujourd’hui à l’intersection de très nombreux domaines de l’informatique et des mathématiques appliquées, et il est difficile d’en donner une définition qui fasse consensus. Celle que nous posons ici a le mérite d’être synthétique et générique, mais il faut bien sûr préciser ce que l’on entend par « machine intelligente » pour qu’elle ait un intérêt. Il convient d’abord de rappeler qu’ici, le mot « machine » ne désigne pas un objet physique mais plutôt un système automatique capable de traiter de l’information. L’objet d’étude de l’intelligence artificielle est donc différent de celui de la robotique, qui se consacre aux machines qui effectuent des mouvements dans l’espace. Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov. Un monde de plus en plus digital Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov. Cette distinction est importante car dans un monde de plus en plus digital, l’intelligence artificielle n’a pas besoin d’attendre les progrès de la robotique pour avoir un impact sur le monde. Si cette distinction est facile à saisir, il est moins évident de caractériser ce que l’on entend par une machine « intelligente ». Cela renvoie bien sûr à la question plus générale de ce qu’est l’intelligence. Si cette question peut être traitée par exemple par la psychologie, la philosophie ou la science-fiction, ce n’est pas l’objet de l’intelligence artificielle d’y répondre. La position de l’intelligence artificielle est plutôt de considérer que nous, êtres humains, avons une compréhension intuitive de ce qu’est l’intelligence et donc que nous pouvons juger si une machine fait preuve d’intelligence ou non. C’est le principe sur lequel repose le « test de Turing », proposé par Alan Turing en 1950. Celui-ci consiste à faire discuter une machine avec un être humain sans que ce dernier ne sache si son interlocuteur est une machine ou un humain. S’il n’arrive pas à conclure si c’est une machine ou un humain, c’est que la machine fait suffisamment preuve « d’intelligence ». Les assistants vocaux Le test de Turing n’est cependant pas utilisable en pratique pour évaluer le niveau d’intelligence d’une machine. En effet, à part si l’on souhaite évaluer une machine dont le but est de simuler une conversation humaine, le test de Turing ne donne aucune indication sur la méthode à adopter. Par exemple, un outil de tri automatique de photo peut faire preuve d’une certaine forme d’intelligence et pourtant il ne passera jamais le test de Turing, puisqu’il n’est même pas capable d’avoir une conversation. C’est également le cas pour les assistants vocaux comme Siri (Apple), Cortana (Microsoft), Alexa (Amazon) ou Google Home (Google). Quand on demande à l’un d’eux des informations sur son prochain rendez-vous, on ne veut pas seulement que ceux-ci simulent une réponse d’un être humain, on veut qu’ils donnent des informations exactes. Un assistant vocal est donc considéré comme « intelligent » s’il répond correctement aux questions qu’on lui pose ou fait les actions qui correspondent aux demandes qu’on lui fait. En réalité d’ailleurs, personne ne va confondre un assistant vocal avec une intelligence humaine, si bien que ces assistants peuvent être considérés comme intelligents alors qu’aucun d’eux ne passe le test de Turing. Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) | Wikipedia En pratique, pour mesurer le niveau d’intelligence d’une machine, il faut d’abord définir une tâche que l’on considère comme complexe, ou comme le formule Marvin Minsky, un des fondateurs du domaine de l’IA, comme étant « pour l’instant, accomplie de façon plus satisfaisante par des êtres humains ». On considérera alors qu’une machine est « intelligente » par rapport à une certaine tâche complexe – en général celle pour laquelle elle a été conçue – si son niveau de performance pour celle-ci est suffisamment élevé. Ces tâches « complexes » peuvent se répartir en pratique en plusieurs catégories, en fonction du niveau d’expertise requis pour qu’un être humain puisse les résoudre : - Tâches réalisables par la plupart des êtres humains. Exemples : tri de photos, conduite, recommandation de produits - Tâches réalisables par des êtres humains qualifiés. Exemples : diagnostic médical, détection de la fraude, traduction. - Tâches réalisables par des êtres humains géniaux. Exemples : jeu intellectuel au niveau du champion du monde, découverte scientifique révolutionnaire, création artistique de génie. Il est intéressant de noter que la difficulté d’une tâche pour une machine n’est pas corrélée à la difficulté pour un être humain d’effectuer cette tâche (il s’agit d’ailleurs du paradoxe de Moravec). Les machines ont par exemple dépassé le niveau humain aux échecs depuis 1997, avec la victoire de Deep Blue sur le champion du monde Gary Kasparov. À l’inverse, les machines sont encore très loin de pouvoir répondre à des questions simples sur une histoire pour enfant. La difficulté d’une tâche pour une machine dépend en fait en premier lieu de la précision avec laquelle la tâche est définie. Nous détaillons ce point plus bas. Véhicule autonome intelligent Le niveau d’intelligence d’une machine pour une tâche étant donc donné par sa performance pour celle-ci, on peut dire qu’une machine est « intelligente » si sa performance est suffisamment satisfaisante. Ce niveau dépend bien sûr de la tâche. On considérera par exemple qu’un véhicule autonome est intelligent s’il peut aller d’un point A à un point B en conduisant aussi bien qu’un conducteur humain normal ; ce n’est pas nécessaire qu’il conduise aussi bien que le champion du monde de formule 1. À l’inverse, un chatbot simulant une discussion humaine ne sera jugé intelligent que s’il garde un comportement « humain » face à tout type de conversation. Par exemple, le chatbot Tay de Microsoft sur Twitter a été retiré au bout de 24h car il avait « appris » à tenir des propos racistes sous l’action d’utilisateurs provocateurs. Il n’a donc pas su faire preuve de morale, ce qui est inacceptable pour ce genre d’application. L’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables Dans les catégories de tâches décrites, nous avons omis celle des tâches qu’aucun être humain ne peut réaliser, comme prédire avec précision la météo ou le cours de la bourse. De plus en plus de modèles et algorithmes utilisés en IA sont en effet appliqués à ce genre de problèmes de prédiction. Ils ne touchent pas cependant au cœur de l’objet de l’IA. Ces problèmes sont effectivement extrêmement chaotiques par nature et on ne sait même pas si l’on pourra un jour les résoudre ou s’il y a en fait une limite infranchissable sur la précision des prédictions. À l’inverse, il est naturel de penser que les tâches réalisables par le cerveau humain sont potentiellement réalisables par des machines. C’est pourquoi l’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables par des êtres humains. La méthode générale actuelle pour résoudre les tâches décrites précédemment est de concevoir une machine pour chaque tâche. Si une machine est capable de résoudre une certaine tâche avec un niveau de performance satisfaisant mais n’est capable d’en résoudre aucune autre, on dit qu’elle présente une intelligence « faible ». Si elle est capable de résoudre un ensemble de tâches prédéfinies, elle présente toujours une intelligence faible, puisqu’elle applique pour chaque tâche la méthode de résolution associée. Elle peut en plus résoudre la tâche d’identifier automatiquement la tâche à résoudre parmi l’ensemble des tâches prédéfinies, cela ne fait qu’une tâche prédéfinie en plus. Intelligence forte Le but ultime de l’intelligence artificielle est d’aboutir à des machines faisant preuve d’une intelligence « forte », c’est-à-dire capables de résoudre n’importe quelle tâche qu’un être humain peut résoudre, y compris celle de déterminer quelle est « la tâche à résoudre » dans une situation donnée. Une telle machine serait capable de remplacer un être humain pour n’importe quelle tâche (non manuelle), ce qui révolutionnerait sans doute l’économie et la société (ce n’est cependant pas l’objet de cet article de détailler ce point). Il se trouve cependant que l’on ne sait pas véritablement quelles tâches résolvent les humains, si bien qu’on ne sait pas quelles tâches donner à résoudre aux machines. Comme le disait John Von Neumann : « Si vous me dites précisément ce qu’une machine ne peut pas faire, je pourrai vous construire une machine qui fait exactement ça ». Ainsi, il se pourrait que le grand défi du domaine de l’intelligence artificielle – la création d’une intelligence artificielle forte – réside plus dans la définition de son objectif que dans sa résolution. Le mathématicien John Von Neumann. Le mathématicien John Von Neumann. | Wikipedia Les techniques de l’intelligence artificielle Les questions de l’intelligence artificielle sont apparues très vite après le développement des premiers ordinateurs. Alan Turing et Jon Von Neumann, considérés comme les deux fondateurs de l’informatique, s’y sont d’ailleurs tous deux intéressés. Le domaine de l’intelligence artificielle a connu cependant un développement très limité comparé à celui de l’informatique en général. Beaucoup de domaines de l’informatique ont en effet connu un essor fulgurant au cours de la 2^e moitié du XX^e siècle : par exemple les simulations numériques ont révolutionné de nombreuses industries, les bases de données, les systèmes de transactions, l’ingénierie logicielle l’informatique grand public ou encore l’Internet ont profondément changé notre société. A l’inverse, l’intelligence artificielle n’a eu jusqu’à récemment qu’un impact très faible sur l’économie ou la société. Les premières machines intelligentes conçues dans les années 50 démontraient pourtant des capacités impressionnantes, si bien que la communauté pensait qu’une machine faisant preuve d’intelligence forte serait conçue dans les 20 ans. Les problèmes se sont avérés être bien plus difficiles que prévus et les progrès ont fortement ralenti. Les financements du domaine ont été suspendus, menant à un ralentissement de la recherche en IA dans les années 70-80, période appelée « hiver de l’IA ». L’apparition de l’informatique dans les entreprises Le domaine de l’IA a redémarré dans les années 90 avec l’apparition de l’informatique dans les entreprises et les premières utilisations de machines intelligentes, par exemple pour lire automatiquement des chèques ou des enveloppes. Cela a provoqué un regain d’intérêt pour l’IA, une augmentation des financements et une redynamisation du domaine. Ce redémarrage s’est également accompagné d’un rapprochement avec les statistiques, apportant à la fois des outils théoriques pour mieux comprendre les machines intelligentes et des méthodes pratiques pour en concevoir de nouvelles. C’est cependant depuis les années 2010 que l’intelligence artificielle connaît une véritable explosion tant sur le plan académique qu’industriel, avec le développement du big data, de la data science et du deep learning. La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et Deep Learning, La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et Deep Learning, | NVDIA Blog Dans le but de résoudre des tâches réalisables par des humains, le domaine de l’IA a naturellement développé des principes correspondant aux processus cognitifs humains. Un des principes les plus utilisés est celui de l’apprentissage. Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie : apprentissage du langage, de capacités de raisonnement, de nouvelles langues, de nouveaux métiers… Il est difficile de savoir si l’apprentissage est le seul processus à l’œuvre dans l’acquisition de ces compétences mais il est raisonnable de penser que si une machine peut apprendre, elle peut potentiellement résoudre un grand nombre de tâches. Un sous-domaine de l’intelligence artificielle s’est donc spécialisé dans les machines qui apprennent automatiquement, c’est l’apprentissage automatique (machine learning en anglais). La reconnaissance de chiffres manuscrits D’un point de vue informatique, on considère qu’une machine apprend si elle identifie « par elle-même » une façon de résoudre une tâche donnée. Considérons l’exemple de la reconnaissance de chiffres manuscrits. On dispose d’images contenant chacune un chiffre entre 0 et 9 écrit à la main et on veut concevoir une machine capable de donner pour une telle image le chiffre qu’elle représente. Informatiquement, une image est un tableau en deux dimensions (une matrice) où chaque case, appelée un pixel, contient un nombre. Pour simplifier, on peut supposer que les images sont en noir et blanc contrasté, si bien qu’un pixel est noir ou blanc, que l’on représente respectivement par convention par les valeurs 0 et 1. Une image 256x256 est donc un tableau avec 256 cases par ligne et par colonne, chacune remplie d’un 1 ou d’un 0. Le problème consiste donc à définir une fonction, dite « de décision », qui envoie un tel tableau sur un des 10 chiffres possibles entre 0 et 9. Une approche possible est de définir cette fonction « à la main » et d’implémenter une machine qui l’applique. De telles fonctions ont été proposées dans la littérature, en exploitant des propriétés géométriques ou topologiques des courbes que font les chiffres manuscrits. L’autre approche est de faire apprendre cette fonction par la machine. Pour cela, on constitue un « jeu de données d’apprentissage », c’est-à-dire on sélectionne un ensemble d’images et on labellise chacune avec le chiffre qu’elle contient. Algorithmes statistiques On fournit ensuite cet ensemble d’exemples avec les réponses à la machine et on lui fait trouver la meilleure fonction de décision possible qui soit (globalement) compatible avec ces exemples, grâce à différents types d’algorithmes statistiques. Cette démarche reproduit une partie de l’apprentissage des enfants : quand un enfant apprend à lire les chiffres, on lui montre des exemples avec les réponses, et il trouve par lui-même comment les identifier (en général l’apprentissage exploite en fait également d’autres modes de transmission du savoir, voir plus bas). La difficulté dans cette approche est de concevoir une machine capable de généraliser. En effet, une fois le jeu de données d’apprentissage fourni à la machine, le but n’est pas qu’elle sache identifier les chiffres contenus dans les images de cet ensemble. Cela serait résolu de manière triviale en le stockant et en y accédant à chaque décision. L’objectif est que la machine soit capable de correctement identifier le chiffre contenu dans une image qui n’était pas dans cet ensemble. C’est pourquoi la performance d’une machine apprenante se mesure sur un jeu de donnée de test, c’est-à-dire un ensemble d’exemples labellisés dont la machine n’a pas connaissance pendant sa phase d’apprentissage. Une machine avec un haut niveau de performance aura ainsi réussi à trouver, à partir des exemples du jeu de données d’apprentissage, une fonction de décision suffisamment générale pour identifier le chiffre contenu dans n’importe quelle image. Data science et Big Data De manière assez naturelle, le niveau de performance d’une machine après apprentissage dépend de deux facteurs : sa capacité de généralisation, et la représentativité du jeu de données d’apprentissage. Ce dernier étant souvent tiré uniformément au hasard, sa représentativité dépend directement de son nombre. Ainsi, il est difficile d’avoir une performance élevée avec seulement quelques exemples, mais cela est plus facile avec plusieurs millions. C’est sur la base de ce principe que s’est développé le big data. Avec la diminution drastique du coût de stockage des données est apparue la possibilité d’entraîner des machines sur des jeux de données de plusieurs millions voire milliards d’exemples et donc potentiellement d’aboutir à des machines extrêmement performantes. Si ce principe simple offrait une belle promesse, son application s’est avérée être limitée. Pour obtenir un jeu de données d’apprentissage important il ne suffit pas en effet de disposer de beaucoup de données, il faut que celles-ci soient labellisées. S’il est concevable de labelliser à la main 1 000 ou 10 000 exemples, cela devient beaucoup trop coûteux pour 1 000 000 d’exemples. Obtenir un jeu de données d’apprentissage d’une telle taille n’est donc possible que si la labellisation est faite de manière automatique. C’est le cas par exemple en publicité ciblée ou en recommandation sur internet, où le clique d’un utilisateur fait office de label de pertinence pour le produit proposé. Mais dans de nombreux cas les données ne sont pas acquises avec leurs labels. La « data science » Ce coup de projecteur a néanmoins fait prendre conscience de la valeur que peuvent avoir les données pour entraîner des machines apprenantes. Cela a mené à l’identification de méthodes et techniques clés pour mettre en œuvre ces machines, en machine learning mais aussi en ingénierie de la donnée, constituant la « data science ». Le domaine de l’IA a également abouti à un ensemble de modèles et algorithmes standards pour les machines, chacun faisant preuve d’une capacité de généralisation variable en fonction de la tâche à résoudre. Le deep learning Et puis le deep learning est arrivé. Il s’agit du sous-domaine du machine learning qui traite des modèles de « réseaux de neurones profonds ». Inspirés du fonctionnement du cerveau humain, les réseaux de neurones sont parmi les premiers modèles à avoir été inventés en IA, dès les années 50. Après plusieurs phases de développement au cours du XX^e siècle, ils ont perdu l’intérêt de la majorité de la communauté dans les années 2000. Ils ont fait un retour fracassant en 2012, quand une équipe de chercheurs a largement dominé la compétition annuelle de classification d’images ImageNet grâce à un réseau de neurones profond. L’année d’après, toutes les équipes utilisaient des modèles similaires. Depuis, le deep learning a été introduit dans de très nombreuses tâches, devançant à chaque fois de très loin les modèles concurrents, même ceux issus de décennies de recherche spécifique, comme en traitement d’image, en traitement de l’audio ou en traduction automatique. L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. | DR Le deep learning se démarque en intelligence artificielle par plusieurs prouesses. La première est le niveau de performance atteint : celui-ci est très proche du niveau humain pour de plus en plus de tâches, notamment de perception complexe, que l’on n’imaginait pas résoudre il y a encore quelques années. La deuxième est sa généricité : même si l’application à une nouvelle tâche nécessite beaucoup d’ajustements, c’est l’utilisation d’un ou plusieurs réseau (x) de neurones profond(s) qui permet à chaque fois d’atteindre ce niveau de performance. La troisième enfin est l’intuition que nous avons de sa capacité de généralisation. De nombreuses expériences font en effet penser que les réseaux de neurones profonds ont la capacité d’apprendre des concepts abstraits par eux-mêmes, comme ceux de genre ou de lunettes de soleil. Ils semblent ainsi produire des représentations des données que les chercheurs ont pendant longtemps tenté de définir « à la main ». Très difficile d’interpréter un réseau de neurones Il y a cependant beaucoup de choses qu’on ne comprend pas aujourd’hui à propos du deep learning. D’abord on ne comprend pas pourquoi il est si performant, en particulier pourquoi les réseaux de neurones profonds présentent une capacité de généralisation beaucoup plus importante que les réseaux de neurones peu profonds. Ensuite, il est très difficile d’interpréter un réseau de neurones profond qui a été entraîné sur un jeu de données, et certains montrent parfois des comportements chaotiques qu’on ne comprend pas, en affectant par exemple des valeurs différentes à des images qui ne diffèrent que d’un seul pixel. Enfin, l’entraînement des réseaux de neurones profonds nécessite beaucoup d’ingénieries dans chaque cas d’application, reposant principalement sur des observations empiriques ou intuitions plutôt que sur des principes clairement formalisés. Créer une intelligence artificielle forte Comprendre tous ces aspects permettrait d’améliorer encore les modèles et algorithmes et potentiellement de les généraliser. Certains modèles appris parviennent effectivement à dépasser la performance humaine, mais ceux-ci nécessitent encore beaucoup plus de données que la quantité disponible pour un être humain. En outre, le deep learning a démontré sa performance sur quelques tâches notamment de perception (ex : identification et reconnaissance d’objets) ou de jeux de réflexion (ex : jeu de Go) mais reste encore très loin du niveau humain sur les tâches avec une forte composante sémantique (ex : compréhension d’une histoire). Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie. Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie. | DR Il est aujourd’hui difficile de savoir si ces lacunes vont être comblées avec l’augmentation de la puissance de calcul et donc de la taille des modèles exploitables ou si le deep learning présente en fait des limites inhérentes qui l’empêcheront d’atteindre le but ultime de l’IA : créer une intelligence artificielle forte. Le futur de l’intelligence artificielle Il semble cependant que le deep learning, comme les autres modèles et algorithmes du machine learning, présente une limite propre à la théorie actuelle de l’apprentissage statistique : il « apprend » à partir d’exemples de bonnes et mauvaises réponses pour une tâche donnée. Cela correspond à un enfant qui apprendrait seulement avec des QCM corrigés. Il est évident que ce mode d’enseignement est très inefficace, et c’est pourquoi l’humanité transmet son savoir grâce à des professeurs qui enseignent aux élèves en leur expliquant les principes fondamentaux et en leur expliquant la nature de leur erreur quand ils font une faute. Reproduire ce mode d’apprentissage de manière automatique nécessite d’abord de le formaliser de manière mathématique, ce qui n’est pas fait aujourd’hui par la théorie de l’apprentissage statistique. On peut cependant penser que l’apprentissage non supervisé existe, puisque l’humanité a réussi par elle-même à créer des concepts fournissant une bonne représentation du monde. Mais est-ce la seule représentation possible ? Et en quoi peut-on considérer qu’elle est pertinente ? Si c’est parce qu’elle lui a permis de progresser, n’a-t-elle pas été sélectionnée par l’évolution et donc dans ce sens n’a-t-elle pas exploité une certaine forme de supervision (ou renforcement) ? L’apprentissage supervisé ou non supervisé permet ainsi de résoudre de nombreuses tâches, et grâce au deep learning bien plus que ce qu’on pouvait imaginer il y a cinq ans, mais présente des limites théoriques qui laissent encore des doutes sur sa capacité à produire une intelligence artificielle forte. Le domaine de l’intelligence artificielle jouit néanmoins aujourd’hui d’un attrait incomparable, tant au niveau des financements que des personnes ; même les plus grands mathématiciens commencent à s’y intéresser. La dynamique est donc plus que jamais lancée pour résoudre de plus en plus de tâches et aboutir un jour à l’intelligence artificielle forte. À propos de l’auteur. Eric SIBONY, Cofondateur et Directeur Scientifique, Shift Technology Shift Technology est une start-up française spécialisée dans l’application de l’intelligence artificielle à la détection de la fraude à l’assurance. Elle fournit aux assureurs une solution informatique qui détecte les déclarations de sinistres ou demandes de remboursement suspectes et envoie pour chacune une explication détaillée de la suspicion. En tant que Cofondateur et Directeur Scientifique, Eric Sibony dirige l’équipe de recherche de Shift Technology et supervise la conception de la solution et ses évolutions. Il est diplômé de l’École Polytechnique et titulaire d’un doctorat en machine learning de Télécom Paristech. Retrouvez ce point de vue dans les Cahiers Lysias avec pour thème : Pourquoi la France a besoin d’une culture du numérique. Ouest-France * IFRAME: https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus -saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor %3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100& action=like&colorscheme=light&height=21 * * Facebook * Twitter * Google + Donnez votre avis ... logo Ouest-France Abonnez-vous au journal papier Achetez le journal numérique Achetez le journal au format numérique Donnez votre info * merci d'indiquer un nom de film Titre de l'info * merci d'indiquer un titre' Nom du restaurant * ____________________ + Choisir un resto : + Cet établissement est nouveau sur maville.com merci d'indiquer un nom de restaurant ______________________________________________________________ Adresse du restaurant * ____________________ merci de saisir l'adresse du restaurant Ville du restaurant * ____________________ ____________________ merci de saisir la ville du restaurant Téléchargez votre photo (2 Mo max) ______________________________________________________________ Nom du bar * ____________________ + Choisir un bar : + Cet établissement est nouveau sur maville.com merci d'indiquer un nom de bar ______________________________________________________________ Adresse du bar * ____________________ merci de saisir l'adresse du bar Ville du bar * ____________________ ____________________ merci de saisir la ville du bar ______________________________________________________________ merci d'indiquer un titre à votre avis ____________________ _ merci d'indiquer un contenu à votre avis * Notez : * * 1 * 2 * 3 * 4 merci de saisir une note Donnez nous vos impressions : * * * 1 * 2 * 3 * 4 L'accueil / la qualité du service merci d'indiquer une note pour l'accueil __________________________________________________________________ * * 1 * 2 * 3 * 4 L'ambiance / le décor merci d'indiquer une note pour l'ambiance __________________________________________________________________ * * 1 * 2 * 3 * 4 Le rapport qualité / prix merci d'indiquer une note pour le prix Téléchargez votre photo. 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A lire également * BNP Paribas Cardif mise sur la robotique et l’intelligence artificielle * * Natixis Assurance : L’intelligence artificielle fait évoluer la relation client * * 23e Rencontres de l'Amrae : l'intelligence artificielle source de nouveaux risques Le Lloyd’s of London déploie pour la première fois une solution d’intelligence artificielle. Le marché tricentenaire spécialisé de l’assurance a signé un accord international avec Expert System pour utiliser sa technologie d’automatisation cognitive Cogito. L’intelligence artificielle peut servir à soulager les employés des tâches subalternes, en automatisant des processus manuels courants et basés sur de gros volumes d’informations, comme les interactions clients, les extractions et classifications de dates de facture, la gestion des déclarations de sinistres et les vérifications de contrats. Mais les technologies d’automatisation cognitive comme Cogito, vont plus loin : ces outils d’intelligence artificielle sont capables de comprendre et d’analyser des textes et des informations à la manière des êtres humains. Effet de levier sur la productivité En automatisant les processus métiers, la solution proposée par Expert System, qui travaille déjà avec le Crédit Agricole, EDF, ING Direct, Swiss Re, Total, le groupe d’assurance Zurich, permet ainsi de dégager des gains de productivité considérables et d’améliorer la relation clients. « L'Intelligence artificielle exerce un effet de levier sur la productivité en changeant la manière d’exploiter les données, ce qui s’inscrit parfaitement dans la longue tradition d’innovation du Lloyd’s », déclare Craig Civil, responsable data Innovation du Lloyd’s. « Dans dix ans, une part significative de l’industrie de l’assurance sera prise en charge par l’I.A. Ceci est une réalité que nous devons considérer. Nous sommes fiers que le plus grand marché d’assurance mondial travaille avec nous pour innover avec l’I.A. », déclare Nicky Singh, VP Royaume-Uni et Irlande d’Expert System. Generali France et Watson Dans le monde de l’assurance, le Lloyd’s n’est pas le premier à recourir à l’automatisation de ses process et de ses back-offices. Un assureur vie japonais avait ainsi créé l’émoi en remplaçant 34 salariés par un robot au sein de son service de facturation. En France, le Crédit Mutuel utilise la technologie cognitive d’IBM, Watson. Ce robot assiste également les collaborateurs de Generali France, dans la recherche des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie en déshérence, comme le révéle le quotidien "Le Monde". Une réflexion qui agite la place, la Fédération française de l’assurance a créé en ce sens un groupe de travail dédié à l'intelligence artificielle et ses implications. En savoir plus Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ 29/09/2017 L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? 14/09/2017 L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s 01/09/2017 Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de Beazley à Dublin Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de […] 19/07/2017 Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles 31/03/2017 Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour modéliser les risques[…] Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour […] 15/03/2017 Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en Europe continentale Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en […] 06/09/2016 Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de s’effriter (Moody’s) Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de […] 26/07/2016 Brexit : les assureurs britanniques temporisent Brexit : les assureurs britanniques temporisent 27/06/2016 Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos 24/06/2016 Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec Chaucer Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec […] 19/04/2016 Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes 24/03/2016 Effectuer une autre recherche ____________________ Rechercher * Les événements de l’argus * 15 MARS Conférence 10èmes Rencontres de la gestion de sinistres : Objectif client-centric et nouvelle sinistralité : les meilleures pratiques métiers dévoilées ! 15 Mars 2018, Paris * 3 AVRI Trophée ARGUS D’OR 2018 : 13 opportunités de récompenser vos innovations et de marquer le monde de l’assurance ! 3 Avril 2018, Paris * 29 MARS Conférence ASSURANCES AFFINITAIRES : E-commerce, économie collaborative, appareils mobiles,… : captez le potentiel de ces marchés porteurs ! 29 Mars 2018, Paris * Voir tous les évènements de l'argus * les plus lus * Aesio – Macif : naissance d’un nouveau géant mutualiste 08/12/2017 * Mutuelles : démission fracassante au sein de la MFP 11/12/2017 * Référencement : coup de théâtre aux Affaires sociales 11/12/2017 * Trophées de la femme et de la diversité dans l'assurance 2017 : découvrez le palmarès 12/12/2017 Je protège mon entreprise Le 1er site dédié à la protection des entrepreneurs prelevement à la source test calcul Régime de garantie des salaires : les cotisations pour 2018 05 janvier 2018 dossier janvier 2018 Dossier : ce qui s'applique depuis le 1er janvier 2018 02 janvier 2018 Code du travail - nature morte Réforme Code du travail : publication de la totalité des mesures au Journal officiel 02 janvier 2018 À la une Florence Louppe 12/01/2018 Florence Louppe quitte CNA Hardy Directrice générale pour la France de l’assureur américain ... 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CC0 / Pixabay Sci-tech 16:54 10.10.2017(mis à jour 17:51 10.10.2017) URL courte 2100 «Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L’intelligence artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir ces "mauvaises mains"», estime Serguei Beloussov, DG d'Acronis, à propos du développement de l’intelligence artificielle. Grâce au progrès technique, les systèmes basés sur l'intelligence artificielle sont de plus en plus répandus partout dans le monde. La société Acronis, spécialisée dans la protection des données informatiques, adopte également cette technologie afin de rendre ses systèmes encore plus sécurisés et se protéger contre les crypto-criminels, a expliqué à Sputnik le directeur général et cofondateur de l'entreprise Acronis, Serguei Beloussov. Apple CC0 / Pixabay Les ordinateurs seront-ils capables d’aimer? Les explications de Steve Wozniak À l'heure actuelle, les technologies de l'information ne sont pas toujours tout à fait compréhensibles pour les clients. L'intelligence artificielle changera cela. «Notre mission est de faire en sorte que les produits et les systèmes complexes soient accessibles pour les utilisateurs, sans expertise», a affirmé Serguei Beloussov, ajoutant que l'intelligence artificielle faisait partie de tous les logiciels de protection des données d'Acronis. Il a cependant souligné l'importance de commencer dès à présent à s'initier peu à peu à l'intelligence artificielle, car d'ici 10 ans celle-ci pourrait investir plusieurs domaines de la vie humaine. Ainsi, plusieurs emplois seront éventuellement occupés par des robots. «Les gens qui travaillent dans les domaines artistiques, du divertissement, les scientifiques et les ingénieurs n'ont rien à craindre», rassure M. Beloussov, car «actuellement, les systèmes d'intelligence artificielle sont rapides, fiables et efficaces, mais ils ne peuvent pas mener à bien des tâches créatives». Pourtant, comme c'est le cas pour toute nouvelle technologie, l'intelligence artificielle pourrait elle aussi constituer une menace pour la société. Robots. Image d'illustration CC0 / Pixabay D'ici 2035, les robots seraient plus nombreux que les hommes «Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L'intelligence artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir ces "mauvaises mains"», a-t-il prévenu. «Mais je suis persuadé que toutes les nouvelles connaissances, les technologies, la science et l'éducation sont quelque chose de positif et que l'humanité pourra en bénéficier», a poursuivi M. Beloussov. «Elon Musk exagère quelque peu le danger de l'intelligence artificielle en la comparant à une bombe nucléaire. À mon avis, toute arme qui se retrouve entre de mauvaises mains représente une grande menace. Tout comme les armes nucléaires jouent un rôle dissuasif tant qu'elles ne tombent pas entre des mains inappropriées, toutes les nouvelles technologies, tant qu'elles sont réglementées, ne constituent pas une menace importante», a-t-il conclu. ... Telegram WhatsApp Google+ Netvibes Blogger LinkedIn 100 Lire aussi: Perspective alarmiste: le démon de l'IA fera tomber l'empire humain d'ici 2050 Les médias US préoccupés par les robots russes et chinois Intelligence artificielle: Moscou et Pékin «en passe de devancer les systèmes américains» Tags: intelligence artificielle, science, robot, Russie SuivreNe pas suivreRègles de conduiteDiscussion Commenter via FacebookCommenter via Sputnik * Commentaire * avatar ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________ captcha (Submit) Ajouter un commentaire Merci! 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TERMINATOR 2 de James Cameron. Prod DB © Carolco Pictures / DR Les progrès de l'intelligence artificielle menacent la survie de l'espèce. Et ce n'est pas madame Michu mais Bill Gates, Stephen Hawking et Elon Musk qui le disent. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls dans la communauté scientifique. Quel est le point commun entre Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk ? Le scientifique, le co-fondateur de Microsoft, et celui de Tesla et SpaceX pensent que l'intelligence artificielle constitue une menace pour l'humanité. Bill Gates est le dernier des trois à avoir pris position sur le sujet, la semaine dernière, au détour d'une session de questions-réponses sur Reddit. "Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets" Bill Gates Bill Gates REUTERS/Gus Ruelas "Je suis de ceux qui s'inquiètent de la super-intelligence. Dans un premier temps, les machines accompliront de nombreuses tâches à notre place et ne seront pas super-intelligentes. Cela devrait être positif si nous gérons ça bien. Plusieurs décennies plus tard cependant, l'intelligence sera suffisamment puissante pour poser des problèmes. Je suis d'accord avec Elon Musk et d'autres, et je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets", a déclaré Bill Gates. Elon Musk joue depuis quelques temps le rôle du Cassandre de l'intelligence artificielle. "Je pense que nous devrions être très prudents. Si je devais deviner ce qui représente la plus grande menace pour notre existence, je dirais probablement l'intelligence artificielle. Je suis de plus en plus enclin à penser qu'il devrait y avoir une régulation, à un niveau national ou international, simplement pour être sûr que nous ne sommes pas en train de faire quelque chose de stupide. Avec l'intelligence artificielle, nous invoquons un démon." L'entrepreneur, adepte des projets futuristes dont la faisabilité n'est pas toujours aussi réaliste que celle de ses voitures électriques, passe parfois pour un doux dingue. Mais il n'est pas le seul à tirer la sonnette d'alarme. Stephen Hawking Stephen Hawking AFP Le célèbre physicien Stephen Hawking, à qui l'on doit des avancées théoriques significatives dans le domaine des trous noirs et de la création de l'univers, se montre lui aussi pessimiste. "Réussir à créer une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l'histoire de l'homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier", prévient-il. Ou encore : "L'impact à court terme de l'intelligence artificielle dépend de qui la contrôle. Et, à long terme, de savoir si elle peut être tout simplement contrôlée". Impossible d'anticiper l'ensemble des effets pervers Pourquoi tant de méfiance à l'égard de nos futurs systèmes informatiques ? L'avenir qu'ils nous réservent serait-il forcément à l'image des dystopies imaginées par la science-fiction ? En réalité, certains sont capables de démontrer par A+B pourquoi le développement de l'intelligence artificielle constitue un danger potentiel. Bien sûr, il y a la cyberguerre, le piratage, ou encore la probabilité que quelqu'un conçoive une intelligence informatique délibérément malfaisante. Mais le plus préoccupant, ce n'est pas cela. C'est la possibilité que la machine se retourne contre l'homme, non parce qu'elle aurait acquis comme par magie une conscience maléfique, mais parce que les capacités de calcul limité des programmeurs ne peuvent pas éviter l'apparition d'effets pervers. On pourrait se dire qu'après tout, c'est l'homme qui programme la machine, et que par conséquent, il suffit de ne pas lui donner d'instructions lui permettant de se retourner contre son concepteur. Sauf que "les programmeurs peuvent échouer à anticiper l'ensemble des façons possibles d'atteindre le but qu'ils fixent à la machine, met en garde Nick Bostrom, directeur de l'Institut du Futur de l'Humanité, qui dépend de l'Université d'Oxford. Ceci en raison de biais et de filtres innés et acquis. Une super-intelligence artificielle dépourvue de ces biais, pourrait employer des moyens, logiques mais pervers et dangereux pour l'homme, d'atteindre ce but". Exemple un peu simpliste : un robot à qui l'on aurait assigné la tâche de "faire sourire les gens", et qui, au lieu de raconter des histoires drôles, entreprendrait de leur paralyser les muscles du visage, parce que personne n'aurait songé à lui interdire de le faire. Simple question d'interprétation... Un peu comme si on éditait un manuel pour les machines intitulé "Comment servir l'homme", et qu'elles finissent par en faire un livre de cuisine, pour faire référence à un épisode génial de La Quatrième Dimension. Dangereux parce que "complètement con"? Ce genre de bug est inévitable, selon Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France, qui vient de recevoir la médaille d'or 2014 du CNRS. Dans une interview à Rue89, il explique : "L'homme est incomplet, incapable d'examiner les conséquences de ce qu'il fait. L'ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a quelque chose qui ne devrait pas y être, l'homme ne s'en rendra pas compte, et l'ordinateur va foncer dedans. C'est ça le bug. Un homme n'est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l'échelle de milliards d'instructions. Or c'est ça que va faire le programme, il va exécuter des milliards d'instructions." En d'autres termes, l'ordinateur n'est pas dangereux par supplément de conscience, mais parce qu'il est "complètement con", dixit Gérard Berry. 10 millions de dollars pour la sécurité de l'IA Face à ces dangers, la communauté scientifique ne reste pas les bras ballants et se mobilise. A la suite d'une conférence internationale organisée par l'Institut du Futur de l'Humanité, le 2 janvier, l'Institut a publié une lettre ouverte pour inciter le monde de la recherche à ne pas se concentrer uniquement sur le développement des capacités de l'intelligence artificielle, mais aussi sur ses bénéfices pour la société et la constitution de garde-fous. Elon Musk, qui assistait à cette conférence, a adoré l'idée. Il a decidé de mettre la main à la poche. Il financera à hauteur de 10 millions de dollars un fond de recherche dédié à la sécurité des futures avancées de l'intelligence artificielle. + Plus d'actualité sur : L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact sur l'emploi * Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes * Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" * Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM * partages * facebook * Twitter * Linkedin * Mail * Whatsapp * ? réaction * facebookPartager * TwitterTweeter * Whatsapp Whatsapp Ailleurs sur le web Contenu proposé par Taboola En vidéo Services A la Une Economie Facebook France va déclarer tous ses revenus en France à partir de 2018 Pourra-t-on téléphoner dans les territoires ruraux les plus reculés en 2020? Julien Denormandie l'assure ce dimanche. Téléphonie: Julien Denormandie promet la 4G sur tout le territoire d'ici 2020 L'église Saint Lambertus d'Immerath, dans ses derniers instants, lundi. EN IMAGES. Pour des mines de charbon, des villages sont rasés en Allemagne Les Parisiens s'avèrent bien peu précautionneux: détériorations ou encombrement des trottoirs sont monnaie courante. Gobee.bike, oBike, Ofo... Vélos contre vandales Les + partagés 1. 1. Travail des enfants: des associations françaises déposent plainte contre Samsung 9.9Kpartages 2. 2. iPhones bridés: une plainte en France pour "obsolescence programmée" 2.7Kpartages 3. 3. Apple admet ralentir les iPhone qui ont de vieilles batteries 2.6Kpartages 4. 4. 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J'avais zappé votre post de 0h41, c'eut été dommage ... Excellent ! Ca frise le génie ... Mais prenez soin de vous. Car comme le dit un proverbe très répandu dans les kolkhozes : "quand on se couche avec un chien, on se réveille avec des puces" (n'y voyez aucune allusion à Daria, à laquelle vous transmettrez mes hommages. Elle a bien du mérite !). Dobriy viétcher. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Mister Tiz mister-tiz 03/02/2015 09:41 2 très bons livres sur ce sujet : "Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies" de Nick Bostrom (C'est notamment de celui-ci que sont nées toutes les réactions anglo-saxonnes récentes... et le présent article) "L'Esprit, l'IA et la Singularité" de Serge Boisse. Les 2 sont éclairants. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Ulysses Ulysses 03/02/2015 09:39 @Astérix 63 : Vous avez entièrement raison . Bonne journée. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Astérix 63 asterix-63 03/02/2015 00:53 @Unbreakable : votre talent de chansonnier me rendrais presque jaloux !! Ba ... non ! A + Bonne nuit. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Astérix 63 asterix-63 02/02/2015 21:30 Avant de développer l'intelligence artificielle, il serait urgent de réduire la bêtise naturelle. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BozoLeClown BozoLeClown 02/02/2015 20:21 @Grigori : Moi qui vous prenais pour un moujik, me serais-je tromper ? Izvinitié minia. Je ne savais pas que vous aviez le calibre d'un Sakharov ... (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BozoLeClown BozoLeClown 02/02/2015 19:30 Quand on parle d'intelligence artificielle, on pense spontanément au robot (c'est d'ailleurs un exemple qui est donné dans l'article). Pourtant, le robot n'est pas du tout le facteur de risque principal de l'IA. Si un robot déraille, on le met sur OFF pour lui couper le sifflet et c'est terminé. Là où l'IA peut devenir problématique, c'est dans les systèmes globaux de type "toile" : gestion par IA des flux financiers et du trading, gestion de la distribution d'électricité, gestion des milliards et milliards d'objets connectés qui vont exploser dans les années à venir, etc. Le grand risque de perte de contrôle serait de s'en remettre de plus en plus à l'IA dans ces systèmes informatiques tentaculaires, décentralisés, basés sur la collaboration entre agents, donc avec un "cerveau" difficilement localisable, et une complexité que plus personne ne maîtrise. Le risque est plus du côté de Matrix que de Nao, me semble-t-il. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Demetrius Demetrius 02/02/2015 19:16 La conjonction de la croissance de la puissance de calcul et l'explosion des découvertes en neuroscience risque de produire des machines hélas pas si connes. Elles seront capables des pires nuisances en cas de défaut de maitrise ou si elles sont utilisées par des mains malveillantes. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BensERS bensers 02/02/2015 18:40 L'homme par la science et par la technique deviens de plus en plus le fossoyeur de sa propre tombe. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Services Services A lire aussi Retour vers le haut de page L'Express L'Express * Tous les contenus de la rédaction * Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h Profitez d'un mois gratuit * Archives / * 2016 * 2015 * 2014 * 2013 * 2012 * 2011 * 2010 * 2009 * 2008 * 2007 * 2006 * 2005 * 2004 * 2003 * 2002 * 2001 * 2000 * 1999 * 1998 * 1997 Les services de L'Express * Tous nos dossiers * Classement des lycées * Budget 2018 * Coupe du monde 2018 * Bons de réductions avec l'Express * Black Friday 2017 * Code promo La Redoute * Code promo Sarenza * Code promo Zalando * Code promo Cdiscount Nos partenaires * BIEN MANGER avec Bjorg * COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile * CODES ITUNES avec L'Express * VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins * ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo Les sites du réseau Groupe L'Express : * Décoration avec CoteMaison.fr * Food avec Mycuisine.fr * Célébrités avec PointdeVue.fr © L'Express - * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Charte des commentaires * Contacts * Service Client * Archives * Boutique * Régie Publicitaire IFRAME: //redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe #Rss général Clubic pro × Connexion Submit ____________________ oublié ? ____________________ oublié ? 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Commenter (84) Partager Tweeter En matière d'intelligence artificielle, le scientifique britannique Stephen Hawking persiste et signe : l'humanité est en danger. Un discours de plus en plus fréquent dans la bouche des chercheurs. Faut-il vraiment s'en inquiéter ? « Les êtres humains sont limités par une évolution biologique lente, ils ne peuvent pas suivre la cadence et pourraient être dépassés » estime Stephen Hawking, éminent physicien britannique. Quelques mois seulement après une tribune écrite à l'aide de trois autres scientifiques, il pointe à nouveau du doigt les risques liés au développement de l'intelligence artificielle, dans une interview accordée à la BBC. Le soulèvement des machines ? « L'intelligence artificielle pourrait se développer d'elle-même, se restructurer de son propre chef à un rythme de plus en plus rapide » explique Hawking. Une théorie proche de celle de Raymond Kurzweil, qui parle de Singularité technologique. Pour ce théoricien américain, il arrivera un point où l'évolution technologique donnera à un ordinateur plus de puissance de calcul et de réflexion qu'au cerveau humain, et permettra même d'y télécharger une conscience humaine. A ce stade, la machine n'aura plus besoin de l'homme pour fonctionner, et pourra même construire une nouvelle version plus perfectionnée d'elle-même, laissant l'être humain sur la touche. Un vrai récit de science-fiction - c'est notamment le discours du récent film Transcendance - mais Raymond Kurzweil estime qu'il pourrait devenir réalité aux alentours de 2045. Raymond Kurzweil courbe singularité La courbe de la Singularité de Raymond Kurzweil Une date à la fois loin et proche d'une époque où le développement de l'intelligence artificielle va de pair avec celle des robots. Si on pense rapidement aux androïdes qui ressemblent à l'être humain, à la manière de ceux de la série Real Humans, c'est plutôt du côté des algorithmes de plus en plus poussés qu'il faut aujourd'hui se tourner. En effet, si la robotique parvient à développer des machines humanoïdes, tantôt attachantes - comme Nao - tantôt flirtant avec la vallée dérangeante en raison d'une similitude particulière avec l'être humain, ce ne sont finalement que des machines « sans âme ». Mais l'un des objectifs du développement de l'intelligence artificielle est justement de permettre aux machines d'avoir une réaction logique, comme pourrait en avoir un être humain. Le travail en ce sens est long et complexe, et les entreprises focalisées sur le développement de l'IA, se penchent sur des problématiques qui les intéressent dans un contexte précis. Le jeu de l'imitation Parmi les évolutions notables dévoilées ces derniers mois, on trouve le travail de Microsoft sur la reconnaissance d'images, par exemple : le projet Adam, une intelligence artificielle capable d'apprendre de nouvelles informations par le biais d'une immense banque d'images. De son côté, Chematria, développé par des chercheurs de l'Université de Toronto, est capable d'analyser des modèles statiques de molécules pour déterminer l'efficacité potentielle d'un médicament avant même qu'il ne soit conçu. Et puis il y a Watson, le logiciel d'IBM, qui après avoir participé à l'émission américaine Jeopardy, est désormais destiné aux entreprises pour les aider à prendre des décisions. IBM Watson Microsoft, Google, Facebook, IBM, Nokia... nombreuses sont les entreprises qui travaillent aujourd'hui sur le développement de l'intelligence artificielle. Mais si les progrès ont été conséquents ces dernières années, on est encore loin du moment où la machine bernera l'homme. Car il existe un moyen de tester la « conscience » d'une IA : le test de Turing. Imaginé par le mathématicien britannique Alan Turing en 1950, il consiste à confronter des êtres humains à une entité virtuelle ou à un autre humain dans un test à l'aveugle. Si au moins 30% des « testeurs » ne parviennent pas à déterminer avec certitude s'il s'agit d'un homme ou d'une machine en face d'eux, alors le test est considéré comme réussi. A ce jour, une seule IA a officiellement passé le test de Turing : un adolescent virtuel, Eugene Goostman, conçu par des développeurs russes. Mais la validation de ce test, réalisée 60 ans jour pour jour après la disparition de Turing, fait polémique pour son côté opportuniste, et par le fait que le panel de testeur n'était composé que de 3 personnes, dont une seule a eu un doute quant à l'identité réelle de l'interlocuteur. Difficile, à ce stade, de parler d'une menace à la Skynet... mais l'intelligence artificielle capable de berner un humain semble, cependant, en bonne voie. Science sans conscience... « Développer avec succès l'intelligence artificielle pourrait être le plus grand événement dans l'histoire de l'humanité. Malheureusement, ce pourrait aussi être le dernier » estimaient en mai dernier Stephen Hawking, Stuart Russel, Max Tegmark et Fran Wilczek. « L'incidence à court terme de l'intelligence artificielle dépend de celui qui la contrôle, mais, à long terme, cela dépend de la possibilité concrète de la contrôler. Nous devrions tous nous demander ce que nous pouvons faire maintenant pour augmenter les bénéfices et esquiver les risques. » Une pensée partagée par Elon Musk, le patron de SpaceX, qui déclarait il y a peu « Je pense que nous devrions être très prudents à propos de l'intelligence artificielle. Si je devais miser sur ce qui constitue notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement ça. » Terminator Le fait que des chercheurs et des entrepreneurs du secteur des nouvelles technologies tirent la sonnette d'alarme ne sous-entend pas qu'il faut stopper le développement des intelligences artificielles, bien au contraire. Ce que soulignent ces intervenants, c'est davantage le fait que ce développement n'est pas encadré à ce jour, et que les entreprises qui y travaillent sont dans une course à l'évolution technologique qui pourrait bien finir par les dépasser. « Dans toutes les histoires mettant en scène un type avec un pentagramme et de l'eau bénite, il est sûr et certain qu'il va pouvoir contrôler le démon. Sauf qu'il n'y arrive pas » illustre Elon Musk. Malgré les alertes lancées ces derniers mois, l'amorce d'un encadrement peine grandement à arriver. Si l'Europe investit désormais dans le développement de la robotique civile, l'intelligence artificielle est un sujet qui ne semble pas vraiment passionner les foules, malgré les inquiétudes soulevées en mai dernier par les Nations Unies, concernant les « robots tueurs » et leur utilisation dans les conflits armés. Il y a donc fort à parier que les scientifiques vont continuer à multiplier les mises en garde, jusqu'à être entendus... pour le bien de l'humanité ? Modifié le 04/12/2014 à 12h07 Commenter (84) Partager Tweeter Commentaires ____________________ Ok Découvrez aussi : Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016 [55157?limit=1&phint=website=clubic]  Get Adobe Flash player Intelligence artificielle . fr Site francophone sur l'intelligence artificielle * Intelligence Artificielle + Conscience * Domaines de l'intelligence artificielle + La robotique + Voiture autonome + Jeux * Formations en IA * Contact Intelligence artificielle an image IA est le terme utilisé le plus couramment pour intelligence artificielle (Artificial Intelligence ou AI pour les anglophones). Le concept est d'élaborer des programmes informatiques capables d'effectuer des tâches accomplies par des humains demandant un apprentissage, une organisation de la mémoire et un raisonnement. Le but est de donner des notions de rationalité, des fonctions de raisonnement et de perception (visuelle par exemple) pour commander un robot dans un milieu qui lui est inconnu. Son histoire C'est dans un article d'Alan Turing écrit en octobre 1950 qu'apparaît la première définition pour qualifier un ordinateur ou une machine de « consciente ». Il perfectionnera cette idée sur des forums et dans des conférences sur « l'intelligence de la machine ». C'est pendant l'été 1956 que l'intelligence artificielle fut considérée comme un domaine de recherche, suite à la conférence du campus de Dartmouth College. Les principaux acteurs de son développement sont : l'université Stanford aux États-Unis, le MIT, l'université Carnegie Mellon et celle d'Édimbourg. Un des pionniers français est Jacques Pitrat. IFRAME: http://www.youtube.com/embed/A-ey-93IExY ASIMO de Honda L'IA forte et faible Deux types d'intelligence artificielle se confrontent, l'intelligence artificielle forte et faible. L'intelligence artificielle forte devra produire un comportement intelligent, mais aussi être capable d'éprouver une conscience ou « des sentiments », ce qui signifie avoir une compréhension et un raisonnement. Elle suscitera de nombreux débats sur le fait que la conscience a un support biologique et non matériel. La capacité de ces machines à être aussi intelligente que l'être humain serait limitée par sa force de calcul. C'est cette limite que les développeurs tentent de dépasser en concevant des logiciels de plus en plus performants, et permettant aussi de modéliser des idées abstraites. L'intelligence artificielle faible tient plus de l'ingénierie, le système cherche à être autonome et les algorithmes résolvent des problèmes. Mais dans cette approche, il ne s'agira que d'une simulation d'intelligence, le système fait comme si. Un bon exemple est le programme conversationnel ELIZA, qui imite le comportement humain pendant un dialogue face un autre humain. Le créateur Joseph Weizenbaum met bien en garde que lorsque le programme écrit « je comprends », en fait il ne comprend rien. Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés. #alternate Modifier Wikipédia (fr) Intelligence artificielle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : navigation, rechercher Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir A.I. Intelligence artificielle (film), IA Ce lien renvoie vers une page d'homonymie . Supercalculateur Electronic Art's Intel-ligence-Art-ificielle (représentation allégorique artistique de « l'Intelligence artificielle ») Deep Blue IBM, premier supercalculateur à battre un champion du monde d'échecs en titre de l'histoire de l'humanité (Matchs Deep Blue contre Kasparov Russie-États-Unis en 1996 et 1997) L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence »^[1]. Elle correspond donc à un ensemble de concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome constituée. Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel à la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux neuronaux), à la logique mathématique (sous-discipline des mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en œuvre de ses fonctions cognitives^[2]. Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais philosophiques. Sommaire * 1 Définition * 2 Historique + 2.1 Prix Turing + 2.2 Faits marquants depuis les années 2000 + 2.3 En France * 3 Test de Turing * 4 Intelligence artificielle forte + 4.1 Définition + 4.2 Estimation de faisabilité + 4.3 Diversité des opinions + 4.4 Travaux complémentaires * 5 Intelligence artificielle faible + 5.1 Estimation de faisabilité * 6 Courants de pensée + 6.1 Cognitivisme + 6.2 Connexionnisme + 6.3 Synthèse * 7 Différentes facettes * 8 Conception de systèmes * 9 Utilisation + 9.1 Domaines d’application + 9.2 Jeux vidéo * 10 Précurseurs + 10.1 Automates + 10.2 Pensée automatique * 11 Questionnements + 11.1 Espoirs et enthousiasme + 11.2 Critiques et inquiétudes + 11.3 Critique de la technique et de la technologie + 11.4 Questionnements éthiques * 12 Perspectives et projections dans le futur * 13 Dans la science-fiction + 13.1 Quelques IA célèbres dans la science-fiction * 14 Formation * 15 L'intelligence artificielle et les jeux + 15.1 Othello + 15.2 Échecs + 15.3 Go + 15.4 Jeopardy! + 15.5 Poker * 16 Notes et références * 17 Annexes + 17.1 Bibliographie + 17.2 Articles connexes + 17.3 Liens externes Définition[modifier | modifier le code] Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »^[3]^,^[4]. On y trouve donc le côté « artificiel » atteint par l'usage des ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté « intelligence » associé à son but d'imiter le comportement. Cette imitation peut se faire dans le raisonnement, par exemple dans les jeux ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues naturelles, dans la perception : visuelle (interprétation des images et des scènes), auditive (compréhension du langage parlé) ou par d'autres capteurs, dans la commande d'un robot dans un milieu inconnu ou hostile. Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe un certain nombre de définitions différentes de l'IA qui varient sur deux points fondamentaux^[5] : * Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité. * Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à celui de l'être humain et être au moins aussi rationnel. Historique[modifier | modifier le code] Article détaillé : Histoire de l'intelligence artificielle. Historiquement, elle trouve son point de départ dans les années 1950 avec les travaux d'Alan Turing, qui se demande si une machine peut « penser ». Le développement croissant des technologies informatiques (puissance de calcul) et des techniques algorithmiques (notamment l'apprentissage profond ou deep learning) ont permis la réalisation de programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses capacités cognitives emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de go en 2016 et le poker en 2017. L'une des origines de l'intelligence artificielle se trouve probablement dans l'article d'Alan Turing « Computing Machinery and Intelligence » (Mind, octobre 1950)^[6], où Turing explore le problème et propose une expérience maintenant connue sous le nom de test de Turing dans une tentative de définition d'un standard permettant de qualifier une machine de « consciente ». Il développe cette idée dans plusieurs forums, dans la conférence « L'intelligence de la machine, une idée hérétique »^[7], dans la conférence qu'il donne à la BBC 3^e programme le 15 mai 1951 « Les calculateurs numériques peuvent-ils penser ? »^[8] ou la discussion avec M.H.A. Newman, Sir Geoffrey Jefferson et R.B. Braithwaite les 14 et 23 janvier 1952 sur le thème « Les ordinateurs peuvent-ils penser? »^[9]. L'autre origine probable est la publication, en 1949, par Warren Weaver de son mémorandum sur la traduction automatique des langues^[10] qui suggère qu'une machine puisse faire une tâche qui relève typiquement de l'intelligence humaine. On considère que l'intelligence artificielle, en tant que domaine de recherche, a été créée à la conférence qui s'est tenue sur le campus de Dartmouth College pendant l'été 1956^[11] à laquelle assistaient ceux qui vont marquer la discipline. L'intelligence artificielle se développe ensuite surtout aux États-Unis à l'université Stanford sous l'impulsion de John McCarthy, au MIT sous celle de Marvin Minsky, à l'université Carnegie-Mellon sous celle de Allen Newell et Herbert Simon et à l'université d'Édimbourg sous celle de Donald Michie. En France, l'un des pionniers est Jacques Pitrat. Toutefois le sujet de l'intelligence artificielle est un sujet dont les bornes peuvent varier. Par exemple, la recherche d'un itinéraire était considéré comme un problème d'intelligence artificielle dans les années 1950, alors que depuis que des applications sont dotées d'algorithmes pour résoudre ces questions la recherche d'itinéraires n'est plus considérée comme de l'intelligence artificielle^[12]. Prix Turing[modifier | modifier le code] Plusieurs prix Turing ont été attribués à des pionniers de l'intelligence artificielle, citons: Marvin Minsky en 1969, John McCarthy en 1971, Allen Newell et Herbert Simon en 1975, Edward Feigenbaum et Raj Reddy en 1994, Judea Pearl en 2011. Faits marquants depuis les années 2000[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle est un sujet d'actualité au XXI^e siècle. En 2004, l'Institut Singularity a lancé une campagne Internet appelée « Trois lois dangereuses » : « Three Laws Unsafe » (en lien avec les trois lois d'Asimov) pour sensibiliser aux questions de la problématique de l'intelligence artificielle et l'insuffisance des lois d'Asimov en particulier. (Singularity Institute for Artificial Intelligence 2004)^[13]. En 2005, le projet Blue Brain est lancé, il vise à simuler le cerveau des mammifères. Il s'agit d'une des méthodes envisagées pour réaliser une IA. Ils annoncent de plus comme objectif de fabriquer, dans dix ans, le premier « vrai » cerveau électronique^[14]. En mars 2007, le gouvernement sud-coréen a annoncé que plus tard dans l'année, il émettrait une charte sur l'éthique des robots, afin de fixer des normes pour les utilisateurs et les fabricants. Selon Park Hye-Young, du ministère de l'Information et de la communication, la Charte reflète les trois lois d'Asimov : la tentative de définition des règles de base pour le développement futur de la robotique. En juillet 2009, Californie, conférence organisé par l'Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI), où un groupe d'informaticiens se demande s'il devrait y avoir des limites sur la recherche qui pourrait conduire à la perte de l'emprise humaine sur les systèmes informatiques, et où il était également question de l'explosion de l'intelligence (artificielle) et du danger de la singularité technologique conduisant à un changement d'ère, ou de paradigme totalement en dehors du contrôle humain^[15]^,^[16]. En 2009, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un projet visant à repenser la recherche en intelligence artificielle. Il réunira des scientifiques qui ont eu du succès dans des domaines distincts de l'IA. Neil Gershenfeld déclare « Nous voulons essentiellement revenir 30 ans en arrière, et de revoir quelques directions aujourd'hui gelées »^[17]. En novembre 2009, l'US Air Force cherche à acquérir 2 200 PlayStation 3^[18] pour utiliser le processeur cell à 7 ou 8 cœurs qu'elle contient dans le but d'augmenter les capacités de leur superordinateur constitué de 336 PlayStation 3 (total théorique 52,8 PetaFlops en double précision). Le nombre sera réduit à 1 700 unités le 22 décembre 2009^[19]. Le projet vise le traitement vidéo haute-définition, et l'« informatique neuromorphique », ou la création de calculateurs avec des propriétés/fonctions similaires au cerveau humain^[18]. Le 27 janvier 2010, l'US Air Force demande l'aide de l'industrie pour développer une intelligence avancée de collecte d'information et avec la capacité de décision rapide pour aider les forces américaines pour attaquer ses ennemis rapidement à leurs points les plus vulnérables. L'US Air Force utilisera une intelligence artificielle, le raisonnement ontologique, et les procédures informatique basées sur la connaissance, ainsi que d'autres traitement de données avancées afin de frapper l'ennemi au meilleur point^[20]. D'autre part, d’ici 2020, plus de mille bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération, parmi plus de 2 500 avions militaires, commenceront à être équipés de sorte que, d’ici 2040, tous les avions de guerre américains soient pilotés par intelligence artificielle, en plus des 10 000 véhicules terrestres et des 7 000 dispositifs aériens commandés d'ores et déjà à distance^[21]. Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte deux des trois manches du jeu télévisé Jeopardy! en battant largement ses deux concurrents humains en gains cumulés. Pour cette IA, la preformance a résidé dans le fait de répondre à des questions de culture générale (et non un domaine technique précis) dans des délais très courts. En février 2016, l'artiste et designer Aaron Siegel propose de faire de Watson un candidat à l'élection présidentielle américaine afin de lancer le débat sur « le potentiel de l’intelligence artificielle dans la politique »^[22]. En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux de la NASA. Grâce à un super ordinateur quantique conçu par D-Wave Systems et qui serait d'après cette société 11 000 fois plus performant qu'un ordinateur actuel (de 2013)^[23], ils espèrent ainsi faire progresser l'intelligence artificielle et notamment l'apprentissage automatique. Raymond Kurzweil est engagé en décembre 2012 par Google afin de participer et d'améliorer l'apprentissage automatique des machines et des IA^[24]. En 2014-2015, à la suite du développement rapide du deep learning, et à l'encontre des penseurs transhumanistes, quelques scientifiques et membres de la communauté high tech craignent que l'intelligence artificielle ne vienne à terme dépasser les performances de l'intelligence humaine. Parmi eux, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking^[25], le fondateur de Microsoft Bill Gates^[26] et le PDG de Tesla Elon Musk^[27]. Les géants de l'Internet s'intéressent de plus en plus à l'IA^[28]. Le 3 janvier 2016, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est donné pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle simple pour piloter ma maison ou m’aider dans mon travail »^[réf. nécessaire] Il avait déjà créé en 2013 le laboratoire Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR) dirigé par le chercheur français Yann LeCun et ouvert un laboratoire de recherche permanente dans le domaine à Paris^[29]. Apple a de son côté récemment acquis plusieurs start-up du secteur (Perceptio, VocalIQ, Emotient et Turi)^[30]. En France[modifier | modifier le code] En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis Laurière, Claude-François Picard, Jacques Pitrat et Jean-Claude Simon^[31]. Un congrès national annuel Reconnaissance de formes et intelligence artificielle est créé en 1979 à Toulouse^[32]. En lien avec l'organisation de la conférence IJCAI (en) à Chambéry en 1993, et la création d'un GRECO-PRC^[33] intelligence artificielle, en 1983, il donne naissance à une société savante, l'AFIA en 1989, qui, entre autres, organise des conférences nationales en intelligence artificielle^[34]. Dès le début de l'année 2017, les initiatives se multiplient et s'accélèrent^[pourquoi ?]. Le 17 janvier 2017, le fonds de capital-risque Serena Capital lance un fonds de 80 millions d’euros dédié à l’investissement dans les start-up européennes du big data et de l'intelligence artificielle^[35]. Le 19 janvier 2017, une audition se tient au Sénat « L'intelligence Artificielle menace-t-elle nos emplois ? »^[36]. Le 20 janvier 2017, Axelle Lemaire entend valoriser les potentiels scientifiques et industriels de notre pays grâce au projet « France IA »^[37]. Test de Turing[modifier | modifier le code] Schéma du test de Turing. Article détaillé : Test de Turing. À l’orée des années 1950, entre la naissance de la cybernétique et l’émergence quelques années plus tard de l’intelligence artificielle, alors que les meilleurs esprits du temps s’interrogent sur la possibilité de construire des machines pensantes, Alan Turing propose, dès le début d’un article demeuré célèbre, un test pour déterminer si une machine peut être définie par « consciente »^[pas clair]^[38]. Définir l’intelligence est un défi et il n’est pas certain qu’on puisse y arriver un jour d’une façon satisfaisante. C’est cette remarque qui poussa le mathématicien britannique Alan Turing, il y a soixante ans, à proposer « le jeu de l’imitation » qui fixait un objectif précis à la science naissante des ordinateurs que l'on n'appelait pas encore informatique en francophonie. Ce « jeu de l'imitation » suggérait qu'un juge fictif puisse dialoguer d'une part avec une machine et d'autre part avec un humain à l'aide d'un terminal sans pouvoir les discriminer^[39]. Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore pu réussir ce test, à savoir se comporter de façon à ne pas être discriminé d'un humain, malgré de nombreuses tentatives. Devant la persistance de ces échecs certains informaticiens^[Lesquels ?] pensent que mettre au point un programme aussi complexe ne démontrera pas l'intelligence des programmes ni leur capacité à penser. De nos jours, une machine peut certes réviser et faire évoluer des objectifs qu’on lui a attribués. Une machine peut même être programmée pour pouvoir restructurer sa connaissance initiale à partir d’informations reçues ou perçues. Mais la machine d’aujourd’hui ne pense pas à proprement parler, car elle n’a pas conscience d’elle-même (et en particulier de ses limites), elle ne peut pas ultimement décider de ses buts ni imaginer de nouvelles formes de représentations du monde^[38]. Intelligence artificielle forte[modifier | modifier le code] Article détaillé : Philosophie de l'intelligence artificielle. Définition[modifier | modifier le code] Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une machine capable non seulement de produire un comportement intelligent, mais d’éprouver une impression d'une réelle conscience de soi, de « vrais sentiments » (quoi qu’on puisse mettre derrière ces mots), et « une compréhension de ses propres raisonnements »^[40]. L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline, mais a également suscité de nombreux débats. En se fondant sur l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que des chercheurs n'hésitent pas à affirmer ^[41], que la conscience a un support biologique et donc matériel, les scientifiques ne voient généralement pas d’obstacle de principe à créer un jour une intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique. Selon les tenants de l'IA forte, si à l'heure actuelle il n'y a pas d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être humain, ce n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune limite fonctionnelle (un ordinateur est une machine de Turing universelle avec pour seules limites les limites de la calculabilité), il n'y aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir les logiciels appropriés (programme, base de données...). Elle permet notamment de modéliser des idées abstraites. Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code] Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain à celle d'un ordinateur peut aider à comprendre les ordres de grandeur pour estimer la possibilité pratique ou non d'une intelligence artificielle forte, de même qu'un simple calcul de puissance en kW permet grosso modo de dire qu'un camion donné pourra espérer transporter commodément telle ou telle charge ou si cela lui sera impossible. Voici quelques exemples d'ordres de grandeur en traitement de l'information : * balance de Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux poids) ; * mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par seconde sur 32 bits ; * Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 @ 50 MHz (1992) : 160 milliards d'opérations par seconde. Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise surtout les ordres de grandeur en présence et leur évolution relativement rapide (2015). L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur les ordinateurs typiques de 1970 effectuant 10^7 opérations logiques par seconde^[42]^,^[43]. Le cerveau humain, formé de 10^11 neurones ne pouvant chacun commuter plus de 100 fois par seconde en raison de leur temps de relaxation permettait beaucoup plus de traitements logiques par unité de temps (10^14 opérations logiques par seconde)^[43]. Ce handicap technique précis n'existe plus sur les ordinateurs actuels (2015), travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 GHz environ. Il s'agit là de processeurs destinés au particulier. Concernant des machines comme Blue Gene, le rapport du nombre de comparaisons par seconde entre ordinateur et cerveau ont même changé de sens. Un article de 2013^[44] examine par plusieurs voies quelle pourrait être la capacité mémoire nécessaire et, selon le mode de calcul, obtient des chiffres très différents : 1 To, 100 To, 2 500 To (voir big data), évoquant aussi par jeu 300 Mo, soit 60 MP3 de 3 minutes. Le matériel serait donc maintenant présent. Du logiciel à la mesure de ce matériel resterait à développer. En effet, l'important n'est pas de raisonner plus vite, en traitant plus de données, ou en mémorisant plus de choses que le cerveau humain^[45], l'important est de traiter les informations de manière appropriée. L'IA souligne la difficulté à expliciter toutes les connaissances utiles à la résolution d'un problème complexe. Certaines connaissances dites implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables. Par exemple, qu'est-ce qui distingue un visage familier de deux cents autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimer^[46]. L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est exploitée depuis les années 1980 (voir Réseau de neurones). Néanmoins, un autre type de complexité apparaît : la complexité structurelle. Comment mettre en relation des modules spécialisés pour traiter un certain type d'informations, par exemple un système de reconnaissance des formes visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un système lié à la motivation, à la coordination motrice, au langage, etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son apprentissage par l'expérience réalisé, l'« intelligence » correspondante peut être distribuée en un grand nombre d'exemplaires, par exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non, mais le dire tout de suite grâce à des applications dites de credit scoring. Enfin, au-delà de la simple technique, il reste à savoir de quel type serait la relation entre l'homme et la machine intelligente : bonne et peut-être non exempte de bugs, comme dans Les Robots d'Asimov, ou carrément hostile comme dans Terminator sont deux exemples possibles^[47]. Diversité des opinions[modifier | modifier le code] Les principales opinions soutenues pour répondre à la question d’une intelligence artificielle consciente sont les suivantes : * Impossible : la conscience serait le propre des organismes vivants, et elle serait liée à la nature des systèmes biologiques. Cette position est défendue principalement par des religieux. + Problème : Elle rappelle toutefois toutes les controverses passées entre vitalistes et matérialistes. * Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont l’organisation matérielle serait fondée sur des processus quantiques. Cette position est défendue notamment par Roger Penrose. Des algorithmes quantiques sont théoriquement capables de mener à bien des calculs hors de l'atteinte pratique des calculateurs conventionnels (complexité en [MATH: N ln ( N ) {\displaystyle N\ln(N)~} :MATH] N\ln(N)~ au lieu de [MATH: N 2 {\displaystyle N^{2}~} :MATH] N^{2}~ , par exemple, sous réserve d'existence du calculateur approprié). Au-delà de la rapidité, le fait que l'on puisse envisager des systèmes quantiques en mesure de calculer des fonctions non-turing-calculables (voir Hypercalcul) ouvre des possibilités qui - selon cet auteur - sont fondamentalement interdites aux machines de Turing. + Problème : On ne dispose pas encore pour le moment d'algorithmes d'IA à mettre en œuvre dans ce domaine. Tout cela reste donc spéculatif. * Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont l’organisation matérielle mimerait le fonctionnement du cerveau humain, par exemple avec des circuits électroniques spécialisés reproduisant le fonctionnement des neurones. + Problème : Le système en question répondant exactement de la même façon que sa simulation sur ordinateur - toujours possible - au nom de quel principe leur assigner une différence ?^[48] * Impossible avec les algorithmes classiques manipulant des symboles (logique formelle), car de nombreuses connaissances sont difficiles à expliciter mais possible avec un apprentissage par l'expérience de ces connaissances à l'aide d'outils tels que des réseaux de neurones formels, dont l'organisation logique et non matérielle s'inspire des neurones biologiques, et utilisés avec du matériel informatique conventionnel. + Problème : si du matériel informatique conventionnel est utilisé pour réaliser un réseau de neurones, alors il est possible de réaliser l'IA avec les ordinateurs classiques manipulant des symboles (puisque ce sont les mêmes machines, voir Thèse de Church-Turing). Cette position parait donc incohérente. Toutefois, ses défenseurs (thèse de l'IA forte) arguent que l'impossibilité en question est liée à notre inaptitude à tout programmer de manière explicite, elle n'a rien à voir avec une impossibilité théorique. Par ailleurs, ce que fait un ordinateur, un système à base d'échanges de bouts de papier dans une salle immense peut le simuler quelques milliards de fois plus lentement. Or il peut rester difficile à admettre que cet échange de bouts de papiers « ait une conscience ». Voir Chambre chinoise. Selon les tenants de l'IA forte, cela ne pose toutefois pas de problème. * Impossible car la pensée n'est pas un phénomène calculable par des processus discrets et finis. Pour passer d'un état de pensée au suivant, il y a une infinité non dénombrable, une continuité d'états transitoires. Cette idée est réfutée par Alain Cardon (Modéliser et concevoir une Machine pensante). * Possible avec des ordinateurs manipulant des symboles. La notion de symbole est toutefois à prendre au sens large. Cette option inclut les travaux sur le raisonnement ou l'apprentissage symbolique basé sur la logique des prédicats, mais aussi les techniques connexionnistes telles que les réseaux de neurones, qui, à la base, sont définies par des symboles. Cette dernière opinion constitue la position la plus engagée en faveur de l'intelligence artificielle forte. Des auteurs comme Douglas Hofstadter (mais déjà avant lui Arthur C. Clarke ou Alan Turing) (voir le test de Turing) expriment par ailleurs un doute sur la possibilité de faire la différence entre une intelligence artificielle qui éprouverait réellement une conscience, et une autre qui simulerait exactement ce comportement. Après tout, nous ne pouvons même pas être certains que d’autres consciences que la nôtre, y compris chez des humains, éprouvent réellement quoi que ce soit, si ce n'est par une pétition de principe qui spécule que chaque humain se retrouve à l'identique chez tous les autres. On retrouve là le problème connu du solipsisme en philosophie. Travaux complémentaires[modifier | modifier le code] Le mathématicien de la physique Roger Penrose^[49] pense que la conscience viendrait de l'exploitation de phénomènes quantiques dans le cerveau (voir microtubules), empêchant la simulation réaliste de plus de quelques dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à présent isolé sur cette question. Un autre chercheur a présenté depuis une thèse de même esprit quoique moins radicale : Andrei Kirilyuk^[50]. Cette spéculation reste néanmoins marginale par rapport aux travaux des neurosciences. L'action de phénomènes quantiques est évidente^[réf. nécessaire] dans le cas de la rétine (quelques quanta de lumière seulement suffisent à une perception) ou de l'odorat, mais elle ne constitue pas une condition préalable à un traitement efficace de l'information. En effet, le traitement de l'information effectué par le cerveau est relativement robuste^[réf. nécessaire] et ne dépend pas de l'état quantique de chaque molécule, ni même de la présence ou de la connexion de neurones isolés. Cela dit, l’intelligence artificielle est loin de se limiter aux seuls réseaux de neurones, qui ne sont généralement utilisés que comme classifieurs. Les techniques de résolution générale de problèmes et la logique des prédicats^[51], entre autres, ont fourni des résultats significatifs et sont exploités par des ingénieurs et chercheurs dans plusieurs domaines (en particulier depuis Mycin (en) en 1973 pour le diagnostic des maladies du sang). Intelligence artificielle faible[modifier | modifier le code] Article détaillé : Intelligence artificielle faible. La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche pragmatique d’ingénieur : chercher à construire des systèmes de plus en plus autonomes (pour réduire le coût de leur supervision), des algorithmes capables de résoudre des problèmes d’une certaine classe, etc. Mais, cette fois, la machine simule l'intelligence, elle semble agir comme si elle était intelligente. On en voit des exemples concrets avec les programmes conversationnels qui tentent de passer le test de Turing, comme ELIZA. Ces logiciels parviennent à imiter de façon grossière le comportement d'humains face à d'autres humains lors d'un dialogue. Joseph Weizenbaum, créateur du programme ELIZA, met en garde le public dans son ouvrage Computer Power and Human Reason : si ces programmes « semblent » intelligents, ils ne le sont pas : ELIZA simule très grossièrement un psychologue en relevant immédiatement toute mention du père ou de la mère, en demandant des détails sur tel élément de phrase et en écrivant de temps en temps « Je comprends. », mais son auteur rappelle qu'il s'agit d'une simple mystification : le programme ne comprend en réalité rien. Les tenants de l'IA forte admettent que s'il y a bien dans ce cas simple simulation de comportements intelligents, il est aisé de le découvrir et qu'on ne peut donc généraliser. En effet, si on ne peut différencier expérimentalement deux comportements intelligents, celui d'une machine et celui d'un humain, comment peut-on prétendre que les deux choses ont des propriétés différentes ? Le terme même de « simulation de l'intelligence » est contesté et devrait, toujours selon eux, être remplacé par « reproduction de l'intelligence ». Les tenants de l'IA faible arguent que la plupart des techniques actuelles d’intelligence artificielle sont inspirées de leur paradigme. Ce serait par exemple la démarche utilisée par IBM dans son projet nommé Autonomic computing. La controverse persiste néanmoins avec les tenants de l'IA forte qui contestent cette interprétation. Simple évolution, donc, et non révolution : l’intelligence artificielle s’inscrit à ce compte dans la droite succession de ce qu’ont été la recherche opérationnelle dans les années 1960, la supervision (en anglais : process control) dans les années 1970, l’aide à la décision dans les années 1980 et le data mining dans les années 1990. Et, qui plus est, avec une certaine continuité. Il s'agit surtout d'intelligence humaine reconstituée, et de programmation ad hoc d'un apprentissage, sans qu'une théorie unificatrice n'existe pour le moment (2011). Le Théorème de Cox-Jaynes indique toutefois, ce qui est un résultat fort, que sous cinq contraintes raisonnables, tout procédé d'apprentissage devra être soit conforme à l'inférence bayésienne, soit incohérent à terme, donc inefficace^[52]. Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code] Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de Turing et de Grice à ce sujet, propose^[53] six « préceptes » conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont déjà mises en œuvre par des systèmes existants : * objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le système) ; * textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase, qu'elles émanent du système ou de l'utilisateur) ; * apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations issues des propos de l'utilisateur) ; * questionnement (demande de précisions de la part du système) ; * rectification (suggestion de rectifications à la question posée, lorsque nécessaire) ; * explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a apportée précédemment). Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par lui-même une représentation de l'utilisateur auquel il a affaire, pour s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter au système à partir du moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une machine : il ne conversera pas de la même manière avec un système automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui présente pour le concepteur l'avantage pragmatique de simplifier certains aspects du dialogue. Courants de pensée[modifier | modifier le code] La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement son caractère pluridisciplinaire et se nourrissait des contributions les plus diverses : neurophysiologie, psychologie, logique, sciences sociales… Et c’est tout naturellement qu’elle envisagea deux approches des systèmes, deux approches reprises par les sciences cognitives et de ce fait l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition (du haut vers le bas) et une approche contraire par construction progressive du bas vers le haut. Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que contradictoires : on est à l'aise pour décomposer rapidement ce que l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls éléments que l'on connaît afin de se familiariser avec les concepts émergents est plus utile pour les domaines inconnus. Elles sont respectivement à la base des hypothèses de travail que constituent le cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui (2005) d'opérer progressivement leur fusion. Le HOWTO de Linux sur l'intelligence artificielle v3.0^[54], révisé le 15 décembre 2012, adopte pour la commodité du lecteur la taxinomie suivante : * Systèmes symboliques ; * Connexionnisme ; * Calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ; * Alife (vie artificielle) et Complexité ; * Agents et robotique. Cognitivisme[modifier | modifier le code] Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que par des procédés évidemment très différents), manipule essentiellement des symboles élémentaires. Dans son livre La société de l’esprit, Marvin Minsky, s’appuyant sur des observations du psychologue Jean Piaget, envisage le processus cognitif comme une compétition d’agents fournissant des réponses partielles et dont les avis sont arbitrés par d’autres agents. Il cite les exemples suivants de Piaget : * L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un verre, plus il y a d’eau dans ce verre. Après avoir joué avec des transvasements successifs, il intègre le fait que la notion de hauteur du liquide dans le verre entre en compétition avec celle du diamètre du verre, et arbitre de son mieux entre les deux. * Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à modeler : la réduction de plusieurs objets temporairement représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un concept de conservation de la quantité de matière. Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la formation de l’esprit, qui dégagent quelques règles pour arbitrer les différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et erreurs. Connexionnisme[modifier | modifier le code] Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels, envisage la cognition comme le résultat d’une interaction globale des parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le chien dispose d'une sorte de connaissance des équations différentielles du mouvement, puisqu’il arrive à attraper un bâton au vol. Et pas davantage qu’un chat ait aussi une sorte de connaissance de la loi de chute des corps, puisqu’il se comporte comme s’il savait à partir de quelle hauteur il ne doit plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol. Cette faculté qui évoque un peu l’intuition des philosophes se caractériserait par la prise en compte et la consolidation d’éléments perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la conscience, ou en tout cas n’y déclenche d’interprétation particulière. Synthèse[modifier | modifier le code] Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des travaux : * la redondance (le système est peu sensible à des pannes ponctuelles) ; * la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ; cette notion diffère de la réentrance en programmation) ; * la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont dégagés et renforcés). Différentes facettes[modifier | modifier le code] On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou séparément, dans un système d’intelligence artificielle tels que : * le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ; * la traduction automatique, si possible en temps réel ou très légèrement différé ; * le traitement automatique du langage naturel ; * le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ; * l’apprentissage automatique ; * la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis Baron et de l'Ircam) ; * la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général, etc. ; * l'intégration automatique d’informations provenant de sources hétérogènes, (fusion de données) ; * l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur l'émotion) et l'éventualité d'une subjectivité artificielle ; * etc. Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent intervenir dans les fonctions suivantes : * l'aide aux diagnostics ; * l'aide à la décision ; * la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes d'allocation de ressources ; * l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou demandant une grande précision ; * l'automatisation de tâches ; * etc. Conception de systèmes[modifier | modifier le code] Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus commodes que d’autres pour écrire des applications d’intelligence artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus médiatisés. Lisp constituait une solution ingénieuse pour faire de l’intelligence artificielle en Fortran^[Contradiction]. ELIZA (le premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable » intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle comme Haskell ou OCaml. Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont existé dès les années 1960 ; et des logiciels tels que Maple ou Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique qui, il y a trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de mathématiques supérieures. Utilisation[modifier | modifier le code] Un robot NAO en 2014. Domaines d’application[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une variété de domaines tels que : * la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ; * la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds^[55] ou encore la plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ; * le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes de commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de plus en plus important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de dollars pour trois années de recherches dans tous les domaines requis à l’automatisation de l’armement militaire^[56]. * les jeux ; * la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ; * le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice, d'aider à la décision et de trancher les cas simples ; * la logistique, au travers d'approches heuristiques de type résolution de problème de satisfaction de contraintes ; * la robotique Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence artificielle faible : * générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à partir des souhaits des utilisateurs. * robot employé de maison * débogage * programmation * Journalisme: des "robots journalistes" pourraient à terme aider les journalistes en les débarrassant de tâches ingrates, notamment la veille ou la vérification des fake news^[57]. * Marketing: le programme "Albert", développé par Adgorythms permet de faciliter les prises de décision dans des campagnes de marketing digital^[58]. Jeux vidéo[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée depuis longtemps dans la conception de joueurs artificiels pour le jeu d'échecs. Toutefois, c'est dans les jeux vidéo que l'intelligence artificielle s'est le plus popularisée. Celle-ci bénéficie en effet des progrès de l'informatique, avec par exemple les cartes graphiques dédiées qui déchargent le processeur principal des tâches graphiques. Le processeur principal peut désormais être utilisé pour développer des systèmes d’IA plus perfectionnés. Par exemple, l'intelligence artificielle peut être utilisée pour 'piloter' des bots (c'est-à-dire les personnages artificiels) évoluant dans les MMOGs ou les mondes virtuels, mais on peut aussi citer son utilisation dans des jeux de simulation, ou pour animer des personnages artificiels. Dans le domaine du jeu vidéo, l’IA caractérise toute prise de décision d’un personnage (ou d’un groupe) géré par le jeu, et contraint par l’intérêt ludique : une « meilleure » IA ne donne pas forcément un jeu plus jouable^[59], l’objectif est de donner l’illusion d’un comportement intelligent^[59]. L'éventail de sujets (recherche de chemin, animation procédurale, planifications stratégiques…) sont réalisables par des techniques classiques issues de l'IA symbolique (automates, script, systèmes multi-agents…), fortement dépendante de l’expertise humaine^[60]. Cette approche est préférée par rapport aux techniques d'intelligence artificielle plus académiques (réseaux de neurones, algorithmes génétiques), car mieux contrôlée^[61]. Ces approches partagent toutes les mêmes contraintes de ressources restreintes, que ce soit en mémoire, en temps de développement, ou en temps de calcul, même si globalement ces ressources augmentent plus les projets sont récents^[61]. Jusqu'à la fin des années 1990, l’IA dans les jeux vidéo (plus particulièrement dans les jeux de stratégie en temps réel) a été délaissée par rapport au rendu visuel et sonore. L’« évolution vers des univers toujours plus réalistes, leur peuplement par des personnages […] aux comportements crédibles devient une problématique importante »^[60]. Pour éviter ce contraste, et coupler dans le même temps au délestage d’une grosse partie de l’aspect graphique des processeurs vers les cartes graphiques^[62], on constate à cette période une augmentation des ressources investies dans l’IA (temps de développement, ressource processeur)^[62]. Certains jeux sont précurseurs (Creatures, Black and White) car l’IA y constitue l’élément central ludique^[réf. nécessaire]. Partant d’une approche à base de règles rigides, les jeux utilisent alors des IA plus flexibles, diversifiant les techniques mises en œuvre^[59]. Aujourd'hui la plupart des jeux vidéo utilisent des solutions ad hoc, il existe néanmoins des solutions middleware et également des solutions matérielles^[63] toutefois très minoritaires^[réf. nécessaire]. Avec les jeux en réseau, le besoin d’IA a tout d’abord été négligé^[62], mais, particulièrement avec l’apparition des jeux massivement multijoueur, et la présence d’un nombre très important de joueurs humains se confrontant à des personnages non joueur, ces derniers ont un besoin très important de pouvoir s'adapter à des situations qui ne peuvent être prévues. Actuellement ces types de jeux intéressent particulièrement des chercheurs en IA, y trouvant un environnement adéquat pour y éprouver différentes architectures adaptatives^[60]. L'« IA scriptée » est une forme d'intelligence artificielle sans apprentissage, du type : « si le joueur a telle position, alors faire prendre tel chemin à deux PNJ », sans que le logiciel sache que cela encercle le joueur, ou ne varie sa stratégie. Précurseurs[modifier | modifier le code] Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de réflexion est tout à fait ancien, et il apparaît régulièrement au cours de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une intelligence artificielle et les principaux précurseurs de cette discipline sont les suivants. Automates[modifier | modifier le code] Article connexe : Automate. Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine » date de 800 avant notre ère, en Égypte. La statue du dieu Amon levait le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les prétendants qui défilaient devant lui, puis elle « prononçait » un discours de consécration. Les Égyptiens étaient probablement conscients de la présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et déclarant les paroles sacrées derrière la statue, mais cela ne semblait pas être pour eux contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque, Homère, dans L'Iliade (XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis de roues en or, capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans la demeure du dieu ; ou encore, deux servantes forgées en or qui l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant de bronze Talos, gardien des rivages de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du dieu. Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le III^e et le I^er siècle avant notre ère, d’une école d’ingénieurs fondée par Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à l’amusement tels des corbeaux qui chantaient. Héron L'Ancien décrit dans son traité « Automates », un carrousel animé grâce à la vapeur et considéré comme anticipant les machines à vapeur. Les automates disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a prêté à Roger Bacon la conception d'automates doués de la parole; en fait, probablement de mécanismes simulant la prononciation de certains mots simples. Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour amuser le roi de France, François I^[64]. Gio Battista Aleotti et Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et chantants, des flûtistes mécaniques, des nymphes, des dragons et des satyres animés pour égayer des fêtes aristocratiques, des jardins et des grottes. René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un automate qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs une réflexion d’un modernisme étonnant sur les différences entre la nature des automates, et celles d’une part des animaux (pas de différence) et d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en font le précurseur méconnu d’un des principaux thèmes de la science-fiction : l'indistinction entre le vivant et l’artificiel, entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences artificielles. Le canard artificiel de Vaucanson (1738). Jacques de Vaucanson a construit en 1738 un « canard artificiel de cuivre doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai canard ». Il était possible de programmer les mouvements de cet automate, grâce à des pignons placés sur un cylindre gravé, qui contrôlaient des baguettes traversant les pattes du canard. L’automate a été exposé pendant plusieurs années en France, en Italie et en Angleterre, et la transparence de l’abdomen permettait d’observer le mécanisme interne. Le dispositif permettant de simuler la digestion et d’expulser une sorte de bouillie verte fait l’objet d’une controverse. Certains commentateurs estiment que cette bouillie verte n’était pas fabriquée à partir des aliments ingérés, mais préparée à l’avance. D’autres estiment que cet avis n’est fondé que sur des imitations du canard de Vaucanson. Malheureusement, l’incendie du Musée de Nijni Novgorod en Russie vers 1879 détruisit cet automate. Les artisans Pierre et Louis Jaquet-Droz fabriquèrent parmi les meilleurs automates fondés sur un système purement mécanique, avant le développement des dispositifs électromécaniques. Certains de ces automates, par un système de cames multiples, étaient capables d'écrire un petit billet (toujours le même). Enfin, Les Contes d'Hoffmann (et ballet) L'Homme au sable décrit une poupée mécanique dont s'éprend le héros. Pensée automatique[modifier | modifier le code] Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives suivantes peuvent être citées : * Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du XIII^e siècle, a fait la première tentative pour engendrer des idées par un système mécanique. Il combinait aléatoirement des concepts grâce à une sorte de règle à calcul, un zairja, sur laquelle pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et de symboles philosophiques. Il baptisa sa méthode Grand Art (Ars Magna), fondée sur l’identification de concepts de base, puis leur combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes. Raymond Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la morale, à la médecine et à l’astrologie. Mais il n’utilisait que la logique déductive, ce qui ne permettait pas à son système d’acquérir un apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses principes de départ : seule la logique inductive le permet. * Gottfried Wilhelm Leibniz, au XVII^e siècle, a imaginé un calcul pensant (calculus rationator), en assignant un nombre à chaque concept. La manipulation de ces nombres aurait permis de résoudre les questions les plus difficiles, et même d’aboutir à un langage universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des principales difficultés de cette méthode, également rencontrée dans les travaux modernes sur l’intelligence artificielle, est l’interconnexion de tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes les autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée. * George Boole a inventé la formulation mathématique des processus fondamentaux du raisonnement, connue sous le nom d’algèbre de Boole. Il était conscient des liens de ses travaux avec les mécanismes de l’intelligence, comme le montre le titre de son principal ouvrage paru en 1854 : « Les lois de la pensée » (The laws of thought), sur l’algèbre booléenne. * Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le concept de prédicat, qui est une entité logique soit vraie, soit fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant des variables non logiques, n’ayant en soit aucun degré de vérité (maison, propriétaire). Cette formalisation eut une grande importance puisqu’elle permit de démontrer des théorèmes généraux, simplement en appliquant des règles typographiques à des ensembles de symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que sur le choix des règles à appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des symboles qu’il a inventés et ce sens^[65] n'est pas toujours formalisé, ce qui ramène au problème de la signification en intelligence artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs. * Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du XX^e siècle un ouvrage intitulé « Principia mathematica », dans lequel ils résolvent des contradictions internes à la théorie de Gottlob Frege. Ces travaux laissaient espérer d’aboutir à une formalisation complète des mathématiques. * Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront une construction ouverte, en publiant en 1931 un article intitulé « Des propositions formellement indécidables contenues dans les Principia mathematica et autres systèmes similaires ». Sa démonstration est qu’à partir d’une certaine complexité d’un système, on peut y créer plus de propositions logiques qu’on ne peut en démontrer vraies ou fausses. L’arithmétique, par exemple, ne peut trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres dont le carré soit -1. Ce choix reste arbitraire et n’est en rien lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère qu’on pourra créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles avec les précédents, au fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul des prédicats (logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme complet. * Alan Turing invente des machines abstraites et universelles (rebaptisées les machines de Turing), dont les ordinateurs modernes sont considérés comme des concrétisations. Il démontre l’existence de calculs qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas davantage, dans les cas qu'il cite), sans pour autant que cela constitue pour Turing un motif pour douter de la faisabilité de machines pensantes répondant aux critères du test de Turing. * Irving John Good^[66], Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de façon très claire les principes assez simples d’un robot à logique inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne pour enrichir sa base de connaissances sur la base du Théorème de Cox-Jaynes. Ils n’ont malheureusement pas traité la question de la façon dont on pourrait stocker ces connaissances sans que le mode de stockage entraîne un biais cognitif. Le projet est voisin de celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique inductive, et donc propre à résoudre quelques problèmes ouverts. * Robot à logique inductive^[67]. * Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques aux ambitions de la raison, en orientant la recherche (Herbert Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers l’obtention des solutions en temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la catégorisation des problèmes selon des classes de difficulté (en rapport avec les travaux de Cantor sur l’infini).^[réf. souhaitée] Questionnements[modifier | modifier le code] Article connexe : Éthique de l'intelligence artificielle. Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux technophiles, on verse en général dans l'enthousiasme, le mouvement transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres s’inquiètent et sont portées par des interrogations, parfois alarmistes, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi, des figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de Microsoft et « figure emblématique de la révolution informatique de la fin du XX^e siècle »^[68] — pensent qu'il faut rester très prudent quant aux développements futurs de ces technologies, qui pourraient devenir liberticides ou dangereuses. Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre de questions, notamment celle relative à la possibilité pour les robots ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions et finalement se substituer aux humains. Certaines de ces réactions sont ouvertement optimistes, d'autres sont au contraire pessimistes. En 2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc consacré à l'IA^[69]. Espoirs et enthousiasme[modifier | modifier le code] Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence artificielle a été faite par le statisticien anglais Irving John Good : « supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette machine pourrait à son tour créer des machines meilleures qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la machine ultra intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de faire, à condition que ladite machine soit assez docile pour constamment lui obéir. »^[70] Pour l'Américain Ray Kurzweil, l'intelligence artificielle dépassera bientôt l'intelligence naturelle. La mutation qu'évoque Good correspond à un changement qualitatif du principe même de progrès, et certains la nomment « singularité »^[71] qui est un concept central pour de nombreux transhumanistes, qui s'interrogent très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel scénario, certains allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu » numérique appelé à prendre le contrôle du destin de l'humanité, ou à fusionner avec elle. Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point d'une telle machine avant la fin du XX^e siècle. La prédiction ne s’est toujours pas réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le public à l'époque : le cours de l’action d'IBM quadrupla^[réf. nécessaire] (bien que les dividendes trimestriels versés restèrent à peu de près constants) dans les mois qui suivirent la victoire de Deep Blue sur Garry Kasparov. Une partie du grand public était en effet persuadée qu’IBM venait de mettre au point le vecteur d’une telle explosion de l’intelligence et que cette compagnie en tirerait profit. L’espoir fut déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple calculateur évaluant 200 millions de positions à la seconde, sans conscience du jeu lui-même, fut reconverti en machine classique utilisée pour l'exploration de données. Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme des transhumanistes, notamment celui de l'ingénieur américain Ray Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins long terme, l'intelligence - jusqu'alors confinée dans son support biologique, le cerveau - deviendra progressivement non-biologique et considérablement plus puissante au point que des cyborgs remplaceront les humains, ceci en vertu de ce qu'il appelle le principe de singularité^[72] Critiques et inquiétudes[modifier | modifier le code] Le développement de l'intelligence artificielle suscite un certain nombre de craintes, y compris au sein de la sphère high tech. En 2015, Bill Gates, ex-PDG de Microsoft, s'inquiète à ce sujet^[73]. Le développement de l'intelligence artificielle ne génère pas que de l'enthousiasme, il suscite également les plus vives inquiétudes, en premier lieu d'un certain nombre d'auteurs de science-fiction, tels Isaac Asimov, William Gibson ou Arthur C. Clarke qui, sur le modèle du récit de l'Apprenti sorcier, décrivent le risque d'une perte de contrôle des humains sur le processus technique. Tout récemment, différents intellectuels ont également pris position. Ainsi l'astrophysicien Stephen Hawking, selon qui le risque est réel que des machines deviennent un jour plus intelligentes que les humains et finissent par les dominer, voire se substituer à eux, de la même façon que les humains ont exterminé certaines espèces animales et la majorité des virus^[74]. D'autres personnalités reconnues, notamment dans le milieu de la high tech, expriment publiquement des craintes similaires. C'est ainsi le cas, en 2015, de Bill Gates, Elon Musk et Bill Joy^[75]. Selon le spécialiste américain de l'informatique Moshe Vardi, l'intelligence artificielle pourrait mettre 50 % de l'humanité au chômage. « Nous approchons d'une époque où les machines pourront surpasser les hommes dans presque toutes les tâches ». Son avènement poserait, à terme, la question de l'utilité même de l'espèce humaine^[76]. Certains industriels prennent ces risques au sérieux. Ainsi, en 2016, Google pose la question du manque de contrôle potentiel d'agents apprenants qui pourraient apprendre à empêcher leur interruption dans une tâche. C'est dans ce sens que la firme développe un « bouton rouge » intégré en bas niveau dans les IA permettant de désactiver les intelligences artificielles, sans possibilité de contournement par celle ci (au delà de simplement "tuer" l'IA, l'objectif de ce "bouton rouge" est aussi de la geler dans son process, en évitant de l'arrêter, et éviter ainsi une remise à zéro des apprentissages ou des calculs en cours)^[77]. Critique de la technique et de la technologie[modifier | modifier le code] Comme l'explique l'historien François Jarrige, la critique de l'intelligence artificielle trouve son origine dans celle - plus ancienne et plus générale - des techniques et de la technologie, dont Lewis Mumford (aux États-Unis)^[78], Jacques Ellul (en France)^[79] et Günther Anders (en Allemagne)^[80] sont au XX^e siècle les principaux instigateurs, et qui inspire aujourd'hui différents cercles militants (en France, par exemple : Pièces et Main d'Œuvre^[81] et Technologos^[82])^[83]. Selon Jarrige, leurs thèses restent peu connues ou controversées du fait que "le progrès" et "l'État" restent encore largement surestimés. Ainsi, reprenant les analyses d'Ellul^[84], les animateurs du groupe Technologos estiment que l'État est de loin le moins qualifié pour enrayer l'autonomisation du processus technicien^[85] et qu'il appartient aux individus de briser les mythes de l'État providence et du progrès technique : "Ce n'est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (...). Ce n'est pas l'État qui nous asservit, c'est sa transfiguration sacrale"^[86]. Questionnements éthiques[modifier | modifier le code] Le 28 septembre 2016, les géants du secteurs de l'intelligence artificielle mettent en place un « partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »^[87]. L'année suivante, Google DeepMind se dote d'une unité en interne pour aborder les questions éthiques^[88]. Perspectives et projections dans le futur[modifier | modifier le code] Des chercheurs de l’Institut de l’avenir de l’humanité de l’Université d’Oxford, de l’Université de Yale et d’AI Impact ont sondé 352 experts en apprentissage par machine pour prévoir les progrès de l’IA au cours des prochaines décennies^[89]. Les experts ont été interrogés sur le calendrier des capacités et des professions spécifiques, ainsi que leurs prédictions quant à savoir quand l’IA deviendra supérieure aux humains dans toutes les tâches^[89]. Et quelles en seraient les implications sociales également^[89]. Les chercheurs ont prédit que les machines seront meilleures que les humains dans le domaine de la traduction de langues d’ici 2024^[89]. Elles seraient capables de rédiger des essais d’ici 2026^[89]. De conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le commerce et la vente en 2031^[89]. D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des travaux de chirurgiens^[89]. Selon les chercheurs, il existe 50 % de chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans tous les domaines en seulement 45 ans^[89]. Et, selon la même probabilité, ils disent que les machines pourraient prendre en charge tous les emplois humains en 120 ans^[89]. Certains disent même que cela pourrait se produire plus tôt^[89]. Dans la science-fiction[modifier | modifier le code] HAL 9000 au Robot Hall of Fame. Article détaillé : Liste d'ordinateurs de fiction. Voir aussi la catégorie : Nuvola apps kpager.svg Intelligence artificielle dans l'art et la culture Le thème d’une machine capable d’éprouver une conscience et des sentiments — ou en tout cas de faire comme si tel était le cas — constitue un grand classique de la science-fiction, notamment dans la série de romans d’Isaac Asimov sur les robots. Ce sujet a toutefois été exploité très tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio, publié en 1881, où une marionnette capable d’éprouver de l’amour pour son créateur cherche à devenir un vrai petit garçon, ou dans L'Homme le plus doué du monde, une nouvelle de l'Américain Edward Page Mitchell où le cerveau d'un simple d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré des recherches de Charles Babbage. Le roman Le Miroir flexible, par Régis Messac, propose quant à lui le principe d'une intelligence artificielle faible, mais évolutive, avec des automates inspirés de formes de vie simples, réagissant à certains stimulis tels que la lumière. Cette trame a fortement inspiré le film A.I. Intelligence artificielle, réalisé par Steven Spielberg, sur la base des idées de Stanley Kubrick, lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan Simmons, notamment le cycle d'Hypérion, contient également des exposés et des développements sur le sujet. Autre œuvre majeure de la science fiction sur ce thème, Destination vide, de Frank Herbert, met en scène de manière fascinante l'émergence d'une intelligence artificielle forte. Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la fiction sont nombreux : Data, de la série télévisée Star Trek : The Next generation, est un être cybernétique doué d'intelligence, avec des capacités importantes d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains qui l'inspirent dans sa quête d'humanité. Il est la représentation type de l'androïde, tel qu'il était pensé dans les années 1980. Son pendant cinématographique est Bishop dans les films Aliens (sorti en 1986) et Alien 3 (1992). Dans le manga Ghost in the Shell, une androïde s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec Arnold Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer, semble dans la capacité d'éprouver des sentiments humains. Par ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés dans le passé par Skynet, une intelligence artificielle qui a pris conscience d'elle-même, et du danger que représentent les humains envers elle-même. Quelques IA célèbres dans la science-fiction[modifier | modifier le code] * 1968 : 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, inspiré de la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C. Clarke, également auteur du scénario du film, avec la lutte entre l’ordinateur HAL et Dave. * 1969 : Colossus: the Forbin project 1969, d’après le roman de Dennis Feltham Jones (en) de 1967 (un système d’IA militaire américain contacte son homologue russe pour qu’ils coopèrent à leur mission commune, éviter la guerre nucléaire... en neutralisant les humains !). * 1981 : Blade Runner de Ridley Scott (1981), inspiré du roman éponyme de Philip K. Dick, où des humains artificiels (des « répliquants ») reviennent sur terre après une mission spatiale, mais n’acceptent pas leur mort programmée à la suite du succès de leur mission. * 1982 : K 2000, une Pontiac Trans-Am embarque une intelligence artificielle au nom de K.I.T.T. Conçue pour réaliser des diagnostiques pour les dossiers de la F.L.A.G. Elle ne peut ressentir des émotions, ne peut porter atteinte à la vie d’autrui et n'écoute que les ordres de Michael Knight. Une partie de l'histoire repose sur l'importance de la programmation, notamment avec son jumeau maléfique et prototype K.A.R.R. dont sa principale différence est d'avoir en priorité l'instinct de survie qui prédomine les autres limites. * 1982 : Tron de Steven Lisberger (1982), où le Maître contrôle principal (MCP) est un programme d'échecs qui a évolué en IA et tente de prendre le contrôle total du système. * 1985 : D.A.R.Y.L. est un androïde que le gouvernement américain cherche à détruire. * 1999 : Matrix, trilogie cinématographique de science-fiction dans laquelle les humains, enfermés dans un monde créé par l'IA, sont asservis par les machines. Une petite poche de résistance humaine résiste et se bat encore dans l'espoir de la venue de l'Élu : Neo. * 1999 : L'Homme bicentenaire (film): un exemplaire de NDR-114, dénommé « Andrew », poursuit un long chemin vers l'acquisition de la conscience, au point de se voir reconnaitre le statut d'être humain à la fin de sa « vie ». Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle éponyme d'Isaac Asimov. * 2001 : A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, inspiré de la nouvelle de Brian Aldiss Les Supertoys durent tout l'été. Le personnage central est certainement un aboutissement - mais pour l’instant seulement imaginaire - de l’intelligence artificielle : un enfant-robot doué d’émotions et de sentiments. * 2004 : I, Robot avec Will Smith, inspiré de l’œuvre de Isaac Asimov et thème semblable au film AI. * 2008 : J.A.R.V.I.S. (Just A Rather Very Intelligent System) dans les films Iron Man, Avengers, etc. avec Robert Downey JR inspiré des comics Marvels * 2011 - 2016 : la série télévisée Person of Interest met en scène un groupe de personne guidés par une intelligence artificielle capable de prédire des crimes * 2012 - 2014 : la série télévisée Real Humans : 100 % humain décrit l'émergence de robots doués de conscience au sein de la société humaine. * 2015 : Ex Machina de Alex Garland, dans lequel un test de Turing d'une semaine va dégénérer en faveur d'un robot féminin (gynoïde ) révolutionnaire. * 2016 : la série télévisée Westworld met en scène des androïdes à l'apparence humaine qui commencent a adopter des comportements imprévisibles^[90]. Formation[modifier | modifier le code] Il n'y a pas de diplômes strictement en intelligence artificielle mais ce sont généralement des diplômés en sciences cognitives, biologie, biostatistique, informatique, logique, ingénieurie mécanique ou psychologie qui travaillent dans le champ de l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle et les jeux[modifier | modifier le code] Les jeux, notamment les jeux de stratégie, ont marqué l’histoire de l’intelligence artificielle, même s’ils ne mesurent que des compétences particulières, telles que la capacité de la machine en matière de calcul de probabilités, de prise de décision mais aussi d’apprentissage. Hans J. Berliner (1929-2017), docteur en science informatique et fort joueur d'échecs, fut un des pionniers de la programmation pour les Game Playing Computeurs'. Ses travaux commencèrent par un programme capable de battre un humain professionnel au backgammon, puis à partir des années 60 avec l'aide d'IBM il fit des recherches pour créer un programme capable de rivaliser avec des Grands Maitres du jeu d'échecs. Ses travaux contribuèrent quelques décennies plus tard à la réalisation du supercalculateur Deep Blue.^[91] Othello[modifier | modifier le code] Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur place tour à tour des pions de sa couleur (noir ou blanc). Le vainqueur est celui qui possède les pions de la couleur dominante. L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est IAGO, développée en 1976 par l'université Caltech de Pasadena (Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio Fujita. Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en 1980. Un an plus tard, un nouveau tournoi de programmes regroupent 20 systèmes^[92]. C'est entre 1996 et 1997 que le nombre de programmes explose : Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par Mark Brockington, Logistello (1997) par Michael Buro, etc. Échecs[modifier | modifier le code] Articles détaillés : Matchs Deep Blue contre Kasparov et Programme d'échecs. En 1968 David Levy maître international lança le pari à des spécialistes d'intelligence artificielle qu'aucun programme d'ordinateur ne serait capable de le battre dans les dix années à venir. Il ne fut finalement battu que par Deep Thought et cela seulement en 1989. En 1988 l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à battre un grand maître, Arnold Denker. En 1997, la victoire du supercalculateur Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de ce match revanche) d’IBM contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov a marqué un tournant : pour la première fois, l’un des tout meilleurs joueurs humains du jeu d'échecs était battu par une machine. Go[modifier | modifier le code] Articles détaillés : Go en informatique et Match AlphaGo - Lee Sedol. En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go, plus complexe à appréhender que les échecs (entre autres à cause du plus grand nombre de positions : 10^170 au go, contre 10^50 pour les échecs, et de parties plausibles : 10^600 au go, contre 10^120 pour les échecs)^[93]. En octobre 2015, AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale de Google, bat pour la première fois Fan Hui, le triple champion européen de go^[94] et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des plus grands défis pour l'intelligence artificielle. Cette tendance se confirme en mars 2016 quand AlphaGo bat par trois fois consécutives le champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un duel en cinq parties^[95]. Lee Sedol a déclaré au terme de la seconde partie qu'il n'avait trouvé « aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite était « sans équivoque ». Jeopardy![modifier | modifier le code] En 2011, l'IA Watson conçue par IBM, bat ses adversaires humains au jeu télévisé américain Jeopardy!^[93]. Dans ce jeu de questions/réponses, la compréhension du langage est essentielle pour la machine ; pour ce faire, Watson a pu s'appuyer sur une importante base de données interne lui fournissant des éléments de culture générale, et avait la capacité d'apprendre par lui-même, notamment de ses erreurs. Il disposait néanmoins d’un avantage, la capacité d’appuyer instantanément (et donc avant ses adversaires humains), sur le buzzer pour donner une réponse^[93]. Poker[modifier | modifier le code] Après avoir joué plus de 120.000 mains au global, Libratus, développé par des chercheurs de l'université américaine de Carnegie Mellon, a accumulé 1.766.250 dollars (virtuels, évidemment). Chaque joueur, parmi les meilleurs au monde, affrontait la machine dans un face à face selon les règles du "Texas Hold'em no limit", la version la plus courante du poker^[réf. nécessaire]. Le joueur qui a le moins perdu d'argent dans son duel, Dong Kim, est tout de même en déficit de plus de 85.000 dollars. Les parties étaient retransmises en direct sur la plateforme Twitch. Une victoire nette et sans bavure, qui marque une nouvelle étape dans le développement de l'intelligence artificielle^[96]. Notes et références[modifier | modifier le code] 1. ↑ Définition de l'Encyclopédie Larousse 2. ↑ Rapport du Gouvernement, France Intelligence Artificielle, 2017 (https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/8 6/1/Conclusions_Groupes_Travail_France_IA_738861.pdf) 3. ↑ « the building of computer programs which perform tasks which are, for the moment, performed in a more satisfactory way by humans because they require high level mental processes such as : perception learning, memory organization and critical reasoning ». 4. ↑ http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificiell e/187257. 5. ↑ (en) Russell, S. et Norvig, P., Artificial Intelligence: A Modern Approach (2nd ed.), Prentice Hall, 2003, 932 p. (ISBN 0-13-790395-2) Section 1.1. 6. ↑ Republié dans Collected Works of A. M. Turing, volume Mechanical Intelligence, ed. Darrel Ince, (ISBN 978-0-444-88058-1). 7. ↑ Conférence Intelligent machinery, a heretical theory donnée à la Société 51 à Manchester. 8. ↑ « Can digital computers think? ». 9. ↑ « Can automatic calculating machines be said to think? ». 10. ↑ La première version de ce memorandum a été publié à Carlsbad (Nouveau Mexique) en juillet 1949. Il a été reproduit dans Machine Translation of Languages, Cambridge, Massachusetts, MIT Press, 1955, 15–23 p. (ISBN 0-8371-8434-7), « Translation » 11. ↑ Crevier, Daniel (1993), AI: The Tumultuous Search for Artificial Intelligence, New York, NY: BasicBooks, (ISBN 978-0-465-02997-6), p. 17. 12. ↑ Le Monde Festival : Yann LeCun et l’intelligence artificielle 13. ↑ (en) « Singularity Institute for Artificial Intelligence »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) 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This unmanned airborne system is designed for a variety of warfighter roles ranging from reconnaissance and surveillance to aerial refueling, electronic attack and hunter/killer missions. ». 22. ↑ Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des États-Unis ? - Le Monde - 17/02/16. 23. ↑ http://www.cnetfrance.fr/news/google-investit-dans-des-recherches-s ur-l-intelligence-artificielle-quantique-39790451.htm. 24. ↑ https://www.wired.com/business/2013/04/kurzweil-google-ai/ 25. ↑ Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité », Le Monde, 3 décembre 2014. 26. ↑ Bill Gates est « préoccupé par la superintelligence » artificielle, Le Monde, 29 janvier 2015. 27. ↑ Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence artificielle, Le Monde, 6 juillet 2015. 28. ↑ Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle - Les échos - 16/02/16. 29. ↑ Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris. 30. ↑ Apple rachète la start-up d'intelligence artificielle Turi pour 200 millions de dollars. 31. ↑ Jean-Claude Simon sur le Mathematics Genealogy Project 32. ↑ Reconnaissance des formes et intelligence artificielle, congrès AFCET-IRIA, Toulouse 12, 13, 14 septembre 1979. Il est intitulé « 2^e congrès » et prend la suite du congrès AFCET-IRIA Reconnaissance des formes et traitement des images en 1978 à Chatenay-Malabry. 33. ↑ Un GRECO est un ancêtre des actuels GDR du CNRS et un PRC est un programme de recherche concertée 34. ↑ « AFIA - Association Française pour l'Intelligence Artificielle », sur AFIA (consulté le 19 décembre 2017) 35. ↑ Guillaume Bregeras, « Serena Capital crée un fonds big data et intelligence artificielle », Les Echos,‎ 17 janvier 2017 (lire en ligne) 36. ↑ « L’Intelligence artificielle menace-t-elle nos emplois ? », Public Senat,‎ 20 janvier 2017 (lire en ligne) 37. ↑ Vincent Fagot, « La France fait le pari de l’intelligence artificielle », Le Monde.fr,‎ 20 janvier 2017 (ISSN 1950-6244, lire en ligne) 38. ↑ ^a et b « Turing et l’Intelligence Artificielle ». 39. ↑ « L’intelligence artificielle et le test de Turing ». 40. ↑ Dictionnaire de l'informatique (1975), André Le Garff. 41. ↑ Michael David Mitchell, « Robotique et neurosciences détectent le siège de la conscience de soi », Actualités Mediacom, école polytechnique fédérale de Lausanne,‎ 2010 (lire en ligne). 42. ↑ et occupant donc en nombre de comparaisons par seconde une moyenne géométrique entre une balance de Roberval (1 opération logique par seconde) et le cerveau humain. 43. ↑ ^a et b « Intelligence artificielle : pensée et calcul », sur www.linternaute.com (consulté le 22 mai 2017) 44. ↑ (en) « If your brain were a computer, how much storage space would it have? ». 45. ↑ Même si quelques avancées semblent spectaculaires : Jeopardy : Watson, l’ordinateur d'IBM, a vaincu ses adversaires humains. 46. ↑ Au début des années 2010, le logiciel Picasa 3.8 y arrive cependant avec un taux de réussite le rendant tout à fait exploitable. 47. ↑ http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3011302/Could-robots -turn-people-PETS-Elon-Musk-claims-artificial-intelligence-treat-hu mans-like-Labradors.html. 48. ↑ Voir la Thèse CPC de Bruno Marchal, Thèse de Church-Turing. 49. ↑ Page de Roger Penrose. 50. ↑ Page d'Andrei Kirilyuk. 51. ↑ voir (en)Logical Foundations of Artificial Intelligence, chap. 2.2 Predicate Calculus, p. 13-20. 52. ↑ E.T. 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Genesereth et Nils J. Nilsson, Logical Foundations of Artificial Intelligence, Los Altos, Californie, États-Unis, Morgan Kaufmann, 1987, 405 p. [détail de l’édition] (ISBN 0-934613-31-1) * Stuart Jonathan Russell et Peter Norvig, Intelligence Artificielle, Pearson education, 2006 (ISBN 978-2-7440-7150-8) * Jean-Louis Laurière, Intelligence Artificielle, Eyrolles, 1986 * Jean-Paul Delahaye, Outils logiques pour l'intelligence artificielle, Eyrolles, 1985 [détail des éditions] (ISBN 978-2212084122) * Jean-Paul Haton, Marie-Christine Haton, L'Intelligence Artificielle, Que sais-je?, 1990 (ISBN 2-13-043164-X) Aspects philosophiques * Gilbert Boss, Les machines à penser - L'homme et l'ordinateur, Éditions du Grand midi, 1987, 202 p. (ISBN 2-88093-105-3) * Jacques Bolo, Philosophie contre intelligence artificielle, Lingua Franca, 1996, 375 p. (ISBN 2-912059-00-3) * Alan Ross Anderson, Pensée et machine, Editions Champ Vallon, 1983 (réimpr. 1993), 150 p. 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(ISBN 2-86601-187-2) * Gérard Sabah, Compréhension des langues et interaction (Traité IC2, Série Cognition et Traitement de l'Information), Hermès science: Lavoisier, 2006 (ISBN 2-7462-1256-0) Histoire * Daniel Crevier et Nathalie Bukcek, À la recherche de l'intelligence artificielle, Flammarion, 1997 (ISBN 2-08-081428-1), (traduction de (en) The Tumultuous history of the search for artiticial intelligence.) Vulgarisation * Gérard Tisseau et Jacques Pitrat, Intelligence artificielle : problèmes et méthodes, Presses universitaires de France, 1996, 255 p. (ISBN 2-13-047429-2) * Jack Challoner, L'Intelligence artificielle : Un guide d'initiation au futur de l'informatique et de la robotique, Pearson Education, 2003 (ISBN 2-7440-1600-4) * Hugues Bersini, De l'intelligence humaine à l'intelligence artificielle, Ellipse, 2006 (ISBN 2-7298-2813-3) * Jean-Gabriel Ganascia, L'Intelligence artificielle, Éditions du Cavalier bleu, coll. « Idees recues », 2007 (ISBN 978-2846701655) * Howard Selina (illustrations) et Henry Brighton (texte), L'Intelligence artificielle en images, EDP Sciences, coll. « Aperçu », 2015 (ISBN 9782759817726) * Marion Montaigne (dessin) et Jean-Noël Lafargue (scénario), L'Intelligence artificielle : fantasmes et réalités, Le Lombard, coll. « La petite bédéthèque des savoirs », 2016 (ISBN 9782803636389) Articles connexes[modifier | modifier le code] Notions générales * Agent intelligent * Agent logiciel * Agent virtuel * Algorithme * Algorithme génétique * Apprentissage profond (Deep learning) * Automation * Bio-informatique * Cerveau artificiel * Cyborg * Éthique de l'intelligence artificielle * Explosion d'intelligence * Histoire de l'intelligence artificielle * Philosophie de l'intelligence artificielle * Interactions homme-machine * Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle * Réseau de neurones artificiels * Singularité technologique * Singularitarisme * Système expert * Téléchargement de l'esprit * Test de Turing * Vie artificielle Notions techniques * Agent conversationnel * Apprentissage automatique * Apprentissage par renforcement * Architecture cognitive * Diagnostic * Data mining * Inférence bayésienne * Intelligence artificielle amicale * Intelligence artificielle distribuée * Intelligence artificielle faible * Logique floue * Métaheuristiques * Planification * Problème de satisfaction de contraintes * Programmation génétique * Programmation par contraintes * Raisonnement par cas * Réseaux de neurones * Système multi-agents * Théorème de Cox-Jaynes Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone) * Edward Feigenbaum * Irving John Good * Douglas Hofstadter * Douglas Lenat * John McCarthy * Marvin Lee Minsky * Allen Newell * Nils Nilsson * Seymour Papert * Rosalind Picard * Roger Schank * Herbert Simon * Ray Solomonoff * Gerald Jay Sussman * Alan Turing * Joseph Weizenbaum Chercheurs en intelligence artificielle (espace francophone) * Hugues Bersini * Alain Colmerauer * Jean-Paul Delahaye * Rose Dieng-Kuntz * Yann LeCun * Jacques Pitrat * Gérard Sabah Liens externes[modifier | modifier le code] * Association française pour l'intelligence artificielle * « Association européenne pour l'Intelligence Artificielle »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (European Association for Artificial Intelligence) * Groupement de recherche du CNRS sur les Aspects Formels et Algorithmiques de l'Intelligence Artificielle (pré-GDR IA) * Références de sites : série de liens groupés par thème et commentés ; Réflexions * « L'intelligence artificielle, menace ou avancée ? », Sébastien KONIECZNY, Huffington Post, 9 mars 2016 * « À quoi sert l'intelligence artificielle ? », Juliette DEMEY, JDD, 19 juillet 2015 v · m Robotique Sujets connexes * Capteur * Intelligence artificielle * Actionneur * Source d'énergie * Déplacement * Programmation * Compétition de robotique Communication * Communication série * Communication parallèle * Transmission sans fil * Automatique * Électricité * Électrochimie * Électromagnétisme * Électronique * Électrotechnique * Traitement du signal v · m Technologies émergentes Affichage * Affichage sans écran * Affichage tête haute * Auto-stéréoscopie * Diode électroluminescente organique * Lentille de contact bionique * Surface-conduction Electron-emitter Display * Réalité virtuelle Agriculture * Agriculture de précision * Agriculture urbaine * Aquaponie * Ferme verticale * Hydroponie * Mur végétalisé * OGM * Viande in vitro Astronomie/Astrophysique * Détecteurs d'ondes gravitationnelles + LISA + LIGO + VIRGO * Interféromètre astronomique + Interféromètre optique à longue base + Interférométrie à très longue base o Event Horizon Telescope o HALCA o Hypertélescope Bioinformatique * Pyroséquençage * Séquençage de cellule unique * Séquençage par ligation (en) * Séquençage par ligation d'oligonucleotides (en) * Séquençage par nanopores * Séquençage par semiconducteur Biologie * Électrophorèse capillaire par spectrométrie de masse (en) * Électrophorèse capillaire sur silicium * Imagerie moléculaire * Optofluidique * Optogénétique * Biophotonique Biomédicale * Ampakine * Bio-impression * Biologie de synthèse * Biostase * Cellule souche * Cryoconservation * Cryonie * Génie génétique * Interface neuronale directe * Interférence par ARN * Médecine régénérative * Nanomédecine * Robot médical * Strategies for Engineered Negligible Senescence * Thérapie génique * Photochimiothérapie Chimie * Cristallographie sérielle femtoseconde * Laboratoire sur puce * Microfluidique * Spectrométrie alpha * Spectrométrie de masse Électronique * Impression 3D * Nez électronique * Opto-électronique * Spintronique * Textile intelligent Informatique * Calculateur quantique * Cryptographie quantique * Ordinateur optique * Informatique ubiquitaire * Intelligence artificielle * Mémoire + CBRAM + FRAM + Millipede + MRAM + NRAM + PRAM + RRAM + 3D XPoint + Intelligence ambiante (Internet des objets) Physique * Laser * Cristallographie aux rayons X * Diffusion des rayons X * Spectroscopie des rayons X * Spectroscopie électronique * Spectrométrie gamma Robotique * Domotique * Exosquelette motorisé * Microrobotique * Nanorobot * Robotique en essaim Transport * Hyperloop * Lancement spatial sans fusée * Propulsion laser * Lanceur réutilisable * Jetpack * Train à sustentation magnétique * Véhicule autonome * Voiture volante * Impression de voiture en 3D (Strati) * Hoverbike v · m Principaux domaines de l'informatique Remarque : ce modèle s'inspire du système de classification informatique de l'ACM édité en 2012 Matériel * Circuit imprimé * Périphérique * Circuit intégré * Intégration à très grande échelle * Informatique durable * Conception assistée par ordinateur pour l'électronique Organisation du système * Architecture matérielle * Machine à calculer * Mécanographie * Calculateur analogique * Calculatrice * Calculateur quantique * Ordinateur * Système embarqué * Système temps réel * Sûreté de fonctionnement Réseau * Architecture de réseau * Protocole de communication * Équipement d'interconnexion de réseau informatique * Planificateur de réseau (en) * Rendement du réseau (en) * Service réseau Organisation du logiciel * Interprète * Middleware * Machine virtuelle * Système d'exploitation * Qualité logicielle Théorie (en) et outil (en) de programmation * Paradigme de programmation * Langage de programmation * Compilateur * Langage dédié * Langage de modélisation * Cadriciel * Environnement de développement * Gestion de configuration logicielle * Bibliothèque logicielle * Dépôt Développement de logiciel * Processus de développement de logiciel (en) * Analyse des exigences * Conception de logiciel * Assemblage de logiciel (en) * Déploiement de logiciel (en) * Maintenance du logiciel * Équipe de programmation (en) * Open source Théorie du calcul (en) * Modèle de calcul (en) * Langage formel * Théorie des automates * Théorie de la complexité * Logique (en) * Sémantique Algorithmique * Algorithme * Conception d'algorithme (en) * Analyse de la complexité des algorithmes * Algorithme probabiliste * Géométrie algorithmique Mathématiques de l'informatique * Mathématiques discrètes * Probabilité * Statistique * Logiciel mathématique (en) * Théorie de l'information * Analyse * Analyse numérique Système d'information * Base de données * Mémoire (informatique) * Système d'information d'entreprise (en) * Logiciel social * Système d'information géographique * Système d'aide à la décision * Supervision * Base de données multimédia * Exploration de données * Bibliothèque numérique * Plate-forme * Marketing électronique * World Wide Web * Recherche d'information Sécurité * Cryptographie * Méthode formelle * Service de sécurité (en) * Système de détection d'intrusion * Sécurité matérielle (en) * Sécurité du réseau (en) * Sécurité de l'information * Sécurité de l'application (en) Interactions homme-machine * Design numérique * Informatique sociale (en) * Informatique ubiquitaire * Visualisation (en) * Accessibilité numérique Concurrence (en) * Programmation concurrente * Parallélisme * Calcul distribué * Multithreading * Multiprocesseur Intelligence artificielle * Traitement automatique du langage naturel * Représentation des connaissances * Vision par 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Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence. 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Existant depuis les années 60, la recherche s'est développée récemment au point de multiplier les applications: voitures autonomes, diagnostics médicaux, assistants personnels, finance algorithmique, robots industriels, jeux vidéo... L'explosion de la puissance de calcul des machines a fait basculer l'IA, dans les années 2010, d'un classique de science-fiction à une réalité de plus en plus proche, devenue enjeu scientifique majeur. Deep-learning, algorithmes de réseaux néronaux ou encore ordinateurs quantiques: autant d'espoirs pour les transhumanistes, autant de craintes pour de nombreuses personnalités du monde high-tech -dont Stephen Hawking, Bill Gates ou Elon Musk- qui pointent les risques éthiques d'une IA rendue trop autonome ou consciente, et le fragile équilibre bénéfices-risques sur l'emploi. Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant. Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant. Getty Images/iStockphoto/BlackJack3D Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes En matière d'économie, les Français restent d'irréductibles Gaulois. Sceptiques (mais résignés) quant à l'économie de marché, ils accueillent d'un oeil inquiet la révolution de l'intelligence artificielle. Article premium Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" Lauréat de la médaille Fields en 2010 -plus haute distinction en mathématiques-, député REM de l'Essonne, Cédric Villani a été missionné par le gouvernement pour réaliser un rapport sur l'intelligence artificielle. Article premium Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM Le pouvoir médical sera aux mains des concepteurs des intelligences artificielles médicales. Et l'éthique médicale ne sera plus produite par le cerveau du médecin, mais par l'IA. Article premium Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle Une "version en miniature" de notre système solaire a été découverte autour de l'étoile Kepler-90, a annoncé la Nasa jeudi. * Facebook * Twitter Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle Un programmeur a réalisé de fausses vidéos en implantant à la place du visage d'une actrice porno celui de plusieurs personnalités. Cela pose des questions éthiques. * Facebook * Twitter Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego Un collectif appelé OpenWorm a cartographié toutes les connexions neuronales d'un ver, puis a ensuite simulé son cerveau dans un programme informatique. * Facebook * Twitter "Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle "Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle Plusieurs artistes, dont Stromae, ont collaboré à un album composé à l'aide d'une IA. Le disque, dont deux titres ont été dévoilés, sortira en janvier. * Facebook * Twitter Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle Derrière l'échec de l'Europe sur l'intelligence artificielle, il y aura la vassalisation militaire. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence artificielle Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence artificielle Anthony Levandowski pense que l'intelligence artificielle deviendra plus intelligente que l'Homme et propose de lui vouer un culte. Problème: personne ne sait s'il est sérieux. * Facebook * Twitter Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle Pendant que Bercy rêve de châteaux en Espagne, nous devenons une colonie numérique des géants de l'IA, qui prospèrent sans concurrence grâce à notre médiocrité. * Facebook * Twitter Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité? Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité? Dépister précocement la maladie d'Alzheimer serait formidable... s'il existait un traitement préventif ou curatif. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo "Mirai", un robot virtuel pourvu d'intelligence artificielle, a reçu ce samedi le statut de résident d'un quartier tokyoïte. * Facebook * Twitter Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros La justice pourra-t-elle bientôt être prédite grâce à des logiciels? C'est l'ambition que se donnent certains concepteurs. Mais leurs outils comportent de nombreux biais. * Facebook * Twitter "L'intelligence artificielle n'existe pas!" "L'intelligence artificielle n'existe pas!" Dans son dernier essai, Luc de Brabandere, "philosophe d'entreprise", remonte aux sources de l'informatique moderne. Et s'interroge sur la part d'ombre que porte l'essor des technologies numériques. * Facebook * Twitter VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que nature VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que nature Un réseau de neurones artificiels a appris à générer des visages qui semblent être parfaitement réels. * Facebook * Twitter "Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination" "Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination" Pour la philosophe Catherine Malabou, professeure à l'université de Kingston, au Royaume-Uni, la rivalité entre humains et machines peut être une source d'émulation. * Facebook * Twitter EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme Le Japon ouvre son salon automobile, l'un des plus importants du monde, avec une place de choix pour les concepts futuristes les plus innovants et originaux. * Facebook * Twitter Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son pays Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son pays Riyad a accordé la nationalité saoudienne à un robot humanoïde. Mais cette première mondiale suscite de vives critiques quant au respect des droits de l'Homme dans ce pays. * Facebook * Twitter Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040 Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040 La prochaine blessure narcissique concernera les artistes, et notamment les musiciens. L'intelligence artificielle va nous faire découvrir de nouvelles formes de pensée et de nouvelles formes d'art. * Facebook * Twitter Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend "seul" Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend "seul" AlphaGo avait fait sensation, l'année dernière, en battant le champion du monde de go 4 à 1. La nouvelle version, AlphaGo Zero, vient de le pulvériser. * Facebook * Twitter Intelligence: l'homme contre la machine Intelligence: l'homme contre la machine L'intelligence artificielle est déjà là. Comment s'y adapter? Dans son dernier ouvrage, Laurent Alexandre livre sa vision de notre avenir. Extraits exclusifs. * Facebook * Twitter VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner" VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner" Blade Runner 2049 sort ce 4 octobre. L'occasion de comparer le premier opus, le génial Blade Runner sorti en 1982 et se déroulant de nos jours, avec la réalité d'aujourd'hui. * Facebook * Twitter Vers le grand remplacement de l'homme par le robot? Vers le grand remplacement de l'homme par le robot? L'auteur est formel: oui, les robots vont détruire des millions d'emplois. Un plaidoyer pour le revenu universel. La librairie de l'éco, par Emmanuel Lechypre. * Facebook * Twitter Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en première Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en première Attirer les meilleurs ingénieurs du monde, payés à prix d'or, est la clef du succès à l'ère de l'intelligence artificielle. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou L'économiste et chroniqueur à L'Express Nicolas Bouzou publie une ode au travail. A lire en cette rentrée "transformatrice". Extraits. * Facebook * Twitter EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort Jusqu'au 24 septembre dans la capitale financière de l'Allemagne, les constructeurs démontrent leur réinvention et exposent leur vision de la voiture autonome. * Facebook * Twitter Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils La "technique du dauphin" consiste à émettre des signaux audio inaudibles pour la plupart des oreilles humaines afin de contrôler les assistants vocaux de Google, Apple et Amazon. * Facebook * Twitter Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre mondiale Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre mondiale Le PDG de Tesla, SpaceX et Neuralink a peur de l'intelligence artificielle et le fait savoir toutes les deux semaines. Une communication qui sert aussi ses intérêts. * Facebook * Twitter Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8 Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8 Alors que la huitième et dernière saison pourrait être diffusée en 2019 seulement, un ingénieur a essayé d'apprendre à une IA à écrire comme l'auteur de Game of Thrones. * Facebook * Twitter "Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi" Express yourself "Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi" Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d'Heuritech, fait partie des 116 chefs d'entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l'ONU des dangers des robots-tueurs. * Facebook * Twitter Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les robots? Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les robots? "I am AI", le premier album de musique composé par une intelligence artificielle, relance le débat pour la reconnaissance des droits d'auteurs des robots. * Facebook * Twitter "Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques s'inquiètent "Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques s'inquiètent Plus de 1000 experts en robotique et en intelligence artificielle ont signé une lettre qui alerte sur le développement de l'intelligence artificielle militaire et les "armes autonomes" capables d'ôter la vie. * Facebook * Twitter I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature" I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature" Anis Sahbani, fondateur et PDG d'Enova Robotics, explique pourquoi il a signé, avec 116 chefs d'entreprise, une lettre ouverte prévenant l'ONU des dangers des robots-tueurs. * Facebook * Twitter Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs" Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs" Selon des patrons d'entreprises, ces armes pourraient être utilisées "contre des populations innocentes" et être piratées "à des fins funestes". * Facebook * Twitter Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II Pour améliorer son intelligence artificielle basée sur deep learning, DeepMind, la filiale de Google, a un nouveau défi: devenir champion du monde de Starcraft II. * Facebook * Twitter Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites Le robot doit donc faire des erreurs, mais aussi apprendre à les corriger en fonction des réactions humaines, estiment des chercheurs en robotique. * Facebook * Twitter Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator? Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator? De l'adorable chiot d'aveugle sélectionné par une intelligence artificielle débonnaire et inconsciente d'elle-même à Terminator, n'y a-t-il qu'un pas, comme le craint Musk, ou un fossé, comme Zuckerberg en est persuadé? * Facebook * Twitter Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui échapper Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui échapper L'entreprise a toutefois modifié les paramètres d'une expérience, au cours de laquelle des IA ne respectaient plus leur objectif de départ. Retour sur un emballement. * Facebook * Twitter Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous croisez Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous croisez Une simple photo d'animal prise depuis votre smartphone, et une application vous explique de quelle espèce il s'agit. * Facebook * Twitter Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale Un dénommé Grigory Bakunov a mis au point un algorithme pour créer ce type de peintures faciales trompant les machines. * Facebook * Twitter * 1 * 2 * 3 * 4 * partages * facebook * Twitter * Google plus * Mail * Whatsapp * facebookPartager * TwitterTweeter * Whatsapp Whatsapp Ailleurs sur le web Contenu proposé par Taboola En vidéo Sur le même thème Santé Thérapies génique et cellulaire, la révolution anticancer Photo de Mars prise le 26 août 2003 par le télescope spatial Hubble. 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Des chauves-souris géantes vivaient en Nouvelle-Zélande il y a des millions d'années 794partages Newsletter L'Express Recevez le meilleur de L'Express sélectionné par la rédaction Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok [svg%3E] * WEB * MOBILE * TABLETTE [svg%3E] Découvrez l'offre 100% numérique Abonnez-vous Services Services Services A lire aussi Retour vers le haut de page L'Express L'Express * Tous les contenus de la rédaction * Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h Profitez d'un mois gratuit * Archives / * 2016 * 2015 * 2014 * 2013 * 2012 * 2011 * 2010 * 2009 * 2008 * 2007 * 2006 * 2005 * 2004 * 2003 * 2002 * 2001 * 2000 * 1999 * 1998 * 1997 Les services de L'Express * Tous nos dossiers * Classement des lycées * Budget 2018 * Coupe du monde 2018 * Bons de réductions avec l'Express * Black Friday 2017 * Code promo La Redoute * Code promo Sarenza * Code promo Zalando * Code promo Cdiscount Nos partenaires * BIEN MANGER avec Bjorg * COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile * CODES ITUNES avec L'Express * VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins * ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo Les sites du réseau Groupe L'Express : * Décoration avec CoteMaison.fr * Food avec Mycuisine.fr * Célébrités avec PointdeVue.fr © L'Express - * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Charte des commentaires * Contacts * Service Client * Archives * Boutique * Régie Publicitaire IFRAME: //redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe #alternate alternate alternate Le Monde.fr : Intelligence artificielle IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international La Vie L'Obs Codes promo Services Le Monde ▾ Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde Loisirs & papeterie Promotions S’abonner au Monde à partir de 1 € * Édition globale ▾ * Édition afrique * Facebook * Twitter * Google+ * Instagram Rechercher Emploi Newsletters * S'inscrire * Connexion En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. 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Compte rendu Au CES 2018 de Las Vegas, la bataille de la maison connectée fait rage 8 Portés par Amazon et Google, les enceintes à commande vocale et les assistants domotiques seront à l’honneur du Salon de l’électronique grand public, qui se tient du 9 au 12  janvier. Vincent Fagot partage facebook twitter mardi 02 janvier 13h00 Point de vue « Les Américains inquiets de la domination chinoise » 11 AU CŒUR DE L’IA. Pékin a fait de l’intelligence artificielle un véritable axe stratégique de développement. Une politique qui pourrait avoir des conséquences majeures sur les relations internationales. Charles Thibout (chercheur à l'IRIS, enseignant à l’IEJ-Paris) partage facebook twitter 13h00 Point de vue « L’homme continue d’avoir le dernier mot » AU CŒUR DE L’IA. Président d’une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle, Frédéric de Gombert estime que bien des discours sur l’IA relèvent du fantasme plus que de la réalité. Frédéric de Gombert (Président d’Akeneo, start-up française spécialisée dans la gestion de l’information produits grâce au digital et à l’IA.) partage facebook twitter 13h00 Point de vue « N’oublions pas l’intelligence collective » AU CŒUR DE L’IA. Vouloir engager une réflexion nationale sur l’intelligence artificielle est un piège politique que le gouvernement se tend à lui-même. Pour l’éviter, il vaut mieux chercher la synthèse de l’intelligence artificielle et de l’intelligence collective. Vincent Lorphelin (Entrepreneur, coprésident de l’Institut de l’Iconomie), Christian Saint-Etienne (Economiste, coprésident de l’Institut de l’Icon... partage facebook twitter 13h00 Point de vue « Gouverner les algorithmes mais aussi avec eux » 5 AU CŒUR DE L’IA. Peut-on admettre qu’une machine juge une personne ? Pourra-t-on porter plainte contre un algorithme ? Seuls des citoyens éclairés pourront répondre à ce type de questions, qui vont devenir fondamentales, estime le chercheur Gilles Dowek. Gilles Dowek (Chercheur à l'Inria et enseignant à l'Ecole normale supérieure de Paris-Saclay) partage facebook twitter 12h45 Point de vue « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité » Dans une tribune au « Monde », la consultante Claire Gerardin estime que la confusion entre les différents niveaux d’IA – ce que l’on sait faire et ce que l’on imagine – nourrit les fantasmes. Claire Gerardin (Conseillère en communication, spécialiste des nouvelles technologies et de leurs impacts sociétaux) partage facebook twitter 08h00 Enquête La course à l’éthique est lancée AU CŒUR DE L’IA. Pour accompagner l’avancée des technologies, entreprises et chercheurs s’interrogent en amont sur les limites à fixer. David Larousserie partage facebook twitter Voir toute l'actualité de Intelligence artificielle Publicité Pixels sur Twitter Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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En Continu #Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes » Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Flux des commentaires alternate alternate (BUTTON) Humanoïdes * * Actualités + Grand public o Loisirs o Domicile o Education o Culture + Services o Téléprésence o Sécurité o Transports o Logistique + Industrie o Agriculture o Automobile o Aéronautique o BTP + Santé o Biomécanique o Chirurgie o Biomédical o Télémédecine + Défense o Air o Terre o Mer o Cyber + Autres o Intelligence Artificielle o Espace o Environnement o R&D * Magazine + Présentation + Comité de rédac + Éditorial + Abonnement + Archives + Points de vente * Réseaux + Twitter + Facebook + Google+ + Vimeo + Linkedin + Rss * Ressources + Entreprises + Robots + Drones + Agenda + Jobs board + Newsletter * + A propos + L’équipe + Aide / FAQ + Nous contacter + Publicité + Mentions légales * ____________________ (Submit) Rechercher * Français + * Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Posté le 20.06.16 par Newsroom | 15:11 UTC * Partager * Partager * Partager * Partager Intelligence Artificielle L’intelligence artificielle n’en finit plus d’attirer toute l’attention. Qu’il s’agisse des investisseurs, des grands groupes que des médias et du public qui s’inquiètent de ses avancées mal contrôlées, elle se taille une place de premier choix au cœur des débats sur le futur de nos sociétés. Le Motley Fool dresse le portrait de cette technologie révolutionnaire en dix chiffres clés. Des chiffres à prendre avec des pincettes. 5 milliards de dollars C’est le volume que représentera le marché de l’IA à compter de 2020 selon les experts de Markets and Markets. Passant d’un modeste 420 millions à plus de 5 milliards en 2020. Ses champs d’action ? Tout, ou presque : médias, publicité, distribution, finance, assurances, santé, logistique… et robotique évidemment. La croissance du chiffre d’affaire total réalisé par les entreprises de l’IA devrait tourner autour des 53% entre 2015 et 2020. 6 milliards C’est le nombre d’appareils qui pourraient bénéficier de l’IA. Le cabinet d’études Gartner, spécialisé dans l’IoT et les technologies de rupture, estime à 6 milliards le nombre d’objets connectés en circulation à partir de 2018. D’autres études indiquent que chaque foyer disposerait d’une trentaine de ces objets dès 2025. S’il n’est pas sûr que tous hébergeront une intelligence artificielle distincte, tous bénéficieront d’une forme d’intelligence qui leur permettra d’être plus efficace. Car il ne faut pas se méprendre, on s’imagine souvent à tort l’intelligence artificielle comme la reproduction d’un cerveau et de la conscience humaine, multi-tâche et douée de réflexion. Or, ce n’est pas ce que recherchent ses spécialistes. Pour le moment, ils se contentent de développer des logiciels qui exécutent des tâches spécifiques de façon intelligente, c’est-à-dire en minimisant l’intervention humaine. Comme par exemple une bouilloire connectée qui détecte un niveau trop bas d’eau à telle heure de la journée, et qui le signale à son propriétaire. L’IA est trop souvent associée à un programme puissant et unique, mais ce domaine de la recherche est en réalitié pluridisciplinaire. Chaque discipline s’attaque à un pan de la recherche : la vision, le son, le Big Data… Bien souvent une entreprise décide de faire de la R&D dans l’un de ces champs et de s’y cantonner pour développer un produit avec une application approfondie et bien définie. Aussi, des objets du quotidien à l’allure tout à fait banale accueillent dans la majeure partie des cas une seule de ses formes. Le domaine de prédilection de l’IA, ce sont les télécommunications et non les robots tout-puissants. 5,4 milliards de dollars C’est le montant des investissements qui pourraient se faire à destination de start-ups de l’IA. L’AngelList dénombre à ce jour 1046 start-ups dans ce domaine, avec plus de 200 investisseurs pour une valorisation moyenne de 5,2 millions. Les cinq start-ups les mieux loties en nombre d’investisseurs sont Autonomous, Crux, PandaWhale, Zero Slant et Humanoid. L’intelligence artificielle bien vue des cadres à 80% 80%, c’est le pourcentage de cadres qui estime que l’IA améliore la productivité. Il serait curieux de voir le pourcentage d’employés qui pense la même chose… Une étude menée par l’entreprise Narrative Science, spécialisée dans la sémantique artificielle (et dans le remplacement des journalistes) est arrivée à la conclusion que 80% des cadres estimaient que l’intelligence artificielle pouvait à la fois améliorer la productivité des travailleurs et créer de nouveaux postes. 32% d’entre eux ont affirmé que la reconnaissance vocale était la technologie artificielle la plus répandue dans leurs affaires. Une majorité d’utilisateurs de téléphones ont déjà utilisé un assistant virtuel Une étude menée par Carolina Milanesi montre que seulement 2% des utilisateurs d’iPhone n’avaient jamais utilisé Siri, tandis que 4% n’avaient jamais utilisé Google Now. Un chiffre à prendre avec des pincettes puisque la formulation « avoir déjà utilisé » n’apporte absolumment aucune précision sur la fréquence de l’utilisation. Or, nous avons tous déjà essayé une fois au moins un assistant virtuel, cela ne veut pas dire que nous l’ayons réutilisé depuis… D’autres chiffres intéressant de cette même étude : sur les 96% qui ont déjà utilisé Ok Google, 62% affirment n’utiliser que très rarement l’assistant d’Android. Et pour les utilisateurs d’Apple, cette part s’élève même à 70%. Enfin, sans grande surprise, peu d’entre eux ont déclaré recourir à l’assistant virtuel dans un lieu public (6%) contre 39% à la maison et 51% en voiture. Ce que ces chiffres dévoilent, c’est non seulement la gêne que provoque le fait de parler tout seul en public… Mais aussi le prima de la praticité. La majorité des utilisateurs affirmant l’utiliser en voiture, lorsque les mains sont prises. amelia-ia ipsoft 2016 1 amelia-ia ipsoft 2016 1 40% « Les assistants virtuels décideront à votre place« écrit le rédacteur du Motley Fool. Un autre chiffre provenant du cabinet Gartner mettrait en avant l’essor prochain de ces agents virtuels. Selon le cabinet, 40% des interactions utilisateurs-assistant virtuel se feront via des informations hébergées sur le cloud. Encore une fois, ce chiffre peine à convaincre. S’il nous informe sur l’origine et le fonctionnement des interactions, il n’informe aucunement sur la proportion d’utilisateurs de mobiles qui recourront aux assistants virtuels… 85% C’est le nombre d’interaction avec le client qui ne nécessiteront plus de main d’oeuvre humaine selon Gartner toujours. Le cabinet est convaincu que le service client sera totalement bouleversé d’ici la fin de notre décennie. Sur ce point il est difficile de le contredire puisqu’il s’agit d’une propection. D’autant plus que les plate-formes de service client sont déjà investies de chatbots et d’assistants virtuels. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire avant que ceux-ci soient totalement efficaces, en atteste la mésaventure de TayTweets, l’IA de Microsoft, corrompue au bout d’une journée par la twittosphère… 16% C’est la proportion d’emplois qui sont menacés d’être remplacés par une IA d’ici 2030. Le cabinet de recherche Forrester estime toutefois que de nombreux emplois seront également crées pour assurer le développement et le suivi de ces IA, réévaluant donc cette disparition de postes à moins de 7%. 45% C’est le pourcentage d’entreprises à forte croissance (et donc innovantes) qui emploieront plus de machines intelligentes que de personnes d’ici 2018. Tout simplement parce que plus de machines et moins d’humains égale moins de salaires à payer et plus de productivité. Essor des GPUs La majorité des pontes de l’intelligence artificielle n’utilisent plus des CPU (unité de traitement centrale) mais des GPU (unité de traitement graphique), comme le processeur Tesla de Nvidia. Le fabricant estime que sa puce Tesla K80 tourne deux à cinq fois plus vite qu’une Intel Xeon Phi 7120. On peut donc raisonnablement s’attendre à un bouleversement du marché des composants électroniques avec une reconfiguration des acteurs clés. __________________________________________________________________ Posté le 20.06.16 par Newsroom dans Intelligence Artificielle / Autres Avec les tags Étude * Partager * Partager * Partager * Partager Laisser un commentaire ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________ ____________________ (Submit) Publier 1. Anticipation le 1 juillet 2016 Le plus gros problème qui se pose à l’avenir dont personne ne prend conscience, en conservant le système économique actuel, si les emplois diminuent eu fur et à mesure comment va-t-il faire pour fonctionner, pas d'emplois, pas de salaire, pas de consommation et croire que des métiers vont évoluer avec ces technologie est faux...Il y a sérieux problème, le ratio création/perte emploi par la technologie s’accroisse, si personne ne régule çà sera la plus grande crise "voulue ou pas" que l 'humanité connaîtra et tout le système changera, nous ne pourrons plus vivre sur un mode économique/consumériste... * * Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Grand public [26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la NASA a challengé un pilote FPV (first-person view).… [+] * amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle Intelligence Artificielle [03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+] * chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle Intelligence Artificielle [25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+] * * Intelligence Artificielle [12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour l'humanité ? 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Le Monde | 04.10.2017 à 18h21 « La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. » C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle (IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards éthiques », écrit l’entreprise. DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le premier programme informatique à avoir battu les meilleurs professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de 1,6 million de patients. Lire nos explications : Au-delà des fantasmes, quels sont les problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ? Vie privée et armes autonomes Cette nouvelle unité, nommée DeepMind Ethics & Society, est composée de huit personnes, selon Wired UK, qui a échangé avec le confondateur de DeepMind. Un chiffre prévu pour grimper à 25 dans l’année à venir. Des conseillers extérieurs, « de renommée mondiale » précise DeepMind, issus des différents secteurs comme l’économie ou la philosophie, participeront aussi à leur travail. Objectif : « aider les ingénieurs à mettre l’éthique en pratique, et aider la société à anticiper et orienter l’impact de l’IA pour qu’elle bénéficie à tous ». Plusieurs thèmes de recherche ont déjà été définis, comme les questions de transparence, de respect de la vie privée, d’impact économique, des armes autonomes… Un champ très large pour lequel DeepMind promet des « recherches ouvertes » avec des publications régulières issues de ses travaux. L’entreprise disposait déjà d’un comité d’éthique, selon son cofondateur Demis Hassabis, qui s’était pourtant toujours refusé à donner plus de précisions sur sa composition et son fonctionnement. Le lancement DeepMind Ethics & Society fait suite à une série d’annonces du même type dans le secteur de l’intelligence artificielle, alors que les questions d’éthique se font de plus en plus pressantes. Les géants du Web avaient notamment annoncé l’an dernier la création de Partnership on AI, un partenariat censé définir les « bonnes pratiques » et étudier l’impact de ces technologies sur la société. Sur le même sujet * Grâce à l’intelligence artificielle, la NASA et Google identifient deux nouvelles exoplanètes * Après le jeu de go, l’intelligence artificielle de Google DeepMind devient une virtuose des échecs * Minidrones tueurs : une fiction en vidéo qui soulève de vraies questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif * Les 5 familles de l’intelligence artificielle * « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité » * Petite histoire de l’intelligence artificielle à l’écran Abonnez-vous à partir de 1 € Drones ▪ Hadopi ▪ Banc d'essai ▪ Accès à Internet ▪ e-sport ▪ The surveillance files ▪ Reddit ▪ Vie en ligne ▪ Piratage ▪ Censure du Net Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. ____________________ Je m'inscris [_] Recevoir les informations du Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Les géants américains du numériques comme IBM, Microsoft, Google, Facebook ou Amazon sont déjà prêts à capter ce marché très prometteur (11 milliards de dollars en 2024)... Sans parler des start-up qui fleurissent sur ce terreau fertile... Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec Colgate Révélation du CES 2014, la start-up française Kolibree, qui a créé une brosse à dents connectée, poursuit son petit bonhomme de chemin. Sa technologie va être utilisée par le géant américain Colgate. Tous les buzz au CES de Las Vegas ne sont pas des coups d’éclat sans lendemain. Pour preuve, Kolibree, révélation de l’édition 2014 avec sa brosse à dents connectée, est toujours là quatre ans plus […] Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec Colgate 12/01/2018 - 10H00 | Internet des objets , Objets connectés [CES 2018] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une "start-up région" La présidente de la région Paris Ile-de-France, Valérie Pécresse, a profité du CES de Las Vegas pour annoncer mercredi 10 janvier 2018 les grandes ambitions de la région Paris-Ile de France pour le développement des start-up. Avec trois grandes annonces dans ses valises. Et un nouveau concept : la "start-up region". "Nous voulons faire de l’IDF la capitale pour l’intelligence artificielle […] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une start-up région 11/01/2018 - 13H31 | CES 2018 , CES [CES 2018] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa Alors que le CES 2017 avait été marqué par la suprématie d’Alexa, Google semble en mesure de renverser la vapeur un an plus tard. Plutôt discret sur le CES de Las Vegas ces dernières années, Google a totalement changé de stratégie pour cette édition 2018. Le géant américain est devenu exposant sur le salon, et a quadrillé la ville de publicités vantant son assistant personnel. Impossible […] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa 11/01/2018 - 06H55 | Assistant personnel , Google [CES 2018] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome L'isréalien Mobileye, désormais une filiale d'Intel, réaffirme ses ambitions pour le véhicule autonome au CES 2018. Son CEO, Amnon Shashua, a détaillé le succès de ces puces EyeQ, des dizaines de programmes en cours avec des constructeurs automobiles, ainsi que deux initiatives très ambitieuses concernant la cartographie HD des routes, qu'il veut crowdsourcer à moindre coût, et la modélisation […] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome 10/01/2018 - 16H30 | Véhicule autonome , Automobile Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018 L'année 2017 a été particulièrement agitée pour les acteurs traditionnels du retail. Bousculés par l'appétit grandissant d'Amazon et d'Alibaba et la naissance de nouvelles marques capables de s'adresser directement aux consommateurs, les retailers classiques réagissent. Ils nouent des partenariats avec des start-up, investissent dans la technologie et la logistique et revoient leur organisation. […] Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018 10/01/2018 - 15H49 | Digital Retail , e-commerce [CES 2018] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA LG a profité du CES 2018 pour affirmer sa stratégie en matière d'intellignece artificielle avec le déploiement de sa plate-forme ouverte ThinQ AI. Tous les produits de la marque seront désormais nourris à l'IA et connectables entre eux, ainsi qu'avec d'autres partenaires. La marque coréenne complète aussi sa gamme de robots à destination des hôtels et du retail. Après le lancement de LG Signature […] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA 09/01/2018 - 06H26 | CES 2018 , Smart home [CES 2018] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à l’intelligence artificielle Les véhicules du futur seront capables de "lire" la route… mais aussi l’humeur et l’état physiologique des occupants du véhicule, selon Valeo, qui le démontre à travers plusieurs concepts au CES 2018. Les véhicules autonomes sauront tout de leur environnement immédiat, grâce à des nuées de capteurs, dont les fameux Lidar… Mais que sauront-ils de leurs occupants, prochainement réduits à l’état de […] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à l’intelligence artificielle 09/01/2018 - 00H19 | Automobile , Véhicule autonome [CES 2018] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome Nvidia a donné le ton du CES 2018 avec une keynote en grande partie dédiée au véhicule autonome. Elle a été l’occasion pour Baidu, Volkswagen et Uber d’officialiser leur partenariat avec l’entreprise, renforçant encore un peu son emprise sur le marché de l’intelligence artificielle. Nvidia a par ailleurs dévoilé de nouvelles capacités de réalité augmentée et d’assistants de bord intelligents pour […] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome 08/01/2018 - 08H00 | Véhicule autonome , Nvidia Parution Usine Nouvelle Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy S9 Edition Abonnés Le géant coréen de l’électronique Samsung Electronics marche sur les plates-bandes d’Apple en mettant son processeur Exynos 9 à l’heure de l’intelligence artificielle. Au menu : la détection 3D, la reconnaissance faciale et l’identification de photos, comme pour l’iPhone X. Il motorisera la version européenne de son futur Galaxy S9. Samsung Electronics met en production de masse l’Exynos 9810, une […] Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy S9 08/01/2018 - 06H30 | Electronique , Semi-conducteurs CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique Agenda Impossible de passer à côté : votre semaine numérique sera marquée par le très médiatique CES, le plus grand salon technologique du monde qui se tient chaque début d'année à Las Vegas. Moins connue, la conférence NRF Retail's BIG Show se tiendra, elle, à New York. C'est le rendez-vous incontournable de tous les acteurs du digital retail. La rédaction sera mobilisée pour couvrir ces deux événements […] CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique 07/01/2018 - 12H00 | Digital Retail , Electronique [CES 2018] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des annonces dans les valises Hébergée sur le stand du Village by CA au cœur de l’Eureka Park en janvier 2017, Wiidii ne regrette pas d’avoir exposé au CES. Depuis, les contrats et les discussions commerciales se multiplient. De multiples déploiement et une levée de fonds de 980 000 euros plus tard, la start-up bordelaise qui a développé un concierge connecté hybride revient à Las Vegas cette année avec la Région Aquitaine. […] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des annonces dans les valises 07/01/2018 - 08H22 | CES 2018 , CES CES 2018 : les 6 grandes tendances à suivre de près Chaque année les grands cabinets de conseils comme Accenture, Gartner ou Forrester dégagent les grandes tendances high-tech à suivre au CES de Las Vegas. Quels axes faut-il surveiller de près pour cette 51e édition qui se tient du 9 au 12 janvier 2018 ? L’Usine Digitale en a retenu 6 majeurs. Fini le 100% B to C ! Le Consumer Electronic Show de Las Vegas a pris un véritable virage. Cette 51e […] Les 6 grandes tendances du CES 2018 07/01/2018 - 05H31 | CES 2018 , CES Parution Usine Nouvelle Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans le monde en 2018 Selon le cabinet Canalys, les ventes mondiales d’enceintes connectées devraient grimper de 33 millions d’unités en 2017 à plus de 56 millions en 2018. Le marché aborde sa transition vers les services de monétisation du parc installé. Grand boom des enceintes connectées. Selon le cabinet d’études de marché Canalys, les ventes mondiales ont bondi d’environ 6 millions d’unités en 2016 à près de 33 […] Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans le monde en 2018 06/01/2018 - 15H00 | Electronique , La data Parution Usine Nouvelle [Muses industrielles] "Mirror" de Karl Olsberg ou un avenir cauchemardesque L'intelligence artificielle fait son retour partout, y compris dans les oeuvres de création. La preuve avec "Mirror" du scientifique et romancier Karl Olsberg. Soit le récit (plutôt) réaliste d'une intelligence artificielle qui prend le pouvoir et n'hésite pas à punir ceux qui essaient de la combattre. Qui de l'homme ou de la machine gagnera à l'issue des 350 pages de ce roman noir ? Il faut à […] [Muses industrielles] Mirror de Karl Olsberg ou un avenir cauchemardesque 06/01/2018 - 10H55 | Livres , Muses industrielles Parution Usine Nouvelle La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence artificielle d'ici à 2025 Avec l'ouverture prochaine d'un site dédié à l'intelligence artificielle à Pékin, le pays affiche clairement ses ambitions en la matière. Un site spécialisé dans l'intelligence artificielle (IA) doit être construit à Pékin, la Chine ambitionnant de devenir un leader mondial en la matière d'ici 2025, rapporte mercredi 3 janvier l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Le site accueillera […] La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence artificielle d'ici à 2025 03/01/2018 - 12H44 | Infos Reuters , Economie [Avis d'expert] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité Tribune Alors que se multiplient les discours anxiogènes sur l'intelligence artificielle, Mickaël Cabrol, CEO et fondateur d’EASYRECRUE y voit plutôt une source d'optimisme dans le domaine du recrutement. L'IA pourrait être, selon lui, le meilleur allié du recrutement en objectivant les critères retenus. L'enjeu est d'autant plus crucial dans un pays comme la France, où les recruteurs préfèrent valoriser […] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité 03/01/2018 - 11H00 | Digital RH , Les experts du numérique [Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial CB Insights a dévoilé mi-décembre son classement des 100 meilleures start-ups d’IA. Sept sont israéliennes. Un dynamisme doublé d’une vraie compétence dans le domaine, selon le fonds d’investissement californien. Focus sur trois d'entre elles. ORCAM Spécialisée dans la conception de lunettes pour non ou mal voyant, ORCAM est la petite soeur jumelle de Mobileye avec qui elle partage ses locaux à […] [Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial 03/01/2018 - 08H00 | Israël , Start-up [CES 2018] Citymagine supervise la maintenance de la voirie [UN JOUR, UNE START-UP] Grâce à l'analyse d'images, Citymagine propose de cartographier l'état des routes. La start-up lilloise participera au CES de Las Vegas du 9 au 12 janvier 2018. "Faire effectuer des relevés d'informations sur la voirie par des techniciens est lent et coûteux", observe Matthieu Levivier, fondateur de Citymagine. Pourrait-on vérifier l'état des routes plus efficacement ? […] Citymagine supervise la maintenance de la voirie 29/12/2017 - 14H30 | Smart city , CES DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate Ils sont une vingtaine, moitié informaticiens moitié linguistes, et ils défient déjà Google. Ils travaillent pour DeepL, un service de traduction automatique en ligne, boosté à l’intelligence artificielle. Focus sur cette start-up créée à Cologne, en Allemagne. Lancé en août 2017, DeepL propose 42 combinaisons à partir de sept langues : français, anglais, allemand, espagnol, italien, polonais et […] DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate 26/12/2017 - 10H50 | Allemagne , La pépite [CES 2018] Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif [UN JOUR, UNE START-UP] Jusqu'au CES 2018, L'Usine Digitale vous présente chaque jour une start-up française exposante. Aujourd'hui, nous découvrons Haapie qui a développé un robot social et cognitif. A l’heure où les Google et Amazon lancent leurs assistants personnels pour le grand-public, Haapie entend se démarquer sur un marché BtoB. La start-up rennaise a mis au point le Haapie-One, un robot […] Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif 23/12/2017 - 14H30 | CES , CES 2018 123456789...25 Suivant 1020 Tous les jours, l'actu de la transition numérique Je m'inscris A la une Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Le CES 2018 comme si vous y étiez Le CES 2018 comme si vous y étiez French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la Justice... L'agenda numérique de […] French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la Justice... 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A bien des égards fascinante et prometteuse, l’arrivée progressive de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises ne manque pas de générer son lot de peurs et d’appréhensions. Parmi elles, une crainte vieille comme le monde, celle d’un remplacement progressif de l’humain par des machines, avec les conséquences dévastatrices en matière d’emploi que cela impliquerait. Battant en brèche cette idée préconçue, une étude du Digital Transformation Institute de Capgemini (1), parue jeudi 7 septembre, affirme que l’intelligence artificielle serait, au contraire, à l’origine directe de créations de postes. Ainsi, dans 83 % des sociétés interrogées ayant adopté l’IA, en phase de test ou à grande échelle, de nouveaux postes ont vu le jour. Aux deux tiers dans la catégorie cadre ou cadre supérieur. Surtout, parmi les entreprises qui utilisent déjà les technologies d’IA à grande échelle, plus de trois sur cinq (63 %) n’ont pas supprimé de postes du fait de son adoption. « Nous avons volontairement adopté une approche positive de la révolution technologique, concède Anne-Laure Thieullent, Vice President Capgemini Insights & Data. Mais, comme les résultats de l’étude le montrent, nous n’avons pas de quoi être inquiets sur la destruction d’emplois supposément induite par l’arrivée de l’IA puisqu’elle nécessite la création de nouveaux métiers pour encadrer la transformation du business model qu’elle provoque. » Doper les ventes Loin de remplacer, pour l’heure, les salariés, les outils d’intelligence artificielle adoptés serviraient plutôt à les assister dans leur travail : 89 % des entreprises sondées les considèrent comme un moyen de simplifier les tâches complexes et 88 % estiment que les machines dotées d’intelligence coexisteront avec les hommes. Dans cette optique, 71 % des organisations affirment avoir entrepris des actions proactives de formation ou de perfectionnement des employés pour tirer profit de leurs investissements dans l’IA. « Une fois ces nouveaux outils maîtrisés, ils permettront aux salariés de se délester des tâches administratives, répétitives, voire aliénantes, afin de se concentrer sur les missions les plus compliquées, à plus forte valeur ajoutée, qui stimulent leurs compétences créatives, assure Anne-Laure Thieullent. Pour autant, les entreprises doivent raisonner à long terme et entamer, dès à présent, un processus de formation des équipes dont les tâches ont vocation, dans un futur plus ou moins proche, à être optimisées. » Utilisée, avant tout, pour « stimuler les ventes, dynamiser les opérations, améliorer l’engagement client et recueillir des informations pertinentes pour les activités », estime Capgemini, « mais aussi pour mener des projets d’excellence opérationnelle pour améliorer la traçabilité des produits ou les processus de production », renchérit Anne-Laure Thieullent, l’intelligence artificielle aurait d’ores et déjà permis à trois quarts des sociétés interrogées de voir leurs ventes augmenter de 10 % depuis la mise en œuvre de cette technologie. Et les entreprises y fondent beaucoup d’espoirs : 73 % pensent qu’elle peut les aider à accroître leurs taux de satisfaction client et 65 % qu’elle pourrait renforcer la fidélité de leur clientèle. Des projets bottom up Toutefois, pour éviter les espoirs déçus, les organisations ont tout intérêt à véritablement aligner leurs investissements dans l’intelligence artificielle sur leurs opportunités commerciales. « Si l’impulsion doit être top down, les premiers projets lancés doivent nécessairement être bottom up, sinon les cas d’usage créés, comme c’est le cas dans bon nombre de sociétés, risquent de ne pas être en adéquation avec les besoins des opérationnels ou d’être trop complexes à réaliser », prévient Anne-Laure Thieullent. Pour les entreprises, il ne s’agit donc pas de vouloir investir à tout prix dans l’intelligence artificielle mais de voir si elle peut les aider à régler des problèmes préalablement identifiés sur le terrain. (1) – Réalisée entre mars et juin 2017, l’étude rassemble les témoignages de 993 participants issus de neuf pays différents (Australie, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis). Exerçant dans sept secteurs d’activité (automobile, banque, assurances, industrie, télécoms et utilities), toutes les entreprises interrogées, multinationales et start-up avec un chiffre d’affaires supérieur à 500 millions de dollars, ont fait le choix d’investir dans l’intelligence artificielle. Sur le même sujet * 31 JUL2017 L’intelligence artificielle s’invite dans les salles de marché Outils et services * Contrat de conception et de maintenance de site web * Contrat de vente sur clic * Plan de communication * Contrat de conception d'un site Web * Offres d'emploi digital * Nominations digital (BUTTON) Commentaires Tous droits réservés - Les Echos 2017 Suivez nous * Facebook * Twitter * LinkedIn * Newsletter * Service Client * Abonnement * Publicité * Espace presse * Abonnement presse numérique sur epresse.fr * Fréquentation certifiée par l'OJD * Cookies * CGU - CGV * Charte éthique * Plan du site Bienvenue ! L'accès au site est payant. 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Watson est un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa base de données. © IBM/YouTube Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa base de données. © IBM/YouTube Discipline scientifique relative au traitement des connaissances et au raisonnement, dans le but de permettre à une machine d'exécuter des fonctions normalement associées à l'intelligence humaine : compréhension, raisonnement, dialogue, adaptation, apprentissage, etc. Cela vous intéressera aussi Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! 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Presque inconnu en Europe, Tencent, leader chinois des services mobiles et internet pesant plus de 300 milliards de dollars, reste généralement discret sur ses avancées. La création de ce nouveau laboratoire dirigé par Yu Dong, ancien scientifique de Microsoft Research est une nouvelle étape pour le groupe chinois après l’annonce en mars dernier de l’embauche de Zhang Tong, ancien responsable de laboratoire de Big data de Baidu à Pékin. En décembre 2016, Tencent annonçait également l’ouverture d’un nouveau laboratoire d’intelligence artificielle à Shenzhen. Enfin, il y a quelques jours, le Financial Times indiquait également que le groupe développait actuellement de deux types de casque de réalité virtuelle qui le positionnerait au cœur d’un secteur en plein essor. En Chine, Tencent dispose d’une très solide réputation grâce à WeChat. L’application lui permet en effet de disposer des données de ses 889 millions d’utilisateurs, fin 2016, et de les utiliser pour concevoir ses algorithmes. Au cœur de ses projets de développement en intelligence artificielle, Tencent cherche désormais à permettre à WeChat de parler avec les utilisateurs. Le Docteur Andy Chun, expert en intelligence artificielle et professeur agrégé à l’University de Hong Kong, explique à Quartz que: WeChat est beaucoup plus enraciné dans la vie quotidienne moyenne des citoyens chinois qu’Alibaba ou Baidu. Amazon et Google n’ont rien de comparable. Les données (interactions, contacts, goûts, localisation, etc.) auxquelles à accès Tencent lui confèrent un véritable avantage face à ses concurrents, Baidu et Alibaba. Pour l’instant, le groupe reste en retard par rapport aux géants d’internet que sont Google, IBM, Amazon ou encore Apple, mais il s’agit d’un concurrent à suivre en ce qui concerne le futur de l’intelligence artificielle. * TAGS * analyse des données * application * investissement * laboratoire * réalité virtuelle * Thématiques * Recherche * Lire plus d'actus IA sur * Alibaba * Apple * Baidu * Google * IBM * Tencent PARTAGER Facebook Twitter Article précédentSalesforce lance un fonds d’investissement doté de 100 millions de dollars Article suivantCambridge Consultants développe une intelligence artificielle capable de reconnaître tous les genres musicaux Johanna Diaz ARTICLES CONNEXESPLUS DE L'AUTEUR start-up, nord, CES, innovation Marché de l'IA CES 2018 : Les startups des Hauts-de-France posent à nouveau leur valise à Las Vegas Actualité Intelligence artificielle et intelligence collective, “À la recherche du Temps Futur” – Les Rencontres d’ADELI à Cabourg ont besoin de vous google brain, synthèse vocale, système, IA Recherche Google lance Tacotron 2, un système de synthèse vocale au son très naturel basé sur une IA LAISSER UN COMMENTAIRE Annuler la réponse _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ Please enter your comment! ______________________________ Please enter your name here ______________________________ You have entered an incorrect email address! 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Rarement un terme n'a évoqué autant de choses différentes. Il enflamme l'imaginaire du grand public à coups de Terminator, Matrix et autres 2001, l'Odyssée de l'espace. Il est aussi utilisé pour décrire les logiciels automatisés au coeur de nos smartphones et ordinateurs, de Google Traduction aux filtres de Snapchat en passant par les chatbots qui reviennent à la mode et les prémisces de la voiture autonome. Mais ce double usage, pour la science et la science-fiction, pose problème lorsque la confusion est créée entre les deux. Notamment car à trop se soucier de robots tueurs et autres, certains en oublient les vraies sources d'inquiétudes de ces progrès technologiques. L'Usine Digitale revient sur ce terme, ses origines, ses applications et pourquoi il est nécessaire de bien comprendre de quoi on parle. Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de la fiction Le film "2001, l'Odyssée de l'espace" traite de la relation entre David et HAL9000, une intelligence artificielle (dont l'un des "yeux" est visible ici) qui se révèle dangereuse. A lire aussi Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ? Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ? Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de l'intelligence[…] Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de l'intelligence artificielle Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Tous les cinq ans une technologie s'impose dans l'opinion publique comme celle sur laquelle on doit tout miser. On l'a vu se produire avec le cloud et le big data. Aujourd'hui c'est indubitablement l'intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres et sur laquelle toutes les entreprises communiquent (souvent à tort et à travers). Des start-up se créent pour capitaliser sur l'effet de mode et des vieux produits font peau neuve en se "boostant" à grand coup de marketing. Mais il s'y ajoute aussi une polémique récurrente sur le danger que pourrait représenter cette technologie. S'y opposent deux visions : d’un côté l'informatique, de l’autre la science-fiction. Deux compréhensions opposées du terme "intelligence artificielle" Le problème fondamental est qu'il y a deux populations distinctes qui parlent de deux choses bien différentes. D'un côté les chercheurs, ingénieurs, développeurs qui travaillent sur des disciplines hétérogènes qu’on regroupe sous la catégorie commune "intelligence artificielle" : apprentissage automatique (machine learning), vision par ordinateur, représentation de la connaissance, planification, traitement du langage naturel, synthèse vocale... Ces technologies se retrouvent dans les produits de tous les jours, de l'application de navigation par GPS à la traduction automatique en passant par la reconnaissance des visages sur les photos et bien d'autres usages au sein de divers services et produits. La raison pour laquelle on appelle ces disciplines "intelligence artificielle" (le nom a été choisi dans les années 50) est parce qu'elles simulent, sous une forme ou une autre, des capacités humaines. De l'autre côté, on trouve des amateurs de science-fiction et de philosophie pour qui le terme "intelligence artificielle" évoque une machine dotée d'une conscience et d'une capacité de raisonnement similaire à celle de l'être humain. Ils se demandent si un ordinateur suffisamment complexe pourrait ne pas devenir réellement autonome. Parmi eux, une frange pousse le raisonnement encore plus loin : puisque la puissance des ordinateurs augmente régulièrement et rapidement aujourd’hui, si une machine dotée d'une conscience existait, son intelligence pourrait aussi être augmentée… jusqu’à devenir bien supérieure à celle d’un humain. En théorie, ces deux conceptions – l’une ancrée dans la réalité, l’autre fictive et spéculative – peuvent tout à fait coexister tant qu’elles restent dans leur sphère respective. Mais en pratique, leur coexistence crée une confusion chez beaucoup de personnes, confusion qui se résume par l’idée que le secteur de l’intelligence artificielle tel qu’il existe aujourd’hui va produire dans un futur proche une intelligence artificielle du genre de celles que dépeint la culture populaire dans les films ou les jeux vidéo. Une polémique qui dure et entretient la confusion Il est intéressant de rappeler que l'idée d'une machine capable de s'auto-améliorer provient à la base d’une publication du statisticien I. J. Good dans les années 1960. Il y posait l’hypothèse (sans la démontrer) qu’un système artificiel aussi intelligent qu’un homme auquel on demanderait de se rendre plus intelligent verrait ses facultés intellectuelles exploser et finirait par devenir super-intelligent. L'idée est revenue à la mode au sein de la Silicon Valley au travers d'un ouvrage publié en 2014 par le philosophie Nick Bostrom, baptisé "Superintelligence". Il y explique en quoi l’émergence (hypothétique) de machines superintelligentes pourrait selon lui représenter un risque existentiel pour l’être humain. L'ouvrage a conduit Elon Musk, entrepreneur à succès qui a entre autres fondé SpaceX et co-fondé PayPal et Tesla, à se prononcer avec la grandiloquence qu'on lui connaît pour mettre en garde contre les dangers présumés que représentent les développements récents en matière d'intelligence artificielle. Il continue à le faire régulièrement, ce qui a même donné lieu à un pugilat sur Twitter lorsqu'il a accusé Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) de n'avoir qu'une "compréhension limitée" du sujet après que celui-ci ait jugé les déclarations de Musk "irresponsables". Si les propos d'Elon Musk peuvent être considérés comme irresponsables, c'est parce que la propagation de ses peurs auprès du public fait plus de mal que de bien. Car il existe de vrais points à surveiller concernant le développement des disciplines regroupées sous le terme "intelligence artificielle" dans le monde réel, et l'hystérie autour d'une "superintelligence maléfique" est une distraction malvenue qui les occulte. Pis, dans leur quête du buzz, les entreprises et médias jouent sur la confusion entre le robot-humain de la science-fiction et l'algorithme de machine learning du monde réel et contribuent à entretenir la confusion. Il ne faut pas éclipser les vrais risques * Il existe de vrais points d'inquiétude sur lesquels s'interrogent les experts du secteur. Le premier est l'impact économique d'une automatisation croissante et possiblement brutale d'un grand nombre d'emplois. Cette fameuse "quatrième révolution industrielle" verrait des métiers comme chauffeur routier ou chauffeur de bus disparaître, et impactera en plus tout un tas d'employés de bureau qui n'imaginent pas encore forcément que leurs tâches quotidiennes puissent être automatisées. Même le secteur médical, et notamment le métier de radiologue, ne serait pas épargné. Il n'est aujourd'hui pas du tout fantaisiste de penser qu'un appareil de radiographie pourra un jour analyser tout seul l'image qu'il produit et rédiger un compte-rendu en conséquence. * Le second point d'inquiétude est le risque d'un biais inintentionnel au cœur de systèmes automatisés qui nuit à une certaine partie de la population. Un système conçu de A à Z par une même catégorie socioprofessionnelle (un homme jeune, blanc, hétérosexuel, diplômé d'une grande université...) court le risque ne pas prendre en compte les besoins ou caractéristiques d'autres parties de la population et d'opérer une discrimination insidieuse et difficile à corriger une fois instaurée. Cela peut-être aussi simple que l'incapacité à reconnaître un visage noir si le système n'a été entraîné que sur des visages blancs. * Un troisième facteur de risque est la manipulation automatique de grandes quantités de données pour influencer l'opinion publique. On en a vu un exemple lors de l'élection américaine 2016, où Facebook et Twitter ont été pris d'assaut par des armées de comptes fictifs capables de promouvoir de faux contenus pour engendrer la confusion et désinformer le public. De la même manière, il est aujourd’hui possible de créer de fausses vidéos très réalistes mettant en scène des reproductions de vraies personnes. * Outre l’utilisation abusive de systèmes automatisés, il existe aussi le risque d’une compromission d’un système au travers d’une attaque informatique. La sécurité informatique est devenue une préoccupation de premier plan car elle a des conséquences sur de nombreux aspects de notre société, et l’automatisation des systèmes va encore renforcer ce danger. Par extension, il y a un risque réel d’érosion de la vie privée avec l'explosion des performances des technologies de reconnaissance faciale et la protection de ses données se doit d’être garantie. * Enfin, l'automatisation de la prise de décision pose un problème dans le cadre militaire, qu'il s'agisse de tirer une balle ou un missile. Pour le moment les prises de décision sont encore systématiquement sous responsabilité humaine et il est important qu'elles le restent. La tentation d'automatiser un système de réplique en cas d'attaque pour garantir un temps de réponse plus rapide pourrait se révéler particulièrement dangereuse, notamment si deux systèmes automatisés sont confrontés l'un à l'autre. Les scientifiques, ingénieurs et entreprises ne sont pas irresponsables La peur d'une prise de contrôle des machines s'accompagne souvent de l'idée fausse que les chercheurs sont irresponsables et les entreprises opposées à toute réglementation. Or ce n'est pas le cas. Justement, nombre d'entre eux sont conscients des dérives et abus potentiels de leurs travaux et militent pour les éviter. A titre d’exemple, AI 100, une série d'études proposée par Eric Horvitz (actuel directeur de Microsoft Research) et Russ Altman, lancée par l'Université de Stanford en 2014, s'attache par exemple à étudier les progrès et les dangers potentiels de l'intelligence artificielle tous les 5 ans durant 100 ans. Par ailleurs, fin 2016, Google, Microsoft, IBM, Facebook et Amazon ont formé le consortium "Partnership for AI" afin de définir des bonnes pratiques dans le domaine. Des progrès récents moins dramatiques qu'on ne le pense On parle beaucoup de "deep learning" (apprentissage profond) depuis quelques années, une approche dans l’apprentissage qui a permis certaines avancées spectaculaires, notamment dans la reconnaissance visuelle ou vocale. Certains observateurs y voient le signe d’une accélération du progrès qui conduira à une intelligence artificielle générale. C’est pourtant loin de la vérité. Déjà, le concept de deep learning n’est pas nouveau, il a été proposé pour la première fois en 1965. Les progrès actuels sont donc le fruit de décennies de recherche. Mais ce qui a surtout fait la différence, c’est l’utilisation de processeurs graphiques (dits "GPU") pour effectuer les calculs liés à ces algorithmes. Les GPUs, conçus à la base pour les applications très demandeuses en ressources graphiques 3D (c’est-à-dire principalement les jeux vidéo), sont spécialisés dans les calculs parallèles, et cela les rend parfaits pour le deep learning. Ils sont parfois jusqu’à 100 fois plus efficaces que des processeurs classiques pour ce type de calcul. Couplé à la disponibilité de larges quantités de données pour entraîner les systèmes, on obtient un programme capable d’identifier un objet dans une image "mieux qu’un être humain" (plus rapidement ou en faisant moins d'erreurs). Le taux d'erreur pour la reproduction de tâches spécifiques a diminué spectaculairement car les données disponibles pour l'entrainement ont augmenté tout aussi spectaculairement. En parallèle, l'avènement du cloud met ces fonctionnalités à disposition de tout un chacun, car le gros du travail est réalisé à distance et pas sur l'appareil du consommateur. Mais ces programmes restent ultra-spécialisés. Ils ne savent rien faire d’autre car ils ont été conçus pour une tâche bien précise. IA spécialisée contre IA "générale" En effet, l’intelligence artificielle telle qu’on la conçoit aujourd’hui désigne des systèmes très spécialisés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de programmes informatiques basés sur des formules mathématiques, élaborés par des ingénieurs pour obtenir un résultat bien particulier. A titre d'exemple, on entraîne un programme à reconnaître les chats dans une image en lui montrant au préalable des milliers d'images de chats et en lui indiquant ce qui est ou pas un chat. Une fois suffisamment entraîné, le système arrive à estimer automatiquement si un chat se trouve ou pas dans une photo avec un faible taux d'erreur. Cette spécialisation fait toute la différence. Qu'un programme puisse "battre" un humain dans un domaine spécifique n'est ni nouveau, ni particulièrement inquiétant. AlphaGo, le système de Google DeepMind qui a su battre les plus grands champions au jeu de go, ne sait rien faire d'autre que jouer au go. Tout comme Deep Blue, qui a battu Garry Kasparov aux échecs en 1997, n'avait qu'une fonction unique. C'est le principe de tout outil. La première calculatrice venue multiplie plus vite qu'un être humain, mais cela ne la rend pas "supérieure" à son créateur. Même si ces tâches spécifiques se complexifient à mesure que la technologie progresse et qu'on les combine entre elles, elles restent un ensemble de programmes avec des buts et des capacités données, conçues dans un but précis et inexorablement limitées par leurs spécifications d'origine. C'est entre autres pourquoi les assistants digitaux comme Alexa, Google Assistant, Siri ou Cortana peuvent s'avérer si frustrants pour l'utilisateur lambda. Ils présentent l'illusion d'une capacité humaine (renforcée par le fait de leur donner un nom propre) mais restent strictement limités aux fonctions pour lesquelles ils ont été conçus. Il existe un véritable gouffre entre ces capacités rudimentaires et l'idée d'un programme capable de raisonner sur n’importe quel problème non-spécifique, de développer une conscience et d'effectuer de lui-même une action pour laquelle il n'a pas été conçu. On parle dans ce cas-là d’intelligence artificielle générale (par opposition à celles qui sont spécialisées), et il n’en existe tout simplement pas à l’heure actuelle. Le raisonnement, une discipline encore au stade embryonnaire Mais alors que penser des gros titres sur "une intelligence artificielle qui a apprise toute seule à marcher" ou autres du même genre ? Cela ne constitue-t-il pas une forme de raisonnement autonome, comme celui d’un animal ? Pas vraiment. Ces problèmes sont conçus très spécifiquement, dans un environnement restreint aux variables prédéterminées, et le programme apprenant est lui-même conçu dès le départ avec un but spécifique à atteindre pour lequel il doit trouver la meilleure solution. Il essaie alors toutes les possibilités permises par son environnement puis détermine la plus efficiente. Cela donne souvent des résultats assez drôles, mais démontre aussi qu’on est vraiment très loin d’un robot apprenant tout seul à marcher/voir/parler/comprendre (tout ça en même temps) dans le monde réel. Car s'il y a une chose à bien comprendre c'est que si l’augmentation des masses de données disponibles permet d’améliorer l’exactitude des programmes spécialisés (car plus ils ont de données de référence, plus ils sont précis), pour le raisonnement c’est tout le contraire. Plus il y a de variables, de données à prendre en compte, plus la tâche est complexe. Et cette complexité augmente exponentiellement. Du point de vue d’un scénario de "superintelligence" artificielle, la technologie n’a donc pratiquement pas avancée depuis 70 ans. De plus, comme nous l'avait déclaré Tom Dietterich (professeur émérite à l’Université d’Etat de l’Oregon et l’un des créateurs du machine learning) lors d’une interview en 2015, "il existe indubitablement des limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut atteindre." Comprendre : même si nous arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment. Julien Bergounhoux @JBergounhoux Réagir ____________________ ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ * Les commentaires postés sur L’Usine Digitale font l’objet d’une modération par l’équipe éditoriale. ____________________ ENVOYER 3 commentaires feodor 03/11/2017 15h17 - feodor "il existe indubitablement des limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut atteindre." Oui et non pour une machine. Sa vitesse d'exécution de tâches et de calculs pourra toujours être améliorée. Sa culture est virtuellement sans réelle limite (la seule étant le manque de choses à apprendre, alors que pour nous c'est la trop grande quantité de data) Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Mercier 04/08/2017 11h05 - Mercier Google et Amazon découvrent l'IA 60 ans après et tout le monde est excité. Et si on parlait de patrimoine français en IA? Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Julien 03/08/2017 14h16 - Julien Merci pour ce bon article qui explique bien la différence entre les fantasmes et l'état actuel de l'art. "Comprendre : même si nous arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment." Le danger réside dans le fait que si une IA Générale capable d'auto-évolution voit le jour, nous ne comprendrons probablement rien à ce qu'elle fait et assisteront impuissant à sa montée en puissance (même si celle-ci n'est pas exponentielle)! Qu'elle devienne ne serait-ce que "3 fois" plus intelligente qu'Einstein (exemple facile), et elle pourra manipuler des concepts qui nous seront aussi étrangers que le WIFI l'est pour les dauphins...et pourrait alors rapidement devenir une menace existentielle. Il convient surtout de l'aligner les objectifs de l'IA Générale avec les nôtres, et de la faire travailler pour nous. Elle pourrait alors résoudre des problèmes millénaires pour nous (médecine, énergie, gestion des ressources...). Je me permet de donner un lien vers un très bon article anglais qui traite de l'IA, sur l'excellent site WaitButWhy: https://waitbutwhy.com/2015/01/artificial-intelligence-revolution-1. html Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Tous les jours, l'actu de la transition numérique Je m'inscris A la une Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Le CES 2018 comme si vous y étiez Le CES 2018 comme si vous y étiez French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la Justice... L'agenda numérique de […] French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la Justice... 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Enquête d'Eric Chaverou. • Crédits : vladystock (Fotolia) et French Tech Née il y a 60 ans, l’IA, comme on la surnomme, a vécu des hauts et des bas. Mais elle bénéficie depuis peu de progrès déterminants dans la puissance des processeurs et serveurs et dans l’expertise de masses croissantes de données, avec de nouveaux algorithmes et des investissements dans la recherche de plus en plus conséquents. Des événements comme la victoire écrasante d’un programme d'intelligence artificielle (Google DeepMind) sur le champion du monde de go propulsent sur la scène médiatique ce que des fictions ont aussi mis en avant de longue date. Considérée par certains comme une nouvelle révolution industrielle, l’intelligence artificielle touche de très nombreux secteurs : du militaire à la finance, en passant par la médecine, la communication ou les services avec les assistants personnels. Dans cette effervescence, les Français commencent à se distinguer et à de mieux en mieux communiquer. Portés par le label gouvernemental de la French Tech. Et comme l'illustre Yann LeCun, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook, professeur d’informatique et de neurosciences à l’université de New York et titulaire de la chaire annuelle informatique et sciences numériques au Collège de France. Vous visiterez dans ce Magazine le laboratoire de Facebook à Paris. Ecoutez son directeur s'expliquer, Florent Perronnin : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265277503&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde doctorante Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde doctorante• Crédits : Eric Chaverou - Radio France Les Français interrogés disent être partagés au sujet de l'intelligence artificielle, d'après un très récent sondage Odoxa Microsoft : une opportunité pour 49% d'entre eux, un motif de peur pour 50%. Écoutez (ci-dessus) notre enquête, présentée par Véronique Rebeyrotte, ainsi que de nombreux compléments : Découvrez d'abord un grand entretien avec le spécialiste Jean-Gabriel Ganascia, professeur au laboratoire d'informatique de l'université Pierre et Marie Curie et philosophe, qui nous a longuement reçu pour ce Magazine : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F264162748&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 - Spécialiste internationalement reconnu de la vision artificielle, Jean Ponce dirige le département d’informatique de l’École normale supérieure. Il présente son travail de recherche et ses applications en archéologie par exemple et raconter ses liens avec les industriels, des start up aux grands groupes comme Microsoft, Google ou Facebook : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F264941637&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Enfin, Nazim Fatès, chercheur à l’INRIA Nancy grand est depuis 10 ans, étudie les systèmes dynamiques discrets, des modèles mathématiques qui peuvent être appliqués au vivant, aux sciences de l’homme, à l’informatique. Il évoque ce qui bénéficie à Nancy d'une longue histoire en intelligence artificielle : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265096696&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Qu'en pense un investisseur aux États-Unis ? Paul Strachman est lui investisseur, basé à New York, au service du fonds français Isai. Pour lui, la France n'est pas forcément reconnue aux États-Unis comme un terreau de l'intelligence artificielle, contrairement au Royaume-Uni (en raison du rachat de la société Deep Mind par Google notamment). Mais il considère que c'est l'un des meilleurs pays pour cela et qu'il s'agit plus d'un travail de communication que de développement de l'écosystème, avec "une mafia de Français" dans le domaine, dont la figure de Yann LeCun et son nouveau laboratoire parisien, ou la levée de fonds record d'une start up fondée par des Français : Écouter (Submit) Écouter L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis Découvrez ici la série d'articles récents et très complets sur l'intelligence artificielle signés par Olivier Ezratty, l'un de nos deux invités. Robotisation des armées : "Il y a un début de fuite en avant dans certains pays." Maître de conférences en mathématiques et chercheur à la chaire de cyberdéfense et de cybersécurité Thalès, Saint-Cyr, Sogeti, Thierry Berthier tient également le blog Cyberland et a co fondé le site d’analyses stratégiques ÉchoRadar, avec huit autres contributeurs. Il décrit l'évolution des armées, notamment française, et de l'industrie militaire face à l'intelligence artificielle et à la robotisation. La Russie envisage par exemple de robotiser 30% de son armée d'ici 2020, 2025, alors que les Etats-Unis sont en phase de tests avancés d'un navire autonome, le "Sea hunter", que voici : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265040725&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Pour finir, un peu de douceur, quoique... "Her", film de Spike Jonze sorti en France en 2014, est pour Yann LeCun le film le plus vraisemblable au sujet de l'intelligence artificielle. Il a obtenu un Oscar pour son scénario : IFRAME: https://www.youtube.com/embed/wiIXVmyFygw?feature=oembed Liens recommandés - Le "Deep Learning", ou l'apprentissage profond des machines : "La Grande table" de février dernier avec Yann LeCun et Gérard Berry - L'apprentissage profond : une révolution en intelligence artificielle. Leçon inaugurale de Yann LeCun au Collège de France - Portrait de Yann LeCun par Matthieu Cord, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, spécialiste du traitement des images et apprentissage artificiel - Association française pour l’Intelligence artificielle - Intelligence artificielle : quatre visages de la "French Touch". Par Emmanuel Paquette et Bruno D. Cot le 9 février dernier, dans L'Express / L'Expansion - Withings : Le porte-drapeau des objets connectés Made in France n'est plus français. L'Usine digitale. Par Charles Foucault, le 27 avril dernier - "Robot ergo sum, vivre avec les robots". Magazine de la rédaction de septembre 2013. Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle• Crédits : Visactu - Radio France Bibliographie Revue d'intelligence artificielle n° 3-4/2015 Revue d'intelligence artificielle, n° 3-4. Dernières avancées en intelligence artificielleGrégory BonnetHermès science, 2015 Panorama de l'intelligence artificielle Panorama de l'intelligence artificielle : ses bases méthodologiques, ses développements Volume 1, Représentation des connaissances et formalisation des raisonnementsCépaduès, 2014 Petite mathématique du cerveau Petite mathématique du cerveau : une théorie de l'information mentaleClaude Berrou et Vincent GriponOdile Jacob, 2012 L'intelligence artificielle L'intelligence artificielleJean-Gabriel GanasciaLe Cavalier bleu - Collection Idées reçues. Sciences & techniques, n° 138, 2007 Confucius et les automates Confucius et les automates : l'avenir de l'homme dans la civilisation des machinesGrasset, 2014 (Submit) Voir plusFermer Intervenants * Olivier Ezratty blogueur, consultant dans les médias numériques * Grégory Bonnet chercheur au GREYC (Groupe de Recherche en Informatique, Image, Automatique et Instrumentation de Caen) à l'Université de Caen Normandie À découvrir L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle Principe d’équivalence / Intelligence végétale / Topologie physique Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero L’intelligence peut-elle devenir artificielle ? Tags : * actualité * intelligence artificielle * Economie * France * Facebook * Yann LeCun * Sciences L'équipe Production Tara Schlegel Réalisation Annie Brault Avec la collaboration de Eric Chaverou, Abdelhak El Idrissi, Catherine Petillon Journaliste Rédaction newsletter Abonnez-vous à nos newsletters Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr * lisible sur ordinateur et sur mobile * que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite. Je m'abonne ! Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. 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Les philosophes et religieux considèrent que la conscience est le propre des organismes vivants. Elle est considérée comme impossible par des machines manipulant des symboles, cas de nos ordinateurs actuels, mais possibles avec des systèmes qui seraient fondés sur des processus quantiques. Il faudrait aussi des systèmes capables d'imiter le fonctionnement des neurones ainsi que du cerveau humain. Il faut passer par un apprentissage par l'expérience, s'inspirant des neurones biologiques, les réseaux de neurones formels utilisés avec des ordinateurs conventionnels pourraient résoudre le problème. D'autres pensent que la pensée n'est pas calculable par des processus discrets et finis, idée réfutée entre autres par Alain Cardon. Résumé En résumé, rien ne prouve qu'il n'existe pas d'autre conscience que la nôtre. Les adjuvants de l'intelligence artificielle forte pensent pouvoir inclure le raisonnement ou l'apprentissage symbolique, ainsi que les techniques connexionnistes (réseaux de neurones), sur des ordinateurs manipulant des symboles. 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Ce samedi 12 août, les championnats du monde du jeu de carte débutent à Lyon. Le vainqueur sera connu quelques jours plus tard, le 26 août. En parallèle, la capitale des gones verra également s'affronter des machines dans le championnat du monde des ordinateurs de Bridge, qui débute le 19 août. Aucun affrontement officiel humain VS intelligence artificielle n'est pour autant prévu. Mais alors, qui de l'homme ou de la machine est le plus fort au bridge? "Sur les dernières confrontations, les programmes étaient encore en dessous des meilleurs joueurs humains", précise au HuffPost Tristan Cazenave, chercheur au CNRS spécialisé dans les algorithmes liés au jeu. Pourtant, l'intelligence artificielle est déjà venue à bout des échecs et du jeu de Go, alors pourquoi pas le bridge? A l'inverse de ces jeux de plateau, "l'information disponible est ici incomplète, c'est plus difficile à programmer", précise Tristan Cazenave. A l'aveugle Au go ou aux échecs, l'ordinateur voit tout le plateau (la difficulté se situe dans le nombre de combinaisons possibles). Dans un jeu de carte, au contraire, seule une partie des informations sont disponibles pour la machine: les cartes de sa main. Cela complique énormément la donne. Pour autant, une intelligence artificielle a bien réussi à s'imposer dans un duel face à un champion de poker en ce début d'année. Un exploit que l'on attendait pas avant quelques années, surtout que dans cette version du jeu de carte, il est possible de miser autant d'argent que souhaité, ce qui complique considérablement la tâche pour la machine. Alors pourquoi pas le bridge? Déjà, il faut bien comprendre qu'il y a moins de chercheurs spécialisés sur ces questions. Mais il y a aussi une spécificité de ce jeu de carte: ses règles un peu compliquées. "Il y a plusieurs joueurs et un système d'enchères, c'est plus difficile à programmer", précise Tristan Cazeneuve. Plus que le poker? "Je ne sais pas exactement, mais intuitivement, je dirais que oui". Parler sans savoir En effet, au bridge, comme à la belote ou au tarot, il faut annoncer le score qu'on escompte faire. Le tout avec des informations incomplètes. C'est seulement après que les participants jouent leurs cartes. Et cette première partie du jeu, c'est le nerf de la guerre. D'ailleurs, dès 1998, une machine réussissait à bien s'en sortir contre des professionnels du bridge en chair et en os... sans cette fameuse phase d'annonces. Au bridge, l'homme a donc encore l'avantage sur la machine. Mais pour combien de temps? Le programme français Wbridge5, amélioré en 2016, a remporté le championnat du monde robotique de bridge l'année dernière et devrait encore s'améliorer. La même année, des chercheurs de l'université nationale de Taïwan affirmaient être plus performants que les meilleurs programmes disponibles pour ce qui est des annonces. Plutôt que d'essayer de créer un algorithme qui essaye de copier les stratégies humaines pour les annonces, les deux auteurs ont utilisé la même chose que DeepMind, la machine qui l'a emporté sur le jeu de go. Ces techniques, deep learning et reinforcement learning, permettent à un ordinateur de créer des modèles à partir d'une grande quantité d'exemples, puis de s'auto-entraîner. Leur prochaine étape: perfectionner le programme et l'entraîner pour qu'il puisse réaliser des parties entières de bridge en compétition. Que ce soit celle-ci ou une autre intelligence artificielle, la suprématie de l'homme sur le bridge a du soucis à se faire. Lire aussi : • Pourquoi le jeu de go est-il si compliqué pour une intelligence artificielle ? • Cette machine sait reconnaître le sarcasme sur les réseaux sociaux mieux qu'un humain • Clash entre Mark Zuckerberg et Elon Musk sur l'intelligence artificielle • Pour suivre les dernières actualités de C'est Demain, cliquez ici • Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost • Retrouvez-nous sur notre page Facebook À voir également sur Le HuffPost: IFRAME: //www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtit le/1/src/rrqruz Envoyer une correction * Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable de la rubrique C'est Demain PLUS:bridgeC'est demainintelligence artificielleJeux de cartessciencetechno On en parle [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F6f8c6236871d32bfdf 588ec81a491e5e%2F205970130%2FMorts%2B2017.png] Ils nous ont quittés en 2017 [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F317920271aedca0e52 36d1fc91a93c40%2F206029894%2FScreen%2BShot%2B2018-01-14%2Bat%2B13.22.55 .png] Castaner rembarre sèchement Garrido après une allusion à l'ISF [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F10853a27a0b29006d0 96e27a3a53972c%2F206029930%2FRTX4B2KP.jpeg] Ce tacle de l'arbitre sur un joueur de Nantes aurait mérité un carton rouge [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fd6da6b719c6ae84684 800a902f7c7dc%2F205815729%2FRTX378FH.jpeg] Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue certaines cosignataires de la tribune polémique [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fc89d17dbae19a7ec47 e7b958edc8c8b0%2F206029608%2Femilyraja.JPG] Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus" [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa93945d44a39095930 245ea1108635c3%2F206028962%2Fp%253Fga.JPG] Ce Boeing rate son atterrissage et finit sur une falaise S'INSCRIRE ET NOUS SUIVRE C'EST DEMAIN Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. 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[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com %2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Ff4d1239462a1f846cd8eac5c99d7a36a%2F206021460 %2FCapture%2Bd%253Fe%253Fcran%2B2018-01-11%2Ba%253F%2B15.59.32.png&clie nt=cbc79c14efcebee57402&signature=647828f2575c5ba709a2f9efab6d243ea7241 e90] Les images dantesques d'une casse automobile en flammes [dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult imedia.com%2Fmulti%2F3llsx%2Fv8suul-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s ignature=bb133bab380fa3da83ccc9a763bd5e919dda8cab] Le pape François a choisi cette terrible photo pour appeler à la paix dans le monde [dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult imedia.com%2Fmulti%2F3llq8%2Fvuv3xz-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s ignature=6c86853866369dffbe40f851394238536ef3f414] Cette rue prise dans la glace est digne du "Jour d'après" [dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult imedia.com%2Fmulti%2F3llxz%2Fvufqkq-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s ignature=4c406f2c6a563928a75b6a15e4ef427acd12f98f] [newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add] INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER ____________________ S'inscrire! 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Fascinant et troublant. Fin septembre, Google a présenté une nouvelle version de son service de traduction Google Translate dopé au deep learning (réseaux neuronaux, technologie d’intelligence artificielle). Il s’agissait alors de proposer des traductions de meilleure qualité grâce au système Google Neural Machine Translate (GNMT). Le fait d’étendre cette technologie aux 103 langues supportées par Google Translate – avec à la clef 140 milliards de mots traduits chaque jour – est loin d’être un exercice trivial. Avec cette bascule dans le deep learning, le système GNMT a été adapté pour être exploitable aisément avec de nouveaux duos de traductions, peut-on lire dans une contribution blog de la division Recherche du groupe Internet en date du 22 novembre. Dans le cadre de ces travaux, Google a notamment tenté de faire des traductions de l’anglais au coréen (et réciproquement) et de l’anglais vers le japonais (et réciproquement). Cela leur a permis de découvrir que l’intelligence artificielle était alors devenue capable d’effectuer directement des traductions entre les deux langues asiatiques…sans avoir pourtant bénéficié d’un apprentissage de la traduction directe entre les langues concernées. Google parle de “zero-shot”, signifiant que la traduction est directe (sans passer par d’autres traductions intermédiaires : du japonais à l’anglais et de l’anglais au coréen par exemple). Rappelons que le principe de GNMT consiste à traduire des chaînes de caractères en utilisant une base de connaissance constamment mise à jour par l’apprentissage accumulé en fonction des modifications effectuées par les utilisateurs sur les traductions suggérées. Aucun raccourci ou tangente n’avait été prévu pour permettre au système d’apprendre de nouvelles traductions. Google précise que l’intelligence artificielle a donc créé cette méthode d’elle-même. L’IA exploite donc les leçons apprises des autres traductions pour créer des passerelles entre deux langues (dont elle n’a pas encore appris les liens au préalable). Poussée plus loin, l’analyse du mécanisme que l’IA a adopté montre qu’elle a créé un ensemble d’éléments qui servent de jonction entre les deux langues. A ce stade, on peut dire qu’ils constituent une “langue” propre à l’IA ou d’un “interlingua”. En revanche, les mécanismes complexes mis en oeuvre dans le deep learning ne permettent pas de comprendre précisément comment cela s’est produit. La découverte soulève donc de nouvelles questions. Comment maîtriser ces effets de bord pour les induire à dessein ? Jusqu’où l’IA peut-elle aller en termes d’évolution sur la base des connaissances apprises ? L’IA avait été initialement exploitée dans Google Translate pour améliorer la qualité des traductions. On découvre maintenant qu’elle va permettre à Google de la faire évoluer plus rapidement, à moindre effort… mais sans un réel contrôle. Procédé baptisé “zero-shot” par Google : google-brain-ia_langage_a (Crédit images : archive NME) Recommander cet article : 1562 53 1025  itespresso Inscrivez-vous aux newsletters ITespresso ____________________ ____________________ (Submit) Inscription Auteur : Renald Boulestin Lire la biographie de l´auteur Masquer la biographie de l´auteur Sécurité IT : un ransomware prend le métro à San Francisco Tablettes : les détachables font la valeur mais pas le volume en Europe Thématiques associées deep learningGoogleGoogle Translateintelligence artificielletraduction Avis d'experts * Cloud * Sécurité avis-experts-IBM-cloud Avis d'Experts : Le cloud hybride d'IBM : Le passage en douceur et sous contrôle vers le cloud public Cloud IBM IBM Watson Media Avis d'Experts: IBM WATSON Media veut bousculer le marché de la vidéo Cloud IBM blockchain-economie Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie IBM-securite-digital Avis d'Experts - IBM : Sécurité du digital: la connaissance sert à tous, l’expérience ne sert qu’à soi Sécurité IBM ibm-blockchain-cybersecurite Avis d'Experts - IBM : Utiliser la technologie "blockchain" en cybersécurité Sécurité IBM blockchain-economie Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie X Vous aimerez aussi Livre blanc par HPE-Intel __________________________________________________________________ Créer le data center du futur avec une infrastructure hyperconvergente Livre blanc par HPE-Intel __________________________________________________________________ Comment anticiper l'évolution de l'infrastructure du data center Article par silicon.fr __________________________________________________________________ Les traducteurs-interprètes vont se mesurer à Google Translate Article par silicon.fr __________________________________________________________________ L'IA Duet de Google accompagne les musiciens sans fausses notes Article par itespresso.fr __________________________________________________________________ Google Translate : le deep learning aura sa traduction dans toutes les langues Article par itespresso.fr __________________________________________________________________ Google Translate dopé aux réseaux neuronaux [seg?add=6084224&t=2] Restons connectés * Suivez-nous + Facebook + Twitter + Google + + Google Currents + IOS Application + Android Application + Windows Phone + Blackberry Application + Flux RSS * Newsletters * Connectez-vous Services * Votre compte * Testez votre débit Internet * Test couverture 4G et spots Wifi * Quelle est mon adresse IP * Quiz * Plan du site Sites * Livres Blancs Informatiques * Télécharger * Silicon * Channelbiz * Ubergizmo * Emplois, jobs Informatique Mentions légales * Charte de confiance – Mentions Légales * Conditions Générales d’Utilisation Rester en contact * Nous contacter * Contactez la rédaction * Contactez la régie * Contactez la technique * Proposition de partenariat * Contactez le service étude NETMEDIAEUROPE * Brésil * Allemagne * France * Italie * Portugal * Espagne * Royaume-Uni * Monde NetMediaEurope © Copyright 2018 Tous droits réservés. A propos de NetMediaEurope [seg?add=7835169&t=2] #publisher Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux des commentaires Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux iCal Transhumanisme et intelligence artificielle » Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques, politiques et éthiques Flux des commentaires alternate alternate Skip to content Transhumanisme et intelligence artificielle Transhumanisme, Nanotechnologies, Transhumaniste, Neurosciences, GAFA Menu * Accueil * Transhumanisme + Qu’est ce que le Transhumanisme ? 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Malgré les cauchemars d’une telle perspective pour certains scientifiques, savants humanistes et théologiens, l’intelligence artificielle sera un rêve devenant réalité pour ceux qui épousent la philosophie Transhumaniste de Max More^1 : un mouvement dont l’objectif est d’améliorer la condition humaine physiquement et intellectuellement grâce à l’application de moyens scientifiques et technologiques^2. Que l’on soit d’accord avec le transhumanisme ou qu’il soit odieux parce qu’il ne s’agit que d’un autre moyen de promouvoir l’eugénisme, la course à la transformation des rêves de science-fiction en une réalité rentable prend de la vitesse du fait des entreprises et des investisseurs. Les sociétés multinationales voient l’opportunité de générer des milliards en terme de profits et c’est toute la motivation dont elles ont besoin pour aller de l’avant à toute vitesse, faire de la publicité pour la recherche et le développement de l’intelligence artificielle au point aujourd’hui de prouver que leur entreprise est en avance de plusieurs dizaines d’années sur la compétition. Outre les entreprises, le pouvoir et la richesse potentiels en intelligence artificielle disposent d’universités et d’institutions de recherche financées par le gouvernement, et de laboratoires privés qui travaillent pour réaliser le rêve sans se soucier des risques potentiels pour la société dans son ensemble. À l’instar de la bombe nucléaire développée dans les années 1940, le génie de l’intelligence artificielle est sorti de la bouteille et c’est depuis les années 1940 que des scientifiques de différents domaines envisageaient de construire un cerveau artificiel donnant naissance à la discipline scientifique formelle de l’intelligence artificielle en 1956. Le briseur de code britannique Alan Turing est connu comme le Père de l’informatique, également pionnier dans le domaine de l’intelligence artificielle, n’était qu’à l’étape théorique au milieu du 20^e siècle lorsqu’il effectuait des recherches. Les contemporains de Turing, Ross Quillian et Edward Feigenbaum, suivis de Marvin Minsky, qui ont cofondé le laboratoire de l’intelligence artificielle du MIT, ont tous été pionniers avec le géant IBM. A partir de 2016, à la mort de Minsky, l’intelligence artificielle était le domaine le plus chaud que les entreprises, les gouvernements et les institutions de recherche exploraient avec intensité, certains essayant de battre les robots de marketing de compétition pour diverses tâches au cours des prochaines années^3. Peter Norvik de Google, chargé de la recherche, argumenta qu’il n’y a pas de retour en arrière possible sur l’intelligence artificielle qu’il considère comme l’outil ultime pour résoudre les problèmes, sans tenir compte des nouveaux problèmes qu’elle créerait. « Je ne me soucie pas de savoir si ce que nous construisons est l’intelligence réelle. Nous savons comment construire de l’intelligence réelle … – ma femme et moi l’avons fait deux fois, même si elle a fait beaucoup plus de travail. Nous n’avons pas besoin de dupliquer les humains. C’est pourquoi je me concentre afin d’avoir des outils pour nous aider plutôt que de copier ce que nous savons déjà faire. Nous voulons que les humains et les machines s’associent et fassent quelque chose qu’ils ne peuvent pas faire seuls.^4 » En 2016, il y a eu plus de 650 transactions commerciales impliquant 5 milliards de dollars dans des startups pour la recherche sur l’intelligence artificielle. Avec Google, leader dans les demandes de brevet, Microsoft, Amazon, Intel, Facebook et Apple sont fortement impliqués dans le domaine de l’intelligence artificielle. Les mêmes entreprises impliquées dans le web et les téléphones cellulaires sont désormais en concurrence pour le marché lucratif de l’intelligence artificielle du futur avec les différents investisseurs en capital-risque qui soutiennent la recherche et le développement. Avec l’avènement du web et des téléphones cellulaires, la recherche et le développement dans l’intelligence artificielle a rapidement évolué depuis l’ère de Turing dans le courant dominant du gouvernement dans un certain nombre de pays dans le monde, mais surtout les États-Unis et la Chine qui sont les principaux concurrents sur le terrain. Selon certains, l’intelligence artificielle constitue la course mondiale aux armements du futur en raison de son potentiel dans tous les secteurs, y compris la défense^5 ^6. En raison de l’immense intérêt institutionnel pour l’intelligence artificielle, il y a eu beaucoup d’écrits et de débats sur ce que tout cela signifie pour la société. Il y a des dizaines de milliers de livres et d’articles scientifiques sur le sujet couvrant tout, des dimensions scientifiques aux politiques sociales et philosophiques, certains enthousiastes, d’autres sceptiques, et d’autres encore condamnant l’intelligence artificielle comme le nouveau danger pour l’humanité, encore pire que ce que les films et les romans de science-fiction décrivent. Alors que la plupart des chercheurs ne sont ni pessimistes ni aussi optimistes que Norvik au sujet du miracle de l’intelligence artificielle qui attend la race humaine, il y a ceux qui identifient prudemment les avantages et les risques possibles, et des sceptiques prudents quant aux conséquences imprévues éventuelles, certaines déjà évidentes avec la cybergénération des infophiles dépendants des téléphones portables, des ordinateurs et des jeux vidéo. Au début du 21^e siècle, la cybergénération qui grandit dans le cyberespace avec des jouets mécaniques, des jeux vidéo, des téléphones cellulaires et des ordinateurs, se rapporte à la réalité des machines. En acceptant le cyberespace parallèlement aux expériences avec des personnes avec lesquelles ils entrent en contact direct, la cybergénération est conditionnée à accepter l’aliénation de la réalité empirique en tant que norme, en séparant la réalité existentielle qu’ils peuvent redouter, de la réalité cybernétique dans laquelle ils vivent parce qu’ils apprécient l’illusion d’un plus grand contrôle à distance. Un individu de cybergénération peut avoir des dizaines ou même des centaines de cyber-amis à travers le pays et à travers le monde, mais peu d’amis à l’école, dans le quartier ou au travail. Ces individus de cybergénération considèrent le détachement normal parce que la cyber-communauté a remplacé la communauté empirique au sein de laquelle ils ne peuvent pas se cacher derrière de nombreux masques que le cyberespace permet et favorise. Le conditionnement de la cybergénération est très différent de la socialisation de n’importe quelle génération qui, dans le passé, a été socialisée dans la communauté réelle plutôt que dans le cyberespace^7. Si c’est la condition de la cybergénération actuelle, à quoi ressemblerait le futur avec la robotique douée d’intelligence artificielle ? À la fin de ce siècle, la réalité des enfants qui grandissent avec des robots, des hologrammes et des humains biologiquement améliorés (bio-ingénierie des humains) sera bien différente de celle de la génération du début du 21^e siècle à tous les égards, de l’identité individuelle à l’identité de groupe. Les familles plus riches disposeront d’androïdes dans leurs maisons, contribuant probablement à élever et éduquer leurs enfants, les conditionnant à propos de la nature existentielle des robots en tant que partie intégrante de la famille comme l’adorable chien ou chat. La classe moyenne moins riche serait en mesure de louer un robot pour l’expérience éphémère de celui-ci. Les classes inférieures se sentiront encore plus marginalisées du fait que la robotique douée d’intelligence artificielle sera hors de leur portée ; en fait, elles représenteront des êtres inférieurs aux robots dont l’intelligence et les fonctions constitueront un autre privilège dont les riches pourront jouir. Comme nous le verrons plus loin, le sens de l’identité et de la communauté sera largement influencé par l’intelligence artificielle d’une manière difficile à concevoir aujourd’hui pour toutes les classes. L’intelligence artificielle, l’explosion démographique et le marché du travail La robotique et l’intelligence artificielle sont au cœur de la manière dont les industries existantes et nouvelles pourraient élargir l’écart de classe entre les riches et les pauvres, et entre les pays développés plus riches et les pays les plus pauvres. L’intelligence artificielle soulève de nombreuses questions de politique publique, en particulier dans le domaine de l’économie et de la politique. Cela s’explique en grande partie parce que la répartition des ressources signifie que les classes inférieures et les pays moins développés seront encore marginalisés dans l’économie mondiale. Même dans les pays développés, les robots remplacent les humains sur le lieu de travail avec de graves conséquences sociales en l’absence d’un régime réglementaire strict et d’un filet de sécurité sociale pour la classe ouvrière. En 2016, un rapport de la Maison Blanche a indiqué que l’intelligence artificielle entraînerait une productivité plus élevée, mais qu’elle laisserait également des millions de gens sans travail tout en créant une inégalité de richesse bien supérieure à celle déjà existante^8. Exactement comme la Silicon Valley a créé une petite classe de riches sans absorber la main-d’œuvre excédentaire à un moment où l’écart entre les riches et les pauvres s’est élargi au cours des trois dernières décennies, l’intelligence artificielle exacerbera cette tendance. Ceux qui font l’apologie de l’économie de marché rejettent tous les scénarios pessimistes, insistant sur le fait que l’intelligence artificielle offrira le paradis sur terre à toute l’humanité^9. Si la population mondiale atteint 9 milliards d’individus d’ici 2050^10 comme cela est prévu (38% de plus qu’en 2010), et en supposant qu’elle grimpe à 11,2 milliards d’ici la fin du siècle, avec 9 milliards d’habitants en Afrique et en Asie, il est facile d’imaginer les problèmes sociopolitiques que l’intelligence artificielle créera sous le couvert qu’elle résout les autres, principalement dans le but d’augmenter les bénéfices des entreprises. Étant donné que la plupart des gens vivront dans le monde non-occidental, ceux de l’Ouest utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour maintenir les salaires bas et exercer leur hégémonie politique, économique, militaire et culturelle. Les politiciens xénophobes et les groupes nativistes utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour laisser les Africains, les Asiatiques et les Latino-Américains à l’extérieur de cette sphère. L’augmentation de la xénophobie avec des robots au secours de la minorité caucasienne sur la planète sera une autre dimension pour ceux qui cherchent un prétexte pour rassembler les populistes de droite derrière un régime autoritaire. C’est un fait que l’intelligence artificielle apportera des bénéfices dans tous les domaines de la chirurgie à l’industrie automobile, soit environ 700 domaines selon une étude de l’Université d’Oxford. Tout comme Internet a rendu possible qu’un médecin à Cleveland assiste un confrère en lui fournissant des instructions et des conseils en direct réalisant une opération chirurgicale aux Philippines, l’intelligence artificielle permettra de tels miracles. La question réside cependant dans la manière que les entreprises et le gouvernement utiliseront l’intelligence artificielle comme facteur de levier pour la politique du travail. Lorsque l’industrie automobile a introduit la robotique dans les années 1970 (“Silver Arm” du MIT), les ouvriers de l’automobile ont réagi comme les Luddites au début du 19^e siècle en Angleterre parce qu’ils se sont rendu compte que les sociétés utilisaient la robotique comme un moyen de réduire les salaires et les bénéfices, contourner les normes et les politiques du travail touchant les travailleurs et leurs conditions socio-économiques^11. À notre époque, les établissements de restauration rapide font partie de certaines industries qui souhaitent remplacer le plus rapidement possible les travailleurs bénéficiant du salaire minimum par des robots. Les multinationales avaient fait pression sur le gouvernement pour qu’il n’augmente pas le salaire minimum en prétextant que les robots ne sont pas loin de remplacer les humains. Tout comme les capitalistes au début du 19^e siècle, l’Angleterre utilisait la machine comme levier pour déterminer la politique du travail, ainsi que le faisaient les PDG d’entreprise au début du 21^e siècle. De manière similaire au gouvernement britannique qui s’est opposé aux entreprises contre les Luddites à l’époque des guerres napoléoniennes, les gouvernements du 21^e siècle sont également du côté de l’industrie contre les travailleurs. Du point de vue capitaliste, un androïde peut faire un bien meilleur travail pour servir de la nourriture, pour servir au tribunal comme juge sans préjugé humain qui constitue la faille témoignant de l’unicité humaine. Bien que certains soutiennent que les robots ne devraient pas être utilisés comme fournisseurs de soins de santé ou dans tout autre domaine où le jugement humain relatifs aux considérations éthiques doit être pris en compte, tel que le système judiciaire, d’autres insistent sur le fait que les androïdes serviront mieux les humains que les gens dans toutes les entreprises. En tant qu’outils pour l’avancement et le confort de l’homme, la science et la technologie représentent un développement bien accueilli dans une perspective consumériste, quelque chose que les entreprises et le gouvernement utilisent comme argument pour financer la recherche et le développement de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle pourrait débloquer un immense potentiel de croissance économique et de développement pour l’amélioration de l’humanité, du moins si l’on en croit les avocats concernés. Cela suppose que les avantages de l’intelligence artificielle, une fois entièrement mis en œuvre, soient également partagés par toutes les classes sociales dans le monde entier. Toutes les classes sociales et toutes les nations ont-elles également progressé grâce à la Révolution scientifique du 17^e siècle et de la première révolution industrielle en Angleterre au 18^e siècle ? Le fossé entre riches et pauvres (hémisphère Nord par rapport à l’hémisphère Sud) entre le Nord-Ouest de l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon, qui ont été au cœur du système capitaliste mondial, a été plus marqué par la poursuite du développement scientifique, technologique et industriel. Le développement scientifique, technologique et industriel dans le système capitaliste n’a guère été la solution au manque de justice sociale, à la misère généralisée due à la pauvreté et aux maladies, au manque de soins et d’éducation chez les pauvres. Au contraire, les pays capitalistes avancés utilisaient la technologie comme outils d’exploitation de l’hémisphère Sud et la technologie de l’intelligence artificielle n’agira pas différemment. Le plus grand égalitarisme et la promesse de créer un paradis techno-scientifique sur terre est l’appât que les entreprises et les politiciens bourgeois, et leurs défenseurs, ont jeté sur les masses depuis trois siècles et ils continuent à le faire concernant la révolution de l’intelligence artificielle. Des études existent qui mettent en garde par rapport aux écarts encore plus grands que la robotique engendrera entre les riches et les pauvres et les pays. « Les chercheurs de l’Université d’Oxford ont estimé que 47% des emplois des États-Unis pourraient être automatisés au cours des deux prochaines décennies. Et même si la moitié seulement est plus proche de la réalité, le réveil des travailleurs va être dur. Dans les années 1800, 80% de la population active des États-Unis travaillaient dans les fermes. Aujourd’hui, c’est 2%. De toute évidence, la mécanisation n’a pas détruit l’économie^12. » Dans Robot Nation, Stan Neilson soulève la question de savoir comment un grand pourcentage de la population survivra lorsque les entreprises remplaceront les humains par des robots à une échelle telle que la moitié de la main-d’œuvre active ne sera pas employable. Est-ce l’avenir de la majorité des gens que de servir des robots au service des riches qui possèdent les robots ? Est-ce que de telles conditions créeront l’atmosphère idéale pour les révolutions sociales parce que l’intelligence artificielle créera une plus grande polarisation que celle que nous avons observée dans l’histoire moderne ? Après tout, la contradiction de la révolution de l’intelligence artificielle est la promesse de rendre la vie meilleure pour tous quand il est tout à fait possible que cela sera beaucoup plus difficile pour la majorité de la population. Alors que les entreprises et les politiciens essayent constamment de convaincre les gens que la révolution de l’intelligence artificielle est une panacée, les gens verront par eux-mêmes que les avantages s’accumuleront pour les élites. Y aura-t’il une montée d’un mouvement luddite contre les robots et les élites utiliseront-elles des robots pour réprimer les soulèvements révolutionnaires ? Les avocats de l’intelligence artificielle insistent sur le fait que les problèmes hyperboliques représentés dans les films de science-fiction et les livres n’ont rien à voir avec la réalité pratique de l’intelligence artificielle. Les partisans de cette nouvelle révolution pensent que beaucoup de nouvelles opportunités verront le jour grâce à cette nouvelle industrie et que les robots agiront en complément des humains plutôt que des humains entrant en compétition pour des emplois avec des robots. Le défi pour les grandes entreprises est de faire en sorte que les ingénieurs suivent le rythme de la demande d’emplois. Les entreprises américaines se sont plaintes que le gouvernement devait agir pour faire face à la pénurie de demandes qui oblige les entreprises à recruter depuis l’Inde, la Chine, l’Iran, la Russie et d’autres pays. L’Inde et la Chine attribuent 10 à 20 fois plus (selon la source) de diplômes d’ingénieurs que les États-Unis où le domaine n’est pas populaire auprès des étudiants. Le 30 novembre 2016, le doyen des sciences de l’informatique, Andrew Moore, a témoigné devant le Sous-comité du congrès sur l’espace, les sciences et les transports, que les États-Unis doivent disposer d’un million d’étudiants du secondaire engagés dans l’ingénierie afin de maintenir la compétitivité mondiale dans le domaine de l’intelligence artificielle^13. La surabondance de l’ingénierie en Asie, en Inde, en Chine et au Japon souligne également la course à l’intelligence artificielle qui est perçue comme un autre outil donnant l’avantage concurrentiel à n’importe quel pays qui franchit la ligne d’arrivée en premier avec des implications importantes pour l’économie. Étant donné que près de la moitié des diplômés ingénieurs américains (54% Ph.D. et 42% MS) sont des ressortissants étrangers, les entreprises ont demandé au gouvernement au cours des dix dernières années d’inciter plus fortement les Ingénieurs diplômées des universités grâce à des bourses d’études jusqu’à des subventions dans les domaines de la recherche et du développement. En raison de l’énorme potentiel qu’elle représente dans les secteurs de l’économie et de la défense, l’intelligence artificielle est devenue un élément important en matière de concurrence internationale, ne laissant aucune place aux questions relatives à la diversité des subventions d’entreprises engagées dans l’industrie de l’intelligence artificielle ni à ce que cela signifiera dans l’avenir pour la main-d’œuvre active. Transhumanisme et identité En se fondant sur les travaux des intellectuels transhumanistes, les entreprises, les politiciens et les défenseurs économiques de l’intelligence artificielle sont persuadés que l’évolution de la culture et de l’identité est inévitable avec l’arrivée de la robotique. En accueillant le transhumanisme, ses défenseurs sont convaincus que les êtres humains ont toujours évolué dans des conditions très différentes tout au long de l’histoire humaine, et qu’ils continueront à évoluer physiquement et mentalement grâce aux progrès de la science et de la technologie. Alors que la définition du transhumanisme de Max More citée ci-dessous met le doigt sur certains risques de l’intelligence artificielle, elle en souligne les bénéfices et c’est le genre de justification que recherchent les investisseurs, le gouvernement et l’industrie de l’intelligence artificielle. 1. Le mouvement intellectuel et culturel qui affirme qu’il est possible et opportun d’améliorer fondamentalement la condition humaine par la raison appliquée, en particulier en développant et en rendant les technologies largement disponibles pour éliminer le vieillissement et améliorer considérablement les capacités intellectuelles, physiques et psychologiques humaines. 2. L’étude des ramifications, des promesses et des dangers potentiels des technologies qui nous permettront de dépasser les limites humaines fondamentales et l’étude connexe des questions éthiques impliquées dans le développement et l’utilisation de ces technologies.^14 Depuis l’essai de J. B. S. Haldane intitulé « Daedalus: Science and the Future » (1923), les scientifiques qui prônent le transhumanisme ont flirté avec l’idée de l’eugénisme rendu possible par les progrès de la science et de la technologie. Le concept imaginant des êtres humains existant dans un environnement mécanique et s’apparentant à un androïde pourrait constituer un anathème pour un théologien ou un humaniste. Pour les transhumanistes, ce n’est ni un blasphème ni une perversion de la condition humaine; simplement son amélioration^15. La cyberculture à l’origine des communautés virtuelles soulève des questions philosophiques relatives à l’identité, aux relations, aux valeurs, au flétrissement de la culture communautaire réelle et aux modes de vie qui seront largement déterminés par l’industrie de l’intelligence artificielle. Les compagnons de robots et les infophiles sont inconscients des risques inconnus que l’intelligence artificielle pourrait faire courir à la société, arguant qu’une génération ou deux des sceptiques d’Internet se posaient des questions similaires. Il y a ceux qui soutiennent que la cyberculture est égalitaire et, en son sein, il existe un mouvement de contre-culture qui valide sa nature démocratique et ses possibilités infinies d’identité individuelle et cybernétique. D’autres alertent sur le fait qu’il existe également une culture de groupe criminelle et haineuse opérant partout, de la promotion des narcotiques à l’esclavage humain, des éléments néonazis aux cultes nihilistes qui favorisent le suicide, tout ceci pouvant potentiellement devenir bien pire avec la technologie de l’intelligence artificielle. « L’ingénierie sociale, qui fait référence à la pratique consistant à manipuler les gens dans l’exécution d’actions ou la divulgation d’informations, est largement considérée comme le maillon le plus faible de la chaîne de sécurité informatique. Les cybercriminels exploitent déjà les meilleures qualités chez les humains – confiance et volonté d’aider les autres – pour voler et espionner. La capacité de créer des avatars d’intelligence artificielle qui peuvent leurrer les gens connectés sur le web ne fera qu’aggraver le problème^16. » Pour ceux qui en font l’apologie, la cyberculture ne se limite pas aux périmètres de la culture hégémonique des élites simplement parce que la Silicon Valley fait partie intégrante de l’Amérique corporatiste. Pour les sceptiques, reste encore à déterminer quel rôle jouera l’intelligence artificielle concernant la forme qui sera donnée à l’identité humaine et collective si la robotique devient le domaine de la classe commerciale et politique. Après tout, les grandes entreprises et les gouvernements jouent un rôle dominant dans la cyberculture parce qu’ils contrôlent le cyberespace. Bien que nous n’ayons aucun moyen de déterminer comment l’intelligence artificielle façonnera l’identité humaine, nous connaissons en revanche l’influence du Web à cet égard. En 2012, le gouvernement britannique a commandé une étude dirigée par le professeur Sir John Beddington sur la façon dont le Web redéfinissait l’identité humaine. En concluant que l’identité traditionnelle fondée sur la communauté perdait de sa pertinence aux yeux des utilisateurs du web, l’étude a noté qu’il y avait des influences positives et négatives résultant de la communauté Web et du sentiment d’identité des utilisateurs. Un segment de la population s’identifiant à l’occasion d’un événement sportif ou culturel particulier pourrait être mobilisé via le Web du fait que les individus se sont reconnus dans cette cause bien précise. En même temps, des milliers de personnes pourraient être appelées à s’engager dans une action politique, comme ce fut le cas non seulement avec les soulèvements du printemps arabe, mais aussi avec Occupy Wall Street et les manifestations européennes. « L’Internet peut permettre à beaucoup de personnes de prendre plus pleinement conscience de leur identité. Certaines personnes qui ont été timides, solitaires ou qui se sentent moins attirantes, découvrent qu’elles peuvent se socialiser avec plus de succès et s’exprimer plus librement en ligne^17. » Selon le rapport britannique sur l’identité web, il y a eu une forte augmentation des internautes devenus membres des réseaux sociaux au cours des deux premières décennies du 21^e siècle, avec une prédominance des réseaux sociaux qui représentaient l’identité changeante des utilisateurs. C’est surtout le cas dans les pays capitalistes développés, mais la tendance s’est rapidement propagée vers l’Inde, la Chine et d’autres régions du monde. Compte tenu de la prédominance des réseaux sociaux et du Web, qu’est-ce que l’intelligence artificielle signifiera pour les êtres humains et leur sens de l’identité et de la communauté une fois qu’elle aura atteint un niveau de perfection tel qu’elle sera presque indiscernable des humains ? Si Fidel Castro et Ernesto « Che » Guevara ont utilisé Radio Rebelde efficacement pour entreprendre la révolution cubaine dans les années 1950, les générations futures utiliseront-elles des robots dotées de l’intelligence artificielle pour initier le changement social, pour accéder à la satisfaction personnelle, pour les deux et même pour beaucoup plus ? Les infophiles s’apparentent de plus en plus aux machines qu’ils utilisent, comme des personnages surréalistes dans un roman de Franz Kafka ou un film de science-fiction. Ils désirent ardemment accéder à la réalité virtuelle plus qu’à la réalité empirique ; leurs relations avec leurs téléphones cellulaires ou leurs ordinateurs dépassent toutes les autres relations qu’ils ont avec des êtres humains. Si nous acceptons l’hypothèse que l’environnement façonne la nature humaine dans une large mesure tel que les philosophes empiristes depuis John Locke ont fait valoir, nous devons alors accepter qu’un environnement techno-scientifique de robots doués d’intelligence artificielle et utilisés par des humains bio-améliorés (bio-ingénierie humaine, génie biologique) engendrera des robots-humains et un monde où le transhumanisme constituera la norme. Désireux que les robots se comportent comme l’humain idéal, les scientifiques essaient de créer la machine qui peut imiter les êtres humains, alors qu’en fait, l’infophile a évolué en une existence quasi robotique. Le robot peut être programmé pour imiter le comportement humain, mais les humains sont déjà programmés par des institutions pour imiter les robots. L’obéissance est ce que les entreprises veulent de la part de leurs employés et des consommateurs, ce que le gouvernement attend de ses citoyens dociles, ce que les institutions religieuses attendent des fidèles. Tout comme les robots sont soumis à un manque de libre arbitre, les masses ont évolué dans cette même direction. Il semble que la société se soit rapprochée de l’univers de science-fiction de Fritz Lang Metropolis, mais c’est uniquement au nom du « progrès ». Compte tenu de l’évolution mécanique au sein de laquelle le capitalisme mène l’humanité, pourquoi devrait-il être surprenant que les riches qui pourraient acheter un robot rencontrent un problème avec lui en tant que compagnon ou amant ; après tout, ce serait au nom du « progrès » et qui voudrait rester à la traîne ? Les générations futures qui grandissent dans le monde de l’intelligence artificielle seront conditionnées dans la réalité virtuelle comme « plus réelle » que le sang coulant dans leurs veines, rejetant la communauté réelle qu’ils ne peuvent pas éteindre et allumer comme des téléphones portables. On pourrait affirmer que la génération conditionnée dans l’infophilie ne possède pas une identité très différente de celle de nos ancêtres durant l’Age de la Foi (500-1500 A.D.) qui a vécu avec le rêve d’atteindre la vie éternelle au Paradis. Néanmoins, la génération de l’infophilie serait condamnée à une aliénation croissante de la communauté réelle. Tant que l’intelligence artificielle, les robots humanoïdes et les dispositifs techniques maintiennent les gens dans un sentiment de satisfaction, au moins pour ceux qui ont les moyens financiers de se le permettre, les humains aspireront à la perfection technologique. Être humain implique une myriade de contradictions, de tendances rationnelles et irrationnelles ; réaction spontanée et instinctive soigneusement planifiée ; exprimer le libre arbitre et l’envie de projets spirituels et émotionnels ; lutter pour l’amélioration de soi dans tous les aspects de son caractère, et spécialement toutes les frontières illimitées de la créativité enracinées dans la totalité des expériences empiriques de la vie. Le robot n’a pas ces traits et il est défini par un comportement programmé, ou opérant dans certaines limites, même s’il est perfectionné à un moment donné dans le futur pour tenir compte des réactions émotionnelles et de la créativité. Le robot ne dispose pas non plus du sentiment biologique qu’est l’empathie pour les humains, même s’il est programmé pour ne pas leur nuire. Le robot est le soldat et l’officier de police parfait tout comme l’ouvrier parfait pour obéir. En bref, à travers la robotique, les entreprises sont en train de concevoir le soldat et le travailleur parfait, et celui qui serait un modèle à imiter pour les humains. La théorie de la nécrophilie sociale d’Erich Fromm contribue à expliquer le comportement humain en copiant de plus en plus les dispositifs techniques, non seulement comme un sous-produit de la science et de la technologie, mais du conditionnement sociopolitique dans un monde où les valeurs humaines sont mesurées par des objets inanimés. Il existe des arguments en faveur de l’identité d’une machine et en partant sur ce chemin, cela conduit à une nécroculture^18 qui déforme les valeurs humaines où les objets inanimés bénéficient de plus de valeur que les êtres humains – le matérialisme dans une société capitaliste par rapport à l’humanisme d’une société anthropocentrique est la norme. Bien que le pouvoir, les pressions sociales, juridiques et de la justice pénale, ainsi que les institutions religieuses, aient conservé les gens dociles et complaisants dans les siècles passés à travers le monde, on pourrait soutenir que la science et la technologie sont des substituts de la religion en tant que nouveaux moyens de garder les êtres humains dans un état de conformité. L’aliénation existentielle que Jean-Paul Sartre a abordée dans l’Être et le Néant est grandement exacerbée par le cyber-monde dans lequel nous vivons. Nous sommes liés à l’aliénation par la culture dominante de marché, alors que le paysan français au 12^e siècle était probablement maintenu dans l’illusion de la connexion au divin et dans l’espoir du Paradis éternel. Soit nos cyber-illusions pourraient être aussi réalistes que celles de nos ancêtres il y a 1000 ans, soit nous sommes simplement dans un plus grand délire relatif à un faux sentiment d’espoir dans nos vies cyber-contrôlées. Au-delà de la menace que cela fait planer sur l’identité humaine, l’intelligence artificielle et l’ingénierie biogénétique réduiront à de simples robots, même les élites, et ce de manière intentionnelle ou par inadvertance, en leur donnant l’illusion, parce qu’ils ont les moyens d’accéder aux dernières connaissances scientifiques et technologiques, qu’ils peuvent manipuler leur identité qui implique un contrôle plutôt qu’un assujettissement à la machine. Les êtres humains, en particulier les plus riches, apprécient le caractère unique de ce que l’argent peut acheter. Mais au lieu de se tourner vers eux-mêmes pour développer leur potentiel créatif et créer des traits de caractères positifs, ils se tournent vers la science et la technologie pour atteindre ce qu’ils croient leur donner satisfaction. Si les Grecs anciens ont créé un panthéon de divinités anthropomorphiques pour refléter le surmoi ainsi que la réalisation de leurs limites, pourquoi notre génération ne devrait-elle pas créer des robots anthropomorphes, même si beaucoup d’entre eux se sentent menacés par cette phase embryonnaire des androïdes qui descendent dans la rue à côté des humains et sont difficiles à distinguer ? Les dieux et les héros sont une illusion humaine intemporelle et l’industrie de l’intelligence artificielle est disposée à rendre ce service moyennant finance. Addiction à l’intelligence artificielle et sexbots Les comportements addictifs – les drogues, les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, etc. pourraient empirer avec la technologie de l’intelligence artificielle devenant prédominante en raison d’une plus grande addiction de la communauté réelle et du repli dans une cyberculture. Bien que l’utilisation de stupéfiants aux États-Unis a fait partie intégrante de la société et que l’administration de Nixon est entrée en guerre contre les drogues pour punir les Noirs et la gauche anti-guerre, dans notre ère du cyberespace il existe une certaine corrélation entre la nécroculture dont la cyberculture fait partie intégrante et une utilisation répandue des drogues dans la société laïque occidentale. La culture du matérialisme ainsi que l’hédonisme en sont certainement un aspect autant que la marginalisation et l’addiction d’une partie de la communauté du cyberespace. L’intelligence artificielle rendra-t-elle les gens capables de faire face à l’addiction sans recourir à des narcotiques et/ou des analgésiques prescrits, ou seront-ils encore plus dépendants à cause de l’addiction^19 ? La population des États-Unis représente 4,34% de la population mondiale, mais consomme 80% des opioïdes du monde. Les États-Unis figurent également en tête en ce qui concerne l’utilisation d’un certain nombre d’autres stupéfiants, y compris la cocaïne et la marijuana, avec une dépendance à l’héroïne infectant toutes les communautés du pays. Il n’est pas surprenant, pour la plupart des gens à l’ère du cyberespace, que les êtres humains dans une grande partie du monde souffrent de plus en plus d’addictions^20 malgré les moyens de communication disponibles. Symptomatique de la révolution industrielle et de la montée de l’urbanisation, l’addiction n’est pas causée par les ordinateurs et les téléphones portables. L’identité d’une communauté, dont on jouissait autrefois au sein d’un village, aux abords d’une petite ville, au sein d’environnements sociaux réduits où les gens appréciaient les interactions directes tout comme dans un lieu de culte, a été remplacée par le cyberespace et elle est sur le point de devenir encore plus rare avec l’avènement de la robotique et de l’intelligence artificielle. Ceux qui travaillent dans le développement de l’intelligence artificielle soutiennent que leur objectif est de construire des robots plus humains que les humains pour tout faire, depuis les tâches les plus ingrates dans la maison jusqu’à satisfaire l’être humain dans la chambre à coucher. Cela soulève de nombreuses questions sur les périmètres de l’identité humaine et la notion de chose unique. L’esprit humain s’apparente-t-il plus à un ordinateur ou n’est-ce là qu’un de ses nombreux aspects ? Certains pensent que les robots sexuels^21 (sexbot) seront largement utilisés dans une dizaine d’années et qu’au milieu de ce siècle, les femmes feront principalement appel à des robots^22. De toute évidence, l’intelligence artificielle, les robots humanoïdes/sociaux, y compris les sexbots ou les compagnons-partenaires, seront accessibles à ceux qui pourront se le permettre, avec des versions beaucoup moins chères et brutes pour un marché locatif plus large. Plusieurs entreprises s’engagent à fabriquer et commercialiser de tels robots, dont certains existent aujourd’hui, même s’ils sont sous forme brute et destinés au marché grand public. « Louer un robot » pour quelques heures, jours ou semaines lorsque vous passez des vacances de rêve dans des îles exotiques et faire l’amour avec un robot semblent être la tendance acceptable. Le cas échéant, votre hôtel pourrait mettre un robot sexuel à votre disposition, ou bien vous pourriez passer en récupérer un à l’aéroport au même endroit que là où vous iriez louer une voiture automatique. Ce type de relations sexuelles sans inhibition, sans entraves, sans frontières que les films de science-fiction comme Westworld ont imaginé, deviendra une réalité et les frontières entre l’homme et l’Android pourraient devenir aussi floues que dans le film Blade Runner. Cette éventualité signifie que les adolescents pourraient faire leurs premières expériences avec des robots et considérer le sexe avec une machine comme étant normal, rencontrant de ce fait des difficultés avec les êtres humains qui jouissent d’émotions, de pensées et un libre arbitre qui ne fonctionne pas sur commande. Une partie de la population masculine pourrait opter pour un type de relation avec une femme, et ceux qui apprécieraient des modes de vie sexuelle alternatifs pourraient profiter de la liberté de relations avec une machine sans aucune pression ou limitation imposée par l’Homme. Tout, de l’objectivation du partenaire sexuel à pratiques sexuelles taboues, sera beaucoup plus facile avec des robots qui modifieront la façon dont les humains considèrent le sexe, les émotions et les relations intimes avec d’autres personnes^23. Les thérapeutes pourraient utiliser des androïdes pour aider les personnes ayant des problèmes psychologiques allant de la peur de l’intimité à la pédophilie et à la misogynie. En outre, il est possible que les robots deviennent des facilitateurs pour des psychopathes afin que ces derniers expriment tous leurs désirs déformés, allant de l’abus au meurtre. La Boîte de Pandore des robots sexuels a déjà été ouverte par de nombreuses entreprises à travers le monde. Néanmoins, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements si l’on se réfère au peu de choses qui en émergent. Les chercheurs ne sont pas en mesure de déterminer ce qui sera possible jusqu’à ce qu’il en soit ainsi en examinant un grand échantillon de cas. À ce stade, il y a un intérêt de la part des entreprises à fabriquer des versions brutes de robots sexuels pour saisir le marché mondial des objets inanimés aussi proches de l’Homme que l’intelligence artificielle le permet pour le prix relativement bas d’une voiture à prix modéré. Il ne serait guère surprenant que des clubs d’intelligence artificielle du style de ce qui existe à Las Vegas fassent leur apparition dans le monde entier dans le cadre de l’industrie du divertissement pour adultes. Au-delà de l’économie de l’industrie du robot divertissant pour adultes, qui promet des relations sans maladie et sans problème, il y a la question de savoir si les humains développent des relations intimes avec les machines, à savoir l’amour, ou la luxure avec un robot qui renforce les tendances vers la nécroculture^24. Les droits civils et le militarisme d’état policier avec des robots doués d’intelligence artificielle Des divergences d’impact de l’intelligence artificielle ne sont pas plus inévitables, comme certains l’ont soutenu, que cela a été le cas lorsque la société a découvert l’invention de la machine à vapeur ou de l’électricité, sauf dans la mesure où la technologie fait partie d’une économie de classe qui désavantage les classes inférieures dans la course à l’accumulation de capital. La question est de savoir comment la nouvelle technologie scientifique fonctionnera dans le cadre du système capitaliste en tant qu’instrument d’accroissement de capital et comment les politiciens, de la droite populiste qui pourrait s’opposer à l’intelligence artificielle à la gauche progressive qui pourrait pencher en sa faveur dans le cadre d’un certain régime réglementaire, ont imaginé qu’elle serait bénéfique à une plus grande population^25. Les idéalistes et les propagandistes soutiennent qu’il n’y a aucune raison pour que la science et la technologie soient au service du grand capital plutôt que de l’humanité. Dans le cadre de l’économie politique existante, il ne fait aucun doute que les problèmes socio-économiques, que de nombreux chercheurs redoutent concernant les implications de l’industrie de l’intelligence artificielle, feront leur apparition. Pire encore, si la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers un système autoritaire défilant sous un fin manteau de démocratie consumériste, il est hautement improbable que les gouvernements utilisent l’intelligence artificielle à des fins de progrès pour tous en matière d’éducation, ou encore pour les personnes handicapés qui ne peuvent s’offrir des soins spéciaux, etc. Le gouvernement joue déjà un rôle majeur qui ne se limite pas qu’aux allègements fiscaux et subventions versées à la recherche sur l’intelligence artificielle et son développement. A l’avenir, la réglementation par le gouvernement et la capacité des agences de renseignements à utiliser l’intelligence artificielle pour la surveillance telle qu’ils le font déjà via le web et les téléphones portables constitueront un véritable problème. « L’éthique des machines » fera appel au domaine des droits civils et de la surveillance concernant ceux qui entreraient en contact avec des robots utilisant l’intelligence artificielle. Plusieurs sociologues alertent sur le fait que les robots doués d’intelligence artificielle pourraient être utilisés pour exploiter encore plus les citoyens et les consommateurs. C’est ce que reflète certains ouvrages et films de science-fiction dans lesquels les êtres humains portent un plus grand intérêt aux machines qu’aux autres humains. La responsabilité relative aux dysfonctionnements de robots, qu’ils agissent en tant qu’agents de sécurité dans un aéroport, ou comme amants dans une chambre d’hôtel, est une question qui va se poser en termes politique et juridique et dont personne n’a idée actuellement^26. A bien des égards, les humains agissent d’ores et déjà sous le joug de machines dans bien des aspects de leur vie. L’intelligence artificielle ne sera qu’un complément. Si le téléphone portable, l’ordinateur, la TV intelligente, ou encore les écouteurs sont des appareils qui permettent au gouvernement et aux entreprises de surveiller les gens, est-ce que les libertés civiles disparaîtront à l’avenir ? Comment la technologie de l’intelligence artificielle pourrait-elle accroître la société de surveillance existant actuellement chez les Américains dont le gouvernement et les entreprises ont déjà un œil omniprésent sur les citoyens ? Qu’est-ce que la technologie de l’intelligence artificielle impliquera au niveau du contrat social lorsque les robots feront partie intégrante de ce contrat ? Alors que certains croient que les robots auront besoin d’une protection juridique comme c’est le cas pour les animaux domestiques ou même les humains, selon la dernière analyse, le robot n’est pas différent de l’aspirateur créé pour un usage bien prévu, même si c’est un robot extrêmement intelligent et qu’il a l’allure d’un top model. Les valeurs sociales actuelles sont telles que les objets jouissent d’une plus grande considération que les humains. Il semble donc assez logique que les robots se voient accorder un traitement juridique spécial dont même les minorités ne bénéficient pas dans le cadre du système de justice pénale. Certains avocats de l’intelligence artificielle soutiennent que tout le monde, mais plus spécialement les femmes, et les minorités ethniques et religieuses, serait mieux protéger par des androïdes à la cour et face au système de justice pénale car les robots seraient dénués de préjugés humains. L’envers de cette situation est que les gens seraient blessés dans leur dignité humaine à tous les niveaux du fait qu’ils sont surveillés et supervisés par des robots dotés d’intelligence artificielle. Les humains finiraient par devenir les domestiques des robots dans le futur lointain ; un scénario qui inquiète plusieurs scientifiques. De mon point de vue, ceci n’arrivera pas à cause de la révolution ou de la prise de contrôle par les robots mais plutôt à cause de la dépendance des humains aux robots. Le régime militariste d’état policier est déjà là, se dissimulant derrière un très fin voile de démocratie bourgeoise dénuée de responsabilité pour qui que ce soit d’autre que la classe capitaliste dont les représentants édictent la politique. Le Pentagone estime que d’ici 20 ans, les forces armées américaines seront composées à la fois d’humains et de machines high-tech qui seront plus mortelles que tout ce qu’on a pu voir dans le passé^27. Bien sûr, la guerre par drone, qui est devenue populaire au Pentagone et à la CIA sous la présidence de Barak Obama, a posé les bases des humains transformés en machines de guerre, détruisant à leur passage de nombreux civils innocents lors de frappes militaires dans des pays musulmans. Le gouvernement des États-Unis a signé des contrats pour des robots soldats autonomes capables de combattre sur les lignes de front et de prendre des décisions stratégiques spontanées en fonction des conditions changeantes du champ de bataille^28. Si on considère que les drones ont largement été à l’origine de massacres aveugles de civils, comment feront les robots soldats sur le champ de bataille contre les « ennemis humains » et les civils amorphes ? Est-ce que l’intelligence artificielle va créer des conditions de crimes de guerre bien plus graves que nous n’en avons jamais vues auparavant, ou bien sera-t-elle capable de discriminer les morts et les destructions ? Les mêmes entreprises travaillant sur des « robots-soldats » travaillent également sur la technologie « robot-policier »^29. Les départements de police rencontrent déjà des problèmes avec leur approche de la militarisation des forces de l’ordre, poursuivant des minorités avec encore plus de force lors de poursuites un peu excessives. Les robots-policiers pourraient constituer une amélioration, ou bien ils pourraient rendre les départements de police encore plus militaristes que ce n’est déjà le cas. Joergen Pedersen, PDG de RE2 robotics et président de la National Defense Industrial Association’s robotics division soutient que : « si les robots sont utilisés à des fins différentes de celles pour lesquelles ils ont été conçus, nous sommes en droit d’attendre que les officiers qui sont là pour assurer leur propre sécurité et celles des citoyens feront preuve de discernement quant à l’utilisation d’armes mortelles en dernier recours ». Le commentaire de Pedersen n’inspire guère la confiance du public étant donné que cela implique que les officiers humains prendront des décisions concernant la conduite que devront suivre les robots-policiers, transférant donc les préjudices humains aux machines. Est-ce que le système de justice pénal sera moins raciste qu’aujourd’hui aux USA vis-à-vis des robots si ce sont des blancs qui programment les robots ? Si on considère que la présence de robots-policiers donnera un sentiment d’invincibilité aux officiers vis-à-vis des citoyens à un niveau bien supérieur qu’à l’heure actuelle, peut-on imaginer faire confiance à l’officier avide de pouvoir humain, avec un robot-policier à ses côtés, afin qu’il maintienne l’ordre lors de manifestations publiques contre la politique du gouvernement concernant de nombreux problèmes ? On estime que d’ici 20 ans, les départements de police aux USA feront usage des robots-policiers dans toutes les grandes villes américaines. La combinaison de robots-policiers et de robots-soldats pourrait rendre la société beaucoup plus autoritaire que ce que nous avons observé pendant le 3^e Reich, accélérant les manifestations en masse contre la répression et polarisant la société encore plus que c’est le cas aujourd’hui. La présence de robots à tous les niveaux signifierait l’absence d’auto-détermination et même l’impossibilité pour les humains de choisir leur propre destinée. Si le robot est plus utile et intelligent que n’importe quel humain, avec la capacité de réaliser un nombre infini de calculs et de prendre des décisions fondées sur des algorithmes, alors pourquoi ne pas laisser les robots et les ordinateurs gérer la société comme ils l’entendent et ainsi le peuple n’aurait plus à se plaindre des leaders sociaux, économiques, religieux, universitaires et politiques ? Il existe un réel danger que les gouvernements programment l’intelligence artificielle afin de manipuler l’opinion publique encore plus qu’on l’observe aujourd’hui où la vérité empirique est réduite à une réalité alternative relativiste au milieu d’un barrage de propagande. En outre, compte tenu du fait que le gouvernement manipule l’opinion publique afin de convaincre les citoyens que l’autoritarisme capitaliste continue d’opérer derrière la fine couche de vernis démocratique, pourquoi les entreprises n’utiliseraient-elles pas l’intelligence artificielle pour manipuler les consommateurs et augmenter les profits ? En soi, l’industrie de l’intelligence artificielle reflète ce vers quoi se dirige le capitalisme. Opposition scientifique et religieuse à l’intelligence artificielle Ceux qui sont sceptiques face à l’intelligence artificielle déclarent que les robots et les ordinateurs ne peuvent pas être programmés en tenant compte du relativisme inhérent aux domaines de la moralité, de l’idéologie et de la culture, et que de ce fait ils ne parviendront pas à servir au mieux l’humanité puisqu’incapables de prendre en considération les nuances de la nature humaine, des expériences humaines et des conditions uniques qui pourraient diverger du moule préprogrammé. En effet, si l’une des grandes spécificités de l’entité humaine est la capacité à douter, à considérer plusieurs options, à changer d’avis, à rêver et avoir des aspirations, à se sentir déchirer à cause de dilemmes relatifs à des considérations d’ordre moral et émotionnel, il apparaît essentiel de se demander si les machines douées d’intelligence artificielle peuvent, ou non, être programmées en fonction de tous ces facteurs, et si c’était le cas, qu’est-ce que cela impliquerait à l’échelle de l’humain. Deux sondages réalisés auprès de l’opinion publique (2007 et 2016) indiquent que la majorité des américains ne craignent pas la robotique douée d’intelligence artificielle tels qu’elle est présentée dans les films et les livres de science-fiction. Bien entendu, les personnes interrogées étaient plus concernées par leurs congénères qui causent intentionnellement du mal plutôt que par des robots programmés. Étant donné que les standards de vie ont décliné à l’époque d’internet dont les promoteurs avaient promis un paradis technologique sur Terre pour tous, de nombreuses personnes ne voient pas comment les choses pourraient être pires avec des machines pensantes. Lors d’une enquête d’opinion réalisée en 2016^30, 53% des personnes interrogées ont répondu qu’il est important de poursuivre la recherche relative à l’intelligence artificielle et à son développement, alors que 15% sont d’accord avec la mise en garde de certains scientifiques concernant le potentiel dangereux de l’intelligence artificielle. 20% ne voient aucun intérêt à l’intelligence artificielle, probablement du fait que les êtres humains parviennent déjà à assurer les tâches de ces robots. Un autre sondage réalisé en 2007 demandait : « Craignez-vous, pour quelque raison que ce soit, l’augmentation actuelle et/ou future de l’intelligence artificielle ? ». Résultats : 16,7 % Oui, je trouve le concept de machines intelligentes effrayant (1002 votes) ; 27,1 % Non, je ne trouve pas que les machines intelligentes soient effrayantes (1632 votes) ; 56,3 % J’ai peur des machines intelligentes, j’ai peur de ce que les humains seront capables d’en faire (3366 votes)^31. D’une certaine façon, les sondages concernant l’intelligence artificielle reflètent en réalité les inquiétudes des scientifiques et des universitaires, ainsi que des théologiens et des leaders religieux. La plupart des scientifiques sont parfaitement conscients des bénéfices potentiels et des risques éventuels qu’implique l’industrie de l’intelligence artificielle puisqu’elle devient un segment majeur de l’économie. Le physicien de renommée mondiale Stephen Hawking a déclaré que l’intelligence artificielle avait le potentiel de contribuer de la façon la plus digne à l’humanité mais également de devenir l’instrument de sa destruction^32. Des milliers d’universitaires ont exprimé de sérieuses réserves concernant l’intelligence artificielle mais pour d’autres raisons, certaines politiques, d’autres d’ordre éthique, d’autres encore relatives à l’incapacité des Hommes à contrôler leurs propres inventions afin qu’elles ne prennent pas le relais et qu’elles ne se retournent pas contre l’humanité. Certains scientifiques estiment que d’ici à la fin de ce siècle, les robots doués d’intelligence artificielle posséderont des capacités intellectuelles de super humains. Une question se pose alors : l’intelligence artificielle rendra t’elle les humains plus intelligents, ou intellectuellement et d’un point de vue créatif faignants du fait que les machines réfléchiront et travailleront à leur place. Certains chercheurs sont persuadés que la technologie des ordinateurs est en fait en train de rendre les humains moins intelligents, alors que d’autres insistent sur le fait que les ordinateurs ne seront jamais aussi intelligents que leurs programmeurs humains et que ce ne sont rien d’autre que des outils pour le développement humain. Les avocats en faveur de l’intelligence artificielle prétendent qu’il y a de fortes chances que les humains évoluent parallèlement aux robots, avec des modifications génétiques nécessaires chez l’humain, tout au moins ceux dont les parents en auront les moyens, afin de rester en course avec les robots^33. Nous disposons d’éléments permettant de dire qu’un enfant issu de la classe moyenne et vivant dans un pays occidental est plus intelligent en 2017 qu’en 1950. Ceci étant, quoi qu’il en soit, un enfant moyen dans les années 50 utilisait son cerveau pour résoudre des problèmes, alors qu’aujourd’hui un enfant fait appel à un ordinateur pour tout, depuis l’analyse et la résolution d’un problème jusqu’à la collecte d’informations et la mémoire. La machine facilite et accélère la recherche et la communication, mais elle rend également l’utilisateur intellectuellement faignant. Plus encore, l’ordinateur peut rendre l’utilisateur cynique, souvent incapable de faire la distinction entre ce qui est utile et édifiant d’une part, et ce qui est inutile ou potentiellement destructeur d’autre part. Bien que les téléphones portables et les ordinateurs permettent de communiquer et d’accéder à l’information plus facilement, le web ne peut pas penser ou faire preuve de discernement à la place de l’individu quant à savoir si quelque chose est vrai ou validé par la science, la recherche ou l’éthique. C’est là que la grande quantité de « déchets » provenant du web fait son entrée sur scène, surchargée par toutes sortes de matériel complètement inutile, mensonger, non scientifique, et souvent dangereux que beaucoup de gens accueillent comme un fait empirique ; un reflet du jugement de valeur de la part de l’utilisateur du web. La capacité à distinguer ce qui est vraiment destiné à la construction du genre humain de ce qui est inutile ou souvent dangereux reste du ressort de l’entreprise humaine et c’est une chose que les ordinateurs ou un robot doué d’intelligence artificielle ne peuvent pas assurer en l’absence de programme^34. Le débat concernant la technologie de l’intelligence artificielle soulève de vieilles questions relatives à la nature humaine. Du point de vue d’un neuroscientifique, le débat à propos de l’esprit est au cœur de la compréhension de la conscience (être conscient de l’existence des autres et de ce qui nous entoure) et de savoir si cette caractéristique particulière peut être répliquée sur un ordinateur. Alors que certains scientifiques, et bien sûr ceux qui se font l’avocat de l’intelligence artificielle, sont convaincus qu’il est possible de créer des robots conscients d’eux-mêmes, d’autres restent sceptiques. Si l’on considère que le cerveau n’est rien d’autre qu’un dispositif mécanique et que la conscience se limite à la définition de souvenirs et de procédés pensés, alors il est plus facile de comprendre comment les promoteurs de l’intelligence artificielle pourraient conclure que les robots ne seront pas différents des humains. Si nous acceptons que le cerveau soit un dispositif mécanique, alors nous ne sommes pas loin d’accepter l’intelligence artificielle dans tous les aspects de la société humaine, y compris sous la forme de partenaires de la vie intime. Les politiciens du futur pourraient consulter des robots sur la manière de prendre des décisions politiques. Les généraux sur le point de déclencher une frappe militaire, ou les rédacteurs en chef décidant quelles nouvelles histoires le public a besoin de voir/d’entendre et comment fournir cette information, tout ceci pourrait être assuré avec l’aide d’ordinateurs et de robots. Du fait que tout cela sous sa forme primitive prenne place maintenant, nous sommes déjà dans la phase pré-IA d’une société-robot où la culture hégémonique conditionne et conforme les citoyens-robots. De nombreux théologiens et philosophes sont convaincus que l’intelligence artificielle transformera tout simplement les humains en des sortes de robots, les privant de leur âme ; une position controversée pour ceux qui doutent de l’existence réelle de l’âme. On pourrait débattre sur le fait que les philosophes rationalistes du 17^e siècle, René Descartes, Baruch Spinoza et Gottfried Wilhelm Leibniz, possédaient une vue bien plus mécanique des humains que les philosophes qui ont précédé la Révolution scientifique alors que la religion dominait la vision universelle du monde. Si le corps vivant est un automate et Dieu le programmeur de l’ordinateur, alors en quoi l’intelligence artificielle est-elle différente avec des humains jouant le rôle de Dieu comme Grand Programmeur ? Les critiques, et plus spécialement les théologiens, soutiennent que les humains sont plus que de simples dispositifs mécaniques tels que des robots du fait qu’ils possèdent une conscience, une âme, pour ceux qui croient en son existence, que ce soit quelque chose faisant partie du cerveau ou distincte de ce dernier. Il est possible que la technologie de l’intelligence artificielle constitue une menace très sérieuse pour la religion, encore plus que les travaux de Charles Darwin sur l’évolution, des derniers restant encore inacceptables à l’heure actuelle pour de nombreux garants du dogme religieux. Malgré les réserves d’ordre religieux à propos de la nouvelle technologie, les lieux de culte sont parmi les premiers à en faire usage pour atteindre les croyants par le biais d’ordinateurs, faire de la publicité et diffuser leurs services en ligne. Si « le télé-culte » est déjà présent ici et là, jusqu’où iront les lieux de culte lorsqu’il s’agira d’utiliser des robots doués d’intelligence artificielle de plein de manières différente, en insistant bien sur le fait que ce sont des instruments de Dieu servant le genre humain sur le chemin du Salut ! Tout comme l’opportunisme conduit les entreprises à poursuivre dans la recherche et le développement, et le gouvernement à vouloir des « robots-soldats » et des « robots-policiers », tous les autres domaines de la société, y compris la religion, s’adapteront à la nouvelle technologie de l’intelligence artificielle, en mettant de côté leur opposition dogmatique. Après tout, que pourrait-il y avoir de mieux qu’utiliser un robot comme modèle de serviteur obéissant à Dieu au nom du Salut que les hommes aspirent à reproduire ? L’obéissance aveugle de la robotique n’est-elle pas ce que la religion a toujours attendu de ses fidèles ? Conclusions Si on laisse de côté les mises en garde de nombre de critiques à propos des risques encourus une fois que l’intelligence artificielle sera devenue commercialement viable, les seuls facteurs de motivation sont le potentiel de faire des profits considérables et le pouvoir. Naturellement, il y aura un marché haut de gamme, et d’autres de niveau moyen à bas de gamme pour les consommateurs en masse cherchant à reproduire l’expérience des élites via la location de ces machines. L’ingénierie biosynthétique s’intègre dans un moule élitiste similaire malgré la promesse de fournir des miracles dans le domaine de la santé humaine et du bien-être dans l’intérêt d’une « société de bien-être ». Bien entendu, le problème du progrès scientifique et technologique va bien au-delà des gens riches disposant d’un serviteur ou d’un partenaire intime (sex-bot), ou souhaitant que leur rejeton ait les yeux bleus, des cheveux blonds, et un corps d’athlète. Il ne s’agit pas non plus de savoir à quel point il sera économiquement intéressant d’employer un robot dans un lieu de restauration rapide servant des frites aux clients ; à quelle vitesse il peut conduire une voiture sans pilote ; ni comment les médecins pourront proposer des solutions à ceux qui peuvent financièrement se le permettre de faire des enfants non porteurs de maladies héréditaires paralysantes. L’intelligence artificielle soulève un débat de politique publique à bien des niveaux pour toute la structure sociale impactée par la nouvelle science et la technologie d’une manière inégale. Du fait que le raisonnement moral programmé dans un dispositif équipé d’intelligence artificielle se verra limité par son/ses programmeur(s), cela soulève des questions de justice sociale comme but pour la société où les élites utiliseront l’intelligence artificielle comme des instruments d’exploitation. L’IA soulève également le problème de l’évolution humaine des élites qui se placeront en marge du reste de la société qui, quant à elle, vivra hors du monde de l’intelligence artificielle ; les élites qui auront les moyens de se payer le rêve d’un statut de super-race ; de la techno-perfection comme mode de vie émulateur de leurs partenaires robots qui pourront soit être remplacés, soit être complétés par des partenaires humains. Il ne s’agit pas ici de ramener la définition de l’être humain au statut de chasseur-cueilleur pré-civilisé, ou même au stade de paysan de l’ère préindustrielle vivant en autarcie et bercés par la religion et la superstition. Dans une économie globalisée et une culture où les moyens de communication ramènent en permanence les gens ensemble à un niveau jusqu’ici jamais observé, l’intelligence artificielle aura de profondes ramifications agissant autant en faveur que contre les élites via des groupes utilisant l’intelligence artificielle pour modifier le statu quo. Les mouvements révolutionnaires, la résistance, les protestations et la dissidence vont évoluer du fait de l’intelligence artificielle. La dialectique va se poursuivre étant donné que l’intelligence artificielle interrompt tous ces courants, sans se préoccuper de ce que le monde des affaires et les politiciens bourgeois souhaitent concernant leurs robots en tant que serviteurs exclusifs contre la société. Les limites de la créativité sont aussi infinies que l’univers. Si la créativité humaine a donné lieu à la construction du genre humain, elle a également participé au développement dans le domaine des armes de destruction massive contre lesquelles personne n’est à l’abri sans un minimum de conscience sociale ; c’est quelque chose que le physicien nucléaire Robert Oppenheimer a découvert après avoir pris conscience du potentiel destructeur de la bombe atomique vis-à-vis de l’humanité. L’intelligence artificielle peut être un outil utile permettant d’accroître l’expérience humaine mais avec elle viendront les aspects destructeurs dont les gouvernements feront usage pour des guerres et des méthodes d’état policier. De façon réaliste, peu importe ce que pensent les partisans de l’éthique, les politiciens, les théologiens, et les scientifiques, la voix qui compte principalement au sein de l’industrie de l’intelligence artificielle est celle des capitalistes. Parmi d’autres, le milliardaire américain Mark Cuban juge que les trois premiers billionnaires mondiaux seront ceux qui auront la possibilité de gouverner tous les aspects de l’intelligence artificielle et des industries associées. Aucun doute, un tel rêve induit que de nombreuses entreprises investissent dans la recherche et le développement de l’intelligence artificielle. La prise de conscience que la nouvelle industrie du futur opèrera selon les lois capitalistes actuelles revient à reconnaître tacitement que l’intelligence artificielle ne résoudra aucun des problèmes sociaux, économiques et politiques en suspens^35. Aussi simplement que les avancées scientifiques et technologiques du système capitaliste n’ont pas apporté la justice sociale, l’industrie de l’intelligence artificielle n’est qu’une vague continuation du développement scientifique, technologique, et industriel, et difficilement la panacée en ce qui concerne les problèmes sociétaux plus importants ayant trait à l’économie, le social et la politique. Et les hypocrites, quant à eux, prétendent le contraire, les entreprises utiliseront l’intelligence artificielle pour amasser des profits et non pas pour améliorer la vie des êtres humains. Ceci veut dire exploiter tout le monde comme un consommateur, depuis les enfants en bas âge jusqu’aux personnes âgées, sans oublier les personnes souffrant de maladies physiques et mentales. Les êtres humains graviteront vers l’intelligence artificielle parce qu’ils sont prédisposés à acquérir des qualités divines, une quête pour expérimenter, même indirectement, ce que ça fait de rester éternellement jeune, immortel et aussi parfait que possible. L’intelligence artificielle donnera les moyens aux classes les plus aisées d’accéder à cette opportunité de jouir du privilège de ressentir la satisfaction divine. traduit avec la collaboration de Virginie Bouetel Jon Kofas, Université de l’Indiana, Département des sciences sociales, Professeur universitaire retraité. Étudie l’Économie politique internationale, l’histoire et l’histoire économique. __________________________________________________________________ Notes : 1Les extropiens constituent un groupe de transhumanistes fondé par Tom M. Morrow et Max More. En 1990, un code plus formel et concret pour les transhumanistes libertariens prend la forme des Principes transhumanistes d’Extropie (Transhumanist Principles of Extropy, traduction française), l’extropianisme étant une synthèse du transhumanisme et du néolibéralisme. Max More dit que les transhumanistes peuvent garder tous les bénéfices de la religion, en finir avec certains de ses inconvénients et abandonner le surnaturel (source). Le surhomme est l’avenir de l’homme : Depuis 1991, les Extropiens prêchent « l’amélioration » de l’Homme par tous les moyens technologiques possibles. Guidés par Max More et sa femme, ils ont constitué un réseau d’influence pour promouvoir les innovations les plus extrêmes. « Nous pourrons choisir les qualités génétiques de nos enfants. » Président des Extropiens, Max More, 41 ans, expose (en 2001) la pensée du mouvement qu’il a initié en 1991. Entre science-fiction, technologies de pointe et rêves de puissance, ce « philosophe-consultant-futuriste » déroule une rhéthorique inquiétante. 2Carvalko, Joseph, The Techno-human Shell-A Jump in the Evolutionary Gap. Sunbury Press, 2012. 3George Zarkadakis, In our Own Image: Savior or Destroyer? The History and Future of Artificial Intelligence, 2017. 4Forbes, 21 déc. 2016, Artificial Intelligence Pioneers: Peter Norvig, Google. 5The Atlantic, 16 fév. 2017 : China’s Artificial-Intelligence Boom. The country’s universities and tech giants are starting to surpass American ones when it comes to researching and implementing AI. 6NBC News, 18 nov. 2016 : The Next Global Arms Race Aims to Perfect Artificial Intelligence. A country’s dexterity with artificial intelligence technology might be the next strong source of national pride and international power. 7Thinking Cyber-Subjectivity: Ideology and the Subject. Erik Chia-yi Lee Department of Foreign Languages and Literatures National Taiwan University. 8Daily Mail, 27 déc. 2016 : Is your job at risk? White House report warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. A new White House report explains the economical impacts of AI. Millions of Americans may lose their jobs over the next few years, it warns. Less-educated workers will be hit the hardest, which increases wealth inequality. But AI will increase productivity resulting in higher wages and fewer work hours. AI will also create new jobs for those who have been replaced by robots. 9The Guardian, 4 janv. 2014 : The robots are coming. Will they bring wealth or a divided society? Driverless cars, robo-ships and delivery drones are likely to become commonplace in the decades to come. One labour market expert argues that a ‘second machine age’ will test our ability to spread the rewards fairly. 10Visual Capitalist, 6 avr. 2017 : The World’s Population in 2100 by Region. 11L’évolution de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de nombreuses professions. Deux chercheurs de l’Université d’Oxford estiment que 47 % des emplois aux États-Unis sont voués à être remplacés par des machines d’ici 20 ans. Carl Benedikt Frey et Michael Osborne ont examiné les probabilités d’automatisation de 702 professions au cours des 10 à 20 prochaines années. Publiés en septembre 2013, les résultats de leur étude indiquent que le conseiller en services financiers a plus d’une chance sur deux (58 %) d’être remplacé par un algorithme, ce qui le situe au 379e rang des métiers les plus à risque d’être robotisés, parmi les 702 professions analysées. 12Rise of the Machines: The Future has Lots of Robots, Few Jobs for Humans. Wired avr. 2015 13Carnegie Mellon University News, 30 novembre 2016: U.S. Needs To Train More AI Experts To Stave Off Global Competitors, Moore Tells Senate. Dean Makes Remarks on Artificial Intelligence Before U.S. Senate Subcommittee 14What is Transhumanism? Max More and Natasha Vita-More, The Transhumanist Reader, 2013 15Data driven eugenics, Genetic Enhancement, computer cloud AI via devices and Memristor Neuromorphic Devices over the next ten years. NextBigFuture 20 mars 2013. 16The New York Times, 23 oct. 2016: As Artificial Intelligence Evolves, So Does Its Criminal Potential. 17BBC, 21 janv. 2013 : Web ‘re-defining’ human identity says chief scientist. Social networks such as Facebook and on-line gaming are changing people’s view of who they are and their place in the world, according to a report for the government’s chief scientist. 18Charles Thorpe, Necroculture, 2016. 19Fred Turner, From Counterculture to Cyberculture. 2006 20Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ? (Les liens qui libèrent, 2016) 21New Scientist, Why granny’s only robot will be a sex robot, 8 July 2016. 22Express.co.uk : Women will choose artificial intelligence SEX ROBOTS over men by 2025 say researchers, Oct 21, 2015. 23Jason Lee, Sex Robots: The Future of Desire, 2017. 24Bustle, Is This The Future Of Sex Robots? Apr 11 2017. 25Rational Altruist, Machine intelligence and capital accumulation by Paul F. Christiano. Paul Christiano is a researcher at OpenAI, working on AI alignment. He recently finished her PhD student in theoretical computer science at UC Berkeley, advised by Umesh Vazirani. His research interests included statistical learning theory and quantum cryptography. He received his bachelor’s degree in mathematics from MIT in 2012. 2621CenturyState : Artificial Intelligence to Play Bigger Role in Policing, 14 sept. 2016. 27Governing magazine : Artificial Intelligence: The Next Big Thing in Government, oct. 2016. 28Dailymail : Is YOUR job at risk? White House report warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. 27 déc. 2016. 29Defense One: Military Robotics Makers See a Future for Armed Police Robots. July 11, 2016. 30CBS News: 60 Minutes/Vanity Fair poll: Artificial Intelligence. Mars 2016. 31The Fear of Intelligent Machines, Survey Results. 32Newsweek: Elon Musk and Stephen Hawking Warn of Artificial Intelligence Arms Race. 31 janv. 2017. 33Don’t Worry, Smart Machines Will Take Us With Them. Why human intelligence and AI will co-evolve. By Stephen Hsu Illustration by Sachin Teng September 3, 2015. 34Is Technology Making Us Stupid (and Smarter)? by Tomas Chamorro-Premuzic Ph.D. 7 mai 2013. 35International Monetary Fund (FMI): Robots, Growth, and Inequality. Finance & Development, September 2016, Vol. 53, No. 3. Andrew Berg, Edward F. Buffie, and Luis-Felipe Zanna. The robot revolution could have profound negative implications for equality. * "L'ingénierie génétique des bébés est une obligation morale", dit un professeur d'Oxford "L'ingénierie génétique des bébés est une obligation morale", dit un professeur d'Oxford * Des souris stériles donnent naissance Des souris stériles donnent naissance * CRISPR peut modifier une espèce entière CRISPR peut modifier une espèce entière * Livre blanc de l’AACC Customer Marketing : l’intelligence artificielle, nouvelle frontière du market... 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IAI Congress 2ème édition 21 mars 2018 @ 09:00 – 22 mars 2018 @ 17:30 Voir tous les Évènements http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ * Internet of Things (IoT) Product Specialist 15 janvier 2018 * Mechanical Engineer 15 janvier 2018 * Performance Engineer (Distributed) 15 janvier 2018 * Machine Learning Product Specialist, Google Cloud 15 janvier 2018 * Ingénieur Automatique & Informatique Industrielle 15 janvier 2018 Post navigation ‹ Older La FDA approuve une thérapie génique révolutionnaire pour le cancer Newer › Facebook a développé une intelligence artificielle qui peut réagir naturellement à l’expression humaine 2 Comments » 1. Ping : La Chine construit un parc industriel pour la recherche sur l'IA 2. Ping : IBM vient de s’engager à hauteur de 240 millions de dollars pour l’avenir de l’intelligence artificielle - Intelligence Artificielle et Transhumanisme Laisser un commentaire Annuler la réponse. IFRAME: jetpack_remote_comment Menu * Accueil * Médias * Stats * Sitemap * Nous rejoindre * À propos * Mentions légales * Contact A propos Transhumanisme définition : surmonter les limites biologiques par les progrès technologiques. Le transhumanisme soulève des questions de fond importantes tant scientifiques, sociales qu’éthiques. iatranshumanisme.com est un lieu d’échanges et de discussions. Nous bâtissons un espace porteur de réflexions. Abonnez-vous à ce blog Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par email. 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L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres humains ? Shutterstock/John Williams Rus Benjamin BRUEL par Benjamin BRUEL 16 juillet 2017 L'intelligence artificielle est au cœur de la révolution technologique que nous vivons. L'avènement d'une IA supérieure pourrait bousculer le monde comme aucune invention auparavant. Mais si son pouvoir est capté par quelques-uns, ce sera pour le pire. Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League américaine, somnole durant la trêve estivale. Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais l’intelligence artificielle. VOIR AUSSI : Une intelligence artificielle de Facebook a accidentellement inventé son propre langage Le "Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence" de 1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires. L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant. Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va devenir et à quel point elle va impacter nos vies ? (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) darthok.jpg darthok.jpg Quelques participants du programme de recherche de 1956. Avec notamment Marvin Minsky (au milieu, au fond) et John McCarty (à droite, au fond). Marvin Minsky La petite histoire d'un programme informatique qui voulait être comme nous Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Difficile de donner une définition exhaustive. En somme, c’est la capacité d’un programme informatique à reproduire les capacités du raisonnement humain. "Les connaissances, le raisonnement, la compréhension du langage naturel et l’apprentissage" en sont les points clés, comme le souligne Alan Turing dans son fameux test. "Si l’intelligence artificielle a créé un choc sans précédent dans les sociétés humaines, ce n’est pas seulement parce qu’elle a changé le monde, c’est parce qu’elle concerne l’essence même de l’être humain : la façon dont il pense, réfléchit, crée, communique. Fabriquer de l’intelligence artificielle, c’est comme façonner un double de l’homme", écrit Charles-Edouard Bouée, PDG du cabinet de consultants Roland Berger et auteur de "La chute de l’empire humain", aux éditions Grasset, parut en mars dernier. "On voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux acteurs. Celui qui possédera ces acteurs dominera le reste du monde" Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec le journaliste François Roche, l’auteur se met dans la peau d’une intelligence artificielle supérieure qui, en 2040, écrirait ses mémoires. De sa naissance en 1956 jusqu’à nos jours et bien après, l’IA raconte comment, peu à peu, elle a profondément impacté "l’empire humain" au fur et à mesure des années. L’auteur considère que la période de 1956 à 2006 représente une sorte de grand hiver de l’intelligence artificielle. Non pas que les chercheurs ne se soient pas penchés sur la question durant cette période. Mais ils ont fait mûrir l’informatique dans l’ombre, affinant le concept et les mécaniques des machines capables de simuler l’intelligence humaine. En 1997, la première manifestation évidente de la puissance de l’IA apparaît aux yeux de tous : Deeper Blue, l’ordinateur d’IBM, bat le maestro des échecs Garry Kasparov. Puis, en 2006, les mathématiciens à l’origine de la réunion du Darmouth College de 1956 se réunissent à nouveau, au même endroit, pour faire le bilan des avancées réalisées. Si la date est symbolique, tout l’intérêt de cette réunion du cinquantenaire de l’IA réside dans la liste des invités. Aux côtés des chercheurs et mathématiciens, on trouve désormais des représentants de Microsoft ou de Google, comme le chantre du transhumanisme Raymond Kurzweil, et même quelques jeunes prodiges de la Silicon Valley. (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) deeper.jpg deeper.jpg Garry Kasparov contre Deeper Blue, 1997. Stan Honda/AFP/Getty Images Quand les géants de la tech font la course à la domination Si les grands investisseurs de la côte ouest américaine ont fait le déplacement, c’est qu’ils commencent à sentir que le futur se trouve ici. "Comme ils ont beaucoup de données, de puissance de calcul et de puissance financière, ils se sont rendu compte que l’IA pouvait améliorer leur rentabilité. Ensuite, ils se sont aperçus que l’IA pouvait être dangereuse pour eux et transformer l’industrie. Il y a un risque que de nouveaux acteurs apparaissent et les fassent disparaître", explique Charles-Edouard Bouée à Mashable FR. "Ils", ce sont bien évidemment les Google, Facebook, Apple et autres géants de la tech. En 2010, la marque à la pomme achète le désormais célèbre assistant vocal Siri, avant de se procurer VocallQ (assistant virtuel) et Perceptio (reconnaissance faciale) en 2015. En 2013, Facebook crée FAIR, son pôle de recherche en intelligence artificielle dispersé dans trois laboratoires à travers le monde. Et en 2014, Google a pris possession de la société DeepMind, spécialisée dans l’intelligence artificielle, pour 400 millions de dollars. Un joli coup de la part de la firme de Mountain View. Pour la simple et bonne raison que DeepMind, basée à Londres, est régulièrement considérée comme la société la plus performante en terme de recherche en IA. En 2015, son programme AlphaGO devient le premier IA à battre un joueur professionnel au jeu de go. La performance, très médiatisée, entraîne un vrai changement de paradigme dans la manière dont la société civile et les gouvernements envisagent l’intelligence artificielle. C’est désormais un sujet central. "En France, depuis mars 2016, il y a un vrai changement. Cette nouvelle oreille attentive est directement liée à la bataille d’AlphaGO. Tout le monde s’est dit qu’il fallait alerter, travailler dessus", explique Laurence Devillers, chercheuse au CNRS, professeure d’informatique à la Sorbonne et auteure de l’ouvrage "Des robots et des hommes : Mythes, fantasmes et réalité", aux éditions Plon, paru en mars 2017, à Mashable FR. Un "sujet de géopolitique stratégique" Est-ce à dire que le développement de l’IA est concentré dans les seules mains des investisseurs de la Silicon Valley ? Vu de l’extérieur, on a le sentiment d’un développement lointain et opaque. Pourtant, partout à travers le monde, des chercheurs travaillent sur le sujet. Laurence Devillers est membre de l’IEEE, un organisme à but non lucratif international qui compte plus de 400 000 membres et réfléchit notamment "aux gardes-fous qu’il faudrait mettre dans le processus de l’IA autonome", nous explique-t-elle. Après deux réunions en Europe et aux États-Unis, son groupe de chercheurs veut se réunir en Amérique latine et en Afrique. "On a pour idée d’élargir le spectre des gens qui réfléchissent aux risques et aux avantages de l’IA." Pour le groupe, quatre leviers doivent être mis en place pour éviter la confiscation ou une mauvaise utilisation de l’IA : l’éducation à cette nouvelle technologie, le fait de trouver des gardes-fous, créer des outils informatiques pour mieux la maîtriser et inventer des lois pour la réglementer. Laurence Devillers a notamment participé aux réflexions qui ont mené à l’écriture du rapport France IA, une opération lancée par le gouvernement pour booster la place de la France dans la course à l’intelligence artificielle. Conclusion : l’IA est désormais une "priorité nationale". Pour Charles-Edouard Bouée, c’est aussi un "sujet de géopolitique stratégique". "Les grands pays que sont désormais la Chine, les États-Unis ou la France ont déclaré que l’IA était une priorité. La Russie, qui a toujours été à la pointe de tout ce qui touche à la computer science, est aussi sur le coup. C’est un axe géopolitique à deux sens : le premier est purement militaire, puisque grâce à l’IA nous rendre bien meilleur en intelligence stratégique. Et ensuite, on voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux acteurs. Celui qui possédera ses acteurs dominera le reste du monde." (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) darthmouth2.jpg darthmouth2.jpg Plaque commémorative pour les cinquante ans de l'IA en tant que domaine de recherche. Dartmouth College La Singularité, l'horizon incertain Dans une lettre ouverte, publiée le lundi 27 juillet 2015, plus d’un millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en robotique, appelaient à l’interdiction des armes autonomes. Parmi les signataires, on retrouvait notamment Elon Musk – qui vient de créer Neuralink, une entreprise voulant jouer un rôle de garde-fou contre une IA toute puissance – ou Stephen Hawking, qui exprime régulièrement ses inquiétudes sur l’impact que va avoir l’IA sur le monde humain. La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin Les armées, les États, les géants de la tech ou les start-ups : ils sont nombreux à se lancer à corps perdu dans le développement de l’IA de demain. Celle-ci n’est donc pas confisquée par une poignée de nos congénères, mais son développement, ses mécaniques et ce qu’elle apportera au monde dans les années à venir restent totalement obscurs pour les populations. C'était tout le sens de l'initiative OpenAI, dont l'objectif était le développement en open source de l'IA, ce qui permettrait d'éviter qu'une super intelligence ne soit développée par quelques entreprises ou personnes privées. Cette "super intelligence" est surnommée la Singularité. C'est l'étape à laquelle les intelligences artificielles dépasseront celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l'humanité sur son propre destin. Dans "La chute de l'empire humain", Charles-Edouard Bouée date symboliquement l'arrivée de la Singularité pour 2038. Nombreux sont les chercheurs à prédire l'avènement de cette super intelligence autour de ces années 2030, 2040. Pourtant, nombreux sont les futurologues et scientifiques à prédire l’arrivée de la Singularité pour les années 2030. La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin. Pour Laurence Devillers, qui milite pour une démystification de l'IA et une meilleure éthique autour de ces questions, mais considère qu'il y a une "surévaluation de l'état de l'IA", "il faut profiter et ne pas freiner l'intelligence artificielle. Mais si c'est pour manipuler la population, vendre divers choses, on peut avoir rapidement un problème. Il faut que les gouvernants décident de ce qu'ils veulent faire de l'intelligence artificielle". Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire. mots-clés : Intelligence artificielle, Silicon Valley, Google, Sciences, Futur, Facebook Voir aussi sur Mashable avec France 24 experimentations_animaux.jpg experimentations_animaux.jpg Pourrait-on se passer définitivement de l'expérimentation animale ? downsizing1.jpg downsizing1.jpg Des chercheurs envisagent pour de bon de rétrécir les humains pour diminuer notre impact environnemental stupidune.jpg stupidune.jpg Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine ? Bientôt au top Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur Monde À Hawaï, une alerte au missile balistique a été envoyée par erreur (Submit) 344 partages Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat Monde Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat (Submit) 666 partages Videos addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une maladie mentale 28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44 Dernières vidéos publiées éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur ont tricoté des couvertures (Submit) 225 partages| 27/12/2017 tech_video.jpg tech_video.jpg Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin (Submit) 24/12/2017 baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour gommer leur peau (Submit) 29 partages| 20/12/2017 petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq ans (Submit) 842 partages| 19/12/2017 wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons d'essence (Submit) 4.6k partages| 18/12/2017 sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques (Submit) 451 partages| 07/12/2017 bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés pour l'éternité (Submit) 27 partages| 04/12/2017 saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater ses adversaires (Submit) 58 partages| 29/11/2017 22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg 22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes (Submit) 1k partages| 28/11/2017 iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des jumeaux ? (Submit) 01/11/2017 Les plus vues bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre pleine de codes (Submit) 17/04/2017 photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés (Submit) 46 partages| 29/05/2017 photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire (Submit) 366 partages| 30/12/2016 kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants (Submit) 14 partages| 06/01/2017 photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les embrouilles entre voisins (Submit) 30 partages| 05/06/2017 photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter" (Submit) 38 partages| 30/05/2017 photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch (Submit) 73 partages| 01/09/2017 ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique (Submit) 3.9k partages| 13/04/2017 photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui, ils valent mieux que nous (Submit) 140 partages| 30/05/2017 sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer (Submit) 1.3k partages| 23/09/2017 avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24 Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable, média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer, divertir. © 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes * Éditeur / Hébergeur * Politique des cookies * Conditions d'utilisation * Contactez-nous * Archives #prev next IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2 Accueil * EN CE MOMENT : * un téléviseur Oled enroulable signé LG * se protéger de la grippe * le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018 * la France primée au CES * Explorer * Vidéos * Photos * Experts * Forum Explorer le monde Fermer Accueil Explorer * Sciences * Santé * Tech * Maison * Planète Vidéos Photos * Photos * Fonds d'écran * Cartes virtuelles Experts * Nos parrains * Nos experts * Personnalités * Citations Forums * Sciences * Santé * Tech * Maison * Planète Services * Emploi * Éphémérides * Escapades Mais aussi * Contact * Mentions légales * Partenaires * Plan du site * * * * * * Suivez nous : * * * * * * Lettres d'information| Espace membre Moteur de recherche Publicité * Accueil * Sciences * Actualités L'intelligence artificielle vient à la rescousse des satellites. Ici, feu repéré par le satellite Aqua de la Nasa, au sud de la Colombie-Britannique, au Canada. © Jeff Schmaltz, MODIS Land Rapid Response Team, NASA GSFC Sciences L'intelligence artificielle à la rescousse des satellites ActualitéClassé sous :satellite , Observation de la Terre , intelligence artificielle Lire la bio Rémy Decourt Journaliste Publié le 29/07/2017 Publié le 29/07/2017 Le flux des données fourni par les satellites est colossal. Grâce au big data et à l'intelligence artificielle, des chercheurs de l'Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry sont arrivés à traiter ces données massives, permettant une meilleure observation de la Terre. Les explications d'Ariel Sirat, directeur de cet institut. L'observation de la Terre est un des enjeux importants de l'industrie spatiale car les champs d'applications possibles sont nombreux : environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il existe aujourd'hui un marché de l'observation de la Terre qui consiste à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l'IRT Antoine de Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique labellisés par l'État dans le cadre des Investissements d'avenir. Cet institut a mis au point des « technologies avancées d'observation de la Terre à la croisée entre traitement d'images, intelligence artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur. Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d'images satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales. Avec l'accroissement de ces données et du flux d'images satellitaires, une multitude d'applications sont possibles. « Le potentiel est énorme. » Tout l'enjeu est de « traiter ces flux et d'industrialiser les processus de traitement ». L'IRT Saint-Exupéry anticipe également la complexité gigantesque annoncée par le futur big data spatial. Il a, par exemple, développé des systèmes d'intelligence artificielle (à l'image du comportement multi-agent d'une colonie de fourmis) qui « permettent d'optimiser l'acquisition d'images satellite sur une zone géographique et d'acquérir jusqu'à 30 % d'images supplémentaires par rapport aux méthodes actuelles ». Cela permet aussi d'améliorer la réactivité à de nouvelles requêtes : « 5 minutes au lieu d'environ une heure actuellement ». Par ailleurs, l'arrivée de constellations de plusieurs dizaines, voire centaines, de satellites, au lieu de quelques satellites aujourd'hui, va générer une « véritable explosion du volume d'images disponibles » qu'aucun opérateur humain ne pourra « digérer, traiter et analyser en temps réel ». Observer la Terre à l'aide de l'intelligence artificielle En quelque sorte, « nous appliquons le deep learning, une technologie d'apprentissage basée sur des réseaux de neurones artificiels ». Il s'agit d'une technique courante en intelligence artificielle qui permet aux machines d'apprendre. Concrètement, « notre système de reconnaissance artificiel est capable de reconnaître le contenu d'une image et, image après image, d'approfondir sa compréhension de ce qu'il voit ». Ces méthodes sont combinées à du traitement d'image classique et à des techniques de calcul massivement distribué (cloud computing), qui permet de traiter en temps réel les flux massifs d'images qui nécessitent des jours, voire des mois, de traitement. À partir de ces algorithmes capables d'extraire les informations utiles, il sera possible de « développer tout un champ de nouveaux services : détection de zones polluées, érosion des sols, surveillance des réserves maritimes, gestion durable des forêts, etc. ». Certains de ces résultats ont d'ores et déjà été transférés aux partenaires industriels (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et Telespazio) pour une industrialisation et une exploitation commerciale. (Submit) * * * * Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA Détecter les nappes de pétrole Par exemple, une des applications transférées à la société Telespazio concerne la « détection de nappes de pétrole à la surface des océans à partir d'images radar ». Il est alors possible de retrouver le navire à l'origine de ces dégazages, qu'ils soient sauvages ou accidentels, voire de le suivre (voir image ci-dessous). Cette surveillance est favorisée par « l'intégration en simultané des statistiques météorologiques saisonnières passées et futures dans la programmation des missions afin d'améliorer l'efficacité de la prise d'image », de façon à détecter des nuages très tôt, ou d'orienter les caméras et capteurs des satellites au bon endroit. Comme le souligne François Marques, directeur de la stratégie et des applications de Défense chez Telespazio, « la technologie développée par l'IRT Saint-Exupéry révolutionne nos méthodes traditionnelles d'analyse d'images radar. L'utilisation de l'intelligence artificielle, couplée à des techniques de parallélisation très avancées, permet par exemple de traiter de manière automatique la totalité du flux de données collectées sur l'ensemble des mers du Globe, au lieu de se focaliser sur quelques zones d'intérêt. Les performances atteintes en termes de fiabilité des traitements nous confirment qu'il s'agit bien là d'une rupture technologique. » Aujourd'hui, l'idée est d'expérimenter de nouvelles applications dans d'autres secteurs, comme ceux de l'agriculture et de l'environnement par exemple. L'accord de Paris sur le climat, signé en avril 2016 (COP 21), a mis en évidence le « besoin d'outils de surveillance et de contrôle de la situation environnementale à l'échelle d'une région, d'un pays, voire d'un continent ». L'intelligence artificielle et le big data sont tout à fait « capables de surveiller tout un tas de paramètres, comme la déforestation, la floraison des plantes, l'état des réserves d'eau, la pollution en temps quasi réel », en exploitant au mieux la multitude des capteurs en orbite. Concernant l'agriculture, « l'idée est de venir en complément des entreprises qui utilisent déjà l'imagerie satellitaire pour, par exemple, prédire les rendements, anticiper les tendances ou encore donner des recommandations sur le pilotage des cultures (intrants) ». Ce qu'il faut retenir * L'intelligence artificielle et le big data permettent d'optimiser les observations des satellites. * De nouvelles méthodes de traitement automatisé d’images satellitaires améliorent ainsi la réactivité. Liens externes Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry Les données spatiales du programme Copernicus Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! 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Si ce décor vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien complotiste, vous allez être surpris. SUIVEZ-NOUS Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus Newsletter ____________________ Veuillez entrer une adresse valide S'inscrire Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez réessayer. * Twitter * Facebook * [icon-snapchat.png?h=9da68f07ee4bae97c5c089790cf4533f] Snapchat * Instagram FERMER [huffpost-fr.png?h=82ac64b0b9fab8362b5bfc2e5ad0fb4f] Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark (qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères américains) discutent à bâtons rompus. De leur domaine de spécialité, dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle (IA). De son futur plus exactement. Et par là même, de la fin possible de l'humanité. Une hypothèse qui n'est pas si loufoque et découle surtout d'une analyse scientifique et logique de la situation actuelle. Selon de nombreux chercheurs, nous sommes juste au bord d'un changement majeur dans l'histoire de l'humanité. D'ailleurs, de nombreux grands noms ont fait part de leur peur. Elon Musk (qui est pourtant l'un des milliardaires les plus optimistes), Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple, ont tour à tour rappelé depuis le début de l'année que l'intelligence artificielle pourrait, dans les années à venir, signer notre fin à tous. Elle pourrait aussi nous permettre d'atteindre un niveau de bonheur inimaginable, voire l'immortalité. Mais surtout, cette révolution pourrait arriver très vite. Vous pourriez-même en être témoin. futur intelligence artificielle De l'IA restreinte au demi-dieu Comment pourrait-on passer de Siri à "Her" en quelques années? Pour résoudre ce problème, il faut déjà comprendre deux choses: les différents types d'IA et la vitesse à laquelle la technologie progresse. Les experts distinguent trois principaux types d'IA, dont l'un d'eux fait déjà partie de notre quotidien: • L'intelligence artificielle restreinte (son petit nom: ANI). On parle ici d'un ordinateur aussi compétent, voire plus compétent qu'un humain, mais capable de ne réaliser qu'une tâche bien précise. Vous en connaissez de nombreux. Par exemple les logiciels d'échecs, plus performants que les joueurs humains. Ou encore les ennemis dans les jeux vidéo joués par "l'ordinateur". Ces dernières années, on en voit même des plus évolués, capables "d'apprendre" et non de réciter bêtement leur algorithme. Comme ce robot qui apprend à faire des pancakes à partir de recettes. Ou Watson, le superordinateur d'IBM qui a réussi à gagner Jeopardy, un jeu de réponses-questions basé sur la logique. Ces IA devraient se perfectionner dans les années à venir (et poseront d'ailleurs de sacrés problèmes, comme celui de l'automatisation des emplois). • L'intelligence artificielle forte, de haut-niveau ou généralisée (AGI). Celle-ci n'existe pas (encore). On parle ici d'un ordinateur disposant des mêmes capacités qu'un être humain, dans tous les domaines. Ce qui est très différent d'une ANI, car ici, l'ordinateur doit être capable d'apprendre, comme l'homme, à partir d'expériences et dans des domaines très différents. • Superintelligence artificielle (ASI). Celle-ci découle directement de l'AGI. Une fois que la machine aura égalé l'homme, il semble logique qu'elle finisse par le surpasser en tout point. Échec et Michigan S'il nous a fallu des années pour créer des ANI, une super-intelligence a des chances d'exister avant 2100. Pour comprendre, commençons par parler du passé. On raconte que le jeu d'échec fut inventé par le sage Sissa. Quand il le dévoila à un roi cherchant à se distraire, celui-ci lui demanda quelle récompense Sissa souhaitait. Modestement, celui-ci répondit qu'un simple grain de riz sur la première case de son jeu suffirait, à condition que le nombre de grains double à chaque case: 2 pour la suivante, 4 pour la troisième, 8 pour la quatrième, etc. Le roi accepta et ruina ainsi son royaume, car avec ce calcul, il lui faudrait poser sur la dernière case neuf... milliards de milliards de grains de riz (2 puissance 63). Maintenant, il faut mettre cette anecdote en parallèle à l'évolution de la puissance de nos ordinateurs. Depuis 1965, Gordon Moore a établi une "loi" qui affirme que la puissance des processeurs (le coeur de votre machine) allait doubler tous les 18 mois. C'est parce que cette croissance est exponentielle que, d'ici peu de temps, il devrait être possible d'avoir une intelligence artificielle équivalente à celle d'un humain. futur intelligence artificielle Pour bien comprendre ce principe, Motherjones a réalisé un gif original. Le nombre de gouttes d'eau contenues dans le lac Michigan est à peu de chose près égale à la puissance de calcul du cerveau humain par seconde. C'est énorme. Il faut dire que le cerveau humain, s'il peut mettre du temps à faire une multiplication, réalise des milliards d'opérations constamment sans que vous en soyez conscient. Rien que le fait de bouger un bras demande une coordination incroyable dont sont bien loin les ordinateurs actuels. Mais justement. Si l'on prend en compte la fameuse loi de Moore, combien de temps faudra-t-il pour que les ordinateurs nous égalent en puissance pure. En clair, combien de temps faudra-t-il pour remplir le lac goutte à goutte? motherjones Le plus intéressant sur ce graphique, c'est qu'encore en 2012, on a l'impression que ce travail titanesque ne prendra jamais fin. Mais 13 ans après, le lac est rempli. Et surtout, il faut imaginer que 18 mois plus tard, en 2026, un deuxième lac sera rempli, puis 18 mois plus tard, un quatrième lac, etc. Pour autant, la puissance disponible ne fait pas tout et de nombreux obstacles se dressent sur la route des chercheurs. Lucy en 2040, Skynet en 2070? Nick Bostrom, l'un des participants à la conférence organisée chez Google et éminent expert de la question, a réalisé un sondage intéressant. Il a demandé à 550 experts en IA d'estimer à quelle date une machine sera aussi intelligente qu'un être humain. La moitié des participants ont estimé qu'une AGI avait une chance sur deux d'apparaître avant 2040 et 90% de chance d'ici 2075. Et quand on leur demande combien de temps, une fois cette IA inventée, sera nécessaire pour mettre au point une superintelligence, plus de 75% des sondés estiment qu'elle devrait voir le jour dans les 30 ans qui suivront. Pour autant, les réponses des chercheurs sont très éparpillées. Ainsi, nombre d'entre eux estiment que cet événement n'aura pas lieu pendant le XXIe siècle. Car en dehors de la puissance de calcul, encore faut-il qu'un ordinateur, si puissant soit-il, puisse développer une vraie capacité d'apprentissage, une sorte de sens-commun. Mais la grande majorité des experts du secteur ne voient pas comment une telle révolution pourrait ne pas avoir lieu. Homme bionique et "singularité" Si on laisse donc de côté le timing, reste la question de la suite des événements une fois cette superintelligence développée. Nous parlons ici d'une intelligence qui pourrait, en quelques années, être bien, bien plus intelligente qu'Einstein. De fait, une telle chose est difficilement concevable pour nous (de la même façon que comprendre l'homme dans son ensemble pour un chimpanzé est mission impossible). Pour autant, des chercheurs ont imaginé ce qu'impliquerait un tel changement. Pour Ray Kurzweil, un des plus célèbres futurologues américains (directeur de l'ingénierie chez Google en charge de la compréhension du langage), l'homme changera alors radicalement, rappelle Waitbutwhy. Un passage qu'il nomme "singularité", car nous ne pouvons pas vraiment le concevoir. Mais ce futur sera pavé d'immortalité, de nano-robots, aura éloigné le spectre du réchauffement climatique... À termes, Kurzweil imagine un monde où l'être humain sera devenu quasi-entièrement artificiel, bionique. Et pour lui, ce changement commencera dès 2045. On s'en doute, Ray Kurzweil fait partie des optimistes. Et même des très optimistes. Et il y a évidemment de nombreux pessimistes, pour qui l'idée qu'une super IA mal intentionnée puisse détruire l'espèce humaine pour poursuivre son propre but semble bien plus probable. Ou si une telle puissance tombait dans de mauvaises mains (c'est déjà ce que l'on se demande à propos d'IA restreintes comme les robots tueurs, qui devraient exister bien plus tôt). ray kurzweil Danger ou opportunité? Pire: une IA n'aurait pas besoin d'être "mauvaise" pour détruire l'humanité. C'est ce qu'a imaginé Eliezer Yudkowsky, un écrivain américain, avec l'histoire de l'optimisateur de trombones. Imaginons une super IA à qui l'on confit la tâche de maximiser le nombre de trombones en sa possession. Une requête certes simpliste, mais qui a le mérite d'être "neutre" moralement. Pourtant, cette simple requête pourrait entraîner la destruction du système solaire, si on extrapole un peu. En effet, une super IA va s'améliorer avec le temps, devenant de plus en plus intelligente et de plus en plus efficace. Elle va donc chercher par tous les moyens de créer de nouveaux trombones, quitte à utiliser toutes les particules physiques disponibles pour en faire des milliards de milliards de trombones, nous y compris. Car une IA ne serait pas forcément douée de sentiment, mais aurait avant tout un objectif à accomplir et des moyens considérables pour arriver à son but. Des moyens au delà de notre entendement. Pour Eliezer Yudkowsky, il faudrait alors donner à une super IA une mission très, très précise (qu'il a essayé de définir dans un long article en anglais disponible ici). Facile (enfin, non) à dire, mais très difficile à réaliser. Reste à savoir si l'humanité a envie d'ouvrir la boite de pandore. Murray Shanahan, professeur de robotique cognitive au collège impérial de Londres se demandait, lors de la conférence informelle dans les locaux de Google, si nous devions vraiment construire une machine autonome ou si nous ne devions pas nous limiter à des IA restreintes. Si nous devions réellement créer notre successeur en termes d'évolution. Lire aussi : • Cette découverte qui pourrait transformer nos ordinateurs en cerveaux • Ces robots font bien moins peur que Terminator • Des chercheurs disent non aux "robots tueurs" • Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost • Retrouvez toutes les actualités du futur sur notre page Facebook C'est Demain Envoyer une correction * Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable de la rubrique C'est Demain PLUS:c'est demaincest-demainfuturgoogleiaibmintelligence artificielleintelligence artificielle forterobotrobotsscience [newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add] INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER ____________________ S'inscrire! Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez réessayer. 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Accueil 2. Sciences 3. Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence artificielle Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence artificielle 08/07/2015 (mis à jour le 14/05/2016 à 23:37) FacebookTwitterMail Annonces catastrophistes, films d’anticipation ou de science-fiction, ou plus simplement arrivée imminente de technologies prêtes à boulever notre quotidien : les Intelligences Artificielles, ou IA, sont partout. A tel point que des scientifiques de renom, tel le célèbre physicien Stephen Hawking, voient en l’avènement de ces technologies un danger pour la race humaine. Pourtant, à écouter les spécialistes, la science est encore loin, voire très loin, de créer des machines plus intelligentes que l’être humain. Alors qu’est-ce, finalement, qu’une intelligence artificielle ? En un peu plus d’un demi siècle d’existence, le champ de l’intelligence artificielle a considérablement évolué. Le terme apparait dès 1956, lorsque le logicien John McCarthy et le mathématicien Marvin Lee Minsky organisent une université d’été où ils présentent, pour la première fois, une nouvelle discipline : l’intelligence artificielle. Ce nouveau champ d’étude “avait pour objet d’étudier l’intelligence avec les moyens de l’artificiel , explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au Laboratoire d’informatique de Paris 6 (CNRS/UPMC),* et ce avec les techniques nouvelles qu’étaient les ordinateurs. * Ça partait d’une conjecture selon laquelle tous les aspects de l’intelligence pouvaient être décomposés de façon si élémentaire qu’on pouvait les reproduire sur une machine ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Quand il s’agit de définir ce qu’est l’IA, la réponse est éminemment complexe, même pour les spécialistes du sujet. “L’intelligence artificielle essaye de reproduire des fonctions qu’on attribue à des entités intelligentes vivantes, précise Yann LeCun, responsable du centre FAIR, le Facebook artificial intelligence research. Quelquefois ces machines dépassent en performance les humains, comme aux échecs. Après, sont-elles plus intelligentes ? Non, elles sont juste très spécialisées. Il est difficile de répondre à cette question parce qu’on considère l’intelligence comme une capacité non seulement à résoudre un problème particulier, mais aussi à avoir une intelligence générale. *”* "L'apprentissage automatique, essence de l'IA" _Contrairement aux idées reçues sur les IA, les chercheurs sont à des décennies de comprendre comment construire une machine dotée de cette fameuse intelligence générale. “_Non seulement on en est très loin, mais on n’a absolument aucune idée de comment le faire* ”, assure Yann LeCun, joint par téléphone lors d'un déplacement aux Etats-Unis. Une intelligence artificielle, en l’état actuel des connaissances, est ainsi incapable d’apprendre par elle-même sans être supervisée : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter La nouvelle vague d’intérêt autour de l’IA repose donc beaucoup sur l’apprentissage automatique. “Par le passé, les chercheurs qui travaillaient sur l’IA se reposaient beaucoup moins sur cette technique d’apprentissage, et essayaient de construire, un peu à la main, des systèmes capables de raisonner, de manipuler des faits, de faire des déductions logiques, etc. En fait, il s’est avéré qu'il était extrêmement difficile d’abord de représenter la connaissance sous forme biologique et par ailleurs d’écrire des règles qui permettent de faire du raisonnement ”, retrace Yann LeCun. Ces techniques fonctionnent en effet pour des objectifs très simples, mais ne marchent plus dès lors que les chercheurs souhaitent construire une machine qui, par exemple, reconnaît les images ou encore la parole. “D’une certaine manière, l’apprentissage automatique c’est l’essence de l’intelligence artificielle. C’est ce qui explique l’engouement récent pour l’IA : les techniques d’apprentissage se sont beaucoup améliorées ”. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné. "Cela fait très longtemps que l’on effectue de l’apprentissage machine, estime quant à lui Jean-Gabriel Ganascia. Ce sont des machines qui sont capables de tirer des données de leurs expériences, c’est-à-dire analyser des informations passées .” Pour autant, ces machines restent des mécanismes dénués de conscience propre, ou d’autonomie morale, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire “qui se donne sa propre loi”. “Le but de l’intelligence artificielle n’était pas de reproduire un cerveau, * poursuit Jean-Gabriel Ganascia, mais de reproduire les capacités cognitives humaines* ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Une question de bon sens La première Loi de Moore a théorisé une évolution constante des capacités de calcul des ordinateurs. Mais c’est la rapidité d’apprentissage des machines qui augmente consécutivement, et non pas la capacité d’apprentissage : De fait, malgré des capacités techniques toujours plus importantes, les chercheurs en IA peinent à doter les machines de ce que l’on appelle le “sens commun”. Ce qu’on ne sait pas faire, ce sont des machines qui ont le sens commun. Si vous fermez les yeux et que je vous dis : “Paul se lève, prend la bouteille d’eau et sort de la pièce ”, il y a plein d'inférences que vous pouvez faire, qui sont dues au sens commun. Savoir que vous êtes probablement en intérieur, dans une pièce ; qu’il faut ouvrir une porte pour sortir ; que la bouteille d’eau n’est plus dans la pièce parce qu’un objet ne peut être qu’à un endroit à la fois ; que vous n’êtes plus dans la pièce non plus ; que vous vous êtes probablement levé pour sortir de la pièce… Il y a énormément d’inférences que l’on peut faire quand on s’imagine cette séquence d’actions, qui sont dues à notre connaissance du monde. Les machines n’ont pas ce sens commun, le fait que la bouteille n’est plus dans la pièce, c’est quelque chose que la machine aura à apprendre par expérience. *Yann LeCun * Singulière singularité A en croire les chercheurs, les effrayantes IA du cinéma vont donc rester encore longtemps cantonnées à leur genre : la science-fiction. On est encore très loin du HAL 9000 de 2001, l’Odyssée de l’espace , de la bienveillante entité Samantha de Her , ou encore d’Ava, la curieuse androïde du plus récent* Ex Machina* . Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de l'espace". Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de l'espace". Alors pourquoi des personnalités telles Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Elon Musk s’inquiétent-elles de la possible émergence d’une intelligence artificielle, susceptible de détruire l’espèce humaine ? Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine. Stephen Hawking Pour vérifier l’émergence d’une intelligence artificielle, il est communément admis que celle-ci devrait être capable de passer le test de Turing, imaginé en 1950 par le fameux cryptologue Alan Turing. Pour réussir cette expérience, une machine doit parvenir à échanger avec un être humain sans que ce dernier ne réalise qu’il est en train de discuter avec un ordinateur et non avec un de ses pairs. De l’avis même des chercheurs, ce test n’a pourtant pas grand intérêt : les chatbot, des systèmes de conversation qui paraissent humains mais ne font que reproduire des petits segments de phrases qu’ils ont repérés un peu partout et qu’ils régurgitent au bon moment, seront ainsi bientôt à même de passer le test. “*Ç a semble intelligent,* explique Yann Lecun, parce que ces phrases ont été écrites par des humains à l’origine. Mais c’est une ruse. C’est pour ça qu’on pense que ça n’est pas un bon test.” En réalité, si nombre de personnes croient en l’émergence plus ou moins immédiate d’une IA, ça n’est pas tant grâce au test de Turing qu’en raison du concept de “singularité technologique” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Ce point de singularité où l'évolution technologique serait telle que le progrès ne serait plus tant l'oeuvre des humains que celle des IA, reste donc fortement improbable. D’autant que, comme l’affirme Yann LeCun, cette hypothèse omet des limites physiques qui vont contrecarrer cette croissance technologique exponentielle : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter On est encore très loin du fameux Skynet de Terminator ou des IA de Matrix, dont le but partagé est d’oblitérer la race humaine. “Dans tous les romans de science-fiction, on voit les robots qui se rebellent parce qu’ils veulent prendre le pouvoir ou deviennent meurtriers parce qu’on menace de les déconnecter, poursuit Yann Lecun. Tout ça vient d’une espèce de projection des qualités et des défauts humains dans les IA. Il leur est prêté un instinct de préservation, de la jalousie ou un désir de puissance alors qu’il n’y aucune raison que ce soit présent dans les machines intelligentes. Ces qualités et ces défauts sont présents chez les humains parce que l’évolution nous a construits de cette manière afin que l’espèce survive. Mais nous n'avons aucune raison de construire ce genre de comportements dans les machines. *”* IA-éthique “Ceci dit il y a relativement peu de doutes sur le fait que le progrès technologique va être accéléré par l’avènement de l’intelligence artificielle. C’est déjà un peu le cas”, précise le chercheur du FAIR. Cette irruption programmée de l’IA dans notre vie de tous les jours va, surtout, rapidement poser des questions d’ordre éthique. François Charpillet, directeur de recherche à l’INRIA, juge nécessaire de s’interroger sur l’impact de la robotique sur l’humanité. “ll faut savoir être pragmatique et en phase avec la portée de la technologie telle qu’elle est aujourd’hui. La question que se posent les gens c’est : “ Est-ce que les robots vont nous prendre notre travail ?”. Je m’intéresse à la robotique d’assistance à la personne en perte d’autonomie et cela pose en effet des questions d’éthique. Pas celles de savoir si le robot doit obéir à l’humain, mais de savoir quel sera l’impact de l’introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours. La question est de savoir si on peut remplacer l’environnement humain par des machines, c'est beaucoup plus terre à terre que celle des lois de la robotique d’Asimov .” La Google Car, une voiture sans chauffeur. La Google Car, une voiture sans chauffeur. Si par exemple une voiture sans chauffeur a un accident, qui en sera tenu responsable ? Dans le cas où un accident est inévitable et va fatalement faire une victime, de quelle façon réagira l'intelligence artificielle ? En fonction de quels critères "choisira"-t-elle la victime ? Ces questions ont été abordées à maintes reprises dans la science-fiction (notamment par Isaac Asimov), et elles interrogent nécessairement les spécialistes. Cette question de l’éthique dans la recherche est devenue si récurrente que plusieurs centaines de chercheurs, dont Yann LeCun, ont signé une lettre ouverte pour appeler à la mise en place de règles censées orienter la recherche en IA pour “servir le bien-être de l’humanité ”. Jean-Gabriel Ganascia : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Une IA complémentaire A en croire les spécialistes de l’intelligence artificielle, la machine consciente et autonome tient plus du fantasme, de la projection fantaisiste, que d’une imminente réalité. L’IA est à envisager comme une assistance aux problèmes humains : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter A l’heure actuelle, les technologies les plus représentatives de ce que sont les IA restent les systèmes de reconnaissance d’images ou de compréhension du langage naturel. Mais dans un futur proche, à une échelle de 10 à 15 ans, nous devrions voir apparaître, à en croire Yann LeCun, de nouvelles machines “qui vont révolutionner la société ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Des voitures qui se conduisent seules, des assistants personnels artificiels, des traducteurs automatiques en temps réel ? La science-fiction, parfois, ne semble pas si loin. C3PO n’a qu'à bien se tenir. C3PO C3PO (Avec la participation d'Hélène Combis-Schlumberger) Pierre Ropert À découvrir L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle Procréation : histoire de la reproduction artificielle Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero L’intelligence peut-elle devenir artificielle ? Tags : * Informatique * Mathématiques * robot * Technique * Idées * Innovation * intelligence artificielle * Sciences newsletter Abonnez-vous à nos newsletters Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr * lisible sur ordinateur et sur mobile * que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite. Je m'abonne ! Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. 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[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1] www.Intelligenceartificielle.org L'intelligence artificielle | IA * Introduction * Actualités * L'Intelligence artificielle + Définir l’Intelligence Artificielle + Un fonctionnement complexe + Nos nouveaux amis : Les robots + Nos organes à la pointe de la technologie + Projection dans le futur + Conclusion * Les robots * Sitographie & Bibliographie * Qui sommes-nous ? * Contact Introduction - Intelligence artificielle Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe L'intelligence artificielle voir la suite Introduction : Intelligence artificielle / tpe Qui n’a jamais vu de films de science-fiction où des robots parlaient comme des humains, les aidaient à accomplir des tâches ménagères ou encore combattaient pour eux dans une guerre sans pitié ? Ce doux rêve, de recréer une intelligence, suscite la fascination et la crainte des chercheurs mais fait également couler beaucoup d’encre… Cependant depuis une soixantaine d'années, des hommes de science s’évertuent à rendre ce défi possible ! Créer une Intelligence Artificielle ! L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux. L'intelligence est également admise comme étant la faculté d’adaptation. L’intelligence rationnelle et l’intelligence émotionnelle. Le terme artificiel se rapporte à tous ce qui n'est pas naturel et implique généralement que cela a été créé ou fabriqué par la main de l'homme. Le terme intelligence artificielle, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perpétuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ». Les domaines d'applications de l'intelligence artificielle sont nombreux et très diversifiés. On trouve parmi eux : le système bancaire, avec des systèmes d'évaluation de risques liés aux obtentions de crédit, l'armée, avec des systèmes autonomes tels que les drones, les jeux vidéos, avec les bots , ou encore la médecine, avec des systèmes d'aide au diagnostique. La question de l’importance accordée au principe de l’IA se pose alors. « L'intelligence artifi-cielle sera-t-elle le plus grand progrès de l'humanité ou son ultime invention ? Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Dernières mises à jour Robot agriculteur avec Naïo Technologies Robot agriculteur avec Naïo Technologies Naïo Technologies est une société spécialisée dans la conception de robots au service de l'agriculture de demaine. Ces passionnés prpose des robots de désherbage, des robots viticoles à chenilles, des robots enjambeurs de planches ou de... Lire la suite... Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur Un peu sceptique, avouons le, car notre maison, notre «chez nous». Eh bien ! nous n’avons pas forcement envie d’un intrus qui farfouille ou pire qui gère nos habitudes intimes ! Mais laissez-vous prendre au jeu de notre mise en scène ci-dessous et vous faire... Lire la suite... Une application Android pour centraliser vos actus Revue Une application Android pour centraliser vos actus Revue Revue est une application Android totalement gratuite et sans publicité pour disposer de votre propre magazine digital en regroupant vos centres d'intérêts. Les agrégateurs de contenus sont légion en apps que ce soit sur Play Store ou Apple Store, la plupart... Lire la suite... L'intelligence artificielle, un avenir prometteur L'intelligence artificielle, un avenir prometteur Voici un extrait d'un article de la Tibune : « Nous entrons dans l'âge des machines » et pour l'individu, le citoyen, le salarié, l'entreprise, l'État, cela sera une vague énorme. Dans un livre très didactique, « La Chute de l'empire... Lire la suite... * Informations complémentaires * Mentions légales * JALIS : Agence web à Marseille - Création et référencement de sites Internet18u / * Intelligence artificielle Adresse : Email : www.Intelligenceartificielle.org * * Intelligence artificielle * Nos prestations * Nos archives * Nos secteurs d'activité * Plan du site * Nos activités * Technologie et innovation * Robot agriculteur avec Naïo Technologies * Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur * Une application Android pour centraliser vos actus Revue * L'intelligence artificielle, un avenir prometteur * Assistant digital et intelligence artificielle * L’outillage en Intelligence Artificielle * Nos secteurs géographiques * Marseille * Europe * France * Paris * Nice * Bordeaux Le 21e siecle connaît une révolution technologique, cognitive et digital majeure. Les romans de science fiction ou d'anticipation semble s'illustrer et prendre forme dans la vie quotidienne des individus, notamment dans les pays économiquement avancés, en occident comme en orient. L'intelligence artificielle suscite l'intérêts des capitaines d'industrie comme d'éminents scientifiques ou philosophes. Outre les questions et les interrogations, il s'agit parfois d'éthique. L'intelligence artificielle est essentiellement liée à la puissance des ordinateurs et leur évolution exponentielle. Les algorythmesperformants alliés à la puissance de calcul désormais phénoménale permet de songer à ce sujet sous divers angles, par fois alarmistes, parfois utopiques. Ce site francophone intentionne de vous informer et partager des connaissances, des évolutions, des actualités diverses et variées sur le sujet de l'intelligence artificielle. #Rss général Clubic pro × Connexion Submit ____________________ oublié ? ____________________ oublié ? 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Commenter (19) Partager Tweeter Les évolutions que permet l'avènement de l'intelligence artificielle vont, selon les plus pessimistes, voler du travail à de nombreuses personnes. Des études estiment qu'entre 10 % et 50 % des emplois seront réalisés par des robots vers 2050, bien qu'il soit impossible de connaître ces chiffres avec certitude. Même certains domaines qui semblaient moins à risque pourraient être complètement révolutionnés par cette nouveauté. Le constructeur de cartes graphiques Nvidia, sur son blog officiel, a dévoilé ce que pourrait faire l'intelligence artificielle dans le domaine de la création de jeux vidéo. Et on vous le dit tout de suite : les graphistes et les animateurs risquent de ne pas être contents. Quelques minutes de vidéo suffisent pour créer un personnage Les animations des personnages de jeux vidéo sont de plus en plus complexes et précises et dès lors qu'un jeu est mal animé, il est largement critiqué : il suffit de voir les retours de Mass Effect : Andromeda pour s'en rendre compte. Nvidia aurait une solution qu'elle a présentée début août 2017 au salon SIGGRAPH 2017 : utiliser l'intelligence artificielle et le machine learning pour créer les animations 3D. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/lDzrfdpGqw4 En s'associant avec le studio Remedy à qui l'on doit Max Payne ou encore Quantum Break, Nvidia va développer un nouveau système. L'idée est de réduire le temps de travail et, surtout, la quantité de vidéo capturée pour réaliser les animations. Nvidia estime qu'avec seulement 5 minutes de vidéo qui alimenteraient l'intelligence artificielle, il sera possible de créer l'intégralité des animations nécessaires au jeu, y compris les expressions faciales. Plus de PNJ et des images plus précises et réalistes La technique développée par Nvidia permettrait également de réaliser des animations 3D sur la seule base d'une source audio. Une révolution qui permettrait aux studios de réduire les coûts de production et le temps nécessaire au développement des graphismes des PNJ, les personnages secondaires, mais également des personnages principaux : les graphistes aidés par l'intelligence artificielle auront beaucoup moins de travail pour créer un jeu parfait. En outre, l'IA permettrait de mieux gérer les ombres et de les créer de manière plus réaliste sur la seule base d'une image partielle, ainsi que d'avoir des images plus nettes en améliorant le filtre anticrénelage ; le tout en nécessitant moins de ressources matérielles. Les robots vont-ils vous piquer votre travail ? Les graphistes et animateurs 3D ne sont pas les seuls concernés par l'émergence d'une intelligence artificielle capable d'automatiser ou d'améliorer des pratiques que les humains ont mis des années à maîtriser. Le site anglophone Will robots take my job? propose d'estimer la probabilité que votre métier soit réalisé par des robots ou des IA dans un futur plus ou moins proche. A la rédac, notre métier a un taux de risque de 3,8%. Et le vôtre ? * Pour trouver une recette, faites appel à l'intelligence artificielle * L'intelligence artificielle de Google DeepMind apprend à se déplacer * L'intelligence artificielle va booster l'imagerie médicale * Google rachète Kaggle spécialisé dans l'intelligence artificielle * Dyson : l'intelligence artificielle dans tous vos appareils électroménagers ? Modifié le 07/08/2017 à 08h42 Commenter (19) Partager Tweeter Commentaires ____________________ Ok Découvrez aussi : Carte graphique, mémoire, connectique... Comment choisir un PC gamer ? 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Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016 [55157?limit=1&phint=website=clubic] #publisher Objetconnecte.com » Flux Objetconnecte.com » Flux des commentaires alternate alternate (Recherche) ____________________ * Devenir Annonceur * Etudes, Ateliers et Formations + Atelier Idéation / Creative Process + Petit déjeuner connecté + Cahier des tendances o Cahier des tendances Retail Connecté o Cahier des tendances Santé Connectée + Formation Internet des objets o Formation Internet des objets « Enjeux et opportunités » o Formation Internet des objets « De l’idée à l’objet » * Evénementiel connecté + Conférences et séminaires o Objet connecté o Retail connecté o Santé connectée + Espaces Connectés o Bureau du futur o Maison du futur o Hôpital du futur o Hôtel du futur + Journée innovation o Animation Imprimante 3D o Animation Drones o Animation Objets Connectés o Animation Réalité Virtuelle o Animation Robots + Autres o Animations Innovantes o Animations Stands / Salons o Animations Soirées d’Entreprises (Recherche) ____________________ Newsletter ! ____________________ (OK) Leave this field empty if you're human: ____________________ Objetconnecte.com Objetconnecte.com Le mag des pros de l'internet des objets * Business + Agriculture + Commerce o Distributeur o E-Commerce o Retail + Transports + Loisir + Maison Connectée + Mode et accessoires + Multimédia + Paiement + Robotique + Sport Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque d’innovation ? 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Gaetan R 29 août 2017 Robotique, Tendances Ecrire un commentaire Bien des films en ont fait le centre de leur scénario, notamment I Robot, AI ou encore le célèbre Terminator. L’ intelligence artificielle est de plus en plus présente dans nos vies quotidiennes. À petite échelle, commençons avec les smartphones. En effet, il nous suffit de demander aux logiciels installés sur nos appareils de nous trouver une recette, un magasin ouvert, notre chemin ou encore la météo. Juste avec la voix. Banal aujourd’hui, pourtant inimaginable il y a encore 10 ans. La rencontre entre musique et intelligence artificielle C’est une autre dimension qui s’installe plus récemment avec Taryn Southern. L’artiste, connue pour avoir participé à l’émission American Idol en 2004, a en effet produit son album avec un robot doté d’une intelligence artificielle. N’ayant que très peu de compétences instrumentales, elle a choisi de s’allier à Amper. Cette intelligence artificielle a été conçue par une équipe de musiciens et d’ingénieurs. C’est une grande première dans le milieu musical, puisqu’Amper a réalisé la partie instrumentale de A à Z. Impressionnant ! Cependant, la chanteuse a quand même tenu à clarifier qu’elle donnait ses instructions et que l’AI suivait ses directives, comme le choix des instruments ou le tempo. Une évolution qui pourrait changer la vie d’artistes qui vivent un véritable enfer pour se faire connaître, notamment avec les levées d’argent nécessaires à l’élaboration d’un projet, l’apprentissage parfait d’un instrument ou encore l’acquisition de toutes les notions musicales requises pour parvenir à l’enregistrement final. De nombreux domaines à explorer futur intelligence artificielle Au-delà de la musique, le cinéma traite le sujet de manière sensationnelle, notamment avec des robots envahisseurs. Les chercheurs et scientifiques cherchent à rassurer le public en mettant au clair leurs intentions. L’intelligence artificielle serait une aide sans précédent pour l’homme, au quotidien. Par exemple, en supprimant les tâches répétitives, notamment ménagères ou encore en s’imprégnant de nos habitudes et en nous surprenant avec des petits rappels du type « la révision de la voiture doit être faite ». L’ intelligence artificielle serait donc mise au point comme une véritable assistance au quotidien, une partenaire. Dans de nombreux domaines, l’aide serait utile, particulièrement au niveau de l’arbitrage sportif, même si la vidéo tranche déjà de nombreuses décisions. En effet, l’intelligence est une capacité humaine, car nous sommes dotés de sensibilité. Les émotions perturbent un raisonnement rationnel. Grâce à l’ intelligence artificielle, tout serait exact et donc indiscutable. De nombreux tests ont été effectués, notamment dans le poker avec l’ intelligence artificielle Libratus. Une expérience assez perturbante pour les joueurs puisque la machine apprend très vite et sait bluffer ! Du jamais vu. En matière d’intelligence artificielle plus douce, Daniel Negreanu avait participé au projet STACKED, jeu qui permet de perfectionner son jeu en jouant contre un ordinateur. Cependant le joueur avait déclaré que rien ne valait un jeu humain. Les objets connectés, l’avenir de l’ intelligence artificielle ? Petit à petit, les grands groupes s’immiscent dans nos vies quotidiennes via des objets intelligents. En prenant l’exemple d’Amazon et son « Echo », nous découvrons un véritable assistant personnel, répondant au nom d’Alexa. La fonction première d’Echo est de diffuser de la musique, cependant il est possible de converser avec la machine, qui vous donnera les infos du jour, la météo… Il est également possible de tenir une discussion, certes basique, mais intéressante – pour un robot. Apple n’a évidemment pas dit son dernier mot et a présenté dernièrement sa propre version d’Echo, HomePod. Cependant, la firme américaine a déclaré que leur dernier appareil serait uniquement axé sur la musique et sera « une nouvelle façon d’écouter la musique, une approche complètement différente ». HomePod devrait être commercialisé en décembre prochain. Affaire à suivre donc … Contenu proposé par Maria D. * 136partages * Facebook * Twitter * LinkedIn Sources & crédits Source : - Crédit : Photos : Pixabay assistant vocal Robot 2017-08-29 Gaetan R Tags assistant vocal Robot SUR LE MÊME SUJET (OU À PEU PRÈS) apple watch classement 2017 Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en 2017 3 janvier 2018 technologies iot 2018 Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018 2 janvier 2018 wearable emarketer EMarketer : les wearables en perte de vitesse selon le cabinet 28 décembre 2017 Laisser un commentaire Annuler la réponse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. 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Auparavant le théâtre exclusif des nouveautés smartphone, le MWC est devenu un des salons européens les plus appréciés par les acteurs de l’IoT grand public et professionnel. Grands groupes et startups font le déplacement pour présenter des objets connectés novateurs prenant place dans la maison connectée. Les groupes industriels présentent les avancées en matière de solutions pour les villes intelligentes, mais surtout les technologies de télécommunications de demain comme la 5G. Le salon qui accueillait 108 000 visiteurs en 2017 devrait encore une fois être marqué par les annonces des constructeurs comme Samsung, LG, Intel, ou encore Peugeot. Heure Février 26 (Lundi) 0 h 00 min - Mars 1 (Jeudi) 0 h 00 min Location Fira Gran Via Av. Joan Carles I, 64, 08908 L'Hospitalet de Llobregat, Barcelona, Espagne Calendrier GoogleCal Un Apéro Connecté ça vous dit ? 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Voici un guide de la technologie et des tendances. la rédaction de ZDNet Par Greg Nichols, ZDNet.com | Jeudi 09 Novembre 2017 Suivre @zdnetfr Une sorte de robot a existé pendant le dernier demi-siècle : les Goliaths à bras bombés qui dominaient (et dominent encore le plus souvent) les lignes d'assemblage industrielles. Ces robots industriels sont monotâches - construits pour repérer ou ajouter des éléments dans le cadre d'un processus de fabrication défini. Ils ne sont pas sexy, mais dans la seconde moitié du XXe siècle, ils ont transformé la fabrication industrielle et, avec elle, le paysage de la main-d'œuvre peu qualifiée dans une grande partie des États-Unis, de l'Asie et de l'Europe. Vous avez probablement entendu beaucoup parler des robots et la robotique au cours des deux dernières années. C'est parce que pour la première fois depuis les débuts de l'Unimate de General Motors (1961), considéré comme le premier robot industriel, cette discipline est en passe de transformer à nouveau les économies mondiales. Et cette fois l'impact sera beaucoup plus large. Beaucoup plus important. Aujourd'hui, les robots déménagent dans les bureaux, les hôpitaux et les écoles - des environnements non industriels - ainsi que dans les entrepôts et les petits centres de fabrication. Et de plus en plus, ils parcourent nos routes et nous survolent. Et il s'agit là seulement de quelques domaines où les robots gagnent rapidement en traction, en réalisant le travail plus efficacement, de manière fiable et pour moins d'argent que précédemment. Cela provoque beaucoup d'enthousiasme, et beaucoup d'inquiétudes. Sans compter que le rythme étonnant du développement de cette industrie soulève de nombreuses questions. Ce guide, écrit pour les professionnels, aborde ces grandes questions. Il vous fournira le contexte pour vous décider à adopter, ou non, ces technologies. Cela vous donnera également un aperçu d'une industrie qui devrait dépasser les 135,4 milliards de dollars de revenus d'ici 2019, et dont la pertinence pour le commerce et la vie quotidienne dans les prochaines décennies ne peut être surestimée. Qu'est-ce qu'un robot ? Les geeks de la robotique débattent de cette question depuis des lustres autour d'un verre. Et personne n'a encore convaincu personne. Et cela parce que toutes les définitions sont trop rigide ou trop générale. Votre machine à laver est-elle un robot ? Une voiture haut de gamme moderne, qui utilise des milliers de processus pour fonctionner sans que le conducteur en ait conscience, est-il un robot ? En vérité, c'est un peu comme la définition de la pornographie par le juge Potter Stewart : vous reconnaissez un robot lorsque vous en voyez un. Besoin d'une meilleure définition ? Un robot est une machine programmable qui interagit physiquement avec le monde qui l'entoure et est capable de mener une série complexe d'actions de manière autonome ou semi-autonome. Pourquoi ce domaine a-t-il beaucoup avancé ces dernières années ? Il y a quatre raisons: * La baisse du prix des capteurs * Le développement de l'open source * Le prototypage rapide * La convergence de technologies disparates Les Capteurs La demande pour une informatique capable de mobilité a été une aubaine pour le développement de la robotique, entraînant une baisse des prix, des progrès rapides et la miniaturisation de la technologie des capteurs. Les accéléromètres ont pu coûter des centaines d'euros pièce. Désormais chaque smartphone peut mesurer l'accélération, capturer des vidéos étonnantes, réparer l'emplacement géographique de l'utilisateur et proposer de le guider, s'interfacer avec d'autres appareils et émettre via plusieurs bandes de spectre. Donc les robots ont profité de tout cela et possèdent désormais des fonctionnalités identiques. L'omniprésence de l'IoT est un autre levier. D'ici 2025, il y aura 100 milliards d'appareils connectés à l'Internet des objets, générant des revenus de 10 milliards de dollars. Pour la première fois, les capteurs qui capturent et envoient des données liées à la pression, au couple et à la position sont très peu onéreux. Ce qui entraîne là aussi une explosion du développement de la robotique. De même, les prix des capteurs lidar et infrarouges, auparavant l'équipement de détection le plus coûteux pour les robots auto-guidés, ont chuté de 90% grâce en grande partie au développement agressif des voitures autonomes de Google Waymo et consort. Et les caméras 3D, qui étaient inaccessibles à tous sauf aux équipes de R&D les plus soigneusement financées et les titans hollywoodiens, sont maintenant disponibles gratuitement grâce à un travail intelligent avec les algorithmes. Les développements de l'Open Source En 2009, un document présenté à la Conférence Internationale IEEE sur la Robotique et l'Automatisation (ICRA - International Conference on Robotics and Automation) a présenté le système d'exploitation robotique (ROS - Robotic Operating System) au monde. ROS est le premier OS standard pour le développement de la robotique. Il se trouve également être gratuit, open source et intrinsèquement flexible, libérant les développeurs de la tâche chronophage de développer un système d'exploitation à partir de rien. Il existe de nombreux utilisateurs d'open source dans l'informatique personnelle, mais parce que les environnements opérationnels propriétaires comme Windows ont atteint un public important en premier, les systèmes open source ont toujours été des alternatives. Ce n'est pas le cas avec la robotique, où l'open source est maintenant la norme, ce qui entraîne une véritable transe du développement communautaire. Open Robotics, qui dirige le développement de ROS, a également dévoilé un simulateur de robotique appelé Gazebo qui permet aux ingénieurs de tester les robots dans la réalité virtuelle sans risquer des crashs matériels. Quelle ont été les influences respectives de ROS et Gazebo ? Sur les 23 équipes en compétition au DARPA Robotics Challenge, 18 ont utilisé des robots fonctionnant sur ROS et 14 ont utilisé Gazebo pour tester leurs concurrents humanoïdes dans des environnements virtuels. Et la preuve finale de l'engouement repose sur l'investissement. En 2015, plus de 150 millions de dollars ont été versés par les Venture Capitalist aux entreprises qui développent des robots qui fonctionnent sur ROS. Le prototypage rapide Bien que nous devions encore attendre pour voir si les imprimantes 3D changeront fondamentalement la façon dont (et où) les biens de consommation sont fabriqués, l'impact de la fabrication additive sur le développement de la robotique est déjà énorme. "L'impression 3D permet au créateur de passer d'un concept abstrait à un produit réel en quelques heures (ou jours)" affirme Robotics Tomorrow, qui suit cette industrie. Les imprimantes 3D installés dans les Fablab et les départements d'ingénierie des universités, dont certaines permettent l'impression multi-matériaux ou encore en métal, ont considérablement abaissé la barrière à l'entrée pour le développement de la robotique. Besoin de preuve ? Il suffit de vérifier le nombre de projets de robotique en direct sur Kick Starter (1725 à l'heure où nous traduisons ces lignes). Lorsque les ingénieurs peuvent fabriquer des prototypes de composants dans leur atelier, l'innovation suit. La convergence de la technologie Tout comme la baisse du prix des capteurs, l'énorme succès de l'informatique mobile (en premier lieu les smartphones) a stimulé les progrès de la reconnaissance des voix et des objets, qui ont des applications évidentes en robotique. Les capteurs de jeu 3D aident les robots à naviguer dans l'encombrement d'un monde humain non structuré. Et des entreprises comme Google, Amazon et Apple ont travaillé dur en présentant des plates-formes de Intelligence Artificielle encore faibles et limitées (weak AI ou narrow AI), mais désormais présentes en ligne et dans les maisons. Tout cela est accompagné d'une augmentation de la puissance de calcul prévisible d'une année à l'autre, par l'arrivée du cloud computing et de la technologie IoT. Mixez le tout ensemble et vous pouvez voir que de nombreuses technologies que les roboticiens ont attendu pendant des lustres ont mûries ces dernières années. Quels types de robots transforment actuellement le monde ? Il y en a de beaucoup de catégories différentes, mais vous devriez connaître ces principales : * Les robots collaboratifs * Les robots de télé-présence * L'automatisation de l'entreposage et de la logistique * Les robots de santé * Les véhicules autonomes Les robots collaboratifs (la cobotique) Une nouvelle génération de robots collaboratifs est apparue ces dernières années. Contrairement aux lourds robots industriels du 20ème siècle, ces robots collaboratifs, dont la plupart ont un ou plusieurs bras articulés, sont flexibles et facilement reprogrammables à la volée. Et de nombreux modèles apprennent en observant les humains démontrer leurs tâches. La principale caractéristique qui fait que les robots collaboratifs d'entreprises tels que Universal Robots, Rethink Robotics et ABB sont sûrs, c'est leur capacité à éviter les collisions et, en utilisant des capteurs de couple de haute précision, de reconnaître lorsqu'ils rencontrent quelque chose ou quelqu'un d'inattendu. Cette capacité permet aux robots de fonctionner en dehors des cages de sécurité et à côté des humains, ce qui ouvre un nouveau potentiel de productivité pour les fabricants industriels. Les robots peuvent apprendre des tâches complexes et agir ensuite comme une deuxième paire de doigts pour augmenter les capacités des travailleurs qualifiés - donc la désignation "collaborative". Pourquoi cela change tout ? L'automatisation s'impose dans les industries telles que la fabrication d'automobiles et d'électronique et fait à présent des incursions dans les entrepôts et le secteur de la logistique. Au fur et à mesure que les prix des plates-formes polyvalentes de gestion des tâches s'écroulent, les fabricants des petites et moyennes entreprises commencent à utiliser des robots. Malgré cela, un avenir plausible où des robots remplaceraient entièrement les travailleurs est encore loin. Et en attendant, la question de la sécurité est encore un sujet sensible. Le marché des robots collaboratifs pourrait atteindre 3,3 milliards de dollars d'ici 2022. Les robots de télé-présence Les robots de télé-présence, qui ont été une nouveauté il y a quelques temps déjà, commencent à se développer et rencontrent une utilisation plus large. Il en existe plusieurs types différents, des modèles simples comme Double, qui sont en fait des iPads sur roues, jusqu'aux modèles Ava 500 d'iRobot. Comptez alors 30.000 dollars. Pourquoi cela change tout ? Dans la plupart des secteurs, il existe un segment croissant de travailleurs contractuels et de freelance qui ne peuvent pas être au bureau à plein temps. Les robots de télé-présence offrent une alternative étonnamment adéquate pour être physiquement présent. J'ai eu l'occasion d'essayer quelques modèles, et la possibilité de naviguer dans le bureau différencie vraiment l'expérience d'un simple appel Skype. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/hVviDvsBQ78 Vidéo de démonstration du robot collaboratif Ava 500 de iRobot Le marché des robots de télé-présence pourrait atteindre 8 milliards de dollars d'ici 2023. Entrepôt et logistique Parmi toutes les catégories de robots couvertes dans ce dossier, ceux situés dans les entrepôts et plus généralement le champs de l'automatisation logistique ont l'impact le plus important sur le commerce mondial en ce moment. Pourquoi? Une réponse : Amazon. En 2012, Amazon a acheté Kiva Systems, qui fabrique des systèmes d'automatisation pour les entrepôts, pour 775 millions de dollars. Amazon peut désormais automatiser en un jour ses centres logistiques. De quoi laisser le reste du marché du retail mondial loin derrière. Aujourd'hui, il serait difficile de trouver un détaillant avec des aspirations à faire du commerce électronique qui ne réorganise pas ses opérations dans le but d'automatiser. Mais l'acquisition de Kiva en 2012 a laissé un énorme trou dans la compétition des acteurs. Kiva était le principal fournisseur de solutions de logistique d'entrepôt, et de grandes entreprises comme Staples, Walgreens et Gap s'appuyaient (déjà) sur sa technologie. Enfin, plusieurs entreprises de robotique proposent des produits de logistique au marché, comblant le trou laissé par l'acquisition de Kiva et prolongeant la promesse de l'entrepôt automatisé pour les détaillants de petite et moyenne taille. Certaines des solutions proposées sont particulièrement spécifiques, comme des chariots autoguidés qui peuvent se déplacer rapidement et de manière autonome entre les stations d'emballage. D'autres sont plus complets, englobant des kilomètres de tapis de transport, et des milliers de robots cueilleurs et ramasseurs. Pourquoi cela change tout ? C'est un peu comme demander pourquoi était le conteneur a tout changé il y a quelques années : parce qu'il a complètement transformé le fonctionnement du commerce mondial. Les ventes mondiales de robots d'entreposage et de logistique ont atteint le chiffre d'affaires de 1,9 milliard de dollars en 2016. En 2021, selon une prévision du cabinet de recherche Tractica, le marché atteindra 22,4 milliards de dollars. La santé Le secteur en plein essor de la chirurgie robotique est dominé par Intuitive Surgical, qui commercialise le système chirurgical da Vinci. Des centaines de milliers de chirurgies sont maintenant réalisées avec des systèmes da Vinci chaque année - pratiquement tous les patients prostatiques qui le peuvent optent pour cela - et la chirurgie robotique a rapidement dépassé le seuil d'adoption critique. Intuitive Surgical a maintenant une capitalisation de 18,2 milliards de dollars. Les robots chirurgicaux vont jouer un rôle beaucoup plus important dans les soins de santé dans les années à venir. Auris Surgical, fondé par le cofondateur d'Intuitive Surgical, Fred Moll, a recueilli un demi-milliard de dollars de fonds, même si l'entreprise n'a pas encore de produit sur le marché. Mais la chirurgie n'est pas le seul domaine par lequel les robots entrent dans le monde de la santé. Les robots d'assistant personnel, tels que les modèles développés par Aldebaran, devraient probablement apparaître rapidement dans les maisons de retraite, en particulier dans les pays où le vieillissement important, comme le Japon. Toyota a créé l'Institut de recherche Toyota (1 milliard de dollars de financement) il y a quelques années. Il développe actuellement des robots qui peuvent fonctionner dans des environnements non structurés et semi-structurés, comme les hôpitaux et autres établissements de soins. Et des robots tels que le TUG d'Aethon déplacent déjà des fournitures dans les couloirs de linoléum des hôpitaux tandis que les solutions de téléprésence robotisées aident à connecter des patients situés dans des régions éloignées avec des spécialistes à travers le monde. Pourquoi cela change tout ? La chirurgie assistée par robot est moins invasive, plus précise et susceptible d'ouvrir de nouveaux horizons pour les traitements chirurgicaux. Auris, par exemple, explore des outils chirurgicaux non invasifs pour les cancers du poumon et de la gorge. De façon plus générale, les robots peuvent réduire les coûts des soins de santé en automatisant les tâches opérationnelles tout en réduisant potentiellement les erreurs. Le marché de la robotique médicale pourrait être valorisé à 12,8 milliards de dollars d'ici 2021. Les véhicules autonomes Les véhicules autonomes sont la technologie à la mode en matière de robotique en ce moment. Mais les voitures de Google et Uber qui circulent sur les routes californiennes ne sont qu'une application de la technologie de conduite autonome. Jusqu'à présent, les petits engins autonomes ont eu beaucoup plus d'impact sur le commerce car ils naviguent de manière fort habile dans les environnements structurés et semi-structurés des usines et des entrepôts, des espaces qui offrent moins de risques aléatoires que les routes ouvertes. La manipulation de matériaux par des engins autonomes en particulier est un secteur porteur pour l'automatisation, en grande partie parce que c'est un domaine dangereux pour les travailleurs humains. Les robots autonomes équipés de lidar, de caméras et d'autres capteurs peuvent évoluer en toute sécurité et rapidement sur des quais de chargement et des planchers d'usine tout en évitant les collisions avec les travailleurs humains. Le marché mondial de ces véhicules atteindra 2,8 milliards de dollars d'ici 2022. Sur les routes ouvertes, les véhicules autonomes se montrent également très prometteurs, mais le plus grand impact attendu est celui des camions semi-autonomes. L'idée est que les camionneurs long-courriers pourront mettre leurs plates-formes roulantes sur pilote automatique sur les autoroutes, où ils passent la plupart du temps, puis revenir au mode manuel dans les rues de ville par exemple. En 2016, Otto, acquis depuis par Uber pour 680 millions de dollars, a orchestré la première livraison commerciale par gros camion autonome. Pourquoi cela change tout ? La sécurité est le plus grand avantage des véhicules autonomes. En lien avec des entreprises de technologie, presque tous les grands constructeurs automobiles se sont lancés dans la technologie de conduite autonome. Nous sommes encore à une décennie ou plus de la commercialisation de véhicules totalement autonome et viable, et ce sans tenir compte des délais réglementaires potentiels. Et même lorsque la technologie arrivera sur le marché, il faudra un certain temps pour qu'une flotte massive se mette en place. Mais ne vous méprenez pas, un futur arrive où la plupart des voitures sur la route seront autonomes. Lorsque cela se produira, les accidents de la route devraient décroître et le trafic s'améliorer. Le marché des véhicules autonomes et semi-autonomes pourrait atteindre 77 milliards de dollars d'ici 2035. Les robots prennent des emplois. Les craintes sont-elles justifiées ? Ce son que vous entendez ? C'est la boîte de Pandore qui s'ouvre. Des gens très intelligents ont balancé des points de vue diamétralement opposés sur cette question, et je conseille une extrême suspicion à toute personne qui parle de ces choses avec aplomb. Les arguments des prophètes de malheur Il y a certainement dans le lot des points de vue pessimistes dignes d'intérêt. Une étude récente du Bureau national de la recherche économique a examiné l'impact de l'utilisation accrue de robots industriels sur le marchés du travail américain de 1990 à 2007 et a constaté qu'il y avait "des effets négatifs importants et robustes de l'emploi de robots sur les salaires dans les zones de banlieue". Selon les données chronologiques, les emplois perdus au bénéfice des robots n'ont pas été remplacés par de nouvelles opportunités apportées par l'utilisation des robots, un argument souvent évoqué par les technologues. Ces résultats ne sont pas prédictifs et devraient être pris dans un contexte approprié - le boom actuel de la robotique a commencé en grande partie après 2007, et il est difficile de corréler l'impact des robots sur l'emploi dans des industries aussi disparates que la fabrication et la santé. Mais les craintes sont suffisamment réelles pour que des poids lourds de la technologie les mettent en avant. Bill Gates a exprimé son soutien à une taxe sur les robots, par exemple - un prélèvement sur le travail des robots, qui remplacerait l'impôt sur le revenu perdu par les gouvernements lorsqu'un robot prend des emplois humains. La Corée du Sud semble être prête à réduire les incitations fiscales pour les entreprises qui investissent dans l'automatisation. Une décision motivée par le risque de perte de revenus fiscaux sur le travail. Le président de la Corée du Sud craint qu'un taux de chômage plus élevé à l'ère de la robotique nécessite un système de protection sociale plus robuste. Ce qui constitue un énorme problème puisque le gouvernement recueille moins de recettes fiscales dans une période de crise de l'emploi. Un rapport récent de Price Waterhouse Cooper suggère que jusqu'à 38 % des emplois américains pourraient être perdus à cause de l'automatisation au début de la décennie 2030. "Les risques apparaissent les plus élevés dans les secteurs tels que le transport et le stockage (56%), la fabrication (46%) et le commerce de gros et de détail (44%). Mais plus bas dans des secteurs comme la santé et le travail social (17%)". Mais ces analyses sont nécessairement spéculatives, ce qui explique la gamme spectaculaire de prédictions apparemment crédibles sur l'avenir de l'emploi une fois que les machines pourront faire beaucoup de choses actuellement réalisées par les humains. Tout ça n'est pas si clair De l'autre côté de la table du débat, il y a un argument crédible selon lequel l'automatisation entraîne des pertes d'emplois à un niveau local, mais assure une augmentation nette des emplois. L'un des partisans de ce point de vue est l'association professionnelle A3, qui a publié une étude qui révèle que pendant la périodes de croissance de 1996, les emplois et les livraisons de robots ont toutes deux augmenté. "Pour nous" déclare Jeff Burnstein, président de A3, "cela signifie que les robots n'ont pas tué d'emplois". Il y a quelques années, la Fédération internationale de la robotique a publié une étude portant sur l'utilisation de la robotique en Chine, au Japon, au Brésil et en Inde. Au fur et à mesure que l'utilisation du robot s'accélère dans ces pays, le chômage diminue. IDC a récemment constaté que les dépenses en robotique atteindraient 135,4 milliards de dollars d'ici 2019, contre 71 milliards de dollars il y a deux ans. Selon le rapport, les services tels que la formation, le déploiement, l'intégration et la consultation représenteront 32 milliards de dollars. Ce qui représente autant de réservoirs de nombreux nouveaux emplois. Même le rapport PWC, souvent cité, n'est pas que malheur et fatalité. Les robots augmentent la productivité, et les gains de productivité ont tendance à générer de la richesse. Et historiquement, cela a entraîné une augmentation des emplois du secteur des services, qui ne sont pas faciles à automatiser. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/1uIzS1uCOcE Vidéo de Ray Kurzweil : "The Coming Singularity", l'arrivée de la singularité. Il y a beaucoup de manquements à noter dans la méthodologie de tous ces rapports. Et voici le problème de fond : une méthode précise pour prédire comment les technologies changeront le futur est illusoire - et c'est particulièrement vrai lorsque ces technologies modifient fondamentalement le paradigme économique. Dans le grand sillage de cette incertitude, vous avez Ray Kurzweil prédisant l'utopie (voit vidéo ci-dessus) et l'auteur Martin Ford prédisant quelque chose de plus sombre. En fin de compte, le rapport de PWC conclue de la manière la plus judicieuse, quoique vague, et c'est frustrant. Ce qui va se passer n'est pas clair. Les revenus moyens avant impôts devraient s’accroître avec l'augmentation de la productivité. Mais ces avantages ne seront pas répartis uniformément dans les différents groupes de revenu. Sujet: Intelligence artificielle Robotique Voiture autonome Voiture connectée Santé IA Roadmap Business * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 * Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité 20/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? RGPD : Passerez-vous le test ? 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C’est « human outside brutal inside », La caste dirigeante l'ignore totalement et s'octroie rémunérations et stocks options délirants en toute discrétion sans compter les voitures et les voyages dolce vita dans les plus beaux spots de la planète entre les fêtes au festival de cannes et Roland garros la plus belle loge du central pendant que les salariés c'est entre 0 et 1% d'augmentation annuelle. profiteurs 9 novembre, 2017 22:21 Répondre publicité A la une de ZDNet * Dernières news * Les plus lues * Et si le BIM était déjà dépassé ? 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En démarrant par des scénarios bien délimités. la rédaction de ZDNet Par Reynald Fléchaux | Jeudi 26 Octobre 2017 Suivre @zdnetfr Et si les interfaces conversationnelles étaient la prochaine révolution dans la relation client ? C’est en tout cas le pari que fait Voyages-SNCF, l’agence de voyages en ligne de la compagnie nationale, qui s’est emparé très tôt du sujet, via un projet pilote de reconnaissance vocale dans son application mobile, via une expérimentation sur l’IA d’Amazon, Alexa, et via le lancement, en septembre dernier, d’un chatbot sur Facebook Messenger, Vbot. « Nous sommes persuadés que le conversationnel est une révolution aussi significative que celle du mobile dans les modes d’interaction avec les clients », dit Gilles de Richemond, le directeur général de Voyages-SNCF Technologies (VSCT), la DSI de la filiale de distribution digitale de la SNCF. (Source : Wikipedia) Dès la fin 2015, VSCT entreprend le développement d’une surcouche dédiée au voyage pour OpenNLP et Stanford NLP, deux boîtes à outils Open Source spécialisées dans la reconnaissance du langage naturel (NLP signifiant Natural Language Processing). « Nous avons démarré l’apprentissage de l’IA dès nos premiers tests sur l’application mobile et sur Alexa, précise Aditye Kumar, le directeur de l’innovation et de la stratégie IT de Voyages-SNCF. Puis, nous avons lancé notre chatbot sur un périmètre fonctionnel restreint, la pose d’options. Un périmètre que nous venons d’étendre avec un usage lié à notre offre TGV Max. Plus le bot sera utilisé, plus il deviendra riche. » Selon le voyagiste, Vbot a enregistré, au cours des trois derniers mois, entre 100 000 et 120 000 contacts avec des utilisateurs et voit arriver chaque jour environ 2 500 nouveaux clients. « La croissance est exponentielle », assure Gilles de Richemond, qui fait un rapprochement avec la montée en puissance du mobile voici quelques années. Prendre en charge l’après-vente La démarche de VSCT, itérative, vise à enrichir peu à peu l’application conversationnelle pour l’ouvrir à de nouveaux usages. « D’ores et déjà, nous avons progressé dans le taux de reconnaissance : chaque jour, le bot apprend à répondre à de nouvelles intentions manifestées par les clients », assure Aditye Kumar. Un apprentissage tout sauf automatique, puisque l’enrichissement de la couche logicielle développée par VSCT et baptisée Tock (The Open Conversation Kit, disponible sur GitHub), repose sur un travail de fourmis des développeurs, qui associent, dans le back-office, des intentions qui échappent encore à l’IA à des réponses. En ligne de mire, le voyagiste espère amener les interfaces conversationnelles vers des usages dans l’après-vente, comme l’échange de billets. « Pas tant pour désengorger le centre d’appel que pour accompagner les nouveaux usages des clients », assure Gilles de Richemond. Un scénario bien plus complexe que la simple pose d’options, le bot devant alors gérer toute les caractéristiques des billets de trains (leur type, le lien avec des cartes commerciales, les correspondances, etc.). Chatbot à tout faire Au passage, cet usage futur souligne le besoin de connecter l’interface conversationnelle aux systèmes d’information existants. Ce qui suppose de disposer de systèmes exposés sous forme d’API, insistent Aditye Kumar et Gilles de Richemond. VSCT prévoit d’ailleurs de continuer le travail de refonte de ses systèmes selon ce principe ; les interfaces conversationnelles supposent en effet des interactions restreintes avec les utilisateurs, donc l’exposition de services très granulaires. A terme, l’objectif de VSCT consiste bien à mettre sur pied un chatbot couvrant un grand nombre d’interactions avec les clients, pour des usages transactionnels (réserver, acheter, échanger un billet) mais aussi « inspirationnels » (la capacité à recommander une offre en fonction d’un dialogue ouvert avec un utilisateur). « Ces deux développements sont lancés. On teste différents scénarios et on va mesurer l’appétence des clients pour ceux-ci », résume Gilles de Richemond. Une stratégie qui rejoint celle de la SNCF elle-même. Son président, Guillaume Pépy, vient en effet d’annoncer le lancement d’ici un an d’un assistant personnel de mobilité, capable, en réponse à la demande d’un utilisateur, de concevoir le meilleur itinéraire en combinant différentes formes de transport, covoiturage via BlaBlaCar y compris. Lien vers la page GitHub de Tock Sujet: Intelligence artificielle Chat Transports IA Roadmap Business * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 * Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité 20/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? RGPD : Passerez-vous le test ? 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Et si le BIM était déjà dépassé ? 14/01/2018 * Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent 14/01/2018 * Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de recettes Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de recettes 14/01/2018 * Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source 12/01/2018 * iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même creusé ? iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même creusé ? 12/01/2018 * 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC * 2 Chiffres clés : les navigateurs Internet * 3 Chiffres clés : le chômage des informaticiens * 4 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se confirmerait * 5 iPhone : quand Apple se prend les pieds dans la hotte et est poursuivi publicité IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220 Le meilleur de ZDNet, chez vous Newsletters ZDNet Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte mail Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. 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Avec des enjeux économiques majeurs pour les entreprises. la rédaction de ZDNet Par Reynald Fléchaux | Mardi 14 Novembre 2017 Suivre @zdnetfr La messagerie Facebook Messenger a beau recéler déjà des dizaines de milliers de chatbots, ces agents conversationnels qu’on interroge en langage naturel, on n’a encore rien vu. C’est en tout cas l’avis des experts du sujet qui, tous, soulignent le chemin qui reste à parcourir avec cette technologie. « Le marché a décollé avec l’arrivée des bots sur Facebook Messenger en avril 2016. Mais, peu à peu, on a dérivé de l’idée de départ - le conversationnel - pour se cantonner à des interfaces abusant des artefacts graphiques. Cela ressemble un peu à ce qu’on connaissait au début des apps mobiles », résume Javier Gonzalez Helly, co-fondateur de Botfuel, une jeune société créée début 2016 et dont l’objectif est de proposer une plateforme de chatbots de seconde génération. Pour Cyril Texier, Pdg et co-fondateur de Do You Dream Up, une société qui commercialise des chatbots depuis 2011, réussir son interface conversationnelle, c’est avant tout trouver le bon cas d’usage, la bonne approche. « Les premières questions que l’entreprise doit se poser sont assez basiques : sur quel périmètre va-t-on utiliser le bot ? Pour quoi faire ? Auprès de quelle cible ? Est-ce que l’entreprise possède la base de connaissances ? Car, si notre technologie peut comprendre les requêtes, elle a besoin de cette base pour fournir des réponses », dit-il. L’ironie égare les chatbots L’intelligence artificielle qui sous-tend aujourd’hui les interfaces conversationnelles reste en effet trop limitée pour espérer aller réellement au-delà de scénarios bien délimités et définis d’emblée. A ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi. « On est très loin de comprendre toute la complexité des langues », tranche le co-fondateur de Botfuel. D’où le besoin de resserrer le cas d’usage. Même ainsi, interpréter les sollicitations des utilisateurs, avec leurs fautes d’orthographe, leurs sous-entendus, leurs digressions, masque de réels défis en matière de classification – déterminer l’intention du client – et d’extraction d’entité – isoler les données pertinentes pour l’application dans la phrase. « Sans oublier la modélisation des conversations dans le temps, qui vise à bien exploiter l’ensemble des interactions avec l’utilisateur, et non pas se contenter d’interpréter simplement son dernier message », ajoute Javier Gonzalez Helly. Pour Cyril Texier, c’est plutôt dans la gestion des sentiments, comme l’ironie ou le mécontentement, que les assistants ont de sérieux progrès à accomplir. Pour tenter d’aller plus loin, les scientifiques misent sur diverses approches. Citons par exemple le tagging syntaxique, visant à établir une hiérarchie entre les mots, la représentation d’une langue sous la forme d’une modélisation mathématique (pour appréhender les relations sémantiques entre les mots) ou encore l’utilisation de graphes dynamiques pour déterminer à la volée la meilleure réponse en fonction d’un contexte particulier. « Avec l’accumulation de données, on peut espérer qu’on arrivera un jour à de l’auto-apprentissage », espère Cyril Texier. 4 minutes économisées au centre d’appel Le jeu en vaut la chandelle pour les entreprises. En particulier sur toutes les fonctions de support. En ligne de mire : le traitement des 80 % de demandes récurrentes que reçoivent ces services, représentant en moyenne seulement 20 % des cas. Pour Murray Newlands, un entrepreneur qui a co-fondé la plate-forme de bots ChattyPeople, chaque conversation prise en charge par un robot conversationnel permet d’économiser au minimum 4 minutes du temps d’un agent du centre d’appel. « Pour des applications de help-desk ou le traitement des demandes RH, on arrive déjà à traiter automatiquement 30 ou 40 % des appels ou e-mails entrants, des demandes sans valeur ajoutée qui font perdre du temps aux services concernés. Le retour sur investissement est facilement mesurable ! », fait valoir Cyril Texier. Et les bots ne sont pas cantonnés au seul support : ils savent aussi gérer des transactions avec les clients, comme le montrent de nombreux exemples (BlaBlaCar, Française des Jeux, Voyages-SNCF pour n’en citer que quelques-uns). Pour les entreprises, le chatbot constitue aussi un moyen de toucher les quelque 3 milliards d’individus utilisant les messageries instantanées, à une époque où les utilisateurs sont de plus en plus réticents à installer les apps mobiles des marques sur leur smartphone. Sujet: Intelligence artificielle Chat Facebook IA Roadmap Business * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 * Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité 20/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? RGPD : Passerez-vous le test ? Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Do you speak RGPD ? Do you speak RGPD ? Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Réagissez à l'article 2 réponses Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion  "A ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi." Très pertinent l'article, j'ajouterais qu'il est également important "d'éduquer" les humains sur comment bien communiquer avec les chatbots pour en tirer le meilleur. Emilie, Heek.com (un chatbot qui crée des sites web pour PMEs). EFB 14 novembre, 2017 17:14 Répondre  Comme d'habitude c'est l'humain qui doit s'adapter.... Freedomtech 17 novembre, 2017 10:03 Répondre publicité A la une de ZDNet * Dernières news * Les plus lues * Et si le BIM était déjà dépassé ? Et si le BIM était déjà dépassé ? 14/01/2018 * Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent 14/01/2018 * Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de recettes Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de recettes 14/01/2018 * Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source 12/01/2018 * iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même creusé ? iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même creusé ? 12/01/2018 * 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC * 2 Chiffres clés : les navigateurs Internet * 3 Chiffres clés : le chômage des informaticiens * 4 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se confirmerait * 5 iPhone : quand Apple se prend les pieds dans la hotte et est poursuivi publicité IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220 Le meilleur de ZDNet, chez vous Newsletters ZDNet Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte mail Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. 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Guillaume Serries Par Guillaume Serries | Mardi 03 Octobre 2017 Suivre @zdnetfr "Nous sommes dans une logique de montée en gamme vers le Premium. Le taux de satisfaction dans nos villages est très bon, mais nous voulons aller vers une expérience client bout en bout sur ce point". Vincent Giraud, le VP Digital Sales du Club Med sait qu'avec la moitié des consultations en ligne à partir d'un mobile (et 100% de trafic mobile en plus l'an passé), le site du voyagiste doit faire sa révolution. "Dès la réservation, on veut que le client ressente cette qualité Premium, c'est notre stratégie" dit-il. Surtout que l'achat final se déroule dans une logique omnicanal, dans les agences de voyage. Il faut donc que les vendeurs bénéficient du maximum d'information sur le client et et ses préférences pour transformer la vente. Le Club Med a longtemps utilisé un outil maison, ciblé uniquement sur la réservation. "Rapide, robuste et performant" ; les épithètes glorieux ne manquent pas pour qualifier cette brique antédiluvienne. Mais il manquait cruellement de contextualisation client. La nécessité d'accompagner le changement L'équipe du Club Med a donc décidé d'adosser son site web au CRM Dynamics de Microsoft en mode SaaS. De quoi suivre la navigation des internautes et proposer conseils et options ciblées via "une vue 360" dans le cadre de la démarche commerciale. "Une synthèse est proposée au vendeur avec les informations essentielles sur un seul écran. Cela comprend les recherches Internet ou encore l'historique, pour aider le vendeur" explique Vincent Giraud. L'outil est complété par un moteur de recherche multi-critère pour affiner la proposition des commerciaux. "Oui, c'est un véritable changement pour les équipes métiers" confirme Vincent Giraud. Dès janvier 2017, des séances de design thinking ont été organisées avec les métiers pour "rechercher les paint point" et préparer la transition. Et cela devrait bénéficier à l'efficience de la formation. "Le plan de montée en compétence a permis de réduire significativement ce temps. Avant, (avec la solution précédente) il fallait 9 mois pour former une personne. Là on va passer à trois mois". Le déploiement à eu lieu en juillet et il semble que l'amélioration des ventes constatées soit due "en partie" à la mise en place de l'outil. "Nous avons aussi profité de la refonte du site web depuis un an" dit le responsable des ventes digitales du groupe. La richesse des données, préalable de l'IA Club Med compte cependant profiter rapidement des nouvelles possibilités offertes par l'intégration d'outils d'Intelligence Artificielle à l'outil. L'an prochain, les contres-propositions des vendeurs seront nourries l'IA. "Nous avons des périodes très saturées, comme les vacances scolaires par exemple où la demande de séjour avec encadrement pour les enfants est très forte. Aujourd'hui nous sommes dans l'impossibilité de proposer ces séjours si la semaine d'encadrement n'est pas complète" explique Vincent Giraud. L'IA du CRM doit être en capacité de sonder la base de donnée et de proposer des séjours où un jour sans encadrement est possible. Une option à ce jour non proposable. "Cela sera possible aussi parce que nous effectuons de la vente directe et nous avons dans le même temps toutes les informations des villages que nous gérons" explique Vincent Giraud. "Nous maîtrisons la donnée, c'est un avantage concurrentiel". Sur ce point, la direction Marketing & Technologie (il n'existe plus de DSI et de direction Marketing au Club Med) a mis en place un data lake qui agglomère l'ensemble des données. Un lac de données qui devrait être le terrain de jeu de l'IA. A termes, le Club Med compte aussi sur l'IA pour maîtriser le sujet de la voix dans le cadre du développement des assistants virtuels et autres chatbots. Sujet: Intelligence artificielle CRM Microsoft * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 * Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la diversité 20/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? RGPD : Passerez-vous le test ? 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Chacun voit midi à sa porte, j'ai toujours choisi mes destinations mes lieux de séjour de fréquentation et d'activité. jeanloupdesbordes 3 octobre, 2017 23:35 Répondre publicité A la une de ZDNet * Dernières news * Les plus lues * Et si le BIM était déjà dépassé ? 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En tout cas, un marché émerge, dans lequel des entrepreneurs développent des algorithmes capables d’interagir de manière adaptée. Voitures intelligentes commandées à la voix, drones repérant des braconniers dans une réserve naturelle, étudiants trouvant un logement en quelques secondes par sms… on n’arrête plus l’intelligence artificielle. D'ailleurs, on ne compte plus les start-up qui développent des logiciels spécifiques. Leur dénominateur commun ? Rendre la machine (presque) aussi intelligente que l’homme. Les champs d’application de cette discipline scientifique, jusque-là reléguée aux laboratoires de recherche, sont immenses, allant de la reconnaissance vocale ou visuelle à la robotisation en passant par l’analyse prédictive. Les industriels sont à l’affût de ces pépites prometteuses, pour les aider à améliorer leurs produits ou se positionner sur ce marché naissant. Reproduire les compétences cognitives Mais, qu'est-ce que l’intelligence artificielle exactement ? «Son ambition est de reproduire par les machines des compétences cognitives qui sont normalement l’apanage de l’être humain, comme la perception de l’environnement, la représentation conceptuelle du monde, la pensée, le raisonnement, la décision en vue d’une action…», répond Eric Cohen, P-DG de Keyrus, spécialiste de la data et du digital. Depuis quelque temps, ce pur fruit de recherches scientifiques est ainsi devenu l'une des préoccupations de nombre d’entrepreneurs et d’investisseurs. Si les médias américains ont déclaré que 2016 avait été l’année de l’intelligence artificielle, ils avaient de bonnes raisons. Des annonces spectaculaires «Cet engouement fait suite à une série d’annonces de progrès spectaculaires annoncés depuis 2 ans dans certains domaines, comme la reconnaissance faciale, vocale ou encore tout récemment le jeu de go (AlphaGo), principalement dues à l’utilisation d’algorithmes sur des grandes bases de données». Concrètement, on peut donc prédire que toutes ces innovations vont faire tache d’huile dans tous les secteurs d’activité, sans exception. Les géants américains, notamment Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft, l’ont bien compris et développent d'ores et déjà des applications en intelligence artificielle. Ainsi, la filiale londonienne de Google est l’auteur des victoires d’AlphaGo, un programme d’intelligence artificielle, contre Lee Sedol, champion du monde du jeu de go, lors de 5 manches très disputées. De même, Facebook a installé son laboratoire «Facebook Artificial Intelligence Research» à Paris afin qu'il soit dirigé par le Français Yann Le Cun considéré comme l’un des meilleurs spécialistes au monde du Deep Learning (système d'apprentissage et de classification, basé sur des «réseaux de neurones artificiels» numériques, ce qui permet par exemple à un programme de reconnaître le contenu d'une image ou de comprendre le langage parlé). L'excellence tricolore L’Europe et notamment la France font preuve d’un réel dynamisme dans la création de start-up centrées sur l’intelligence artificielle. «De nombreux élèves ingénieurs et doctorants travaillent pendant leur scolarité sur un projet embarquant de l’intelligence artificielle puis concrétisent ce projet par la création d’une start-up soutenue par l’incubateur de l’école d’ingénieurs. Ce mode opératoire, qui a fait ses preuves, permet d’accompagner efficacement l’entreprise et de la stabiliser durant ses premiers mois d’existence», indique Eric Cohen. Les investisseurs au rendez-vous Résultat ? Les pépites tricolores à avoir investi ce marché naissant se multiplient de façon exponentielle, à l'image de Julie Desk. Créée à Paris en 2015 par 3 ingénieurs issus de l’École polytechnique (Julien Hobeika, Nicolas Marlier et Guillaume Michiels), Julie Desk est une assistante personnelle dotée d'une intelligence artificielle capable de planifier, annuler, créer des événements professionnels, envoyer des invitations, déplacer des rendez-vous… La start-up a levé 600.000 € en 2016 auprès de SIDE Capital, afin de «devenir un acteur clé de la nouvelle révolution des interfaces Homme-Machine», indique Julien Hobeika. Analyse prédictive Autre exemple prometteur, celui de la pépite montpelliéraine créée en 2011 par Jean-Michel Cambot, TellMePlus, spécialiste de l'analyse prédictive, qui a réuni un tour de table de 4,2 M€ auprès de plusieurs fonds (Ventech, Runa, Soridec, Jeremie LR, Sferen Innovation, Xange…). Il faut dire que les programmes qu’elle développe parviennent à prédire le comportement des consommateurs en temps réel. Dans la même veine, la jeune pousse parisienne Jam, lancée en avril 2015 par Marjolaine Grondin, a levé 1 M€ auprès du fonds ISAI, de Cyril Vermeulen (cofondateur de AuFeminin.com), Pierre Valade (cofondateur de Sunrise), Pierre Kosciusko-Morizet et Pierre Krings (cofondateurs de PriceMinister)… 8 mois après le lancement de son service éponyme d'intelligence artificielle par SMS. Ce qui a séduit les investisseurs ? Un logiciel qui permet aux étudiants de trouver une idée de cadeau, un stage ou un logement en répondant par SMS. Et les exemples ne manquent pas : Cardiologs Technologies prend en charge les pathologies cardiaques, Elum Energy permet une gestion intelligente de l’énergie photovoltaïque… Autant de pépites qui pourraient, dans les prochaines années, se transformer en belles ETI. «Ces start-up font preuve aujourd’hui d’un fort dynamisme susceptible d’inspirer les différents acteurs de l’économie numérique, nos entrepreneurs mais aussi les décideurs politiques. Les grands groupes industriels français doivent eux aussi jouer leur rôle en acceptant le risque et en rachetant ces jeunes pousses lorsqu’elles seront mises en vente afin de ne plus laisser s’échapper des concentrés d’excellences technologiques», conclut Eric Cohen. [delim_article.jpg] NOTRE KIOSQUE [btn_pubs.jpg] [delim_articles.jpg] En ce moment Fragonard, l'histoire de la PME la plus visitée de France Airinov : des drones dans les champs Menacée de disparition, l'appli Heetch se paie les politiques en vidéo Durance, le petit qui veut rattraper l'Occitane A lire aussi Axel Rückert, l'Allemand qui veut faire gagner la France La folie des pop-up stores avec MyPopCorner Blue Frog Robotics invente Buddy, le robot de demain Luxe : qui va gagner la bataille de l'épicerie fine ? [delim_article.jpg] RECEVEZ NOS DERNIERS ARTICLES EN DIRECT REJOIGNEZ LA COMMUNAUTE DES ENTREPRENEURS : [fg_r.jpg] [tw_r.jpg] [inw_r.jpg] ENTREPRENDRE.FR Entreprendre.fr, le site de l'information économique, des entreprises et des cadres dirigeants. Retrouvez chaque jour le meilleur de l'info économique et les conseils de nos experts pour la création et la gestion de votre entreprise. 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Après des débuts enthousiasmants, la recherche a fini par mettre de côté cette discipline, face à la difficulté colossale de la tâche. Depuis, l’IA a parcouru beaucoup de chemin : grâce à de nouvelles technologies d’apprentissage automatique, des moyens de calculs plus puissants, et l’accès à des données massives, elle fait désormais entièrement partie de notre quotidien : des assistants personnels au robot aspirateur, en passant par les algorithmes de guidage des voitures et autres objets connectés, elle est partout ! 1. Pour y voir plus clair 2. Evolutions et enjeux 3. Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? 4. Quelques applications concrètes aujourd’hui 1- Pour y voir plus clair Commençons par le commencement : qu’entend-on précisément par « intelligence artificielle » ? Les experts eux-mêmes ont du mal à se mettre d’accord sur une définition… De fait, il existe presque autant de définitions de l’IA que de spécialistes (nous exagérons à peine). Quelques exemples de définitions : « L’IA est la partie de l’informatique consacrée à la conception de systèmes informatiques intelligents. » Feigenbaum. « L’IA est la science de programmer les ordinateurs pour qu’ils réalisent des tâches qui nécessitent de l’intelligence lorsqu’elles sont réalisées par des êtres humains. » Marvin Minsky. « L’automatisation d’activités que nous associons à la pensée humaine, comme la prise de décision, la résolution de problème ou l’apprentissage. » Bellman. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Marvin_Minsky .jpg/240px-Marvin_Minsky.jpg Marvin Minsky, un des « pères » de l’intelligence artificielle On distingue deux types d’IA : l’IA faible et l’IA forte. L’IA faible désigne une machine capable de simuler l’intelligence, de tenir une conversation, de rechercher des informations dans une masse de données avant de les traiter en vue d’un objectif précis. C’est l’IA telle qu’elle existe aujourd’hui. L’IA forte, c’est l’intelligence artificielle consciente, capable d’éprouver des émotions et des sentiments. Pour l’instant, elle n’existe que dans la science-fiction… Big Data et Data Mining Pour mener à bien sa tâche, une IA s’appuie sur d’immenses réservoirs de données, le Big Data. Grâce aux techniques du Data Mining ou fouille de données, elle analyse ces données pour trouver la solution au problème posé. Pour prendre un exemple précis, l’intelligence artificielle Watson est un ordinateur analytique qui s’est illustré dans le jeu télévisé Jeopardy : il lui fallait moins de trois secondes pour analyser la question posée, identifier ce qui était demandé, et chercher dans les 200 millions de pages stockées dans sa mémoire pour trouver la réponse exacte. Mais Watson est surtout utile dans le domaine de la santé, où il est capable d’effectuer un diagnostic et de déterminer les traitements adaptés en analysant toutes les données rassemblées autour d’un patient… et d’en discuter avec le médecin, en langage naturel. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/WFR3lOm_xhE?feature=oembed Réseaux de neurones et apprentissage Concrètement, comment rend-on une machine intelligente ? En… imitant le cerveau. C’est ainsi que sont nés les réseaux de neurones, des réseaux fortement connectés de processeurs élémentaires fonctionnant en parallèle. Grâce à ces neurones artificiels, l’IA est capable d’apprendre, par exemple, à reconnaître des mots, des formes, ou encore le sens d’une question. Les applications sont diverses : perception de l’environnement (robotique), communication homme-machine, moteurs de recherche, traduction, détection de fraude, analyse financière, aide au diagnostic comme vu précédemment avec Watson, etc. L’ « apprentissage automatique » (machine learning), permet à un algorithme de se modifier de façon autonome à partir de l’analyse de données (c’est-à-dire, apprendre…). Plusieurs approches sont possibles : * l’apprentissage supervisé, où l’on fournit au programme un ensemble d’exemples pré-calculés, avec les entrées du système et la sortie que l’on souhaite obtenir. Le programme peut ainsi apprendre de ces cas complets en les généralisant pour améliorer son fonctionnement et fournir ainsi ensuite des sorties cohérentes lors de la présentation de nouvelles entrées. * L’apprentissage non-supervisé, où le logiciel doit diviser un groupe hétérogène de données, en sous-groupes de manière que les données considérées comme les plus similaires soient associées au sein d’un groupe homogène et qu’au contraire les données considérées comme différentes se retrouvent dans d’autres groupes distincts ; l’objectif étant de permettre une extraction de connaissance organisée à partir de ces données. Si tout cela est un peu abstrait, on trouve des cas d’applications concrètes ici : Le « machine learning » – quand les données remplacent les algorithmes. L’apprentissage profond (deep learning) constitue une évolution importante de l’apprentissage automatique : en augmentant le nombre de couches dans le réseau neuronal, on accède à un apprentissage hiérarchisé à plusieurs niveaux. Contrairement au machine learning classique, le deep learning permet de résoudre de nombreux problèmes, plutôt qu’un problème précis pour lequel le programme est spécifiquement entraîné. Il est surtout utilisé pour la reconnaissance des images, mais c’est aussi sur le deep learning que reposent des services tels que Siri, Cortana, ou encore Google Now. Pour aller plus loin : Livre L'intelligence artificielle, Jean-Gabriel Ganascia Retrace l’histoire de l’intelligence artificielle, des premiers automates aux robots intelligents, et réfute les principales idées reçues sur les techniques automatisées, les robots… Livre Apprentissage machine : de la théorie à la pratique, Massih-Reza Amini L’apprentissage machine est l’un des domaines phares de l’intelligence artificielle. Il concerne l’étude et le développement de modèles quantitatifs permettant à un ordinateur d’accomplir des tâches sans qu’il soit explicitement programmé à les faire. Apprendre dans ce contexte revient à reconnaître des formes complexes et à prendre des décisions intelligentes. Compte tenu de toutes les entrées existantes, la complexité pour y arriver réside dans le fait que l’ensemble des décisions possibles est généralement très difficile à énumérer. Les algorithmes en apprentissage machine ont par conséquent été conçus dans le but d’acquérir de la connaissance sur le problème à traiter en se basant sur un ensemble de données limitées issues de ce problème. Livre Big Data et Machine Learning, Pirmin Lemberger... Guide pour comprendre les enjeux d’un projet Big data. Combine la présentation des concepts théoriques : traitement statistique des données, calcul distribué, etc., la description des outils : Hadoop, Storm, Elastic search, etc., et des retours d’expérience sur des projets en entreprise. 2- Evolutions et enjeux D’Alan Turing à AlphaGo, les progrès de l’intelligence artificielle De tous temps l’humanité a imaginé des machines intelligentes. Avant même la naissance de l’intelligence artificielle comme discipline, le mathématicien Alan Turing imaginait son fameux jeu de l’imitation, motivé par la question : « une machine est-elle capable de penser ? ». En 1943, McCulloch et Pitts introduisent un premier modèle de neurones artificiels. En 1957 Frank Rosenblatt invente le Perceptron, réseau de neurones simple. Dès les années 60, les chercheurs en IA réalisent que pour apprendre et comprendre quelque chose, un ordinateur doit pouvoir se représenter la connaissance : ce qui, à l’époque, n’est pas techniquement réalisable… En revanche c’est la décennie qui voit apparaître les systèmes experts capables de dialoguer avec l’utilisateur en langage naturel. Mais ces systèmes ont leurs limites : une traduction de la phrase « l’esprit est fort mais la chair est faible » devient en russe « La vodka est bonne mais la viande est pourrie »… Pour permettre aux machines d’acquérir le « sens commun », les chercheurs comprennent que c’est sur des exemples, plutôt que sur des règles, qu’elles doivent se baser. A partir des années 80, le manque de mémoire n’est plus un obstacle à l’apprentissage des machines. En 1997, Deeper Blue remporte la victoire aux échecs contre Garry Kasparov. En mars 2016, l’IA AlphaGo remporte une victoire historique au jeu de Go contre Lee Sedol, le meilleur joueur au monde. Image: South Korean professional Go player Lee Sedol, right, shakes hands with CEO of Google DeepMind Demis Hassabis Lee Sedol serre la main de Demis Hassabis, président de Google DeepMind Mais les progrès spectaculaires de l’IA s’accompagnent aussi de quelques ratés : Tay, robot conversationnel de Microsoft sur Twitter, a vite montré ses limites, et a dû être mis hors ligne au bout de 8 heures seulement suite à de nombreux dérapages, dûs aux efforts d’internautes pour lui faire répéter des affirmations racistes et négationnistes… Tay reviendra (peut-être) sur la toile après quelques réajustements. A quoi sert l’intelligence artificielle ? L’intérêt de l’intelligence artificielle n’est pas tant de simuler l’intelligence et le comportement humain au point de s’y tromper (même si cela peut avoir son utilité, selon l’objectif poursuivi), mais de nous assister en effectuant des tâches qui, lorsqu’elles sont accomplies par un humain, requièrent de l’intelligence, voire du discernement (par exemple pour de la traduction). Aujourd’hui, il s’agit aussi d’analyser très rapidement des masses de données dont le volume est tel que la tâche serait longue et difficile (sinon impossible !) pour un humain, et d’en tirer les bonnes prédictions pour un usage immédiat. L’IA a donc pour vocation d’ « assister » l’humain, de l’aider à prendre des décisions en corrélant des masses d’information, de lui permettre de libérer son temps et sa créativité pour des tâches plus importantes… ou tout simplement des occupations plus agréables. Pour aller plus loin : Livre L'Ere des automates, Alois Rutz Cet essai est le fruit de réflexions sur l’avenir de l’homme et de la Terre. L’auteur s’est intéressé toute sa vie à la théorie de l’évolution, la structure du cerveau et à l’intelligence artificielle. Il en est arrivé à la conclusion que l’évolution de l’homme est parvenue à sa fin. L’évolution sur Terre se poursuivra plutôt par le développement d’automates de plus en plus sophistiqués et intelligents. Avec ces automates, le savoir de l’homme et sa capacité de recherche seront, grâce à des matériaux plus résistants, mieux préservés et développés que dans les cerveaux humains. L’homme, libéré des peines du travail, pourrait alors se consacrer aux aspects les plus beaux de la vie. Livre Complexités : aux limites des mathématiques et de l'informatique, Jean-Paul Delahaye On doit aux mathématiques et à l’informatique la maîtrise des complexités rencontrées dans toutes les sciences, car elles fabriquent les outils pour les penser et en créer de nouvelles, à notre service : les ordinateurs sont les objets artificiels les plus complexes jamais créés par l’homme.Cependant mathématiques et informatique flirtent avec les limites de l’intelligence. Quelle est la mémoire totale de l’humanité actuelle et comment évolue-t-elle ? Quels sont les plus grands calculs envisageables avec notre technologie ? Qu’est-ce qu’un très grand nombre, et comment le noter ? L’intelligence humaine est-elle rattrapée par celle des machines ? Les objets mathématiques existent-ils vraiment ? La simulation informatique nous plonge-t-elle dans un monde d’illusions ? Quelles sont les caractéristiques de l’ordinateur ultime, et l’univers entier est-il lui-même un immense ordinateur ? Cet ouvrage est fondé sur l’actualité scientifique et les spéculations théoriques qu’elle a suscité ces dernières années en mathématiques et en informatique. Il invite à partager le troublant vertige que les chercheurs ressentent en construisant notre avenir. 3- Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? L’IA a toujours véhiculé un certain nombre de fantasmes, certains optimistes, et d’autres… apocalyptiques. L’intelligence artificielle se prépare-t-elle à détruire l’humanité ? Sophie la robot a peut-être son idée sur la question : IFRAME: https://www.youtube.com/embed/W0_DPi0PmF0?feature=oembed On peut être d’autant plus alarmé quand ce sont les experts et les scientifiques qui prédisent la fin du monde : quand ce n’est pas Stephen Hawking qui annonce la fin prochaine de l’humanité, dépassée par les machines, c’est Elon Musk qui lance un centre de recherche et finance 37 projets de recherche contre les dangers de l’IA. Aux côtés d’autres personnalités, ils sont les signataires d’une lettre ouverte publiée par le Future of Life Institute, ainsi que d’une pétition contre les armes autonomes. Le but de ces initiatives est de prévenir les dérives potentielles d’une technologie en plein développement, et d’anticiper la singularité technologique, point (hypothétique) à partir duquel les intelligences artificielles dépasseraient les capacités du cerveau humain et seraient capables de construire de nouvelles IA plus évoluées qu’elles-mêmes. Cette situation creuserait un écart toujours plus grand avec les humains, limités par une évolution plus lente… et donc voués à disparaître au profit de cette nouvelle forme d’intelligence supérieure ? Mais il ne s’agit pas pour autant de renoncer aux bienfaits que l’IA peut apporter à l’humanité : « Il existe désormais un large consensus selon lequel les recherches dans l’intelligence artificielle continuent à progresser et que l’impact sur la société va probablement s’accroître », estiment-ils, citant la possibilité « d’éradiquer des maladies et la pauvreté ». « Etant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle il est important d’étudier comment la société peut profiter de ses bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges », insistent-ils. Source : Des scientifiques américains s’inquiètent de l’évolution de l’intelligence artificielle, lemonde.fr Sans aller jusqu’au « soulèvement des machines », l’IA à son stade actuel de développement suscite aussi des inquiétudes un peu plus proches de nous quant à la collecte et la protection des données, par exemple… Pour aller plus loin : Livre L'intelligence artificielle, Jean-Noël Lafargue, Marion Montaigne Jamais une science n’aura fait autant débat : alors que les « transhumanistes » comptent sur l’intelligence artificielle pour sauver l’espèce voire abolir la mort, Bill Gates ou Stephen Hawking affirment que l’avènement d’une entité informatique intelligente signera la perte de l’humanité ! Cette bande dessinée se penche à la fois sur l’histoire, la réalité et le fantasme de l’intelligence artificielle. Livre Le Robot pensant, Marie-Noëlle Himbert Un voyage en terre humanoïde à travers les différents territoires de la science où les concepteurs de robots rivalisent d’ingéniosité pour humaniser des machines. Offre une réflexion éthique sur notre condition d’être humain face aux machines sophistiquées futures. 4- Quelques applications concrètes aujourd’hui L’IA trouve des applications dans de nombreux domaines comme nous l’évoquions plus haut : * dans le domaine du e-business, elle sert par exemple à l’analyse prédictive d’un panier d’achat de consommateur. * elle est aussi utilisée pour la détection des fraudes et la cybersécurité * pour les banques, elle distingue les bons et les mauvais emprunteurs Pour les particuliers : * les assistants personnels continuent d’évoluer : après Siri, Cortana, Now et Alexa, la nouvelle génération d’assistants s’appelle Viv, Hound… * la maison intelligente * la voiture autonome : les premiers véhicules ont déjà commencé à circuler, et la Convention de Vienne a déjà été révisée pour autoriser les systèmes de conduite automatisée sur la route, à condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations unies sur les véhicules, ou qu’ils puissent être contrôlés voire désactivés par le conducteur. Pour finir, l’IA évolue aussi… dans la fiction : * Ex Machina (2015), film d’Alex Garland Caleb, vingt-quatre ans, est programmeur de l’une des plus importantes entreprises d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle au monde qui prend la forme d’un superbe robot féminin. * Her (2014), film de Spike Jonze Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un nouvel OS ultramoderne… En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux… * Real Humans (2013), série de Lars Lundström Dans un monde parallèle, les robots humanoïdes (Hubots) sont devenus des machines courantes dans la société. S’adaptant à tous les besoins humains, allant de la simple tâche ménagère aux activités plus dangereuses, voire illégales, la société semble dépendre des Hubots… * Matrix (1999), film des frères Wachowski Dans un avenir proche, un pirate informatique du nom de Neo découvre que la réalité n’est qu’une immense simulation créée par la Matrice, réduisant l’espèce humaine en esclavage. Pour Morpheus, Neo est « l’élu », capable de mettre en échec la Matrice et ses féroces agents. * Ghost in the Shell (1995), film d’animation de Mamoru Oshii Au XXIe siècle, dans une société régie par l’informatique, la police fait appel à une femme flic au QI incommensurable pour traquer un virus informatique devenu un être virtuel… (adapté du manga de Masamune Shirow) * Terminator (1984), film de James Cameron En 2029, des ordinateurs super puissants dominent la planète et ont pour but l’extermination pure et simple de la race humaine ! Pour anéantir l’avenir de l’homme, ils décident de modifier le passé et pour cela, ils envoient un cyborg indestructible, le Terminator, dans un voyage dans le temps. Sa mission est de tuer Sarah Connor, le femme dont l’enfant à venir deviendra le seul espoir de l’espèce humaine… * Neuromancien (1984), roman de William Gibson Dans une société hypertechnologique où l’ordinateur règne en maître, Case est un pirate de génie au cerveau directement branché sur la matrice, le monde des données et programmes, où il évolue comme dans un univers réel. * Blade runner (1982), film de Ridley Scott Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Mais suite à une révolte, ces derniers sont peu à peu retirés. Quatre d’entre eux parviennent cependant à s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent spécial, un blade-runner est chargé de les exterminer… (adapté du roman de Philip K. Dick) * 2001, l’odyssée de l’espace (1968), film de Stanley Kubrick Quelque part du côté d’un satellite de Jupiter, une source de radiation extraordinairement puissante a été localisée. Un vaisseau y est envoyé en mission ultra secrète, emportant à son bord un équipage dont une partie est en état d’hibernation et aussi Carl 9000, l’ordinateur qui est tout à la fois le navigateur, l’interlocuteur, voire le partenaire aux échecs des hommes. * Metropolis (1927), film de Fritz Lang Des ouvriers travaillent dans les souterrains d’une fabuleuse métropole de l’an 2000. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte… Tags : * Numérique À lire également sur l'Influx Du beau, du bon, du ROBOT ! Une Fabrique de l'innovation : Rhône-Alpes, terre d'accueil des robots L'ordinateur du futur Anéchoïque Ubérisation de la Santé : cliquez, vous êtes soignés 26e édition de la Fête de la Science Partager cet article * * * * * * Poster un commentaire Laisser un commentaire Annuler la réponse. Se connecter avec :: * Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. 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Le drame continue : à seulement 3 mois, la dernière orque née en captivité à SeaWorld est morte alternate REFRESH(3600 sec): https://dailygeekshow.com/intelligence-artificielle-imagination/ 13 858 personnes connectées ____________________ (Submit) Daily Geek Show (BUTTON) Toggle navigation * + + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Actualités + + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Dossiers + + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Vidéos + + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Tests & Quiz + + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * ★ Produits ★ + * fb * tw * g+ * rss ____________________ * Tous les formats + Tous les formats + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Actualités + Actualités + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Dossiers + Dossiers + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Vidéos + Vidéos + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * Tests & Quiz + Tests & Quiz + Découverte + Technologie + Science + Geek + Insolite + Écologie + Lifestyle + Top 100 * ★ Produits ★ + ★ Produits ★ * fb * tw * g+ * rss Cette intelligence artificielle résout des problèmes pour lesquels elle n’a pas été programmée (BUTTON) cross Restez curieux. 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Google DeepMind crée des algorithmes qui simulent l’habilité humaine à construire des plans, de façon à développer des software et hardware capables de résoudre des problèmes complexes de manière plus efficace. DeepMind s’est notamment illustrée avec AlphaGo, une intelligence artificielle capable de battre les meilleurs joueurs au monde du jeu de go. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/g-dKXOlsf98 UNE INTELLIGENCE DOTÉE D’IMAGINATION AlphaGo est un véritable exploit en matière d’intelligence mais ce programme informatique ne fait qu’appliquer des séries de règles établies avec relativement peu de facteurs à prendre en compte. Comme l’expliquent les chercheurs de DeepMind sur leur blog, « le monde réel est complexe, les règles ne sont pas clairement définies et des problèmes imprévisibles apparaissent souvent ». C’est pour faire face à cette part d’imprévisible que les chercheurs ont développé des « agents à imagination augmentée », « imagination-augmented agents » en langue originale. Dans deux nouveaux articles, DeepMind dévoile les détails de cette nouvelle technologie. Ces programmes informatiques peuvent apprendre différentes stratégies pour atteindre leurs objectifs, choisissant à travers un large éventail de possibilités. LA CAPACITÉ À APPRENDRE DES DONNÉES SENSORIELLES « Ce travail complète les autres modèles d’intelligence artificielle, comme AlphaGo, qui peuvent aussi évaluer les conséquences de leurs actions avant de les décider ». Rapporte l’équipe de DeepMind. Ce qui différencie ces nouveaux agents, c’est avant tout leur capacité à apprendre des données sensorielles et non à compter sur des informations données, comme un simulateur prédéterminé par exemple. « Les approches basées sur l’imagination sont particulièrement utiles dans les situations où l’agent est dans un nouvel environnement et a peu d’expérience sur laquelle compter, mais aussi dans les cas où les actions ont des conséquences irréversibles et où réfléchir avec attention est préférable à une décision spontanée ». LES AGENTS AVEC IMAGINATION ONT DE MEILLEURS RÉSULTATS L’équipe de DeepMind a testé ces agents munis d’ « imagination » à travers un puzzle game nommé Sokoban ainsi qu’une simulation de navigation spatiale. Chacun nécessite de planifier en avance ses actions et de raisonner. « Pour ces deux tâches, les agents à imagination augmentée ont dépassé les autres. Ils apprennent avec moins d’expérience et sont capables de gérer les imperfections dans la modélisation de l’environnement. » soulignent les chercheurs sur leur blog. Une vidéo diffusée par l’équipe de recherche montre une intelligence artificielle jouer à Sokoban sans en connaître les règles. On peut y voir les cinq résultats imaginés par l’agent pour résoudre chaque situation. La solution choisie par l’agent est encadrée en blanc dans la vidéo. « Ce sont des recherches initiales, mais les systèmes d’intelligence artificielle devenant de plus en plus sophistiqués et devant opérer dans des environnements plus complexes, cette agilité à imaginer peut permettre à nos systèmes d’apprendre les règles gouvernant leur environnement, résolvant ainsi plus efficacement leurs tâches ». IFRAME: https://www.youtube.com/embed/llwAwE7ItdM L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN PLEIN ESSOR Plus tôt dans l’année, les chercheurs de DeepMind et de l’Imperial College London ont ajouté la mémoire à leur intelligence artificielle pour leur permettre de jouer à plusieurs jeux Atari. Les précédentes technologies étaient certes capables de battre des humains, mais elles ne pouvaient apprendre qu’un jeu à la fois et ne pouvaient pas se rappeler comme cela avait été fait. Le domaine de l’intelligence artificielle est donc en pleine expansion et ces programmes informatiques intelligents se dotent donc de plus en plus de capacités reprises directement sur les habilités humaines. DeepMind travaille déjà sur des logiciels capables d’aider une intelligence artificielle à comprendre son environnement et à apprendre, en mimant les traits humains de l’inférence. L’ajout de la capacité d’imagination marque donc une avancée importante dans le développement de ces intelligences artificielles. PARTAGEZ cet article share 200 partages facebook Partager twitter Tweeter google Source : Wired Par Adrien Bertoni, le 28 juillet 2017 next Facebook Twitter Google logo facebook Partager logo twitter Tweeter logo message Le cerveau humain génère une puissance continue d’environ 20 watts — @DailyGeekShow Daily Geek Show * facebook * twitter * google+ * rss * Conditions Générales Votre bloqueur de publicité est activé S’il vous plait, sauvez nos emplois ! Tous nos articles sont consultables gratuitement car nos journalistes sont rémunérés par la publicité. S’il vous plait, désactivez votre bloqueur de publicité sur notre site pour sauver nos emplois. J'accède à l'article immédiatement > [soocurious.gif] Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. 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Home Tech & Web Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle * Par Elisa Braun * Mis à jour le 29/11/2017 à 17:40 * Publié le 05/10/2017 à 18:24 Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle Deepmind est la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence artificielle. JUNG YEON-JE/AFP Google Deepmind, la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence artificielle, crée une équipe de recherche pour travailler aux côtés des ingénieurs et s'assurer que les progrès technologiques n'entraînent pas des dérives. Des risques pour l‘emploi en passant par la menace des armes autonomes ou des biais discriminants, les sujets polémiques liés à l'intelligence artificielle (IA) ne manquent pas. Deepmind, la filiale d'Alphabet dédiée à ce domaine, crée une unité consacrée aux questions éthiques et sociétales soulevées par l'intelligence artificielle, baptisée Deepmind Ethics and Society (DMES). Sa mission: «aider les ingénieurs à mettre en pratique l'éthique et à aider la société à anticiper et à diriger l'impact de l'IA afin qu'elle fonctionne au bénéfice de tous», explique la société sur son blog. Huit employés y seront dédiés à plein-temps, et 6 conseillers externes du milieu universitaire et du secteur caritatif apporteront leurs expertises bénévolement. Le professeur de Columbia, Jeffrey Sachs, le professeur d'Oxford AI Nick Bostrom et Christiana Figueres, militante pour le changement climatique, font partie des noms connus. Le comité devrait compter 25 membres d'ici à la fin de l'année et publier ses premières réflexions d'ici début 2018. «Ces chercheurs sont importants non seulement pour l'expertise qu'ils apportent, mais aussi pour la diversité de pensée qu'ils représentent», ont déclaré les coprésidents de DMES, Verity Harding et Sean Legassick. Un questionnement mondial Certaines dérives de l'IA ont déjà pu être constatées, notamment auprès d'intelligences artificielles qui travaillent sur le langage et héritent de préjugés sexistes et racistes. La Carnegie Mellon University y consacre déjà un centre, tandis que de nombreux chercheurs dans le monde se penchent sur les enjeux sectoriels de l'intelligence artificielle. A l'université d'Oxford, c'est ainsi au cas des travailleurs du clic que l'on s'intéresse depuis maintenant de nombreuses années: l'industrie de l'intelligence artificielle repose en effet sur le minutieux travail d'entraînement fourni par une masse de travailleurs précaires de 45 à 90 millions de personnes. Les réflexions éthiques autour de l'intelligence artificielle sont alimentées par les déclarations fracassantes du physicien Stephen Hawking ou d'Elon Musk, le fondateur de Tesla. Ce dernier aime à qualifier l'intelligence artificielle de «plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée» en convoquant le spectre des armes autonomes. Il fait partie des cent seize responsables d'entreprises de robotique et spécialistes de l'intelligence artificielle qui ont écrit une lettre ouverte aux Nations unies en août dernier afin de mettre en garde contre les dangers des armes autonomes et «robots tueurs», que leurs avancées technologiques permettent de développer. Ils redoutent ainsi «des conflits armés à une échelle jamais vue auparavant et à des vitesses difficiles à concevoir pour les humains». Se positionner en leader Tous les géants cherchent à se positionner en leader sur les réflexions particulièrement médiatiques liées à l'intelligence artificielle. En 2016, Facebook s'est allié avec Microsoft, Amazon, IBM, Apple et... Google pour un «partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société». Ces entreprises américaines souhaitent définir les bonnes pratiques en matière d'éthique. D'autres start-up américaines d'IA ont créé leurs propres conseils d'éthique, comme Lucid.Ai. Le Future of Life Institute, situé à Boston, planche également sur le sujet. Alors que les avancées technologiques en intelligence artificielle suivent un rythme soutenu, les experts internationaux s'inquiètent toutefois du temps d'adaptation du législateur. L'ONU se penche depuis 2013 sur les armes autonomes et a récemment voté en faveur de discussions plus formelles au sujet des robots tueurs, des drones, chars et mitrailleuses automatisés. Les parlementaires français et européens s'emparent progressivement de la question. «En elle-même, la réflexion éthique n'est pas en retard», expliquait au Figaro Raja Chatila, directeur de l'Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR), une unité de recherche commune à l'Université Pierre et Marie Curie et au CNRS. «En revanche, elle ne s'impose pas et personne n'est forcé de la respecter.» Sortir de la tourmente DeepMind Ethics and Society (DMES) apparaît également dans un contexte trouble. DeepMind avait exigé la création d'un comité éthique, lorsqu'il a accepté d'être acheté par Google en 2014. Ce conseil, qui devait voir le jour début 2016, était censé superviser l'ensemble de la recherche de la start-up britannique, mais aucune de ces annonces n'a été suivie d'effet durant les trois ans et demi qui ont suivi l'acquisition. Comme le rappelle le Guardian, le mystère est longtemps resté entier sur les noms de ses membres, la régularité de leurs rencontres et leurs sujets de discussion. Pour le journal britannique, cette annonce tardive survient pile au moment où DeepMind s'est attiré une très mauvaise publicité au Royaume-Uni. L'entreprise participe à un certain nombre de projets britanniques de recherche médicale centrés sur l'IA, qui utilisent l'apprentissage machine (machine learning) pour diagnostiquer des maladies, voire développer leur traitement. Le régulateur britannique en matière de protection des données personnelles a toutefois jugé illicite l'usage de données personnelles et médicales que faisait Deepmind à des fins de recherches. La rédaction vous conseille * Partnering Robotics, l'intelligence artificielle en version tricolore * Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence artificielle * Les géants de la tech s'opposent aux robots tueurs Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A __________________________________________________________________ 1.130,65$ +1,67% * Cours& graphique * Dernières actus boursières * Données financières [_] Elisa Braun Elisa Braun Auteur - Sa biographie 26 abonnés Ses derniers articles * Derrière les profils de femmes, des chatbots programmés pour arnaquer * Telegram va lancer sa cryptomonnaie Sur le même sujet * ALPHABET A * Deepmind * Intelligence artificielle * Big Bang Eco * Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet * Google : Eric Schmidt quitte la présidence d'Alphabet * Google Chrome va activer son bloqueur de publicités en février * Les étranges méthodes d'Uber pour espionner ses concurrents Thématique : ALPHABET A Suivre Tech & Web * + récents * + commentés * + partagés * Couverture Internet et mobile : bientôt la fin des «zones blanches» Couverture Internet et mobile : bientôt la fin des «zones blanches» * Julien Dray propose que les géants du Web versent 50.000 euros à chaque Français de 18 ans * Speachme lève 10 millions de dollars pour ses tutoriels vidéo en entreprise * Robots et intelligence artificielle s'imposent dans notre quotidien * La voiture de demain, autonome et connectée, bientôt une réalité Plus d'actualités Tech & Web Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Saisissez votre email ____________________ J'en profite Annulable à tout moment Réagir à cet article 2 commentaires * Avatar GAGU Une présentation illustrée de mon post précédent : https://www.researchgate.net/publication/319619638_Des_entreprises_ sans_personnel_la_flash_organization_comme_mode_de_fonctionnement Le 06/10/2017 à 07:44 Alerter Répondre * Avatar GAGU Voilà à quoi l'utilisation de l'intelligence artificielle peut conduire dans le monde du travail : https://www.researchgate.net/publication/319644235_Flexibilisation_ du_travail_vers_des_organisations_flash Le 06/10/2017 à 07:43 Alerter Répondre * Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher * Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher * Plus de 15 newsletters thématiques Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire * Suivez l'évolution de vos conditions météo Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + * 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir * Toutes les applications mobiles du Figaro Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger * Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir * Le meilleur de la presse quotidienne et magazine Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire * Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer * Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver * L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner * Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir * La boutique en ligne du Figaro La boutique en ligne du Figaro Découvrir * Testez vos connaissances ! 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Au delà du buzzword, quels sont les usages réels des marques ? * * Imprimer * L'intelligence artificielle passionne. Le sujet n'est pourtant pas nouveau."L'intelligence artificielle n'est pas de la magie, mais le fruit d'un travail de 45 ans", explique Cyril Vart, vice-président exécutif de Fabernovel, à l'occasion de l'événement Microsoft experiences 17, les 3 et 4 octobre (Paris), placé sous le signe de l'intelligence numérique. Alors, pourquoi en parler maintenant ? En raison de trois facteurs, précise Eneric Lopez, directeur de la stratégie marché de Microsoft : "Le big data, soit la quantité de data dont nous disposons, la capacité de calcul des ordinateurs et la puissance des algorithmes". Les entreprises ont-elles adopté l'intelligence artificielle (IA) ou regardent-elles de loin la technologie ? 77 % des entreprises françaises ont un projet d'IA ou vont en déployer un en 2018, relève Microsoft, plus particulièrement dans les secteurs de la santé et de la finance. Le géant des logiciels a mené avec IDC une étude auprès de 150 entreprises en France sur la maturité des sociétés quant à l'IA et constate l'accélération de l'adoption de l'IA. 72 % des interrogés déclarent également avoir alloué un budget pour un projet d'IA sur 2018. En pratique, seules 6 % des entreprises ont mis en production des solutions d'intelligence artificielle et 23 % ne voient pas de cas d'usages à mettre en oeuvre. Si les entreprises françaises n'en sont qu'au début de la courbe d'adoption, l'intérêt pour la technologie devrait s'accélérer en 2018, prône Microsoft, qui a présenté, lors de l'événement, son "AI Hackademy" (la sélection de 30 projets d'intelligence artificielle). L'IA... pour quels usages ? 78 % des répondants déclarent ainsi avoir une connaissance moyenne (43 %) ou bonne (35 %) de l'IA, même s'ils n'envisagent encore qu'une partie de son potentiel. 66 % d'entre eux associent avant tout l'intelligence artificielle à la robotique et près de la moitié mentionne les "programmes algorithmiques", les "systèmes cognitifs ou décisionnels", en lien avec l'exploitation et la valorisation de leurs données. Deux technologies se distinguent pourtant, explique Sébastien Lamour, directeur du conseil et de l'innovation d'IDC : les assistants intelligents - ou chatbots - et l'intelligence embarquée dans le CRM. 64 % des interrogés mettent en avant trois principaux cas d'usages marketing de l'IA : l'optimisation et l'automatisation des campagnes (54 %), la personnalisation et recommandation avancées (51 %), ainsi que les préconisations quant aux actions à réaliser en temps réel. Cyril Vart, vice-président exécutif de Fabernovel, conseille de commencer son projet IA par "des cas simples d'utilisation, et de les multiplier". L'IA... pour quels métiers ? Est-ce à la DSI de prendre en charge les projets d'intelligence artificielle ? Selon l'étude menée par IDC/Microsoft, la direction information est, aujourd'hui, la principale partie prenante sur le sujet (66 %), suivie de la direction production et de la direction des opérations (37 %), de la direction innovation et digitale (29 %) et des directions marketing et commerciale (28 %). "La direction qui avance le plus vite sur l''IA est la direction marketing, constate Eneric Lopez, car elle porte les data dans son ADN et voit un ROI possible dans les douze mois." Mais, la situation devrait rapidement basculer : "demain", la direction générale va devenir la principale décisionnaire (à 60 %), constate l'étude. Car, c'est le développement de l'entreprise qui est en jeu : 46% des entreprises interrogées affirment ainsi que l'intelligence artificielle devrait contribuer à renforcer leur capacité d'innovation grâce à une meilleure exploitation des données, à commencer par celles qui ne sont pas valorisées aujourd'hui. Enfin, 3 % des entreprises interrogées sont dans l'attente d'un ROI, note, encore, l'étude, quand 22 % des sociétés cherchent à évaluer précisément les bénéfices et les contraintes de l'intelligence artificielle. Méthodologie : Enquête IDC réalisée pour Microsoft auprès de 150 interlocuteurs (DSI, managers IT, directions métiers) au sein d'entreprises avec un effectif de 500 salariés et plus du secteur industriel : banque-finance-assurance, industrie manufacturière et de process, commerce (gros et détail, VPC, négoce, import- export), santé (cliniques, hôpitaux, établissements de soins). Pour aller plus loin : - Comment l'intelligence artificielle investit-elle les magasins ? - Data, AI : 3 stratégies déployées par la marque Shiseido - IA : quelles opportunités pour les marques ? * chatbot * Intelligence artificielle * Microsoft A lire aussi * Chargement en cours, veuillez patentier... * [Relations-marques-consommateurs-digital-finit-pas-bouleverser-code s-L.jpg] Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Newsletter Cet article vous a plu ? Recevez tous les jours l'actualité Emarketing, comme plus de 60 000 autres décideurs ____________________ Ok Pub Floriane Salgues Floriane Salgues * Journaliste pour Emarketing.fr, Ecommercemag.fr et Relationclientmag.fr et Marketing, je parle souvent data, digital et médias sociaux. Et quand je [...]... Voir la fiche Pub Autres articles Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Par le 12 oct. 2017 Le numerique bouscule les modeles etablis dans le retail Et les marques ont eu autre choix que de adapter aux nouveaux comportements et exigences [...] Les 5 tendances de consommation en Chine Les 5 tendances de consommation en Chine Les 5 tendances de consommation en Chine Par le 7 déc. 2017 Influenceurs qui creent leurs propres marques omnipresence de intelligence artificielle social commerce etc zoom sur cinq tendances actuelles [...] Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA Par le 24 oct. 2017 Voyages sncfcom futur OUIsncf rendu public le 24 octobre son nouveau programme innovation Smart agent idee integrer davantage intelligence [...] J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France Par le 18 oct. 2017 Deux ans apres le lancement de son projet intelligence artificielle Walter Thompson equipe son bureau francais de son outil Pangaea "L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018" "L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018" "L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018" Par le 18 oct. 2017 Aider les marketeurs delivrer leurs emails commerciaux jusque dans la boite de reception de leurs clients telle est ambition de Return Path [...] L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client Par le 3 oct. 2017 Par sa capacite traiter un nombre consequent de donnees en un temps tres court intelligence artificielle permet de personnaliser chaque produit [...] Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle Par le 13 nov. 2017 Dans le cadre de son programme Experience client et strategies digitales Markess publie ce lundi 13 novembre une etude mettant en lumiere les [...] Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle? 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(Photo credit: Plutor via Visual Hunt / CC BY) * Facebook * Twitter * Linkedin * Google+ * Mail * Imprimer * Facebook * Twitter * Linkedin * Google+ * Mail Sommaire du dossier : * L'intelligence artificielle : quel impact sur votre métier ? * Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus diplômés ! * Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les entreprises", selon Jean-Marc Ogier * Yann LeCun, l'intelligence artificielle française de Facebook * Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de "personnalité robot" * Quand le document se dope à l'intelligence artificielle * Intelligence artificielle : les robots au service de la "post-publicité" L’intelligence artificielle est là. Née d’une conception ancienne, longtemps discrète, elle apparaît aujourd’hui dans de nombreuses applications de notre vie professionnelle. Capable d’apprendre et de travailler sur des masses considérables de données, elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet. Le droit lui accorde des réflexions théoriques et pratiques. Exemples dans des domaines de la gestion et du traitement de l’information. À ce jour, nul ne sait qui sera le prochain président des États-Unis. La démocrate Hilary Clinton ? Le républicain Donald Trump ? Le « gauchiste » Bernie Sanders ? Ou bien peut-être... Watson ! Ce programme d’intelligence artificielle (IA) créé par IBM n’a pas de visage, pas de corps. Mais il est plein d’intelligence et non partisan : « Nous pensons qu’une intelligence artificielle comme Watson peut apporter les capacités de prise de décision objectives dont nous avons besoin chez un dirigeant. Le système n’est lié à aucun parti, ses décisions sont donc fondées uniquement sur l’information dont il dispose et non sur des idéologies », peut-on lire sur le site de campagne. Soyons réalistes : Watson ne sera pas élu président des États-Unis. En tous cas, pas cette fois-ci... Car l’intelligence artificielle s’immisce partout et notamment dans le domaine de l’information-documentation. À commencer par Google qui a récemment introduit de l’IA dans son moteur de recherche via RankBrain : « Ce système utilise les techniques d’intelligence artificielle, et plus spécifiquement de machine learning, pour convertir de grandes quantités de texte en vecteurs mathématiques. Le but ? Aider le système à deviner le sens des mots ou de phrases qu’il ne connaît pas ». Cet investissement de Google dans le domaine de l’IA semble lui donner entière satisfaction : RankBrain est en mesure de traiter de façon « particulièrement efficace » les 15 % de requêtes jamais effectuées auparavant qu’il reçoit chaque jour. Un train d’avance avec l’intelligence artificielle L’essor de l’intelligence artificielle n’a pas échappé aux professionnels de l’infodoc. Le salon Documation (7 et 8 avril 2016) y a consacré une conférence plénière alors que la discipline fête ses 60 ans cette année. Née en 1956, l’intelligence artificielle fascine autant qu’elle inquiète. Pourtant, cela ne devrait pas être le cas : « L’IA n’est en rien une substitution de l’intelligence humaine par la machine. Au contraire, il faut la voir comme une intelligence différente compatible avec celle de l’homme. Comme une intelligence ajoutée et donc une plus-value indéniable », estime Jean-Gabriel Ganascia (Université Pierre et Marie Curie, Paris). De fait, l’intelligence artificielle est aujourd’hui au cœur de tous les développements. Ses champs d’application dans le domaine de l’information sont innombrables. Facebook a confié au Français Yann LeCun le développement de son laboratoire d’intelligence artificielle (voir page 16). Quant à Google, toujours désireux d’avoir un train d’avance, il mise sur l’IA pour l’ensemble de ses activités : « Pensez à toutes les choses que Google fait à grande échelle. Partout où un grand nombre de personnes utilisent nos services, nous pouvons les rendre plus efficaces grâce à l’apprentissage automatique. En fait, je ne vois aucune des activités de Google qui n’aurait pas besoin de l’intelligence artificielle », explique Éric Schmidt, président exécutif d’Alphabet (Google). Comme souvent avec Google, l’argent n’a pas manqué : en 2014, le géant du web a mis près de 500 millions de dollars sur la table (environ 455 millions d’euros) pour s’offrir DeepMind. Ce dernier est devenu mondialement célèbre le mois dernier grâce à son programme d’intelligence artificielle qui a battu à plate couture le meilleur joueur du monde go... Deux millions d’euros de levée de fonds Les start-up, de leur côté, ne sont pas en reste. Profitant de leur souplesse, elles multiplient les projets et parviennent même à les financer. La jeune pousse grenobloise SmartMeUp, spécialisée dans la reconnaissance faciale, a récemment levé deux millions d’euros. Grâce à l’IA, SmartMeUp a développé une solution capable d’analyser les visages et d’en caractériser les différentes significations : âge, genre, émotion, fatigue, attention... Ce type d’application pourrait fortement intéresser le secteur automobile pour détecter les risques de somnolence des conducteurs. Autre start-up, Julie Desk est une assistante virtuelle à intelligence artificielle qui organise automatiquement les rendez-vous de ses utilisateurs. « Elle est donc en mesure de comprendre et de s’adapter à toutes les situations », expliquent les créateurs qui viennent de lever 600 000 euros pour assurer son développement. Plus marginal, le domaine des bibliothèques échappe pour l’instant à l’emprise de l’IA. Encore que... La bibliothèque universitaire d’Aberystwtyh (Pays de Galles) a développé un robot-bibliothécaire dopé à l’intelligence artificielle qui est en mesure de répondre aux questions formulées oralement par les étudiants. Il serait, entre autres, capable de montrer l’étagère sur laquelle se trouvent les ouvrages intéressant les usagers. Baptisé Hugh, ce robot-bibliothécaire intelligent pourrait prendre son poste dès la rentrée 2016. 50 % de la population mondiale au chômage ? L’intelligence artificielle est-elle notre eldorado ? Cela n’est pas certain. Selon une étude menée aux États-Unis, l’intelligence artificielle pourrait plonger 50 % de la population mondiale dans le chômage au cours des trente prochaines années. Principales victimes : les classes moyennes dont les emplois seraient désormais mieux assurés par des machines que par des êtres humains. Ce sombre scénario n’a pas échappé au célèbre physicien britannique Stephen Hawking : « Réussir à créer une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire de l’homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier... » Sur le même sujet: Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus diplômés ! Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les entreprises", selon Jean-Marc Ogier Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de "personnalité robot" Quand le document se dope à l'intelligence artificielle Intelligence artificielle : les robots au service de la "post-publicité" Documation 2016 - Antidot joue la carte de l'intelligence artificielle Documation 2016 - L'entreprise passe à l'âge de l'intelligence artificielle Salesforce mise sur l'intelligence artificielle en rachetant la start-up MetaMind Intelligence artificielle : "Demain, nous aurons tous un double dans le monde digital" Hugh, le premier robot bibliothécaire, prendra son poste à la rentrée * Facebook * Twitter * Linkedin * Google+ * Mail * Imprimer Courriel * ____________________ Je m'inscris Cet article vous intéresse? Retrouvez-le en intégralité dans le magazine Archimag ! Archimag n°293 Au sommaire - Enquête 2016 : la gouvernance de l’information, un impératif pour les organisations - Où en est le PNB ? - Case management : de la souplesse dans les process​​ - Architecture de l'information et compétences DOSSIER L'intelligence artificielle : croquez dedans !​ L’intelligence artificielle est là. Elle apparaît aujourd’hui dans de nombreuses applications de notre vie professionnelle. Capable d’apprendre et de travailler sur des masses considérables de données, elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet. Et aussi : - L’ECM passe au big data - Réussir le marketing de son service en 5 étapes - Kentika automatise la veille presse de la Ville de Lyon - L’université catholique de Louvain se convertit​ au learning center - Les plateformes collaboratives : enjeux juridiques​ - Favoris : correcteurs orthographiques​​ - Les vies multiples d’Odile Contat - François-Bernard Huyghe : « Le numérique a démocratisé la désinformation » - L’innovation en mode « ouverture » + Archimag store et Archi...kitsch Acheter ce numéro ou Abonnez-vous 0 Commentaire intelligence artificielle * Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire À lire sur Archimag Les solutions de GEOLSemantics, REVER et ActeCil sont désormais combinées au sein d’une même suite logicielle baptisée « REAL GDPR SOLUTION ». « REAL GDPR SOLUTION » la suite logicielle pour se mettre en conformité intégralement, rapidement et sans risque L'ensemble de la rédaction d'Archimag vous souhaite le meilleur pour cette année 2018. Archimag : la bande-annonce 2018 Étude ad hoc réalisée par l’Ifop pour Julhiet Sterwen. Enquête réalisée en ligne du 17 au 28 juillet, et du 21 au 25 août 2017, via la sollicitation du panel Bilendi. Deux échantillons ont été interrogés : un échantillon principal de 500 collaborateurs da Révolution numérique : quels impacts sur les organisations ? Pour obtenir l’adhésion des fournisseurs, il est recommandé de leur laisser le choix du canal d’envoi des factures (EDI, PDF email, scan, portail) et de les intégrer au plus tôt dans le processus. 6 points clés pour réussir son projet de dématérialisation des factures fournisseurs Le chiffre du jour 21 % C'est le taux de lecteurs français qui lisent un ouvrage sur liseuse, sur tablette ou sur téléphone. Lire la suite... Recevez l'essentiel de l'actu ! Courriel * ____________________ Je m'inscris Nous suivre * Facebook * Twitter * RSS Publicité La boutique Les derniers mags : * [Couv310.jpg?itok=mDWmdo9U] Profession data * [Couv309_20.jpg?itok=mFy2kclN] Expo archives : demandez le programme * [Couv308.jpg?itok=ENkbuVH1] La fièvre des données de santé Les derniers guides : * [GP60.jpg?itok=Z7ezDCtI] Digital workplace et mode collaboratif * Couverture guide pratique Archimag n°59 Blockchain : le nouveau cadre de confiance * guide-archivage-electronique Sécurité de l'information et archivage électronique + les durées de conservation Les dernières parutions [livres-blancs.png] * Konica Minolta : Guide des bonnes pratiques de la dématérialisation à vocation probatoire * Archimag : Baromètre emploi et compétence 2017 * Serda Formation et Archimag : L’archivage électronique : comprendre les enjeux et mettre en oeuvre son projet * Ixxo : Comment réussir votre projet de veille collaborative ? * AM TRUST : De l'éditique à l'archivage électronique, une chaîne complète pour voir l'avenir avec ambition * Arondor : Toute la vérité sur le RGPD L'annuaire des acteurs KB Crawl SAS Data Buzz * Vous avez aimé * Vous avez partagé * Ecosia : le moteur de recherche écolo qui plante des arbres est-i... 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Archimag: reportages, articles, des méthodes, interviews et bien plus encore [Couv310.jpg?itok=Zdnn1zmC] Du big data aux données personnelles, la problématique data envahit les organisations. Pour la prendre en main, de nouveaux profils émergent, avec des dénominations telles que data scientist, chief data officer ou data protection officer. Des témoins révèlent leur parcours et apportent des conseils. Un sujet urgent s’impose à tous, celui de la protection des données personnelles (règlement européen RGPD). Les éditeurs de solutions de gestion de l’information s’emparent de la nécessité de conformité. Le président de l’Association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel livre son point de vue. Les formations aux métiers de la data sont déjà en nombre. Allez plus loin avec les "Guides Pratiques" Archimag [GP60.jpg?itok=OdjdM-35] Travail nomade, télétravail, flex office, virtualisation, etc., l’environnement de travail est en pleine mutation. Les salariés sont demandeurs de plus en plus de flexibilité et d’espaces de travail hébergés dans le cloud facilitant les échanges, la collaboration et la capitalisation de l’information et des connaissances. Comment mettre en oeuvre cette transformation ? Comment impliquer les utilisateurs ? Pour quelle réorganisation ? Avec quels outils et équipements ? Autant de points à considérer pour à terme concilier efficacité et bien-être. Contacts | Marchés Publics | Annuaire des acteurs Communiquer avec Archimag GROUPE SERDA : Serda Conseil | Serda Formation | Serdalab Conditions générales de vente | Mentions légales Lead-analytics __________________________________________________________________ v4.0 - Tous droits réservés - Copyright Archimag-Groupe Serda 2014 - 2017 - Made By Pantagram Studios #publisher (Submit) Mashable avec France 24 * Mashable * Mashable Asia * Mashable Australia * Mashable India * Mashable UK * France 24 avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24 * Vidéos + Toutes les vidéos + Médias sociaux + Tech & Business + Divertissement + Monde + Styles + Mashallow * Médias sociaux + Tous les articles + Facebook + Twitter + Snapchat + Instagram + WhatsApp * Tech & business + Tous les articles + Apple + Samsung + Android + iOS + Windows * Divertissement + Tous les articles + Cinéma + Séries télé + Jeux vidéo + Musique * Monde + Tous les articles + France + États-Unis + Sciences + Espace + Santé + Retronaut * Styles + Tous les articles + Food + Mode + Street art + Voyage * Mashallow + Tous les articles + Animaux + Insolite + Mème * Plus + o Sections o Vidéos o Médias sociaux o Tech & business o Divertissement o Monde o Styles o Mashallow + o En savoir plus o Contactez-nous o Archives + o Mentions légales o Éditeur / Hébergeur o Politique des cookies o Conditions d'utilisation + o Sites o Mashable o Mashable Asia o Mashable Australia o Mashable India o Mashable UK o France 24 (Submit) * * @MashableFR * * * Flux RSS nouveaux articles Nouveau * Flux RSS articles en hausse En hausse * Flux RSS articles populaires Populaire Rechercher _______________ (Submit) Rechercher Tech & business suivre Mashable FR > (Submit) avecFrance 24 : L’actualité internationale 24h / 24 1.5k partages Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur 1.5k partages (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur Laguna Design/Science Photo Library Benjamin BRUEL par Benjamin BRUEL 07 octobre 2017 Dans les années qui viennent, l'intelligence artificielle va permettre d'exploiter les données de manière plus poussée pour développer un enseignement sur mesure. C’est la question technologique du moment : la manière dont l’intelligence artificielle change notre quotidien et va continuer à le changer dans les années à venir. Le passage d’une informatique programmée par l’humain à une informatique entraînée, capable d’apprendre et d’analyser par elle-même, a un impact sur nos vies privées et nos métiers : les services, la santé, l’industrie ou les transports sont bouleversés par cette technologie disruptive. VOIR AUSSI : The Camp : ici on arrête le Mistral pour laisser souffler le vent du futur Nous revenons régulièrement sur les méthodes de production de l’intelligence artificielle et le futur de la Singularité, mais aussi sur la question des robots militaires intelligents ou sur les craintes que de nombreux scientifiques ou entrepreneurs, comme Stephen Hawking et Elon Musk, peuvent avoir quant à l’impact de l’IA pour la civilisation humaine. Mais au-delà de la hype médiatique et des questions éthiques, la réalité de l’IA est à la fois plus quotidienne, plus concrète et moins dramatique. Dans cette nouvelle ère technologique où l’IA est reine, la question de son utilisation dans l’enseignement supérieur est primordiale : l’intelligence artificielle peut nous permettre de mieux comprendre et de mieux apprendre, mais aussi d’anticiper et de préparer une stratégie pour le monde à venir. Jill Watson, madame l’assistante artificielle C’était au début de l’année 2016. Le professeur américain Ashok Goel, qui enseigne l’intelligence artificielle à l’Institut de Technologie de Géorgie, aux États-Unis, avouait à ses étudiants que Jill Watson, son assistante, était en réalité une intelligence artificielle. Depuis le début du semestre, les 400 étudiants de son cours en ligne avaient envoyé environ 10 000 messages à leur professeur, ses huit assistants humains et Jill Watson. Sans que ceux-ci soient au courant de son état, l’intelligence artificielle avait pris à sa charge 40 % de l’ensemble des questions et réponses. Et aucun des élèves n’a jamais réalisé qu’il s’agissait d’une IA. Lorsque Ashok Goel a lâché le pot aux roses, ses étudiants sont restés abasourdis. Le sujet a fait le tour de la planète et le professeur a donné une conférence TEDx à San Francisco dans la foulée : (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) IFRAME: //www.youtube.com/embed/WbCguICyfTA TEDx Talks Comme l’écrit Business Insider, l’expérience d’Ashok Goel pourrait "façonner le futur de l’éducation". En réalité, elle est déjà représentative du futur de l’éducation sur les campus connectés : un apprentissage personnalisé, plus fluide et plus adapté aux besoins des élèves. Un professeur, des centaines d’étudiants, un apprentissage sur mesure En 2012, le site américain Online Universities, cité par le blog Défis d’Amphi du journal Le Monde, listait ainsi dix manières dont l’IA allait réinventer l’enseignement : * Automatiser les activités de base dans l’enseignement comme les évaluations * S'adapter aux besoins des élèves * Aider les enseignants à améliorer leurs cours * Créer des tuteurs virtuels pour les élèves * Faire un retour utile aux enseignants et aux élèves * Changer notre rapport à l’information et notre façon d’interagir avec elle * Modifier le rôle des enseignants * Rendre l’apprentissage par essai et erreur moins intimidant * Changer la façon dont les écoles trouvent, forment et aident les étudiants * Transformer les lieux d’apprentissage et la manière d’apprendre Les détails de l’analyse d’Online Universities sont disponibles sur leur site. Ce qui en ressort avant tout, c’est les possibilités qu’offre l’intelligence artificielle pour aider à créer un système éducatif supérieur plus adapté aux besoins de chaque étudiant. À l’occasion des journées Microsoft Expériences, qui se sont tenues à Paris les 3 et 4 octobre, nous avons notamment pu discuter avec Sophie Gay, professeur de finance à la business school Skema, venue défendre son campus connecté. "La notion de campus connecté n’est pas liée à un lieu, en réalité. C’est le fait que tous les étudiants et la communauté d’une école sont en permanence connectés. On devrait parler d’apprentissage connecté", affirme-t-elle à Mashable FR. Elle explique ensuite : "On envisage tous les domaines de l’éducation auxquels l’intelligence artificielle pourrait s’appliquer. Le grand défi, pour nous maintenant, c’est d’avoir une approche personnalisée pour nos nombreux étudiants. Faire du sur mesure avec de grandes cohortes. C’est vers cela que l’on tend, et il y a toute une partie de l’assistance que l’on pourrait opérationnaliser en utilisant l’intelligence artificielle." Imaginez un instant que nous puissions utiliser 400 Jill Watson au profit de chacun des étudiants de Skema. Et ça, c’est dans un futur proche. (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) iaed.jpg iaed.jpg AdmitHub Le "campus cognitif" qui vient Les campus devront développer les services de l’intelligence artificielle tout comme ils ont dû adopter les ordinateurs personnels pour les étudiants et les professeurs, le cloud, les bibliothèques de documents en ligne. En utilisant les données récoltées sur les élèves et leurs pratiques d’apprentissage avec une intelligence artificielle entraînée, on tend vers la conception d’un "campus cognitif". Tout comme l’informatique cognitive, il veut utiliser les données pour leur donner du sens, va développer des services extrêmement personnalisés pour les étudiants et les professeurs. Imad Bejani, directeur éducation et recherche de Microsoft France, nous a fait part d’un exemple assez représentatif. "Il y a une courbe intéressante, c’est celle du taux de succès de la traduction instantanée. Ça a commencé dans les années 1950 avec IBM et nous avions, durant longtemps, un taux de réussite d’environ 20 %. À partir de 2013, la courbe de succès augmente drastiquement. Désormais, sur Skype Translator, nous sommes à un taux de réussite de 80-90 % et ça, c’est justement permis par l’intelligence artificielle. Elle permet d’accélérer des analyses difficiles à appréhender pour le cerveau humain à un coût très bas. Ce sont les composantes de base qui s’allient à l’intelligence humaine." Aux États-Unis, l’entreprise Campus Management a lancé Retention360, un service incluant une IA personnelle pour les étudiants Dans des campus internationaux, ou via des cours en ligne, comment ne pas imaginer qu’une technologie similaire à celle de Skype Translator sera bientôt utilisée pour permettre à des étudiants de différentes langues de comprendre instantanément un professeur s’exprimant en chinois, portugais ou français ? Un certain nombre d’entreprises se sont d’ores et déjà lancées dans la course à cette intelligence artificielle éducative. Aux États-Unis, l’entreprise Campus Management – qui vend des logiciels à une cinquantaine d’universités américaines – a lancé Retention360, un service incluant une IA personnelle pour les étudiants. Tandis que la start-up AdmitHub utilise les chatbots comme des "coachs personnels" à destination des étudiants. De notre côté de l'Atlantique, on peut notamment citer la start-up lilloise Lalilo qui, grâce à une intelligence artificielle, lutte contre l’illettrisme avec des cours et exercices personnalisés. Ou encore Domoscio, une start-up créée en 2013, présente en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Celle-ci utilise précisément la recherche en sciences cognitives, en big data en intelligence artificielle pour proposer des parcours personnalisés permettant aux élèves d'avoir un retour sur leur apprentissage, leurs lacunes et leurs réussites. En France, l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'éducation commence à faire son bout de chemin. Victor Wacrenier, fondateur de l'application AppScho, a dressé, dans un article sur Medium datant de septembre 2016, une liste de 180 start-up françaises qui essaient de mêler éducation et technologique ("Edtech") en utilisant, souvent, l'intelligence artificielle. Selon lui, seulement 17 % de ces innovations se concentrent sur l'enseignement supérieur. "Le secteur de l’éducation est aujourd’hui peut-être l‘un des derniers à ne pas avoir encore totalement entamé sa révolution digitale, alors même qu’il est l’un des plus importants au niveau mondial", affirme-t-il. Avec le plan d'investissement de 1,5 milliard d'euros de la stratégie "France IA", on peut espérer qu'une partie aille vers l'enseignement supérieur. Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire. mots-clés : Intelligence artificielle, Éducation, Université, Start-up, Microsoft, Société, Analyse Voir aussi sur Mashable avec France 24 aeolus_2.jpg aeolus_2.jpg Chargé de ménage, porteur de courses : des robots plus dévoués les uns que les autres déferlent sur le CES 2018 jbl-google-display.jpg jbl-google-display.jpg CES 2018 : oubliez Google Home, Google Assistant débarque sur tout plein d’enceintes à écran intégré stupidune.jpg stupidune.jpg Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine ? 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Mashable bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer, divertir. © 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes * Éditeur / Hébergeur * Politique des cookies * Conditions d'utilisation * Contactez-nous * Archives #PhonAndroid » Flux PhonAndroid » Flux des commentaires alternate alternate PhonAndroid Phonandroid : actu Android et High-tech [_] * [_] Actu * Apps * Tutos * Bons plans * Tests * Guide d'Achat * [_] Forum * Facebook 242K fans * Twitter 43.6K followers * Google+ 188K abonnés * Youtube 24K abonnés * Snapchat 188K inscrits * Instagram 24K inscrits [_] Réseau * Plusdebonsplans * Paper geek * DealBuzz [_] ____________________ (Submit) * Actu Généraliste : * Insolite * Internet * Logiciels * Réseaux Sociaux * Sécurité * Streaming * Voiture * Windows * Phonandroid.com Actu Généraliste Intelligence Artificielle : Un projet développé discrètement depuis 30 ans est révélé Intelligence Artificielle : Un projet développé discrètement depuis 30 ans est révélé Par Jeremie Menard, 11/07/2014 * Partager * Partager * Tweeter * Partager * 13 com's Maj. le 19 février 2015 à 21 h 07 min Un fascinant projet d’intelligence artificielle a été dévoilé il y a quelques jours. L’annonce a fait l’effet d’une bombe, de part le degré d’avancement du projet et de part la durée de ces recherches. Cela fait en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus grande discretion. Pourtant, Doug Lenat, le PDG de l’entreprise, est sorti de l’ombre : intelligence artificielle « nous avons fait profil bas, intentionnellement. Pas d’investissement extérieurs, pas de dettes. Nous n’écrivons pas beaucoup d’articles et n’allons pas à des conférences, mais pour la première fois, nous sommes assez proche d’avoir quelque chose de suffisamment applicable pour avoir envie de vous parler. » Les programmes d’analyse vocale de nos smartphones ont suscité en nous le fantasme d’un ordinateur capable de nous comprendre, pour de bon. Le problème est, pour le moment, que toute démonstration de la compréhension artificielle du language, telle que celle faites par les simulateurs conversationnels, par exemple, repose sur de « simples » base de données, et éventuellement des modèles de reformulations de la phrase entrée par l’humain. Or, pour réellement comprendre le language humain, il faut comprendre les mécanismes de la pensée elle même. En effet, lorsque nous parlons, nous éliminons d’énormes quantités d’informations sur lesquelles le message se base, car elles sont implicites. Comme le dit Doug Lenat, « à chaque fois que l’on regarde quelque chose, un événement ou que nous parlons ou écrivons quelque chose à quelqu’un, c’est chargé d’analogies, de logique modale, de croyances, d’espérance, de peur, de modalités imbriquées, de beaucoup de variables et de quantificateurs ». On comprend mieux pourquoi les simulation d’intelligence artificielle ne sont que des simulations. Selon Lenat « c’est toute la différence qu’il y a entre quelqu’un comprenant ce qu’il fait et quelqu’un reproduisant juste des actions pour accomplir quelque chose ». Cyc est présenté comme étant la première de ces deux personnes. Lenat avance qu’il s’agit plus « d’éduquer un enfant » que de programmer un ordinateur. Selon lui, Cyc saisi les informations qu’on ne dit pas. Il illustre par cet exemple : Dans la phrase « John smith a dévalisé une banque et a été condamné à 30 ans de prison », on ne dit rien du fait qu’il ait été attrapé, arrêté, jugé et déclaré coupable. N’importe quel auditeur postulera naturellement tout ça. C’est un exemple de ce qu’est l’inférence. De la même manière si l’on parle à une personne déjà citée, on utilisera « il » ou « elle » quand on y reviendra et un humain comprendra, mais pas un ordinateur. Cyc est capable de ces deux choses. Enfin, Cyc a été bâti en partant des fondations. Lenat explique que lorsque pour un ordinateur, le fonctionnement est celui d’un organigramme complexe, avec des points d’entrée, de sortie et de commandes conditionnelles, pour Cyc est utilisé « un language consistant pour fabriquer un modèle du monde ». Ce système ainsi que le fait qu’il ait été nourri de savoirs sur à peu prêt tout, font que Cyc pourrait servir pour bien des applications. Il a notamment été utilisé pour enseigner les mathématiques à des élèves de CM2 Le célèbre futurologue Ray Kurzweil annonce l’intelligence artificielle égale de l’homme pour 2029, il n’est pas impossible que nous soyons dans les temps. Via [INS: :INS] * Assistant vocal * Commande vocale Article précédent Article suivant Vous aimerez aussi… * facebook messenger m assistant virutel Messenger : Facebook lance M, son propre assistant virtuel C'est tendance ! * OnePlus 5 T * LG V30 * Android 8.0 Oreo * Galaxy Note 8 * GALAXY S8 * iPhone X ____________________ (S'inscrire) S'inscrire Réagissez à cet article ! [_] * David Combe Ça sent les ontologies dans tous les sens. Il en faut. * David […Cela fait en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus grandediscretion…] On se demande alors comment la page Wikipédia en rapport a été mise à jour en avril 2013 ^_^ + Yassine Wally 29-30 ans quelle différence ? On s’en fou c’est arrondi on va pas pleurer. * ilyasovich ça me fait penser au film Transcendance :D + Yassine Wally Plutot I-Robot moi :o * Marc Le-corguillé Parce que le monde pensait que personnes ne travailleraient dessus ???? Le monde est naïf… + Thelodger On pouvait juste pas savoir que eux le faisaient et en étaient à ce stade là … Relis l’article tu comprendras naturellement normalement, sauf si tu es un robot qui ne comprend pas ce genre de postulats :o) * nibiruBzH Le début de la fin…. * nono encore une chose qu ils ne seront pas maitrisser * nono maîtriser * Gangsteras C’est quand qu’on pourra télécharger Cyc sur leplay store ???? ^^ * Don Jelow El Kabil Nous developpons notre propre extinction et certains réalisateur de film ont déjà prédit le scénarion catastrophique aui découlera de la création d’une chose qui sera plus puissante que nous. * Lôrd Ralf Adolf Ils n’y arriveront jamais … Voir tous les commentaires Abonnez-vous gratuitement à la newsletter Chaque semaine, le meilleur de Phonandroid dans votre boite mail ! ____________________ (S'inscrire) S'inscrire Demandez nos derniers articles ! Android : comment ne plus être pisté par Google ? Vous vous méfiez du pistage sur votre smartphone Android et souhaitez réduire votre dépendance aux services de Google ? Nous allons voir dans ce guide pourquoi des données sont transmises sur les serveurs de Google (et les serveurs de votre… Sécurité 12/01/2018 9 Snapchat : son nouveau design est incompréhensible, l’app reçoit 83% d’avis négatifs ! Snapchat subit une vague de notes et d’avis négatifs sur le Play Store et l’App Store. Sa nouvelle interface est incompréhensible aux yeux des internautes, qui deviennent fous à force de ne pas réussir à l’utiliser. Réseaux Sociaux 12/01/2018 6 Hebdroid : le Galaxy S9 révèle sa fiche technique, Canal+ augmente ses prix et le CES 2018 bat son plein ! Voici l’Hebdroid le résumé des actualités les plus chaudes de la semaine avec le Galaxy S9 qui révèle sa fiche technique, Canal+ qui augmente ses prix et le le CES 2018 avec toutes les nouveautés qui ont été présentées lors du salon high tech de Las Vegas. Actu Généraliste 12/01/2018 0 Google Play Store : un malware Android affiche du porno sur des jeux pour enfants ! Les experts en cybersécurité de Checkpoint ont découvert un nouveau malware présent dans le code de 60 jeux Android du Google Play Store. Ce maliciel a même affiché des pubs pornographiques sur des applications destinées aux enfants avant que Google n’en vienne à bout ! Sécurité 12/01/2018 1 phonandroid * Contacts * Annonceurs #alternate publisher * Services * Newsletters * Montres * Auto * Vin * Phébé * Le Point Pop * * Boutique le Point Numéro de la semaine Abonnements Hors-séries Anciens numéros Evenements EcoRévolutions Futurapolis Vino Bravo Neuroplanète Conférences Jeux concours Quiz Partenaires Programme TV Menu Le Point * Politique * International * Économie * Tech & Net * Culture * Débats * Sciences * Santé * Sports * Lifestyle * Afrique * Vidéos * Abonnés [1933251.png] Actualité Débats Les chroniqueurs du Point Une idée derrière la tech Intelligence artificielle : le rêve de Facebook... à Paris Le réseau social californien ouvre à Paris un centre dédié à la recherche sur l'intelligence artificielle. Pourquoi Paris ? Et pour y faire quoi ? Par Guillaume Grallet Publié le 03/06/2015 à 11:20 | Le Point.fr Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris. Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris. © Denis ALLARD/REA Abonnez-vous Facebook a annoncé la création d’un bureau dédié à l’intelligence artificielle. Et il a choisi Paris. « C’est la première fois que nous ouvrons un bureau sur l'intelligence artificielle en dehors des États-Unis », a expliqué Mike Schroepfer, directeur technique du réseau social, et bras droit de Mark Zuckerberg, le 2 juin à Paris. « Jusqu’ici, nous opérions de Menlo Park, ou encore de Greenwich Village à New York. » Cette unité parisienne de FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research) sera dirigée par Florent Perronnin, un ancien de Xerox à Grenoble. « L’équipe parisienne comptera d’abord six membres, puis douze à la fin de l’année, et, à terme, une trentaine de permanents », détaille le Français Yann LeCun, professeur à l'université de New York (NYU) et qui chapeaute, depuis deux ans, l’activité liée à l’intelligence artificielle du réseau social au niveau mondial. La nouvelle unité multipliera les collaborations avec des doctorants, et nouera des partenariats avec différents instituts français, comme avec l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique). « Ce type d’accord nous permet de voir quelles sont les attentes du marché », explique François Sillion, directeur général délégué à la science de l’Inria. Les royalties issues des brevets déposés par les différentes entités seront partagées entre elles. « La France a une des plus grosses communautés autour de l’intelligence artificielle dans le monde, et c’est pour cette raison qu’elle est la localisation idéale pour notre nouvelle équipe », a expliqué Mark Zuckerberg... sur Facebook après cette annonce. Déceler l'humour D’ores et déjà, le site basé à Menlo Park propose sur notre « timeline » des actualités en fonction de nos centres d’intérêt. Mais il veut aller plus loin. « On va travailler sur le sens de chaque mot afin que la machine puisse s’approprier le sens d’un texte, soit capable de la résumer, ou encore de montrer un éclairage différent, voire opposé », a détaillé Yann LeCun. Autre champ d’exploration : la traduction des textes. « Un de nos chantiers est de déceler les traits d’humour, ou encore les émotions dans les expressions écrites, même si cela va prendre du temps. » Le labo va également travailler sur les images. À terme, le réseau social sera capable de reconnaître un animal, pourra juger de l’intensité d'une compétition sportive, et pourra même dialoguer avec les individus », explique Yann LeCun, qui a tenu à préciser que « chacune de nos recherches se déroulerait dans le domaine public ». Une précision qui vise à rassurer les plus inquiets : le physicien Stephen Hawking, par exemple, qui a récemment redouté que l’intelligence artificielle ne signe, à terme, la mort de l’humanité. Humble, Yann LeCun, dont le film préféré est 2001, l’Odyssée de l’espace, a toutefois expliqué qu’il restait beaucoup de problèmes à résoudre. « Un ordinateur n'apprend pas comme un enfant. » Il a détaillé quelques techniques d’apprentissage de la machine, comme le « reinforcement learning », qui permet de « faire comprendre à une machine quand elle a raison ou tort ». Réalité augmentée Enfin, Le Point.fr a pu profiter de la présence de Mike Schroepfer à Paris pour faire un point sur les nouveaux plans de développement du réseau social, qui s’est par ailleurs fixé comme objectif de connecter la planète, tout comme de renouveler la réalité virtuelle avec son masque immersif Oculus Rift. « Nous sommes conscients que 1,2 milliard d’habitants n’ont jamais été connectés à Internet et nous aimerions y parvenir à l’aide notamment d’un drone solaire, baptisé Aquila, et sur lequel nous planchons en ce moment. » À quoi va donc servir Oculus Rift, qui va devoir affronter la concurrence de Sony, Carl Zeiss ou encore HTC ? Mike Schroepfer, dont le Forever Peace de Joe Haldeman ne quitte pas la table de chevet, a donné quelques exemples concrets d'utilisation du masque qui sera accessible auprès du grand public en 2016. « Il sert déjà à former des conducteurs de bus en Nouvelle-Zélande, et elles révolutionneront l'apprentissage de l'histoire et de la géographie. » Quid de la montre connectée, comme celle d’Apple ou encore des lunettes interactives de Google ? « Il ne faut pas que l’écran soit trop petit, car cela perd tout son intérêt, sauf à transformer son sac à dos en écran, ce qui n’est pas encore le cas. Par ailleurs, bien sûr, nous aimerions avoir des lunettes qui affichent l’heure du prochain rendez-vous. Mais il faut pouvoir le faire sans donner l’impression d’être un cyborg. » * * * * * * Agrandir le texte * Réduire le texte * Imprimer * Commenter * Ajouter aux favoris * Envoyer par email Reportages, analyses, enquêtes, débats. 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L’annonce a été faite vendredi, en présence du premier ministre Justin Trudeau. Entretien avec le directeur de la technologie chez Facebook, Mike Schroepfer. Mike Schroepfer © Fournis par Mishmash Media Inc Mike Schroepfer L’intelligence artificielle chez Facebook Maxime Johnson : Comment utilisez-vous l’intelligence artificielle chez Facebook ? Mike Schroepfer : De plusieurs façons. L’intelligence artificielle traduit automatiquement chez Facebook des conversations en 2000 paires de langues et décrit des milliards d’images publiées, pour aider les personnes malvoyantes. L’intelligence artificielle est aussi employée pour ajouter des filtres amusants sur des photos, par exemple. Ça sonne superficiel, mais ça permet à des gens de s’exprimer. On l’utilise également pour la réalité virtuelle. Ce n’est pas évident de dépeindre l’intelligence artificielle, puisqu’elle se retrouve partout. C’est comme expliquer à quoi sert l’électricité : si on avait demandé à quelqu’un de le faire en 1850, ça aurait été difficile. MJ : Facebook a affirmé par le passé vouloir régler les problèmes reliés aux fausses nouvelles et à la modération d’événements Facebook Live avec l’intelligence artificielle, mais vous recourez finalement surtout à des employés pour le faire. Pourquoi est-ce que l’intelligence artificielle ne peut toujours pas s’en occuper? MS : N’importe quel problème difficile à résoudre pour un humain le sera aussi pour une intelligence artificielle. Dans les fausses nouvelles, il y a beaucoup de nuances. Certaines sont faciles à déceler avec une intelligence artificielle, oui, mais beaucoup ne le sont pas. Nous ne sommes pas encore rendus là. MJ : La chasse aux talents semble un défi pour les entreprises de la Silicon Valley. Facebook possède une quantité pratiquement infinie de données pour alimenter la recherche en intelligence artificielle. Est-ce un gros avantage pour vous quand vient le temps d’embaucher ? MS : Cela m’aide énormément lorsque j’essaie de convaincre un chercheur de se joindre à nous, en effet. L’autre force que nous avons, c’est que nous pouvons rapidement déployer des solutions à nos deux milliards d’abonnés. Le chercheur ne fait pas que publier ses travaux et espérer que quelqu’un s’en serve : il peut lui-même régler des problèmes concrets. Facebook à Montréal MJ : Quel genre de recherche sera effectuée au Facebook AI Research (FAIR) de Montréal? MS : Nos chercheurs seront libres de travailler sur ce qui les intéresse et qui peut être en lien avec ce que fait Facebook. La directrice du laboratoire, Joëlle Pineau, a une expertise en systèmes de dialogue et en apprentissage par renforcement, alors on s’attend notamment à ce que ces domaines de l’intelligence artificielle soient explorés. MJ : Est-ce qu’il s’y fera surtout de la recherche à long terme ou du développement à court terme? MS : Un peu des deux. Notre but est de faire avancer la discipline de l’intelligence artificielle en général. Nous allons donc faire beaucoup de recherche fondamentale, qui peut parfois s’étirer sur plusieurs années, mais aussi des projets plus brefs. Nos experts pourront ainsi autant publier des articles poussés sur les mathématiques de l’intelligence artificielle qu’améliorer les algorithmes existants. MJ : Vous avez trois autres centres FAIR dans le monde : à Paris, New York et Menlo Park, en Californie. Est-ce que les quatre agissent comme des entités indépendantes ou comme un seul laboratoire? MS : C’est vraiment une seule et même organisation. Nous travaillons avec des outils en ligne comme Workplace, créé par Facebook, ce qui nous permet de collaborer d’un peu partout. Dans un domaine émergent comme l’intelligence artificielle, embaucher des gens de talent est la clé, et composer des équipes comme celle-ci est un moyen pour se rapprocher des chercheurs là où ils sont. Facebook et le milieu académique MJ : La recherche effectuée au FAIR est ouverte et publiée comme de la recherche académique. C’est quelque chose de rare en entreprise, mais d’assez fréquent dans le monde de l’intelligence artificielle. Pourquoi? MS : Tout d’abord, je ne crois pas que toutes les entreprises sont aussi ouvertes que nous. Nous publions toutes nos recherches, et même les algorithmes que nous créons sont libres et accessibles à tous. Une des raisons est que nous voulons que notre recherche serve à de nombreux escients. L’intelligence artificielle a un potentiel énorme dans plein de secteurs différents. Les algorithmes de reconnaissance de l’image que nous développons peuvent être utilisés pour Facebook, mais également en médecine, par exemple. Il faut souligner que la communauté de l’intelligence était jusqu’à récemment très petite, et que c’est une valeur qui était importante pour ses principaux acteurs. Cette ouverture nous permet donc d’obtenir les meilleurs chercheurs. Savoir que leurs travaux seront publiés fait une grande différence pour eux. Il y a d’ailleurs eu un effet d’entraînement dans l’industrie, et les entreprises n’ont maintenant plus le choix de s’ouvrir un peu si elles souhaitent demeurer concurrentielles en intelligence artificielle. MJ : Vous faites beaucoup de partenariats avec les universités pour la recherche en intelligence artificielle. Votre intérêt est évident, mais qu’est-ce que le secteur académique retire de cette collaboration ? MS : Il est primordial que les chercheurs qu’on embauche puissent continuer à enseigner à leurs étudiants (NDLR : la directrice de FAIR Montréal, Joëlle Primeau, continuera aussi d’enseigner à l’Université McGill). Dans le meilleur des mondes, il se crée une sorte de symbiose, où les jeunes peuvent apprendre autant du milieu privé que du milieu académique, ce qui est important dans un domaine comme celui-ci. Ces collaborations permettent de faire grandir la quantité de chercheurs et d’étudiants dans un milieu, ce qui est bénéfique pour tout le monde. L’éthique et l’intelligence artificielle MJ : Il y a plusieurs enjeux éthiques reliés à la recherche en intelligence artificielle. Comment gérez-vous ces questions chez Facebook ? MS : En fait, les considérations éthiques ne sont pas vraiment reliées à la recherche. Si nous créons un algorithme pour détecter le contour des objets, il n’y a aucun dilemme moral. Mais si quelqu’un l’utilise pour faire une voiture autonome, et que l’algorithme ne fonctionne que neuf fois sur dix, là, c’est autre chose. Facebook a donc différentes mesures éthiques et légales en place lorsqu’une nouvelle fonctionnalité est implantée, notamment si on modifie le fil de nouvelles, mais ce n’est pas vraiment un problème en recherche. Ce sont d’ailleurs les mêmes considérations éthiques si le fil de nouvelles a été altéré à la main par un employé ou par un algorithme d’intelligence artificielle. MJ : Justement, certaines études prétendent que jusqu’à 50% des emplois dans le monde pourraient être affectés par l’intelligence artificielle. Quelles sont vos attentes de ce côté chez Facebook ? MS : C’est très difficile de faire des prédictions de ce genre. Comme avec les autres technologies disruptives auparavant, ça va changer les façons de faire, c’est certain. Dans bien des cas, ces changements sont positifs. J’essaie donc de me concentrer sur les bons points à court terme : éliminer les accidents de voiture, permettre aux gens de communiquer ou faciliter les diagnostics en médecine, par exemple. Mais il est très difficile pour l’instant de prédire à quoi ressemblera la société dans 10 ans. Accéder à l'Accueil MSN Egalement sur MSN * Nord: où est passé le soleil? 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Par François Roche | 03/02/2016, 7:00 | 2297 mots * * * * * * La consécration de cette science encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. La consécration de cette science encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. (Crédits : DR) Soixante ans après ses premiers balbutiements, l'intelligence artificielle est encore loin de « prendre le contrôle des humains », comme certains le craignent. Ses progrès n'en sont pas moins remarquables : elle apprend à traiter les mégadonnées, enrichit son langage naturel et ressentira bientôt nos émotions... Le développement de l'intelligence artificielle sera probablement l'un des éléments clés de cette fameuse « quatrième révolution industrielle » que le Forum économique de Davos vient tout juste de célébrer. On le sait peu, mais la consécration de cette science encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. Si l'année 2016 est celle de l'intelligence artificielle, déclarée comme telle au moins par Microsoft, elle marquera aussi le soixantième anniversaire du séminaire de Darmouth qui, pour de nombreux spécialistes, consacrait la naissance de ce long cheminement de recherches et d'expérimentation au cours duquel les scientifiques ont cherché à doter l'ordinateur de capacités semblables à celles du cerveau humain. Le 31 août 1955, quatre experts de l'informatique alors naissante, John McCarthy du Dartmouth College, Marvin Minsky de l'université de Harvard, Nathaniel Rochester d'IBM et Claude Shannon de Bell Telephone Laboratories, décident d'organiser un séminaire d'un genre assez nouveau. Ils suggèrent que pendant deux mois, avec dix de leurs confrères chercheurs, ils se réunissent à Dartmouth durant l'été 1956 et fixent ainsi le but de la réunion : puisque tous les aspects du phénomène d'apprentissage et autres manifestations de l'intelligence humaine sont si précisément décrits, alors une machine pourrait les simuler. « Nous tenterons de découvrir comment une machine pourrait utiliser le langage, créer des abstractions et des concepts, s'améliorer elle-même, résoudre des problèmes qui sont aujourd'hui l'apanage de l'intelligence humaine. Nous pensons que des avancées significatives pourraient être faites dans ces domaines, si un petit groupe de scientifiques se saisissait de ces questions et y consacrait un été », écrit McCarthy. Rémunération proposée : 1.200 dollars plus les frais pour les chercheurs ; prise en charge par leur entreprise (IBM, Bell, Hugues Aircraft, Rand Corp) pour les autres... John McCarthy (1927-2011), né à Boston de parents tous deux immigrés - père irlandais et mère lituanienne -, est considéré aujourd'hui comme un pionnier de l'intelligence artificielle. Il était un surdoué des maths, qu'il a d'abord appris en autodidacte, avant d'être reçu à Caltech, où ses connaissances lui permettent de passer directement en troisième année. Il créera en 1962 le premier laboratoire d'intelligence artificielle de l'université de Stanford, où il enseignera jusqu'à sa retraite en 2000. Participe aussi à ce séminaire une autre grande figure de la discipline, Herbert Simon (1915-2001), prix Nobel d'économie en 1978, né à Milwaukee, d'un père ingénieur, qui avait émigré d'Allemagne en 1903. Contrairement à McCarthy, il n'était pas un pur mathématicien, mais un économiste et un spécialiste des sciences politiques et des organisations. Il s'intéressera dès 1943 à la question de la modélisation de la prise de décision dans les organisations (un sujet auquel les militaires américains accordaient alors le plus grand intérêt). Ses recherches sur ce sujet le conduiront tout naturellement vers l'informatique et l'intelligence artificielle. Les deux hommes se réclamaient d'ailleurs de l'héritage d'Alan Turing, ce mathématicien anglais qui s'était rendu célèbre durant la Deuxième Guerre mondiale en concevant une « machine intelligente » capable de déchiffrer les codes allemands, et qui était convaincu qu'à l'image d'un enfant, un ordinateur devait être capable d'apprendre. Deep Blue, l'ordinateur plus fort que Kasparov Il faudra de nombreuses années pour que les intuitions des pères fondateurs se traduisent par des avancées concrètes. Dans les années 1960-1970, les priorités du financement de la recherche aux États-Unis allaient au développement de la force de frappe et à la mise au point d'ordinateurs de plus en plus puissants. On s'intéressait alors beaucoup plus à la vitesse de calcul qu'à l'intelligence de la machine. Puis dans les années 1980, c'est l'Internet qui a mobilisé l'essentiel de la recherche, avec des investissements colossaux dans les réseaux de transport de données. Il faudra attendre le début des années 2000 pour que l'intelligence artificielle revienne sur le devant de la scène, avec l'aide des scénaristes de Hollywood qui considèrent que les robots dotés d'une intelligence supérieure sont devenus des personnages aptes à faire se déplacer les spectateurs en masse dans les salles de cinéma. Pour de nombreux experts, la seconde naissance de l'intelligence artificielle date de 1997, lorsque l'ordinateur Deep Blue, conçu par IBM, l'emporte sur le champion du monde d'échecs Gary Kasparov. La machine pesait alors 1,4 tonne et nécessitait la présence d'une vingtaine d'informaticiens. La seconde percée décisive fut celle de Watson, lui aussi conçu par IBM, un ordinateur intelligent qui, en février 2011, a battu les meilleurs spécialistes humains du jeu Jeopardy aux États-Unis. Cette expérience a montré qu'une machine pouvait comprendre des questions complexes posées en langage naturel, déjouer des pièges, donner des réponses en quelques secondes et calculer un indice de fiabilité de la réponse. Il n'existe pas de définition unique de l'intelligence humaine. Mais Yves Coppens a daté sa première manifestation : il y a trois millions d'années, un « hominidé » a eu l'idée de se saisir d'un caillou, puis d'un autre et de taper sur le premier avec le second afin de le transformer. Pour Yves Coppens, c'est cet événement, premier signe de l'intelligence, qui a fait basculer l'histoire de l'humanité. Il n'y a pas non plus de définition très précise de l'intelligence artificielle, mais on sait qu'elle consiste à doter un logiciel d'un certain nombre de compétences et de savoir-faire, d'une efficacité comparable, voire supérieure à celle de l'intelligence humaine, le tout en se fondant sur les mathématiques, les algorithmes, la sémantique. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/NJarxpYyoFI?rel=0&controls=0&showinfo=0 Traiter les mégadonnées et apprendre sans fin Au-delà des fantasmes que crée la perspective, encore très lointaine, de voir l'intelligence des machines remplacer celle de l'homme, le développement de l'intelligence artificielle repose aujourd'hui sur la conviction des chercheurs mais aussi des entreprises qui la mettent en oeuvre, que les logiciels d'intelligence artificielle vont faciliter la résolution de deux problèmes essentiels : la compréhension des données et la mise en oeuvre d'un langage « naturel » entre les hommes et les machines. Ce sont deux des pistes principales de la recherche qui visent à passer de l'Internet de la question à l'Internet de la réponse (le Web sémantique). En matière de production de données, nous abordons aujourd'hui l'ère du zetta-octet, autrement dit un volume à ce point si extravagant qu'il est inaccessible au traitement humain ou par des ordinateurs classiques. L'intelligence artificielle permettra aux machines de puiser dans ces données des éléments lui permettant d'apporter une réponse claire et rapide à la question qu'on lui posera. C'est naturellement un chantier immense puisqu'il faut à la machine une extraordinaire puissance de traitement des informations, des algorithmes suffisamment efficaces pour lui permettre de rapprocher des informations entre elles, de trouver des corrélations, de construire des structures de données pertinentes, avant de fournir une ou des réponses avec une bonne probabilité qu'elles soient exactes. Il s'agit d'un processus stochastique élaboré, basé sur les mathématiques. Le logiciel d'intelligence artificielle Watson, d'IBM, est ainsi capable, dans un champ donné (par exemple le traitement de certains types de cancers), de « lire » des données non structurées puisées dans les publications scientifiques et médicales, les rapports établis par les médecins sur les cas de leurs patients, les recherches des laboratoires pharmaceutiques et les documents relatifs aux protocoles de traitements expérimentaux établis dans un certain nombre d'hôpitaux, pour apporter une réponse à la question d'un médecin sur la nature du traitement à appliquer à son patient. Dans ce cas « l'intelligence » de la machine réside dans sa capacité à embrasser un volume d'informations considérable, à en extraire ce qui a du sens par rapport à la question posée, à apporter des réponses pertinentes et rapides (ce que l'intelligence humaine serait incapable de faire), mais aussi à approfondir ses connaissances au fur et à mesure des questions qui lui sont posées. Cela implique cependant de déterminer un domaine de référence relativement précis. Cette capacité de la machine à « apprendre » ouvre la voie au « deep learning » (lire page suivante), un processus dans lequel la machine devient de plus en plus compétente dans un champ déterminé et constitue donc un outil de décision reposant sur l'analyse en profondeur d'un très grand nombre d'informations. On voit bien l'intérêt de ce type d'intelligence artificielle pour les entreprises qui doivent traiter un grand nombre de données, la santé, l'assurance, la banque, les services financiers. Ce n'est pas par hasard si un certain nombre de fonds d'investissement et de banques (Bridgewater, BlackRock, Two Sigma, Deutsche Bank...) s'arrachent à prix d'or les meilleurs spécialistes de l'intelligence artificielle, chez IBM, Google ou ailleurs, pour mettre au point des algorithmes autonomes de gestion quantitative, capables de rechercher dans l'immensité des mégadonnées financières les combinés (« patterns ») d'informations qui seront la base de stratégies d'investissements imbattables. Éliminer les risques d'erreur humaine De la même façon, IBM, se fondant sur les technologies mises en oeuvre par Watson, a mis au point un logiciel d'intelligence artificielle, M & A Pro, dont l'objectif est d'éliminer les risques d'erreur humaine dans les processus de fusions-acquisitions. La machine analyse des milliers d'informations sur les sociétés cibles, construites sur un référentiel d'une centaine d'acquisitions déjà effectuées, et calcule une probabilité que l'acquisition envisagée produise les résultats escomptés. L'autre grand domaine qui s'ouvre à l'intelligence artificielle est celui du langage. La machine ne traite pas les mots comme des données, mais elle en comprend le sens. Cela implique qu'elle dispose d'un dictionnaire de mots, qu'elle soit capable d'en analyser la structure (racine, suffixes, préfixes, déclinaisons, conjugaison...), dans un processus de lemmatisation (analyse lexicale), qui consiste à regrouper les différentes formes que peut revêtir un mot (masculin ou féminin, singulier ou pluriel, mode...). Bref d'être capable de faire la différence entre deux requêtes très proches, comme « un prêt pour une voiture » ou le « prêt d'une voiture ». Cela doit associer des compétences mathématiques et de compréhension fonctionnelle de la langue. Dictionnaire évolutif et "assistants numériques" La société française Davi est une pionnière du Web sémantique. Elle a construit un dictionnaire auto-apprenant de 1,3 million d'entrées, qui se met à jour toutes les 48 heures sur Internet, et l'intelligence artificielle dont elle est dotée lui permet d'en comprendre le contexte et le sens. Davi a ainsi mis au point des « assistants numériques » capables de prendre en charge un centre d'appels ou le service d'assistance d'un site Internet. L'assistant numérique comprend la question qui lui est posée et répond en langage naturel. Cela nécessite des algorithmes extrêmement performants et des capacités de traitement très importantes. Mais ces centres d'appels virtuels permettent aux entreprises qui les installent de maîtriser l'information donnée par les assistants numériques et permettent d'améliorer le service au client en préservant l'intervention humaine aux questions les plus complexes. On voit bien les applications potentielles du langage naturel pour enrichir le dialogue entre l'homme et les multiples objets connectés qu'il utilise chaque jour, ordinateurs et téléphones, mais aussi objets connectés de la maison ou du bureau. La prochaine étape sera celle de l'intelligence émotionnelle des machines. Pour l'instant, l'assistant numérique ne sait pas faire la différence entre une personne satisfaite ou mécontente. À travers l'analyse vocale et morphologique, la machine sera bientôt en mesure de déceler la personnalité de son interlocuteur, d'étiqueter ses émotions et d'y adapter sa réponse, mais aussi de s'accorder au niveau de langage de celui ou celle avec qui elle « parle ». La machine devra donc intégrer une bibliothèque des différentes expressions que peut renvoyer un visage humain afin de les reconnaître et de les prendre en compte dans la nature du langage qu'elle va utiliser. De même, la machine devra décrypter les ressorts de la voix humaine (débit, spectre...). Ces technologies sont aujourd'hui en cours de développement. Elles ouvriront probablement la voie à « l'intelligence affective » des machines, capables par le choix des mots et du ton de la voix, de créer de leur propre initiative un climat « positif » dans leur dialogue avec l'être humain, voire de faire preuve de sens de l'humour. En attendant les machines capables de « mentir », une fonction pour l'heure encore inatteignable pour les développeurs. Dans une récente interview donnée à La Tribune, Jean-Gabriel Ganascia, l'un des principaux spécialistes français du domaine, expliquait que « l'intelligence artificielle est présente partout dans nos vies ». Il est certain que dans les années qui viennent, elle prendra une part de plus en plus importante dans l'ensemble des processus de l'entreprise, qu'il s'agisse des mécanismes de prises de décision, de l'intelligence des produits et services eux-mêmes, de ses relations avec ses clients. Mais nous n'en sommes encore qu'aux prémices d'une évolution que certains experts envisagent comme devant changer radicalement la nature et les fonctions de l'intelligence humaine. C'est en tout cas la première fois, dans l'histoire de l'humanité que la question de la compétition entre l'homme et la machine est aussi clairement posée. _______ [La Tribune LAB] Débat : Quelle place pour l'homme dans la transition digitale ? IFRAME: https://www.youtube.com/embed/ZpO9TXzhEbs?rel=0&controls=0&showinfo=0 François Roche François Roche Du même auteur * 2040 : La reconversion réussie du quartier de La Défense dans l’a... * 2025 : Facebook met au point le premier ordinateur doué de langag... * 2020 : La culture du blé se déplace vers le nord Abonnez-vous à partir de 1€ Sur le même sujet * Fan Hui battu par AlphaGo au jeu de go Intelligence artificielle : ces machines qui ont détrôné des cham... * IFRAME: https://www.youtube.com/embed/6i5hho2aD-E?rel=0&wmode=transparent Mark Zuckerberg va construire une intelligence artificielle en s'... Boyer Le "deep learning", nouvelle frontière de l'intelligence artifici... Jean-Gabriel Ganascia "L’intelligence artificielle est partout dans nos vies" Jean-Gabr... 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(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre Signaler un contenu abusif Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : ____________________ Suivre Bernardo Zorro a écrit le 03/02/2016 à 12:44 : Les ordinateurs à neutrons liés à la physique cantique, et donc intégrant le peut-être au oui et non binaire, progressent c'est un fait mais dans 99,99%. des cas dont parlent les médias cela n'est qu'une amélioration de la programmation de plus en plus affinée par l'homme... Le terme "intelligence artificielle" est une imposture, parlons plutôt de progrès réels liés à la programmation et au matériel informatique. Mais c'est forcément plus vendeur de parler d'intelligence artificielle, vocabulaire spectaculaire donc indispensable au marketing direct. Et si on arrêtait de prendre le consommateur pour un pigeon ? (BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre Signaler un contenu abusif Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : ____________________ Suivre Réponse de René MONTI le 03/02/2016 à 14:00 : La physique cantique ???....Hmmm..... Des ordinateurs à neutrons ?????.......Hmmm..... C'est dans le bouquin de Nicolas SARKOZY je présume ? Signaler un contenu abusif Réponse de pro patria le 03/02/2016 à 16:11 : cantique et neutrons ???? Vous êtes comique, Zorro ! Signaler un contenu abusif Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:36 : Monti internet est votre ami n'hésitez pas à le consulter avant de me sauter dessus de part votre manque de curiosité en la matière, merci. et ça date de 2007... : http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique- demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/ Signaler un contenu abusif Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:39 : pro patria la prochaine fois merci de ne pas me déranger pour rien: http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique- demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/ De rien c'est toujours un plaisir d'instruire les gens. Signaler un contenu abusif churchill a écrit le 03/02/2016 à 9:12 : d'accord ' en theorie'... en pratique quand on a fait du datamining, on se rend compte que ceux qui debarquent pour faire du bigdata vont atterrir brutalement...... comprennent qui pourra... (BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre Signaler un contenu abusif Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : ____________________ Suivre × Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation. a le à : SUIVRE LA TRIBUNE ____________________ (Submit) OK * * * * * OFFRES D'EMPLOI TECHNOS & MEDIAS * DÉVELOPPEUR JAVA / DATA / INNOVATION (... Paris (75...) * CONSULTANT EN SÉCURITÉ INFORMATIQUE EN... 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Il s'agit ni plus ni moins du projet d'intelligence artificielle le plus ambitieux jamais entrepris par l'Homme. Depuis presque 30 ans, Cycorp travaille en secret sur Cyc, une intelligence artificielle surpuissante qui promet de rendre obsolètes tous les programmes du genre, comme Watson d'IBM ou encore Siri d'Apple. Après de longues recherches, la société a enfin décidé de sortir du silence et d'apporter plus de détails sur son travail : "pas de financement externe, pas de dettes, nous n'écrivons que peu d'articles et n'allons pas aux conférences, mais pour la première fois, notre projet est suffisamment avancé pour vous en parler" a déclaré Dr. Douglas Lenat, directeur général de Cycorp, au site Business Insider. Mieux encore, le projet serait tellement avancé qu'une première démonstration mondiale pourrait arriver sous peu ! Du bon sens et la connaissance absolue Cyc a pour but de codifier la connaissance au sens large ainsi que le "bon sens" humain de manière à les rendre intelligibles pour les ordinateurs. Ce que cela signifie concrètement, c'est que les ordinateurs seraient capables de recevoir des instructions vocales, de les comprendre et les exécuter sans les reprogrammer à chaque fois. Les intelligences artificielles actuelles ne peuvent pas comprendre les phrases qui contiennent des analogies, des références culturelles ou toute sorte d'informations implicites. Elles ne peuvent donc pas non plus comprendre les références à des éléments énoncés précédemment, comme les pronoms personnels. Par exemple, si vous demandez à Siri qui est Barack Obama, celui-ci sera en mesure de vous répondre, mais si vous poursuivez par : "quel âge a-t-il ?" Siri ne comprendra pas que le pronom "il" fait référence à Barack Obama. Cyc, quant à lui, devrait en être capable. Et le programme de Cycorp va même plus loin. Contrairement aux autres intelligences artificielles qui fonctionnent par enchaînements de lignes de code, Cyc s'appuie sur des modèles de calcul avancés, un réseau de neurones artificiels ainsi que sur le modèle de l'apprentissage automatique en fonction de données accumulées. Sur le papier, tout cela est révolutionnaire et pourrait nettement améliorer l'intelligence des robots et ordinateurs. Un projet de longue haleine Le projet a été initié par Douglas Lenat, professeur à l'université de Stanford. Mais il a rapidement compris que ce projet allait prendre du temps, beaucoup de temps. C'est pourquoi il a rejoint un consortium de recherche américain baptisé MCC, à qui il a rendu des comptes régulièrement avant de créer Cycorp. Depuis le démarrage du projet en 1984, il a souhaité que les recherches restent secrètes, ce qui a sérieusement compliqué la quête de sources de financement. La société n'a donc signé de contrats qu'avec le gouvernement ou certaines sociétés privées. Malgré la difficulté de conserver un équilibre financier, le projet a tenu pendant 30 ans et touche désormais à sa fin. Reste à voir si Cyc sera aussi intelligent qu'on nous le promet... Publié par Emmanuel Perrin, le 08 juillet 2014 Intelligence Artificielle * Intelligence artificielle : le chatbot Eugene Goostman a-t-il vraiment réussit le test de Turing ? Vidéo Facebook 535 WhatsApp Pinterest Recevoir la newsletter Un ingénieux ballon solaire Un ballon solaire pour offrir de l'électricité Le premier robot citoyen Voici le premier robot androïde et citoyen Voici les taxis du futur Voilà à quoi pourrait ressembler le taxis du futur Une invention contre la faim Une ingénieuse invention contre la faim Videos Stephen Hawking : "l'intelligence artificielle pourrait mettre fin à la race humaine" AlphaGo : un ordinateur remporte une victoire historique contre un champion du jeu de go IntelligentX, la première bière au monde créée grâce à une intelligence artificielle vous aimerez Space Station Invaders est un des quelques jeux, développé par Angelina, disponibles. Intelligence Artificielle realite virtuelle Realite Virtuelle Gorille Animal La lionne asiatique née au Jardin zoologique du Muséum de Besançon n'a pas survécu Zoo Vous aimez nos contenus ? 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Reconstituion en 3D du château de Palmyre par la société Iconem. * Abonnez-vous pour 1 an Télérama Abonnements Abonnez-vous à Télérama Sur le même thème * Chronique Internet exploreurs Simone, la reine des “robots merdiques” est fantastique * L'oeil de Julien Couty : ça y est, c'est la machine qui gagne * Intelligence artificielle Jeu de go : pourquoi maintenant c'est la machine qui gagne L'Inria, Institut national de recherche dédié au numérique, développe diverses applications, dont certaines peuvent surprendre. Trois exemples… A l’Inria, on ne cherche pas qu’à faire rouler les voitures toutes seules. Basées à Paris depuis le début de l’année, d’autres équipes investissent des terrains de jeux très variés, comme le bruit à Paris, la reconnaissance de photos et de vidéos ou l'imagerie médicale... 1. La voiture autonome à toute petite vitesse Dossier intelligence artificielle La voiture autonome à toute petite vitesseAbo Prévenir la pollution sonore Quels sont les coins les plus calmes de Paris ? Demandez aux grandes oreilles de Sound City, lancée en juillet dernier sur Android (et en juin prochain sur l’App Store). Le principe de cette application collaborative ? L’utilisateur mesure le niveau sonore environnant et partage les données avec la communauté, de manière totalement anonyme. Une carte des bruits à Paris, accessible aussi sur le web (soundcity.mobi, quand ça veut bien marcher…) est ainsi remise à jour en temps réel. Pour ça, SoundCity est équipée d’un calculateur de décibels (chaque téléphone est à calibrer pour une meilleure fiabilité). Qui fonctionne aussi en mode automatique : on peut consulter son exposition au bruit au cours des dernières minutes, des derniers jours, et même calculer sa moyenne quotidienne sur quelques mois. Des résultats à mettre en regard avec les recommandations en matière de santé public. « On se rend compte que le bruit fluctue beaucoup d’un jour à l’autre, en fonction d’événements type travaux, bouchons ou manifestations particulières, et bien sûr des horaires, détaille Vivien Mallet, chargé de recherche au sein de l’équipe Clime, qui a mis au point l’application. A Paris, c’est le boulevard périphérique qui est le plus gros générateur de pollution sonore. » Pas vraiment une surprise pour les riverains, mais le contraste avec le reste de la capitale est réellement saisissant quand on regarde la carte. Qui ne fait pas que distribuer les bons et les mauvais points : elle offre aussi aux promeneurs les parcours les plus tranquilles pour se rendre à un endroit précis. Certaines agences immobilières se servent même de SoundCity pour valoriser les appartements les plus calmes. Grâce aux informations recueillies depuis un an, la Mairie de Paris, qui soutient le projet depuis le début, essaie d’anticiper les pics de bruit, comme cela se fait déjà pour la pollution de l’air. « Nous serons bientôt en mesure de croiser les données de pollution sonore et atmosphérique avec la météo pour fournir des prévisions très complètes », confie Vivien Mallet. Soundcity pourrait bientôt être déclinée à Lyon et Clermont-Ferrand, et même jusqu'à Helsinki ou Oakland, en Californie. 1. L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ? Dossier L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ?Abo Reconnaître n'importe quel objet La spécialité de l’équipe Willow, c’est apprendre aux machines à reconnaître des éléments sur les photos et vidéos. Des « données naturelles », comme les visages, objets, animaux, etc. peuvent ainsi être identifiées par l’ordinateur. Dans la démonstration à laquelle nous avons assisté, cela donne concrètement des voitures encadrées de jaune dans un film ou des avions cerclés sur des photos, preuves de leur « reconnaissance » par la machine. « Pour que cela fonctionne, il faut beaucoup de données, prévient Jean Ponce, responsable de l’équipe-projet et directeur du département informatique à l’ENS. Le champ d’application de ces techniques est vraiment très large. Nous travaillons par exemple avec Facebook, qui les utilise pour mettre en corrélation des amis communs sur le réseau. » D’autres géants, comme Google et Microsoft, font aussi appel au savoir-faire de Willow. Des anciens de l’équipe ont également créé leur propre start up, comme Solidware (prévision financière), Deepomatic (publicité “intelligente”) et Regaind (organisation automatique des photos). Une autre, baptisée Iconem, s’est spécialisée dans la reconstitution 3D de sites archéologiques. Sa botte secrète : les drones. Quand ils survolent les monuments, ces drôles d’engins prennent des milliers de clichés qui vont constituer la base de données. Les algorithmes en sortiront des modèles tridimensionnels d’une extrême précison, sans aucune intervention humaine. Iconem a par exemple réalisé une époustouflante reconstitution de Pompéi. « Grâce à cet outil, les archéologues peuvent réfléchir à l’évolution du site et définir les priorités en matière de restauration », explique Jean Ponce. Iconem numérise actuellement des sites abîmés par la guerre en Irak, comme Ougarit, la mosquée des Omeyyades à Damas, et, depuis peu, Palmyre, afin d'en préserver au mieux la renaissance ou, au pire, la mémoire. Imagerie médicale Pas facile d’appréhender les recherches actuelles d’Irène Vignon-Clémentel. Le principe général ? Aider les médecins à mieux connaître certaines maladies respiratoires, comme l’emphysème et l’asthme. Comment ? En construisant différents « scénarios » chirurgicaux à partir de données issues de scanners et d’IRM. « Ces chirurgies virtuelles basées sur des images provenant des “vrais” patients favorisent la prise de décision et permettent de gagner du temps sur le choix du traitement et le dosage, explique-t-elle. L’imagerie dynamique simule la circulation des fluides (sang, air) dans le corps et permet de mieux comprendre certains dérèglements. » En fait, c’est tout simple ! * Monde * intelligence artificielle * * * * * * * * Envoyer Veuillez patienter... Cet article a été ajouté à vos favoris Cet article a été ajouté à vos favoris et partagé sur facebook Cet article est déjà dans votre liste de favoris. 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Flux des commentaires L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? alternate alternate ← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? → 30 octobre 2016 L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ? 0 0 0 0 Le problème de l’apprentissage automatisé et des réseaux de neurones, principales techniques faisant tourner les programmes d’intelligence artificielle, repose sur le fait que même pour ceux qui les programment, leurs résultats sont souvent inexplicables. C’était le constat que dressait déjà Wired il y a quelques mois. C’est le même que dresse Nautilus. La difficulté demeure d’expliquer le modèle, estime le chercheur Dimitry Malioutov, spécialiste du sujet chez IBM. Ces programmes utilisent des données pour y trouver des schémas, mais même ceux qui les programment ont du mal à expliquer comment ils fonctionnent. Ce qui signifie à la fois qu’on a du mal à prédire leurs échecs et que leurs résultats sont difficilement interprétables… Alors que l’Union européenne vient de se prononcer pour un droit à l’explication des décisions automatisées, permettant aux citoyens de demander une forme de transparence des algorithmes, reste à savoir ce que signifie exactement cette transparence. Doit-elle être une explication ou une appréciation de sa complexité ? Faut-il choisir entre l’exactitude et l’explicabilité ? Pour David Gunning de la Darpa, les progrès récents et rapides de ces technologies… soulignent un paradoxe : l’exactitude de la prédiction de certaines techniques est inversement proportionnelle à leur explicabilité. L’utilisation d’arbres de décision par exemple permettent une meilleure explicabilité, mais ils se révèlent moins exacts dans leur capacité prédictive que l’apprentissage profond, qui donne de très bons résultats en terme de prédiction tout en restant obscur sur son fonctionnement. Choisir entre le pourquoi et le quoi, risque d’être assez difficile… accuracyvsexplainability La perspective de mieux comprendre le fonctionnement des techniques d’intelligence artificielle n’est pas désespérée. Plusieurs chercheurs travaillent à comprendre les réseaux profonds en utilisant des techniques issues de la recherche en biologie, consistant à sonder les données et regarder comment le système se modifie quand on les fait évoluer, voir en en supprimant pour mesurer comment l’ensemble compense. L’article de Nautilus détaille plusieurs travaux qui visent à comprendre le fonctionnement des réseaux de neurones, assez difficile à comprendre pour qui n’est pas spécialiste. Pour Zachary Lipton, l’entreprise consistant à la fois à interpréter les réseaux neuronaux et la capacité à vouloir construire des modèles d’apprentissage automatisé interprétables est peut-être une erreur. A la dernière conférence internationale sur le machine learning, il a pointé le fait que ce pourrait être la question de l’interprétabilité elle-même qui pose problème. Pour lui, l’interprétabilité empêche les chercheurs d’utiliser ces technologies à leur plein potentiel. Il rappelle que la discipline consiste plutôt à construire des modèles qui peuvent apprendre d’un très grand nombre d’éléments clefs, plus que ceux que les hommes peuvent se représenter. Cette capacité est à la fois une caractéristique et un défaut de la discipline. Si nous ne comprenons pas comment les résultats sont générés, nous ne comprendrons pas quelles données en entrée sont nécessaires ou lesquelles doivent être considérées comme des entrées. Pour Sanjeev Arora de Princeton, l’absence d’interprétabilité a des conséquences fâcheuses. La première est la « composabilité » permettant d’ajuster les éléments qui permettent à un système de fonctionner : si on ne sait pas ce qui influe sur le résultat, on ne sait pas quelles données sont utiles ou pas. La seconde est l’adaptabilité, c’est-à-dire la capacité à appliquer avec souplesse les connaissances acquises dans un contexte à un autre contexte, par exemple un réseau entraîné à analyser le langage humain depuis Wikipedia peut complètement échouer à s’adapter à un autre contexte, comme Twitter. Pour Marvin Minsky, qui fut l’un des pères de l’Intelligence artificielle, l’interprétabilité est un mot valise, qui, comme beaucoup d’autres, pose plus de problème qu’il n’en résout. Si les chercheurs semblent confiants à l’idée de découvrir des principes qui font fonctionner le machine learning, définir l’nterprétabilité pose à son tour un problème. Pour être interprétable, un modèle doit rester simple. Mais qu’est-ce alors qu’un modèle simple ? Est-ce un modèle qui se fonde sur un petit nombre de caractéristiques ? Un modèle qui fait des distinctions fortes ? Est-ce un modèle le plus basique possible ?… Reste que motiver les décisions demeure pourtant la seule façon de faire société, comme le rappelait la philosophe Antoinette Rouvroy. Il faut donc que les chercheurs en IA s’intéresse à ce sujet et pas seulement à la fascinante capacité de leurs machines à analyser ce qu’elles observent. Comment sortir de l’opacité ? Deux autres articles, publiés dans Nature et dans le New Scientist, se penchent sur les problèmes posés par les nouvelles technologies du « deep learning » et suggèrent d’autres solutions. En effet, les nouvelles IA basées sur les réseaux neuronaux complexes du deep learning, ont pour caractéristique d’avoir un fonctionnement opaque pour les humains comme nous venons de le voir, y compris pour leurs concepteurs. Une situation qui présente de nombreux désavantages : le premier, évident, est celui de la confiance que nous pouvons accorder aux résultats présentés par ces algorithmes. Si on ignore comment la machine est arrivée à ses conclusions, pouvons-nous être sûrs de la valeur de celles-ci ? En 2014, nous explique Nature, une équipe dirigée par Jeff Clune, du Laboratoire sur l’évolution de l’IA de l’université du Wyoming, nous a appris que ce problème de « boite noire » est rendu encore plus délicat à cause des erreurs que peuvent commettre les programmes de deep learning. Les machines auraient trop tendance à « voir » des structures significatives au sein d’images abstraites ou aléatoires. A considérer, continue Nature, « que des lignes ondulées décrivent une étoile de mer, ou que des rayures noires et jaunes correspondent à un bus scolaire ». Selon Clune, de tels défauts pourraient même être exploités par des hackers et produire des effets très dangereux. Il serait ainsi possible de « pousser une voiture sans conducteur à confondre un panneau d’affichage avec la route, ou de truquer un système de détection rétinien pour permettre à un intrus d’entrer dans la Maison Blanche, en faisant croire au programme qu’il s’agit de Barak Obama ». blog_deeplearning3 Rendre lisibles les programmes d’IA Peut-être alors les réseaux neuronaux ne constituent-ils pas la solution optimum ? Nature nous cite ainsi le cas d’Eureqa, un algorithme créé par Hod Lipson et Michael Schhmidt à l’université de Cornell. Ce programme a pu recréer les lois du mouvement de Newton en observant un système de pendules. Nature nous explique qu’Eureqa commence par « une combinaison aléatoire de blocs de construction mathématiques, comme +,-, sinus ou cosinus, puis suit une méthode d’essais et d’erreurs inspirée par l’évolution darwinienne, modifiant les termes de la formule jusqu’à obtenir une équation décrivant au mieux les données. (…) Un des avantages d’un tel procédé est la simplicité, selon Lipson. Un modèle produit par Eureqa ne possède qu’une douzaine de paramètres, un réseau neuronal en a des millions ». A noter d’ailleurs que la technique utilisée par Eureqa n’est pas née de la dernière pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des algorithmes génétiques inventée par John Holland en 1975 et dont Hod Lipson a régulièrement fait usage, comme nous l’avons raconté dans nos colonnes il y a déjà quelque temps. Une autre possibilité serait de demander au programme d’expliquer ce qu’il fait. Nature mentionne comme exemple le « statisticien automatique » de Zoubin Ghahramani à l’université de Cambridge. Ce programme de Big data repère les patterns significatives, et surtout se montre en mesure de produire un rapport lisible par un humain expliquant les conclusions auquel il est arrivé. Selon Ghahramani un tel niveau de transparence est important non seulement dans le domaine scientifique, mais également dans le domaine commercial. « Par exemple, dit-il, dans de nombreux pays, les banques qui refusent un prêt ont l’obligation légale d’expliquer leurs raisons – quelque chose qu’un algorithme de deep learning pourrait ne pas être en mesure de fournir ». image012 Revenir à l’IA symbolique Si Nature s’est surtout posé la question de la confiance et de la lisibilité, le New Scientist, lui, aborde d’autres désavantages typiques des réseaux neuronaux: à cause de leur opacité, il est difficile de transférer les connaissances d’un programme à un autre. Autre souci, ils sont lents à comprendre et ont besoin d’une énorme masse d’exemples, à l’opposé des êtres humains. Le New Scientist cite à ce propos une phrase du chercheur Andrej Karpathy (blog), qui exprime très bien le problème : «Je ne dois pas jeter ma voiture contre un mur plusieurs centaines de fois avant de me mettre lentement à éviter de le faire. » Sans oublier que parfois, les données sont trop rares pour permettre la mise en œuvre d’un programme de deep learning, comme dans le cas de domaines de recherche très récents, telle l’informatique quantique. Quelle solution à ces questions, se demande le New Scientist, qui envisage une possible voie de sortie : appeler au secours l’IA « à la papa », ce qu’on appelle « l’intelligence artificielle symbolique ». En effet, si les réseaux de neurones ont déjà une histoire assez ancienne (leur ancêtre, le perceptron, date de 1957), ils n’ont eu le vent en poupe que bien plus tard. Pendant plusieurs décennies, la principale façon de travailler en Intelligence Artificielle était d’accumuler des règles logiques afin de créer des systèmes experts. Dans les années 80, par exemple, le Japon avait promis la création d' »ordinateurs de la cinquième génération » basés sur un tel type d’IA et recourant d’ailleurs à un langage de programmation d’origine française, le Prolog (langage tout à fait original et fascinant, d’ailleurs). Un projet qui n’a jamais vu le jour… Les systèmes experts connurent un certain succès dans les domaines professionnels ou les jeux de stratégies comme les échecs (mais pas le Go), mais rencontrèrent leurs limites lorsqu’il fallut tenter de simuler certaines des fonctions les plus fondamentales du cerveau humain, comme la reconnaissance des formes ou de la parole. Depuis, les réseaux de neurones, notamment sous la forme du deep learning, ont non seulement connu un essor fulgurant, mais se sont même attaqués à des territoires jusqu’ici réservés à l’IA symbolique, comme le jeu de stratégie avec AlphaGo. Mais l’IA symbolique conserve l’avantage de pouvoir être lue et debuggée. Si on ne peut revenir au passé, peut-être peut-on créer une IA hybride, réunissant le meilleur des deux mondes ? C’est l’essence du travail de Murray Shanahan présenté par le New Scientist. Celui-ci dans un papier récemment publié dans Arxiv, propose un système basé sur ce qu’il appelle le « Deep symbolic reinforcement learning » (« apprentissage profond par renforcement symbolique »). Autrement dit, un programme capable, non pas de rédiger un rapport comme dans le travail de Ghahramani, mais de créer un programme d’IA « symbolique » exprimant de façon lisible un ensemble de principes logiques, de « règles ». Cela revient, nous explique le Guardian qui s’est également penché sur les travaux de Shanahan, à « entraîner le système à enseigner à une autre machine les règles d’un jeu et l’état du monde qui l’entoure, afin que cette dernière puisse formuler en des termes plus abstraits ce qui est en train de se passer ». Ce système aurait un net avantage sur le deep learning. Il aurait besoin de beaucoup moins de data pour apprendre. Pour vérifier cette capacité à apprendre plus vite, Shanahan et son équipe ont opposé leur programme à l’algorithme « Deep Q-Network » issu du Deepmind de Google, dans un jeu mêlant le tic-tac-toe et Pacman. En gros il s’agit pour un curseur de gagner des points chaque fois qu’il heurte un rond et d’éviter de rencontrer des croix, ce qui lui en fait perdre. Il a fallu 1000 sessions à DQN pour être en mesure de gagner la moitié de ses parties. En revanche l’algorithme de Shanahan n’a eu besoin que de 200 tournois pour vaincre dans 70 % des cas. Que ce soit l’usage d’algorithmes génétiques par Hod Lipson, ou de l’IA symbolique par Shanahan, ces exemples nous montrent qu’en IA, une technologie n’est jamais complètement obsolète ou abandonnée. C’est par l’hybridation de différentes méthodes les unes anciennes, les autres toutes récentes, qu’on arrivera peut être, un jour, à produire un programme réellement « intelligent ». Hubert Guillaud et Rémi Sussan TweetPocket Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Web/Tech, avec comme mot(s)-clef(s) intelligence artificielle. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. | ← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? → 30 commentaires à L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ? 1. Excellent article! J’utilise ces neural networks tous les jours et j’ai adoré Rédigé par : Shiki | le 30 octobre 2016 à 18:50 | RépondreSignaler un abus | + Ah bon? Si vous utilisez vraiment les réseaux neuronaux comme vous le dites, je ne vois pas ce que cet article vous a appris. À part un bombardement de noms et de liens, rien de très intéressant. Les réseaux neuronaux et dérivés (deep learning etc) fournissent de bons résultats sans qu’on comprenne vraiment le détail du comment. De là il est assez simple de retrouver tout ce qu’il y a dans l’article sans être grand mamamouchi de Princeton ou du MIT… Et revenir à des vieilleries qui n’ont jamais démontré leur utilité (prolog…) ne paraît pas un très bonne idée. Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:13 | RépondreSignaler un abus | 2. L’IA est un domaine très riche et l’article juxtapose des notions ici ou là sans rien approfondir, ni même arriver à quelconque conclusion à la problématique énoncée. Un peu sur ma faim donc, malgré une première partie intéressante. Rédigé par : BV | le 30 octobre 2016 à 19:17 | RépondreSignaler un abus | 3. Il faut comprendre que les systèmes basés sur des réseaux de neurones obéissent à des règles qui évoluent dans le temps. Les règles les plus connues sont les premières et deuxièmes lois de Hebb. Ces règles sont fondamentales pour permettre au réseau d’apprendre et de conserver des capacités d’apprentissage. Cette caractéristique de base fait qu’un élément de connaissance influe sur l’autre. Le système n’est par définition pas algorythmique. Comme les systèmes actuels ont des capacités bien supérieures à celles de l’homme (la quantité d’information traitable évoluant comme N/logN, N représentant le nombre de noeuds ou neurones du réseau). L’homme possède environ 100 milliards de neurones (100 Giga). Le moindre ordinateur portable a aujourd’hui des capacités qui sont au moins de deux à 10 fois supérieures. Vouloir décrire aujourd’hui ce sur quoi est basé la décision du système neuronal est illusoire. Rédigé par : Didier C. | le 30 octobre 2016 à 19:19 | RépondreSignaler un abus | + Je ne pense pas que l’analogie entre neurone et la mémoire informatique soit pertinente, au moins en terme quantitatif (1GB = 10^9 neurones) car les neurones fonctionnement plus sur un mode analogique (=continu). Cela démultiplie les combinatoires du cerveau. Rédigé par : MarcG | le 30 octobre 2016 à 20:34 | RépondreSignaler un abus | + Comparer le nombre de neurones avec la quantité de mémoire d’un ordinateur est un non sens. Ce n’est pas la quantité de mémoire disponible sur le disque dur d’un ordinateur qui fait sa puissance de calcul. C’est plus le CPU, le GPU et tout les autres accélérateurs de matériel qu’on peut trouver à côté qui vont faire la puissance. Et on est donc bien loin d’égaler nos cerveaux à l’heure actuelle avec les technos que l’être humain lambda a chez lui. On aura donc beau avoir des stockages disponibles de plusieurs centaines de TB, ca ne change strictement rien aux performances de l’ordinateur. (Au mieux on peut réduire le goulot d’étranglement que représente les disques durs mécaniques en optant pour du SSD, mais ca ne change rien aux performances intrinsèques de la machine qui voit juste un de ses handicap réduit) Rédigé par : Cese | le 31 octobre 2016 à 02:29 | RépondreSignaler un abus | + Ce que vous écrivez est du charabia. Oui les réseaux neuronaux ont un fonctionnement « algorythmique » (sic). La seule différence avec l’acceptation la plus limitée de l’algorithmie est que les cas d’usage peuvent être utilisés pour améliorer les paramètres de l’algorithme, et encore n’est-ce pas toujours le cas. Je ne reviendrai pas sur la comparaison entre les « réseaux neuronaux » informatiques et les réseaux neuronaux humains qui est un domaine assez fumeux qui relève plus de la métaphore superficielle que d’autre chose. Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:22 | RépondreSignaler un abus | 4. Pour ce qui est de l ‘interprétabilité , il faut aprendre à une machine à en interpréter une autre , car la quantité d’information est actuellement trop importante pour un humain. Il existe des langages permettant d' »executer » une demonstration mathématique écrite dans un langage permettant ça ( COQ) , peut -on utiliser les règles appliquées par le deep learning pour les mettre en forme dans ces langages et ainsi les vérifier en les executant. Rédigé par : boris | le 30 octobre 2016 à 19:27 | RépondreSignaler un abus | 5. Le deep learning est un simple bruteforcing d’une fonction multilinéaire à partir de différents jeux de paramètres et de la valeur correspondante. (f(x1, x2, x3, …, xi) = y) Le bruteforcing ayant une complexité bien trop importante, l’analyse tensorielle a permit de rendre abordable le coût d’un tel cacul. Le problème étant que la fonction résultante est très abstraite et n’est plus qu’une approximation valable pour les données avec lesquelles le réseau de neurones a été entraîné. Dès que le réseau de neurone rencontre un nouveau jeu de données, le résultat prédit peut être complètement erroné. Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 19:37 | RépondreSignaler un abus | + Ce n’est pas du « brute force » qui serait inapplicable vu le nombre de paramètres en jeu. Le processus d’apprentissage fonctionne via l’optimisation d’une fonction de coût par descente de gradient (ou autre). Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 20:14 | RépondreSignaler un abus | o Ce qui est bruteforcé n’est pas la liste des paramètres mais la décomposition de la fonction multilinéaire Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 20:41 | RépondreSignaler un abus | # Non plus, il n’y a pas de notion de « brute force » à proprement parlé dans le deep learning. Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 21:01 | RépondreSignaler un abus | @ On appelle ca l’entraînement, mais c’est rien d’autre. Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 21:08 | | o Ce n’est pas un brut force, c’est en général un gradient walk ou équivalent ce qui en pratique revient à peu près au même: un algorithme généraliste et heuristique qui est une amélioration d’un pur random walk mais pas dans des proportions gigantesques… Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 17:27 | RépondreSignaler un abus | # Le gradient descent c’est un brute force auquel on a juste ajouté un vecteur permettant de savoir la direction dans quelle itérer. Ici on essaye de trouver les poids et les biais de la décomposition de la fonction. Le principe est le même, c’est juste une optimisation. Bref, essayez de bruteforcer la fonction du calcul de l’angle entre deux vecteurs en partant d’un pool de fonctions simples (« au hasard »: l’identité, la soustraction, et arctan2). Le résultat est tout de suite plus compréhensible qu’une série de coefficients. Par contre pour des fonctions plus compliquées… Vous allez attendre un moment avant de voir le résultat! Rédigé par : deeplearner | le 31 octobre 2016 à 18:58 | RépondreSignaler un abus | 6. L’IA est un mode bureaucratique comme un autre, plus informatisé, sans plus… et c’est pour cette raison que cette société en éprouve l’impératif besoin. Rédigé par : Capys | le 30 octobre 2016 à 20:59 | RépondreSignaler un abus | + L’I.A. va bien bien bien plus loin qu’une « mode bureaucratique », même si I.A. est un bien grand mot : il ne s’agit souvent que de programmes informatiques diablement efficaces. Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:51 | RépondreSignaler un abus | 7. Intéressant et instructif. Et si l’intelligence naturelle était justement un mixe des deux ? Les réseau neuronaux ressemblent furieusement aux premiers étages neuronaux connus dans notre aire visuelle. La symbolique ressemble beaucoup à l’organisation de notre langage, notre savoir, et même nos souvenirs (avec de mauvaise farce lorsqu’on fait le travail en sens inverse : reconstruire une image en pixel a partir de nos souvenirs. Certains témoignages tardif sur la seconde guerre mondial furent totalement faux malgré la parfaite bonne foi des témoins !) Rédigé par : zipzap | le 30 octobre 2016 à 22:53 | RépondreSignaler un abus | 8. Aucun programme d’IA ne pourra jamais égaler le cerveau. Un programme artificiel ne peut que reproduire ce qu’on lui a enseigné. Une IA va infiniment plus vite que le cerveau humain pour résoudre un problème. Mais il peut se planter à cause des « implicites » qui ne lui ont pas été donnés. Par exemple, il peut arriver à la fois à « blanc » ET « noir » si on ne lui a pas dit l’implicite: quelque chose ne peut être à la fois blanc et noir. Or notre formation, notre morale, notre culture, ..véhicule un nombre quasi infini d’implicites, incommunicables totalement à une machine. Rédigé par : candide91 | le 31 octobre 2016 à 00:51 | RépondreSignaler un abus | + La vie humaine dure un temps fini. On ne peut véhiculer une quantité infinie d’informations en un temps fini. -> L’acquis n’est pas infini. -> L’implicite n’est pas infini. Rédigé par : Rignak | le 31 octobre 2016 à 01:12 | RépondreSignaler un abus | + Limitation totalement fictive, réveillez-vous. Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:40 | RépondreSignaler un abus | 9. L’erreur fondamentale de ce qui est, ici, abus de langage, c’est que ce n’est pas le cerveau qui pense. Un computer compute, il est aussi crétin qu’un boulier, il ne pense pas. Mais aussi longtemps que l’idéologie américaine régnera sans partage sur le monde, alors se confondra calcul de comptabilité et intelligence humaine. Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 08:31 | RépondreSignaler un abus | + Si, le cerveau pense, et un computer est aussi crétin que les algorithmes qu’il implémente : le jour où un PC aura une gestion de la symbolique similaire à la notre, il deviendra intelligent, et c’est inéluctable, il deviendra beaucoup plus intelligent que l’être humain sans aide tech. ou altération génétique. Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:45 | RépondreSignaler un abus | o Non ce n’est pas le cerveau qui pense. Il ne fait juste qu’indiquer une activité. Ce n’est même pas la totalité du corps individuel qui pense, ce qui serait déjà plus pertinent. C’est le corps social qui pense. Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 14:23 | RépondreSignaler un abus | 10. « la technique utilisée par Eureqa n’est pas née de la dernière pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des algorithmes génétiques » Ne confondez-vous pas avec la programmation génétique ? Rédigé par : Julie | le 31 octobre 2016 à 09:43 | RépondreSignaler un abus | 11. Bonjour, Excellent article qui ouvre bien la voie sur l’importance des « résultats » et non pas les modèles proche ou éloigné du cerveau humain. En France il y a les travaux du professeur Zyed ZALILA de l’UTC, il s’appuie sur le math floues, « fuzzy » et à travers la société XTRACTIS, propose des solutions interprétables, vérifiables et comparables. Il serait intéressant de comparer ses travaux voire de benchmarker car en France il y a des brillants mathématiciens et chercheurs, s’il avait été prof aux US, il aurait été très connu et médiatisé ! Je propose qu’il ait un article à lui tout seul dans le MONDE ! Rédigé par : RSC | le 31 octobre 2016 à 11:10 | RépondreSignaler un abus | 12. L’article n’aborde pas la question de savoir qui a intérêt à ce que l’intelligence artificielle soit impénétrable. Historiquement, les éditeurs d’IA vendaient leurs technologies : pour convaincre les clients de la pertinence de leurs algorithmes ils devaient faire des efforts d’explicabilités car les investissements étaient conséquents pour les clients. Il investissait donc logiquement sur ces problématiques. Aujourd’hui les solutions sont de plus en plus souvent louées en mode SAAS avec des prix indexés sur les résultats. La priorité pour les clients sont les résultats et il est facilement possible pour les éditeurs de démontrer par l’exemple la pertinence de leurs algorithmes : l’explicabilité devient secondaire pour les acteurs. De plus, il est stratégiquement pertinent pour les éditeurs de présenter les algorithmes comme des boites noires extrêmement complexes. Cela décourage le client de faire les développements en interne, justifie l’expertise de l’éditeur, ses prix, ses bugs etc. Bref l’explicabilité devrait surement être obligatoire dans un certain nombre de domaines (qui est responsable si personne ne sait ?), néanmoins je ne crois pas que ce soit une priorité pour les acteurs… Rédigé par : Bruno | le 31 octobre 2016 à 15:34 | RépondreSignaler un abus | + Même en admettant qu’une loi impose une espèce de documentation de ce que fait une application, elle serait parfaitement inapplicable. Pas besoin d’aller chercher les IA. Essayez déjà de documenter ce que fait un traitement de texte ou un système d’exploitation. Je doute que vous arriviez à produire un document qui permette de prétendre honnêtement maîtriser comment une usine à gaz comme Word ou Mac OS fonctionne. Maintenant si on va vers les réseaux de neurones, c’est encore pire. Tout ce qu’on peut faire avec un réseau de neurones, c’est étudier ses réponses pour voir dans quelles conditions il fait ce qu’on attend de lui ou pas. Les types qui l’ont entraîné peuvent plus ou moins bien documenter ses limites et les réponses attendues, mais quant à savoir s’ils ne se sont pas plantés ou n’ont pas raconté des craques, il n’y a qu’une campagne de test en boîte noire pour en avoir le cœur net. En supposant encore qu’on comprenne ce qu’il attend en entrée et ce qu’il recrache en sortie, ce qui est loin d’être évident dès qu’on quitte les exemples de vulgarisation. A mon avis, il vaut mieux faire le deuil d’essayer de comprendre comment ça marche. Après tout on ne maîtrise déjà plus ni les mécanismes du net ni ceux des systèmes d’exploitation depuis longtemps. On peut toujours essayer de comprendre ce que c’est réellement capable de faire, par contre. Idéalement on pourrait même essayer de s’en faire une meilleure idée en prenant quelques années pour voir ce que ça donne sur des domaines pas trop dangereux, avant de les laisser proliférer et d’en devenir complètement dépendants. M’enfin, vu le monde dans lequel on vit, c’est mal barré. Rédigé par : Pierre | le 07 novembre 2016 à 20:56 | RépondreSignaler un abus | 13. ou ? Rédigé par : isbninfo | le 11 novembre 2016 à 12:09 | RépondreSignaler un abus | 14. Tout ceci n est q une mode tech de plus… La seule différence par rapport à toutes les précédentes est qu elle constitue le début de la fin. Tout nous échappe et de plus en plus vite… Rédigé par : Grougrou45 | le 02 décembre 2016 à 21:58 | RépondreSignaler un abus | Laisser un commentaire Annuler la réponse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. 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Vous arrivez au bureau et vous dites bonjour à votre assistante personnelle (intégrée à votre ordinateur/back-office) qui vous demande si vous voulez voir les stats de la veille. Votre réponse : « Non, merci Akasha. Montrez-moi les stats de demain et d’après-demain ». Votre assistante se met en mode prédictive et vous montre les résultats en moins de 2 secondes. Akasha vous suggère des actions à suivre pour améliorer le taux de conversion. Vous lui remerciez et vous lui demandez de commencer un brief pour votre réunion d’équipe de 10h. Vous prenez un petit café et un croissant pendant ce temps, tout en regardant les news… Vous aurez, certainement, le temps de réfléchir à la stratégie à long terme et vous penserez aussi à la création d’un nouveau produit. Fiction ? On n’en est pas si loin… L’Intelligence Artificielle est arrivée pour y rester ! L’Intelligence Artificielle, qu’est-ce que c’est ? “Some people worry that artificial intelligence will make us feel inferior, but then, anybody in his right mind should have an inferiority complex every time he looks at a flower.” – Alan Kay, computer scientist Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle L’Intelligence Artificielle (AI, Artificial Intelligence) c’est la capacité d’un robot à simuler le comportement humain. La technologie AI cherche à résoudre d’abord des problèmes simples ou complexes; mais elle cherche surtout à éprouver une vraie conscience de soi et à être capable de s’exprimer et traduire des informations (même des émotions) le plus fidèlement à celles d’un être humain (sans imiter ses défauts, bien évidement). The Matrix, I Robot, Back to the Futur, Bicentennial Man… l’Intelligence Artificielle a fait partie de l’imaginaire collective et aujourd’hui on constate que certains robots réalisent des tâches complexes qui n’étaient même pas imaginées auparavant. La réalité dépasse la fiction… Alors, il se pourrait que la réalité et la fiction deviennent indivisibles ! « Quant la réalité devient de la fiction, c’est extraordinaire et quand l’extraordinaire devient la réalité c’est divin. » Frédus. l’AI Marketing, KE SA KO ? Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle « AI is the goal; AI is the planet we’re headed to (…) Machine learning is the rocket that’s going to get us there. And Big Data is the fuel. » Pedro Domingo, auteur du livre « The Master Algorithm ». L’AI Marketing peut être défini comme l’intégration de la technologie AI au services des métiers du marketing. De nos jours, L’Intelligence Artificielle est de plus en plus utilisée dans diverses branches du Marketing Digital. Voici quelques projets et produits qui utilisent une technologie AI: AgilOne AgilOne est une plateforme qui permet aux marketeurs B2C d’avoir accès aux analyses prédictives. Ils proposent des services ultra-personnalisés en acquisition (web et facebook), retargeting, programme de fidélité, traitement des clients inactifs, etc. RankBrain Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle RankBrain, conçu par Google, est un système machine-learning que analyse les mots et recherches faites sur Google pour les traduire en formules mathématiques compréhensibles pour les bots. Le but de RankBrain est de mieux comprendre le mots et expressions tapés par les utilisateur pour mieux comprendre les envies lorsqu’ils réalisent une enquête sur Google. Talla Talla c’est un bot assistant qui permet de manager des fonctionnalités Google Apps/Office 365 depuis votre plateforme de message préférée (Exemple: Slack, Trello, etc). Vous pouvez organiser des réunion et gérer vos équipes de façon optimisée. De cette façon, vous aurez plus de temps à vous concentrez sur les sujets plus stratégiques de votre entreprise. Talla utilise NPL (Natural Language Processing) pour mieux comprendre vos demandes et vous répondre de façon plus pertinente. Talla continue à apprendre des conversations et interactions réalisées pour pouvoir augmenter sa performance. Et en attendant que ça arrive… Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle * Plus qu’un produit, proposez un produit liée à un service. Un produit seul ne suffit pas, le mieux est de proposer une expérience complète à l’utilisateur. * N’ayez #MêmePasPeur du changement. Il ne faut pas avoir peur de transformer l’image de la marque. L’exemple le plus marquant : le changement du logo d’Instagram. Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle * Créez des habitudes et des usages autour d’un produit ou, en d’autres mots, imaginez des produits qui soient faciles à insérer dans la vie quotidienne de votre utilisateur. Faites en sorte que le consommateur puisse facilement créer des habitudes autour de votre produit. Un exemple : l’interface de Facebook qui est régulièrement repensée afin de maintenir ses utilisateurs connectés le plus souvent et le plus longtemps possible.Un autre exemple : le magazine Télé 7 Jours qui a une cible assez large mais principalement conformée par les seniors. Un de ses consommateurs parle de ses habitudes par rapport à la marque : « Je l’achète tous les vendredis matin depuis 30 ans… ça me fait une sortie assurée par semaine et j’en profite pour parler un peu avec le marchand ».Finalement, et parfois, il y a un côté irrationnel ou émotionnel qui fait que l’on préfère absolument une marque ou un produit à la place d’un(e) autre. Et c’est grâce, entre autres, à nos habitudes/pensées/opinions créées autour de ce produit. * Mangez, pensez, dormez autour du data, data, data… et oui, encore plus de data ! * Trouvez ‘perfect balance’ entre le SEO et le SEA. * Pensez Ux Design. Ce n’est pas que du joli design. Repensez vos sites/interfaces pour mieux vous adapter aux besoins des utilisateurs. * Ecoutez vos clients car ils ont toujours de bonnes remarques concernant votre produit. Mais aussi, écoutez vos employés ou collègues car ils ont une vision des besoins et challenges de la marque. Par exemple, votre service clientèle connaît certainement les différents profils clients de votre entreprise. Organisez des réunions pour étudier des cas clients ou créer des personas, et évaluez des actions à mettre en place pour améliorer l’expérience autour de la marque ou produit. * Le client est le roi, mais il y en a plusieurs ! Alors, créez des campagnes pensées pour chaque cible et chaque micro-cible. Créez un espace client pour collecter plus d‘informations personnelles. Exemple : « un centre d’intérêt à personnaliser par le client ». * Servez-vous des réseaux sociaux (à volonté !). * Créez du buzz… mais pas que ! Prenez du temps pour imaginer et faire du bon buzz (essayez, quand même !). Faites preuve de créativité : des actions inattendues génèrent des réactions inattendues. Exemple : la campagne de WestJet, une compagnie canadienne qui décide de réaliser les souhaits de ses clients à l’occasion de Noël. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/zIEIvi2MuEk?iv_load_policy=3&modestbrandi ng=1&rel=0&autohide=1&playsinline=1&autoplay=0 Ça fait un peu peur tout ça… « Ouais, c’est top tout ça mais donc d’ici à 5 ans je vais me faire virer à cause de l’Intelligence Artificielle ». Rien n’est plus loin de la réalité ! Toute tâche répétitive pourra être remplacée par des bots justement pour laisser plus de temps aux humains de prendre en charge les décisions stratégiques. Les marketeurs auront plus de temps pour travailler en équipes et, en ainsi, pour s’occuper des tâches que les bots ne pourront pas réaliser. Donc, pas de raison pour paniquer ! Bon, certes, si votre job actuel contient 80% des tâches répétitives, il y a des bonnes raisons de se poser des questions, n’est-ce pas ? Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle Et vous, comment vous imaginez l’AI Marketing de demain ? * Facebook * Twitter * Buffer * LinkedIn Par Catherine Tadger| 2017-02-03T13:17:15+00:00 mardi, 31 janvier, 2017|Catégories : E-Business, E-commerce, Web Analytics & Smart Data|Mots-clés : #mbamci, big data, innovation, intelligence artificielle, marketing| À propos de l'auteur : Catherine Tadger Moitié marketeur, moitié créatrice. Vénézuélienne. Passionnée de #uxdesign #experienceutilisateur #loyaltyprograms Articles similaires * Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la biodiversité ! 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[Décryptage] logo Ouest-France Mardi 10 octobre 2017 17:57 Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? [Décryptage] ... * IFRAME: https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus -saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor %3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100& action=like&colorscheme=light&height=21 * * Facebook * Twitter * Google + photo l'intelligence artificielle en question. © reuters L'intelligence artificielle en question.© Reuters L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente : les géants Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft investissent massivement pour en doter leurs produits, des nouvelles start-up se créent tous les jours autour de l’IA, les experts prédisent qu’elle va profondément transformer les emplois et la société. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias. Il est difficile de comprendre ce qui est en train de se passer tant les communications sur le sujet sont nombreuses et portent à confusion. Nous nous proposons dans cet article de présenter de manière synthétique ce qu’est l’IA, par une description de son objet et de ses techniques. L’objet de l’intelligence artificielle L’intelligence artificielle est le domaine scientifique qui traite de l’étude, la conception et la mise en œuvre de « machines intelligentes ». Il se situe aujourd’hui à l’intersection de très nombreux domaines de l’informatique et des mathématiques appliquées, et il est difficile d’en donner une définition qui fasse consensus. Celle que nous posons ici a le mérite d’être synthétique et générique, mais il faut bien sûr préciser ce que l’on entend par « machine intelligente » pour qu’elle ait un intérêt. Il convient d’abord de rappeler qu’ici, le mot « machine » ne désigne pas un objet physique mais plutôt un système automatique capable de traiter de l’information. L’objet d’étude de l’intelligence artificielle est donc différent de celui de la robotique, qui se consacre aux machines qui effectuent des mouvements dans l’espace. Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov. Un monde de plus en plus digital Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov. Cette distinction est importante car dans un monde de plus en plus digital, l’intelligence artificielle n’a pas besoin d’attendre les progrès de la robotique pour avoir un impact sur le monde. Si cette distinction est facile à saisir, il est moins évident de caractériser ce que l’on entend par une machine « intelligente ». Cela renvoie bien sûr à la question plus générale de ce qu’est l’intelligence. Si cette question peut être traitée par exemple par la psychologie, la philosophie ou la science-fiction, ce n’est pas l’objet de l’intelligence artificielle d’y répondre. La position de l’intelligence artificielle est plutôt de considérer que nous, êtres humains, avons une compréhension intuitive de ce qu’est l’intelligence et donc que nous pouvons juger si une machine fait preuve d’intelligence ou non. C’est le principe sur lequel repose le « test de Turing », proposé par Alan Turing en 1950. Celui-ci consiste à faire discuter une machine avec un être humain sans que ce dernier ne sache si son interlocuteur est une machine ou un humain. S’il n’arrive pas à conclure si c’est une machine ou un humain, c’est que la machine fait suffisamment preuve « d’intelligence ». Les assistants vocaux Le test de Turing n’est cependant pas utilisable en pratique pour évaluer le niveau d’intelligence d’une machine. En effet, à part si l’on souhaite évaluer une machine dont le but est de simuler une conversation humaine, le test de Turing ne donne aucune indication sur la méthode à adopter. Par exemple, un outil de tri automatique de photo peut faire preuve d’une certaine forme d’intelligence et pourtant il ne passera jamais le test de Turing, puisqu’il n’est même pas capable d’avoir une conversation. C’est également le cas pour les assistants vocaux comme Siri (Apple), Cortana (Microsoft), Alexa (Amazon) ou Google Home (Google). Quand on demande à l’un d’eux des informations sur son prochain rendez-vous, on ne veut pas seulement que ceux-ci simulent une réponse d’un être humain, on veut qu’ils donnent des informations exactes. Un assistant vocal est donc considéré comme « intelligent » s’il répond correctement aux questions qu’on lui pose ou fait les actions qui correspondent aux demandes qu’on lui fait. En réalité d’ailleurs, personne ne va confondre un assistant vocal avec une intelligence humaine, si bien que ces assistants peuvent être considérés comme intelligents alors qu’aucun d’eux ne passe le test de Turing. Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) | Wikipedia En pratique, pour mesurer le niveau d’intelligence d’une machine, il faut d’abord définir une tâche que l’on considère comme complexe, ou comme le formule Marvin Minsky, un des fondateurs du domaine de l’IA, comme étant « pour l’instant, accomplie de façon plus satisfaisante par des êtres humains ». On considérera alors qu’une machine est « intelligente » par rapport à une certaine tâche complexe – en général celle pour laquelle elle a été conçue – si son niveau de performance pour celle-ci est suffisamment élevé. Ces tâches « complexes » peuvent se répartir en pratique en plusieurs catégories, en fonction du niveau d’expertise requis pour qu’un être humain puisse les résoudre : - Tâches réalisables par la plupart des êtres humains. Exemples : tri de photos, conduite, recommandation de produits - Tâches réalisables par des êtres humains qualifiés. Exemples : diagnostic médical, détection de la fraude, traduction. - Tâches réalisables par des êtres humains géniaux. Exemples : jeu intellectuel au niveau du champion du monde, découverte scientifique révolutionnaire, création artistique de génie. Il est intéressant de noter que la difficulté d’une tâche pour une machine n’est pas corrélée à la difficulté pour un être humain d’effectuer cette tâche (il s’agit d’ailleurs du paradoxe de Moravec). Les machines ont par exemple dépassé le niveau humain aux échecs depuis 1997, avec la victoire de Deep Blue sur le champion du monde Gary Kasparov. À l’inverse, les machines sont encore très loin de pouvoir répondre à des questions simples sur une histoire pour enfant. La difficulté d’une tâche pour une machine dépend en fait en premier lieu de la précision avec laquelle la tâche est définie. Nous détaillons ce point plus bas. Véhicule autonome intelligent Le niveau d’intelligence d’une machine pour une tâche étant donc donné par sa performance pour celle-ci, on peut dire qu’une machine est « intelligente » si sa performance est suffisamment satisfaisante. Ce niveau dépend bien sûr de la tâche. On considérera par exemple qu’un véhicule autonome est intelligent s’il peut aller d’un point A à un point B en conduisant aussi bien qu’un conducteur humain normal ; ce n’est pas nécessaire qu’il conduise aussi bien que le champion du monde de formule 1. À l’inverse, un chatbot simulant une discussion humaine ne sera jugé intelligent que s’il garde un comportement « humain » face à tout type de conversation. Par exemple, le chatbot Tay de Microsoft sur Twitter a été retiré au bout de 24h car il avait « appris » à tenir des propos racistes sous l’action d’utilisateurs provocateurs. Il n’a donc pas su faire preuve de morale, ce qui est inacceptable pour ce genre d’application. L’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables Dans les catégories de tâches décrites, nous avons omis celle des tâches qu’aucun être humain ne peut réaliser, comme prédire avec précision la météo ou le cours de la bourse. De plus en plus de modèles et algorithmes utilisés en IA sont en effet appliqués à ce genre de problèmes de prédiction. Ils ne touchent pas cependant au cœur de l’objet de l’IA. Ces problèmes sont effectivement extrêmement chaotiques par nature et on ne sait même pas si l’on pourra un jour les résoudre ou s’il y a en fait une limite infranchissable sur la précision des prédictions. À l’inverse, il est naturel de penser que les tâches réalisables par le cerveau humain sont potentiellement réalisables par des machines. C’est pourquoi l’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables par des êtres humains. La méthode générale actuelle pour résoudre les tâches décrites précédemment est de concevoir une machine pour chaque tâche. Si une machine est capable de résoudre une certaine tâche avec un niveau de performance satisfaisant mais n’est capable d’en résoudre aucune autre, on dit qu’elle présente une intelligence « faible ». Si elle est capable de résoudre un ensemble de tâches prédéfinies, elle présente toujours une intelligence faible, puisqu’elle applique pour chaque tâche la méthode de résolution associée. Elle peut en plus résoudre la tâche d’identifier automatiquement la tâche à résoudre parmi l’ensemble des tâches prédéfinies, cela ne fait qu’une tâche prédéfinie en plus. Intelligence forte Le but ultime de l’intelligence artificielle est d’aboutir à des machines faisant preuve d’une intelligence « forte », c’est-à-dire capables de résoudre n’importe quelle tâche qu’un être humain peut résoudre, y compris celle de déterminer quelle est « la tâche à résoudre » dans une situation donnée. Une telle machine serait capable de remplacer un être humain pour n’importe quelle tâche (non manuelle), ce qui révolutionnerait sans doute l’économie et la société (ce n’est cependant pas l’objet de cet article de détailler ce point). Il se trouve cependant que l’on ne sait pas véritablement quelles tâches résolvent les humains, si bien qu’on ne sait pas quelles tâches donner à résoudre aux machines. Comme le disait John Von Neumann : « Si vous me dites précisément ce qu’une machine ne peut pas faire, je pourrai vous construire une machine qui fait exactement ça ». Ainsi, il se pourrait que le grand défi du domaine de l’intelligence artificielle – la création d’une intelligence artificielle forte – réside plus dans la définition de son objectif que dans sa résolution. Le mathématicien John Von Neumann. Le mathématicien John Von Neumann. | Wikipedia Les techniques de l’intelligence artificielle Les questions de l’intelligence artificielle sont apparues très vite après le développement des premiers ordinateurs. Alan Turing et Jon Von Neumann, considérés comme les deux fondateurs de l’informatique, s’y sont d’ailleurs tous deux intéressés. Le domaine de l’intelligence artificielle a connu cependant un développement très limité comparé à celui de l’informatique en général. Beaucoup de domaines de l’informatique ont en effet connu un essor fulgurant au cours de la 2^e moitié du XX^e siècle : par exemple les simulations numériques ont révolutionné de nombreuses industries, les bases de données, les systèmes de transactions, l’ingénierie logicielle l’informatique grand public ou encore l’Internet ont profondément changé notre société. A l’inverse, l’intelligence artificielle n’a eu jusqu’à récemment qu’un impact très faible sur l’économie ou la société. Les premières machines intelligentes conçues dans les années 50 démontraient pourtant des capacités impressionnantes, si bien que la communauté pensait qu’une machine faisant preuve d’intelligence forte serait conçue dans les 20 ans. Les problèmes se sont avérés être bien plus difficiles que prévus et les progrès ont fortement ralenti. Les financements du domaine ont été suspendus, menant à un ralentissement de la recherche en IA dans les années 70-80, période appelée « hiver de l’IA ». L’apparition de l’informatique dans les entreprises Le domaine de l’IA a redémarré dans les années 90 avec l’apparition de l’informatique dans les entreprises et les premières utilisations de machines intelligentes, par exemple pour lire automatiquement des chèques ou des enveloppes. Cela a provoqué un regain d’intérêt pour l’IA, une augmentation des financements et une redynamisation du domaine. Ce redémarrage s’est également accompagné d’un rapprochement avec les statistiques, apportant à la fois des outils théoriques pour mieux comprendre les machines intelligentes et des méthodes pratiques pour en concevoir de nouvelles. C’est cependant depuis les années 2010 que l’intelligence artificielle connaît une véritable explosion tant sur le plan académique qu’industriel, avec le développement du big data, de la data science et du deep learning. La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et Deep Learning, La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et Deep Learning, | NVDIA Blog Dans le but de résoudre des tâches réalisables par des humains, le domaine de l’IA a naturellement développé des principes correspondant aux processus cognitifs humains. Un des principes les plus utilisés est celui de l’apprentissage. Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie : apprentissage du langage, de capacités de raisonnement, de nouvelles langues, de nouveaux métiers… Il est difficile de savoir si l’apprentissage est le seul processus à l’œuvre dans l’acquisition de ces compétences mais il est raisonnable de penser que si une machine peut apprendre, elle peut potentiellement résoudre un grand nombre de tâches. Un sous-domaine de l’intelligence artificielle s’est donc spécialisé dans les machines qui apprennent automatiquement, c’est l’apprentissage automatique (machine learning en anglais). La reconnaissance de chiffres manuscrits D’un point de vue informatique, on considère qu’une machine apprend si elle identifie « par elle-même » une façon de résoudre une tâche donnée. Considérons l’exemple de la reconnaissance de chiffres manuscrits. On dispose d’images contenant chacune un chiffre entre 0 et 9 écrit à la main et on veut concevoir une machine capable de donner pour une telle image le chiffre qu’elle représente. Informatiquement, une image est un tableau en deux dimensions (une matrice) où chaque case, appelée un pixel, contient un nombre. Pour simplifier, on peut supposer que les images sont en noir et blanc contrasté, si bien qu’un pixel est noir ou blanc, que l’on représente respectivement par convention par les valeurs 0 et 1. Une image 256x256 est donc un tableau avec 256 cases par ligne et par colonne, chacune remplie d’un 1 ou d’un 0. Le problème consiste donc à définir une fonction, dite « de décision », qui envoie un tel tableau sur un des 10 chiffres possibles entre 0 et 9. Une approche possible est de définir cette fonction « à la main » et d’implémenter une machine qui l’applique. De telles fonctions ont été proposées dans la littérature, en exploitant des propriétés géométriques ou topologiques des courbes que font les chiffres manuscrits. L’autre approche est de faire apprendre cette fonction par la machine. Pour cela, on constitue un « jeu de données d’apprentissage », c’est-à-dire on sélectionne un ensemble d’images et on labellise chacune avec le chiffre qu’elle contient. Algorithmes statistiques On fournit ensuite cet ensemble d’exemples avec les réponses à la machine et on lui fait trouver la meilleure fonction de décision possible qui soit (globalement) compatible avec ces exemples, grâce à différents types d’algorithmes statistiques. Cette démarche reproduit une partie de l’apprentissage des enfants : quand un enfant apprend à lire les chiffres, on lui montre des exemples avec les réponses, et il trouve par lui-même comment les identifier (en général l’apprentissage exploite en fait également d’autres modes de transmission du savoir, voir plus bas). La difficulté dans cette approche est de concevoir une machine capable de généraliser. En effet, une fois le jeu de données d’apprentissage fourni à la machine, le but n’est pas qu’elle sache identifier les chiffres contenus dans les images de cet ensemble. Cela serait résolu de manière triviale en le stockant et en y accédant à chaque décision. L’objectif est que la machine soit capable de correctement identifier le chiffre contenu dans une image qui n’était pas dans cet ensemble. C’est pourquoi la performance d’une machine apprenante se mesure sur un jeu de donnée de test, c’est-à-dire un ensemble d’exemples labellisés dont la machine n’a pas connaissance pendant sa phase d’apprentissage. Une machine avec un haut niveau de performance aura ainsi réussi à trouver, à partir des exemples du jeu de données d’apprentissage, une fonction de décision suffisamment générale pour identifier le chiffre contenu dans n’importe quelle image. Data science et Big Data De manière assez naturelle, le niveau de performance d’une machine après apprentissage dépend de deux facteurs : sa capacité de généralisation, et la représentativité du jeu de données d’apprentissage. Ce dernier étant souvent tiré uniformément au hasard, sa représentativité dépend directement de son nombre. Ainsi, il est difficile d’avoir une performance élevée avec seulement quelques exemples, mais cela est plus facile avec plusieurs millions. C’est sur la base de ce principe que s’est développé le big data. Avec la diminution drastique du coût de stockage des données est apparue la possibilité d’entraîner des machines sur des jeux de données de plusieurs millions voire milliards d’exemples et donc potentiellement d’aboutir à des machines extrêmement performantes. Si ce principe simple offrait une belle promesse, son application s’est avérée être limitée. Pour obtenir un jeu de données d’apprentissage important il ne suffit pas en effet de disposer de beaucoup de données, il faut que celles-ci soient labellisées. S’il est concevable de labelliser à la main 1 000 ou 10 000 exemples, cela devient beaucoup trop coûteux pour 1 000 000 d’exemples. Obtenir un jeu de données d’apprentissage d’une telle taille n’est donc possible que si la labellisation est faite de manière automatique. C’est le cas par exemple en publicité ciblée ou en recommandation sur internet, où le clique d’un utilisateur fait office de label de pertinence pour le produit proposé. Mais dans de nombreux cas les données ne sont pas acquises avec leurs labels. La « data science » Ce coup de projecteur a néanmoins fait prendre conscience de la valeur que peuvent avoir les données pour entraîner des machines apprenantes. Cela a mené à l’identification de méthodes et techniques clés pour mettre en œuvre ces machines, en machine learning mais aussi en ingénierie de la donnée, constituant la « data science ». Le domaine de l’IA a également abouti à un ensemble de modèles et algorithmes standards pour les machines, chacun faisant preuve d’une capacité de généralisation variable en fonction de la tâche à résoudre. Le deep learning Et puis le deep learning est arrivé. Il s’agit du sous-domaine du machine learning qui traite des modèles de « réseaux de neurones profonds ». Inspirés du fonctionnement du cerveau humain, les réseaux de neurones sont parmi les premiers modèles à avoir été inventés en IA, dès les années 50. Après plusieurs phases de développement au cours du XX^e siècle, ils ont perdu l’intérêt de la majorité de la communauté dans les années 2000. Ils ont fait un retour fracassant en 2012, quand une équipe de chercheurs a largement dominé la compétition annuelle de classification d’images ImageNet grâce à un réseau de neurones profond. L’année d’après, toutes les équipes utilisaient des modèles similaires. Depuis, le deep learning a été introduit dans de très nombreuses tâches, devançant à chaque fois de très loin les modèles concurrents, même ceux issus de décennies de recherche spécifique, comme en traitement d’image, en traitement de l’audio ou en traduction automatique. L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. | DR Le deep learning se démarque en intelligence artificielle par plusieurs prouesses. La première est le niveau de performance atteint : celui-ci est très proche du niveau humain pour de plus en plus de tâches, notamment de perception complexe, que l’on n’imaginait pas résoudre il y a encore quelques années. La deuxième est sa généricité : même si l’application à une nouvelle tâche nécessite beaucoup d’ajustements, c’est l’utilisation d’un ou plusieurs réseau (x) de neurones profond(s) qui permet à chaque fois d’atteindre ce niveau de performance. La troisième enfin est l’intuition que nous avons de sa capacité de généralisation. De nombreuses expériences font en effet penser que les réseaux de neurones profonds ont la capacité d’apprendre des concepts abstraits par eux-mêmes, comme ceux de genre ou de lunettes de soleil. Ils semblent ainsi produire des représentations des données que les chercheurs ont pendant longtemps tenté de définir « à la main ». Très difficile d’interpréter un réseau de neurones Il y a cependant beaucoup de choses qu’on ne comprend pas aujourd’hui à propos du deep learning. D’abord on ne comprend pas pourquoi il est si performant, en particulier pourquoi les réseaux de neurones profonds présentent une capacité de généralisation beaucoup plus importante que les réseaux de neurones peu profonds. Ensuite, il est très difficile d’interpréter un réseau de neurones profond qui a été entraîné sur un jeu de données, et certains montrent parfois des comportements chaotiques qu’on ne comprend pas, en affectant par exemple des valeurs différentes à des images qui ne diffèrent que d’un seul pixel. Enfin, l’entraînement des réseaux de neurones profonds nécessite beaucoup d’ingénieries dans chaque cas d’application, reposant principalement sur des observations empiriques ou intuitions plutôt que sur des principes clairement formalisés. Créer une intelligence artificielle forte Comprendre tous ces aspects permettrait d’améliorer encore les modèles et algorithmes et potentiellement de les généraliser. Certains modèles appris parviennent effectivement à dépasser la performance humaine, mais ceux-ci nécessitent encore beaucoup plus de données que la quantité disponible pour un être humain. En outre, le deep learning a démontré sa performance sur quelques tâches notamment de perception (ex : identification et reconnaissance d’objets) ou de jeux de réflexion (ex : jeu de Go) mais reste encore très loin du niveau humain sur les tâches avec une forte composante sémantique (ex : compréhension d’une histoire). Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie. Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie. | DR Il est aujourd’hui difficile de savoir si ces lacunes vont être comblées avec l’augmentation de la puissance de calcul et donc de la taille des modèles exploitables ou si le deep learning présente en fait des limites inhérentes qui l’empêcheront d’atteindre le but ultime de l’IA : créer une intelligence artificielle forte. Le futur de l’intelligence artificielle Il semble cependant que le deep learning, comme les autres modèles et algorithmes du machine learning, présente une limite propre à la théorie actuelle de l’apprentissage statistique : il « apprend » à partir d’exemples de bonnes et mauvaises réponses pour une tâche donnée. Cela correspond à un enfant qui apprendrait seulement avec des QCM corrigés. Il est évident que ce mode d’enseignement est très inefficace, et c’est pourquoi l’humanité transmet son savoir grâce à des professeurs qui enseignent aux élèves en leur expliquant les principes fondamentaux et en leur expliquant la nature de leur erreur quand ils font une faute. Reproduire ce mode d’apprentissage de manière automatique nécessite d’abord de le formaliser de manière mathématique, ce qui n’est pas fait aujourd’hui par la théorie de l’apprentissage statistique. On peut cependant penser que l’apprentissage non supervisé existe, puisque l’humanité a réussi par elle-même à créer des concepts fournissant une bonne représentation du monde. Mais est-ce la seule représentation possible ? Et en quoi peut-on considérer qu’elle est pertinente ? Si c’est parce qu’elle lui a permis de progresser, n’a-t-elle pas été sélectionnée par l’évolution et donc dans ce sens n’a-t-elle pas exploité une certaine forme de supervision (ou renforcement) ? L’apprentissage supervisé ou non supervisé permet ainsi de résoudre de nombreuses tâches, et grâce au deep learning bien plus que ce qu’on pouvait imaginer il y a cinq ans, mais présente des limites théoriques qui laissent encore des doutes sur sa capacité à produire une intelligence artificielle forte. Le domaine de l’intelligence artificielle jouit néanmoins aujourd’hui d’un attrait incomparable, tant au niveau des financements que des personnes ; même les plus grands mathématiciens commencent à s’y intéresser. La dynamique est donc plus que jamais lancée pour résoudre de plus en plus de tâches et aboutir un jour à l’intelligence artificielle forte. À propos de l’auteur. Eric SIBONY, Cofondateur et Directeur Scientifique, Shift Technology Shift Technology est une start-up française spécialisée dans l’application de l’intelligence artificielle à la détection de la fraude à l’assurance. Elle fournit aux assureurs une solution informatique qui détecte les déclarations de sinistres ou demandes de remboursement suspectes et envoie pour chacune une explication détaillée de la suspicion. En tant que Cofondateur et Directeur Scientifique, Eric Sibony dirige l’équipe de recherche de Shift Technology et supervise la conception de la solution et ses évolutions. Il est diplômé de l’École Polytechnique et titulaire d’un doctorat en machine learning de Télécom Paristech. Retrouvez ce point de vue dans les Cahiers Lysias avec pour thème : Pourquoi la France a besoin d’une culture du numérique. Ouest-France * IFRAME: https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus -saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor %3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100& action=like&colorscheme=light&height=21 * * Facebook * Twitter * Google + Donnez votre avis ... logo Ouest-France Abonnez-vous au journal papier Achetez le journal numérique Achetez le journal au format numérique Donnez votre info * merci d'indiquer un nom de film Titre de l'info * merci d'indiquer un titre' Nom du restaurant * ____________________ + Choisir un resto : + Cet établissement est nouveau sur maville.com merci d'indiquer un nom de restaurant ______________________________________________________________ Adresse du restaurant * ____________________ merci de saisir l'adresse du restaurant Ville du restaurant * ____________________ ____________________ merci de saisir la ville du restaurant Téléchargez votre photo (2 Mo max) ______________________________________________________________ Nom du bar * ____________________ + Choisir un bar : + Cet établissement est nouveau sur maville.com merci d'indiquer un nom de bar ______________________________________________________________ Adresse du bar * ____________________ merci de saisir l'adresse du bar Ville du bar * ____________________ ____________________ merci de saisir la ville du bar ______________________________________________________________ merci d'indiquer un titre à votre avis ____________________ _ merci d'indiquer un contenu à votre avis * Notez : * * 1 * 2 * 3 * 4 merci de saisir une note Donnez nous vos impressions : * * * 1 * 2 * 3 * 4 L'accueil / la qualité du service merci d'indiquer une note pour l'accueil __________________________________________________________________ * * 1 * 2 * 3 * 4 L'ambiance / le décor merci d'indiquer une note pour l'ambiance __________________________________________________________________ * * 1 * 2 * 3 * 4 Le rapport qualité / prix merci d'indiquer une note pour le prix Téléchargez votre photo. 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A lire également * BNP Paribas Cardif mise sur la robotique et l’intelligence artificielle * * Natixis Assurance : L’intelligence artificielle fait évoluer la relation client * * 23e Rencontres de l'Amrae : l'intelligence artificielle source de nouveaux risques Le Lloyd’s of London déploie pour la première fois une solution d’intelligence artificielle. Le marché tricentenaire spécialisé de l’assurance a signé un accord international avec Expert System pour utiliser sa technologie d’automatisation cognitive Cogito. L’intelligence artificielle peut servir à soulager les employés des tâches subalternes, en automatisant des processus manuels courants et basés sur de gros volumes d’informations, comme les interactions clients, les extractions et classifications de dates de facture, la gestion des déclarations de sinistres et les vérifications de contrats. Mais les technologies d’automatisation cognitive comme Cogito, vont plus loin : ces outils d’intelligence artificielle sont capables de comprendre et d’analyser des textes et des informations à la manière des êtres humains. Effet de levier sur la productivité En automatisant les processus métiers, la solution proposée par Expert System, qui travaille déjà avec le Crédit Agricole, EDF, ING Direct, Swiss Re, Total, le groupe d’assurance Zurich, permet ainsi de dégager des gains de productivité considérables et d’améliorer la relation clients. « L'Intelligence artificielle exerce un effet de levier sur la productivité en changeant la manière d’exploiter les données, ce qui s’inscrit parfaitement dans la longue tradition d’innovation du Lloyd’s », déclare Craig Civil, responsable data Innovation du Lloyd’s. « Dans dix ans, une part significative de l’industrie de l’assurance sera prise en charge par l’I.A. Ceci est une réalité que nous devons considérer. Nous sommes fiers que le plus grand marché d’assurance mondial travaille avec nous pour innover avec l’I.A. », déclare Nicky Singh, VP Royaume-Uni et Irlande d’Expert System. Generali France et Watson Dans le monde de l’assurance, le Lloyd’s n’est pas le premier à recourir à l’automatisation de ses process et de ses back-offices. Un assureur vie japonais avait ainsi créé l’émoi en remplaçant 34 salariés par un robot au sein de son service de facturation. En France, le Crédit Mutuel utilise la technologie cognitive d’IBM, Watson. Ce robot assiste également les collaborateurs de Generali France, dans la recherche des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie en déshérence, comme le révéle le quotidien "Le Monde". Une réflexion qui agite la place, la Fédération française de l’assurance a créé en ce sens un groupe de travail dédié à l'intelligence artificielle et ses implications. En savoir plus Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ 29/09/2017 L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? 14/09/2017 L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s 01/09/2017 Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de Beazley à Dublin Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de […] 19/07/2017 Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles 31/03/2017 Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour modéliser les risques[…] Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour […] 15/03/2017 Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en Europe continentale Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en […] 06/09/2016 Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de s’effriter (Moody’s) Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de […] 26/07/2016 Brexit : les assureurs britanniques temporisent Brexit : les assureurs britanniques temporisent 27/06/2016 Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos 24/06/2016 Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec Chaucer Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec […] 19/04/2016 Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes 24/03/2016 Effectuer une autre recherche ____________________ Rechercher * Les événements de l’argus * 15 MARS Conférence 10èmes Rencontres de la gestion de sinistres : Objectif client-centric et nouvelle sinistralité : les meilleures pratiques métiers dévoilées ! 15 Mars 2018, Paris * 3 AVRI Trophée ARGUS D’OR 2018 : 13 opportunités de récompenser vos innovations et de marquer le monde de l’assurance ! 3 Avril 2018, Paris * 29 MARS Conférence ASSURANCES AFFINITAIRES : E-commerce, économie collaborative, appareils mobiles,… : captez le potentiel de ces marchés porteurs ! 29 Mars 2018, Paris * Voir tous les évènements de l'argus * les plus lus * Aesio – Macif : naissance d’un nouveau géant mutualiste 08/12/2017 * Mutuelles : démission fracassante au sein de la MFP 11/12/2017 * Référencement : coup de théâtre aux Affaires sociales 11/12/2017 * Trophées de la femme et de la diversité dans l'assurance 2017 : découvrez le palmarès 12/12/2017 Je protège mon entreprise Le 1er site dédié à la protection des entrepreneurs prelevement à la source test calcul Régime de garantie des salaires : les cotisations pour 2018 05 janvier 2018 dossier janvier 2018 Dossier : ce qui s'applique depuis le 1er janvier 2018 02 janvier 2018 Code du travail - nature morte Réforme Code du travail : publication de la totalité des mesures au Journal officiel 02 janvier 2018 À la une hacker, ordinateur, piratage informatique 15/01/2018 La souscription de cyber-assurance en hausse ? 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OK En savoir plus Solutions pour les acteurs de l’assurance Abonnez-vous à la 1ere source d'information du secteur de l’assurance je m'abonne UN site du groupe Infopro Digital [Voir les autres sites du groupe.....] Publicité Nous contacter Mentions légales XiTi #RSS RSS IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NX7LM4 * Sputnik France * autres éditions IdentificationS'inscrireDéconnexion 20:28 15 Janvier 2018 * Accueil * France * Russie * International * Economie * Défense * Société * Opinion * Radio * Multimédia * Blogs * Sci-tech * Culture * Sports * Insolite * Interviews * Analyse * Lu dans la presse * Points de vue * A l'antenne de Sputnik * Le Désordre mondial * Les chroniques de Sapir * Désaccord majeur * Photos * Infographies * Caricatures Ecoutez Radio Sputnik * * * * * * * Recherche ____________________ Submit Urgent: * Un Airbus A319 d'une compagnie libyenne endommagé par des tirs d'artillerie à Tripoli Robot L’intelligence artificielle est-elle la bombe nucléaire du XXIe siècle? CC0 / Pixabay Sci-tech 16:54 10.10.2017(mis à jour 17:51 10.10.2017) URL courte 2100 «Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L’intelligence artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir ces "mauvaises mains"», estime Serguei Beloussov, DG d'Acronis, à propos du développement de l’intelligence artificielle. Grâce au progrès technique, les systèmes basés sur l'intelligence artificielle sont de plus en plus répandus partout dans le monde. La société Acronis, spécialisée dans la protection des données informatiques, adopte également cette technologie afin de rendre ses systèmes encore plus sécurisés et se protéger contre les crypto-criminels, a expliqué à Sputnik le directeur général et cofondateur de l'entreprise Acronis, Serguei Beloussov. Apple CC0 / Pixabay Les ordinateurs seront-ils capables d’aimer? Les explications de Steve Wozniak À l'heure actuelle, les technologies de l'information ne sont pas toujours tout à fait compréhensibles pour les clients. L'intelligence artificielle changera cela. «Notre mission est de faire en sorte que les produits et les systèmes complexes soient accessibles pour les utilisateurs, sans expertise», a affirmé Serguei Beloussov, ajoutant que l'intelligence artificielle faisait partie de tous les logiciels de protection des données d'Acronis. Il a cependant souligné l'importance de commencer dès à présent à s'initier peu à peu à l'intelligence artificielle, car d'ici 10 ans celle-ci pourrait investir plusieurs domaines de la vie humaine. Ainsi, plusieurs emplois seront éventuellement occupés par des robots. «Les gens qui travaillent dans les domaines artistiques, du divertissement, les scientifiques et les ingénieurs n'ont rien à craindre», rassure M. Beloussov, car «actuellement, les systèmes d'intelligence artificielle sont rapides, fiables et efficaces, mais ils ne peuvent pas mener à bien des tâches créatives». Pourtant, comme c'est le cas pour toute nouvelle technologie, l'intelligence artificielle pourrait elle aussi constituer une menace pour la société. Robots. Image d'illustration CC0 / Pixabay D'ici 2035, les robots seraient plus nombreux que les hommes «Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L'intelligence artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir ces "mauvaises mains"», a-t-il prévenu. «Mais je suis persuadé que toutes les nouvelles connaissances, les technologies, la science et l'éducation sont quelque chose de positif et que l'humanité pourra en bénéficier», a poursuivi M. Beloussov. «Elon Musk exagère quelque peu le danger de l'intelligence artificielle en la comparant à une bombe nucléaire. À mon avis, toute arme qui se retrouve entre de mauvaises mains représente une grande menace. Tout comme les armes nucléaires jouent un rôle dissuasif tant qu'elles ne tombent pas entre des mains inappropriées, toutes les nouvelles technologies, tant qu'elles sont réglementées, ne constituent pas une menace importante», a-t-il conclu. ... Telegram WhatsApp Google+ Netvibes Blogger LinkedIn 100 Lire aussi: Perspective alarmiste: le démon de l'IA fera tomber l'empire humain d'ici 2050 Les médias US préoccupés par les robots russes et chinois Intelligence artificielle: Moscou et Pékin «en passe de devancer les systèmes américains» Tags: intelligence artificielle, science, robot, Russie SuivreNe pas suivreRègles de conduiteDiscussion Commenter via FacebookCommenter via Sputnik * Commentaire * avatar ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________ captcha (Submit) Ajouter un commentaire Merci! 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TERMINATOR 2 de James Cameron. Prod DB © Carolco Pictures / DR Les progrès de l'intelligence artificielle menacent la survie de l'espèce. Et ce n'est pas madame Michu mais Bill Gates, Stephen Hawking et Elon Musk qui le disent. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls dans la communauté scientifique. Quel est le point commun entre Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk ? Le scientifique, le co-fondateur de Microsoft, et celui de Tesla et SpaceX pensent que l'intelligence artificielle constitue une menace pour l'humanité. Bill Gates est le dernier des trois à avoir pris position sur le sujet, la semaine dernière, au détour d'une session de questions-réponses sur Reddit. "Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets" Bill Gates Bill Gates REUTERS/Gus Ruelas "Je suis de ceux qui s'inquiètent de la super-intelligence. Dans un premier temps, les machines accompliront de nombreuses tâches à notre place et ne seront pas super-intelligentes. Cela devrait être positif si nous gérons ça bien. Plusieurs décennies plus tard cependant, l'intelligence sera suffisamment puissante pour poser des problèmes. Je suis d'accord avec Elon Musk et d'autres, et je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets", a déclaré Bill Gates. Elon Musk joue depuis quelques temps le rôle du Cassandre de l'intelligence artificielle. "Je pense que nous devrions être très prudents. Si je devais deviner ce qui représente la plus grande menace pour notre existence, je dirais probablement l'intelligence artificielle. Je suis de plus en plus enclin à penser qu'il devrait y avoir une régulation, à un niveau national ou international, simplement pour être sûr que nous ne sommes pas en train de faire quelque chose de stupide. Avec l'intelligence artificielle, nous invoquons un démon." L'entrepreneur, adepte des projets futuristes dont la faisabilité n'est pas toujours aussi réaliste que celle de ses voitures électriques, passe parfois pour un doux dingue. Mais il n'est pas le seul à tirer la sonnette d'alarme. Stephen Hawking Stephen Hawking AFP Le célèbre physicien Stephen Hawking, à qui l'on doit des avancées théoriques significatives dans le domaine des trous noirs et de la création de l'univers, se montre lui aussi pessimiste. "Réussir à créer une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l'histoire de l'homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier", prévient-il. Ou encore : "L'impact à court terme de l'intelligence artificielle dépend de qui la contrôle. Et, à long terme, de savoir si elle peut être tout simplement contrôlée". Impossible d'anticiper l'ensemble des effets pervers Pourquoi tant de méfiance à l'égard de nos futurs systèmes informatiques ? L'avenir qu'ils nous réservent serait-il forcément à l'image des dystopies imaginées par la science-fiction ? En réalité, certains sont capables de démontrer par A+B pourquoi le développement de l'intelligence artificielle constitue un danger potentiel. Bien sûr, il y a la cyberguerre, le piratage, ou encore la probabilité que quelqu'un conçoive une intelligence informatique délibérément malfaisante. Mais le plus préoccupant, ce n'est pas cela. C'est la possibilité que la machine se retourne contre l'homme, non parce qu'elle aurait acquis comme par magie une conscience maléfique, mais parce que les capacités de calcul limité des programmeurs ne peuvent pas éviter l'apparition d'effets pervers. On pourrait se dire qu'après tout, c'est l'homme qui programme la machine, et que par conséquent, il suffit de ne pas lui donner d'instructions lui permettant de se retourner contre son concepteur. Sauf que "les programmeurs peuvent échouer à anticiper l'ensemble des façons possibles d'atteindre le but qu'ils fixent à la machine, met en garde Nick Bostrom, directeur de l'Institut du Futur de l'Humanité, qui dépend de l'Université d'Oxford. Ceci en raison de biais et de filtres innés et acquis. Une super-intelligence artificielle dépourvue de ces biais, pourrait employer des moyens, logiques mais pervers et dangereux pour l'homme, d'atteindre ce but". Exemple un peu simpliste : un robot à qui l'on aurait assigné la tâche de "faire sourire les gens", et qui, au lieu de raconter des histoires drôles, entreprendrait de leur paralyser les muscles du visage, parce que personne n'aurait songé à lui interdire de le faire. Simple question d'interprétation... Un peu comme si on éditait un manuel pour les machines intitulé "Comment servir l'homme", et qu'elles finissent par en faire un livre de cuisine, pour faire référence à un épisode génial de La Quatrième Dimension. Dangereux parce que "complètement con"? Ce genre de bug est inévitable, selon Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France, qui vient de recevoir la médaille d'or 2014 du CNRS. Dans une interview à Rue89, il explique : "L'homme est incomplet, incapable d'examiner les conséquences de ce qu'il fait. L'ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a quelque chose qui ne devrait pas y être, l'homme ne s'en rendra pas compte, et l'ordinateur va foncer dedans. C'est ça le bug. Un homme n'est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l'échelle de milliards d'instructions. Or c'est ça que va faire le programme, il va exécuter des milliards d'instructions." En d'autres termes, l'ordinateur n'est pas dangereux par supplément de conscience, mais parce qu'il est "complètement con", dixit Gérard Berry. 10 millions de dollars pour la sécurité de l'IA Face à ces dangers, la communauté scientifique ne reste pas les bras ballants et se mobilise. A la suite d'une conférence internationale organisée par l'Institut du Futur de l'Humanité, le 2 janvier, l'Institut a publié une lettre ouverte pour inciter le monde de la recherche à ne pas se concentrer uniquement sur le développement des capacités de l'intelligence artificielle, mais aussi sur ses bénéfices pour la société et la constitution de garde-fous. Elon Musk, qui assistait à cette conférence, a adoré l'idée. Il a decidé de mettre la main à la poche. Il financera à hauteur de 10 millions de dollars un fond de recherche dédié à la sécurité des futures avancées de l'intelligence artificielle. + Plus d'actualité sur : L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact sur l'emploi * Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes * Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" * Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM * partages * facebook * Twitter * Linkedin * Mail * Whatsapp * ? réaction * facebookPartager * TwitterTweeter * Whatsapp Whatsapp Ailleurs sur le web Contenu proposé par Taboola En vidéo Services A la Une Economie Pourquoi la pêche électrique échauffe le Parlement européen Vol de démonstration d'un Airbus A380Plus au salon du Bourget, le 22 juin 2017. Le constructeur européen pourrait arrêter le programme faute de commandes. Airbus: atterrissage forcé pour l'A380? Fin 2019, 42% des gains des mesures fiscales devraient aller aux 2% des ménages les plus riches, selon l'OFCE. Photo d'illustration: une boutique Louis Vuitton à Paris, décembre 2017. Un budget 2018 pour les riches? Oui, mais... 37 femmes sont tombées enceintes, alors qu'elles comptaient sur l'application pour ne pas l'être. Capture d'écran. Alerte sur une appli d'aide à la contraception: 37 grossesses signalées Les + partagés 1. 1. Travail des enfants: des associations françaises déposent plainte contre Samsung 10.4Kpartages 2. 2. iPhones bridés: une plainte en France pour "obsolescence programmée" 2.7Kpartages 3. 3. Apple admet ralentir les iPhone qui ont de vieilles batteries 2.7Kpartages 4. 4. 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J'avais zappé votre post de 0h41, c'eut été dommage ... Excellent ! Ca frise le génie ... Mais prenez soin de vous. Car comme le dit un proverbe très répandu dans les kolkhozes : "quand on se couche avec un chien, on se réveille avec des puces" (n'y voyez aucune allusion à Daria, à laquelle vous transmettrez mes hommages. Elle a bien du mérite !). Dobriy viétcher. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Mister Tiz mister-tiz 03/02/2015 09:41 2 très bons livres sur ce sujet : "Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies" de Nick Bostrom (C'est notamment de celui-ci que sont nées toutes les réactions anglo-saxonnes récentes... et le présent article) "L'Esprit, l'IA et la Singularité" de Serge Boisse. Les 2 sont éclairants. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Ulysses Ulysses 03/02/2015 09:39 @Astérix 63 : Vous avez entièrement raison . Bonne journée. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Astérix 63 asterix-63 03/02/2015 00:53 @Unbreakable : votre talent de chansonnier me rendrais presque jaloux !! Ba ... non ! A + Bonne nuit. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Astérix 63 asterix-63 02/02/2015 21:30 Avant de développer l'intelligence artificielle, il serait urgent de réduire la bêtise naturelle. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BozoLeClown BozoLeClown 02/02/2015 20:21 @Grigori : Moi qui vous prenais pour un moujik, me serais-je tromper ? Izvinitié minia. Je ne savais pas que vous aviez le calibre d'un Sakharov ... (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BozoLeClown BozoLeClown 02/02/2015 19:30 Quand on parle d'intelligence artificielle, on pense spontanément au robot (c'est d'ailleurs un exemple qui est donné dans l'article). Pourtant, le robot n'est pas du tout le facteur de risque principal de l'IA. Si un robot déraille, on le met sur OFF pour lui couper le sifflet et c'est terminé. Là où l'IA peut devenir problématique, c'est dans les systèmes globaux de type "toile" : gestion par IA des flux financiers et du trading, gestion de la distribution d'électricité, gestion des milliards et milliards d'objets connectés qui vont exploser dans les années à venir, etc. Le grand risque de perte de contrôle serait de s'en remettre de plus en plus à l'IA dans ces systèmes informatiques tentaculaires, décentralisés, basés sur la collaboration entre agents, donc avec un "cerveau" difficilement localisable, et une complexité que plus personne ne maîtrise. Le risque est plus du côté de Matrix que de Nao, me semble-t-il. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Demetrius Demetrius 02/02/2015 19:16 La conjonction de la croissance de la puissance de calcul et l'explosion des découvertes en neuroscience risque de produire des machines hélas pas si connes. Elles seront capables des pires nuisances en cas de défaut de maitrise ou si elles sont utilisées par des mains malveillantes. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif BensERS bensers 02/02/2015 18:40 L'homme par la science et par la technique deviens de plus en plus le fossoyeur de sa propre tombe. (Submit) Répondre Signaler un contenu abusif Services Services A lire aussi Retour vers le haut de page L'Express L'Express * Tous les contenus de la rédaction * Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h Profitez d'un mois gratuit * Archives / * 2016 * 2015 * 2014 * 2013 * 2012 * 2011 * 2010 * 2009 * 2008 * 2007 * 2006 * 2005 * 2004 * 2003 * 2002 * 2001 * 2000 * 1999 * 1998 * 1997 Les services de L'Express * Tous nos dossiers * Classement des lycées * Budget 2018 * Coupe du monde 2018 * Bons de réductions avec l'Express * Black Friday 2017 * Code promo La Redoute * Code promo Sarenza * Code promo Zalando * Code promo Cdiscount Nos partenaires * BIEN MANGER avec Bjorg * COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile * CODES ITUNES avec L'Express * VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins * ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo Les sites du réseau Groupe L'Express : * Décoration avec CoteMaison.fr * Food avec Mycuisine.fr * Célébrités avec PointdeVue.fr © L'Express - * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Charte des commentaires * Contacts * Service Client * Archives * Boutique * Régie Publicitaire IFRAME: //redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe #Rss général Clubic pro × Connexion Submit ____________________ oublié ? ____________________ oublié ? 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Commenter (84) Partager Tweeter En matière d'intelligence artificielle, le scientifique britannique Stephen Hawking persiste et signe : l'humanité est en danger. Un discours de plus en plus fréquent dans la bouche des chercheurs. Faut-il vraiment s'en inquiéter ? « Les êtres humains sont limités par une évolution biologique lente, ils ne peuvent pas suivre la cadence et pourraient être dépassés » estime Stephen Hawking, éminent physicien britannique. Quelques mois seulement après une tribune écrite à l'aide de trois autres scientifiques, il pointe à nouveau du doigt les risques liés au développement de l'intelligence artificielle, dans une interview accordée à la BBC. Le soulèvement des machines ? « L'intelligence artificielle pourrait se développer d'elle-même, se restructurer de son propre chef à un rythme de plus en plus rapide » explique Hawking. Une théorie proche de celle de Raymond Kurzweil, qui parle de Singularité technologique. Pour ce théoricien américain, il arrivera un point où l'évolution technologique donnera à un ordinateur plus de puissance de calcul et de réflexion qu'au cerveau humain, et permettra même d'y télécharger une conscience humaine. A ce stade, la machine n'aura plus besoin de l'homme pour fonctionner, et pourra même construire une nouvelle version plus perfectionnée d'elle-même, laissant l'être humain sur la touche. Un vrai récit de science-fiction - c'est notamment le discours du récent film Transcendance - mais Raymond Kurzweil estime qu'il pourrait devenir réalité aux alentours de 2045. Raymond Kurzweil courbe singularité La courbe de la Singularité de Raymond Kurzweil Une date à la fois loin et proche d'une époque où le développement de l'intelligence artificielle va de pair avec celle des robots. Si on pense rapidement aux androïdes qui ressemblent à l'être humain, à la manière de ceux de la série Real Humans, c'est plutôt du côté des algorithmes de plus en plus poussés qu'il faut aujourd'hui se tourner. En effet, si la robotique parvient à développer des machines humanoïdes, tantôt attachantes - comme Nao - tantôt flirtant avec la vallée dérangeante en raison d'une similitude particulière avec l'être humain, ce ne sont finalement que des machines « sans âme ». Mais l'un des objectifs du développement de l'intelligence artificielle est justement de permettre aux machines d'avoir une réaction logique, comme pourrait en avoir un être humain. Le travail en ce sens est long et complexe, et les entreprises focalisées sur le développement de l'IA, se penchent sur des problématiques qui les intéressent dans un contexte précis. Le jeu de l'imitation Parmi les évolutions notables dévoilées ces derniers mois, on trouve le travail de Microsoft sur la reconnaissance d'images, par exemple : le projet Adam, une intelligence artificielle capable d'apprendre de nouvelles informations par le biais d'une immense banque d'images. De son côté, Chematria, développé par des chercheurs de l'Université de Toronto, est capable d'analyser des modèles statiques de molécules pour déterminer l'efficacité potentielle d'un médicament avant même qu'il ne soit conçu. Et puis il y a Watson, le logiciel d'IBM, qui après avoir participé à l'émission américaine Jeopardy, est désormais destiné aux entreprises pour les aider à prendre des décisions. IBM Watson Microsoft, Google, Facebook, IBM, Nokia... nombreuses sont les entreprises qui travaillent aujourd'hui sur le développement de l'intelligence artificielle. Mais si les progrès ont été conséquents ces dernières années, on est encore loin du moment où la machine bernera l'homme. Car il existe un moyen de tester la « conscience » d'une IA : le test de Turing. Imaginé par le mathématicien britannique Alan Turing en 1950, il consiste à confronter des êtres humains à une entité virtuelle ou à un autre humain dans un test à l'aveugle. Si au moins 30% des « testeurs » ne parviennent pas à déterminer avec certitude s'il s'agit d'un homme ou d'une machine en face d'eux, alors le test est considéré comme réussi. A ce jour, une seule IA a officiellement passé le test de Turing : un adolescent virtuel, Eugene Goostman, conçu par des développeurs russes. Mais la validation de ce test, réalisée 60 ans jour pour jour après la disparition de Turing, fait polémique pour son côté opportuniste, et par le fait que le panel de testeur n'était composé que de 3 personnes, dont une seule a eu un doute quant à l'identité réelle de l'interlocuteur. Difficile, à ce stade, de parler d'une menace à la Skynet... mais l'intelligence artificielle capable de berner un humain semble, cependant, en bonne voie. Science sans conscience... « Développer avec succès l'intelligence artificielle pourrait être le plus grand événement dans l'histoire de l'humanité. Malheureusement, ce pourrait aussi être le dernier » estimaient en mai dernier Stephen Hawking, Stuart Russel, Max Tegmark et Fran Wilczek. « L'incidence à court terme de l'intelligence artificielle dépend de celui qui la contrôle, mais, à long terme, cela dépend de la possibilité concrète de la contrôler. Nous devrions tous nous demander ce que nous pouvons faire maintenant pour augmenter les bénéfices et esquiver les risques. » Une pensée partagée par Elon Musk, le patron de SpaceX, qui déclarait il y a peu « Je pense que nous devrions être très prudents à propos de l'intelligence artificielle. Si je devais miser sur ce qui constitue notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement ça. » Terminator Le fait que des chercheurs et des entrepreneurs du secteur des nouvelles technologies tirent la sonnette d'alarme ne sous-entend pas qu'il faut stopper le développement des intelligences artificielles, bien au contraire. Ce que soulignent ces intervenants, c'est davantage le fait que ce développement n'est pas encadré à ce jour, et que les entreprises qui y travaillent sont dans une course à l'évolution technologique qui pourrait bien finir par les dépasser. « Dans toutes les histoires mettant en scène un type avec un pentagramme et de l'eau bénite, il est sûr et certain qu'il va pouvoir contrôler le démon. Sauf qu'il n'y arrive pas » illustre Elon Musk. Malgré les alertes lancées ces derniers mois, l'amorce d'un encadrement peine grandement à arriver. Si l'Europe investit désormais dans le développement de la robotique civile, l'intelligence artificielle est un sujet qui ne semble pas vraiment passionner les foules, malgré les inquiétudes soulevées en mai dernier par les Nations Unies, concernant les « robots tueurs » et leur utilisation dans les conflits armés. Il y a donc fort à parier que les scientifiques vont continuer à multiplier les mises en garde, jusqu'à être entendus... pour le bien de l'humanité ? Modifié le 04/12/2014 à 12h07 Commenter (84) Partager Tweeter Commentaires ____________________ Ok Découvrez aussi : Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Peur des spoilers sur Internet ? 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Le but est de donner des notions de rationalité, des fonctions de raisonnement et de perception (visuelle par exemple) pour commander un robot dans un milieu qui lui est inconnu. Son histoire C'est dans un article d'Alan Turing écrit en octobre 1950 qu'apparaît la première définition pour qualifier un ordinateur ou une machine de « consciente ». Il perfectionnera cette idée sur des forums et dans des conférences sur « l'intelligence de la machine ». C'est pendant l'été 1956 que l'intelligence artificielle fut considérée comme un domaine de recherche, suite à la conférence du campus de Dartmouth College. Les principaux acteurs de son développement sont : l'université Stanford aux États-Unis, le MIT, l'université Carnegie Mellon et celle d'Édimbourg. Un des pionniers français est Jacques Pitrat. IFRAME: http://www.youtube.com/embed/A-ey-93IExY ASIMO de Honda L'IA forte et faible Deux types d'intelligence artificielle se confrontent, l'intelligence artificielle forte et faible. L'intelligence artificielle forte devra produire un comportement intelligent, mais aussi être capable d'éprouver une conscience ou « des sentiments », ce qui signifie avoir une compréhension et un raisonnement. Elle suscitera de nombreux débats sur le fait que la conscience a un support biologique et non matériel. La capacité de ces machines à être aussi intelligente que l'être humain serait limitée par sa force de calcul. C'est cette limite que les développeurs tentent de dépasser en concevant des logiciels de plus en plus performants, et permettant aussi de modéliser des idées abstraites. L'intelligence artificielle faible tient plus de l'ingénierie, le système cherche à être autonome et les algorithmes résolvent des problèmes. Mais dans cette approche, il ne s'agira que d'une simulation d'intelligence, le système fait comme si. Un bon exemple est le programme conversationnel ELIZA, qui imite le comportement humain pendant un dialogue face un autre humain. Le créateur Joseph Weizenbaum met bien en garde que lorsque le programme écrit « je comprends », en fait il ne comprend rien. Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés. #alternate Modifier Wikipédia (fr) Intelligence artificielle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : navigation, rechercher Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir A.I. Intelligence artificielle (film), IA Ce lien renvoie vers une page d'homonymie . Supercalculateur Electronic Art's Intel-ligence-Art-ificielle (représentation allégorique artistique de « l'Intelligence artificielle ») Deep Blue IBM, premier supercalculateur à battre un champion du monde d'échecs en titre de l'histoire de l'humanité (Matchs Deep Blue contre Kasparov Russie-États-Unis en 1996 et 1997) L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence »^[1]. Elle correspond donc à un ensemble de concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome constituée. Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel à la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux neuronaux), à la logique mathématique (sous-discipline des mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en œuvre de ses fonctions cognitives^[2]. Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais philosophiques. Sommaire * 1 Définition * 2 Historique + 2.1 Prix Turing + 2.2 Faits marquants depuis les années 2000 + 2.3 En France * 3 Test de Turing * 4 Intelligence artificielle forte + 4.1 Définition + 4.2 Estimation de faisabilité + 4.3 Diversité des opinions + 4.4 Travaux complémentaires * 5 Intelligence artificielle faible + 5.1 Estimation de faisabilité * 6 Courants de pensée + 6.1 Cognitivisme + 6.2 Connexionnisme + 6.3 Synthèse * 7 Différentes facettes * 8 Conception de systèmes * 9 Utilisation + 9.1 Domaines d’application + 9.2 Jeux vidéo * 10 Précurseurs + 10.1 Automates + 10.2 Pensée automatique * 11 Questionnements + 11.1 Espoirs et enthousiasme + 11.2 Critiques et inquiétudes + 11.3 Critique de la technique et de la technologie + 11.4 Questionnements éthiques * 12 Perspectives et projections dans le futur * 13 Dans la science-fiction + 13.1 Quelques IA célèbres dans la science-fiction * 14 Formation * 15 L'intelligence artificielle et les jeux + 15.1 Othello + 15.2 Échecs + 15.3 Go + 15.4 Jeopardy! + 15.5 Poker * 16 Notes et références * 17 Annexes + 17.1 Bibliographie + 17.2 Articles connexes + 17.3 Liens externes Définition[modifier | modifier le code] Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »^[3]^,^[4]. On y trouve donc le côté « artificiel » atteint par l'usage des ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté « intelligence » associé à son but d'imiter le comportement. Cette imitation peut se faire dans le raisonnement, par exemple dans les jeux ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues naturelles, dans la perception : visuelle (interprétation des images et des scènes), auditive (compréhension du langage parlé) ou par d'autres capteurs, dans la commande d'un robot dans un milieu inconnu ou hostile. Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe un certain nombre de définitions différentes de l'IA qui varient sur deux points fondamentaux^[5] : * Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité. * Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à celui de l'être humain et être au moins aussi rationnel. Historique[modifier | modifier le code] Article détaillé : Histoire de l'intelligence artificielle. Historiquement, elle trouve son point de départ dans les années 1950 avec les travaux d'Alan Turing, qui se demande si une machine peut « penser ». Le développement croissant des technologies informatiques (puissance de calcul) et des techniques algorithmiques (notamment l'apprentissage profond ou deep learning) ont permis la réalisation de programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses capacités cognitives emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de go en 2016 et le poker en 2017. L'une des origines de l'intelligence artificielle se trouve probablement dans l'article d'Alan Turing « Computing Machinery and Intelligence » (Mind, octobre 1950)^[6], où Turing explore le problème et propose une expérience maintenant connue sous le nom de test de Turing dans une tentative de définition d'un standard permettant de qualifier une machine de « consciente ». Il développe cette idée dans plusieurs forums, dans la conférence « L'intelligence de la machine, une idée hérétique »^[7], dans la conférence qu'il donne à la BBC 3^e programme le 15 mai 1951 « Les calculateurs numériques peuvent-ils penser ? »^[8] ou la discussion avec M.H.A. Newman, Sir Geoffrey Jefferson et R.B. Braithwaite les 14 et 23 janvier 1952 sur le thème « Les ordinateurs peuvent-ils penser? »^[9]. L'autre origine probable est la publication, en 1949, par Warren Weaver de son mémorandum sur la traduction automatique des langues^[10] qui suggère qu'une machine puisse faire une tâche qui relève typiquement de l'intelligence humaine. On considère que l'intelligence artificielle, en tant que domaine de recherche, a été créée à la conférence qui s'est tenue sur le campus de Dartmouth College pendant l'été 1956^[11] à laquelle assistaient ceux qui vont marquer la discipline. L'intelligence artificielle se développe ensuite surtout aux États-Unis à l'université Stanford sous l'impulsion de John McCarthy, au MIT sous celle de Marvin Minsky, à l'université Carnegie-Mellon sous celle de Allen Newell et Herbert Simon et à l'université d'Édimbourg sous celle de Donald Michie. En France, l'un des pionniers est Jacques Pitrat. Toutefois le sujet de l'intelligence artificielle est un sujet dont les bornes peuvent varier. Par exemple, la recherche d'un itinéraire était considéré comme un problème d'intelligence artificielle dans les années 1950, alors que depuis que des applications sont dotées d'algorithmes pour résoudre ces questions la recherche d'itinéraires n'est plus considérée comme de l'intelligence artificielle^[12]. Prix Turing[modifier | modifier le code] Plusieurs prix Turing ont été attribués à des pionniers de l'intelligence artificielle, citons: Marvin Minsky en 1969, John McCarthy en 1971, Allen Newell et Herbert Simon en 1975, Edward Feigenbaum et Raj Reddy en 1994, Judea Pearl en 2011. Faits marquants depuis les années 2000[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle est un sujet d'actualité au XXI^e siècle. En 2004, l'Institut Singularity a lancé une campagne Internet appelée « Trois lois dangereuses » : « Three Laws Unsafe » (en lien avec les trois lois d'Asimov) pour sensibiliser aux questions de la problématique de l'intelligence artificielle et l'insuffisance des lois d'Asimov en particulier. (Singularity Institute for Artificial Intelligence 2004)^[13]. En 2005, le projet Blue Brain est lancé, il vise à simuler le cerveau des mammifères. Il s'agit d'une des méthodes envisagées pour réaliser une IA. Ils annoncent de plus comme objectif de fabriquer, dans dix ans, le premier « vrai » cerveau électronique^[14]. En mars 2007, le gouvernement sud-coréen a annoncé que plus tard dans l'année, il émettrait une charte sur l'éthique des robots, afin de fixer des normes pour les utilisateurs et les fabricants. Selon Park Hye-Young, du ministère de l'Information et de la communication, la Charte reflète les trois lois d'Asimov : la tentative de définition des règles de base pour le développement futur de la robotique. En juillet 2009, Californie, conférence organisé par l'Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI), où un groupe d'informaticiens se demande s'il devrait y avoir des limites sur la recherche qui pourrait conduire à la perte de l'emprise humaine sur les systèmes informatiques, et où il était également question de l'explosion de l'intelligence (artificielle) et du danger de la singularité technologique conduisant à un changement d'ère, ou de paradigme totalement en dehors du contrôle humain^[15]^,^[16]. En 2009, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un projet visant à repenser la recherche en intelligence artificielle. Il réunira des scientifiques qui ont eu du succès dans des domaines distincts de l'IA. Neil Gershenfeld déclare « Nous voulons essentiellement revenir 30 ans en arrière, et de revoir quelques directions aujourd'hui gelées »^[17]. En novembre 2009, l'US Air Force cherche à acquérir 2 200 PlayStation 3^[18] pour utiliser le processeur cell à 7 ou 8 cœurs qu'elle contient dans le but d'augmenter les capacités de leur superordinateur constitué de 336 PlayStation 3 (total théorique 52,8 PetaFlops en double précision). Le nombre sera réduit à 1 700 unités le 22 décembre 2009^[19]. Le projet vise le traitement vidéo haute-définition, et l'« informatique neuromorphique », ou la création de calculateurs avec des propriétés/fonctions similaires au cerveau humain^[18]. Le 27 janvier 2010, l'US Air Force demande l'aide de l'industrie pour développer une intelligence avancée de collecte d'information et avec la capacité de décision rapide pour aider les forces américaines pour attaquer ses ennemis rapidement à leurs points les plus vulnérables. L'US Air Force utilisera une intelligence artificielle, le raisonnement ontologique, et les procédures informatique basées sur la connaissance, ainsi que d'autres traitement de données avancées afin de frapper l'ennemi au meilleur point^[20]. D'autre part, d’ici 2020, plus de mille bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération, parmi plus de 2 500 avions militaires, commenceront à être équipés de sorte que, d’ici 2040, tous les avions de guerre américains soient pilotés par intelligence artificielle, en plus des 10 000 véhicules terrestres et des 7 000 dispositifs aériens commandés d'ores et déjà à distance^[21]. Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte deux des trois manches du jeu télévisé Jeopardy! en battant largement ses deux concurrents humains en gains cumulés. Pour cette IA, la preformance a résidé dans le fait de répondre à des questions de culture générale (et non un domaine technique précis) dans des délais très courts. En février 2016, l'artiste et designer Aaron Siegel propose de faire de Watson un candidat à l'élection présidentielle américaine afin de lancer le débat sur « le potentiel de l’intelligence artificielle dans la politique »^[22]. En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux de la NASA. Grâce à un super ordinateur quantique conçu par D-Wave Systems et qui serait d'après cette société 11 000 fois plus performant qu'un ordinateur actuel (de 2013)^[23], ils espèrent ainsi faire progresser l'intelligence artificielle et notamment l'apprentissage automatique. Raymond Kurzweil est engagé en décembre 2012 par Google afin de participer et d'améliorer l'apprentissage automatique des machines et des IA^[24]. En 2014-2015, à la suite du développement rapide du deep learning, et à l'encontre des penseurs transhumanistes, quelques scientifiques et membres de la communauté high tech craignent que l'intelligence artificielle ne vienne à terme dépasser les performances de l'intelligence humaine. Parmi eux, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking^[25], le fondateur de Microsoft Bill Gates^[26] et le PDG de Tesla Elon Musk^[27]. Les géants de l'Internet s'intéressent de plus en plus à l'IA^[28]. Le 3 janvier 2016, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est donné pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle simple pour piloter ma maison ou m’aider dans mon travail »^[réf. nécessaire] Il avait déjà créé en 2013 le laboratoire Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR) dirigé par le chercheur français Yann LeCun et ouvert un laboratoire de recherche permanente dans le domaine à Paris^[29]. Apple a de son côté récemment acquis plusieurs start-up du secteur (Perceptio, VocalIQ, Emotient et Turi)^[30]. En France[modifier | modifier le code] En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis Laurière, Claude-François Picard, Jacques Pitrat et Jean-Claude Simon^[31]. Un congrès national annuel Reconnaissance de formes et intelligence artificielle est créé en 1979 à Toulouse^[32]. En lien avec l'organisation de la conférence IJCAI (en) à Chambéry en 1993, et la création d'un GRECO-PRC^[33] intelligence artificielle, en 1983, il donne naissance à une société savante, l'AFIA en 1989, qui, entre autres, organise des conférences nationales en intelligence artificielle^[34]. Dès le début de l'année 2017, les initiatives se multiplient et s'accélèrent^[pourquoi ?]. Le 17 janvier 2017, le fonds de capital-risque Serena Capital lance un fonds de 80 millions d’euros dédié à l’investissement dans les start-up européennes du big data et de l'intelligence artificielle^[35]. Le 19 janvier 2017, une audition se tient au Sénat « L'intelligence Artificielle menace-t-elle nos emplois ? »^[36]. Le 20 janvier 2017, Axelle Lemaire entend valoriser les potentiels scientifiques et industriels de notre pays grâce au projet « France IA »^[37]. Test de Turing[modifier | modifier le code] Schéma du test de Turing. Article détaillé : Test de Turing. À l’orée des années 1950, entre la naissance de la cybernétique et l’émergence quelques années plus tard de l’intelligence artificielle, alors que les meilleurs esprits du temps s’interrogent sur la possibilité de construire des machines pensantes, Alan Turing propose, dès le début d’un article demeuré célèbre, un test pour déterminer si une machine peut être définie par « consciente »^[pas clair]^[38]. Définir l’intelligence est un défi et il n’est pas certain qu’on puisse y arriver un jour d’une façon satisfaisante. C’est cette remarque qui poussa le mathématicien britannique Alan Turing, il y a soixante ans, à proposer « le jeu de l’imitation » qui fixait un objectif précis à la science naissante des ordinateurs que l'on n'appelait pas encore informatique en francophonie. Ce « jeu de l'imitation » suggérait qu'un juge fictif puisse dialoguer d'une part avec une machine et d'autre part avec un humain à l'aide d'un terminal sans pouvoir les discriminer^[39]. Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore pu réussir ce test, à savoir se comporter de façon à ne pas être discriminé d'un humain, malgré de nombreuses tentatives. Devant la persistance de ces échecs certains informaticiens^[Lesquels ?] pensent que mettre au point un programme aussi complexe ne démontrera pas l'intelligence des programmes ni leur capacité à penser. De nos jours, une machine peut certes réviser et faire évoluer des objectifs qu’on lui a attribués. Une machine peut même être programmée pour pouvoir restructurer sa connaissance initiale à partir d’informations reçues ou perçues. Mais la machine d’aujourd’hui ne pense pas à proprement parler, car elle n’a pas conscience d’elle-même (et en particulier de ses limites), elle ne peut pas ultimement décider de ses buts ni imaginer de nouvelles formes de représentations du monde^[38]. Intelligence artificielle forte[modifier | modifier le code] Article détaillé : Philosophie de l'intelligence artificielle. Définition[modifier | modifier le code] Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une machine capable non seulement de produire un comportement intelligent, mais d’éprouver une impression d'une réelle conscience de soi, de « vrais sentiments » (quoi qu’on puisse mettre derrière ces mots), et « une compréhension de ses propres raisonnements »^[40]. L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline, mais a également suscité de nombreux débats. En se fondant sur l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que des chercheurs n'hésitent pas à affirmer ^[41], que la conscience a un support biologique et donc matériel, les scientifiques ne voient généralement pas d’obstacle de principe à créer un jour une intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique. Selon les tenants de l'IA forte, si à l'heure actuelle il n'y a pas d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être humain, ce n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune limite fonctionnelle (un ordinateur est une machine de Turing universelle avec pour seules limites les limites de la calculabilité), il n'y aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir les logiciels appropriés (programme, base de données...). Elle permet notamment de modéliser des idées abstraites. Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code] Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain à celle d'un ordinateur peut aider à comprendre les ordres de grandeur pour estimer la possibilité pratique ou non d'une intelligence artificielle forte, de même qu'un simple calcul de puissance en kW permet grosso modo de dire qu'un camion donné pourra espérer transporter commodément telle ou telle charge ou si cela lui sera impossible. Voici quelques exemples d'ordres de grandeur en traitement de l'information : * balance de Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux poids) ; * mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par seconde sur 32 bits ; * Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 @ 50 MHz (1992) : 160 milliards d'opérations par seconde. Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise surtout les ordres de grandeur en présence et leur évolution relativement rapide (2015). L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur les ordinateurs typiques de 1970 effectuant 10^7 opérations logiques par seconde^[42]^,^[43]. Le cerveau humain, formé de 10^11 neurones ne pouvant chacun commuter plus de 100 fois par seconde en raison de leur temps de relaxation permettait beaucoup plus de traitements logiques par unité de temps (10^14 opérations logiques par seconde)^[43]. Ce handicap technique précis n'existe plus sur les ordinateurs actuels (2015), travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 GHz environ. Il s'agit là de processeurs destinés au particulier. Concernant des machines comme Blue Gene, le rapport du nombre de comparaisons par seconde entre ordinateur et cerveau ont même changé de sens. Un article de 2013^[44] examine par plusieurs voies quelle pourrait être la capacité mémoire nécessaire et, selon le mode de calcul, obtient des chiffres très différents : 1 To, 100 To, 2 500 To (voir big data), évoquant aussi par jeu 300 Mo, soit 60 MP3 de 3 minutes. Le matériel serait donc maintenant présent. Du logiciel à la mesure de ce matériel resterait à développer. En effet, l'important n'est pas de raisonner plus vite, en traitant plus de données, ou en mémorisant plus de choses que le cerveau humain^[45], l'important est de traiter les informations de manière appropriée. L'IA souligne la difficulté à expliciter toutes les connaissances utiles à la résolution d'un problème complexe. Certaines connaissances dites implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables. Par exemple, qu'est-ce qui distingue un visage familier de deux cents autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimer^[46]. L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est exploitée depuis les années 1980 (voir Réseau de neurones). Néanmoins, un autre type de complexité apparaît : la complexité structurelle. Comment mettre en relation des modules spécialisés pour traiter un certain type d'informations, par exemple un système de reconnaissance des formes visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un système lié à la motivation, à la coordination motrice, au langage, etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son apprentissage par l'expérience réalisé, l'« intelligence » correspondante peut être distribuée en un grand nombre d'exemplaires, par exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non, mais le dire tout de suite grâce à des applications dites de credit scoring. Enfin, au-delà de la simple technique, il reste à savoir de quel type serait la relation entre l'homme et la machine intelligente : bonne et peut-être non exempte de bugs, comme dans Les Robots d'Asimov, ou carrément hostile comme dans Terminator sont deux exemples possibles^[47]. Diversité des opinions[modifier | modifier le code] Les principales opinions soutenues pour répondre à la question d’une intelligence artificielle consciente sont les suivantes : * Impossible : la conscience serait le propre des organismes vivants, et elle serait liée à la nature des systèmes biologiques. Cette position est défendue principalement par des religieux. + Problème : Elle rappelle toutefois toutes les controverses passées entre vitalistes et matérialistes. * Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont l’organisation matérielle serait fondée sur des processus quantiques. Cette position est défendue notamment par Roger Penrose. Des algorithmes quantiques sont théoriquement capables de mener à bien des calculs hors de l'atteinte pratique des calculateurs conventionnels (complexité en [MATH: N ln ( N ) {\displaystyle N\ln(N)~} :MATH] N\ln(N)~ au lieu de [MATH: N 2 {\displaystyle N^{2}~} :MATH] N^{2}~ , par exemple, sous réserve d'existence du calculateur approprié). Au-delà de la rapidité, le fait que l'on puisse envisager des systèmes quantiques en mesure de calculer des fonctions non-turing-calculables (voir Hypercalcul) ouvre des possibilités qui - selon cet auteur - sont fondamentalement interdites aux machines de Turing. + Problème : On ne dispose pas encore pour le moment d'algorithmes d'IA à mettre en œuvre dans ce domaine. Tout cela reste donc spéculatif. * Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont l’organisation matérielle mimerait le fonctionnement du cerveau humain, par exemple avec des circuits électroniques spécialisés reproduisant le fonctionnement des neurones. + Problème : Le système en question répondant exactement de la même façon que sa simulation sur ordinateur - toujours possible - au nom de quel principe leur assigner une différence ?^[48] * Impossible avec les algorithmes classiques manipulant des symboles (logique formelle), car de nombreuses connaissances sont difficiles à expliciter mais possible avec un apprentissage par l'expérience de ces connaissances à l'aide d'outils tels que des réseaux de neurones formels, dont l'organisation logique et non matérielle s'inspire des neurones biologiques, et utilisés avec du matériel informatique conventionnel. + Problème : si du matériel informatique conventionnel est utilisé pour réaliser un réseau de neurones, alors il est possible de réaliser l'IA avec les ordinateurs classiques manipulant des symboles (puisque ce sont les mêmes machines, voir Thèse de Church-Turing). Cette position parait donc incohérente. Toutefois, ses défenseurs (thèse de l'IA forte) arguent que l'impossibilité en question est liée à notre inaptitude à tout programmer de manière explicite, elle n'a rien à voir avec une impossibilité théorique. Par ailleurs, ce que fait un ordinateur, un système à base d'échanges de bouts de papier dans une salle immense peut le simuler quelques milliards de fois plus lentement. Or il peut rester difficile à admettre que cet échange de bouts de papiers « ait une conscience ». Voir Chambre chinoise. Selon les tenants de l'IA forte, cela ne pose toutefois pas de problème. * Impossible car la pensée n'est pas un phénomène calculable par des processus discrets et finis. Pour passer d'un état de pensée au suivant, il y a une infinité non dénombrable, une continuité d'états transitoires. Cette idée est réfutée par Alain Cardon (Modéliser et concevoir une Machine pensante). * Possible avec des ordinateurs manipulant des symboles. La notion de symbole est toutefois à prendre au sens large. Cette option inclut les travaux sur le raisonnement ou l'apprentissage symbolique basé sur la logique des prédicats, mais aussi les techniques connexionnistes telles que les réseaux de neurones, qui, à la base, sont définies par des symboles. Cette dernière opinion constitue la position la plus engagée en faveur de l'intelligence artificielle forte. Des auteurs comme Douglas Hofstadter (mais déjà avant lui Arthur C. Clarke ou Alan Turing) (voir le test de Turing) expriment par ailleurs un doute sur la possibilité de faire la différence entre une intelligence artificielle qui éprouverait réellement une conscience, et une autre qui simulerait exactement ce comportement. Après tout, nous ne pouvons même pas être certains que d’autres consciences que la nôtre, y compris chez des humains, éprouvent réellement quoi que ce soit, si ce n'est par une pétition de principe qui spécule que chaque humain se retrouve à l'identique chez tous les autres. On retrouve là le problème connu du solipsisme en philosophie. Travaux complémentaires[modifier | modifier le code] Le mathématicien de la physique Roger Penrose^[49] pense que la conscience viendrait de l'exploitation de phénomènes quantiques dans le cerveau (voir microtubules), empêchant la simulation réaliste de plus de quelques dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à présent isolé sur cette question. Un autre chercheur a présenté depuis une thèse de même esprit quoique moins radicale : Andrei Kirilyuk^[50]. Cette spéculation reste néanmoins marginale par rapport aux travaux des neurosciences. L'action de phénomènes quantiques est évidente^[réf. nécessaire] dans le cas de la rétine (quelques quanta de lumière seulement suffisent à une perception) ou de l'odorat, mais elle ne constitue pas une condition préalable à un traitement efficace de l'information. En effet, le traitement de l'information effectué par le cerveau est relativement robuste^[réf. nécessaire] et ne dépend pas de l'état quantique de chaque molécule, ni même de la présence ou de la connexion de neurones isolés. Cela dit, l’intelligence artificielle est loin de se limiter aux seuls réseaux de neurones, qui ne sont généralement utilisés que comme classifieurs. Les techniques de résolution générale de problèmes et la logique des prédicats^[51], entre autres, ont fourni des résultats significatifs et sont exploités par des ingénieurs et chercheurs dans plusieurs domaines (en particulier depuis Mycin (en) en 1973 pour le diagnostic des maladies du sang). Intelligence artificielle faible[modifier | modifier le code] Article détaillé : Intelligence artificielle faible. La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche pragmatique d’ingénieur : chercher à construire des systèmes de plus en plus autonomes (pour réduire le coût de leur supervision), des algorithmes capables de résoudre des problèmes d’une certaine classe, etc. Mais, cette fois, la machine simule l'intelligence, elle semble agir comme si elle était intelligente. On en voit des exemples concrets avec les programmes conversationnels qui tentent de passer le test de Turing, comme ELIZA. Ces logiciels parviennent à imiter de façon grossière le comportement d'humains face à d'autres humains lors d'un dialogue. Joseph Weizenbaum, créateur du programme ELIZA, met en garde le public dans son ouvrage Computer Power and Human Reason : si ces programmes « semblent » intelligents, ils ne le sont pas : ELIZA simule très grossièrement un psychologue en relevant immédiatement toute mention du père ou de la mère, en demandant des détails sur tel élément de phrase et en écrivant de temps en temps « Je comprends. », mais son auteur rappelle qu'il s'agit d'une simple mystification : le programme ne comprend en réalité rien. Les tenants de l'IA forte admettent que s'il y a bien dans ce cas simple simulation de comportements intelligents, il est aisé de le découvrir et qu'on ne peut donc généraliser. En effet, si on ne peut différencier expérimentalement deux comportements intelligents, celui d'une machine et celui d'un humain, comment peut-on prétendre que les deux choses ont des propriétés différentes ? Le terme même de « simulation de l'intelligence » est contesté et devrait, toujours selon eux, être remplacé par « reproduction de l'intelligence ». Les tenants de l'IA faible arguent que la plupart des techniques actuelles d’intelligence artificielle sont inspirées de leur paradigme. Ce serait par exemple la démarche utilisée par IBM dans son projet nommé Autonomic computing. La controverse persiste néanmoins avec les tenants de l'IA forte qui contestent cette interprétation. Simple évolution, donc, et non révolution : l’intelligence artificielle s’inscrit à ce compte dans la droite succession de ce qu’ont été la recherche opérationnelle dans les années 1960, la supervision (en anglais : process control) dans les années 1970, l’aide à la décision dans les années 1980 et le data mining dans les années 1990. Et, qui plus est, avec une certaine continuité. Il s'agit surtout d'intelligence humaine reconstituée, et de programmation ad hoc d'un apprentissage, sans qu'une théorie unificatrice n'existe pour le moment (2011). Le Théorème de Cox-Jaynes indique toutefois, ce qui est un résultat fort, que sous cinq contraintes raisonnables, tout procédé d'apprentissage devra être soit conforme à l'inférence bayésienne, soit incohérent à terme, donc inefficace^[52]. Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code] Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de Turing et de Grice à ce sujet, propose^[53] six « préceptes » conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont déjà mises en œuvre par des systèmes existants : * objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le système) ; * textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase, qu'elles émanent du système ou de l'utilisateur) ; * apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations issues des propos de l'utilisateur) ; * questionnement (demande de précisions de la part du système) ; * rectification (suggestion de rectifications à la question posée, lorsque nécessaire) ; * explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a apportée précédemment). Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par lui-même une représentation de l'utilisateur auquel il a affaire, pour s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter au système à partir du moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une machine : il ne conversera pas de la même manière avec un système automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui présente pour le concepteur l'avantage pragmatique de simplifier certains aspects du dialogue. Courants de pensée[modifier | modifier le code] La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement son caractère pluridisciplinaire et se nourrissait des contributions les plus diverses : neurophysiologie, psychologie, logique, sciences sociales… Et c’est tout naturellement qu’elle envisagea deux approches des systèmes, deux approches reprises par les sciences cognitives et de ce fait l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition (du haut vers le bas) et une approche contraire par construction progressive du bas vers le haut. Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que contradictoires : on est à l'aise pour décomposer rapidement ce que l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls éléments que l'on connaît afin de se familiariser avec les concepts émergents est plus utile pour les domaines inconnus. Elles sont respectivement à la base des hypothèses de travail que constituent le cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui (2005) d'opérer progressivement leur fusion. Le HOWTO de Linux sur l'intelligence artificielle v3.0^[54], révisé le 15 décembre 2012, adopte pour la commodité du lecteur la taxinomie suivante : * Systèmes symboliques ; * Connexionnisme ; * Calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ; * Alife (vie artificielle) et Complexité ; * Agents et robotique. Cognitivisme[modifier | modifier le code] Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que par des procédés évidemment très différents), manipule essentiellement des symboles élémentaires. Dans son livre La société de l’esprit, Marvin Minsky, s’appuyant sur des observations du psychologue Jean Piaget, envisage le processus cognitif comme une compétition d’agents fournissant des réponses partielles et dont les avis sont arbitrés par d’autres agents. Il cite les exemples suivants de Piaget : * L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un verre, plus il y a d’eau dans ce verre. Après avoir joué avec des transvasements successifs, il intègre le fait que la notion de hauteur du liquide dans le verre entre en compétition avec celle du diamètre du verre, et arbitre de son mieux entre les deux. * Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à modeler : la réduction de plusieurs objets temporairement représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un concept de conservation de la quantité de matière. Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la formation de l’esprit, qui dégagent quelques règles pour arbitrer les différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et erreurs. Connexionnisme[modifier | modifier le code] Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels, envisage la cognition comme le résultat d’une interaction globale des parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le chien dispose d'une sorte de connaissance des équations différentielles du mouvement, puisqu’il arrive à attraper un bâton au vol. Et pas davantage qu’un chat ait aussi une sorte de connaissance de la loi de chute des corps, puisqu’il se comporte comme s’il savait à partir de quelle hauteur il ne doit plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol. Cette faculté qui évoque un peu l’intuition des philosophes se caractériserait par la prise en compte et la consolidation d’éléments perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la conscience, ou en tout cas n’y déclenche d’interprétation particulière. Synthèse[modifier | modifier le code] Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des travaux : * la redondance (le système est peu sensible à des pannes ponctuelles) ; * la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ; cette notion diffère de la réentrance en programmation) ; * la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont dégagés et renforcés). Différentes facettes[modifier | modifier le code] On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou séparément, dans un système d’intelligence artificielle tels que : * le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ; * la traduction automatique, si possible en temps réel ou très légèrement différé ; * le traitement automatique du langage naturel ; * le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ; * l’apprentissage automatique ; * la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis Baron et de l'Ircam) ; * la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général, etc. ; * l'intégration automatique d’informations provenant de sources hétérogènes, (fusion de données) ; * l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur l'émotion) et l'éventualité d'une subjectivité artificielle ; * etc. Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent intervenir dans les fonctions suivantes : * l'aide aux diagnostics ; * l'aide à la décision ; * la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes d'allocation de ressources ; * l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou demandant une grande précision ; * l'automatisation de tâches ; * etc. Conception de systèmes[modifier | modifier le code] Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus commodes que d’autres pour écrire des applications d’intelligence artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus médiatisés. Lisp constituait une solution ingénieuse pour faire de l’intelligence artificielle en Fortran^[Contradiction]. ELIZA (le premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable » intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle comme Haskell ou OCaml. Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont existé dès les années 1960 ; et des logiciels tels que Maple ou Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique qui, il y a trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de mathématiques supérieures. Utilisation[modifier | modifier le code] Un robot NAO en 2014. Domaines d’application[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une variété de domaines tels que : * la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ; * la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds^[55] ou encore la plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ; * le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes de commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de plus en plus important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de dollars pour trois années de recherches dans tous les domaines requis à l’automatisation de l’armement militaire^[56]. * les jeux ; * la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ; * le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice, d'aider à la décision et de trancher les cas simples ; * la logistique, au travers d'approches heuristiques de type résolution de problème de satisfaction de contraintes ; * la robotique Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence artificielle faible : * générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à partir des souhaits des utilisateurs. * robot employé de maison * débogage * programmation * Journalisme: des "robots journalistes" pourraient à terme aider les journalistes en les débarrassant de tâches ingrates, notamment la veille ou la vérification des fake news^[57]. * Marketing: le programme "Albert", développé par Adgorythms permet de faciliter les prises de décision dans des campagnes de marketing digital^[58]. Jeux vidéo[modifier | modifier le code] L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée depuis longtemps dans la conception de joueurs artificiels pour le jeu d'échecs. Toutefois, c'est dans les jeux vidéo que l'intelligence artificielle s'est le plus popularisée. Celle-ci bénéficie en effet des progrès de l'informatique, avec par exemple les cartes graphiques dédiées qui déchargent le processeur principal des tâches graphiques. Le processeur principal peut désormais être utilisé pour développer des systèmes d’IA plus perfectionnés. Par exemple, l'intelligence artificielle peut être utilisée pour 'piloter' des bots (c'est-à-dire les personnages artificiels) évoluant dans les MMOGs ou les mondes virtuels, mais on peut aussi citer son utilisation dans des jeux de simulation, ou pour animer des personnages artificiels. Dans le domaine du jeu vidéo, l’IA caractérise toute prise de décision d’un personnage (ou d’un groupe) géré par le jeu, et contraint par l’intérêt ludique : une « meilleure » IA ne donne pas forcément un jeu plus jouable^[59], l’objectif est de donner l’illusion d’un comportement intelligent^[59]. L'éventail de sujets (recherche de chemin, animation procédurale, planifications stratégiques…) sont réalisables par des techniques classiques issues de l'IA symbolique (automates, script, systèmes multi-agents…), fortement dépendante de l’expertise humaine^[60]. Cette approche est préférée par rapport aux techniques d'intelligence artificielle plus académiques (réseaux de neurones, algorithmes génétiques), car mieux contrôlée^[61]. Ces approches partagent toutes les mêmes contraintes de ressources restreintes, que ce soit en mémoire, en temps de développement, ou en temps de calcul, même si globalement ces ressources augmentent plus les projets sont récents^[61]. Jusqu'à la fin des années 1990, l’IA dans les jeux vidéo (plus particulièrement dans les jeux de stratégie en temps réel) a été délaissée par rapport au rendu visuel et sonore. L’« évolution vers des univers toujours plus réalistes, leur peuplement par des personnages […] aux comportements crédibles devient une problématique importante »^[60]. Pour éviter ce contraste, et coupler dans le même temps au délestage d’une grosse partie de l’aspect graphique des processeurs vers les cartes graphiques^[62], on constate à cette période une augmentation des ressources investies dans l’IA (temps de développement, ressource processeur)^[62]. Certains jeux sont précurseurs (Creatures, Black and White) car l’IA y constitue l’élément central ludique^[réf. nécessaire]. Partant d’une approche à base de règles rigides, les jeux utilisent alors des IA plus flexibles, diversifiant les techniques mises en œuvre^[59]. Aujourd'hui la plupart des jeux vidéo utilisent des solutions ad hoc, il existe néanmoins des solutions middleware et également des solutions matérielles^[63] toutefois très minoritaires^[réf. nécessaire]. Avec les jeux en réseau, le besoin d’IA a tout d’abord été négligé^[62], mais, particulièrement avec l’apparition des jeux massivement multijoueur, et la présence d’un nombre très important de joueurs humains se confrontant à des personnages non joueur, ces derniers ont un besoin très important de pouvoir s'adapter à des situations qui ne peuvent être prévues. Actuellement ces types de jeux intéressent particulièrement des chercheurs en IA, y trouvant un environnement adéquat pour y éprouver différentes architectures adaptatives^[60]. L'« IA scriptée » est une forme d'intelligence artificielle sans apprentissage, du type : « si le joueur a telle position, alors faire prendre tel chemin à deux PNJ », sans que le logiciel sache que cela encercle le joueur, ou ne varie sa stratégie. Précurseurs[modifier | modifier le code] Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de réflexion est tout à fait ancien, et il apparaît régulièrement au cours de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une intelligence artificielle et les principaux précurseurs de cette discipline sont les suivants. Automates[modifier | modifier le code] Article connexe : Automate. Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine » date de 800 avant notre ère, en Égypte. La statue du dieu Amon levait le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les prétendants qui défilaient devant lui, puis elle « prononçait » un discours de consécration. Les Égyptiens étaient probablement conscients de la présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et déclarant les paroles sacrées derrière la statue, mais cela ne semblait pas être pour eux contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque, Homère, dans L'Iliade (XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis de roues en or, capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans la demeure du dieu ; ou encore, deux servantes forgées en or qui l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant de bronze Talos, gardien des rivages de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du dieu. Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le III^e et le I^er siècle avant notre ère, d’une école d’ingénieurs fondée par Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à l’amusement tels des corbeaux qui chantaient. Héron L'Ancien décrit dans son traité « Automates », un carrousel animé grâce à la vapeur et considéré comme anticipant les machines à vapeur. Les automates disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a prêté à Roger Bacon la conception d'automates doués de la parole; en fait, probablement de mécanismes simulant la prononciation de certains mots simples. Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour amuser le roi de France, François I^[64]. Gio Battista Aleotti et Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et chantants, des flûtistes mécaniques, des nymphes, des dragons et des satyres animés pour égayer des fêtes aristocratiques, des jardins et des grottes. René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un automate qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs une réflexion d’un modernisme étonnant sur les différences entre la nature des automates, et celles d’une part des animaux (pas de différence) et d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en font le précurseur méconnu d’un des principaux thèmes de la science-fiction : l'indistinction entre le vivant et l’artificiel, entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences artificielles. Le canard artificiel de Vaucanson (1738). Jacques de Vaucanson a construit en 1738 un « canard artificiel de cuivre doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai canard ». Il était possible de programmer les mouvements de cet automate, grâce à des pignons placés sur un cylindre gravé, qui contrôlaient des baguettes traversant les pattes du canard. L’automate a été exposé pendant plusieurs années en France, en Italie et en Angleterre, et la transparence de l’abdomen permettait d’observer le mécanisme interne. Le dispositif permettant de simuler la digestion et d’expulser une sorte de bouillie verte fait l’objet d’une controverse. Certains commentateurs estiment que cette bouillie verte n’était pas fabriquée à partir des aliments ingérés, mais préparée à l’avance. D’autres estiment que cet avis n’est fondé que sur des imitations du canard de Vaucanson. Malheureusement, l’incendie du Musée de Nijni Novgorod en Russie vers 1879 détruisit cet automate. Les artisans Pierre et Louis Jaquet-Droz fabriquèrent parmi les meilleurs automates fondés sur un système purement mécanique, avant le développement des dispositifs électromécaniques. Certains de ces automates, par un système de cames multiples, étaient capables d'écrire un petit billet (toujours le même). Enfin, Les Contes d'Hoffmann (et ballet) L'Homme au sable décrit une poupée mécanique dont s'éprend le héros. Pensée automatique[modifier | modifier le code] Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives suivantes peuvent être citées : * Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du XIII^e siècle, a fait la première tentative pour engendrer des idées par un système mécanique. Il combinait aléatoirement des concepts grâce à une sorte de règle à calcul, un zairja, sur laquelle pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et de symboles philosophiques. Il baptisa sa méthode Grand Art (Ars Magna), fondée sur l’identification de concepts de base, puis leur combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes. Raymond Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la morale, à la médecine et à l’astrologie. Mais il n’utilisait que la logique déductive, ce qui ne permettait pas à son système d’acquérir un apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses principes de départ : seule la logique inductive le permet. * Gottfried Wilhelm Leibniz, au XVII^e siècle, a imaginé un calcul pensant (calculus rationator), en assignant un nombre à chaque concept. La manipulation de ces nombres aurait permis de résoudre les questions les plus difficiles, et même d’aboutir à un langage universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des principales difficultés de cette méthode, également rencontrée dans les travaux modernes sur l’intelligence artificielle, est l’interconnexion de tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes les autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée. * George Boole a inventé la formulation mathématique des processus fondamentaux du raisonnement, connue sous le nom d’algèbre de Boole. Il était conscient des liens de ses travaux avec les mécanismes de l’intelligence, comme le montre le titre de son principal ouvrage paru en 1854 : « Les lois de la pensée » (The laws of thought), sur l’algèbre booléenne. * Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le concept de prédicat, qui est une entité logique soit vraie, soit fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant des variables non logiques, n’ayant en soit aucun degré de vérité (maison, propriétaire). Cette formalisation eut une grande importance puisqu’elle permit de démontrer des théorèmes généraux, simplement en appliquant des règles typographiques à des ensembles de symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que sur le choix des règles à appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des symboles qu’il a inventés et ce sens^[65] n'est pas toujours formalisé, ce qui ramène au problème de la signification en intelligence artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs. * Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du XX^e siècle un ouvrage intitulé « Principia mathematica », dans lequel ils résolvent des contradictions internes à la théorie de Gottlob Frege. Ces travaux laissaient espérer d’aboutir à une formalisation complète des mathématiques. * Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront une construction ouverte, en publiant en 1931 un article intitulé « Des propositions formellement indécidables contenues dans les Principia mathematica et autres systèmes similaires ». Sa démonstration est qu’à partir d’une certaine complexité d’un système, on peut y créer plus de propositions logiques qu’on ne peut en démontrer vraies ou fausses. L’arithmétique, par exemple, ne peut trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres dont le carré soit -1. Ce choix reste arbitraire et n’est en rien lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère qu’on pourra créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles avec les précédents, au fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul des prédicats (logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme complet. * Alan Turing invente des machines abstraites et universelles (rebaptisées les machines de Turing), dont les ordinateurs modernes sont considérés comme des concrétisations. Il démontre l’existence de calculs qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas davantage, dans les cas qu'il cite), sans pour autant que cela constitue pour Turing un motif pour douter de la faisabilité de machines pensantes répondant aux critères du test de Turing. * Irving John Good^[66], Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de façon très claire les principes assez simples d’un robot à logique inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne pour enrichir sa base de connaissances sur la base du Théorème de Cox-Jaynes. Ils n’ont malheureusement pas traité la question de la façon dont on pourrait stocker ces connaissances sans que le mode de stockage entraîne un biais cognitif. Le projet est voisin de celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique inductive, et donc propre à résoudre quelques problèmes ouverts. * Robot à logique inductive^[67]. * Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques aux ambitions de la raison, en orientant la recherche (Herbert Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers l’obtention des solutions en temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la catégorisation des problèmes selon des classes de difficulté (en rapport avec les travaux de Cantor sur l’infini).^[réf. souhaitée] Questionnements[modifier | modifier le code] Article connexe : Éthique de l'intelligence artificielle. Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux technophiles, on verse en général dans l'enthousiasme, le mouvement transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres s’inquiètent et sont portées par des interrogations, parfois alarmistes, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi, des figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de Microsoft et « figure emblématique de la révolution informatique de la fin du XX^e siècle »^[68] — pensent qu'il faut rester très prudent quant aux développements futurs de ces technologies, qui pourraient devenir liberticides ou dangereuses. Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre de questions, notamment celle relative à la possibilité pour les robots ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions et finalement se substituer aux humains. Certaines de ces réactions sont ouvertement optimistes, d'autres sont au contraire pessimistes. En 2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc consacré à l'IA^[69]. Espoirs et enthousiasme[modifier | modifier le code] Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence artificielle a été faite par le statisticien anglais Irving John Good : « supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette machine pourrait à son tour créer des machines meilleures qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la machine ultra intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de faire, à condition que ladite machine soit assez docile pour constamment lui obéir. »^[70] Pour l'Américain Ray Kurzweil, l'intelligence artificielle dépassera bientôt l'intelligence naturelle. La mutation qu'évoque Good correspond à un changement qualitatif du principe même de progrès, et certains la nomment « singularité »^[71] qui est un concept central pour de nombreux transhumanistes, qui s'interrogent très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel scénario, certains allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu » numérique appelé à prendre le contrôle du destin de l'humanité, ou à fusionner avec elle. Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point d'une telle machine avant la fin du XX^e siècle. La prédiction ne s’est toujours pas réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le public à l'époque : le cours de l’action d'IBM quadrupla^[réf. nécessaire] (bien que les dividendes trimestriels versés restèrent à peu de près constants) dans les mois qui suivirent la victoire de Deep Blue sur Garry Kasparov. Une partie du grand public était en effet persuadée qu’IBM venait de mettre au point le vecteur d’une telle explosion de l’intelligence et que cette compagnie en tirerait profit. L’espoir fut déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple calculateur évaluant 200 millions de positions à la seconde, sans conscience du jeu lui-même, fut reconverti en machine classique utilisée pour l'exploration de données. Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme des transhumanistes, notamment celui de l'ingénieur américain Ray Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins long terme, l'intelligence - jusqu'alors confinée dans son support biologique, le cerveau - deviendra progressivement non-biologique et considérablement plus puissante au point que des cyborgs remplaceront les humains, ceci en vertu de ce qu'il appelle le principe de singularité^[72] Critiques et inquiétudes[modifier | modifier le code] Le développement de l'intelligence artificielle suscite un certain nombre de craintes, y compris au sein de la sphère high tech. En 2015, Bill Gates, ex-PDG de Microsoft, s'inquiète à ce sujet^[73]. Le développement de l'intelligence artificielle ne génère pas que de l'enthousiasme, il suscite également les plus vives inquiétudes, en premier lieu d'un certain nombre d'auteurs de science-fiction, tels Isaac Asimov, William Gibson ou Arthur C. Clarke qui, sur le modèle du récit de l'Apprenti sorcier, décrivent le risque d'une perte de contrôle des humains sur le processus technique. Tout récemment, différents intellectuels ont également pris position. Ainsi l'astrophysicien Stephen Hawking, selon qui le risque est réel que des machines deviennent un jour plus intelligentes que les humains et finissent par les dominer, voire se substituer à eux, de la même façon que les humains ont exterminé certaines espèces animales et la majorité des virus^[74]. D'autres personnalités reconnues, notamment dans le milieu de la high tech, expriment publiquement des craintes similaires. C'est ainsi le cas, en 2015, de Bill Gates, Elon Musk et Bill Joy^[75]. Selon le spécialiste américain de l'informatique Moshe Vardi, l'intelligence artificielle pourrait mettre 50 % de l'humanité au chômage. « Nous approchons d'une époque où les machines pourront surpasser les hommes dans presque toutes les tâches ». Son avènement poserait, à terme, la question de l'utilité même de l'espèce humaine^[76]. Certains industriels prennent ces risques au sérieux. Ainsi, en 2016, Google pose la question du manque de contrôle potentiel d'agents apprenants qui pourraient apprendre à empêcher leur interruption dans une tâche. C'est dans ce sens que la firme développe un « bouton rouge » intégré en bas niveau dans les IA permettant de désactiver les intelligences artificielles, sans possibilité de contournement par celle ci (au delà de simplement "tuer" l'IA, l'objectif de ce "bouton rouge" est aussi de la geler dans son process, en évitant de l'arrêter, et éviter ainsi une remise à zéro des apprentissages ou des calculs en cours)^[77]. Critique de la technique et de la technologie[modifier | modifier le code] Comme l'explique l'historien François Jarrige, la critique de l'intelligence artificielle trouve son origine dans celle - plus ancienne et plus générale - des techniques et de la technologie, dont Lewis Mumford (aux États-Unis)^[78], Jacques Ellul (en France)^[79] et Günther Anders (en Allemagne)^[80] sont au XX^e siècle les principaux instigateurs, et qui inspire aujourd'hui différents cercles militants (en France, par exemple : Pièces et Main d'Œuvre^[81] et Technologos^[82])^[83]. Selon Jarrige, leurs thèses restent peu connues ou controversées du fait que "le progrès" et "l'État" restent encore largement surestimés. Ainsi, reprenant les analyses d'Ellul^[84], les animateurs du groupe Technologos estiment que l'État est de loin le moins qualifié pour enrayer l'autonomisation du processus technicien^[85] et qu'il appartient aux individus de briser les mythes de l'État providence et du progrès technique : "Ce n'est pas la technique qui nous asservit mais le sacré transféré à la technique (...). Ce n'est pas l'État qui nous asservit, c'est sa transfiguration sacrale"^[86]. Questionnements éthiques[modifier | modifier le code] Le 28 septembre 2016, les géants du secteurs de l'intelligence artificielle mettent en place un « partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »^[87]. L'année suivante, Google DeepMind se dote d'une unité en interne pour aborder les questions éthiques^[88]. Perspectives et projections dans le futur[modifier | modifier le code] Des chercheurs de l’Institut de l’avenir de l’humanité de l’Université d’Oxford, de l’Université de Yale et d’AI Impact ont sondé 352 experts en apprentissage par machine pour prévoir les progrès de l’IA au cours des prochaines décennies^[89]. Les experts ont été interrogés sur le calendrier des capacités et des professions spécifiques, ainsi que leurs prédictions quant à savoir quand l’IA deviendra supérieure aux humains dans toutes les tâches^[89]. Et quelles en seraient les implications sociales également^[89]. Les chercheurs ont prédit que les machines seront meilleures que les humains dans le domaine de la traduction de langues d’ici 2024^[89]. Elles seraient capables de rédiger des essais d’ici 2026^[89]. De conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le commerce et la vente en 2031^[89]. D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des travaux de chirurgiens^[89]. Selon les chercheurs, il existe 50 % de chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans tous les domaines en seulement 45 ans^[89]. Et, selon la même probabilité, ils disent que les machines pourraient prendre en charge tous les emplois humains en 120 ans^[89]. Certains disent même que cela pourrait se produire plus tôt^[89]. Dans la science-fiction[modifier | modifier le code] HAL 9000 au Robot Hall of Fame. Article détaillé : Liste d'ordinateurs de fiction. Voir aussi la catégorie : Nuvola apps kpager.svg Intelligence artificielle dans l'art et la culture Le thème d’une machine capable d’éprouver une conscience et des sentiments — ou en tout cas de faire comme si tel était le cas — constitue un grand classique de la science-fiction, notamment dans la série de romans d’Isaac Asimov sur les robots. Ce sujet a toutefois été exploité très tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio, publié en 1881, où une marionnette capable d’éprouver de l’amour pour son créateur cherche à devenir un vrai petit garçon, ou dans L'Homme le plus doué du monde, une nouvelle de l'Américain Edward Page Mitchell où le cerveau d'un simple d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré des recherches de Charles Babbage. Le roman Le Miroir flexible, par Régis Messac, propose quant à lui le principe d'une intelligence artificielle faible, mais évolutive, avec des automates inspirés de formes de vie simples, réagissant à certains stimulis tels que la lumière. Cette trame a fortement inspiré le film A.I. Intelligence artificielle, réalisé par Steven Spielberg, sur la base des idées de Stanley Kubrick, lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan Simmons, notamment le cycle d'Hypérion, contient également des exposés et des développements sur le sujet. Autre œuvre majeure de la science fiction sur ce thème, Destination vide, de Frank Herbert, met en scène de manière fascinante l'émergence d'une intelligence artificielle forte. Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la fiction sont nombreux : Data, de la série télévisée Star Trek : The Next generation, est un être cybernétique doué d'intelligence, avec des capacités importantes d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains qui l'inspirent dans sa quête d'humanité. Il est la représentation type de l'androïde, tel qu'il était pensé dans les années 1980. Son pendant cinématographique est Bishop dans les films Aliens (sorti en 1986) et Alien 3 (1992). Dans le manga Ghost in the Shell, une androïde s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec Arnold Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer, semble dans la capacité d'éprouver des sentiments humains. Par ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés dans le passé par Skynet, une intelligence artificielle qui a pris conscience d'elle-même, et du danger que représentent les humains envers elle-même. Quelques IA célèbres dans la science-fiction[modifier | modifier le code] * 1968 : 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, inspiré de la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C. Clarke, également auteur du scénario du film, avec la lutte entre l’ordinateur HAL et Dave. * 1969 : Colossus: the Forbin project 1969, d’après le roman de Dennis Feltham Jones (en) de 1967 (un système d’IA militaire américain contacte son homologue russe pour qu’ils coopèrent à leur mission commune, éviter la guerre nucléaire... en neutralisant les humains !). * 1981 : Blade Runner de Ridley Scott (1981), inspiré du roman éponyme de Philip K. Dick, où des humains artificiels (des « répliquants ») reviennent sur terre après une mission spatiale, mais n’acceptent pas leur mort programmée à la suite du succès de leur mission. * 1982 : K 2000, une Pontiac Trans-Am embarque une intelligence artificielle au nom de K.I.T.T. Conçue pour réaliser des diagnostiques pour les dossiers de la F.L.A.G. Elle ne peut ressentir des émotions, ne peut porter atteinte à la vie d’autrui et n'écoute que les ordres de Michael Knight. Une partie de l'histoire repose sur l'importance de la programmation, notamment avec son jumeau maléfique et prototype K.A.R.R. dont sa principale différence est d'avoir en priorité l'instinct de survie qui prédomine les autres limites. * 1982 : Tron de Steven Lisberger (1982), où le Maître contrôle principal (MCP) est un programme d'échecs qui a évolué en IA et tente de prendre le contrôle total du système. * 1985 : D.A.R.Y.L. est un androïde que le gouvernement américain cherche à détruire. * 1999 : Matrix, trilogie cinématographique de science-fiction dans laquelle les humains, enfermés dans un monde créé par l'IA, sont asservis par les machines. Une petite poche de résistance humaine résiste et se bat encore dans l'espoir de la venue de l'Élu : Neo. * 1999 : L'Homme bicentenaire (film): un exemplaire de NDR-114, dénommé « Andrew », poursuit un long chemin vers l'acquisition de la conscience, au point de se voir reconnaitre le statut d'être humain à la fin de sa « vie ». Il s'agit d'une adaptation de la nouvelle éponyme d'Isaac Asimov. * 2001 : A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, inspiré de la nouvelle de Brian Aldiss Les Supertoys durent tout l'été. Le personnage central est certainement un aboutissement - mais pour l’instant seulement imaginaire - de l’intelligence artificielle : un enfant-robot doué d’émotions et de sentiments. * 2004 : I, Robot avec Will Smith, inspiré de l’œuvre de Isaac Asimov et thème semblable au film AI. * 2008 : J.A.R.V.I.S. (Just A Rather Very Intelligent System) dans les films Iron Man, Avengers, etc. avec Robert Downey JR inspiré des comics Marvels * 2011 - 2016 : la série télévisée Person of Interest met en scène un groupe de personne guidés par une intelligence artificielle capable de prédire des crimes * 2012 - 2014 : la série télévisée Real Humans : 100 % humain décrit l'émergence de robots doués de conscience au sein de la société humaine. * 2015 : Ex Machina de Alex Garland, dans lequel un test de Turing d'une semaine va dégénérer en faveur d'un robot féminin (gynoïde ) révolutionnaire. * 2016 : la série télévisée Westworld met en scène des androïdes à l'apparence humaine qui commencent a adopter des comportements imprévisibles^[90]. Formation[modifier | modifier le code] Il n'y a pas de diplômes strictement en intelligence artificielle mais ce sont généralement des diplômés en sciences cognitives, biologie, biostatistique, informatique, logique, ingénieurie mécanique ou psychologie qui travaillent dans le champ de l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle et les jeux[modifier | modifier le code] Les jeux, notamment les jeux de stratégie, ont marqué l’histoire de l’intelligence artificielle, même s’ils ne mesurent que des compétences particulières, telles que la capacité de la machine en matière de calcul de probabilités, de prise de décision mais aussi d’apprentissage. Hans J. Berliner (1929-2017), docteur en science informatique et fort joueur d'échecs, fut un des pionniers de la programmation pour les Game Playing Computeurs'. Ses travaux commencèrent par un programme capable de battre un humain professionnel au backgammon, puis à partir des années 60 avec l'aide d'IBM il fit des recherches pour créer un programme capable de rivaliser avec des Grands Maitres du jeu d'échecs. Ses travaux contribuèrent quelques décennies plus tard à la réalisation du supercalculateur Deep Blue.^[91] Othello[modifier | modifier le code] Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur place tour à tour des pions de sa couleur (noir ou blanc). Le vainqueur est celui qui possède les pions de la couleur dominante. L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est IAGO, développée en 1976 par l'université Caltech de Pasadena (Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio Fujita. Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en 1980. Un an plus tard, un nouveau tournoi de programmes regroupent 20 systèmes^[92]. C'est entre 1996 et 1997 que le nombre de programmes explose : Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par Mark Brockington, Logistello (1997) par Michael Buro, etc. Échecs[modifier | modifier le code] Articles détaillés : Matchs Deep Blue contre Kasparov et Programme d'échecs. En 1968 David Levy maître international lança le pari à des spécialistes d'intelligence artificielle qu'aucun programme d'ordinateur ne serait capable de le battre dans les dix années à venir. Il ne fut finalement battu que par Deep Thought et cela seulement en 1989. En 1988 l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à battre un grand maître, Arnold Denker. En 1997, la victoire du supercalculateur Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de ce match revanche) d’IBM contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov a marqué un tournant : pour la première fois, l’un des tout meilleurs joueurs humains du jeu d'échecs était battu par une machine. Go[modifier | modifier le code] Articles détaillés : Go en informatique et Match AlphaGo - Lee Sedol. En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go, plus complexe à appréhender que les échecs (entre autres à cause du plus grand nombre de positions : 10^170 au go, contre 10^50 pour les échecs, et de parties plausibles : 10^600 au go, contre 10^120 pour les échecs)^[93]. En octobre 2015, AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale de Google, bat pour la première fois Fan Hui, le triple champion européen de go^[94] et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des plus grands défis pour l'intelligence artificielle. Cette tendance se confirme en mars 2016 quand AlphaGo bat par trois fois consécutives le champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un duel en cinq parties^[95]. Lee Sedol a déclaré au terme de la seconde partie qu'il n'avait trouvé « aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite était « sans équivoque ». Jeopardy![modifier | modifier le code] En 2011, l'IA Watson conçue par IBM, bat ses adversaires humains au jeu télévisé américain Jeopardy!^[93]. Dans ce jeu de questions/réponses, la compréhension du langage est essentielle pour la machine ; pour ce faire, Watson a pu s'appuyer sur une importante base de données interne lui fournissant des éléments de culture générale, et avait la capacité d'apprendre par lui-même, notamment de ses erreurs. Il disposait néanmoins d’un avantage, la capacité d’appuyer instantanément (et donc avant ses adversaires humains), sur le buzzer pour donner une réponse^[93]. Poker[modifier | modifier le code] Après avoir joué plus de 120.000 mains au global, Libratus, développé par des chercheurs de l'université américaine de Carnegie Mellon, a accumulé 1.766.250 dollars (virtuels, évidemment). Chaque joueur, parmi les meilleurs au monde, affrontait la machine dans un face à face selon les règles du "Texas Hold'em no limit", la version la plus courante du poker^[réf. nécessaire]. Le joueur qui a le moins perdu d'argent dans son duel, Dong Kim, est tout de même en déficit de plus de 85.000 dollars. Les parties étaient retransmises en direct sur la plateforme Twitch. Une victoire nette et sans bavure, qui marque une nouvelle étape dans le développement de l'intelligence artificielle^[96]. Notes et références[modifier | modifier le code] 1. ↑ Définition de l'Encyclopédie Larousse 2. ↑ Rapport du Gouvernement, France Intelligence Artificielle, 2017 (https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/8 6/1/Conclusions_Groupes_Travail_France_IA_738861.pdf) 3. ↑ « the building of computer programs which perform tasks which are, for the moment, performed in a more satisfactory way by humans because they require high level mental processes such as : perception learning, memory organization and critical reasoning ». 4. ↑ http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificiell e/187257. 5. ↑ (en) Russell, S. et Norvig, P., Artificial Intelligence: A Modern Approach (2nd ed.), Prentice Hall, 2003, 932 p. (ISBN 0-13-790395-2) Section 1.1. 6. ↑ Republié dans Collected Works of A. M. Turing, volume Mechanical Intelligence, ed. Darrel Ince, (ISBN 978-0-444-88058-1). 7. ↑ Conférence Intelligent machinery, a heretical theory donnée à la Société 51 à Manchester. 8. ↑ « Can digital computers think? ». 9. ↑ « Can automatic calculating machines be said to think? ». 10. ↑ La première version de ce memorandum a été publié à Carlsbad (Nouveau Mexique) en juillet 1949. Il a été reproduit dans Machine Translation of Languages, Cambridge, Massachusetts, MIT Press, 1955, 15–23 p. (ISBN 0-8371-8434-7), « Translation » 11. ↑ Crevier, Daniel (1993), AI: The Tumultuous Search for Artificial Intelligence, New York, NY: BasicBooks, (ISBN 978-0-465-02997-6), p. 17. 12. ↑ Le Monde Festival : Yann LeCun et l’intelligence artificielle 13. ↑ (en) « Singularity Institute for Artificial Intelligence »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) 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This unmanned airborne system is designed for a variety of warfighter roles ranging from reconnaissance and surveillance to aerial refueling, electronic attack and hunter/killer missions. ». 22. ↑ Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des États-Unis ? - Le Monde - 17/02/16. 23. ↑ http://www.cnetfrance.fr/news/google-investit-dans-des-recherches-s ur-l-intelligence-artificielle-quantique-39790451.htm. 24. ↑ https://www.wired.com/business/2013/04/kurzweil-google-ai/ 25. ↑ Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité », Le Monde, 3 décembre 2014. 26. ↑ Bill Gates est « préoccupé par la superintelligence » artificielle, Le Monde, 29 janvier 2015. 27. ↑ Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence artificielle, Le Monde, 6 juillet 2015. 28. ↑ Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle - Les échos - 16/02/16. 29. ↑ Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris. 30. ↑ Apple rachète la start-up d'intelligence artificielle Turi pour 200 millions de dollars. 31. ↑ Jean-Claude Simon sur le Mathematics Genealogy Project 32. ↑ Reconnaissance des formes et intelligence artificielle, congrès AFCET-IRIA, Toulouse 12, 13, 14 septembre 1979. 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Genesereth et Nils J. Nilsson, Logical Foundations of Artificial Intelligence, Los Altos, Californie, États-Unis, Morgan Kaufmann, 1987, 405 p. [détail de l’édition] (ISBN 0-934613-31-1) * Stuart Jonathan Russell et Peter Norvig, Intelligence Artificielle, Pearson education, 2006 (ISBN 978-2-7440-7150-8) * Jean-Louis Laurière, Intelligence Artificielle, Eyrolles, 1986 * Jean-Paul Delahaye, Outils logiques pour l'intelligence artificielle, Eyrolles, 1985 [détail des éditions] (ISBN 978-2212084122) * Jean-Paul Haton, Marie-Christine Haton, L'Intelligence Artificielle, Que sais-je?, 1990 (ISBN 2-13-043164-X) Aspects philosophiques * Gilbert Boss, Les machines à penser - L'homme et l'ordinateur, Éditions du Grand midi, 1987, 202 p. (ISBN 2-88093-105-3) * Jacques Bolo, Philosophie contre intelligence artificielle, Lingua Franca, 1996, 375 p. (ISBN 2-912059-00-3) * Alan Ross Anderson, Pensée et machine, Editions Champ Vallon, 1983 (réimpr. 1993), 150 p. 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(ISBN 2-86601-187-2) * Gérard Sabah, Compréhension des langues et interaction (Traité IC2, Série Cognition et Traitement de l'Information), Hermès science: Lavoisier, 2006 (ISBN 2-7462-1256-0) Histoire * Daniel Crevier et Nathalie Bukcek, À la recherche de l'intelligence artificielle, Flammarion, 1997 (ISBN 2-08-081428-1), (traduction de (en) The Tumultuous history of the search for artiticial intelligence.) Vulgarisation * Gérard Tisseau et Jacques Pitrat, Intelligence artificielle : problèmes et méthodes, Presses universitaires de France, 1996, 255 p. (ISBN 2-13-047429-2) * Jack Challoner, L'Intelligence artificielle : Un guide d'initiation au futur de l'informatique et de la robotique, Pearson Education, 2003 (ISBN 2-7440-1600-4) * Hugues Bersini, De l'intelligence humaine à l'intelligence artificielle, Ellipse, 2006 (ISBN 2-7298-2813-3) * Jean-Gabriel Ganascia, L'Intelligence artificielle, Éditions du Cavalier bleu, coll. « Idees recues », 2007 (ISBN 978-2846701655) * Howard Selina (illustrations) et Henry Brighton (texte), L'Intelligence artificielle en images, EDP Sciences, coll. « Aperçu », 2015 (ISBN 9782759817726) * Marion Montaigne (dessin) et Jean-Noël Lafargue (scénario), L'Intelligence artificielle : fantasmes et réalités, Le Lombard, coll. « La petite bédéthèque des savoirs », 2016 (ISBN 9782803636389) Articles connexes[modifier | modifier le code] Notions générales * Agent intelligent * Agent logiciel * Agent virtuel * Algorithme * Algorithme génétique * Apprentissage profond (Deep learning) * Automation * Bio-informatique * Cerveau artificiel * Cyborg * Éthique de l'intelligence artificielle * Explosion d'intelligence * Histoire de l'intelligence artificielle * Philosophie de l'intelligence artificielle * Interactions homme-machine * Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle * Réseau de neurones artificiels * Singularité technologique * Singularitarisme * Système expert * Téléchargement de l'esprit * Test de Turing * Vie artificielle Notions techniques * Agent conversationnel * Apprentissage automatique * Apprentissage par renforcement * Architecture cognitive * Diagnostic * Data mining * Inférence bayésienne * Intelligence artificielle amicale * Intelligence artificielle distribuée * Intelligence artificielle faible * Logique floue * Métaheuristiques * Planification * Problème de satisfaction de contraintes * Programmation génétique * Programmation par contraintes * Raisonnement par cas * Réseaux de neurones * Système multi-agents * Théorème de Cox-Jaynes Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone) * Edward Feigenbaum * Irving John Good * Douglas Hofstadter * Douglas Lenat * John McCarthy * Marvin Lee Minsky * Allen Newell * Nils Nilsson * Seymour Papert * Rosalind Picard * Roger Schank * Herbert Simon * Ray Solomonoff * Gerald Jay Sussman * Alan Turing * Joseph Weizenbaum Chercheurs en intelligence artificielle (espace francophone) * Hugues Bersini * Alain Colmerauer * Jean-Paul Delahaye * Rose Dieng-Kuntz * Yann LeCun * Jacques Pitrat * Gérard Sabah Liens externes[modifier | modifier le code] * Association française pour l'intelligence artificielle * « Association européenne pour l'Intelligence Artificielle »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (European Association for Artificial Intelligence) * Groupement de recherche du CNRS sur les Aspects Formels et Algorithmiques de l'Intelligence Artificielle (pré-GDR IA) * Références de sites : série de liens groupés par thème et commentés ; Réflexions * « L'intelligence artificielle, menace ou avancée ? », Sébastien KONIECZNY, Huffington Post, 9 mars 2016 * « À quoi sert l'intelligence artificielle ? », Juliette DEMEY, JDD, 19 juillet 2015 v · m Robotique Sujets connexes * Capteur * Intelligence artificielle * Actionneur * Source d'énergie * Déplacement * Programmation * Compétition de robotique Communication * Communication série * Communication parallèle * Transmission sans fil * Automatique * Électricité * Électrochimie * Électromagnétisme * Électronique * Électrotechnique * Traitement du signal v · m Technologies émergentes Affichage * Affichage sans écran * Affichage tête haute * Auto-stéréoscopie * Diode électroluminescente organique * Lentille de contact bionique * Surface-conduction Electron-emitter Display * Réalité virtuelle Agriculture * Agriculture de précision * Agriculture urbaine * Aquaponie * Ferme verticale * Hydroponie * Mur végétalisé * OGM * Viande in vitro Astronomie/Astrophysique * Détecteurs d'ondes gravitationnelles + LISA + LIGO + VIRGO * Interféromètre astronomique + Interféromètre optique à longue base + Interférométrie à très longue base o Event Horizon Telescope o HALCA o Hypertélescope Bioinformatique * Pyroséquençage * Séquençage de cellule unique * Séquençage par ligation (en) * Séquençage par ligation d'oligonucleotides (en) * Séquençage par nanopores * Séquençage par semiconducteur Biologie * Électrophorèse capillaire par spectrométrie de masse (en) * Électrophorèse capillaire sur silicium * Imagerie moléculaire * Optofluidique * Optogénétique * Biophotonique Biomédicale * Ampakine * Bio-impression * Biologie de synthèse * Biostase * Cellule souche * Cryoconservation * Cryonie * Génie génétique * Interface neuronale directe * Interférence par ARN * Médecine régénérative * Nanomédecine * Robot médical * Strategies for Engineered Negligible Senescence * Thérapie génique * Photochimiothérapie Chimie * Cristallographie sérielle femtoseconde * Laboratoire sur puce * Microfluidique * Spectrométrie alpha * Spectrométrie de masse Électronique * Impression 3D * Nez électronique * Opto-électronique * Spintronique * Textile intelligent Informatique * Calculateur quantique * Cryptographie quantique * Ordinateur optique * Informatique ubiquitaire * Intelligence artificielle * Mémoire + CBRAM + FRAM + Millipede + MRAM + NRAM + PRAM + RRAM + 3D XPoint + Intelligence ambiante (Internet des objets) Physique * Laser * Cristallographie aux rayons X * Diffusion des rayons X * Spectroscopie des rayons X * Spectroscopie électronique * Spectrométrie gamma Robotique * Domotique * Exosquelette motorisé * Microrobotique * Nanorobot * Robotique en essaim Transport * Hyperloop * Lancement spatial sans 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* Analyse * Analyse numérique Système d'information * Base de données * Mémoire (informatique) * Système d'information d'entreprise (en) * Logiciel social * Système d'information géographique * Système d'aide à la décision * Supervision * Base de données multimédia * Exploration de données * Bibliothèque numérique * Plate-forme * Marketing électronique * World Wide Web * Recherche d'information Sécurité * Cryptographie * Méthode formelle * Service de sécurité (en) * Système de détection d'intrusion * Sécurité matérielle (en) * Sécurité du réseau (en) * Sécurité de l'information * Sécurité de l'application (en) Interactions homme-machine * Design numérique * Informatique sociale (en) * Informatique ubiquitaire * Visualisation (en) * Accessibilité numérique Concurrence (en) * Programmation concurrente * Parallélisme * Calcul distribué * Multithreading * Multiprocesseur Intelligence artificielle * Traitement automatique du langage naturel * Représentation des connaissances * Vision par 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Existant depuis les années 60, la recherche s'est développée récemment au point de multiplier les applications: voitures autonomes, diagnostics médicaux, assistants personnels, finance algorithmique, robots industriels, jeux vidéo... L'explosion de la puissance de calcul des machines a fait basculer l'IA, dans les années 2010, d'un classique de science-fiction à une réalité de plus en plus proche, devenue enjeu scientifique majeur. Deep-learning, algorithmes de réseaux néronaux ou encore ordinateurs quantiques: autant d'espoirs pour les transhumanistes, autant de craintes pour de nombreuses personnalités du monde high-tech -dont Stephen Hawking, Bill Gates ou Elon Musk- qui pointent les risques éthiques d'une IA rendue trop autonome ou consciente, et le fragile équilibre bénéfices-risques sur l'emploi. Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant. Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant. Getty Images/iStockphoto/BlackJack3D Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes En matière d'économie, les Français restent d'irréductibles Gaulois. Sceptiques (mais résignés) quant à l'économie de marché, ils accueillent d'un oeil inquiet la révolution de l'intelligence artificielle. Article premium Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots" Lauréat de la médaille Fields en 2010 -plus haute distinction en mathématiques-, député REM de l'Essonne, Cédric Villani a été missionné par le gouvernement pour réaliser un rapport sur l'intelligence artificielle. Article premium Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM Le pouvoir médical sera aux mains des concepteurs des intelligences artificielles médicales. Et l'éthique médicale ne sera plus produite par le cerveau du médecin, mais par l'IA. Article premium Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle Une "version en miniature" de notre système solaire a été découverte autour de l'étoile Kepler-90, a annoncé la Nasa jeudi. * Facebook * Twitter Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle Un programmeur a réalisé de fausses vidéos en implantant à la place du visage d'une actrice porno celui de plusieurs personnalités. Cela pose des questions éthiques. * Facebook * Twitter Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego Un collectif appelé OpenWorm a cartographié toutes les connexions neuronales d'un ver, puis a ensuite simulé son cerveau dans un programme informatique. * Facebook * Twitter "Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle "Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle Plusieurs artistes, dont Stromae, ont collaboré à un album composé à l'aide d'une IA. Le disque, dont deux titres ont été dévoilés, sortira en janvier. * Facebook * Twitter Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle Derrière l'échec de l'Europe sur l'intelligence artificielle, il y aura la vassalisation militaire. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence artificielle Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence artificielle Anthony Levandowski pense que l'intelligence artificielle deviendra plus intelligente que l'Homme et propose de lui vouer un culte. Problème: personne ne sait s'il est sérieux. * Facebook * Twitter Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle Pendant que Bercy rêve de châteaux en Espagne, nous devenons une colonie numérique des géants de l'IA, qui prospèrent sans concurrence grâce à notre médiocrité. * Facebook * Twitter Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité? Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité? Dépister précocement la maladie d'Alzheimer serait formidable... s'il existait un traitement préventif ou curatif. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo "Mirai", un robot virtuel pourvu d'intelligence artificielle, a reçu ce samedi le statut de résident d'un quartier tokyoïte. * Facebook * Twitter Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros La justice pourra-t-elle bientôt être prédite grâce à des logiciels? C'est l'ambition que se donnent certains concepteurs. Mais leurs outils comportent de nombreux biais. * Facebook * Twitter "L'intelligence artificielle n'existe pas!" "L'intelligence artificielle n'existe pas!" Dans son dernier essai, Luc de Brabandere, "philosophe d'entreprise", remonte aux sources de l'informatique moderne. Et s'interroge sur la part d'ombre que porte l'essor des technologies numériques. * Facebook * Twitter VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que nature VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que nature Un réseau de neurones artificiels a appris à générer des visages qui semblent être parfaitement réels. * Facebook * Twitter "Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination" "Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination" Pour la philosophe Catherine Malabou, professeure à l'université de Kingston, au Royaume-Uni, la rivalité entre humains et machines peut être une source d'émulation. * Facebook * Twitter EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme Le Japon ouvre son salon automobile, l'un des plus importants du monde, avec une place de choix pour les concepts futuristes les plus innovants et originaux. * Facebook * Twitter Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son pays Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son pays Riyad a accordé la nationalité saoudienne à un robot humanoïde. Mais cette première mondiale suscite de vives critiques quant au respect des droits de l'Homme dans ce pays. * Facebook * Twitter Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040 Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040 La prochaine blessure narcissique concernera les artistes, et notamment les musiciens. L'intelligence artificielle va nous faire découvrir de nouvelles formes de pensée et de nouvelles formes d'art. * Facebook * Twitter Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend "seul" Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend "seul" AlphaGo avait fait sensation, l'année dernière, en battant le champion du monde de go 4 à 1. La nouvelle version, AlphaGo Zero, vient de le pulvériser. * Facebook * Twitter Intelligence: l'homme contre la machine Intelligence: l'homme contre la machine L'intelligence artificielle est déjà là. Comment s'y adapter? Dans son dernier ouvrage, Laurent Alexandre livre sa vision de notre avenir. Extraits exclusifs. * Facebook * Twitter VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner" VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner" Blade Runner 2049 sort ce 4 octobre. L'occasion de comparer le premier opus, le génial Blade Runner sorti en 1982 et se déroulant de nos jours, avec la réalité d'aujourd'hui. * Facebook * Twitter Vers le grand remplacement de l'homme par le robot? Vers le grand remplacement de l'homme par le robot? L'auteur est formel: oui, les robots vont détruire des millions d'emplois. Un plaidoyer pour le revenu universel. La librairie de l'éco, par Emmanuel Lechypre. * Facebook * Twitter Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en première Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en première Attirer les meilleurs ingénieurs du monde, payés à prix d'or, est la clef du succès à l'ère de l'intelligence artificielle. Demain sera vertigineux, par Laurent Alexandre. * Facebook * Twitter Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou L'économiste et chroniqueur à L'Express Nicolas Bouzou publie une ode au travail. A lire en cette rentrée "transformatrice". Extraits. * Facebook * Twitter EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort Jusqu'au 24 septembre dans la capitale financière de l'Allemagne, les constructeurs démontrent leur réinvention et exposent leur vision de la voiture autonome. * Facebook * Twitter Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils La "technique du dauphin" consiste à émettre des signaux audio inaudibles pour la plupart des oreilles humaines afin de contrôler les assistants vocaux de Google, Apple et Amazon. * Facebook * Twitter Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre mondiale Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre mondiale Le PDG de Tesla, SpaceX et Neuralink a peur de l'intelligence artificielle et le fait savoir toutes les deux semaines. Une communication qui sert aussi ses intérêts. * Facebook * Twitter Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8 Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8 Alors que la huitième et dernière saison pourrait être diffusée en 2019 seulement, un ingénieur a essayé d'apprendre à une IA à écrire comme l'auteur de Game of Thrones. * Facebook * Twitter "Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi" Express yourself "Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi" Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d'Heuritech, fait partie des 116 chefs d'entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l'ONU des dangers des robots-tueurs. * Facebook * Twitter Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les robots? Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les robots? "I am AI", le premier album de musique composé par une intelligence artificielle, relance le débat pour la reconnaissance des droits d'auteurs des robots. * Facebook * Twitter "Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques s'inquiètent "Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques s'inquiètent Plus de 1000 experts en robotique et en intelligence artificielle ont signé une lettre qui alerte sur le développement de l'intelligence artificielle militaire et les "armes autonomes" capables d'ôter la vie. * Facebook * Twitter I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature" I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature" Anis Sahbani, fondateur et PDG d'Enova Robotics, explique pourquoi il a signé, avec 116 chefs d'entreprise, une lettre ouverte prévenant l'ONU des dangers des robots-tueurs. * Facebook * Twitter Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs" Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs" Selon des patrons d'entreprises, ces armes pourraient être utilisées "contre des populations innocentes" et être piratées "à des fins funestes". * Facebook * Twitter Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II Pour améliorer son intelligence artificielle basée sur deep learning, DeepMind, la filiale de Google, a un nouveau défi: devenir champion du monde de Starcraft II. * Facebook * Twitter Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites Le robot doit donc faire des erreurs, mais aussi apprendre à les corriger en fonction des réactions humaines, estiment des chercheurs en robotique. * Facebook * Twitter Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator? Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator? De l'adorable chiot d'aveugle sélectionné par une intelligence artificielle débonnaire et inconsciente d'elle-même à Terminator, n'y a-t-il qu'un pas, comme le craint Musk, ou un fossé, comme Zuckerberg en est persuadé? * Facebook * Twitter Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui échapper Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui échapper L'entreprise a toutefois modifié les paramètres d'une expérience, au cours de laquelle des IA ne respectaient plus leur objectif de départ. Retour sur un emballement. * Facebook * Twitter Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous croisez Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous croisez Une simple photo d'animal prise depuis votre smartphone, et une application vous explique de quelle espèce il s'agit. * Facebook * Twitter Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale Un dénommé Grigory Bakunov a mis au point un algorithme pour créer ce type de peintures faciales trompant les machines. * Facebook * Twitter * 1 * 2 * 3 * 4 * partages * facebook * Twitter * Google plus * Mail * Whatsapp * facebookPartager * TwitterTweeter * Whatsapp Whatsapp Ailleurs sur le web Contenu proposé par Taboola En vidéo Sur le même thème Sciences L'anxiété pourrait être une manifestation précoce de la maladie d'Alzheimer La station spatiale chinoise Tiangzhou-1, devrait brûler dans l'atmosphère terrestre en mars 2018. La station spatiale Tiangzhou-1 serait finalement sous contrôle, affirme la Chine Photo d'illustration Un petit lémurien découvert à Madagascar Le projet spatial indo-japonais pourrait être annoncé d'ici à mars 2019. Conquête spatiale: rivalité lunaire en Asie Les + partagés 1. 1. Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour l'exploration humaine 1.8Kpartages 2. 2. Un petit lémurien découvert à Madagascar 166partages Newsletter L'Express Recevez le meilleur de L'Express sélectionné par la rédaction Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok [svg%3E] * WEB * MOBILE * TABLETTE [svg%3E] Découvrez l'offre 100% numérique Abonnez-vous Services Services Services A lire aussi Retour vers le haut de page L'Express L'Express * Tous les contenus de la rédaction * Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h Profitez d'un mois gratuit * Archives / * 2016 * 2015 * 2014 * 2013 * 2012 * 2011 * 2010 * 2009 * 2008 * 2007 * 2006 * 2005 * 2004 * 2003 * 2002 * 2001 * 2000 * 1999 * 1998 * 1997 Les services de L'Express * Tous nos dossiers * Classement des lycées * Budget 2018 * Coupe du monde 2018 * Bons de réductions avec l'Express * Black Friday 2017 * Code promo La Redoute * Code promo Sarenza * Code promo Zalando * Code promo Cdiscount Nos partenaires * BIEN MANGER avec Bjorg * COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile * CODES ITUNES avec L'Express * VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins * ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo Les sites du réseau Groupe L'Express : * Décoration avec CoteMaison.fr * Food avec Mycuisine.fr * Célébrités avec PointdeVue.fr © L'Express - * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Charte des commentaires * Contacts * Service Client * Archives * Boutique * Régie Publicitaire IFRAME: //redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe #alternate alternate alternate Le Monde.fr : Intelligence artificielle IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international La Vie L'Obs Codes promo Services Le Monde ▾ Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde Loisirs & papeterie Promotions S’abonner au Monde à partir de 1 € * Édition globale ▾ * Édition afrique * Facebook * Twitter * Google+ * Instagram Rechercher Emploi Newsletters * S'inscrire * Connexion En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. 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Compte rendu Au CES 2018 de Las Vegas, la bataille de la maison connectée fait rage 8 Portés par Amazon et Google, les enceintes à commande vocale et les assistants domotiques seront à l’honneur du Salon de l’électronique grand public, qui se tient du 9 au 12  janvier. Vincent Fagot partage facebook twitter mardi 02 janvier 13h00 Point de vue « Les Américains inquiets de la domination chinoise » 11 AU CŒUR DE L’IA. Pékin a fait de l’intelligence artificielle un véritable axe stratégique de développement. Une politique qui pourrait avoir des conséquences majeures sur les relations internationales. Charles Thibout (chercheur à l'IRIS, enseignant à l’IEJ-Paris) partage facebook twitter 13h00 Point de vue « L’homme continue d’avoir le dernier mot » AU CŒUR DE L’IA. Président d’une start-up spécialisée dans l’intelligence artificielle, Frédéric de Gombert estime que bien des discours sur l’IA relèvent du fantasme plus que de la réalité. Frédéric de Gombert (Président d’Akeneo, start-up française spécialisée dans la gestion de l’information produits grâce au digital et à l’IA.) partage facebook twitter 13h00 Point de vue « N’oublions pas l’intelligence collective » AU CŒUR DE L’IA. Vouloir engager une réflexion nationale sur l’intelligence artificielle est un piège politique que le gouvernement se tend à lui-même. Pour l’éviter, il vaut mieux chercher la synthèse de l’intelligence artificielle et de l’intelligence collective. Vincent Lorphelin (Entrepreneur, coprésident de l’Institut de l’Iconomie), Christian Saint-Etienne (Economiste, coprésident de l’Institut de l’Icon... partage facebook twitter 13h00 Point de vue « Gouverner les algorithmes mais aussi avec eux » 5 AU CŒUR DE L’IA. Peut-on admettre qu’une machine juge une personne ? Pourra-t-on porter plainte contre un algorithme ? Seuls des citoyens éclairés pourront répondre à ce type de questions, qui vont devenir fondamentales, estime le chercheur Gilles Dowek. Gilles Dowek (Chercheur à l'Inria et enseignant à l'Ecole normale supérieure de Paris-Saclay) partage facebook twitter 12h45 Point de vue « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité » Dans une tribune au « Monde », la consultante Claire Gerardin estime que la confusion entre les différents niveaux d’IA – ce que l’on sait faire et ce que l’on imagine – nourrit les fantasmes. Claire Gerardin (Conseillère en communication, spécialiste des nouvelles technologies et de leurs impacts sociétaux) partage facebook twitter 08h00 Enquête La course à l’éthique est lancée AU CŒUR DE L’IA. Pour accompagner l’avancée des technologies, entreprises et chercheurs s’interrogent en amont sur les limites à fixer. David Larousserie partage facebook twitter Voir toute l'actualité de Intelligence artificielle Publicité Pixels sur Twitter Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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En Continu #Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes » Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Flux des commentaires alternate alternate (BUTTON) Humanoïdes * * Actualités + Grand public o Loisirs o Domicile o Education o Culture + Services o Téléprésence o Sécurité o Transports o Logistique + Industrie o Agriculture o Automobile o Aéronautique o BTP + Santé o Biomécanique o Chirurgie o Biomédical o Télémédecine + Défense o Air o Terre o Mer o Cyber + Autres o Intelligence Artificielle o Espace o Environnement o R&D * Magazine + Présentation + Comité de rédac + Éditorial + Abonnement + Archives + Points de vente * Réseaux + Twitter + Facebook + Google+ + Vimeo + Linkedin + Rss * Ressources + Entreprises + Robots + Drones + Agenda + Jobs board + Newsletter * + A propos + L’équipe + Aide / FAQ + Nous contacter + Publicité + Mentions légales * ____________________ (Submit) Rechercher * Français + * Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Posté le 20.06.16 par Newsroom | 15:11 UTC * Partager * Partager * Partager * Partager Intelligence Artificielle L’intelligence artificielle n’en finit plus d’attirer toute l’attention. Qu’il s’agisse des investisseurs, des grands groupes que des médias et du public qui s’inquiètent de ses avancées mal contrôlées, elle se taille une place de premier choix au cœur des débats sur le futur de nos sociétés. Le Motley Fool dresse le portrait de cette technologie révolutionnaire en dix chiffres clés. Des chiffres à prendre avec des pincettes. 5 milliards de dollars C’est le volume que représentera le marché de l’IA à compter de 2020 selon les experts de Markets and Markets. Passant d’un modeste 420 millions à plus de 5 milliards en 2020. Ses champs d’action ? Tout, ou presque : médias, publicité, distribution, finance, assurances, santé, logistique… et robotique évidemment. La croissance du chiffre d’affaire total réalisé par les entreprises de l’IA devrait tourner autour des 53% entre 2015 et 2020. 6 milliards C’est le nombre d’appareils qui pourraient bénéficier de l’IA. Le cabinet d’études Gartner, spécialisé dans l’IoT et les technologies de rupture, estime à 6 milliards le nombre d’objets connectés en circulation à partir de 2018. D’autres études indiquent que chaque foyer disposerait d’une trentaine de ces objets dès 2025. S’il n’est pas sûr que tous hébergeront une intelligence artificielle distincte, tous bénéficieront d’une forme d’intelligence qui leur permettra d’être plus efficace. Car il ne faut pas se méprendre, on s’imagine souvent à tort l’intelligence artificielle comme la reproduction d’un cerveau et de la conscience humaine, multi-tâche et douée de réflexion. Or, ce n’est pas ce que recherchent ses spécialistes. Pour le moment, ils se contentent de développer des logiciels qui exécutent des tâches spécifiques de façon intelligente, c’est-à-dire en minimisant l’intervention humaine. Comme par exemple une bouilloire connectée qui détecte un niveau trop bas d’eau à telle heure de la journée, et qui le signale à son propriétaire. L’IA est trop souvent associée à un programme puissant et unique, mais ce domaine de la recherche est en réalitié pluridisciplinaire. Chaque discipline s’attaque à un pan de la recherche : la vision, le son, le Big Data… Bien souvent une entreprise décide de faire de la R&D dans l’un de ces champs et de s’y cantonner pour développer un produit avec une application approfondie et bien définie. Aussi, des objets du quotidien à l’allure tout à fait banale accueillent dans la majeure partie des cas une seule de ses formes. Le domaine de prédilection de l’IA, ce sont les télécommunications et non les robots tout-puissants. 5,4 milliards de dollars C’est le montant des investissements qui pourraient se faire à destination de start-ups de l’IA. L’AngelList dénombre à ce jour 1046 start-ups dans ce domaine, avec plus de 200 investisseurs pour une valorisation moyenne de 5,2 millions. Les cinq start-ups les mieux loties en nombre d’investisseurs sont Autonomous, Crux, PandaWhale, Zero Slant et Humanoid. L’intelligence artificielle bien vue des cadres à 80% 80%, c’est le pourcentage de cadres qui estime que l’IA améliore la productivité. Il serait curieux de voir le pourcentage d’employés qui pense la même chose… Une étude menée par l’entreprise Narrative Science, spécialisée dans la sémantique artificielle (et dans le remplacement des journalistes) est arrivée à la conclusion que 80% des cadres estimaient que l’intelligence artificielle pouvait à la fois améliorer la productivité des travailleurs et créer de nouveaux postes. 32% d’entre eux ont affirmé que la reconnaissance vocale était la technologie artificielle la plus répandue dans leurs affaires. Une majorité d’utilisateurs de téléphones ont déjà utilisé un assistant virtuel Une étude menée par Carolina Milanesi montre que seulement 2% des utilisateurs d’iPhone n’avaient jamais utilisé Siri, tandis que 4% n’avaient jamais utilisé Google Now. Un chiffre à prendre avec des pincettes puisque la formulation « avoir déjà utilisé » n’apporte absolumment aucune précision sur la fréquence de l’utilisation. Or, nous avons tous déjà essayé une fois au moins un assistant virtuel, cela ne veut pas dire que nous l’ayons réutilisé depuis… D’autres chiffres intéressant de cette même étude : sur les 96% qui ont déjà utilisé Ok Google, 62% affirment n’utiliser que très rarement l’assistant d’Android. Et pour les utilisateurs d’Apple, cette part s’élève même à 70%. Enfin, sans grande surprise, peu d’entre eux ont déclaré recourir à l’assistant virtuel dans un lieu public (6%) contre 39% à la maison et 51% en voiture. Ce que ces chiffres dévoilent, c’est non seulement la gêne que provoque le fait de parler tout seul en public… Mais aussi le prima de la praticité. La majorité des utilisateurs affirmant l’utiliser en voiture, lorsque les mains sont prises. amelia-ia ipsoft 2016 1 amelia-ia ipsoft 2016 1 40% « Les assistants virtuels décideront à votre place« écrit le rédacteur du Motley Fool. Un autre chiffre provenant du cabinet Gartner mettrait en avant l’essor prochain de ces agents virtuels. Selon le cabinet, 40% des interactions utilisateurs-assistant virtuel se feront via des informations hébergées sur le cloud. Encore une fois, ce chiffre peine à convaincre. S’il nous informe sur l’origine et le fonctionnement des interactions, il n’informe aucunement sur la proportion d’utilisateurs de mobiles qui recourront aux assistants virtuels… 85% C’est le nombre d’interaction avec le client qui ne nécessiteront plus de main d’oeuvre humaine selon Gartner toujours. Le cabinet est convaincu que le service client sera totalement bouleversé d’ici la fin de notre décennie. Sur ce point il est difficile de le contredire puisqu’il s’agit d’une propection. D’autant plus que les plate-formes de service client sont déjà investies de chatbots et d’assistants virtuels. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire avant que ceux-ci soient totalement efficaces, en atteste la mésaventure de TayTweets, l’IA de Microsoft, corrompue au bout d’une journée par la twittosphère… 16% C’est la proportion d’emplois qui sont menacés d’être remplacés par une IA d’ici 2030. Le cabinet de recherche Forrester estime toutefois que de nombreux emplois seront également crées pour assurer le développement et le suivi de ces IA, réévaluant donc cette disparition de postes à moins de 7%. 45% C’est le pourcentage d’entreprises à forte croissance (et donc innovantes) qui emploieront plus de machines intelligentes que de personnes d’ici 2018. Tout simplement parce que plus de machines et moins d’humains égale moins de salaires à payer et plus de productivité. Essor des GPUs La majorité des pontes de l’intelligence artificielle n’utilisent plus des CPU (unité de traitement centrale) mais des GPU (unité de traitement graphique), comme le processeur Tesla de Nvidia. Le fabricant estime que sa puce Tesla K80 tourne deux à cinq fois plus vite qu’une Intel Xeon Phi 7120. On peut donc raisonnablement s’attendre à un bouleversement du marché des composants électroniques avec une reconfiguration des acteurs clés. __________________________________________________________________ Posté le 20.06.16 par Newsroom dans Intelligence Artificielle / Autres Avec les tags Étude * Partager * Partager * Partager * Partager Laisser un commentaire ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________ ____________________ (Submit) Publier 1. Anticipation le 1 juillet 2016 Le plus gros problème qui se pose à l’avenir dont personne ne prend conscience, en conservant le système économique actuel, si les emplois diminuent eu fur et à mesure comment va-t-il faire pour fonctionner, pas d'emplois, pas de salaire, pas de consommation et croire que des métiers vont évoluer avec ces technologie est faux...Il y a sérieux problème, le ratio création/perte emploi par la technologie s’accroisse, si personne ne régule çà sera la plus grande crise "voulue ou pas" que l 'humanité connaîtra et tout le système changera, nous ne pourrons plus vivre sur un mode économique/consumériste... * * Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Grand public [26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la NASA a challengé un pilote FPV (first-person view).… [+] * amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle Intelligence Artificielle [03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+] * chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle Intelligence Artificielle [25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+] * * Intelligence Artificielle [12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour l'humanité ? 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Le Monde | 04.10.2017 à 18h21 « La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. » C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle (IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards éthiques », écrit l’entreprise. DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le premier programme informatique à avoir battu les meilleurs professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de 1,6 million de patients. Lire nos explications : Au-delà des fantasmes, quels sont les problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ? Vie privée et armes autonomes Cette nouvelle unité, nommée DeepMind Ethics & Society, est composée de huit personnes, selon Wired UK, qui a échangé avec le confondateur de DeepMind. Un chiffre prévu pour grimper à 25 dans l’année à venir. Des conseillers extérieurs, « de renommée mondiale » précise DeepMind, issus des différents secteurs comme l’économie ou la philosophie, participeront aussi à leur travail. Objectif : « aider les ingénieurs à mettre l’éthique en pratique, et aider la société à anticiper et orienter l’impact de l’IA pour qu’elle bénéficie à tous ». Plusieurs thèmes de recherche ont déjà été définis, comme les questions de transparence, de respect de la vie privée, d’impact économique, des armes autonomes… Un champ très large pour lequel DeepMind promet des « recherches ouvertes » avec des publications régulières issues de ses travaux. L’entreprise disposait déjà d’un comité d’éthique, selon son cofondateur Demis Hassabis, qui s’était pourtant toujours refusé à donner plus de précisions sur sa composition et son fonctionnement. Le lancement DeepMind Ethics & Society fait suite à une série d’annonces du même type dans le secteur de l’intelligence artificielle, alors que les questions d’éthique se font de plus en plus pressantes. Les géants du Web avaient notamment annoncé l’an dernier la création de Partnership on AI, un partenariat censé définir les « bonnes pratiques » et étudier l’impact de ces technologies sur la société. 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Les géants américains du numériques comme IBM, Microsoft, Google, Facebook ou Amazon sont déjà prêts à capter ce marché très prometteur (11 milliards de dollars en 2024)... Sans parler des start-up qui fleurissent sur ce terreau fertile... [CES 2018] Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa stratégie Pas de multiples annonces produits pour Samsung cette année au CES 2018. La marque coréenne a surtout exposé sa stratégie en matière d’IA et d’IoT. Avec le déploiement de la plateforme SmartThings à tous les produits, B to C comme B to, dès le printemps 2018. Plus de 20 % de parts de marché du mobile, leader TV depuis 12 ans, 6e marque la plus importante au monde, mise sur le marché de 500 […] Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa stratégie 15/01/2018 - 15H37 | Samsung , CES 2018 Intel veut mettre fin à la domination du GPU sur le deep learning Entretien Le GPU est aujourd'hui le choix par défaut pour faire du deep learning. Un état de fait qui a donné des ailes à Nvidia, doublant ses revenus en 3 ans. Mais le GPU est-il la meilleure option ? Pas selon Naveen Rao, fondateur de Nervana et désormais Corporate Vice President en charge du groupe intelligence artificielle chez Intel. La solution (matérielle et logicielle) de Nervana, 100% pensée pour […] Intel veut mettre fin à la domination du GPU sur le deep learning 15/01/2018 - 07H00 | Intel , Serveurs et réseaux Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec Colgate Révélation du CES 2014, la start-up française Kolibree, qui a créé une brosse à dents connectée, poursuit son petit bonhomme de chemin. Sa technologie va être utilisée par le géant américain Colgate. Tous les buzz au CES de Las Vegas ne sont pas des coups d’éclat sans lendemain. Pour preuve, Kolibree, révélation de l’édition 2014 avec sa brosse à dents connectée, est toujours là quatre ans plus […] Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec Colgate 12/01/2018 - 10H00 | Internet des objets , Objets connectés [CES 2018] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une "start-up région" La présidente de la région Paris Ile-de-France, Valérie Pécresse, a profité du CES de Las Vegas pour annoncer mercredi 10 janvier 2018 les grandes ambitions de la région Paris-Ile de France pour le développement des start-up. Avec trois grandes annonces dans ses valises. Et un nouveau concept : la "start-up region". "Nous voulons faire de l’IDF la capitale pour l’intelligence artificielle […] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une start-up région 11/01/2018 - 13H31 | CES 2018 , CES [CES 2018] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa Alors que le CES 2017 avait été marqué par la suprématie d’Alexa, Google semble en mesure de renverser la vapeur un an plus tard. Plutôt discret sur le CES de Las Vegas ces dernières années, Google a totalement changé de stratégie pour cette édition 2018. Le géant américain est devenu exposant sur le salon, et a quadrillé la ville de publicités vantant son assistant personnel. Impossible […] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa 11/01/2018 - 06H55 | Assistant personnel , Google [CES 2018] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome L'isréalien Mobileye, désormais une filiale d'Intel, réaffirme ses ambitions pour le véhicule autonome au CES 2018. Son CEO, Amnon Shashua, a détaillé le succès de ces puces EyeQ, des dizaines de programmes en cours avec des constructeurs automobiles, ainsi que deux initiatives très ambitieuses concernant la cartographie HD des routes, qu'il veut crowdsourcer à moindre coût, et la modélisation […] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome 10/01/2018 - 16H30 | Véhicule autonome , Automobile Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018 L'année 2017 a été particulièrement agitée pour les acteurs traditionnels du retail. Bousculés par l'appétit grandissant d'Amazon et d'Alibaba et la naissance de nouvelles marques capables de s'adresser directement aux consommateurs, les retailers classiques réagissent. Ils nouent des partenariats avec des start-up, investissent dans la technologie et la logistique et revoient leur organisation. […] Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018 10/01/2018 - 15H49 | Digital Retail , e-commerce [CES 2018] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA LG a profité du CES 2018 pour affirmer sa stratégie en matière d'intellignece artificielle avec le déploiement de sa plate-forme ouverte ThinQ AI. Tous les produits de la marque seront désormais nourris à l'IA et connectables entre eux, ainsi qu'avec d'autres partenaires. La marque coréenne complète aussi sa gamme de robots à destination des hôtels et du retail. Après le lancement de LG Signature […] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA 09/01/2018 - 06H26 | CES 2018 , Smart home [CES 2018] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à l’intelligence artificielle Les véhicules du futur seront capables de "lire" la route… mais aussi l’humeur et l’état physiologique des occupants du véhicule, selon Valeo, qui le démontre à travers plusieurs concepts au CES 2018. Les véhicules autonomes sauront tout de leur environnement immédiat, grâce à des nuées de capteurs, dont les fameux Lidar… Mais que sauront-ils de leurs occupants, prochainement réduits à l’état de […] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à l’intelligence artificielle 09/01/2018 - 00H19 | Automobile , Véhicule autonome [CES 2018] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome Nvidia a donné le ton du CES 2018 avec une keynote en grande partie dédiée au véhicule autonome. Elle a été l’occasion pour Baidu, Volkswagen et Uber d’officialiser leur partenariat avec l’entreprise, renforçant encore un peu son emprise sur le marché de l’intelligence artificielle. Nvidia a par ailleurs dévoilé de nouvelles capacités de réalité augmentée et d’assistants de bord intelligents pour […] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome 08/01/2018 - 08H00 | Véhicule autonome , Nvidia Parution Usine Nouvelle Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy S9 Edition Abonnés Le géant coréen de l’électronique Samsung Electronics marche sur les plates-bandes d’Apple en mettant son processeur Exynos 9 à l’heure de l’intelligence artificielle. Au menu : la détection 3D, la reconnaissance faciale et l’identification de photos, comme pour l’iPhone X. Il motorisera la version européenne de son futur Galaxy S9. Samsung Electronics met en production de masse l’Exynos 9810, une […] Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy S9 08/01/2018 - 06H30 | Electronique , Semi-conducteurs CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique Agenda Impossible de passer à côté : votre semaine numérique sera marquée par le très médiatique CES, le plus grand salon technologique du monde qui se tient chaque début d'année à Las Vegas. Moins connue, la conférence NRF Retail's BIG Show se tiendra, elle, à New York. C'est le rendez-vous incontournable de tous les acteurs du digital retail. La rédaction sera mobilisée pour couvrir ces deux événements […] CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique 07/01/2018 - 12H00 | Digital Retail , Electronique [CES 2018] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des annonces dans les valises Hébergée sur le stand du Village by CA au cœur de l’Eureka Park en janvier 2017, Wiidii ne regrette pas d’avoir exposé au CES. Depuis, les contrats et les discussions commerciales se multiplient. De multiples déploiement et une levée de fonds de 980 000 euros plus tard, la start-up bordelaise qui a développé un concierge connecté hybride revient à Las Vegas cette année avec la Région Aquitaine. […] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des annonces dans les valises 07/01/2018 - 08H22 | CES 2018 , CES CES 2018 : les 6 grandes tendances à suivre de près Chaque année les grands cabinets de conseils comme Accenture, Gartner ou Forrester dégagent les grandes tendances high-tech à suivre au CES de Las Vegas. Quels axes faut-il surveiller de près pour cette 51e édition qui se tient du 9 au 12 janvier 2018 ? L’Usine Digitale en a retenu 6 majeurs. Fini le 100% B to C ! Le Consumer Electronic Show de Las Vegas a pris un véritable virage. Cette 51e […] Les 6 grandes tendances du CES 2018 07/01/2018 - 05H31 | CES 2018 , CES Parution Usine Nouvelle Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans le monde en 2018 Selon le cabinet Canalys, les ventes mondiales d’enceintes connectées devraient grimper de 33 millions d’unités en 2017 à plus de 56 millions en 2018. Le marché aborde sa transition vers les services de monétisation du parc installé. Grand boom des enceintes connectées. Selon le cabinet d’études de marché Canalys, les ventes mondiales ont bondi d’environ 6 millions d’unités en 2016 à près de 33 […] Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans le monde en 2018 06/01/2018 - 15H00 | Electronique , La data Parution Usine Nouvelle [Muses industrielles] "Mirror" de Karl Olsberg ou un avenir cauchemardesque L'intelligence artificielle fait son retour partout, y compris dans les oeuvres de création. La preuve avec "Mirror" du scientifique et romancier Karl Olsberg. Soit le récit (plutôt) réaliste d'une intelligence artificielle qui prend le pouvoir et n'hésite pas à punir ceux qui essaient de la combattre. Qui de l'homme ou de la machine gagnera à l'issue des 350 pages de ce roman noir ? Il faut à […] [Muses industrielles] Mirror de Karl Olsberg ou un avenir cauchemardesque 06/01/2018 - 10H55 | Livres , Muses industrielles Parution Usine Nouvelle La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence artificielle d'ici à 2025 Avec l'ouverture prochaine d'un site dédié à l'intelligence artificielle à Pékin, le pays affiche clairement ses ambitions en la matière. Un site spécialisé dans l'intelligence artificielle (IA) doit être construit à Pékin, la Chine ambitionnant de devenir un leader mondial en la matière d'ici 2025, rapporte mercredi 3 janvier l'agence de presse officielle Chine nouvelle. Le site accueillera […] La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence artificielle d'ici à 2025 03/01/2018 - 12H44 | Infos Reuters , Economie [Avis d'expert] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité Tribune Alors que se multiplient les discours anxiogènes sur l'intelligence artificielle, Mickaël Cabrol, CEO et fondateur d’EASYRECRUE y voit plutôt une source d'optimisme dans le domaine du recrutement. L'IA pourrait être, selon lui, le meilleur allié du recrutement en objectivant les critères retenus. L'enjeu est d'autant plus crucial dans un pays comme la France, où les recruteurs préfèrent valoriser […] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de la diversité 03/01/2018 - 11H00 | Digital RH , Les experts du numérique [Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial CB Insights a dévoilé mi-décembre son classement des 100 meilleures start-ups d’IA. Sept sont israéliennes. Un dynamisme doublé d’une vraie compétence dans le domaine, selon le fonds d’investissement californien. Focus sur trois d'entre elles. ORCAM Spécialisée dans la conception de lunettes pour non ou mal voyant, ORCAM est la petite soeur jumelle de Mobileye avec qui elle partage ses locaux à […] [Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial 03/01/2018 - 08H00 | Israël , Start-up [CES 2018] Citymagine supervise la maintenance de la voirie [UN JOUR, UNE START-UP] Grâce à l'analyse d'images, Citymagine propose de cartographier l'état des routes. La start-up lilloise participera au CES de Las Vegas du 9 au 12 janvier 2018. "Faire effectuer des relevés d'informations sur la voirie par des techniciens est lent et coûteux", observe Matthieu Levivier, fondateur de Citymagine. Pourrait-on vérifier l'état des routes plus efficacement ? […] Citymagine supervise la maintenance de la voirie 29/12/2017 - 14H30 | Smart city , CES 123456789...25 Suivant 1020 Tous les jours, l'actu de la transition numérique Je m'inscris A la une Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ? Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ? Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York Le groupe Lego s’associe à Tencent pour sensibiliser les enfants chinois au numérique Le groupe Lego s’associe à Tencent pour sensibiliser les enfants chinois au numérique Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa stratégie Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa stratégie Vous cherchez un job ? déposez votre cv pour être visible des recruteurs cherchez dans les 195 OFFRES D’EMPLOI numériques Nos derniers dossiers [NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York [NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas [Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat, inclusion numérique... 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O. Hertel 0 réactions "Lʼintelligence artificielle nʼest pas seulement le prochain raz de marée de lʼinformatique, cʼest aussi le prochain tournant majeur dans lʼhistoire de lʼhumanité", déclare Brian Krzanich, PDG dʼIntel, premier fabricant mondial de microprocesseurs. Voici résumé en quelques mots lʼesprit de lʼIntel AI Day, la conférence sur lʼintelligence artificielle (IA en français) que le groupe américain organisait ce jeudi 17 novembre à San Francisco (Californie). Cet évènement a réuni plusieurs centaines dʼexperts, spécialistes des algorithmes, de lʼapprentissage en profondeur (deep learning), des réseaux de neurones artificiels... Bref, ceux qui selon Brian Krzanich sont sur le point de transformer lʼhumanité. Et pour cause, ces technologies exploitant des masses de données sans cesse croissantes, visent à rendre les machines de plus en plus autonomes, de plus en plus intelligentes, de plus en plus humaines… de moins en moins machines. Comme lʼexplique Doug Fisher, lʼun des dirigeants dʼIntel, “lʼintelligence artificielle permet à la machine dʼapprendre de ses propres résultats pour modifier sa programmation. Cʼest ainsi que les hommes fonctionnent. Nous essayons quelque chose, nous jugeons le résultat et nous modifions notre comportement.” Si elle est déjà présente dans de nombreuses applications notamment sur nos smartphones (par exemple la reconnaissance de visages sur Facebook ou de la voix sur Google), elle devrait envahir tous les domaines de la vie : de la médecine à la voiture sans pilote, en passant par la création artistique et la lutte contre la criminalité. Dans ce dernier domaine, Intel a par exemple annoncé son engagement dans #HackHarassement, une initiative qui vise à utiliser l’intelligence artificielle pour détecter et lutter contre le harcèlement en ligne. La compagnie américaine est aussi partenaire du National Center for Missing & Exploited Children (NCMEC), une ONG américaine qui lutte contre la disparition et l’exploitation des enfants. L’intelligence artificielle devrait aider l’association à accélérer le traitement des milliers de signalements recueillis chaque année en ligne ou par téléphone. Les réseaux de neurones à lʼhonneur Cette première journée sur l’IA avait aussi pour vocation de présenter la stratégie très agressive du géant de l’informatique dans ce domaine. Son approche est simple, occuper tout l’espace, du logiciel au matériel (processeur) en passant par la formation. Intel a par exemple noué un partenariat avec Coursera, une vaste plateforme d’enseignement en ligne, pour justement y proposer des cours en intelligence artificielle dès 2017. Mais surtout la firme américaine s’est payée à coups de centaines de millions de dollars des sociétés en pointe sur l’IA. La plus importante étant probablement Nervana, une start-up spécialisée dans les réseaux de neurones et l’apprentissage en profondeur, acquise en août pour plus de 400 millions de dollars. Nervana est devenue au passage, la marque “intelligence artificielle” du groupe. Bataille de puces Plus important encore, l’AI Day était l’occasion pour Intel d’affirmer sa position dans la guerre qui l’oppose aux autres fabricants de microprocesseurs. Dans la ligne de mire, Nvidia, fabricant américain de puces graphiques, dites GPU, qui se sont imposées dans le domaine de l’intelligence artificielle. Or, Intel est spécialiste du CPU, le processeur central des ordinateurs, son “cerveau”. Dans cette bataille des puces, la course aux armements ne fait que commencer. Si Nvidia tient aujourd’hui le haut du pavé, notamment dans la rapidité d’apprentissage en profondeur, Intel jure que d’ici trois ans, ses CPU seront 100 fois plus rapide que les meilleurs GPU. A suivre ! 0 réactions #Intel 0 réactions Sur le même sujet * Une intelligence artificielle apprend à générer vos pires cauchemars * Intelligence artificielle: Facebook offre des serveurs * Microsoft se renforce dans l'intelligence artificielle et Apple dans la santé 0 réactions ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Réagir Pour réagir, veuillez vous connecter en cliquant ici + lus + commentés + partagés * Handicap International Handicap International teste l’impression 3D de prothèses sur mesure * GAFA SONDAGE. 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A bien des égards fascinante et prometteuse, l’arrivée progressive de l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises ne manque pas de générer son lot de peurs et d’appréhensions. Parmi elles, une crainte vieille comme le monde, celle d’un remplacement progressif de l’humain par des machines, avec les conséquences dévastatrices en matière d’emploi que cela impliquerait. Battant en brèche cette idée préconçue, une étude du Digital Transformation Institute de Capgemini (1), parue jeudi 7 septembre, affirme que l’intelligence artificielle serait, au contraire, à l’origine directe de créations de postes. Ainsi, dans 83 % des sociétés interrogées ayant adopté l’IA, en phase de test ou à grande échelle, de nouveaux postes ont vu le jour. Aux deux tiers dans la catégorie cadre ou cadre supérieur. Surtout, parmi les entreprises qui utilisent déjà les technologies d’IA à grande échelle, plus de trois sur cinq (63 %) n’ont pas supprimé de postes du fait de son adoption. « Nous avons volontairement adopté une approche positive de la révolution technologique, concède Anne-Laure Thieullent, Vice President Capgemini Insights & Data. Mais, comme les résultats de l’étude le montrent, nous n’avons pas de quoi être inquiets sur la destruction d’emplois supposément induite par l’arrivée de l’IA puisqu’elle nécessite la création de nouveaux métiers pour encadrer la transformation du business model qu’elle provoque. » Doper les ventes Loin de remplacer, pour l’heure, les salariés, les outils d’intelligence artificielle adoptés serviraient plutôt à les assister dans leur travail : 89 % des entreprises sondées les considèrent comme un moyen de simplifier les tâches complexes et 88 % estiment que les machines dotées d’intelligence coexisteront avec les hommes. Dans cette optique, 71 % des organisations affirment avoir entrepris des actions proactives de formation ou de perfectionnement des employés pour tirer profit de leurs investissements dans l’IA. « Une fois ces nouveaux outils maîtrisés, ils permettront aux salariés de se délester des tâches administratives, répétitives, voire aliénantes, afin de se concentrer sur les missions les plus compliquées, à plus forte valeur ajoutée, qui stimulent leurs compétences créatives, assure Anne-Laure Thieullent. Pour autant, les entreprises doivent raisonner à long terme et entamer, dès à présent, un processus de formation des équipes dont les tâches ont vocation, dans un futur plus ou moins proche, à être optimisées. » Utilisée, avant tout, pour « stimuler les ventes, dynamiser les opérations, améliorer l’engagement client et recueillir des informations pertinentes pour les activités », estime Capgemini, « mais aussi pour mener des projets d’excellence opérationnelle pour améliorer la traçabilité des produits ou les processus de production », renchérit Anne-Laure Thieullent, l’intelligence artificielle aurait d’ores et déjà permis à trois quarts des sociétés interrogées de voir leurs ventes augmenter de 10 % depuis la mise en œuvre de cette technologie. Et les entreprises y fondent beaucoup d’espoirs : 73 % pensent qu’elle peut les aider à accroître leurs taux de satisfaction client et 65 % qu’elle pourrait renforcer la fidélité de leur clientèle. Des projets bottom up Toutefois, pour éviter les espoirs déçus, les organisations ont tout intérêt à véritablement aligner leurs investissements dans l’intelligence artificielle sur leurs opportunités commerciales. « Si l’impulsion doit être top down, les premiers projets lancés doivent nécessairement être bottom up, sinon les cas d’usage créés, comme c’est le cas dans bon nombre de sociétés, risquent de ne pas être en adéquation avec les besoins des opérationnels ou d’être trop complexes à réaliser », prévient Anne-Laure Thieullent. Pour les entreprises, il ne s’agit donc pas de vouloir investir à tout prix dans l’intelligence artificielle mais de voir si elle peut les aider à régler des problèmes préalablement identifiés sur le terrain. (1) – Réalisée entre mars et juin 2017, l’étude rassemble les témoignages de 993 participants issus de neuf pays différents (Australie, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et Etats-Unis). Exerçant dans sept secteurs d’activité (automobile, banque, assurances, industrie, télécoms et utilities), toutes les entreprises interrogées, multinationales et start-up avec un chiffre d’affaires supérieur à 500 millions de dollars, ont fait le choix d’investir dans l’intelligence artificielle. Sur le même sujet * 31 JUL2017 L’intelligence artificielle s’invite dans les salles de marché Outils et services * Plan de communication * Planning détaillé d'un projet multimédia * Contrat de distribution sur Internet * Contrat pour auteurs de scénarios * Offres d'emploi digital * Nominations digital (BUTTON) Commentaires Tous droits réservés - Les Echos 2017 Suivez nous * Facebook * Twitter * LinkedIn * Newsletter * Service Client * Abonnement * Publicité * Espace presse * Abonnement presse numérique sur epresse.fr * Fréquentation certifiée par l'OJD * Cookies * CGU - CGV * Charte éthique * Plan du site Bienvenue ! L'accès au site est payant. 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Watson est un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa base de données. © IBM/YouTube Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa base de données. © IBM/YouTube Discipline scientifique relative au traitement des connaissances et au raisonnement, dans le but de permettre à une machine d'exécuter des fonctions normalement associées à l'intelligence humaine : compréhension, raisonnement, dialogue, adaptation, apprentissage, etc. Cela vous intéressera aussi Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! 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Presque inconnu en Europe, Tencent, leader chinois des services mobiles et internet pesant plus de 300 milliards de dollars, reste généralement discret sur ses avancées. La création de ce nouveau laboratoire dirigé par Yu Dong, ancien scientifique de Microsoft Research est une nouvelle étape pour le groupe chinois après l’annonce en mars dernier de l’embauche de Zhang Tong, ancien responsable de laboratoire de Big data de Baidu à Pékin. En décembre 2016, Tencent annonçait également l’ouverture d’un nouveau laboratoire d’intelligence artificielle à Shenzhen. Enfin, il y a quelques jours, le Financial Times indiquait également que le groupe développait actuellement de deux types de casque de réalité virtuelle qui le positionnerait au cœur d’un secteur en plein essor. En Chine, Tencent dispose d’une très solide réputation grâce à WeChat. L’application lui permet en effet de disposer des données de ses 889 millions d’utilisateurs, fin 2016, et de les utiliser pour concevoir ses algorithmes. Au cœur de ses projets de développement en intelligence artificielle, Tencent cherche désormais à permettre à WeChat de parler avec les utilisateurs. Le Docteur Andy Chun, expert en intelligence artificielle et professeur agrégé à l’University de Hong Kong, explique à Quartz que: WeChat est beaucoup plus enraciné dans la vie quotidienne moyenne des citoyens chinois qu’Alibaba ou Baidu. Amazon et Google n’ont rien de comparable. Les données (interactions, contacts, goûts, localisation, etc.) auxquelles à accès Tencent lui confèrent un véritable avantage face à ses concurrents, Baidu et Alibaba. Pour l’instant, le groupe reste en retard par rapport aux géants d’internet que sont Google, IBM, Amazon ou encore Apple, mais il s’agit d’un concurrent à suivre en ce qui concerne le futur de l’intelligence artificielle. * TAGS * analyse des données * application * investissement * laboratoire * réalité virtuelle * Thématiques * Recherche * Lire plus d'actus IA sur * Alibaba * Apple * Baidu * Google * IBM * Tencent PARTAGER Facebook Twitter Article précédentSalesforce lance un fonds d’investissement doté de 100 millions de dollars Article suivantCambridge Consultants développe une intelligence artificielle capable de reconnaître tous les genres musicaux Johanna Diaz ARTICLES CONNEXESPLUS DE L'AUTEUR start-up, nord, CES, innovation Marché de l'IA CES 2018 : Les startups des Hauts-de-France posent à nouveau leur valise à Las Vegas Actualité Intelligence artificielle et intelligence collective, “À la recherche du Temps Futur” – Les Rencontres d’ADELI à Cabourg ont besoin de vous google brain, synthèse vocale, système, IA Recherche Google lance Tacotron 2, un système de synthèse vocale au son très naturel basé sur une IA LAISSER UN COMMENTAIRE Annuler la réponse _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ _____________________________________________ Please enter your comment! ______________________________ Please enter your name here ______________________________ You have entered an incorrect email address! 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Rarement un terme n'a évoqué autant de choses différentes. Il enflamme l'imaginaire du grand public à coups de Terminator, Matrix et autres 2001, l'Odyssée de l'espace. Il est aussi utilisé pour décrire les logiciels automatisés au coeur de nos smartphones et ordinateurs, de Google Traduction aux filtres de Snapchat en passant par les chatbots qui reviennent à la mode et les prémisces de la voiture autonome. Mais ce double usage, pour la science et la science-fiction, pose problème lorsque la confusion est créée entre les deux. Notamment car à trop se soucier de robots tueurs et autres, certains en oublient les vraies sources d'inquiétudes de ces progrès technologiques. L'Usine Digitale revient sur ce terme, ses origines, ses applications et pourquoi il est nécessaire de bien comprendre de quoi on parle. Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de la fiction Le film "2001, l'Odyssée de l'espace" traite de la relation entre David et HAL9000, une intelligence artificielle (dont l'un des "yeux" est visible ici) qui se révèle dangereuse. A lire aussi Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ? Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ? Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de l'intelligence[…] Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de l'intelligence artificielle Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ? Tous les cinq ans une technologie s'impose dans l'opinion publique comme celle sur laquelle on doit tout miser. On l'a vu se produire avec le cloud et le big data. Aujourd'hui c'est indubitablement l'intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres et sur laquelle toutes les entreprises communiquent (souvent à tort et à travers). Des start-up se créent pour capitaliser sur l'effet de mode et des vieux produits font peau neuve en se "boostant" à grand coup de marketing. Mais il s'y ajoute aussi une polémique récurrente sur le danger que pourrait représenter cette technologie. S'y opposent deux visions : d’un côté l'informatique, de l’autre la science-fiction. Deux compréhensions opposées du terme "intelligence artificielle" Le problème fondamental est qu'il y a deux populations distinctes qui parlent de deux choses bien différentes. D'un côté les chercheurs, ingénieurs, développeurs qui travaillent sur des disciplines hétérogènes qu’on regroupe sous la catégorie commune "intelligence artificielle" : apprentissage automatique (machine learning), vision par ordinateur, représentation de la connaissance, planification, traitement du langage naturel, synthèse vocale... Ces technologies se retrouvent dans les produits de tous les jours, de l'application de navigation par GPS à la traduction automatique en passant par la reconnaissance des visages sur les photos et bien d'autres usages au sein de divers services et produits. La raison pour laquelle on appelle ces disciplines "intelligence artificielle" (le nom a été choisi dans les années 50) est parce qu'elles simulent, sous une forme ou une autre, des capacités humaines. De l'autre côté, on trouve des amateurs de science-fiction et de philosophie pour qui le terme "intelligence artificielle" évoque une machine dotée d'une conscience et d'une capacité de raisonnement similaire à celle de l'être humain. Ils se demandent si un ordinateur suffisamment complexe pourrait ne pas devenir réellement autonome. Parmi eux, une frange pousse le raisonnement encore plus loin : puisque la puissance des ordinateurs augmente régulièrement et rapidement aujourd’hui, si une machine dotée d'une conscience existait, son intelligence pourrait aussi être augmentée… jusqu’à devenir bien supérieure à celle d’un humain. En théorie, ces deux conceptions – l’une ancrée dans la réalité, l’autre fictive et spéculative – peuvent tout à fait coexister tant qu’elles restent dans leur sphère respective. Mais en pratique, leur coexistence crée une confusion chez beaucoup de personnes, confusion qui se résume par l’idée que le secteur de l’intelligence artificielle tel qu’il existe aujourd’hui va produire dans un futur proche une intelligence artificielle du genre de celles que dépeint la culture populaire dans les films ou les jeux vidéo. Une polémique qui dure et entretient la confusion Il est intéressant de rappeler que l'idée d'une machine capable de s'auto-améliorer provient à la base d’une publication du statisticien I. J. Good dans les années 1960. Il y posait l’hypothèse (sans la démontrer) qu’un système artificiel aussi intelligent qu’un homme auquel on demanderait de se rendre plus intelligent verrait ses facultés intellectuelles exploser et finirait par devenir super-intelligent. L'idée est revenue à la mode au sein de la Silicon Valley au travers d'un ouvrage publié en 2014 par le philosophie Nick Bostrom, baptisé "Superintelligence". Il y explique en quoi l’émergence (hypothétique) de machines superintelligentes pourrait selon lui représenter un risque existentiel pour l’être humain. L'ouvrage a conduit Elon Musk, entrepreneur à succès qui a entre autres fondé SpaceX et co-fondé PayPal et Tesla, à se prononcer avec la grandiloquence qu'on lui connaît pour mettre en garde contre les dangers présumés que représentent les développements récents en matière d'intelligence artificielle. Il continue à le faire régulièrement, ce qui a même donné lieu à un pugilat sur Twitter lorsqu'il a accusé Mark Zuckerberg (fondateur de Facebook) de n'avoir qu'une "compréhension limitée" du sujet après que celui-ci ait jugé les déclarations de Musk "irresponsables". Si les propos d'Elon Musk peuvent être considérés comme irresponsables, c'est parce que la propagation de ses peurs auprès du public fait plus de mal que de bien. Car il existe de vrais points à surveiller concernant le développement des disciplines regroupées sous le terme "intelligence artificielle" dans le monde réel, et l'hystérie autour d'une "superintelligence maléfique" est une distraction malvenue qui les occulte. Pis, dans leur quête du buzz, les entreprises et médias jouent sur la confusion entre le robot-humain de la science-fiction et l'algorithme de machine learning du monde réel et contribuent à entretenir la confusion. Il ne faut pas éclipser les vrais risques * Il existe de vrais points d'inquiétude sur lesquels s'interrogent les experts du secteur. Le premier est l'impact économique d'une automatisation croissante et possiblement brutale d'un grand nombre d'emplois. Cette fameuse "quatrième révolution industrielle" verrait des métiers comme chauffeur routier ou chauffeur de bus disparaître, et impactera en plus tout un tas d'employés de bureau qui n'imaginent pas encore forcément que leurs tâches quotidiennes puissent être automatisées. Même le secteur médical, et notamment le métier de radiologue, ne serait pas épargné. Il n'est aujourd'hui pas du tout fantaisiste de penser qu'un appareil de radiographie pourra un jour analyser tout seul l'image qu'il produit et rédiger un compte-rendu en conséquence. * Le second point d'inquiétude est le risque d'un biais inintentionnel au cœur de systèmes automatisés qui nuit à une certaine partie de la population. Un système conçu de A à Z par une même catégorie socioprofessionnelle (un homme jeune, blanc, hétérosexuel, diplômé d'une grande université...) court le risque ne pas prendre en compte les besoins ou caractéristiques d'autres parties de la population et d'opérer une discrimination insidieuse et difficile à corriger une fois instaurée. Cela peut-être aussi simple que l'incapacité à reconnaître un visage noir si le système n'a été entraîné que sur des visages blancs. * Un troisième facteur de risque est la manipulation automatique de grandes quantités de données pour influencer l'opinion publique. On en a vu un exemple lors de l'élection américaine 2016, où Facebook et Twitter ont été pris d'assaut par des armées de comptes fictifs capables de promouvoir de faux contenus pour engendrer la confusion et désinformer le public. De la même manière, il est aujourd’hui possible de créer de fausses vidéos très réalistes mettant en scène des reproductions de vraies personnes. * Outre l’utilisation abusive de systèmes automatisés, il existe aussi le risque d’une compromission d’un système au travers d’une attaque informatique. La sécurité informatique est devenue une préoccupation de premier plan car elle a des conséquences sur de nombreux aspects de notre société, et l’automatisation des systèmes va encore renforcer ce danger. Par extension, il y a un risque réel d’érosion de la vie privée avec l'explosion des performances des technologies de reconnaissance faciale et la protection de ses données se doit d’être garantie. * Enfin, l'automatisation de la prise de décision pose un problème dans le cadre militaire, qu'il s'agisse de tirer une balle ou un missile. Pour le moment les prises de décision sont encore systématiquement sous responsabilité humaine et il est important qu'elles le restent. La tentation d'automatiser un système de réplique en cas d'attaque pour garantir un temps de réponse plus rapide pourrait se révéler particulièrement dangereuse, notamment si deux systèmes automatisés sont confrontés l'un à l'autre. Les scientifiques, ingénieurs et entreprises ne sont pas irresponsables La peur d'une prise de contrôle des machines s'accompagne souvent de l'idée fausse que les chercheurs sont irresponsables et les entreprises opposées à toute réglementation. Or ce n'est pas le cas. Justement, nombre d'entre eux sont conscients des dérives et abus potentiels de leurs travaux et militent pour les éviter. A titre d’exemple, AI 100, une série d'études proposée par Eric Horvitz (actuel directeur de Microsoft Research) et Russ Altman, lancée par l'Université de Stanford en 2014, s'attache par exemple à étudier les progrès et les dangers potentiels de l'intelligence artificielle tous les 5 ans durant 100 ans. Par ailleurs, fin 2016, Google, Microsoft, IBM, Facebook et Amazon ont formé le consortium "Partnership for AI" afin de définir des bonnes pratiques dans le domaine. Des progrès récents moins dramatiques qu'on ne le pense On parle beaucoup de "deep learning" (apprentissage profond) depuis quelques années, une approche dans l’apprentissage qui a permis certaines avancées spectaculaires, notamment dans la reconnaissance visuelle ou vocale. Certains observateurs y voient le signe d’une accélération du progrès qui conduira à une intelligence artificielle générale. C’est pourtant loin de la vérité. Déjà, le concept de deep learning n’est pas nouveau, il a été proposé pour la première fois en 1965. Les progrès actuels sont donc le fruit de décennies de recherche. Mais ce qui a surtout fait la différence, c’est l’utilisation de processeurs graphiques (dits "GPU") pour effectuer les calculs liés à ces algorithmes. Les GPUs, conçus à la base pour les applications très demandeuses en ressources graphiques 3D (c’est-à-dire principalement les jeux vidéo), sont spécialisés dans les calculs parallèles, et cela les rend parfaits pour le deep learning. Ils sont parfois jusqu’à 100 fois plus efficaces que des processeurs classiques pour ce type de calcul. Couplé à la disponibilité de larges quantités de données pour entraîner les systèmes, on obtient un programme capable d’identifier un objet dans une image "mieux qu’un être humain" (plus rapidement ou en faisant moins d'erreurs). Le taux d'erreur pour la reproduction de tâches spécifiques a diminué spectaculairement car les données disponibles pour l'entrainement ont augmenté tout aussi spectaculairement. En parallèle, l'avènement du cloud met ces fonctionnalités à disposition de tout un chacun, car le gros du travail est réalisé à distance et pas sur l'appareil du consommateur. Mais ces programmes restent ultra-spécialisés. Ils ne savent rien faire d’autre car ils ont été conçus pour une tâche bien précise. IA spécialisée contre IA "générale" En effet, l’intelligence artificielle telle qu’on la conçoit aujourd’hui désigne des systèmes très spécialisés. Il ne s'agit ni plus ni moins que de programmes informatiques basés sur des formules mathématiques, élaborés par des ingénieurs pour obtenir un résultat bien particulier. A titre d'exemple, on entraîne un programme à reconnaître les chats dans une image en lui montrant au préalable des milliers d'images de chats et en lui indiquant ce qui est ou pas un chat. Une fois suffisamment entraîné, le système arrive à estimer automatiquement si un chat se trouve ou pas dans une photo avec un faible taux d'erreur. Cette spécialisation fait toute la différence. Qu'un programme puisse "battre" un humain dans un domaine spécifique n'est ni nouveau, ni particulièrement inquiétant. AlphaGo, le système de Google DeepMind qui a su battre les plus grands champions au jeu de go, ne sait rien faire d'autre que jouer au go. Tout comme Deep Blue, qui a battu Garry Kasparov aux échecs en 1997, n'avait qu'une fonction unique. C'est le principe de tout outil. La première calculatrice venue multiplie plus vite qu'un être humain, mais cela ne la rend pas "supérieure" à son créateur. Même si ces tâches spécifiques se complexifient à mesure que la technologie progresse et qu'on les combine entre elles, elles restent un ensemble de programmes avec des buts et des capacités données, conçues dans un but précis et inexorablement limitées par leurs spécifications d'origine. C'est entre autres pourquoi les assistants digitaux comme Alexa, Google Assistant, Siri ou Cortana peuvent s'avérer si frustrants pour l'utilisateur lambda. Ils présentent l'illusion d'une capacité humaine (renforcée par le fait de leur donner un nom propre) mais restent strictement limités aux fonctions pour lesquelles ils ont été conçus. Il existe un véritable gouffre entre ces capacités rudimentaires et l'idée d'un programme capable de raisonner sur n’importe quel problème non-spécifique, de développer une conscience et d'effectuer de lui-même une action pour laquelle il n'a pas été conçu. On parle dans ce cas-là d’intelligence artificielle générale (par opposition à celles qui sont spécialisées), et il n’en existe tout simplement pas à l’heure actuelle. Le raisonnement, une discipline encore au stade embryonnaire Mais alors que penser des gros titres sur "une intelligence artificielle qui a apprise toute seule à marcher" ou autres du même genre ? Cela ne constitue-t-il pas une forme de raisonnement autonome, comme celui d’un animal ? Pas vraiment. Ces problèmes sont conçus très spécifiquement, dans un environnement restreint aux variables prédéterminées, et le programme apprenant est lui-même conçu dès le départ avec un but spécifique à atteindre pour lequel il doit trouver la meilleure solution. Il essaie alors toutes les possibilités permises par son environnement puis détermine la plus efficiente. Cela donne souvent des résultats assez drôles, mais démontre aussi qu’on est vraiment très loin d’un robot apprenant tout seul à marcher/voir/parler/comprendre (tout ça en même temps) dans le monde réel. Car s'il y a une chose à bien comprendre c'est que si l’augmentation des masses de données disponibles permet d’améliorer l’exactitude des programmes spécialisés (car plus ils ont de données de référence, plus ils sont précis), pour le raisonnement c’est tout le contraire. Plus il y a de variables, de données à prendre en compte, plus la tâche est complexe. Et cette complexité augmente exponentiellement. Du point de vue d’un scénario de "superintelligence" artificielle, la technologie n’a donc pratiquement pas avancée depuis 70 ans. De plus, comme nous l'avait déclaré Tom Dietterich (professeur émérite à l’Université d’Etat de l’Oregon et l’un des créateurs du machine learning) lors d’une interview en 2015, "il existe indubitablement des limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut atteindre." Comprendre : même si nous arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment. Julien Bergounhoux @JBergounhoux Réagir ____________________ ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ * Les commentaires postés sur L’Usine Digitale font l’objet d’une modération par l’équipe éditoriale. ____________________ ENVOYER 3 commentaires feodor 03/11/2017 15h17 - feodor "il existe indubitablement des limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut atteindre." Oui et non pour une machine. Sa vitesse d'exécution de tâches et de calculs pourra toujours être améliorée. Sa culture est virtuellement sans réelle limite (la seule étant le manque de choses à apprendre, alors que pour nous c'est la trop grande quantité de data) Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Mercier 04/08/2017 11h05 - Mercier Google et Amazon découvrent l'IA 60 ans après et tout le monde est excité. Et si on parlait de patrimoine français en IA? Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Julien 03/08/2017 14h16 - Julien Merci pour ce bon article qui explique bien la différence entre les fantasmes et l'état actuel de l'art. "Comprendre : même si nous arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment." Le danger réside dans le fait que si une IA Générale capable d'auto-évolution voit le jour, nous ne comprendrons probablement rien à ce qu'elle fait et assisteront impuissant à sa montée en puissance (même si celle-ci n'est pas exponentielle)! Qu'elle devienne ne serait-ce que "3 fois" plus intelligente qu'Einstein (exemple facile), et elle pourra manipuler des concepts qui nous seront aussi étrangers que le WIFI l'est pour les dauphins...et pourrait alors rapidement devenir une menace existentielle. Il convient surtout de l'aligner les objectifs de l'IA Générale avec les nôtres, et de la faire travailler pour nous. Elle pourrait alors résoudre des problèmes millénaires pour nous (médecine, énergie, gestion des ressources...). Je me permet de donner un lien vers un très bon article anglais qui traite de l'IA, sur l'excellent site WaitButWhy: https://waitbutwhy.com/2015/01/artificial-intelligence-revolution-1. html Répondre au commentaire | Signaler un abus ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ SIGNALER Tous les jours, l'actu de la transition numérique Je m'inscris A la une Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ? Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ? 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Enquête d'Eric Chaverou. • Crédits : vladystock (Fotolia) et French Tech Née il y a 60 ans, l’IA, comme on la surnomme, a vécu des hauts et des bas. Mais elle bénéficie depuis peu de progrès déterminants dans la puissance des processeurs et serveurs et dans l’expertise de masses croissantes de données, avec de nouveaux algorithmes et des investissements dans la recherche de plus en plus conséquents. Des événements comme la victoire écrasante d’un programme d'intelligence artificielle (Google DeepMind) sur le champion du monde de go propulsent sur la scène médiatique ce que des fictions ont aussi mis en avant de longue date. Considérée par certains comme une nouvelle révolution industrielle, l’intelligence artificielle touche de très nombreux secteurs : du militaire à la finance, en passant par la médecine, la communication ou les services avec les assistants personnels. Dans cette effervescence, les Français commencent à se distinguer et à de mieux en mieux communiquer. Portés par le label gouvernemental de la French Tech. Et comme l'illustre Yann LeCun, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook, professeur d’informatique et de neurosciences à l’université de New York et titulaire de la chaire annuelle informatique et sciences numériques au Collège de France. Vous visiterez dans ce Magazine le laboratoire de Facebook à Paris. Ecoutez son directeur s'expliquer, Florent Perronnin : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265277503&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde doctorante Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde doctorante• Crédits : Eric Chaverou - Radio France Les Français interrogés disent être partagés au sujet de l'intelligence artificielle, d'après un très récent sondage Odoxa Microsoft : une opportunité pour 49% d'entre eux, un motif de peur pour 50%. Écoutez (ci-dessus) notre enquête, présentée par Véronique Rebeyrotte, ainsi que de nombreux compléments : Découvrez d'abord un grand entretien avec le spécialiste Jean-Gabriel Ganascia, professeur au laboratoire d'informatique de l'université Pierre et Marie Curie et philosophe, qui nous a longuement reçu pour ce Magazine : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F264162748&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 - Spécialiste internationalement reconnu de la vision artificielle, Jean Ponce dirige le département d’informatique de l’École normale supérieure. Il présente son travail de recherche et ses applications en archéologie par exemple et raconter ses liens avec les industriels, des start up aux grands groupes comme Microsoft, Google ou Facebook : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F264941637&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Enfin, Nazim Fatès, chercheur à l’INRIA Nancy grand est depuis 10 ans, étudie les systèmes dynamiques discrets, des modèles mathématiques qui peuvent être appliqués au vivant, aux sciences de l’homme, à l’informatique. Il évoque ce qui bénéficie à Nancy d'une longue histoire en intelligence artificielle : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265096696&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Qu'en pense un investisseur aux États-Unis ? Paul Strachman est lui investisseur, basé à New York, au service du fonds français Isai. Pour lui, la France n'est pas forcément reconnue aux États-Unis comme un terreau de l'intelligence artificielle, contrairement au Royaume-Uni (en raison du rachat de la société Deep Mind par Google notamment). Mais il considère que c'est l'un des meilleurs pays pour cela et qu'il s'agit plus d'un travail de communication que de développement de l'écosystème, avec "une mafia de Français" dans le domaine, dont la figure de Yann LeCun et son nouveau laboratoire parisien, ou la levée de fonds record d'une start up fondée par des Français : Écouter (Submit) Écouter L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis Découvrez ici la série d'articles récents et très complets sur l'intelligence artificielle signés par Olivier Ezratty, l'un de nos deux invités. Robotisation des armées : "Il y a un début de fuite en avant dans certains pays." Maître de conférences en mathématiques et chercheur à la chaire de cyberdéfense et de cybersécurité Thalès, Saint-Cyr, Sogeti, Thierry Berthier tient également le blog Cyberland et a co fondé le site d’analyses stratégiques ÉchoRadar, avec huit autres contributeurs. Il décrit l'évolution des armées, notamment française, et de l'industrie militaire face à l'intelligence artificielle et à la robotisation. La Russie envisage par exemple de robotiser 30% de son armée d'ici 2020, 2025, alors que les Etats-Unis sont en phase de tests avancés d'un navire autonome, le "Sea hunter", que voici : IFRAME: https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound cloud.com%2Ftracks%2F265040725&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight =400 Pour finir, un peu de douceur, quoique... "Her", film de Spike Jonze sorti en France en 2014, est pour Yann LeCun le film le plus vraisemblable au sujet de l'intelligence artificielle. Il a obtenu un Oscar pour son scénario : IFRAME: https://www.youtube.com/embed/wiIXVmyFygw?feature=oembed Liens recommandés - Le "Deep Learning", ou l'apprentissage profond des machines : "La Grande table" de février dernier avec Yann LeCun et Gérard Berry - L'apprentissage profond : une révolution en intelligence artificielle. Leçon inaugurale de Yann LeCun au Collège de France - Portrait de Yann LeCun par Matthieu Cord, professeur à l'Université Pierre et Marie Curie, spécialiste du traitement des images et apprentissage artificiel - Association française pour l’Intelligence artificielle - Intelligence artificielle : quatre visages de la "French Touch". Par Emmanuel Paquette et Bruno D. Cot le 9 février dernier, dans L'Express / L'Expansion - Withings : Le porte-drapeau des objets connectés Made in France n'est plus français. L'Usine digitale. Par Charles Foucault, le 27 avril dernier - "Robot ergo sum, vivre avec les robots". Magazine de la rédaction de septembre 2013. Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle• Crédits : Visactu - Radio France Bibliographie Revue d'intelligence artificielle n° 3-4/2015 Revue d'intelligence artificielle, n° 3-4. Dernières avancées en intelligence artificielleGrégory BonnetHermès science, 2015 Panorama de l'intelligence artificielle Panorama de l'intelligence artificielle : ses bases méthodologiques, ses développements Volume 1, Représentation des connaissances et formalisation des raisonnementsCépaduès, 2014 Petite mathématique du cerveau Petite mathématique du cerveau : une théorie de l'information mentaleClaude Berrou et Vincent GriponOdile Jacob, 2012 L'intelligence artificielle L'intelligence artificielleJean-Gabriel GanasciaLe Cavalier bleu - Collection Idées reçues. Sciences & techniques, n° 138, 2007 Confucius et les automates Confucius et les automates : l'avenir de l'homme dans la civilisation des machinesGrasset, 2014 (Submit) Voir plusFermer Intervenants * Olivier Ezratty blogueur, consultant dans les médias numériques * Grégory Bonnet chercheur au GREYC (Groupe de Recherche en Informatique, Image, Automatique et Instrumentation de Caen) à l'Université de Caen Normandie À découvrir L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle Principe d’équivalence / Intelligence végétale / Topologie physique Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero L’intelligence peut-elle devenir artificielle ? 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Les philosophes et religieux considèrent que la conscience est le propre des organismes vivants. Elle est considérée comme impossible par des machines manipulant des symboles, cas de nos ordinateurs actuels, mais possibles avec des systèmes qui seraient fondés sur des processus quantiques. Il faudrait aussi des systèmes capables d'imiter le fonctionnement des neurones ainsi que du cerveau humain. Il faut passer par un apprentissage par l'expérience, s'inspirant des neurones biologiques, les réseaux de neurones formels utilisés avec des ordinateurs conventionnels pourraient résoudre le problème. D'autres pensent que la pensée n'est pas calculable par des processus discrets et finis, idée réfutée entre autres par Alain Cardon. Résumé En résumé, rien ne prouve qu'il n'existe pas d'autre conscience que la nôtre. Les adjuvants de l'intelligence artificielle forte pensent pouvoir inclure le raisonnement ou l'apprentissage symbolique, ainsi que les techniques connexionnistes (réseaux de neurones), sur des ordinateurs manipulant des symboles. 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Ce samedi 12 août, les championnats du monde du jeu de carte débutent à Lyon. Le vainqueur sera connu quelques jours plus tard, le 26 août. En parallèle, la capitale des gones verra également s'affronter des machines dans le championnat du monde des ordinateurs de Bridge, qui débute le 19 août. Aucun affrontement officiel humain VS intelligence artificielle n'est pour autant prévu. Mais alors, qui de l'homme ou de la machine est le plus fort au bridge? "Sur les dernières confrontations, les programmes étaient encore en dessous des meilleurs joueurs humains", précise au HuffPost Tristan Cazenave, chercheur au CNRS spécialisé dans les algorithmes liés au jeu. Pourtant, l'intelligence artificielle est déjà venue à bout des échecs et du jeu de Go, alors pourquoi pas le bridge? A l'inverse de ces jeux de plateau, "l'information disponible est ici incomplète, c'est plus difficile à programmer", précise Tristan Cazenave. A l'aveugle Au go ou aux échecs, l'ordinateur voit tout le plateau (la difficulté se situe dans le nombre de combinaisons possibles). Dans un jeu de carte, au contraire, seule une partie des informations sont disponibles pour la machine: les cartes de sa main. Cela complique énormément la donne. Pour autant, une intelligence artificielle a bien réussi à s'imposer dans un duel face à un champion de poker en ce début d'année. Un exploit que l'on attendait pas avant quelques années, surtout que dans cette version du jeu de carte, il est possible de miser autant d'argent que souhaité, ce qui complique considérablement la tâche pour la machine. Alors pourquoi pas le bridge? Déjà, il faut bien comprendre qu'il y a moins de chercheurs spécialisés sur ces questions. Mais il y a aussi une spécificité de ce jeu de carte: ses règles un peu compliquées. "Il y a plusieurs joueurs et un système d'enchères, c'est plus difficile à programmer", précise Tristan Cazeneuve. Plus que le poker? "Je ne sais pas exactement, mais intuitivement, je dirais que oui". Parler sans savoir En effet, au bridge, comme à la belote ou au tarot, il faut annoncer le score qu'on escompte faire. Le tout avec des informations incomplètes. C'est seulement après que les participants jouent leurs cartes. Et cette première partie du jeu, c'est le nerf de la guerre. D'ailleurs, dès 1998, une machine réussissait à bien s'en sortir contre des professionnels du bridge en chair et en os... sans cette fameuse phase d'annonces. Au bridge, l'homme a donc encore l'avantage sur la machine. Mais pour combien de temps? Le programme français Wbridge5, amélioré en 2016, a remporté le championnat du monde robotique de bridge l'année dernière et devrait encore s'améliorer. La même année, des chercheurs de l'université nationale de Taïwan affirmaient être plus performants que les meilleurs programmes disponibles pour ce qui est des annonces. Plutôt que d'essayer de créer un algorithme qui essaye de copier les stratégies humaines pour les annonces, les deux auteurs ont utilisé la même chose que DeepMind, la machine qui l'a emporté sur le jeu de go. Ces techniques, deep learning et reinforcement learning, permettent à un ordinateur de créer des modèles à partir d'une grande quantité d'exemples, puis de s'auto-entraîner. Leur prochaine étape: perfectionner le programme et l'entraîner pour qu'il puisse réaliser des parties entières de bridge en compétition. Que ce soit celle-ci ou une autre intelligence artificielle, la suprématie de l'homme sur le bridge a du soucis à se faire. Lire aussi : • Pourquoi le jeu de go est-il si compliqué pour une intelligence artificielle ? • Cette machine sait reconnaître le sarcasme sur les réseaux sociaux mieux qu'un humain • Clash entre Mark Zuckerberg et Elon Musk sur l'intelligence artificielle • Pour suivre les dernières actualités de C'est Demain, cliquez ici • Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost • Retrouvez-nous sur notre page Facebook À voir également sur Le HuffPost: IFRAME: //www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtit le/1/src/rrqruz Envoyer une correction * Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable de la rubrique C'est Demain PLUS:bridgeC'est demainintelligence artificielleJeux de cartessciencetechno On en parle [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F14e557fe8eb2ada556 50dbf11a819132%2F206032345%2FRTXJO1V.jpeg] Dolores O'Riordan, du groupe "The Cranberries", est morte à l'âge de 46 ans [http%3A%2F%2Fimg.huffingtonpost.com%2Fasset%2F5a554b1c2000002b0057d47f .jpeg%3Fcache%3DFmdY1QEJNO] 9 choses que les couples heureux font spontanément [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F132dbaaf076ab8f43e 9c9becbba9269e%2F206031975%2FDTh1dtVXkAEFzgF.jpg] Bernard de la Villardière explique pourquoi il a partagé ce tweet contre le voile à la télé [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F73702b3e14ac5b640c e8c99e46f010d3%2F206031152%2Fkim%2Bk.JPG] Reconnaissez-vous ces deux adolescentes aujourd'hui mondialement connues? [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F2f5bf53308a79119f4 a51b18d63bb15c%2F206030820%2FMarine%2Bcraque%2Bdebat%2BMacron.jpg] "Quitte à perdre en crédibilité": le crash de Marine Le Pen pendant le débat n'était pas un accident [http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F631604cd24e52f2468 039ba1b4636b2f%2F206032466%2FRTR3L5P.jpeg] Avant les Cranberries et "Zombie", Dolores O'Riordan jouait de l'orgue et chantait des cantiques S'INSCRIRE ET NOUS SUIVRE C'EST DEMAIN Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus Newsletter ____________________ Veuillez entrer une adresse valide S'inscrire Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. 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Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez réessayer. [highlight.gif?h=b20e6b166b1cca0e866db64bb3febc56] NOUVEAU! SURLIGNE ET PARTAGE Surlignez la phrase que vous voulez partager sur Facebook et Twitter HuffPost * Votre publicité * Mentions légales * FAQ * Cookies * Conditions d'utilisation * RSS * Confidentialité * Charte des commentaires * À propos de nous * À propos des annonces publicitaires * Nous contacter OATH © 2017 Le Huffington Post SAS. Tous droits réservés. Une partie de HuffPost News Using a mobile device? Go to http://m.huffingtonpost.fr/ for HuffPost Mobile. 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Fascinant et troublant. Fin septembre, Google a présenté une nouvelle version de son service de traduction Google Translate dopé au deep learning (réseaux neuronaux, technologie d’intelligence artificielle). Il s’agissait alors de proposer des traductions de meilleure qualité grâce au système Google Neural Machine Translate (GNMT). Le fait d’étendre cette technologie aux 103 langues supportées par Google Translate – avec à la clef 140 milliards de mots traduits chaque jour – est loin d’être un exercice trivial. Avec cette bascule dans le deep learning, le système GNMT a été adapté pour être exploitable aisément avec de nouveaux duos de traductions, peut-on lire dans une contribution blog de la division Recherche du groupe Internet en date du 22 novembre. Dans le cadre de ces travaux, Google a notamment tenté de faire des traductions de l’anglais au coréen (et réciproquement) et de l’anglais vers le japonais (et réciproquement). Cela leur a permis de découvrir que l’intelligence artificielle était alors devenue capable d’effectuer directement des traductions entre les deux langues asiatiques…sans avoir pourtant bénéficié d’un apprentissage de la traduction directe entre les langues concernées. Google parle de “zero-shot”, signifiant que la traduction est directe (sans passer par d’autres traductions intermédiaires : du japonais à l’anglais et de l’anglais au coréen par exemple). Rappelons que le principe de GNMT consiste à traduire des chaînes de caractères en utilisant une base de connaissance constamment mise à jour par l’apprentissage accumulé en fonction des modifications effectuées par les utilisateurs sur les traductions suggérées. Aucun raccourci ou tangente n’avait été prévu pour permettre au système d’apprendre de nouvelles traductions. Google précise que l’intelligence artificielle a donc créé cette méthode d’elle-même. L’IA exploite donc les leçons apprises des autres traductions pour créer des passerelles entre deux langues (dont elle n’a pas encore appris les liens au préalable). Poussée plus loin, l’analyse du mécanisme que l’IA a adopté montre qu’elle a créé un ensemble d’éléments qui servent de jonction entre les deux langues. A ce stade, on peut dire qu’ils constituent une “langue” propre à l’IA ou d’un “interlingua”. En revanche, les mécanismes complexes mis en oeuvre dans le deep learning ne permettent pas de comprendre précisément comment cela s’est produit. La découverte soulève donc de nouvelles questions. Comment maîtriser ces effets de bord pour les induire à dessein ? Jusqu’où l’IA peut-elle aller en termes d’évolution sur la base des connaissances apprises ? L’IA avait été initialement exploitée dans Google Translate pour améliorer la qualité des traductions. On découvre maintenant qu’elle va permettre à Google de la faire évoluer plus rapidement, à moindre effort… mais sans un réel contrôle. Procédé baptisé “zero-shot” par Google : google-brain-ia_langage_a (Crédit images : archive NME) Recommander cet article : 1562 53 1025  itespresso Inscrivez-vous aux newsletters ITespresso ____________________ ____________________ (Submit) Inscription Auteur : Renald Boulestin Lire la biographie de l´auteur Masquer la biographie de l´auteur Sécurité IT : un ransomware prend le métro à San Francisco Tablettes : les détachables font la valeur mais pas le volume en Europe Thématiques associées deep learningGoogleGoogle Translateintelligence artificielletraduction Avis d'experts * Cloud * Sécurité avis-experts-IBM-cloud Avis d'Experts : Le cloud hybride d'IBM : Le passage en douceur et sous contrôle vers le cloud public Cloud IBM IBM Watson Media Avis d'Experts: IBM WATSON Media veut bousculer le marché de la vidéo Cloud IBM blockchain-economie Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie IBM-securite-digital Avis d'Experts - IBM : Sécurité du digital: la connaissance sert à tous, l’expérience ne sert qu’à soi Sécurité IBM ibm-blockchain-cybersecurite Avis d'Experts - IBM : Utiliser la technologie "blockchain" en cybersécurité Sécurité IBM blockchain-economie Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie X Vous aimerez aussi Livre blanc par HPE-Intel __________________________________________________________________ Créer le data center du futur avec une infrastructure hyperconvergente Livre blanc par HPE-Intel __________________________________________________________________ Comment anticiper l'évolution de l'infrastructure du data center Article par silicon.fr __________________________________________________________________ Les traducteurs-interprètes vont se mesurer à Google Translate Article par silicon.fr __________________________________________________________________ L'IA Duet de Google accompagne les musiciens sans fausses notes Article par itespresso.fr __________________________________________________________________ Google Translate : le deep learning aura sa traduction dans toutes les langues Article par itespresso.fr __________________________________________________________________ Google Translate dopé aux réseaux neuronaux [seg?add=6084224&t=2] Restons connectés * Suivez-nous + Facebook + Twitter + Google + + Google Currents + IOS Application + Android Application + Windows Phone + Blackberry Application + Flux RSS * Newsletters * Connectez-vous Services * Votre compte * Testez votre débit Internet * Test couverture 4G et spots Wifi * Quelle est mon adresse IP * Quiz * Plan du site Sites * Livres Blancs Informatiques * Télécharger * Silicon * Channelbiz * Ubergizmo * Emplois, jobs Informatique Mentions légales * Charte de confiance – Mentions Légales * Conditions Générales d’Utilisation Rester en contact * Nous contacter * Contactez la rédaction * Contactez la régie * Contactez la technique * Proposition de partenariat * Contactez le service étude NETMEDIAEUROPE * Brésil * Allemagne * France * Italie * Portugal * Espagne * Royaume-Uni * Monde NetMediaEurope © Copyright 2018 Tous droits réservés. 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Malgré les cauchemars d’une telle perspective pour certains scientifiques, savants humanistes et théologiens, l’intelligence artificielle sera un rêve devenant réalité pour ceux qui épousent la philosophie Transhumaniste de Max More^1 : un mouvement dont l’objectif est d’améliorer la condition humaine physiquement et intellectuellement grâce à l’application de moyens scientifiques et technologiques^2. Que l’on soit d’accord avec le transhumanisme ou qu’il soit odieux parce qu’il ne s’agit que d’un autre moyen de promouvoir l’eugénisme, la course à la transformation des rêves de science-fiction en une réalité rentable prend de la vitesse du fait des entreprises et des investisseurs. Les sociétés multinationales voient l’opportunité de générer des milliards en terme de profits et c’est toute la motivation dont elles ont besoin pour aller de l’avant à toute vitesse, faire de la publicité pour la recherche et le développement de l’intelligence artificielle au point aujourd’hui de prouver que leur entreprise est en avance de plusieurs dizaines d’années sur la compétition. Outre les entreprises, le pouvoir et la richesse potentiels en intelligence artificielle disposent d’universités et d’institutions de recherche financées par le gouvernement, et de laboratoires privés qui travaillent pour réaliser le rêve sans se soucier des risques potentiels pour la société dans son ensemble. À l’instar de la bombe nucléaire développée dans les années 1940, le génie de l’intelligence artificielle est sorti de la bouteille et c’est depuis les années 1940 que des scientifiques de différents domaines envisageaient de construire un cerveau artificiel donnant naissance à la discipline scientifique formelle de l’intelligence artificielle en 1956. Le briseur de code britannique Alan Turing est connu comme le Père de l’informatique, également pionnier dans le domaine de l’intelligence artificielle, n’était qu’à l’étape théorique au milieu du 20^e siècle lorsqu’il effectuait des recherches. Les contemporains de Turing, Ross Quillian et Edward Feigenbaum, suivis de Marvin Minsky, qui ont cofondé le laboratoire de l’intelligence artificielle du MIT, ont tous été pionniers avec le géant IBM. A partir de 2016, à la mort de Minsky, l’intelligence artificielle était le domaine le plus chaud que les entreprises, les gouvernements et les institutions de recherche exploraient avec intensité, certains essayant de battre les robots de marketing de compétition pour diverses tâches au cours des prochaines années^3. Peter Norvik de Google, chargé de la recherche, argumenta qu’il n’y a pas de retour en arrière possible sur l’intelligence artificielle qu’il considère comme l’outil ultime pour résoudre les problèmes, sans tenir compte des nouveaux problèmes qu’elle créerait. « Je ne me soucie pas de savoir si ce que nous construisons est l’intelligence réelle. Nous savons comment construire de l’intelligence réelle … – ma femme et moi l’avons fait deux fois, même si elle a fait beaucoup plus de travail. Nous n’avons pas besoin de dupliquer les humains. C’est pourquoi je me concentre afin d’avoir des outils pour nous aider plutôt que de copier ce que nous savons déjà faire. Nous voulons que les humains et les machines s’associent et fassent quelque chose qu’ils ne peuvent pas faire seuls.^4 » En 2016, il y a eu plus de 650 transactions commerciales impliquant 5 milliards de dollars dans des startups pour la recherche sur l’intelligence artificielle. Avec Google, leader dans les demandes de brevet, Microsoft, Amazon, Intel, Facebook et Apple sont fortement impliqués dans le domaine de l’intelligence artificielle. Les mêmes entreprises impliquées dans le web et les téléphones cellulaires sont désormais en concurrence pour le marché lucratif de l’intelligence artificielle du futur avec les différents investisseurs en capital-risque qui soutiennent la recherche et le développement. Avec l’avènement du web et des téléphones cellulaires, la recherche et le développement dans l’intelligence artificielle a rapidement évolué depuis l’ère de Turing dans le courant dominant du gouvernement dans un certain nombre de pays dans le monde, mais surtout les États-Unis et la Chine qui sont les principaux concurrents sur le terrain. Selon certains, l’intelligence artificielle constitue la course mondiale aux armements du futur en raison de son potentiel dans tous les secteurs, y compris la défense^5 ^6. En raison de l’immense intérêt institutionnel pour l’intelligence artificielle, il y a eu beaucoup d’écrits et de débats sur ce que tout cela signifie pour la société. Il y a des dizaines de milliers de livres et d’articles scientifiques sur le sujet couvrant tout, des dimensions scientifiques aux politiques sociales et philosophiques, certains enthousiastes, d’autres sceptiques, et d’autres encore condamnant l’intelligence artificielle comme le nouveau danger pour l’humanité, encore pire que ce que les films et les romans de science-fiction décrivent. Alors que la plupart des chercheurs ne sont ni pessimistes ni aussi optimistes que Norvik au sujet du miracle de l’intelligence artificielle qui attend la race humaine, il y a ceux qui identifient prudemment les avantages et les risques possibles, et des sceptiques prudents quant aux conséquences imprévues éventuelles, certaines déjà évidentes avec la cybergénération des infophiles dépendants des téléphones portables, des ordinateurs et des jeux vidéo. Au début du 21^e siècle, la cybergénération qui grandit dans le cyberespace avec des jouets mécaniques, des jeux vidéo, des téléphones cellulaires et des ordinateurs, se rapporte à la réalité des machines. En acceptant le cyberespace parallèlement aux expériences avec des personnes avec lesquelles ils entrent en contact direct, la cybergénération est conditionnée à accepter l’aliénation de la réalité empirique en tant que norme, en séparant la réalité existentielle qu’ils peuvent redouter, de la réalité cybernétique dans laquelle ils vivent parce qu’ils apprécient l’illusion d’un plus grand contrôle à distance. Un individu de cybergénération peut avoir des dizaines ou même des centaines de cyber-amis à travers le pays et à travers le monde, mais peu d’amis à l’école, dans le quartier ou au travail. Ces individus de cybergénération considèrent le détachement normal parce que la cyber-communauté a remplacé la communauté empirique au sein de laquelle ils ne peuvent pas se cacher derrière de nombreux masques que le cyberespace permet et favorise. Le conditionnement de la cybergénération est très différent de la socialisation de n’importe quelle génération qui, dans le passé, a été socialisée dans la communauté réelle plutôt que dans le cyberespace^7. Si c’est la condition de la cybergénération actuelle, à quoi ressemblerait le futur avec la robotique douée d’intelligence artificielle ? À la fin de ce siècle, la réalité des enfants qui grandissent avec des robots, des hologrammes et des humains biologiquement améliorés (bio-ingénierie des humains) sera bien différente de celle de la génération du début du 21^e siècle à tous les égards, de l’identité individuelle à l’identité de groupe. Les familles plus riches disposeront d’androïdes dans leurs maisons, contribuant probablement à élever et éduquer leurs enfants, les conditionnant à propos de la nature existentielle des robots en tant que partie intégrante de la famille comme l’adorable chien ou chat. La classe moyenne moins riche serait en mesure de louer un robot pour l’expérience éphémère de celui-ci. Les classes inférieures se sentiront encore plus marginalisées du fait que la robotique douée d’intelligence artificielle sera hors de leur portée ; en fait, elles représenteront des êtres inférieurs aux robots dont l’intelligence et les fonctions constitueront un autre privilège dont les riches pourront jouir. Comme nous le verrons plus loin, le sens de l’identité et de la communauté sera largement influencé par l’intelligence artificielle d’une manière difficile à concevoir aujourd’hui pour toutes les classes. L’intelligence artificielle, l’explosion démographique et le marché du travail La robotique et l’intelligence artificielle sont au cœur de la manière dont les industries existantes et nouvelles pourraient élargir l’écart de classe entre les riches et les pauvres, et entre les pays développés plus riches et les pays les plus pauvres. L’intelligence artificielle soulève de nombreuses questions de politique publique, en particulier dans le domaine de l’économie et de la politique. Cela s’explique en grande partie parce que la répartition des ressources signifie que les classes inférieures et les pays moins développés seront encore marginalisés dans l’économie mondiale. Même dans les pays développés, les robots remplacent les humains sur le lieu de travail avec de graves conséquences sociales en l’absence d’un régime réglementaire strict et d’un filet de sécurité sociale pour la classe ouvrière. En 2016, un rapport de la Maison Blanche a indiqué que l’intelligence artificielle entraînerait une productivité plus élevée, mais qu’elle laisserait également des millions de gens sans travail tout en créant une inégalité de richesse bien supérieure à celle déjà existante^8. Exactement comme la Silicon Valley a créé une petite classe de riches sans absorber la main-d’œuvre excédentaire à un moment où l’écart entre les riches et les pauvres s’est élargi au cours des trois dernières décennies, l’intelligence artificielle exacerbera cette tendance. Ceux qui font l’apologie de l’économie de marché rejettent tous les scénarios pessimistes, insistant sur le fait que l’intelligence artificielle offrira le paradis sur terre à toute l’humanité^9. Si la population mondiale atteint 9 milliards d’individus d’ici 2050^10 comme cela est prévu (38% de plus qu’en 2010), et en supposant qu’elle grimpe à 11,2 milliards d’ici la fin du siècle, avec 9 milliards d’habitants en Afrique et en Asie, il est facile d’imaginer les problèmes sociopolitiques que l’intelligence artificielle créera sous le couvert qu’elle résout les autres, principalement dans le but d’augmenter les bénéfices des entreprises. Étant donné que la plupart des gens vivront dans le monde non-occidental, ceux de l’Ouest utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour maintenir les salaires bas et exercer leur hégémonie politique, économique, militaire et culturelle. Les politiciens xénophobes et les groupes nativistes utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour laisser les Africains, les Asiatiques et les Latino-Américains à l’extérieur de cette sphère. L’augmentation de la xénophobie avec des robots au secours de la minorité caucasienne sur la planète sera une autre dimension pour ceux qui cherchent un prétexte pour rassembler les populistes de droite derrière un régime autoritaire. C’est un fait que l’intelligence artificielle apportera des bénéfices dans tous les domaines de la chirurgie à l’industrie automobile, soit environ 700 domaines selon une étude de l’Université d’Oxford. Tout comme Internet a rendu possible qu’un médecin à Cleveland assiste un confrère en lui fournissant des instructions et des conseils en direct réalisant une opération chirurgicale aux Philippines, l’intelligence artificielle permettra de tels miracles. La question réside cependant dans la manière que les entreprises et le gouvernement utiliseront l’intelligence artificielle comme facteur de levier pour la politique du travail. Lorsque l’industrie automobile a introduit la robotique dans les années 1970 (“Silver Arm” du MIT), les ouvriers de l’automobile ont réagi comme les Luddites au début du 19^e siècle en Angleterre parce qu’ils se sont rendu compte que les sociétés utilisaient la robotique comme un moyen de réduire les salaires et les bénéfices, contourner les normes et les politiques du travail touchant les travailleurs et leurs conditions socio-économiques^11. À notre époque, les établissements de restauration rapide font partie de certaines industries qui souhaitent remplacer le plus rapidement possible les travailleurs bénéficiant du salaire minimum par des robots. Les multinationales avaient fait pression sur le gouvernement pour qu’il n’augmente pas le salaire minimum en prétextant que les robots ne sont pas loin de remplacer les humains. Tout comme les capitalistes au début du 19^e siècle, l’Angleterre utilisait la machine comme levier pour déterminer la politique du travail, ainsi que le faisaient les PDG d’entreprise au début du 21^e siècle. De manière similaire au gouvernement britannique qui s’est opposé aux entreprises contre les Luddites à l’époque des guerres napoléoniennes, les gouvernements du 21^e siècle sont également du côté de l’industrie contre les travailleurs. Du point de vue capitaliste, un androïde peut faire un bien meilleur travail pour servir de la nourriture, pour servir au tribunal comme juge sans préjugé humain qui constitue la faille témoignant de l’unicité humaine. Bien que certains soutiennent que les robots ne devraient pas être utilisés comme fournisseurs de soins de santé ou dans tout autre domaine où le jugement humain relatifs aux considérations éthiques doit être pris en compte, tel que le système judiciaire, d’autres insistent sur le fait que les androïdes serviront mieux les humains que les gens dans toutes les entreprises. En tant qu’outils pour l’avancement et le confort de l’homme, la science et la technologie représentent un développement bien accueilli dans une perspective consumériste, quelque chose que les entreprises et le gouvernement utilisent comme argument pour financer la recherche et le développement de l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle pourrait débloquer un immense potentiel de croissance économique et de développement pour l’amélioration de l’humanité, du moins si l’on en croit les avocats concernés. Cela suppose que les avantages de l’intelligence artificielle, une fois entièrement mis en œuvre, soient également partagés par toutes les classes sociales dans le monde entier. Toutes les classes sociales et toutes les nations ont-elles également progressé grâce à la Révolution scientifique du 17^e siècle et de la première révolution industrielle en Angleterre au 18^e siècle ? Le fossé entre riches et pauvres (hémisphère Nord par rapport à l’hémisphère Sud) entre le Nord-Ouest de l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon, qui ont été au cœur du système capitaliste mondial, a été plus marqué par la poursuite du développement scientifique, technologique et industriel. Le développement scientifique, technologique et industriel dans le système capitaliste n’a guère été la solution au manque de justice sociale, à la misère généralisée due à la pauvreté et aux maladies, au manque de soins et d’éducation chez les pauvres. Au contraire, les pays capitalistes avancés utilisaient la technologie comme outils d’exploitation de l’hémisphère Sud et la technologie de l’intelligence artificielle n’agira pas différemment. Le plus grand égalitarisme et la promesse de créer un paradis techno-scientifique sur terre est l’appât que les entreprises et les politiciens bourgeois, et leurs défenseurs, ont jeté sur les masses depuis trois siècles et ils continuent à le faire concernant la révolution de l’intelligence artificielle. Des études existent qui mettent en garde par rapport aux écarts encore plus grands que la robotique engendrera entre les riches et les pauvres et les pays. « Les chercheurs de l’Université d’Oxford ont estimé que 47% des emplois des États-Unis pourraient être automatisés au cours des deux prochaines décennies. Et même si la moitié seulement est plus proche de la réalité, le réveil des travailleurs va être dur. Dans les années 1800, 80% de la population active des États-Unis travaillaient dans les fermes. Aujourd’hui, c’est 2%. De toute évidence, la mécanisation n’a pas détruit l’économie^12. » Dans Robot Nation, Stan Neilson soulève la question de savoir comment un grand pourcentage de la population survivra lorsque les entreprises remplaceront les humains par des robots à une échelle telle que la moitié de la main-d’œuvre active ne sera pas employable. Est-ce l’avenir de la majorité des gens que de servir des robots au service des riches qui possèdent les robots ? Est-ce que de telles conditions créeront l’atmosphère idéale pour les révolutions sociales parce que l’intelligence artificielle créera une plus grande polarisation que celle que nous avons observée dans l’histoire moderne ? Après tout, la contradiction de la révolution de l’intelligence artificielle est la promesse de rendre la vie meilleure pour tous quand il est tout à fait possible que cela sera beaucoup plus difficile pour la majorité de la population. Alors que les entreprises et les politiciens essayent constamment de convaincre les gens que la révolution de l’intelligence artificielle est une panacée, les gens verront par eux-mêmes que les avantages s’accumuleront pour les élites. Y aura-t’il une montée d’un mouvement luddite contre les robots et les élites utiliseront-elles des robots pour réprimer les soulèvements révolutionnaires ? Les avocats de l’intelligence artificielle insistent sur le fait que les problèmes hyperboliques représentés dans les films de science-fiction et les livres n’ont rien à voir avec la réalité pratique de l’intelligence artificielle. Les partisans de cette nouvelle révolution pensent que beaucoup de nouvelles opportunités verront le jour grâce à cette nouvelle industrie et que les robots agiront en complément des humains plutôt que des humains entrant en compétition pour des emplois avec des robots. Le défi pour les grandes entreprises est de faire en sorte que les ingénieurs suivent le rythme de la demande d’emplois. Les entreprises américaines se sont plaintes que le gouvernement devait agir pour faire face à la pénurie de demandes qui oblige les entreprises à recruter depuis l’Inde, la Chine, l’Iran, la Russie et d’autres pays. L’Inde et la Chine attribuent 10 à 20 fois plus (selon la source) de diplômes d’ingénieurs que les États-Unis où le domaine n’est pas populaire auprès des étudiants. Le 30 novembre 2016, le doyen des sciences de l’informatique, Andrew Moore, a témoigné devant le Sous-comité du congrès sur l’espace, les sciences et les transports, que les États-Unis doivent disposer d’un million d’étudiants du secondaire engagés dans l’ingénierie afin de maintenir la compétitivité mondiale dans le domaine de l’intelligence artificielle^13. La surabondance de l’ingénierie en Asie, en Inde, en Chine et au Japon souligne également la course à l’intelligence artificielle qui est perçue comme un autre outil donnant l’avantage concurrentiel à n’importe quel pays qui franchit la ligne d’arrivée en premier avec des implications importantes pour l’économie. Étant donné que près de la moitié des diplômés ingénieurs américains (54% Ph.D. et 42% MS) sont des ressortissants étrangers, les entreprises ont demandé au gouvernement au cours des dix dernières années d’inciter plus fortement les Ingénieurs diplômées des universités grâce à des bourses d’études jusqu’à des subventions dans les domaines de la recherche et du développement. En raison de l’énorme potentiel qu’elle représente dans les secteurs de l’économie et de la défense, l’intelligence artificielle est devenue un élément important en matière de concurrence internationale, ne laissant aucune place aux questions relatives à la diversité des subventions d’entreprises engagées dans l’industrie de l’intelligence artificielle ni à ce que cela signifiera dans l’avenir pour la main-d’œuvre active. Transhumanisme et identité En se fondant sur les travaux des intellectuels transhumanistes, les entreprises, les politiciens et les défenseurs économiques de l’intelligence artificielle sont persuadés que l’évolution de la culture et de l’identité est inévitable avec l’arrivée de la robotique. En accueillant le transhumanisme, ses défenseurs sont convaincus que les êtres humains ont toujours évolué dans des conditions très différentes tout au long de l’histoire humaine, et qu’ils continueront à évoluer physiquement et mentalement grâce aux progrès de la science et de la technologie. Alors que la définition du transhumanisme de Max More citée ci-dessous met le doigt sur certains risques de l’intelligence artificielle, elle en souligne les bénéfices et c’est le genre de justification que recherchent les investisseurs, le gouvernement et l’industrie de l’intelligence artificielle. 1. Le mouvement intellectuel et culturel qui affirme qu’il est possible et opportun d’améliorer fondamentalement la condition humaine par la raison appliquée, en particulier en développant et en rendant les technologies largement disponibles pour éliminer le vieillissement et améliorer considérablement les capacités intellectuelles, physiques et psychologiques humaines. 2. L’étude des ramifications, des promesses et des dangers potentiels des technologies qui nous permettront de dépasser les limites humaines fondamentales et l’étude connexe des questions éthiques impliquées dans le développement et l’utilisation de ces technologies.^14 Depuis l’essai de J. B. S. Haldane intitulé « Daedalus: Science and the Future » (1923), les scientifiques qui prônent le transhumanisme ont flirté avec l’idée de l’eugénisme rendu possible par les progrès de la science et de la technologie. Le concept imaginant des êtres humains existant dans un environnement mécanique et s’apparentant à un androïde pourrait constituer un anathème pour un théologien ou un humaniste. Pour les transhumanistes, ce n’est ni un blasphème ni une perversion de la condition humaine; simplement son amélioration^15. La cyberculture à l’origine des communautés virtuelles soulève des questions philosophiques relatives à l’identité, aux relations, aux valeurs, au flétrissement de la culture communautaire réelle et aux modes de vie qui seront largement déterminés par l’industrie de l’intelligence artificielle. Les compagnons de robots et les infophiles sont inconscients des risques inconnus que l’intelligence artificielle pourrait faire courir à la société, arguant qu’une génération ou deux des sceptiques d’Internet se posaient des questions similaires. Il y a ceux qui soutiennent que la cyberculture est égalitaire et, en son sein, il existe un mouvement de contre-culture qui valide sa nature démocratique et ses possibilités infinies d’identité individuelle et cybernétique. D’autres alertent sur le fait qu’il existe également une culture de groupe criminelle et haineuse opérant partout, de la promotion des narcotiques à l’esclavage humain, des éléments néonazis aux cultes nihilistes qui favorisent le suicide, tout ceci pouvant potentiellement devenir bien pire avec la technologie de l’intelligence artificielle. « L’ingénierie sociale, qui fait référence à la pratique consistant à manipuler les gens dans l’exécution d’actions ou la divulgation d’informations, est largement considérée comme le maillon le plus faible de la chaîne de sécurité informatique. Les cybercriminels exploitent déjà les meilleures qualités chez les humains – confiance et volonté d’aider les autres – pour voler et espionner. La capacité de créer des avatars d’intelligence artificielle qui peuvent leurrer les gens connectés sur le web ne fera qu’aggraver le problème^16. » Pour ceux qui en font l’apologie, la cyberculture ne se limite pas aux périmètres de la culture hégémonique des élites simplement parce que la Silicon Valley fait partie intégrante de l’Amérique corporatiste. Pour les sceptiques, reste encore à déterminer quel rôle jouera l’intelligence artificielle concernant la forme qui sera donnée à l’identité humaine et collective si la robotique devient le domaine de la classe commerciale et politique. Après tout, les grandes entreprises et les gouvernements jouent un rôle dominant dans la cyberculture parce qu’ils contrôlent le cyberespace. Bien que nous n’ayons aucun moyen de déterminer comment l’intelligence artificielle façonnera l’identité humaine, nous connaissons en revanche l’influence du Web à cet égard. En 2012, le gouvernement britannique a commandé une étude dirigée par le professeur Sir John Beddington sur la façon dont le Web redéfinissait l’identité humaine. En concluant que l’identité traditionnelle fondée sur la communauté perdait de sa pertinence aux yeux des utilisateurs du web, l’étude a noté qu’il y avait des influences positives et négatives résultant de la communauté Web et du sentiment d’identité des utilisateurs. Un segment de la population s’identifiant à l’occasion d’un événement sportif ou culturel particulier pourrait être mobilisé via le Web du fait que les individus se sont reconnus dans cette cause bien précise. En même temps, des milliers de personnes pourraient être appelées à s’engager dans une action politique, comme ce fut le cas non seulement avec les soulèvements du printemps arabe, mais aussi avec Occupy Wall Street et les manifestations européennes. « L’Internet peut permettre à beaucoup de personnes de prendre plus pleinement conscience de leur identité. Certaines personnes qui ont été timides, solitaires ou qui se sentent moins attirantes, découvrent qu’elles peuvent se socialiser avec plus de succès et s’exprimer plus librement en ligne^17. » Selon le rapport britannique sur l’identité web, il y a eu une forte augmentation des internautes devenus membres des réseaux sociaux au cours des deux premières décennies du 21^e siècle, avec une prédominance des réseaux sociaux qui représentaient l’identité changeante des utilisateurs. C’est surtout le cas dans les pays capitalistes développés, mais la tendance s’est rapidement propagée vers l’Inde, la Chine et d’autres régions du monde. Compte tenu de la prédominance des réseaux sociaux et du Web, qu’est-ce que l’intelligence artificielle signifiera pour les êtres humains et leur sens de l’identité et de la communauté une fois qu’elle aura atteint un niveau de perfection tel qu’elle sera presque indiscernable des humains ? Si Fidel Castro et Ernesto « Che » Guevara ont utilisé Radio Rebelde efficacement pour entreprendre la révolution cubaine dans les années 1950, les générations futures utiliseront-elles des robots dotées de l’intelligence artificielle pour initier le changement social, pour accéder à la satisfaction personnelle, pour les deux et même pour beaucoup plus ? Les infophiles s’apparentent de plus en plus aux machines qu’ils utilisent, comme des personnages surréalistes dans un roman de Franz Kafka ou un film de science-fiction. Ils désirent ardemment accéder à la réalité virtuelle plus qu’à la réalité empirique ; leurs relations avec leurs téléphones cellulaires ou leurs ordinateurs dépassent toutes les autres relations qu’ils ont avec des êtres humains. Si nous acceptons l’hypothèse que l’environnement façonne la nature humaine dans une large mesure tel que les philosophes empiristes depuis John Locke ont fait valoir, nous devons alors accepter qu’un environnement techno-scientifique de robots doués d’intelligence artificielle et utilisés par des humains bio-améliorés (bio-ingénierie humaine, génie biologique) engendrera des robots-humains et un monde où le transhumanisme constituera la norme. Désireux que les robots se comportent comme l’humain idéal, les scientifiques essaient de créer la machine qui peut imiter les êtres humains, alors qu’en fait, l’infophile a évolué en une existence quasi robotique. Le robot peut être programmé pour imiter le comportement humain, mais les humains sont déjà programmés par des institutions pour imiter les robots. L’obéissance est ce que les entreprises veulent de la part de leurs employés et des consommateurs, ce que le gouvernement attend de ses citoyens dociles, ce que les institutions religieuses attendent des fidèles. Tout comme les robots sont soumis à un manque de libre arbitre, les masses ont évolué dans cette même direction. Il semble que la société se soit rapprochée de l’univers de science-fiction de Fritz Lang Metropolis, mais c’est uniquement au nom du « progrès ». Compte tenu de l’évolution mécanique au sein de laquelle le capitalisme mène l’humanité, pourquoi devrait-il être surprenant que les riches qui pourraient acheter un robot rencontrent un problème avec lui en tant que compagnon ou amant ; après tout, ce serait au nom du « progrès » et qui voudrait rester à la traîne ? Les générations futures qui grandissent dans le monde de l’intelligence artificielle seront conditionnées dans la réalité virtuelle comme « plus réelle » que le sang coulant dans leurs veines, rejetant la communauté réelle qu’ils ne peuvent pas éteindre et allumer comme des téléphones portables. On pourrait affirmer que la génération conditionnée dans l’infophilie ne possède pas une identité très différente de celle de nos ancêtres durant l’Age de la Foi (500-1500 A.D.) qui a vécu avec le rêve d’atteindre la vie éternelle au Paradis. Néanmoins, la génération de l’infophilie serait condamnée à une aliénation croissante de la communauté réelle. Tant que l’intelligence artificielle, les robots humanoïdes et les dispositifs techniques maintiennent les gens dans un sentiment de satisfaction, au moins pour ceux qui ont les moyens financiers de se le permettre, les humains aspireront à la perfection technologique. Être humain implique une myriade de contradictions, de tendances rationnelles et irrationnelles ; réaction spontanée et instinctive soigneusement planifiée ; exprimer le libre arbitre et l’envie de projets spirituels et émotionnels ; lutter pour l’amélioration de soi dans tous les aspects de son caractère, et spécialement toutes les frontières illimitées de la créativité enracinées dans la totalité des expériences empiriques de la vie. Le robot n’a pas ces traits et il est défini par un comportement programmé, ou opérant dans certaines limites, même s’il est perfectionné à un moment donné dans le futur pour tenir compte des réactions émotionnelles et de la créativité. Le robot ne dispose pas non plus du sentiment biologique qu’est l’empathie pour les humains, même s’il est programmé pour ne pas leur nuire. Le robot est le soldat et l’officier de police parfait tout comme l’ouvrier parfait pour obéir. En bref, à travers la robotique, les entreprises sont en train de concevoir le soldat et le travailleur parfait, et celui qui serait un modèle à imiter pour les humains. La théorie de la nécrophilie sociale d’Erich Fromm contribue à expliquer le comportement humain en copiant de plus en plus les dispositifs techniques, non seulement comme un sous-produit de la science et de la technologie, mais du conditionnement sociopolitique dans un monde où les valeurs humaines sont mesurées par des objets inanimés. Il existe des arguments en faveur de l’identité d’une machine et en partant sur ce chemin, cela conduit à une nécroculture^18 qui déforme les valeurs humaines où les objets inanimés bénéficient de plus de valeur que les êtres humains – le matérialisme dans une société capitaliste par rapport à l’humanisme d’une société anthropocentrique est la norme. Bien que le pouvoir, les pressions sociales, juridiques et de la justice pénale, ainsi que les institutions religieuses, aient conservé les gens dociles et complaisants dans les siècles passés à travers le monde, on pourrait soutenir que la science et la technologie sont des substituts de la religion en tant que nouveaux moyens de garder les êtres humains dans un état de conformité. L’aliénation existentielle que Jean-Paul Sartre a abordée dans l’Être et le Néant est grandement exacerbée par le cyber-monde dans lequel nous vivons. Nous sommes liés à l’aliénation par la culture dominante de marché, alors que le paysan français au 12^e siècle était probablement maintenu dans l’illusion de la connexion au divin et dans l’espoir du Paradis éternel. Soit nos cyber-illusions pourraient être aussi réalistes que celles de nos ancêtres il y a 1000 ans, soit nous sommes simplement dans un plus grand délire relatif à un faux sentiment d’espoir dans nos vies cyber-contrôlées. Au-delà de la menace que cela fait planer sur l’identité humaine, l’intelligence artificielle et l’ingénierie biogénétique réduiront à de simples robots, même les élites, et ce de manière intentionnelle ou par inadvertance, en leur donnant l’illusion, parce qu’ils ont les moyens d’accéder aux dernières connaissances scientifiques et technologiques, qu’ils peuvent manipuler leur identité qui implique un contrôle plutôt qu’un assujettissement à la machine. Les êtres humains, en particulier les plus riches, apprécient le caractère unique de ce que l’argent peut acheter. Mais au lieu de se tourner vers eux-mêmes pour développer leur potentiel créatif et créer des traits de caractères positifs, ils se tournent vers la science et la technologie pour atteindre ce qu’ils croient leur donner satisfaction. Si les Grecs anciens ont créé un panthéon de divinités anthropomorphiques pour refléter le surmoi ainsi que la réalisation de leurs limites, pourquoi notre génération ne devrait-elle pas créer des robots anthropomorphes, même si beaucoup d’entre eux se sentent menacés par cette phase embryonnaire des androïdes qui descendent dans la rue à côté des humains et sont difficiles à distinguer ? Les dieux et les héros sont une illusion humaine intemporelle et l’industrie de l’intelligence artificielle est disposée à rendre ce service moyennant finance. Addiction à l’intelligence artificielle et sexbots Les comportements addictifs – les drogues, les boissons alcoolisées, les jeux de hasard, etc. pourraient empirer avec la technologie de l’intelligence artificielle devenant prédominante en raison d’une plus grande addiction de la communauté réelle et du repli dans une cyberculture. Bien que l’utilisation de stupéfiants aux États-Unis a fait partie intégrante de la société et que l’administration de Nixon est entrée en guerre contre les drogues pour punir les Noirs et la gauche anti-guerre, dans notre ère du cyberespace il existe une certaine corrélation entre la nécroculture dont la cyberculture fait partie intégrante et une utilisation répandue des drogues dans la société laïque occidentale. La culture du matérialisme ainsi que l’hédonisme en sont certainement un aspect autant que la marginalisation et l’addiction d’une partie de la communauté du cyberespace. L’intelligence artificielle rendra-t-elle les gens capables de faire face à l’addiction sans recourir à des narcotiques et/ou des analgésiques prescrits, ou seront-ils encore plus dépendants à cause de l’addiction^19 ? La population des États-Unis représente 4,34% de la population mondiale, mais consomme 80% des opioïdes du monde. Les États-Unis figurent également en tête en ce qui concerne l’utilisation d’un certain nombre d’autres stupéfiants, y compris la cocaïne et la marijuana, avec une dépendance à l’héroïne infectant toutes les communautés du pays. Il n’est pas surprenant, pour la plupart des gens à l’ère du cyberespace, que les êtres humains dans une grande partie du monde souffrent de plus en plus d’addictions^20 malgré les moyens de communication disponibles. Symptomatique de la révolution industrielle et de la montée de l’urbanisation, l’addiction n’est pas causée par les ordinateurs et les téléphones portables. L’identité d’une communauté, dont on jouissait autrefois au sein d’un village, aux abords d’une petite ville, au sein d’environnements sociaux réduits où les gens appréciaient les interactions directes tout comme dans un lieu de culte, a été remplacée par le cyberespace et elle est sur le point de devenir encore plus rare avec l’avènement de la robotique et de l’intelligence artificielle. Ceux qui travaillent dans le développement de l’intelligence artificielle soutiennent que leur objectif est de construire des robots plus humains que les humains pour tout faire, depuis les tâches les plus ingrates dans la maison jusqu’à satisfaire l’être humain dans la chambre à coucher. Cela soulève de nombreuses questions sur les périmètres de l’identité humaine et la notion de chose unique. L’esprit humain s’apparente-t-il plus à un ordinateur ou n’est-ce là qu’un de ses nombreux aspects ? Certains pensent que les robots sexuels^21 (sexbot) seront largement utilisés dans une dizaine d’années et qu’au milieu de ce siècle, les femmes feront principalement appel à des robots^22. De toute évidence, l’intelligence artificielle, les robots humanoïdes/sociaux, y compris les sexbots ou les compagnons-partenaires, seront accessibles à ceux qui pourront se le permettre, avec des versions beaucoup moins chères et brutes pour un marché locatif plus large. Plusieurs entreprises s’engagent à fabriquer et commercialiser de tels robots, dont certains existent aujourd’hui, même s’ils sont sous forme brute et destinés au marché grand public. « Louer un robot » pour quelques heures, jours ou semaines lorsque vous passez des vacances de rêve dans des îles exotiques et faire l’amour avec un robot semblent être la tendance acceptable. Le cas échéant, votre hôtel pourrait mettre un robot sexuel à votre disposition, ou bien vous pourriez passer en récupérer un à l’aéroport au même endroit que là où vous iriez louer une voiture automatique. Ce type de relations sexuelles sans inhibition, sans entraves, sans frontières que les films de science-fiction comme Westworld ont imaginé, deviendra une réalité et les frontières entre l’homme et l’Android pourraient devenir aussi floues que dans le film Blade Runner. Cette éventualité signifie que les adolescents pourraient faire leurs premières expériences avec des robots et considérer le sexe avec une machine comme étant normal, rencontrant de ce fait des difficultés avec les êtres humains qui jouissent d’émotions, de pensées et un libre arbitre qui ne fonctionne pas sur commande. Une partie de la population masculine pourrait opter pour un type de relation avec une femme, et ceux qui apprécieraient des modes de vie sexuelle alternatifs pourraient profiter de la liberté de relations avec une machine sans aucune pression ou limitation imposée par l’Homme. Tout, de l’objectivation du partenaire sexuel à pratiques sexuelles taboues, sera beaucoup plus facile avec des robots qui modifieront la façon dont les humains considèrent le sexe, les émotions et les relations intimes avec d’autres personnes^23. Les thérapeutes pourraient utiliser des androïdes pour aider les personnes ayant des problèmes psychologiques allant de la peur de l’intimité à la pédophilie et à la misogynie. En outre, il est possible que les robots deviennent des facilitateurs pour des psychopathes afin que ces derniers expriment tous leurs désirs déformés, allant de l’abus au meurtre. La Boîte de Pandore des robots sexuels a déjà été ouverte par de nombreuses entreprises à travers le monde. Néanmoins, nous n’en sommes encore qu’aux balbutiements si l’on se réfère au peu de choses qui en émergent. Les chercheurs ne sont pas en mesure de déterminer ce qui sera possible jusqu’à ce qu’il en soit ainsi en examinant un grand échantillon de cas. À ce stade, il y a un intérêt de la part des entreprises à fabriquer des versions brutes de robots sexuels pour saisir le marché mondial des objets inanimés aussi proches de l’Homme que l’intelligence artificielle le permet pour le prix relativement bas d’une voiture à prix modéré. Il ne serait guère surprenant que des clubs d’intelligence artificielle du style de ce qui existe à Las Vegas fassent leur apparition dans le monde entier dans le cadre de l’industrie du divertissement pour adultes. Au-delà de l’économie de l’industrie du robot divertissant pour adultes, qui promet des relations sans maladie et sans problème, il y a la question de savoir si les humains développent des relations intimes avec les machines, à savoir l’amour, ou la luxure avec un robot qui renforce les tendances vers la nécroculture^24. Les droits civils et le militarisme d’état policier avec des robots doués d’intelligence artificielle Des divergences d’impact de l’intelligence artificielle ne sont pas plus inévitables, comme certains l’ont soutenu, que cela a été le cas lorsque la société a découvert l’invention de la machine à vapeur ou de l’électricité, sauf dans la mesure où la technologie fait partie d’une économie de classe qui désavantage les classes inférieures dans la course à l’accumulation de capital. La question est de savoir comment la nouvelle technologie scientifique fonctionnera dans le cadre du système capitaliste en tant qu’instrument d’accroissement de capital et comment les politiciens, de la droite populiste qui pourrait s’opposer à l’intelligence artificielle à la gauche progressive qui pourrait pencher en sa faveur dans le cadre d’un certain régime réglementaire, ont imaginé qu’elle serait bénéfique à une plus grande population^25. Les idéalistes et les propagandistes soutiennent qu’il n’y a aucune raison pour que la science et la technologie soient au service du grand capital plutôt que de l’humanité. Dans le cadre de l’économie politique existante, il ne fait aucun doute que les problèmes socio-économiques, que de nombreux chercheurs redoutent concernant les implications de l’industrie de l’intelligence artificielle, feront leur apparition. Pire encore, si la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers un système autoritaire défilant sous un fin manteau de démocratie consumériste, il est hautement improbable que les gouvernements utilisent l’intelligence artificielle à des fins de progrès pour tous en matière d’éducation, ou encore pour les personnes handicapés qui ne peuvent s’offrir des soins spéciaux, etc. Le gouvernement joue déjà un rôle majeur qui ne se limite pas qu’aux allègements fiscaux et subventions versées à la recherche sur l’intelligence artificielle et son développement. A l’avenir, la réglementation par le gouvernement et la capacité des agences de renseignements à utiliser l’intelligence artificielle pour la surveillance telle qu’ils le font déjà via le web et les téléphones portables constitueront un véritable problème. « L’éthique des machines » fera appel au domaine des droits civils et de la surveillance concernant ceux qui entreraient en contact avec des robots utilisant l’intelligence artificielle. Plusieurs sociologues alertent sur le fait que les robots doués d’intelligence artificielle pourraient être utilisés pour exploiter encore plus les citoyens et les consommateurs. C’est ce que reflète certains ouvrages et films de science-fiction dans lesquels les êtres humains portent un plus grand intérêt aux machines qu’aux autres humains. La responsabilité relative aux dysfonctionnements de robots, qu’ils agissent en tant qu’agents de sécurité dans un aéroport, ou comme amants dans une chambre d’hôtel, est une question qui va se poser en termes politique et juridique et dont personne n’a idée actuellement^26. A bien des égards, les humains agissent d’ores et déjà sous le joug de machines dans bien des aspects de leur vie. L’intelligence artificielle ne sera qu’un complément. Si le téléphone portable, l’ordinateur, la TV intelligente, ou encore les écouteurs sont des appareils qui permettent au gouvernement et aux entreprises de surveiller les gens, est-ce que les libertés civiles disparaîtront à l’avenir ? Comment la technologie de l’intelligence artificielle pourrait-elle accroître la société de surveillance existant actuellement chez les Américains dont le gouvernement et les entreprises ont déjà un œil omniprésent sur les citoyens ? Qu’est-ce que la technologie de l’intelligence artificielle impliquera au niveau du contrat social lorsque les robots feront partie intégrante de ce contrat ? Alors que certains croient que les robots auront besoin d’une protection juridique comme c’est le cas pour les animaux domestiques ou même les humains, selon la dernière analyse, le robot n’est pas différent de l’aspirateur créé pour un usage bien prévu, même si c’est un robot extrêmement intelligent et qu’il a l’allure d’un top model. Les valeurs sociales actuelles sont telles que les objets jouissent d’une plus grande considération que les humains. Il semble donc assez logique que les robots se voient accorder un traitement juridique spécial dont même les minorités ne bénéficient pas dans le cadre du système de justice pénale. Certains avocats de l’intelligence artificielle soutiennent que tout le monde, mais plus spécialement les femmes, et les minorités ethniques et religieuses, serait mieux protéger par des androïdes à la cour et face au système de justice pénale car les robots seraient dénués de préjugés humains. L’envers de cette situation est que les gens seraient blessés dans leur dignité humaine à tous les niveaux du fait qu’ils sont surveillés et supervisés par des robots dotés d’intelligence artificielle. Les humains finiraient par devenir les domestiques des robots dans le futur lointain ; un scénario qui inquiète plusieurs scientifiques. De mon point de vue, ceci n’arrivera pas à cause de la révolution ou de la prise de contrôle par les robots mais plutôt à cause de la dépendance des humains aux robots. Le régime militariste d’état policier est déjà là, se dissimulant derrière un très fin voile de démocratie bourgeoise dénuée de responsabilité pour qui que ce soit d’autre que la classe capitaliste dont les représentants édictent la politique. Le Pentagone estime que d’ici 20 ans, les forces armées américaines seront composées à la fois d’humains et de machines high-tech qui seront plus mortelles que tout ce qu’on a pu voir dans le passé^27. Bien sûr, la guerre par drone, qui est devenue populaire au Pentagone et à la CIA sous la présidence de Barak Obama, a posé les bases des humains transformés en machines de guerre, détruisant à leur passage de nombreux civils innocents lors de frappes militaires dans des pays musulmans. Le gouvernement des États-Unis a signé des contrats pour des robots soldats autonomes capables de combattre sur les lignes de front et de prendre des décisions stratégiques spontanées en fonction des conditions changeantes du champ de bataille^28. Si on considère que les drones ont largement été à l’origine de massacres aveugles de civils, comment feront les robots soldats sur le champ de bataille contre les « ennemis humains » et les civils amorphes ? Est-ce que l’intelligence artificielle va créer des conditions de crimes de guerre bien plus graves que nous n’en avons jamais vues auparavant, ou bien sera-t-elle capable de discriminer les morts et les destructions ? Les mêmes entreprises travaillant sur des « robots-soldats » travaillent également sur la technologie « robot-policier »^29. Les départements de police rencontrent déjà des problèmes avec leur approche de la militarisation des forces de l’ordre, poursuivant des minorités avec encore plus de force lors de poursuites un peu excessives. Les robots-policiers pourraient constituer une amélioration, ou bien ils pourraient rendre les départements de police encore plus militaristes que ce n’est déjà le cas. Joergen Pedersen, PDG de RE2 robotics et président de la National Defense Industrial Association’s robotics division soutient que : « si les robots sont utilisés à des fins différentes de celles pour lesquelles ils ont été conçus, nous sommes en droit d’attendre que les officiers qui sont là pour assurer leur propre sécurité et celles des citoyens feront preuve de discernement quant à l’utilisation d’armes mortelles en dernier recours ». Le commentaire de Pedersen n’inspire guère la confiance du public étant donné que cela implique que les officiers humains prendront des décisions concernant la conduite que devront suivre les robots-policiers, transférant donc les préjudices humains aux machines. Est-ce que le système de justice pénal sera moins raciste qu’aujourd’hui aux USA vis-à-vis des robots si ce sont des blancs qui programment les robots ? Si on considère que la présence de robots-policiers donnera un sentiment d’invincibilité aux officiers vis-à-vis des citoyens à un niveau bien supérieur qu’à l’heure actuelle, peut-on imaginer faire confiance à l’officier avide de pouvoir humain, avec un robot-policier à ses côtés, afin qu’il maintienne l’ordre lors de manifestations publiques contre la politique du gouvernement concernant de nombreux problèmes ? On estime que d’ici 20 ans, les départements de police aux USA feront usage des robots-policiers dans toutes les grandes villes américaines. La combinaison de robots-policiers et de robots-soldats pourrait rendre la société beaucoup plus autoritaire que ce que nous avons observé pendant le 3^e Reich, accélérant les manifestations en masse contre la répression et polarisant la société encore plus que c’est le cas aujourd’hui. La présence de robots à tous les niveaux signifierait l’absence d’auto-détermination et même l’impossibilité pour les humains de choisir leur propre destinée. Si le robot est plus utile et intelligent que n’importe quel humain, avec la capacité de réaliser un nombre infini de calculs et de prendre des décisions fondées sur des algorithmes, alors pourquoi ne pas laisser les robots et les ordinateurs gérer la société comme ils l’entendent et ainsi le peuple n’aurait plus à se plaindre des leaders sociaux, économiques, religieux, universitaires et politiques ? Il existe un réel danger que les gouvernements programment l’intelligence artificielle afin de manipuler l’opinion publique encore plus qu’on l’observe aujourd’hui où la vérité empirique est réduite à une réalité alternative relativiste au milieu d’un barrage de propagande. En outre, compte tenu du fait que le gouvernement manipule l’opinion publique afin de convaincre les citoyens que l’autoritarisme capitaliste continue d’opérer derrière la fine couche de vernis démocratique, pourquoi les entreprises n’utiliseraient-elles pas l’intelligence artificielle pour manipuler les consommateurs et augmenter les profits ? En soi, l’industrie de l’intelligence artificielle reflète ce vers quoi se dirige le capitalisme. Opposition scientifique et religieuse à l’intelligence artificielle Ceux qui sont sceptiques face à l’intelligence artificielle déclarent que les robots et les ordinateurs ne peuvent pas être programmés en tenant compte du relativisme inhérent aux domaines de la moralité, de l’idéologie et de la culture, et que de ce fait ils ne parviendront pas à servir au mieux l’humanité puisqu’incapables de prendre en considération les nuances de la nature humaine, des expériences humaines et des conditions uniques qui pourraient diverger du moule préprogrammé. En effet, si l’une des grandes spécificités de l’entité humaine est la capacité à douter, à considérer plusieurs options, à changer d’avis, à rêver et avoir des aspirations, à se sentir déchirer à cause de dilemmes relatifs à des considérations d’ordre moral et émotionnel, il apparaît essentiel de se demander si les machines douées d’intelligence artificielle peuvent, ou non, être programmées en fonction de tous ces facteurs, et si c’était le cas, qu’est-ce que cela impliquerait à l’échelle de l’humain. Deux sondages réalisés auprès de l’opinion publique (2007 et 2016) indiquent que la majorité des américains ne craignent pas la robotique douée d’intelligence artificielle tels qu’elle est présentée dans les films et les livres de science-fiction. Bien entendu, les personnes interrogées étaient plus concernées par leurs congénères qui causent intentionnellement du mal plutôt que par des robots programmés. Étant donné que les standards de vie ont décliné à l’époque d’internet dont les promoteurs avaient promis un paradis technologique sur Terre pour tous, de nombreuses personnes ne voient pas comment les choses pourraient être pires avec des machines pensantes. Lors d’une enquête d’opinion réalisée en 2016^30, 53% des personnes interrogées ont répondu qu’il est important de poursuivre la recherche relative à l’intelligence artificielle et à son développement, alors que 15% sont d’accord avec la mise en garde de certains scientifiques concernant le potentiel dangereux de l’intelligence artificielle. 20% ne voient aucun intérêt à l’intelligence artificielle, probablement du fait que les êtres humains parviennent déjà à assurer les tâches de ces robots. Un autre sondage réalisé en 2007 demandait : « Craignez-vous, pour quelque raison que ce soit, l’augmentation actuelle et/ou future de l’intelligence artificielle ? ». Résultats : 16,7 % Oui, je trouve le concept de machines intelligentes effrayant (1002 votes) ; 27,1 % Non, je ne trouve pas que les machines intelligentes soient effrayantes (1632 votes) ; 56,3 % J’ai peur des machines intelligentes, j’ai peur de ce que les humains seront capables d’en faire (3366 votes)^31. D’une certaine façon, les sondages concernant l’intelligence artificielle reflètent en réalité les inquiétudes des scientifiques et des universitaires, ainsi que des théologiens et des leaders religieux. La plupart des scientifiques sont parfaitement conscients des bénéfices potentiels et des risques éventuels qu’implique l’industrie de l’intelligence artificielle puisqu’elle devient un segment majeur de l’économie. Le physicien de renommée mondiale Stephen Hawking a déclaré que l’intelligence artificielle avait le potentiel de contribuer de la façon la plus digne à l’humanité mais également de devenir l’instrument de sa destruction^32. Des milliers d’universitaires ont exprimé de sérieuses réserves concernant l’intelligence artificielle mais pour d’autres raisons, certaines politiques, d’autres d’ordre éthique, d’autres encore relatives à l’incapacité des Hommes à contrôler leurs propres inventions afin qu’elles ne prennent pas le relais et qu’elles ne se retournent pas contre l’humanité. Certains scientifiques estiment que d’ici à la fin de ce siècle, les robots doués d’intelligence artificielle posséderont des capacités intellectuelles de super humains. Une question se pose alors : l’intelligence artificielle rendra t’elle les humains plus intelligents, ou intellectuellement et d’un point de vue créatif faignants du fait que les machines réfléchiront et travailleront à leur place. Certains chercheurs sont persuadés que la technologie des ordinateurs est en fait en train de rendre les humains moins intelligents, alors que d’autres insistent sur le fait que les ordinateurs ne seront jamais aussi intelligents que leurs programmeurs humains et que ce ne sont rien d’autre que des outils pour le développement humain. Les avocats en faveur de l’intelligence artificielle prétendent qu’il y a de fortes chances que les humains évoluent parallèlement aux robots, avec des modifications génétiques nécessaires chez l’humain, tout au moins ceux dont les parents en auront les moyens, afin de rester en course avec les robots^33. Nous disposons d’éléments permettant de dire qu’un enfant issu de la classe moyenne et vivant dans un pays occidental est plus intelligent en 2017 qu’en 1950. Ceci étant, quoi qu’il en soit, un enfant moyen dans les années 50 utilisait son cerveau pour résoudre des problèmes, alors qu’aujourd’hui un enfant fait appel à un ordinateur pour tout, depuis l’analyse et la résolution d’un problème jusqu’à la collecte d’informations et la mémoire. La machine facilite et accélère la recherche et la communication, mais elle rend également l’utilisateur intellectuellement faignant. Plus encore, l’ordinateur peut rendre l’utilisateur cynique, souvent incapable de faire la distinction entre ce qui est utile et édifiant d’une part, et ce qui est inutile ou potentiellement destructeur d’autre part. Bien que les téléphones portables et les ordinateurs permettent de communiquer et d’accéder à l’information plus facilement, le web ne peut pas penser ou faire preuve de discernement à la place de l’individu quant à savoir si quelque chose est vrai ou validé par la science, la recherche ou l’éthique. C’est là que la grande quantité de « déchets » provenant du web fait son entrée sur scène, surchargée par toutes sortes de matériel complètement inutile, mensonger, non scientifique, et souvent dangereux que beaucoup de gens accueillent comme un fait empirique ; un reflet du jugement de valeur de la part de l’utilisateur du web. La capacité à distinguer ce qui est vraiment destiné à la construction du genre humain de ce qui est inutile ou souvent dangereux reste du ressort de l’entreprise humaine et c’est une chose que les ordinateurs ou un robot doué d’intelligence artificielle ne peuvent pas assurer en l’absence de programme^34. Le débat concernant la technologie de l’intelligence artificielle soulève de vieilles questions relatives à la nature humaine. Du point de vue d’un neuroscientifique, le débat à propos de l’esprit est au cœur de la compréhension de la conscience (être conscient de l’existence des autres et de ce qui nous entoure) et de savoir si cette caractéristique particulière peut être répliquée sur un ordinateur. Alors que certains scientifiques, et bien sûr ceux qui se font l’avocat de l’intelligence artificielle, sont convaincus qu’il est possible de créer des robots conscients d’eux-mêmes, d’autres restent sceptiques. Si l’on considère que le cerveau n’est rien d’autre qu’un dispositif mécanique et que la conscience se limite à la définition de souvenirs et de procédés pensés, alors il est plus facile de comprendre comment les promoteurs de l’intelligence artificielle pourraient conclure que les robots ne seront pas différents des humains. Si nous acceptons que le cerveau soit un dispositif mécanique, alors nous ne sommes pas loin d’accepter l’intelligence artificielle dans tous les aspects de la société humaine, y compris sous la forme de partenaires de la vie intime. Les politiciens du futur pourraient consulter des robots sur la manière de prendre des décisions politiques. Les généraux sur le point de déclencher une frappe militaire, ou les rédacteurs en chef décidant quelles nouvelles histoires le public a besoin de voir/d’entendre et comment fournir cette information, tout ceci pourrait être assuré avec l’aide d’ordinateurs et de robots. Du fait que tout cela sous sa forme primitive prenne place maintenant, nous sommes déjà dans la phase pré-IA d’une société-robot où la culture hégémonique conditionne et conforme les citoyens-robots. De nombreux théologiens et philosophes sont convaincus que l’intelligence artificielle transformera tout simplement les humains en des sortes de robots, les privant de leur âme ; une position controversée pour ceux qui doutent de l’existence réelle de l’âme. On pourrait débattre sur le fait que les philosophes rationalistes du 17^e siècle, René Descartes, Baruch Spinoza et Gottfried Wilhelm Leibniz, possédaient une vue bien plus mécanique des humains que les philosophes qui ont précédé la Révolution scientifique alors que la religion dominait la vision universelle du monde. Si le corps vivant est un automate et Dieu le programmeur de l’ordinateur, alors en quoi l’intelligence artificielle est-elle différente avec des humains jouant le rôle de Dieu comme Grand Programmeur ? Les critiques, et plus spécialement les théologiens, soutiennent que les humains sont plus que de simples dispositifs mécaniques tels que des robots du fait qu’ils possèdent une conscience, une âme, pour ceux qui croient en son existence, que ce soit quelque chose faisant partie du cerveau ou distincte de ce dernier. Il est possible que la technologie de l’intelligence artificielle constitue une menace très sérieuse pour la religion, encore plus que les travaux de Charles Darwin sur l’évolution, des derniers restant encore inacceptables à l’heure actuelle pour de nombreux garants du dogme religieux. Malgré les réserves d’ordre religieux à propos de la nouvelle technologie, les lieux de culte sont parmi les premiers à en faire usage pour atteindre les croyants par le biais d’ordinateurs, faire de la publicité et diffuser leurs services en ligne. Si « le télé-culte » est déjà présent ici et là, jusqu’où iront les lieux de culte lorsqu’il s’agira d’utiliser des robots doués d’intelligence artificielle de plein de manières différente, en insistant bien sur le fait que ce sont des instruments de Dieu servant le genre humain sur le chemin du Salut ! Tout comme l’opportunisme conduit les entreprises à poursuivre dans la recherche et le développement, et le gouvernement à vouloir des « robots-soldats » et des « robots-policiers », tous les autres domaines de la société, y compris la religion, s’adapteront à la nouvelle technologie de l’intelligence artificielle, en mettant de côté leur opposition dogmatique. Après tout, que pourrait-il y avoir de mieux qu’utiliser un robot comme modèle de serviteur obéissant à Dieu au nom du Salut que les hommes aspirent à reproduire ? L’obéissance aveugle de la robotique n’est-elle pas ce que la religion a toujours attendu de ses fidèles ? Conclusions Si on laisse de côté les mises en garde de nombre de critiques à propos des risques encourus une fois que l’intelligence artificielle sera devenue commercialement viable, les seuls facteurs de motivation sont le potentiel de faire des profits considérables et le pouvoir. Naturellement, il y aura un marché haut de gamme, et d’autres de niveau moyen à bas de gamme pour les consommateurs en masse cherchant à reproduire l’expérience des élites via la location de ces machines. L’ingénierie biosynthétique s’intègre dans un moule élitiste similaire malgré la promesse de fournir des miracles dans le domaine de la santé humaine et du bien-être dans l’intérêt d’une « société de bien-être ». Bien entendu, le problème du progrès scientifique et technologique va bien au-delà des gens riches disposant d’un serviteur ou d’un partenaire intime (sex-bot), ou souhaitant que leur rejeton ait les yeux bleus, des cheveux blonds, et un corps d’athlète. Il ne s’agit pas non plus de savoir à quel point il sera économiquement intéressant d’employer un robot dans un lieu de restauration rapide servant des frites aux clients ; à quelle vitesse il peut conduire une voiture sans pilote ; ni comment les médecins pourront proposer des solutions à ceux qui peuvent financièrement se le permettre de faire des enfants non porteurs de maladies héréditaires paralysantes. L’intelligence artificielle soulève un débat de politique publique à bien des niveaux pour toute la structure sociale impactée par la nouvelle science et la technologie d’une manière inégale. Du fait que le raisonnement moral programmé dans un dispositif équipé d’intelligence artificielle se verra limité par son/ses programmeur(s), cela soulève des questions de justice sociale comme but pour la société où les élites utiliseront l’intelligence artificielle comme des instruments d’exploitation. L’IA soulève également le problème de l’évolution humaine des élites qui se placeront en marge du reste de la société qui, quant à elle, vivra hors du monde de l’intelligence artificielle ; les élites qui auront les moyens de se payer le rêve d’un statut de super-race ; de la techno-perfection comme mode de vie émulateur de leurs partenaires robots qui pourront soit être remplacés, soit être complétés par des partenaires humains. Il ne s’agit pas ici de ramener la définition de l’être humain au statut de chasseur-cueilleur pré-civilisé, ou même au stade de paysan de l’ère préindustrielle vivant en autarcie et bercés par la religion et la superstition. Dans une économie globalisée et une culture où les moyens de communication ramènent en permanence les gens ensemble à un niveau jusqu’ici jamais observé, l’intelligence artificielle aura de profondes ramifications agissant autant en faveur que contre les élites via des groupes utilisant l’intelligence artificielle pour modifier le statu quo. Les mouvements révolutionnaires, la résistance, les protestations et la dissidence vont évoluer du fait de l’intelligence artificielle. La dialectique va se poursuivre étant donné que l’intelligence artificielle interrompt tous ces courants, sans se préoccuper de ce que le monde des affaires et les politiciens bourgeois souhaitent concernant leurs robots en tant que serviteurs exclusifs contre la société. Les limites de la créativité sont aussi infinies que l’univers. Si la créativité humaine a donné lieu à la construction du genre humain, elle a également participé au développement dans le domaine des armes de destruction massive contre lesquelles personne n’est à l’abri sans un minimum de conscience sociale ; c’est quelque chose que le physicien nucléaire Robert Oppenheimer a découvert après avoir pris conscience du potentiel destructeur de la bombe atomique vis-à-vis de l’humanité. L’intelligence artificielle peut être un outil utile permettant d’accroître l’expérience humaine mais avec elle viendront les aspects destructeurs dont les gouvernements feront usage pour des guerres et des méthodes d’état policier. De façon réaliste, peu importe ce que pensent les partisans de l’éthique, les politiciens, les théologiens, et les scientifiques, la voix qui compte principalement au sein de l’industrie de l’intelligence artificielle est celle des capitalistes. Parmi d’autres, le milliardaire américain Mark Cuban juge que les trois premiers billionnaires mondiaux seront ceux qui auront la possibilité de gouverner tous les aspects de l’intelligence artificielle et des industries associées. Aucun doute, un tel rêve induit que de nombreuses entreprises investissent dans la recherche et le développement de l’intelligence artificielle. La prise de conscience que la nouvelle industrie du futur opèrera selon les lois capitalistes actuelles revient à reconnaître tacitement que l’intelligence artificielle ne résoudra aucun des problèmes sociaux, économiques et politiques en suspens^35. Aussi simplement que les avancées scientifiques et technologiques du système capitaliste n’ont pas apporté la justice sociale, l’industrie de l’intelligence artificielle n’est qu’une vague continuation du développement scientifique, technologique, et industriel, et difficilement la panacée en ce qui concerne les problèmes sociétaux plus importants ayant trait à l’économie, le social et la politique. Et les hypocrites, quant à eux, prétendent le contraire, les entreprises utiliseront l’intelligence artificielle pour amasser des profits et non pas pour améliorer la vie des êtres humains. Ceci veut dire exploiter tout le monde comme un consommateur, depuis les enfants en bas âge jusqu’aux personnes âgées, sans oublier les personnes souffrant de maladies physiques et mentales. Les êtres humains graviteront vers l’intelligence artificielle parce qu’ils sont prédisposés à acquérir des qualités divines, une quête pour expérimenter, même indirectement, ce que ça fait de rester éternellement jeune, immortel et aussi parfait que possible. L’intelligence artificielle donnera les moyens aux classes les plus aisées d’accéder à cette opportunité de jouir du privilège de ressentir la satisfaction divine. traduit avec la collaboration de Virginie Bouetel Jon Kofas, Université de l’Indiana, Département des sciences sociales, Professeur universitaire retraité. Étudie l’Économie politique internationale, l’histoire et l’histoire économique. __________________________________________________________________ Notes : 1Les extropiens constituent un groupe de transhumanistes fondé par Tom M. Morrow et Max More. En 1990, un code plus formel et concret pour les transhumanistes libertariens prend la forme des Principes transhumanistes d’Extropie (Transhumanist Principles of Extropy, traduction française), l’extropianisme étant une synthèse du transhumanisme et du néolibéralisme. Max More dit que les transhumanistes peuvent garder tous les bénéfices de la religion, en finir avec certains de ses inconvénients et abandonner le surnaturel (source). Le surhomme est l’avenir de l’homme : Depuis 1991, les Extropiens prêchent « l’amélioration » de l’Homme par tous les moyens technologiques possibles. Guidés par Max More et sa femme, ils ont constitué un réseau d’influence pour promouvoir les innovations les plus extrêmes. « Nous pourrons choisir les qualités génétiques de nos enfants. » Président des Extropiens, Max More, 41 ans, expose (en 2001) la pensée du mouvement qu’il a initié en 1991. Entre science-fiction, technologies de pointe et rêves de puissance, ce « philosophe-consultant-futuriste » déroule une rhéthorique inquiétante. 2Carvalko, Joseph, The Techno-human Shell-A Jump in the Evolutionary Gap. Sunbury Press, 2012. 3George Zarkadakis, In our Own Image: Savior or Destroyer? The History and Future of Artificial Intelligence, 2017. 4Forbes, 21 déc. 2016, Artificial Intelligence Pioneers: Peter Norvig, Google. 5The Atlantic, 16 fév. 2017 : China’s Artificial-Intelligence Boom. The country’s universities and tech giants are starting to surpass American ones when it comes to researching and implementing AI. 6NBC News, 18 nov. 2016 : The Next Global Arms Race Aims to Perfect Artificial Intelligence. A country’s dexterity with artificial intelligence technology might be the next strong source of national pride and international power. 7Thinking Cyber-Subjectivity: Ideology and the Subject. Erik Chia-yi Lee Department of Foreign Languages and Literatures National Taiwan University. 8Daily Mail, 27 déc. 2016 : Is your job at risk? White House report warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. A new White House report explains the economical impacts of AI. Millions of Americans may lose their jobs over the next few years, it warns. Less-educated workers will be hit the hardest, which increases wealth inequality. But AI will increase productivity resulting in higher wages and fewer work hours. AI will also create new jobs for those who have been replaced by robots. 9The Guardian, 4 janv. 2014 : The robots are coming. Will they bring wealth or a divided society? Driverless cars, robo-ships and delivery drones are likely to become commonplace in the decades to come. One labour market expert argues that a ‘second machine age’ will test our ability to spread the rewards fairly. 10Visual Capitalist, 6 avr. 2017 : The World’s Population in 2100 by Region. 11L’évolution de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de nombreuses professions. Deux chercheurs de l’Université d’Oxford estiment que 47 % des emplois aux États-Unis sont voués à être remplacés par des machines d’ici 20 ans. Carl Benedikt Frey et Michael Osborne ont examiné les probabilités d’automatisation de 702 professions au cours des 10 à 20 prochaines années. Publiés en septembre 2013, les résultats de leur étude indiquent que le conseiller en services financiers a plus d’une chance sur deux (58 %) d’être remplacé par un algorithme, ce qui le situe au 379e rang des métiers les plus à risque d’être robotisés, parmi les 702 professions analysées. 12Rise of the Machines: The Future has Lots of Robots, Few Jobs for Humans. Wired avr. 2015 13Carnegie Mellon University News, 30 novembre 2016: U.S. Needs To Train More AI Experts To Stave Off Global Competitors, Moore Tells Senate. Dean Makes Remarks on Artificial Intelligence Before U.S. Senate Subcommittee 14What is Transhumanism? Max More and Natasha Vita-More, The Transhumanist Reader, 2013 15Data driven eugenics, Genetic Enhancement, computer cloud AI via devices and Memristor Neuromorphic Devices over the next ten years. NextBigFuture 20 mars 2013. 16The New York Times, 23 oct. 2016: As Artificial Intelligence Evolves, So Does Its Criminal Potential. 17BBC, 21 janv. 2013 : Web ‘re-defining’ human identity says chief scientist. Social networks such as Facebook and on-line gaming are changing people’s view of who they are and their place in the world, according to a report for the government’s chief scientist. 18Charles Thorpe, Necroculture, 2016. 19Fred Turner, From Counterculture to Cyberculture. 2006 20Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ? (Les liens qui libèrent, 2016) 21New Scientist, Why granny’s only robot will be a sex robot, 8 July 2016. 22Express.co.uk : Women will choose artificial intelligence SEX ROBOTS over men by 2025 say researchers, Oct 21, 2015. 23Jason Lee, Sex Robots: The Future of Desire, 2017. 24Bustle, Is This The Future Of Sex Robots? Apr 11 2017. 25Rational Altruist, Machine intelligence and capital accumulation by Paul F. Christiano. Paul Christiano is a researcher at OpenAI, working on AI alignment. He recently finished her PhD student in theoretical computer science at UC Berkeley, advised by Umesh Vazirani. His research interests included statistical learning theory and quantum cryptography. He received his bachelor’s degree in mathematics from MIT in 2012. 2621CenturyState : Artificial Intelligence to Play Bigger Role in Policing, 14 sept. 2016. 27Governing magazine : Artificial Intelligence: The Next Big Thing in Government, oct. 2016. 28Dailymail : Is YOUR job at risk? White House report warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. 27 déc. 2016. 29Defense One: Military Robotics Makers See a Future for Armed Police Robots. July 11, 2016. 30CBS News: 60 Minutes/Vanity Fair poll: Artificial Intelligence. Mars 2016. 31The Fear of Intelligent Machines, Survey Results. 32Newsweek: Elon Musk and Stephen Hawking Warn of Artificial Intelligence Arms Race. 31 janv. 2017. 33Don’t Worry, Smart Machines Will Take Us With Them. Why human intelligence and AI will co-evolve. By Stephen Hsu Illustration by Sachin Teng September 3, 2015. 34Is Technology Making Us Stupid (and Smarter)? by Tomas Chamorro-Premuzic Ph.D. 7 mai 2013. 35International Monetary Fund (FMI): Robots, Growth, and Inequality. Finance & Development, September 2016, Vol. 53, No. 3. Andrew Berg, Edward F. Buffie, and Luis-Felipe Zanna. The robot revolution could have profound negative implications for equality. * La perfectibilité humaine, des Lumières au transhumanisme La perfectibilité humaine, des Lumières au transhumanisme * Deus Ex s'associe à Open Bionics, Razer et Intel Deus Ex s'associe à Open Bionics, Razer et Intel * L'intelligence artificielle par Pierre De Loor L'intelligence artificielle par Pierre De Loor * Des fils injectables pour fixer le cerveau Des fils injectables pour fixer le cerveau * La nouvelle servitude volontaire. Enquête sur le projet politique de la Silicon Valley La nouvelle servitude volontaire. 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Voir tous les articles par Jaesa Matière à réflexion addiction, automatisation, avenir sexuel, éthique, biosynthétique, critique, cyberculture, cyberespace, cybernétique, cybersexe, cyborgs sexuels, destruction d'emplois, génie biologique, humanoïde, humanoïdes, Intelligence artificielle, Jon Kofas, jouets sexuels, marché du travail, mondes sexuels virtuels, philosophie, réalité virtuelle, riches, robot humanoïde, robot sexuel, robotique, robots humanoïdes, robots-policiers, sex, sexe à distance, sexe virtuel, sexualité, sexualité cybernétique, sexualité humaine, super-riches, Transhumanisme, Virginie Bouetel Fermer et accepter Confidentialité et cookies : Ce site utilise des cookies. Pour en savoir plus et pour découvrir comment les supprimer ou les bloquer, voir : Our Cookie Policy Search for... ____________________ (Submit) Search RECEVOIR LES NEWS Transhumanisme, IA, GAFA, NBIC, Nanotechnologies, Neurosciences, recevoir l’essentiel de l’actu 2.0 et les dernières mises à jour. 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IAI Congress 2ème édition 21 mars 2018 @ 09:00 – 22 mars 2018 @ 17:30 Voir tous les Évènements http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ http://www.iot-world.fr/ * Internet of Things (IoT) Product Specialist 15 janvier 2018 * Mechanical Engineer 15 janvier 2018 * Performance Engineer (Distributed) 15 janvier 2018 * Machine Learning Product Specialist, Google Cloud 15 janvier 2018 * Ingénieur Automatique & Informatique Industrielle 15 janvier 2018 Post navigation ‹ Older La FDA approuve une thérapie génique révolutionnaire pour le cancer Newer › Facebook a développé une intelligence artificielle qui peut réagir naturellement à l’expression humaine 2 Comments » 1. Ping : La Chine construit un parc industriel pour la recherche sur l'IA 2. Ping : IBM vient de s’engager à hauteur de 240 millions de dollars pour l’avenir de l’intelligence artificielle - Intelligence Artificielle et Transhumanisme Laisser un commentaire Annuler la réponse. IFRAME: jetpack_remote_comment Menu * Accueil * Médias * Stats * Sitemap * Nous rejoindre * À propos * Mentions légales * Contact A propos Transhumanisme définition : surmonter les limites biologiques par les progrès technologiques. Le transhumanisme soulève des questions de fond importantes tant scientifiques, sociales qu’éthiques. iatranshumanisme.com est un lieu d’échanges et de discussions. Nous bâtissons un espace porteur de réflexions. Abonnez-vous à ce blog Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par email. 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L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres humains ? Shutterstock/John Williams Rus Benjamin BRUEL par Benjamin BRUEL 16 juillet 2017 L'intelligence artificielle est au cœur de la révolution technologique que nous vivons. L'avènement d'une IA supérieure pourrait bousculer le monde comme aucune invention auparavant. Mais si son pouvoir est capté par quelques-uns, ce sera pour le pire. Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League américaine, somnole durant la trêve estivale. Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais l’intelligence artificielle. VOIR AUSSI : Une intelligence artificielle de Facebook a accidentellement inventé son propre langage Le "Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence" de 1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires. L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant. Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va devenir et à quel point elle va impacter nos vies ? (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) darthok.jpg darthok.jpg Quelques participants du programme de recherche de 1956. Avec notamment Marvin Minsky (au milieu, au fond) et John McCarty (à droite, au fond). Marvin Minsky La petite histoire d'un programme informatique qui voulait être comme nous Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Difficile de donner une définition exhaustive. En somme, c’est la capacité d’un programme informatique à reproduire les capacités du raisonnement humain. "Les connaissances, le raisonnement, la compréhension du langage naturel et l’apprentissage" en sont les points clés, comme le souligne Alan Turing dans son fameux test. "Si l’intelligence artificielle a créé un choc sans précédent dans les sociétés humaines, ce n’est pas seulement parce qu’elle a changé le monde, c’est parce qu’elle concerne l’essence même de l’être humain : la façon dont il pense, réfléchit, crée, communique. Fabriquer de l’intelligence artificielle, c’est comme façonner un double de l’homme", écrit Charles-Edouard Bouée, PDG du cabinet de consultants Roland Berger et auteur de "La chute de l’empire humain", aux éditions Grasset, parut en mars dernier. "On voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux acteurs. Celui qui possédera ces acteurs dominera le reste du monde" Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec le journaliste François Roche, l’auteur se met dans la peau d’une intelligence artificielle supérieure qui, en 2040, écrirait ses mémoires. De sa naissance en 1956 jusqu’à nos jours et bien après, l’IA raconte comment, peu à peu, elle a profondément impacté "l’empire humain" au fur et à mesure des années. L’auteur considère que la période de 1956 à 2006 représente une sorte de grand hiver de l’intelligence artificielle. Non pas que les chercheurs ne se soient pas penchés sur la question durant cette période. Mais ils ont fait mûrir l’informatique dans l’ombre, affinant le concept et les mécaniques des machines capables de simuler l’intelligence humaine. En 1997, la première manifestation évidente de la puissance de l’IA apparaît aux yeux de tous : Deeper Blue, l’ordinateur d’IBM, bat le maestro des échecs Garry Kasparov. Puis, en 2006, les mathématiciens à l’origine de la réunion du Darmouth College de 1956 se réunissent à nouveau, au même endroit, pour faire le bilan des avancées réalisées. Si la date est symbolique, tout l’intérêt de cette réunion du cinquantenaire de l’IA réside dans la liste des invités. Aux côtés des chercheurs et mathématiciens, on trouve désormais des représentants de Microsoft ou de Google, comme le chantre du transhumanisme Raymond Kurzweil, et même quelques jeunes prodiges de la Silicon Valley. (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) deeper.jpg deeper.jpg Garry Kasparov contre Deeper Blue, 1997. Stan Honda/AFP/Getty Images Quand les géants de la tech font la course à la domination Si les grands investisseurs de la côte ouest américaine ont fait le déplacement, c’est qu’ils commencent à sentir que le futur se trouve ici. "Comme ils ont beaucoup de données, de puissance de calcul et de puissance financière, ils se sont rendu compte que l’IA pouvait améliorer leur rentabilité. Ensuite, ils se sont aperçus que l’IA pouvait être dangereuse pour eux et transformer l’industrie. Il y a un risque que de nouveaux acteurs apparaissent et les fassent disparaître", explique Charles-Edouard Bouée à Mashable FR. "Ils", ce sont bien évidemment les Google, Facebook, Apple et autres géants de la tech. En 2010, la marque à la pomme achète le désormais célèbre assistant vocal Siri, avant de se procurer VocallQ (assistant virtuel) et Perceptio (reconnaissance faciale) en 2015. En 2013, Facebook crée FAIR, son pôle de recherche en intelligence artificielle dispersé dans trois laboratoires à travers le monde. Et en 2014, Google a pris possession de la société DeepMind, spécialisée dans l’intelligence artificielle, pour 400 millions de dollars. Un joli coup de la part de la firme de Mountain View. Pour la simple et bonne raison que DeepMind, basée à Londres, est régulièrement considérée comme la société la plus performante en terme de recherche en IA. En 2015, son programme AlphaGO devient le premier IA à battre un joueur professionnel au jeu de go. La performance, très médiatisée, entraîne un vrai changement de paradigme dans la manière dont la société civile et les gouvernements envisagent l’intelligence artificielle. C’est désormais un sujet central. "En France, depuis mars 2016, il y a un vrai changement. Cette nouvelle oreille attentive est directement liée à la bataille d’AlphaGO. Tout le monde s’est dit qu’il fallait alerter, travailler dessus", explique Laurence Devillers, chercheuse au CNRS, professeure d’informatique à la Sorbonne et auteure de l’ouvrage "Des robots et des hommes : Mythes, fantasmes et réalité", aux éditions Plon, paru en mars 2017, à Mashable FR. Un "sujet de géopolitique stratégique" Est-ce à dire que le développement de l’IA est concentré dans les seules mains des investisseurs de la Silicon Valley ? Vu de l’extérieur, on a le sentiment d’un développement lointain et opaque. Pourtant, partout à travers le monde, des chercheurs travaillent sur le sujet. Laurence Devillers est membre de l’IEEE, un organisme à but non lucratif international qui compte plus de 400 000 membres et réfléchit notamment "aux gardes-fous qu’il faudrait mettre dans le processus de l’IA autonome", nous explique-t-elle. Après deux réunions en Europe et aux États-Unis, son groupe de chercheurs veut se réunir en Amérique latine et en Afrique. "On a pour idée d’élargir le spectre des gens qui réfléchissent aux risques et aux avantages de l’IA." Pour le groupe, quatre leviers doivent être mis en place pour éviter la confiscation ou une mauvaise utilisation de l’IA : l’éducation à cette nouvelle technologie, le fait de trouver des gardes-fous, créer des outils informatiques pour mieux la maîtriser et inventer des lois pour la réglementer. Laurence Devillers a notamment participé aux réflexions qui ont mené à l’écriture du rapport France IA, une opération lancée par le gouvernement pour booster la place de la France dans la course à l’intelligence artificielle. Conclusion : l’IA est désormais une "priorité nationale". Pour Charles-Edouard Bouée, c’est aussi un "sujet de géopolitique stratégique". "Les grands pays que sont désormais la Chine, les États-Unis ou la France ont déclaré que l’IA était une priorité. La Russie, qui a toujours été à la pointe de tout ce qui touche à la computer science, est aussi sur le coup. C’est un axe géopolitique à deux sens : le premier est purement militaire, puisque grâce à l’IA nous rendre bien meilleur en intelligence stratégique. Et ensuite, on voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux acteurs. Celui qui possédera ses acteurs dominera le reste du monde." (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) darthmouth2.jpg darthmouth2.jpg Plaque commémorative pour les cinquante ans de l'IA en tant que domaine de recherche. Dartmouth College La Singularité, l'horizon incertain Dans une lettre ouverte, publiée le lundi 27 juillet 2015, plus d’un millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en robotique, appelaient à l’interdiction des armes autonomes. Parmi les signataires, on retrouvait notamment Elon Musk – qui vient de créer Neuralink, une entreprise voulant jouer un rôle de garde-fou contre une IA toute puissance – ou Stephen Hawking, qui exprime régulièrement ses inquiétudes sur l’impact que va avoir l’IA sur le monde humain. La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin Les armées, les États, les géants de la tech ou les start-ups : ils sont nombreux à se lancer à corps perdu dans le développement de l’IA de demain. Celle-ci n’est donc pas confisquée par une poignée de nos congénères, mais son développement, ses mécaniques et ce qu’elle apportera au monde dans les années à venir restent totalement obscurs pour les populations. C'était tout le sens de l'initiative OpenAI, dont l'objectif était le développement en open source de l'IA, ce qui permettrait d'éviter qu'une super intelligence ne soit développée par quelques entreprises ou personnes privées. Cette "super intelligence" est surnommée la Singularité. C'est l'étape à laquelle les intelligences artificielles dépasseront celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l'humanité sur son propre destin. Dans "La chute de l'empire humain", Charles-Edouard Bouée date symboliquement l'arrivée de la Singularité pour 2038. Nombreux sont les chercheurs à prédire l'avènement de cette super intelligence autour de ces années 2030, 2040. Pourtant, nombreux sont les futurologues et scientifiques à prédire l’arrivée de la Singularité pour les années 2030. La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin. Pour Laurence Devillers, qui milite pour une démystification de l'IA et une meilleure éthique autour de ces questions, mais considère qu'il y a une "surévaluation de l'état de l'IA", "il faut profiter et ne pas freiner l'intelligence artificielle. Mais si c'est pour manipuler la population, vendre divers choses, on peut avoir rapidement un problème. Il faut que les gouvernants décident de ce qu'ils veulent faire de l'intelligence artificielle". Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire. mots-clés : Intelligence artificielle, Silicon Valley, Google, Sciences, Futur, Facebook Voir aussi sur Mashable avec France 24 experimentations_animaux.jpg experimentations_animaux.jpg Pourrait-on se passer définitivement de l'expérimentation animale ? downsizing1.jpg downsizing1.jpg Des chercheurs envisagent pour de bon de rétrécir les humains pour diminuer notre impact environnemental stupidune.jpg stupidune.jpg Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine ? Bientôt au top La France veut étendre la 4G à tout son territoire et venir à bout des zones blanches d'ici 2020 La France veut étendre la 4G à tout son territoire et venir à bout des zones blanches d'ici 2020 Tech & business La France veut étendre la 4G et supprimer les zones blanches d'ici 2020 (Submit) 53 partages Et la lumière fut : quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de l’hôtel Trump à Washington Et la lumière fut : quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de l’hôtel Trump à Washington Mashallow Quelqu’un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de l’hôtel Trump à Washington (Submit) 292 partages Videos addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une maladie mentale 28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44 Dernières vidéos publiées éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur ont tricoté des couvertures (Submit) 225 partages| 27/12/2017 tech_video.jpg tech_video.jpg Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin (Submit) 24/12/2017 baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour gommer leur peau (Submit) 29 partages| 20/12/2017 petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq ans (Submit) 842 partages| 19/12/2017 wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons d'essence (Submit) 4.6k partages| 18/12/2017 sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques (Submit) 451 partages| 07/12/2017 bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés pour l'éternité (Submit) 27 partages| 04/12/2017 saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater ses adversaires (Submit) 58 partages| 29/11/2017 22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg 22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes (Submit) 1k partages| 28/11/2017 iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des jumeaux ? (Submit) 01/11/2017 Les plus vues bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre pleine de codes (Submit) 17/04/2017 photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés (Submit) 46 partages| 29/05/2017 photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire (Submit) 366 partages| 30/12/2016 kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants (Submit) 14 partages| 06/01/2017 photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les embrouilles entre voisins (Submit) 30 partages| 05/06/2017 photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter" (Submit) 38 partages| 30/05/2017 photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch (Submit) 73 partages| 01/09/2017 ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique (Submit) 3.9k partages| 13/04/2017 photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui, ils valent mieux que nous (Submit) 140 partages| 30/05/2017 sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer (Submit) 1.3k partages| 23/09/2017 avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24 Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable, média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer, divertir. © 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de sites Internet externes * Éditeur / Hébergeur * Politique des cookies * Conditions d'utilisation * Contactez-nous * Archives #prev next IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2 Accueil * EN CE MOMENT : * un téléviseur Oled enroulable signé LG * se protéger de la grippe * le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018 * la France primée au CES * Explorer * Vidéos * Photos * Experts * Forum Explorer le monde Fermer Accueil Explorer * Sciences * Santé * Tech * Maison * Planète Vidéos Photos * Photos * Fonds d'écran * Cartes virtuelles Experts * Nos parrains * Nos experts * Personnalités * Citations Forums * Sciences * Santé * Tech * Maison * Planète Services * Emploi * Éphémérides * Escapades Mais aussi * Contact * Mentions légales * Partenaires * Plan du site * * * * * * Suivez nous : * * * * * * Lettres d'information| Espace membre Moteur de recherche Publicité * Accueil * Sciences * Actualités L'intelligence artificielle vient à la rescousse des satellites. Ici, feu repéré par le satellite Aqua de la Nasa, au sud de la Colombie-Britannique, au Canada. © Jeff Schmaltz, MODIS Land Rapid Response Team, NASA GSFC Sciences L'intelligence artificielle à la rescousse des satellites ActualitéClassé sous :satellite , Observation de la Terre , intelligence artificielle Lire la bio Rémy Decourt Journaliste Publié le 29/07/2017 Publié le 29/07/2017 Le flux des données fourni par les satellites est colossal. Grâce au big data et à l'intelligence artificielle, des chercheurs de l'Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry sont arrivés à traiter ces données massives, permettant une meilleure observation de la Terre. Les explications d'Ariel Sirat, directeur de cet institut. L'observation de la Terre est un des enjeux importants de l'industrie spatiale car les champs d'applications possibles sont nombreux : environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il existe aujourd'hui un marché de l'observation de la Terre qui consiste à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l'IRT Antoine de Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique labellisés par l'État dans le cadre des Investissements d'avenir. Cet institut a mis au point des « technologies avancées d'observation de la Terre à la croisée entre traitement d'images, intelligence artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur. Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d'images satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales. Avec l'accroissement de ces données et du flux d'images satellitaires, une multitude d'applications sont possibles. « Le potentiel est énorme. » Tout l'enjeu est de « traiter ces flux et d'industrialiser les processus de traitement ». L'IRT Saint-Exupéry anticipe également la complexité gigantesque annoncée par le futur big data spatial. Il a, par exemple, développé des systèmes d'intelligence artificielle (à l'image du comportement multi-agent d'une colonie de fourmis) qui « permettent d'optimiser l'acquisition d'images satellite sur une zone géographique et d'acquérir jusqu'à 30 % d'images supplémentaires par rapport aux méthodes actuelles ». Cela permet aussi d'améliorer la réactivité à de nouvelles requêtes : « 5 minutes au lieu d'environ une heure actuellement ». Par ailleurs, l'arrivée de constellations de plusieurs dizaines, voire centaines, de satellites, au lieu de quelques satellites aujourd'hui, va générer une « véritable explosion du volume d'images disponibles » qu'aucun opérateur humain ne pourra « digérer, traiter et analyser en temps réel ». Observer la Terre à l'aide de l'intelligence artificielle En quelque sorte, « nous appliquons le deep learning, une technologie d'apprentissage basée sur des réseaux de neurones artificiels ». Il s'agit d'une technique courante en intelligence artificielle qui permet aux machines d'apprendre. Concrètement, « notre système de reconnaissance artificiel est capable de reconnaître le contenu d'une image et, image après image, d'approfondir sa compréhension de ce qu'il voit ». Ces méthodes sont combinées à du traitement d'image classique et à des techniques de calcul massivement distribué (cloud computing), qui permet de traiter en temps réel les flux massifs d'images qui nécessitent des jours, voire des mois, de traitement. À partir de ces algorithmes capables d'extraire les informations utiles, il sera possible de « développer tout un champ de nouveaux services : détection de zones polluées, érosion des sols, surveillance des réserves maritimes, gestion durable des forêts, etc. ». Certains de ces résultats ont d'ores et déjà été transférés aux partenaires industriels (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et Telespazio) pour une industrialisation et une exploitation commerciale. (Submit) * * * * Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA Détecter les nappes de pétrole Par exemple, une des applications transférées à la société Telespazio concerne la « détection de nappes de pétrole à la surface des océans à partir d'images radar ». Il est alors possible de retrouver le navire à l'origine de ces dégazages, qu'ils soient sauvages ou accidentels, voire de le suivre (voir image ci-dessous). Cette surveillance est favorisée par « l'intégration en simultané des statistiques météorologiques saisonnières passées et futures dans la programmation des missions afin d'améliorer l'efficacité de la prise d'image », de façon à détecter des nuages très tôt, ou d'orienter les caméras et capteurs des satellites au bon endroit. Comme le souligne François Marques, directeur de la stratégie et des applications de Défense chez Telespazio, « la technologie développée par l'IRT Saint-Exupéry révolutionne nos méthodes traditionnelles d'analyse d'images radar. L'utilisation de l'intelligence artificielle, couplée à des techniques de parallélisation très avancées, permet par exemple de traiter de manière automatique la totalité du flux de données collectées sur l'ensemble des mers du Globe, au lieu de se focaliser sur quelques zones d'intérêt. Les performances atteintes en termes de fiabilité des traitements nous confirment qu'il s'agit bien là d'une rupture technologique. » Aujourd'hui, l'idée est d'expérimenter de nouvelles applications dans d'autres secteurs, comme ceux de l'agriculture et de l'environnement par exemple. L'accord de Paris sur le climat, signé en avril 2016 (COP 21), a mis en évidence le « besoin d'outils de surveillance et de contrôle de la situation environnementale à l'échelle d'une région, d'un pays, voire d'un continent ». L'intelligence artificielle et le big data sont tout à fait « capables de surveiller tout un tas de paramètres, comme la déforestation, la floraison des plantes, l'état des réserves d'eau, la pollution en temps quasi réel », en exploitant au mieux la multitude des capteurs en orbite. Concernant l'agriculture, « l'idée est de venir en complément des entreprises qui utilisent déjà l'imagerie satellitaire pour, par exemple, prédire les rendements, anticiper les tendances ou encore donner des recommandations sur le pilotage des cultures (intrants) ». Ce qu'il faut retenir * L'intelligence artificielle et le big data permettent d'optimiser les observations des satellites. * De nouvelles méthodes de traitement automatisé d’images satellitaires améliorent ainsi la réactivité. Liens externes Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry Les données spatiales du programme Copernicus Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! 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Si ce décor vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien complotiste, vous allez être surpris. SUIVEZ-NOUS Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus Newsletter ____________________ Veuillez entrer une adresse valide S'inscrire Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez réessayer. * Twitter * Facebook * [icon-snapchat.png?h=9da68f07ee4bae97c5c089790cf4533f] Snapchat * Instagram FERMER [huffpost-fr.png?h=82ac64b0b9fab8362b5bfc2e5ad0fb4f] Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark (qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères américains) discutent à bâtons rompus. De leur domaine de spécialité, dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle (IA). De son futur plus exactement. Et par là même, de la fin possible de l'humanité. Une hypothèse qui n'est pas si loufoque et découle surtout d'une analyse scientifique et logique de la situation actuelle. Selon de nombreux chercheurs, nous sommes juste au bord d'un changement majeur dans l'histoire de l'humanité. D'ailleurs, de nombreux grands noms ont fait part de leur peur. Elon Musk (qui est pourtant l'un des milliardaires les plus optimistes), Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Steve Wozniak, le cofondateur d'Apple, ont tour à tour rappelé depuis le début de l'année que l'intelligence artificielle pourrait, dans les années à venir, signer notre fin à tous. Elle pourrait aussi nous permettre d'atteindre un niveau de bonheur inimaginable, voire l'immortalité. Mais surtout, cette révolution pourrait arriver très vite. Vous pourriez-même en être témoin. futur intelligence artificielle De l'IA restreinte au demi-dieu Comment pourrait-on passer de Siri à "Her" en quelques années? Pour résoudre ce problème, il faut déjà comprendre deux choses: les différents types d'IA et la vitesse à laquelle la technologie progresse. Les experts distinguent trois principaux types d'IA, dont l'un d'eux fait déjà partie de notre quotidien: • L'intelligence artificielle restreinte (son petit nom: ANI). On parle ici d'un ordinateur aussi compétent, voire plus compétent qu'un humain, mais capable de ne réaliser qu'une tâche bien précise. Vous en connaissez de nombreux. Par exemple les logiciels d'échecs, plus performants que les joueurs humains. Ou encore les ennemis dans les jeux vidéo joués par "l'ordinateur". Ces dernières années, on en voit même des plus évolués, capables "d'apprendre" et non de réciter bêtement leur algorithme. Comme ce robot qui apprend à faire des pancakes à partir de recettes. Ou Watson, le superordinateur d'IBM qui a réussi à gagner Jeopardy, un jeu de réponses-questions basé sur la logique. Ces IA devraient se perfectionner dans les années à venir (et poseront d'ailleurs de sacrés problèmes, comme celui de l'automatisation des emplois). • L'intelligence artificielle forte, de haut-niveau ou généralisée (AGI). Celle-ci n'existe pas (encore). On parle ici d'un ordinateur disposant des mêmes capacités qu'un être humain, dans tous les domaines. Ce qui est très différent d'une ANI, car ici, l'ordinateur doit être capable d'apprendre, comme l'homme, à partir d'expériences et dans des domaines très différents. • Superintelligence artificielle (ASI). Celle-ci découle directement de l'AGI. Une fois que la machine aura égalé l'homme, il semble logique qu'elle finisse par le surpasser en tout point. Échec et Michigan S'il nous a fallu des années pour créer des ANI, une super-intelligence a des chances d'exister avant 2100. Pour comprendre, commençons par parler du passé. On raconte que le jeu d'échec fut inventé par le sage Sissa. Quand il le dévoila à un roi cherchant à se distraire, celui-ci lui demanda quelle récompense Sissa souhaitait. Modestement, celui-ci répondit qu'un simple grain de riz sur la première case de son jeu suffirait, à condition que le nombre de grains double à chaque case: 2 pour la suivante, 4 pour la troisième, 8 pour la quatrième, etc. Le roi accepta et ruina ainsi son royaume, car avec ce calcul, il lui faudrait poser sur la dernière case neuf... milliards de milliards de grains de riz (2 puissance 63). Maintenant, il faut mettre cette anecdote en parallèle à l'évolution de la puissance de nos ordinateurs. Depuis 1965, Gordon Moore a établi une "loi" qui affirme que la puissance des processeurs (le coeur de votre machine) allait doubler tous les 18 mois. C'est parce que cette croissance est exponentielle que, d'ici peu de temps, il devrait être possible d'avoir une intelligence artificielle équivalente à celle d'un humain. futur intelligence artificielle Pour bien comprendre ce principe, Motherjones a réalisé un gif original. Le nombre de gouttes d'eau contenues dans le lac Michigan est à peu de chose près égale à la puissance de calcul du cerveau humain par seconde. C'est énorme. Il faut dire que le cerveau humain, s'il peut mettre du temps à faire une multiplication, réalise des milliards d'opérations constamment sans que vous en soyez conscient. Rien que le fait de bouger un bras demande une coordination incroyable dont sont bien loin les ordinateurs actuels. Mais justement. Si l'on prend en compte la fameuse loi de Moore, combien de temps faudra-t-il pour que les ordinateurs nous égalent en puissance pure. En clair, combien de temps faudra-t-il pour remplir le lac goutte à goutte? motherjones Le plus intéressant sur ce graphique, c'est qu'encore en 2012, on a l'impression que ce travail titanesque ne prendra jamais fin. Mais 13 ans après, le lac est rempli. Et surtout, il faut imaginer que 18 mois plus tard, en 2026, un deuxième lac sera rempli, puis 18 mois plus tard, un quatrième lac, etc. Pour autant, la puissance disponible ne fait pas tout et de nombreux obstacles se dressent sur la route des chercheurs. Lucy en 2040, Skynet en 2070? Nick Bostrom, l'un des participants à la conférence organisée chez Google et éminent expert de la question, a réalisé un sondage intéressant. Il a demandé à 550 experts en IA d'estimer à quelle date une machine sera aussi intelligente qu'un être humain. La moitié des participants ont estimé qu'une AGI avait une chance sur deux d'apparaître avant 2040 et 90% de chance d'ici 2075. Et quand on leur demande combien de temps, une fois cette IA inventée, sera nécessaire pour mettre au point une superintelligence, plus de 75% des sondés estiment qu'elle devrait voir le jour dans les 30 ans qui suivront. Pour autant, les réponses des chercheurs sont très éparpillées. Ainsi, nombre d'entre eux estiment que cet événement n'aura pas lieu pendant le XXIe siècle. Car en dehors de la puissance de calcul, encore faut-il qu'un ordinateur, si puissant soit-il, puisse développer une vraie capacité d'apprentissage, une sorte de sens-commun. Mais la grande majorité des experts du secteur ne voient pas comment une telle révolution pourrait ne pas avoir lieu. Homme bionique et "singularité" Si on laisse donc de côté le timing, reste la question de la suite des événements une fois cette superintelligence développée. Nous parlons ici d'une intelligence qui pourrait, en quelques années, être bien, bien plus intelligente qu'Einstein. De fait, une telle chose est difficilement concevable pour nous (de la même façon que comprendre l'homme dans son ensemble pour un chimpanzé est mission impossible). Pour autant, des chercheurs ont imaginé ce qu'impliquerait un tel changement. Pour Ray Kurzweil, un des plus célèbres futurologues américains (directeur de l'ingénierie chez Google en charge de la compréhension du langage), l'homme changera alors radicalement, rappelle Waitbutwhy. Un passage qu'il nomme "singularité", car nous ne pouvons pas vraiment le concevoir. Mais ce futur sera pavé d'immortalité, de nano-robots, aura éloigné le spectre du réchauffement climatique... À termes, Kurzweil imagine un monde où l'être humain sera devenu quasi-entièrement artificiel, bionique. Et pour lui, ce changement commencera dès 2045. On s'en doute, Ray Kurzweil fait partie des optimistes. Et même des très optimistes. Et il y a évidemment de nombreux pessimistes, pour qui l'idée qu'une super IA mal intentionnée puisse détruire l'espèce humaine pour poursuivre son propre but semble bien plus probable. Ou si une telle puissance tombait dans de mauvaises mains (c'est déjà ce que l'on se demande à propos d'IA restreintes comme les robots tueurs, qui devraient exister bien plus tôt). ray kurzweil Danger ou opportunité? Pire: une IA n'aurait pas besoin d'être "mauvaise" pour détruire l'humanité. C'est ce qu'a imaginé Eliezer Yudkowsky, un écrivain américain, avec l'histoire de l'optimisateur de trombones. Imaginons une super IA à qui l'on confit la tâche de maximiser le nombre de trombones en sa possession. Une requête certes simpliste, mais qui a le mérite d'être "neutre" moralement. Pourtant, cette simple requête pourrait entraîner la destruction du système solaire, si on extrapole un peu. En effet, une super IA va s'améliorer avec le temps, devenant de plus en plus intelligente et de plus en plus efficace. Elle va donc chercher par tous les moyens de créer de nouveaux trombones, quitte à utiliser toutes les particules physiques disponibles pour en faire des milliards de milliards de trombones, nous y compris. Car une IA ne serait pas forcément douée de sentiment, mais aurait avant tout un objectif à accomplir et des moyens considérables pour arriver à son but. Des moyens au delà de notre entendement. Pour Eliezer Yudkowsky, il faudrait alors donner à une super IA une mission très, très précise (qu'il a essayé de définir dans un long article en anglais disponible ici). Facile (enfin, non) à dire, mais très difficile à réaliser. Reste à savoir si l'humanité a envie d'ouvrir la boite de pandore. Murray Shanahan, professeur de robotique cognitive au collège impérial de Londres se demandait, lors de la conférence informelle dans les locaux de Google, si nous devions vraiment construire une machine autonome ou si nous ne devions pas nous limiter à des IA restreintes. Si nous devions réellement créer notre successeur en termes d'évolution. Lire aussi : • Cette découverte qui pourrait transformer nos ordinateurs en cerveaux • Ces robots font bien moins peur que Terminator • Des chercheurs disent non aux "robots tueurs" • Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost • Retrouvez toutes les actualités du futur sur notre page Facebook C'est Demain Envoyer une correction * Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable de la rubrique C'est Demain PLUS:c'est demaincest-demainfuturgoogleiaibmintelligence artificielleintelligence artificielle forterobotrobotsscience [newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add] INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER ____________________ S'inscrire! Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez réessayer. 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Accueil 2. Sciences 3. Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence artificielle Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence artificielle 08/07/2015 (mis à jour le 14/05/2016 à 23:37) FacebookTwitterMail Annonces catastrophistes, films d’anticipation ou de science-fiction, ou plus simplement arrivée imminente de technologies prêtes à boulever notre quotidien : les Intelligences Artificielles, ou IA, sont partout. A tel point que des scientifiques de renom, tel le célèbre physicien Stephen Hawking, voient en l’avènement de ces technologies un danger pour la race humaine. Pourtant, à écouter les spécialistes, la science est encore loin, voire très loin, de créer des machines plus intelligentes que l’être humain. Alors qu’est-ce, finalement, qu’une intelligence artificielle ? En un peu plus d’un demi siècle d’existence, le champ de l’intelligence artificielle a considérablement évolué. Le terme apparait dès 1956, lorsque le logicien John McCarthy et le mathématicien Marvin Lee Minsky organisent une université d’été où ils présentent, pour la première fois, une nouvelle discipline : l’intelligence artificielle. Ce nouveau champ d’étude “avait pour objet d’étudier l’intelligence avec les moyens de l’artificiel , explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au Laboratoire d’informatique de Paris 6 (CNRS/UPMC),* et ce avec les techniques nouvelles qu’étaient les ordinateurs. * Ça partait d’une conjecture selon laquelle tous les aspects de l’intelligence pouvaient être décomposés de façon si élémentaire qu’on pouvait les reproduire sur une machine ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Quand il s’agit de définir ce qu’est l’IA, la réponse est éminemment complexe, même pour les spécialistes du sujet. “L’intelligence artificielle essaye de reproduire des fonctions qu’on attribue à des entités intelligentes vivantes, précise Yann LeCun, responsable du centre FAIR, le Facebook artificial intelligence research. Quelquefois ces machines dépassent en performance les humains, comme aux échecs. Après, sont-elles plus intelligentes ? Non, elles sont juste très spécialisées. Il est difficile de répondre à cette question parce qu’on considère l’intelligence comme une capacité non seulement à résoudre un problème particulier, mais aussi à avoir une intelligence générale. *”* "L'apprentissage automatique, essence de l'IA" _Contrairement aux idées reçues sur les IA, les chercheurs sont à des décennies de comprendre comment construire une machine dotée de cette fameuse intelligence générale. “_Non seulement on en est très loin, mais on n’a absolument aucune idée de comment le faire* ”, assure Yann LeCun, joint par téléphone lors d'un déplacement aux Etats-Unis. Une intelligence artificielle, en l’état actuel des connaissances, est ainsi incapable d’apprendre par elle-même sans être supervisée : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter La nouvelle vague d’intérêt autour de l’IA repose donc beaucoup sur l’apprentissage automatique. “Par le passé, les chercheurs qui travaillaient sur l’IA se reposaient beaucoup moins sur cette technique d’apprentissage, et essayaient de construire, un peu à la main, des systèmes capables de raisonner, de manipuler des faits, de faire des déductions logiques, etc. En fait, il s’est avéré qu'il était extrêmement difficile d’abord de représenter la connaissance sous forme biologique et par ailleurs d’écrire des règles qui permettent de faire du raisonnement ”, retrace Yann LeCun. Ces techniques fonctionnent en effet pour des objectifs très simples, mais ne marchent plus dès lors que les chercheurs souhaitent construire une machine qui, par exemple, reconnaît les images ou encore la parole. “D’une certaine manière, l’apprentissage automatique c’est l’essence de l’intelligence artificielle. C’est ce qui explique l’engouement récent pour l’IA : les techniques d’apprentissage se sont beaucoup améliorées ”. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné. "Cela fait très longtemps que l’on effectue de l’apprentissage machine, estime quant à lui Jean-Gabriel Ganascia. Ce sont des machines qui sont capables de tirer des données de leurs expériences, c’est-à-dire analyser des informations passées .” Pour autant, ces machines restent des mécanismes dénués de conscience propre, ou d’autonomie morale, au sens étymologique du terme, c’est-à-dire “qui se donne sa propre loi”. “Le but de l’intelligence artificielle n’était pas de reproduire un cerveau, * poursuit Jean-Gabriel Ganascia, mais de reproduire les capacités cognitives humaines* ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Une question de bon sens La première Loi de Moore a théorisé une évolution constante des capacités de calcul des ordinateurs. Mais c’est la rapidité d’apprentissage des machines qui augmente consécutivement, et non pas la capacité d’apprentissage : De fait, malgré des capacités techniques toujours plus importantes, les chercheurs en IA peinent à doter les machines de ce que l’on appelle le “sens commun”. Ce qu’on ne sait pas faire, ce sont des machines qui ont le sens commun. Si vous fermez les yeux et que je vous dis : “Paul se lève, prend la bouteille d’eau et sort de la pièce ”, il y a plein d'inférences que vous pouvez faire, qui sont dues au sens commun. Savoir que vous êtes probablement en intérieur, dans une pièce ; qu’il faut ouvrir une porte pour sortir ; que la bouteille d’eau n’est plus dans la pièce parce qu’un objet ne peut être qu’à un endroit à la fois ; que vous n’êtes plus dans la pièce non plus ; que vous vous êtes probablement levé pour sortir de la pièce… Il y a énormément d’inférences que l’on peut faire quand on s’imagine cette séquence d’actions, qui sont dues à notre connaissance du monde. Les machines n’ont pas ce sens commun, le fait que la bouteille n’est plus dans la pièce, c’est quelque chose que la machine aura à apprendre par expérience. *Yann LeCun * Singulière singularité A en croire les chercheurs, les effrayantes IA du cinéma vont donc rester encore longtemps cantonnées à leur genre : la science-fiction. On est encore très loin du HAL 9000 de 2001, l’Odyssée de l’espace , de la bienveillante entité Samantha de Her , ou encore d’Ava, la curieuse androïde du plus récent* Ex Machina* . Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de l'espace". Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de l'espace". Alors pourquoi des personnalités telles Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Elon Musk s’inquiétent-elles de la possible émergence d’une intelligence artificielle, susceptible de détruire l’espèce humaine ? Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine. Stephen Hawking Pour vérifier l’émergence d’une intelligence artificielle, il est communément admis que celle-ci devrait être capable de passer le test de Turing, imaginé en 1950 par le fameux cryptologue Alan Turing. Pour réussir cette expérience, une machine doit parvenir à échanger avec un être humain sans que ce dernier ne réalise qu’il est en train de discuter avec un ordinateur et non avec un de ses pairs. De l’avis même des chercheurs, ce test n’a pourtant pas grand intérêt : les chatbot, des systèmes de conversation qui paraissent humains mais ne font que reproduire des petits segments de phrases qu’ils ont repérés un peu partout et qu’ils régurgitent au bon moment, seront ainsi bientôt à même de passer le test. “*Ç a semble intelligent,* explique Yann Lecun, parce que ces phrases ont été écrites par des humains à l’origine. Mais c’est une ruse. C’est pour ça qu’on pense que ça n’est pas un bon test.” En réalité, si nombre de personnes croient en l’émergence plus ou moins immédiate d’une IA, ça n’est pas tant grâce au test de Turing qu’en raison du concept de “singularité technologique” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Ce point de singularité où l'évolution technologique serait telle que le progrès ne serait plus tant l'oeuvre des humains que celle des IA, reste donc fortement improbable. D’autant que, comme l’affirme Yann LeCun, cette hypothèse omet des limites physiques qui vont contrecarrer cette croissance technologique exponentielle : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter On est encore très loin du fameux Skynet de Terminator ou des IA de Matrix, dont le but partagé est d’oblitérer la race humaine. “Dans tous les romans de science-fiction, on voit les robots qui se rebellent parce qu’ils veulent prendre le pouvoir ou deviennent meurtriers parce qu’on menace de les déconnecter, poursuit Yann Lecun. Tout ça vient d’une espèce de projection des qualités et des défauts humains dans les IA. Il leur est prêté un instinct de préservation, de la jalousie ou un désir de puissance alors qu’il n’y aucune raison que ce soit présent dans les machines intelligentes. Ces qualités et ces défauts sont présents chez les humains parce que l’évolution nous a construits de cette manière afin que l’espèce survive. Mais nous n'avons aucune raison de construire ce genre de comportements dans les machines. *”* IA-éthique “Ceci dit il y a relativement peu de doutes sur le fait que le progrès technologique va être accéléré par l’avènement de l’intelligence artificielle. C’est déjà un peu le cas”, précise le chercheur du FAIR. Cette irruption programmée de l’IA dans notre vie de tous les jours va, surtout, rapidement poser des questions d’ordre éthique. François Charpillet, directeur de recherche à l’INRIA, juge nécessaire de s’interroger sur l’impact de la robotique sur l’humanité. “ll faut savoir être pragmatique et en phase avec la portée de la technologie telle qu’elle est aujourd’hui. La question que se posent les gens c’est : “ Est-ce que les robots vont nous prendre notre travail ?”. Je m’intéresse à la robotique d’assistance à la personne en perte d’autonomie et cela pose en effet des questions d’éthique. Pas celles de savoir si le robot doit obéir à l’humain, mais de savoir quel sera l’impact de l’introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours. La question est de savoir si on peut remplacer l’environnement humain par des machines, c'est beaucoup plus terre à terre que celle des lois de la robotique d’Asimov .” La Google Car, une voiture sans chauffeur. La Google Car, une voiture sans chauffeur. Si par exemple une voiture sans chauffeur a un accident, qui en sera tenu responsable ? Dans le cas où un accident est inévitable et va fatalement faire une victime, de quelle façon réagira l'intelligence artificielle ? En fonction de quels critères "choisira"-t-elle la victime ? Ces questions ont été abordées à maintes reprises dans la science-fiction (notamment par Isaac Asimov), et elles interrogent nécessairement les spécialistes. Cette question de l’éthique dans la recherche est devenue si récurrente que plusieurs centaines de chercheurs, dont Yann LeCun, ont signé une lettre ouverte pour appeler à la mise en place de règles censées orienter la recherche en IA pour “servir le bien-être de l’humanité ”. Jean-Gabriel Ganascia : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Une IA complémentaire A en croire les spécialistes de l’intelligence artificielle, la machine consciente et autonome tient plus du fantasme, de la projection fantaisiste, que d’une imminente réalité. L’IA est à envisager comme une assistance aux problèmes humains : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter A l’heure actuelle, les technologies les plus représentatives de ce que sont les IA restent les systèmes de reconnaissance d’images ou de compréhension du langage naturel. Mais dans un futur proche, à une échelle de 10 à 15 ans, nous devrions voir apparaître, à en croire Yann LeCun, de nouvelles machines “qui vont révolutionner la société ” : Écouter (Submit) Écouter Écouter Écouter Des voitures qui se conduisent seules, des assistants personnels artificiels, des traducteurs automatiques en temps réel ? La science-fiction, parfois, ne semble pas si loin. C3PO n’a qu'à bien se tenir. C3PO C3PO (Avec la participation d'Hélène Combis-Schlumberger) Pierre Ropert À découvrir L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle Procréation : histoire de la reproduction artificielle Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero L’intelligence peut-elle devenir artificielle ? Tags : * Informatique * Mathématiques * robot * Technique * Idées * Innovation * intelligence artificielle * Sciences newsletter Abonnez-vous à nos newsletters Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr * lisible sur ordinateur et sur mobile * que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite. Je m'abonne ! Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus. 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[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1] www.Intelligenceartificielle.org L'intelligence artificielle | IA * Introduction * Actualités * L'Intelligence artificielle + Définir l’Intelligence Artificielle + Un fonctionnement complexe + Nos nouveaux amis : Les robots + Nos organes à la pointe de la technologie + Projection dans le futur + Conclusion * Les robots * Sitographie & Bibliographie * Qui sommes-nous ? * Contact Introduction - Intelligence artificielle Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe L'intelligence artificielle voir la suite Introduction : Intelligence artificielle / tpe Qui n’a jamais vu de films de science-fiction où des robots parlaient comme des humains, les aidaient à accomplir des tâches ménagères ou encore combattaient pour eux dans une guerre sans pitié ? Ce doux rêve, de recréer une intelligence, suscite la fascination et la crainte des chercheurs mais fait également couler beaucoup d’encre… Cependant depuis une soixantaine d'années, des hommes de science s’évertuent à rendre ce défi possible ! Créer une Intelligence Artificielle ! L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux. L'intelligence est également admise comme étant la faculté d’adaptation. L’intelligence rationnelle et l’intelligence émotionnelle. Le terme artificiel se rapporte à tous ce qui n'est pas naturel et implique généralement que cela a été créé ou fabriqué par la main de l'homme. Le terme intelligence artificielle, est souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perpétuel, l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique ». Les domaines d'applications de l'intelligence artificielle sont nombreux et très diversifiés. On trouve parmi eux : le système bancaire, avec des systèmes d'évaluation de risques liés aux obtentions de crédit, l'armée, avec des systèmes autonomes tels que les drones, les jeux vidéos, avec les bots , ou encore la médecine, avec des systèmes d'aide au diagnostique. La question de l’importance accordée au principe de l’IA se pose alors. « L'intelligence artifi-cielle sera-t-elle le plus grand progrès de l'humanité ou son ultime invention ? Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe Dernières mises à jour Robot agriculteur avec Naïo Technologies Robot agriculteur avec Naïo Technologies Naïo Technologies est une société spécialisée dans la conception de robots au service de l'agriculture de demaine. Ces passionnés prpose des robots de désherbage, des robots viticoles à chenilles, des robots enjambeurs de planches ou de... Lire la suite... Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur Un peu sceptique, avouons le, car notre maison, notre «chez nous». Eh bien ! nous n’avons pas forcement envie d’un intrus qui farfouille ou pire qui gère nos habitudes intimes ! Mais laissez-vous prendre au jeu de notre mise en scène ci-dessous et vous faire... Lire la suite... Une application Android pour centraliser vos actus Revue Une application Android pour centraliser vos actus Revue Revue est une application Android totalement gratuite et sans publicité pour disposer de votre propre magazine digital en regroupant vos centres d'intérêts. Les agrégateurs de contenus sont légion en apps que ce soit sur Play Store ou Apple Store, la plupart... Lire la suite... L'intelligence artificielle, un avenir prometteur L'intelligence artificielle, un avenir prometteur Voici un extrait d'un article de la Tibune : « Nous entrons dans l'âge des machines » et pour l'individu, le citoyen, le salarié, l'entreprise, l'État, cela sera une vague énorme. Dans un livre très didactique, « La Chute de l'empire... Lire la suite... * Informations complémentaires * Mentions légales * JALIS : Agence web à Marseille - Création et référencement de sites Internet18u / * Intelligence artificielle Adresse : Email : www.Intelligenceartificielle.org * * Intelligence artificielle * Nos prestations * Nos archives * Nos secteurs d'activité * Plan du site * Nos activités * Technologie et innovation * Robot agriculteur avec Naïo Technologies * Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur * Une application Android pour centraliser vos actus Revue * L'intelligence artificielle, un avenir prometteur * Assistant digital et intelligence artificielle * L’outillage en Intelligence Artificielle * Nos secteurs géographiques * Paris * Europe * Nice * Bordeaux * France * Marseille Le 21e siecle connaît une révolution technologique, cognitive et digital majeure. Les romans de science fiction ou d'anticipation semble s'illustrer et prendre forme dans la vie quotidienne des individus, notamment dans les pays économiquement avancés, en occident comme en orient. L'intelligence artificielle suscite l'intérêts des capitaines d'industrie comme d'éminents scientifiques ou philosophes. Outre les questions et les interrogations, il s'agit parfois d'éthique. L'intelligence artificielle est essentiellement liée à la puissance des ordinateurs et leur évolution exponentielle. Les algorythmesperformants alliés à la puissance de calcul désormais phénoménale permet de songer à ce sujet sous divers angles, par fois alarmistes, parfois utopiques. Ce site francophone intentionne de vous informer et partager des connaissances, des évolutions, des actualités diverses et variées sur le sujet de l'intelligence artificielle. #Rss général Clubic pro × Connexion Submit ____________________ oublié ? ____________________ oublié ? 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Commenter (19) Partager Tweeter Les évolutions que permet l'avènement de l'intelligence artificielle vont, selon les plus pessimistes, voler du travail à de nombreuses personnes. Des études estiment qu'entre 10 % et 50 % des emplois seront réalisés par des robots vers 2050, bien qu'il soit impossible de connaître ces chiffres avec certitude. Même certains domaines qui semblaient moins à risque pourraient être complètement révolutionnés par cette nouveauté. Le constructeur de cartes graphiques Nvidia, sur son blog officiel, a dévoilé ce que pourrait faire l'intelligence artificielle dans le domaine de la création de jeux vidéo. Et on vous le dit tout de suite : les graphistes et les animateurs risquent de ne pas être contents. Quelques minutes de vidéo suffisent pour créer un personnage Les animations des personnages de jeux vidéo sont de plus en plus complexes et précises et dès lors qu'un jeu est mal animé, il est largement critiqué : il suffit de voir les retours de Mass Effect : Andromeda pour s'en rendre compte. Nvidia aurait une solution qu'elle a présentée début août 2017 au salon SIGGRAPH 2017 : utiliser l'intelligence artificielle et le machine learning pour créer les animations 3D. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/lDzrfdpGqw4 En s'associant avec le studio Remedy à qui l'on doit Max Payne ou encore Quantum Break, Nvidia va développer un nouveau système. L'idée est de réduire le temps de travail et, surtout, la quantité de vidéo capturée pour réaliser les animations. Nvidia estime qu'avec seulement 5 minutes de vidéo qui alimenteraient l'intelligence artificielle, il sera possible de créer l'intégralité des animations nécessaires au jeu, y compris les expressions faciales. Plus de PNJ et des images plus précises et réalistes La technique développée par Nvidia permettrait également de réaliser des animations 3D sur la seule base d'une source audio. Une révolution qui permettrait aux studios de réduire les coûts de production et le temps nécessaire au développement des graphismes des PNJ, les personnages secondaires, mais également des personnages principaux : les graphistes aidés par l'intelligence artificielle auront beaucoup moins de travail pour créer un jeu parfait. En outre, l'IA permettrait de mieux gérer les ombres et de les créer de manière plus réaliste sur la seule base d'une image partielle, ainsi que d'avoir des images plus nettes en améliorant le filtre anticrénelage ; le tout en nécessitant moins de ressources matérielles. Les robots vont-ils vous piquer votre travail ? Les graphistes et animateurs 3D ne sont pas les seuls concernés par l'émergence d'une intelligence artificielle capable d'automatiser ou d'améliorer des pratiques que les humains ont mis des années à maîtriser. Le site anglophone Will robots take my job? propose d'estimer la probabilité que votre métier soit réalisé par des robots ou des IA dans un futur plus ou moins proche. A la rédac, notre métier a un taux de risque de 3,8%. Et le vôtre ? * Pour trouver une recette, faites appel à l'intelligence artificielle * L'intelligence artificielle de Google DeepMind apprend à se déplacer * L'intelligence artificielle va booster l'imagerie médicale * Google rachète Kaggle spécialisé dans l'intelligence artificielle * Dyson : l'intelligence artificielle dans tous vos appareils électroménagers ? Modifié le 07/08/2017 à 08h42 Commenter (19) Partager Tweeter Commentaires ____________________ Ok Découvrez aussi : Carte graphique, mémoire, connectique... Comment choisir un PC gamer ? Carte graphique, mémoire, connectique... Comment choisir un PC gamer ? Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€ Mon ordinateur est lent : que faire ? Mon ordinateur est lent : que faire ? Guide d'achat : quel smartphone à moins de 250 euros ? Guide d'achat : quel smartphone à moins de 250 euros ? Green Tech : notre sélection de produits high-tech & écologiques ! Green Tech : notre sélection de produits high-tech & écologiques ! Qu'est-ce que le Bitcoin ? Qu'est-ce que le Bitcoin ? Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016 [55157?limit=1&phint=website=clubic] #publisher Objetconnecte.com » Flux Objetconnecte.com » Flux des commentaires alternate alternate (Recherche) ____________________ * Devenir Annonceur * Etudes, Ateliers et Formations + Atelier Idéation / Creative Process + Petit déjeuner connecté + Cahier des tendances o Cahier des tendances Retail Connecté o Cahier des tendances Santé Connectée + Formation Internet des objets o Formation Internet des objets « Enjeux et opportunités » o Formation Internet des objets « De l’idée à l’objet » * Evénementiel connecté + Conférences et séminaires o Objet connecté o Retail connecté o Santé connectée + Espaces Connectés o Bureau du futur o Maison du futur o Hôpital du futur o Hôtel du futur + Journée innovation o Animation Imprimante 3D o Animation Drones o Animation Objets Connectés o Animation Réalité Virtuelle o Animation Robots + Autres o Animations Innovantes o Animations Stands / Salons o Animations Soirées d’Entreprises (Recherche) ____________________ Newsletter ! ____________________ (OK) Leave this field empty if you're human: ____________________ Objetconnecte.com Objetconnecte.com Le mag des pros de l'internet des objets * Business + Agriculture + Commerce o Distributeur o E-Commerce o Retail + Transports + Loisir + Maison Connectée + Mode et accessoires + Multimédia + Paiement + Robotique + Sport Nvidia va équiper les voitures autonomes de Nvidia, Uber et Volkswagen Nvidia va équiper les voitures autonomes de Nvidia, Uber et Volkswagen 15 janvier 2018 + Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque d’innovation ? 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Gaetan R 29 août 2017 Robotique, Tendances Ecrire un commentaire Bien des films en ont fait le centre de leur scénario, notamment I Robot, AI ou encore le célèbre Terminator. L’ intelligence artificielle est de plus en plus présente dans nos vies quotidiennes. À petite échelle, commençons avec les smartphones. En effet, il nous suffit de demander aux logiciels installés sur nos appareils de nous trouver une recette, un magasin ouvert, notre chemin ou encore la météo. Juste avec la voix. Banal aujourd’hui, pourtant inimaginable il y a encore 10 ans. La rencontre entre musique et intelligence artificielle C’est une autre dimension qui s’installe plus récemment avec Taryn Southern. L’artiste, connue pour avoir participé à l’émission American Idol en 2004, a en effet produit son album avec un robot doté d’une intelligence artificielle. N’ayant que très peu de compétences instrumentales, elle a choisi de s’allier à Amper. Cette intelligence artificielle a été conçue par une équipe de musiciens et d’ingénieurs. C’est une grande première dans le milieu musical, puisqu’Amper a réalisé la partie instrumentale de A à Z. Impressionnant ! Cependant, la chanteuse a quand même tenu à clarifier qu’elle donnait ses instructions et que l’AI suivait ses directives, comme le choix des instruments ou le tempo. Une évolution qui pourrait changer la vie d’artistes qui vivent un véritable enfer pour se faire connaître, notamment avec les levées d’argent nécessaires à l’élaboration d’un projet, l’apprentissage parfait d’un instrument ou encore l’acquisition de toutes les notions musicales requises pour parvenir à l’enregistrement final. De nombreux domaines à explorer futur intelligence artificielle Au-delà de la musique, le cinéma traite le sujet de manière sensationnelle, notamment avec des robots envahisseurs. Les chercheurs et scientifiques cherchent à rassurer le public en mettant au clair leurs intentions. L’intelligence artificielle serait une aide sans précédent pour l’homme, au quotidien. Par exemple, en supprimant les tâches répétitives, notamment ménagères ou encore en s’imprégnant de nos habitudes et en nous surprenant avec des petits rappels du type « la révision de la voiture doit être faite ». L’ intelligence artificielle serait donc mise au point comme une véritable assistance au quotidien, une partenaire. Dans de nombreux domaines, l’aide serait utile, particulièrement au niveau de l’arbitrage sportif, même si la vidéo tranche déjà de nombreuses décisions. En effet, l’intelligence est une capacité humaine, car nous sommes dotés de sensibilité. Les émotions perturbent un raisonnement rationnel. Grâce à l’ intelligence artificielle, tout serait exact et donc indiscutable. De nombreux tests ont été effectués, notamment dans le poker avec l’ intelligence artificielle Libratus. Une expérience assez perturbante pour les joueurs puisque la machine apprend très vite et sait bluffer ! Du jamais vu. En matière d’intelligence artificielle plus douce, Daniel Negreanu avait participé au projet STACKED, jeu qui permet de perfectionner son jeu en jouant contre un ordinateur. Cependant le joueur avait déclaré que rien ne valait un jeu humain. Les objets connectés, l’avenir de l’ intelligence artificielle ? Petit à petit, les grands groupes s’immiscent dans nos vies quotidiennes via des objets intelligents. En prenant l’exemple d’Amazon et son « Echo », nous découvrons un véritable assistant personnel, répondant au nom d’Alexa. La fonction première d’Echo est de diffuser de la musique, cependant il est possible de converser avec la machine, qui vous donnera les infos du jour, la météo… Il est également possible de tenir une discussion, certes basique, mais intéressante – pour un robot. Apple n’a évidemment pas dit son dernier mot et a présenté dernièrement sa propre version d’Echo, HomePod. Cependant, la firme américaine a déclaré que leur dernier appareil serait uniquement axé sur la musique et sera « une nouvelle façon d’écouter la musique, une approche complètement différente ». HomePod devrait être commercialisé en décembre prochain. Affaire à suivre donc … Contenu proposé par Maria D. * 136partages * Facebook * Twitter * LinkedIn Sources & crédits Source : - Crédit : Photos : Pixabay assistant vocal Robot 2017-08-29 Gaetan R Tags assistant vocal Robot SUR LE MÊME SUJET (OU À PEU PRÈS) bilan du ces 2018 las vegas Bilan du CES 2018 : plus de produits, moins de surprises 15 janvier 2018 apple watch classement 2017 Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en 2017 3 janvier 2018 technologies iot 2018 Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018 2 janvier 2018 Laisser un commentaire Annuler la réponse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. 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Les groupes industriels présentent les avancées en matière de solutions pour les villes intelligentes, mais surtout les technologies de télécommunications de demain comme la 5G. Le salon qui accueillait 108 000 visiteurs en 2017 devrait encore une fois être marqué par les annonces des constructeurs comme Samsung, LG, Intel, ou encore Peugeot. Heure Février 26 (Lundi) 0 h 00 min - Mars 1 (Jeudi) 0 h 00 min Location Fira Gran Via Av. Joan Carles I, 64, 08908 L'Hospitalet de Llobregat, Barcelona, Espagne Calendrier GoogleCal Un Apéro Connecté ça vous dit ? IFRAME: https://player.vimeo.com/video/172713836?theme=none&wmode=opaque Contactez-nous. / Mentions légales. © Copyright Publithings 2018, Paris 75010, Tous droits réservés. * 136partages * Partage * Partage * Partage * Partage * Partage * Partage * Google+ * Pinterest * Partage * Digg * Del * StumbleUpon * Tumblr * VKontakte * Print * Email * Flattr * Reddit * Buffer * Love This * Weibo * Pocket * Xing * Odnoklassniki * ManageWP.org * WhatsApp * Meneame * Blogger * Amazon * Yahoo Mail * Gmail * AOL * Newsvine * HackerNews * Evernote * MySpace * Mail.ru * Viadeo * Line * Flipboard * Comments * Yummly * SMS * Viber * Telegram * Subscribe * Skype * Facebook Messenger * Kakao * LiveJournal * Yammer * Edgar (BUTTON) x Send this to a friend Courriel ____________________E-mail destinataire ____________________ (Submit) Envoyer (Submit) Annuler Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. 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Voici un guide de la technologie et des tendances. la rédaction de ZDNet Par Greg Nichols, ZDNet.com | Jeudi 09 Novembre 2017 Suivre @zdnetfr Une sorte de robot a existé pendant le dernier demi-siècle : les Goliaths à bras bombés qui dominaient (et dominent encore le plus souvent) les lignes d'assemblage industrielles. Ces robots industriels sont monotâches - construits pour repérer ou ajouter des éléments dans le cadre d'un processus de fabrication défini. Ils ne sont pas sexy, mais dans la seconde moitié du XXe siècle, ils ont transformé la fabrication industrielle et, avec elle, le paysage de la main-d'œuvre peu qualifiée dans une grande partie des États-Unis, de l'Asie et de l'Europe. Vous avez probablement entendu beaucoup parler des robots et la robotique au cours des deux dernières années. C'est parce que pour la première fois depuis les débuts de l'Unimate de General Motors (1961), considéré comme le premier robot industriel, cette discipline est en passe de transformer à nouveau les économies mondiales. Et cette fois l'impact sera beaucoup plus large. Beaucoup plus important. Aujourd'hui, les robots déménagent dans les bureaux, les hôpitaux et les écoles - des environnements non industriels - ainsi que dans les entrepôts et les petits centres de fabrication. Et de plus en plus, ils parcourent nos routes et nous survolent. Et il s'agit là seulement de quelques domaines où les robots gagnent rapidement en traction, en réalisant le travail plus efficacement, de manière fiable et pour moins d'argent que précédemment. Cela provoque beaucoup d'enthousiasme, et beaucoup d'inquiétudes. Sans compter que le rythme étonnant du développement de cette industrie soulève de nombreuses questions. Ce guide, écrit pour les professionnels, aborde ces grandes questions. Il vous fournira le contexte pour vous décider à adopter, ou non, ces technologies. Cela vous donnera également un aperçu d'une industrie qui devrait dépasser les 135,4 milliards de dollars de revenus d'ici 2019, et dont la pertinence pour le commerce et la vie quotidienne dans les prochaines décennies ne peut être surestimée. Qu'est-ce qu'un robot ? Les geeks de la robotique débattent de cette question depuis des lustres autour d'un verre. Et personne n'a encore convaincu personne. Et cela parce que toutes les définitions sont trop rigide ou trop générale. Votre machine à laver est-elle un robot ? Une voiture haut de gamme moderne, qui utilise des milliers de processus pour fonctionner sans que le conducteur en ait conscience, est-il un robot ? En vérité, c'est un peu comme la définition de la pornographie par le juge Potter Stewart : vous reconnaissez un robot lorsque vous en voyez un. Besoin d'une meilleure définition ? Un robot est une machine programmable qui interagit physiquement avec le monde qui l'entoure et est capable de mener une série complexe d'actions de manière autonome ou semi-autonome. Pourquoi ce domaine a-t-il beaucoup avancé ces dernières années ? Il y a quatre raisons: * La baisse du prix des capteurs * Le développement de l'open source * Le prototypage rapide * La convergence de technologies disparates Les Capteurs La demande pour une informatique capable de mobilité a été une aubaine pour le développement de la robotique, entraînant une baisse des prix, des progrès rapides et la miniaturisation de la technologie des capteurs. Les accéléromètres ont pu coûter des centaines d'euros pièce. Désormais chaque smartphone peut mesurer l'accélération, capturer des vidéos étonnantes, réparer l'emplacement géographique de l'utilisateur et proposer de le guider, s'interfacer avec d'autres appareils et émettre via plusieurs bandes de spectre. Donc les robots ont profité de tout cela et possèdent désormais des fonctionnalités identiques. L'omniprésence de l'IoT est un autre levier. D'ici 2025, il y aura 100 milliards d'appareils connectés à l'Internet des objets, générant des revenus de 10 milliards de dollars. Pour la première fois, les capteurs qui capturent et envoient des données liées à la pression, au couple et à la position sont très peu onéreux. Ce qui entraîne là aussi une explosion du développement de la robotique. De même, les prix des capteurs lidar et infrarouges, auparavant l'équipement de détection le plus coûteux pour les robots auto-guidés, ont chuté de 90% grâce en grande partie au développement agressif des voitures autonomes de Google Waymo et consort. Et les caméras 3D, qui étaient inaccessibles à tous sauf aux équipes de R&D les plus soigneusement financées et les titans hollywoodiens, sont maintenant disponibles gratuitement grâce à un travail intelligent avec les algorithmes. Les développements de l'Open Source En 2009, un document présenté à la Conférence Internationale IEEE sur la Robotique et l'Automatisation (ICRA - International Conference on Robotics and Automation) a présenté le système d'exploitation robotique (ROS - Robotic Operating System) au monde. ROS est le premier OS standard pour le développement de la robotique. Il se trouve également être gratuit, open source et intrinsèquement flexible, libérant les développeurs de la tâche chronophage de développer un système d'exploitation à partir de rien. Il existe de nombreux utilisateurs d'open source dans l'informatique personnelle, mais parce que les environnements opérationnels propriétaires comme Windows ont atteint un public important en premier, les systèmes open source ont toujours été des alternatives. Ce n'est pas le cas avec la robotique, où l'open source est maintenant la norme, ce qui entraîne une véritable transe du développement communautaire. Open Robotics, qui dirige le développement de ROS, a également dévoilé un simulateur de robotique appelé Gazebo qui permet aux ingénieurs de tester les robots dans la réalité virtuelle sans risquer des crashs matériels. Quelle ont été les influences respectives de ROS et Gazebo ? Sur les 23 équipes en compétition au DARPA Robotics Challenge, 18 ont utilisé des robots fonctionnant sur ROS et 14 ont utilisé Gazebo pour tester leurs concurrents humanoïdes dans des environnements virtuels. Et la preuve finale de l'engouement repose sur l'investissement. En 2015, plus de 150 millions de dollars ont été versés par les Venture Capitalist aux entreprises qui développent des robots qui fonctionnent sur ROS. Le prototypage rapide Bien que nous devions encore attendre pour voir si les imprimantes 3D changeront fondamentalement la façon dont (et où) les biens de consommation sont fabriqués, l'impact de la fabrication additive sur le développement de la robotique est déjà énorme. "L'impression 3D permet au créateur de passer d'un concept abstrait à un produit réel en quelques heures (ou jours)" affirme Robotics Tomorrow, qui suit cette industrie. Les imprimantes 3D installés dans les Fablab et les départements d'ingénierie des universités, dont certaines permettent l'impression multi-matériaux ou encore en métal, ont considérablement abaissé la barrière à l'entrée pour le développement de la robotique. Besoin de preuve ? Il suffit de vérifier le nombre de projets de robotique en direct sur Kick Starter (1725 à l'heure où nous traduisons ces lignes). Lorsque les ingénieurs peuvent fabriquer des prototypes de composants dans leur atelier, l'innovation suit. La convergence de la technologie Tout comme la baisse du prix des capteurs, l'énorme succès de l'informatique mobile (en premier lieu les smartphones) a stimulé les progrès de la reconnaissance des voix et des objets, qui ont des applications évidentes en robotique. Les capteurs de jeu 3D aident les robots à naviguer dans l'encombrement d'un monde humain non structuré. Et des entreprises comme Google, Amazon et Apple ont travaillé dur en présentant des plates-formes de Intelligence Artificielle encore faibles et limitées (weak AI ou narrow AI), mais désormais présentes en ligne et dans les maisons. Tout cela est accompagné d'une augmentation de la puissance de calcul prévisible d'une année à l'autre, par l'arrivée du cloud computing et de la technologie IoT. Mixez le tout ensemble et vous pouvez voir que de nombreuses technologies que les roboticiens ont attendu pendant des lustres ont mûries ces dernières années. Quels types de robots transforment actuellement le monde ? Il y en a de beaucoup de catégories différentes, mais vous devriez connaître ces principales : * Les robots collaboratifs * Les robots de télé-présence * L'automatisation de l'entreposage et de la logistique * Les robots de santé * Les véhicules autonomes Les robots collaboratifs (la cobotique) Une nouvelle génération de robots collaboratifs est apparue ces dernières années. Contrairement aux lourds robots industriels du 20ème siècle, ces robots collaboratifs, dont la plupart ont un ou plusieurs bras articulés, sont flexibles et facilement reprogrammables à la volée. Et de nombreux modèles apprennent en observant les humains démontrer leurs tâches. La principale caractéristique qui fait que les robots collaboratifs d'entreprises tels que Universal Robots, Rethink Robotics et ABB sont sûrs, c'est leur capacité à éviter les collisions et, en utilisant des capteurs de couple de haute précision, de reconnaître lorsqu'ils rencontrent quelque chose ou quelqu'un d'inattendu. Cette capacité permet aux robots de fonctionner en dehors des cages de sécurité et à côté des humains, ce qui ouvre un nouveau potentiel de productivité pour les fabricants industriels. Les robots peuvent apprendre des tâches complexes et agir ensuite comme une deuxième paire de doigts pour augmenter les capacités des travailleurs qualifiés - donc la désignation "collaborative". Pourquoi cela change tout ? L'automatisation s'impose dans les industries telles que la fabrication d'automobiles et d'électronique et fait à présent des incursions dans les entrepôts et le secteur de la logistique. Au fur et à mesure que les prix des plates-formes polyvalentes de gestion des tâches s'écroulent, les fabricants des petites et moyennes entreprises commencent à utiliser des robots. Malgré cela, un avenir plausible où des robots remplaceraient entièrement les travailleurs est encore loin. Et en attendant, la question de la sécurité est encore un sujet sensible. Le marché des robots collaboratifs pourrait atteindre 3,3 milliards de dollars d'ici 2022. Les robots de télé-présence Les robots de télé-présence, qui ont été une nouveauté il y a quelques temps déjà, commencent à se développer et rencontrent une utilisation plus large. Il en existe plusieurs types différents, des modèles simples comme Double, qui sont en fait des iPads sur roues, jusqu'aux modèles Ava 500 d'iRobot. Comptez alors 30.000 dollars. Pourquoi cela change tout ? Dans la plupart des secteurs, il existe un segment croissant de travailleurs contractuels et de freelance qui ne peuvent pas être au bureau à plein temps. Les robots de télé-présence offrent une alternative étonnamment adéquate pour être physiquement présent. J'ai eu l'occasion d'essayer quelques modèles, et la possibilité de naviguer dans le bureau différencie vraiment l'expérience d'un simple appel Skype. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/hVviDvsBQ78 Vidéo de démonstration du robot collaboratif Ava 500 de iRobot Le marché des robots de télé-présence pourrait atteindre 8 milliards de dollars d'ici 2023. Entrepôt et logistique Parmi toutes les catégories de robots couvertes dans ce dossier, ceux situés dans les entrepôts et plus généralement le champs de l'automatisation logistique ont l'impact le plus important sur le commerce mondial en ce moment. Pourquoi? Une réponse : Amazon. En 2012, Amazon a acheté Kiva Systems, qui fabrique des systèmes d'automatisation pour les entrepôts, pour 775 millions de dollars. Amazon peut désormais automatiser en un jour ses centres logistiques. De quoi laisser le reste du marché du retail mondial loin derrière. Aujourd'hui, il serait difficile de trouver un détaillant avec des aspirations à faire du commerce électronique qui ne réorganise pas ses opérations dans le but d'automatiser. Mais l'acquisition de Kiva en 2012 a laissé un énorme trou dans la compétition des acteurs. Kiva était le principal fournisseur de solutions de logistique d'entrepôt, et de grandes entreprises comme Staples, Walgreens et Gap s'appuyaient (déjà) sur sa technologie. Enfin, plusieurs entreprises de robotique proposent des produits de logistique au marché, comblant le trou laissé par l'acquisition de Kiva et prolongeant la promesse de l'entrepôt automatisé pour les détaillants de petite et moyenne taille. Certaines des solutions proposées sont particulièrement spécifiques, comme des chariots autoguidés qui peuvent se déplacer rapidement et de manière autonome entre les stations d'emballage. D'autres sont plus complets, englobant des kilomètres de tapis de transport, et des milliers de robots cueilleurs et ramasseurs. Pourquoi cela change tout ? C'est un peu comme demander pourquoi était le conteneur a tout changé il y a quelques années : parce qu'il a complètement transformé le fonctionnement du commerce mondial. Les ventes mondiales de robots d'entreposage et de logistique ont atteint le chiffre d'affaires de 1,9 milliard de dollars en 2016. En 2021, selon une prévision du cabinet de recherche Tractica, le marché atteindra 22,4 milliards de dollars. La santé Le secteur en plein essor de la chirurgie robotique est dominé par Intuitive Surgical, qui commercialise le système chirurgical da Vinci. Des centaines de milliers de chirurgies sont maintenant réalisées avec des systèmes da Vinci chaque année - pratiquement tous les patients prostatiques qui le peuvent optent pour cela - et la chirurgie robotique a rapidement dépassé le seuil d'adoption critique. Intuitive Surgical a maintenant une capitalisation de 18,2 milliards de dollars. Les robots chirurgicaux vont jouer un rôle beaucoup plus important dans les soins de santé dans les années à venir. Auris Surgical, fondé par le cofondateur d'Intuitive Surgical, Fred Moll, a recueilli un demi-milliard de dollars de fonds, même si l'entreprise n'a pas encore de produit sur le marché. Mais la chirurgie n'est pas le seul domaine par lequel les robots entrent dans le monde de la santé. Les robots d'assistant personnel, tels que les modèles développés par Aldebaran, devraient probablement apparaître rapidement dans les maisons de retraite, en particulier dans les pays où le vieillissement important, comme le Japon. Toyota a créé l'Institut de recherche Toyota (1 milliard de dollars de financement) il y a quelques années. Il développe actuellement des robots qui peuvent fonctionner dans des environnements non structurés et semi-structurés, comme les hôpitaux et autres établissements de soins. Et des robots tels que le TUG d'Aethon déplacent déjà des fournitures dans les couloirs de linoléum des hôpitaux tandis que les solutions de téléprésence robotisées aident à connecter des patients situés dans des régions éloignées avec des spécialistes à travers le monde. Pourquoi cela change tout ? La chirurgie assistée par robot est moins invasive, plus précise et susceptible d'ouvrir de nouveaux horizons pour les traitements chirurgicaux. Auris, par exemple, explore des outils chirurgicaux non invasifs pour les cancers du poumon et de la gorge. De façon plus générale, les robots peuvent réduire les coûts des soins de santé en automatisant les tâches opérationnelles tout en réduisant potentiellement les erreurs. Le marché de la robotique médicale pourrait être valorisé à 12,8 milliards de dollars d'ici 2021. Les véhicules autonomes Les véhicules autonomes sont la technologie à la mode en matière de robotique en ce moment. Mais les voitures de Google et Uber qui circulent sur les routes californiennes ne sont qu'une application de la technologie de conduite autonome. Jusqu'à présent, les petits engins autonomes ont eu beaucoup plus d'impact sur le commerce car ils naviguent de manière fort habile dans les environnements structurés et semi-structurés des usines et des entrepôts, des espaces qui offrent moins de risques aléatoires que les routes ouvertes. La manipulation de matériaux par des engins autonomes en particulier est un secteur porteur pour l'automatisation, en grande partie parce que c'est un domaine dangereux pour les travailleurs humains. Les robots autonomes équipés de lidar, de caméras et d'autres capteurs peuvent évoluer en toute sécurité et rapidement sur des quais de chargement et des planchers d'usine tout en évitant les collisions avec les travailleurs humains. Le marché mondial de ces véhicules atteindra 2,8 milliards de dollars d'ici 2022. Sur les routes ouvertes, les véhicules autonomes se montrent également très prometteurs, mais le plus grand impact attendu est celui des camions semi-autonomes. L'idée est que les camionneurs long-courriers pourront mettre leurs plates-formes roulantes sur pilote automatique sur les autoroutes, où ils passent la plupart du temps, puis revenir au mode manuel dans les rues de ville par exemple. En 2016, Otto, acquis depuis par Uber pour 680 millions de dollars, a orchestré la première livraison commerciale par gros camion autonome. Pourquoi cela change tout ? La sécurité est le plus grand avantage des véhicules autonomes. En lien avec des entreprises de technologie, presque tous les grands constructeurs automobiles se sont lancés dans la technologie de conduite autonome. Nous sommes encore à une décennie ou plus de la commercialisation de véhicules totalement autonome et viable, et ce sans tenir compte des délais réglementaires potentiels. Et même lorsque la technologie arrivera sur le marché, il faudra un certain temps pour qu'une flotte massive se mette en place. Mais ne vous méprenez pas, un futur arrive où la plupart des voitures sur la route seront autonomes. Lorsque cela se produira, les accidents de la route devraient décroître et le trafic s'améliorer. Le marché des véhicules autonomes et semi-autonomes pourrait atteindre 77 milliards de dollars d'ici 2035. Les robots prennent des emplois. Les craintes sont-elles justifiées ? Ce son que vous entendez ? C'est la boîte de Pandore qui s'ouvre. Des gens très intelligents ont balancé des points de vue diamétralement opposés sur cette question, et je conseille une extrême suspicion à toute personne qui parle de ces choses avec aplomb. Les arguments des prophètes de malheur Il y a certainement dans le lot des points de vue pessimistes dignes d'intérêt. Une étude récente du Bureau national de la recherche économique a examiné l'impact de l'utilisation accrue de robots industriels sur le marchés du travail américain de 1990 à 2007 et a constaté qu'il y avait "des effets négatifs importants et robustes de l'emploi de robots sur les salaires dans les zones de banlieue". Selon les données chronologiques, les emplois perdus au bénéfice des robots n'ont pas été remplacés par de nouvelles opportunités apportées par l'utilisation des robots, un argument souvent évoqué par les technologues. Ces résultats ne sont pas prédictifs et devraient être pris dans un contexte approprié - le boom actuel de la robotique a commencé en grande partie après 2007, et il est difficile de corréler l'impact des robots sur l'emploi dans des industries aussi disparates que la fabrication et la santé. Mais les craintes sont suffisamment réelles pour que des poids lourds de la technologie les mettent en avant. Bill Gates a exprimé son soutien à une taxe sur les robots, par exemple - un prélèvement sur le travail des robots, qui remplacerait l'impôt sur le revenu perdu par les gouvernements lorsqu'un robot prend des emplois humains. La Corée du Sud semble être prête à réduire les incitations fiscales pour les entreprises qui investissent dans l'automatisation. Une décision motivée par le risque de perte de revenus fiscaux sur le travail. Le président de la Corée du Sud craint qu'un taux de chômage plus élevé à l'ère de la robotique nécessite un système de protection sociale plus robuste. Ce qui constitue un énorme problème puisque le gouvernement recueille moins de recettes fiscales dans une période de crise de l'emploi. Un rapport récent de Price Waterhouse Cooper suggère que jusqu'à 38 % des emplois américains pourraient être perdus à cause de l'automatisation au début de la décennie 2030. "Les risques apparaissent les plus élevés dans les secteurs tels que le transport et le stockage (56%), la fabrication (46%) et le commerce de gros et de détail (44%). Mais plus bas dans des secteurs comme la santé et le travail social (17%)". Mais ces analyses sont nécessairement spéculatives, ce qui explique la gamme spectaculaire de prédictions apparemment crédibles sur l'avenir de l'emploi une fois que les machines pourront faire beaucoup de choses actuellement réalisées par les humains. Tout ça n'est pas si clair De l'autre côté de la table du débat, il y a un argument crédible selon lequel l'automatisation entraîne des pertes d'emplois à un niveau local, mais assure une augmentation nette des emplois. L'un des partisans de ce point de vue est l'association professionnelle A3, qui a publié une étude qui révèle que pendant la périodes de croissance de 1996, les emplois et les livraisons de robots ont toutes deux augmenté. "Pour nous" déclare Jeff Burnstein, président de A3, "cela signifie que les robots n'ont pas tué d'emplois". Il y a quelques années, la Fédération internationale de la robotique a publié une étude portant sur l'utilisation de la robotique en Chine, au Japon, au Brésil et en Inde. Au fur et à mesure que l'utilisation du robot s'accélère dans ces pays, le chômage diminue. IDC a récemment constaté que les dépenses en robotique atteindraient 135,4 milliards de dollars d'ici 2019, contre 71 milliards de dollars il y a deux ans. Selon le rapport, les services tels que la formation, le déploiement, l'intégration et la consultation représenteront 32 milliards de dollars. Ce qui représente autant de réservoirs de nombreux nouveaux emplois. Même le rapport PWC, souvent cité, n'est pas que malheur et fatalité. Les robots augmentent la productivité, et les gains de productivité ont tendance à générer de la richesse. Et historiquement, cela a entraîné une augmentation des emplois du secteur des services, qui ne sont pas faciles à automatiser. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/1uIzS1uCOcE Vidéo de Ray Kurzweil : "The Coming Singularity", l'arrivée de la singularité. Il y a beaucoup de manquements à noter dans la méthodologie de tous ces rapports. Et voici le problème de fond : une méthode précise pour prédire comment les technologies changeront le futur est illusoire - et c'est particulièrement vrai lorsque ces technologies modifient fondamentalement le paradigme économique. Dans le grand sillage de cette incertitude, vous avez Ray Kurzweil prédisant l'utopie (voit vidéo ci-dessus) et l'auteur Martin Ford prédisant quelque chose de plus sombre. En fin de compte, le rapport de PWC conclue de la manière la plus judicieuse, quoique vague, et c'est frustrant. Ce qui va se passer n'est pas clair. Les revenus moyens avant impôts devraient s’accroître avec l'augmentation de la productivité. Mais ces avantages ne seront pas répartis uniformément dans les différents groupes de revenu. Sujet: Intelligence artificielle Robotique Voiture autonome Voiture connectée Santé IA Roadmap Business * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? RGPD : Passerez-vous le test ? Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Do you speak RGPD ? Do you speak RGPD ? Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Réagissez à l'article 1 réponse Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion  Elle laisse un goût bizarre dans la des salariés cette intelligence artificielle comme chez notre opérateur télécom national Orange qui fait travailler les clients qui doivent gérer eux-mêmes leurs lignes sur internet pendant que les salariés dépossédés de leur travail au profit des robots se retrouvent brutalisés dans des openspaces invivables de type Orange Gardens dans des banlieues inaccessibles. Des agents sont employés à temps complet pour bousiller la vie des salariés jusqu'aux suicid et qui n'ont jamais cessé même si les médias n'en parlent plus. C’est « human outside brutal inside », La caste dirigeante l'ignore totalement et s'octroie rémunérations et stocks options délirants en toute discrétion sans compter les voitures et les voyages dolce vita dans les plus beaux spots de la planète entre les fêtes au festival de cannes et Roland garros la plus belle loge du central pendant que les salariés c'est entre 0 et 1% d'augmentation annuelle. profiteurs 9 novembre, 2017 22:21 Répondre publicité A la une de ZDNet * Dernières news * Les plus lues * Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai 15/01/2018 * Firefox prépare sa prochaine version support étendu Firefox prépare sa prochaine version support étendu 15/01/2018 * Un écosystème numérique pour l’Europe Un écosystème numérique pour l’Europe 15/01/2018 * Chiffres clés : le marché des PC Chiffres clés : le marché des PC 15/01/2018 * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC * 2 Chiffres clés : le marché des PC * 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet * 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens * 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se confirmerait publicité IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220 Le meilleur de ZDNet, chez vous Newsletters ZDNet Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte mail Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. 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En démarrant par des scénarios bien délimités. la rédaction de ZDNet Par Reynald Fléchaux | Jeudi 26 Octobre 2017 Suivre @zdnetfr Et si les interfaces conversationnelles étaient la prochaine révolution dans la relation client ? C’est en tout cas le pari que fait Voyages-SNCF, l’agence de voyages en ligne de la compagnie nationale, qui s’est emparé très tôt du sujet, via un projet pilote de reconnaissance vocale dans son application mobile, via une expérimentation sur l’IA d’Amazon, Alexa, et via le lancement, en septembre dernier, d’un chatbot sur Facebook Messenger, Vbot. « Nous sommes persuadés que le conversationnel est une révolution aussi significative que celle du mobile dans les modes d’interaction avec les clients », dit Gilles de Richemond, le directeur général de Voyages-SNCF Technologies (VSCT), la DSI de la filiale de distribution digitale de la SNCF. (Source : Wikipedia) Dès la fin 2015, VSCT entreprend le développement d’une surcouche dédiée au voyage pour OpenNLP et Stanford NLP, deux boîtes à outils Open Source spécialisées dans la reconnaissance du langage naturel (NLP signifiant Natural Language Processing). « Nous avons démarré l’apprentissage de l’IA dès nos premiers tests sur l’application mobile et sur Alexa, précise Aditye Kumar, le directeur de l’innovation et de la stratégie IT de Voyages-SNCF. Puis, nous avons lancé notre chatbot sur un périmètre fonctionnel restreint, la pose d’options. Un périmètre que nous venons d’étendre avec un usage lié à notre offre TGV Max. Plus le bot sera utilisé, plus il deviendra riche. » Selon le voyagiste, Vbot a enregistré, au cours des trois derniers mois, entre 100 000 et 120 000 contacts avec des utilisateurs et voit arriver chaque jour environ 2 500 nouveaux clients. « La croissance est exponentielle », assure Gilles de Richemond, qui fait un rapprochement avec la montée en puissance du mobile voici quelques années. Prendre en charge l’après-vente La démarche de VSCT, itérative, vise à enrichir peu à peu l’application conversationnelle pour l’ouvrir à de nouveaux usages. « D’ores et déjà, nous avons progressé dans le taux de reconnaissance : chaque jour, le bot apprend à répondre à de nouvelles intentions manifestées par les clients », assure Aditye Kumar. Un apprentissage tout sauf automatique, puisque l’enrichissement de la couche logicielle développée par VSCT et baptisée Tock (The Open Conversation Kit, disponible sur GitHub), repose sur un travail de fourmis des développeurs, qui associent, dans le back-office, des intentions qui échappent encore à l’IA à des réponses. En ligne de mire, le voyagiste espère amener les interfaces conversationnelles vers des usages dans l’après-vente, comme l’échange de billets. « Pas tant pour désengorger le centre d’appel que pour accompagner les nouveaux usages des clients », assure Gilles de Richemond. Un scénario bien plus complexe que la simple pose d’options, le bot devant alors gérer toute les caractéristiques des billets de trains (leur type, le lien avec des cartes commerciales, les correspondances, etc.). Chatbot à tout faire Au passage, cet usage futur souligne le besoin de connecter l’interface conversationnelle aux systèmes d’information existants. Ce qui suppose de disposer de systèmes exposés sous forme d’API, insistent Aditye Kumar et Gilles de Richemond. VSCT prévoit d’ailleurs de continuer le travail de refonte de ses systèmes selon ce principe ; les interfaces conversationnelles supposent en effet des interactions restreintes avec les utilisateurs, donc l’exposition de services très granulaires. A terme, l’objectif de VSCT consiste bien à mettre sur pied un chatbot couvrant un grand nombre d’interactions avec les clients, pour des usages transactionnels (réserver, acheter, échanger un billet) mais aussi « inspirationnels » (la capacité à recommander une offre en fonction d’un dialogue ouvert avec un utilisateur). « Ces deux développements sont lancés. On teste différents scénarios et on va mesurer l’appétence des clients pour ceux-ci », résume Gilles de Richemond. Une stratégie qui rejoint celle de la SNCF elle-même. Son président, Guillaume Pépy, vient en effet d’annoncer le lancement d’ici un an d’un assistant personnel de mobilité, capable, en réponse à la demande d’un utilisateur, de concevoir le meilleur itinéraire en combinant différentes formes de transport, covoiturage via BlaBlaCar y compris. Lien vers la page GitHub de Tock Sujet: Intelligence artificielle Chat Transports IA Roadmap Business * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? RGPD : Passerez-vous le test ? Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Do you speak RGPD ? Do you speak RGPD ? Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Réagissez à l'article 1 réponse Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion  - Allo la sncf ? les trains arrivent-ils à l'heure ? - non - y'a une grève ? - oui décepticon 26 octobre, 2017 17:46 Répondre publicité A la une de ZDNet * Dernières news * Les plus lues * Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai 15/01/2018 * Firefox prépare sa prochaine version support étendu Firefox prépare sa prochaine version support étendu 15/01/2018 * Un écosystème numérique pour l’Europe Un écosystème numérique pour l’Europe 15/01/2018 * Chiffres clés : le marché des PC Chiffres clés : le marché des PC 15/01/2018 * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC * 2 Chiffres clés : le marché des PC * 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet * 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens * 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se confirmerait publicité IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220 Le meilleur de ZDNet, chez vous Newsletters ZDNet Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte mail Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. 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Avec des enjeux économiques majeurs pour les entreprises. la rédaction de ZDNet Par Reynald Fléchaux | Mardi 14 Novembre 2017 Suivre @zdnetfr La messagerie Facebook Messenger a beau recéler déjà des dizaines de milliers de chatbots, ces agents conversationnels qu’on interroge en langage naturel, on n’a encore rien vu. C’est en tout cas l’avis des experts du sujet qui, tous, soulignent le chemin qui reste à parcourir avec cette technologie. « Le marché a décollé avec l’arrivée des bots sur Facebook Messenger en avril 2016. Mais, peu à peu, on a dérivé de l’idée de départ - le conversationnel - pour se cantonner à des interfaces abusant des artefacts graphiques. Cela ressemble un peu à ce qu’on connaissait au début des apps mobiles », résume Javier Gonzalez Helly, co-fondateur de Botfuel, une jeune société créée début 2016 et dont l’objectif est de proposer une plateforme de chatbots de seconde génération. Pour Cyril Texier, Pdg et co-fondateur de Do You Dream Up, une société qui commercialise des chatbots depuis 2011, réussir son interface conversationnelle, c’est avant tout trouver le bon cas d’usage, la bonne approche. « Les premières questions que l’entreprise doit se poser sont assez basiques : sur quel périmètre va-t-on utiliser le bot ? Pour quoi faire ? Auprès de quelle cible ? Est-ce que l’entreprise possède la base de connaissances ? Car, si notre technologie peut comprendre les requêtes, elle a besoin de cette base pour fournir des réponses », dit-il. L’ironie égare les chatbots L’intelligence artificielle qui sous-tend aujourd’hui les interfaces conversationnelles reste en effet trop limitée pour espérer aller réellement au-delà de scénarios bien délimités et définis d’emblée. A ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi. « On est très loin de comprendre toute la complexité des langues », tranche le co-fondateur de Botfuel. D’où le besoin de resserrer le cas d’usage. Même ainsi, interpréter les sollicitations des utilisateurs, avec leurs fautes d’orthographe, leurs sous-entendus, leurs digressions, masque de réels défis en matière de classification – déterminer l’intention du client – et d’extraction d’entité – isoler les données pertinentes pour l’application dans la phrase. « Sans oublier la modélisation des conversations dans le temps, qui vise à bien exploiter l’ensemble des interactions avec l’utilisateur, et non pas se contenter d’interpréter simplement son dernier message », ajoute Javier Gonzalez Helly. Pour Cyril Texier, c’est plutôt dans la gestion des sentiments, comme l’ironie ou le mécontentement, que les assistants ont de sérieux progrès à accomplir. Pour tenter d’aller plus loin, les scientifiques misent sur diverses approches. Citons par exemple le tagging syntaxique, visant à établir une hiérarchie entre les mots, la représentation d’une langue sous la forme d’une modélisation mathématique (pour appréhender les relations sémantiques entre les mots) ou encore l’utilisation de graphes dynamiques pour déterminer à la volée la meilleure réponse en fonction d’un contexte particulier. « Avec l’accumulation de données, on peut espérer qu’on arrivera un jour à de l’auto-apprentissage », espère Cyril Texier. 4 minutes économisées au centre d’appel Le jeu en vaut la chandelle pour les entreprises. En particulier sur toutes les fonctions de support. En ligne de mire : le traitement des 80 % de demandes récurrentes que reçoivent ces services, représentant en moyenne seulement 20 % des cas. Pour Murray Newlands, un entrepreneur qui a co-fondé la plate-forme de bots ChattyPeople, chaque conversation prise en charge par un robot conversationnel permet d’économiser au minimum 4 minutes du temps d’un agent du centre d’appel. « Pour des applications de help-desk ou le traitement des demandes RH, on arrive déjà à traiter automatiquement 30 ou 40 % des appels ou e-mails entrants, des demandes sans valeur ajoutée qui font perdre du temps aux services concernés. Le retour sur investissement est facilement mesurable ! », fait valoir Cyril Texier. Et les bots ne sont pas cantonnés au seul support : ils savent aussi gérer des transactions avec les clients, comme le montrent de nombreux exemples (BlaBlaCar, Française des Jeux, Voyages-SNCF pour n’en citer que quelques-uns). Pour les entreprises, le chatbot constitue aussi un moyen de toucher les quelque 3 milliards d’individus utilisant les messageries instantanées, à une époque où les utilisateurs sont de plus en plus réticents à installer les apps mobiles des marques sur leur smartphone. Sujet: Intelligence artificielle Chat Facebook IA Roadmap Business * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? RGPD : Passerez-vous le test ? Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le rebond Do you speak RGPD ? Do you speak RGPD ? Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début ! Réagissez à l'article 2 réponses Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion  "A ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi." Très pertinent l'article, j'ajouterais qu'il est également important "d'éduquer" les humains sur comment bien communiquer avec les chatbots pour en tirer le meilleur. Emilie, Heek.com (un chatbot qui crée des sites web pour PMEs). EFB 14 novembre, 2017 17:14 Répondre  Comme d'habitude c'est l'humain qui doit s'adapter.... Freedomtech 17 novembre, 2017 10:03 Répondre publicité A la une de ZDNet * Dernières news * Les plus lues * Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai 15/01/2018 * Firefox prépare sa prochaine version support étendu Firefox prépare sa prochaine version support étendu 15/01/2018 * Un écosystème numérique pour l’Europe Un écosystème numérique pour l’Europe 15/01/2018 * Chiffres clés : le marché des PC Chiffres clés : le marché des PC 15/01/2018 * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC * 2 Chiffres clés : le marché des PC * 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet * 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens * 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se confirmerait publicité IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220 Le meilleur de ZDNet, chez vous Newsletters ZDNet Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte mail Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. 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Guillaume Serries Par Guillaume Serries | Mardi 03 Octobre 2017 Suivre @zdnetfr "Nous sommes dans une logique de montée en gamme vers le Premium. Le taux de satisfaction dans nos villages est très bon, mais nous voulons aller vers une expérience client bout en bout sur ce point". Vincent Giraud, le VP Digital Sales du Club Med sait qu'avec la moitié des consultations en ligne à partir d'un mobile (et 100% de trafic mobile en plus l'an passé), le site du voyagiste doit faire sa révolution. "Dès la réservation, on veut que le client ressente cette qualité Premium, c'est notre stratégie" dit-il. Surtout que l'achat final se déroule dans une logique omnicanal, dans les agences de voyage. Il faut donc que les vendeurs bénéficient du maximum d'information sur le client et et ses préférences pour transformer la vente. Le Club Med a longtemps utilisé un outil maison, ciblé uniquement sur la réservation. "Rapide, robuste et performant" ; les épithètes glorieux ne manquent pas pour qualifier cette brique antédiluvienne. Mais il manquait cruellement de contextualisation client. La nécessité d'accompagner le changement L'équipe du Club Med a donc décidé d'adosser son site web au CRM Dynamics de Microsoft en mode SaaS. De quoi suivre la navigation des internautes et proposer conseils et options ciblées via "une vue 360" dans le cadre de la démarche commerciale. "Une synthèse est proposée au vendeur avec les informations essentielles sur un seul écran. Cela comprend les recherches Internet ou encore l'historique, pour aider le vendeur" explique Vincent Giraud. L'outil est complété par un moteur de recherche multi-critère pour affiner la proposition des commerciaux. "Oui, c'est un véritable changement pour les équipes métiers" confirme Vincent Giraud. Dès janvier 2017, des séances de design thinking ont été organisées avec les métiers pour "rechercher les paint point" et préparer la transition. Et cela devrait bénéficier à l'efficience de la formation. "Le plan de montée en compétence a permis de réduire significativement ce temps. Avant, (avec la solution précédente) il fallait 9 mois pour former une personne. Là on va passer à trois mois". Le déploiement à eu lieu en juillet et il semble que l'amélioration des ventes constatées soit due "en partie" à la mise en place de l'outil. "Nous avons aussi profité de la refonte du site web depuis un an" dit le responsable des ventes digitales du groupe. La richesse des données, préalable de l'IA Club Med compte cependant profiter rapidement des nouvelles possibilités offertes par l'intégration d'outils d'Intelligence Artificielle à l'outil. L'an prochain, les contres-propositions des vendeurs seront nourries l'IA. "Nous avons des périodes très saturées, comme les vacances scolaires par exemple où la demande de séjour avec encadrement pour les enfants est très forte. Aujourd'hui nous sommes dans l'impossibilité de proposer ces séjours si la semaine d'encadrement n'est pas complète" explique Vincent Giraud. L'IA du CRM doit être en capacité de sonder la base de donnée et de proposer des séjours où un jour sans encadrement est possible. Une option à ce jour non proposable. "Cela sera possible aussi parce que nous effectuons de la vente directe et nous avons dans le même temps toutes les informations des villages que nous gérons" explique Vincent Giraud. "Nous maîtrisons la donnée, c'est un avantage concurrentiel". Sur ce point, la direction Marketing & Technologie (il n'existe plus de DSI et de direction Marketing au Club Med) a mis en place un data lake qui agglomère l'ensemble des données. Un lac de données qui devrait être le terrain de jeu de l'IA. A termes, le Club Med compte aussi sur l'IA pour maîtriser le sujet de la voix dans le cadre du développement des assistants virtuels et autres chatbots. Sujet: Intelligence artificielle CRM Microsoft * Suivre via: * RSS Articles relatifs * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube 11/01/2018 * L'assistant personnel Facebook M change de carrière L'assistant personnel Facebook M change de carrière 09/01/2018 * IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui arrivent 05/01/2018 * IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau 22/12/2017 Contenus sponsorisés Contenus partenaires RGPD : Passerez-vous le test ? 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Chacun voit midi à sa porte, j'ai toujours choisi mes destinations mes lieux de séjour de fréquentation et d'activité. jeanloupdesbordes 3 octobre, 2017 23:35 Répondre publicité A la une de ZDNet * Dernières news * Les plus lues * Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai 15/01/2018 * Firefox prépare sa prochaine version support étendu Firefox prépare sa prochaine version support étendu 15/01/2018 * Un écosystème numérique pour l’Europe Un écosystème numérique pour l’Europe 15/01/2018 * Chiffres clés : le marché des PC Chiffres clés : le marché des PC 15/01/2018 * L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce Bruno Lemaire 15/01/2018 * 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC * 2 Chiffres clés : le marché des PC * 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet * 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens * 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se confirmerait publicité IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220 Le meilleur de ZDNet, chez vous Newsletters ZDNet Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte mail Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. 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En tout cas, un marché émerge, dans lequel des entrepreneurs développent des algorithmes capables d’interagir de manière adaptée. Voitures intelligentes commandées à la voix, drones repérant des braconniers dans une réserve naturelle, étudiants trouvant un logement en quelques secondes par sms… on n’arrête plus l’intelligence artificielle. D'ailleurs, on ne compte plus les start-up qui développent des logiciels spécifiques. Leur dénominateur commun ? Rendre la machine (presque) aussi intelligente que l’homme. Les champs d’application de cette discipline scientifique, jusque-là reléguée aux laboratoires de recherche, sont immenses, allant de la reconnaissance vocale ou visuelle à la robotisation en passant par l’analyse prédictive. Les industriels sont à l’affût de ces pépites prometteuses, pour les aider à améliorer leurs produits ou se positionner sur ce marché naissant. Reproduire les compétences cognitives Mais, qu'est-ce que l’intelligence artificielle exactement ? «Son ambition est de reproduire par les machines des compétences cognitives qui sont normalement l’apanage de l’être humain, comme la perception de l’environnement, la représentation conceptuelle du monde, la pensée, le raisonnement, la décision en vue d’une action…», répond Eric Cohen, P-DG de Keyrus, spécialiste de la data et du digital. Depuis quelque temps, ce pur fruit de recherches scientifiques est ainsi devenu l'une des préoccupations de nombre d’entrepreneurs et d’investisseurs. Si les médias américains ont déclaré que 2016 avait été l’année de l’intelligence artificielle, ils avaient de bonnes raisons. Des annonces spectaculaires «Cet engouement fait suite à une série d’annonces de progrès spectaculaires annoncés depuis 2 ans dans certains domaines, comme la reconnaissance faciale, vocale ou encore tout récemment le jeu de go (AlphaGo), principalement dues à l’utilisation d’algorithmes sur des grandes bases de données». Concrètement, on peut donc prédire que toutes ces innovations vont faire tache d’huile dans tous les secteurs d’activité, sans exception. Les géants américains, notamment Google, Apple, Amazon, Facebook et Microsoft, l’ont bien compris et développent d'ores et déjà des applications en intelligence artificielle. Ainsi, la filiale londonienne de Google est l’auteur des victoires d’AlphaGo, un programme d’intelligence artificielle, contre Lee Sedol, champion du monde du jeu de go, lors de 5 manches très disputées. De même, Facebook a installé son laboratoire «Facebook Artificial Intelligence Research» à Paris afin qu'il soit dirigé par le Français Yann Le Cun considéré comme l’un des meilleurs spécialistes au monde du Deep Learning (système d'apprentissage et de classification, basé sur des «réseaux de neurones artificiels» numériques, ce qui permet par exemple à un programme de reconnaître le contenu d'une image ou de comprendre le langage parlé). L'excellence tricolore L’Europe et notamment la France font preuve d’un réel dynamisme dans la création de start-up centrées sur l’intelligence artificielle. «De nombreux élèves ingénieurs et doctorants travaillent pendant leur scolarité sur un projet embarquant de l’intelligence artificielle puis concrétisent ce projet par la création d’une start-up soutenue par l’incubateur de l’école d’ingénieurs. Ce mode opératoire, qui a fait ses preuves, permet d’accompagner efficacement l’entreprise et de la stabiliser durant ses premiers mois d’existence», indique Eric Cohen. Les investisseurs au rendez-vous Résultat ? Les pépites tricolores à avoir investi ce marché naissant se multiplient de façon exponentielle, à l'image de Julie Desk. Créée à Paris en 2015 par 3 ingénieurs issus de l’École polytechnique (Julien Hobeika, Nicolas Marlier et Guillaume Michiels), Julie Desk est une assistante personnelle dotée d'une intelligence artificielle capable de planifier, annuler, créer des événements professionnels, envoyer des invitations, déplacer des rendez-vous… La start-up a levé 600.000 € en 2016 auprès de SIDE Capital, afin de «devenir un acteur clé de la nouvelle révolution des interfaces Homme-Machine», indique Julien Hobeika. Analyse prédictive Autre exemple prometteur, celui de la pépite montpelliéraine créée en 2011 par Jean-Michel Cambot, TellMePlus, spécialiste de l'analyse prédictive, qui a réuni un tour de table de 4,2 M€ auprès de plusieurs fonds (Ventech, Runa, Soridec, Jeremie LR, Sferen Innovation, Xange…). Il faut dire que les programmes qu’elle développe parviennent à prédire le comportement des consommateurs en temps réel. Dans la même veine, la jeune pousse parisienne Jam, lancée en avril 2015 par Marjolaine Grondin, a levé 1 M€ auprès du fonds ISAI, de Cyril Vermeulen (cofondateur de AuFeminin.com), Pierre Valade (cofondateur de Sunrise), Pierre Kosciusko-Morizet et Pierre Krings (cofondateurs de PriceMinister)… 8 mois après le lancement de son service éponyme d'intelligence artificielle par SMS. Ce qui a séduit les investisseurs ? Un logiciel qui permet aux étudiants de trouver une idée de cadeau, un stage ou un logement en répondant par SMS. Et les exemples ne manquent pas : Cardiologs Technologies prend en charge les pathologies cardiaques, Elum Energy permet une gestion intelligente de l’énergie photovoltaïque… Autant de pépites qui pourraient, dans les prochaines années, se transformer en belles ETI. «Ces start-up font preuve aujourd’hui d’un fort dynamisme susceptible d’inspirer les différents acteurs de l’économie numérique, nos entrepreneurs mais aussi les décideurs politiques. Les grands groupes industriels français doivent eux aussi jouer leur rôle en acceptant le risque et en rachetant ces jeunes pousses lorsqu’elles seront mises en vente afin de ne plus laisser s’échapper des concentrés d’excellences technologiques», conclut Eric Cohen. [delim_article.jpg] NOTRE KIOSQUE [btn_pubs.jpg] [delim_articles.jpg] En ce moment Arts de la table : Solexia se renforce Le jean est de retour en France Resto In, le pionnier de la livraison François Pinault en croisière A lire aussi Immobilier : Bordeaux victime de son succès ? Football, entreprises, management : les secrets de Jean-Michel Aulas Maison Lejaby : de la lingerie de luxe 100 % française Comment négocier efficacement son salaire ? [delim_article.jpg] RECEVEZ NOS DERNIERS ARTICLES EN DIRECT REJOIGNEZ LA COMMUNAUTE DES ENTREPRENEURS : [fg_r.jpg] [tw_r.jpg] [inw_r.jpg] ENTREPRENDRE.FR Entreprendre.fr, le site de l'information économique, des entreprises et des cadres dirigeants. Retrouvez chaque jour le meilleur de l'info économique et les conseils de nos experts pour la création et la gestion de votre entreprise. Catégories PUBLICITÉ et PARTENARIATS Tous les articles Economie Entreprises Start-up et digital Management Indiscrétions Immobilier Création d'entreprise Argent et Patrimoine Implantations et villes Politique et Société Entreprendre TV Entreprendre Incubateur INVESTISSEURS ENTREPRENDRE SA Petites annonces Informations CONTACTS Publicités - Partenariats Parlez-nous de votre entreprise ! Qui sommes-nous ? 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Après des débuts enthousiasmants, la recherche a fini par mettre de côté cette discipline, face à la difficulté colossale de la tâche. Depuis, l’IA a parcouru beaucoup de chemin : grâce à de nouvelles technologies d’apprentissage automatique, des moyens de calculs plus puissants, et l’accès à des données massives, elle fait désormais entièrement partie de notre quotidien : des assistants personnels au robot aspirateur, en passant par les algorithmes de guidage des voitures et autres objets connectés, elle est partout ! 1. Pour y voir plus clair 2. Evolutions et enjeux 3. Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? 4. Quelques applications concrètes aujourd’hui 1- Pour y voir plus clair Commençons par le commencement : qu’entend-on précisément par « intelligence artificielle » ? Les experts eux-mêmes ont du mal à se mettre d’accord sur une définition… De fait, il existe presque autant de définitions de l’IA que de spécialistes (nous exagérons à peine). Quelques exemples de définitions : « L’IA est la partie de l’informatique consacrée à la conception de systèmes informatiques intelligents. » Feigenbaum. « L’IA est la science de programmer les ordinateurs pour qu’ils réalisent des tâches qui nécessitent de l’intelligence lorsqu’elles sont réalisées par des êtres humains. » Marvin Minsky. « L’automatisation d’activités que nous associons à la pensée humaine, comme la prise de décision, la résolution de problème ou l’apprentissage. » Bellman. https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Marvin_Minsky .jpg/240px-Marvin_Minsky.jpg Marvin Minsky, un des « pères » de l’intelligence artificielle On distingue deux types d’IA : l’IA faible et l’IA forte. L’IA faible désigne une machine capable de simuler l’intelligence, de tenir une conversation, de rechercher des informations dans une masse de données avant de les traiter en vue d’un objectif précis. C’est l’IA telle qu’elle existe aujourd’hui. L’IA forte, c’est l’intelligence artificielle consciente, capable d’éprouver des émotions et des sentiments. Pour l’instant, elle n’existe que dans la science-fiction… Big Data et Data Mining Pour mener à bien sa tâche, une IA s’appuie sur d’immenses réservoirs de données, le Big Data. Grâce aux techniques du Data Mining ou fouille de données, elle analyse ces données pour trouver la solution au problème posé. Pour prendre un exemple précis, l’intelligence artificielle Watson est un ordinateur analytique qui s’est illustré dans le jeu télévisé Jeopardy : il lui fallait moins de trois secondes pour analyser la question posée, identifier ce qui était demandé, et chercher dans les 200 millions de pages stockées dans sa mémoire pour trouver la réponse exacte. Mais Watson est surtout utile dans le domaine de la santé, où il est capable d’effectuer un diagnostic et de déterminer les traitements adaptés en analysant toutes les données rassemblées autour d’un patient… et d’en discuter avec le médecin, en langage naturel. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/WFR3lOm_xhE?feature=oembed Réseaux de neurones et apprentissage Concrètement, comment rend-on une machine intelligente ? En… imitant le cerveau. C’est ainsi que sont nés les réseaux de neurones, des réseaux fortement connectés de processeurs élémentaires fonctionnant en parallèle. Grâce à ces neurones artificiels, l’IA est capable d’apprendre, par exemple, à reconnaître des mots, des formes, ou encore le sens d’une question. Les applications sont diverses : perception de l’environnement (robotique), communication homme-machine, moteurs de recherche, traduction, détection de fraude, analyse financière, aide au diagnostic comme vu précédemment avec Watson, etc. L’ « apprentissage automatique » (machine learning), permet à un algorithme de se modifier de façon autonome à partir de l’analyse de données (c’est-à-dire, apprendre…). Plusieurs approches sont possibles : * l’apprentissage supervisé, où l’on fournit au programme un ensemble d’exemples pré-calculés, avec les entrées du système et la sortie que l’on souhaite obtenir. Le programme peut ainsi apprendre de ces cas complets en les généralisant pour améliorer son fonctionnement et fournir ainsi ensuite des sorties cohérentes lors de la présentation de nouvelles entrées. * L’apprentissage non-supervisé, où le logiciel doit diviser un groupe hétérogène de données, en sous-groupes de manière que les données considérées comme les plus similaires soient associées au sein d’un groupe homogène et qu’au contraire les données considérées comme différentes se retrouvent dans d’autres groupes distincts ; l’objectif étant de permettre une extraction de connaissance organisée à partir de ces données. Si tout cela est un peu abstrait, on trouve des cas d’applications concrètes ici : Le « machine learning » – quand les données remplacent les algorithmes. L’apprentissage profond (deep learning) constitue une évolution importante de l’apprentissage automatique : en augmentant le nombre de couches dans le réseau neuronal, on accède à un apprentissage hiérarchisé à plusieurs niveaux. Contrairement au machine learning classique, le deep learning permet de résoudre de nombreux problèmes, plutôt qu’un problème précis pour lequel le programme est spécifiquement entraîné. Il est surtout utilisé pour la reconnaissance des images, mais c’est aussi sur le deep learning que reposent des services tels que Siri, Cortana, ou encore Google Now. Pour aller plus loin : Livre L'intelligence artificielle, Jean-Gabriel Ganascia Retrace l’histoire de l’intelligence artificielle, des premiers automates aux robots intelligents, et réfute les principales idées reçues sur les techniques automatisées, les robots… Livre Apprentissage machine : de la théorie à la pratique, Massih-Reza Amini L’apprentissage machine est l’un des domaines phares de l’intelligence artificielle. Il concerne l’étude et le développement de modèles quantitatifs permettant à un ordinateur d’accomplir des tâches sans qu’il soit explicitement programmé à les faire. Apprendre dans ce contexte revient à reconnaître des formes complexes et à prendre des décisions intelligentes. Compte tenu de toutes les entrées existantes, la complexité pour y arriver réside dans le fait que l’ensemble des décisions possibles est généralement très difficile à énumérer. Les algorithmes en apprentissage machine ont par conséquent été conçus dans le but d’acquérir de la connaissance sur le problème à traiter en se basant sur un ensemble de données limitées issues de ce problème. Livre Big Data et Machine Learning, Pirmin Lemberger... Guide pour comprendre les enjeux d’un projet Big data. Combine la présentation des concepts théoriques : traitement statistique des données, calcul distribué, etc., la description des outils : Hadoop, Storm, Elastic search, etc., et des retours d’expérience sur des projets en entreprise. 2- Evolutions et enjeux D’Alan Turing à AlphaGo, les progrès de l’intelligence artificielle De tous temps l’humanité a imaginé des machines intelligentes. Avant même la naissance de l’intelligence artificielle comme discipline, le mathématicien Alan Turing imaginait son fameux jeu de l’imitation, motivé par la question : « une machine est-elle capable de penser ? ». En 1943, McCulloch et Pitts introduisent un premier modèle de neurones artificiels. En 1957 Frank Rosenblatt invente le Perceptron, réseau de neurones simple. Dès les années 60, les chercheurs en IA réalisent que pour apprendre et comprendre quelque chose, un ordinateur doit pouvoir se représenter la connaissance : ce qui, à l’époque, n’est pas techniquement réalisable… En revanche c’est la décennie qui voit apparaître les systèmes experts capables de dialoguer avec l’utilisateur en langage naturel. Mais ces systèmes ont leurs limites : une traduction de la phrase « l’esprit est fort mais la chair est faible » devient en russe « La vodka est bonne mais la viande est pourrie »… Pour permettre aux machines d’acquérir le « sens commun », les chercheurs comprennent que c’est sur des exemples, plutôt que sur des règles, qu’elles doivent se baser. A partir des années 80, le manque de mémoire n’est plus un obstacle à l’apprentissage des machines. En 1997, Deeper Blue remporte la victoire aux échecs contre Garry Kasparov. En mars 2016, l’IA AlphaGo remporte une victoire historique au jeu de Go contre Lee Sedol, le meilleur joueur au monde. Image: South Korean professional Go player Lee Sedol, right, shakes hands with CEO of Google DeepMind Demis Hassabis Lee Sedol serre la main de Demis Hassabis, président de Google DeepMind Mais les progrès spectaculaires de l’IA s’accompagnent aussi de quelques ratés : Tay, robot conversationnel de Microsoft sur Twitter, a vite montré ses limites, et a dû être mis hors ligne au bout de 8 heures seulement suite à de nombreux dérapages, dûs aux efforts d’internautes pour lui faire répéter des affirmations racistes et négationnistes… Tay reviendra (peut-être) sur la toile après quelques réajustements. A quoi sert l’intelligence artificielle ? L’intérêt de l’intelligence artificielle n’est pas tant de simuler l’intelligence et le comportement humain au point de s’y tromper (même si cela peut avoir son utilité, selon l’objectif poursuivi), mais de nous assister en effectuant des tâches qui, lorsqu’elles sont accomplies par un humain, requièrent de l’intelligence, voire du discernement (par exemple pour de la traduction). Aujourd’hui, il s’agit aussi d’analyser très rapidement des masses de données dont le volume est tel que la tâche serait longue et difficile (sinon impossible !) pour un humain, et d’en tirer les bonnes prédictions pour un usage immédiat. L’IA a donc pour vocation d’ « assister » l’humain, de l’aider à prendre des décisions en corrélant des masses d’information, de lui permettre de libérer son temps et sa créativité pour des tâches plus importantes… ou tout simplement des occupations plus agréables. Pour aller plus loin : Livre L'Ere des automates, Alois Rutz Cet essai est le fruit de réflexions sur l’avenir de l’homme et de la Terre. L’auteur s’est intéressé toute sa vie à la théorie de l’évolution, la structure du cerveau et à l’intelligence artificielle. Il en est arrivé à la conclusion que l’évolution de l’homme est parvenue à sa fin. L’évolution sur Terre se poursuivra plutôt par le développement d’automates de plus en plus sophistiqués et intelligents. Avec ces automates, le savoir de l’homme et sa capacité de recherche seront, grâce à des matériaux plus résistants, mieux préservés et développés que dans les cerveaux humains. L’homme, libéré des peines du travail, pourrait alors se consacrer aux aspects les plus beaux de la vie. Livre Complexités : aux limites des mathématiques et de l'informatique, Jean-Paul Delahaye On doit aux mathématiques et à l’informatique la maîtrise des complexités rencontrées dans toutes les sciences, car elles fabriquent les outils pour les penser et en créer de nouvelles, à notre service : les ordinateurs sont les objets artificiels les plus complexes jamais créés par l’homme.Cependant mathématiques et informatique flirtent avec les limites de l’intelligence. Quelle est la mémoire totale de l’humanité actuelle et comment évolue-t-elle ? Quels sont les plus grands calculs envisageables avec notre technologie ? Qu’est-ce qu’un très grand nombre, et comment le noter ? L’intelligence humaine est-elle rattrapée par celle des machines ? Les objets mathématiques existent-ils vraiment ? La simulation informatique nous plonge-t-elle dans un monde d’illusions ? Quelles sont les caractéristiques de l’ordinateur ultime, et l’univers entier est-il lui-même un immense ordinateur ? Cet ouvrage est fondé sur l’actualité scientifique et les spéculations théoriques qu’elle a suscité ces dernières années en mathématiques et en informatique. Il invite à partager le troublant vertige que les chercheurs ressentent en construisant notre avenir. 3- Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? L’IA a toujours véhiculé un certain nombre de fantasmes, certains optimistes, et d’autres… apocalyptiques. L’intelligence artificielle se prépare-t-elle à détruire l’humanité ? Sophie la robot a peut-être son idée sur la question : IFRAME: https://www.youtube.com/embed/W0_DPi0PmF0?feature=oembed On peut être d’autant plus alarmé quand ce sont les experts et les scientifiques qui prédisent la fin du monde : quand ce n’est pas Stephen Hawking qui annonce la fin prochaine de l’humanité, dépassée par les machines, c’est Elon Musk qui lance un centre de recherche et finance 37 projets de recherche contre les dangers de l’IA. Aux côtés d’autres personnalités, ils sont les signataires d’une lettre ouverte publiée par le Future of Life Institute, ainsi que d’une pétition contre les armes autonomes. Le but de ces initiatives est de prévenir les dérives potentielles d’une technologie en plein développement, et d’anticiper la singularité technologique, point (hypothétique) à partir duquel les intelligences artificielles dépasseraient les capacités du cerveau humain et seraient capables de construire de nouvelles IA plus évoluées qu’elles-mêmes. Cette situation creuserait un écart toujours plus grand avec les humains, limités par une évolution plus lente… et donc voués à disparaître au profit de cette nouvelle forme d’intelligence supérieure ? Mais il ne s’agit pas pour autant de renoncer aux bienfaits que l’IA peut apporter à l’humanité : « Il existe désormais un large consensus selon lequel les recherches dans l’intelligence artificielle continuent à progresser et que l’impact sur la société va probablement s’accroître », estiment-ils, citant la possibilité « d’éradiquer des maladies et la pauvreté ». « Etant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle il est important d’étudier comment la société peut profiter de ses bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges », insistent-ils. Source : Des scientifiques américains s’inquiètent de l’évolution de l’intelligence artificielle, lemonde.fr Sans aller jusqu’au « soulèvement des machines », l’IA à son stade actuel de développement suscite aussi des inquiétudes un peu plus proches de nous quant à la collecte et la protection des données, par exemple… Pour aller plus loin : Livre L'intelligence artificielle, Jean-Noël Lafargue, Marion Montaigne Jamais une science n’aura fait autant débat : alors que les « transhumanistes » comptent sur l’intelligence artificielle pour sauver l’espèce voire abolir la mort, Bill Gates ou Stephen Hawking affirment que l’avènement d’une entité informatique intelligente signera la perte de l’humanité ! Cette bande dessinée se penche à la fois sur l’histoire, la réalité et le fantasme de l’intelligence artificielle. Livre Le Robot pensant, Marie-Noëlle Himbert Un voyage en terre humanoïde à travers les différents territoires de la science où les concepteurs de robots rivalisent d’ingéniosité pour humaniser des machines. Offre une réflexion éthique sur notre condition d’être humain face aux machines sophistiquées futures. 4- Quelques applications concrètes aujourd’hui L’IA trouve des applications dans de nombreux domaines comme nous l’évoquions plus haut : * dans le domaine du e-business, elle sert par exemple à l’analyse prédictive d’un panier d’achat de consommateur. * elle est aussi utilisée pour la détection des fraudes et la cybersécurité * pour les banques, elle distingue les bons et les mauvais emprunteurs Pour les particuliers : * les assistants personnels continuent d’évoluer : après Siri, Cortana, Now et Alexa, la nouvelle génération d’assistants s’appelle Viv, Hound… * la maison intelligente * la voiture autonome : les premiers véhicules ont déjà commencé à circuler, et la Convention de Vienne a déjà été révisée pour autoriser les systèmes de conduite automatisée sur la route, à condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations unies sur les véhicules, ou qu’ils puissent être contrôlés voire désactivés par le conducteur. Pour finir, l’IA évolue aussi… dans la fiction : * Ex Machina (2015), film d’Alex Garland Caleb, vingt-quatre ans, est programmeur de l’une des plus importantes entreprises d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle au monde qui prend la forme d’un superbe robot féminin. * Her (2014), film de Spike Jonze Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile. Il fait alors l’acquisition d’un nouvel OS ultramoderne… En lançant le système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et peu à peu, ils tombent amoureux… * Real Humans (2013), série de Lars Lundström Dans un monde parallèle, les robots humanoïdes (Hubots) sont devenus des machines courantes dans la société. S’adaptant à tous les besoins humains, allant de la simple tâche ménagère aux activités plus dangereuses, voire illégales, la société semble dépendre des Hubots… * Matrix (1999), film des frères Wachowski Dans un avenir proche, un pirate informatique du nom de Neo découvre que la réalité n’est qu’une immense simulation créée par la Matrice, réduisant l’espèce humaine en esclavage. Pour Morpheus, Neo est « l’élu », capable de mettre en échec la Matrice et ses féroces agents. * Ghost in the Shell (1995), film d’animation de Mamoru Oshii Au XXIe siècle, dans une société régie par l’informatique, la police fait appel à une femme flic au QI incommensurable pour traquer un virus informatique devenu un être virtuel… (adapté du manga de Masamune Shirow) * Terminator (1984), film de James Cameron En 2029, des ordinateurs super puissants dominent la planète et ont pour but l’extermination pure et simple de la race humaine ! Pour anéantir l’avenir de l’homme, ils décident de modifier le passé et pour cela, ils envoient un cyborg indestructible, le Terminator, dans un voyage dans le temps. Sa mission est de tuer Sarah Connor, le femme dont l’enfant à venir deviendra le seul espoir de l’espèce humaine… * Neuromancien (1984), roman de William Gibson Dans une société hypertechnologique où l’ordinateur règne en maître, Case est un pirate de génie au cerveau directement branché sur la matrice, le monde des données et programmes, où il évolue comme dans un univers réel. * Blade runner (1982), film de Ridley Scott Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Mais suite à une révolte, ces derniers sont peu à peu retirés. Quatre d’entre eux parviennent cependant à s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent spécial, un blade-runner est chargé de les exterminer… (adapté du roman de Philip K. Dick) * 2001, l’odyssée de l’espace (1968), film de Stanley Kubrick Quelque part du côté d’un satellite de Jupiter, une source de radiation extraordinairement puissante a été localisée. Un vaisseau y est envoyé en mission ultra secrète, emportant à son bord un équipage dont une partie est en état d’hibernation et aussi Carl 9000, l’ordinateur qui est tout à la fois le navigateur, l’interlocuteur, voire le partenaire aux échecs des hommes. * Metropolis (1927), film de Fritz Lang Des ouvriers travaillent dans les souterrains d’une fabuleuse métropole de l’an 2000. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la révolte… Tags : * Numérique À lire également sur l'Influx Du beau, du bon, du ROBOT ! Une Fabrique de l'innovation : Rhône-Alpes, terre d'accueil des robots L'ordinateur du futur Anéchoïque Ubérisation de la Santé : cliquez, vous êtes soignés 26e édition de la Fête de la Science Partager cet article * * * * * * Poster un commentaire Laisser un commentaire Annuler la réponse. Se connecter avec :: * Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. 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Google DeepMind crée des algorithmes qui simulent l’habilité humaine à construire des plans, de façon à développer des software et hardware capables de résoudre des problèmes complexes de manière plus efficace. DeepMind s’est notamment illustrée avec AlphaGo, une intelligence artificielle capable de battre les meilleurs joueurs au monde du jeu de go. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/g-dKXOlsf98 UNE INTELLIGENCE DOTÉE D’IMAGINATION AlphaGo est un véritable exploit en matière d’intelligence mais ce programme informatique ne fait qu’appliquer des séries de règles établies avec relativement peu de facteurs à prendre en compte. Comme l’expliquent les chercheurs de DeepMind sur leur blog, « le monde réel est complexe, les règles ne sont pas clairement définies et des problèmes imprévisibles apparaissent souvent ». C’est pour faire face à cette part d’imprévisible que les chercheurs ont développé des « agents à imagination augmentée », « imagination-augmented agents » en langue originale. Dans deux nouveaux articles, DeepMind dévoile les détails de cette nouvelle technologie. Ces programmes informatiques peuvent apprendre différentes stratégies pour atteindre leurs objectifs, choisissant à travers un large éventail de possibilités. LA CAPACITÉ À APPRENDRE DES DONNÉES SENSORIELLES « Ce travail complète les autres modèles d’intelligence artificielle, comme AlphaGo, qui peuvent aussi évaluer les conséquences de leurs actions avant de les décider ». Rapporte l’équipe de DeepMind. Ce qui différencie ces nouveaux agents, c’est avant tout leur capacité à apprendre des données sensorielles et non à compter sur des informations données, comme un simulateur prédéterminé par exemple. « Les approches basées sur l’imagination sont particulièrement utiles dans les situations où l’agent est dans un nouvel environnement et a peu d’expérience sur laquelle compter, mais aussi dans les cas où les actions ont des conséquences irréversibles et où réfléchir avec attention est préférable à une décision spontanée ». LES AGENTS AVEC IMAGINATION ONT DE MEILLEURS RÉSULTATS L’équipe de DeepMind a testé ces agents munis d’ « imagination » à travers un puzzle game nommé Sokoban ainsi qu’une simulation de navigation spatiale. Chacun nécessite de planifier en avance ses actions et de raisonner. « Pour ces deux tâches, les agents à imagination augmentée ont dépassé les autres. Ils apprennent avec moins d’expérience et sont capables de gérer les imperfections dans la modélisation de l’environnement. » soulignent les chercheurs sur leur blog. Une vidéo diffusée par l’équipe de recherche montre une intelligence artificielle jouer à Sokoban sans en connaître les règles. On peut y voir les cinq résultats imaginés par l’agent pour résoudre chaque situation. La solution choisie par l’agent est encadrée en blanc dans la vidéo. « Ce sont des recherches initiales, mais les systèmes d’intelligence artificielle devenant de plus en plus sophistiqués et devant opérer dans des environnements plus complexes, cette agilité à imaginer peut permettre à nos systèmes d’apprendre les règles gouvernant leur environnement, résolvant ainsi plus efficacement leurs tâches ». IFRAME: https://www.youtube.com/embed/llwAwE7ItdM L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN PLEIN ESSOR Plus tôt dans l’année, les chercheurs de DeepMind et de l’Imperial College London ont ajouté la mémoire à leur intelligence artificielle pour leur permettre de jouer à plusieurs jeux Atari. Les précédentes technologies étaient certes capables de battre des humains, mais elles ne pouvaient apprendre qu’un jeu à la fois et ne pouvaient pas se rappeler comme cela avait été fait. Le domaine de l’intelligence artificielle est donc en pleine expansion et ces programmes informatiques intelligents se dotent donc de plus en plus de capacités reprises directement sur les habilités humaines. DeepMind travaille déjà sur des logiciels capables d’aider une intelligence artificielle à comprendre son environnement et à apprendre, en mimant les traits humains de l’inférence. L’ajout de la capacité d’imagination marque donc une avancée importante dans le développement de ces intelligences artificielles. PARTAGEZ cet article share 200 partages facebook Partager twitter Tweeter google Source : Wired Par Adrien Bertoni, le 28 juillet 2017 next Facebook Twitter Google logo facebook Partager logo twitter Tweeter logo message Accompagnez-nous sur les réseaux sociaux facebook twitter Suivre google Daily Geek Show * facebook * twitter * google+ * rss * Conditions Générales Votre bloqueur de publicité est activé S’il vous plait, sauvez nos emplois ! Tous nos articles sont consultables gratuitement car nos journalistes sont rémunérés par la publicité. S’il vous plait, désactivez votre bloqueur de publicité sur notre site pour sauver nos emplois. J'accède à l'article immédiatement > [soocurious.gif] Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. 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Home Tech & Web Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle * Par Elisa Braun * Mis à jour le 29/11/2017 à 17:40 * Publié le 05/10/2017 à 18:24 Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle Deepmind est la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence artificielle. JUNG YEON-JE/AFP Google Deepmind, la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence artificielle, crée une équipe de recherche pour travailler aux côtés des ingénieurs et s'assurer que les progrès technologiques n'entraînent pas des dérives. Des risques pour l‘emploi en passant par la menace des armes autonomes ou des biais discriminants, les sujets polémiques liés à l'intelligence artificielle (IA) ne manquent pas. Deepmind, la filiale d'Alphabet dédiée à ce domaine, crée une unité consacrée aux questions éthiques et sociétales soulevées par l'intelligence artificielle, baptisée Deepmind Ethics and Society (DMES). Sa mission: «aider les ingénieurs à mettre en pratique l'éthique et à aider la société à anticiper et à diriger l'impact de l'IA afin qu'elle fonctionne au bénéfice de tous», explique la société sur son blog. Huit employés y seront dédiés à plein-temps, et 6 conseillers externes du milieu universitaire et du secteur caritatif apporteront leurs expertises bénévolement. Le professeur de Columbia, Jeffrey Sachs, le professeur d'Oxford AI Nick Bostrom et Christiana Figueres, militante pour le changement climatique, font partie des noms connus. Le comité devrait compter 25 membres d'ici à la fin de l'année et publier ses premières réflexions d'ici début 2018. «Ces chercheurs sont importants non seulement pour l'expertise qu'ils apportent, mais aussi pour la diversité de pensée qu'ils représentent», ont déclaré les coprésidents de DMES, Verity Harding et Sean Legassick. Un questionnement mondial Certaines dérives de l'IA ont déjà pu être constatées, notamment auprès d'intelligences artificielles qui travaillent sur le langage et héritent de préjugés sexistes et racistes. La Carnegie Mellon University y consacre déjà un centre, tandis que de nombreux chercheurs dans le monde se penchent sur les enjeux sectoriels de l'intelligence artificielle. A l'université d'Oxford, c'est ainsi au cas des travailleurs du clic que l'on s'intéresse depuis maintenant de nombreuses années: l'industrie de l'intelligence artificielle repose en effet sur le minutieux travail d'entraînement fourni par une masse de travailleurs précaires de 45 à 90 millions de personnes. Les réflexions éthiques autour de l'intelligence artificielle sont alimentées par les déclarations fracassantes du physicien Stephen Hawking ou d'Elon Musk, le fondateur de Tesla. Ce dernier aime à qualifier l'intelligence artificielle de «plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée» en convoquant le spectre des armes autonomes. Il fait partie des cent seize responsables d'entreprises de robotique et spécialistes de l'intelligence artificielle qui ont écrit une lettre ouverte aux Nations unies en août dernier afin de mettre en garde contre les dangers des armes autonomes et «robots tueurs», que leurs avancées technologiques permettent de développer. Ils redoutent ainsi «des conflits armés à une échelle jamais vue auparavant et à des vitesses difficiles à concevoir pour les humains». Se positionner en leader Tous les géants cherchent à se positionner en leader sur les réflexions particulièrement médiatiques liées à l'intelligence artificielle. En 2016, Facebook s'est allié avec Microsoft, Amazon, IBM, Apple et... Google pour un «partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société». Ces entreprises américaines souhaitent définir les bonnes pratiques en matière d'éthique. D'autres start-up américaines d'IA ont créé leurs propres conseils d'éthique, comme Lucid.Ai. Le Future of Life Institute, situé à Boston, planche également sur le sujet. Alors que les avancées technologiques en intelligence artificielle suivent un rythme soutenu, les experts internationaux s'inquiètent toutefois du temps d'adaptation du législateur. L'ONU se penche depuis 2013 sur les armes autonomes et a récemment voté en faveur de discussions plus formelles au sujet des robots tueurs, des drones, chars et mitrailleuses automatisés. Les parlementaires français et européens s'emparent progressivement de la question. «En elle-même, la réflexion éthique n'est pas en retard», expliquait au Figaro Raja Chatila, directeur de l'Institut des systèmes intelligents et de robotique (ISIR), une unité de recherche commune à l'Université Pierre et Marie Curie et au CNRS. «En revanche, elle ne s'impose pas et personne n'est forcé de la respecter.» Sortir de la tourmente DeepMind Ethics and Society (DMES) apparaît également dans un contexte trouble. DeepMind avait exigé la création d'un comité éthique, lorsqu'il a accepté d'être acheté par Google en 2014. Ce conseil, qui devait voir le jour début 2016, était censé superviser l'ensemble de la recherche de la start-up britannique, mais aucune de ces annonces n'a été suivie d'effet durant les trois ans et demi qui ont suivi l'acquisition. Comme le rappelle le Guardian, le mystère est longtemps resté entier sur les noms de ses membres, la régularité de leurs rencontres et leurs sujets de discussion. Pour le journal britannique, cette annonce tardive survient pile au moment où DeepMind s'est attiré une très mauvaise publicité au Royaume-Uni. L'entreprise participe à un certain nombre de projets britanniques de recherche médicale centrés sur l'IA, qui utilisent l'apprentissage machine (machine learning) pour diagnostiquer des maladies, voire développer leur traitement. Le régulateur britannique en matière de protection des données personnelles a toutefois jugé illicite l'usage de données personnelles et médicales que faisait Deepmind à des fins de recherches. La rédaction vous conseille * Partnering Robotics, l'intelligence artificielle en version tricolore * Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence artificielle * Les géants de la tech s'opposent aux robots tueurs Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A __________________________________________________________________ 1.130,65$ +1,67% * Cours& graphique * Dernières actus boursières * Données financières [_] Elisa Braun Elisa Braun Auteur - Sa biographie 26 abonnés Ses derniers articles * SoftBank veut introduire sa filiale mobile japonaise en Bourse * Derrière les profils de femmes, des chatbots programmés pour arnaquer Sur le même sujet * ALPHABET A * Deepmind * Intelligence artificielle * Big Bang Eco * Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet * Google : Eric Schmidt quitte la présidence d'Alphabet * Google Chrome va activer son bloqueur de publicités en février * Les étranges méthodes d'Uber pour espionner ses concurrents Thématique : ALPHABET A Suivre Tech & Web * + récents * + commentés * + partagés * Les réseaux mobiles, un outil d'aménagement du territoire Les réseaux mobiles, un outil d'aménagement du territoire * SoftBank veut introduire sa filiale mobile japonaise en Bourse * Pourquoi faire de la neutralité du Net un droit fondamental ? * Une chaudière dans un smartphone * Apple peine à répondre à la demande de batteries d'iPhone neuves Plus d'actualités Tech & Web Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Saisissez votre email ____________________ J'en profite Annulable à tout moment Réagir à cet article 2 commentaires * Avatar GAGU Une présentation illustrée de mon post précédent : https://www.researchgate.net/publication/319619638_Des_entreprises_ sans_personnel_la_flash_organization_comme_mode_de_fonctionnement Le 06/10/2017 à 07:44 Alerter Répondre * Avatar GAGU Voilà à quoi l'utilisation de l'intelligence artificielle peut conduire dans le monde du travail : https://www.researchgate.net/publication/319644235_Flexibilisation_ du_travail_vers_des_organisations_flash Le 06/10/2017 à 07:43 Alerter Répondre * Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher * Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * Toutes les applications mobiles du Figaro Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger * Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver * Suivez Le Figaro sur Facebook Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir * Plus de 500 000 annonces immobilières Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher * Suivez l'évolution de vos conditions météo Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + * Testez vos connaissances ! 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Au delà du buzzword, quels sont les usages réels des marques ? * * Imprimer * L'intelligence artificielle passionne. Le sujet n'est pourtant pas nouveau."L'intelligence artificielle n'est pas de la magie, mais le fruit d'un travail de 45 ans", explique Cyril Vart, vice-président exécutif de Fabernovel, à l'occasion de l'événement Microsoft experiences 17, les 3 et 4 octobre (Paris), placé sous le signe de l'intelligence numérique. Alors, pourquoi en parler maintenant ? En raison de trois facteurs, précise Eneric Lopez, directeur de la stratégie marché de Microsoft : "Le big data, soit la quantité de data dont nous disposons, la capacité de calcul des ordinateurs et la puissance des algorithmes". Les entreprises ont-elles adopté l'intelligence artificielle (IA) ou regardent-elles de loin la technologie ? 77 % des entreprises françaises ont un projet d'IA ou vont en déployer un en 2018, relève Microsoft, plus particulièrement dans les secteurs de la santé et de la finance. Le géant des logiciels a mené avec IDC une étude auprès de 150 entreprises en France sur la maturité des sociétés quant à l'IA et constate l'accélération de l'adoption de l'IA. 72 % des interrogés déclarent également avoir alloué un budget pour un projet d'IA sur 2018. En pratique, seules 6 % des entreprises ont mis en production des solutions d'intelligence artificielle et 23 % ne voient pas de cas d'usages à mettre en oeuvre. Si les entreprises françaises n'en sont qu'au début de la courbe d'adoption, l'intérêt pour la technologie devrait s'accélérer en 2018, prône Microsoft, qui a présenté, lors de l'événement, son "AI Hackademy" (la sélection de 30 projets d'intelligence artificielle). L'IA... pour quels usages ? 78 % des répondants déclarent ainsi avoir une connaissance moyenne (43 %) ou bonne (35 %) de l'IA, même s'ils n'envisagent encore qu'une partie de son potentiel. 66 % d'entre eux associent avant tout l'intelligence artificielle à la robotique et près de la moitié mentionne les "programmes algorithmiques", les "systèmes cognitifs ou décisionnels", en lien avec l'exploitation et la valorisation de leurs données. Deux technologies se distinguent pourtant, explique Sébastien Lamour, directeur du conseil et de l'innovation d'IDC : les assistants intelligents - ou chatbots - et l'intelligence embarquée dans le CRM. 64 % des interrogés mettent en avant trois principaux cas d'usages marketing de l'IA : l'optimisation et l'automatisation des campagnes (54 %), la personnalisation et recommandation avancées (51 %), ainsi que les préconisations quant aux actions à réaliser en temps réel. Cyril Vart, vice-président exécutif de Fabernovel, conseille de commencer son projet IA par "des cas simples d'utilisation, et de les multiplier". L'IA... pour quels métiers ? Est-ce à la DSI de prendre en charge les projets d'intelligence artificielle ? Selon l'étude menée par IDC/Microsoft, la direction information est, aujourd'hui, la principale partie prenante sur le sujet (66 %), suivie de la direction production et de la direction des opérations (37 %), de la direction innovation et digitale (29 %) et des directions marketing et commerciale (28 %). "La direction qui avance le plus vite sur l''IA est la direction marketing, constate Eneric Lopez, car elle porte les data dans son ADN et voit un ROI possible dans les douze mois." Mais, la situation devrait rapidement basculer : "demain", la direction générale va devenir la principale décisionnaire (à 60 %), constate l'étude. Car, c'est le développement de l'entreprise qui est en jeu : 46% des entreprises interrogées affirment ainsi que l'intelligence artificielle devrait contribuer à renforcer leur capacité d'innovation grâce à une meilleure exploitation des données, à commencer par celles qui ne sont pas valorisées aujourd'hui. Enfin, 3 % des entreprises interrogées sont dans l'attente d'un ROI, note, encore, l'étude, quand 22 % des sociétés cherchent à évaluer précisément les bénéfices et les contraintes de l'intelligence artificielle. Méthodologie : Enquête IDC réalisée pour Microsoft auprès de 150 interlocuteurs (DSI, managers IT, directions métiers) au sein d'entreprises avec un effectif de 500 salariés et plus du secteur industriel : banque-finance-assurance, industrie manufacturière et de process, commerce (gros et détail, VPC, négoce, import- export), santé (cliniques, hôpitaux, établissements de soins). Pour aller plus loin : - Comment l'intelligence artificielle investit-elle les magasins ? - Data, AI : 3 stratégies déployées par la marque Shiseido - IA : quelles opportunités pour les marques ? * chatbot * Intelligence artificielle * Microsoft A lire aussi * Chargement en cours, veuillez patentier... * [Relations-marques-consommateurs-digital-finit-pas-bouleverser-code s-L.jpg] Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Newsletter Cet article vous a plu ? Recevez tous les jours l'actualité Emarketing, comme plus de 60 000 autres décideurs ____________________ Ok Pub Floriane Salgues Floriane Salgues * Journaliste pour Emarketing.fr, Ecommercemag.fr et Relationclientmag.fr et Marketing, je parle souvent data, digital et médias sociaux. Et quand je [...]... Voir la fiche Pub Autres articles Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les codes Par le 12 oct. 2017 Le numerique bouscule les modeles etablis dans le retail Et les marques ont eu autre choix que de adapter aux nouveaux comportements et exigences [...] Les 5 tendances de consommation en Chine Les 5 tendances de consommation en Chine Les 5 tendances de consommation en Chine Par le 7 déc. 2017 Influenceurs qui creent leurs propres marques omnipresence de intelligence artificielle social commerce etc zoom sur cinq tendances actuelles [...] Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA Par le 24 oct. 2017 Voyages sncfcom futur OUIsncf rendu public le 24 octobre son nouveau programme innovation Smart agent idee integrer davantage intelligence [...] J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France Par le 18 oct. 2017 Deux ans apres le lancement de son projet intelligence artificielle Walter Thompson equipe son bureau francais de son outil Pangaea "L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018" "L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018" "L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018" Par le 18 oct. 2017 Aider les marketeurs delivrer leurs emails commerciaux jusque dans la boite de reception de leurs clients telle est ambition de Return Path [...] L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client Par le 3 oct. 2017 Par sa capacite traiter un nombre consequent de donnees en un temps tres court intelligence artificielle permet de personnaliser chaque produit [...] Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle Par le 13 nov. 2017 Dans le cadre de son programme Experience client et strategies digitales Markess publie ce lundi 13 novembre une etude mettant en lumiere les [...] Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle? 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(Photo credit: Plutor via Visual Hunt / CC BY) * Facebook * Twitter * Linkedin * Google+ * Mail * Imprimer * Facebook * Twitter * Linkedin * Google+ * Mail Sommaire du dossier : * L'intelligence artificielle : quel impact sur votre métier ? * Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus diplômés ! * Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les entreprises", selon Jean-Marc Ogier * Yann LeCun, l'intelligence artificielle française de Facebook * Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de "personnalité robot" * Quand le document se dope à l'intelligence artificielle * Intelligence artificielle : les robots au service de la "post-publicité" L’intelligence artificielle est là. Née d’une conception ancienne, longtemps discrète, elle apparaît aujourd’hui dans de nombreuses applications de notre vie professionnelle. Capable d’apprendre et de travailler sur des masses considérables de données, elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet. Le droit lui accorde des réflexions théoriques et pratiques. Exemples dans des domaines de la gestion et du traitement de l’information. À ce jour, nul ne sait qui sera le prochain président des États-Unis. La démocrate Hilary Clinton ? Le républicain Donald Trump ? Le « gauchiste » Bernie Sanders ? Ou bien peut-être... Watson ! Ce programme d’intelligence artificielle (IA) créé par IBM n’a pas de visage, pas de corps. Mais il est plein d’intelligence et non partisan : « Nous pensons qu’une intelligence artificielle comme Watson peut apporter les capacités de prise de décision objectives dont nous avons besoin chez un dirigeant. Le système n’est lié à aucun parti, ses décisions sont donc fondées uniquement sur l’information dont il dispose et non sur des idéologies », peut-on lire sur le site de campagne. Soyons réalistes : Watson ne sera pas élu président des États-Unis. En tous cas, pas cette fois-ci... Car l’intelligence artificielle s’immisce partout et notamment dans le domaine de l’information-documentation. À commencer par Google qui a récemment introduit de l’IA dans son moteur de recherche via RankBrain : « Ce système utilise les techniques d’intelligence artificielle, et plus spécifiquement de machine learning, pour convertir de grandes quantités de texte en vecteurs mathématiques. Le but ? Aider le système à deviner le sens des mots ou de phrases qu’il ne connaît pas ». Cet investissement de Google dans le domaine de l’IA semble lui donner entière satisfaction : RankBrain est en mesure de traiter de façon « particulièrement efficace » les 15 % de requêtes jamais effectuées auparavant qu’il reçoit chaque jour. Un train d’avance avec l’intelligence artificielle L’essor de l’intelligence artificielle n’a pas échappé aux professionnels de l’infodoc. Le salon Documation (7 et 8 avril 2016) y a consacré une conférence plénière alors que la discipline fête ses 60 ans cette année. Née en 1956, l’intelligence artificielle fascine autant qu’elle inquiète. Pourtant, cela ne devrait pas être le cas : « L’IA n’est en rien une substitution de l’intelligence humaine par la machine. Au contraire, il faut la voir comme une intelligence différente compatible avec celle de l’homme. Comme une intelligence ajoutée et donc une plus-value indéniable », estime Jean-Gabriel Ganascia (Université Pierre et Marie Curie, Paris). De fait, l’intelligence artificielle est aujourd’hui au cœur de tous les développements. Ses champs d’application dans le domaine de l’information sont innombrables. Facebook a confié au Français Yann LeCun le développement de son laboratoire d’intelligence artificielle (voir page 16). Quant à Google, toujours désireux d’avoir un train d’avance, il mise sur l’IA pour l’ensemble de ses activités : « Pensez à toutes les choses que Google fait à grande échelle. Partout où un grand nombre de personnes utilisent nos services, nous pouvons les rendre plus efficaces grâce à l’apprentissage automatique. En fait, je ne vois aucune des activités de Google qui n’aurait pas besoin de l’intelligence artificielle », explique Éric Schmidt, président exécutif d’Alphabet (Google). Comme souvent avec Google, l’argent n’a pas manqué : en 2014, le géant du web a mis près de 500 millions de dollars sur la table (environ 455 millions d’euros) pour s’offrir DeepMind. Ce dernier est devenu mondialement célèbre le mois dernier grâce à son programme d’intelligence artificielle qui a battu à plate couture le meilleur joueur du monde go... Deux millions d’euros de levée de fonds Les start-up, de leur côté, ne sont pas en reste. Profitant de leur souplesse, elles multiplient les projets et parviennent même à les financer. La jeune pousse grenobloise SmartMeUp, spécialisée dans la reconnaissance faciale, a récemment levé deux millions d’euros. Grâce à l’IA, SmartMeUp a développé une solution capable d’analyser les visages et d’en caractériser les différentes significations : âge, genre, émotion, fatigue, attention... Ce type d’application pourrait fortement intéresser le secteur automobile pour détecter les risques de somnolence des conducteurs. Autre start-up, Julie Desk est une assistante virtuelle à intelligence artificielle qui organise automatiquement les rendez-vous de ses utilisateurs. « Elle est donc en mesure de comprendre et de s’adapter à toutes les situations », expliquent les créateurs qui viennent de lever 600 000 euros pour assurer son développement. Plus marginal, le domaine des bibliothèques échappe pour l’instant à l’emprise de l’IA. Encore que... La bibliothèque universitaire d’Aberystwtyh (Pays de Galles) a développé un robot-bibliothécaire dopé à l’intelligence artificielle qui est en mesure de répondre aux questions formulées oralement par les étudiants. Il serait, entre autres, capable de montrer l’étagère sur laquelle se trouvent les ouvrages intéressant les usagers. Baptisé Hugh, ce robot-bibliothécaire intelligent pourrait prendre son poste dès la rentrée 2016. 50 % de la population mondiale au chômage ? L’intelligence artificielle est-elle notre eldorado ? Cela n’est pas certain. Selon une étude menée aux États-Unis, l’intelligence artificielle pourrait plonger 50 % de la population mondiale dans le chômage au cours des trente prochaines années. Principales victimes : les classes moyennes dont les emplois seraient désormais mieux assurés par des machines que par des êtres humains. Ce sombre scénario n’a pas échappé au célèbre physicien britannique Stephen Hawking : « Réussir à créer une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire de l’homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier... » Sur le même sujet: Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus diplômés ! Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les entreprises", selon Jean-Marc Ogier Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de "personnalité robot" Quand le document se dope à l'intelligence artificielle Intelligence artificielle : les robots au service de la "post-publicité" Documation 2016 - Antidot joue la carte de l'intelligence artificielle Documation 2016 - L'entreprise passe à l'âge de l'intelligence artificielle Salesforce mise sur l'intelligence artificielle en rachetant la start-up MetaMind Intelligence artificielle : "Demain, nous aurons tous un double dans le monde digital" Hugh, le premier robot bibliothécaire, prendra son poste à la rentrée * Facebook * Twitter * Linkedin * Google+ * Mail * Imprimer Courriel * ____________________ Je m'inscris Cet article vous intéresse? Retrouvez-le en intégralité dans le magazine Archimag ! Archimag n°293 Au sommaire - Enquête 2016 : la gouvernance de l’information, un impératif pour les organisations - Où en est le PNB ? - Case management : de la souplesse dans les process​​ - Architecture de l'information et compétences DOSSIER L'intelligence artificielle : croquez dedans !​ L’intelligence artificielle est là. Elle apparaît aujourd’hui dans de nombreuses applications de notre vie professionnelle. Capable d’apprendre et de travailler sur des masses considérables de données, elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet. Et aussi : - L’ECM passe au big data - Réussir le marketing de son service en 5 étapes - Kentika automatise la veille presse de la Ville de Lyon - L’université catholique de Louvain se convertit​ au learning center - Les plateformes collaboratives : enjeux juridiques​ - Favoris : correcteurs orthographiques​​ - Les vies multiples d’Odile Contat - François-Bernard Huyghe : « Le numérique a démocratisé la désinformation » - L’innovation en mode « ouverture » + Archimag store et Archi...kitsch Acheter ce numéro ou Abonnez-vous 0 Commentaire intelligence artificielle * Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire À lire sur Archimag Les solutions de GEOLSemantics, REVER et ActeCil sont désormais combinées au sein d’une même suite logicielle baptisée « REAL GDPR SOLUTION ». « REAL GDPR SOLUTION » la suite logicielle pour se mettre en conformité intégralement, rapidement et sans risque L'ensemble de la rédaction d'Archimag vous souhaite le meilleur pour cette année 2018. Archimag : la bande-annonce 2018 Étude ad hoc réalisée par l’Ifop pour Julhiet Sterwen. Enquête réalisée en ligne du 17 au 28 juillet, et du 21 au 25 août 2017, via la sollicitation du panel Bilendi. Deux échantillons ont été interrogés : un échantillon principal de 500 collaborateurs da Révolution numérique : quels impacts sur les organisations ? Pour obtenir l’adhésion des fournisseurs, il est recommandé de leur laisser le choix du canal d’envoi des factures (EDI, PDF email, scan, portail) et de les intégrer au plus tôt dans le processus. 6 points clés pour réussir son projet de dématérialisation des factures fournisseurs Le chiffre du jour 21 % C'est le taux de lecteurs français qui lisent un ouvrage sur liseuse, sur tablette ou sur téléphone. Lire la suite... Recevez l'essentiel de l'actu ! Courriel * ____________________ Je m'inscris Nous suivre * Facebook * Twitter * RSS Publicité La boutique Les derniers mags : * [Couv310.jpg?itok=mDWmdo9U] Profession data * [Couv309_20.jpg?itok=mFy2kclN] Expo archives : demandez le programme * [Couv308.jpg?itok=ENkbuVH1] La fièvre des données de santé Les derniers guides : * [GP60.jpg?itok=Z7ezDCtI] Digital workplace et mode collaboratif * Couverture guide pratique Archimag n°59 Blockchain : le nouveau cadre de confiance * guide-archivage-electronique Sécurité de l'information et archivage électronique + les durées de conservation Les dernières parutions [livres-blancs.png] * Konica Minolta : Guide des bonnes pratiques de la dématérialisation à vocation probatoire * Archimag : Baromètre emploi et compétence 2017 * Serda Formation et Archimag : L’archivage électronique : comprendre les enjeux et mettre en oeuvre son projet * Ixxo : Comment réussir votre projet de veille collaborative ? * AM TRUST : De l'éditique à l'archivage électronique, une chaîne complète pour voir l'avenir avec ambition * Arondor : Toute la vérité sur le RGPD L'annuaire des acteurs BlueXML Logiciel de workflow / BPM Buzz * Vous avez aimé * Vous avez partagé * Web sémantique : une plateforme documentaire dédiée est en ligne Par: Clémence Jost * Locarchives acquiert la société Archives Chrono Par: Clémence Jost * Près de 42 millions de tonnes de e-déchets en 2014 Par: Bruno Texier * Suisse : la bibliothèque de Carouge tente le prêt d'ebooks Par: Pierre Ferrière * Intelligence artificielle : "Demain, nous aurons tous un dou... 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Un sujet urgent s’impose à tous, celui de la protection des données personnelles (règlement européen RGPD). Les éditeurs de solutions de gestion de l’information s’emparent de la nécessité de conformité. Le président de l’Association française des correspondants à la protection des données à caractère personnel livre son point de vue. Les formations aux métiers de la data sont déjà en nombre. Allez plus loin avec les "Guides Pratiques" Archimag [GP60.jpg?itok=OdjdM-35] Travail nomade, télétravail, flex office, virtualisation, etc., l’environnement de travail est en pleine mutation. Les salariés sont demandeurs de plus en plus de flexibilité et d’espaces de travail hébergés dans le cloud facilitant les échanges, la collaboration et la capitalisation de l’information et des connaissances. Comment mettre en oeuvre cette transformation ? Comment impliquer les utilisateurs ? Pour quelle réorganisation ? Avec quels outils et équipements ? Autant de points à considérer pour à terme concilier efficacité et bien-être. Contacts | Marchés Publics | Annuaire des acteurs Communiquer avec Archimag GROUPE SERDA : Serda Conseil | Serda Formation | Serdalab Conditions générales de vente | Mentions légales Lead-analytics __________________________________________________________________ v4.0 - Tous droits réservés - Copyright Archimag-Groupe Serda 2014 - 2017 - Made By Pantagram Studios #publisher (Submit) Mashable avec France 24 * Mashable * Mashable Asia * Mashable Australia * Mashable India * Mashable UK * France 24 avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24 * Vidéos + Toutes les vidéos + Médias sociaux + Tech & Business + Divertissement + Monde + Styles + Mashallow * Médias sociaux + Tous les articles + Facebook + Twitter + Snapchat + Instagram + WhatsApp * Tech & business + Tous les articles + Apple + Samsung + Android + iOS + Windows * Divertissement + Tous les articles + Cinéma + Séries télé + Jeux vidéo + Musique * Monde + Tous les articles + France + États-Unis + Sciences + Espace + Santé + Retronaut * Styles + Tous les articles + Food + Mode + Street art + Voyage * Mashallow + Tous les articles + Animaux + Insolite + Mème * Plus + o Sections o Vidéos o Médias sociaux o Tech & business o Divertissement o Monde o Styles o Mashallow + o En savoir plus o Contactez-nous o Archives + o Mentions légales o Éditeur / Hébergeur o Politique des cookies o Conditions d'utilisation + o Sites o Mashable o Mashable Asia o Mashable Australia o Mashable India o Mashable UK o France 24 (Submit) * * @MashableFR * * * Flux RSS nouveaux articles Nouveau * Flux RSS articles en hausse En hausse * Flux RSS articles populaires Populaire Rechercher _______________ (Submit) Rechercher Tech & business suivre Mashable FR > (Submit) avecFrance 24 : L’actualité internationale 24h / 24 1.5k partages Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur 1.5k partages (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement supérieur Laguna Design/Science Photo Library Benjamin BRUEL par Benjamin BRUEL 07 octobre 2017 Dans les années qui viennent, l'intelligence artificielle va permettre d'exploiter les données de manière plus poussée pour développer un enseignement sur mesure. C’est la question technologique du moment : la manière dont l’intelligence artificielle change notre quotidien et va continuer à le changer dans les années à venir. Le passage d’une informatique programmée par l’humain à une informatique entraînée, capable d’apprendre et d’analyser par elle-même, a un impact sur nos vies privées et nos métiers : les services, la santé, l’industrie ou les transports sont bouleversés par cette technologie disruptive. VOIR AUSSI : The Camp : ici on arrête le Mistral pour laisser souffler le vent du futur Nous revenons régulièrement sur les méthodes de production de l’intelligence artificielle et le futur de la Singularité, mais aussi sur la question des robots militaires intelligents ou sur les craintes que de nombreux scientifiques ou entrepreneurs, comme Stephen Hawking et Elon Musk, peuvent avoir quant à l’impact de l’IA pour la civilisation humaine. Mais au-delà de la hype médiatique et des questions éthiques, la réalité de l’IA est à la fois plus quotidienne, plus concrète et moins dramatique. Dans cette nouvelle ère technologique où l’IA est reine, la question de son utilisation dans l’enseignement supérieur est primordiale : l’intelligence artificielle peut nous permettre de mieux comprendre et de mieux apprendre, mais aussi d’anticiper et de préparer une stratégie pour le monde à venir. Jill Watson, madame l’assistante artificielle C’était au début de l’année 2016. Le professeur américain Ashok Goel, qui enseigne l’intelligence artificielle à l’Institut de Technologie de Géorgie, aux États-Unis, avouait à ses étudiants que Jill Watson, son assistante, était en réalité une intelligence artificielle. Depuis le début du semestre, les 400 étudiants de son cours en ligne avaient envoyé environ 10 000 messages à leur professeur, ses huit assistants humains et Jill Watson. Sans que ceux-ci soient au courant de son état, l’intelligence artificielle avait pris à sa charge 40 % de l’ensemble des questions et réponses. Et aucun des élèves n’a jamais réalisé qu’il s’agissait d’une IA. Lorsque Ashok Goel a lâché le pot aux roses, ses étudiants sont restés abasourdis. Le sujet a fait le tour de la planète et le professeur a donné une conférence TEDx à San Francisco dans la foulée : IFRAME: //www.youtube.com/embed/WbCguICyfTA TEDx Talks Comme l’écrit Business Insider, l’expérience d’Ashok Goel pourrait "façonner le futur de l’éducation". En réalité, elle est déjà représentative du futur de l’éducation sur les campus connectés : un apprentissage personnalisé, plus fluide et plus adapté aux besoins des élèves. Un professeur, des centaines d’étudiants, un apprentissage sur mesure En 2012, le site américain Online Universities, cité par le blog Défis d’Amphi du journal Le Monde, listait ainsi dix manières dont l’IA allait réinventer l’enseignement : * Automatiser les activités de base dans l’enseignement comme les évaluations * S'adapter aux besoins des élèves * Aider les enseignants à améliorer leurs cours * Créer des tuteurs virtuels pour les élèves * Faire un retour utile aux enseignants et aux élèves * Changer notre rapport à l’information et notre façon d’interagir avec elle * Modifier le rôle des enseignants * Rendre l’apprentissage par essai et erreur moins intimidant * Changer la façon dont les écoles trouvent, forment et aident les étudiants * Transformer les lieux d’apprentissage et la manière d’apprendre Les détails de l’analyse d’Online Universities sont disponibles sur leur site. Ce qui en ressort avant tout, c’est les possibilités qu’offre l’intelligence artificielle pour aider à créer un système éducatif supérieur plus adapté aux besoins de chaque étudiant. À l’occasion des journées Microsoft Expériences, qui se sont tenues à Paris les 3 et 4 octobre, nous avons notamment pu discuter avec Sophie Gay, professeur de finance à la business school Skema, venue défendre son campus connecté. "La notion de campus connecté n’est pas liée à un lieu, en réalité. C’est le fait que tous les étudiants et la communauté d’une école sont en permanence connectés. On devrait parler d’apprentissage connecté", affirme-t-elle à Mashable FR. Elle explique ensuite : "On envisage tous les domaines de l’éducation auxquels l’intelligence artificielle pourrait s’appliquer. Le grand défi, pour nous maintenant, c’est d’avoir une approche personnalisée pour nos nombreux étudiants. Faire du sur mesure avec de grandes cohortes. C’est vers cela que l’on tend, et il y a toute une partie de l’assistance que l’on pourrait opérationnaliser en utilisant l’intelligence artificielle." Imaginez un instant que nous puissions utiliser 400 Jill Watson au profit de chacun des étudiants de Skema. Et ça, c’est dans un futur proche. (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) iaed.jpg iaed.jpg AdmitHub Le "campus cognitif" qui vient Les campus devront développer les services de l’intelligence artificielle tout comme ils ont dû adopter les ordinateurs personnels pour les étudiants et les professeurs, le cloud, les bibliothèques de documents en ligne. En utilisant les données récoltées sur les élèves et leurs pratiques d’apprentissage avec une intelligence artificielle entraînée, on tend vers la conception d’un "campus cognitif". Tout comme l’informatique cognitive, il veut utiliser les données pour leur donner du sens, va développer des services extrêmement personnalisés pour les étudiants et les professeurs. Imad Bejani, directeur éducation et recherche de Microsoft France, nous a fait part d’un exemple assez représentatif. "Il y a une courbe intéressante, c’est celle du taux de succès de la traduction instantanée. Ça a commencé dans les années 1950 avec IBM et nous avions, durant longtemps, un taux de réussite d’environ 20 %. À partir de 2013, la courbe de succès augmente drastiquement. Désormais, sur Skype Translator, nous sommes à un taux de réussite de 80-90 % et ça, c’est justement permis par l’intelligence artificielle. Elle permet d’accélérer des analyses difficiles à appréhender pour le cerveau humain à un coût très bas. Ce sont les composantes de base qui s’allient à l’intelligence humaine." Aux États-Unis, l’entreprise Campus Management a lancé Retention360, un service incluant une IA personnelle pour les étudiants Dans des campus internationaux, ou via des cours en ligne, comment ne pas imaginer qu’une technologie similaire à celle de Skype Translator sera bientôt utilisée pour permettre à des étudiants de différentes langues de comprendre instantanément un professeur s’exprimant en chinois, portugais ou français ? Un certain nombre d’entreprises se sont d’ores et déjà lancées dans la course à cette intelligence artificielle éducative. Aux États-Unis, l’entreprise Campus Management – qui vend des logiciels à une cinquantaine d’universités américaines – a lancé Retention360, un service incluant une IA personnelle pour les étudiants. Tandis que la start-up AdmitHub utilise les chatbots comme des "coachs personnels" à destination des étudiants. De notre côté de l'Atlantique, on peut notamment citer la start-up lilloise Lalilo qui, grâce à une intelligence artificielle, lutte contre l’illettrisme avec des cours et exercices personnalisés. Ou encore Domoscio, une start-up créée en 2013, présente en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Celle-ci utilise précisément la recherche en sciences cognitives, en big data en intelligence artificielle pour proposer des parcours personnalisés permettant aux élèves d'avoir un retour sur leur apprentissage, leurs lacunes et leurs réussites. En France, l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'éducation commence à faire son bout de chemin. Victor Wacrenier, fondateur de l'application AppScho, a dressé, dans un article sur Medium datant de septembre 2016, une liste de 180 start-up françaises qui essaient de mêler éducation et technologique ("Edtech") en utilisant, souvent, l'intelligence artificielle. Selon lui, seulement 17 % de ces innovations se concentrent sur l'enseignement supérieur. "Le secteur de l’éducation est aujourd’hui peut-être l‘un des derniers à ne pas avoir encore totalement entamé sa révolution digitale, alors même qu’il est l’un des plus importants au niveau mondial", affirme-t-il. Avec le plan d'investissement de 1,5 milliard d'euros de la stratégie "France IA", on peut espérer qu'une partie aille vers l'enseignement supérieur. Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire. mots-clés : Intelligence artificielle, Éducation, Université, Start-up, Microsoft, Société, Analyse Voir aussi sur Mashable avec France 24 aeolus_2.jpg aeolus_2.jpg Chargé de ménage, porteur de courses : des robots plus dévoués les uns que les autres déferlent sur le CES 2018 jbl-google-display.jpg jbl-google-display.jpg CES 2018 : oubliez Google Home, Google Assistant débarque sur tout plein d’enceintes à écran intégré stupidune.jpg stupidune.jpg Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine ? Bientôt au top La France veut étendre la 4G à tout son territoire et venir à bout des zones blanches d'ici 2020 La France veut étendre la 4G à tout son territoire et venir à bout des zones blanches d'ici 2020 Tech & business La France veut étendre la 4G et supprimer les zones blanches d'ici 2020 (Submit) 48 partages Et la lumière fut : quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de l’hôtel Trump à Washington Et la lumière fut : quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de l’hôtel Trump à Washington Mashallow Quelqu’un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de l’hôtel Trump à Washington (Submit) 281 partages Videos addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une maladie mentale 28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44 Dernières vidéos publiées éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur ont tricoté des couvertures (Submit) 225 partages| 27/12/2017 tech_video.jpg tech_video.jpg Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? 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L’annonce a fait l’effet d’une bombe, de part le degré d’avancement du projet et de part la durée de ces recherches. Cela fait en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus grande discretion. Pourtant, Doug Lenat, le PDG de l’entreprise, est sorti de l’ombre : intelligence artificielle « nous avons fait profil bas, intentionnellement. Pas d’investissement extérieurs, pas de dettes. Nous n’écrivons pas beaucoup d’articles et n’allons pas à des conférences, mais pour la première fois, nous sommes assez proche d’avoir quelque chose de suffisamment applicable pour avoir envie de vous parler. » Les programmes d’analyse vocale de nos smartphones ont suscité en nous le fantasme d’un ordinateur capable de nous comprendre, pour de bon. Le problème est, pour le moment, que toute démonstration de la compréhension artificielle du language, telle que celle faites par les simulateurs conversationnels, par exemple, repose sur de « simples » base de données, et éventuellement des modèles de reformulations de la phrase entrée par l’humain. Or, pour réellement comprendre le language humain, il faut comprendre les mécanismes de la pensée elle même. En effet, lorsque nous parlons, nous éliminons d’énormes quantités d’informations sur lesquelles le message se base, car elles sont implicites. Comme le dit Doug Lenat, « à chaque fois que l’on regarde quelque chose, un événement ou que nous parlons ou écrivons quelque chose à quelqu’un, c’est chargé d’analogies, de logique modale, de croyances, d’espérance, de peur, de modalités imbriquées, de beaucoup de variables et de quantificateurs ». On comprend mieux pourquoi les simulation d’intelligence artificielle ne sont que des simulations. Selon Lenat « c’est toute la différence qu’il y a entre quelqu’un comprenant ce qu’il fait et quelqu’un reproduisant juste des actions pour accomplir quelque chose ». Cyc est présenté comme étant la première de ces deux personnes. Lenat avance qu’il s’agit plus « d’éduquer un enfant » que de programmer un ordinateur. Selon lui, Cyc saisi les informations qu’on ne dit pas. Il illustre par cet exemple : Dans la phrase « John smith a dévalisé une banque et a été condamné à 30 ans de prison », on ne dit rien du fait qu’il ait été attrapé, arrêté, jugé et déclaré coupable. N’importe quel auditeur postulera naturellement tout ça. C’est un exemple de ce qu’est l’inférence. De la même manière si l’on parle à une personne déjà citée, on utilisera « il » ou « elle » quand on y reviendra et un humain comprendra, mais pas un ordinateur. Cyc est capable de ces deux choses. Enfin, Cyc a été bâti en partant des fondations. Lenat explique que lorsque pour un ordinateur, le fonctionnement est celui d’un organigramme complexe, avec des points d’entrée, de sortie et de commandes conditionnelles, pour Cyc est utilisé « un language consistant pour fabriquer un modèle du monde ». Ce système ainsi que le fait qu’il ait été nourri de savoirs sur à peu prêt tout, font que Cyc pourrait servir pour bien des applications. Il a notamment été utilisé pour enseigner les mathématiques à des élèves de CM2 Le célèbre futurologue Ray Kurzweil annonce l’intelligence artificielle égale de l’homme pour 2029, il n’est pas impossible que nous soyons dans les temps. Via [INS: :INS] * Assistant vocal * Commande vocale Article précédent Article suivant Vous aimerez aussi… * facebook messenger m assistant virutel Messenger : Facebook lance M, son propre assistant virtuel C'est tendance ! * OnePlus 5 T * LG V30 * Android 8.0 Oreo * Galaxy Note 8 * GALAXY S8 * iPhone X ____________________ (S'inscrire) S'inscrire Réagissez à cet article ! [_] * David Combe Ça sent les ontologies dans tous les sens. Il en faut. * David […Cela fait en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus grandediscretion…] On se demande alors comment la page Wikipédia en rapport a été mise à jour en avril 2013 ^_^ + Yassine Wally 29-30 ans quelle différence ? On s’en fou c’est arrondi on va pas pleurer. * ilyasovich ça me fait penser au film Transcendance :D + Yassine Wally Plutot I-Robot moi :o * Marc Le-corguillé Parce que le monde pensait que personnes ne travailleraient dessus ???? Le monde est naïf… + Thelodger On pouvait juste pas savoir que eux le faisaient et en étaient à ce stade là … Relis l’article tu comprendras naturellement normalement, sauf si tu es un robot qui ne comprend pas ce genre de postulats :o) * nibiruBzH Le début de la fin…. * nono encore une chose qu ils ne seront pas maitrisser * nono maîtriser * Gangsteras C’est quand qu’on pourra télécharger Cyc sur leplay store ???? ^^ * Don Jelow El Kabil Nous developpons notre propre extinction et certains réalisateur de film ont déjà prédit le scénarion catastrophique aui découlera de la création d’une chose qui sera plus puissante que nous. * Lôrd Ralf Adolf Ils n’y arriveront jamais … Voir tous les commentaires Abonnez-vous gratuitement à la newsletter Chaque semaine, le meilleur de Phonandroid dans votre boite mail ! ____________________ (S'inscrire) S'inscrire Demandez nos derniers articles ! CES 2018 : top 10 des meilleurs produits du salon de Las Vegas Le CES 2018 a fermé ses portes. Il est temps de faire le bilan du salon de Las Vegas qui a été cette année particulièrement riche. Pour que vous ne ratiez pas l’essentiel, nous avons préparé un top 10 des meilleurs produits présentés. Attention aux yeux ! Actu Généraliste 15/01/2018 0 Facebook : une mère risque 10.000 € d’amende, son fils de 16 ans refuse qu’elle poste des photos de lui ! Facebook, les amis, la famille : une maman risque 10.000 euros d’amende suite à une plainte de son fils. Il lui reproche de poster sans son accord des photos de lui enfant qui ne lui plaisent vraiment pas du tout… Réseaux Sociaux 15/01/2018 8 Netflix : une extension Chrome permet de bloquer les spoilers et bien plus ! Netflix gagne en fonctionnalités dont le blocage des spoilers avec une nouvelle extension pour le navigateur web Chrome, on fait le point sur les différents ajouts. Si certains utilisateurs pouvaient se montrer déçus que certaines options ne soient pas mises à disposition sur le site du géant de la vidéo en ligne. Streaming 15/01/2018 2 Android : comment ne plus être pisté par Google ? Vous vous méfiez du pistage sur votre smartphone Android et souhaitez réduire votre dépendance aux services de Google ? Nous allons voir dans ce guide pourquoi des données sont transmises sur les serveurs de Google (et les serveurs de votre… Sécurité 12/01/2018 10 phonandroid * Contacts * Annonceurs #alternate IFRAME: //redirect2217.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe publisher * Services * Newsletters * Montres * Auto * Vin * Phébé * Le Point Pop * * Boutique le Point Numéro de la semaine Abonnements Hors-séries Anciens numéros Evenements EcoRévolutions Futurapolis Vino Bravo Neuroplanète Conférences Jeux concours Quiz Partenaires Programme TV Menu Le Point * Politique * International * Économie * Tech & Net * Culture * Débats * Sciences * Santé * Sports * Lifestyle * Afrique * Vidéos * Abonnés [1933251.png] Actualité Débats Les chroniqueurs du Point Une idée derrière la tech Intelligence artificielle : le rêve de Facebook... à Paris Le réseau social californien ouvre à Paris un centre dédié à la recherche sur l'intelligence artificielle. Pourquoi Paris ? Et pour y faire quoi ? Par Guillaume Grallet Publié le 03/06/2015 à 11:20 | Le Point.fr Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris. Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris. © Denis ALLARD/REA Abonnez-vous Facebook a annoncé la création d’un bureau dédié à l’intelligence artificielle. Et il a choisi Paris. « C’est la première fois que nous ouvrons un bureau sur l'intelligence artificielle en dehors des États-Unis », a expliqué Mike Schroepfer, directeur technique du réseau social, et bras droit de Mark Zuckerberg, le 2 juin à Paris. « Jusqu’ici, nous opérions de Menlo Park, ou encore de Greenwich Village à New York. » Cette unité parisienne de FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research) sera dirigée par Florent Perronnin, un ancien de Xerox à Grenoble. « L’équipe parisienne comptera d’abord six membres, puis douze à la fin de l’année, et, à terme, une trentaine de permanents », détaille le Français Yann LeCun, professeur à l'université de New York (NYU) et qui chapeaute, depuis deux ans, l’activité liée à l’intelligence artificielle du réseau social au niveau mondial. La nouvelle unité multipliera les collaborations avec des doctorants, et nouera des partenariats avec différents instituts français, comme avec l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique). « Ce type d’accord nous permet de voir quelles sont les attentes du marché », explique François Sillion, directeur général délégué à la science de l’Inria. Les royalties issues des brevets déposés par les différentes entités seront partagées entre elles. « La France a une des plus grosses communautés autour de l’intelligence artificielle dans le monde, et c’est pour cette raison qu’elle est la localisation idéale pour notre nouvelle équipe », a expliqué Mark Zuckerberg... sur Facebook après cette annonce. Déceler l'humour D’ores et déjà, le site basé à Menlo Park propose sur notre « timeline » des actualités en fonction de nos centres d’intérêt. Mais il veut aller plus loin. « On va travailler sur le sens de chaque mot afin que la machine puisse s’approprier le sens d’un texte, soit capable de la résumer, ou encore de montrer un éclairage différent, voire opposé », a détaillé Yann LeCun. Autre champ d’exploration : la traduction des textes. « Un de nos chantiers est de déceler les traits d’humour, ou encore les émotions dans les expressions écrites, même si cela va prendre du temps. » Le labo va également travailler sur les images. À terme, le réseau social sera capable de reconnaître un animal, pourra juger de l’intensité d'une compétition sportive, et pourra même dialoguer avec les individus », explique Yann LeCun, qui a tenu à préciser que « chacune de nos recherches se déroulerait dans le domaine public ». Une précision qui vise à rassurer les plus inquiets : le physicien Stephen Hawking, par exemple, qui a récemment redouté que l’intelligence artificielle ne signe, à terme, la mort de l’humanité. Humble, Yann LeCun, dont le film préféré est 2001, l’Odyssée de l’espace, a toutefois expliqué qu’il restait beaucoup de problèmes à résoudre. « Un ordinateur n'apprend pas comme un enfant. » Il a détaillé quelques techniques d’apprentissage de la machine, comme le « reinforcement learning », qui permet de « faire comprendre à une machine quand elle a raison ou tort ». Réalité augmentée Enfin, Le Point.fr a pu profiter de la présence de Mike Schroepfer à Paris pour faire un point sur les nouveaux plans de développement du réseau social, qui s’est par ailleurs fixé comme objectif de connecter la planète, tout comme de renouveler la réalité virtuelle avec son masque immersif Oculus Rift. « Nous sommes conscients que 1,2 milliard d’habitants n’ont jamais été connectés à Internet et nous aimerions y parvenir à l’aide notamment d’un drone solaire, baptisé Aquila, et sur lequel nous planchons en ce moment. » À quoi va donc servir Oculus Rift, qui va devoir affronter la concurrence de Sony, Carl Zeiss ou encore HTC ? Mike Schroepfer, dont le Forever Peace de Joe Haldeman ne quitte pas la table de chevet, a donné quelques exemples concrets d'utilisation du masque qui sera accessible auprès du grand public en 2016. « Il sert déjà à former des conducteurs de bus en Nouvelle-Zélande, et elles révolutionneront l'apprentissage de l'histoire et de la géographie. » Quid de la montre connectée, comme celle d’Apple ou encore des lunettes interactives de Google ? « Il ne faut pas que l’écran soit trop petit, car cela perd tout son intérêt, sauf à transformer son sac à dos en écran, ce qui n’est pas encore le cas. Par ailleurs, bien sûr, nous aimerions avoir des lunettes qui affichent l’heure du prochain rendez-vous. Mais il faut pouvoir le faire sans donner l’impression d’être un cyborg. » * * * * * * Agrandir le texte * Réduire le texte * Imprimer * Commenter * Ajouter aux favoris * Envoyer par email Reportages, analyses, enquêtes, débats. 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Retour XiTi IFRAME: //redirect2217.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=5&mode=iframe Ce site utilise des cookies pour l'analyse, ainsi que pour les contenus et publicités personnalisés. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez cette utilisation. En savoir plus * Accueil * Actualité * Météo * Divertissement * Sport * Finance * Plus > + Lifestyle + Vidéo + Bien-être + Cuisine + Voyage + Auto + Rencontres + Horoscope actualité accéder à la navigation ____________________ recherche web Vous utilisez une ancienne version de votre navigateur. Veuillez utiliser une version prise en charge pour bénéficier d’une meilleure expérience MSN. Intelligence artificielle : Facebook choisit Montréal logo de L'actualité L'actualité 18/09/2017 Maxime Johnson Maxime Johnson s’entretient avec Mike Schroepfer, directeur de la technologie chez Facebook. Après Google, Microsoft et IBM, c’est au tour de Facebook d’ouvrir un centre de recherche en intelligence artificielle à Montréal, son quatrième laboratoire du genre dans le monde. L’annonce a été faite vendredi, en présence du premier ministre Justin Trudeau. Entretien avec le directeur de la technologie chez Facebook, Mike Schroepfer. Mike Schroepfer © Fournis par Mishmash Media Inc Mike Schroepfer L’intelligence artificielle chez Facebook Maxime Johnson : Comment utilisez-vous l’intelligence artificielle chez Facebook ? Mike Schroepfer : De plusieurs façons. L’intelligence artificielle traduit automatiquement chez Facebook des conversations en 2000 paires de langues et décrit des milliards d’images publiées, pour aider les personnes malvoyantes. L’intelligence artificielle est aussi employée pour ajouter des filtres amusants sur des photos, par exemple. Ça sonne superficiel, mais ça permet à des gens de s’exprimer. On l’utilise également pour la réalité virtuelle. Ce n’est pas évident de dépeindre l’intelligence artificielle, puisqu’elle se retrouve partout. C’est comme expliquer à quoi sert l’électricité : si on avait demandé à quelqu’un de le faire en 1850, ça aurait été difficile. MJ : Facebook a affirmé par le passé vouloir régler les problèmes reliés aux fausses nouvelles et à la modération d’événements Facebook Live avec l’intelligence artificielle, mais vous recourez finalement surtout à des employés pour le faire. Pourquoi est-ce que l’intelligence artificielle ne peut toujours pas s’en occuper? MS : N’importe quel problème difficile à résoudre pour un humain le sera aussi pour une intelligence artificielle. Dans les fausses nouvelles, il y a beaucoup de nuances. Certaines sont faciles à déceler avec une intelligence artificielle, oui, mais beaucoup ne le sont pas. Nous ne sommes pas encore rendus là. MJ : La chasse aux talents semble un défi pour les entreprises de la Silicon Valley. Facebook possède une quantité pratiquement infinie de données pour alimenter la recherche en intelligence artificielle. Est-ce un gros avantage pour vous quand vient le temps d’embaucher ? MS : Cela m’aide énormément lorsque j’essaie de convaincre un chercheur de se joindre à nous, en effet. L’autre force que nous avons, c’est que nous pouvons rapidement déployer des solutions à nos deux milliards d’abonnés. Le chercheur ne fait pas que publier ses travaux et espérer que quelqu’un s’en serve : il peut lui-même régler des problèmes concrets. Facebook à Montréal MJ : Quel genre de recherche sera effectuée au Facebook AI Research (FAIR) de Montréal? MS : Nos chercheurs seront libres de travailler sur ce qui les intéresse et qui peut être en lien avec ce que fait Facebook. La directrice du laboratoire, Joëlle Pineau, a une expertise en systèmes de dialogue et en apprentissage par renforcement, alors on s’attend notamment à ce que ces domaines de l’intelligence artificielle soient explorés. MJ : Est-ce qu’il s’y fera surtout de la recherche à long terme ou du développement à court terme? MS : Un peu des deux. Notre but est de faire avancer la discipline de l’intelligence artificielle en général. Nous allons donc faire beaucoup de recherche fondamentale, qui peut parfois s’étirer sur plusieurs années, mais aussi des projets plus brefs. Nos experts pourront ainsi autant publier des articles poussés sur les mathématiques de l’intelligence artificielle qu’améliorer les algorithmes existants. MJ : Vous avez trois autres centres FAIR dans le monde : à Paris, New York et Menlo Park, en Californie. Est-ce que les quatre agissent comme des entités indépendantes ou comme un seul laboratoire? MS : C’est vraiment une seule et même organisation. Nous travaillons avec des outils en ligne comme Workplace, créé par Facebook, ce qui nous permet de collaborer d’un peu partout. Dans un domaine émergent comme l’intelligence artificielle, embaucher des gens de talent est la clé, et composer des équipes comme celle-ci est un moyen pour se rapprocher des chercheurs là où ils sont. Facebook et le milieu académique MJ : La recherche effectuée au FAIR est ouverte et publiée comme de la recherche académique. C’est quelque chose de rare en entreprise, mais d’assez fréquent dans le monde de l’intelligence artificielle. Pourquoi? MS : Tout d’abord, je ne crois pas que toutes les entreprises sont aussi ouvertes que nous. Nous publions toutes nos recherches, et même les algorithmes que nous créons sont libres et accessibles à tous. Une des raisons est que nous voulons que notre recherche serve à de nombreux escients. L’intelligence artificielle a un potentiel énorme dans plein de secteurs différents. Les algorithmes de reconnaissance de l’image que nous développons peuvent être utilisés pour Facebook, mais également en médecine, par exemple. Il faut souligner que la communauté de l’intelligence était jusqu’à récemment très petite, et que c’est une valeur qui était importante pour ses principaux acteurs. Cette ouverture nous permet donc d’obtenir les meilleurs chercheurs. Savoir que leurs travaux seront publiés fait une grande différence pour eux. Il y a d’ailleurs eu un effet d’entraînement dans l’industrie, et les entreprises n’ont maintenant plus le choix de s’ouvrir un peu si elles souhaitent demeurer concurrentielles en intelligence artificielle. MJ : Vous faites beaucoup de partenariats avec les universités pour la recherche en intelligence artificielle. Votre intérêt est évident, mais qu’est-ce que le secteur académique retire de cette collaboration ? MS : Il est primordial que les chercheurs qu’on embauche puissent continuer à enseigner à leurs étudiants (NDLR : la directrice de FAIR Montréal, Joëlle Primeau, continuera aussi d’enseigner à l’Université McGill). Dans le meilleur des mondes, il se crée une sorte de symbiose, où les jeunes peuvent apprendre autant du milieu privé que du milieu académique, ce qui est important dans un domaine comme celui-ci. Ces collaborations permettent de faire grandir la quantité de chercheurs et d’étudiants dans un milieu, ce qui est bénéfique pour tout le monde. L’éthique et l’intelligence artificielle MJ : Il y a plusieurs enjeux éthiques reliés à la recherche en intelligence artificielle. Comment gérez-vous ces questions chez Facebook ? MS : En fait, les considérations éthiques ne sont pas vraiment reliées à la recherche. Si nous créons un algorithme pour détecter le contour des objets, il n’y a aucun dilemme moral. Mais si quelqu’un l’utilise pour faire une voiture autonome, et que l’algorithme ne fonctionne que neuf fois sur dix, là, c’est autre chose. Facebook a donc différentes mesures éthiques et légales en place lorsqu’une nouvelle fonctionnalité est implantée, notamment si on modifie le fil de nouvelles, mais ce n’est pas vraiment un problème en recherche. Ce sont d’ailleurs les mêmes considérations éthiques si le fil de nouvelles a été altéré à la main par un employé ou par un algorithme d’intelligence artificielle. MJ : Justement, certaines études prétendent que jusqu’à 50% des emplois dans le monde pourraient être affectés par l’intelligence artificielle. Quelles sont vos attentes de ce côté chez Facebook ? MS : C’est très difficile de faire des prédictions de ce genre. Comme avec les autres technologies disruptives auparavant, ça va changer les façons de faire, c’est certain. Dans bien des cas, ces changements sont positifs. J’essaie donc de me concentrer sur les bons points à court terme : éliminer les accidents de voiture, permettre aux gens de communiquer ou faciliter les diagnostics en médecine, par exemple. Mais il est très difficile pour l’instant de prédire à quoi ressemblera la société dans 10 ans. Accéder à l'Accueil MSN Egalement sur MSN * Le secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire, Sébastien Lecornu, lance jeudi la fermeture de la centrale. Le plan du gouvernement pour fermer Fessenheim Logo de leJDD leJDD * Emmanuel Macron a annoncé un "plan pénitentiaire global" pour les prisons avant la fin février, le jour même où les syndicats du milieu carcéral ont appelé à bloquer l'accès de dizaines de prisons. Prison: les 4 raisons de la colère des surveillants Logo de leJDD leJDD * Carlos Ghosn, le 12 mai à Yokohama. Croissance: pour Renault, tous les feux sont au vert Logo de Liberation Liberation * Luc Besson au Comic-Con International, à San Diego en 2016. 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Où ne pas aller en 2018?

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Par François Roche | 03/02/2016, 7:00 | 2297 mots * * * * * * La consécration de cette science encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. La consécration de cette science encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. (Crédits : DR) Soixante ans après ses premiers balbutiements, l'intelligence artificielle est encore loin de « prendre le contrôle des humains », comme certains le craignent. Ses progrès n'en sont pas moins remarquables : elle apprend à traiter les mégadonnées, enrichit son langage naturel et ressentira bientôt nos émotions... Le développement de l'intelligence artificielle sera probablement l'un des éléments clés de cette fameuse « quatrième révolution industrielle » que le Forum économique de Davos vient tout juste de célébrer. On le sait peu, mais la consécration de cette science encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. Si l'année 2016 est celle de l'intelligence artificielle, déclarée comme telle au moins par Microsoft, elle marquera aussi le soixantième anniversaire du séminaire de Darmouth qui, pour de nombreux spécialistes, consacrait la naissance de ce long cheminement de recherches et d'expérimentation au cours duquel les scientifiques ont cherché à doter l'ordinateur de capacités semblables à celles du cerveau humain. Le 31 août 1955, quatre experts de l'informatique alors naissante, John McCarthy du Dartmouth College, Marvin Minsky de l'université de Harvard, Nathaniel Rochester d'IBM et Claude Shannon de Bell Telephone Laboratories, décident d'organiser un séminaire d'un genre assez nouveau. Ils suggèrent que pendant deux mois, avec dix de leurs confrères chercheurs, ils se réunissent à Dartmouth durant l'été 1956 et fixent ainsi le but de la réunion : puisque tous les aspects du phénomène d'apprentissage et autres manifestations de l'intelligence humaine sont si précisément décrits, alors une machine pourrait les simuler. « Nous tenterons de découvrir comment une machine pourrait utiliser le langage, créer des abstractions et des concepts, s'améliorer elle-même, résoudre des problèmes qui sont aujourd'hui l'apanage de l'intelligence humaine. Nous pensons que des avancées significatives pourraient être faites dans ces domaines, si un petit groupe de scientifiques se saisissait de ces questions et y consacrait un été », écrit McCarthy. Rémunération proposée : 1.200 dollars plus les frais pour les chercheurs ; prise en charge par leur entreprise (IBM, Bell, Hugues Aircraft, Rand Corp) pour les autres... John McCarthy (1927-2011), né à Boston de parents tous deux immigrés - père irlandais et mère lituanienne -, est considéré aujourd'hui comme un pionnier de l'intelligence artificielle. Il était un surdoué des maths, qu'il a d'abord appris en autodidacte, avant d'être reçu à Caltech, où ses connaissances lui permettent de passer directement en troisième année. Il créera en 1962 le premier laboratoire d'intelligence artificielle de l'université de Stanford, où il enseignera jusqu'à sa retraite en 2000. Participe aussi à ce séminaire une autre grande figure de la discipline, Herbert Simon (1915-2001), prix Nobel d'économie en 1978, né à Milwaukee, d'un père ingénieur, qui avait émigré d'Allemagne en 1903. Contrairement à McCarthy, il n'était pas un pur mathématicien, mais un économiste et un spécialiste des sciences politiques et des organisations. Il s'intéressera dès 1943 à la question de la modélisation de la prise de décision dans les organisations (un sujet auquel les militaires américains accordaient alors le plus grand intérêt). Ses recherches sur ce sujet le conduiront tout naturellement vers l'informatique et l'intelligence artificielle. Les deux hommes se réclamaient d'ailleurs de l'héritage d'Alan Turing, ce mathématicien anglais qui s'était rendu célèbre durant la Deuxième Guerre mondiale en concevant une « machine intelligente » capable de déchiffrer les codes allemands, et qui était convaincu qu'à l'image d'un enfant, un ordinateur devait être capable d'apprendre. Deep Blue, l'ordinateur plus fort que Kasparov Il faudra de nombreuses années pour que les intuitions des pères fondateurs se traduisent par des avancées concrètes. Dans les années 1960-1970, les priorités du financement de la recherche aux États-Unis allaient au développement de la force de frappe et à la mise au point d'ordinateurs de plus en plus puissants. On s'intéressait alors beaucoup plus à la vitesse de calcul qu'à l'intelligence de la machine. Puis dans les années 1980, c'est l'Internet qui a mobilisé l'essentiel de la recherche, avec des investissements colossaux dans les réseaux de transport de données. Il faudra attendre le début des années 2000 pour que l'intelligence artificielle revienne sur le devant de la scène, avec l'aide des scénaristes de Hollywood qui considèrent que les robots dotés d'une intelligence supérieure sont devenus des personnages aptes à faire se déplacer les spectateurs en masse dans les salles de cinéma. Pour de nombreux experts, la seconde naissance de l'intelligence artificielle date de 1997, lorsque l'ordinateur Deep Blue, conçu par IBM, l'emporte sur le champion du monde d'échecs Gary Kasparov. La machine pesait alors 1,4 tonne et nécessitait la présence d'une vingtaine d'informaticiens. La seconde percée décisive fut celle de Watson, lui aussi conçu par IBM, un ordinateur intelligent qui, en février 2011, a battu les meilleurs spécialistes humains du jeu Jeopardy aux États-Unis. Cette expérience a montré qu'une machine pouvait comprendre des questions complexes posées en langage naturel, déjouer des pièges, donner des réponses en quelques secondes et calculer un indice de fiabilité de la réponse. Il n'existe pas de définition unique de l'intelligence humaine. Mais Yves Coppens a daté sa première manifestation : il y a trois millions d'années, un « hominidé » a eu l'idée de se saisir d'un caillou, puis d'un autre et de taper sur le premier avec le second afin de le transformer. Pour Yves Coppens, c'est cet événement, premier signe de l'intelligence, qui a fait basculer l'histoire de l'humanité. Il n'y a pas non plus de définition très précise de l'intelligence artificielle, mais on sait qu'elle consiste à doter un logiciel d'un certain nombre de compétences et de savoir-faire, d'une efficacité comparable, voire supérieure à celle de l'intelligence humaine, le tout en se fondant sur les mathématiques, les algorithmes, la sémantique. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/NJarxpYyoFI?rel=0&controls=0&showinfo=0 Traiter les mégadonnées et apprendre sans fin Au-delà des fantasmes que crée la perspective, encore très lointaine, de voir l'intelligence des machines remplacer celle de l'homme, le développement de l'intelligence artificielle repose aujourd'hui sur la conviction des chercheurs mais aussi des entreprises qui la mettent en oeuvre, que les logiciels d'intelligence artificielle vont faciliter la résolution de deux problèmes essentiels : la compréhension des données et la mise en oeuvre d'un langage « naturel » entre les hommes et les machines. Ce sont deux des pistes principales de la recherche qui visent à passer de l'Internet de la question à l'Internet de la réponse (le Web sémantique). En matière de production de données, nous abordons aujourd'hui l'ère du zetta-octet, autrement dit un volume à ce point si extravagant qu'il est inaccessible au traitement humain ou par des ordinateurs classiques. L'intelligence artificielle permettra aux machines de puiser dans ces données des éléments lui permettant d'apporter une réponse claire et rapide à la question qu'on lui posera. C'est naturellement un chantier immense puisqu'il faut à la machine une extraordinaire puissance de traitement des informations, des algorithmes suffisamment efficaces pour lui permettre de rapprocher des informations entre elles, de trouver des corrélations, de construire des structures de données pertinentes, avant de fournir une ou des réponses avec une bonne probabilité qu'elles soient exactes. Il s'agit d'un processus stochastique élaboré, basé sur les mathématiques. Le logiciel d'intelligence artificielle Watson, d'IBM, est ainsi capable, dans un champ donné (par exemple le traitement de certains types de cancers), de « lire » des données non structurées puisées dans les publications scientifiques et médicales, les rapports établis par les médecins sur les cas de leurs patients, les recherches des laboratoires pharmaceutiques et les documents relatifs aux protocoles de traitements expérimentaux établis dans un certain nombre d'hôpitaux, pour apporter une réponse à la question d'un médecin sur la nature du traitement à appliquer à son patient. Dans ce cas « l'intelligence » de la machine réside dans sa capacité à embrasser un volume d'informations considérable, à en extraire ce qui a du sens par rapport à la question posée, à apporter des réponses pertinentes et rapides (ce que l'intelligence humaine serait incapable de faire), mais aussi à approfondir ses connaissances au fur et à mesure des questions qui lui sont posées. Cela implique cependant de déterminer un domaine de référence relativement précis. Cette capacité de la machine à « apprendre » ouvre la voie au « deep learning » (lire page suivante), un processus dans lequel la machine devient de plus en plus compétente dans un champ déterminé et constitue donc un outil de décision reposant sur l'analyse en profondeur d'un très grand nombre d'informations. On voit bien l'intérêt de ce type d'intelligence artificielle pour les entreprises qui doivent traiter un grand nombre de données, la santé, l'assurance, la banque, les services financiers. Ce n'est pas par hasard si un certain nombre de fonds d'investissement et de banques (Bridgewater, BlackRock, Two Sigma, Deutsche Bank...) s'arrachent à prix d'or les meilleurs spécialistes de l'intelligence artificielle, chez IBM, Google ou ailleurs, pour mettre au point des algorithmes autonomes de gestion quantitative, capables de rechercher dans l'immensité des mégadonnées financières les combinés (« patterns ») d'informations qui seront la base de stratégies d'investissements imbattables. Éliminer les risques d'erreur humaine De la même façon, IBM, se fondant sur les technologies mises en oeuvre par Watson, a mis au point un logiciel d'intelligence artificielle, M & A Pro, dont l'objectif est d'éliminer les risques d'erreur humaine dans les processus de fusions-acquisitions. La machine analyse des milliers d'informations sur les sociétés cibles, construites sur un référentiel d'une centaine d'acquisitions déjà effectuées, et calcule une probabilité que l'acquisition envisagée produise les résultats escomptés. L'autre grand domaine qui s'ouvre à l'intelligence artificielle est celui du langage. La machine ne traite pas les mots comme des données, mais elle en comprend le sens. Cela implique qu'elle dispose d'un dictionnaire de mots, qu'elle soit capable d'en analyser la structure (racine, suffixes, préfixes, déclinaisons, conjugaison...), dans un processus de lemmatisation (analyse lexicale), qui consiste à regrouper les différentes formes que peut revêtir un mot (masculin ou féminin, singulier ou pluriel, mode...). Bref d'être capable de faire la différence entre deux requêtes très proches, comme « un prêt pour une voiture » ou le « prêt d'une voiture ». Cela doit associer des compétences mathématiques et de compréhension fonctionnelle de la langue. Dictionnaire évolutif et "assistants numériques" La société française Davi est une pionnière du Web sémantique. Elle a construit un dictionnaire auto-apprenant de 1,3 million d'entrées, qui se met à jour toutes les 48 heures sur Internet, et l'intelligence artificielle dont elle est dotée lui permet d'en comprendre le contexte et le sens. Davi a ainsi mis au point des « assistants numériques » capables de prendre en charge un centre d'appels ou le service d'assistance d'un site Internet. L'assistant numérique comprend la question qui lui est posée et répond en langage naturel. Cela nécessite des algorithmes extrêmement performants et des capacités de traitement très importantes. Mais ces centres d'appels virtuels permettent aux entreprises qui les installent de maîtriser l'information donnée par les assistants numériques et permettent d'améliorer le service au client en préservant l'intervention humaine aux questions les plus complexes. On voit bien les applications potentielles du langage naturel pour enrichir le dialogue entre l'homme et les multiples objets connectés qu'il utilise chaque jour, ordinateurs et téléphones, mais aussi objets connectés de la maison ou du bureau. La prochaine étape sera celle de l'intelligence émotionnelle des machines. Pour l'instant, l'assistant numérique ne sait pas faire la différence entre une personne satisfaite ou mécontente. À travers l'analyse vocale et morphologique, la machine sera bientôt en mesure de déceler la personnalité de son interlocuteur, d'étiqueter ses émotions et d'y adapter sa réponse, mais aussi de s'accorder au niveau de langage de celui ou celle avec qui elle « parle ». La machine devra donc intégrer une bibliothèque des différentes expressions que peut renvoyer un visage humain afin de les reconnaître et de les prendre en compte dans la nature du langage qu'elle va utiliser. De même, la machine devra décrypter les ressorts de la voix humaine (débit, spectre...). Ces technologies sont aujourd'hui en cours de développement. Elles ouvriront probablement la voie à « l'intelligence affective » des machines, capables par le choix des mots et du ton de la voix, de créer de leur propre initiative un climat « positif » dans leur dialogue avec l'être humain, voire de faire preuve de sens de l'humour. En attendant les machines capables de « mentir », une fonction pour l'heure encore inatteignable pour les développeurs. Dans une récente interview donnée à La Tribune, Jean-Gabriel Ganascia, l'un des principaux spécialistes français du domaine, expliquait que « l'intelligence artificielle est présente partout dans nos vies ». Il est certain que dans les années qui viennent, elle prendra une part de plus en plus importante dans l'ensemble des processus de l'entreprise, qu'il s'agisse des mécanismes de prises de décision, de l'intelligence des produits et services eux-mêmes, de ses relations avec ses clients. Mais nous n'en sommes encore qu'aux prémices d'une évolution que certains experts envisagent comme devant changer radicalement la nature et les fonctions de l'intelligence humaine. C'est en tout cas la première fois, dans l'histoire de l'humanité que la question de la compétition entre l'homme et la machine est aussi clairement posée. _______ [La Tribune LAB] Débat : Quelle place pour l'homme dans la transition digitale ? IFRAME: https://www.youtube.com/embed/ZpO9TXzhEbs?rel=0&controls=0&showinfo=0 François Roche François Roche Du même auteur * 2040 : La reconversion réussie du quartier de La Défense dans l’a... * 2025 : Facebook met au point le premier ordinateur doué de langag... * 2020 : La culture du blé se déplace vers le nord Abonnez-vous à partir de 1€ Sur le même sujet * Fan Hui battu par AlphaGo au jeu de go Intelligence artificielle : ces machines qui ont détrôné des cham... * IFRAME: https://www.youtube.com/embed/6i5hho2aD-E?rel=0&wmode=transparent Mark Zuckerberg va construire une intelligence artificielle en s'... Boyer Le "deep learning", nouvelle frontière de l'intelligence artifici... Jean-Gabriel Ganascia "L’intelligence artificielle est partout dans nos vies" Jean-Gabr... 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(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre Signaler un contenu abusif Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : ____________________ Suivre Bernardo Zorro a écrit le 03/02/2016 à 12:44 : Les ordinateurs à neutrons liés à la physique cantique, et donc intégrant le peut-être au oui et non binaire, progressent c'est un fait mais dans 99,99%. des cas dont parlent les médias cela n'est qu'une amélioration de la programmation de plus en plus affinée par l'homme... Le terme "intelligence artificielle" est une imposture, parlons plutôt de progrès réels liés à la programmation et au matériel informatique. Mais c'est forcément plus vendeur de parler d'intelligence artificielle, vocabulaire spectaculaire donc indispensable au marketing direct. Et si on arrêtait de prendre le consommateur pour un pigeon ? (BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre Signaler un contenu abusif Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : ____________________ Suivre Réponse de René MONTI le 03/02/2016 à 14:00 : La physique cantique ???....Hmmm..... Des ordinateurs à neutrons ?????.......Hmmm..... C'est dans le bouquin de Nicolas SARKOZY je présume ? Signaler un contenu abusif Réponse de pro patria le 03/02/2016 à 16:11 : cantique et neutrons ???? Vous êtes comique, Zorro ! Signaler un contenu abusif Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:36 : Monti internet est votre ami n'hésitez pas à le consulter avant de me sauter dessus de part votre manque de curiosité en la matière, merci. et ça date de 2007... : http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique- demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/ Signaler un contenu abusif Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:39 : pro patria la prochaine fois merci de ne pas me déranger pour rien: http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique- demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/ De rien c'est toujours un plaisir d'instruire les gens. Signaler un contenu abusif churchill a écrit le 03/02/2016 à 9:12 : d'accord ' en theorie'... en pratique quand on a fait du datamining, on se rend compte que ceux qui debarquent pour faire du bigdata vont atterrir brutalement...... comprennent qui pourra... (BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre Signaler un contenu abusif Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : ____________________ Suivre × Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation. a le à : SUIVRE LA TRIBUNE ____________________ (Submit) OK * * * * * OFFRES D'EMPLOI TECHNOS & MEDIAS * CONSULTANT DÉCISIONNEL MS BI (H/F) Boulogne-Billancourt (92...) * CHEF DE PROJET TÉLÉCOM H/F Bagnolet (93...) * DÉVELOPPEUR WEB (H/F) SAINT EGREVE (38...) * INGÉNIEUR D’ETUDES ET DÉVELOPPEMENT AN... Rennes * DÉCORATEUR D' INTÉRIEUR (H/F) Béziers (34...) voir toutes les offres En partenariat avec [monster_logo.png?version=v1.178.3] Top Articles * LES PLUS LUS * LES PLUS COMMENTÉS Le gouvernement veut un bulletin de paie plus simplifie * 1 Salariés, êtes-vous gagnant avec les nouvelles cotisations 2018 ? 9 197 VUES * 2 Airbus écope d'une amende de 104 millions d'euros 9 066 VUES * 3 Quelles sont ces cryptomonnaies qui flambent à l'ombre du bitcoin ? 8 913 VUES * 4 Les énergies renouvelables bientôt toutes compétitives selon une étude 6 652 VUES * 5 L'industrie aéronautique veut des "démonstrateurs" d'avions militaires (Gifas) 5 998 VUES Chomage partiel pour 250 salaries de l'usine lactalis de craon * 1 Lactalis : "L'impact économique pourrait être catastrophique" 45 COMMENTAIRES * 2 Salariés, êtes-vous gagnant avec les nouvelles cotisations 2018 ? 41 COMMENTAIRES * 3 Allemagne : Merkel et les socialistes trouvent un accord pour former une coalition 38 COMMENTAIRES * 4 Wauquiez sort de sa réserve, et attaque Macron tous azimuts 34 COMMENTAIRES * 5 France : pourquoi le déficit commercial s'amplifie à nouveau 24 COMMENTAIRES ANNONCES AILLEURS SUR LE WEB Le blog du Tour du Monde de l'Innovation INNOVATION 2 000 innovations à découvrir avec Le Tour du Monde de l’Innovation * * * * * * Avec La Tribune.fr, prenez les bonnes décisions Abonnez-vous à La Tribune Journal économique et financier * Nous contacter * Charte d'indépendance et de déontologie * Mentions Légales * CGU * CGU Pro * Politique de confidentialité LaTribune.fr | Tous droits réservés * Services + Offres d'emploi + Franchise + Comparateur Banque + Banque en ligne + Assurance auto + Logiciel facturation + Mutuelle + Supplément * La Tribune Events + Women For Future + Forums Smart City + Forum Smart City Marseille + Forum Economique du Grand Paris + Petits Déj Méditerranée et Afrique + La Tribune Lab + La Tribune Now + Paris Air Forum + Prix La Tribune Jeune Entrepreneur * Métropoles + Bordeaux – Aquitaine + Lille - Nord-Pas-de-Calais + Lyon – Rhône-Alpes + Marseille – PACA + Montpellier - Languedoc-Roussillon + Nantes – Pays de la Loire + Paris – Île de France + Rennes - Bretagne + Strasbourg- Alsace + Toulouse - Midi-Pyrénées * Tous les articles * Facebook * Twitter * Google Plus * LinkedIn * Site Mobile * * Rechercher * Se connecter * S'abonner à partir de 1€ Journal économique et financier Menu * Economie * Bourse * Entreprises & Finance * Hi-Tech * Vos Finances * Idées * Métropoles * Carrières * Economie * Bourse * Entreprises & Finance * Hi-Tech * Vos Finances * Idées * Métropoles * Carrières Abonnez-vous à partir de 1€ En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus, services et publicités à vos centre d'intérêt. 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Il s'agit ni plus ni moins du projet d'intelligence artificielle le plus ambitieux jamais entrepris par l'Homme. Depuis presque 30 ans, Cycorp travaille en secret sur Cyc, une intelligence artificielle surpuissante qui promet de rendre obsolètes tous les programmes du genre, comme Watson d'IBM ou encore Siri d'Apple. Après de longues recherches, la société a enfin décidé de sortir du silence et d'apporter plus de détails sur son travail : "pas de financement externe, pas de dettes, nous n'écrivons que peu d'articles et n'allons pas aux conférences, mais pour la première fois, notre projet est suffisamment avancé pour vous en parler" a déclaré Dr. Douglas Lenat, directeur général de Cycorp, au site Business Insider. Mieux encore, le projet serait tellement avancé qu'une première démonstration mondiale pourrait arriver sous peu ! Du bon sens et la connaissance absolue Cyc a pour but de codifier la connaissance au sens large ainsi que le "bon sens" humain de manière à les rendre intelligibles pour les ordinateurs. Ce que cela signifie concrètement, c'est que les ordinateurs seraient capables de recevoir des instructions vocales, de les comprendre et les exécuter sans les reprogrammer à chaque fois. Les intelligences artificielles actuelles ne peuvent pas comprendre les phrases qui contiennent des analogies, des références culturelles ou toute sorte d'informations implicites. Elles ne peuvent donc pas non plus comprendre les références à des éléments énoncés précédemment, comme les pronoms personnels. Par exemple, si vous demandez à Siri qui est Barack Obama, celui-ci sera en mesure de vous répondre, mais si vous poursuivez par : "quel âge a-t-il ?" Siri ne comprendra pas que le pronom "il" fait référence à Barack Obama. Cyc, quant à lui, devrait en être capable. Et le programme de Cycorp va même plus loin. Contrairement aux autres intelligences artificielles qui fonctionnent par enchaînements de lignes de code, Cyc s'appuie sur des modèles de calcul avancés, un réseau de neurones artificiels ainsi que sur le modèle de l'apprentissage automatique en fonction de données accumulées. Sur le papier, tout cela est révolutionnaire et pourrait nettement améliorer l'intelligence des robots et ordinateurs. Un projet de longue haleine Le projet a été initié par Douglas Lenat, professeur à l'université de Stanford. Mais il a rapidement compris que ce projet allait prendre du temps, beaucoup de temps. C'est pourquoi il a rejoint un consortium de recherche américain baptisé MCC, à qui il a rendu des comptes régulièrement avant de créer Cycorp. Depuis le démarrage du projet en 1984, il a souhaité que les recherches restent secrètes, ce qui a sérieusement compliqué la quête de sources de financement. La société n'a donc signé de contrats qu'avec le gouvernement ou certaines sociétés privées. Malgré la difficulté de conserver un équilibre financier, le projet a tenu pendant 30 ans et touche désormais à sa fin. Reste à voir si Cyc sera aussi intelligent qu'on nous le promet... Publié par Emmanuel Perrin, le 08 juillet 2014 Intelligence Artificielle * Intelligence artificielle : le chatbot Eugene Goostman a-t-il vraiment réussit le test de Turing ? Vidéo Facebook 535 WhatsApp Pinterest Recevoir la newsletter Le verre qui se répare seul Un verre capable de se réparer seul Un ingénieux ballon solaire Un ballon solaire pour offrir de l'électricité Le premier robot citoyen Voici le premier robot androïde et citoyen Voici les taxis du futur Voilà à quoi pourrait ressembler le taxis du futur Videos Stephen Hawking : "l'intelligence artificielle pourrait mettre fin à la race humaine" AlphaGo : un ordinateur remporte une victoire historique contre un champion du jeu de go IntelligentX, la première bière au monde créée grâce à une intelligence artificielle vous aimerez Space Station Invaders est un des quelques jeux, développé par Angelina, disponibles. Intelligence Artificielle realite virtuelle Realite Virtuelle Gorille Animal La lionne asiatique née au Jardin zoologique du Muséum de Besançon n'a pas survécu Zoo Vous aimez nos contenus ? 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Reconstituion en 3D du château de Palmyre par la société Iconem. * Abonnez-vous pour 1 an Télérama Abonnements Abonnez-vous à Télérama Sur le même thème * Chronique Internet exploreurs Simone, la reine des “robots merdiques” est fantastique * L'oeil de Julien Couty : ça y est, c'est la machine qui gagne * Intelligence artificielle Jeu de go : pourquoi maintenant c'est la machine qui gagne L'Inria, Institut national de recherche dédié au numérique, développe diverses applications, dont certaines peuvent surprendre. Trois exemples… A l’Inria, on ne cherche pas qu’à faire rouler les voitures toutes seules. Basées à Paris depuis le début de l’année, d’autres équipes investissent des terrains de jeux très variés, comme le bruit à Paris, la reconnaissance de photos et de vidéos ou l'imagerie médicale... 1. La voiture autonome à toute petite vitesse Dossier intelligence artificielle La voiture autonome à toute petite vitesseAbo Prévenir la pollution sonore Quels sont les coins les plus calmes de Paris ? Demandez aux grandes oreilles de Sound City, lancée en juillet dernier sur Android (et en juin prochain sur l’App Store). Le principe de cette application collaborative ? L’utilisateur mesure le niveau sonore environnant et partage les données avec la communauté, de manière totalement anonyme. Une carte des bruits à Paris, accessible aussi sur le web (soundcity.mobi, quand ça veut bien marcher…) est ainsi remise à jour en temps réel. Pour ça, SoundCity est équipée d’un calculateur de décibels (chaque téléphone est à calibrer pour une meilleure fiabilité). Qui fonctionne aussi en mode automatique : on peut consulter son exposition au bruit au cours des dernières minutes, des derniers jours, et même calculer sa moyenne quotidienne sur quelques mois. Des résultats à mettre en regard avec les recommandations en matière de santé public. « On se rend compte que le bruit fluctue beaucoup d’un jour à l’autre, en fonction d’événements type travaux, bouchons ou manifestations particulières, et bien sûr des horaires, détaille Vivien Mallet, chargé de recherche au sein de l’équipe Clime, qui a mis au point l’application. A Paris, c’est le boulevard périphérique qui est le plus gros générateur de pollution sonore. » Pas vraiment une surprise pour les riverains, mais le contraste avec le reste de la capitale est réellement saisissant quand on regarde la carte. Qui ne fait pas que distribuer les bons et les mauvais points : elle offre aussi aux promeneurs les parcours les plus tranquilles pour se rendre à un endroit précis. Certaines agences immobilières se servent même de SoundCity pour valoriser les appartements les plus calmes. Grâce aux informations recueillies depuis un an, la Mairie de Paris, qui soutient le projet depuis le début, essaie d’anticiper les pics de bruit, comme cela se fait déjà pour la pollution de l’air. « Nous serons bientôt en mesure de croiser les données de pollution sonore et atmosphérique avec la météo pour fournir des prévisions très complètes », confie Vivien Mallet. Soundcity pourrait bientôt être déclinée à Lyon et Clermont-Ferrand, et même jusqu'à Helsinki ou Oakland, en Californie. 1. L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ? Dossier L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ?Abo Reconnaître n'importe quel objet La spécialité de l’équipe Willow, c’est apprendre aux machines à reconnaître des éléments sur les photos et vidéos. Des « données naturelles », comme les visages, objets, animaux, etc. peuvent ainsi être identifiées par l’ordinateur. Dans la démonstration à laquelle nous avons assisté, cela donne concrètement des voitures encadrées de jaune dans un film ou des avions cerclés sur des photos, preuves de leur « reconnaissance » par la machine. « Pour que cela fonctionne, il faut beaucoup de données, prévient Jean Ponce, responsable de l’équipe-projet et directeur du département informatique à l’ENS. Le champ d’application de ces techniques est vraiment très large. Nous travaillons par exemple avec Facebook, qui les utilise pour mettre en corrélation des amis communs sur le réseau. » D’autres géants, comme Google et Microsoft, font aussi appel au savoir-faire de Willow. Des anciens de l’équipe ont également créé leur propre start up, comme Solidware (prévision financière), Deepomatic (publicité “intelligente”) et Regaind (organisation automatique des photos). Une autre, baptisée Iconem, s’est spécialisée dans la reconstitution 3D de sites archéologiques. Sa botte secrète : les drones. Quand ils survolent les monuments, ces drôles d’engins prennent des milliers de clichés qui vont constituer la base de données. Les algorithmes en sortiront des modèles tridimensionnels d’une extrême précison, sans aucune intervention humaine. Iconem a par exemple réalisé une époustouflante reconstitution de Pompéi. « Grâce à cet outil, les archéologues peuvent réfléchir à l’évolution du site et définir les priorités en matière de restauration », explique Jean Ponce. Iconem numérise actuellement des sites abîmés par la guerre en Irak, comme Ougarit, la mosquée des Omeyyades à Damas, et, depuis peu, Palmyre, afin d'en préserver au mieux la renaissance ou, au pire, la mémoire. Imagerie médicale Pas facile d’appréhender les recherches actuelles d’Irène Vignon-Clémentel. Le principe général ? Aider les médecins à mieux connaître certaines maladies respiratoires, comme l’emphysème et l’asthme. Comment ? En construisant différents « scénarios » chirurgicaux à partir de données issues de scanners et d’IRM. « Ces chirurgies virtuelles basées sur des images provenant des “vrais” patients favorisent la prise de décision et permettent de gagner du temps sur le choix du traitement et le dosage, explique-t-elle. L’imagerie dynamique simule la circulation des fluides (sang, air) dans le corps et permet de mieux comprendre certains dérèglements. » En fait, c’est tout simple ! * Monde * intelligence artificielle * * * * * * * * Envoyer Veuillez patienter... Cet article a été ajouté à vos favoris Cet article a été ajouté à vos favoris et partagé sur facebook Cet article est déjà dans votre liste de favoris. 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Flux des commentaires L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? alternate alternate ← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? → 30 octobre 2016 L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ? 446 0 1 0 Le problème de l’apprentissage automatisé et des réseaux de neurones, principales techniques faisant tourner les programmes d’intelligence artificielle, repose sur le fait que même pour ceux qui les programment, leurs résultats sont souvent inexplicables. C’était le constat que dressait déjà Wired il y a quelques mois. C’est le même que dresse Nautilus. La difficulté demeure d’expliquer le modèle, estime le chercheur Dimitry Malioutov, spécialiste du sujet chez IBM. Ces programmes utilisent des données pour y trouver des schémas, mais même ceux qui les programment ont du mal à expliquer comment ils fonctionnent. Ce qui signifie à la fois qu’on a du mal à prédire leurs échecs et que leurs résultats sont difficilement interprétables… Alors que l’Union européenne vient de se prononcer pour un droit à l’explication des décisions automatisées, permettant aux citoyens de demander une forme de transparence des algorithmes, reste à savoir ce que signifie exactement cette transparence. Doit-elle être une explication ou une appréciation de sa complexité ? Faut-il choisir entre l’exactitude et l’explicabilité ? Pour David Gunning de la Darpa, les progrès récents et rapides de ces technologies… soulignent un paradoxe : l’exactitude de la prédiction de certaines techniques est inversement proportionnelle à leur explicabilité. L’utilisation d’arbres de décision par exemple permettent une meilleure explicabilité, mais ils se révèlent moins exacts dans leur capacité prédictive que l’apprentissage profond, qui donne de très bons résultats en terme de prédiction tout en restant obscur sur son fonctionnement. Choisir entre le pourquoi et le quoi, risque d’être assez difficile… accuracyvsexplainability La perspective de mieux comprendre le fonctionnement des techniques d’intelligence artificielle n’est pas désespérée. Plusieurs chercheurs travaillent à comprendre les réseaux profonds en utilisant des techniques issues de la recherche en biologie, consistant à sonder les données et regarder comment le système se modifie quand on les fait évoluer, voir en en supprimant pour mesurer comment l’ensemble compense. L’article de Nautilus détaille plusieurs travaux qui visent à comprendre le fonctionnement des réseaux de neurones, assez difficile à comprendre pour qui n’est pas spécialiste. Pour Zachary Lipton, l’entreprise consistant à la fois à interpréter les réseaux neuronaux et la capacité à vouloir construire des modèles d’apprentissage automatisé interprétables est peut-être une erreur. A la dernière conférence internationale sur le machine learning, il a pointé le fait que ce pourrait être la question de l’interprétabilité elle-même qui pose problème. Pour lui, l’interprétabilité empêche les chercheurs d’utiliser ces technologies à leur plein potentiel. Il rappelle que la discipline consiste plutôt à construire des modèles qui peuvent apprendre d’un très grand nombre d’éléments clefs, plus que ceux que les hommes peuvent se représenter. Cette capacité est à la fois une caractéristique et un défaut de la discipline. Si nous ne comprenons pas comment les résultats sont générés, nous ne comprendrons pas quelles données en entrée sont nécessaires ou lesquelles doivent être considérées comme des entrées. Pour Sanjeev Arora de Princeton, l’absence d’interprétabilité a des conséquences fâcheuses. La première est la « composabilité » permettant d’ajuster les éléments qui permettent à un système de fonctionner : si on ne sait pas ce qui influe sur le résultat, on ne sait pas quelles données sont utiles ou pas. La seconde est l’adaptabilité, c’est-à-dire la capacité à appliquer avec souplesse les connaissances acquises dans un contexte à un autre contexte, par exemple un réseau entraîné à analyser le langage humain depuis Wikipedia peut complètement échouer à s’adapter à un autre contexte, comme Twitter. Pour Marvin Minsky, qui fut l’un des pères de l’Intelligence artificielle, l’interprétabilité est un mot valise, qui, comme beaucoup d’autres, pose plus de problème qu’il n’en résout. Si les chercheurs semblent confiants à l’idée de découvrir des principes qui font fonctionner le machine learning, définir l’nterprétabilité pose à son tour un problème. Pour être interprétable, un modèle doit rester simple. Mais qu’est-ce alors qu’un modèle simple ? Est-ce un modèle qui se fonde sur un petit nombre de caractéristiques ? Un modèle qui fait des distinctions fortes ? Est-ce un modèle le plus basique possible ?… Reste que motiver les décisions demeure pourtant la seule façon de faire société, comme le rappelait la philosophe Antoinette Rouvroy. Il faut donc que les chercheurs en IA s’intéresse à ce sujet et pas seulement à la fascinante capacité de leurs machines à analyser ce qu’elles observent. Comment sortir de l’opacité ? Deux autres articles, publiés dans Nature et dans le New Scientist, se penchent sur les problèmes posés par les nouvelles technologies du « deep learning » et suggèrent d’autres solutions. En effet, les nouvelles IA basées sur les réseaux neuronaux complexes du deep learning, ont pour caractéristique d’avoir un fonctionnement opaque pour les humains comme nous venons de le voir, y compris pour leurs concepteurs. Une situation qui présente de nombreux désavantages : le premier, évident, est celui de la confiance que nous pouvons accorder aux résultats présentés par ces algorithmes. Si on ignore comment la machine est arrivée à ses conclusions, pouvons-nous être sûrs de la valeur de celles-ci ? En 2014, nous explique Nature, une équipe dirigée par Jeff Clune, du Laboratoire sur l’évolution de l’IA de l’université du Wyoming, nous a appris que ce problème de « boite noire » est rendu encore plus délicat à cause des erreurs que peuvent commettre les programmes de deep learning. Les machines auraient trop tendance à « voir » des structures significatives au sein d’images abstraites ou aléatoires. A considérer, continue Nature, « que des lignes ondulées décrivent une étoile de mer, ou que des rayures noires et jaunes correspondent à un bus scolaire ». Selon Clune, de tels défauts pourraient même être exploités par des hackers et produire des effets très dangereux. Il serait ainsi possible de « pousser une voiture sans conducteur à confondre un panneau d’affichage avec la route, ou de truquer un système de détection rétinien pour permettre à un intrus d’entrer dans la Maison Blanche, en faisant croire au programme qu’il s’agit de Barak Obama ». blog_deeplearning3 Rendre lisibles les programmes d’IA Peut-être alors les réseaux neuronaux ne constituent-ils pas la solution optimum ? Nature nous cite ainsi le cas d’Eureqa, un algorithme créé par Hod Lipson et Michael Schhmidt à l’université de Cornell. Ce programme a pu recréer les lois du mouvement de Newton en observant un système de pendules. Nature nous explique qu’Eureqa commence par « une combinaison aléatoire de blocs de construction mathématiques, comme +,-, sinus ou cosinus, puis suit une méthode d’essais et d’erreurs inspirée par l’évolution darwinienne, modifiant les termes de la formule jusqu’à obtenir une équation décrivant au mieux les données. (…) Un des avantages d’un tel procédé est la simplicité, selon Lipson. Un modèle produit par Eureqa ne possède qu’une douzaine de paramètres, un réseau neuronal en a des millions ». A noter d’ailleurs que la technique utilisée par Eureqa n’est pas née de la dernière pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des algorithmes génétiques inventée par John Holland en 1975 et dont Hod Lipson a régulièrement fait usage, comme nous l’avons raconté dans nos colonnes il y a déjà quelque temps. Une autre possibilité serait de demander au programme d’expliquer ce qu’il fait. Nature mentionne comme exemple le « statisticien automatique » de Zoubin Ghahramani à l’université de Cambridge. Ce programme de Big data repère les patterns significatives, et surtout se montre en mesure de produire un rapport lisible par un humain expliquant les conclusions auquel il est arrivé. Selon Ghahramani un tel niveau de transparence est important non seulement dans le domaine scientifique, mais également dans le domaine commercial. « Par exemple, dit-il, dans de nombreux pays, les banques qui refusent un prêt ont l’obligation légale d’expliquer leurs raisons – quelque chose qu’un algorithme de deep learning pourrait ne pas être en mesure de fournir ». image012 Revenir à l’IA symbolique Si Nature s’est surtout posé la question de la confiance et de la lisibilité, le New Scientist, lui, aborde d’autres désavantages typiques des réseaux neuronaux: à cause de leur opacité, il est difficile de transférer les connaissances d’un programme à un autre. Autre souci, ils sont lents à comprendre et ont besoin d’une énorme masse d’exemples, à l’opposé des êtres humains. Le New Scientist cite à ce propos une phrase du chercheur Andrej Karpathy (blog), qui exprime très bien le problème : «Je ne dois pas jeter ma voiture contre un mur plusieurs centaines de fois avant de me mettre lentement à éviter de le faire. » Sans oublier que parfois, les données sont trop rares pour permettre la mise en œuvre d’un programme de deep learning, comme dans le cas de domaines de recherche très récents, telle l’informatique quantique. Quelle solution à ces questions, se demande le New Scientist, qui envisage une possible voie de sortie : appeler au secours l’IA « à la papa », ce qu’on appelle « l’intelligence artificielle symbolique ». En effet, si les réseaux de neurones ont déjà une histoire assez ancienne (leur ancêtre, le perceptron, date de 1957), ils n’ont eu le vent en poupe que bien plus tard. Pendant plusieurs décennies, la principale façon de travailler en Intelligence Artificielle était d’accumuler des règles logiques afin de créer des systèmes experts. Dans les années 80, par exemple, le Japon avait promis la création d' »ordinateurs de la cinquième génération » basés sur un tel type d’IA et recourant d’ailleurs à un langage de programmation d’origine française, le Prolog (langage tout à fait original et fascinant, d’ailleurs). Un projet qui n’a jamais vu le jour… Les systèmes experts connurent un certain succès dans les domaines professionnels ou les jeux de stratégies comme les échecs (mais pas le Go), mais rencontrèrent leurs limites lorsqu’il fallut tenter de simuler certaines des fonctions les plus fondamentales du cerveau humain, comme la reconnaissance des formes ou de la parole. Depuis, les réseaux de neurones, notamment sous la forme du deep learning, ont non seulement connu un essor fulgurant, mais se sont même attaqués à des territoires jusqu’ici réservés à l’IA symbolique, comme le jeu de stratégie avec AlphaGo. Mais l’IA symbolique conserve l’avantage de pouvoir être lue et debuggée. Si on ne peut revenir au passé, peut-être peut-on créer une IA hybride, réunissant le meilleur des deux mondes ? C’est l’essence du travail de Murray Shanahan présenté par le New Scientist. Celui-ci dans un papier récemment publié dans Arxiv, propose un système basé sur ce qu’il appelle le « Deep symbolic reinforcement learning » (« apprentissage profond par renforcement symbolique »). Autrement dit, un programme capable, non pas de rédiger un rapport comme dans le travail de Ghahramani, mais de créer un programme d’IA « symbolique » exprimant de façon lisible un ensemble de principes logiques, de « règles ». Cela revient, nous explique le Guardian qui s’est également penché sur les travaux de Shanahan, à « entraîner le système à enseigner à une autre machine les règles d’un jeu et l’état du monde qui l’entoure, afin que cette dernière puisse formuler en des termes plus abstraits ce qui est en train de se passer ». Ce système aurait un net avantage sur le deep learning. Il aurait besoin de beaucoup moins de data pour apprendre. Pour vérifier cette capacité à apprendre plus vite, Shanahan et son équipe ont opposé leur programme à l’algorithme « Deep Q-Network » issu du Deepmind de Google, dans un jeu mêlant le tic-tac-toe et Pacman. En gros il s’agit pour un curseur de gagner des points chaque fois qu’il heurte un rond et d’éviter de rencontrer des croix, ce qui lui en fait perdre. Il a fallu 1000 sessions à DQN pour être en mesure de gagner la moitié de ses parties. En revanche l’algorithme de Shanahan n’a eu besoin que de 200 tournois pour vaincre dans 70 % des cas. Que ce soit l’usage d’algorithmes génétiques par Hod Lipson, ou de l’IA symbolique par Shanahan, ces exemples nous montrent qu’en IA, une technologie n’est jamais complètement obsolète ou abandonnée. C’est par l’hybridation de différentes méthodes les unes anciennes, les autres toutes récentes, qu’on arrivera peut être, un jour, à produire un programme réellement « intelligent ». Hubert Guillaud et Rémi Sussan TweetPocket Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Web/Tech, avec comme mot(s)-clef(s) intelligence artificielle. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. | ← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? → 30 commentaires à L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ? 1. Excellent article! J’utilise ces neural networks tous les jours et j’ai adoré Rédigé par : Shiki | le 30 octobre 2016 à 18:50 | RépondreSignaler un abus | + Ah bon? Si vous utilisez vraiment les réseaux neuronaux comme vous le dites, je ne vois pas ce que cet article vous a appris. À part un bombardement de noms et de liens, rien de très intéressant. Les réseaux neuronaux et dérivés (deep learning etc) fournissent de bons résultats sans qu’on comprenne vraiment le détail du comment. De là il est assez simple de retrouver tout ce qu’il y a dans l’article sans être grand mamamouchi de Princeton ou du MIT… Et revenir à des vieilleries qui n’ont jamais démontré leur utilité (prolog…) ne paraît pas un très bonne idée. Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:13 | RépondreSignaler un abus | 2. L’IA est un domaine très riche et l’article juxtapose des notions ici ou là sans rien approfondir, ni même arriver à quelconque conclusion à la problématique énoncée. Un peu sur ma faim donc, malgré une première partie intéressante. Rédigé par : BV | le 30 octobre 2016 à 19:17 | RépondreSignaler un abus | 3. Il faut comprendre que les systèmes basés sur des réseaux de neurones obéissent à des règles qui évoluent dans le temps. Les règles les plus connues sont les premières et deuxièmes lois de Hebb. Ces règles sont fondamentales pour permettre au réseau d’apprendre et de conserver des capacités d’apprentissage. Cette caractéristique de base fait qu’un élément de connaissance influe sur l’autre. Le système n’est par définition pas algorythmique. Comme les systèmes actuels ont des capacités bien supérieures à celles de l’homme (la quantité d’information traitable évoluant comme N/logN, N représentant le nombre de noeuds ou neurones du réseau). L’homme possède environ 100 milliards de neurones (100 Giga). Le moindre ordinateur portable a aujourd’hui des capacités qui sont au moins de deux à 10 fois supérieures. Vouloir décrire aujourd’hui ce sur quoi est basé la décision du système neuronal est illusoire. Rédigé par : Didier C. | le 30 octobre 2016 à 19:19 | RépondreSignaler un abus | + Je ne pense pas que l’analogie entre neurone et la mémoire informatique soit pertinente, au moins en terme quantitatif (1GB = 10^9 neurones) car les neurones fonctionnement plus sur un mode analogique (=continu). Cela démultiplie les combinatoires du cerveau. Rédigé par : MarcG | le 30 octobre 2016 à 20:34 | RépondreSignaler un abus | + Comparer le nombre de neurones avec la quantité de mémoire d’un ordinateur est un non sens. Ce n’est pas la quantité de mémoire disponible sur le disque dur d’un ordinateur qui fait sa puissance de calcul. C’est plus le CPU, le GPU et tout les autres accélérateurs de matériel qu’on peut trouver à côté qui vont faire la puissance. Et on est donc bien loin d’égaler nos cerveaux à l’heure actuelle avec les technos que l’être humain lambda a chez lui. On aura donc beau avoir des stockages disponibles de plusieurs centaines de TB, ca ne change strictement rien aux performances de l’ordinateur. (Au mieux on peut réduire le goulot d’étranglement que représente les disques durs mécaniques en optant pour du SSD, mais ca ne change rien aux performances intrinsèques de la machine qui voit juste un de ses handicap réduit) Rédigé par : Cese | le 31 octobre 2016 à 02:29 | RépondreSignaler un abus | + Ce que vous écrivez est du charabia. Oui les réseaux neuronaux ont un fonctionnement « algorythmique » (sic). La seule différence avec l’acceptation la plus limitée de l’algorithmie est que les cas d’usage peuvent être utilisés pour améliorer les paramètres de l’algorithme, et encore n’est-ce pas toujours le cas. Je ne reviendrai pas sur la comparaison entre les « réseaux neuronaux » informatiques et les réseaux neuronaux humains qui est un domaine assez fumeux qui relève plus de la métaphore superficielle que d’autre chose. Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:22 | RépondreSignaler un abus | 4. Pour ce qui est de l ‘interprétabilité , il faut aprendre à une machine à en interpréter une autre , car la quantité d’information est actuellement trop importante pour un humain. Il existe des langages permettant d' »executer » une demonstration mathématique écrite dans un langage permettant ça ( COQ) , peut -on utiliser les règles appliquées par le deep learning pour les mettre en forme dans ces langages et ainsi les vérifier en les executant. Rédigé par : boris | le 30 octobre 2016 à 19:27 | RépondreSignaler un abus | 5. Le deep learning est un simple bruteforcing d’une fonction multilinéaire à partir de différents jeux de paramètres et de la valeur correspondante. (f(x1, x2, x3, …, xi) = y) Le bruteforcing ayant une complexité bien trop importante, l’analyse tensorielle a permit de rendre abordable le coût d’un tel cacul. Le problème étant que la fonction résultante est très abstraite et n’est plus qu’une approximation valable pour les données avec lesquelles le réseau de neurones a été entraîné. Dès que le réseau de neurone rencontre un nouveau jeu de données, le résultat prédit peut être complètement erroné. Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 19:37 | RépondreSignaler un abus | + Ce n’est pas du « brute force » qui serait inapplicable vu le nombre de paramètres en jeu. Le processus d’apprentissage fonctionne via l’optimisation d’une fonction de coût par descente de gradient (ou autre). Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 20:14 | RépondreSignaler un abus | o Ce qui est bruteforcé n’est pas la liste des paramètres mais la décomposition de la fonction multilinéaire Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 20:41 | RépondreSignaler un abus | # Non plus, il n’y a pas de notion de « brute force » à proprement parlé dans le deep learning. Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 21:01 | RépondreSignaler un abus | @ On appelle ca l’entraînement, mais c’est rien d’autre. Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 21:08 | | o Ce n’est pas un brut force, c’est en général un gradient walk ou équivalent ce qui en pratique revient à peu près au même: un algorithme généraliste et heuristique qui est une amélioration d’un pur random walk mais pas dans des proportions gigantesques… Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 17:27 | RépondreSignaler un abus | # Le gradient descent c’est un brute force auquel on a juste ajouté un vecteur permettant de savoir la direction dans quelle itérer. Ici on essaye de trouver les poids et les biais de la décomposition de la fonction. Le principe est le même, c’est juste une optimisation. Bref, essayez de bruteforcer la fonction du calcul de l’angle entre deux vecteurs en partant d’un pool de fonctions simples (« au hasard »: l’identité, la soustraction, et arctan2). Le résultat est tout de suite plus compréhensible qu’une série de coefficients. Par contre pour des fonctions plus compliquées… Vous allez attendre un moment avant de voir le résultat! Rédigé par : deeplearner | le 31 octobre 2016 à 18:58 | RépondreSignaler un abus | 6. L’IA est un mode bureaucratique comme un autre, plus informatisé, sans plus… et c’est pour cette raison que cette société en éprouve l’impératif besoin. Rédigé par : Capys | le 30 octobre 2016 à 20:59 | RépondreSignaler un abus | + L’I.A. va bien bien bien plus loin qu’une « mode bureaucratique », même si I.A. est un bien grand mot : il ne s’agit souvent que de programmes informatiques diablement efficaces. Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:51 | RépondreSignaler un abus | 7. Intéressant et instructif. Et si l’intelligence naturelle était justement un mixe des deux ? Les réseau neuronaux ressemblent furieusement aux premiers étages neuronaux connus dans notre aire visuelle. La symbolique ressemble beaucoup à l’organisation de notre langage, notre savoir, et même nos souvenirs (avec de mauvaise farce lorsqu’on fait le travail en sens inverse : reconstruire une image en pixel a partir de nos souvenirs. Certains témoignages tardif sur la seconde guerre mondial furent totalement faux malgré la parfaite bonne foi des témoins !) Rédigé par : zipzap | le 30 octobre 2016 à 22:53 | RépondreSignaler un abus | 8. Aucun programme d’IA ne pourra jamais égaler le cerveau. Un programme artificiel ne peut que reproduire ce qu’on lui a enseigné. Une IA va infiniment plus vite que le cerveau humain pour résoudre un problème. Mais il peut se planter à cause des « implicites » qui ne lui ont pas été donnés. Par exemple, il peut arriver à la fois à « blanc » ET « noir » si on ne lui a pas dit l’implicite: quelque chose ne peut être à la fois blanc et noir. Or notre formation, notre morale, notre culture, ..véhicule un nombre quasi infini d’implicites, incommunicables totalement à une machine. Rédigé par : candide91 | le 31 octobre 2016 à 00:51 | RépondreSignaler un abus | + La vie humaine dure un temps fini. On ne peut véhiculer une quantité infinie d’informations en un temps fini. -> L’acquis n’est pas infini. -> L’implicite n’est pas infini. Rédigé par : Rignak | le 31 octobre 2016 à 01:12 | RépondreSignaler un abus | + Limitation totalement fictive, réveillez-vous. Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:40 | RépondreSignaler un abus | 9. L’erreur fondamentale de ce qui est, ici, abus de langage, c’est que ce n’est pas le cerveau qui pense. Un computer compute, il est aussi crétin qu’un boulier, il ne pense pas. Mais aussi longtemps que l’idéologie américaine régnera sans partage sur le monde, alors se confondra calcul de comptabilité et intelligence humaine. Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 08:31 | RépondreSignaler un abus | + Si, le cerveau pense, et un computer est aussi crétin que les algorithmes qu’il implémente : le jour où un PC aura une gestion de la symbolique similaire à la notre, il deviendra intelligent, et c’est inéluctable, il deviendra beaucoup plus intelligent que l’être humain sans aide tech. ou altération génétique. Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:45 | RépondreSignaler un abus | o Non ce n’est pas le cerveau qui pense. Il ne fait juste qu’indiquer une activité. Ce n’est même pas la totalité du corps individuel qui pense, ce qui serait déjà plus pertinent. C’est le corps social qui pense. Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 14:23 | RépondreSignaler un abus | 10. « la technique utilisée par Eureqa n’est pas née de la dernière pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des algorithmes génétiques » Ne confondez-vous pas avec la programmation génétique ? Rédigé par : Julie | le 31 octobre 2016 à 09:43 | RépondreSignaler un abus | 11. Bonjour, Excellent article qui ouvre bien la voie sur l’importance des « résultats » et non pas les modèles proche ou éloigné du cerveau humain. En France il y a les travaux du professeur Zyed ZALILA de l’UTC, il s’appuie sur le math floues, « fuzzy » et à travers la société XTRACTIS, propose des solutions interprétables, vérifiables et comparables. Il serait intéressant de comparer ses travaux voire de benchmarker car en France il y a des brillants mathématiciens et chercheurs, s’il avait été prof aux US, il aurait été très connu et médiatisé ! Je propose qu’il ait un article à lui tout seul dans le MONDE ! Rédigé par : RSC | le 31 octobre 2016 à 11:10 | RépondreSignaler un abus | 12. L’article n’aborde pas la question de savoir qui a intérêt à ce que l’intelligence artificielle soit impénétrable. Historiquement, les éditeurs d’IA vendaient leurs technologies : pour convaincre les clients de la pertinence de leurs algorithmes ils devaient faire des efforts d’explicabilités car les investissements étaient conséquents pour les clients. Il investissait donc logiquement sur ces problématiques. Aujourd’hui les solutions sont de plus en plus souvent louées en mode SAAS avec des prix indexés sur les résultats. La priorité pour les clients sont les résultats et il est facilement possible pour les éditeurs de démontrer par l’exemple la pertinence de leurs algorithmes : l’explicabilité devient secondaire pour les acteurs. De plus, il est stratégiquement pertinent pour les éditeurs de présenter les algorithmes comme des boites noires extrêmement complexes. Cela décourage le client de faire les développements en interne, justifie l’expertise de l’éditeur, ses prix, ses bugs etc. Bref l’explicabilité devrait surement être obligatoire dans un certain nombre de domaines (qui est responsable si personne ne sait ?), néanmoins je ne crois pas que ce soit une priorité pour les acteurs… Rédigé par : Bruno | le 31 octobre 2016 à 15:34 | RépondreSignaler un abus | + Même en admettant qu’une loi impose une espèce de documentation de ce que fait une application, elle serait parfaitement inapplicable. Pas besoin d’aller chercher les IA. Essayez déjà de documenter ce que fait un traitement de texte ou un système d’exploitation. Je doute que vous arriviez à produire un document qui permette de prétendre honnêtement maîtriser comment une usine à gaz comme Word ou Mac OS fonctionne. Maintenant si on va vers les réseaux de neurones, c’est encore pire. Tout ce qu’on peut faire avec un réseau de neurones, c’est étudier ses réponses pour voir dans quelles conditions il fait ce qu’on attend de lui ou pas. Les types qui l’ont entraîné peuvent plus ou moins bien documenter ses limites et les réponses attendues, mais quant à savoir s’ils ne se sont pas plantés ou n’ont pas raconté des craques, il n’y a qu’une campagne de test en boîte noire pour en avoir le cœur net. En supposant encore qu’on comprenne ce qu’il attend en entrée et ce qu’il recrache en sortie, ce qui est loin d’être évident dès qu’on quitte les exemples de vulgarisation. A mon avis, il vaut mieux faire le deuil d’essayer de comprendre comment ça marche. Après tout on ne maîtrise déjà plus ni les mécanismes du net ni ceux des systèmes d’exploitation depuis longtemps. On peut toujours essayer de comprendre ce que c’est réellement capable de faire, par contre. Idéalement on pourrait même essayer de s’en faire une meilleure idée en prenant quelques années pour voir ce que ça donne sur des domaines pas trop dangereux, avant de les laisser proliférer et d’en devenir complètement dépendants. M’enfin, vu le monde dans lequel on vit, c’est mal barré. Rédigé par : Pierre | le 07 novembre 2016 à 20:56 | RépondreSignaler un abus | 13. ou ? Rédigé par : isbninfo | le 11 novembre 2016 à 12:09 | RépondreSignaler un abus | 14. Tout ceci n est q une mode tech de plus… La seule différence par rapport à toutes les précédentes est qu elle constitue le début de la fin. Tout nous échappe et de plus en plus vite… Rédigé par : Grougrou45 | le 02 décembre 2016 à 21:58 | RépondreSignaler un abus | Laisser un commentaire Annuler la réponse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. 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Vous arrivez au bureau et vous dites bonjour à votre assistante personnelle (intégrée à votre ordinateur/back-office) qui vous demande si vous voulez voir les stats de la veille. Votre réponse : « Non, merci Akasha. Montrez-moi les stats de demain et d’après-demain ». Votre assistante se met en mode prédictive et vous montre les résultats en moins de 2 secondes. Akasha vous suggère des actions à suivre pour améliorer le taux de conversion. Vous lui remerciez et vous lui demandez de commencer un brief pour votre réunion d’équipe de 10h. Vous prenez un petit café et un croissant pendant ce temps, tout en regardant les news… Vous aurez, certainement, le temps de réfléchir à la stratégie à long terme et vous penserez aussi à la création d’un nouveau produit. Fiction ? On n’en est pas si loin… L’Intelligence Artificielle est arrivée pour y rester ! L’Intelligence Artificielle, qu’est-ce que c’est ? “Some people worry that artificial intelligence will make us feel inferior, but then, anybody in his right mind should have an inferiority complex every time he looks at a flower.” – Alan Kay, computer scientist Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle L’Intelligence Artificielle (AI, Artificial Intelligence) c’est la capacité d’un robot à simuler le comportement humain. La technologie AI cherche à résoudre d’abord des problèmes simples ou complexes; mais elle cherche surtout à éprouver une vraie conscience de soi et à être capable de s’exprimer et traduire des informations (même des émotions) le plus fidèlement à celles d’un être humain (sans imiter ses défauts, bien évidement). The Matrix, I Robot, Back to the Futur, Bicentennial Man… l’Intelligence Artificielle a fait partie de l’imaginaire collective et aujourd’hui on constate que certains robots réalisent des tâches complexes qui n’étaient même pas imaginées auparavant. La réalité dépasse la fiction… Alors, il se pourrait que la réalité et la fiction deviennent indivisibles ! « Quant la réalité devient de la fiction, c’est extraordinaire et quand l’extraordinaire devient la réalité c’est divin. » Frédus. l’AI Marketing, KE SA KO ? Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle « AI is the goal; AI is the planet we’re headed to (…) Machine learning is the rocket that’s going to get us there. And Big Data is the fuel. » Pedro Domingo, auteur du livre « The Master Algorithm ». L’AI Marketing peut être défini comme l’intégration de la technologie AI au services des métiers du marketing. De nos jours, L’Intelligence Artificielle est de plus en plus utilisée dans diverses branches du Marketing Digital. Voici quelques projets et produits qui utilisent une technologie AI: AgilOne AgilOne est une plateforme qui permet aux marketeurs B2C d’avoir accès aux analyses prédictives. Ils proposent des services ultra-personnalisés en acquisition (web et facebook), retargeting, programme de fidélité, traitement des clients inactifs, etc. RankBrain Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle RankBrain, conçu par Google, est un système machine-learning que analyse les mots et recherches faites sur Google pour les traduire en formules mathématiques compréhensibles pour les bots. Le but de RankBrain est de mieux comprendre le mots et expressions tapés par les utilisateur pour mieux comprendre les envies lorsqu’ils réalisent une enquête sur Google. Talla Talla c’est un bot assistant qui permet de manager des fonctionnalités Google Apps/Office 365 depuis votre plateforme de message préférée (Exemple: Slack, Trello, etc). Vous pouvez organiser des réunion et gérer vos équipes de façon optimisée. De cette façon, vous aurez plus de temps à vous concentrez sur les sujets plus stratégiques de votre entreprise. Talla utilise NPL (Natural Language Processing) pour mieux comprendre vos demandes et vous répondre de façon plus pertinente. Talla continue à apprendre des conversations et interactions réalisées pour pouvoir augmenter sa performance. Et en attendant que ça arrive… Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle * Plus qu’un produit, proposez un produit liée à un service. Un produit seul ne suffit pas, le mieux est de proposer une expérience complète à l’utilisateur. * N’ayez #MêmePasPeur du changement. Il ne faut pas avoir peur de transformer l’image de la marque. L’exemple le plus marquant : le changement du logo d’Instagram. Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle * Créez des habitudes et des usages autour d’un produit ou, en d’autres mots, imaginez des produits qui soient faciles à insérer dans la vie quotidienne de votre utilisateur. Faites en sorte que le consommateur puisse facilement créer des habitudes autour de votre produit. Un exemple : l’interface de Facebook qui est régulièrement repensée afin de maintenir ses utilisateurs connectés le plus souvent et le plus longtemps possible.Un autre exemple : le magazine Télé 7 Jours qui a une cible assez large mais principalement conformée par les seniors. Un de ses consommateurs parle de ses habitudes par rapport à la marque : « Je l’achète tous les vendredis matin depuis 30 ans… ça me fait une sortie assurée par semaine et j’en profite pour parler un peu avec le marchand ».Finalement, et parfois, il y a un côté irrationnel ou émotionnel qui fait que l’on préfère absolument une marque ou un produit à la place d’un(e) autre. Et c’est grâce, entre autres, à nos habitudes/pensées/opinions créées autour de ce produit. * Mangez, pensez, dormez autour du data, data, data… et oui, encore plus de data ! * Trouvez ‘perfect balance’ entre le SEO et le SEA. * Pensez Ux Design. Ce n’est pas que du joli design. Repensez vos sites/interfaces pour mieux vous adapter aux besoins des utilisateurs. * Ecoutez vos clients car ils ont toujours de bonnes remarques concernant votre produit. Mais aussi, écoutez vos employés ou collègues car ils ont une vision des besoins et challenges de la marque. Par exemple, votre service clientèle connaît certainement les différents profils clients de votre entreprise. Organisez des réunions pour étudier des cas clients ou créer des personas, et évaluez des actions à mettre en place pour améliorer l’expérience autour de la marque ou produit. * Le client est le roi, mais il y en a plusieurs ! Alors, créez des campagnes pensées pour chaque cible et chaque micro-cible. Créez un espace client pour collecter plus d‘informations personnelles. Exemple : « un centre d’intérêt à personnaliser par le client ». * Servez-vous des réseaux sociaux (à volonté !). * Créez du buzz… mais pas que ! Prenez du temps pour imaginer et faire du bon buzz (essayez, quand même !). Faites preuve de créativité : des actions inattendues génèrent des réactions inattendues. Exemple : la campagne de WestJet, une compagnie canadienne qui décide de réaliser les souhaits de ses clients à l’occasion de Noël. IFRAME: https://www.youtube.com/embed/zIEIvi2MuEk?iv_load_policy=3&modestbrandi ng=1&rel=0&autohide=1&playsinline=1&autoplay=0 Ça fait un peu peur tout ça… « Ouais, c’est top tout ça mais donc d’ici à 5 ans je vais me faire virer à cause de l’Intelligence Artificielle ». Rien n’est plus loin de la réalité ! Toute tâche répétitive pourra être remplacée par des bots justement pour laisser plus de temps aux humains de prendre en charge les décisions stratégiques. Les marketeurs auront plus de temps pour travailler en équipes et, en ainsi, pour s’occuper des tâches que les bots ne pourront pas réaliser. Donc, pas de raison pour paniquer ! Bon, certes, si votre job actuel contient 80% des tâches répétitives, il y a des bonnes raisons de se poser des questions, n’est-ce pas ? Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle Et vous, comment vous imaginez l’AI Marketing de demain ? * Facebook * Twitter * Buffer * LinkedIn Par Catherine Tadger| 2017-02-03T13:17:15+00:00 mardi, 31 janvier, 2017|Catégories : E-Business, E-commerce, Web Analytics & Smart Data|Mots-clés : #mbamci, big data, innovation, intelligence artificielle, marketing| À propos de l'auteur : Catherine Tadger Moitié marketeur, moitié créatrice. Vénézuélienne. Passionnée de #uxdesign #experienceutilisateur #loyaltyprograms Articles similaires * Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la biodiversité ! 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