#Météo quotidienne Actualité locale Actualité départementale Actualité
sportive Derniéres minutes
maville.com Fréjus-Saint-Raphaël
* S'inscrire
* Se connecter
*
+ Mon compte
+ Mon espace PRO
+ Déconnexion
* maville.com
* Info
+ Accueil Info
+ Info en continu
+ Info locale
+ Info départementale
+ Info nationale
+ Insolite
+ Internautes
+ Galeries photos info
+ Archives actualité
* Sport
+ Accueil Sport
+ Actualité sportive régionale
+ Actualité sportive nationale et internationale
+ Buzz Sport
+ Galeries photos sport
* Restos & Bars
+ Accueil Restos & Bars
+ Trouvez un restaurant
+ Trouvez un bar
+ Ajoutez un établissement
+ Professionnel, gérez votre fiche
+ Toutes nos catégories
* Ciné
+ Accueil Cinéma
+ Les sorties de la semaine
+ Trouvez une séance
+ Les films à l'affiche
+ Actualité cinéma
+ Archives Cinéma
+ Bandes-annonces
+ Séries TV
* Sorties
+ Agenda des sorties
+ Actualité de vos sorties
+ Galeries photos sorties
* Annonces
* Jeux
+ Accueil Jeux
+ Liste des jeux
+ Liste des gagnants
+ Jeux concours photos
* NEW Deals
+ Tous les Deals
+
* Shopping
+ Accueil Shopping
+ Vidéos
* Météo
* Recettes
+ Accueil Recettes
+ Recettes de cuisine
+ Recettes Faciles
+ Menus de la semaine
+ Conseils cuisine
+ Déposez une recette
* Pratique
+ Infos pratiques
+ Urgences
+ Programme TV
+ Contactez-nous
____________________ (Submit) Rechercher
Info
Qui, quoi ? ____________________
(Submit)
Accueil Info Info en continu Fréjus-Saint-Raphaël Qu’est-ce que
l’intelligence artificielle ? [Décryptage]
logo Ouest-France Mardi 10 octobre 2017 17:57
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? [Décryptage]
...
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus
-saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli
gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor
%3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa
ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100&
action=like&colorscheme=light&height=21
*
* Facebook
* Twitter
* Google +
photo l'intelligence artificielle en question. © reuters
L'intelligence artificielle en question.© Reuters
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente : les géants
Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft investissent massivement pour en
doter leurs produits, des nouvelles start-up se créent tous les jours autour
de l’IA, les experts prédisent qu’elle va profondément transformer les
emplois et la société. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de
réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift
Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias.
Il est difficile de comprendre ce qui est en train de se passer tant
les communications sur le sujet sont nombreuses et portent à confusion.
Nous nous proposons dans cet article de présenter de manière
synthétique ce qu’est l’IA, par une description de son objet et de ses
techniques.
L’objet de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle est le domaine scientifique qui traite de
l’étude, la conception et la mise en œuvre de « machines intelligentes
». Il se situe aujourd’hui à l’intersection de très nombreux domaines
de l’informatique et des mathématiques appliquées, et il est difficile
d’en donner une définition qui fasse consensus. Celle que nous posons
ici a le mérite d’être synthétique et générique, mais il faut bien sûr
préciser ce que l’on entend par « machine intelligente » pour qu’elle
ait un intérêt.
Il convient d’abord de rappeler qu’ici, le mot « machine » ne désigne
pas un objet physique mais plutôt un système automatique capable de
traiter de l’information. L’objet d’étude de l’intelligence
artificielle est donc différent de celui de la robotique, qui se
consacre aux machines qui effectuent des mouvements dans l’espace.
Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait
référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine
forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace
ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans
Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov.
Un monde de plus en plus digital
Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait
référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine
forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace
ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans
Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov.
Cette distinction est importante car dans un monde de plus en plus
digital, l’intelligence artificielle n’a pas besoin d’attendre les
progrès de la robotique pour avoir un impact sur le monde.
Si cette distinction est facile à saisir, il est moins évident de
caractériser ce que l’on entend par une machine « intelligente ». Cela
renvoie bien sûr à la question plus générale de ce qu’est
l’intelligence. Si cette question peut être traitée par exemple par la
psychologie, la philosophie ou la science-fiction, ce n’est pas l’objet
de l’intelligence artificielle d’y répondre.
La position de l’intelligence artificielle est plutôt de considérer que
nous, êtres humains, avons une compréhension intuitive de ce qu’est
l’intelligence et donc que nous pouvons juger si une machine fait
preuve d’intelligence ou non. C’est le principe sur lequel repose le «
test de Turing », proposé par Alan Turing en 1950. Celui-ci consiste à
faire discuter une machine avec un être humain sans que ce dernier ne
sache si son interlocuteur est une machine ou un humain. S’il n’arrive
pas à conclure si c’est une machine ou un humain, c’est que la machine
fait suffisamment preuve « d’intelligence ».
Les assistants vocaux
Le test de Turing n’est cependant pas utilisable en pratique pour
évaluer le niveau d’intelligence d’une machine. En effet, à part si
l’on souhaite évaluer une machine dont le but est de simuler une
conversation humaine, le test de Turing ne donne aucune indication sur
la méthode à adopter. Par exemple, un outil de tri automatique de photo
peut faire preuve d’une certaine forme d’intelligence et pourtant il ne
passera jamais le test de Turing, puisqu’il n’est même pas capable
d’avoir une conversation.
C’est également le cas pour les assistants vocaux comme Siri (Apple),
Cortana (Microsoft), Alexa (Amazon) ou Google Home (Google). Quand on
demande à l’un d’eux des informations sur son prochain rendez-vous, on
ne veut pas seulement que ceux-ci simulent une réponse d’un être
humain, on veut qu’ils donnent des informations exactes.
Un assistant vocal est donc considéré comme « intelligent » s’il répond
correctement aux questions qu’on lui pose ou fait les actions qui
correspondent aux demandes qu’on lui fait. En réalité d’ailleurs,
personne ne va confondre un assistant vocal avec une intelligence
humaine, si bien que ces assistants peuvent être considérés comme
intelligents alors qu’aucun d’eux ne passe le test de Turing.
Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John
McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts
Institute of Technology (MIT) Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur
avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence
artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) | Wikipedia
En pratique, pour mesurer le niveau d’intelligence d’une machine, il
faut d’abord définir une tâche que l’on considère comme complexe, ou
comme le formule Marvin Minsky, un des fondateurs du domaine de l’IA,
comme étant « pour l’instant, accomplie de façon plus satisfaisante par
des êtres humains ». On considérera alors qu’une machine est «
intelligente » par rapport à une certaine tâche complexe – en général
celle pour laquelle elle a été conçue – si son niveau de performance
pour celle-ci est suffisamment élevé. Ces tâches « complexes » peuvent
se répartir en pratique en plusieurs catégories, en fonction du niveau
d’expertise requis pour qu’un être humain puisse les résoudre :
- Tâches réalisables par la plupart des êtres humains. Exemples : tri
de photos, conduite, recommandation de produits
- Tâches réalisables par des êtres humains qualifiés. Exemples :
diagnostic médical, détection de la fraude, traduction.
- Tâches réalisables par des êtres humains géniaux. Exemples : jeu
intellectuel au niveau du champion du monde, découverte scientifique
révolutionnaire, création artistique de génie.
Il est intéressant de noter que la difficulté d’une tâche pour une
machine n’est pas corrélée à la difficulté pour un être humain
d’effectuer cette tâche (il s’agit d’ailleurs du paradoxe de Moravec).
Les machines ont par exemple dépassé le niveau humain aux échecs depuis
1997, avec la victoire de Deep Blue sur le champion du monde Gary
Kasparov. À l’inverse, les machines sont encore très loin de pouvoir
répondre à des questions simples sur une histoire pour enfant.
La difficulté d’une tâche pour une machine dépend en fait en premier
lieu de la précision avec laquelle la tâche est définie. Nous
détaillons ce point plus bas.
Véhicule autonome intelligent
Le niveau d’intelligence d’une machine pour une tâche étant donc donné
par sa performance pour celle-ci, on peut dire qu’une machine est «
intelligente » si sa performance est suffisamment satisfaisante. Ce
niveau dépend bien sûr de la tâche. On considérera par exemple qu’un
véhicule autonome est intelligent s’il peut aller d’un point A à un
point B en conduisant aussi bien qu’un conducteur humain normal ; ce
n’est pas nécessaire qu’il conduise aussi bien que le champion du monde
de formule 1.
À l’inverse, un chatbot simulant une discussion humaine ne sera jugé
intelligent que s’il garde un comportement « humain » face à tout type
de conversation. Par exemple, le chatbot Tay de Microsoft sur Twitter a
été retiré au bout de 24h car il avait « appris » à tenir des propos
racistes sous l’action d’utilisateurs provocateurs. Il n’a donc pas su
faire preuve de morale, ce qui est inacceptable pour ce genre
d’application.
L’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables
Dans les catégories de tâches décrites, nous avons omis celle des
tâches qu’aucun être humain ne peut réaliser, comme prédire avec
précision la météo ou le cours de la bourse. De plus en plus de modèles
et algorithmes utilisés en IA sont en effet appliqués à ce genre de
problèmes de prédiction. Ils ne touchent pas cependant au cœur de
l’objet de l’IA.
Ces problèmes sont effectivement extrêmement chaotiques par nature et
on ne sait même pas si l’on pourra un jour les résoudre ou s’il y a en
fait une limite infranchissable sur la précision des prédictions. À
l’inverse, il est naturel de penser que les tâches réalisables par le
cerveau humain sont potentiellement réalisables par des machines. C’est
pourquoi l’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables
par des êtres humains.
La méthode générale actuelle pour résoudre les tâches décrites
précédemment est de concevoir une machine pour chaque tâche. Si une
machine est capable de résoudre une certaine tâche avec un niveau de
performance satisfaisant mais n’est capable d’en résoudre aucune autre,
on dit qu’elle présente une intelligence « faible ».
Si elle est capable de résoudre un ensemble de tâches prédéfinies, elle
présente toujours une intelligence faible, puisqu’elle applique pour
chaque tâche la méthode de résolution associée. Elle peut en plus
résoudre la tâche d’identifier automatiquement la tâche à résoudre
parmi l’ensemble des tâches prédéfinies, cela ne fait qu’une tâche
prédéfinie en plus.
Intelligence forte
Le but ultime de l’intelligence artificielle est d’aboutir à des
machines faisant preuve d’une intelligence « forte », c’est-à-dire
capables de résoudre n’importe quelle tâche qu’un être humain peut
résoudre, y compris celle de déterminer quelle est « la tâche à
résoudre » dans une situation donnée. Une telle machine serait capable
de remplacer un être humain pour n’importe quelle tâche (non manuelle),
ce qui révolutionnerait sans doute l’économie et la société (ce n’est
cependant pas l’objet de cet article de détailler ce point).
Il se trouve cependant que l’on ne sait pas véritablement quelles
tâches résolvent les humains, si bien qu’on ne sait pas quelles tâches
donner à résoudre aux machines. Comme le disait John Von Neumann : « Si
vous me dites précisément ce qu’une machine ne peut pas faire, je
pourrai vous construire une machine qui fait exactement ça ». Ainsi, il
se pourrait que le grand défi du domaine de l’intelligence artificielle
– la création d’une intelligence artificielle forte – réside plus dans
la définition de son objectif que dans sa résolution.
Le mathématicien John Von Neumann. Le mathématicien John Von
Neumann. | Wikipedia
Les techniques de l’intelligence artificielle
Les questions de l’intelligence artificielle sont apparues très vite
après le développement des premiers ordinateurs. Alan Turing et Jon Von
Neumann, considérés comme les deux fondateurs de l’informatique, s’y
sont d’ailleurs tous deux intéressés. Le domaine de l’intelligence
artificielle a connu cependant un développement très limité comparé à
celui de l’informatique en général. Beaucoup de domaines de
l’informatique ont en effet connu un essor fulgurant au cours de la 2^e
moitié du XX^e siècle : par exemple les simulations numériques ont
révolutionné de nombreuses industries, les bases de données, les
systèmes de transactions, l’ingénierie logicielle l’informatique grand
public ou encore l’Internet ont profondément changé notre société.
A l’inverse, l’intelligence artificielle n’a eu jusqu’à récemment qu’un
impact très faible sur l’économie ou la société. Les premières machines
intelligentes conçues dans les années 50 démontraient pourtant des
capacités impressionnantes, si bien que la communauté pensait qu’une
machine faisant preuve d’intelligence forte serait conçue dans les
20 ans. Les problèmes se sont avérés être bien plus difficiles que
prévus et les progrès ont fortement ralenti. Les financements du
domaine ont été suspendus, menant à un ralentissement de la recherche
en IA dans les années 70-80, période appelée « hiver de l’IA ».
L’apparition de l’informatique dans les entreprises
Le domaine de l’IA a redémarré dans les années 90 avec l’apparition de
l’informatique dans les entreprises et les premières utilisations de
machines intelligentes, par exemple pour lire automatiquement des
chèques ou des enveloppes. Cela a provoqué un regain d’intérêt pour
l’IA, une augmentation des financements et une redynamisation du
domaine. Ce redémarrage s’est également accompagné d’un rapprochement
avec les statistiques, apportant à la fois des outils théoriques pour
mieux comprendre les machines intelligentes et des méthodes pratiques
pour en concevoir de nouvelles.
C’est cependant depuis les années 2010 que l’intelligence artificielle
connaît une véritable explosion tant sur le plan académique
qu’industriel, avec le développement du big data, de la data science et
du deep learning.
La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et
Deep Learning, La différence entre Artificial Intelligence (AI),
Machine Learning, et Deep Learning, | NVDIA Blog
Dans le but de résoudre des tâches réalisables par des humains, le
domaine de l’IA a naturellement développé des principes correspondant
aux processus cognitifs humains. Un des principes les plus utilisés est
celui de l’apprentissage. Les êtres humains font en effet preuve d’une
très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des
nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie :
apprentissage du langage, de capacités de raisonnement, de nouvelles
langues, de nouveaux métiers…
Il est difficile de savoir si l’apprentissage est le seul processus à
l’œuvre dans l’acquisition de ces compétences mais il est raisonnable
de penser que si une machine peut apprendre, elle peut potentiellement
résoudre un grand nombre de tâches. Un sous-domaine de l’intelligence
artificielle s’est donc spécialisé dans les machines qui apprennent
automatiquement, c’est l’apprentissage automatique (machine learning en
anglais).
La reconnaissance de chiffres manuscrits
D’un point de vue informatique, on considère qu’une machine apprend si
elle identifie « par elle-même » une façon de résoudre une tâche
donnée. Considérons l’exemple de la reconnaissance de chiffres
manuscrits. On dispose d’images contenant chacune un chiffre entre 0 et
9 écrit à la main et on veut concevoir une machine capable de donner
pour une telle image le chiffre qu’elle représente. Informatiquement,
une image est un tableau en deux dimensions (une matrice) où chaque
case, appelée un pixel, contient un nombre.
Pour simplifier, on peut supposer que les images sont en noir et blanc
contrasté, si bien qu’un pixel est noir ou blanc, que l’on représente
respectivement par convention par les valeurs 0 et 1. Une image 256x256
est donc un tableau avec 256 cases par ligne et par colonne, chacune
remplie d’un 1 ou d’un 0. Le problème consiste donc à définir une
fonction, dite « de décision », qui envoie un tel tableau sur un des 10
chiffres possibles entre 0 et 9.
Une approche possible est de définir cette fonction « à la main » et
d’implémenter une machine qui l’applique. De telles fonctions ont été
proposées dans la littérature, en exploitant des propriétés
géométriques ou topologiques des courbes que font les chiffres
manuscrits. L’autre approche est de faire apprendre cette fonction par
la machine. Pour cela, on constitue un « jeu de données d’apprentissage
», c’est-à-dire on sélectionne un ensemble d’images et on labellise
chacune avec le chiffre qu’elle contient.
Algorithmes statistiques
On fournit ensuite cet ensemble d’exemples avec les réponses à la
machine et on lui fait trouver la meilleure fonction de décision
possible qui soit (globalement) compatible avec ces exemples, grâce à
différents types d’algorithmes statistiques. Cette démarche reproduit
une partie de l’apprentissage des enfants : quand un enfant apprend à
lire les chiffres, on lui montre des exemples avec les réponses, et il
trouve par lui-même comment les identifier (en général l’apprentissage
exploite en fait également d’autres modes de transmission du savoir,
voir plus bas).
La difficulté dans cette approche est de concevoir une machine capable
de généraliser. En effet, une fois le jeu de données d’apprentissage
fourni à la machine, le but n’est pas qu’elle sache identifier les
chiffres contenus dans les images de cet ensemble. Cela serait résolu
de manière triviale en le stockant et en y accédant à chaque décision.
L’objectif est que la machine soit capable de correctement identifier
le chiffre contenu dans une image qui n’était pas dans cet ensemble.
C’est pourquoi la performance d’une machine apprenante se mesure sur un
jeu de donnée de test, c’est-à-dire un ensemble d’exemples labellisés
dont la machine n’a pas connaissance pendant sa phase d’apprentissage.
Une machine avec un haut niveau de performance aura ainsi réussi à
trouver, à partir des exemples du jeu de données d’apprentissage, une
fonction de décision suffisamment générale pour identifier le chiffre
contenu dans n’importe quelle image.
Data science et Big Data
De manière assez naturelle, le niveau de performance d’une machine
après apprentissage dépend de deux facteurs : sa capacité de
généralisation, et la représentativité du jeu de données
d’apprentissage. Ce dernier étant souvent tiré uniformément au hasard,
sa représentativité dépend directement de son nombre. Ainsi, il est
difficile d’avoir une performance élevée avec seulement quelques
exemples, mais cela est plus facile avec plusieurs millions. C’est sur
la base de ce principe que s’est développé le big data.
Avec la diminution drastique du coût de stockage des données est
apparue la possibilité d’entraîner des machines sur des jeux de données
de plusieurs millions voire milliards d’exemples et donc
potentiellement d’aboutir à des machines extrêmement performantes.
Si ce principe simple offrait une belle promesse, son application s’est
avérée être limitée. Pour obtenir un jeu de données d’apprentissage
important il ne suffit pas en effet de disposer de beaucoup de données,
il faut que celles-ci soient labellisées. S’il est concevable de
labelliser à la main 1 000 ou 10 000 exemples, cela devient beaucoup
trop coûteux pour 1 000 000 d’exemples. Obtenir un jeu de données
d’apprentissage d’une telle taille n’est donc possible que si la
labellisation est faite de manière automatique.
C’est le cas par exemple en publicité ciblée ou en recommandation sur
internet, où le clique d’un utilisateur fait office de label de
pertinence pour le produit proposé. Mais dans de nombreux cas les
données ne sont pas acquises avec leurs labels.
La « data science »
Ce coup de projecteur a néanmoins fait prendre conscience de la valeur
que peuvent avoir les données pour entraîner des machines apprenantes.
Cela a mené à l’identification de méthodes et techniques clés pour
mettre en œuvre ces machines, en machine learning mais aussi en
ingénierie de la donnée, constituant la « data science ». Le domaine de
l’IA a également abouti à un ensemble de modèles et algorithmes
standards pour les machines, chacun faisant preuve d’une capacité de
généralisation variable en fonction de la tâche à résoudre.
Le deep learning
Et puis le deep learning est arrivé. Il s’agit du sous-domaine du
machine learning qui traite des modèles de « réseaux de neurones
profonds ». Inspirés du fonctionnement du cerveau humain, les réseaux
de neurones sont parmi les premiers modèles à avoir été inventés en IA,
dès les années 50.
Après plusieurs phases de développement au cours du XX^e siècle, ils
ont perdu l’intérêt de la majorité de la communauté dans les années
2000. Ils ont fait un retour fracassant en 2012, quand une équipe de
chercheurs a largement dominé la compétition annuelle de classification
d’images ImageNet grâce à un réseau de neurones profond. L’année
d’après, toutes les équipes utilisaient des modèles similaires. Depuis,
le deep learning a été introduit dans de très nombreuses tâches,
devançant à chaque fois de très loin les modèles concurrents, même ceux
issus de décennies de recherche spécifique, comme en traitement
d’image, en traitement de l’audio ou en traduction automatique.
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente.
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. | DR
Le deep learning se démarque en intelligence artificielle par plusieurs
prouesses. La première est le niveau de performance atteint : celui-ci
est très proche du niveau humain pour de plus en plus de tâches,
notamment de perception complexe, que l’on n’imaginait pas résoudre il
y a encore quelques années. La deuxième est sa généricité : même si
l’application à une nouvelle tâche nécessite beaucoup d’ajustements,
c’est l’utilisation d’un ou plusieurs réseau (x) de neurones profond(s)
qui permet à chaque fois d’atteindre ce niveau de performance. La
troisième enfin est l’intuition que nous avons de sa capacité de
généralisation.
De nombreuses expériences font en effet penser que les réseaux de
neurones profonds ont la capacité d’apprendre des concepts abstraits
par eux-mêmes, comme ceux de genre ou de lunettes de soleil. Ils
semblent ainsi produire des représentations des données que les
chercheurs ont pendant longtemps tenté de définir « à la main ».
Très difficile d’interpréter un réseau de neurones
Il y a cependant beaucoup de choses qu’on ne comprend pas aujourd’hui à
propos du deep learning. D’abord on ne comprend pas pourquoi il est si
performant, en particulier pourquoi les réseaux de neurones profonds
présentent une capacité de généralisation beaucoup plus importante que
les réseaux de neurones peu profonds. Ensuite, il est très difficile
d’interpréter un réseau de neurones profond qui a été entraîné sur un
jeu de données, et certains montrent parfois des comportements
chaotiques qu’on ne comprend pas, en affectant par exemple des valeurs
différentes à des images qui ne diffèrent que d’un seul pixel.
Enfin, l’entraînement des réseaux de neurones profonds nécessite
beaucoup d’ingénieries dans chaque cas d’application, reposant
principalement sur des observations empiriques ou intuitions plutôt que
sur des principes clairement formalisés.
Créer une intelligence artificielle forte
Comprendre tous ces aspects permettrait d’améliorer encore les modèles
et algorithmes et potentiellement de les généraliser. Certains modèles
appris parviennent effectivement à dépasser la performance humaine,
mais ceux-ci nécessitent encore beaucoup plus de données que la
quantité disponible pour un être humain. En outre, le deep learning a
démontré sa performance sur quelques tâches notamment de perception (ex
: identification et reconnaissance d’objets) ou de jeux de réflexion
(ex : jeu de Go) mais reste encore très loin du niveau humain sur les
tâches avec une forte composante sémantique (ex : compréhension d’une
histoire).
Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité
d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités
intellectuelles tout au long de leur vie. Les êtres humains font en
effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur
permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au
long de leur vie. | DR
Il est aujourd’hui difficile de savoir si ces lacunes vont être
comblées avec l’augmentation de la puissance de calcul et donc de la
taille des modèles exploitables ou si le deep learning présente en fait
des limites inhérentes qui l’empêcheront d’atteindre le but ultime de
l’IA : créer une intelligence artificielle forte.
Le futur de l’intelligence artificielle
Il semble cependant que le deep learning, comme les autres modèles et
algorithmes du machine learning, présente une limite propre à la
théorie actuelle de l’apprentissage statistique : il « apprend » à
partir d’exemples de bonnes et mauvaises réponses pour une tâche
donnée. Cela correspond à un enfant qui apprendrait seulement avec des
QCM corrigés.
Il est évident que ce mode d’enseignement est très inefficace, et c’est
pourquoi l’humanité transmet son savoir grâce à des professeurs qui
enseignent aux élèves en leur expliquant les principes fondamentaux et
en leur expliquant la nature de leur erreur quand ils font une faute.
Reproduire ce mode d’apprentissage de manière automatique nécessite
d’abord de le formaliser de manière mathématique, ce qui n’est pas fait
aujourd’hui par la théorie de l’apprentissage statistique.
On peut cependant penser que l’apprentissage non supervisé existe,
puisque l’humanité a réussi par elle-même à créer des concepts
fournissant une bonne représentation du monde. Mais est-ce la seule
représentation possible ? Et en quoi peut-on considérer qu’elle est
pertinente ? Si c’est parce qu’elle lui a permis de progresser,
n’a-t-elle pas été sélectionnée par l’évolution et donc dans ce sens
n’a-t-elle pas exploité une certaine forme de supervision (ou
renforcement) ?
L’apprentissage supervisé ou non supervisé permet ainsi de résoudre de
nombreuses tâches, et grâce au deep learning bien plus que ce qu’on
pouvait imaginer il y a cinq ans, mais présente des limites théoriques
qui laissent encore des doutes sur sa capacité à produire une
intelligence artificielle forte. Le domaine de l’intelligence
artificielle jouit néanmoins aujourd’hui d’un attrait incomparable,
tant au niveau des financements que des personnes ; même les plus
grands mathématiciens commencent à s’y intéresser. La dynamique est
donc plus que jamais lancée pour résoudre de plus en plus de tâches et
aboutir un jour à l’intelligence artificielle forte.
À propos de l’auteur. Eric SIBONY, Cofondateur et Directeur
Scientifique, Shift Technology
Shift Technology est une start-up française spécialisée dans
l’application de l’intelligence artificielle à la détection de la
fraude à l’assurance. Elle fournit aux assureurs une solution
informatique qui détecte les déclarations de sinistres ou demandes de
remboursement suspectes et envoie pour chacune une explication
détaillée de la suspicion.
En tant que Cofondateur et Directeur Scientifique, Eric Sibony dirige
l’équipe de recherche de Shift Technology et supervise la conception de
la solution et ses évolutions. Il est diplômé de l’École Polytechnique
et titulaire d’un doctorat en machine learning de Télécom Paristech.
Retrouvez ce point de vue dans les Cahiers Lysias avec pour thème :
Pourquoi la France a besoin d’une culture du numérique.
Ouest-France
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus
-saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli
gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor
%3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa
ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100&
action=like&colorscheme=light&height=21
*
* Facebook
* Twitter
* Google +
Donnez votre avis ...
logo Ouest-France Abonnez-vous au journal papier Achetez le journal
numérique Achetez le journal au format numérique
Donnez votre info
* merci d'indiquer un nom de film
Titre de l'info *
merci d'indiquer un titre'
Nom du restaurant *
____________________
+ Choisir un resto :
+ Cet établissement est nouveau sur maville.com
merci d'indiquer un nom de restaurant
______________________________________________________________
Adresse du restaurant *
____________________
merci de saisir l'adresse du restaurant
Ville du restaurant *
____________________
____________________
merci de saisir la ville du restaurant
Téléchargez votre photo (2 Mo max)
______________________________________________________________
Nom du bar *
____________________
+ Choisir un bar :
+ Cet établissement est nouveau sur maville.com
merci d'indiquer un nom de bar
______________________________________________________________
Adresse du bar *
____________________
merci de saisir l'adresse du bar
Ville du bar *
____________________
____________________
merci de saisir la ville du bar
______________________________________________________________
merci d'indiquer un titre à votre avis
____________________
_
merci d'indiquer un contenu à votre avis
* Notez :
*
* 1
* 2
* 3
* 4
merci de saisir une note
Donnez nous vos impressions : *
*
* 1
* 2
* 3
* 4
L'accueil / la qualité du service
merci d'indiquer une note pour l'accueil
__________________________________________________________________
*
* 1
* 2
* 3
* 4
L'ambiance / le décor
merci d'indiquer une note pour l'ambiance
__________________________________________________________________
*
* 1
* 2
* 3
* 4
Le rapport qualité / prix
merci d'indiquer une note pour le prix
Téléchargez votre photo. Poids de votre photo : 2Mo max
____________________
____________________
(BUTTON) Envoyer
(BUTTON) OK
Newsletter maville
Abonnez-vous à la newsletter - Fréjus-Saint-Raphaël
____________________ Je m'inscris
En cours de recherche
Aujourd'hui sur maville
Bon plan -46% Sac à dos anti-vol multi compartiments avec sortie USB
-46% Sac à dos anti-vol multi compartiments avec sortie USB
Tous les produits
Exprimez-vous !
[DEBAT] Pour ou contre la réduction de la vitesse de 90 à 80 km/h ? 264
Réagir
L'info en continu
*
Nice. Le présumé prête-nom...
14/01/18 - 22:49
*
Handball. Didier Dinart :...
14/01/18 - 22:43
*
Essonne. Une centaine de motards...
14/01/18 - 22:38
*
XV de France/Toulon: Bastareaud...
14/01/18 - 22:13
*
Tribune sur le harcèlement....
14/01/18 - 22:10
Toute l'info en continu
*
Info Infos les + lues
*
Info Infos les + commentées
* N°1
Coupe de France. Le PSG écrase le Stade Rennais et se...2
* N°2
Mercato. Majeed Waris (FC Lorient) au SM Caen, ça se...1
* N°3
Stade Rennais. Selon Olivier Létang, Sanjin Prcic ne...1
* N°4
Coupe de la Ligue. Couacs en série pour la Goal line...1
* N°5
Stade Rennais. Lamouchi : "Le score est flatteur"1
Quiz et jeux
* photo [quiz] connaissiez-vous bien france gall ?
[QUIZ] Connaissiez-vous bien France Gall ?
* photo [quiz] ça s'est passé à nantes en 2017 !
[QUIZ] Ça s'est passé à Nantes en 2017 !
* photo [quiz] ça s'est passé au mans en 2017 !
[QUIZ] Ça s'est passé au Mans en 2017 !
Tous les quiz
Suivez-nous !
suivez-nous sur twitter !
rendez-vous sur facebook !
Retour en haut
* Accueil
* Info
* Sport
* Restos & Bars
* Cinéma
* Sorties
*
* Annonces
* Jeux
* Shopping
* Météo
* Recettes
* Pratique
* Deal du jour
* Devenez annonceur
* Conditions d'utilisation
* Vie privée
* Mentions légales
* Plan du site
* Contact
* Angers
* Brest
* Caen
* Clermont-Ferrand
* Le Mans
* Lille
* Lorient
* Marseille
* Montpellier
* Nantes
* Nice
* Nîmes
* Quimper
* Rennes
* Toulon
* Tours
* Vannes
* Antibes
* Brignoles
* Cagnes-sur-Mer
* Cannes
* Draguignan
* Golfe de Saint Tropez
* Grasse
* Hyères
* La Seyne
* Menton
* maville.com
* © Copyright maville.com 2018
* Tous les flux RSS d'actualités
* WEB66
* OJD.com
Accès au site Mobile
#L'argus de l'assurance : Le fil d'info de l'Assurance
* Actualité de l'assurance en ligne : mutuelle santé, assurance auto,
assurance habitation, assurance vie, assurance immobilier. Etudes,
dossier et chiffres clés des compagnies et mutuelles d'assurance :
Axa, Generali, Groupama, Allianz...
* Toute
l'info
*
Digest
+ Automobile
+ Habitation
+ Santé & Prévoyance
+ Epargne & Retraite
+ Grands risques
+ Solva 2
* Appels d’offres
& Veille Juridique
+ Appels d'offres
+ Base de réglementation
+ Jurisprudence Automobile
+ Les éditions de l'Argus de l'assurance
+ Actualités
* Nos
Événements
+ Conférences
+ Trophées
* Nos
formations
* Emploi &
carrières
+ Emploi
+ Gérer sa carrière
*
+ Espace abonné
+ Mon compte
+ Newsletter
+ Abonnez-vous
+ Archives
+ Contact
* Assurance vie
* Acteurs
* Digital
* Intermédiaires
* Institutions
* Juriscope
* Produits & services
* Nominations
* Carnet des décideurs
* ____________________
Rechercher
* Accueil >
* Acteurs
Intelligence artificielle : le Lloyd’s franchit le pas
Par Aurélie Abadie -
Publié le 10 octobre 2017, à 15h 25
technologie,
Lloyd's,
Intelligence Artificielle
x
Email de votre ami :
____________________
Votre Nom :
____________________
Votre Email :
____________________
Saisissez le code de sécurité * Code erroné *
_____
(Submit) Valider
Le marché tricentenaire de l’assurance londonien va utiliser la
technologie d’automatisation cognitive d’Expert System, capable
d'analyser et de traiter des textes à la manière des êtres humains.
A lire également
* BNP Paribas Cardif mise sur la robotique et l’intelligence
artificielle
*
* Natixis Assurance : L’intelligence artificielle fait évoluer la
relation client
*
* 23e Rencontres de l'Amrae : l'intelligence artificielle source de
nouveaux risques
Le Lloyd’s of London déploie pour la première fois une solution
d’intelligence artificielle. Le marché tricentenaire spécialisé de
l’assurance a signé un accord international avec Expert System pour
utiliser sa technologie d’automatisation cognitive Cogito.
L’intelligence artificielle peut servir à soulager les employés des
tâches subalternes, en automatisant des processus manuels courants et
basés sur de gros volumes d’informations, comme les interactions
clients, les extractions et classifications de dates de facture, la
gestion des déclarations de sinistres et les vérifications de contrats.
Mais les technologies d’automatisation cognitive comme Cogito, vont
plus loin : ces outils d’intelligence artificielle sont capables de
comprendre et d’analyser des textes et des informations à la manière
des êtres humains.
Effet de levier sur la productivité
En automatisant les processus métiers, la solution proposée par Expert
System, qui travaille déjà avec le Crédit Agricole, EDF, ING Direct,
Swiss Re, Total, le groupe d’assurance Zurich, permet ainsi de dégager
des gains de productivité considérables et d’améliorer la relation
clients. « L'Intelligence artificielle exerce un effet de levier sur la
productivité en changeant la manière d’exploiter les données, ce qui
s’inscrit parfaitement dans la longue tradition d’innovation du Lloyd’s
», déclare Craig Civil, responsable data Innovation du Lloyd’s.
« Dans dix ans, une part significative de l’industrie de l’assurance
sera prise en charge par l’I.A. Ceci est une réalité que nous devons
considérer. Nous sommes fiers que le plus grand marché d’assurance
mondial travaille avec nous pour innover avec l’I.A. », déclare Nicky
Singh, VP Royaume-Uni et Irlande d’Expert System.
Generali France et Watson
Dans le monde de l’assurance, le Lloyd’s n’est pas le premier à
recourir à l’automatisation de ses process et de ses back-offices. Un
assureur vie japonais avait ainsi créé l’émoi en remplaçant 34 salariés
par un robot au sein de son service de facturation. En France, le
Crédit Mutuel utilise la technologie cognitive d’IBM, Watson. Ce robot
assiste également les collaborateurs de Generali France, dans la
recherche des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie en déshérence,
comme le révéle le quotidien "Le Monde". Une réflexion qui agite la
place, la Fédération française de l’assurance a créé en ce sens un
groupe de travail dédié à l'intelligence artificielle et ses
implications.
En savoir plus
Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ Harvey et Irma
devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€
29/09/2017
L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? L'Inde, futur hub de la
réassurance en Asie ?
14/09/2017
L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s L’horizon du Lloyd’s
s’assombrit, selon Moody’s
01/09/2017
Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de Beazley à
Dublin Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de […]
19/07/2017
Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles Brexit : le Lloyd’s opte pour
Bruxelles
31/03/2017
Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour modéliser les
risques[…] Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante
pour […]
15/03/2017
Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en Europe
continentale Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités
en […]
06/09/2016
Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de s’effriter
(Moody’s) Non vie : pourquoi les performances techniques risquent
de […]
26/07/2016
Brexit : les assureurs britanniques temporisent Brexit : les assureurs
britanniques temporisent
27/06/2016
Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos Brexit : le Lloyd’s fait le gros
dos
24/06/2016
Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec Chaucer
Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec […]
19/04/2016
Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes Le Lloyd's
souffre plus des taux bas que des catastrophes
24/03/2016
Effectuer une autre recherche
____________________ Rechercher
* Les événements
de l’argus
* 15 MARS
Conférence
10èmes Rencontres de la gestion de sinistres : Objectif
client-centric et nouvelle sinistralité : les meilleures pratiques
métiers dévoilées !
15 Mars 2018, Paris
* 3 AVRI
Trophée
ARGUS D’OR 2018 : 13 opportunités de récompenser vos innovations et
de marquer le monde de l’assurance !
3 Avril 2018, Paris
* 29 MARS
Conférence
ASSURANCES AFFINITAIRES : E-commerce, économie collaborative,
appareils mobiles,… : captez le potentiel de ces marchés porteurs !
29 Mars 2018, Paris
* Voir tous les évènements de l'argus
* les plus lus
* Aesio – Macif : naissance d’un nouveau géant mutualiste
08/12/2017
* Mutuelles : démission fracassante au sein de la MFP
11/12/2017
* Référencement : coup de théâtre aux Affaires sociales
11/12/2017
* Trophées de la femme et de la diversité dans l'assurance 2017 :
découvrez le palmarès
12/12/2017
Je protège mon entreprise
Le 1er site dédié à la protection des entrepreneurs
prelevement à la source test calcul
Régime de garantie des salaires : les cotisations pour 2018
05 janvier 2018
dossier janvier 2018
Dossier : ce qui s'applique depuis le 1er janvier 2018
02 janvier 2018
Code du travail - nature morte
Réforme Code du travail : publication de la totalité des mesures au
Journal officiel
02 janvier 2018
À la une
Florence Louppe
12/01/2018
Florence Louppe quitte CNA Hardy
Directrice générale pour la France de l’assureur américain ...
Les réactions se succèdent à l'issue de la validation de la résiliation
annuelle en assurance emprunteur.
12/01/2018
Assurance emprunteur : assureurs et intermédiaires se félicitent de la
décision du Conseil constitutionnel
Si les bancassureurs restent pour ...
Avocat Of Counsel chez De Gaulle, Fleurance & associés, Professeur à
l’Université Paris Descartes et membre de l’Institut Droit et santé
(INSERM 1142)
12/01/2018
Assurance emprunteur : « un objectif d'intérêt général pour le Conseil
constitutionnel » (Luc Grynbaum)
Le Conseil constitutionnel vient de ...
12/01/2018
Assurance emprunteur : le Conseil constitutionnel retoque la Fédération
française bancaire
La décision du Conseil constitutionnel ...
Les cookies assurent le bon fonctionnnement de nos sites et services.
En utilisant ces derniers, vous acceptez l’utilisation des cookies.
OK
En savoir plus
Solutions pour les acteurs de l’assurance
Abonnez-vous à la 1ere source d'information du secteur de l’assurance
je m'abonne
UN site du groupe
Infopro Digital
[Voir les autres sites du groupe.....]
Publicité Nous contacter Mentions légales
XiTi
#RSS RSS
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NX7LM4
* Sputnik France
* autres éditions
IdentificationS'inscrireDéconnexion
00:00 15 Janvier 2018
* Accueil
* France
* Russie
* International
* Economie
* Défense
* Société
* Opinion
* Radio
* Multimédia
* Blogs
* Sci-tech
* Culture
* Sports
* Insolite
* Interviews
* Analyse
* Lu dans la presse
* Points de vue
* A l'antenne de Sputnik
* Le Désordre mondial
* Les chroniques de Sapir
* Désaccord majeur
* Photos
* Infographies
* Caricatures
Ecoutez Radio Sputnik
*
*
*
*
*
*
*
Recherche ____________________ Submit
Robot
L’intelligence artificielle est-elle la bombe nucléaire du XXIe siècle?
CC0 / Pixabay
Sci-tech
16:54 10.10.2017(mis à jour 17:51 10.10.2017) URL courte
2100
«Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car
elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L’intelligence
artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir
ces "mauvaises mains"», estime Serguei Beloussov, DG d'Acronis, à
propos du développement de l’intelligence artificielle.
Grâce au progrès technique, les systèmes basés sur l'intelligence
artificielle sont de plus en plus répandus partout dans le monde.
La société Acronis, spécialisée dans la protection des données
informatiques, adopte également cette technologie afin de rendre ses
systèmes encore plus sécurisés et se protéger contre les
crypto-criminels, a expliqué à Sputnik le directeur général et
cofondateur de l'entreprise Acronis, Serguei Beloussov.
Apple
CC0 / Pixabay
Les ordinateurs seront-ils capables d’aimer? Les explications de Steve
Wozniak
À l'heure actuelle, les technologies de l'information ne sont pas
toujours tout à fait compréhensibles pour les clients. L'intelligence
artificielle changera cela.
«Notre mission est de faire en sorte que les produits et les systèmes
complexes soient accessibles pour les utilisateurs, sans expertise», a
affirmé Serguei Beloussov, ajoutant que l'intelligence artificielle
faisait partie de tous les logiciels de protection des données
d'Acronis.
Il a cependant souligné l'importance de commencer dès à présent à
s'initier peu à peu à l'intelligence artificielle, car d'ici 10 ans
celle-ci pourrait investir plusieurs domaines de la vie humaine. Ainsi,
plusieurs emplois seront éventuellement occupés par des robots.
«Les gens qui travaillent dans les domaines artistiques, du
divertissement, les scientifiques et les ingénieurs n'ont rien à
craindre», rassure M. Beloussov, car «actuellement, les systèmes
d'intelligence artificielle sont rapides, fiables et efficaces, mais
ils ne peuvent pas mener à bien des tâches créatives».
Pourtant, comme c'est le cas pour toute nouvelle technologie,
l'intelligence artificielle pourrait elle aussi constituer une menace
pour la société.
Robots. Image d'illustration
CC0 / Pixabay
D'ici 2035, les robots seraient plus nombreux que les hommes
«Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car
elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L'intelligence
artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir
ces "mauvaises mains"», a-t-il prévenu.
«Mais je suis persuadé que toutes les nouvelles connaissances, les
technologies, la science et l'éducation sont quelque chose de positif
et que l'humanité pourra en bénéficier», a poursuivi M. Beloussov.
«Elon Musk exagère quelque peu le danger de l'intelligence artificielle
en la comparant à une bombe nucléaire. À mon avis, toute arme qui se
retrouve entre de mauvaises mains représente une grande menace. Tout
comme les armes nucléaires jouent un rôle dissuasif tant qu'elles ne
tombent pas entre des mains inappropriées, toutes les nouvelles
technologies, tant qu'elles sont réglementées, ne constituent pas une
menace importante», a-t-il conclu.
...
Telegram
WhatsApp
Google+
Netvibes
Blogger
LinkedIn
100
Lire aussi:
Perspective alarmiste: le démon de l'IA fera tomber l'empire
humain d'ici 2050
Les médias US préoccupés par les robots russes et chinois
Intelligence artificielle: Moscou et Pékin «en passe de devancer
les systèmes américains»
Tags:
intelligence artificielle, science, robot, Russie
SuivreNe pas suivreRègles de conduiteDiscussion
Commenter via FacebookCommenter via Sputnik
* Commentaire
* avatar
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________ captcha
(Submit) Ajouter un commentaire
Merci! Votre commentaire sera vérifié par un modérateur afin de
vérifier sa conformité aux règles de publication des commentaires
Rules
Ajouter un autre commentaire
Tous les commentaires
Afficher d'autres commentaires (20)
Afficher les nouveaux commentaires (0)
* Commentaire
Répondre
avatar
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)
| | Editer | Supprimer
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
(Submit) Sauvegarder
Merci! Votre commentaire sera vérifié par un modérateur afin de
vérifier sa conformité aux règles de publication des commentaires Rules
Actualités
* Les plus récents
* Les plus lus
* 22:38Les USA, médiateurs entre les Palestiniens et Israël? Jamais
* 22:06Force de sécurité aux frontières: les USA créent les
conditions pour renverser el-Assad
* 22:02Tchéquie: un arbitre d’athlétisme tué par un poids lors d’une
compétition de lancer
* 21:56L'idée US de créer une nouvelle force en Syrie viole la
souveraineté du pays
* 21:55Une manifestation dégénère à Tunis, la police fait usage de
gaz lacrymogènes
Toutes les actualités
* Google vous écoute en permanence. Voici comment trouver les
enregistrements!
* Google Earth a-t-il détecté le mystérieux avion-espion de Lockheed?
* Ils payent une photographe et sont abasourdis par le résultat…
* Pourquoi la Turquie dépêche-t-elle ses chars à la frontière avec la
Syrie?
* Ces «Éléphants» syriens qui piétinent les terroristes (vidéo)
Toutes les actualités
Ailleurs sur le web
A ne pas manquer
* Logo de Google
Google vous écoute en permanence. Voici comment trouver les
enregistrements!
* Le sous-marin russe K-456 Tver du projet 949A Anteï
Massifs, silencieux, rapides… les meilleurs sous-marins du monde
* Missile syrien Eléphant
Ces «Éléphants» syriens qui piétinent les terroristes (vidéo)
Multimédia
* Photos
* Caricatures
* Infographies
Les plus belles photos de la semaine: lancer de sapins, Niagara gelée
et Baïkal ambré
Les plus belles photos de la semaine: lancer de sapins, Niagara gelée
et Baïkal ambré
Donald Trump «vend» à la Norvège des avions…d’un jeu vidéo sur
ordinateur
Donald Trump «vend» à la Norvège des avions…d’un jeu vidéo sur
ordinateur
Syrie: le chemin vers la victoire
Syrie: le chemin vers la victoire
Réseaux Sociaux
* Facebook
* Twitter
sputnik.france
@sputnik_fr
Actualités
Accueil
France
International
Société
+ Sci-tech
+ Culture
+ Sports
+ Insolite
Economie
Défense
Russie
Multimédia
Photos
Vidéos
Infographies
Caricatures
Radio
A l'antenne de Sputnik
Désaccord majeur
Le Désordre mondial
Les chroniques de Sapir
Parade-riposte
Opinion
Interviews
Analyse
Lu dans la presse
Points de vue
Sputnik
Qui sommes-nous?
Application mobile
Produits et services
Conditions d’utilisation
Nous contacter
© 2018 Sputnik. Tous droits réservés
[p?c1=2&c2=15352215&cv=2.0&cj=1]
S'inscrire
Email: ____________________
Pseudo: ____________________
Mot de passe: ____________________
Veuillez entrer à nouveau votre mot de passe: ____________________
Veuillez saisir les caractères de l'image ci-dessous
____________________ captcha
IdentificationPolitique de confidentialité
[_] En cochant, vous confirmez votre accord avec la politique de
confidentialité et vous confirmez également votre accord concernant le
traitement de vos données personnelles, y compris en-dehors des
frontières de l'Union européenne (sur les territoires de la Fédération
de Russie).
(Submit) S'inscrire* Tous les champs sont obligatoires
Veuillez confirmer votre email en suivant les instructions qui vous ont
été envoyées à l'adresse
Ok
Réinitialiser le mot de passe
Veuillez saisir votre adresse de messagerie ____________________
Veuillez saisir les caractères de l'image ci-dessous
____________________ captcha
(Submit) Réinitialiser
IdentificationPolitique de confidentialité
Des instructions pour réinitialiser votre mot de passe ont été envoyées
à l'adresse
Ok
S'inscrireAvez-vous un compte sur fr.sputniknews.com?OuiNon
S'inscrire avatar
Bonjour, !
Email: ____________________
Mot de passe: ____________________
[_] Se rappeler de moi
(Submit) Connexion
Je n'ai pas de compte sur fr.sputniknews.com
S'inscrireMot de passe oublié?Politique de confidentialité
Ok
S'inscrire avatar
Bonjour, !
Email: ____________________
Pseudo: ____________________
(Submit) Suivant
Identification
Je possède un compte sur fr.sputniknews.com
Ok
Supprimer votre profilEtes-vous sûr de vouloir supprimer votre profil
fr.sputniknews.com?
OuiNon
Votre profil a été supprimé! Vous avez 30 jours pour le rétablir en
cliquant sur le lien dans l'email qui a été envoyé à l'adresse indiquée
à l'inscription.
Fermer
Règles de conduite
L'enregistrement et l'identification de l'utilisateur sur les sites web
Sputnik par le biais de l'un de ses comptes sur les réseaux sociaux
indique l'acceptation de ces règles.
L'utilisateur est tenu de ne pas violer, par ses actions, la
législation nationale et internationale.
L'utilisateur s'engage à s'adresser avec respect aux autres
participants de la discussion, aux lecteurs et aux personnes
mentionnées dans les articles.
L'administration se réserve le droit de supprimer les commentaires
publiés dans des langues différentes de celle du contenu principal de
l'article.
Sur toutes les versions linguistiques du site sputniknews.com, les
commentaires publiés par l'utilisateur peuvent être édités.
Le commentaire de l'utilisateur sera supprimé, s'il:
* ne correspond pas au sujet de l'article commenté;
* promeut la haine, la discrimination raciale, ethnique, sexuelle,
religieuse, sociale et porte atteinte aux droits des minorités;
* viole les droits des mineurs, leur cause un préjudice sous toute
forme, y compris morale;
* contient des idées de nature extrémiste et terroriste, appelle à
tout type d’actions illégales;
* contient des insultes, des menaces à l'égard d'autres utilisateurs,
des individus ou organisations spécifiques;
* porte atteinte à l'honneur, à la dignité et à leur réputation
professionnelle;
* contient des insultes ou des messages diffamatoires à l'égard de
Sputnik;
* viole la vie privée, divulgue les données personnelles de tierces
personnes sans leur consentement, révèle le secret de la
correspondance;
* contient une description ou des liens vers des scènes de violence
et de cruauté envers les animaux;
* contient des informations sur les méthodes de suicide ou incite au
suicide;
* poursuit des objectifs commerciaux, contient de la publicité
abusive, de la publicité politique illégale ou des liens vers
d'autres ressources en ligne contenant ce genre d'informations;
* promeut les produits ou services de tiers sans autorisations
nécessaires;
* contient des expressions insultantes, un langage grossier et leurs
dérivés, ainsi que des allusions à l'utilisation d'éléments
lexicaux répondant à cette définition;
* contient du contenu spam, promeut la diffusion de spams, de
services de publipostage et de ressources pour gagner de l'argent
sur Internet;
* promeut l'utilisation de stupéfiants et de substances psychotropes,
contient des informations sur leur production et leur utilisation;
* contient des liens vers des virus et des logiciels malveillants;
* fait partie d'une action, lorsqu'un grand nombre de commentaires au
contenu identique ou similaire est posté ("flash mob");
* l'auteur abuse d'un grand nombre de messages vides de sens, ou bien
le sens du texte est difficile à comprendre ("flood");
* l'auteur viole l'étiquette en ligne, en montrant différentes formes
de comportement agressif, humiliant et diffamatoire ("trolling");
* l'auteur montre un manque de respect pour la langue; par exemple,
tout le texte ou sa grande partie est tapé en lettres majuscules et
n'est pas divisé en phrases.
L'administration se réserve le droit de bloquer l'accès de
l'utilisateur à la page ou de supprimer son compte sans avertissement
préalable en cas de violation par l'utilisateur des règles de rédaction
des commentaires ou de détection dans les actions de l'utilisateur de
signes d'une telle violation.
L'utilisateur peut lancer la procédure de recouvrement de son compte /
de déblocage de l'accès, en écrivant une lettre à l'adresse
électronique suivante: La lettre doit contenir:
moderator.fr@sputniknews.com
* Le sujet – le recouvrement du compte/ le déblocage de l'accès
* Le nom d'utilisateur
* Les explications des raisons des actions qui constituaient la
violation des règles mentionnées ci-dessus et ont conduit au
blocage.
Si les modérateurs jugent possible de restaurer le compte / d'en
débloquer l'accès, il en sera ainsi.
Dans le cas d'une violation répétée des règles et d'un blocage répété,
l'accès de l'utilisateur ne peut pas être restauré. Le blocage, dans ce
cas, est définitif.
Pour contacter l'équipe de modérateurs, utilisez l'adresse électronique
suivante: moderator.fr@sputniknews.com
Identification
Email: ____________________
Mot de passe: ____________________
[_] Se rappeler de moi
(Submit) Connexion
S'inscrireMot de passe oublié?Politique de confidentialité
Autres façons de vous connecter:
Ok
intelligence artificielle
(Submit) Menu
* Fil info
* App Mobile
* Newsletter
Economie - Actualité économique, conjoncture, entreprises, expansion
(Submit) RechercherRechercher
____________________ Rechercher
(Submit) PseudoOuverture menu mon compte
* Mon compte
* Mon abonnement
* Mes newsletters
* Articles magazine
* Edition numérique
* Activité : (Submit) off
* Déconnexion
Se connecter
(Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Rechercher Rechercher
____________________ Rechercher
* Actualité
* Économie
* Finances Perso
* Entreprise
* Emploi
* Styles
* Tendances
* Vidéos
* Codes Promo
* Codes iTunes
Abonnez-vous
(Submit) Économie (Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Menu Economie - Actualité économique, conjoncture,
entreprises, expansion
* À la Une
* Actualité économique
* Entreprises
* High-Tech
* Carrière
* Immobilier
* Energie
* Bourse
* Placement
* Impôts
* Vidéos
* App Mobile
* Newsletter
* Abonnez-vous
Abonnez-vous
Fermer [javascript]
lexpress
(Submit) Téléchargez l'application (Submit) Non merci
High-Tech
(Submit) Afficher / Masquer plus d'entrées
A voir :
* Les drones civils
* Facebook au quotidien
* Elon Musk, milliardaire mi-mégalomane, mi-visionnaire
* Experiences'17
* Piratage du site Ashley Madison
* Web, télécoms: taxes en stock
* Zoom sur le recrutement des cadres
* La robotique et l'automatisation, de l'industrie à la maison
* Solar Impulse
* Google et sa maison-mère Alphabet
* Microsoft, le géant historique de l'informatique
* Les VTC
* Spotify, Apple Music, Deezer: le streaming musical
* Apple
* Rachat de Bouygues Telecom par SFR?
* Free et la 4G
* Facebook, maître des réseaux sociaux
* Apple Watch
* Amazon
* En route pour l'ubérisation: l'invasion des barbares
* Télécoms: prix des forfaits, le chamboulement
* Quel smartphone choisir?
* Bouygues, géant de la construction, des médias et de la téléphonie
* Twitter
* La fusion entre SFR et Numericable en 2014
Intelligence artificielle: attention danger, même Bill Gates a peur!
* Économie
High-Tech Par Raphaële Karayan, publié le 02/02/2015 à 17:55 , mis à
jour à 18:14
* partages
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Linkedin Linkedin
* Mail Envoyer
* Whatsapp Whatsapp
* ?réactioncommentaire
TERMINATOR 2 de James Cameron.
TERMINATOR 2 de James Cameron.
Prod DB © Carolco Pictures / DR
Les progrès de l'intelligence artificielle menacent la survie de l'espèce. Et
ce n'est pas madame Michu mais Bill Gates, Stephen Hawking et Elon Musk qui
le disent. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls dans la communauté
scientifique.
Quel est le point commun entre Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk
? Le scientifique, le co-fondateur de Microsoft, et celui de Tesla et
SpaceX pensent que l'intelligence artificielle constitue une menace
pour l'humanité. Bill Gates est le dernier des trois à avoir pris
position sur le sujet, la semaine dernière, au détour d'une session de
questions-réponses sur Reddit.
"Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets"
Bill Gates
Bill Gates
REUTERS/Gus Ruelas
"Je suis de ceux qui s'inquiètent de la super-intelligence. Dans un
premier temps, les machines accompliront de nombreuses tâches à notre
place et ne seront pas super-intelligentes. Cela devrait être positif
si nous gérons ça bien. Plusieurs décennies plus tard cependant,
l'intelligence sera suffisamment puissante pour poser des problèmes. Je
suis d'accord avec Elon Musk et d'autres, et je ne comprends pas
pourquoi les gens ne sont pas inquiets", a déclaré Bill Gates.
Elon Musk joue depuis quelques temps le rôle du Cassandre de
l'intelligence artificielle. "Je pense que nous devrions être très
prudents. Si je devais deviner ce qui représente la plus grande menace
pour notre existence, je dirais probablement l'intelligence
artificielle. Je suis de plus en plus enclin à penser qu'il devrait y
avoir une régulation, à un niveau national ou international, simplement
pour être sûr que nous ne sommes pas en train de faire quelque chose de
stupide. Avec l'intelligence artificielle, nous invoquons un démon."
L'entrepreneur, adepte des projets futuristes dont la faisabilité n'est
pas toujours aussi réaliste que celle de ses voitures électriques,
passe parfois pour un doux dingue. Mais il n'est pas le seul à tirer la
sonnette d'alarme.
Stephen Hawking
Stephen Hawking
AFP
Le célèbre physicien Stephen Hawking, à qui l'on doit des avancées
théoriques significatives dans le domaine des trous noirs et de la
création de l'univers, se montre lui aussi pessimiste. "Réussir à créer
une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans
l'histoire de l'homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier",
prévient-il. Ou encore : "L'impact à court terme de l'intelligence
artificielle dépend de qui la contrôle. Et, à long terme, de savoir si
elle peut être tout simplement contrôlée".
Impossible d'anticiper l'ensemble des effets pervers
Pourquoi tant de méfiance à l'égard de nos futurs systèmes
informatiques ? L'avenir qu'ils nous réservent serait-il forcément à
l'image des dystopies imaginées par la science-fiction ? En réalité,
certains sont capables de démontrer par A+B pourquoi le développement
de l'intelligence artificielle constitue un danger potentiel. Bien sûr,
il y a la cyberguerre, le piratage, ou encore la probabilité que
quelqu'un conçoive une intelligence informatique délibérément
malfaisante. Mais le plus préoccupant, ce n'est pas cela. C'est la
possibilité que la machine se retourne contre l'homme, non parce
qu'elle aurait acquis comme par magie une conscience maléfique, mais
parce que les capacités de calcul limité des programmeurs ne peuvent
pas éviter l'apparition d'effets pervers.
On pourrait se dire qu'après tout, c'est l'homme qui programme la
machine, et que par conséquent, il suffit de ne pas lui donner
d'instructions lui permettant de se retourner contre son concepteur.
Sauf que "les programmeurs peuvent échouer à anticiper l'ensemble des
façons possibles d'atteindre le but qu'ils fixent à la machine, met en
garde Nick Bostrom, directeur de l'Institut du Futur de l'Humanité, qui
dépend de l'Université d'Oxford. Ceci en raison de biais et de filtres
innés et acquis. Une super-intelligence artificielle dépourvue de ces
biais, pourrait employer des moyens, logiques mais pervers et dangereux
pour l'homme, d'atteindre ce but".
Exemple un peu simpliste : un robot à qui l'on aurait assigné la tâche
de "faire sourire les gens", et qui, au lieu de raconter des histoires
drôles, entreprendrait de leur paralyser les muscles du visage, parce
que personne n'aurait songé à lui interdire de le faire. Simple
question d'interprétation... Un peu comme si on éditait un manuel pour
les machines intitulé "Comment servir l'homme", et qu'elles finissent
par en faire un livre de cuisine, pour faire référence à un épisode
génial de La Quatrième Dimension.
Dangereux parce que "complètement con"?
Ce genre de bug est inévitable, selon Gérard Berry, informaticien et
professeur au Collège de France, qui vient de recevoir la médaille d'or
2014 du CNRS. Dans une interview à Rue89, il explique : "L'homme est
incomplet, incapable d'examiner les conséquences de ce qu'il fait.
L'ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de
ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a
quelque chose qui ne devrait pas y être, l'homme ne s'en rendra pas
compte, et l'ordinateur va foncer dedans. C'est ça le bug. Un homme
n'est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l'échelle de
milliards d'instructions. Or c'est ça que va faire le programme, il va
exécuter des milliards d'instructions."
En d'autres termes, l'ordinateur n'est pas dangereux par supplément de
conscience, mais parce qu'il est "complètement con", dixit Gérard
Berry.
10 millions de dollars pour la sécurité de l'IA
Face à ces dangers, la communauté scientifique ne reste pas les bras
ballants et se mobilise. A la suite d'une conférence internationale
organisée par l'Institut du Futur de l'Humanité, le 2 janvier,
l'Institut a publié une lettre ouverte pour inciter le monde de la
recherche à ne pas se concentrer uniquement sur le développement des
capacités de l'intelligence artificielle, mais aussi sur ses bénéfices
pour la société et la constitution de garde-fous.
Elon Musk, qui assistait à cette conférence, a adoré l'idée. Il a
decidé de mettre la main à la poche. Il financera à hauteur de 10
millions de dollars un fond de recherche dédié à la sécurité des
futures avancées de l'intelligence artificielle.
+ Plus d'actualité sur : L'intelligence artificielle, l'éthique des
algorithmes et l'impact sur l'emploi
* Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
* Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
* Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
* partages
* facebook
* Twitter
* Linkedin
* Mail
* Whatsapp
* ? réaction
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Whatsapp Whatsapp
Ailleurs sur le web
Contenu proposé par Taboola
En vidéo
Services
A la Une
Economie
Facebook France va déclarer tous ses revenus en France à partir de 2018
Pourra-t-on téléphoner dans les territoires ruraux les plus reculés en
2020? Julien Denormandie l'assure ce dimanche.
Téléphonie: Julien Denormandie promet la 4G sur tout le territoire
d'ici 2020
L'église Saint Lambertus d'Immerath, dans ses derniers instants, lundi.
EN IMAGES. Pour des mines de charbon, des villages sont rasés en
Allemagne
Les Parisiens s'avèrent bien peu précautionneux: détériorations ou
encombrement des trottoirs sont monnaie courante.
Gobee.bike, oBike, Ofo... Vélos contre vandales
Les + partagés
1. 1.
Travail des enfants: des associations françaises déposent plainte
contre Samsung
9.8Kpartages
2. 2.
iPhones bridés: une plainte en France pour "obsolescence
programmée"
2.7Kpartages
3. 3.
Apple admet ralentir les iPhone qui ont de vieilles batteries
2.6Kpartages
4. 4.
Zurich: une batterie d'iPhone surchauffe, 8 blessés légers dans un
Apple Store
2.2Kpartages
Newsletter L'Expansion High-Tech
Recevez le meilleur de l'actualité high tech sélectionné par la
rédaction
Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok
[svg%3E]
* WEB
* MOBILE
* TABLETTE
[svg%3E]
Découvrez l'offre 100% numérique
Profitez d'un mois gratuit
Services
Commentez cet article
Publier votre commentaire Voir les ? commentaires
[default-0.png]
Bienvenue Pseudo Vous pouvez commenter en direct.
Commentaire :
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Je m'identifie
Se connecter et publier
Je m'inscris
S'inscrire et publier
Votre commentaire sera publié directement et modéré a posteriori. En
publiant vous acceptez la charte des commentaires
[_] Publier ma réaction sur Facebook
(Submit) Publier votre commentaire
Signaler une faute d'orthographe, une erreur dans l'article, un bug
10 commentaires
MrMichu
mrmichu
06/06/2015 02:04
mais Madame "Michu" avait exprimé sa crainte des machines en premier.
Que faut-il en déduire ??? :)
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
03/02/2015 22:09
@Grigori : Bonsoir Ami de la taïga. J'avais zappé votre post de 0h41,
c'eut été dommage ... Excellent ! Ca frise le génie ... Mais prenez
soin de vous. Car comme le dit un proverbe très répandu dans les
kolkhozes : "quand on se couche avec un chien, on se réveille avec des
puces" (n'y voyez aucune allusion à Daria, à laquelle vous transmettrez
mes hommages. Elle a bien du mérite !). Dobriy viétcher.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Mister Tiz
mister-tiz
03/02/2015 09:41
2 très bons livres sur ce sujet : "Superintelligence: Paths, Dangers,
Strategies" de Nick Bostrom (C'est notamment de celui-ci que sont nées
toutes les réactions anglo-saxonnes récentes... et le présent article)
"L'Esprit, l'IA et la Singularité" de Serge Boisse. Les 2 sont
éclairants.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Ulysses
Ulysses
03/02/2015 09:39
@Astérix 63 : Vous avez entièrement raison . Bonne journée.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Astérix 63
asterix-63
03/02/2015 00:53
@Unbreakable : votre talent de chansonnier me rendrais presque jaloux
!! Ba ... non ! A + Bonne nuit.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Astérix 63
asterix-63
02/02/2015 21:30
Avant de développer l'intelligence artificielle, il serait urgent de
réduire la bêtise naturelle.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
02/02/2015 20:21
@Grigori : Moi qui vous prenais pour un moujik, me serais-je tromper ?
Izvinitié minia. Je ne savais pas que vous aviez le calibre d'un
Sakharov ...
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
02/02/2015 19:30
Quand on parle d'intelligence artificielle, on pense spontanément au
robot (c'est d'ailleurs un exemple qui est donné dans l'article).
Pourtant, le robot n'est pas du tout le facteur de risque principal de
l'IA. Si un robot déraille, on le met sur OFF pour lui couper le
sifflet et c'est terminé. Là où l'IA peut devenir problématique, c'est
dans les systèmes globaux de type "toile" : gestion par IA des flux
financiers et du trading, gestion de la distribution d'électricité,
gestion des milliards et milliards d'objets connectés qui vont exploser
dans les années à venir, etc. Le grand risque de perte de contrôle
serait de s'en remettre de plus en plus à l'IA dans ces systèmes
informatiques tentaculaires, décentralisés, basés sur la collaboration
entre agents, donc avec un "cerveau" difficilement localisable, et une
complexité que plus personne ne maîtrise. Le risque est plus du côté de
Matrix que de Nao, me semble-t-il.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Demetrius
Demetrius
02/02/2015 19:16
La conjonction de la croissance de la puissance de calcul et
l'explosion des découvertes en neuroscience risque de produire des
machines hélas pas si connes. Elles seront capables des pires nuisances
en cas de défaut de maitrise ou si elles sont utilisées par des mains
malveillantes.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BensERS
bensers
02/02/2015 18:40
L'homme par la science et par la technique deviens de plus en plus le
fossoyeur de sa propre tombe.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Services
Services
A lire aussi
Retour vers le haut de page
L'Express
L'Express
* Tous les contenus de la rédaction
* Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h
Profitez d'un mois gratuit
* Archives /
* 2016
* 2015
* 2014
* 2013
* 2012
* 2011
* 2010
* 2009
* 2008
* 2007
* 2006
* 2005
* 2004
* 2003
* 2002
* 2001
* 2000
* 1999
* 1998
* 1997
Les services de L'Express
* Tous nos dossiers
* Classement des lycées
* Budget 2018
* Coupe du monde 2018
* Bons de réductions avec l'Express
* Black Friday 2017
* Code promo La Redoute
* Code promo Sarenza
* Code promo Zalando
* Code promo Cdiscount
Nos partenaires
* BIEN MANGER avec Bjorg
* COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile
* CODES ITUNES avec L'Express
* VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins
* ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo
Les sites du réseau Groupe L'Express :
* Décoration avec CoteMaison.fr
* Food avec Mycuisine.fr
* Célébrités avec PointdeVue.fr
© L'Express -
* Mentions légales
* Conditions générales d'utilisation
* Charte des commentaires
* Contacts
* Service Client
* Archives
* Boutique
* Régie Publicitaire
IFRAME:
//redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe
#Rss général Clubic pro
×
Connexion
Submit
____________________
oublié ?
____________________
oublié ?
S'identifier
Se connecter avec facebook
Inscription
clubic
* [ld+json] 0
+
+ Mes messages
+ Administration
+ Déconnexion
* Rechercher
____________________
* codes promo
+ Code Promo Amazon
+ Code Promo Boulanger
+ Code Promo GrosBill
+ Code Promo Priceminister
+ Code Promo Asos
+ Code Promo Zalando
+ Code Promo La Redoute
+ Code Promo Nike
+ Code Promo Sarenza
+ Code Promo Spartoo
+ Code Promo Adidas
+ Code Promo Kiabi
+ Code Promo Sephora
+ Code Promo Showoomprivé
+ Code Promo Voyages SNCF
+ Code Promo Auchan
* comparateur
+ Ordinateur
+ Ordinateur Portable
+ PC Gamer
+ Apple Mac
+ Apple MacBook
+ Ultrabook
+ Tablette
+ Chromebook
+ Netbook
+ Apple iPad
+ Smartphone
+ Smartphone Android
+ Apple iPhone
+ Apple iPhone 7
+ Appareil photo numérique
+ Apple iPhone 7 Plus
+ Appareil photo reflex
+ Montre connectée
+ Appareil photo bridge
+ TV
+ Gopro
+ TV LED
+ TV 3D
+ TV 4K
+ PS4
+ Xbox One
+ PS4 Pro
+ Imprimante
+ Disque Dur
+ Disque Dur SSD
+ Disque Dur externe
+ Casque Audio
+ GPS
+ Gros Electroménager
+ Casque Bluetooth
+ Petit Electroménager
* télécharger
+ Logiciels Windows
+ Logiciels Mac OSX
+ Applications Android
+ WinRAR
+ Winzip
+ 7-Zip
+ Adobe Reader
+ VLC
+ iTunes
+ Skype
+ WhatsApp
+ Google Chrome
+ Mozilla Firefox
+ Adobe Flash Player
+ LibreOffice
+ OpenOffice
+ Microsoft Office 2016
+ Adobe Photoshop
+ Gimp
+ Photofiltre
+ Google Sketchup
+ Daemon Tools Lite
+ IDM - Internet Download Manager
+ Vuze
+ Windows 10
+ CCleaner
+ AdwCleaner
+ Avast Antivirus
* bons plans
* vidéos
* forum
Soldes Hiver 2018
* Soldes d'hiver 2018
* CES 2018
* Smart Life
* Sport et santé
* Jeux Vidéo
* Culture
* Sciences
* Trendy
* Guides d'achat
* Jeux concours
* Comparatif Antivirus
* Meilleurs smartphones 2017
* Actualités
* Smartphones
* Meilleurs Smartphones
* Forfait RED SFR
Soldes Hiver 2018
* Clubic Mag
* Culture
Par Audrey Oeillet
le jeudi 04 décembre 2014
Intelligence artificielle : faut-il s'inquiéter des mises en garde des
scientifiques ?
Commenter (84) Partager Tweeter
En matière d'intelligence artificielle, le scientifique britannique
Stephen Hawking persiste et signe : l'humanité est en danger. Un
discours de plus en plus fréquent dans la bouche des chercheurs.
Faut-il vraiment s'en inquiéter ?
« Les êtres humains sont limités par une évolution biologique lente,
ils ne peuvent pas suivre la cadence et pourraient être dépassés »
estime Stephen Hawking, éminent physicien britannique. Quelques mois
seulement après une tribune écrite à l'aide de trois autres
scientifiques, il pointe à nouveau du doigt les risques liés au
développement de l'intelligence artificielle, dans une interview
accordée à la BBC.
Le soulèvement des machines ?
« L'intelligence artificielle pourrait se développer d'elle-même, se
restructurer de son propre chef à un rythme de plus en plus rapide »
explique Hawking. Une théorie proche de celle de Raymond Kurzweil, qui
parle de Singularité technologique. Pour ce théoricien américain, il
arrivera un point où l'évolution technologique donnera à un ordinateur
plus de puissance de calcul et de réflexion qu'au cerveau humain, et
permettra même d'y télécharger une conscience humaine. A ce stade, la
machine n'aura plus besoin de l'homme pour fonctionner, et pourra même
construire une nouvelle version plus perfectionnée d'elle-même,
laissant l'être humain sur la touche. Un vrai récit de science-fiction
- c'est notamment le discours du récent film Transcendance - mais
Raymond Kurzweil estime qu'il pourrait devenir réalité aux alentours de
2045.
Raymond Kurzweil courbe singularité
La courbe de la Singularité de Raymond Kurzweil
Une date à la fois loin et proche d'une époque où le développement de
l'intelligence artificielle va de pair avec celle des robots. Si on
pense rapidement aux androïdes qui ressemblent à l'être humain, à la
manière de ceux de la série Real Humans, c'est plutôt du côté des
algorithmes de plus en plus poussés qu'il faut aujourd'hui se tourner.
En effet, si la robotique parvient à développer des machines
humanoïdes, tantôt attachantes - comme Nao - tantôt flirtant avec la
vallée dérangeante en raison d'une similitude particulière avec l'être
humain, ce ne sont finalement que des machines « sans âme ». Mais l'un
des objectifs du développement de l'intelligence artificielle est
justement de permettre aux machines d'avoir une réaction logique, comme
pourrait en avoir un être humain.
Le travail en ce sens est long et complexe, et les entreprises
focalisées sur le développement de l'IA, se penchent sur des
problématiques qui les intéressent dans un contexte précis.
Le jeu de l'imitation
Parmi les évolutions notables dévoilées ces derniers mois, on trouve le
travail de Microsoft sur la reconnaissance d'images, par exemple : le
projet Adam, une intelligence artificielle capable d'apprendre de
nouvelles informations par le biais d'une immense banque d'images. De
son côté, Chematria, développé par des chercheurs de l'Université de
Toronto, est capable d'analyser des modèles statiques de molécules pour
déterminer l'efficacité potentielle d'un médicament avant même qu'il ne
soit conçu. Et puis il y a Watson, le logiciel d'IBM, qui après avoir
participé à l'émission américaine Jeopardy, est désormais destiné aux
entreprises pour les aider à prendre des décisions.
IBM Watson
Microsoft, Google, Facebook, IBM, Nokia... nombreuses sont les
entreprises qui travaillent aujourd'hui sur le développement de
l'intelligence artificielle. Mais si les progrès ont été conséquents
ces dernières années, on est encore loin du moment où la machine
bernera l'homme.
Car il existe un moyen de tester la « conscience » d'une IA : le test
de Turing. Imaginé par le mathématicien britannique Alan Turing en
1950, il consiste à confronter des êtres humains à une entité virtuelle
ou à un autre humain dans un test à l'aveugle. Si au moins 30% des «
testeurs » ne parviennent pas à déterminer avec certitude s'il s'agit
d'un homme ou d'une machine en face d'eux, alors le test est considéré
comme réussi.
A ce jour, une seule IA a officiellement passé le test de Turing : un
adolescent virtuel, Eugene Goostman, conçu par des développeurs russes.
Mais la validation de ce test, réalisée 60 ans jour pour jour après la
disparition de Turing, fait polémique pour son côté opportuniste, et
par le fait que le panel de testeur n'était composé que de 3 personnes,
dont une seule a eu un doute quant à l'identité réelle de
l'interlocuteur. Difficile, à ce stade, de parler d'une menace à la
Skynet... mais l'intelligence artificielle capable de berner un humain
semble, cependant, en bonne voie.
Science sans conscience...
« Développer avec succès l'intelligence artificielle pourrait être le
plus grand événement dans l'histoire de l'humanité. Malheureusement, ce
pourrait aussi être le dernier » estimaient en mai dernier Stephen
Hawking, Stuart Russel, Max Tegmark et Fran Wilczek. « L'incidence à
court terme de l'intelligence artificielle dépend de celui qui la
contrôle, mais, à long terme, cela dépend de la possibilité concrète de
la contrôler. Nous devrions tous nous demander ce que nous pouvons
faire maintenant pour augmenter les bénéfices et esquiver les
risques. » Une pensée partagée par Elon Musk, le patron de SpaceX, qui
déclarait il y a peu « Je pense que nous devrions être très prudents à
propos de l'intelligence artificielle. Si je devais miser sur ce qui
constitue notre plus grande menace existentielle, ce serait
probablement ça. »
Terminator
Le fait que des chercheurs et des entrepreneurs du secteur des
nouvelles technologies tirent la sonnette d'alarme ne sous-entend pas
qu'il faut stopper le développement des intelligences artificielles,
bien au contraire. Ce que soulignent ces intervenants, c'est davantage
le fait que ce développement n'est pas encadré à ce jour, et que les
entreprises qui y travaillent sont dans une course à l'évolution
technologique qui pourrait bien finir par les dépasser. « Dans toutes
les histoires mettant en scène un type avec un pentagramme et de l'eau
bénite, il est sûr et certain qu'il va pouvoir contrôler le démon. Sauf
qu'il n'y arrive pas » illustre Elon Musk.
Malgré les alertes lancées ces derniers mois, l'amorce d'un encadrement
peine grandement à arriver. Si l'Europe investit désormais dans le
développement de la robotique civile, l'intelligence artificielle est
un sujet qui ne semble pas vraiment passionner les foules, malgré les
inquiétudes soulevées en mai dernier par les Nations Unies, concernant
les « robots tueurs » et leur utilisation dans les conflits armés. Il y
a donc fort à parier que les scientifiques vont continuer à multiplier
les mises en garde, jusqu'à être entendus... pour le bien de l'humanité
?
Modifié le 04/12/2014 à 12h07
Commenter (84) Partager Tweeter
Commentaires
____________________
Ok
Découvrez aussi :
Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir
Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie
Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie
Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir
Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir
Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment
Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment
Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo
Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver
Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver
Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de
Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016
[55157?limit=1&phint=website=clubic]
Get Adobe Flash player
Intelligence artificielle . fr
Site francophone sur l'intelligence artificielle
* Intelligence Artificielle
+ Conscience
* Domaines de l'intelligence artificielle
+ La robotique
+ Voiture autonome
+ Jeux
* Formations en IA
* Contact
Intelligence artificielle
an image
IA est le terme utilisé le plus couramment pour intelligence
artificielle (Artificial Intelligence ou AI pour les anglophones). Le
concept est d'élaborer des programmes informatiques capables
d'effectuer des tâches accomplies par des humains demandant un
apprentissage, une organisation de la mémoire et un raisonnement. Le
but est de donner des notions de rationalité, des fonctions de
raisonnement et de perception (visuelle par exemple) pour commander un
robot dans un milieu qui lui est inconnu.
Son histoire
C'est dans un article d'Alan Turing écrit en octobre 1950 qu'apparaît
la première définition pour qualifier un ordinateur ou une machine de «
consciente ». Il perfectionnera cette idée sur des forums et dans des
conférences sur « l'intelligence de la machine ». C'est pendant l'été
1956 que l'intelligence artificielle fut considérée comme un domaine de
recherche, suite à la conférence du campus de Dartmouth College. Les
principaux acteurs de son développement sont : l'université Stanford
aux États-Unis, le MIT, l'université Carnegie Mellon et celle
d'Édimbourg. Un des pionniers français est Jacques Pitrat.
IFRAME: http://www.youtube.com/embed/A-ey-93IExY
ASIMO de Honda
L'IA forte et faible
Deux types d'intelligence artificielle se confrontent, l'intelligence
artificielle forte et faible.
L'intelligence artificielle forte devra produire un comportement
intelligent, mais aussi être capable d'éprouver une conscience ou « des
sentiments », ce qui signifie avoir une compréhension et un
raisonnement. Elle suscitera de nombreux débats sur le fait que la
conscience a un support biologique et non matériel. La capacité de ces
machines à être aussi intelligente que l'être humain serait limitée par
sa force de calcul. C'est cette limite que les développeurs tentent de
dépasser en concevant des logiciels de plus en plus performants, et
permettant aussi de modéliser des idées abstraites.
L'intelligence artificielle faible tient plus de l'ingénierie, le
système cherche à être autonome et les algorithmes résolvent des
problèmes. Mais dans cette approche, il ne s'agira que d'une simulation
d'intelligence, le système fait comme si. Un bon exemple est le
programme conversationnel ELIZA, qui imite le comportement humain
pendant un dialogue face un autre humain. Le créateur Joseph Weizenbaum
met bien en garde que lorsque le programme écrit « je comprends », en
fait il ne comprend rien.
Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés.
#alternate Modifier Wikipédia (fr)
Intelligence artificielle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir A.I.
Intelligence artificielle (film), IA Ce lien renvoie vers une page
d'homonymie .
Supercalculateur Electronic Art's Intel-ligence-Art-ificielle
(représentation allégorique artistique de « l'Intelligence
artificielle »)
Deep Blue IBM, premier supercalculateur à battre un champion du monde
d'échecs en titre de l'histoire de l'humanité (Matchs Deep Blue contre
Kasparov Russie-États-Unis en 1996 et 1997)
L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble de théories et de
techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de
simuler l'intelligence »^[1]. Elle correspond donc à un ensemble de
concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome
constituée.
Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel
à la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux
neuronaux), à la logique mathématique (sous-discipline des
mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche
des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou
algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les
dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en
œuvre de ses fonctions cognitives^[2].
Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de
nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant
dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais
philosophiques.
Sommaire
* 1 Définition
* 2 Historique
+ 2.1 Prix Turing
+ 2.2 Faits marquants depuis les années 2000
+ 2.3 En France
* 3 Test de Turing
* 4 Intelligence artificielle forte
+ 4.1 Définition
+ 4.2 Estimation de faisabilité
+ 4.3 Diversité des opinions
+ 4.4 Travaux complémentaires
* 5 Intelligence artificielle faible
+ 5.1 Estimation de faisabilité
* 6 Courants de pensée
+ 6.1 Cognitivisme
+ 6.2 Connexionnisme
+ 6.3 Synthèse
* 7 Différentes facettes
* 8 Conception de systèmes
* 9 Utilisation
+ 9.1 Domaines d’application
+ 9.2 Jeux vidéo
* 10 Précurseurs
+ 10.1 Automates
+ 10.2 Pensée automatique
* 11 Questionnements
+ 11.1 Espoirs et enthousiasme
+ 11.2 Critiques et inquiétudes
+ 11.3 Critique de la technique et de la technologie
+ 11.4 Questionnements éthiques
* 12 Perspectives et projections dans le futur
* 13 Dans la science-fiction
+ 13.1 Quelques IA célèbres dans la science-fiction
* 14 Formation
* 15 L'intelligence artificielle et les jeux
+ 15.1 Othello
+ 15.2 Échecs
+ 15.3 Go
+ 15.4 Jeopardy!
+ 15.5 Poker
* 16 Notes et références
* 17 Annexes
+ 17.1 Bibliographie
+ 17.2 Articles connexes
+ 17.3 Liens externes
Définition[modifier | modifier le code]
Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est
souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour
Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs,
Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques
qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de
façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des
processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel,
l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »^[3]^,^[4].
On y trouve donc le côté « artificiel » atteint par l'usage des
ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté
« intelligence » associé à son but d'imiter le comportement. Cette
imitation peut se faire dans le raisonnement, par exemple dans les jeux
ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues
naturelles, dans la perception : visuelle (interprétation des images et
des scènes), auditive (compréhension du langage parlé) ou par d'autres
capteurs, dans la commande d'un robot dans un milieu inconnu ou
hostile.
Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe
un certain nombre de définitions différentes de l'IA qui varient sur
deux points fondamentaux^[5] :
* Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain
de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal
d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité.
* Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but
d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou
rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le
fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à
celui de l'être humain et être au moins aussi rationnel.
Historique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Histoire de l'intelligence artificielle.
Historiquement, elle trouve son point de départ dans les années 1950
avec les travaux d'Alan Turing, qui se demande si une machine peut
« penser ». Le développement croissant des technologies informatiques
(puissance de calcul) et des techniques algorithmiques (notamment
l'apprentissage profond ou deep learning) ont permis la réalisation de
programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses
capacités cognitives emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de
go en 2016 et le poker en 2017.
L'une des origines de l'intelligence artificielle se trouve
probablement dans l'article d'Alan Turing « Computing Machinery and
Intelligence » (Mind, octobre 1950)^[6], où Turing explore le problème
et propose une expérience maintenant connue sous le nom de test de
Turing dans une tentative de définition d'un standard permettant de
qualifier une machine de « consciente ». Il développe cette idée dans
plusieurs forums, dans la conférence « L'intelligence de la machine,
une idée hérétique »^[7], dans la conférence qu'il donne à la BBC
3^e programme le 15 mai 1951 « Les calculateurs numériques peuvent-ils
penser ? »^[8] ou la discussion avec M.H.A. Newman, Sir Geoffrey
Jefferson et R.B. Braithwaite les 14 et 23 janvier 1952 sur le thème
« Les ordinateurs peuvent-ils penser? »^[9]. L'autre origine probable
est la publication, en 1949, par Warren Weaver de son mémorandum sur la
traduction automatique des langues^[10] qui suggère qu'une machine
puisse faire une tâche qui relève typiquement de l'intelligence
humaine.
On considère que l'intelligence artificielle, en tant que domaine de
recherche, a été créée à la conférence qui s'est tenue sur le campus de
Dartmouth College pendant l'été 1956^[11] à laquelle assistaient ceux
qui vont marquer la discipline. L'intelligence artificielle se
développe ensuite surtout aux États-Unis à l'université Stanford sous
l'impulsion de John McCarthy, au MIT sous celle de Marvin Minsky, à
l'université Carnegie-Mellon sous celle de Allen Newell et Herbert
Simon et à l'université d'Édimbourg sous celle de Donald Michie. En
France, l'un des pionniers est Jacques Pitrat.
Toutefois le sujet de l'intelligence artificielle est un sujet dont les
bornes peuvent varier. Par exemple, la recherche d'un itinéraire était
considéré comme un problème d'intelligence artificielle dans les années
1950, alors que depuis que des applications sont dotées d'algorithmes
pour résoudre ces questions la recherche d'itinéraires n'est plus
considérée comme de l'intelligence artificielle^[12].
Prix Turing[modifier | modifier le code]
Plusieurs prix Turing ont été attribués à des pionniers de
l'intelligence artificielle, citons: Marvin Minsky en 1969, John
McCarthy en 1971, Allen Newell et Herbert Simon en 1975, Edward
Feigenbaum et Raj Reddy en 1994, Judea Pearl en 2011.
Faits marquants depuis les années 2000[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle est un sujet d'actualité au XXI^e siècle.
En 2004, l'Institut Singularity a lancé une campagne Internet appelée
« Trois lois dangereuses » : « Three Laws Unsafe » (en lien avec les
trois lois d'Asimov) pour sensibiliser aux questions de la
problématique de l'intelligence artificielle et l'insuffisance des lois
d'Asimov en particulier. (Singularity Institute for Artificial
Intelligence 2004)^[13].
En 2005, le projet Blue Brain est lancé, il vise à simuler le cerveau
des mammifères. Il s'agit d'une des méthodes envisagées pour réaliser
une IA. Ils annoncent de plus comme objectif de fabriquer, dans dix
ans, le premier « vrai » cerveau électronique^[14]. En mars 2007, le
gouvernement sud-coréen a annoncé que plus tard dans l'année, il
émettrait une charte sur l'éthique des robots, afin de fixer des normes
pour les utilisateurs et les fabricants. Selon Park Hye-Young, du
ministère de l'Information et de la communication, la Charte reflète
les trois lois d'Asimov : la tentative de définition des règles de base
pour le développement futur de la robotique. En juillet 2009,
Californie, conférence organisé par l'Association for the Advancement
of Artificial Intelligence (AAAI), où un groupe d'informaticiens se
demande s'il devrait y avoir des limites sur la recherche qui pourrait
conduire à la perte de l'emprise humaine sur les systèmes
informatiques, et où il était également question de l'explosion de
l'intelligence (artificielle) et du danger de la singularité
technologique conduisant à un changement d'ère, ou de paradigme
totalement en dehors du contrôle humain^[15]^,^[16].
En 2009, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un
projet visant à repenser la recherche en intelligence artificielle. Il
réunira des scientifiques qui ont eu du succès dans des domaines
distincts de l'IA. Neil Gershenfeld déclare « Nous voulons
essentiellement revenir 30 ans en arrière, et de revoir quelques
directions aujourd'hui gelées »^[17].
En novembre 2009, l'US Air Force cherche à acquérir 2 200 PlayStation
3^[18] pour utiliser le processeur cell à 7 ou 8 cœurs qu'elle contient
dans le but d'augmenter les capacités de leur superordinateur constitué
de 336 PlayStation 3 (total théorique 52,8 PetaFlops en double
précision). Le nombre sera réduit à 1 700 unités le 22 décembre
2009^[19]. Le projet vise le traitement vidéo haute-définition, et
l'« informatique neuromorphique », ou la création de calculateurs avec
des propriétés/fonctions similaires au cerveau humain^[18].
Le 27 janvier 2010, l'US Air Force demande l'aide de l'industrie pour
développer une intelligence avancée de collecte d'information et avec
la capacité de décision rapide pour aider les forces américaines pour
attaquer ses ennemis rapidement à leurs points les plus vulnérables.
L'US Air Force utilisera une intelligence artificielle, le raisonnement
ontologique, et les procédures informatique basées sur la connaissance,
ainsi que d'autres traitement de données avancées afin de frapper
l'ennemi au meilleur point^[20]. D'autre part, d’ici 2020, plus de
mille bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération,
parmi plus de 2 500 avions militaires, commenceront à être équipés de
sorte que, d’ici 2040, tous les avions de guerre américains soient
pilotés par intelligence artificielle, en plus des 10 000 véhicules
terrestres et des 7 000 dispositifs aériens commandés d'ores et déjà à
distance^[21].
Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte
deux des trois manches du jeu télévisé Jeopardy! en battant largement
ses deux concurrents humains en gains cumulés. Pour cette IA, la
preformance a résidé dans le fait de répondre à des questions de
culture générale (et non un domaine technique précis) dans des délais
très courts. En février 2016, l'artiste et designer Aaron Siegel
propose de faire de Watson un candidat à l'élection présidentielle
américaine afin de lancer le débat sur « le potentiel de l’intelligence
artificielle dans la politique »^[22].
En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux
de la NASA. Grâce à un super ordinateur quantique conçu par D-Wave
Systems et qui serait d'après cette société 11 000 fois plus performant
qu'un ordinateur actuel (de 2013)^[23], ils espèrent ainsi faire
progresser l'intelligence artificielle et notamment l'apprentissage
automatique. Raymond Kurzweil est engagé en décembre 2012 par Google
afin de participer et d'améliorer l'apprentissage automatique des
machines et des IA^[24].
En 2014-2015, à la suite du développement rapide du deep learning, et à
l'encontre des penseurs transhumanistes, quelques scientifiques et
membres de la communauté high tech craignent que l'intelligence
artificielle ne vienne à terme dépasser les performances de
l'intelligence humaine. Parmi eux, l'astrophysicien britannique Stephen
Hawking^[25], le fondateur de Microsoft Bill Gates^[26] et le PDG de
Tesla Elon Musk^[27].
Les géants de l'Internet s'intéressent de plus en plus à l'IA^[28]. Le
3 janvier 2016, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est donné
pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle
simple pour piloter ma maison ou m’aider dans mon
travail »^[réf. nécessaire] Il avait déjà créé en 2013 le laboratoire
Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR) dirigé par le chercheur
français Yann LeCun et ouvert un laboratoire de recherche permanente
dans le domaine à Paris^[29].
Apple a de son côté récemment acquis plusieurs start-up du secteur
(Perceptio, VocalIQ, Emotient et Turi)^[30].
En France[modifier | modifier le code]
En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis
Laurière, Claude-François Picard, Jacques Pitrat et Jean-Claude
Simon^[31]. Un congrès national annuel Reconnaissance de formes et
intelligence artificielle est créé en 1979 à Toulouse^[32]. En lien
avec l'organisation de la conférence IJCAI (en) à Chambéry en 1993, et
la création d'un GRECO-PRC^[33] intelligence artificielle, en 1983, il
donne naissance à une société savante, l'AFIA en 1989, qui, entre
autres, organise des conférences nationales en intelligence
artificielle^[34].
Dès le début de l'année 2017, les initiatives se multiplient et
s'accélèrent^[pourquoi ?]. Le 17 janvier 2017, le fonds de
capital-risque Serena Capital lance un fonds de 80 millions d’euros
dédié à l’investissement dans les start-up européennes du big data et
de l'intelligence artificielle^[35]. Le 19 janvier 2017, une audition
se tient au Sénat « L'intelligence Artificielle menace-t-elle nos
emplois ? »^[36]. Le 20 janvier 2017, Axelle Lemaire entend valoriser
les potentiels scientifiques et industriels de notre pays grâce au
projet « France IA »^[37].
Test de Turing[modifier | modifier le code]
Schéma du test de Turing.
Article détaillé : Test de Turing.
À l’orée des années 1950, entre la naissance de la cybernétique et
l’émergence quelques années plus tard de l’intelligence artificielle,
alors que les meilleurs esprits du temps s’interrogent sur la
possibilité de construire des machines pensantes, Alan Turing propose,
dès le début d’un article demeuré célèbre, un test pour déterminer si
une machine peut être définie par « consciente »^[pas clair]^[38].
Définir l’intelligence est un défi et il n’est pas certain qu’on puisse
y arriver un jour d’une façon satisfaisante. C’est cette remarque qui
poussa le mathématicien britannique Alan Turing, il y a soixante ans, à
proposer « le jeu de l’imitation » qui fixait un objectif précis à la
science naissante des ordinateurs que l'on n'appelait pas encore
informatique en francophonie. Ce « jeu de l'imitation » suggérait qu'un
juge fictif puisse dialoguer d'une part avec une machine et d'autre
part avec un humain à l'aide d'un terminal sans pouvoir les
discriminer^[39].
Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore pu réussir ce test, à savoir
se comporter de façon à ne pas être discriminé d'un humain, malgré de
nombreuses tentatives. Devant la persistance de ces échecs certains
informaticiens^[Lesquels ?] pensent que mettre au point un programme
aussi complexe ne démontrera pas l'intelligence des programmes ni leur
capacité à penser.
De nos jours, une machine peut certes réviser et faire évoluer des
objectifs qu’on lui a attribués. Une machine peut même être programmée
pour pouvoir restructurer sa connaissance initiale à partir
d’informations reçues ou perçues. Mais la machine d’aujourd’hui ne
pense pas à proprement parler, car elle n’a pas conscience d’elle-même
(et en particulier de ses limites), elle ne peut pas ultimement décider
de ses buts ni imaginer de nouvelles formes de représentations du
monde^[38].
Intelligence artificielle forte[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Philosophie de l'intelligence artificielle.
Définition[modifier | modifier le code]
Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une
machine capable non seulement de produire un comportement intelligent,
mais d’éprouver une impression d'une réelle conscience de soi, de
« vrais sentiments » (quoi qu’on puisse mettre derrière ces mots), et
« une compréhension de ses propres raisonnements »^[40].
L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline,
mais a également suscité de nombreux débats. En se fondant sur
l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que des
chercheurs n'hésitent pas à affirmer ^[41], que la conscience a un
support biologique et donc matériel, les scientifiques ne voient
généralement pas d’obstacle de principe à créer un jour une
intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique.
Selon les tenants de l'IA forte, si à l'heure actuelle il n'y a pas
d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être humain, ce
n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune
limite fonctionnelle (un ordinateur est une machine de Turing
universelle avec pour seules limites les limites de la calculabilité),
il n'y aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir
les logiciels appropriés (programme, base de données...). Elle permet
notamment de modéliser des idées abstraites.
Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code]
Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain
à celle d'un ordinateur peut aider à comprendre les ordres de grandeur
pour estimer la possibilité pratique ou non d'une intelligence
artificielle forte, de même qu'un simple calcul de puissance en kW
permet grosso modo de dire qu'un camion donné pourra espérer
transporter commodément telle ou telle charge ou si cela lui sera
impossible. Voici quelques exemples d'ordres de grandeur en traitement
de l'information :
* balance de Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux
poids) ;
* mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par
seconde sur 32 bits ;
* Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 @ 50 MHz (1992) : 160
milliards d'opérations par seconde.
Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise
surtout les ordres de grandeur en présence et leur évolution
relativement rapide (2015).
L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur
les ordinateurs typiques de 1970 effectuant 10^7 opérations logiques
par seconde^[42]^,^[43]. Le cerveau humain, formé de 10^11 neurones ne
pouvant chacun commuter plus de 100 fois par seconde en raison de leur
temps de relaxation permettait beaucoup plus de traitements logiques
par unité de temps (10^14 opérations logiques par seconde)^[43]. Ce
handicap technique précis n'existe plus sur les ordinateurs actuels
(2015), travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 GHz
environ.
Il s'agit là de processeurs destinés au particulier. Concernant des
machines comme Blue Gene, le rapport du nombre de comparaisons par
seconde entre ordinateur et cerveau ont même changé de sens.
Un article de 2013^[44] examine par plusieurs voies quelle pourrait
être la capacité mémoire nécessaire et, selon le mode de calcul,
obtient des chiffres très différents : 1 To, 100 To, 2 500 To (voir big
data), évoquant aussi par jeu 300 Mo, soit 60 MP3 de 3 minutes.
Le matériel serait donc maintenant présent. Du logiciel à la mesure de
ce matériel resterait à développer. En effet, l'important n'est pas de
raisonner plus vite, en traitant plus de données, ou en mémorisant plus
de choses que le cerveau humain^[45], l'important est de traiter les
informations de manière appropriée.
L'IA souligne la difficulté à expliciter toutes les connaissances
utiles à la résolution d'un problème complexe. Certaines connaissances
dites implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables.
Par exemple, qu'est-ce qui distingue un visage familier de deux cents
autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimer^[46].
L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est
exploitée depuis les années 1980 (voir Réseau de neurones). Néanmoins,
un autre type de complexité apparaît : la complexité structurelle.
Comment mettre en relation des modules spécialisés pour traiter un
certain type d'informations, par exemple un système de reconnaissance
des formes visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un
système lié à la motivation, à la coordination motrice, au langage,
etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son
apprentissage par l'expérience réalisé, l'« intelligence »
correspondante peut être distribuée en un grand nombre d'exemplaires,
par exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant
ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non, mais le dire tout
de suite grâce à des applications dites de credit scoring.
Enfin, au-delà de la simple technique, il reste à savoir de quel type
serait la relation entre l'homme et la machine intelligente : bonne et
peut-être non exempte de bugs, comme dans Les Robots d'Asimov, ou
carrément hostile comme dans Terminator sont deux exemples
possibles^[47].
Diversité des opinions[modifier | modifier le code]
Les principales opinions soutenues pour répondre à la question d’une
intelligence artificielle consciente sont les suivantes :
* Impossible : la conscience serait le propre des organismes vivants,
et elle serait liée à la nature des systèmes biologiques. Cette
position est défendue principalement par des religieux.
+ Problème : Elle rappelle toutefois toutes les controverses
passées entre vitalistes et matérialistes.
* Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les
ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont
l’organisation matérielle serait fondée sur des processus
quantiques. Cette position est défendue notamment par Roger
Penrose. Des algorithmes quantiques sont théoriquement capables de
mener à bien des calculs hors de l'atteinte pratique des
calculateurs conventionnels (complexité en
[MATH: N ln
( N )
{\displaystyle
N\ln(N)~} :MATH]
N\ln(N)~ au lieu de
[MATH: N 2
{\displaystyle N^{2}~}
:MATH]
N^{2}~ , par exemple, sous réserve d'existence du calculateur
approprié). Au-delà de la rapidité, le fait que l'on puisse
envisager des systèmes quantiques en mesure de calculer des
fonctions non-turing-calculables (voir Hypercalcul) ouvre des
possibilités qui - selon cet auteur - sont fondamentalement
interdites aux machines de Turing.
+ Problème : On ne dispose pas encore pour le moment
d'algorithmes d'IA à mettre en œuvre dans ce domaine. Tout
cela reste donc spéculatif.
* Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les
ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont
l’organisation matérielle mimerait le fonctionnement du cerveau
humain, par exemple avec des circuits électroniques spécialisés
reproduisant le fonctionnement des neurones.
+ Problème : Le système en question répondant exactement de la
même façon que sa simulation sur ordinateur - toujours
possible - au nom de quel principe leur assigner une
différence ?^[48]
* Impossible avec les algorithmes classiques manipulant des symboles
(logique formelle), car de nombreuses connaissances sont difficiles
à expliciter mais possible avec un apprentissage par l'expérience
de ces connaissances à l'aide d'outils tels que des réseaux de
neurones formels, dont l'organisation logique et non matérielle
s'inspire des neurones biologiques, et utilisés avec du matériel
informatique conventionnel.
+ Problème : si du matériel informatique conventionnel est
utilisé pour réaliser un réseau de neurones, alors il est
possible de réaliser l'IA avec les ordinateurs classiques
manipulant des symboles (puisque ce sont les mêmes machines,
voir Thèse de Church-Turing). Cette position parait donc
incohérente. Toutefois, ses défenseurs (thèse de l'IA forte)
arguent que l'impossibilité en question est liée à notre
inaptitude à tout programmer de manière explicite, elle n'a
rien à voir avec une impossibilité théorique. Par ailleurs, ce
que fait un ordinateur, un système à base d'échanges de bouts
de papier dans une salle immense peut le simuler quelques
milliards de fois plus lentement. Or il peut rester difficile
à admettre que cet échange de bouts de papiers « ait une
conscience ». Voir Chambre chinoise. Selon les tenants de l'IA
forte, cela ne pose toutefois pas de problème.
* Impossible car la pensée n'est pas un phénomène calculable par des
processus discrets et finis. Pour passer d'un état de pensée au
suivant, il y a une infinité non dénombrable, une continuité
d'états transitoires. Cette idée est réfutée par Alain Cardon
(Modéliser et concevoir une Machine pensante).
* Possible avec des ordinateurs manipulant des symboles. La notion de
symbole est toutefois à prendre au sens large. Cette option inclut
les travaux sur le raisonnement ou l'apprentissage symbolique basé
sur la logique des prédicats, mais aussi les techniques
connexionnistes telles que les réseaux de neurones, qui, à la base,
sont définies par des symboles. Cette dernière opinion constitue la
position la plus engagée en faveur de l'intelligence artificielle
forte.
Des auteurs comme Douglas Hofstadter (mais déjà avant lui Arthur C.
Clarke ou Alan Turing) (voir le test de Turing) expriment par ailleurs
un doute sur la possibilité de faire la différence entre une
intelligence artificielle qui éprouverait réellement une conscience, et
une autre qui simulerait exactement ce comportement. Après tout, nous
ne pouvons même pas être certains que d’autres consciences que la
nôtre, y compris chez des humains, éprouvent réellement quoi que ce
soit, si ce n'est par une pétition de principe qui spécule que chaque
humain se retrouve à l'identique chez tous les autres. On retrouve là
le problème connu du solipsisme en philosophie.
Travaux complémentaires[modifier | modifier le code]
Le mathématicien de la physique Roger Penrose^[49] pense que la
conscience viendrait de l'exploitation de phénomènes quantiques dans le
cerveau (voir microtubules), empêchant la simulation réaliste de plus
de quelques dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les
résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à présent
isolé sur cette question. Un autre chercheur a présenté depuis une
thèse de même esprit quoique moins radicale : Andrei Kirilyuk^[50].
Cette spéculation reste néanmoins marginale par rapport aux travaux des
neurosciences. L'action de phénomènes quantiques est
évidente^[réf. nécessaire] dans le cas de la rétine (quelques quanta de
lumière seulement suffisent à une perception) ou de l'odorat, mais elle
ne constitue pas une condition préalable à un traitement efficace de
l'information. En effet, le traitement de l'information effectué par le
cerveau est relativement robuste^[réf. nécessaire] et ne dépend pas de
l'état quantique de chaque molécule, ni même de la présence ou de la
connexion de neurones isolés.
Cela dit, l’intelligence artificielle est loin de se limiter aux seuls
réseaux de neurones, qui ne sont généralement utilisés que comme
classifieurs. Les techniques de résolution générale de problèmes et la
logique des prédicats^[51], entre autres, ont fourni des résultats
significatifs et sont exploités par des ingénieurs et chercheurs dans
plusieurs domaines (en particulier depuis Mycin (en) en 1973 pour le
diagnostic des maladies du sang).
Intelligence artificielle faible[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Intelligence artificielle faible.
La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche
pragmatique d’ingénieur : chercher à construire des systèmes de plus en
plus autonomes (pour réduire le coût de leur supervision), des
algorithmes capables de résoudre des problèmes d’une certaine classe,
etc. Mais, cette fois, la machine simule l'intelligence, elle semble
agir comme si elle était intelligente. On en voit des exemples concrets
avec les programmes conversationnels qui tentent de passer le test de
Turing, comme ELIZA. Ces logiciels parviennent à imiter de façon
grossière le comportement d'humains face à d'autres humains lors d'un
dialogue.
Joseph Weizenbaum, créateur du programme ELIZA, met en garde le public
dans son ouvrage Computer Power and Human Reason : si ces programmes
« semblent » intelligents, ils ne le sont pas : ELIZA simule très
grossièrement un psychologue en relevant immédiatement toute mention du
père ou de la mère, en demandant des détails sur tel élément de phrase
et en écrivant de temps en temps « Je comprends. », mais son auteur
rappelle qu'il s'agit d'une simple mystification : le programme ne
comprend en réalité rien.
Les tenants de l'IA forte admettent que s'il y a bien dans ce cas
simple simulation de comportements intelligents, il est aisé de le
découvrir et qu'on ne peut donc généraliser. En effet, si on ne peut
différencier expérimentalement deux comportements intelligents, celui
d'une machine et celui d'un humain, comment peut-on prétendre que les
deux choses ont des propriétés différentes ? Le terme même de
« simulation de l'intelligence » est contesté et devrait, toujours
selon eux, être remplacé par « reproduction de l'intelligence ».
Les tenants de l'IA faible arguent que la plupart des techniques
actuelles d’intelligence artificielle sont inspirées de leur paradigme.
Ce serait par exemple la démarche utilisée par IBM dans son projet
nommé Autonomic computing. La controverse persiste néanmoins avec les
tenants de l'IA forte qui contestent cette interprétation.
Simple évolution, donc, et non révolution : l’intelligence artificielle
s’inscrit à ce compte dans la droite succession de ce qu’ont été la
recherche opérationnelle dans les années 1960, la supervision (en
anglais : process control) dans les années 1970, l’aide à la décision
dans les années 1980 et le data mining dans les années 1990. Et, qui
plus est, avec une certaine continuité.
Il s'agit surtout d'intelligence humaine reconstituée, et de
programmation ad hoc d'un apprentissage, sans qu'une théorie
unificatrice n'existe pour le moment (2011). Le Théorème de Cox-Jaynes
indique toutefois, ce qui est un résultat fort, que sous cinq
contraintes raisonnables, tout procédé d'apprentissage devra être soit
conforme à l'inférence bayésienne, soit incohérent à terme, donc
inefficace^[52].
Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code]
Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de
Turing et de Grice à ce sujet, propose^[53] six « préceptes »
conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont
déjà mises en œuvre par des systèmes existants :
* objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le
système) ;
* textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase,
qu'elles émanent du système ou de l'utilisateur) ;
* apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations
issues des propos de l'utilisateur) ;
* questionnement (demande de précisions de la part du système) ;
* rectification (suggestion de rectifications à la question posée,
lorsque nécessaire) ;
* explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a
apportée précédemment).
Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par
lui-même une représentation de l'utilisateur auquel il a affaire, pour
s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter au
système à partir du moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une
machine : il ne conversera pas de la même manière avec un système
automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui présente pour le
concepteur l'avantage pragmatique de simplifier certains aspects du
dialogue.
Courants de pensée[modifier | modifier le code]
La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement
son caractère pluridisciplinaire et se nourrissait des contributions
les plus diverses : neurophysiologie, psychologie, logique, sciences
sociales… Et c’est tout naturellement qu’elle envisagea deux approches
des systèmes, deux approches reprises par les sciences cognitives et de
ce fait l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition
(du haut vers le bas) et une approche contraire par construction
progressive du bas vers le haut.
Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que
contradictoires : on est à l'aise pour décomposer rapidement ce que
l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls
éléments que l'on connaît afin de se familiariser avec les concepts
émergents est plus utile pour les domaines inconnus. Elles sont
respectivement à la base des hypothèses de travail que constituent le
cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui (2005)
d'opérer progressivement leur fusion.
Le HOWTO de Linux sur l'intelligence artificielle v3.0^[54], révisé le
15 décembre 2012, adopte pour la commodité du lecteur la taxinomie
suivante :
* Systèmes symboliques ;
* Connexionnisme ;
* Calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ;
* Alife (vie artificielle) et Complexité ;
* Agents et robotique.
Cognitivisme[modifier | modifier le code]
Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que
par des procédés évidemment très différents), manipule essentiellement
des symboles élémentaires. Dans son livre La société de l’esprit,
Marvin Minsky, s’appuyant sur des observations du psychologue Jean
Piaget, envisage le processus cognitif comme une compétition d’agents
fournissant des réponses partielles et dont les avis sont arbitrés par
d’autres agents. Il cite les exemples suivants de Piaget :
* L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un
verre, plus il y a d’eau dans ce verre. Après avoir joué avec des
transvasements successifs, il intègre le fait que la notion de
hauteur du liquide dans le verre entre en compétition avec celle du
diamètre du verre, et arbitre de son mieux entre les deux.
* Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à
modeler : la réduction de plusieurs objets temporairement
représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un concept
de conservation de la quantité de matière.
Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la
formation de l’esprit, qui dégagent quelques règles pour arbitrer les
différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et
erreurs.
Connexionnisme[modifier | modifier le code]
Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels,
envisage la cognition comme le résultat d’une interaction globale des
parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le chien dispose
d'une sorte de connaissance des équations différentielles du mouvement,
puisqu’il arrive à attraper un bâton au vol. Et pas davantage qu’un
chat ait aussi une sorte de connaissance de la loi de chute des corps,
puisqu’il se comporte comme s’il savait à partir de quelle hauteur il
ne doit plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol.
Cette faculté qui évoque un peu l’intuition des philosophes se
caractériserait par la prise en compte et la consolidation d’éléments
perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la
conscience, ou en tout cas n’y déclenche d’interprétation particulière.
Synthèse[modifier | modifier le code]
Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des
travaux :
* la redondance (le système est peu sensible à des pannes
ponctuelles) ;
* la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ;
cette notion diffère de la réentrance en programmation) ;
* la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont
dégagés et renforcés).
Différentes facettes[modifier | modifier le code]
On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou
séparément, dans un système d’intelligence artificielle tels que :
* le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ;
* la traduction automatique, si possible en temps réel ou très
légèrement différé ;
* le traitement automatique du langage naturel ;
* le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ;
* l’apprentissage automatique ;
* la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis
Baron et de l'Ircam) ;
* la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général,
etc. ;
* l'intégration automatique d’informations provenant de sources
hétérogènes, (fusion de données) ;
* l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur
l'émotion) et l'éventualité d'une subjectivité artificielle ;
* etc.
Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent
intervenir dans les fonctions suivantes :
* l'aide aux diagnostics ;
* l'aide à la décision ;
* la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes
d'allocation de ressources ;
* l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou
demandant une grande précision ;
* l'automatisation de tâches ;
* etc.
Conception de systèmes[modifier | modifier le code]
Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus
commodes que d’autres pour écrire des applications d’intelligence
artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus
médiatisés. Lisp constituait une solution ingénieuse pour faire de
l’intelligence artificielle en Fortran^[Contradiction]. ELIZA (le
premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable »
intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise
aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de
commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa
part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le
langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle
comme Haskell ou OCaml.
Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont
existé dès les années 1960 ; et des logiciels tels que Maple ou
Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique
qui, il y a trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de
mathématiques supérieures.
Utilisation[modifier | modifier le code]
Un robot NAO en 2014.
Domaines d’application[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une
variété de domaines tels que :
* la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à
l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ;
* la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où
une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds^[55] ou
encore la plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ;
* le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes
de commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des
intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de
plus en plus important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de
dollars pour trois années de recherches dans tous les domaines
requis à l’automatisation de l’armement militaire^[56].
* les jeux ;
* la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ;
* le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice,
d'aider à la décision et de trancher les cas simples ;
* la logistique, au travers d'approches heuristiques de type
résolution de problème de satisfaction de contraintes ;
* la robotique
Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence
artificielle faible :
* générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à
partir des souhaits des utilisateurs.
* robot employé de maison
* débogage
* programmation
* Journalisme: des "robots journalistes" pourraient à terme aider les
journalistes en les débarrassant de tâches ingrates, notamment la
veille ou la vérification des fake news^[57].
* Marketing: le programme "Albert", développé par Adgorythms permet
de faciliter les prises de décision dans des campagnes de marketing
digital^[58].
Jeux vidéo[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée depuis longtemps
dans la conception de joueurs artificiels pour le jeu d'échecs.
Toutefois, c'est dans les jeux vidéo que l'intelligence artificielle
s'est le plus popularisée.
Celle-ci bénéficie en effet des progrès de l'informatique, avec par
exemple les cartes graphiques dédiées qui déchargent le processeur
principal des tâches graphiques. Le processeur principal peut désormais
être utilisé pour développer des systèmes d’IA plus perfectionnés. Par
exemple, l'intelligence artificielle peut être utilisée pour 'piloter'
des bots (c'est-à-dire les personnages artificiels) évoluant dans les
MMOGs ou les mondes virtuels, mais on peut aussi citer son utilisation
dans des jeux de simulation, ou pour animer des personnages
artificiels.
Dans le domaine du jeu vidéo, l’IA caractérise toute prise de décision
d’un personnage (ou d’un groupe) géré par le jeu, et contraint par
l’intérêt ludique : une « meilleure » IA ne donne pas forcément un jeu
plus jouable^[59], l’objectif est de donner l’illusion d’un
comportement intelligent^[59]. L'éventail de sujets (recherche de
chemin, animation procédurale, planifications stratégiques…) sont
réalisables par des techniques classiques issues de l'IA symbolique
(automates, script, systèmes multi-agents…), fortement dépendante de
l’expertise humaine^[60]. Cette approche est préférée par rapport aux
techniques d'intelligence artificielle plus académiques (réseaux de
neurones, algorithmes génétiques), car mieux contrôlée^[61]. Ces
approches partagent toutes les mêmes contraintes de ressources
restreintes, que ce soit en mémoire, en temps de développement, ou en
temps de calcul, même si globalement ces ressources augmentent plus les
projets sont récents^[61].
Jusqu'à la fin des années 1990, l’IA dans les jeux vidéo (plus
particulièrement dans les jeux de stratégie en temps réel) a été
délaissée par rapport au rendu visuel et sonore. L’« évolution vers des
univers toujours plus réalistes, leur peuplement par des personnages
[…] aux comportements crédibles devient une problématique
importante »^[60]. Pour éviter ce contraste, et coupler dans le même
temps au délestage d’une grosse partie de l’aspect graphique des
processeurs vers les cartes graphiques^[62], on constate à cette
période une augmentation des ressources investies dans l’IA (temps de
développement, ressource processeur)^[62]. Certains jeux sont
précurseurs (Creatures, Black and White) car l’IA y constitue l’élément
central ludique^[réf. nécessaire]. Partant d’une approche à base de
règles rigides, les jeux utilisent alors des IA plus flexibles,
diversifiant les techniques mises en œuvre^[59]. Aujourd'hui la plupart
des jeux vidéo utilisent des solutions ad hoc, il existe néanmoins des
solutions middleware et également des solutions matérielles^[63]
toutefois très minoritaires^[réf. nécessaire].
Avec les jeux en réseau, le besoin d’IA a tout d’abord été
négligé^[62], mais, particulièrement avec l’apparition des jeux
massivement multijoueur, et la présence d’un nombre très important de
joueurs humains se confrontant à des personnages non joueur, ces
derniers ont un besoin très important de pouvoir s'adapter à des
situations qui ne peuvent être prévues. Actuellement ces types de jeux
intéressent particulièrement des chercheurs en IA, y trouvant un
environnement adéquat pour y éprouver différentes architectures
adaptatives^[60].
L'« IA scriptée » est une forme d'intelligence artificielle sans
apprentissage, du type : « si le joueur a telle position, alors faire
prendre tel chemin à deux PNJ », sans que le logiciel sache que cela
encercle le joueur, ou ne varie sa stratégie.
Précurseurs[modifier | modifier le code]
Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de
réflexion est tout à fait ancien, et il apparaît régulièrement au cours
de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une intelligence
artificielle et les principaux précurseurs de cette discipline sont les
suivants.
Automates[modifier | modifier le code]
Article connexe : Automate.
Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine »
date de 800 avant notre ère, en Égypte. La statue du dieu Amon levait
le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les prétendants qui
défilaient devant lui, puis elle « prononçait » un discours de
consécration. Les Égyptiens étaient probablement conscients de la
présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et déclarant les paroles
sacrées derrière la statue, mais cela ne semblait pas être pour eux
contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque,
Homère, dans L'Iliade (XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés
par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis de roues en or,
capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans
la demeure du dieu ; ou encore, deux servantes forgées en or qui
l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant de bronze Talos, gardien
des rivages de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du
dieu.
Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le III^e et le
I^er siècle avant notre ère, d’une école d’ingénieurs fondée par
Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à
l’amusement tels des corbeaux qui chantaient. Héron L'Ancien décrit
dans son traité « Automates », un carrousel animé grâce à la vapeur et
considéré comme anticipant les machines à vapeur. Les automates
disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a prêté à Roger
Bacon la conception d'automates doués de la parole; en fait,
probablement de mécanismes simulant la prononciation de certains mots
simples.
Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour
amuser le roi de France, François I^[64]. Gio Battista Aleotti et
Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et
chantants, des flûtistes mécaniques, des nymphes, des dragons et des
satyres animés pour égayer des fêtes aristocratiques, des jardins et
des grottes. René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un automate
qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs une
réflexion d’un modernisme étonnant sur les différences entre la nature
des automates, et celles d’une part des animaux (pas de différence) et
d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en
font le précurseur méconnu d’un des principaux thèmes de la
science-fiction : l'indistinction entre le vivant et l’artificiel,
entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences
artificielles.
Le canard artificiel de Vaucanson (1738).
Jacques de Vaucanson a construit en 1738 un « canard artificiel de
cuivre doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai
canard ». Il était possible de programmer les mouvements de cet
automate, grâce à des pignons placés sur un cylindre gravé, qui
contrôlaient des baguettes traversant les pattes du canard. L’automate
a été exposé pendant plusieurs années en France, en Italie et en
Angleterre, et la transparence de l’abdomen permettait d’observer le
mécanisme interne. Le dispositif permettant de simuler la digestion et
d’expulser une sorte de bouillie verte fait l’objet d’une controverse.
Certains commentateurs estiment que cette bouillie verte n’était pas
fabriquée à partir des aliments ingérés, mais préparée à l’avance.
D’autres estiment que cet avis n’est fondé que sur des imitations du
canard de Vaucanson. Malheureusement, l’incendie du Musée de Nijni
Novgorod en Russie vers 1879 détruisit cet automate.
Les artisans Pierre et Louis Jaquet-Droz fabriquèrent parmi les
meilleurs automates fondés sur un système purement mécanique, avant le
développement des dispositifs électromécaniques. Certains de ces
automates, par un système de cames multiples, étaient capables d'écrire
un petit billet (toujours le même). Enfin, Les Contes d'Hoffmann (et
ballet) L'Homme au sable décrit une poupée mécanique dont s'éprend le
héros.
Pensée automatique[modifier | modifier le code]
Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives
suivantes peuvent être citées :
* Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du
XIII^e siècle, a fait la première tentative pour engendrer des
idées par un système mécanique. Il combinait aléatoirement des
concepts grâce à une sorte de règle à calcul, un zairja, sur
laquelle pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et
de symboles philosophiques. Il baptisa sa méthode Grand Art (Ars
Magna), fondée sur l’identification de concepts de base, puis leur
combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes.
Raymond Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la
morale, à la médecine et à l’astrologie. Mais il n’utilisait que la
logique déductive, ce qui ne permettait pas à son système
d’acquérir un apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses
principes de départ : seule la logique inductive le permet.
* Gottfried Wilhelm Leibniz, au XVII^e siècle, a imaginé un calcul
pensant (calculus rationator), en assignant un nombre à chaque
concept. La manipulation de ces nombres aurait permis de résoudre
les questions les plus difficiles, et même d’aboutir à un langage
universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des principales
difficultés de cette méthode, également rencontrée dans les travaux
modernes sur l’intelligence artificielle, est l’interconnexion de
tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes
les autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée.
* George Boole a inventé la formulation mathématique des processus
fondamentaux du raisonnement, connue sous le nom d’algèbre de
Boole. Il était conscient des liens de ses travaux avec les
mécanismes de l’intelligence, comme le montre le titre de son
principal ouvrage paru en 1854 : « Les lois de la pensée » (The
laws of thought), sur l’algèbre booléenne.
* Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le
concept de prédicat, qui est une entité logique soit vraie, soit
fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant des
variables non logiques, n’ayant en soit aucun degré de vérité
(maison, propriétaire). Cette formalisation eut une grande
importance puisqu’elle permit de démontrer des théorèmes généraux,
simplement en appliquant des règles typographiques à des ensembles
de symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que
sur le choix des règles à appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur
joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des symboles qu’il
a inventés et ce sens^[65] n'est pas toujours formalisé, ce qui
ramène au problème de la signification en intelligence
artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs.
* Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du
XX^e siècle un ouvrage intitulé « Principia mathematica », dans
lequel ils résolvent des contradictions internes à la théorie de
Gottlob Frege. Ces travaux laissaient espérer d’aboutir à une
formalisation complète des mathématiques.
* Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront
une construction ouverte, en publiant en 1931 un article intitulé
« Des propositions formellement indécidables contenues dans les
Principia mathematica et autres systèmes similaires ». Sa
démonstration est qu’à partir d’une certaine complexité d’un
système, on peut y créer plus de propositions logiques qu’on ne
peut en démontrer vraies ou fausses. L’arithmétique, par exemple,
ne peut trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres
dont le carré soit -1. Ce choix reste arbitraire et n’est en rien
lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère qu’on pourra
créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles
avec les précédents, au fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si
l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul des prédicats
(logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme
complet.
* Alan Turing invente des machines abstraites et universelles
(rebaptisées les machines de Turing), dont les ordinateurs modernes
sont considérés comme des concrétisations. Il démontre l’existence
de calculs qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas
davantage, dans les cas qu'il cite), sans pour autant que cela
constitue pour Turing un motif pour douter de la faisabilité de
machines pensantes répondant aux critères du test de Turing.
* Irving John Good^[66], Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de
façon très claire les principes assez simples d’un robot à logique
inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne pour
enrichir sa base de connaissances sur la base du Théorème de
Cox-Jaynes. Ils n’ont malheureusement pas traité la question de la
façon dont on pourrait stocker ces connaissances sans que le mode
de stockage entraîne un biais cognitif. Le projet est voisin de
celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique
inductive, et donc propre à résoudre quelques problèmes ouverts.
* Robot à logique inductive^[67].
* Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques
aux ambitions de la raison, en orientant la recherche (Herbert
Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers l’obtention des solutions
en temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la
catégorisation des problèmes selon des classes de difficulté (en
rapport avec les travaux de Cantor sur l’infini).^[réf. souhaitée]
Questionnements[modifier | modifier le code]
Article connexe : Éthique de l'intelligence artificielle.
Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux
technophiles, on verse en général dans l'enthousiasme, le mouvement
transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres
s’inquiètent et sont portées par des interrogations, parfois
alarmistes, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi,
des figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de Microsoft et
« figure emblématique de la révolution informatique de la fin du
XX^e siècle »^[68] — pensent qu'il faut rester très prudent quant aux
développements futurs de ces technologies, qui pourraient devenir
liberticides ou dangereuses.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre
de questions, notamment celle relative à la possibilité pour les robots
ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions
et finalement se substituer aux humains. Certaines de ces réactions
sont ouvertement optimistes, d'autres sont au contraire pessimistes. En
2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc consacré à l'IA^[69].
Espoirs et enthousiasme[modifier | modifier le code]
Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence
artificielle a été faite par le statisticien anglais Irving John Good :
« supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce
dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de
telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette
machine pourrait à son tour créer des machines meilleures
qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en
chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence
humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la machine ultra
intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de
faire, à condition que ladite machine soit assez docile pour
constamment lui obéir. »^[70]
Pour l'Américain Ray Kurzweil, l'intelligence artificielle dépassera
bientôt l'intelligence naturelle.
La mutation qu'évoque Good correspond à un changement qualitatif du
principe même de progrès, et certains la nomment « singularité »^[71]
qui est un concept central pour de nombreux transhumanistes, qui
s'interrogent très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel
scénario, certains allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu »
numérique appelé à prendre le contrôle du destin de l'humanité, ou à
fusionner avec elle.
Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point
d'une telle machine avant la fin du XX^e siècle. La prédiction ne s’est
toujours pas réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le public à
l'époque : le cours de l’action d'IBM quadrupla^[réf. nécessaire] (bien
que les dividendes trimestriels versés restèrent à peu de près
constants) dans les mois qui suivirent la victoire de Deep Blue sur
Garry Kasparov. Une partie du grand public était en effet persuadée
qu’IBM venait de mettre au point le vecteur d’une telle explosion de
l’intelligence et que cette compagnie en tirerait profit. L’espoir fut
déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple calculateur
évaluant 200 millions de positions à la seconde, sans conscience du jeu
lui-même, fut reconverti en machine classique utilisée pour
l'exploration de données.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme
des transhumanistes, notamment celui de l'ingénieur américain Ray
Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins long terme,
l'intelligence - jusqu'alors confinée dans son support biologique, le
cerveau - deviendra progressivement non-biologique et considérablement
plus puissante au point que des cyborgs remplaceront les humains, ceci
en vertu de ce qu'il appelle le principe de singularité^[72]
Critiques et inquiétudes[modifier | modifier le code]
Le développement de l'intelligence artificielle suscite un certain
nombre de craintes, y compris au sein de la sphère high tech. En 2015,
Bill Gates, ex-PDG de Microsoft, s'inquiète à ce sujet^[73].
Le développement de l'intelligence artificielle ne génère pas que de
l'enthousiasme, il suscite également les plus vives inquiétudes, en
premier lieu d'un certain nombre d'auteurs de science-fiction, tels
Isaac Asimov, William Gibson ou Arthur C. Clarke qui, sur le modèle du
récit de l'Apprenti sorcier, décrivent le risque d'une perte de
contrôle des humains sur le processus technique. Tout récemment,
différents intellectuels ont également pris position.
Ainsi l'astrophysicien Stephen Hawking, selon qui le risque est réel
que des machines deviennent un jour plus intelligentes que les humains
et finissent par les dominer, voire se substituer à eux, de la même
façon que les humains ont exterminé certaines espèces animales et la
majorité des virus^[74].
D'autres personnalités reconnues, notamment dans le milieu de la high
tech, expriment publiquement des craintes similaires. C'est ainsi le
cas, en 2015, de Bill Gates, Elon Musk et Bill Joy^[75]. Selon le
spécialiste américain de l'informatique Moshe Vardi, l'intelligence
artificielle pourrait mettre 50 % de l'humanité au chômage. « Nous
approchons d'une époque où les machines pourront surpasser les hommes
dans presque toutes les tâches ». Son avènement poserait, à terme, la
question de l'utilité même de l'espèce humaine^[76].
Certains industriels prennent ces risques au sérieux. Ainsi, en 2016,
Google pose la question du manque de contrôle potentiel d'agents
apprenants qui pourraient apprendre à empêcher leur interruption dans
une tâche. C'est dans ce sens que la firme développe un « bouton
rouge » intégré en bas niveau dans les IA permettant de désactiver les
intelligences artificielles, sans possibilité de contournement par
celle ci (au delà de simplement "tuer" l'IA, l'objectif de ce "bouton
rouge" est aussi de la geler dans son process, en évitant de l'arrêter,
et éviter ainsi une remise à zéro des apprentissages ou des calculs en
cours)^[77].
Critique de la technique et de la technologie[modifier | modifier le code]
Comme l'explique l'historien François Jarrige, la critique de
l'intelligence artificielle trouve son origine dans celle - plus
ancienne et plus générale - des techniques et de la technologie, dont
Lewis Mumford (aux États-Unis)^[78], Jacques Ellul (en France)^[79] et
Günther Anders (en Allemagne)^[80] sont au XX^e siècle les principaux
instigateurs, et qui inspire aujourd'hui différents cercles militants
(en France, par exemple : Pièces et Main d'Œuvre^[81] et
Technologos^[82])^[83].
Selon Jarrige, leurs thèses restent peu connues ou controversées du
fait que "le progrès" et "l'État" restent encore largement surestimés.
Ainsi, reprenant les analyses d'Ellul^[84], les animateurs du groupe
Technologos estiment que l'État est de loin le moins qualifié pour
enrayer l'autonomisation du processus technicien^[85] et qu'il
appartient aux individus de briser les mythes de l'État providence et
du progrès technique : "Ce n'est pas la technique qui nous asservit
mais le sacré transféré à la technique (...). Ce n'est pas l'État qui
nous asservit, c'est sa transfiguration sacrale"^[86].
Questionnements éthiques[modifier | modifier le code]
Le 28 septembre 2016, les géants du secteurs de l'intelligence
artificielle mettent en place un « partenariat pour l’intelligence
artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »^[87]. L'année
suivante, Google DeepMind se dote d'une unité en interne pour aborder
les questions éthiques^[88].
Perspectives et projections dans le futur[modifier | modifier le code]
Des chercheurs de l’Institut de l’avenir de l’humanité de l’Université
d’Oxford, de l’Université de Yale et d’AI Impact ont sondé 352 experts
en apprentissage par machine pour prévoir les progrès de l’IA au cours
des prochaines décennies^[89].
Les experts ont été interrogés sur le calendrier des capacités et des
professions spécifiques, ainsi que leurs prédictions quant à savoir
quand l’IA deviendra supérieure aux humains dans toutes les
tâches^[89]. Et quelles en seraient les implications sociales
également^[89]. Les chercheurs ont prédit que les machines seront
meilleures que les humains dans le domaine de la traduction de langues
d’ici 2024^[89]. Elles seraient capables de rédiger des essais d’ici
2026^[89]. De conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le
commerce et la vente en 2031^[89].
D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des
travaux de chirurgiens^[89]. Selon les chercheurs, il existe 50 % de
chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans
tous les domaines en seulement 45 ans^[89]. Et, selon la même
probabilité, ils disent que les machines pourraient prendre en charge
tous les emplois humains en 120 ans^[89]. Certains disent même que cela
pourrait se produire plus tôt^[89].
Dans la science-fiction[modifier | modifier le code]
HAL 9000 au Robot Hall of Fame.
Article détaillé : Liste d'ordinateurs de fiction.
Voir aussi la catégorie : Nuvola apps kpager.svg Intelligence
artificielle dans l'art et la culture
Le thème d’une machine capable d’éprouver une conscience et des
sentiments — ou en tout cas de faire comme si tel était le cas —
constitue un grand classique de la science-fiction, notamment dans la
série de romans d’Isaac Asimov sur les robots. Ce sujet a toutefois été
exploité très tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio,
publié en 1881, où une marionnette capable d’éprouver de l’amour pour
son créateur cherche à devenir un vrai petit garçon, ou dans L'Homme le
plus doué du monde, une nouvelle de l'Américain Edward Page Mitchell où
le cerveau d'un simple d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré
des recherches de Charles Babbage. Le roman Le Miroir flexible, par
Régis Messac, propose quant à lui le principe d'une intelligence
artificielle faible, mais évolutive, avec des automates inspirés de
formes de vie simples, réagissant à certains stimulis tels que la
lumière. Cette trame a fortement inspiré le film A.I. Intelligence
artificielle, réalisé par Steven Spielberg, sur la base des idées de
Stanley Kubrick, lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan
Simmons, notamment le cycle d'Hypérion, contient également des exposés
et des développements sur le sujet. Autre œuvre majeure de la science
fiction sur ce thème, Destination vide, de Frank Herbert, met en scène
de manière fascinante l'émergence d'une intelligence artificielle
forte.
Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la
fiction sont nombreux : Data, de la série télévisée Star Trek : The
Next generation, est un être cybernétique doué d'intelligence, avec des
capacités importantes d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le
vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains qui
l'inspirent dans sa quête d'humanité. Il est la représentation type de
l'androïde, tel qu'il était pensé dans les années 1980. Son pendant
cinématographique est Bishop dans les films Aliens (sorti en 1986) et
Alien 3 (1992). Dans le manga Ghost in the Shell, une androïde
s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec Arnold
Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer,
semble dans la capacité d'éprouver des sentiments humains. Par
ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés dans le passé par
Skynet, une intelligence artificielle qui a pris conscience
d'elle-même, et du danger que représentent les humains envers
elle-même.
Quelques IA célèbres dans la science-fiction[modifier | modifier le code]
* 1968 : 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, inspiré de
la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C. Clarke, également auteur du
scénario du film, avec la lutte entre l’ordinateur HAL et Dave.
* 1969 : Colossus: the Forbin project 1969, d’après le roman de
Dennis Feltham Jones (en) de 1967 (un système d’IA militaire
américain contacte son homologue russe pour qu’ils coopèrent à leur
mission commune, éviter la guerre nucléaire... en neutralisant les
humains !).
* 1981 : Blade Runner de Ridley Scott (1981), inspiré du roman
éponyme de Philip K. Dick, où des humains artificiels (des
« répliquants ») reviennent sur terre après une mission spatiale,
mais n’acceptent pas leur mort programmée à la suite du succès de
leur mission.
* 1982 : K 2000, une Pontiac Trans-Am embarque une intelligence
artificielle au nom de K.I.T.T. Conçue pour réaliser des
diagnostiques pour les dossiers de la F.L.A.G. Elle ne peut
ressentir des émotions, ne peut porter atteinte à la vie d’autrui
et n'écoute que les ordres de Michael Knight. Une partie de
l'histoire repose sur l'importance de la programmation, notamment
avec son jumeau maléfique et prototype K.A.R.R. dont sa principale
différence est d'avoir en priorité l'instinct de survie qui
prédomine les autres limites.
* 1982 : Tron de Steven Lisberger (1982), où le Maître contrôle
principal (MCP) est un programme d'échecs qui a évolué en IA et
tente de prendre le contrôle total du système.
* 1985 : D.A.R.Y.L. est un androïde que le gouvernement américain
cherche à détruire.
* 1999 : Matrix, trilogie cinématographique de science-fiction dans
laquelle les humains, enfermés dans un monde créé par l'IA, sont
asservis par les machines. Une petite poche de résistance humaine
résiste et se bat encore dans l'espoir de la venue de l'Élu : Neo.
* 1999 : L'Homme bicentenaire (film): un exemplaire de NDR-114,
dénommé « Andrew », poursuit un long chemin vers l'acquisition de
la conscience, au point de se voir reconnaitre le statut d'être
humain à la fin de sa « vie ». Il s'agit d'une adaptation de la
nouvelle éponyme d'Isaac Asimov.
* 2001 : A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, inspiré
de la nouvelle de Brian Aldiss Les Supertoys durent tout l'été. Le
personnage central est certainement un aboutissement - mais pour
l’instant seulement imaginaire - de l’intelligence artificielle :
un enfant-robot doué d’émotions et de sentiments.
* 2004 : I, Robot avec Will Smith, inspiré de l’œuvre de Isaac Asimov
et thème semblable au film AI.
* 2008 : J.A.R.V.I.S. (Just A Rather Very Intelligent System) dans
les films Iron Man, Avengers, etc. avec Robert Downey JR inspiré
des comics Marvels
* 2011 - 2016 : la série télévisée Person of Interest met en scène un
groupe de personne guidés par une intelligence artificielle capable
de prédire des crimes
* 2012 - 2014 : la série télévisée Real Humans : 100 % humain décrit
l'émergence de robots doués de conscience au sein de la société
humaine.
* 2015 : Ex Machina de Alex Garland, dans lequel un test de Turing
d'une semaine va dégénérer en faveur d'un robot féminin (gynoïde )
révolutionnaire.
* 2016 : la série télévisée Westworld met en scène des androïdes à
l'apparence humaine qui commencent a adopter des comportements
imprévisibles^[90].
Formation[modifier | modifier le code]
Il n'y a pas de diplômes strictement en intelligence artificielle mais
ce sont généralement des diplômés en sciences cognitives, biologie,
biostatistique, informatique, logique, ingénieurie mécanique ou
psychologie qui travaillent dans le champ de l'intelligence
artificielle.
L'intelligence artificielle et les jeux[modifier | modifier le code]
Les jeux, notamment les jeux de stratégie, ont marqué l’histoire de
l’intelligence artificielle, même s’ils ne mesurent que des compétences
particulières, telles que la capacité de la machine en matière de
calcul de probabilités, de prise de décision mais aussi
d’apprentissage. Hans J. Berliner (1929-2017), docteur en science
informatique et fort joueur d'échecs, fut un des pionniers de la
programmation pour les Game Playing Computeurs'. Ses travaux
commencèrent par un programme capable de battre un humain professionnel
au backgammon, puis à partir des années 60 avec l'aide d'IBM il fit des
recherches pour créer un programme capable de rivaliser avec des Grands
Maitres du jeu d'échecs. Ses travaux contribuèrent quelques décennies
plus tard à la réalisation du supercalculateur Deep Blue.^[91]
Othello[modifier | modifier le code]
Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur
place tour à tour des pions de sa couleur (noir ou blanc). Le vainqueur
est celui qui possède les pions de la couleur dominante.
L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est
IAGO, développée en 1976 par l'université Caltech de Pasadena
(Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio
Fujita.
Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en
1980. Un an plus tard, un nouveau tournoi de programmes regroupent 20
systèmes^[92]. C'est entre 1996 et 1997 que le nombre de programmes
explose : Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par
Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par Mark Brockington,
Logistello (1997) par Michael Buro, etc.
Échecs[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Matchs Deep Blue contre Kasparov et Programme
d'échecs.
En 1968 David Levy maître international lança le pari à des
spécialistes d'intelligence artificielle qu'aucun programme
d'ordinateur ne serait capable de le battre dans les dix années à
venir. Il ne fut finalement battu que par Deep Thought et cela
seulement en 1989.
En 1988 l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à
battre un grand maître, Arnold Denker. En 1997, la victoire du
supercalculateur Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de ce match
revanche) d’IBM contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov a
marqué un tournant : pour la première fois, l’un des tout meilleurs
joueurs humains du jeu d'échecs était battu par une machine.
Go[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Go en informatique et Match AlphaGo - Lee Sedol.
En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go,
plus complexe à appréhender que les échecs (entre autres à cause du
plus grand nombre de positions : 10^170 au go, contre 10^50 pour les
échecs, et de parties plausibles : 10^600 au go, contre 10^120 pour les
échecs)^[93].
En octobre 2015, AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale
de Google, bat pour la première fois Fan Hui, le triple champion
européen de go^[94] et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des
plus grands défis pour l'intelligence artificielle. Cette tendance se
confirme en mars 2016 quand AlphaGo bat par trois fois consécutives le
champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un duel en cinq
parties^[95]. Lee Sedol a déclaré au terme de la seconde partie qu'il
n'avait trouvé « aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite
était « sans équivoque ».
Jeopardy![modifier | modifier le code]
En 2011, l'IA Watson conçue par IBM, bat ses adversaires humains au jeu
télévisé américain Jeopardy!^[93]. Dans ce jeu de questions/réponses,
la compréhension du langage est essentielle pour la machine ; pour ce
faire, Watson a pu s'appuyer sur une importante base de données interne
lui fournissant des éléments de culture générale, et avait la capacité
d'apprendre par lui-même, notamment de ses erreurs. Il disposait
néanmoins d’un avantage, la capacité d’appuyer instantanément (et donc
avant ses adversaires humains), sur le buzzer pour donner une
réponse^[93].
Poker[modifier | modifier le code]
Après avoir joué plus de 120.000 mains au global, Libratus, développé
par des chercheurs de l'université américaine de Carnegie Mellon, a
accumulé 1.766.250 dollars (virtuels, évidemment). Chaque joueur, parmi
les meilleurs au monde, affrontait la machine dans un face à face selon
les règles du "Texas Hold'em no limit", la version la plus courante du
poker^[réf. nécessaire].
Le joueur qui a le moins perdu d'argent dans son duel, Dong Kim, est
tout de même en déficit de plus de 85.000 dollars. Les parties étaient
retransmises en direct sur la plateforme Twitch. Une victoire nette et
sans bavure, qui marque une nouvelle étape dans le développement de
l'intelligence artificielle^[96].
Notes et références[modifier | modifier le code]
1. ↑ Définition de l'Encyclopédie Larousse
2. ↑ Rapport du Gouvernement, France Intelligence Artificielle, 2017
(https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/8
6/1/Conclusions_Groupes_Travail_France_IA_738861.pdf)
3. ↑ « the building of computer programs which perform tasks which
are, for the moment, performed in a more satisfactory way by humans
because they require high level mental processes such as :
perception learning, memory organization and critical reasoning ».
4. ↑
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificiell
e/187257.
5. ↑ (en) Russell, S. et Norvig, P., Artificial Intelligence: A Modern
Approach (2nd ed.), Prentice Hall, 2003, 932 p.
(ISBN 0-13-790395-2) Section 1.1.
6. ↑ Republié dans Collected Works of A. M. Turing, volume Mechanical
Intelligence, ed. Darrel Ince, (ISBN 978-0-444-88058-1).
7. ↑ Conférence Intelligent machinery, a heretical theory donnée à la
Société 51 à Manchester.
8. ↑ « Can digital computers think? ».
9. ↑ « Can automatic calculating machines be said to think? ».
10. ↑ La première version de ce memorandum a été publié à Carlsbad
(Nouveau Mexique) en juillet 1949. Il a été reproduit dans Machine
Translation of Languages, Cambridge, Massachusetts, MIT Press,
1955, 15–23 p. (ISBN 0-8371-8434-7), « Translation »
11. ↑ Crevier, Daniel (1993), AI: The Tumultuous Search for Artificial
Intelligence, New York, NY: BasicBooks, (ISBN 978-0-465-02997-6),
p. 17.
12. ↑ Le Monde Festival : Yann LeCun et l’intelligence artificielle
13. ↑ (en) « Singularity Institute for Artificial
Intelligence »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire
?) (consulté le 15 juin 2017) (2004), Singularity Institute for
Artificial Intelligence, 3 Laws Unsafe sur
http://www.asimovlaws.com/, récupéré le 7 août 2007, sauvé sur
web.archive.org.
14. ↑ (fr) Un cerveau artificiel annoncé dans dix ans - Le Figaro, 8
septembre 2009.
15. ↑ (en) Scientists Worry Machines May Outsmart Man - New York Times,
25 juillet 2009.
16. ↑ (en) « Implications of AI for Society »^(Archive • Wikiwix •
Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) -
Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI).
17. ↑ (en) Science goes back to basics on AI - BBC News, 8 décembre
2009.
18. ↑ ^a et b (en) Air Force To Expand PlayStation-Based Supercomputer
- InformationWeek, 20 novembre 2009.
19. ↑ (en) Sony PlayStation 3 Game Consoles : Solicitation Number:
FA8751-10-R-0003 - Federal Business Opportunities, 22 décembre
2009.
20. ↑ (en) « Air Force to use artificial intelligence and other
advanced data processing to hit the enemy where it hurts » - John
Keller, Military & Aerospace, 27 janvier 2010.
21. ↑ (en) « Robot stealth fighter jet ready to take off ». « Boeing’s
sleek fighter-size Phantom Ray stealth jet will make its first
flight by year’s end. This unmanned airborne system is designed for
a variety of warfighter roles ranging from reconnaissance and
surveillance to aerial refueling, electronic attack and
hunter/killer missions. ».
22. ↑ Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des
États-Unis ? - Le Monde - 17/02/16.
23. ↑
http://www.cnetfrance.fr/news/google-investit-dans-des-recherches-s
ur-l-intelligence-artificielle-quantique-39790451.htm.
24. ↑ https://www.wired.com/business/2013/04/kurzweil-google-ai/
25. ↑ Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à
l'humanité », Le Monde, 3 décembre 2014.
26. ↑ Bill Gates est « préoccupé par la superintelligence »
artificielle, Le Monde, 29 janvier 2015.
27. ↑ Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence
artificielle, Le Monde, 6 juillet 2015.
28. ↑ Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle - Les
échos - 16/02/16.
29. ↑ Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à
Paris.
30. ↑ Apple rachète la start-up d'intelligence artificielle Turi pour
200 millions de dollars.
31. ↑ Jean-Claude Simon sur le Mathematics Genealogy Project
32. ↑ Reconnaissance des formes et intelligence artificielle, congrès
AFCET-IRIA, Toulouse 12, 13, 14 septembre 1979. Il est intitulé
« 2^e congrès » et prend la suite du congrès AFCET-IRIA
Reconnaissance des formes et traitement des images en 1978 à
Chatenay-Malabry.
33. ↑ Un GRECO est un ancêtre des actuels GDR du CNRS et un PRC est un
programme de recherche concertée
34. ↑ « AFIA - Association Française pour l'Intelligence
Artificielle », sur AFIA (consulté le 19 décembre 2017)
35. ↑ Guillaume Bregeras, « Serena Capital crée un fonds big data et
intelligence artificielle », Les Echos, 17 janvier 2017 (lire en
ligne)
36. ↑ « L’Intelligence artificielle menace-t-elle nos emplois ? »,
Public Senat, 20 janvier 2017 (lire en ligne)
37. ↑ Vincent Fagot, « La France fait le pari de l’intelligence
artificielle », Le Monde.fr, 20 janvier 2017 (ISSN 1950-6244, lire
en ligne)
38. ↑ ^a et b « Turing et l’Intelligence Artificielle ».
39. ↑ « L’intelligence artificielle et le test de Turing ».
40. ↑ Dictionnaire de l'informatique (1975), André Le Garff.
41. ↑ Michael David Mitchell, « Robotique et neurosciences détectent le
siège de la conscience de soi », Actualités Mediacom, école
polytechnique fédérale de Lausanne, 2010 (lire en ligne).
42. ↑ et occupant donc en nombre de comparaisons par seconde une
moyenne géométrique entre une balance de Roberval (1 opération
logique par seconde) et le cerveau humain.
43. ↑ ^a et b « Intelligence artificielle : pensée et calcul », sur
www.linternaute.com (consulté le 22 mai 2017)
44. ↑ (en) « If your brain were a computer, how much storage space
would it have? ».
45. ↑ Même si quelques avancées semblent spectaculaires : Jeopardy :
Watson, l’ordinateur d'IBM, a vaincu ses adversaires humains.
46. ↑ Au début des années 2010, le logiciel Picasa 3.8 y arrive
cependant avec un taux de réussite le rendant tout à fait
exploitable.
47. ↑
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3011302/Could-robots
-turn-people-PETS-Elon-Musk-claims-artificial-intelligence-treat-hu
mans-like-Labradors.html.
48. ↑ Voir la Thèse CPC de Bruno Marchal, Thèse de Church-Turing.
49. ↑ Page de Roger Penrose.
50. ↑ Page d'Andrei Kirilyuk.
51. ↑ voir (en)Logical Foundations of Artificial Intelligence, chap.
2.2 Predicate Calculus, p. 13-20.
52. ↑ E.T. Jaynes, Probability Theory : the Logic of Science,
(ISBN 978-0-521-59271-0), également consultable ici :
http://bayes.wustl.edu/etj/prob/book.pdf.
53. ↑ François Rastier, Sémantique et recherches cognitives, PUF, 2001
(2^e éd.).
54. ↑
http://www.ibiblio.org/pub/Linux/docs/HOWTO/other-formats/pdf/AI-Al
ife-HOWTO.pdf.
55. ↑ Bientôt un hedge fund contrôlé par intelligence artificielle? -
BFMTV - 17/03/2015.
56. ↑
https://www.nytimes.com/2016/10/26/us/pentagon-artificial-intellige
nce-terminator.html?_r=0
57. ↑ Ivan Capecchi, « Médias, faites GAFA à l’IA ! », L’ADN, 11 mai
2017 (lire en ligne)
58. ↑ « Intelligence artificielle : le Gong de fin pour les agences
média ? »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
sur Siècle Digital, 11 mai 2017 (consulté le 14 mai 2017)
59. ↑ ^a, b et c (en) Game AI: The State of the Industry, Part Two,
David C. Pottinger, John E. Laird, Gamasutra, 8 novembre 2000.
60. ↑ ^a, b et c « MHiCS, une architecture de sélection de l'action
motivationnelle et hiérarchique à systèmes de classeurs pour
personnages non joueurs adaptatifs »^(Archive • Wikiwix •
Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017),
Gabriel Robert, LIP6, 2005.
61. ↑ ^a et b (en) Game AI: The State of the Industry, Steven Woodcock,
Gamasutra, 1^er novembre 2000.
62. ↑ ^a, b et c (en) Game AI: The State of the Industry, Steve
Woodcock, Gamasutra, 1998.
63. ↑ Aiseek.
64. ↑ « Le lion automate de Léonard de Vinci revit », sur
fr.reuters.com, 15 août 2009 (consulté le 17 avril 2017)
65. ↑ On parle de sémantique.
66. ↑ « Irving John Good »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google •
Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017).
67. ↑ (en) Robot à logique inductive (en anglais, PDF).
68. ↑ « Bill Gates », sur Universalis.fr (consulté le 16 octobre 2016)
69. ↑ Inria, « Intelligence Artificielle, les défis actuels et l'action
d'Inria - Inria », Inria, 2016 (lire en ligne)
70. ↑ Good, I. J. (1965), Franz L. Alt and Morris Rubinoff, eds.,
"Speculations Concerning the First Ultraintelligent Machine",
Advances in Computers, Advances in Computers.
71. ↑ Scruter la Singularité, Eliezer S. Yudkowsky, mai 2004.
72. ↑ Ray Kurzweil, Humanité 2.0 : La Bible du changement, 2007.
Édition originale, The Singularity is Near: When Humans Transcend
Biology, 2007.
73. ↑ « Intelligence artificielle : pourquoi Musk, Hawking et Gates
s'inquiètent ? », Les Échos.fr, 30 janvier 2015.
74. ↑ « Selon Stephen Hawking, l’intelligence artificielle est un
danger pour l’humanité - Web Développement Durable », sur Web
Développement Durable (consulté le 28 février 2016).
75. ↑ L'intelligence artificielle inquiète les grands cerveaux
contemporains, France 24, 2 février 2015.
76. ↑ L'intelligence artificielle pourrait mettre 50% de l'humanité au
chômage. L'Express - 15/02/16.
77. ↑ Morgane Tual, « Pourquoi Google a conçu un « bouton rouge » pour
désactiver des intelligences artificielles », Le Monde.fr, 7 juin
2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
78. ↑ Lewis Mumford, Le Mythe de la machine, deux volumes, 1967-1970;
tard., Fayard, 1974.
79. ↑ Jacques Ellul, La Technique ou l'Enjeu du siècle, 1954;
3^e édition : Economica 2008.
80. ↑ Günther Anders, L'obsolescence de l'homme, tome 1, 1956; tome 2,
1980; tard. fr .2002 et 2011.
81. ↑ Pièces et Main d'Œuvre Site officiel.
82. ↑ Technologos Site officiel.
83. ↑ François Jarrige, Techno-critiques. Du refus des machines à la
contestation des technosciences, La Découverte, 2014.
84. ↑ Jacques Ellul, L'Illusion politique, 1965; 3^e édition : La Table
Ronde, 2004.
85. ↑ Technologos, "Qui sommes-nous ?", articles 31 à 33.
86. ↑ Jacques Ellul, Les nouveaux possédés, 1973 ; 2^e éd. Mille et une
nuits/Fayard, 2003, p. 316.
87. ↑ Morgane Tual, « Intelligence artificielle : les géants du Web
lancent un partenariat sur l’éthique », Le Monde.fr, 28 septembre
2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
88. ↑ « Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité
de recherche sur l’éthique », Le Monde.fr, 4 octobre 2017
(ISSN 1950-6244, lire en ligne).
89. ↑ ^a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (en) Katja Grace, John Salvatier,
Allan Dafoe, Baobao Zhang, Owain Evans, « When Will AI Exceed Human
Performance? Evidence from AI Experts », arxiv.org, 24 mai 2017.
90. ↑ AlloCine, « Westworld » (consulté le 22 décembre 2016)
91. ↑ Article de Dylan L. McClain, New York Times, 16 janvier 2017, et
article "Hans J. Berliner (1929-2017), Grand Maître d'échecs et
programmeur de génie", Denis Rozier, Le Courrier des Echecs n°639,
mars 2017
92. ↑ « Les jeux et l'intelligence artificielle », sur u-picardie.fr
(consulté le 27 septembre 2016)
93. ↑ ^a, b et c « Jeu de go : comment savoir si les programmes
d’intelligence artificielle sont vraiment… intelligents », Le
Monde.fr, 9 mars 2016.
94. ↑ Source : Nature News - Janvier 2016.^[réf. insuffisante]
95. ↑ « Jeu de go : Le champion du monde de nouveau battu par
l'ordinateur de Google », L'Obs.com.
96. ↑ « comment une-intelligence artificielle ridiculise les meilleurs
joueurs de poker », sur www.numerama.com, 27 janvier 2017 (consulté
le 11 décembre 2017)
Annexes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
* Département:Intelligence artificielle, sur Wikiversity
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Aspects techniques
* Alan Turing, Jean-Yves Girard, La machine de Turing, Éditions du
Seuil, 1995 [détail de l’édition], Les Ordinateurs et
l'Intelligence, p. 133–174
* Claire Rémy, L'Intelligence artificielle, 1994 (ISBN 2-10-002258-X)
* Jean-Marc Alliot et Thomas Schiex, Intelligence artificielle et
informatique théorique, CEPADUES, 2002 (ISBN 2-85428-578-6)
* (en) Michael R. Genesereth et Nils J. Nilsson, Logical Foundations
of Artificial Intelligence, Los Altos, Californie, États-Unis,
Morgan Kaufmann, 1987, 405 p. [détail de l’édition]
(ISBN 0-934613-31-1)
* Stuart Jonathan Russell et Peter Norvig, Intelligence Artificielle,
Pearson education, 2006 (ISBN 978-2-7440-7150-8)
* Jean-Louis Laurière, Intelligence Artificielle, Eyrolles, 1986
* Jean-Paul Delahaye, Outils logiques pour l'intelligence
artificielle, Eyrolles, 1985 [détail des éditions]
(ISBN 978-2212084122)
* Jean-Paul Haton, Marie-Christine Haton, L'Intelligence
Artificielle, Que sais-je?, 1990 (ISBN 2-13-043164-X)
Aspects philosophiques
* Gilbert Boss, Les machines à penser - L'homme et l'ordinateur,
Éditions du Grand midi, 1987, 202 p. (ISBN 2-88093-105-3)
* Jacques Bolo, Philosophie contre intelligence artificielle, Lingua
Franca, 1996, 375 p. (ISBN 2-912059-00-3)
* Alan Ross Anderson, Pensée et machine, Editions Champ Vallon, 1983
(réimpr. 1993), 150 p. (ISBN 2-903528-28-4)
* Jean Sallantin et Jean-Jacques Szczeciniarz, Le Concept de preuve à
la lumière de l'intelligence artificielle, Presses universitaires
de France, 1999, 370 p. (ISBN 2-13-050104-4)
* Jean-Gabriel Ganascia, L'âme-machine, les enjeux de l'intelligence
artificielle, Éditions du Seuil, Collection Science Ouverte, 1990,
284 p. (ISBN 2-02-011470-4)
* (en) Nick Bostrom, Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies,
2014 (ISBN 978-0199678112)
Fondements cognitifs, psychologiques et biologiques
* Hervé Chaudet et Liliane Pellegrin, Intelligence artificielle et
psychologie cognitive, Dunod, 1998, 179 p. (ISBN 2-10-002989-4)
Aspects linguistiques
* Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage,
Représentations des connaissances, Processus de compréhension,
vol. 1, Hermès, 1989 (ISBN 2-86601-134-1)
* Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage,
Représentations des connaissances, Processus de compréhension,
vol. 2, Hermès, 1990, 768 p. (ISBN 2-86601-187-2)
* Gérard Sabah, Compréhension des langues et interaction (Traité IC2,
Série Cognition et Traitement de l'Information), Hermès science:
Lavoisier, 2006 (ISBN 2-7462-1256-0)
Histoire
* Daniel Crevier et Nathalie Bukcek, À la recherche de l'intelligence
artificielle, Flammarion, 1997 (ISBN 2-08-081428-1), (traduction de
(en) The Tumultuous history of the search for artiticial
intelligence.)
Vulgarisation
* Gérard Tisseau et Jacques Pitrat, Intelligence artificielle :
problèmes et méthodes, Presses universitaires de France, 1996,
255 p. (ISBN 2-13-047429-2)
* Jack Challoner, L'Intelligence artificielle : Un guide d'initiation
au futur de l'informatique et de la robotique, Pearson Education,
2003 (ISBN 2-7440-1600-4)
* Hugues Bersini, De l'intelligence humaine à l'intelligence
artificielle, Ellipse, 2006 (ISBN 2-7298-2813-3)
* Jean-Gabriel Ganascia, L'Intelligence artificielle, Éditions du
Cavalier bleu, coll. « Idees recues », 2007 (ISBN 978-2846701655)
* Howard Selina (illustrations) et Henry Brighton (texte),
L'Intelligence artificielle en images, EDP Sciences,
coll. « Aperçu », 2015 (ISBN 9782759817726)
* Marion Montaigne (dessin) et Jean-Noël Lafargue (scénario),
L'Intelligence artificielle : fantasmes et réalités, Le Lombard,
coll. « La petite bédéthèque des savoirs », 2016
(ISBN 9782803636389)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notions générales
* Agent intelligent
* Agent logiciel
* Agent virtuel
* Algorithme
* Algorithme génétique
* Apprentissage profond (Deep learning)
* Automation
* Bio-informatique
* Cerveau artificiel
* Cyborg
* Éthique de l'intelligence artificielle
* Explosion d'intelligence
* Histoire de l'intelligence artificielle
* Philosophie de l'intelligence artificielle
* Interactions homme-machine
* Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle
* Réseau de neurones artificiels
* Singularité technologique
* Singularitarisme
* Système expert
* Téléchargement de l'esprit
* Test de Turing
* Vie artificielle
Notions techniques
* Agent conversationnel
* Apprentissage automatique
* Apprentissage par renforcement
* Architecture cognitive
* Diagnostic
* Data mining
* Inférence bayésienne
* Intelligence artificielle amicale
* Intelligence artificielle distribuée
* Intelligence artificielle faible
* Logique floue
* Métaheuristiques
* Planification
* Problème de satisfaction de contraintes
* Programmation génétique
* Programmation par contraintes
* Raisonnement par cas
* Réseaux de neurones
* Système multi-agents
* Théorème de Cox-Jaynes
Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone)
* Edward Feigenbaum
* Irving John Good
* Douglas Hofstadter
* Douglas Lenat
* John McCarthy
* Marvin Lee Minsky
* Allen Newell
* Nils Nilsson
* Seymour Papert
* Rosalind Picard
* Roger Schank
* Herbert Simon
* Ray Solomonoff
* Gerald Jay Sussman
* Alan Turing
* Joseph Weizenbaum
Chercheurs en intelligence artificielle (espace francophone)
* Hugues Bersini
* Alain Colmerauer
* Jean-Paul Delahaye
* Rose Dieng-Kuntz
* Yann LeCun
* Jacques Pitrat
* Gérard Sabah
Liens externes[modifier | modifier le code]
* Association française pour l'intelligence artificielle
* « Association européenne pour l'Intelligence
Artificielle »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que
faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (European Association for
Artificial Intelligence)
* Groupement de recherche du CNRS sur les Aspects Formels et
Algorithmiques de l'Intelligence Artificielle (pré-GDR IA)
* Références de sites : série de liens groupés par thème et
commentés ;
Réflexions
* « L'intelligence artificielle, menace ou avancée ? », Sébastien
KONIECZNY, Huffington Post, 9 mars 2016
* « À quoi sert l'intelligence artificielle ? », Juliette DEMEY, JDD,
19 juillet 2015
v · m
Robotique
Sujets connexes
* Capteur
* Intelligence artificielle
* Actionneur
* Source d'énergie
* Déplacement
* Programmation
* Compétition de robotique
Communication
* Communication série
* Communication parallèle
* Transmission sans fil
* Automatique
* Électricité
* Électrochimie
* Électromagnétisme
* Électronique
* Électrotechnique
* Traitement du signal
v · m
Technologies émergentes
Affichage
* Affichage sans écran
* Affichage tête haute
* Auto-stéréoscopie
* Diode électroluminescente organique
* Lentille de contact bionique
* Surface-conduction Electron-emitter Display
* Réalité virtuelle
Agriculture
* Agriculture de précision
* Agriculture urbaine
* Aquaponie
* Ferme verticale
* Hydroponie
* Mur végétalisé
* OGM
* Viande in vitro
Astronomie/Astrophysique
* Détecteurs d'ondes gravitationnelles
+ LISA
+ LIGO
+ VIRGO
* Interféromètre astronomique
+ Interféromètre optique à longue base
+ Interférométrie à très longue base
o Event Horizon Telescope
o HALCA
o Hypertélescope
Bioinformatique
* Pyroséquençage
* Séquençage de cellule unique
* Séquençage par ligation (en)
* Séquençage par ligation d'oligonucleotides (en)
* Séquençage par nanopores
* Séquençage par semiconducteur
Biologie
* Électrophorèse capillaire par spectrométrie de masse (en)
* Électrophorèse capillaire sur silicium
* Imagerie moléculaire
* Optofluidique
* Optogénétique
* Biophotonique
Biomédicale
* Ampakine
* Bio-impression
* Biologie de synthèse
* Biostase
* Cellule souche
* Cryoconservation
* Cryonie
* Génie génétique
* Interface neuronale directe
* Interférence par ARN
* Médecine régénérative
* Nanomédecine
* Robot médical
* Strategies for Engineered Negligible Senescence
* Thérapie génique
* Photochimiothérapie
Chimie
* Cristallographie sérielle femtoseconde
* Laboratoire sur puce
* Microfluidique
* Spectrométrie alpha
* Spectrométrie de masse
Électronique
* Impression 3D
* Nez électronique
* Opto-électronique
* Spintronique
* Textile intelligent
Informatique
* Calculateur quantique
* Cryptographie quantique
* Ordinateur optique
* Informatique ubiquitaire
* Intelligence artificielle
* Mémoire
+ CBRAM
+ FRAM
+ Millipede
+ MRAM
+ NRAM
+ PRAM
+ RRAM
+ 3D XPoint
+ Intelligence ambiante (Internet des objets)
Physique
* Laser
* Cristallographie aux rayons X
* Diffusion des rayons X
* Spectroscopie des rayons X
* Spectroscopie électronique
* Spectrométrie gamma
Robotique
* Domotique
* Exosquelette motorisé
* Microrobotique
* Nanorobot
* Robotique en essaim
Transport
* Hyperloop
* Lancement spatial sans fusée
* Propulsion laser
* Lanceur réutilisable
* Jetpack
* Train à sustentation magnétique
* Véhicule autonome
* Voiture volante
* Impression de voiture en 3D (Strati)
* Hoverbike
v · m
Principaux domaines de l'informatique
Remarque : ce modèle s'inspire du système de classification
informatique de l'ACM édité en 2012
Matériel
* Circuit imprimé
* Périphérique
* Circuit intégré
* Intégration à très grande échelle
* Informatique durable
* Conception assistée par ordinateur pour l'électronique
Organisation
du système
* Architecture matérielle
* Machine à calculer
* Mécanographie
* Calculateur analogique
* Calculatrice
* Calculateur quantique
* Ordinateur
* Système embarqué
* Système temps réel
* Sûreté de fonctionnement
Réseau
* Architecture de réseau
* Protocole de communication
* Équipement d'interconnexion de réseau informatique
* Planificateur de réseau (en)
* Rendement du réseau (en)
* Service réseau
Organisation du logiciel
* Interprète
* Middleware
* Machine virtuelle
* Système d'exploitation
* Qualité logicielle
Théorie (en)
et outil (en) de programmation
* Paradigme de programmation
* Langage de programmation
* Compilateur
* Langage dédié
* Langage de modélisation
* Cadriciel
* Environnement de développement
* Gestion de configuration logicielle
* Bibliothèque logicielle
* Dépôt
Développement de logiciel
* Processus de développement de logiciel (en)
* Analyse des exigences
* Conception de logiciel
* Assemblage de logiciel (en)
* Déploiement de logiciel (en)
* Maintenance du logiciel
* Équipe de programmation (en)
* Open source
Théorie du calcul (en)
* Modèle de calcul (en)
* Langage formel
* Théorie des automates
* Théorie de la complexité
* Logique (en)
* Sémantique
Algorithmique
* Algorithme
* Conception d'algorithme (en)
* Analyse de la complexité des algorithmes
* Algorithme probabiliste
* Géométrie algorithmique
Mathématiques
de l'informatique
* Mathématiques discrètes
* Probabilité
* Statistique
* Logiciel mathématique (en)
* Théorie de l'information
* Analyse
* Analyse numérique
Système
d'information
* Base de données
* Mémoire (informatique)
* Système d'information d'entreprise (en)
* Logiciel social
* Système d'information géographique
* Système d'aide à la décision
* Supervision
* Base de données multimédia
* Exploration de données
* Bibliothèque numérique
* Plate-forme
* Marketing électronique
* World Wide Web
* Recherche d'information
Sécurité
* Cryptographie
* Méthode formelle
* Service de sécurité (en)
* Système de détection d'intrusion
* Sécurité matérielle (en)
* Sécurité du réseau (en)
* Sécurité de l'information
* Sécurité de l'application (en)
Interactions
homme-machine
* Design numérique
* Informatique sociale (en)
* Informatique ubiquitaire
* Visualisation (en)
* Accessibilité numérique
Concurrence (en)
* Programmation concurrente
* Parallélisme
* Calcul distribué
* Multithreading
* Multiprocesseur
Intelligence
artificielle
* Traitement automatique du langage naturel
* Représentation des connaissances
* Vision par ordinateur
* Planification
* Optimisation
* Théorie du contrôle
* Philosophie de l'intelligence artificielle
* Intelligence artificielle distribuée
Apprentissage automatique
* Apprentissage supervisé
* Apprentissage non supervisé
* Apprentissage par renforcement
* Apprentissage multi-tâches (en)
* Validation croisée
Infographie
* Animation 3D
* Rendu photoréaliste
* Retouche d'image
* Processeur graphique
* Réalité mixte (en)
* Réalité virtuelle
* Compression d'image
* Conception paramétrique
Informatique
appliquée
* Commerce électronique
* Logiciel d'entreprise (en)
* Mathématique numérique (en)
* Physique numérique
* Chimie numérique
* Biologie computationnelle (en)
* Sciences sociales numérique (en)
* Ingénierie numérique
* Informatique médicale
* Art numérique
* Édition électronique
* Cyberguerre
* Vote électronique
* Jeu vidéo
* Traitement de texte
* Recherche opérationnelle
* Technologie éducative (en)
* Gestion électronique des documents
* Portail de l’informatique Portail de l’informatique
* Portail de la robotique Portail de la robotique
* Portail de la science-fiction Portail de la science-fiction
* Portail du Web sémantique Portail du Web sémantique
Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Intelligence_artificielle&
oldid=144350126 ».
Catégories :
* Intelligence artificielle
* Concept de la science-fiction
* Transhumanisme
* Terminologie du jeu vidéo
* Systémique
Catégories cachées :
* Article contenant un lien mort
* Article à référence nécessaire
* Article contenant un appel à traduction en anglais
* Article à référence souhaitée
* Portail:Informatique/Articles liés
* Portail:Robotique/Articles liés
* Portail:Électricité et électronique/Articles liés
* Portail:Science-fiction/Articles liés
* Portail:Web sémantique/Articles liés
* Article de qualité en tatar
Menu de navigation
Outils personnels
* Non connecté
* Discussion
* Contributions
* Créer un compte
* Se connecter
Espaces de noms
* Article
* Discussion
Variantes
Affichages
* Lire
* Modifier
* Modifier le code
* Afficher l’historique
Plus
Rechercher
____________________ Rechercher Continuer
Navigation
* Accueil
* Portails thématiques
* Article au hasard
* Contact
Contribuer
* Débuter sur Wikipédia
* Aide
* Communauté
* Modifications récentes
* Faire un don
Outils
* Pages liées
* Suivi des pages liées
* Importer un fichier
* Pages spéciales
* Lien permanent
* Informations sur la page
* Élément Wikidata
* Citer cette page
Imprimer / exporter
* Créer un livre
* Télécharger comme PDF
* Version imprimable
Dans d’autres projets
* Wikimédia Commons
* Wikiversité
Dans d’autres langues
* Afrikaans
* Alemannisch
* አማርኛ
* Aragonés
* العربية
* مصرى
* Asturianu
* Azərbaycanca
* Башҡортса
* Žemaitėška
* Беларуская
* Беларуская (тарашкевіца)
* Български
* বাংলা
* Bosanski
* Буряад
* Català
* کوردی
* Čeština
* Чӑвашла
* Cymraeg
* Dansk
* Deutsch
* Zazaki
* Ελληνικά
* English
* Esperanto
* Español
* Eesti
* Euskara
* فارسی
* Suomi
* Võro
* Furlan
* Gaeilge
* 贛語
* Galego
* Avañe'ẽ
* עברית
* हिन्दी
* Hrvatski
* Magyar
* Հայերեն
* Interlingua
* Bahasa Indonesia
* Ilokano
* Ido
* Íslenska
* Italiano
* 日本語
* Patois
* La .lojban.
* Basa Jawa
* ქართული
* Қазақша
* ಕನ್ನಡ
* 한국어
* Ripoarisch
* Кыргызча
* Latina
* Limburgs
* Lietuvių
* Latviešu
* Malagasy
* Македонски
* മലയാളം
* Монгол
* मराठी
* Bahasa Melayu
* မြန်မာဘာသာ
* Nedersaksies
* नेपाल भाषा
* Nederlands
* Norsk nynorsk
* Norsk
* Occitan
* ଓଡ଼ିଆ
* ਪੰਜਾਬੀ
* Polski
* پنجابی
* Português
* Română
* Русский
* Русиньскый
* Саха тыла
* Scots
* Srpskohrvatski / српскохрватски
* සිංහල
* Simple English
* Slovenčina
* Slovenščina
* Shqip
* Српски / srpski
* Svenska
* Kiswahili
* தமிழ்
* ไทย
* Türkmençe
* Tagalog
* Türkçe
* Татарча/tatarça
* Українська
* اردو
* Vèneto
* Tiếng Việt
* Winaray
* ייִדיש
* 中文
* Bân-lâm-gú
* 粵語
Modifier les liens
* La dernière modification de cette page a été faite le 10 janvier
2018 à 15:09.
* Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative
Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres
conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation
pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de
réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les
auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc.,
organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du
code fiscal des États-Unis.
* Politique de confidentialité
* À propos de Wikipédia
* Avertissements
* Développeurs
* Déclaration sur les témoins (cookies)
* Version mobile
* Wikimedia Foundation
* Powered by MediaWiki
#next
intelligence artificielle
(Submit) Menu
* Fil info
* App Mobile
* Newsletter
Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express
(Submit) RechercherRechercher
____________________ Rechercher
(Submit) PseudoOuverture menu mon compte
* Mon compte
* Mon abonnement
* Mes newsletters
* Articles magazine
* Edition numérique
* Activité : (Submit) off
* Déconnexion
Se connecter
(Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Rechercher Rechercher
____________________ Rechercher
* Actualité
* Économie
* Finances Perso
* Entreprise
* Emploi
* Styles
* Tendances
* Vidéos
* Codes Promo
* Codes iTunes
Abonnez-vous
(Submit) Actualité (Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Menu Actualités Politique, Monde, Economie et Culture -
L'Express
* À la Une
* Politique
* Monde
* Société
* Sport
* Culture
* Sciences
* Médias
* Éducation
* High-Tech
* Insolite
* Régions
* Immobilier
* Blogs
* Vie pratique
* En images
* App Mobile
* Newsletter
* Abonnez-vous
Abonnez-vous
Fermer [javascript]
lexpress
(Submit) Téléchargez l'application (Submit) Non merci
Sciences
(Submit) Afficher / Masquer plus d'entrées
A voir :
* ExoMars
* Vie extraterrestre
* Les prix Nobel
* L'espace version SpaceX
* L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact
sur l'emploi
* Le prix Nobel de chimie
* Le prix Nobel de médecine
* Le prix Nobel de physique
* Rosetta et la comète Tchouri
* Les ondes gravitationnelles
* Le nucléaire
* Astéroïdes et météorites
* L'ESA
* Une 9e planète dans le système solaire?
* Les exoplanètes
* Curiosity sur la planète Mars
* La Nasa
* La robotique et l'automatisation, de l'industrie à la maison
* La paléontologie et la fascination pour les dinosaures
* A la conquête de Mars
* Le système solaire
* Découvertes insolites
* Ariane 6
* Solar Impulse
* La Lune
* Le Soleil
* Réchauffement climatique
* La Terre
* Le trouble bipolaire
* Les belles découvertes historiques
* La génétique, l'étude de l'ADN et ses modifications
* Le corps humain
* Vidéos Sciences
* Vidéos Espace
L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact sur
l'emploi
* Actualité
Sciences
* partages
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Google plusPartager
* Mail Envoyer
* Whatsapp Whatsapp
La technologie émergente de l'intelligence artificielle, ou IA, croise
plusieurs techniques simulant les processus cognitifs humains. Existant
depuis les années 60, la recherche s'est développée récemment au point de
multiplier les applications: voitures autonomes, diagnostics médicaux,
assistants personnels, finance algorithmique, robots industriels, jeux
vidéo... L'explosion de la puissance de calcul des machines a fait basculer
l'IA, dans les années 2010, d'un classique de science-fiction à une réalité
de plus en plus proche, devenue enjeu scientifique majeur. Deep-learning,
algorithmes de réseaux néronaux ou encore ordinateurs quantiques: autant
d'espoirs pour les transhumanistes, autant de craintes pour de nombreuses
personnalités du monde high-tech -dont Stephen Hawking, Bill Gates ou Elon
Musk- qui pointent les risques éthiques d'une IA rendue trop autonome ou
consciente, et le fragile équilibre bénéfices-risques sur l'emploi.
Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont
pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant.
Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont
pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant.
Getty Images/iStockphoto/BlackJack3D
Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
En matière d'économie, les Français restent d'irréductibles Gaulois.
Sceptiques (mais résignés) quant à l'économie de marché, ils
accueillent d'un oeil inquiet la révolution de l'intelligence
artificielle.
Article premium
Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
Lauréat de la médaille Fields en 2010 -plus haute distinction en
mathématiques-, député REM de l'Essonne, Cédric Villani a été missionné
par le gouvernement pour réaliser un rapport sur l'intelligence
artificielle.
Article premium
Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
Le pouvoir médical sera aux mains des concepteurs des intelligences
artificielles médicales. Et l'éthique médicale ne sera plus produite
par le cerveau du médecin, mais par l'IA.
Article premium
Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle
Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle
Une "version en miniature" de notre système solaire a été découverte
autour de l'étoile Kepler-90, a annoncé la Nasa jeudi.
* Facebook
* Twitter
Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence
artificielle
Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle
Un programmeur a réalisé de fausses vidéos en implantant à la place du
visage d'une actrice porno celui de plusieurs personnalités. Cela pose
des questions éthiques.
* Facebook
* Twitter
Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego
Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego
Un collectif appelé OpenWorm a cartographié toutes les connexions
neuronales d'un ver, puis a ensuite simulé son cerveau dans un
programme informatique.
* Facebook
* Twitter
"Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence
artificielle
"Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle
Plusieurs artistes, dont Stromae, ont collaboré à un album composé à
l'aide d'une IA. Le disque, dont deux titres ont été dévoilés, sortira
en janvier.
* Facebook
* Twitter
Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle
Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle
Derrière l'échec de l'Europe sur l'intelligence artificielle, il y aura
la vassalisation militaire. Demain sera vertigineux, par Laurent
Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence
artificielle
Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence
artificielle
Anthony Levandowski pense que l'intelligence artificielle deviendra
plus intelligente que l'Homme et propose de lui vouer un culte.
Problème: personne ne sait s'il est sérieux.
* Facebook
* Twitter
Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle
Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle
Pendant que Bercy rêve de châteaux en Espagne, nous devenons une
colonie numérique des géants de l'IA, qui prospèrent sans concurrence
grâce à notre médiocrité.
* Facebook
* Twitter
Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité?
Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité?
Dépister précocement la maladie d'Alzheimer serait formidable... s'il
existait un traitement préventif ou curatif. Demain sera vertigineux,
par Laurent Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo
Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo
"Mirai", un robot virtuel pourvu d'intelligence artificielle, a reçu ce
samedi le statut de résident d'un quartier tokyoïte.
* Facebook
* Twitter
Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les
pros
Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros
La justice pourra-t-elle bientôt être prédite grâce à des logiciels?
C'est l'ambition que se donnent certains concepteurs. Mais leurs outils
comportent de nombreux biais.
* Facebook
* Twitter
"L'intelligence artificielle n'existe pas!"
"L'intelligence artificielle n'existe pas!"
Dans son dernier essai, Luc de Brabandere, "philosophe d'entreprise",
remonte aux sources de l'informatique moderne. Et s'interroge sur la
part d'ombre que porte l'essor des technologies numériques.
* Facebook
* Twitter
VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus
vrais que nature
VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que
nature
Un réseau de neurones artificiels a appris à générer des visages qui
semblent être parfaitement réels.
* Facebook
* Twitter
"Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de
l'imagination"
"Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination"
Pour la philosophe Catherine Malabou, professeure à l'université de
Kingston, au Royaume-Uni, la rivalité entre humains et machines peut
être une source d'émulation.
* Facebook
* Twitter
EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme
EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme
Le Japon ouvre son salon automobile, l'un des plus importants du monde,
avec une place de choix pour les concepts futuristes les plus innovants
et originaux.
* Facebook
* Twitter
Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes
de son pays
Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son
pays
Riyad a accordé la nationalité saoudienne à un robot humanoïde. Mais
cette première mondiale suscite de vives critiques quant au respect des
droits de l'Homme dans ce pays.
* Facebook
* Twitter
Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040
Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040
La prochaine blessure narcissique concernera les artistes, et notamment
les musiciens. L'intelligence artificielle va nous faire découvrir de
nouvelles formes de pensée et de nouvelles formes d'art.
* Facebook
* Twitter
Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui
apprend "seul"
Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend
"seul"
AlphaGo avait fait sensation, l'année dernière, en battant le champion
du monde de go 4 à 1. La nouvelle version, AlphaGo Zero, vient de le
pulvériser.
* Facebook
* Twitter
Intelligence: l'homme contre la machine
Intelligence: l'homme contre la machine
L'intelligence artificielle est déjà là. Comment s'y adapter? Dans son
dernier ouvrage, Laurent Alexandre livre sa vision de notre avenir.
Extraits exclusifs.
* Facebook
* Twitter
VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner"
VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner"
Blade Runner 2049 sort ce 4 octobre. L'occasion de comparer le premier
opus, le génial Blade Runner sorti en 1982 et se déroulant de nos
jours, avec la réalité d'aujourd'hui.
* Facebook
* Twitter
Vers le grand remplacement de l'homme par le robot?
Vers le grand remplacement de l'homme par le robot?
L'auteur est formel: oui, les robots vont détruire des millions
d'emplois. Un plaidoyer pour le revenu universel. La librairie de
l'éco, par Emmanuel Lechypre.
* Facebook
* Twitter
Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en
première
Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en
première
Attirer les meilleurs ingénieurs du monde, payés à prix d'or, est la
clef du succès à l'ère de l'intelligence artificielle. Demain sera
vertigineux, par Laurent Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas
Bouzou
Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou
L'économiste et chroniqueur à L'Express Nicolas Bouzou publie une ode
au travail. A lire en cette rentrée "transformatrice". Extraits.
* Facebook
* Twitter
EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort
EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort
Jusqu'au 24 septembre dans la capitale financière de l'Allemagne, les
constructeurs démontrent leur réinvention et exposent leur vision de la
voiture autonome.
* Facebook
* Twitter
Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos
appareils
Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils
La "technique du dauphin" consiste à émettre des signaux audio
inaudibles pour la plupart des oreilles humaines afin de contrôler les
assistants vocaux de Google, Apple et Amazon.
* Facebook
* Twitter
Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre
mondiale
Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre
mondiale
Le PDG de Tesla, SpaceX et Neuralink a peur de l'intelligence
artificielle et le fait savoir toutes les deux semaines. Une
communication qui sert aussi ses intérêts.
* Facebook
* Twitter
Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la
saison 8
Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8
Alors que la huitième et dernière saison pourrait être diffusée en 2019
seulement, un ingénieur a essayé d'apprendre à une IA à écrire comme
l'auteur de Game of Thrones.
* Facebook
* Twitter
"Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi"
Express yourself
"Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi"
Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d'Heuritech, fait partie des
116 chefs d'entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l'ONU
des dangers des robots-tueurs.
* Facebook
* Twitter
Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour
les robots?
Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les
robots?
"I am AI", le premier album de musique composé par une intelligence
artificielle, relance le débat pour la reconnaissance des droits
d'auteurs des robots.
* Facebook
* Twitter
"Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques
s'inquiètent
"Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques
s'inquiètent
Plus de 1000 experts en robotique et en intelligence artificielle ont
signé une lettre qui alerte sur le développement de l'intelligence
artificielle militaire et les "armes autonomes" capables d'ôter la vie.
* Facebook
* Twitter
I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature"
I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature"
Anis Sahbani, fondateur et PDG d'Enova Robotics, explique pourquoi il a
signé, avec 116 chefs d'entreprise, une lettre ouverte prévenant l'ONU
des dangers des robots-tueurs.
* Facebook
* Twitter
Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs"
Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs"
Selon des patrons d'entreprises, ces armes pourraient être utilisées
"contre des populations innocentes" et être piratées "à des fins
funestes".
* Facebook
* Twitter
Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft
II
Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II
Pour améliorer son intelligence artificielle basée sur deep learning,
DeepMind, la filiale de Google, a un nouveau défi: devenir champion du
monde de Starcraft II.
* Facebook
* Twitter
Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines
parfaites
Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites
Le robot doit donc faire des erreurs, mais aussi apprendre à les
corriger en fonction des réactions humaines, estiment des chercheurs en
robotique.
* Facebook
* Twitter
Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator?
Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator?
De l'adorable chiot d'aveugle sélectionné par une intelligence
artificielle débonnaire et inconsciente d'elle-même à Terminator, n'y
a-t-il qu'un pas, comme le craint Musk, ou un fossé, comme Zuckerberg
en est persuadé?
* Facebook
* Twitter
Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui
échapper
Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui
échapper
L'entreprise a toutefois modifié les paramètres d'une expérience, au
cours de laquelle des IA ne respectaient plus leur objectif de départ.
Retour sur un emballement.
* Facebook
* Twitter
Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous
croisez
Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous
croisez
Une simple photo d'animal prise depuis votre smartphone, et une
application vous explique de quelle espèce il s'agit.
* Facebook
* Twitter
Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale
Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale
Un dénommé Grigory Bakunov a mis au point un algorithme pour créer ce
type de peintures faciales trompant les machines.
* Facebook
* Twitter
* 1
* 2
* 3
* 4
* partages
* facebook
* Twitter
* Google plus
* Mail
* Whatsapp
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Whatsapp Whatsapp
Ailleurs sur le web
Contenu proposé par Taboola
En vidéo
Sur le même thème
Santé
Thérapies génique et cellulaire, la révolution anticancer
Photo de Mars prise le 26 août 2003 par le télescope spatial Hubble.
Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour
l'exploration humaine
L'effondrement du coût de la lumière artificielle a été spectaculaire.
La démocratisation de la lumière: non, ce n'était pas mieux avant
L'animal a été baptisé Vulcanops Jennyworthyae. Dessin d'illustration
de Gavin Mouldey.
Des chauves-souris géantes vivaient en Nouvelle-Zélande il y a des
millions d'années
Les + partagés
1. 1.
Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour
l'exploration humaine
1.5Kpartages
2. 2.
Des chauves-souris géantes vivaient en Nouvelle-Zélande il y a des
millions d'années
790partages
Newsletter L'Express
Recevez le meilleur de L'Express sélectionné par la rédaction
Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok
[svg%3E]
* WEB
* MOBILE
* TABLETTE
[svg%3E]
Découvrez l'offre 100% numérique
Abonnez-vous
Services
Services
Services
A lire aussi
Retour vers le haut de page
L'Express
L'Express
* Tous les contenus de la rédaction
* Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h
Profitez d'un mois gratuit
* Archives /
* 2016
* 2015
* 2014
* 2013
* 2012
* 2011
* 2010
* 2009
* 2008
* 2007
* 2006
* 2005
* 2004
* 2003
* 2002
* 2001
* 2000
* 1999
* 1998
* 1997
Les services de L'Express
* Tous nos dossiers
* Classement des lycées
* Budget 2018
* Coupe du monde 2018
* Bons de réductions avec l'Express
* Black Friday 2017
* Code promo La Redoute
* Code promo Sarenza
* Code promo Zalando
* Code promo Cdiscount
Nos partenaires
* BIEN MANGER avec Bjorg
* COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile
* CODES ITUNES avec L'Express
* VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins
* ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo
Les sites du réseau Groupe L'Express :
* Décoration avec CoteMaison.fr
* Food avec Mycuisine.fr
* Célébrités avec PointdeVue.fr
© L'Express -
* Mentions légales
* Conditions générales d'utilisation
* Charte des commentaires
* Contacts
* Service Client
* Archives
* Boutique
* Régie Publicitaire
IFRAME:
//redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe
#alternate alternate alternate Le Monde.fr : Intelligence artificielle
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international
La Vie L'Obs
Codes promo
Services Le Monde ▾
Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes
promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage
Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier
Ventes aux enchères
Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde
Loisirs & papeterie Promotions
S’abonner au Monde à partir de 1 €
* Édition globale ▾
* Édition afrique
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Instagram
Rechercher
Emploi Newsletters
* S'inscrire
* Connexion
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et
l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de
boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Rubriques
* Accueil
* International
* Politique
* Société
* Éco
* Culture
* Idées
* Planète
* Sport
* Sciences
* Pixels
* Campus
* Le Mag
* Édition Abonnés
* PLUS DE RUBRIQUES Grands Formats Les décodeurs Vidéos Données du
Monde
Pixels
* Vie en ligne
* Jeux vidéo
* Banc d'essai
* Cultures Web
lundi 08 janvier 06h44
Enquête
Pourquoi l’intelligence artificielle est-elle plus drôle que nous ? 6
Siri, Cortana, Jam… Les assistants virtuels sont désormais aussi
programmés pour faire marrer. A l’aide de quelques auteurs de blagues
et d’algorithmes bien paramétrés, ils ne manquent pas d’à-propos.
Nicolas Santolaria
partage facebook twitter
samedi 06 janvier 10h07
Des techniciens travaillent sur le montage du stand Hey Google, devant
l’entrée du CES de Las Vegas, le 6 janvier.
Compte rendu
Au CES 2018 de Las Vegas, la bataille de la maison connectée fait rage 8
Portés par Amazon et Google, les enceintes à commande vocale et les
assistants domotiques seront à l’honneur du Salon de l’électronique
grand public, qui se tient du 9 au 12 janvier.
Vincent Fagot
partage facebook twitter
mardi 02 janvier 13h00
Point de vue
« Les Américains inquiets de la domination chinoise » 11
AU CŒUR DE L’IA. Pékin a fait de l’intelligence artificielle un
véritable axe stratégique de développement. Une politique qui pourrait
avoir des conséquences majeures sur les relations internationales.
Charles Thibout (chercheur à l'IRIS, enseignant à l’IEJ-Paris)
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« L’homme continue d’avoir le dernier mot »
AU CŒUR DE L’IA. Président d’une start-up spécialisée dans
l’intelligence artificielle, Frédéric de Gombert estime que bien des
discours sur l’IA relèvent du fantasme plus que de la réalité.
Frédéric de Gombert (Président d’Akeneo, start-up française spécialisée
dans la gestion de l’information produits grâce au digital et à l’IA.)
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« N’oublions pas l’intelligence collective »
AU CŒUR DE L’IA. Vouloir engager une réflexion nationale sur
l’intelligence artificielle est un piège politique que le gouvernement
se tend à lui-même. Pour l’éviter, il vaut mieux chercher la synthèse
de l’intelligence artificielle et de l’intelligence collective.
Vincent Lorphelin (Entrepreneur, coprésident de l’Institut de
l’Iconomie), Christian Saint-Etienne (Economiste, coprésident de
l’Institut de l’Icon...
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« Gouverner les algorithmes mais aussi avec eux » 5
AU CŒUR DE L’IA. Peut-on admettre qu’une machine juge une personne ?
Pourra-t-on porter plainte contre un algorithme ? Seuls des citoyens
éclairés pourront répondre à ce type de questions, qui vont devenir
fondamentales, estime le chercheur Gilles Dowek.
Gilles Dowek (Chercheur à l'Inria et enseignant à l'Ecole normale
supérieure de Paris-Saclay)
partage facebook twitter
12h45
Point de vue
« La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité »
Dans une tribune au « Monde », la consultante Claire Gerardin estime
que la confusion entre les différents niveaux d’IA – ce que l’on sait
faire et ce que l’on imagine – nourrit les fantasmes.
Claire Gerardin (Conseillère en communication, spécialiste des
nouvelles technologies et de leurs impacts sociétaux)
partage facebook twitter
08h00
Enquête
La course à l’éthique est lancée
AU CŒUR DE L’IA. Pour accompagner l’avancée des technologies,
entreprises et chercheurs s’interrogent en amont sur les limites à
fixer.
David Larousserie
partage facebook twitter
Voir toute l'actualité de Intelligence artificielle
Publicité
Pixels sur Twitter
Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez.
Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S'abonner au Monde à partir de 1 €
Déjà abonné au
journal Le Monde ?
* Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr
* Gérez votre abonnement
Les rubriques du Monde.fr
* International
* Politique
* Société
* Économie
* Culture
* Sport
* Techno
* Style
* L'époque
* Idées
* Planète
* Éducation
* Disparitions
* Santé
* Monde Académie
* Résultats élection législatives 2017
* Résultats par circonscription
* Résultats par commune
Les services du Monde
* Annonces auto
* Annonces immo
* Conjugaison
* Cours d'anglais
* Jeux
* Formation professionnelle
* La boutique du Monde
* Prix de l'immobilier
* Programme télé
* Shopping
* Source Sûre
* Trafic
* Decodex
* Orthographe et grammaire
Sur le web
* Droit social
* Musique
* Programme TV de Canal plus en replay
* Ce soir à la TV TNT
* Programme TV de France 3 en replay
* Télévision
* Restaurant à Paris
* Blog TV
* Programme TV de M6 en replay
* Bars à Paris
Les sites du Groupe
* Télérama.fr
* Talents.fr
* Le Huffington Post
* CourrierInternational.com
* Monde-Diplomatique.fr
* La Société des lecteurs du Monde
* Le Prix Le Monde de la recherche
* L'Obs
Partenaires Le Monde
* citation célèbre
* cyclamen
*
* Bourguignon
* Recette de Nouvel an
* Lapin a la moutarde
* demande de recrutement
* Formation base de données
* Codes promo
* Code promo Conforama
* Paroles États d'Amour
Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter
Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur
Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS
Recevez nos newsletters
Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
© Le Monde.fr | CGV | Fréquentation certifiée par l'OJD | Données
personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe
| Publicité | Aide (FAQ)
Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un
panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en
direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la
météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française
en ligne.
En Continu
#Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes »
Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Flux des commentaires
alternate alternate
(BUTTON)
Humanoïdes
*
* Actualités
+ Grand public
o Loisirs
o Domicile
o Education
o Culture
+ Services
o Téléprésence
o Sécurité
o Transports
o Logistique
+ Industrie
o Agriculture
o Automobile
o Aéronautique
o BTP
+ Santé
o Biomécanique
o Chirurgie
o Biomédical
o Télémédecine
+ Défense
o Air
o Terre
o Mer
o Cyber
+ Autres
o Intelligence Artificielle
o Espace
o Environnement
o R&D
* Magazine
+ Présentation
+ Comité de rédac
+ Éditorial
+ Abonnement
+ Archives
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Entreprises
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs board
+ Newsletter
*
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* ____________________ (Submit) Rechercher
* Français
+
*
Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés
Posté le 20.06.16 par Newsroom | 15:11 UTC
* Partager
* Partager
* Partager
* Partager
Intelligence Artificielle
L’intelligence artificielle n’en finit plus d’attirer toute
l’attention. Qu’il s’agisse des investisseurs, des grands groupes que
des médias et du public qui s’inquiètent de ses avancées mal
contrôlées, elle se taille une place de premier choix au cœur des
débats sur le futur de nos sociétés. Le Motley Fool dresse le portrait
de cette technologie révolutionnaire en dix chiffres clés. Des chiffres
à prendre avec des pincettes.
5 milliards de dollars
C’est le volume que représentera le marché de l’IA à compter de 2020
selon les experts de Markets and Markets. Passant d’un modeste 420
millions à plus de 5 milliards en 2020. Ses champs d’action ? Tout, ou
presque : médias, publicité, distribution, finance, assurances, santé,
logistique… et robotique évidemment. La croissance du chiffre d’affaire
total réalisé par les entreprises de l’IA devrait tourner autour des
53% entre 2015 et 2020.
6 milliards
C’est le nombre d’appareils qui pourraient bénéficier de l’IA. Le
cabinet d’études Gartner, spécialisé dans l’IoT et les technologies de
rupture, estime à 6 milliards le nombre d’objets connectés en
circulation à partir de 2018. D’autres études indiquent que chaque
foyer disposerait d’une trentaine de ces objets dès 2025. S’il n’est
pas sûr que tous hébergeront une intelligence artificielle distincte,
tous bénéficieront d’une forme d’intelligence qui leur permettra d’être
plus efficace. Car il ne faut pas se méprendre, on s’imagine souvent à
tort l’intelligence artificielle comme la reproduction d’un cerveau et
de la conscience humaine, multi-tâche et douée de réflexion. Or, ce
n’est pas ce que recherchent ses spécialistes.
Pour le moment, ils se contentent de développer des logiciels qui
exécutent des tâches spécifiques de façon intelligente, c’est-à-dire en
minimisant l’intervention humaine. Comme par exemple une
bouilloire connectée qui détecte un niveau trop bas d’eau à telle heure
de la journée, et qui le signale à son propriétaire. L’IA est trop
souvent associée à un programme puissant et unique, mais ce domaine de
la recherche est en réalitié pluridisciplinaire. Chaque discipline
s’attaque à un pan de la recherche : la vision, le son, le Big Data…
Bien souvent une entreprise décide de faire de la R&D dans l’un de ces
champs et de s’y cantonner pour développer un produit avec une
application approfondie et bien définie. Aussi, des objets du quotidien
à l’allure tout à fait banale accueillent dans la majeure partie des
cas une seule de ses formes. Le domaine de prédilection de l’IA, ce
sont les télécommunications et non les robots tout-puissants.
5,4 milliards de dollars
C’est le montant des investissements qui pourraient se faire à
destination de start-ups de l’IA. L’AngelList dénombre à ce jour 1046
start-ups dans ce domaine, avec plus de 200 investisseurs pour une
valorisation moyenne de 5,2 millions. Les cinq start-ups les mieux
loties en nombre d’investisseurs sont Autonomous, Crux, PandaWhale,
Zero Slant et Humanoid.
L’intelligence artificielle bien vue des cadres à 80%
80%, c’est le pourcentage de cadres qui estime que l’IA améliore la
productivité. Il serait curieux de voir le pourcentage d’employés qui
pense la même chose… Une étude menée par l’entreprise Narrative
Science, spécialisée dans la sémantique artificielle (et dans le
remplacement des journalistes) est arrivée à la conclusion que 80%
des cadres estimaient que l’intelligence artificielle pouvait à la fois
améliorer la productivité des travailleurs et créer de nouveaux postes.
32% d’entre eux ont affirmé que la reconnaissance vocale était la
technologie artificielle la plus répandue dans leurs affaires.
Une majorité d’utilisateurs de téléphones ont déjà utilisé un assistant
virtuel
Une étude menée par Carolina Milanesi montre que seulement 2% des
utilisateurs d’iPhone n’avaient jamais utilisé Siri, tandis que 4%
n’avaient jamais utilisé Google Now. Un chiffre à prendre avec des
pincettes puisque la formulation « avoir déjà utilisé » n’apporte
absolumment aucune précision sur la fréquence de l’utilisation. Or,
nous avons tous déjà essayé une fois au moins un assistant virtuel,
cela ne veut pas dire que nous l’ayons réutilisé depuis… D’autres
chiffres intéressant de cette même étude : sur les 96% qui ont déjà
utilisé Ok Google, 62% affirment n’utiliser que très rarement
l’assistant d’Android. Et pour les utilisateurs d’Apple, cette part
s’élève même à 70%. Enfin, sans grande surprise, peu d’entre eux ont
déclaré recourir à l’assistant virtuel dans un lieu public (6%) contre
39% à la maison et 51% en voiture. Ce que ces chiffres dévoilent, c’est
non seulement la gêne que provoque le fait de parler tout seul en
public… Mais aussi le prima de la praticité. La majorité des
utilisateurs affirmant l’utiliser en voiture, lorsque les mains sont
prises.
amelia-ia ipsoft 2016 1 amelia-ia ipsoft 2016 1
40%
« Les assistants virtuels décideront à votre place« écrit le rédacteur
du Motley Fool. Un autre chiffre provenant du cabinet Gartner mettrait
en avant l’essor prochain de ces agents virtuels. Selon le cabinet, 40%
des interactions utilisateurs-assistant virtuel se feront via des
informations hébergées sur le cloud. Encore une fois, ce chiffre peine
à convaincre. S’il nous informe sur l’origine et le fonctionnement des
interactions, il n’informe aucunement sur la proportion d’utilisateurs
de mobiles qui recourront aux assistants virtuels…
85%
C’est le nombre d’interaction avec le client qui ne nécessiteront plus
de main d’oeuvre humaine selon Gartner toujours. Le cabinet est
convaincu que le service client sera totalement bouleversé d’ici la fin
de notre décennie. Sur ce point il est difficile de le contredire
puisqu’il s’agit d’une propection. D’autant plus que les plate-formes
de service client sont déjà investies de chatbots et d’assistants
virtuels. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire avant que
ceux-ci soient totalement efficaces, en atteste la mésaventure de
TayTweets, l’IA de Microsoft, corrompue au bout d’une journée par la
twittosphère…
16%
C’est la proportion d’emplois qui sont menacés d’être remplacés par une
IA d’ici 2030. Le cabinet de recherche Forrester estime toutefois que
de nombreux emplois seront également crées pour assurer le
développement et le suivi de ces IA, réévaluant donc cette disparition
de postes à moins de 7%.
45%
C’est le pourcentage d’entreprises à forte croissance (et donc
innovantes) qui emploieront plus de machines intelligentes que de
personnes d’ici 2018. Tout simplement parce que plus de machines et
moins d’humains égale moins de salaires à payer et plus de
productivité.
Essor des GPUs
La majorité des pontes de l’intelligence artificielle n’utilisent plus
des CPU (unité de traitement centrale) mais des GPU (unité de
traitement graphique), comme le processeur Tesla de Nvidia. Le
fabricant estime que sa puce Tesla K80 tourne deux à cinq fois plus
vite qu’une Intel Xeon Phi 7120. On peut donc raisonnablement
s’attendre à un bouleversement du marché des composants électroniques
avec une reconfiguration des acteurs clés.
__________________________________________________________________
Posté le 20.06.16 par Newsroom dans Intelligence Artificielle / Autres
Avec les tags Étude
* Partager
* Partager
* Partager
* Partager
Laisser un commentaire
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________
____________________
(Submit) Publier
1. Anticipation le 1 juillet 2016
Le plus gros problème qui se pose à l’avenir dont personne ne prend
conscience, en conservant le système économique actuel, si les
emplois diminuent eu fur et à mesure comment va-t-il faire pour
fonctionner, pas d'emplois, pas de salaire, pas de consommation et
croire que des métiers vont évoluer avec ces technologie est
faux...Il y a sérieux problème, le ratio création/perte emploi par
la technologie s’accroisse, si personne ne régule çà sera la plus
grande crise "voulue ou pas" que l 'humanité connaîtra et tout le
système changera, nous ne pourrons plus vivre sur un mode
économique/consumériste...
*
* Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de
la nasa piloté par une intelligence artificielle
Grand public
[26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel
Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la
NASA a challengé un pilote FPV (first-person view).… [+]
* amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti
Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable
de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+]
* chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial
D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial
dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+]
*
* Intelligence Artificielle
[12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk
L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour
l'humanité ? Sur ce point, les milliardaires de la Silicon… [+]
* main-bionique-ia main-bionique-ia
Intelligence Artificielle
[08.08] Une main bionique intuitive grâce à l’intelligence artificielle
Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont mis au point une
main bionique qui utilise l'intelligence artificielle… [+]
* volkswagen-nvidia-ia volkswagen-nvidia-ia
Intelligence Artificielle
[29.06] Intelligence artificielle : Volkswagen s’associe à Nvidia
En mettant ses compétences en commun avec Nvidia, le Groupe
Volkswagen entend étendre son utilisation de l’intelligence… [+]
* vivatech-ibm-fdacheux vivatech-ibm-fdacheux
Intelligence Artificielle
[17.06] IBM et ses partenaires misent sur Watson
Plusieurs startups ont présenté au Viva Tech 2017 de nouvelles
solutions d’intelligence artificielle conçues avec IBM… [+]
* france-intelligence-artificielle france-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[14.06] Intelligence artificielle : le bon filon de la filière française
De Valéo à Thalès en passant par Facebook, tous font de la France
leur terrain de jeu expérimental pour mener à bien… [+]
* intelligence-artificielle-darpa intelligence-artificielle-darpa
Intelligence Artificielle
[07.06] La DARPA mise sur une IA qui communique avec l’homme
L'agence de recherche de la défense américaine a missionné une
équipe de professeurs en informatique pour développer… [+]
* Intelligence Artificielle
[23.05] Les robots, ces futurs tireurs d’élite de l’armée
L'armée américaine a annoncé utiliser des ondes cérébrales humaines
pour enseigner aux robots comment tirer.Sans… [+]
* microsoft-intelligence-artificielle
microsoft-intelligence-artificielle
Grand public
[16.05] Microsoft injecte de l’IA partout où elle peut
Microsoft vient de dévoiler de nouvelles innovations technologiques
visant à faire entrer l'intelligence artificielle dans… [+]
* Intelligence Artificielle
[10.05] L’intelligence artificielle anticipe mieux les attaques…
Une équipe de chercheurs de l'université britannique de Nottingham
a mis au point un algorithme capable de déterminer… [+]
* abb-ibm-watson abb-ibm-watson
Intelligence Artificielle
[03.05] ABB et IBM s’associent dans l’intelligence artificielle
ABB et IBM ont conclu une alliance stratégique afin de regrouper
l'offre numérique d'ABB Ability avec celle d'IBM Watson… [+]
* jackma-robot-alibaba jackma-robot-alibaba
Intelligence Artificielle
[02.05] Pour Jack Ma (Alibaba), les robots feraient de meilleurs PDG
C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou,
en Chine, que Jack Ma, président milliardaire… [+]
* facebook-zuckerberg-virtuel facebook-zuckerberg-virtuel
Intelligence Artificielle
[23.04] Facebook se lance dans la réalité augmentée
Le réseau social Facebook mise sur les smartphones pour superposer
des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. Sans… [+]
* Intelligence Artificielle
[14.04] Cerveau connecté : Elon Musk lance Neuralink
Avec sa nouvelle entreprise Neuralink, Elon Musk veut tout
simplement transformer le cerveau en machine. Il s'agit de sa… [+]
* samsung-bixby-assistant-3 samsung-bixby-assistant-3
Intelligence Artificielle
[12.04] Bixby par Samsung : l’assistant vocal du Galaxy S8
Avec Bixby, Samsung arrive en force avec son assistant virtuel qui
sera une caractéristique essentielle du nouveau téléphone… [+]
* Intelligence Artificielle
[15.09] Comment vivrons-nous demain : la vie et l’intelligence…
Une immense enquête menée par des chercheurs américains et du monde
entier offre une vision de l'avenir de nos sociétés… [+]
* pompe à positivité de Chevrolet à Buenos Aires pompe à positivité
de Chevrolet à Buenos Aires
Intelligence Artificielle
[15.09] Humeur et IA : l’horoscope du futur avec Watson et Chevrolet
Belle opération de communication pour le constructeur automobile.
En bon psychologue, Chevrolet dresse votre état mental… [+]
* la technologie au service des statistiques au tennis la technologie
au service des statistiques au tennis
Intelligence Artificielle
[14.09] Comment l’IA réinvente l’expérience spectateur…
Watson est intelligent, très intelligent. Si intelligent qu'il
exerce des dizaines et des dizaines de métiers dans une… [+]
*
____________________ (Submit) Ok
____________________
*
*
*
*
*
*
__________________________________________________________________
* H+ Media
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* Actualités
+ Grand public
+ Services
+ Industrie
+ Santé
+ Défense
+ Autres
* Magazine
+ Présentation
+ Éditorial
+ Abonnement
+ #2
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs Board
+ Newsletter
__________________________________________________________________
#alternate alternate alternate Le Monde.fr : Pixels
REFRESH(900 sec):
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/10/04/intelligence-artificiel
le-google-deepmind-se-dote-d-une-unite-de-recherche-sur-l-ethique_51961
89_4408996.html
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international
La Vie L'Obs
Codes promo
Services Le Monde ▾
Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes
promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage
Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier
Ventes aux enchères
Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde
Loisirs & papeterie Promotions
S’abonner au Monde à partir de 1 €
* Édition globale ▾
* Édition afrique
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Instagram
Rechercher
Emploi Newsletters
* S'inscrire
* Connexion
Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de
recherche sur l’éthique
Partager
Tweeter
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et
l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de
boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Rubriques
* Accueil
* International
* Politique
* Société
* Éco
* Culture
* Idées
* Planète
* Sport
* Sciences
* Pixels
* Campus
* Le Mag
* Édition Abonnés
* PLUS DE RUBRIQUES Grands Formats Les décodeurs Vidéos Données du
Monde
Pixels
* Vie en ligne
* Jeux vidéo
* Banc d'essai
* Cultures Web
Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de recherche
sur l’éthique
Cette entreprise, parmi les plus avancées du secteur, veut travailler
sur plusieurs thématiques liées à l’IA, comme le respect de la vie
privée, l’impact économique ou encore les armes autonomes.
Le Monde | 04.10.2017 à 18h21
« La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs
responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. »
C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle
(IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur
son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions
éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon
extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards
éthiques », écrit l’entreprise.
DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le
premier programme informatique à avoir battu les meilleurs
professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le
monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son
partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National
Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de
1,6 million de patients.
Lire nos explications : Au-delà des fantasmes, quels sont les
problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ?
Vie privée et armes autonomes
Cette nouvelle unité, nommée DeepMind Ethics & Society, est composée de
huit personnes, selon Wired UK, qui a échangé avec le confondateur de
DeepMind. Un chiffre prévu pour grimper à 25 dans l’année à venir. Des
conseillers extérieurs, « de renommée mondiale » précise DeepMind,
issus des différents secteurs comme l’économie ou la philosophie,
participeront aussi à leur travail.
Objectif : « aider les ingénieurs à mettre l’éthique en pratique, et
aider la société à anticiper et orienter l’impact de l’IA pour qu’elle
bénéficie à tous ». Plusieurs thèmes de recherche ont déjà été définis,
comme les questions de transparence, de respect de la vie privée,
d’impact économique, des armes autonomes… Un champ très large pour
lequel DeepMind promet des « recherches ouvertes » avec des
publications régulières issues de ses travaux.
L’entreprise disposait déjà d’un comité d’éthique, selon son
cofondateur Demis Hassabis, qui s’était pourtant toujours refusé à
donner plus de précisions sur sa composition et son fonctionnement. Le
lancement DeepMind Ethics & Society fait suite à une série d’annonces
du même type dans le secteur de l’intelligence artificielle, alors que
les questions d’éthique se font de plus en plus pressantes. Les géants
du Web avaient notamment annoncé l’an dernier la création de
Partnership on AI, un partenariat censé définir les « bonnes
pratiques » et étudier l’impact de ces technologies sur la société.
Sur le même sujet
* Grâce à l’intelligence artificielle, la NASA et Google identifient
deux nouvelles exoplanètes
* Après le jeu de go, l’intelligence artificielle de Google DeepMind
devient une virtuose des échecs
* Minidrones tueurs : une fiction en vidéo qui soulève de vraies
questions Vidéo
Édition abonnés Contenu exclusif
* Les 5 familles de l’intelligence artificielle
* « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore)
d’actualité »
* Petite histoire de l’intelligence artificielle à l’écran
Abonnez-vous à partir de 1 €
Drones ▪ Hadopi ▪ Banc d'essai ▪ Accès à Internet ▪ e-sport ▪ The
surveillance files ▪ Reddit ▪ Vie en ligne ▪ Piratage ▪ Censure du Net
Découvrez la newsletter Pixels
Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous
inscrivant à la newsletter Pixels.
____________________ Je m'inscris [_] Recevoir les informations du
Monde
Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous
intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et
d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre
compte.
Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez.
Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S'abonner au Monde à partir de 1 €
Déjà abonné au
journal Le Monde ?
* Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr
* Gérez votre abonnement
Les rubriques du Monde.fr
* International
* Politique
* Société
* Économie
* Culture
* Sport
* Techno
* Style
* L'époque
* Idées
* Planète
* Éducation
* Disparitions
* Santé
* Monde Académie
* Résultats élection législatives 2017
* Résultats par circonscription
* Résultats par commune
Les services du Monde
* Annonces auto
* Annonces immo
* Conjugaison
* Cours d'anglais
* Jeux
* Formation professionnelle
* La boutique du Monde
* Prix de l'immobilier
* Programme télé
* Shopping
* Source Sûre
* Trafic
* Decodex
* Orthographe et grammaire
Sur le web
* Télérama
* Restaurant à Paris
* Au cinéma cette semaine
* Concerts à Paris
* Spectacles à Paris
* Festival de Cannes
* Programme TV de France 3 en replay
* Sélection de livres
* Le programme télévision
* Les sorties ciné
Les sites du Groupe
* Télérama.fr
* Talents.fr
* Le Huffington Post
* CourrierInternational.com
* Monde-Diplomatique.fr
* La Société des lecteurs du Monde
* Le Prix Le Monde de la recherche
* L'Obs
Partenaires Le Monde
* mot d'amour
* romarin
*
* Pate brisée
* Lapin a la moutarde
* Galette des rois
* conseil lettre de motivation
* Formation atex
* Codes promo
* Code promo Trendcorner
* Traduction The Beatles
Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter
Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur
Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS
Recevez nos newsletters
Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
© Le Monde.fr | CGV | Fréquentation certifiée par l'OJD | Données
personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe
| Publicité | Aide (FAQ)
Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un
panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en
direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la
météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française
en ligne.
En Continu
#next Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes »
Flux de la catégorie Intelligence Artificielle
(BUTTON)
Humanoïdes
*
* Actualités
+ Grand public
o Loisirs
o Domicile
o Education
o Culture
+ Services
o Téléprésence
o Sécurité
o Transports
o Logistique
+ Industrie
o Agriculture
o Automobile
o Aéronautique
o BTP
+ Santé
o Biomécanique
o Chirurgie
o Biomédical
o Télémédecine
+ Défense
o Air
o Terre
o Mer
o Cyber
+ Autres
o Intelligence Artificielle
o Espace
o Environnement
o R&D
* Magazine
+ Présentation
+ Comité de rédac
+ Éditorial
+ Abonnement
+ Archives
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Entreprises
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs board
+ Newsletter
*
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* ____________________ (Submit) Rechercher
* Français
+
*
* Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de
la nasa piloté par une intelligence artificielle
Grand public
[26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel
Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la
NASA a challengé un pilote FPV (first-person view). Et les
résultats sont remarquables.Le Jet Propulsion Laboratory, le
laboratoire de la NASA qui a mis au point le robot Robosimian ou…
[+]
* amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti
Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable
de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+]
* chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial
D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial
dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+]
* Intelligence Artificielle
[12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk
L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour
l'humanité ? Sur ce point, les milliardaires de la Silicon… [+]
* main-bionique-ia main-bionique-ia
Intelligence Artificielle
[08.08] Une main bionique intuitive grâce à l’intelligence artificielle
Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont mis au point une
main bionique qui utilise l'intelligence artificielle… [+]
* volkswagen-nvidia-ia volkswagen-nvidia-ia
Intelligence Artificielle
[29.06] Intelligence artificielle : Volkswagen s’associe à Nvidia
En mettant ses compétences en commun avec Nvidia, le Groupe
Volkswagen entend étendre son utilisation de l’intelligence… [+]
* vivatech-ibm-fdacheux vivatech-ibm-fdacheux
Intelligence Artificielle
[17.06] IBM et ses partenaires misent sur Watson
Plusieurs startups ont présenté au Viva Tech 2017 de nouvelles
solutions d’intelligence artificielle conçues avec IBM… [+]
* france-intelligence-artificielle france-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[14.06] Intelligence artificielle : le bon filon de la filière française
De Valéo à Thalès en passant par Facebook, tous font de la France
leur terrain de jeu expérimental pour mener à bien… [+]
* intelligence-artificielle-darpa intelligence-artificielle-darpa
Intelligence Artificielle
[07.06] La DARPA mise sur une IA qui communique avec l’homme
L'agence de recherche de la défense américaine a missionné une
équipe de professeurs en informatique pour développer un système
permettant aux intelligences artificielles d'expliquer leur
comportement à l'homme.Au fur et à mesure que les systèmes
d’intelligence… [+]
* Intelligence Artificielle
[23.05] Les robots, ces futurs tireurs d’élite de l’armée
L'armée américaine a annoncé utiliser des ondes cérébrales humaines
pour enseigner aux robots comment tirer.Sans… [+]
* microsoft-intelligence-artificielle
microsoft-intelligence-artificielle
Grand public
[16.05] Microsoft injecte de l’IA partout où elle peut
Microsoft vient de dévoiler de nouvelles innovations technologiques
visant à faire entrer l'intelligence artificielle dans… [+]
* Intelligence Artificielle
[10.05] L’intelligence artificielle anticipe mieux les attaques…
Une équipe de chercheurs de l'université britannique de Nottingham
a mis au point un algorithme capable de déterminer… [+]
* abb-ibm-watson abb-ibm-watson
Intelligence Artificielle
[03.05] ABB et IBM s’associent dans l’intelligence artificielle
ABB et IBM ont conclu une alliance stratégique afin de regrouper
l'offre numérique d'ABB Ability avec celle d'IBM Watson… [+]
* jackma-robot-alibaba jackma-robot-alibaba
Intelligence Artificielle
[02.05] Pour Jack Ma (Alibaba), les robots feraient de meilleurs PDG
C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou,
en Chine, que Jack Ma, président milliardaire… [+]
* facebook-zuckerberg-virtuel facebook-zuckerberg-virtuel
Intelligence Artificielle
[23.04] Facebook se lance dans la réalité augmentée
Le réseau social Facebook mise sur les smartphones pour superposer
des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. Sans… [+]
* Intelligence Artificielle
[14.04] Cerveau connecté : Elon Musk lance Neuralink
Avec sa nouvelle entreprise Neuralink, Elon Musk veut tout
simplement transformer le cerveau en machine. Il s'agit de sa… [+]
* samsung-bixby-assistant-3 samsung-bixby-assistant-3
Intelligence Artificielle
[12.04] Bixby par Samsung : l’assistant vocal du Galaxy S8
Avec Bixby, Samsung arrive en force avec son assistant virtuel qui
sera une caractéristique essentielle du nouveau téléphone Galaxy
S8.En considérant qu'il est primordial que ses clients
interagissent avec un large éventail de ses appareils à l'avenir,…
[+]
* Intelligence Artificielle
[15.09] Comment vivrons-nous demain : la vie et l’intelligence…
Une immense enquête menée par des chercheurs américains et du monde
entier offre une vision de l'avenir de nos sociétés… [+]
* pompe à positivité de Chevrolet à Buenos Aires pompe à positivité
de Chevrolet à Buenos Aires
Intelligence Artificielle
[15.09] Humeur et IA : l’horoscope du futur avec Watson et Chevrolet
Belle opération de communication pour le constructeur automobile.
En bon psychologue, Chevrolet dresse votre état mental… [+]
* la technologie au service des statistiques au tennis la technologie
au service des statistiques au tennis
Intelligence Artificielle
[14.09] Comment l’IA réinvente l’expérience spectateur…
Watson est intelligent, très intelligent. Si intelligent qu'il
exerce des dizaines et des dizaines de métiers dans une… [+]
* concours de beauté jugé par des IA concours de beauté jugé par des
IA
Intelligence Artificielle
[12.09] Voici les résultats d’un concours de beauté jugé par…
Quand des programmes informatiques dirigent un concours de beauté,
il ne faut pas s'attendre à ce que les critères soient… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.09] Comment DeepMind révolutionne le text to speech avec l’IA
La société de recherche Deep Mind a une nouvelle fois montré
l'étendue de son savoir-faire avec un modèle de génération… [+]
* affiche du film de science-fiction Morgane affiche du film de
science-fiction Morgane
Intelligence Artificielle
[04.09] Comment IBM Watson a créé le « meilleur » trailer pour…
Le film Morgane, qui sortira le 28 septembre, a déjà connu deux
bandes-annonces. Une troisième vient tout juste de sortir… [+]
* Intelligence Artificielle
[31.08] L’harmonie homme-machine au coeur du nouveau centre de…
Apprendre aux machines à se conformer aux valeurs humaines et
éviter qu'elles n'entrent en conflit avec l'Homme, telle… [+]
* Comparaison de filtres appliqués sur une photo Comparaison de
filtres appliqués sur une photo
Intelligence Artificielle
[22.08] Comment un algorithme détecte les comportements dépressifs…
Des chercheurs se sont intéressés aux photographies d'Instagram
pour entraîner leur algorithme à identifier des signes de
dépression chez leurs auteurs.Andrew G. Reece et Christopher M.
Danforth ont sélectionné un échantillon de 166 personnes et de… [+]
* Intelligence Artificielle
[19.08] Des réseaux convolutifs pour créer de nouveaux Pokémon
Un chercheur japonais s'est amusé à trafiquer l'apparence de 151
Pokémon avec des réseaux de neurones convolutifs pour… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.08] Apple met la main sur la société de machine learning Turi
Le géant de Cupertino poursuit sa conquête de l'intelligence
artificielle et acquiert Turi pour un montant estimé à… [+]
* Intelligence Artificielle
[08.08] Yahoo développe une IA pour censurer les contenus inappropriés…
Le déferlement exponentiel de contenus inappropriés sur internet
met les entreprises du web au défi de trouver de nouvelles… [+]
* Intelligence Artificielle
[01.08] Des chercheurs trompent la vue d’une machine et pointent…
Une équipe de chercheurs de Google Brain et d'OpenAI se sont
activés à démontrer qu'il était possible de tromper la… [+]
* tableau de van gogh associé à une musique artificielle tableau de
van gogh associé à une musique artificielle
Intelligence Artificielle
[20.07] Quand la technologie sublime la création musicale
De nombreux chercheurs affinent leurs algorithmes de machine
learning au point de rivaliser avec la création artistique… [+]
* Intelligence Artificielle
[07.07] Ce robot a été entraîné à chasser des proies grâce à une…
Le système de verrouillage de cible de Terminator pourrait bientôt
voir le jour. Du moins si l'on en croit les travaux… [+]
* Intelligence Artificielle
[29.06] Les 10 lois de l’intelligence artificielle selon le CEO…
Satya Nadella voit dans l'intelligence artificielle la même
puissance que la vague internet des années 1990. Plutôt que… [+]
* Intelligence Artificielle
[28.06] La crème de l’intelligence artificielle au concours IBM…
La Fondation Xprize et IBM lancent un immense concours pour
accélérer la recherche et le développement de solutions grâce à
l'intelligence artificielle. La Fondation Xprize Cette
organisation à but non lucratif a été fondée en Californie par un
certain… [+]
* Intelligence Artificielle
[27.06] Eclipse : un film réalisé à base d’IA et de drones
Drones, IBM Watson, Microsoft ... Voici l'étonnante équipe de
réalisation du court-métrage Eclipse pour le New Directors's… [+]
* Intelligence Artificielle
[24.06] Google esquisse des règles de sécurité pour développer les…
Une équipe de chercheurs a dressé une liste de règles de sécurité
pour les machines. Un aperçu des lignes directrices… [+]
* Intelligence Artificielle
[22.06] L’intelligence artificielle qui lit les journaux mieux…
Une équipe de Stanford a évalué et amélioré les modèles
statistiques de compréhension textuelle de Deep Mind. Résultats,…
[+]
* Intelligence Artificielle
[20.06] Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés
L'intelligence artificielle n'en finit plus d'attirer toute
l'attention. Qu'il s'agisse des investisseurs, des grands groupes…
[+]
* Intelligence Artificielle
[20.06] Toyota : ses recherches sur l’intelligence artificielle…
Gill Pratt, le directeur du Toyota Research Institute a affirmé
lors d'une conférence de presse que les travaux du centre… [+]
* Intelligence Artificielle
[15.06] Une IA du MIT passe le test de Turing avec succès
Le CSAIL du MIT a fait passer un volet du test de Turing à l'une de
ses intelligences artificielles. Celle-ci est parvenue… [+]
* Les personnages du film Sunspring Les personnages du film Sunspring
Intelligence Artificielle
[14.06] Le scénario de ce film a été écrit par une intelligence artificielle
Sunspring, c'est le nom de ce court-métrage complètement barré dont
toute l'intrigue a été écrite par Benjamin. Qui… [+]
* Intelligence Artificielle
[13.06] Watson Beat : la création musicale artificielle par IBM
Le laboratoire de recherche de la firme américaine, IBM Research,
travaille depuis de nombreuses années sur les réseaux de neurones
et les systèmes cognitifs. Depuis peu, le laboratoire travaille à
développer un programme capable de jouer de la musique.Après… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.06] Réchapper d’un labyrinthe : le nouvel entraînement des…
Une équipe de chercheurs en science informatique de l'Université du
Michigan entraîne désormais ses intelligences artificielles… [+]
* Intelligence Artificielle
[03.06] Des japonais redonnent vie à vos vielles photos grâce au machine…
Des chercheurs de l'Université de Waseda au Japon ont publié les
résultats de leurs travaux de recolorisation de photographies… [+]
Charger plus d'actus
____________________ (Submit) Ok
____________________
*
*
*
*
*
*
__________________________________________________________________
* H+ Media
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* Actualités
+ Grand public
+ Services
+ Industrie
+ Santé
+ Défense
+ Autres
* Magazine
+ Présentation
+ Éditorial
+ Abonnement
+ #2
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs Board
+ Newsletter
__________________________________________________________________
Actualité web & High tech sur Usine Digitale Retour vers la page
d'accueil Réalité virtuelle FinTech Digital RH Mobilité Cybersécurité
Intelligence artificielle Start-up Cloud Annuaire de start-up Cherche
talents numériques 201 offres d’emploi Nos événements
* Accueil
* Intelligence artificielle
Intelligence artificielle
L'intelligence artificielle est plus qu'une technologie de rupture,
c'est un ensemble de techniques (machine learning, deep learning,
computer vision, natural language processing...) qui entrent dans nos
vies quotidiennes et dont l'impact sur tous les secteurs de l'économie
ne va faire que croître.
Les géants américains du numériques comme IBM, Microsoft, Google,
Facebook ou Amazon sont déjà prêts à capter ce marché très prometteur
(11 milliards de dollars en 2024)... Sans parler des start-up qui
fleurissent sur ce terreau fertile...
Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec
Colgate
Révélation du CES 2014, la start-up française Kolibree, qui a créé une
brosse à dents connectée, poursuit son petit bonhomme de chemin. Sa
technologie va être utilisée par le géant américain Colgate. Tous les
buzz au CES de Las Vegas ne sont pas des coups d’éclat sans lendemain.
Pour preuve, Kolibree, révélation de l’édition 2014 avec sa brosse à
dents connectée, est toujours là quatre ans plus […]
Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec
Colgate
12/01/2018 - 10H00 |
Internet des objets
, Objets connectés
[CES 2018] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une "start-up
région"
La présidente de la région Paris Ile-de-France, Valérie Pécresse, a
profité du CES de Las Vegas pour annoncer mercredi 10 janvier 2018 les
grandes ambitions de la région Paris-Ile de France pour le
développement des start-up. Avec trois grandes annonces dans ses
valises. Et un nouveau concept : la "start-up region". "Nous voulons
faire de l’IDF la capitale pour l’intelligence artificielle […]
Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une start-up région
11/01/2018 - 13H31 |
CES 2018
, CES
[CES 2018] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa
Alors que le CES 2017 avait été marqué par la suprématie d’Alexa,
Google semble en mesure de renverser la vapeur un an plus tard. Plutôt
discret sur le CES de Las Vegas ces dernières années, Google a
totalement changé de stratégie pour cette édition 2018. Le géant
américain est devenu exposant sur le salon, et a quadrillé la ville de
publicités vantant son assistant personnel. Impossible […]
Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa
11/01/2018 - 06H55 |
Assistant personnel
, Google
[CES 2018] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome
L'isréalien Mobileye, désormais une filiale d'Intel, réaffirme ses
ambitions pour le véhicule autonome au CES 2018. Son CEO, Amnon
Shashua, a détaillé le succès de ces puces EyeQ, des dizaines de
programmes en cours avec des constructeurs automobiles, ainsi que deux
initiatives très ambitieuses concernant la cartographie HD des routes,
qu'il veut crowdsourcer à moindre coût, et la modélisation […]
Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome
10/01/2018 - 16H30 |
Véhicule autonome
, Automobile
Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018
L'année 2017 a été particulièrement agitée pour les acteurs
traditionnels du retail. Bousculés par l'appétit grandissant d'Amazon
et d'Alibaba et la naissance de nouvelles marques capables de
s'adresser directement aux consommateurs, les retailers classiques
réagissent. Ils nouent des partenariats avec des start-up, investissent
dans la technologie et la logistique et revoient leur organisation. […]
Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018
10/01/2018 - 15H49 |
Digital Retail
, e-commerce
[CES 2018] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur
l’IA
LG a profité du CES 2018 pour affirmer sa stratégie en matière
d'intellignece artificielle avec le déploiement de sa plate-forme
ouverte ThinQ AI. Tous les produits de la marque seront désormais
nourris à l'IA et connectables entre eux, ainsi qu'avec d'autres
partenaires. La marque coréenne complète aussi sa gamme de robots à
destination des hôtels et du retail. Après le lancement de LG
Signature […]
Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA
09/01/2018 - 06H26 |
CES 2018
, Smart home
[CES 2018] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à
l’intelligence artificielle
Les véhicules du futur seront capables de "lire" la route… mais aussi
l’humeur et l’état physiologique des occupants du véhicule, selon
Valeo, qui le démontre à travers plusieurs concepts au CES 2018. Les
véhicules autonomes sauront tout de leur environnement immédiat, grâce
à des nuées de capteurs, dont les fameux Lidar… Mais que sauront-ils de
leurs occupants, prochainement réduits à l’état de […]
Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à
l’intelligence artificielle
09/01/2018 - 00H19 |
Automobile
, Véhicule autonome
[CES 2018] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome
Nvidia a donné le ton du CES 2018 avec une keynote en grande partie
dédiée au véhicule autonome. Elle a été l’occasion pour Baidu,
Volkswagen et Uber d’officialiser leur partenariat avec l’entreprise,
renforçant encore un peu son emprise sur le marché de l’intelligence
artificielle. Nvidia a par ailleurs dévoilé de nouvelles capacités de
réalité augmentée et d’assistants de bord intelligents pour […]
Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome
08/01/2018 - 08H00 |
Véhicule autonome
, Nvidia
Parution Usine Nouvelle Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de
son futur Galaxy S9
Edition Abonnés Le géant coréen de l’électronique Samsung Electronics
marche sur les plates-bandes d’Apple en mettant son processeur Exynos 9
à l’heure de l’intelligence artificielle. Au menu : la détection 3D, la
reconnaissance faciale et l’identification de photos, comme pour
l’iPhone X. Il motorisera la version européenne de son futur Galaxy S9.
Samsung Electronics met en production de masse l’Exynos 9810, une […]
Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy
S9
08/01/2018 - 06H30 |
Electronique
, Semi-conducteurs
CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique
Agenda Impossible de passer à côté : votre semaine numérique sera
marquée par le très médiatique CES, le plus grand salon technologique
du monde qui se tient chaque début d'année à Las Vegas. Moins connue,
la conférence NRF Retail's BIG Show se tiendra, elle, à New York. C'est
le rendez-vous incontournable de tous les acteurs du digital retail. La
rédaction sera mobilisée pour couvrir ces deux événements […]
CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine
numérique
07/01/2018 - 12H00 |
Digital Retail
, Electronique
[CES 2018] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot…
et des annonces dans les valises
Hébergée sur le stand du Village by CA au cœur de l’Eureka Park en
janvier 2017, Wiidii ne regrette pas d’avoir exposé au CES. Depuis, les
contrats et les discussions commerciales se multiplient. De multiples
déploiement et une levée de fonds de 980 000 euros plus tard, la
start-up bordelaise qui a développé un concierge connecté hybride
revient à Las Vegas cette année avec la Région Aquitaine. […]
Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des
annonces dans les valises
07/01/2018 - 08H22 |
CES 2018
, CES
CES 2018 : les 6 grandes tendances à suivre de près
Chaque année les grands cabinets de conseils comme Accenture, Gartner
ou Forrester dégagent les grandes tendances high-tech à suivre au CES
de Las Vegas. Quels axes faut-il surveiller de près pour cette 51e
édition qui se tient du 9 au 12 janvier 2018 ? L’Usine Digitale en a
retenu 6 majeurs. Fini le 100% B to C ! Le Consumer Electronic Show de
Las Vegas a pris un véritable virage. Cette 51e […]
Les 6 grandes tendances du CES 2018
07/01/2018 - 05H31 |
CES 2018
, CES
Parution Usine Nouvelle Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient
être écoulées dans le monde en 2018
Selon le cabinet Canalys, les ventes mondiales d’enceintes connectées
devraient grimper de 33 millions d’unités en 2017 à plus de 56 millions
en 2018. Le marché aborde sa transition vers les services de
monétisation du parc installé. Grand boom des enceintes connectées.
Selon le cabinet d’études de marché Canalys, les ventes mondiales ont
bondi d’environ 6 millions d’unités en 2016 à près de 33 […]
Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans
le monde en 2018
06/01/2018 - 15H00 |
Electronique
, La data
Parution Usine Nouvelle [Muses industrielles] "Mirror" de Karl Olsberg ou un
avenir cauchemardesque
L'intelligence artificielle fait son retour partout, y compris dans les
oeuvres de création. La preuve avec "Mirror" du scientifique et
romancier Karl Olsberg. Soit le récit (plutôt) réaliste d'une
intelligence artificielle qui prend le pouvoir et n'hésite pas à punir
ceux qui essaient de la combattre. Qui de l'homme ou de la machine
gagnera à l'issue des 350 pages de ce roman noir ? Il faut à […]
[Muses industrielles] Mirror de Karl Olsberg ou un avenir
cauchemardesque
06/01/2018 - 10H55 |
Livres
, Muses industrielles
Parution Usine Nouvelle La Chine ambitionne de devenir leader mondial de
l'intelligence artificielle d'ici à 2025
Avec l'ouverture prochaine d'un site dédié à l'intelligence
artificielle à Pékin, le pays affiche clairement ses ambitions en la
matière. Un site spécialisé dans l'intelligence artificielle (IA) doit
être construit à Pékin, la Chine ambitionnant de devenir un leader
mondial en la matière d'ici 2025, rapporte mercredi 3 janvier l'agence
de presse officielle Chine nouvelle. Le site accueillera […]
La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence
artificielle d'ici à 2025
03/01/2018 - 12H44 |
Infos Reuters
, Economie
[Avis d'expert] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir
l’ère de la diversité
Tribune Alors que se multiplient les discours anxiogènes sur
l'intelligence artificielle, Mickaël Cabrol, CEO et fondateur
d’EASYRECRUE y voit plutôt une source d'optimisme dans le domaine du
recrutement. L'IA pourrait être, selon lui, le meilleur allié du
recrutement en objectivant les critères retenus. L'enjeu est d'autant
plus crucial dans un pays comme la France, où les recruteurs préfèrent
valoriser […]
Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de
la diversité
03/01/2018 - 11H00 |
Digital RH
, Les experts du numérique
[Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial
CB Insights a dévoilé mi-décembre son classement des 100 meilleures
start-ups d’IA. Sept sont israéliennes. Un dynamisme doublé d’une vraie
compétence dans le domaine, selon le fonds d’investissement
californien. Focus sur trois d'entre elles. ORCAM Spécialisée dans la
conception de lunettes pour non ou mal voyant, ORCAM est la petite
soeur jumelle de Mobileye avec qui elle partage ses locaux à […]
[Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100
mondial
03/01/2018 - 08H00 |
Israël
, Start-up
[CES 2018] Citymagine supervise la maintenance de la voirie
[UN JOUR, UNE START-UP] Grâce à l'analyse d'images, Citymagine propose
de cartographier l'état des routes. La start-up lilloise participera au
CES de Las Vegas du 9 au 12 janvier 2018. "Faire effectuer des relevés
d'informations sur la voirie par des techniciens est lent et coûteux",
observe Matthieu Levivier, fondateur de Citymagine. Pourrait-on
vérifier l'état des routes plus efficacement ? […]
Citymagine supervise la maintenance de la voirie
29/12/2017 - 14H30 |
Smart city
, CES
DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate
Ils sont une vingtaine, moitié informaticiens moitié linguistes, et ils
défient déjà Google. Ils travaillent pour DeepL, un service de
traduction automatique en ligne, boosté à l’intelligence artificielle.
Focus sur cette start-up créée à Cologne, en Allemagne. Lancé en août
2017, DeepL propose 42 combinaisons à partir de sept langues :
français, anglais, allemand, espagnol, italien, polonais et […]
DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate
26/12/2017 - 10H50 |
Allemagne
, La pépite
[CES 2018] Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif
[UN JOUR, UNE START-UP] Jusqu'au CES 2018, L'Usine Digitale vous
présente chaque jour une start-up française exposante. Aujourd'hui,
nous découvrons Haapie qui a développé un robot social et cognitif. A
l’heure où les Google et Amazon lancent leurs assistants personnels
pour le grand-public, Haapie entend se démarquer sur un marché BtoB. La
start-up rennaise a mis au point le Haapie-One, un robot […]
Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif
23/12/2017 - 14H30 |
CES
, CES 2018
123456789...25 Suivant
1020
Tous les jours,
l'actu de la transition numérique
Je m'inscris
A la une
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Le CES 2018 comme si vous y étiez
Le CES 2018 comme si vous y étiez
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de […]
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de la semaine
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Vous cherchez un job ?
déposez votre cv pour être visible des recruteurs cherchez dans les 201
OFFRES D’EMPLOI numériques
Nos derniers dossiers
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er […]
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er bilan de Mounir Mahjoubi
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Suivez l'Usine Digitale
Twitter Facebook Linked In
L'Usine Digitale, c'est le media de la transformation numérique.
Dans les entreprises, le digital change tout : les business modèles,
les manières d'innover, de vendre, de travailler... La rédaction de
L'Usine Digitale déniche et raconte les bonnes pratiques qu'adoptent
les "vieilles" entreprises face à cette déferlante. Elle décrypte ce
que font les acteurs du numérique, pure players ou pas, et analyse
leurs marchés, leur état de santé, leurs originalités. Big Data, Cloud,
open source, économie du partage, objets connectés... L'Usine Digitale
permet aux professionnels de tous les secteurs de se mettre en
permanence à jour sur la transformation numérique en s'inspirant des
meilleures pratiques.
* Publicité
* Mentions légales
* Contactez-nous
Une marque du groupe Infopro digital
media
Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos sites et services. En
utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.OK
En savoir plus
XiTi
Suivez-nous Suivre l'Usine Digitale sur twitter Suivre l'Usine Digitale
sur facebook Suivre l'Usine Digitale sur Linked In RSS Usine Digitale
____________________ Rechercher
REFRESH(900 sec):
https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/intelligence-artificielle/la-
guerre-de-l-intelligence-artificielle-est-declaree_108261
#alternate
Fil info
Facebook Twitter Google + Linkedin RSS
Challenges
Newsletter Services Magazine
Mon compte
Mon profil Déconnexion
Connexion Abonnez-vous
____________________
S'abonner
+
o Menu
o
o
o
o Abonnez-vous
o Connexion
Sciences et Avenir, l'actualité de la science et la vie de la recherche
dans le monde
*
* Espace
* Santé
* Nutrition
* Nature
* Animaux
* High-Tech
+ Created with Sketch. >
+ Conso
+ Data
+ Drones
+ Imprimante 3D
+ Informatique
+ Intelligence artificielle
+ Robots
+ Réseaux télécoms
+ Transports
+ Web
+ Galeries photos
+
* Archéo
* Fondamental
____________________
Accueil
EspaceSantéNutritionNatureAnimauxHigh-TechArchéoFondamental Vidéos
Services Blogs
*
+ Menu
+
+ Home
+ Espace
+ Santé
+ Nutrition
+ Nature
+ Animaux
+ High-Tech
+ Archéo
+ Fondamental
+
+
+
+ Mon compte
+ Abonnez-vous
+ Connexion
IFRAME:
//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01100298/zone/1/showtit
le/1/src/vqls8s/autoplay/yes
CES Maladie de Lyme Obsolescence programmée 70 ans du magazine
Agriculture
Partager -shares
Sciences et Avenir High-tech Intelligence artificielle
Created with Sketch. > Intelligence artificielle Thématique suivie Ne
plus suivre
La guerre de l’intelligence artificielle est déclarée
Par Olivier Hertel le 18.11.2016 à 18h03
Intel, le premier fabricant mondial de microprocesseurs, affiche ses
ambitions dans l'intelligence artificielle.
0 réactions
Intel
Brian Krzanich, patron d'Intel, reçoit sur scène Naveen Rao le
fondateur de Nervana la start up spécialisée en deep learning acquise
par Intel.
O. Hertel
0 réactions
"Lʼintelligence artificielle nʼest pas seulement le prochain raz de
marée de lʼinformatique, cʼest aussi le prochain tournant majeur dans
lʼhistoire de lʼhumanité", déclare Brian Krzanich, PDG dʼIntel, premier
fabricant mondial de microprocesseurs. Voici résumé en quelques mots
lʼesprit de lʼIntel AI Day, la conférence sur lʼintelligence
artificielle (IA en français) que le groupe américain organisait ce
jeudi 17 novembre à San Francisco (Californie). Cet évènement a réuni
plusieurs centaines dʼexperts, spécialistes des algorithmes, de
lʼapprentissage en profondeur (deep learning), des réseaux de neurones
artificiels... Bref, ceux qui selon Brian Krzanich sont sur le point de
transformer lʼhumanité. Et pour cause, ces technologies exploitant des
masses de données sans cesse croissantes, visent à rendre les machines
de plus en plus autonomes, de plus en plus intelligentes, de plus en
plus humaines… de moins en moins machines. Comme lʼexplique Doug
Fisher, lʼun des dirigeants dʼIntel, “lʼintelligence artificielle
permet à la machine dʼapprendre de ses propres résultats pour modifier
sa programmation. Cʼest ainsi que les hommes fonctionnent. Nous
essayons quelque chose, nous jugeons le résultat et nous modifions
notre comportement.”
Si elle est déjà présente dans de nombreuses applications notamment sur
nos smartphones (par exemple la reconnaissance de visages sur Facebook
ou de la voix sur Google), elle devrait envahir tous les domaines de la
vie : de la médecine à la voiture sans pilote, en passant par la
création artistique et la lutte contre la criminalité. Dans ce dernier
domaine, Intel a par exemple annoncé son engagement dans
#HackHarassement, une initiative qui vise à utiliser l’intelligence
artificielle pour détecter et lutter contre le harcèlement en ligne. La
compagnie américaine est aussi partenaire du National Center for
Missing & Exploited Children (NCMEC), une ONG américaine qui lutte
contre la disparition et l’exploitation des enfants. L’intelligence
artificielle devrait aider l’association à accélérer le traitement des
milliers de signalements recueillis chaque année en ligne ou par
téléphone.
Les réseaux de neurones à lʼhonneur
Cette première journée sur l’IA avait aussi pour vocation de présenter
la stratégie très agressive du géant de l’informatique dans ce domaine.
Son approche est simple, occuper tout l’espace, du logiciel au matériel
(processeur) en passant par la formation. Intel a par exemple noué un
partenariat avec Coursera, une vaste plateforme d’enseignement en
ligne, pour justement y proposer des cours en intelligence artificielle
dès 2017. Mais surtout la firme américaine s’est payée à coups de
centaines de millions de dollars des sociétés en pointe sur l’IA. La
plus importante étant probablement Nervana, une start-up spécialisée
dans les réseaux de neurones et l’apprentissage en profondeur, acquise
en août pour plus de 400 millions de dollars. Nervana est devenue au
passage, la marque “intelligence artificielle” du groupe.
Bataille de puces
Plus important encore, l’AI Day était l’occasion pour Intel d’affirmer
sa position dans la guerre qui l’oppose aux autres fabricants de
microprocesseurs. Dans la ligne de mire, Nvidia, fabricant américain de
puces graphiques, dites GPU, qui se sont imposées dans le domaine de
l’intelligence artificielle. Or, Intel est spécialiste du CPU, le
processeur central des ordinateurs, son “cerveau”. Dans cette bataille
des puces, la course aux armements ne fait que commencer. Si Nvidia
tient aujourd’hui le haut du pavé, notamment dans la rapidité
d’apprentissage en profondeur, Intel jure que d’ici trois ans, ses CPU
seront 100 fois plus rapide que les meilleurs GPU. A suivre !
0 réactions
#Intel
0 réactions
Sur le même sujet
* Une intelligence artificielle apprend à générer vos pires
cauchemars
* Intelligence artificielle: Facebook offre des serveurs
* Microsoft se renforce dans l'intelligence artificielle et Apple
dans la santé
0 réactions
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Réagir
Pour réagir, veuillez vous connecter en cliquant ici
+ lus + commentés + partagés
* requins omnivores Une étude prouve que certains requins sont
capables de digérer les végétaux
* Médecine du futur, les Français sont prêts Médecine du futur, les
Français se disent prêts
* Matt Damon dans Downsizing Et Matt Damon est devenu quatorze fois
plus petit
* Forme irrégulière de la Terre Question de la semaine : planètes et
étoiles sont-elles forcément rondes ?
* Maintenance d'un poste de transfert de ligne électrique Une ligne
électrique enterrée pour sécuriser la Bretagne
* Punaises de lit L'enfer des punaises de lit : comment les
identifier et les éradiquer ?
* Maintenance d'un poste de transfert de ligne électrique Une ligne
électrique enterrée pour sécuriser la Bretagne
* vigneron Des chercheurs incitent à exploiter la biodiversité
oubliée de la vigne
* Nintendo switch Consoles : la Nintendo Switch en tête des ventes
* Matt Damon dans Downsizing Et Matt Damon est devenu quatorze fois
plus petit
* Mars a sa sonde Mro Mars : d'importants dépôts de glace découverts
sous la surface
* Arecibo Quelles sont ces mystérieuses émissions radio venues de
l'espace ?
* Forme irrégulière de la Terre Question de la semaine : planètes et
étoiles sont-elles forcément rondes ?
* Facebook Facebook : dans le fil d'actualité, les copains d'abord
* pharmaciens Lactalis : les pharmaciens pointent les insuffisances
des grandes surfaces
Newsletter Sciences et Avenir
____________________
Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent.
Conformément à la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, mise à
jour par la loi du 6 août 2004, vous disposez d'un droit d'accès, de
rectification et d'opposition aux données vous concernant en écrivant à
l'adresse abonnements@sciencesetavenir.fr
Je m'abonne
Votre inscription a bien été prise en compte
à la une cette semaine
Couverture du magazine Couverture du magazine
Acheter S’abonner
Galeries Photo
Coulée de boue en Californie
La Californie affronte des coulées de boue sans précédent
Les dernières galeries photo
* Le nouvel Aibo
* Matt Damon dans "Downsizing"
* Ondes gravitationnelles
* Retrospective 2017
High-tech
* Matt Damon dans Downsizing Et Matt Damon est devenu quatorze fois
plus petit
* CES 2018 : Samsung ouvre la voie au microLED pour concurrencer les
téléviseurs OLED
* Consoles : la Nintendo Switch en tête des ventes
* Facebook : dans le fil d'actualité, les copains d'abord
* CES 2018 : Intel place le spectateur… où il le souhaite
Tous les articles High-tech
Notre rubrique High-Tech
* Conso
* Data
* Drones
* Imprimante 3D
* Informatique
* Intelligence artificielle
* Réseaux & télécoms
* Robot
* Transports
* Web
* Jeux vidéo
Archéologie
* Le pirate et le livre L’épave du pirate Barbe Noire livre encore
des secrets
* La quête de l'élixir d'immortalité, il y a plus de 2000 ans
* Les peintres aztèques, alchimistes de la couleur
* EDITO. Sciences et Avenir 851 est sorti !
Tous les articles Archéologie
Nature & environnement
* Maintenance d'un poste de transfert de ligne électrique Une ligne
électrique enterrée pour sécuriser la Bretagne
* Des chercheurs incitent à exploiter la biodiversité oubliée de la
vigne
* Le smog de Pekin perd du terrain
* Une centrale solaire à Tchernobyl
* Des coulées de boue destructrices en Californie
Tous les articles Nature & environnement
Vidéos
Ces fourmis se comportent comme des cellules du système immunitaire
Ces fourmis se comportent comme des cellules du système immunitaire
Dernières vidéos
* Le cinéma immersif de demain par Intel au CES de Las Vegas en 2018
* Donner le bain à bébé, mode d'emploi
* Comment donner le biberon à un nouveau-né ?
* Comment porter bébé sans lui faire mal ?
* VIDEO. Comment s'y prendre pour couper correctement les griffes
d'un lapin
* Faut-il couper les incisives de mon lapin ?
* L'Etincelle de Cédric Villani : la version longue
* L'Etincelle de Sylvain Bouley : la version longue
* EDITO. 9 grands textes de l'humanité explorés par la science
Santé
* Médecine du futur, les Français sont prêts Médecine du futur, les
Français se disent prêts
* Cancer du sein : la mutation du gène BRCA sans effet sur la
mortalité
* Une thérapie génique soigne (presque) le diabète de type 1 chez la
souris
* De l'effet des vagues de froid sur le poids des enfants
* Affaire Immunorex : le procès pour escroquerie contre Michel Paul
Correa
Tous les articles Santé
Fondamental
* "Les Américains ne sont jamais allés sur la Lune", célèbre théorie
du complot 8 Français sur 10 croient à au moins une théorie du
complot !
* Antoine Petit est pressenti pour occuper la présidence du CNRS
* Indonésie : le volcan Sinabung est entré en éruption
* Le verre auto-régénérant n'est plus de la science-fiction
* Champagne : faut-il laisser une cuiller dans le goulot ?
Tous les articles Fondamental
En images
* Curiosity: les plus belles photos
* Les 7 plats les plus dangereux du monde
* Pluton sous l'oeil de New horizons
* La grande pyramide de Kheops
* Pas d'allergie avec ces chats
L'essentiel santé
* Cancer du sein: tout comprendre
* Troubles du sommeil
* AVC, Infarctus: les signaux
* Appendicite: les symptômes
* Grossesse: faire un bilan
A découvrir sur Challenges
* L'actu des entreprises
* Le guide de l'automobile
* Management
* Tous nos classements
* Test high-tech
* Conseils patrimoine
* Immobilier
Newsletter Sciences et Avenir
Entrez votre email pour recevoir la newsletter ____________________
Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent.
Conformément à la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, mise à
jour par la loi du 6 août 2004, vous disposez d'un droit d'accès, de
rectification et d'opposition aux données vous concernant en écrivant à
l'adresse abonnements@sciencesetavenir.fr
Je m'abonne
Votre inscription a bien été prise en compte
Suivez-nous
Facebook Twitter Linkedin Google + RSS
pixel
CES Maladie de Lyme Obsolescence programmée 70 ans du magazine
Agriculture
__________________________________________________________________
Index des maladiesAcidocétose diabétiqueAcnéAnévrismeAngine et mal de
gorge de l'enfantArtérite des jambesAsthmeBallonnement, flatulence et
aérophagieBouche sècheCancer de la thyroïdeCancer du seinCholestérol
DépressionDigestion difficileDouleurs musculaires, crampes et
courbaturesInfection à cytomégalovirusIntolérance
alimentaireObésitéRhiniteTroubles des règles
__________________________________________________________________
Index nutritionAllergies alimentairesAlimentation femme enceinteLes
boissons
Les fruitsLes légumesViandes et charcuteries
__________________________________________________________________
InfographiesLa formation d'un éclairLa taille des EuropéensLes cellules
souchesLes centrales nucléaires en FranceLes smart gridsPourquoi le
ciel est bleu
Résultats 2ème tour Présidentielle 2017
__________________________________________________________________
La rédactionDonnées personnellesMentions
légalesContactsPublicitéCopyrightNos archivesPlan du siteLes
dépêchesEspace clientCGVS'abonner
__________________________________________________________________
© Sciences et Avenir - Les contenus, marques, ou logos du site
sciencesetavenir.fr sont soumis à la protection de la propriété
intellectuelle. Audience certifiée par l'
#publisher
REFRESH(900 sec):
https://business.lesechos.fr/directions-numeriques/digital/transformati
on-digitale/010216214683-l-intelligence-artificielle-generatrice-de-cro
issance-et-d-emplois-312829.php
(BUTTON)
Menu
(Submit) Suivre
(Submit) Fermer Facebook Twitter LinkedIn
Newsletters Journal
Les Echos Executives
Recherche
____________________
OK
(Submit) Fermer
Connexion
* Mon profil
* Mes newsletters et alertes
* Mes services boursiers
* Le journal
* Mon abonnement
* Aide en ligne et services client
* Me déconnecter
Abonnez-vous
____________________
OK
* Les Echos
* Direction générale
* DRH
* DAF
* Direction juridique
* Direction Marketing
* Direction numérique
+ (BUTTON) Direction numérique
+ Digital
o (BUTTON) Direction numérique Digital
o Marketing digital
o Transformation digitale
o Big Data
o Ecommerce
o Social Media
o Mobile et nouveaux écrans
o Open data
+ Technologie
o (BUTTON) Direction numérique Technologie
o Cybersécurité
o Cloud computing
o SAAS
o Open Source
+ Métier et Carrière
o (BUTTON) Direction numérique Métier et Carrière
o Profils
o Parcours
o Associations professionnelles et réseaux
o Offres d'emploi Digital
o Rémunération
o Nominations Digital
+ (Submit) +
* Entrepreneurs
* Outils & services
* Newsletters
* Facebook Twitter LinkedIn
* Journal
* S'abonner aux Echos
* (Submit) +
* Accueil
* Business
* Directions Numériques
* Digital
* Transformation digitale
07 minutes
L’intelligence artificielle, génératrice de croissance… et d’emplois
VINCENT BOUQUET Le 07/09/2017 à 08:30
Partager par mail
0
Imprimer
71 % organisations affirment entrepris actions proactives formation
perfectionnement employés tirer profit investissements l’IA. 71 % des
organisations affirment avoir entrepris des actions proactives de
formation ou de perfectionnement des employés pour tirer profit de
leurs investissements dans l’IA. - Shutterstock
Tendance Contrairement aux idées reçues, l’intelligence artificielle serait à
l’origine de création de postes, notamment de cadre et de cadre supérieur, au
sein d’une large majorité d’entreprises l’ayant adoptée.
A bien des égards fascinante et prometteuse, l’arrivée progressive de
l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises ne manque pas de
générer son lot de peurs et d’appréhensions. Parmi elles, une crainte
vieille comme le monde, celle d’un remplacement progressif de l’humain
par des machines, avec les conséquences dévastatrices en matière
d’emploi que cela impliquerait. Battant en brèche cette idée préconçue,
une étude du Digital Transformation Institute de Capgemini (1), parue
jeudi 7 septembre, affirme que l’intelligence artificielle serait, au
contraire, à l’origine directe de créations de postes.
Ainsi, dans 83 % des sociétés interrogées ayant adopté l’IA, en phase
de test ou à grande échelle, de nouveaux postes ont vu le jour. Aux
deux tiers dans la catégorie cadre ou cadre supérieur. Surtout, parmi
les entreprises qui utilisent déjà les technologies d’IA à grande
échelle, plus de trois sur cinq (63 %) n’ont pas supprimé de postes du
fait de son adoption. « Nous avons volontairement adopté une approche
positive de la révolution technologique, concède Anne-Laure Thieullent,
Vice President Capgemini Insights & Data. Mais, comme les résultats de
l’étude le montrent, nous n’avons pas de quoi être inquiets sur la
destruction d’emplois supposément induite par l’arrivée de l’IA
puisqu’elle nécessite la création de nouveaux métiers pour encadrer la
transformation du business model qu’elle provoque. »
Doper les ventes
Loin de remplacer, pour l’heure, les salariés, les outils
d’intelligence artificielle adoptés serviraient plutôt à les assister
dans leur travail : 89 % des entreprises sondées les considèrent comme
un moyen de simplifier les tâches complexes et 88 % estiment que les
machines dotées d’intelligence coexisteront avec les hommes. Dans cette
optique, 71 % des organisations affirment avoir entrepris des actions
proactives de formation ou de perfectionnement des employés pour tirer
profit de leurs investissements dans l’IA. « Une fois ces nouveaux
outils maîtrisés, ils permettront aux salariés de se délester des
tâches administratives, répétitives, voire aliénantes, afin de se
concentrer sur les missions les plus compliquées, à plus forte valeur
ajoutée, qui stimulent leurs compétences créatives, assure Anne-Laure
Thieullent. Pour autant, les entreprises doivent raisonner à long terme
et entamer, dès à présent, un processus de formation des équipes dont
les tâches ont vocation, dans un futur plus ou moins proche, à être
optimisées. »
Utilisée, avant tout, pour « stimuler les ventes, dynamiser les
opérations, améliorer l’engagement client et recueillir des
informations pertinentes pour les activités », estime Capgemini, « mais
aussi pour mener des projets d’excellence opérationnelle pour améliorer
la traçabilité des produits ou les processus de production »,
renchérit Anne-Laure Thieullent, l’intelligence artificielle aurait
d’ores et déjà permis à trois quarts des sociétés interrogées de voir
leurs ventes augmenter de 10 % depuis la mise en œuvre de cette
technologie. Et les entreprises y fondent beaucoup d’espoirs : 73 %
pensent qu’elle peut les aider à accroître leurs taux de satisfaction
client et 65 % qu’elle pourrait renforcer la fidélité de leur
clientèle.
Des projets bottom up
Toutefois, pour éviter les espoirs déçus, les organisations ont tout
intérêt à véritablement aligner leurs investissements dans
l’intelligence artificielle sur leurs opportunités commerciales. « Si
l’impulsion doit être top down, les premiers projets lancés doivent
nécessairement être bottom up, sinon les cas d’usage créés, comme c’est
le cas dans bon nombre de sociétés, risquent de ne pas être en
adéquation avec les besoins des opérationnels ou d’être trop complexes
à réaliser », prévient Anne-Laure Thieullent. Pour les entreprises, il
ne s’agit donc pas de vouloir investir à tout prix dans l’intelligence
artificielle mais de voir si elle peut les aider à régler des problèmes
préalablement identifiés sur le terrain.
(1) – Réalisée entre mars et juin 2017, l’étude rassemble les
témoignages de 993 participants issus de neuf pays différents
(Australie, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et
Etats-Unis). Exerçant dans sept secteurs d’activité (automobile,
banque, assurances, industrie, télécoms et utilities), toutes les
entreprises interrogées, multinationales et start-up avec un chiffre
d’affaires supérieur à 500 millions de dollars, ont fait le choix
d’investir dans l’intelligence artificielle.
Sur le même sujet
* 31 JUL2017 L’intelligence artificielle s’invite dans les salles de
marché
Outils et services
* Planning détaillé d'un projet multimédia
* Contrat d'hébergement d'un site Web
* Contrat de conception d'un site Web
* Cahier des charges
* Offres d'emploi digital
* Nominations digital
(BUTTON) Commentaires
Tous droits réservés - Les Echos 2017
Suivez nous
* Facebook
* Twitter
* LinkedIn
* Newsletter
* Service Client
* Abonnement
* Publicité
* Espace presse
* Abonnement presse numérique sur epresse.fr
* Fréquentation certifiée par l'OJD
* Cookies
* CGU - CGV
* Charte éthique
* Plan du site
Bienvenue ! L'accès au site est payant. Pour découvrir la richesse de
nos contenus, nous vous offrons 5 articles gratuits : inscrivez-vous
vite !
Vos identifiants vous seront envoyés par email.
Les Echos
Inscrivez-vous Déjà inscrit ou abonné ?
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-K4GC6S
[hit.xiti?s=542199&s2=32&p=direction_numerique::digital-transformation_
digitale::articles::relb__l_intelligence_artificielle_generatrice_de_cr
oissance_et_d_emplois&di=&an=0&ac=1]
#prev next
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2
Accueil
* EN CE MOMENT :
* un téléviseur Oled enroulable signé LG
* se protéger de la grippe
* le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018
* la France primée au CES
* Explorer
* Vidéos
* Photos
* Experts
* Forum
Explorer le monde
Fermer
Accueil
Explorer
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Vidéos
Photos
* Photos
* Fonds d'écran
* Cartes virtuelles
Experts
* Nos parrains
* Nos experts
* Personnalités
* Citations
Forums
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Services
* Emploi
* Éphémérides
* Escapades
Mais aussi
* Contact
* Mentions légales
* Partenaires
* Plan du site
*
*
*
*
*
*
Suivez nous :
*
*
*
*
*
*
Lettres d'information| Espace membre
Moteur de recherche
Publicité
* Accueil
* Tech
* Définitions
Tech
Intelligence artificielle
DéfinitionClassé sous :informatique , intelligence artificielle , robot
(Submit)
*
*
*
*
Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur
la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est
un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le
sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa
base de données. © IBM/YouTube
Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur
la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est
un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le
sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa
base de données. © IBM/YouTube
Discipline scientifique relative au traitement des connaissances et au
raisonnement, dans le but de permettre à une machine d'exécuter des
fonctions normalement associées à l'intelligence humaine :
compréhension, raisonnement, dialogue, adaptation, apprentissage, etc.
Cela vous intéressera aussi
Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos
ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! La Rédaction vous
remercie.
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Linkedin
* Pinterest
À voir aussi :
* intelligence artificielle |
* vie artificielle |
* feuille artificielle |
* bronche artificielle |
* oeil artificielle |
* tpe intelligence artificielle |
* cerveau intelligence |
* intelligence informatique |
* radioactivite artificielle |
* pluie artificielle
Retrouvez les commentaires dans notre forum.
SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
*
*
*
*
*
DERNIÈREMENT
TechBitcoin
__________________________________________________________________
TechSpam
__________________________________________________________________
TechData Mining
__________________________________________________________________
REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/page.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebo
ok.com%2Ffutura.sciences.fr&tabs&width=300&height=154&small_header=true
&adapt_container_width=true&hide_cover=false&show_facepile=true&appId=1
725451747734700
Sur le même sujet
TechQ/R
Qui sont les pionniers de l'intelligence artificielle ?
TechActualité
Intelligence artificielle : Microsoft développe le « Machine Teaching »
__________________________________________________________________
TechActualité
Intelligence artificielle : Intel dévoile Nervana, un processeur pour
l’apprentissage profond
TechDossier
Langage : des robots pour comprendre l'origine de la parole
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Robot
TechQ/R
Comment bien choisir son robot tondeuse ?
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Informatique décisionnelle
TechDossier
Psikharpax, le robot-rat intelligent
__________________________________________________________________
TechVidéo
Interview : comment est née l'intelligence artificielle ?
TechVidéo
Playlist : tout savoir sur le transhumanisme, la robotique et
l'intelligence artificielle
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Robotique
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
Lire la suite : Définition | Robotique | Futura Tech
Information
* Contact
* Widget actualité
* Flux RSS
* Mentions légales
* Parrains
* Partenaires
Forums
* Chauffage
* Dépannage
* Electronique
* Informatique
* Mathématiques
* Planète
* Santé
* Sciences
* Archives
Contenus
* Actualités
* Dossiers
* Définitions
* Question/Réponses
* Personnalités
* Photos
* Vidéos
* Fonds d'écran
* Escapades
Index
* A-Z
* Plan du site
Partenaires
* e-Santé
* e-Environnement
* Science
*
*
*
*
*
*
Futura | Explorer le monde
©2001-2018 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura
#Actu IA » Flux Actu IA » Flux des commentaires Actu IA » Tencent, le
géant chinois méconnu de la course à l’intelligence artificielle Flux
des commentaires alternate alternate
Se connecter Joindre
* Accueil
* Thématiques
+ Marché de l’IA
+ Evolution de la société
+ Produits commerciaux
+ Recherche
+ Formation
+ Outils à destination du chercheur en IA
+ Ethique
* Acteurs de l’IA
+ Sociétés et associations
+ Individus
+ Universités et enseignement supérieur
+ Fonds d’investissement et investisseurs
+ Tous les acteurs de l’IA
* Dossiers
* Initiation à l’I.A.
* Offres d’emploi
Se connecter
Bienvenue!Connectez-vous à votre compte
____________________votre nom d'utilisateur
____________________votre mot de passe
[BUTTON Input] (not implemented)____________
Mot de passe oublié ?
S'inscrire
Bienvenue!Créer un compte
____________________votre email
____________________votre nom d'utilisateur
[BUTTON Input] (not implemented)___________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Récupération de mot de passe
Récupérer votre mot de passe
____________________votre email
[BUTTON Input] (not implemented)________________________
Rechercher ____________________
Se connecter
Bienvenue ! Connectez-vous à votre compte :
____________________votre nom d'utilisateur
____________________votre mot de passe
[BUTTON Input] (not implemented)_____
Forgot your password? Get help
Create an account
Create an account
Welcome! Register for an account
____________________votre email
____________________votre nom d'utilisateur
[BUTTON Input] (not implemented)________________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Récupération de mot de passe
Récupérer votre mot de passe
____________________votre email
[BUTTON Input] (not implemented)________________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Actu IA Actu IA
Vous souhaitez communiquer autour de vos travaux dans le domaine de
l'IA, de votre startup spécialisée ou tout simplement partager votre
passion pour l'intelligence artificielle ? Contactez-nous via Twitter.
Actu IA Actu IA
* Accueil
* Thématiques
+ Marché de l’IA
+ Evolution de la société
+ Produits commerciaux
+ Recherche
+ Formation
+ Outils à destination du chercheur en IA
+ Ethique
* Acteurs de l’IA
+ Sociétés et associations
+ Individus
+ Universités et enseignement supérieur
+ Fonds d’investissement et investisseurs
+ Tous les acteurs de l’IA
* Dossiers
* Initiation à l’I.A.
* Offres d’emploi
____________________ Rechercher
Accueil Actualité Télécommunications Tencent, le géant chinois méconnu
de la course à l’intelligence artificielle
* Actualité
Tencent, le géant chinois méconnu de la course à l’intelligence artificielle
Par
Johanna Diaz
-
4 mai 2017
Partager sur Facebook
Tweeter sur Twitter
Tencent, intelligence artificielle
Alors que la course à l’intelligence artificielle est lancée entre les
géants d’internet, l’un d’entre eux, le groupe chinois Tencent a
annoncé le 2 mai dernier l’ouverture d’un laboratoire à Seattle,
entièrement dédié à la recherche dans ce domaine. Presque inconnu en
Europe, Tencent, leader chinois des services mobiles et internet pesant
plus de 300 milliards de dollars, reste généralement discret sur ses
avancées.
La création de ce nouveau laboratoire dirigé par Yu Dong, ancien
scientifique de Microsoft Research est une nouvelle étape pour le
groupe chinois après l’annonce en mars dernier de l’embauche de Zhang
Tong, ancien responsable de laboratoire de Big data de Baidu à Pékin.
En décembre 2016, Tencent annonçait également l’ouverture d’un nouveau
laboratoire d’intelligence artificielle à Shenzhen. Enfin, il y a
quelques jours, le Financial Times indiquait également que le groupe
développait actuellement de deux types de casque de réalité virtuelle
qui le positionnerait au cœur d’un secteur en plein essor.
En Chine, Tencent dispose d’une très solide réputation grâce à WeChat.
L’application lui permet en effet de disposer des données de ses 889
millions d’utilisateurs, fin 2016, et de les utiliser pour concevoir
ses algorithmes. Au cœur de ses projets de développement en
intelligence artificielle, Tencent cherche désormais à permettre à
WeChat de parler avec les utilisateurs.
Le Docteur Andy Chun, expert en intelligence artificielle et professeur
agrégé à l’University de Hong Kong, explique à Quartz que:
WeChat est beaucoup plus enraciné dans la vie quotidienne moyenne
des citoyens chinois qu’Alibaba ou Baidu. Amazon et Google n’ont
rien de comparable.
Les données (interactions, contacts, goûts, localisation, etc.)
auxquelles à accès Tencent lui confèrent un véritable avantage face à
ses concurrents, Baidu et Alibaba. Pour l’instant, le groupe reste en
retard par rapport aux géants d’internet que sont Google, IBM, Amazon
ou encore Apple, mais il s’agit d’un concurrent à suivre en ce qui
concerne le futur de l’intelligence artificielle.
* TAGS
* analyse des données
* application
* investissement
* laboratoire
* réalité virtuelle
* Thématiques
* Recherche
* Lire plus d'actus IA sur
* Alibaba
* Apple
* Baidu
* Google
* IBM
* Tencent
PARTAGER
Facebook
Twitter
Article précédentSalesforce lance un fonds d’investissement doté de 100
millions de dollars
Article suivantCambridge Consultants développe une intelligence
artificielle capable de reconnaître tous les genres musicaux
Johanna Diaz
ARTICLES CONNEXESPLUS DE L'AUTEUR
start-up, nord, CES, innovation
Marché de l'IA
CES 2018 : Les startups des Hauts-de-France posent à nouveau leur valise à
Las Vegas
Actualité
Intelligence artificielle et intelligence collective, “À la recherche du
Temps Futur” – Les Rencontres d’ADELI à Cabourg ont besoin de vous
google brain, synthèse vocale, système, IA
Recherche
Google lance Tacotron 2, un système de synthèse vocale au son très naturel
basé sur une IA
LAISSER UN COMMENTAIRE Annuler la réponse
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Please enter your comment!
______________________________
Please enter your name here
______________________________
You have entered an incorrect email address!
Please enter your email address here
______________________________
Poster un commentaire
Recevez l’actualité de l’IA par e-mail
Adresse e-mail: ____________________
Prénom ____________________
Nom ____________________
Organisme/Société ____________________
Recevoir
Vous recevrez un résumé hebdomadaire de l'actualité de l'intelligence
artificielle. Tout comme vous, nous n'apprécions pas le spam. Vos
coordonnées ne seront transmises à aucun tiers.Leave this field empty
if you're human: ____________________
LES PLUS POPULAIRES
intelligence artificielle, cours en ligne, apprentissage, levée de
fonds
La plate-forme Coursera lève 64 millions de dollars pour avancer sur...
11 juin 2017
iNat, une compétition ambitieuse de reconnaissance des espèces sponsorisée
par Google
14 avril 2017
langage, programmation, machine learning
Uber propose en open source Pyro, son langage de programmation probabiliste
13 novembre 2017
Snips réalise une levée de fonds de 12 millions d’euros pour...
15 juin 2017
Voir plus
A NE PAS MANQUER
intelligence artificielle, internet des objets, smartphone
Marché de l'IA
Nokia et Xiaomi s’associent pour ‘explorer’ les domaines de l’IA et...
tensorfire librairie javascript deep learning
Outil à destination du chercheur en IA
Une librairie Javascript de Deep Learning permet d’implémenter des réseaux
neuronaux...
Evolution de la société
Les fintechs, un secteur à fort potentiel en pleine expansion
Recherche
La NASA cherche à utiliser l’intelligence artificielle pour communiquer dans
l’espace
SÉLECTION DE L'EDITEUR
video
“Réseaux multi-couches et rétropropagation du gradient” – Cours de Yann
LeCun...
13 décembre 2017
video
Elon Musk pense pouvoir sortir la première interface cerveau-machine
Neuralink d’ici...
21 avril 2017
Le machine learning dans le monde de demain : 12 secteurs...
11 avril 2017
ARTICLES POPULAIRES
video
Motorola s’associe à la start-up de deep learning Neurala pour développer...
19 juillet 2017
Sony lance ses outils de Deep learning en open source
5 juillet 2017
video
Movidius propose de l’intelligence artificielle Plug&Play sous forme de clef
USB
31 juillet 2017
CATÉGORIE POPULAIRE
* Offre d'emploi464
* Actualité361
* Evénements73
* Dossiers13
* Formation3
* Initiation à l'I.A.3
* Vie du site2
* Vulgarisation2
* Portraits de professionnels de l'IA2
Actu IA
À PROPOS DE NOUS
Le portail francophone indépendant consacré à l'intelligence artificielle, à
destination des chercheurs, étudiants, professionnels et passionnés.
En savoir plus.
Actu IA soutient [French-tech-horizontal1.png]
SUIVEZ-NOUS
* Contact
* A propos
© Un site conçu et proposé par Active Concept Net 2017
PLUS D'ARTICLES
Mozoo rachète AdinCube pour intégrer sa technologie d’optimisation des
revenus par...
8 août 2017
prix, futur, robot
Corporate hacking, robot, intelligence artificielle : découvrez les lauréats
des Prix...
22 novembre 2017
Actualité web & High tech sur Usine Digitale Retour vers la page
d'accueil Réalité virtuelle FinTech Digital RH Mobilité Cybersécurité
Intelligence artificielle Start-up Cloud Annuaire de start-up Cherche
talents numériques 201 offres d’emploi Nos événements
Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de la
fiction
Julien Bergounhoux |
Intelligence artificielle, Innovation, Innovation X.0 | Publié le 02
août 2017 à 16H30 mis à jour le 03 août 2017 à 11H20
Twitter Facebook Linkedin Google + Email
×
Email de votre ami ____________________
Votre nom ____________________
Votre email ____________________
____________________
Envoyer
Intelligence artificielle. Rarement un terme n'a évoqué autant de choses
différentes. Il enflamme l'imaginaire du grand public à coups de Terminator,
Matrix et autres 2001, l'Odyssée de l'espace. Il est aussi utilisé pour décrire
les logiciels automatisés au coeur de nos smartphones et ordinateurs, de Google
Traduction aux filtres de Snapchat en passant par les chatbots qui reviennent à
la mode et les prémisces de la voiture autonome. Mais ce double usage, pour la
science et la science-fiction, pose problème lorsque la confusion est créée
entre les deux. Notamment car à trop se soucier de robots tueurs et autres,
certains en oublient les vraies sources d'inquiétudes de ces progrès
technologiques. L'Usine Digitale revient sur ce terme, ses origines, ses
applications et pourquoi il est nécessaire de bien comprendre de quoi on parle.
Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de
la fiction Le film "2001, l'Odyssée de l'espace" traite de la relation
entre David et HAL9000, une intelligence artificielle (dont l'un des
"yeux" est visible ici) qui se révèle dangereuse.
A lire aussi
Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ?
Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ?
Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de
l'intelligence[…]
Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour
de l'intelligence artificielle
Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ?
Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ?
Tous les cinq ans une technologie s'impose dans l'opinion publique
comme celle sur laquelle on doit tout miser. On l'a vu se produire avec
le cloud et le big data. Aujourd'hui c'est indubitablement
l'intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres et sur
laquelle toutes les entreprises communiquent (souvent à tort et à
travers). Des start-up se créent pour capitaliser sur l'effet de mode
et des vieux produits font peau neuve en se "boostant" à grand coup de
marketing. Mais il s'y ajoute aussi une polémique récurrente sur le
danger que pourrait représenter cette technologie. S'y opposent deux
visions : d’un côté l'informatique, de l’autre la science-fiction.
Deux compréhensions opposées du terme "intelligence artificielle"
Le problème fondamental est qu'il y a deux populations distinctes qui
parlent de deux choses bien différentes. D'un côté les chercheurs,
ingénieurs, développeurs qui travaillent sur des disciplines
hétérogènes qu’on regroupe sous la catégorie commune "intelligence
artificielle" : apprentissage automatique (machine learning), vision
par ordinateur, représentation de la connaissance, planification,
traitement du langage naturel, synthèse vocale... Ces technologies se
retrouvent dans les produits de tous les jours, de l'application de
navigation par GPS à la traduction automatique en passant par la
reconnaissance des visages sur les photos et bien d'autres usages au
sein de divers services et produits. La raison pour laquelle on appelle
ces disciplines "intelligence artificielle" (le nom a été choisi dans
les années 50) est parce qu'elles simulent, sous une forme ou une
autre, des capacités humaines.
De l'autre côté, on trouve des amateurs de science-fiction et de
philosophie pour qui le terme "intelligence artificielle" évoque une
machine dotée d'une conscience et d'une capacité de raisonnement
similaire à celle de l'être humain. Ils se demandent si un ordinateur
suffisamment complexe pourrait ne pas devenir réellement autonome.
Parmi eux, une frange pousse le raisonnement encore plus loin : puisque
la puissance des ordinateurs augmente régulièrement et rapidement
aujourd’hui, si une machine dotée d'une conscience existait, son
intelligence pourrait aussi être augmentée… jusqu’à devenir bien
supérieure à celle d’un humain.
En théorie, ces deux conceptions – l’une ancrée dans la réalité,
l’autre fictive et spéculative – peuvent tout à fait coexister tant
qu’elles restent dans leur sphère respective. Mais en pratique, leur
coexistence crée une confusion chez beaucoup de personnes, confusion
qui se résume par l’idée que le secteur de l’intelligence artificielle
tel qu’il existe aujourd’hui va produire dans un futur proche une
intelligence artificielle du genre de celles que dépeint la culture
populaire dans les films ou les jeux vidéo.
Une polémique qui dure et entretient la confusion
Il est intéressant de rappeler que l'idée d'une machine capable de
s'auto-améliorer provient à la base d’une publication du statisticien
I. J. Good dans les années 1960. Il y posait l’hypothèse (sans la
démontrer) qu’un système artificiel aussi intelligent qu’un homme
auquel on demanderait de se rendre plus intelligent verrait ses
facultés intellectuelles exploser et finirait par devenir
super-intelligent. L'idée est revenue à la mode au sein de la Silicon
Valley au travers d'un ouvrage publié en 2014 par le philosophie Nick
Bostrom, baptisé "Superintelligence". Il y explique en quoi l’émergence
(hypothétique) de machines superintelligentes pourrait selon lui
représenter un risque existentiel pour l’être humain.
L'ouvrage a conduit Elon Musk, entrepreneur à succès qui a entre autres
fondé SpaceX et co-fondé PayPal et Tesla, à se prononcer avec la
grandiloquence qu'on lui connaît pour mettre en garde contre les
dangers présumés que représentent les développements récents en matière
d'intelligence artificielle. Il continue à le faire régulièrement, ce
qui a même donné lieu à un pugilat sur Twitter lorsqu'il a accusé Mark
Zuckerberg (fondateur de Facebook) de n'avoir qu'une "compréhension
limitée" du sujet après que celui-ci ait jugé les déclarations de Musk
"irresponsables".
Si les propos d'Elon Musk peuvent être considérés comme irresponsables,
c'est parce que la propagation de ses peurs auprès du public fait plus
de mal que de bien. Car il existe de vrais points à surveiller
concernant le développement des disciplines regroupées sous le terme
"intelligence artificielle" dans le monde réel, et l'hystérie autour
d'une "superintelligence maléfique" est une distraction malvenue qui
les occulte. Pis, dans leur quête du buzz, les entreprises et médias
jouent sur la confusion entre le robot-humain de la science-fiction et
l'algorithme de machine learning du monde réel et contribuent à
entretenir la confusion.
Il ne faut pas éclipser les vrais risques
* Il existe de vrais points d'inquiétude sur lesquels s'interrogent
les experts du secteur. Le premier est l'impact économique d'une
automatisation croissante et possiblement brutale d'un grand nombre
d'emplois. Cette fameuse "quatrième révolution industrielle"
verrait des métiers comme chauffeur routier ou chauffeur de bus
disparaître, et impactera en plus tout un tas d'employés de bureau
qui n'imaginent pas encore forcément que leurs tâches quotidiennes
puissent être automatisées. Même le secteur médical, et notamment
le métier de radiologue, ne serait pas épargné. Il n'est
aujourd'hui pas du tout fantaisiste de penser qu'un appareil de
radiographie pourra un jour analyser tout seul l'image qu'il
produit et rédiger un compte-rendu en conséquence.
* Le second point d'inquiétude est le risque d'un biais
inintentionnel au cœur de systèmes automatisés qui nuit à une
certaine partie de la population. Un système conçu de A à Z par une
même catégorie socioprofessionnelle (un homme jeune, blanc,
hétérosexuel, diplômé d'une grande université...) court le risque
ne pas prendre en compte les besoins ou caractéristiques d'autres
parties de la population et d'opérer une discrimination insidieuse
et difficile à corriger une fois instaurée. Cela peut-être aussi
simple que l'incapacité à reconnaître un visage noir si le système
n'a été entraîné que sur des visages blancs.
* Un troisième facteur de risque est la manipulation automatique de
grandes quantités de données pour influencer l'opinion publique. On
en a vu un exemple lors de l'élection américaine 2016, où Facebook
et Twitter ont été pris d'assaut par des armées de comptes fictifs
capables de promouvoir de faux contenus pour engendrer la confusion
et désinformer le public. De la même manière, il est aujourd’hui
possible de créer de fausses vidéos très réalistes mettant en scène
des reproductions de vraies personnes.
* Outre l’utilisation abusive de systèmes automatisés, il existe
aussi le risque d’une compromission d’un système au travers d’une
attaque informatique. La sécurité informatique est devenue une
préoccupation de premier plan car elle a des conséquences sur
de nombreux aspects de notre société, et l’automatisation des
systèmes va encore renforcer ce danger. Par extension, il y a un
risque réel d’érosion de la vie privée avec l'explosion des
performances des technologies de reconnaissance faciale et la
protection de ses données se doit d’être garantie.
* Enfin, l'automatisation de la prise de décision pose un problème
dans le cadre militaire, qu'il s'agisse de tirer une balle ou un
missile. Pour le moment les prises de décision sont encore
systématiquement sous responsabilité humaine et il est important
qu'elles le restent. La tentation d'automatiser un système de
réplique en cas d'attaque pour garantir un temps de réponse plus
rapide pourrait se révéler particulièrement dangereuse, notamment
si deux systèmes automatisés sont confrontés l'un à l'autre.
Les scientifiques, ingénieurs et entreprises ne sont pas irresponsables
La peur d'une prise de contrôle des machines s'accompagne souvent de
l'idée fausse que les chercheurs sont irresponsables et les entreprises
opposées à toute réglementation. Or ce n'est pas le cas. Justement,
nombre d'entre eux sont conscients des dérives et abus potentiels de
leurs travaux et militent pour les éviter. A titre d’exemple, AI 100,
une série d'études proposée par Eric Horvitz (actuel directeur de
Microsoft Research) et Russ Altman, lancée par l'Université de Stanford
en 2014, s'attache par exemple à étudier les progrès et les dangers
potentiels de l'intelligence artificielle tous les 5 ans durant 100
ans. Par ailleurs, fin 2016, Google, Microsoft, IBM, Facebook et Amazon
ont formé le consortium "Partnership for AI" afin de définir des bonnes
pratiques dans le domaine.
Des progrès récents moins dramatiques qu'on ne le pense
On parle beaucoup de "deep learning" (apprentissage profond) depuis
quelques années, une approche dans l’apprentissage qui a permis
certaines avancées spectaculaires, notamment dans la reconnaissance
visuelle ou vocale. Certains observateurs y voient le signe d’une
accélération du progrès qui conduira à une intelligence artificielle
générale. C’est pourtant loin de la vérité. Déjà, le concept de deep
learning n’est pas nouveau, il a été proposé pour la première fois en
1965. Les progrès actuels sont donc le fruit de décennies de recherche.
Mais ce qui a surtout fait la différence, c’est l’utilisation de
processeurs graphiques (dits "GPU") pour effectuer les calculs liés à
ces algorithmes. Les GPUs, conçus à la base pour les applications très
demandeuses en ressources graphiques 3D (c’est-à-dire principalement
les jeux vidéo), sont spécialisés dans les calculs parallèles, et cela
les rend parfaits pour le deep learning. Ils sont parfois jusqu’à 100
fois plus efficaces que des processeurs classiques pour ce type de
calcul.
Couplé à la disponibilité de larges quantités de données pour entraîner
les systèmes, on obtient un programme capable d’identifier un objet
dans une image "mieux qu’un être humain" (plus rapidement ou en faisant
moins d'erreurs). Le taux d'erreur pour la reproduction de tâches
spécifiques a diminué spectaculairement car les données disponibles
pour l'entrainement ont augmenté tout aussi spectaculairement. En
parallèle, l'avènement du cloud met ces fonctionnalités à disposition
de tout un chacun, car le gros du travail est réalisé à distance et pas
sur l'appareil du consommateur. Mais ces programmes restent
ultra-spécialisés. Ils ne savent rien faire d’autre car ils ont été
conçus pour une tâche bien précise.
IA spécialisée contre IA "générale"
En effet, l’intelligence artificielle telle qu’on la conçoit
aujourd’hui désigne des systèmes très spécialisés. Il ne s'agit ni plus
ni moins que de programmes informatiques basés sur des formules
mathématiques, élaborés par des ingénieurs pour obtenir un résultat
bien particulier. A titre d'exemple, on entraîne un programme à
reconnaître les chats dans une image en lui montrant au préalable des
milliers d'images de chats et en lui indiquant ce qui est ou pas un
chat. Une fois suffisamment entraîné, le système arrive à estimer
automatiquement si un chat se trouve ou pas dans une photo avec un
faible taux d'erreur.
Cette spécialisation fait toute la différence. Qu'un programme puisse
"battre" un humain dans un domaine spécifique n'est ni nouveau, ni
particulièrement inquiétant. AlphaGo, le système de Google DeepMind qui
a su battre les plus grands champions au jeu de go, ne sait rien faire
d'autre que jouer au go. Tout comme Deep Blue, qui a battu Garry
Kasparov aux échecs en 1997, n'avait qu'une fonction unique. C'est le
principe de tout outil. La première calculatrice venue multiplie plus
vite qu'un être humain, mais cela ne la rend pas "supérieure" à son
créateur.
Même si ces tâches spécifiques se complexifient à mesure que la
technologie progresse et qu'on les combine entre elles, elles restent
un ensemble de programmes avec des buts et des capacités données,
conçues dans un but précis et inexorablement limitées par leurs
spécifications d'origine. C'est entre autres pourquoi les assistants
digitaux comme Alexa, Google Assistant, Siri ou Cortana peuvent
s'avérer si frustrants pour l'utilisateur lambda. Ils présentent
l'illusion d'une capacité humaine (renforcée par le fait de leur donner
un nom propre) mais restent strictement limités aux fonctions pour
lesquelles ils ont été conçus.
Il existe un véritable gouffre entre ces capacités rudimentaires et
l'idée d'un programme capable de raisonner sur n’importe quel problème
non-spécifique, de développer une conscience et d'effectuer de lui-même
une action pour laquelle il n'a pas été conçu. On parle dans ce cas-là
d’intelligence artificielle générale (par opposition à celles qui sont
spécialisées), et il n’en existe tout simplement pas à l’heure
actuelle.
Le raisonnement, une discipline encore au stade embryonnaire
Mais alors que penser des gros titres sur "une intelligence
artificielle qui a apprise toute seule à marcher" ou autres du même
genre ? Cela ne constitue-t-il pas une forme de raisonnement autonome,
comme celui d’un animal ? Pas vraiment. Ces problèmes sont conçus très
spécifiquement, dans un environnement restreint aux variables
prédéterminées, et le programme apprenant est lui-même conçu dès le
départ avec un but spécifique à atteindre pour lequel il doit trouver
la meilleure solution. Il essaie alors toutes les possibilités permises
par son environnement puis détermine la plus efficiente. Cela donne
souvent des résultats assez drôles, mais démontre aussi qu’on est
vraiment très loin d’un robot apprenant tout seul à
marcher/voir/parler/comprendre (tout ça en même temps) dans le monde
réel.
Car s'il y a une chose à bien comprendre c'est que si l’augmentation
des masses de données disponibles permet d’améliorer l’exactitude des
programmes spécialisés (car plus ils ont de données de référence, plus
ils sont précis), pour le raisonnement c’est tout le contraire. Plus il
y a de variables, de données à prendre en compte, plus la tâche est
complexe. Et cette complexité augmente exponentiellement. Du point de
vue d’un scénario de "superintelligence" artificielle, la technologie
n’a donc pratiquement pas avancée depuis 70 ans.
De plus, comme nous l'avait déclaré Tom Dietterich (professeur émérite
à l’Université d’Etat de l’Oregon et l’un des créateurs du machine
learning) lors d’une interview en 2015, "il existe indubitablement des
limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un
système ou un être peut atteindre." Comprendre : même si nous arrivions
hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que
nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence
ne pourrait pas augmenter indéfiniment.
Julien Bergounhoux @JBergounhoux
Réagir
____________________ ____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
* Les commentaires postés sur L’Usine Digitale font l’objet d’une
modération par l’équipe éditoriale.
____________________
ENVOYER
3 commentaires
feodor
03/11/2017 15h17 - feodor
"il existe indubitablement des limites mathématiques et
computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut
atteindre." Oui et non pour une machine. Sa vitesse d'exécution de
tâches et de calculs pourra toujours être améliorée. Sa culture est
virtuellement sans réelle limite (la seule étant le manque de choses
à apprendre, alors que pour nous c'est la trop grande quantité de
data)
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Mercier
04/08/2017 11h05 - Mercier
Google et Amazon découvrent l'IA 60 ans après et tout le monde est
excité. Et si on parlait de patrimoine français en IA?
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Julien
03/08/2017 14h16 - Julien
Merci pour ce bon article qui explique bien la différence entre les
fantasmes et l'état actuel de l'art. "Comprendre : même si nous
arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi
intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique),
son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment." Le danger
réside dans le fait que si une IA Générale capable d'auto-évolution
voit le jour, nous ne comprendrons probablement rien à ce qu'elle
fait et assisteront impuissant à sa montée en puissance (même si
celle-ci n'est pas exponentielle)! Qu'elle devienne ne serait-ce que
"3 fois" plus intelligente qu'Einstein (exemple facile), et elle
pourra manipuler des concepts qui nous seront aussi étrangers que le
WIFI l'est pour les dauphins...et pourrait alors rapidement devenir
une menace existentielle. Il convient surtout de l'aligner les
objectifs de l'IA Générale avec les nôtres, et de la faire
travailler pour nous. Elle pourrait alors résoudre des problèmes
millénaires pour nous (médecine, énergie, gestion des
ressources...). Je me permet de donner un lien vers un très bon
article anglais qui traite de l'IA, sur l'excellent site WaitButWhy:
https://waitbutwhy.com/2015/01/artificial-intelligence-revolution-1.
html
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Tous les jours,
l'actu de la transition numérique
Je m'inscris
A la une
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Le CES 2018 comme si vous y étiez
Le CES 2018 comme si vous y étiez
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de […]
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de la semaine
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Dans la même rubrique
Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à
Hangzhou
Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à
Hangzhou
Waymo a créé un monde virtuel pour entraîner ses véhicules autonomes à
mieux conduire
Waymo a créé un monde virtuel pour entraîner ses véhicules autonomes à
mieux[…]
Le "human thinking" selon Volkswagen
Le human thinking selon Volkswagen
Chatbots, IoT, open innovation… les chantiers numériques d'Air
France-KLM
Chatbots, IoT, open innovation… les chantiers numériques d'Air
France-KLM
Nos derniers dossiers
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er […]
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er bilan de Mounir Mahjoubi
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
En images
General Motors dévoile un véhicule autonome sans volant ni pédale
General Motors dévoile un véhicule autonome sans volant ni pédale
Smart City et Smart Home : vers des Smart Places
Smart City et Smart Home : vers des Smart Places
[CES 2018] Robomart voit l'avenir des supérettes dans le véhicule
autonome
[CES 2018] Robomart voit l'avenir des supérettes dans le véhicule
autonome
Suivez l'Usine Digitale
Twitter Facebook Linked In
* Publicité
* Mentions légales
* Contactez-nous
Une marque du groupe Infopro digital
media
Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos sites et services. En
utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.OK
En savoir plus
XiTi
Suivez-nous Suivre l'Usine Digitale sur twitter Suivre l'Usine Digitale
sur facebook Suivre l'Usine Digitale sur Linked In RSS Usine Digitale
____________________ Rechercher
#publisher
* Programmes
* Podcasts
* Actualités
* Savoirs
* Art et création
* Fictions
* Documentaires
* Conférences
* S'abonner à nos newsletters
* Facebook
* Twitter
* Google +
(Submit)
LE DIRECT
(Submit)
* Programmes
* Podcasts
Rechercher sur le site ____________________
(BUTTON)
Voir tous les résultats
* Actualités
THÈMES
+ Politique
+ Géopolitique
+ Économie
+ Société
ÉMISSIONS
+ [menu_invitematins.png]
L'INVITÉ DES MATINS
+ [menu_grainmoudre.png]
DU GRAIN À MOUDRE
+ [menu_journaux.png]
LES JOURNAUX
* Savoirs
THÈMES
+ Histoire
+ Philosophie
+ Sciences
+ Sociologie
ÉMISSIONS
+ [menu_cheminphilo.png]
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
+ [menu_fabriquehistoire.png]
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE
+ [menu_methodescientifique.png]
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
* Art et Création
THÈMES
+ Cinéma
+ Littérature
+ Peinture
+ Théâtre
+ Musique
ÉMISSIONS
+ [menu_grandetable.png]
LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)
+ [menu_ladispute.png]
LA DISPUTE
+ [menu_tempsquicourent.png]
PAR LES TEMPS QUI COURENT
* Fictions
THÈMES
+ Littérature
+ Polar & SF
+ Théâtre
ÉMISSIONS
+ [menu_feuilleton.png]
LE FEUILLETON
+ [menu_samedinoir.png]
SAMEDI NOIR
+ [menu_theatrecie3.png]
THÉÂTRE ET CIE
* Documentaires
THÈMES
+ Société
+ Histoire
+ Création sonore
ÉMISSIONS
+ [menu_piedssuterre.png]
LES PIEDS SUR TERRE
+ [menu_lsd.png]
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
+ [menu_unevieuneoeuvre.png]
UNE VIE, UNE ŒUVRE
* Conférences
THÈMES
+ Philosophie
+ Science
+ Psychologie
+ Sexualité
INSTITUTIONS
+ [menu_ens.png]
ENS
+ [menu_dauphine.png]
UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE
+ [menu_logo_palais_decouverte.png]
PALAIS DE LA DÉCOUVERTE-UNIVERSCIENCES
+ [menu_universitedestrasbourg.png]
UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
Vous êtes ici :
1. Accueil
2. Émissions
3. Le Magazine de la rédaction
4. L'intelligence artificielle made in France
Le Magazine de la rédaction par Tara Schlegel et Rédaction
le vendredi de 17h00 à 18h00
__________________________________________________________________
Actualités
(Submit) Réécouter L'intelligence artificielle made in France58min
L'intelligence artificielle made in France
20/05/2016
(BUTTON) Podcast
* S'abonner via iTunes
* S'abonner via RSS
(BUTTON) Exporter
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
FacebookTwitterMail
L'IA vient d'entrer au Collège de France et Facebook vient d'agrandir
dans Paris son seul laboratoire européen de recherches. Les Français
sont de plus en plus présents dans ce que certains qualifient de
révolution industrielle. Jusqu'où à niveau mondial ? Pourquoi ? Enquête
d'Eric Chaverou.
• Crédits : vladystock (Fotolia) et French Tech
Née il y a 60 ans, l’IA, comme on la surnomme, a vécu des hauts et des
bas. Mais elle bénéficie depuis peu de progrès déterminants dans la
puissance des processeurs et serveurs et dans l’expertise de masses
croissantes de données, avec de nouveaux algorithmes et des
investissements dans la recherche de plus en plus conséquents. Des
événements comme la victoire écrasante d’un programme d'intelligence
artificielle (Google DeepMind) sur le champion du monde de go
propulsent sur la scène médiatique ce que des fictions ont aussi mis en
avant de longue date.
Considérée par certains comme une nouvelle révolution industrielle,
l’intelligence artificielle touche de très nombreux secteurs : du
militaire à la finance, en passant par la médecine, la communication ou
les services avec les assistants personnels. Dans cette effervescence,
les Français commencent à se distinguer et à de mieux en mieux
communiquer. Portés par le label gouvernemental de la French Tech. Et
comme l'illustre Yann LeCun, directeur du laboratoire d’intelligence
artificielle de Facebook, professeur d’informatique et de neurosciences
à l’université de New York et titulaire de la chaire annuelle
informatique et sciences numériques au Collège de France.
Vous visiterez dans ce Magazine le laboratoire de Facebook à Paris.
Ecoutez son directeur s'expliquer, Florent Perronnin :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265277503&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde
doctorante Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc,
thésarde doctorante• Crédits : Eric Chaverou - Radio France
Les Français interrogés disent être partagés au sujet de l'intelligence
artificielle, d'après un très récent sondage Odoxa Microsoft : une
opportunité pour 49% d'entre eux, un motif de peur pour 50%.
Écoutez (ci-dessus) notre enquête, présentée par Véronique Rebeyrotte, ainsi
que de nombreux compléments :
Découvrez d'abord un grand entretien avec le spécialiste Jean-Gabriel
Ganascia, professeur au laboratoire d'informatique de l'université
Pierre et Marie Curie et philosophe, qui nous a longuement reçu pour ce
Magazine :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F264162748&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
- Spécialiste internationalement reconnu de la vision artificielle,
Jean Ponce dirige le département d’informatique de l’École normale
supérieure. Il présente son travail de recherche et ses applications en
archéologie par exemple et raconter ses liens avec les industriels, des
start up aux grands groupes comme Microsoft, Google ou Facebook :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F264941637&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Enfin, Nazim Fatès, chercheur à l’INRIA Nancy grand est depuis 10 ans,
étudie les systèmes dynamiques discrets, des modèles mathématiques qui
peuvent être appliqués au vivant, aux sciences de l’homme, à
l’informatique. Il évoque ce qui bénéficie à Nancy d'une longue
histoire en intelligence artificielle :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265096696&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Qu'en pense un investisseur aux États-Unis ?
Paul Strachman est lui investisseur, basé à New York, au service du
fonds français Isai. Pour lui, la France n'est pas forcément reconnue
aux États-Unis comme un terreau de l'intelligence artificielle,
contrairement au Royaume-Uni (en raison du rachat de la société Deep
Mind par Google notamment). Mais il considère que c'est l'un des
meilleurs pays pour cela et qu'il s'agit plus d'un travail de
communication que de développement de l'écosystème, avec "une mafia de
Français" dans le domaine, dont la figure de Yann LeCun et son nouveau
laboratoire parisien, ou la levée de fonds record d'une start up fondée
par des Français :
Écouter
(Submit) Écouter L'intelligence artificielle et les talents français
vus des Etats-Unis
L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis
Découvrez ici la série d'articles récents et très complets sur
l'intelligence artificielle signés par Olivier Ezratty, l'un de nos
deux invités.
Robotisation des armées : "Il y a un début de fuite en avant dans certains
pays."
Maître de conférences en mathématiques et chercheur à la chaire de
cyberdéfense et de cybersécurité Thalès, Saint-Cyr, Sogeti, Thierry
Berthier tient également le blog Cyberland et a co fondé le site
d’analyses stratégiques ÉchoRadar, avec huit autres contributeurs. Il
décrit l'évolution des armées, notamment française, et de l'industrie
militaire face à l'intelligence artificielle et à la robotisation. La
Russie envisage par exemple de robotiser 30% de son armée d'ici 2020,
2025, alors que les Etats-Unis sont en phase de tests avancés d'un
navire autonome, le "Sea hunter", que voici :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265040725&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Pour finir, un peu de douceur, quoique... "Her", film de Spike Jonze
sorti en France en 2014, est pour Yann LeCun le film le plus
vraisemblable au sujet de l'intelligence artificielle. Il a obtenu un
Oscar pour son scénario :
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/wiIXVmyFygw?feature=oembed
Liens recommandés
- Le "Deep Learning", ou l'apprentissage profond des machines : "La
Grande table" de février dernier avec Yann LeCun et Gérard Berry
- L'apprentissage profond : une révolution en intelligence
artificielle. Leçon inaugurale de Yann LeCun au Collège de France
- Portrait de Yann LeCun par Matthieu Cord, professeur à l'Université
Pierre et Marie Curie, spécialiste du traitement des images et
apprentissage artificiel
- Association française pour l’Intelligence artificielle
- Intelligence artificielle : quatre visages de la "French Touch". Par
Emmanuel Paquette et Bruno D. Cot le 9 février dernier, dans L'Express
/ L'Expansion
- Withings : Le porte-drapeau des objets connectés Made in France n'est
plus français. L'Usine digitale. Par Charles Foucault, le 27 avril
dernier
- "Robot ergo sum, vivre avec les robots". Magazine de la rédaction de
septembre 2013.
Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle
Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle•
Crédits : Visactu - Radio France
Bibliographie
Revue d'intelligence artificielle n° 3-4/2015
Revue d'intelligence artificielle, n° 3-4. Dernières avancées en
intelligence artificielleGrégory BonnetHermès science, 2015
Panorama de l'intelligence artificielle
Panorama de l'intelligence artificielle : ses bases méthodologiques,
ses développements Volume 1, Représentation des connaissances et
formalisation des raisonnementsCépaduès, 2014
Petite mathématique du cerveau
Petite mathématique du cerveau : une théorie de l'information
mentaleClaude Berrou et Vincent GriponOdile Jacob, 2012
L'intelligence artificielle
L'intelligence artificielleJean-Gabriel GanasciaLe Cavalier bleu -
Collection Idées reçues. Sciences & techniques, n° 138, 2007
Confucius et les automates
Confucius et les automates : l'avenir de l'homme dans la civilisation
des machinesGrasset, 2014
(Submit) Voir plusFermer
Intervenants
* Olivier Ezratty
blogueur, consultant dans les médias numériques
* Grégory Bonnet
chercheur au GREYC (Groupe de Recherche en Informatique, Image,
Automatique et Instrumentation de Caen) à l'Université de Caen
Normandie
À découvrir
L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle
Principe d’équivalence / Intelligence végétale / Topologie physique
Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence
Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero
L’intelligence peut-elle devenir artificielle ?
Tags :
* actualité
* intelligence artificielle
* Economie
* France
* Facebook
* Yann LeCun
* Sciences
L'équipe
Production
Tara Schlegel
Réalisation
Annie Brault
Avec la collaboration de
Eric Chaverou, Abdelhak El Idrissi, Catherine Petillon
Journaliste
Rédaction
newsletter
Abonnez-vous à nos newsletters
Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr
* lisible sur ordinateur et sur mobile
* que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite.
Je m'abonne !
Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
Les plus consultés
(Submit) Réécouter Le test du vélo1min
11/01/2018
Le test du vélo
L'Humeur du matin par Guillaume Erner
1
09/01/2018
Entretien
Une tribune de femmes face à une "guerre des sexes en train de prendre un
tour absolument absurde et hallucinatoire"
2
(Submit) Réécouter 1984 - George Orwell59min
21/07/2013
1984 - George Orwell
Le Gai savoir
3
12/01/2018
Ces quatre sens que vous ne connaissez pas
4
12/01/2018
Cinq idées que défend Stanislas Dehaene, l'éminence grise de Jean-Michel
Blanquer
5
(Submit) Réécouter Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser.
Mais il va falloir expérimenter, pour trouver de nouvelles
solutions"43min
13/01/2018
Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser. Mais il va falloir
expérimenter, pour trouver de nouvelles solutions"
L'Invité idées de la Matinale
6
12/01/2018
Superfail
Corée du Nord : et si le renseignement américain n'avait rien vu venir
7
(Submit) Réécouter Les Deux Fridas (1939)59min
29/01/2017
Les Deux Fridas (1939)
L'Art est la matière
8
12/01/2018
Votre Top 10 des airs d'opéra inoubliables
9
(Submit) Réécouter Macron président52min
13/01/2018
Macron président
Répliques
10
(Submit) Haut de page
*
* Radio France
* France Inter
* franceinfo
* France Bleu
* France Musique
* Fip
* Mouv
* + [_]
+ Un Monde de Radio France
+ le Médiateur
+ les Éditions
+ Maison de la Radio
logo france culture
Retrouvez nous sur
Facebook Twitter Youtube Dailymotion
Presse et communiqués Papiers, la revue de France Culture
Fréquences Applications Aide à l'écoute
S'abonner à la newsletter
Email * ____________________Email non valide (Submit) Je m'abonne
Thématiques
Actualité
Droit et justice, Économie, Éducation, Environnement, Géopolitique,
Médias, Numérique, Politique, Religion et spiritualité, Société
Savoirs
Géographie, Histoire, Philosophie, Psychanalyse, Sciences, Sociologie
Art et Création
Architecture, BD, Cinéma, Théâtre, Création sonore, Danse, Dessin,
Design, Gastronomie, Littérature, Musique, Peinture, Photographie,
Sculpture, Théâtre, Vidéo
Index
Toutes les séries Tous les dossiers Tous les tags Toutes les
personnalités Toutes les émissions Toutes les œuvres
* Archives
* 2005
* 2006
* 2007
* 2008
* 2009
* 2010
* 2011
* 2012
* 2013
* 2014
* 2015
* 2016
* 2017
* 2018
Éditions médiateur mentions légales annonceurs fréquences ACPM
(Submit) Play / pause
(Submit) plus de détails
Ecouter le direct •
Le direct
(Submit) Aller au direct
(Submit) Couper le son
(Submit) Reprendre depuis le début
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de
cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage
sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des
publicités.
En Savoir Plus
Accepter
[hit.xiti?s=581692&s2=5&p=Emissions::Le_Magazine_de_la_redaction::Diffu
sions::diffusion_-_L_intelligence_artificielle_made_in_France_-_2a85991
a&x4=5&x9=&x5=Le_Magazine_de_la_redaction&xt_mtcl=&xt_npg=&tag=[actuali
te]|[intelligence_artificielle]|[Economie]|[France]|[Facebook]|[Yann_Le
Cun]|[Sciences]&di=&ac=&an=&]
IFRAME:
https://6070848.fls.doubleclick.net/activityi;src=6070848;type=gener0;c
at=2016-000;dc_lat=;dc_rdid=;tag_for_child_directed_treatment=;ord=1;nu
m=1?
[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1]
Get Adobe Flash player
Intelligence artificielle . fr
Site francophone sur l'intelligence artificielle
* Intelligence Artificielle
+ Conscience
* Domaines de l'intelligence artificielle
+ La robotique
+ Voiture autonome
+ Jeux
* Formations en IA
* Contact
Une IA consciente ?
an image
Un grand débat d'opinion fait rage sur la question d'une intelligence
artificielle consciente. Les philosophes et religieux considèrent que
la conscience est le propre des organismes vivants. Elle est considérée
comme impossible par des machines manipulant des symboles, cas de nos
ordinateurs actuels, mais possibles avec des systèmes qui seraient
fondés sur des processus quantiques. Il faudrait aussi des systèmes
capables d'imiter le fonctionnement des neurones ainsi que du cerveau
humain. Il faut passer par un apprentissage par l'expérience,
s'inspirant des neurones biologiques, les réseaux de neurones formels
utilisés avec des ordinateurs conventionnels pourraient résoudre le
problème. D'autres pensent que la pensée n'est pas calculable par des
processus discrets et finis, idée réfutée entre autres par Alain
Cardon.
Résumé
En résumé, rien ne prouve qu'il n'existe pas d'autre conscience que la
nôtre. Les adjuvants de l'intelligence artificielle forte pensent
pouvoir inclure le raisonnement ou l'apprentissage symbolique, ainsi
que les techniques connexionnistes (réseaux de neurones), sur des
ordinateurs manipulant des symboles.
Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés.
#alternate
*
* [hp_mobile.svg?h=a34390f6b169670e72bef2a4a3a0eccc]
*
Toutes les rubriques
POLITIQUE
* Crise au pouvoir
* Terrorisme
* Immigration
* Sondages
* Parlement
ÉCONOMIE
* Techno
* C'est demain
* Impôts
* Immobilier
* Vie de bureau
* Consommation
* Emploi
* Automobile
* Finance
* Médias
INTERNATIONAL
* Donald Trump
* Etats-Unis
* Europe
* Syrie
* ONU
* Afrique
* Asie
* Amérique
CULTURE
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* People
* Architecture
* Art
* Jeux vidéo
* BD
LE BON LIEN
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Bad buzz
* Détournements
* Animaux
* Humour
* Ça marche
C'EST LA VIE
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Ça marche
* Vie de bureau
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
LE HUFFPLAY
PLUS
* C'est demain
* Vie de bureau
* Ça marche
* Animaux
* People
* Techno
* Immobilier
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* Médias
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
* Electrify the world
* Solutions alimentaires
* Remarques
Termes | Règles de respect de la vie privée
COPYRIGHT
* عربي (Arabic)
* Australia
* Brasil
* Canada
* Deutschland
* España
* France
* Ελλάδα (Greece)
* India
* Italia
* 日本 (Japan)
* 한국 (Korea)
* Maghreb
* México
* Québec (en français)
* South Africa
* United Kingdom
* United States
EDITION
FR
عربي (Arabic)
Australia
Brasil
Canada
Deutschland
España
Ελλάδα (Greece)
India
Italia
日本 (Japan)
한국 (Korea)
Maghreb
México
Québec (en français)
South Africa
United Kingdom
United States
The Huffington Post
POLITIQUE
Crise au pouvoir
Terrorisme
Immigration
Sondages
Parlement
Recevoir 50.000 euros des géants du web à sa majorité? L'idée étonnante
de Julien Dray
Julien Dray fait hurler la majorité en dénonçant des "rafles" dans les
centres de migrants
François Bayrou explique ce qui le dérange dans la tribune signée par
Catherine Deneuve
Ayrault insiste pour NDDL, Brune Poirson lui rappelle qu'il a occupé
Matignon pendant deux ans
ÉCONOMIE
Techno
C'est demain
Impôts
Immobilier
Vie de bureau
Consommation
Emploi
Automobile
Finance
Médias
Cette année, Facebook France déclarera ses revenus en France
BLOG - Pourquoi le président de Lactalis n’est pas à la hauteur d’une
crise qui met en danger la vie de nourrissons
Lactalis en difficulté, appels à la transparence pour éviter l'effet
domino en France et à l'étranger
BLOG - 3 raisons pour lesquelles le reste du monde a tout intérêt à
soutenir la Chine
INTERNATIONAL
Donald Trump
Etats-Unis
Europe
Syrie
ONU
Afrique
Asie
Amérique
Meghan Markle visée par des propos racistes, le chef de l'Ukip pourrait
perdre son poste
Les images impressionnantes de l'avion turc sorti de piste
Les images des insoutenables 38 minutes qu'ont vécues les Hawaïens
Le pétrolier iranien en flammes depuis 8 jours a coulé, 29 disparus
CULTURE
Cinéma
Musique
Séries télé
People
Architecture
Art
Jeux vidéo
BD
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Pourquoi "The Expendables 2" aurait dû être une comédie
Les images de "Mad Max Fury Road" avant et après les effets spéciaux
Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus"
LE BON LIEN
Réseaux sociaux
Insolite
Bad buzz
Détournements
Animaux
Humour
Ça marche
Bill Murray fait sensation en Steve Bannon
Échange tendu entre Véronique Genest et Gérard Miller sur Twitter avant
le lancement de "Le Média"
"J'embrasse mes formes", cette mannequin répond au magazine qui n'a pas
voulu d'elle
La fausse alerte au missile à Hawaï n'a pas du tout fait rire Jim
Carrey
C'EST LA VIE
Alimentation
Santé
Sexualité
Déconnecter pour respirer
Réussir autrement
Ça marche
Vie de bureau
Éducation
Beauté
Voyage
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Parcoursup: "Je sais ce que je veux faire mais on manque
d'informations"
Une association porte plainte après la mise en ligne d'objets
antisémites sur Le Bon Coin
Voici comment fonctionne le "non-marché" de la ZAD de
Notre-Dame-des-Landes
LE HUFFPLAY
PLUS
C'est demain Vie de bureau Ça marche Animaux People Techno
Immobilier Cinéma Musique Séries télé Médias Réseaux sociaux
Insolite Alimentation Santé Sexualité Déconnecter pour respirer Réussir
autrement
Éducation Beauté Voyage Mode Electrify the world Solutions alimentaires
C'EST DEMAIN
12/08/2017 10:02 CEST | Actualisé 13/08/2017 07:19 CEST
Pourquoi le bridge résiste encore à l'intelligence artificielle
Les règles du célèbre jeu de carte, dont le championnat du monde a lieu à
Lyon, ne sont pas simples à appréhender pour un robot.
*
*
*
*
*
*
* Par Gregory Rozieres
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Ffbd2fe3f0aad423391
f1dab29ddda4e4%2F205559662%2Frobot%2Bbridge.jpg]
Isabel Ren/YouTube
Pourquoi le bridge résiste encore à l'intelligence artificielle
TECHNO - Les fans de bridge retiennent leur souffle. Ce samedi 12 août,
les championnats du monde du jeu de carte débutent à Lyon. Le vainqueur
sera connu quelques jours plus tard, le 26 août. En parallèle, la
capitale des gones verra également s'affronter des machines dans le
championnat du monde des ordinateurs de Bridge, qui débute le 19 août.
Aucun affrontement officiel humain VS intelligence artificielle n'est
pour autant prévu. Mais alors, qui de l'homme ou de la machine est le
plus fort au bridge? "Sur les dernières confrontations, les programmes
étaient encore en dessous des meilleurs joueurs humains", précise au
HuffPost Tristan Cazenave, chercheur au CNRS spécialisé dans les
algorithmes liés au jeu.
Pourtant, l'intelligence artificielle est déjà venue à bout des échecs
et du jeu de Go, alors pourquoi pas le bridge? A l'inverse de ces jeux
de plateau, "l'information disponible est ici incomplète, c'est plus
difficile à programmer", précise Tristan Cazenave.
A l'aveugle
Au go ou aux échecs, l'ordinateur voit tout le plateau (la difficulté
se situe dans le nombre de combinaisons possibles). Dans un jeu de
carte, au contraire, seule une partie des informations sont disponibles
pour la machine: les cartes de sa main.
Cela complique énormément la donne. Pour autant, une intelligence
artificielle a bien réussi à s'imposer dans un duel face à un champion
de poker en ce début d'année. Un exploit que l'on attendait pas avant
quelques années, surtout que dans cette version du jeu de carte, il est
possible de miser autant d'argent que souhaité, ce qui complique
considérablement la tâche pour la machine.
Alors pourquoi pas le bridge? Déjà, il faut bien comprendre qu'il y a
moins de chercheurs spécialisés sur ces questions. Mais il y a aussi
une spécificité de ce jeu de carte: ses règles un peu compliquées. "Il
y a plusieurs joueurs et un système d'enchères, c'est plus difficile à
programmer", précise Tristan Cazeneuve. Plus que le poker? "Je ne sais
pas exactement, mais intuitivement, je dirais que oui".
Parler sans savoir
En effet, au bridge, comme à la belote ou au tarot, il faut annoncer le
score qu'on escompte faire. Le tout avec des informations incomplètes.
C'est seulement après que les participants jouent leurs cartes. Et
cette première partie du jeu, c'est le nerf de la guerre. D'ailleurs,
dès 1998, une machine réussissait à bien s'en sortir contre des
professionnels du bridge en chair et en os... sans cette fameuse phase
d'annonces.
Au bridge, l'homme a donc encore l'avantage sur la machine. Mais pour
combien de temps? Le programme français Wbridge5, amélioré en 2016, a
remporté le championnat du monde robotique de bridge l'année dernière
et devrait encore s'améliorer.
La même année, des chercheurs de l'université nationale de Taïwan
affirmaient être plus performants que les meilleurs programmes
disponibles pour ce qui est des annonces. Plutôt que d'essayer de créer
un algorithme qui essaye de copier les stratégies humaines pour les
annonces, les deux auteurs ont utilisé la même chose que DeepMind, la
machine qui l'a emporté sur le jeu de go.
Ces techniques, deep learning et reinforcement learning, permettent à
un ordinateur de créer des modèles à partir d'une grande quantité
d'exemples, puis de s'auto-entraîner. Leur prochaine étape:
perfectionner le programme et l'entraîner pour qu'il puisse réaliser
des parties entières de bridge en compétition.
Que ce soit celle-ci ou une autre intelligence artificielle, la
suprématie de l'homme sur le bridge a du soucis à se faire.
Lire aussi :
• Pourquoi le jeu de go est-il si compliqué pour une intelligence
artificielle ?
• Cette machine sait reconnaître le sarcasme sur les réseaux sociaux
mieux qu'un humain
• Clash entre Mark Zuckerberg et Elon Musk sur l'intelligence
artificielle
• Pour suivre les dernières actualités de C'est Demain, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez-nous sur notre page Facebook
À voir également sur Le HuffPost:
IFRAME:
//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtit
le/1/src/rrqruz
Envoyer une correction
* Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable
de la rubrique C'est Demain
PLUS:bridgeC'est demainintelligence artificielleJeux de
cartessciencetechno
On en parle
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F6f8c6236871d32bfdf
588ec81a491e5e%2F205970130%2FMorts%2B2017.png]
Ils nous ont quittés en 2017
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F317920271aedca0e52
36d1fc91a93c40%2F206029894%2FScreen%2BShot%2B2018-01-14%2Bat%2B13.22.55
.png]
Castaner rembarre sèchement Garrido après une allusion à l'ISF
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fd6da6b719c6ae84684
800a902f7c7dc%2F205815729%2FRTX378FH.jpeg]
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue certaines
cosignataires de la tribune polémique
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fc89d17dbae19a7ec47
e7b958edc8c8b0%2F206029608%2Femilyraja.JPG]
Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus"
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa93945d44a39095930
245ea1108635c3%2F206028962%2Fp%253Fga.JPG]
Ce Boeing rate son atterrissage et finit sur une falaise
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F10853a27a0b29006d0
96e27a3a53972c%2F206029930%2FRTX4B2KP.jpeg]
Ce tacle de l'arbitre sur un joueur de Nantes aurait mérité un carton rouge
S'INSCRIRE ET NOUS SUIVRE C'EST DEMAIN
Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos
les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus
Newsletter
____________________ Veuillez entrer une adresse valide
S'inscrire
Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de
confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez
réessayer.
* Facebook
* Twitter
Vidéos à ne pas rater
Il existe une façon très mignonne de déneiger une allée
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3lls8%2Fv8lxmu-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=8094ad06c524d144888415ae9bcb91376f7372c5]
Les images impressionnantes de la chute et de l'explosion du booster d'une
fusée
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5q%2Fv885kr-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=5b8231691a133095d6c0585ac86142f0537d5203]
Elle reproduit la musique de Star Wars avec un simple crayon à papier
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa509ecb8dd752c387b298d6b9524f263%2F206024490
%2FCapture%2Bd%253Fe%253Fcran%2B2018-01-12%2Ba%253F%2B13.23.44.png&clie
nt=cbc79c14efcebee57402&signature=3be06a0517ab6a477611d149af2999f13f856
154]
Vous allez adorer cet oiseau qui photobomb la météo
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5q%2Fv88s8q-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=c2d97120b876dfab3f5c86bf5581841e489d26de]
La technique de survie des alligators lorsqu'il gèle est très au point
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llsx%2Fv8s3xl-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=43fb3ced62e82d2b4c63ae97e6bfd30918525f3e]
Gwyneth Paltrow propose une nouvelle idée détox saugrenue... et probablement
dangereuse
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fb94fa006deef48a1a3b764c5b4513250%2F204142147
%2FRTX1TWJX.jpeg&client=cbc79c14efcebee57402&signature=cfab4bb0f14c0bfe
1efaff85feaa730c92a93458]
Savez-vous à quoi ressemble vraiment un arc-en-ciel?
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Ff4d1239462a1f846cd8eac5c99d7a36a%2F206021460
%2FCapture%2Bd%253Fe%253Fcran%2B2018-01-11%2Ba%253F%2B15.59.32.png&clie
nt=cbc79c14efcebee57402&signature=647828f2575c5ba709a2f9efab6d243ea7241
e90]
Les images dantesques d'une casse automobile en flammes
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llsx%2Fv8suul-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=bb133bab380fa3da83ccc9a763bd5e919dda8cab]
Le pape François a choisi cette terrible photo pour appeler à la paix dans le
monde
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llq8%2Fvuv3xz-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=6c86853866369dffbe40f851394238536ef3f414]
Cette rue prise dans la glace est digne du "Jour d'après"
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llxz%2Fvufqkq-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=4c406f2c6a563928a75b6a15e4ef427acd12f98f]
[newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add]
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
____________________
S'inscrire!
Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous
allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème
avec votre inscription. Veuillez réessayer.
[highlight.gif?h=b20e6b166b1cca0e866db64bb3febc56]
NOUVEAU! SURLIGNE ET PARTAGE
Surlignez la phrase que vous voulez partager sur Facebook et Twitter
HuffPost
* Votre publicité
* Mentions légales
* FAQ
* Cookies
* Conditions d'utilisation
* RSS
* Confidentialité
* Charte des commentaires
* À propos de nous
* À propos des annonces publicitaires
* Nous contacter
OATH
© 2017 Le Huffington Post SAS. Tous droits réservés.
Une partie de HuffPost News
Using a mobile device? Go to http://m.huffingtonpost.fr/ for HuffPost Mobile.
[p?c1=2&c2=6723616&c3=&c4=&c5=france&c6=&c15=&a
mp;cj=1]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1166&idSi
te=239
#publisher ITespresso.fr » Flux ITespresso.fr » Flux des commentaires
alternate alternate
Quantcast Quantcast
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WH9J3VR
ITespresso.fr
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Search for: ____________________
Rechercher
* Menu
+ Actualité
o Cloud
# Datacenters
# Gestion cloud
# Serveurs
# Virtualisation
o Data-stockage
# Bases de données
# Big data
# Business intelligence
# Stockage
o Entreprise
# Bourse
# Fusions-acquisitions
# Levées de fonds
# Start-up
o Management
# Emploi
# Gestion des talents
# Licenciements
# Nominations
# Ressources humaines
# Salaires
o Marketing
# CRM
# E-commerce
# E-paiement
# Publicité
# Social Media
o Mobilité
# 4G
# Apps mobiles
# OS mobiles
# Portables
# Smartphones
# Tablettes
# Wifi
o Poste de travail
# Accessoires
# Chromebook
# Composants
# Mac
# PC
# Systèmes d’exploitation
o Régulations
# Censure
# Fiscalité
# Gouvernance
# Juridique
# Législation
# Surveillance
o Réseaux
# Gestion réseaux
# Très haut débit
# M2M
# Opérateurs
# VoIP
o Sécurité
# Authentification
# CyberDéfense
# Pare-feux
# Risques
# Virus
+ Dossiers
o Métiers du numérique : les tops et les flops de 2017
o Dossier Marketing prédictif : les données anticipent nos
désirs
o CDO : les 12 travaux
o Crowdfunding
+ Vidéos
o Management
o Marketing
+ Livres Blancs
+ Télécharger
+ Quiz
+ Études
+ Événements
+ Blog
+ Partnerzones
o Et si votre transformation digitale passait d’abord par
un ERP Cloud ?
+ Services
o Documents Juridiques
o 4G Zone
o Formez-vous en ligne
o Testez votre débit Internet
o Quelle est mon adresse IP ?
+ Avis d’Experts
+ partnerzones
o Et si votre transformation digitale passait d’abord par
un ERP Cloud ?
* Cloud
* Management
* Marketing
* Mobilité
* Entreprise
* Livres Blancs
* Avis d’Experts
* Blog
* Événements
* Partnerzones
Search for: ____________________
Rechercher
Google Translate : l’intelligence artificielle apprend (trop) vite
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Google Translate : l’intelligence artificielle apprend (trop) vite
Renald Boulestin, 28 novembre 2016, 15:23
Big dataData-stockage
Facebook 1.5k
Twitter
Google + 53
Linkedin 1k
google-translate-intelligence-artificielle
La technologie d’intelligence artificielle derrière Google Translate
est parvenue à basculer d’une langue à une autre sans qu’on lui
demande. Fascinant et troublant.
Fin septembre, Google a présenté une nouvelle version de son service de
traduction Google Translate dopé au deep learning (réseaux neuronaux,
technologie d’intelligence artificielle).
Il s’agissait alors de proposer des traductions de meilleure qualité
grâce au système Google Neural Machine Translate (GNMT).
Le fait d’étendre cette technologie aux 103 langues supportées par
Google Translate – avec à la clef 140 milliards de mots traduits chaque
jour – est loin d’être un exercice trivial.
Avec cette bascule dans le deep learning, le système GNMT a été adapté
pour être exploitable aisément avec de nouveaux duos de traductions,
peut-on lire dans une contribution blog de la division Recherche du
groupe Internet en date du 22 novembre.
Dans le cadre de ces travaux, Google a notamment tenté de faire des
traductions de l’anglais au coréen (et réciproquement) et de l’anglais
vers le japonais (et réciproquement).
Cela leur a permis de découvrir que l’intelligence artificielle était
alors devenue capable d’effectuer directement des traductions entre les
deux langues asiatiques…sans avoir pourtant bénéficié d’un
apprentissage de la traduction directe entre les langues concernées.
Google parle de “zero-shot”, signifiant que la traduction est directe
(sans passer par d’autres traductions intermédiaires : du japonais à
l’anglais et de l’anglais au coréen par exemple).
Rappelons que le principe de GNMT consiste à traduire des chaînes de
caractères en utilisant une base de connaissance constamment mise à
jour par l’apprentissage accumulé en fonction des modifications
effectuées par les utilisateurs sur les traductions suggérées.
Aucun raccourci ou tangente n’avait été prévu pour permettre au système
d’apprendre de nouvelles traductions. Google précise que l’intelligence
artificielle a donc créé cette méthode d’elle-même.
L’IA exploite donc les leçons apprises des autres traductions pour
créer des passerelles entre deux langues (dont elle n’a pas encore
appris les liens au préalable).
Poussée plus loin, l’analyse du mécanisme que l’IA a adopté montre
qu’elle a créé un ensemble d’éléments qui servent de jonction entre les
deux langues.
A ce stade, on peut dire qu’ils constituent une “langue” propre à l’IA
ou d’un “interlingua”.
En revanche, les mécanismes complexes mis en oeuvre dans le deep
learning ne permettent pas de comprendre précisément comment cela s’est
produit.
La découverte soulève donc de nouvelles questions. Comment maîtriser
ces effets de bord pour les induire à dessein ? Jusqu’où l’IA peut-elle
aller en termes d’évolution sur la base des connaissances apprises ?
L’IA avait été initialement exploitée dans Google Translate pour
améliorer la qualité des traductions. On découvre maintenant qu’elle va
permettre à Google de la faire évoluer plus rapidement, à moindre
effort… mais sans un réel contrôle.
Procédé baptisé “zero-shot” par Google :
google-brain-ia_langage_a
(Crédit images : archive NME)
Recommander cet article :
1562 53 1025
itespresso
Inscrivez-vous aux newsletters ITespresso
____________________ ____________________ (Submit) Inscription
Auteur : Renald Boulestin
Lire la biographie de l´auteur Masquer la biographie de l´auteur
Sécurité IT : un ransomware prend le métro à San Francisco
Tablettes : les détachables font la valeur mais pas le volume en Europe
Thématiques associées
deep learningGoogleGoogle Translateintelligence artificielletraduction
Avis d'experts
* Cloud
* Sécurité
avis-experts-IBM-cloud
Avis d'Experts : Le cloud hybride d'IBM : Le passage en douceur et sous
contrôle vers le cloud public
Cloud IBM
IBM Watson Media
Avis d'Experts: IBM WATSON Media veut bousculer le marché de la vidéo
Cloud IBM
blockchain-economie
Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie
IBM-securite-digital
Avis d'Experts - IBM : Sécurité du digital: la connaissance sert à tous,
l’expérience ne sert qu’à soi
Sécurité IBM
ibm-blockchain-cybersecurite
Avis d'Experts - IBM : Utiliser la technologie "blockchain" en cybersécurité
Sécurité IBM
blockchain-economie
Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie
X
Vous aimerez aussi
Livre blanc par HPE-Intel
__________________________________________________________________
Créer le data center du futur avec une infrastructure hyperconvergente
Livre blanc par HPE-Intel
__________________________________________________________________
Comment anticiper l'évolution de l'infrastructure du data center
Article par silicon.fr
__________________________________________________________________
Les traducteurs-interprètes vont se mesurer à Google Translate
Article par silicon.fr
__________________________________________________________________
L'IA Duet de Google accompagne les musiciens sans fausses notes
Article par itespresso.fr
__________________________________________________________________
Google Translate : le deep learning aura sa traduction dans toutes les
langues
Article par itespresso.fr
__________________________________________________________________
Google Translate dopé aux réseaux neuronaux
[seg?add=6084224&t=2]
Restons connectés
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Services
* Votre compte
* Testez votre débit Internet
* Test couverture 4G et spots Wifi
* Quelle est mon adresse IP
* Quiz
* Plan du site
Sites
* Livres Blancs Informatiques
* Télécharger
* Silicon
* Channelbiz
* Ubergizmo
* Emplois, jobs Informatique
Mentions légales
* Charte de confiance – Mentions Légales
* Conditions Générales d’Utilisation
Rester en contact
* Nous contacter
* Contactez la rédaction
* Contactez la régie
* Contactez la technique
* Proposition de partenariat
* Contactez le service étude
NETMEDIAEUROPE
* Brésil
* Allemagne
* France
* Italie
* Portugal
* Espagne
* Royaume-Uni
* Monde
NetMediaEurope © Copyright 2018 Tous droits réservés. A propos de
NetMediaEurope
[seg?add=7835169&t=2]
#publisher Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux
Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux des commentaires
Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux iCal Transhumanisme
et intelligence artificielle » Intelligence Artificielle : dimensions
socio-économiques, politiques et éthiques Flux des commentaires
alternate alternate
Skip to content
Transhumanisme et intelligence artificielle
Transhumanisme, Nanotechnologies, Transhumaniste, Neurosciences, GAFA
Menu
* Accueil
* Transhumanisme
+ Qu’est ce que le Transhumanisme ? Version 3.2
+ Cadrage du transhumanisme
+ Transhumanistes vs bioconservateurs
+ La déclaration Transhumaniste
o La déclaration Technoprogressiste
o Le Transhumanisme – 1957
o Manifeste des généticiens – 1939
+ La politique du transhumanisme
o Entretien avec un transhumaniste
o Le Transhumanisme Démocratique 2.0
+ Le transhumanisme : Ce qui est possible est-il toujours
souhaitable ?
o Le Cybersexe
+ Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques,
politiques et éthiques
o Les Cosmistes et l’Homme Post-Biologique
o Propos d’un Cosmiste – Hugo de Garis
+ Les organismes transhumanistes
o L’abolitionnisme
# Le projet abolitionniste
# L’impératif hédoniste – Résumé
# L’impératif hédoniste – Introduction
# L’impératif hédoniste – Chapitre 1
# L’impératif hédoniste – Chapitre 2
# L’impératif hédoniste – Chapitre 3
# L’impératif hédoniste – Chapitre 4
# L’impératif hédoniste – Chapitre 5
# Algosphère
# Manisfeste de BLTC Research
o Extropiens
# Principes transhumanistes d’Extropie
o Manifeste des mutants
# Être Mutant
# Autosélection
o La Singularité
# Scruter la Singularité
# La Singularité technologique à venir
o Mormon Transhumanist Association
# Conférences Mormon Transhumanist
o Immortalité
# Didier Coeurnelle co-président d’Healthy Life
Extension Society
# International conference on longevity to be held in
Brussels for 3 days
+ Les technologies émergentes
+ Le Rapport NBIC
+ IoT
* Futur
+ 2018
+ 2019
+ 2020
+ 2021
+ 2022
+ 2024
+ 2025
+ 2026
+ 2027
+ 2030
+ 2031
+ 2032
+ 2035
+ 2040
+ 2045
+ 2046
+ 2050
+ 2053
+ 2060
+ 2099
+ 2100
+ 2114
+ 2215
+ 3017
* Events
* Job Board
+ Formulaire > Publication d’une offre d’emploi
* À propos
* Nous rejoindre
* Contact
Trending Topics: Transhumanisme•Matière à réflexion•Intelligence
artificielle•Science - Chirurgie - Médecine•Nanotechnologies -
Biométries
Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques, politiques et
éthiques
Jaesa 3 septembre 2017 2 Comments
Introduction : l’avenir de l’humanité dans le monde de l’intelligence
artificielle-biosynthétique
Dans quelques siècles ou peut-être quelques décennies, l’intelligence
artificielle et l’ingénierie biosynthétique seront perfectionnées dans
la mesure où les androïdes ressembleront étroitement aux humains et les
humains conçus biosynthétiquement ressembleront aux androïdes. Malgré
les cauchemars d’une telle perspective pour certains scientifiques,
savants humanistes et théologiens, l’intelligence artificielle sera un
rêve devenant réalité pour ceux qui épousent la philosophie
Transhumaniste de Max More^1 : un mouvement dont l’objectif est
d’améliorer la condition humaine physiquement et intellectuellement
grâce à l’application de moyens scientifiques et technologiques^2.
Que l’on soit d’accord avec le transhumanisme ou qu’il soit odieux
parce qu’il ne s’agit que d’un autre moyen de promouvoir l’eugénisme,
la course à la transformation des rêves de science-fiction en une
réalité rentable prend de la vitesse du fait des entreprises et des
investisseurs. Les sociétés multinationales voient l’opportunité de
générer des milliards en terme de profits et c’est toute la motivation
dont elles ont besoin pour aller de l’avant à toute vitesse, faire de
la publicité pour la recherche et le développement de l’intelligence
artificielle au point aujourd’hui de prouver que leur entreprise est en
avance de plusieurs dizaines d’années sur la compétition.
Outre les entreprises, le pouvoir et la richesse potentiels en
intelligence artificielle disposent d’universités et d’institutions de
recherche financées par le gouvernement, et de laboratoires privés qui
travaillent pour réaliser le rêve sans se soucier des risques
potentiels pour la société dans son ensemble. À l’instar de la bombe
nucléaire développée dans les années 1940, le génie de l’intelligence
artificielle est sorti de la bouteille et c’est depuis les années 1940
que des scientifiques de différents domaines envisageaient de
construire un cerveau artificiel donnant naissance à la discipline
scientifique formelle de l’intelligence artificielle en 1956.
Le briseur de code britannique Alan Turing est connu comme le Père de
l’informatique, également pionnier dans le domaine de l’intelligence
artificielle, n’était qu’à l’étape théorique au milieu du 20^e siècle
lorsqu’il effectuait des recherches. Les contemporains de Turing, Ross
Quillian et Edward Feigenbaum, suivis de Marvin Minsky, qui ont cofondé
le laboratoire de l’intelligence artificielle du MIT, ont tous été
pionniers avec le géant IBM. A partir de 2016, à la mort de Minsky,
l’intelligence artificielle était le domaine le plus chaud que les
entreprises, les gouvernements et les institutions de recherche
exploraient avec intensité, certains essayant de battre les robots de
marketing de compétition pour diverses tâches au cours des prochaines
années^3.
Peter Norvik de Google, chargé de la recherche, argumenta qu’il n’y a
pas de retour en arrière possible sur l’intelligence artificielle qu’il
considère comme l’outil ultime pour résoudre les problèmes, sans tenir
compte des nouveaux problèmes qu’elle créerait. « Je ne me soucie pas
de savoir si ce que nous construisons est l’intelligence réelle. Nous
savons comment construire de l’intelligence réelle … – ma femme et moi
l’avons fait deux fois, même si elle a fait beaucoup plus de travail.
Nous n’avons pas besoin de dupliquer les humains. C’est pourquoi je me
concentre afin d’avoir des outils pour nous aider plutôt que de copier
ce que nous savons déjà faire. Nous voulons que les humains et les
machines s’associent et fassent quelque chose qu’ils ne peuvent pas
faire seuls.^4 »
En 2016, il y a eu plus de 650 transactions commerciales impliquant 5
milliards de dollars dans des startups pour la recherche sur
l’intelligence artificielle. Avec Google, leader dans les demandes de
brevet, Microsoft, Amazon, Intel, Facebook et Apple sont fortement
impliqués dans le domaine de l’intelligence artificielle. Les mêmes
entreprises impliquées dans le web et les téléphones cellulaires sont
désormais en concurrence pour le marché lucratif de l’intelligence
artificielle du futur avec les différents investisseurs en
capital-risque qui soutiennent la recherche et le développement. Avec
l’avènement du web et des téléphones cellulaires, la recherche et le
développement dans l’intelligence artificielle a rapidement évolué
depuis l’ère de Turing dans le courant dominant du gouvernement dans un
certain nombre de pays dans le monde, mais surtout les États-Unis et la
Chine qui sont les principaux concurrents sur le terrain. Selon
certains, l’intelligence artificielle constitue la course mondiale aux
armements du futur en raison de son potentiel dans tous les secteurs, y
compris la défense^5 ^6.
En raison de l’immense intérêt institutionnel pour l’intelligence
artificielle, il y a eu beaucoup d’écrits et de débats sur ce que tout
cela signifie pour la société. Il y a des dizaines de milliers de
livres et d’articles scientifiques sur le sujet couvrant tout, des
dimensions scientifiques aux politiques sociales et philosophiques,
certains enthousiastes, d’autres sceptiques, et d’autres encore
condamnant l’intelligence artificielle comme le nouveau danger pour
l’humanité, encore pire que ce que les films et les romans de
science-fiction décrivent. Alors que la plupart des chercheurs ne sont
ni pessimistes ni aussi optimistes que Norvik au sujet du miracle de
l’intelligence artificielle qui attend la race humaine, il y a ceux qui
identifient prudemment les avantages et les risques possibles, et des
sceptiques prudents quant aux conséquences imprévues éventuelles,
certaines déjà évidentes avec la cybergénération des infophiles
dépendants des téléphones portables, des ordinateurs et des jeux vidéo.
Au début du 21^e siècle, la cybergénération qui grandit dans le
cyberespace avec des jouets mécaniques, des jeux vidéo, des téléphones
cellulaires et des ordinateurs, se rapporte à la réalité des machines.
En acceptant le cyberespace parallèlement aux expériences avec des
personnes avec lesquelles ils entrent en contact direct, la
cybergénération est conditionnée à accepter l’aliénation de la réalité
empirique en tant que norme, en séparant la réalité existentielle
qu’ils peuvent redouter, de la réalité cybernétique dans laquelle ils
vivent parce qu’ils apprécient l’illusion d’un plus grand contrôle à
distance. Un individu de cybergénération peut avoir des dizaines ou
même des centaines de cyber-amis à travers le pays et à travers le
monde, mais peu d’amis à l’école, dans le quartier ou au travail. Ces
individus de cybergénération considèrent le détachement normal parce
que la cyber-communauté a remplacé la communauté empirique au sein de
laquelle ils ne peuvent pas se cacher derrière de nombreux masques que
le cyberespace permet et favorise. Le conditionnement de la
cybergénération est très différent de la socialisation de n’importe
quelle génération qui, dans le passé, a été socialisée dans la
communauté réelle plutôt que dans le cyberespace^7. Si c’est la
condition de la cybergénération actuelle, à quoi ressemblerait le futur
avec la robotique douée d’intelligence artificielle ?
À la fin de ce siècle, la réalité des enfants qui grandissent avec des
robots, des hologrammes et des humains biologiquement améliorés
(bio-ingénierie des humains) sera bien différente de celle de la
génération du début du 21^e siècle à tous les égards, de l’identité
individuelle à l’identité de groupe. Les familles plus riches
disposeront d’androïdes dans leurs maisons, contribuant probablement à
élever et éduquer leurs enfants, les conditionnant à propos de la
nature existentielle des robots en tant que partie intégrante de la
famille comme l’adorable chien ou chat. La classe moyenne moins riche
serait en mesure de louer un robot pour l’expérience éphémère de
celui-ci.
Les classes inférieures se sentiront encore plus marginalisées du fait
que la robotique douée d’intelligence artificielle sera hors de leur
portée ; en fait, elles représenteront des êtres inférieurs aux robots
dont l’intelligence et les fonctions constitueront un autre privilège
dont les riches pourront jouir. Comme nous le verrons plus loin, le
sens de l’identité et de la communauté sera largement influencé par
l’intelligence artificielle d’une manière difficile à concevoir
aujourd’hui pour toutes les classes.
L’intelligence artificielle, l’explosion démographique et le marché du
travail
La robotique et l’intelligence artificielle sont au cœur de la manière
dont les industries existantes et nouvelles pourraient élargir l’écart
de classe entre les riches et les pauvres, et entre les pays développés
plus riches et les pays les plus pauvres. L’intelligence artificielle
soulève de nombreuses questions de politique publique, en particulier
dans le domaine de l’économie et de la politique. Cela s’explique en
grande partie parce que la répartition des ressources signifie que les
classes inférieures et les pays moins développés seront encore
marginalisés dans l’économie mondiale. Même dans les pays développés,
les robots remplacent les humains sur le lieu de travail avec de graves
conséquences sociales en l’absence d’un régime réglementaire strict et
d’un filet de sécurité sociale pour la classe ouvrière.
En 2016, un rapport de la Maison Blanche a indiqué que l’intelligence
artificielle entraînerait une productivité plus élevée, mais qu’elle
laisserait également des millions de gens sans travail tout en créant
une inégalité de richesse bien supérieure à celle déjà existante^8.
Exactement comme la Silicon Valley a créé une petite classe de riches
sans absorber la main-d’œuvre excédentaire à un moment où l’écart entre
les riches et les pauvres s’est élargi au cours des trois dernières
décennies, l’intelligence artificielle exacerbera cette tendance. Ceux
qui font l’apologie de l’économie de marché rejettent tous les
scénarios pessimistes, insistant sur le fait que l’intelligence
artificielle offrira le paradis sur terre à toute l’humanité^9.
Si la population mondiale atteint 9 milliards d’individus d’ici 2050^10
comme cela est prévu (38% de plus qu’en 2010), et en supposant qu’elle
grimpe à 11,2 milliards d’ici la fin du siècle, avec 9 milliards
d’habitants en Afrique et en Asie, il est facile d’imaginer les
problèmes sociopolitiques que l’intelligence artificielle créera sous
le couvert qu’elle résout les autres, principalement dans le but
d’augmenter les bénéfices des entreprises. Étant donné que la plupart
des gens vivront dans le monde non-occidental, ceux de l’Ouest
utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour maintenir
les salaires bas et exercer leur hégémonie politique, économique,
militaire et culturelle. Les politiciens xénophobes et les groupes
nativistes utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour
laisser les Africains, les Asiatiques et les Latino-Américains à
l’extérieur de cette sphère. L’augmentation de la xénophobie avec des
robots au secours de la minorité caucasienne sur la planète sera une
autre dimension pour ceux qui cherchent un prétexte pour rassembler les
populistes de droite derrière un régime autoritaire.
C’est un fait que l’intelligence artificielle apportera des bénéfices
dans tous les domaines de la chirurgie à l’industrie automobile, soit
environ 700 domaines selon une étude de l’Université d’Oxford. Tout
comme Internet a rendu possible qu’un médecin à Cleveland assiste un
confrère en lui fournissant des instructions et des conseils en direct
réalisant une opération chirurgicale aux Philippines, l’intelligence
artificielle permettra de tels miracles. La question réside cependant
dans la manière que les entreprises et le gouvernement utiliseront
l’intelligence artificielle comme facteur de levier pour la politique
du travail.
Lorsque l’industrie automobile a introduit la robotique dans les années
1970 (“Silver Arm” du MIT), les ouvriers de l’automobile ont réagi
comme les Luddites au début du 19^e siècle en Angleterre parce qu’ils
se sont rendu compte que les sociétés utilisaient la robotique comme un
moyen de réduire les salaires et les bénéfices, contourner les normes
et les politiques du travail touchant les travailleurs et leurs
conditions socio-économiques^11.
À notre époque, les établissements de restauration rapide font partie
de certaines industries qui souhaitent remplacer le plus rapidement
possible les travailleurs bénéficiant du salaire minimum par des
robots. Les multinationales avaient fait pression sur le gouvernement
pour qu’il n’augmente pas le salaire minimum en prétextant que les
robots ne sont pas loin de remplacer les humains. Tout comme les
capitalistes au début du 19^e siècle, l’Angleterre utilisait la machine
comme levier pour déterminer la politique du travail, ainsi que le
faisaient les PDG d’entreprise au début du 21^e siècle. De manière
similaire au gouvernement britannique qui s’est opposé aux entreprises
contre les Luddites à l’époque des guerres napoléoniennes, les
gouvernements du 21^e siècle sont également du côté de l’industrie
contre les travailleurs.
Du point de vue capitaliste, un androïde peut faire un bien meilleur
travail pour servir de la nourriture, pour servir au tribunal comme
juge sans préjugé humain qui constitue la faille témoignant de
l’unicité humaine. Bien que certains soutiennent que les robots ne
devraient pas être utilisés comme fournisseurs de soins de santé ou
dans tout autre domaine où le jugement humain relatifs aux
considérations éthiques doit être pris en compte, tel que le système
judiciaire, d’autres insistent sur le fait que les androïdes serviront
mieux les humains que les gens dans toutes les entreprises. En tant
qu’outils pour l’avancement et le confort de l’homme, la science et la
technologie représentent un développement bien accueilli dans une
perspective consumériste, quelque chose que les entreprises et le
gouvernement utilisent comme argument pour financer la recherche et le
développement de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle pourrait débloquer un immense potentiel de
croissance économique et de développement pour l’amélioration de
l’humanité, du moins si l’on en croit les avocats concernés. Cela
suppose que les avantages de l’intelligence artificielle, une fois
entièrement mis en œuvre, soient également partagés par toutes les
classes sociales dans le monde entier. Toutes les classes sociales et
toutes les nations ont-elles également progressé grâce à la Révolution
scientifique du 17^e siècle et de la première révolution industrielle
en Angleterre au 18^e siècle ? Le fossé entre riches et pauvres
(hémisphère Nord par rapport à l’hémisphère Sud) entre le Nord-Ouest de
l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon, qui ont été au cœur du
système capitaliste mondial, a été plus marqué par la poursuite du
développement scientifique, technologique et industriel. Le
développement scientifique, technologique et industriel dans le système
capitaliste n’a guère été la solution au manque de justice sociale, à
la misère généralisée due à la pauvreté et aux maladies, au manque de
soins et d’éducation chez les pauvres. Au contraire, les pays
capitalistes avancés utilisaient la technologie comme outils
d’exploitation de l’hémisphère Sud et la technologie de l’intelligence
artificielle n’agira pas différemment.
Le plus grand égalitarisme et la promesse de créer un paradis
techno-scientifique sur terre est l’appât que les entreprises et les
politiciens bourgeois, et leurs défenseurs, ont jeté sur les masses
depuis trois siècles et ils continuent à le faire concernant la
révolution de l’intelligence artificielle. Des études existent qui
mettent en garde par rapport aux écarts encore plus grands que la
robotique engendrera entre les riches et les pauvres et les pays. « Les
chercheurs de l’Université d’Oxford ont estimé que 47% des emplois des
États-Unis pourraient être automatisés au cours des deux prochaines
décennies. Et même si la moitié seulement est plus proche de la
réalité, le réveil des travailleurs va être dur. Dans les années 1800,
80% de la population active des États-Unis travaillaient dans les
fermes. Aujourd’hui, c’est 2%. De toute évidence, la mécanisation n’a
pas détruit l’économie^12. »
Dans Robot Nation, Stan Neilson soulève la question de savoir comment
un grand pourcentage de la population survivra lorsque les entreprises
remplaceront les humains par des robots à une échelle telle que la
moitié de la main-d’œuvre active ne sera pas employable. Est-ce
l’avenir de la majorité des gens que de servir des robots au service
des riches qui possèdent les robots ? Est-ce que de telles conditions
créeront l’atmosphère idéale pour les révolutions sociales parce que
l’intelligence artificielle créera une plus grande polarisation que
celle que nous avons observée dans l’histoire moderne ? Après tout, la
contradiction de la révolution de l’intelligence artificielle est la
promesse de rendre la vie meilleure pour tous quand il est tout à fait
possible que cela sera beaucoup plus difficile pour la majorité de la
population. Alors que les entreprises et les politiciens essayent
constamment de convaincre les gens que la révolution de l’intelligence
artificielle est une panacée, les gens verront par eux-mêmes que les
avantages s’accumuleront pour les élites. Y aura-t’il une montée d’un
mouvement luddite contre les robots et les élites utiliseront-elles des
robots pour réprimer les soulèvements révolutionnaires ?
Les avocats de l’intelligence artificielle insistent sur le fait que
les problèmes hyperboliques représentés dans les films de
science-fiction et les livres n’ont rien à voir avec la réalité
pratique de l’intelligence artificielle. Les partisans de cette
nouvelle révolution pensent que beaucoup de nouvelles opportunités
verront le jour grâce à cette nouvelle industrie et que les robots
agiront en complément des humains plutôt que des humains entrant en
compétition pour des emplois avec des robots. Le défi pour les grandes
entreprises est de faire en sorte que les ingénieurs suivent le rythme
de la demande d’emplois. Les entreprises américaines se sont plaintes
que le gouvernement devait agir pour faire face à la pénurie de
demandes qui oblige les entreprises à recruter depuis l’Inde, la Chine,
l’Iran, la Russie et d’autres pays. L’Inde et la Chine attribuent 10 à
20 fois plus (selon la source) de diplômes d’ingénieurs que les
États-Unis où le domaine n’est pas populaire auprès des étudiants. Le
30 novembre 2016, le doyen des sciences de l’informatique, Andrew
Moore, a témoigné devant le Sous-comité du congrès sur l’espace, les
sciences et les transports, que les États-Unis doivent disposer d’un
million d’étudiants du secondaire engagés dans l’ingénierie afin de
maintenir la compétitivité mondiale dans le domaine de l’intelligence
artificielle^13.
La surabondance de l’ingénierie en Asie, en Inde, en Chine et au Japon
souligne également la course à l’intelligence artificielle qui est
perçue comme un autre outil donnant l’avantage concurrentiel à
n’importe quel pays qui franchit la ligne d’arrivée en premier avec des
implications importantes pour l’économie. Étant donné que près de la
moitié des diplômés ingénieurs américains (54% Ph.D. et 42% MS) sont
des ressortissants étrangers, les entreprises ont demandé au
gouvernement au cours des dix dernières années d’inciter plus fortement
les Ingénieurs diplômées des universités grâce à des bourses d’études
jusqu’à des subventions dans les domaines de la recherche et du
développement. En raison de l’énorme potentiel qu’elle représente dans
les secteurs de l’économie et de la défense, l’intelligence
artificielle est devenue un élément important en matière de concurrence
internationale, ne laissant aucune place aux questions relatives à la
diversité des subventions d’entreprises engagées dans l’industrie de
l’intelligence artificielle ni à ce que cela signifiera dans l’avenir
pour la main-d’œuvre active.
Transhumanisme et identité
En se fondant sur les travaux des intellectuels transhumanistes, les
entreprises, les politiciens et les défenseurs économiques de
l’intelligence artificielle sont persuadés que l’évolution de la
culture et de l’identité est inévitable avec l’arrivée de la robotique.
En accueillant le transhumanisme, ses défenseurs sont convaincus que
les êtres humains ont toujours évolué dans des conditions très
différentes tout au long de l’histoire humaine, et qu’ils continueront
à évoluer physiquement et mentalement grâce aux progrès de la science
et de la technologie. Alors que la définition du transhumanisme de Max
More citée ci-dessous met le doigt sur certains risques de
l’intelligence artificielle, elle en souligne les bénéfices et c’est le
genre de justification que recherchent les investisseurs, le
gouvernement et l’industrie de l’intelligence artificielle.
1. Le mouvement intellectuel et culturel qui affirme qu’il est possible
et opportun d’améliorer fondamentalement la condition humaine par la
raison appliquée, en particulier en développant et en rendant les
technologies largement disponibles pour éliminer le vieillissement et
améliorer considérablement les capacités intellectuelles, physiques et
psychologiques humaines.
2. L’étude des ramifications, des promesses et des dangers potentiels
des technologies qui nous permettront de dépasser les limites humaines
fondamentales et l’étude connexe des questions éthiques impliquées dans
le développement et l’utilisation de ces technologies.^14
Depuis l’essai de J. B. S. Haldane intitulé « Daedalus: Science and the
Future » (1923), les scientifiques qui prônent le transhumanisme ont
flirté avec l’idée de l’eugénisme rendu possible par les progrès de la
science et de la technologie. Le concept imaginant des êtres humains
existant dans un environnement mécanique et s’apparentant à un androïde
pourrait constituer un anathème pour un théologien ou un humaniste.
Pour les transhumanistes, ce n’est ni un blasphème ni une perversion de
la condition humaine; simplement son amélioration^15.
La cyberculture à l’origine des communautés virtuelles soulève des
questions philosophiques relatives à l’identité, aux relations, aux
valeurs, au flétrissement de la culture communautaire réelle et aux
modes de vie qui seront largement déterminés par l’industrie de
l’intelligence artificielle. Les compagnons de robots et les infophiles
sont inconscients des risques inconnus que l’intelligence artificielle
pourrait faire courir à la société, arguant qu’une génération ou deux
des sceptiques d’Internet se posaient des questions similaires. Il y a
ceux qui soutiennent que la cyberculture est égalitaire et, en son
sein, il existe un mouvement de contre-culture qui valide sa nature
démocratique et ses possibilités infinies d’identité individuelle et
cybernétique.
D’autres alertent sur le fait qu’il existe également une culture de
groupe criminelle et haineuse opérant partout, de la promotion des
narcotiques à l’esclavage humain, des éléments néonazis aux cultes
nihilistes qui favorisent le suicide, tout ceci pouvant potentiellement
devenir bien pire avec la technologie de l’intelligence artificielle. «
L’ingénierie sociale, qui fait référence à la pratique consistant à
manipuler les gens dans l’exécution d’actions ou la divulgation
d’informations, est largement considérée comme le maillon le plus
faible de la chaîne de sécurité informatique. Les cybercriminels
exploitent déjà les meilleures qualités chez les humains – confiance et
volonté d’aider les autres – pour voler et espionner. La capacité de
créer des avatars d’intelligence artificielle qui peuvent leurrer les
gens connectés sur le web ne fera qu’aggraver le problème^16. »
Pour ceux qui en font l’apologie, la cyberculture ne se limite pas aux
périmètres de la culture hégémonique des élites simplement parce que la
Silicon Valley fait partie intégrante de l’Amérique corporatiste. Pour
les sceptiques, reste encore à déterminer quel rôle jouera
l’intelligence artificielle concernant la forme qui sera donnée à
l’identité humaine et collective si la robotique devient le domaine de
la classe commerciale et politique. Après tout, les grandes entreprises
et les gouvernements jouent un rôle dominant dans la cyberculture parce
qu’ils contrôlent le cyberespace. Bien que nous n’ayons aucun moyen de
déterminer comment l’intelligence artificielle façonnera l’identité
humaine, nous connaissons en revanche l’influence du Web à cet égard.
En 2012, le gouvernement britannique a commandé une étude dirigée par
le professeur Sir John Beddington sur la façon dont le Web
redéfinissait l’identité humaine. En concluant que l’identité
traditionnelle fondée sur la communauté perdait de sa pertinence aux
yeux des utilisateurs du web, l’étude a noté qu’il y avait des
influences positives et négatives résultant de la communauté Web et du
sentiment d’identité des utilisateurs. Un segment de la population
s’identifiant à l’occasion d’un événement sportif ou culturel
particulier pourrait être mobilisé via le Web du fait que les individus
se sont reconnus dans cette cause bien précise. En même temps, des
milliers de personnes pourraient être appelées à s’engager dans une
action politique, comme ce fut le cas non seulement avec les
soulèvements du printemps arabe, mais aussi avec Occupy Wall Street et
les manifestations européennes. « L’Internet peut permettre à beaucoup
de personnes de prendre plus pleinement conscience de leur identité.
Certaines personnes qui ont été timides, solitaires ou qui se sentent
moins attirantes, découvrent qu’elles peuvent se socialiser avec plus
de succès et s’exprimer plus librement en ligne^17. »
Selon le rapport britannique sur l’identité web, il y a eu une forte
augmentation des internautes devenus membres des réseaux sociaux au
cours des deux premières décennies du 21^e siècle, avec une
prédominance des réseaux sociaux qui représentaient l’identité
changeante des utilisateurs. C’est surtout le cas dans les pays
capitalistes développés, mais la tendance s’est rapidement propagée
vers l’Inde, la Chine et d’autres régions du monde. Compte tenu de la
prédominance des réseaux sociaux et du Web, qu’est-ce que
l’intelligence artificielle signifiera pour les êtres humains et leur
sens de l’identité et de la communauté une fois qu’elle aura atteint un
niveau de perfection tel qu’elle sera presque indiscernable des humains
? Si Fidel Castro et Ernesto « Che » Guevara ont utilisé Radio Rebelde
efficacement pour entreprendre la révolution cubaine dans les années
1950, les générations futures utiliseront-elles des robots dotées de
l’intelligence artificielle pour initier le changement social, pour
accéder à la satisfaction personnelle, pour les deux et même pour
beaucoup plus ?
Les infophiles s’apparentent de plus en plus aux machines qu’ils
utilisent, comme des personnages surréalistes dans un roman de Franz
Kafka ou un film de science-fiction. Ils désirent ardemment accéder à
la réalité virtuelle plus qu’à la réalité empirique ; leurs relations
avec leurs téléphones cellulaires ou leurs ordinateurs dépassent toutes
les autres relations qu’ils ont avec des êtres humains. Si nous
acceptons l’hypothèse que l’environnement façonne la nature humaine
dans une large mesure tel que les philosophes empiristes depuis John
Locke ont fait valoir, nous devons alors accepter qu’un environnement
techno-scientifique de robots doués d’intelligence artificielle et
utilisés par des humains bio-améliorés (bio-ingénierie humaine, génie
biologique) engendrera des robots-humains et un monde où le
transhumanisme constituera la norme.
Désireux que les robots se comportent comme l’humain idéal, les
scientifiques essaient de créer la machine qui peut imiter les êtres
humains, alors qu’en fait, l’infophile a évolué en une existence quasi
robotique. Le robot peut être programmé pour imiter le comportement
humain, mais les humains sont déjà programmés par des institutions pour
imiter les robots. L’obéissance est ce que les entreprises veulent de
la part de leurs employés et des consommateurs, ce que le gouvernement
attend de ses citoyens dociles, ce que les institutions religieuses
attendent des fidèles. Tout comme les robots sont soumis à un manque de
libre arbitre, les masses ont évolué dans cette même direction. Il
semble que la société se soit rapprochée de l’univers de
science-fiction de Fritz Lang Metropolis, mais c’est uniquement au nom
du « progrès ». Compte tenu de l’évolution mécanique au sein de
laquelle le capitalisme mène l’humanité, pourquoi devrait-il être
surprenant que les riches qui pourraient acheter un robot rencontrent
un problème avec lui en tant que compagnon ou amant ; après tout, ce
serait au nom du « progrès » et qui voudrait rester à la traîne ?
Les générations futures qui grandissent dans le monde de l’intelligence
artificielle seront conditionnées dans la réalité virtuelle comme «
plus réelle » que le sang coulant dans leurs veines, rejetant la
communauté réelle qu’ils ne peuvent pas éteindre et allumer comme des
téléphones portables. On pourrait affirmer que la génération
conditionnée dans l’infophilie ne possède pas une identité très
différente de celle de nos ancêtres durant l’Age de la Foi (500-1500
A.D.) qui a vécu avec le rêve d’atteindre la vie éternelle au Paradis.
Néanmoins, la génération de l’infophilie serait condamnée à une
aliénation croissante de la communauté réelle. Tant que l’intelligence
artificielle, les robots humanoïdes et les dispositifs techniques
maintiennent les gens dans un sentiment de satisfaction, au moins pour
ceux qui ont les moyens financiers de se le permettre, les humains
aspireront à la perfection technologique.
Être humain implique une myriade de contradictions, de tendances
rationnelles et irrationnelles ; réaction spontanée et instinctive
soigneusement planifiée ; exprimer le libre arbitre et l’envie de
projets spirituels et émotionnels ; lutter pour l’amélioration de soi
dans tous les aspects de son caractère, et spécialement toutes les
frontières illimitées de la créativité enracinées dans la totalité des
expériences empiriques de la vie. Le robot n’a pas ces traits et il est
défini par un comportement programmé, ou opérant dans certaines
limites, même s’il est perfectionné à un moment donné dans le futur
pour tenir compte des réactions émotionnelles et de la créativité. Le
robot ne dispose pas non plus du sentiment biologique qu’est l’empathie
pour les humains, même s’il est programmé pour ne pas leur nuire. Le
robot est le soldat et l’officier de police parfait tout comme
l’ouvrier parfait pour obéir. En bref, à travers la robotique, les
entreprises sont en train de concevoir le soldat et le travailleur
parfait, et celui qui serait un modèle à imiter pour les humains.
La théorie de la nécrophilie sociale d’Erich Fromm contribue à
expliquer le comportement humain en copiant de plus en plus les
dispositifs techniques, non seulement comme un sous-produit de la
science et de la technologie, mais du conditionnement sociopolitique
dans un monde où les valeurs humaines sont mesurées par des objets
inanimés. Il existe des arguments en faveur de l’identité d’une machine
et en partant sur ce chemin, cela conduit à une nécroculture^18 qui
déforme les valeurs humaines où les objets inanimés bénéficient de plus
de valeur que les êtres humains – le matérialisme dans une société
capitaliste par rapport à l’humanisme d’une société anthropocentrique
est la norme.
Bien que le pouvoir, les pressions sociales, juridiques et de la
justice pénale, ainsi que les institutions religieuses, aient conservé
les gens dociles et complaisants dans les siècles passés à travers le
monde, on pourrait soutenir que la science et la technologie sont des
substituts de la religion en tant que nouveaux moyens de garder les
êtres humains dans un état de conformité. L’aliénation existentielle
que Jean-Paul Sartre a abordée dans l’Être et le Néant est grandement
exacerbée par le cyber-monde dans lequel nous vivons. Nous sommes liés
à l’aliénation par la culture dominante de marché, alors que le paysan
français au 12^e siècle était probablement maintenu dans l’illusion de
la connexion au divin et dans l’espoir du Paradis éternel. Soit nos
cyber-illusions pourraient être aussi réalistes que celles de nos
ancêtres il y a 1000 ans, soit nous sommes simplement dans un plus
grand délire relatif à un faux sentiment d’espoir dans nos vies
cyber-contrôlées.
Au-delà de la menace que cela fait planer sur l’identité humaine,
l’intelligence artificielle et l’ingénierie biogénétique réduiront à de
simples robots, même les élites, et ce de manière intentionnelle ou par
inadvertance, en leur donnant l’illusion, parce qu’ils ont les moyens
d’accéder aux dernières connaissances scientifiques et technologiques,
qu’ils peuvent manipuler leur identité qui implique un contrôle plutôt
qu’un assujettissement à la machine. Les êtres humains, en particulier
les plus riches, apprécient le caractère unique de ce que l’argent peut
acheter. Mais au lieu de se tourner vers eux-mêmes pour développer leur
potentiel créatif et créer des traits de caractères positifs, ils se
tournent vers la science et la technologie pour atteindre ce qu’ils
croient leur donner satisfaction. Si les Grecs anciens ont créé un
panthéon de divinités anthropomorphiques pour refléter le surmoi ainsi
que la réalisation de leurs limites, pourquoi notre génération ne
devrait-elle pas créer des robots anthropomorphes, même si beaucoup
d’entre eux se sentent menacés par cette phase embryonnaire des
androïdes qui descendent dans la rue à côté des humains et sont
difficiles à distinguer ? Les dieux et les héros sont une illusion
humaine intemporelle et l’industrie de l’intelligence artificielle est
disposée à rendre ce service moyennant finance.
Addiction à l’intelligence artificielle et sexbots
Les comportements addictifs – les drogues, les boissons alcoolisées,
les jeux de hasard, etc. pourraient empirer avec la technologie de
l’intelligence artificielle devenant prédominante en raison d’une plus
grande addiction de la communauté réelle et du repli dans une
cyberculture. Bien que l’utilisation de stupéfiants aux États-Unis a
fait partie intégrante de la société et que l’administration de Nixon
est entrée en guerre contre les drogues pour punir les Noirs et la
gauche anti-guerre, dans notre ère du cyberespace il existe une
certaine corrélation entre la nécroculture dont la cyberculture fait
partie intégrante et une utilisation répandue des drogues dans la
société laïque occidentale. La culture du matérialisme ainsi que
l’hédonisme en sont certainement un aspect autant que la
marginalisation et l’addiction d’une partie de la communauté du
cyberespace. L’intelligence artificielle rendra-t-elle les gens
capables de faire face à l’addiction sans recourir à des narcotiques
et/ou des analgésiques prescrits, ou seront-ils encore plus dépendants
à cause de l’addiction^19 ?
La population des États-Unis représente 4,34% de la population
mondiale, mais consomme 80% des opioïdes du monde. Les États-Unis
figurent également en tête en ce qui concerne l’utilisation d’un
certain nombre d’autres stupéfiants, y compris la cocaïne et la
marijuana, avec une dépendance à l’héroïne infectant toutes les
communautés du pays. Il n’est pas surprenant, pour la plupart des gens
à l’ère du cyberespace, que les êtres humains dans une grande partie du
monde souffrent de plus en plus d’addictions^20 malgré les moyens de
communication disponibles. Symptomatique de la révolution industrielle
et de la montée de l’urbanisation, l’addiction n’est pas causée par les
ordinateurs et les téléphones portables. L’identité d’une communauté,
dont on jouissait autrefois au sein d’un village, aux abords d’une
petite ville, au sein d’environnements sociaux réduits où les gens
appréciaient les interactions directes tout comme dans un lieu de
culte, a été remplacée par le cyberespace et elle est sur le point de
devenir encore plus rare avec l’avènement de la robotique et de
l’intelligence artificielle.
Ceux qui travaillent dans le développement de l’intelligence
artificielle soutiennent que leur objectif est de construire des robots
plus humains que les humains pour tout faire, depuis les tâches les
plus ingrates dans la maison jusqu’à satisfaire l’être humain dans la
chambre à coucher. Cela soulève de nombreuses questions sur les
périmètres de l’identité humaine et la notion de chose unique. L’esprit
humain s’apparente-t-il plus à un ordinateur ou n’est-ce là qu’un de
ses nombreux aspects ? Certains pensent que les robots sexuels^21
(sexbot) seront largement utilisés dans une dizaine d’années et qu’au
milieu de ce siècle, les femmes feront principalement appel à des
robots^22. De toute évidence, l’intelligence artificielle, les robots
humanoïdes/sociaux, y compris les sexbots ou les
compagnons-partenaires, seront accessibles à ceux qui pourront se le
permettre, avec des versions beaucoup moins chères et brutes pour un
marché locatif plus large.
Plusieurs entreprises s’engagent à fabriquer et commercialiser de tels
robots, dont certains existent aujourd’hui, même s’ils sont sous forme
brute et destinés au marché grand public. « Louer un robot » pour
quelques heures, jours ou semaines lorsque vous passez des vacances de
rêve dans des îles exotiques et faire l’amour avec un robot semblent
être la tendance acceptable. Le cas échéant, votre hôtel pourrait
mettre un robot sexuel à votre disposition, ou bien vous pourriez
passer en récupérer un à l’aéroport au même endroit que là où vous
iriez louer une voiture automatique. Ce type de relations sexuelles
sans inhibition, sans entraves, sans frontières que les films de
science-fiction comme Westworld ont imaginé, deviendra une réalité et
les frontières entre l’homme et l’Android pourraient devenir aussi
floues que dans le film Blade Runner. Cette éventualité signifie que
les adolescents pourraient faire leurs premières expériences avec des
robots et considérer le sexe avec une machine comme étant normal,
rencontrant de ce fait des difficultés avec les êtres humains qui
jouissent d’émotions, de pensées et un libre arbitre qui ne fonctionne
pas sur commande.
Une partie de la population masculine pourrait opter pour un type de
relation avec une femme, et ceux qui apprécieraient des modes de vie
sexuelle alternatifs pourraient profiter de la liberté de relations
avec une machine sans aucune pression ou limitation imposée par
l’Homme. Tout, de l’objectivation du partenaire sexuel à pratiques
sexuelles taboues, sera beaucoup plus facile avec des robots qui
modifieront la façon dont les humains considèrent le sexe, les émotions
et les relations intimes avec d’autres personnes^23.
Les thérapeutes pourraient utiliser des androïdes pour aider les
personnes ayant des problèmes psychologiques allant de la peur de
l’intimité à la pédophilie et à la misogynie. En outre, il est possible
que les robots deviennent des facilitateurs pour des psychopathes afin
que ces derniers expriment tous leurs désirs déformés, allant de l’abus
au meurtre. La Boîte de Pandore des robots sexuels a déjà été ouverte
par de nombreuses entreprises à travers le monde. Néanmoins, nous n’en
sommes encore qu’aux balbutiements si l’on se réfère au peu de choses
qui en émergent. Les chercheurs ne sont pas en mesure de déterminer ce
qui sera possible jusqu’à ce qu’il en soit ainsi en examinant un grand
échantillon de cas.
À ce stade, il y a un intérêt de la part des entreprises à fabriquer
des versions brutes de robots sexuels pour saisir le marché mondial des
objets inanimés aussi proches de l’Homme que l’intelligence
artificielle le permet pour le prix relativement bas d’une voiture à
prix modéré. Il ne serait guère surprenant que des clubs d’intelligence
artificielle du style de ce qui existe à Las Vegas fassent leur
apparition dans le monde entier dans le cadre de l’industrie du
divertissement pour adultes. Au-delà de l’économie de l’industrie du
robot divertissant pour adultes, qui promet des relations sans maladie
et sans problème, il y a la question de savoir si les humains
développent des relations intimes avec les machines, à savoir l’amour,
ou la luxure avec un robot qui renforce les tendances vers la
nécroculture^24.
Les droits civils et le militarisme d’état policier avec des robots doués
d’intelligence artificielle
Des divergences d’impact de l’intelligence artificielle ne sont pas
plus inévitables, comme certains l’ont soutenu, que cela a été le cas
lorsque la société a découvert l’invention de la machine à vapeur ou de
l’électricité, sauf dans la mesure où la technologie fait partie d’une
économie de classe qui désavantage les classes inférieures dans la
course à l’accumulation de capital. La question est de savoir comment
la nouvelle technologie scientifique fonctionnera dans le cadre du
système capitaliste en tant qu’instrument d’accroissement de capital et
comment les politiciens, de la droite populiste qui pourrait s’opposer
à l’intelligence artificielle à la gauche progressive qui pourrait
pencher en sa faveur dans le cadre d’un certain régime réglementaire,
ont imaginé qu’elle serait bénéfique à une plus grande population^25.
Les idéalistes et les propagandistes soutiennent qu’il n’y a aucune
raison pour que la science et la technologie soient au service du grand
capital plutôt que de l’humanité. Dans le cadre de l’économie politique
existante, il ne fait aucun doute que les problèmes socio-économiques,
que de nombreux chercheurs redoutent concernant les implications de
l’industrie de l’intelligence artificielle, feront leur apparition.
Pire encore, si la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers un
système autoritaire défilant sous un fin manteau de démocratie
consumériste, il est hautement improbable que les gouvernements
utilisent l’intelligence artificielle à des fins de progrès pour tous
en matière d’éducation, ou encore pour les personnes handicapés qui ne
peuvent s’offrir des soins spéciaux, etc.
Le gouvernement joue déjà un rôle majeur qui ne se limite pas qu’aux
allègements fiscaux et subventions versées à la recherche sur
l’intelligence artificielle et son développement. A l’avenir, la
réglementation par le gouvernement et la capacité des agences de
renseignements à utiliser l’intelligence artificielle pour la
surveillance telle qu’ils le font déjà via le web et les téléphones
portables constitueront un véritable problème. « L’éthique des machines
» fera appel au domaine des droits civils et de la surveillance
concernant ceux qui entreraient en contact avec des robots utilisant
l’intelligence artificielle. Plusieurs sociologues alertent sur le fait
que les robots doués d’intelligence artificielle pourraient être
utilisés pour exploiter encore plus les citoyens et les consommateurs.
C’est ce que reflète certains ouvrages et films de science-fiction dans
lesquels les êtres humains portent un plus grand intérêt aux machines
qu’aux autres humains. La responsabilité relative aux
dysfonctionnements de robots, qu’ils agissent en tant qu’agents de
sécurité dans un aéroport, ou comme amants dans une chambre d’hôtel,
est une question qui va se poser en termes politique et juridique et
dont personne n’a idée actuellement^26.
A bien des égards, les humains agissent d’ores et déjà sous le joug de
machines dans bien des aspects de leur vie. L’intelligence artificielle
ne sera qu’un complément. Si le téléphone portable, l’ordinateur, la TV
intelligente, ou encore les écouteurs sont des appareils qui permettent
au gouvernement et aux entreprises de surveiller les gens, est-ce que
les libertés civiles disparaîtront à l’avenir ? Comment la technologie
de l’intelligence artificielle pourrait-elle accroître la société de
surveillance existant actuellement chez les Américains dont le
gouvernement et les entreprises ont déjà un œil omniprésent sur les
citoyens ? Qu’est-ce que la technologie de l’intelligence artificielle
impliquera au niveau du contrat social lorsque les robots feront partie
intégrante de ce contrat ?
Alors que certains croient que les robots auront besoin d’une
protection juridique comme c’est le cas pour les animaux domestiques ou
même les humains, selon la dernière analyse, le robot n’est pas
différent de l’aspirateur créé pour un usage bien prévu, même si c’est
un robot extrêmement intelligent et qu’il a l’allure d’un top model.
Les valeurs sociales actuelles sont telles que les objets jouissent
d’une plus grande considération que les humains. Il semble donc assez
logique que les robots se voient accorder un traitement juridique
spécial dont même les minorités ne bénéficient pas dans le cadre du
système de justice pénale. Certains avocats de l’intelligence
artificielle soutiennent que tout le monde, mais plus spécialement les
femmes, et les minorités ethniques et religieuses, serait mieux
protéger par des androïdes à la cour et face au système de justice
pénale car les robots seraient dénués de préjugés humains. L’envers de
cette situation est que les gens seraient blessés dans leur dignité
humaine à tous les niveaux du fait qu’ils sont surveillés et supervisés
par des robots dotés d’intelligence artificielle. Les humains
finiraient par devenir les domestiques des robots dans le futur
lointain ; un scénario qui inquiète plusieurs scientifiques. De mon
point de vue, ceci n’arrivera pas à cause de la révolution ou de la
prise de contrôle par les robots mais plutôt à cause de la dépendance
des humains aux robots.
Le régime militariste d’état policier est déjà là, se dissimulant
derrière un très fin voile de démocratie bourgeoise dénuée de
responsabilité pour qui que ce soit d’autre que la classe capitaliste
dont les représentants édictent la politique. Le Pentagone estime que
d’ici 20 ans, les forces armées américaines seront composées à la fois
d’humains et de machines high-tech qui seront plus mortelles que tout
ce qu’on a pu voir dans le passé^27. Bien sûr, la guerre par drone, qui
est devenue populaire au Pentagone et à la CIA sous la présidence de
Barak Obama, a posé les bases des humains transformés en machines de
guerre, détruisant à leur passage de nombreux civils innocents lors de
frappes militaires dans des pays musulmans.
Le gouvernement des États-Unis a signé des contrats pour des robots
soldats autonomes capables de combattre sur les lignes de front et de
prendre des décisions stratégiques spontanées en fonction des
conditions changeantes du champ de bataille^28. Si on considère que les
drones ont largement été à l’origine de massacres aveugles de civils,
comment feront les robots soldats sur le champ de bataille contre les «
ennemis humains » et les civils amorphes ? Est-ce que l’intelligence
artificielle va créer des conditions de crimes de guerre bien plus
graves que nous n’en avons jamais vues auparavant, ou bien sera-t-elle
capable de discriminer les morts et les destructions ?
Les mêmes entreprises travaillant sur des « robots-soldats »
travaillent également sur la technologie « robot-policier »^29. Les
départements de police rencontrent déjà des problèmes avec leur
approche de la militarisation des forces de l’ordre, poursuivant des
minorités avec encore plus de force lors de poursuites un peu
excessives. Les robots-policiers pourraient constituer une
amélioration, ou bien ils pourraient rendre les départements de police
encore plus militaristes que ce n’est déjà le cas. Joergen Pedersen,
PDG de RE2 robotics et président de la National Defense Industrial
Association’s robotics division soutient que : « si les robots sont
utilisés à des fins différentes de celles pour lesquelles ils ont été
conçus, nous sommes en droit d’attendre que les officiers qui sont là
pour assurer leur propre sécurité et celles des citoyens feront preuve
de discernement quant à l’utilisation d’armes mortelles en dernier
recours ».
Le commentaire de Pedersen n’inspire guère la confiance du public étant
donné que cela implique que les officiers humains prendront des
décisions concernant la conduite que devront suivre les
robots-policiers, transférant donc les préjudices humains aux machines.
Est-ce que le système de justice pénal sera moins raciste
qu’aujourd’hui aux USA vis-à-vis des robots si ce sont des blancs qui
programment les robots ? Si on considère que la présence de
robots-policiers donnera un sentiment d’invincibilité aux officiers
vis-à-vis des citoyens à un niveau bien supérieur qu’à l’heure
actuelle, peut-on imaginer faire confiance à l’officier avide de
pouvoir humain, avec un robot-policier à ses côtés, afin qu’il
maintienne l’ordre lors de manifestations publiques contre la politique
du gouvernement concernant de nombreux problèmes ? On estime que d’ici
20 ans, les départements de police aux USA feront usage des
robots-policiers dans toutes les grandes villes américaines. La
combinaison de robots-policiers et de robots-soldats pourrait rendre la
société beaucoup plus autoritaire que ce que nous avons observé pendant
le 3^e Reich, accélérant les manifestations en masse contre la
répression et polarisant la société encore plus que c’est le cas
aujourd’hui.
La présence de robots à tous les niveaux signifierait l’absence
d’auto-détermination et même l’impossibilité pour les humains de
choisir leur propre destinée. Si le robot est plus utile et intelligent
que n’importe quel humain, avec la capacité de réaliser un nombre
infini de calculs et de prendre des décisions fondées sur des
algorithmes, alors pourquoi ne pas laisser les robots et les
ordinateurs gérer la société comme ils l’entendent et ainsi le peuple
n’aurait plus à se plaindre des leaders sociaux, économiques,
religieux, universitaires et politiques ? Il existe un réel danger que
les gouvernements programment l’intelligence artificielle afin de
manipuler l’opinion publique encore plus qu’on l’observe aujourd’hui où
la vérité empirique est réduite à une réalité alternative relativiste
au milieu d’un barrage de propagande. En outre, compte tenu du fait que
le gouvernement manipule l’opinion publique afin de convaincre les
citoyens que l’autoritarisme capitaliste continue d’opérer derrière la
fine couche de vernis démocratique, pourquoi les entreprises
n’utiliseraient-elles pas l’intelligence artificielle pour manipuler
les consommateurs et augmenter les profits ? En soi, l’industrie de
l’intelligence artificielle reflète ce vers quoi se dirige le
capitalisme.
Opposition scientifique et religieuse à l’intelligence artificielle
Ceux qui sont sceptiques face à l’intelligence artificielle déclarent
que les robots et les ordinateurs ne peuvent pas être programmés en
tenant compte du relativisme inhérent aux domaines de la moralité, de
l’idéologie et de la culture, et que de ce fait ils ne parviendront pas
à servir au mieux l’humanité puisqu’incapables de prendre en
considération les nuances de la nature humaine, des expériences
humaines et des conditions uniques qui pourraient diverger du moule
préprogrammé. En effet, si l’une des grandes spécificités de l’entité
humaine est la capacité à douter, à considérer plusieurs options, à
changer d’avis, à rêver et avoir des aspirations, à se sentir déchirer
à cause de dilemmes relatifs à des considérations d’ordre moral et
émotionnel, il apparaît essentiel de se demander si les machines douées
d’intelligence artificielle peuvent, ou non, être programmées en
fonction de tous ces facteurs, et si c’était le cas, qu’est-ce que cela
impliquerait à l’échelle de l’humain.
Deux sondages réalisés auprès de l’opinion publique (2007 et 2016)
indiquent que la majorité des américains ne craignent pas la robotique
douée d’intelligence artificielle tels qu’elle est présentée dans les
films et les livres de science-fiction. Bien entendu, les personnes
interrogées étaient plus concernées par leurs congénères qui causent
intentionnellement du mal plutôt que par des robots programmés. Étant
donné que les standards de vie ont décliné à l’époque d’internet dont
les promoteurs avaient promis un paradis technologique sur Terre pour
tous, de nombreuses personnes ne voient pas comment les choses
pourraient être pires avec des machines pensantes. Lors d’une enquête
d’opinion réalisée en 2016^30, 53% des personnes interrogées ont
répondu qu’il est important de poursuivre la recherche relative à
l’intelligence artificielle et à son développement, alors que 15% sont
d’accord avec la mise en garde de certains scientifiques concernant le
potentiel dangereux de l’intelligence artificielle. 20% ne voient aucun
intérêt à l’intelligence artificielle, probablement du fait que les
êtres humains parviennent déjà à assurer les tâches de ces robots.
Un autre sondage réalisé en 2007 demandait : « Craignez-vous, pour
quelque raison que ce soit, l’augmentation actuelle et/ou future de
l’intelligence artificielle ? ». Résultats : 16,7 % Oui, je trouve le
concept de machines intelligentes effrayant (1002 votes) ; 27,1 % Non,
je ne trouve pas que les machines intelligentes soient effrayantes
(1632 votes) ; 56,3 % J’ai peur des machines intelligentes, j’ai peur
de ce que les humains seront capables d’en faire (3366 votes)^31.
D’une certaine façon, les sondages concernant l’intelligence
artificielle reflètent en réalité les inquiétudes des scientifiques et
des universitaires, ainsi que des théologiens et des leaders religieux.
La plupart des scientifiques sont parfaitement conscients des bénéfices
potentiels et des risques éventuels qu’implique l’industrie de
l’intelligence artificielle puisqu’elle devient un segment majeur de
l’économie. Le physicien de renommée mondiale Stephen Hawking a déclaré
que l’intelligence artificielle avait le potentiel de contribuer de la
façon la plus digne à l’humanité mais également de devenir l’instrument
de sa destruction^32. Des milliers d’universitaires ont exprimé de
sérieuses réserves concernant l’intelligence artificielle mais pour
d’autres raisons, certaines politiques, d’autres d’ordre éthique,
d’autres encore relatives à l’incapacité des Hommes à contrôler leurs
propres inventions afin qu’elles ne prennent pas le relais et qu’elles
ne se retournent pas contre l’humanité.
Certains scientifiques estiment que d’ici à la fin de ce siècle, les
robots doués d’intelligence artificielle posséderont des capacités
intellectuelles de super humains. Une question se pose alors :
l’intelligence artificielle rendra t’elle les humains plus
intelligents, ou intellectuellement et d’un point de vue créatif
faignants du fait que les machines réfléchiront et travailleront à leur
place. Certains chercheurs sont persuadés que la technologie des
ordinateurs est en fait en train de rendre les humains moins
intelligents, alors que d’autres insistent sur le fait que les
ordinateurs ne seront jamais aussi intelligents que leurs programmeurs
humains et que ce ne sont rien d’autre que des outils pour le
développement humain. Les avocats en faveur de l’intelligence
artificielle prétendent qu’il y a de fortes chances que les humains
évoluent parallèlement aux robots, avec des modifications génétiques
nécessaires chez l’humain, tout au moins ceux dont les parents en
auront les moyens, afin de rester en course avec les robots^33.
Nous disposons d’éléments permettant de dire qu’un enfant issu de la
classe moyenne et vivant dans un pays occidental est plus intelligent
en 2017 qu’en 1950. Ceci étant, quoi qu’il en soit, un enfant moyen
dans les années 50 utilisait son cerveau pour résoudre des problèmes,
alors qu’aujourd’hui un enfant fait appel à un ordinateur pour tout,
depuis l’analyse et la résolution d’un problème jusqu’à la collecte
d’informations et la mémoire. La machine facilite et accélère la
recherche et la communication, mais elle rend également l’utilisateur
intellectuellement faignant. Plus encore, l’ordinateur peut rendre
l’utilisateur cynique, souvent incapable de faire la distinction entre
ce qui est utile et édifiant d’une part, et ce qui est inutile ou
potentiellement destructeur d’autre part.
Bien que les téléphones portables et les ordinateurs permettent de
communiquer et d’accéder à l’information plus facilement, le web ne
peut pas penser ou faire preuve de discernement à la place de
l’individu quant à savoir si quelque chose est vrai ou validé par la
science, la recherche ou l’éthique. C’est là que la grande quantité de
« déchets » provenant du web fait son entrée sur scène, surchargée par
toutes sortes de matériel complètement inutile, mensonger, non
scientifique, et souvent dangereux que beaucoup de gens accueillent
comme un fait empirique ; un reflet du jugement de valeur de la part de
l’utilisateur du web. La capacité à distinguer ce qui est vraiment
destiné à la construction du genre humain de ce qui est inutile ou
souvent dangereux reste du ressort de l’entreprise humaine et c’est une
chose que les ordinateurs ou un robot doué d’intelligence artificielle
ne peuvent pas assurer en l’absence de programme^34.
Le débat concernant la technologie de l’intelligence artificielle
soulève de vieilles questions relatives à la nature humaine. Du point
de vue d’un neuroscientifique, le débat à propos de l’esprit est au
cœur de la compréhension de la conscience (être conscient de
l’existence des autres et de ce qui nous entoure) et de savoir si cette
caractéristique particulière peut être répliquée sur un ordinateur.
Alors que certains scientifiques, et bien sûr ceux qui se font l’avocat
de l’intelligence artificielle, sont convaincus qu’il est possible de
créer des robots conscients d’eux-mêmes, d’autres restent sceptiques.
Si l’on considère que le cerveau n’est rien d’autre qu’un dispositif
mécanique et que la conscience se limite à la définition de souvenirs
et de procédés pensés, alors il est plus facile de comprendre comment
les promoteurs de l’intelligence artificielle pourraient conclure que
les robots ne seront pas différents des humains.
Si nous acceptons que le cerveau soit un dispositif mécanique, alors
nous ne sommes pas loin d’accepter l’intelligence artificielle dans
tous les aspects de la société humaine, y compris sous la forme de
partenaires de la vie intime. Les politiciens du futur pourraient
consulter des robots sur la manière de prendre des décisions
politiques. Les généraux sur le point de déclencher une frappe
militaire, ou les rédacteurs en chef décidant quelles nouvelles
histoires le public a besoin de voir/d’entendre et comment fournir
cette information, tout ceci pourrait être assuré avec l’aide
d’ordinateurs et de robots. Du fait que tout cela sous sa forme
primitive prenne place maintenant, nous sommes déjà dans la phase
pré-IA d’une société-robot où la culture hégémonique conditionne et
conforme les citoyens-robots. De nombreux théologiens et philosophes
sont convaincus que l’intelligence artificielle transformera tout
simplement les humains en des sortes de robots, les privant de leur âme
; une position controversée pour ceux qui doutent de l’existence réelle
de l’âme. On pourrait débattre sur le fait que les philosophes
rationalistes du 17^e siècle, René Descartes, Baruch Spinoza et
Gottfried Wilhelm Leibniz, possédaient une vue bien plus mécanique des
humains que les philosophes qui ont précédé la Révolution scientifique
alors que la religion dominait la vision universelle du monde. Si le
corps vivant est un automate et Dieu le programmeur de l’ordinateur,
alors en quoi l’intelligence artificielle est-elle différente avec des
humains jouant le rôle de Dieu comme Grand Programmeur ?
Les critiques, et plus spécialement les théologiens, soutiennent que
les humains sont plus que de simples dispositifs mécaniques tels que
des robots du fait qu’ils possèdent une conscience, une âme, pour ceux
qui croient en son existence, que ce soit quelque chose faisant partie
du cerveau ou distincte de ce dernier. Il est possible que la
technologie de l’intelligence artificielle constitue une menace très
sérieuse pour la religion, encore plus que les travaux de Charles
Darwin sur l’évolution, des derniers restant encore inacceptables à
l’heure actuelle pour de nombreux garants du dogme religieux. Malgré
les réserves d’ordre religieux à propos de la nouvelle technologie, les
lieux de culte sont parmi les premiers à en faire usage pour atteindre
les croyants par le biais d’ordinateurs, faire de la publicité et
diffuser leurs services en ligne. Si « le télé-culte » est déjà présent
ici et là, jusqu’où iront les lieux de culte lorsqu’il s’agira
d’utiliser des robots doués d’intelligence artificielle de plein de
manières différente, en insistant bien sur le fait que ce sont des
instruments de Dieu servant le genre humain sur le chemin du Salut !
Tout comme l’opportunisme conduit les entreprises à poursuivre dans la
recherche et le développement, et le gouvernement à vouloir des «
robots-soldats » et des « robots-policiers », tous les autres domaines
de la société, y compris la religion, s’adapteront à la nouvelle
technologie de l’intelligence artificielle, en mettant de côté leur
opposition dogmatique. Après tout, que pourrait-il y avoir de mieux
qu’utiliser un robot comme modèle de serviteur obéissant à Dieu au nom
du Salut que les hommes aspirent à reproduire ? L’obéissance aveugle de
la robotique n’est-elle pas ce que la religion a toujours attendu de
ses fidèles ?
Conclusions
Si on laisse de côté les mises en garde de nombre de critiques à propos
des risques encourus une fois que l’intelligence artificielle sera
devenue commercialement viable, les seuls facteurs de motivation sont
le potentiel de faire des profits considérables et le pouvoir.
Naturellement, il y aura un marché haut de gamme, et d’autres de niveau
moyen à bas de gamme pour les consommateurs en masse cherchant à
reproduire l’expérience des élites via la location de ces machines.
L’ingénierie biosynthétique s’intègre dans un moule élitiste similaire
malgré la promesse de fournir des miracles dans le domaine de la santé
humaine et du bien-être dans l’intérêt d’une « société de bien-être ».
Bien entendu, le problème du progrès scientifique et technologique va
bien au-delà des gens riches disposant d’un serviteur ou d’un
partenaire intime (sex-bot), ou souhaitant que leur rejeton ait les
yeux bleus, des cheveux blonds, et un corps d’athlète. Il ne s’agit pas
non plus de savoir à quel point il sera économiquement intéressant
d’employer un robot dans un lieu de restauration rapide servant des
frites aux clients ; à quelle vitesse il peut conduire une voiture sans
pilote ; ni comment les médecins pourront proposer des solutions à ceux
qui peuvent financièrement se le permettre de faire des enfants non
porteurs de maladies héréditaires paralysantes. L’intelligence
artificielle soulève un débat de politique publique à bien des niveaux
pour toute la structure sociale impactée par la nouvelle science et la
technologie d’une manière inégale. Du fait que le raisonnement moral
programmé dans un dispositif équipé d’intelligence artificielle se
verra limité par son/ses programmeur(s), cela soulève des questions de
justice sociale comme but pour la société où les élites utiliseront
l’intelligence artificielle comme des instruments d’exploitation.
L’IA soulève également le problème de l’évolution humaine des élites
qui se placeront en marge du reste de la société qui, quant à elle,
vivra hors du monde de l’intelligence artificielle ; les élites qui
auront les moyens de se payer le rêve d’un statut de super-race ; de la
techno-perfection comme mode de vie émulateur de leurs partenaires
robots qui pourront soit être remplacés, soit être complétés par des
partenaires humains. Il ne s’agit pas ici de ramener la définition de
l’être humain au statut de chasseur-cueilleur pré-civilisé, ou même au
stade de paysan de l’ère préindustrielle vivant en autarcie et bercés
par la religion et la superstition.
Dans une économie globalisée et une culture où les moyens de
communication ramènent en permanence les gens ensemble à un niveau
jusqu’ici jamais observé, l’intelligence artificielle aura de profondes
ramifications agissant autant en faveur que contre les élites via des
groupes utilisant l’intelligence artificielle pour modifier le statu
quo. Les mouvements révolutionnaires, la résistance, les protestations
et la dissidence vont évoluer du fait de l’intelligence artificielle.
La dialectique va se poursuivre étant donné que l’intelligence
artificielle interrompt tous ces courants, sans se préoccuper de ce que
le monde des affaires et les politiciens bourgeois souhaitent
concernant leurs robots en tant que serviteurs exclusifs contre la
société.
Les limites de la créativité sont aussi infinies que l’univers. Si la
créativité humaine a donné lieu à la construction du genre humain, elle
a également participé au développement dans le domaine des armes de
destruction massive contre lesquelles personne n’est à l’abri sans un
minimum de conscience sociale ; c’est quelque chose que le physicien
nucléaire Robert Oppenheimer a découvert après avoir pris conscience du
potentiel destructeur de la bombe atomique vis-à-vis de l’humanité.
L’intelligence artificielle peut être un outil utile permettant
d’accroître l’expérience humaine mais avec elle viendront les aspects
destructeurs dont les gouvernements feront usage pour des guerres et
des méthodes d’état policier. De façon réaliste, peu importe ce que
pensent les partisans de l’éthique, les politiciens, les théologiens,
et les scientifiques, la voix qui compte principalement au sein de
l’industrie de l’intelligence artificielle est celle des capitalistes.
Parmi d’autres, le milliardaire américain Mark Cuban juge que les trois
premiers billionnaires mondiaux seront ceux qui auront la possibilité
de gouverner tous les aspects de l’intelligence artificielle et des
industries associées. Aucun doute, un tel rêve induit que de nombreuses
entreprises investissent dans la recherche et le développement de
l’intelligence artificielle. La prise de conscience que la nouvelle
industrie du futur opèrera selon les lois capitalistes actuelles
revient à reconnaître tacitement que l’intelligence artificielle ne
résoudra aucun des problèmes sociaux, économiques et politiques en
suspens^35.
Aussi simplement que les avancées scientifiques et technologiques du
système capitaliste n’ont pas apporté la justice sociale, l’industrie
de l’intelligence artificielle n’est qu’une vague continuation du
développement scientifique, technologique, et industriel, et
difficilement la panacée en ce qui concerne les problèmes sociétaux
plus importants ayant trait à l’économie, le social et la politique. Et
les hypocrites, quant à eux, prétendent le contraire, les entreprises
utiliseront l’intelligence artificielle pour amasser des profits et non
pas pour améliorer la vie des êtres humains. Ceci veut dire exploiter
tout le monde comme un consommateur, depuis les enfants en bas âge
jusqu’aux personnes âgées, sans oublier les personnes souffrant de
maladies physiques et mentales. Les êtres humains graviteront vers
l’intelligence artificielle parce qu’ils sont prédisposés à acquérir
des qualités divines, une quête pour expérimenter, même indirectement,
ce que ça fait de rester éternellement jeune, immortel et aussi parfait
que possible. L’intelligence artificielle donnera les moyens aux
classes les plus aisées d’accéder à cette opportunité de jouir du
privilège de ressentir la satisfaction divine.
traduit avec la collaboration de Virginie Bouetel
Jon Kofas, Université de l’Indiana, Département des sciences sociales,
Professeur universitaire retraité. Étudie l’Économie politique
internationale, l’histoire et l’histoire économique.
__________________________________________________________________
Notes :
1Les extropiens constituent un groupe de transhumanistes fondé par Tom
M. Morrow et Max More. En 1990, un code plus formel et concret pour les
transhumanistes libertariens prend la forme des Principes
transhumanistes d’Extropie (Transhumanist Principles of Extropy,
traduction française), l’extropianisme étant une synthèse du
transhumanisme et du néolibéralisme. Max More dit que les
transhumanistes peuvent garder tous les bénéfices de la religion, en
finir avec certains de ses inconvénients et abandonner le surnaturel
(source). Le surhomme est l’avenir de l’homme : Depuis 1991, les
Extropiens prêchent « l’amélioration » de l’Homme par tous les moyens
technologiques possibles. Guidés par Max More et sa femme, ils ont
constitué un réseau d’influence pour promouvoir les innovations les
plus extrêmes. « Nous pourrons choisir les qualités génétiques de nos
enfants. » Président des Extropiens, Max More, 41 ans, expose (en 2001)
la pensée du mouvement qu’il a initié en 1991. Entre science-fiction,
technologies de pointe et rêves de puissance, ce «
philosophe-consultant-futuriste » déroule une rhéthorique inquiétante.
2Carvalko, Joseph, The Techno-human Shell-A Jump in the Evolutionary
Gap. Sunbury Press, 2012.
3George Zarkadakis, In our Own Image: Savior or Destroyer? The History
and Future of Artificial Intelligence, 2017.
4Forbes, 21 déc. 2016, Artificial Intelligence Pioneers: Peter Norvig,
Google.
5The Atlantic, 16 fév. 2017 : China’s Artificial-Intelligence Boom. The
country’s universities and tech giants are starting to surpass American
ones when it comes to researching and implementing AI.
6NBC News, 18 nov. 2016 : The Next Global Arms Race Aims to Perfect
Artificial Intelligence. A country’s dexterity with artificial
intelligence technology might be the next strong source of national
pride and international power.
7Thinking Cyber-Subjectivity: Ideology and the Subject. Erik Chia-yi
Lee Department of Foreign Languages and Literatures National Taiwan
University.
8Daily Mail, 27 déc. 2016 : Is your job at risk? White House report
warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. A new
White House report explains the economical impacts of AI. Millions of
Americans may lose their jobs over the next few years, it warns.
Less-educated workers will be hit the hardest, which increases wealth
inequality. But AI will increase productivity resulting in higher wages
and fewer work hours. AI will also create new jobs for those who have
been replaced by robots.
9The Guardian, 4 janv. 2014 : The robots are coming. Will they bring
wealth or a divided society? Driverless cars, robo-ships and delivery
drones are likely to become commonplace in the decades to come. One
labour market expert argues that a ‘second machine age’ will test our
ability to spread the rewards fairly.
10Visual Capitalist, 6 avr. 2017 : The World’s Population in 2100 by
Region.
11L’évolution de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de
nombreuses professions. Deux chercheurs de l’Université d’Oxford
estiment que 47 % des emplois aux États-Unis sont voués à être
remplacés par des machines d’ici 20 ans. Carl Benedikt Frey et Michael
Osborne ont examiné les probabilités d’automatisation de 702
professions au cours des 10 à 20 prochaines années. Publiés en
septembre 2013, les résultats de leur étude indiquent que le conseiller
en services financiers a plus d’une chance sur deux (58 %) d’être
remplacé par un algorithme, ce qui le situe au 379e rang des métiers
les plus à risque d’être robotisés, parmi les 702 professions
analysées.
12Rise of the Machines: The Future has Lots of Robots, Few Jobs for
Humans. Wired avr. 2015
13Carnegie Mellon University News, 30 novembre 2016: U.S. Needs To
Train More AI Experts To Stave Off Global Competitors, Moore Tells
Senate. Dean Makes Remarks on Artificial Intelligence Before U.S.
Senate Subcommittee
14What is Transhumanism? Max More and Natasha Vita-More, The
Transhumanist Reader, 2013
15Data driven eugenics, Genetic Enhancement, computer cloud AI via
devices and Memristor Neuromorphic Devices over the next ten years.
NextBigFuture 20 mars 2013.
16The New York Times, 23 oct. 2016: As Artificial Intelligence Evolves,
So Does Its Criminal Potential.
17BBC, 21 janv. 2013 : Web ‘re-defining’ human identity says chief
scientist. Social networks such as Facebook and on-line gaming are
changing people’s view of who they are and their place in the world,
according to a report for the government’s chief scientist.
18Charles Thorpe, Necroculture, 2016.
19Fred Turner, From Counterculture to Cyberculture. 2006
20Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ?
(Les liens qui libèrent, 2016)
21New Scientist, Why granny’s only robot will be a sex robot, 8 July
2016.
22Express.co.uk : Women will choose artificial intelligence SEX ROBOTS
over men by 2025 say researchers, Oct 21, 2015.
23Jason Lee, Sex Robots: The Future of Desire, 2017.
24Bustle, Is This The Future Of Sex Robots? Apr 11 2017.
25Rational Altruist, Machine intelligence and capital accumulation by
Paul F. Christiano. Paul Christiano is a researcher at OpenAI, working
on AI alignment. He recently finished her PhD student in theoretical
computer science at UC Berkeley, advised by Umesh Vazirani. His
research interests included statistical learning theory and quantum
cryptography. He received his bachelor’s degree in mathematics from MIT
in 2012.
2621CenturyState : Artificial Intelligence to Play Bigger Role in
Policing, 14 sept. 2016.
27Governing magazine : Artificial Intelligence: The Next Big Thing in
Government, oct. 2016.
28Dailymail : Is YOUR job at risk? White House report warns AI could
soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. 27 déc. 2016.
29Defense One: Military Robotics Makers See a Future for Armed Police
Robots. July 11, 2016.
30CBS News: 60 Minutes/Vanity Fair poll: Artificial Intelligence. Mars
2016.
31The Fear of Intelligent Machines, Survey Results.
32Newsweek: Elon Musk and Stephen Hawking Warn of Artificial
Intelligence Arms Race. 31 janv. 2017.
33Don’t Worry, Smart Machines Will Take Us With Them. Why human
intelligence and AI will co-evolve. By Stephen Hsu Illustration by
Sachin Teng September 3, 2015.
34Is Technology Making Us Stupid (and Smarter)? by Tomas
Chamorro-Premuzic Ph.D. 7 mai 2013.
35International Monetary Fund (FMI): Robots, Growth, and Inequality.
Finance & Development, September 2016, Vol. 53, No. 3. Andrew Berg,
Edward F. Buffie, and Luis-Felipe Zanna. The robot revolution could
have profound negative implications for equality.
* Etats-Unis : Zoltan Istvan candidat à l’élection présidentielle de
2016 Parti Transhumaniste Etats-Unis : Zoltan Istvan candidat à
l’élection présidentielle de 2016 Parti Transhumaniste
* ARTE : Ce que mes gènes disent de moi ARTE : Ce que mes gènes
disent de moi
* Inbox by Gmail : Google veut être votre secrétaire Inbox by Gmail :
Google veut être votre secrétaire
* Une greffe totale du visage à New York Une greffe totale du visage
à New York
* La place prédominante du transhumanisme libérale ou l'échec du
transhumanisme français La place prédominante du transhumanisme
libérale ou l'échec du transhumanisme français
* Un médicament anti-vieillissement prometteur sera bientôt testé sur
l'homme Un médicament anti-vieillissement prometteur sera bientôt
testé sur l'homme
* Une nouvelle entreprise cherche à cultiver des ossements humains à
partir de cellules adipeuses Une nouvelle entreprise cherche à
cultiver des ossements humains à partir de cellules adipeuses
* Oculus possède officiellement une compagnie d’Eye-Tracking Oculus
possède officiellement une compagnie d’Eye-Tracking
* Philippe Starck a découvert dans les médias un concept de
smartphone, créé par lui-même en 1996 Philippe Starck a découvert
dans les médias un concept de smartphone, créé par lui-même en 1996
* La Déclaration des chimpanzés du futur La Déclaration des
chimpanzés du futur
*
* Tweet
*
*
*
Publié par Jaesa
iatranshumanisme.com est rapidement devenu le site de référence sur le
thème du transhumanisme et de l’intelligence artificielle. C’est un
lieu d’échanges et de discussions sur les préoccupations du monde
d’aujourd’hui et de demain – de craintes pour les uns, d’espoirs pour
les autres. Nous bâtissons un espace porteur de réflexions.
Voir tous les articles par Jaesa
Matière à réflexion
addiction, automatisation, avenir sexuel, éthique, biosynthétique,
critique, cyberculture, cyberespace, cybernétique, cybersexe, cyborgs
sexuels, destruction d'emplois, génie biologique, humanoïde,
humanoïdes, Intelligence artificielle, Jon Kofas, jouets sexuels,
marché du travail, mondes sexuels virtuels, philosophie, réalité
virtuelle, riches, robot humanoïde, robot sexuel, robotique, robots
humanoïdes, robots-policiers, sex, sexe à distance, sexe virtuel,
sexualité, sexualité cybernétique, sexualité humaine, super-riches,
Transhumanisme, Virginie Bouetel
Fermer et accepter
Confidentialité et cookies : Ce site utilise des cookies.
Pour en savoir plus et pour découvrir comment les supprimer ou les
bloquer, voir : Our Cookie Policy
Search for... ____________________ (Submit) Search
RECEVOIR LES NEWS
Transhumanisme, IA, GAFA, NBIC, Nanotechnologies, Neurosciences,
recevoir l’essentiel de l’actu 2.0 et les dernières mises à jour.
Rejoignez 3 219 autres abonnés
Adresse e-mail ____________________
Abonnez-vous
EVENEMENTS A LA UNE
1. Hackathon : L’IA au service de l’accessibilité bancaire et
numérique
25 janvier 2018 @ 17:00 – 27 janvier 2018 @ 21:00
2. Biohacked Bodies
30 janvier 2018 @ 18:30 – 20:30
3. IAI Congress 2ème édition
21 mars 2018 @ 09:00 – 22 mars 2018 @ 17:30
Voir tous les Évènements
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
* Internet of Things (IoT) Product Specialist
15 janvier 2018
* Mechanical Engineer
15 janvier 2018
* Performance Engineer (Distributed)
15 janvier 2018
* Machine Learning Product Specialist, Google Cloud
15 janvier 2018
* Ingénieur Automatique & Informatique Industrielle
15 janvier 2018
Post navigation
‹ Older
La FDA approuve une thérapie génique révolutionnaire pour le cancer
Newer ›
Facebook a développé une intelligence artificielle qui peut réagir
naturellement à l’expression humaine
2 Comments »
1. Ping : La Chine construit un parc industriel pour la recherche sur
l'IA
2. Ping : IBM vient de s’engager à hauteur de 240 millions de dollars
pour l’avenir de l’intelligence artificielle - Intelligence
Artificielle et Transhumanisme
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
IFRAME: jetpack_remote_comment
Menu
* Accueil
* Médias
* Stats
* Sitemap
* Nous rejoindre
* À propos
* Mentions légales
* Contact
A propos
Transhumanisme définition : surmonter les limites biologiques par les
progrès technologiques. Le transhumanisme soulève des questions de fond
importantes tant scientifiques, sociales qu’éthiques.
iatranshumanisme.com est un lieu d’échanges et de discussions. Nous
bâtissons un espace porteur de réflexions.
Abonnez-vous à ce blog
Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir
une notification de chaque nouvel article par email.
Adresse e-mail ____________________
Abonnez-vous
Statistiques du blog
* 1 413 521 visites
Suivez-nous
* Twitter
* Facebook
* GoogleGoogle Plus
* YouTube
Shares
#publisher
(Submit)
Mashable avec France 24
* Mashable
* Mashable Asia
* Mashable Australia
* Mashable India
* Mashable UK
* France 24
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
* Vidéos
+ Toutes les vidéos
+ Médias sociaux
+ Tech & Business
+ Divertissement
+ Monde
+ Styles
+ Mashallow
* Médias sociaux
+ Tous les articles
+ Facebook
+ Twitter
+ Snapchat
+ Instagram
+ WhatsApp
* Tech & business
+ Tous les articles
+ Apple
+ Samsung
+ Android
+ iOS
+ Windows
* Divertissement
+ Tous les articles
+ Cinéma
+ Séries télé
+ Jeux vidéo
+ Musique
* Monde
+ Tous les articles
+ France
+ États-Unis
+ Sciences
+ Espace
+ Santé
+ Retronaut
* Styles
+ Tous les articles
+ Food
+ Mode
+ Street art
+ Voyage
* Mashallow
+ Tous les articles
+ Animaux
+ Insolite
+ Mème
* Plus
+
o Sections
o Vidéos
o Médias sociaux
o Tech & business
o Divertissement
o Monde
o Styles
o Mashallow
+
o En savoir plus
o Contactez-nous
o Archives
+
o Mentions légales
o Éditeur / Hébergeur
o Politique des cookies
o Conditions d'utilisation
+
o Sites
o Mashable
o Mashable Asia
o Mashable Australia
o Mashable India
o Mashable UK
o France 24
(Submit)
*
* @MashableFR
*
*
* Flux RSS nouveaux articles Nouveau
* Flux RSS articles en hausse En hausse
* Flux RSS articles populaires Populaire
Rechercher _______________
(Submit) Rechercher
Tech & business
suivre Mashable FR >
(Submit)
avecFrance 24 : L’actualité internationale 24h / 24
1.2k partages
L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres
humains ?
1.2k partages
(Submit)
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée
d’êtres humains ? L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée
par une poignée d’êtres humains ?
Shutterstock/John Williams Rus
Benjamin BRUEL
par Benjamin BRUEL
16 juillet 2017
L'intelligence artificielle est au cœur de la révolution technologique que
nous vivons. L'avènement d'une IA supérieure pourrait bousculer le monde
comme aucune invention auparavant. Mais si son pouvoir est capté par
quelques-uns, ce sera pour le pire.
Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le
fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville
de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le
Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League
américaine, somnole durant la trêve estivale.
Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font
marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et
sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé
court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère
John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la
plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais
l’intelligence artificielle.
VOIR AUSSI : Une intelligence artificielle de Facebook a
accidentellement inventé son propre langage
Le "Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence" de
1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence
artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans
plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des
voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un
assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs
de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront
les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires.
L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant.
Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va
devenir et à quel point elle va impacter nos vies ?
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
darthok.jpg darthok.jpg
Quelques participants du programme de recherche de 1956. Avec notamment
Marvin Minsky (au milieu, au fond) et John McCarty (à droite, au fond).
Marvin Minsky
La petite histoire d'un programme informatique qui voulait être comme nous
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Difficile de donner une
définition exhaustive. En somme, c’est la capacité d’un programme
informatique à reproduire les capacités du raisonnement humain. "Les
connaissances, le raisonnement, la compréhension du langage naturel et
l’apprentissage" en sont les points clés, comme le souligne Alan Turing
dans son fameux test. "Si l’intelligence artificielle a créé un choc
sans précédent dans les sociétés humaines, ce n’est pas seulement parce
qu’elle a changé le monde, c’est parce qu’elle concerne l’essence même
de l’être humain : la façon dont il pense, réfléchit, crée, communique.
Fabriquer de l’intelligence artificielle, c’est comme façonner un
double de l’homme", écrit Charles-Edouard Bouée, PDG du cabinet de
consultants Roland Berger et auteur de "La chute de l’empire humain",
aux éditions Grasset, parut en mars dernier.
"On voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux
acteurs. Celui qui possédera ces acteurs dominera le reste du monde"
Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec le journaliste François
Roche, l’auteur se met dans la peau d’une intelligence artificielle
supérieure qui, en 2040, écrirait ses mémoires. De sa naissance en 1956
jusqu’à nos jours et bien après, l’IA raconte comment, peu à peu, elle
a profondément impacté "l’empire humain" au fur et à mesure des années.
L’auteur considère que la période de 1956 à 2006 représente une sorte
de grand hiver de l’intelligence artificielle. Non pas que les
chercheurs ne se soient pas penchés sur la question durant cette
période. Mais ils ont fait mûrir l’informatique dans l’ombre, affinant
le concept et les mécaniques des machines capables de simuler
l’intelligence humaine.
En 1997, la première manifestation évidente de la puissance de l’IA
apparaît aux yeux de tous : Deeper Blue, l’ordinateur d’IBM, bat le
maestro des échecs Garry Kasparov. Puis, en 2006, les mathématiciens à
l’origine de la réunion du Darmouth College de 1956 se réunissent à
nouveau, au même endroit, pour faire le bilan des avancées réalisées.
Si la date est symbolique, tout l’intérêt de cette réunion du
cinquantenaire de l’IA réside dans la liste des invités. Aux côtés des
chercheurs et mathématiciens, on trouve désormais des représentants de
Microsoft ou de Google, comme le chantre du transhumanisme Raymond
Kurzweil, et même quelques jeunes prodiges de la Silicon Valley.
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
deeper.jpg deeper.jpg
Garry Kasparov contre Deeper Blue, 1997.
Stan Honda/AFP/Getty Images
Quand les géants de la tech font la course à la domination
Si les grands investisseurs de la côte ouest américaine ont fait le
déplacement, c’est qu’ils commencent à sentir que le futur se trouve
ici. "Comme ils ont beaucoup de données, de puissance de calcul et de
puissance financière, ils se sont rendu compte que l’IA pouvait
améliorer leur rentabilité. Ensuite, ils se sont aperçus que l’IA
pouvait être dangereuse pour eux et transformer l’industrie. Il y a un
risque que de nouveaux acteurs apparaissent et les fassent
disparaître", explique Charles-Edouard Bouée à Mashable FR.
"Ils", ce sont bien évidemment les Google, Facebook, Apple et autres
géants de la tech. En 2010, la marque à la pomme achète le désormais
célèbre assistant vocal Siri, avant de se procurer VocallQ (assistant
virtuel) et Perceptio (reconnaissance faciale) en 2015. En 2013,
Facebook crée FAIR, son pôle de recherche en intelligence artificielle
dispersé dans trois laboratoires à travers le monde. Et en 2014, Google
a pris possession de la société DeepMind, spécialisée dans
l’intelligence artificielle, pour 400 millions de dollars.
Un joli coup de la part de la firme de Mountain View. Pour la simple et
bonne raison que DeepMind, basée à Londres, est régulièrement
considérée comme la société la plus performante en terme de recherche
en IA. En 2015, son programme AlphaGO devient le premier IA à battre un
joueur professionnel au jeu de go.
La performance, très médiatisée, entraîne un vrai changement de
paradigme dans la manière dont la société civile et les gouvernements
envisagent l’intelligence artificielle. C’est désormais un sujet
central. "En France, depuis mars 2016, il y a un vrai changement. Cette
nouvelle oreille attentive est directement liée à la bataille
d’AlphaGO. Tout le monde s’est dit qu’il fallait alerter, travailler
dessus", explique Laurence Devillers, chercheuse au CNRS, professeure
d’informatique à la Sorbonne et auteure de l’ouvrage "Des robots et des
hommes : Mythes, fantasmes et réalité", aux éditions Plon, paru en mars
2017, à Mashable FR.
Un "sujet de géopolitique stratégique"
Est-ce à dire que le développement de l’IA est concentré dans les
seules mains des investisseurs de la Silicon Valley ? Vu de
l’extérieur, on a le sentiment d’un développement lointain et opaque.
Pourtant, partout à travers le monde, des chercheurs travaillent sur le
sujet. Laurence Devillers est membre de l’IEEE, un organisme à but non
lucratif international qui compte plus de 400 000 membres et réfléchit
notamment "aux gardes-fous qu’il faudrait mettre dans le processus de
l’IA autonome", nous explique-t-elle. Après deux réunions en Europe et
aux États-Unis, son groupe de chercheurs veut se réunir en Amérique
latine et en Afrique. "On a pour idée d’élargir le spectre des gens qui
réfléchissent aux risques et aux avantages de l’IA." Pour le groupe,
quatre leviers doivent être mis en place pour éviter la confiscation ou
une mauvaise utilisation de l’IA : l’éducation à cette nouvelle
technologie, le fait de trouver des gardes-fous, créer des outils
informatiques pour mieux la maîtriser et inventer des lois pour la
réglementer.
Laurence Devillers a notamment participé aux réflexions qui ont mené à
l’écriture du rapport France IA, une opération lancée par le
gouvernement pour booster la place de la France dans la course à
l’intelligence artificielle. Conclusion : l’IA est désormais une
"priorité nationale". Pour Charles-Edouard Bouée, c’est aussi un "sujet
de géopolitique stratégique". "Les grands pays que sont désormais la
Chine, les États-Unis ou la France ont déclaré que l’IA était une
priorité. La Russie, qui a toujours été à la pointe de tout ce qui
touche à la computer science, est aussi sur le coup. C’est un axe
géopolitique à deux sens : le premier est purement militaire, puisque
grâce à l’IA nous rendre bien meilleur en intelligence stratégique. Et
ensuite, on voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de
nouveaux acteurs. Celui qui possédera ses acteurs dominera le reste du
monde."
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
darthmouth2.jpg darthmouth2.jpg
Plaque commémorative pour les cinquante ans de l'IA en tant que domaine
de recherche.
Dartmouth College
La Singularité, l'horizon incertain
Dans une lettre ouverte, publiée le lundi 27 juillet 2015, plus d’un
millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en
robotique, appelaient à l’interdiction des armes autonomes. Parmi les
signataires, on retrouvait notamment Elon Musk – qui vient de créer
Neuralink, une entreprise voulant jouer un rôle de garde-fou contre une
IA toute puissance – ou Stephen Hawking, qui exprime régulièrement ses
inquiétudes sur l’impact que va avoir l’IA sur le monde humain.
La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui
dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du
pouvoir de l’humanité sur son destin
Les armées, les États, les géants de la tech ou les start-ups : ils
sont nombreux à se lancer à corps perdu dans le développement de l’IA
de demain. Celle-ci n’est donc pas confisquée par une poignée de nos
congénères, mais son développement, ses mécaniques et ce qu’elle
apportera au monde dans les années à venir restent totalement obscurs
pour les populations. C'était tout le sens de l'initiative OpenAI, dont
l'objectif était le développement en open source de l'IA, ce qui
permettrait d'éviter qu'une super intelligence ne soit développée par
quelques entreprises ou personnes privées.
Cette "super intelligence" est surnommée la Singularité. C'est l'étape
à laquelle les intelligences artificielles dépasseront celle du cerveau
humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l'humanité sur son
propre destin. Dans "La chute de l'empire humain", Charles-Edouard
Bouée date symboliquement l'arrivée de la Singularité pour 2038.
Nombreux sont les chercheurs à prédire l'avènement de cette super
intelligence autour de ces années 2030, 2040.
Pourtant, nombreux sont les futurologues et scientifiques à prédire
l’arrivée de la Singularité pour les années 2030. La Singularité, c’est
cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain
avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin.
Pour Laurence Devillers, qui milite pour une démystification de l'IA et
une meilleure éthique autour de ces questions, mais considère qu'il y a
une "surévaluation de l'état de l'IA", "il faut profiter et ne pas
freiner l'intelligence artificielle. Mais si c'est pour manipuler la
population, vendre divers choses, on peut avoir rapidement un problème.
Il faut que les gouvernants décident de ce qu'ils veulent faire de
l'intelligence artificielle".
Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.
mots-clés : Intelligence artificielle, Silicon Valley, Google,
Sciences, Futur, Facebook
Voir aussi sur Mashable avec France 24
experimentations_animaux.jpg experimentations_animaux.jpg
Pourrait-on se passer définitivement de l'expérimentation animale ?
downsizing1.jpg downsizing1.jpg
Des chercheurs envisagent pour de bon de rétrécir les humains pour
diminuer notre impact environnemental
stupidune.jpg stupidune.jpg
Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise
humaine ?
Bientôt au top
Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur
Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur
Monde
À Hawaï, une alerte au missile balistique a été envoyée par erreur
(Submit) 344 partages
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
Monde
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
(Submit) 666 partages
Videos
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une
maladie mentale
28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44
Dernières vidéos publiées
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur
ont tricoté des couvertures
(Submit) 225 partages| 27/12/2017
tech_video.jpg tech_video.jpg
Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin
(Submit) 24/12/2017
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour
gommer leur peau
(Submit) 29 partages| 20/12/2017
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq
ans
(Submit) 842 partages| 19/12/2017
wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg
Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons
d'essence
(Submit) 4.6k partages| 18/12/2017
sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg
Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques
(Submit) 451 partages| 07/12/2017
bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg
À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés
pour l'éternité
(Submit) 27 partages| 04/12/2017
saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg
Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater
ses adversaires
(Submit) 58 partages| 29/11/2017
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes
(Submit) 1k partages| 28/11/2017
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des
jumeaux ?
(Submit) 01/11/2017
Les plus vues
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre
pleine de codes
(Submit) 17/04/2017
photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg
Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés
(Submit) 46 partages| 29/05/2017
photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg
On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire
(Submit) 366 partages| 30/12/2016
kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg
Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants
(Submit) 14 partages| 06/01/2017
photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg
Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les
embrouilles entre voisins
(Submit) 30 partages| 05/06/2017
photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg
Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter"
(Submit) 38 partages| 30/05/2017
photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg
L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch
(Submit) 73 partages| 01/09/2017
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique
(Submit) 3.9k partages| 13/04/2017
photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg
Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui,
ils valent mieux que nous
(Submit) 140 partages| 30/05/2017
sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg
L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer
(Submit) 1.3k partages| 23/09/2017
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable,
média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui
pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable
bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et
technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer,
divertir.
© 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés
Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de
sites Internet externes
* Éditeur / Hébergeur
* Politique des cookies
* Conditions d'utilisation
* Contactez-nous
* Archives
#prev next
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2
Accueil
* EN CE MOMENT :
* un téléviseur Oled enroulable signé LG
* se protéger de la grippe
* le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018
* la France primée au CES
* Explorer
* Vidéos
* Photos
* Experts
* Forum
Explorer le monde
Fermer
Accueil
Explorer
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Vidéos
Photos
* Photos
* Fonds d'écran
* Cartes virtuelles
Experts
* Nos parrains
* Nos experts
* Personnalités
* Citations
Forums
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Services
* Emploi
* Éphémérides
* Escapades
Mais aussi
* Contact
* Mentions légales
* Partenaires
* Plan du site
*
*
*
*
*
*
Suivez nous :
*
*
*
*
*
*
Lettres d'information| Espace membre
Moteur de recherche
Publicité
* Accueil
* Sciences
* Actualités
L'intelligence artificielle vient à la rescousse des satellites. Ici,
feu repéré par le satellite Aqua de la Nasa, au sud de la
Colombie-Britannique, au Canada. © Jeff Schmaltz, MODIS Land Rapid
Response Team, NASA GSFC
Sciences
L'intelligence artificielle à la rescousse des satellites
ActualitéClassé sous :satellite , Observation de la Terre ,
intelligence artificielle
Lire la bio
Rémy Decourt
Journaliste
Publié le 29/07/2017
Publié le 29/07/2017
Le flux des données fourni par les satellites est colossal. Grâce au
big data et à l'intelligence artificielle, des chercheurs de l'Institut
de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry sont arrivés à
traiter ces données massives, permettant une meilleure observation de
la Terre. Les explications d'Ariel Sirat, directeur de cet institut.
L'observation de la Terre est un des enjeux importants de l'industrie
spatiale car les champs d'applications possibles sont nombreux :
environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il
existe aujourd'hui un marché de l'observation de la Terre qui consiste
à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très
prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l'IRT Antoine de
Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique
labellisés par l'État dans le cadre des Investissements d'avenir.
Cet institut a mis au point des « technologies avancées d'observation
de la Terre à la croisée entre traitement d'images, intelligence
artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur.
Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d'images
satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de
traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales.
Avec l'accroissement de ces données et du flux d'images satellitaires,
une multitude d'applications sont possibles. « Le potentiel est
énorme. » Tout l'enjeu est de « traiter ces flux et d'industrialiser
les processus de traitement ».
L'IRT Saint-Exupéry anticipe également la complexité gigantesque
annoncée par le futur big data spatial. Il a, par exemple, développé
des systèmes d'intelligence artificielle (à l'image du comportement
multi-agent d'une colonie de fourmis) qui « permettent d'optimiser
l'acquisition d'images satellite sur une zone géographique et
d'acquérir jusqu'à 30 % d'images supplémentaires par rapport aux
méthodes actuelles ». Cela permet aussi d'améliorer la réactivité à de
nouvelles requêtes : « 5 minutes au lieu d'environ une heure
actuellement ». Par ailleurs, l'arrivée de constellations de plusieurs
dizaines, voire centaines, de satellites, au lieu de quelques
satellites aujourd'hui, va générer une « véritable explosion du volume
d'images disponibles » qu'aucun opérateur humain ne pourra « digérer,
traiter et analyser en temps réel ».
Observer la Terre à l'aide de l'intelligence artificielle
En quelque sorte, « nous appliquons le deep learning, une technologie
d'apprentissage basée sur des réseaux de neurones artificiels ». Il
s'agit d'une technique courante en intelligence artificielle qui permet
aux machines d'apprendre. Concrètement, « notre système de
reconnaissance artificiel est capable de reconnaître le contenu d'une
image et, image après image, d'approfondir sa compréhension de ce qu'il
voit ». Ces méthodes sont combinées à du traitement d'image classique
et à des techniques de calcul massivement distribué (cloud computing),
qui permet de traiter en temps réel les flux massifs d'images qui
nécessitent des jours, voire des mois, de traitement.
À partir de ces algorithmes capables d'extraire les informations
utiles, il sera possible de « développer tout un champ de nouveaux
services : détection de zones polluées, érosion des sols, surveillance
des réserves maritimes, gestion durable des forêts, etc. ». Certains de
ces résultats ont d'ores et déjà été transférés aux partenaires
industriels (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et
Telespazio) pour une industrialisation et une exploitation commerciale.
(Submit)
*
*
*
*
Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été
reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour
rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA
Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été
reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour
rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA
Détecter les nappes de pétrole
Par exemple, une des applications transférées à la société Telespazio
concerne la « détection de nappes de pétrole à la surface des océans à
partir d'images radar ». Il est alors possible de retrouver le navire à
l'origine de ces dégazages, qu'ils soient sauvages ou accidentels,
voire de le suivre (voir image ci-dessous). Cette surveillance est
favorisée par « l'intégration en simultané des statistiques
météorologiques saisonnières passées et futures dans la programmation
des missions afin d'améliorer l'efficacité de la prise d'image », de
façon à détecter des nuages très tôt, ou d'orienter les caméras et
capteurs des satellites au bon endroit. Comme le souligne François
Marques, directeur de la stratégie et des applications de Défense chez
Telespazio, « la technologie développée par l'IRT Saint-Exupéry
révolutionne nos méthodes traditionnelles d'analyse d'images radar.
L'utilisation de l'intelligence artificielle, couplée à des techniques
de parallélisation très avancées, permet par exemple de traiter de
manière automatique la totalité du flux de données collectées sur
l'ensemble des mers du Globe, au lieu de se focaliser sur quelques
zones d'intérêt. Les performances atteintes en termes de fiabilité des
traitements nous confirment qu'il s'agit bien là d'une rupture
technologique. »
Aujourd'hui, l'idée est d'expérimenter de nouvelles applications dans
d'autres secteurs, comme ceux de l'agriculture et de l'environnement
par exemple. L'accord de Paris sur le climat, signé en avril 2016 (COP
21), a mis en évidence le « besoin d'outils de surveillance et de
contrôle de la situation environnementale à l'échelle d'une région,
d'un pays, voire d'un continent ». L'intelligence artificielle et le
big data sont tout à fait « capables de surveiller tout un tas de
paramètres, comme la déforestation, la floraison des plantes, l'état
des réserves d'eau, la pollution en temps quasi réel », en exploitant
au mieux la multitude des capteurs en orbite.
Concernant l'agriculture, « l'idée est de venir en complément des
entreprises qui utilisent déjà l'imagerie satellitaire pour, par
exemple, prédire les rendements, anticiper les tendances ou encore
donner des recommandations sur le pilotage des cultures (intrants) ».
Ce qu'il faut retenir
* L'intelligence artificielle et le big data permettent d'optimiser
les observations des satellites.
* De nouvelles méthodes de traitement automatisé d’images
satellitaires améliorent ainsi la réactivité.
Liens externes
Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry
Les données spatiales du programme Copernicus
Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos
ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! La Rédaction vous
remercie.
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Linkedin
* Pinterest
À voir aussi :
* intelligence artificielle |
* ia intelligence artificielle |
* tpe intelligence artificielle |
* intelligence artificielle debat |
* logiciels intelligence artificielle |
* logiciel intelligence artificielle |
* problematique tpe intelligence artificielle |
* satellites |
* satellites astronomie |
* orbites des satellites
Retrouvez les commentaires dans notre forum.
SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
*
*
*
*
*
DERNIÈREMENT
SciencesPicSat, un satellite pour observer l’exoplanète Bêta Pictoris b
__________________________________________________________________
SciencesRecord : de l’eau liquide à -42,55 °C
__________________________________________________________________
SciencesHypatie, le premier fragment de comète trouvé sur Terre ?
__________________________________________________________________
REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/page.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebo
ok.com%2Ffutura.sciences.fr&tabs&width=300&height=154&small_header=true
&adapt_container_width=true&hide_cover=false&show_facepile=true&appId=1
725451747734700
Sur le même sujet
SciencesActualité
Avec Copernicus, l'Europe veut surveiller la Terre
PlanèteActualité
Climatologie : exploiter les anciennes données satellites
__________________________________________________________________
SciencesActualité
Intelligence artificielle : les robots de la Nasa sauront faire face à
l’inconnu
TechDossier
Big data : le boom des données numériques
__________________________________________________________________
TechDossier
Robots et avatars
SciencesQ/R
Combien de satellites artificiels y a-t-il autour de la Terre ?
__________________________________________________________________
SciencesQ/R
Bac +5 : sciences, les secteurs d'emplois de demain
TechDéfinition
Intelligence artificielle
__________________________________________________________________
SciencesDéfinition
GMES
SciencesVidéo
Interview 5/5 : les clés de la recherche spatiale
__________________________________________________________________
SciencesVidéo
Venµs : des images satellite de la Terre sans nuage
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
Lire la suite : Breakthrough Starshot : les plus petits satellites du
monde sont en orbite
Information
* Contact
* Widget actualité
* Flux RSS
* Mentions légales
* Parrains
* Partenaires
Forums
* Chauffage
* Dépannage
* Electronique
* Informatique
* Mathématiques
* Planète
* Santé
* Sciences
* Archives
Contenus
* Actualités
* Dossiers
* Définitions
* Question/Réponses
* Personnalités
* Photos
* Vidéos
* Fonds d'écran
* Escapades
Index
* A-Z
* Plan du site
Partenaires
* e-Santé
* e-Environnement
* Science
*
*
*
*
*
*
Futura | Explorer le monde
©2001-2018 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura
#alternate
*
* [hp_mobile.svg?h=a34390f6b169670e72bef2a4a3a0eccc]
*
Toutes les rubriques
POLITIQUE
* Crise au pouvoir
* Terrorisme
* Immigration
* Sondages
* Parlement
ÉCONOMIE
* Techno
* C'est demain
* Impôts
* Immobilier
* Vie de bureau
* Consommation
* Emploi
* Automobile
* Finance
* Médias
INTERNATIONAL
* Donald Trump
* Etats-Unis
* Europe
* Syrie
* ONU
* Afrique
* Asie
* Amérique
CULTURE
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* People
* Architecture
* Art
* Jeux vidéo
* BD
LE BON LIEN
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Bad buzz
* Détournements
* Animaux
* Humour
* Ça marche
C'EST LA VIE
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Ça marche
* Vie de bureau
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
LE HUFFPLAY
PLUS
* C'est demain
* Vie de bureau
* Ça marche
* Animaux
* People
* Techno
* Immobilier
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* Médias
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
* Electrify the world
* Solutions alimentaires
* Remarques
Termes | Règles de respect de la vie privée
COPYRIGHT
* عربي (Arabic)
* Australia
* Brasil
* Canada
* Deutschland
* España
* France
* Ελλάδα (Greece)
* India
* Italia
* 日本 (Japan)
* 한국 (Korea)
* Maghreb
* México
* Québec (en français)
* South Africa
* United Kingdom
* United States
EDITION
FR
عربي (Arabic)
Australia
Brasil
Canada
Deutschland
España
Ελλάδα (Greece)
India
Italia
日本 (Japan)
한국 (Korea)
Maghreb
México
Québec (en français)
South Africa
United Kingdom
United States
The Huffington Post
POLITIQUE
Crise au pouvoir
Terrorisme
Immigration
Sondages
Parlement
Recevoir 50.000 euros des géants du web à sa majorité? L'idée étonnante
de Julien Dray
Julien Dray fait hurler la majorité en dénonçant des "rafles" dans les
centres de migrants
François Bayrou explique ce qui le dérange dans la tribune signée par
Catherine Deneuve
Ayrault insiste pour NDDL, Brune Poirson lui rappelle qu'il a occupé
Matignon pendant deux ans
ÉCONOMIE
Techno
C'est demain
Impôts
Immobilier
Vie de bureau
Consommation
Emploi
Automobile
Finance
Médias
Cette année, Facebook France déclarera ses revenus en France
BLOG - Pourquoi le président de Lactalis n’est pas à la hauteur d’une
crise qui met en danger la vie de nourrissons
Lactalis en difficulté, appels à la transparence pour éviter l'effet
domino en France et à l'étranger
BLOG - 3 raisons pour lesquelles le reste du monde a tout intérêt à
soutenir la Chine
INTERNATIONAL
Donald Trump
Etats-Unis
Europe
Syrie
ONU
Afrique
Asie
Amérique
Meghan Markle visée par des propos racistes, le chef de l'Ukip pourrait
perdre son poste
Les images impressionnantes de l'avion turc sorti de piste
Les images des insoutenables 38 minutes qu'ont vécues les Hawaïens
Le pétrolier iranien en flammes depuis 8 jours a coulé, 29 disparus
CULTURE
Cinéma
Musique
Séries télé
People
Architecture
Art
Jeux vidéo
BD
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Pourquoi "The Expendables 2" aurait dû être une comédie
Les images de "Mad Max Fury Road" avant et après les effets spéciaux
Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus"
LE BON LIEN
Réseaux sociaux
Insolite
Bad buzz
Détournements
Animaux
Humour
Ça marche
Bill Murray fait sensation en Steve Bannon
Échange tendu entre Véronique Genest et Gérard Miller sur Twitter avant
le lancement de "Le Média"
"J'embrasse mes formes", cette mannequin répond au magazine qui n'a pas
voulu d'elle
La fausse alerte au missile à Hawaï n'a pas du tout fait rire Jim
Carrey
C'EST LA VIE
Alimentation
Santé
Sexualité
Déconnecter pour respirer
Réussir autrement
Ça marche
Vie de bureau
Éducation
Beauté
Voyage
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Parcoursup: "Je sais ce que je veux faire mais on manque
d'informations"
Une association porte plainte après la mise en ligne d'objets
antisémites sur Le Bon Coin
Voici comment fonctionne le "non-marché" de la ZAD de
Notre-Dame-des-Landes
LE HUFFPLAY
PLUS
C'est demain Vie de bureau Ça marche Animaux People Techno
Immobilier Cinéma Musique Séries télé Médias Réseaux sociaux
Insolite Alimentation Santé Sexualité Déconnecter pour respirer Réussir
autrement
Éducation Beauté Voyage Mode Electrify the world Solutions alimentaires
ACTUALITÉS
Comment le futur de l'intelligence artificielle pourrait révolutionner le
monde d'ici 25 ans
*
*
*
*
*
*
* Par Gregory Rozieres
13/09/2015 08:31 CEST | Actualisé 05/10/2016 16:20 CEST
[http%3A%2F%2Fi.huffpost.com%2Fgen%2F3408910%2Fimages%2Fn-FUTUR-INTELLI
GENCE-ARTIFICIELLE-628x314.jpg]
Colin Anderson via Getty Images
Security officer watching cloud blocks forming face in sky
futur intelligence artificielle
FUTUR - Imaginez la scène: une poignée de scientifiques de renom,
réunis dans les locaux de Google, discutant tranquillement de la fin
possible de l'histoire humaine d'ici moins d'un siècle. Si ce décor
vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien
complotiste, vous allez être surpris.
SUIVEZ-NOUS
Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos
les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus
Newsletter
____________________ Veuillez entrer une adresse valide
S'inscrire
Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de
confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez
réessayer.
* Twitter
* Facebook
* [icon-snapchat.png?h=9da68f07ee4bae97c5c089790cf4533f] Snapchat
* Instagram
FERMER
[huffpost-fr.png?h=82ac64b0b9fab8362b5bfc2e5ad0fb4f]
Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une
série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au
sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary
Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark
(qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères
américains) discutent à bâtons rompus. De leur domaine de spécialité,
dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle
(IA).
De son futur plus exactement. Et par là même, de la fin possible de
l'humanité. Une hypothèse qui n'est pas si loufoque et découle surtout
d'une analyse scientifique et logique de la situation actuelle. Selon
de nombreux chercheurs, nous sommes juste au bord d'un changement
majeur dans l'histoire de l'humanité.
D'ailleurs, de nombreux grands noms ont fait part de leur peur. Elon
Musk (qui est pourtant l'un des milliardaires les plus optimistes),
Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Steve Wozniak, le cofondateur
d'Apple, ont tour à tour rappelé depuis le début de l'année que
l'intelligence artificielle pourrait, dans les années à venir, signer
notre fin à tous.
Elle pourrait aussi nous permettre d'atteindre un niveau de bonheur
inimaginable, voire l'immortalité. Mais surtout, cette révolution
pourrait arriver très vite. Vous pourriez-même en être témoin.
futur intelligence artificielle
De l'IA restreinte au demi-dieu
Comment pourrait-on passer de Siri à "Her" en quelques années? Pour
résoudre ce problème, il faut déjà comprendre deux choses: les
différents types d'IA et la vitesse à laquelle la technologie
progresse.
Les experts distinguent trois principaux types d'IA, dont l'un d'eux
fait déjà partie de notre quotidien:
• L'intelligence artificielle restreinte (son petit nom: ANI). On
parle ici d'un ordinateur aussi compétent, voire plus compétent
qu'un humain, mais capable de ne réaliser qu'une tâche bien précise.
Vous en connaissez de nombreux. Par exemple les logiciels d'échecs,
plus performants que les joueurs humains. Ou encore les ennemis dans
les jeux vidéo joués par "l'ordinateur".
Ces dernières années, on en voit même des plus évolués, capables
"d'apprendre" et non de réciter bêtement leur algorithme. Comme ce
robot qui apprend à faire des pancakes à partir de recettes. Ou
Watson, le superordinateur d'IBM qui a réussi à gagner Jeopardy, un
jeu de réponses-questions basé sur la logique. Ces IA devraient se
perfectionner dans les années à venir (et poseront d'ailleurs de
sacrés problèmes, comme celui de l'automatisation des emplois).
• L'intelligence artificielle forte, de haut-niveau ou généralisée
(AGI). Celle-ci n'existe pas (encore). On parle ici d'un ordinateur
disposant des mêmes capacités qu'un être humain, dans tous les
domaines. Ce qui est très différent d'une ANI, car ici, l'ordinateur
doit être capable d'apprendre, comme l'homme, à partir d'expériences
et dans des domaines très différents.
• Superintelligence artificielle (ASI). Celle-ci découle directement
de l'AGI. Une fois que la machine aura égalé l'homme, il semble
logique qu'elle finisse par le surpasser en tout point.
Échec et Michigan
S'il nous a fallu des années pour créer des ANI, une super-intelligence
a des chances d'exister avant 2100. Pour comprendre, commençons par
parler du passé. On raconte que le jeu d'échec fut inventé par le sage
Sissa. Quand il le dévoila à un roi cherchant à se distraire, celui-ci
lui demanda quelle récompense Sissa souhaitait.
Modestement, celui-ci répondit qu'un simple grain de riz sur la
première case de son jeu suffirait, à condition que le nombre de grains
double à chaque case: 2 pour la suivante, 4 pour la troisième, 8 pour
la quatrième, etc. Le roi accepta et ruina ainsi son royaume, car avec
ce calcul, il lui faudrait poser sur la dernière case neuf... milliards
de milliards de grains de riz (2 puissance 63).
Maintenant, il faut mettre cette anecdote en parallèle à l'évolution de
la puissance de nos ordinateurs. Depuis 1965, Gordon Moore a établi une
"loi" qui affirme que la puissance des processeurs (le coeur de votre
machine) allait doubler tous les 18 mois. C'est parce que cette
croissance est exponentielle que, d'ici peu de temps, il devrait être
possible d'avoir une intelligence artificielle équivalente à celle d'un
humain.
futur intelligence artificielle
Pour bien comprendre ce principe, Motherjones a réalisé un gif
original. Le nombre de gouttes d'eau contenues dans le lac Michigan est
à peu de chose près égale à la puissance de calcul du cerveau humain
par seconde. C'est énorme.
Il faut dire que le cerveau humain, s'il peut mettre du temps à faire
une multiplication, réalise des milliards d'opérations constamment sans
que vous en soyez conscient. Rien que le fait de bouger un bras demande
une coordination incroyable dont sont bien loin les ordinateurs
actuels. Mais justement. Si l'on prend en compte la fameuse loi de
Moore, combien de temps faudra-t-il pour que les ordinateurs nous
égalent en puissance pure. En clair, combien de temps faudra-t-il pour
remplir le lac goutte à goutte?
motherjones
Le plus intéressant sur ce graphique, c'est qu'encore en 2012, on a
l'impression que ce travail titanesque ne prendra jamais fin. Mais 13
ans après, le lac est rempli. Et surtout, il faut imaginer que 18 mois
plus tard, en 2026, un deuxième lac sera rempli, puis 18 mois plus
tard, un quatrième lac, etc. Pour autant, la puissance disponible ne
fait pas tout et de nombreux obstacles se dressent sur la route des
chercheurs.
Lucy en 2040, Skynet en 2070?
Nick Bostrom, l'un des participants à la conférence organisée chez
Google et éminent expert de la question, a réalisé un sondage
intéressant. Il a demandé à 550 experts en IA d'estimer à quelle date
une machine sera aussi intelligente qu'un être humain. La moitié des
participants ont estimé qu'une AGI avait une chance sur deux
d'apparaître avant 2040 et 90% de chance d'ici 2075.
Et quand on leur demande combien de temps, une fois cette IA inventée,
sera nécessaire pour mettre au point une superintelligence, plus de 75%
des sondés estiment qu'elle devrait voir le jour dans les 30 ans qui
suivront.
Pour autant, les réponses des chercheurs sont très éparpillées. Ainsi,
nombre d'entre eux estiment que cet événement n'aura pas lieu pendant
le XXIe siècle. Car en dehors de la puissance de calcul, encore faut-il
qu'un ordinateur, si puissant soit-il, puisse développer une vraie
capacité d'apprentissage, une sorte de sens-commun. Mais la grande
majorité des experts du secteur ne voient pas comment une telle
révolution pourrait ne pas avoir lieu.
Homme bionique et "singularité"
Si on laisse donc de côté le timing, reste la question de la suite des
événements une fois cette superintelligence développée. Nous parlons
ici d'une intelligence qui pourrait, en quelques années, être bien,
bien plus intelligente qu'Einstein. De fait, une telle chose est
difficilement concevable pour nous (de la même façon que comprendre
l'homme dans son ensemble pour un chimpanzé est mission impossible).
Pour autant, des chercheurs ont imaginé ce qu'impliquerait un tel
changement. Pour Ray Kurzweil, un des plus célèbres futurologues
américains (directeur de l'ingénierie chez Google en charge de la
compréhension du langage), l'homme changera alors radicalement,
rappelle Waitbutwhy. Un passage qu'il nomme "singularité", car nous ne
pouvons pas vraiment le concevoir. Mais ce futur sera pavé
d'immortalité, de nano-robots, aura éloigné le spectre du réchauffement
climatique... À termes, Kurzweil imagine un monde où l'être humain sera
devenu quasi-entièrement artificiel, bionique.
Et pour lui, ce changement commencera dès 2045. On s'en doute, Ray
Kurzweil fait partie des optimistes. Et même des très optimistes. Et il
y a évidemment de nombreux pessimistes, pour qui l'idée qu'une super IA
mal intentionnée puisse détruire l'espèce humaine pour poursuivre son
propre but semble bien plus probable. Ou si une telle puissance tombait
dans de mauvaises mains (c'est déjà ce que l'on se demande à propos
d'IA restreintes comme les robots tueurs, qui devraient exister bien
plus tôt).
ray kurzweil
Danger ou opportunité?
Pire: une IA n'aurait pas besoin d'être "mauvaise" pour détruire
l'humanité. C'est ce qu'a imaginé Eliezer Yudkowsky, un écrivain
américain, avec l'histoire de l'optimisateur de trombones. Imaginons
une super IA à qui l'on confit la tâche de maximiser le nombre de
trombones en sa possession. Une requête certes simpliste, mais qui a le
mérite d'être "neutre" moralement. Pourtant, cette simple requête
pourrait entraîner la destruction du système solaire, si on extrapole
un peu.
En effet, une super IA va s'améliorer avec le temps, devenant de plus
en plus intelligente et de plus en plus efficace. Elle va donc chercher
par tous les moyens de créer de nouveaux trombones, quitte à utiliser
toutes les particules physiques disponibles pour en faire des milliards
de milliards de trombones, nous y compris.
Car une IA ne serait pas forcément douée de sentiment, mais aurait
avant tout un objectif à accomplir et des moyens considérables pour
arriver à son but. Des moyens au delà de notre entendement. Pour
Eliezer Yudkowsky, il faudrait alors donner à une super IA une mission
très, très précise (qu'il a essayé de définir dans un long article en
anglais disponible ici).
Facile (enfin, non) à dire, mais très difficile à réaliser. Reste à
savoir si l'humanité a envie d'ouvrir la boite de pandore. Murray
Shanahan, professeur de robotique cognitive au collège impérial de
Londres se demandait, lors de la conférence informelle dans les locaux
de Google, si nous devions vraiment construire une machine autonome ou
si nous ne devions pas nous limiter à des IA restreintes. Si nous
devions réellement créer notre successeur en termes d'évolution.
Lire aussi :
• Cette découverte qui pourrait transformer nos ordinateurs en
cerveaux
• Ces robots font bien moins peur que Terminator
• Des chercheurs disent non aux "robots tueurs"
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez toutes les actualités du futur sur notre page Facebook
C'est Demain
Envoyer une correction
* Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable
de la rubrique C'est Demain
PLUS:c'est demaincest-demainfuturgoogleiaibmintelligence
artificielleintelligence artificielle forterobotrobotsscience
[newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add]
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
____________________
S'inscrire!
Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous
allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème
avec votre inscription. Veuillez réessayer.
[highlight.gif?h=b20e6b166b1cca0e866db64bb3febc56]
NOUVEAU! SURLIGNE ET PARTAGE
Surlignez la phrase que vous voulez partager sur Facebook et Twitter
HuffPost
* Votre publicité
* Mentions légales
* FAQ
* Cookies
* Conditions d'utilisation
* RSS
* Confidentialité
* Charte des commentaires
* À propos de nous
* À propos des annonces publicitaires
* Nous contacter
OATH
© 2017 Le Huffington Post SAS. Tous droits réservés.
Une partie de HuffPost News
Using a mobile device? Go to http://m.huffingtonpost.fr/ for HuffPost Mobile.
[p?c1=2&c2=6723616&c3=&c4=&c5=france&c6=&c15=&a
mp;cj=1]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1166&idSi
te=239
#publisher
* Programmes
* Podcasts
* Actualités
* Savoirs
* Art et création
* Fictions
* Documentaires
* Conférences
* S'abonner à nos newsletters
* Facebook
* Twitter
* Google +
(Submit)
LE DIRECT
(Submit)
* Programmes
* Podcasts
Rechercher sur le site ____________________
(BUTTON)
Voir tous les résultats
* Actualités
THÈMES
+ Politique
+ Géopolitique
+ Économie
+ Société
ÉMISSIONS
+ [menu_invitematins.png]
L'INVITÉ DES MATINS
+ [menu_grainmoudre.png]
DU GRAIN À MOUDRE
+ [menu_journaux.png]
LES JOURNAUX
* Savoirs
THÈMES
+ Histoire
+ Philosophie
+ Sciences
+ Sociologie
ÉMISSIONS
+ [menu_cheminphilo.png]
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
+ [menu_fabriquehistoire.png]
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE
+ [menu_methodescientifique.png]
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
* Art et Création
THÈMES
+ Cinéma
+ Littérature
+ Peinture
+ Théâtre
+ Musique
ÉMISSIONS
+ [menu_grandetable.png]
LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)
+ [menu_ladispute.png]
LA DISPUTE
+ [menu_tempsquicourent.png]
PAR LES TEMPS QUI COURENT
* Fictions
THÈMES
+ Littérature
+ Polar & SF
+ Théâtre
ÉMISSIONS
+ [menu_feuilleton.png]
LE FEUILLETON
+ [menu_samedinoir.png]
SAMEDI NOIR
+ [menu_theatrecie3.png]
THÉÂTRE ET CIE
* Documentaires
THÈMES
+ Société
+ Histoire
+ Création sonore
ÉMISSIONS
+ [menu_piedssuterre.png]
LES PIEDS SUR TERRE
+ [menu_lsd.png]
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
+ [menu_unevieuneoeuvre.png]
UNE VIE, UNE ŒUVRE
* Conférences
THÈMES
+ Philosophie
+ Science
+ Psychologie
+ Sexualité
INSTITUTIONS
+ [menu_ens.png]
ENS
+ [menu_dauphine.png]
UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE
+ [menu_logo_palais_decouverte.png]
PALAIS DE LA DÉCOUVERTE-UNIVERSCIENCES
+ [menu_universitedestrasbourg.png]
UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
Vous êtes ici :
1. Accueil
2. Sciences
3. Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence
artificielle
Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence
artificielle
08/07/2015 (mis à jour le 14/05/2016 à 23:37)
FacebookTwitterMail
Annonces catastrophistes, films d’anticipation ou de science-fiction,
ou plus simplement arrivée imminente de technologies prêtes à boulever
notre quotidien : les Intelligences Artificielles, ou IA, sont partout.
A tel point que des scientifiques de renom, tel le célèbre physicien
Stephen Hawking, voient en l’avènement de ces technologies un danger
pour la race humaine. Pourtant, à écouter les spécialistes, la science
est encore loin, voire très loin, de créer des machines plus
intelligentes que l’être humain. Alors qu’est-ce, finalement, qu’une
intelligence artificielle ?
En un peu plus d’un demi siècle d’existence, le champ de l’intelligence
artificielle a considérablement évolué. Le terme apparait dès 1956,
lorsque le logicien John McCarthy et le mathématicien Marvin Lee Minsky
organisent une université d’été où ils présentent, pour la première
fois, une nouvelle discipline : l’intelligence artificielle. Ce nouveau
champ d’étude “avait pour objet d’étudier l’intelligence avec les
moyens de l’artificiel , explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au
Laboratoire d’informatique de Paris 6 (CNRS/UPMC),* et ce avec les
techniques nouvelles qu’étaient les ordinateurs. * Ça partait d’une
conjecture selon laquelle tous les aspects de l’intelligence pouvaient
être décomposés de façon si élémentaire qu’on pouvait les reproduire
sur une machine ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Quand il s’agit de définir ce qu’est l’IA, la réponse est éminemment
complexe, même pour les spécialistes du sujet. “L’intelligence
artificielle essaye de reproduire des fonctions qu’on attribue à des
entités intelligentes vivantes, précise Yann LeCun, responsable du
centre FAIR, le Facebook artificial intelligence research. Quelquefois
ces machines dépassent en performance les humains, comme aux échecs.
Après, sont-elles plus intelligentes ? Non, elles sont juste très
spécialisées. Il est difficile de répondre à cette question parce qu’on
considère l’intelligence comme une capacité non seulement à résoudre un
problème particulier, mais aussi à avoir une intelligence générale. *”*
"L'apprentissage automatique, essence de l'IA"
_Contrairement aux idées reçues sur les IA, les chercheurs sont à des
décennies de comprendre comment construire une machine dotée de cette
fameuse intelligence générale. “_Non seulement on en est très loin,
mais on n’a absolument aucune idée de comment le faire* ”, assure Yann
LeCun, joint par téléphone lors d'un déplacement aux Etats-Unis. Une
intelligence artificielle, en l’état actuel des connaissances, est
ainsi incapable d’apprendre par elle-même sans être supervisée :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
La nouvelle vague d’intérêt autour de l’IA repose donc beaucoup sur
l’apprentissage automatique. “Par le passé, les chercheurs qui
travaillaient sur l’IA se reposaient beaucoup moins sur cette technique
d’apprentissage, et essayaient de construire, un peu à la main, des
systèmes capables de raisonner, de manipuler des faits, de faire des
déductions logiques, etc. En fait, il s’est avéré qu'il était
extrêmement difficile d’abord de représenter la connaissance sous forme
biologique et par ailleurs d’écrire des règles qui permettent de faire
du raisonnement ”, retrace Yann LeCun. Ces techniques fonctionnent en
effet pour des objectifs très simples, mais ne marchent plus dès lors
que les chercheurs souhaitent construire une machine qui, par exemple,
reconnaît les images ou encore la parole. “D’une certaine manière,
l’apprentissage automatique c’est l’essence de l’intelligence
artificielle. C’est ce qui explique l’engouement récent pour l’IA : les
techniques d’apprentissage se sont beaucoup améliorées ”.
Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé
"Jeopardy"... et gagné. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires
dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné.
"Cela fait très longtemps que l’on effectue de l’apprentissage machine,
estime quant à lui Jean-Gabriel Ganascia. Ce sont des machines qui sont
capables de tirer des données de leurs expériences, c’est-à-dire
analyser des informations passées .” Pour autant, ces machines restent
des mécanismes dénués de conscience propre, ou d’autonomie morale, au
sens étymologique du terme, c’est-à-dire “qui se donne sa propre loi”.
“Le but de l’intelligence artificielle n’était pas de reproduire un
cerveau, * poursuit Jean-Gabriel Ganascia, mais de reproduire les
capacités cognitives humaines* ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Une question de bon sens
La première Loi de Moore a théorisé une évolution constante des
capacités de calcul des ordinateurs. Mais c’est la rapidité
d’apprentissage des machines qui augmente consécutivement, et non pas
la capacité d’apprentissage :
De fait, malgré des capacités techniques toujours plus importantes, les
chercheurs en IA peinent à doter les machines de ce que l’on appelle le
“sens commun”.
Ce qu’on ne sait pas faire, ce sont des machines qui ont le sens
commun. Si vous fermez les yeux et que je vous dis : “Paul se lève,
prend la bouteille d’eau et sort de la pièce ”, il y a plein
d'inférences que vous pouvez faire, qui sont dues au sens commun.
Savoir que vous êtes probablement en intérieur, dans une pièce ;
qu’il faut ouvrir une porte pour sortir ; que la bouteille d’eau
n’est plus dans la pièce parce qu’un objet ne peut être qu’à un
endroit à la fois ; que vous n’êtes plus dans la pièce non plus ;
que vous vous êtes probablement levé pour sortir de la pièce… Il y a
énormément d’inférences que l’on peut faire quand on s’imagine cette
séquence d’actions, qui sont dues à notre connaissance du monde. Les
machines n’ont pas ce sens commun, le fait que la bouteille n’est
plus dans la pièce, c’est quelque chose que la machine aura à
apprendre par expérience. *Yann LeCun *
Singulière singularité
A en croire les chercheurs, les effrayantes IA du cinéma vont donc
rester encore longtemps cantonnées à leur genre : la science-fiction.
On est encore très loin du HAL 9000 de 2001, l’Odyssée de l’espace , de
la bienveillante entité Samantha de Her , ou encore d’Ava, la curieuse
androïde du plus récent* Ex Machina* .
Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de
l'espace". Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001,
l'odyssée de l'espace".
Alors pourquoi des personnalités telles Bill Gates, Stephen Hawking ou
encore Elon Musk s’inquiétent-elles de la possible émergence d’une
intelligence artificielle, susceptible de détruire l’espèce humaine ?
Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons
déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le
développement d'une intelligence artificielle complète pourrait
mettre fin à la race humaine. Stephen Hawking
Pour vérifier l’émergence d’une intelligence artificielle, il est
communément admis que celle-ci devrait être capable de passer le test
de Turing, imaginé en 1950 par le fameux cryptologue Alan Turing. Pour
réussir cette expérience, une machine doit parvenir à échanger avec un
être humain sans que ce dernier ne réalise qu’il est en train de
discuter avec un ordinateur et non avec un de ses pairs. De l’avis même
des chercheurs, ce test n’a pourtant pas grand intérêt : les chatbot,
des systèmes de conversation qui paraissent humains mais ne font que
reproduire des petits segments de phrases qu’ils ont repérés un peu
partout et qu’ils régurgitent au bon moment, seront ainsi bientôt à
même de passer le test. “*Ç a semble intelligent,* explique Yann Lecun,
parce que ces phrases ont été écrites par des humains à l’origine. Mais
c’est une ruse. C’est pour ça qu’on pense que ça n’est pas un bon
test.”
En réalité, si nombre de personnes croient en l’émergence plus ou moins
immédiate d’une IA, ça n’est pas tant grâce au test de Turing qu’en
raison du concept de “singularité technologique” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Ce point de singularité où l'évolution technologique serait telle que
le progrès ne serait plus tant l'oeuvre des humains que celle des IA,
reste donc fortement improbable. D’autant que, comme l’affirme Yann
LeCun, cette hypothèse omet des limites physiques qui vont contrecarrer
cette croissance technologique exponentielle :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
On est encore très loin du fameux Skynet de Terminator ou des IA de
Matrix, dont le but partagé est d’oblitérer la race humaine. “Dans tous
les romans de science-fiction, on voit les robots qui se rebellent
parce qu’ils veulent prendre le pouvoir ou deviennent meurtriers parce
qu’on menace de les déconnecter, poursuit Yann Lecun. Tout ça vient
d’une espèce de projection des qualités et des défauts humains dans les
IA. Il leur est prêté un instinct de préservation, de la jalousie ou un
désir de puissance alors qu’il n’y aucune raison que ce soit présent
dans les machines intelligentes. Ces qualités et ces défauts sont
présents chez les humains parce que l’évolution nous a construits de
cette manière afin que l’espèce survive. Mais nous n'avons aucune
raison de construire ce genre de comportements dans les machines. *”*
IA-éthique
“Ceci dit il y a relativement peu de doutes sur le fait que le progrès
technologique va être accéléré par l’avènement de l’intelligence
artificielle. C’est déjà un peu le cas”, précise le chercheur du FAIR.
Cette irruption programmée de l’IA dans notre vie de tous les jours va,
surtout, rapidement poser des questions d’ordre éthique. François
Charpillet, directeur de recherche à l’INRIA, juge nécessaire de
s’interroger sur l’impact de la robotique sur l’humanité. “ll faut
savoir être pragmatique et en phase avec la portée de la technologie
telle qu’elle est aujourd’hui. La question que se posent les gens c’est
: “ Est-ce que les robots vont nous prendre notre travail ?”. Je
m’intéresse à la robotique d’assistance à la personne en perte
d’autonomie et cela pose en effet des questions d’éthique. Pas celles
de savoir si le robot doit obéir à l’humain, mais de savoir quel sera
l’impact de l’introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de
tous les jours. La question est de savoir si on peut remplacer
l’environnement humain par des machines, c'est beaucoup plus terre à
terre que celle des lois de la robotique d’Asimov .”
La Google Car, une voiture sans chauffeur. La Google Car, une voiture
sans chauffeur.
Si par exemple une voiture sans chauffeur a un accident, qui en sera
tenu responsable ? Dans le cas où un accident est inévitable et va
fatalement faire une victime, de quelle façon réagira l'intelligence
artificielle ? En fonction de quels critères "choisira"-t-elle la
victime ? Ces questions ont été abordées à maintes reprises dans la
science-fiction (notamment par Isaac Asimov), et elles interrogent
nécessairement les spécialistes.
Cette question de l’éthique dans la recherche est devenue si récurrente
que plusieurs centaines de chercheurs, dont Yann LeCun, ont signé une
lettre ouverte pour appeler à la mise en place de règles censées
orienter la recherche en IA pour “servir le bien-être de l’humanité ”.
Jean-Gabriel Ganascia :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Une IA complémentaire
A en croire les spécialistes de l’intelligence artificielle, la machine
consciente et autonome tient plus du fantasme, de la projection
fantaisiste, que d’une imminente réalité. L’IA est à envisager comme
une assistance aux problèmes humains :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
A l’heure actuelle, les technologies les plus représentatives de ce que
sont les IA restent les systèmes de reconnaissance d’images ou de
compréhension du langage naturel. Mais dans un futur proche, à une
échelle de 10 à 15 ans, nous devrions voir apparaître, à en croire Yann
LeCun, de nouvelles machines “qui vont révolutionner la société ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Des voitures qui se conduisent seules, des assistants personnels
artificiels, des traducteurs automatiques en temps réel ? La
science-fiction, parfois, ne semble pas si loin. C3PO n’a qu'à bien se
tenir.
C3PO C3PO
(Avec la participation d'Hélène Combis-Schlumberger)
Pierre Ropert
À découvrir
L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle
Procréation : histoire de la reproduction artificielle
Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence
Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero
L’intelligence peut-elle devenir artificielle ?
Tags :
* Informatique
* Mathématiques
* robot
* Technique
* Idées
* Innovation
* intelligence artificielle
* Sciences
newsletter
Abonnez-vous à nos newsletters
Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr
* lisible sur ordinateur et sur mobile
* que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite.
Je m'abonne !
Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
Les plus consultés
(Submit) Réécouter Le test du vélo1min
11/01/2018
Le test du vélo
L'Humeur du matin par Guillaume Erner
1
09/01/2018
Entretien
Une tribune de femmes face à une "guerre des sexes en train de prendre un
tour absolument absurde et hallucinatoire"
2
(Submit) Réécouter 1984 - George Orwell59min
21/07/2013
1984 - George Orwell
Le Gai savoir
3
12/01/2018
Ces quatre sens que vous ne connaissez pas
4
12/01/2018
Cinq idées que défend Stanislas Dehaene, l'éminence grise de Jean-Michel
Blanquer
5
(Submit) Réécouter Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser.
Mais il va falloir expérimenter, pour trouver de nouvelles
solutions"43min
13/01/2018
Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser. Mais il va falloir
expérimenter, pour trouver de nouvelles solutions"
L'Invité idées de la Matinale
6
12/01/2018
Superfail
Corée du Nord : et si le renseignement américain n'avait rien vu venir
7
(Submit) Réécouter Les Deux Fridas (1939)59min
29/01/2017
Les Deux Fridas (1939)
L'Art est la matière
8
12/01/2018
Votre Top 10 des airs d'opéra inoubliables
9
(Submit) Réécouter Macron président52min
13/01/2018
Macron président
Répliques
10
(Submit) Haut de page
*
* Radio France
* France Inter
* franceinfo
* France Bleu
* France Musique
* Fip
* Mouv
* + [_]
+ Un Monde de Radio France
+ le Médiateur
+ les Éditions
+ Maison de la Radio
logo france culture
Retrouvez nous sur
Facebook Twitter Youtube Dailymotion
Presse et communiqués Papiers, la revue de France Culture
Fréquences Applications Aide à l'écoute
S'abonner à la newsletter
Email * ____________________Email non valide (Submit) Je m'abonne
Thématiques
Actualité
Droit et justice, Économie, Éducation, Environnement, Géopolitique,
Médias, Numérique, Politique, Religion et spiritualité, Société
Savoirs
Géographie, Histoire, Philosophie, Psychanalyse, Sciences, Sociologie
Art et Création
Architecture, BD, Cinéma, Théâtre, Création sonore, Danse, Dessin,
Design, Gastronomie, Littérature, Musique, Peinture, Photographie,
Sculpture, Théâtre, Vidéo
Index
Toutes les séries Tous les dossiers Tous les tags Toutes les
personnalités Toutes les émissions Toutes les œuvres
* Archives
* 2005
* 2006
* 2007
* 2008
* 2009
* 2010
* 2011
* 2012
* 2013
* 2014
* 2015
* 2016
* 2017
* 2018
Éditions médiateur mentions légales annonceurs fréquences ACPM
(Submit) Play / pause
(Submit) plus de détails
Ecouter le direct •
Le direct
(Submit) Aller au direct
(Submit) Couper le son
(Submit) Reprendre depuis le début
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de
cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage
sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des
publicités.
En Savoir Plus
Accepter
[hit.xiti?s=581692&s2=2&p=Themes::Sciences::Articles::article_-_Pourquo
i_Stephen_Hawking_et_Bill_Gates_ont_peur_de_l_intelligence_artificielle
_-_9c2f67a5&x4=9&x9=&x5=Sciences&xt_mtcl=&xt_npg=&tag=[Informatique]|[M
athematiques]|[robot]|[Technique]|[Idees]|[Innovation]|[intelligence_ar
tificielle]|[Sciences]&di=&ac=&an=&]
IFRAME:
https://6070848.fls.doubleclick.net/activityi;src=6070848;type=gener0;c
at=2016-000;dc_lat=;dc_rdid=;tag_for_child_directed_treatment=;ord=1;nu
m=1?
[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1]
www.Intelligenceartificielle.org L'intelligence artificielle | IA
* Introduction
* Actualités
* L'Intelligence artificielle
+ Définir l’Intelligence Artificielle
+ Un fonctionnement complexe
+ Nos nouveaux amis : Les robots
+ Nos organes à la pointe de la technologie
+ Projection dans le futur
+ Conclusion
* Les robots
* Sitographie & Bibliographie
* Qui sommes-nous ?
* Contact
Introduction - Intelligence artificielle
Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction :
Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence
artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe
L'intelligence artificielle
voir la suite
Introduction : Intelligence artificielle / tpe
Qui n’a jamais vu de films de science-fiction où des robots parlaient
comme des humains, les aidaient à accomplir des tâches ménagères ou
encore combattaient pour eux dans une guerre sans pitié ? Ce doux rêve,
de recréer une intelligence, suscite la fascination et la crainte des
chercheurs mais fait également couler beaucoup d’encre…
Cependant depuis une soixantaine d'années, des hommes de science
s’évertuent à rendre ce défi possible ! Créer une Intelligence
Artificielle !
L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de
comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre
eux. L'intelligence est également admise comme étant la faculté
d’adaptation. L’intelligence rationnelle et l’intelligence
émotionnelle.
Le terme artificiel se rapporte à tous ce qui n'est pas naturel et
implique généralement que cela a été créé ou fabriqué par la main de
l'homme.
Le terme intelligence artificielle, est souvent abrégé par le sigle «
IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est
défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la
construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches
qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par
des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut
niveau tels que : l’apprentissage perpétuel, l’organisation de la
mémoire et le raisonnement critique ».
Les domaines d'applications de l'intelligence artificielle sont
nombreux et très diversifiés. On trouve parmi eux : le système
bancaire, avec des systèmes d'évaluation de risques liés aux
obtentions de crédit, l'armée, avec des systèmes autonomes tels que
les drones, les jeux vidéos, avec les bots , ou encore la médecine,
avec des systèmes d'aide au diagnostique.
La question de l’importance accordée au principe de l’IA se pose alors.
« L'intelligence artifi-cielle sera-t-elle le plus grand progrès de
l'humanité ou son ultime invention ?
Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction :
Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence
artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe
Dernières mises à jour
Robot agriculteur avec Naïo Technologies
Robot agriculteur avec Naïo Technologies
Naïo Technologies est une société spécialisée dans la conception de
robots au service de l'agriculture de demaine. Ces passionnés prpose
des robots de désherbage, des robots viticoles à chenilles, des robots
enjambeurs de planches ou de...
Lire la suite...
Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
Un peu sceptique, avouons le, car notre maison, notre «chez nous». Eh
bien ! nous n’avons pas forcement envie d’un intrus qui farfouille ou
pire qui gère nos habitudes intimes ! Mais laissez-vous prendre au jeu
de notre mise en scène ci-dessous et vous faire...
Lire la suite...
Une application Android pour centraliser vos actus Revue
Une application Android pour centraliser vos actus Revue
Revue est une application Android totalement gratuite et sans publicité
pour disposer de votre propre magazine digital en regroupant vos
centres d'intérêts. Les agrégateurs de contenus sont légion en apps que
ce soit sur Play Store ou Apple Store, la plupart...
Lire la suite...
L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
Voici un extrait d'un article de la Tibune : « Nous entrons dans l'âge
des machines » et pour l'individu, le citoyen, le salarié,
l'entreprise, l'État, cela sera une vague énorme. Dans un livre très
didactique, « La Chute de l'empire...
Lire la suite...
* Informations complémentaires
* Mentions légales
* JALIS : Agence web à Marseille - Création et référencement de sites
Internet18u
/
* Intelligence artificielle Adresse : Email :
www.Intelligenceartificielle.org
*
* Intelligence artificielle
* Nos prestations
* Nos archives
* Nos secteurs d'activité
* Plan du site
* Nos activités
* Technologie et innovation
* Robot agriculteur avec Naïo Technologies
* Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
* Une application Android pour centraliser vos actus Revue
* L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
* Assistant digital et intelligence artificielle
* L’outillage en Intelligence Artificielle
* Nos secteurs géographiques
* Lyon
* France
* Nice
* Paris
* Bordeaux
* Marseille
Le 21e siecle connaît une révolution technologique, cognitive et
digital majeure. Les romans de science fiction ou d'anticipation semble
s'illustrer et prendre forme dans la vie quotidienne des individus,
notamment dans les pays économiquement avancés, en occident comme en
orient. L'intelligence artificielle suscite l'intérêts des capitaines
d'industrie comme d'éminents scientifiques ou philosophes. Outre les
questions et les interrogations, il s'agit parfois d'éthique.
L'intelligence artificielle est essentiellement liée à la puissance des
ordinateurs et leur évolution exponentielle. Les algorythmesperformants
alliés à la puissance de calcul désormais phénoménale permet de songer
à ce sujet sous divers angles, par fois alarmistes, parfois utopiques.
Ce site francophone intentionne de vous informer et partager des
connaissances, des évolutions, des actualités diverses et variées sur
le sujet de l'intelligence artificielle.
#Météo quotidienne Actualité locale Actualité départementale Actualité
sportive Derniéres minutes
maville.com Fréjus-Saint-Raphaël
* S'inscrire
* Se connecter
*
+ Mon compte
+ Mon espace PRO
+ Déconnexion
* maville.com
* Info
+ Accueil Info
+ Info en continu
+ Info locale
+ Info départementale
+ Info nationale
+ Insolite
+ Internautes
+ Galeries photos info
+ Archives actualité
* Sport
+ Accueil Sport
+ Actualité sportive régionale
+ Actualité sportive nationale et internationale
+ Buzz Sport
+ Galeries photos sport
* Restos & Bars
+ Accueil Restos & Bars
+ Trouvez un restaurant
+ Trouvez un bar
+ Ajoutez un établissement
+ Professionnel, gérez votre fiche
+ Toutes nos catégories
* Ciné
+ Accueil Cinéma
+ Les sorties de la semaine
+ Trouvez une séance
+ Les films à l'affiche
+ Actualité cinéma
+ Archives Cinéma
+ Bandes-annonces
+ Séries TV
* Sorties
+ Agenda des sorties
+ Actualité de vos sorties
+ Galeries photos sorties
* Annonces
* Jeux
+ Accueil Jeux
+ Liste des jeux
+ Liste des gagnants
+ Jeux concours photos
* NEW Deals
+ Tous les Deals
+
* Shopping
+ Accueil Shopping
+ Vidéos
* Météo
* Recettes
+ Accueil Recettes
+ Recettes de cuisine
+ Recettes Faciles
+ Menus de la semaine
+ Conseils cuisine
+ Déposez une recette
* Pratique
+ Infos pratiques
+ Urgences
+ Programme TV
+ Contactez-nous
____________________ (Submit) Rechercher
Info
Qui, quoi ? ____________________
(Submit)
Accueil Info Info en continu Fréjus-Saint-Raphaël Qu’est-ce que
l’intelligence artificielle ? [Décryptage]
logo Ouest-France Mardi 10 octobre 2017 17:57
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? [Décryptage]
...
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus
-saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli
gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor
%3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa
ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100&
action=like&colorscheme=light&height=21
*
* Facebook
* Twitter
* Google +
photo l'intelligence artificielle en question. © reuters
L'intelligence artificielle en question.© Reuters
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente : les géants
Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft investissent massivement pour en
doter leurs produits, des nouvelles start-up se créent tous les jours autour
de l’IA, les experts prédisent qu’elle va profondément transformer les
emplois et la société. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de
réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift
Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias.
Il est difficile de comprendre ce qui est en train de se passer tant
les communications sur le sujet sont nombreuses et portent à confusion.
Nous nous proposons dans cet article de présenter de manière
synthétique ce qu’est l’IA, par une description de son objet et de ses
techniques.
L’objet de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle est le domaine scientifique qui traite de
l’étude, la conception et la mise en œuvre de « machines intelligentes
». Il se situe aujourd’hui à l’intersection de très nombreux domaines
de l’informatique et des mathématiques appliquées, et il est difficile
d’en donner une définition qui fasse consensus. Celle que nous posons
ici a le mérite d’être synthétique et générique, mais il faut bien sûr
préciser ce que l’on entend par « machine intelligente » pour qu’elle
ait un intérêt.
Il convient d’abord de rappeler qu’ici, le mot « machine » ne désigne
pas un objet physique mais plutôt un système automatique capable de
traiter de l’information. L’objet d’étude de l’intelligence
artificielle est donc différent de celui de la robotique, qui se
consacre aux machines qui effectuent des mouvements dans l’espace.
Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait
référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine
forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace
ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans
Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov.
Un monde de plus en plus digital
Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait
référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine
forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace
ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans
Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov.
Cette distinction est importante car dans un monde de plus en plus
digital, l’intelligence artificielle n’a pas besoin d’attendre les
progrès de la robotique pour avoir un impact sur le monde.
Si cette distinction est facile à saisir, il est moins évident de
caractériser ce que l’on entend par une machine « intelligente ». Cela
renvoie bien sûr à la question plus générale de ce qu’est
l’intelligence. Si cette question peut être traitée par exemple par la
psychologie, la philosophie ou la science-fiction, ce n’est pas l’objet
de l’intelligence artificielle d’y répondre.
La position de l’intelligence artificielle est plutôt de considérer que
nous, êtres humains, avons une compréhension intuitive de ce qu’est
l’intelligence et donc que nous pouvons juger si une machine fait
preuve d’intelligence ou non. C’est le principe sur lequel repose le «
test de Turing », proposé par Alan Turing en 1950. Celui-ci consiste à
faire discuter une machine avec un être humain sans que ce dernier ne
sache si son interlocuteur est une machine ou un humain. S’il n’arrive
pas à conclure si c’est une machine ou un humain, c’est que la machine
fait suffisamment preuve « d’intelligence ».
Les assistants vocaux
Le test de Turing n’est cependant pas utilisable en pratique pour
évaluer le niveau d’intelligence d’une machine. En effet, à part si
l’on souhaite évaluer une machine dont le but est de simuler une
conversation humaine, le test de Turing ne donne aucune indication sur
la méthode à adopter. Par exemple, un outil de tri automatique de photo
peut faire preuve d’une certaine forme d’intelligence et pourtant il ne
passera jamais le test de Turing, puisqu’il n’est même pas capable
d’avoir une conversation.
C’est également le cas pour les assistants vocaux comme Siri (Apple),
Cortana (Microsoft), Alexa (Amazon) ou Google Home (Google). Quand on
demande à l’un d’eux des informations sur son prochain rendez-vous, on
ne veut pas seulement que ceux-ci simulent une réponse d’un être
humain, on veut qu’ils donnent des informations exactes.
Un assistant vocal est donc considéré comme « intelligent » s’il répond
correctement aux questions qu’on lui pose ou fait les actions qui
correspondent aux demandes qu’on lui fait. En réalité d’ailleurs,
personne ne va confondre un assistant vocal avec une intelligence
humaine, si bien que ces assistants peuvent être considérés comme
intelligents alors qu’aucun d’eux ne passe le test de Turing.
Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John
McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts
Institute of Technology (MIT) Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur
avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence
artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) | Wikipedia
En pratique, pour mesurer le niveau d’intelligence d’une machine, il
faut d’abord définir une tâche que l’on considère comme complexe, ou
comme le formule Marvin Minsky, un des fondateurs du domaine de l’IA,
comme étant « pour l’instant, accomplie de façon plus satisfaisante par
des êtres humains ». On considérera alors qu’une machine est «
intelligente » par rapport à une certaine tâche complexe – en général
celle pour laquelle elle a été conçue – si son niveau de performance
pour celle-ci est suffisamment élevé. Ces tâches « complexes » peuvent
se répartir en pratique en plusieurs catégories, en fonction du niveau
d’expertise requis pour qu’un être humain puisse les résoudre :
- Tâches réalisables par la plupart des êtres humains. Exemples : tri
de photos, conduite, recommandation de produits
- Tâches réalisables par des êtres humains qualifiés. Exemples :
diagnostic médical, détection de la fraude, traduction.
- Tâches réalisables par des êtres humains géniaux. Exemples : jeu
intellectuel au niveau du champion du monde, découverte scientifique
révolutionnaire, création artistique de génie.
Il est intéressant de noter que la difficulté d’une tâche pour une
machine n’est pas corrélée à la difficulté pour un être humain
d’effectuer cette tâche (il s’agit d’ailleurs du paradoxe de Moravec).
Les machines ont par exemple dépassé le niveau humain aux échecs depuis
1997, avec la victoire de Deep Blue sur le champion du monde Gary
Kasparov. À l’inverse, les machines sont encore très loin de pouvoir
répondre à des questions simples sur une histoire pour enfant.
La difficulté d’une tâche pour une machine dépend en fait en premier
lieu de la précision avec laquelle la tâche est définie. Nous
détaillons ce point plus bas.
Véhicule autonome intelligent
Le niveau d’intelligence d’une machine pour une tâche étant donc donné
par sa performance pour celle-ci, on peut dire qu’une machine est «
intelligente » si sa performance est suffisamment satisfaisante. Ce
niveau dépend bien sûr de la tâche. On considérera par exemple qu’un
véhicule autonome est intelligent s’il peut aller d’un point A à un
point B en conduisant aussi bien qu’un conducteur humain normal ; ce
n’est pas nécessaire qu’il conduise aussi bien que le champion du monde
de formule 1.
À l’inverse, un chatbot simulant une discussion humaine ne sera jugé
intelligent que s’il garde un comportement « humain » face à tout type
de conversation. Par exemple, le chatbot Tay de Microsoft sur Twitter a
été retiré au bout de 24h car il avait « appris » à tenir des propos
racistes sous l’action d’utilisateurs provocateurs. Il n’a donc pas su
faire preuve de morale, ce qui est inacceptable pour ce genre
d’application.
L’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables
Dans les catégories de tâches décrites, nous avons omis celle des
tâches qu’aucun être humain ne peut réaliser, comme prédire avec
précision la météo ou le cours de la bourse. De plus en plus de modèles
et algorithmes utilisés en IA sont en effet appliqués à ce genre de
problèmes de prédiction. Ils ne touchent pas cependant au cœur de
l’objet de l’IA.
Ces problèmes sont effectivement extrêmement chaotiques par nature et
on ne sait même pas si l’on pourra un jour les résoudre ou s’il y a en
fait une limite infranchissable sur la précision des prédictions. À
l’inverse, il est naturel de penser que les tâches réalisables par le
cerveau humain sont potentiellement réalisables par des machines. C’est
pourquoi l’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables
par des êtres humains.
La méthode générale actuelle pour résoudre les tâches décrites
précédemment est de concevoir une machine pour chaque tâche. Si une
machine est capable de résoudre une certaine tâche avec un niveau de
performance satisfaisant mais n’est capable d’en résoudre aucune autre,
on dit qu’elle présente une intelligence « faible ».
Si elle est capable de résoudre un ensemble de tâches prédéfinies, elle
présente toujours une intelligence faible, puisqu’elle applique pour
chaque tâche la méthode de résolution associée. Elle peut en plus
résoudre la tâche d’identifier automatiquement la tâche à résoudre
parmi l’ensemble des tâches prédéfinies, cela ne fait qu’une tâche
prédéfinie en plus.
Intelligence forte
Le but ultime de l’intelligence artificielle est d’aboutir à des
machines faisant preuve d’une intelligence « forte », c’est-à-dire
capables de résoudre n’importe quelle tâche qu’un être humain peut
résoudre, y compris celle de déterminer quelle est « la tâche à
résoudre » dans une situation donnée. Une telle machine serait capable
de remplacer un être humain pour n’importe quelle tâche (non manuelle),
ce qui révolutionnerait sans doute l’économie et la société (ce n’est
cependant pas l’objet de cet article de détailler ce point).
Il se trouve cependant que l’on ne sait pas véritablement quelles
tâches résolvent les humains, si bien qu’on ne sait pas quelles tâches
donner à résoudre aux machines. Comme le disait John Von Neumann : « Si
vous me dites précisément ce qu’une machine ne peut pas faire, je
pourrai vous construire une machine qui fait exactement ça ». Ainsi, il
se pourrait que le grand défi du domaine de l’intelligence artificielle
– la création d’une intelligence artificielle forte – réside plus dans
la définition de son objectif que dans sa résolution.
Le mathématicien John Von Neumann. Le mathématicien John Von
Neumann. | Wikipedia
Les techniques de l’intelligence artificielle
Les questions de l’intelligence artificielle sont apparues très vite
après le développement des premiers ordinateurs. Alan Turing et Jon Von
Neumann, considérés comme les deux fondateurs de l’informatique, s’y
sont d’ailleurs tous deux intéressés. Le domaine de l’intelligence
artificielle a connu cependant un développement très limité comparé à
celui de l’informatique en général. Beaucoup de domaines de
l’informatique ont en effet connu un essor fulgurant au cours de la 2^e
moitié du XX^e siècle : par exemple les simulations numériques ont
révolutionné de nombreuses industries, les bases de données, les
systèmes de transactions, l’ingénierie logicielle l’informatique grand
public ou encore l’Internet ont profondément changé notre société.
A l’inverse, l’intelligence artificielle n’a eu jusqu’à récemment qu’un
impact très faible sur l’économie ou la société. Les premières machines
intelligentes conçues dans les années 50 démontraient pourtant des
capacités impressionnantes, si bien que la communauté pensait qu’une
machine faisant preuve d’intelligence forte serait conçue dans les
20 ans. Les problèmes se sont avérés être bien plus difficiles que
prévus et les progrès ont fortement ralenti. Les financements du
domaine ont été suspendus, menant à un ralentissement de la recherche
en IA dans les années 70-80, période appelée « hiver de l’IA ».
L’apparition de l’informatique dans les entreprises
Le domaine de l’IA a redémarré dans les années 90 avec l’apparition de
l’informatique dans les entreprises et les premières utilisations de
machines intelligentes, par exemple pour lire automatiquement des
chèques ou des enveloppes. Cela a provoqué un regain d’intérêt pour
l’IA, une augmentation des financements et une redynamisation du
domaine. Ce redémarrage s’est également accompagné d’un rapprochement
avec les statistiques, apportant à la fois des outils théoriques pour
mieux comprendre les machines intelligentes et des méthodes pratiques
pour en concevoir de nouvelles.
C’est cependant depuis les années 2010 que l’intelligence artificielle
connaît une véritable explosion tant sur le plan académique
qu’industriel, avec le développement du big data, de la data science et
du deep learning.
La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et
Deep Learning, La différence entre Artificial Intelligence (AI),
Machine Learning, et Deep Learning, | NVDIA Blog
Dans le but de résoudre des tâches réalisables par des humains, le
domaine de l’IA a naturellement développé des principes correspondant
aux processus cognitifs humains. Un des principes les plus utilisés est
celui de l’apprentissage. Les êtres humains font en effet preuve d’une
très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des
nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie :
apprentissage du langage, de capacités de raisonnement, de nouvelles
langues, de nouveaux métiers…
Il est difficile de savoir si l’apprentissage est le seul processus à
l’œuvre dans l’acquisition de ces compétences mais il est raisonnable
de penser que si une machine peut apprendre, elle peut potentiellement
résoudre un grand nombre de tâches. Un sous-domaine de l’intelligence
artificielle s’est donc spécialisé dans les machines qui apprennent
automatiquement, c’est l’apprentissage automatique (machine learning en
anglais).
La reconnaissance de chiffres manuscrits
D’un point de vue informatique, on considère qu’une machine apprend si
elle identifie « par elle-même » une façon de résoudre une tâche
donnée. Considérons l’exemple de la reconnaissance de chiffres
manuscrits. On dispose d’images contenant chacune un chiffre entre 0 et
9 écrit à la main et on veut concevoir une machine capable de donner
pour une telle image le chiffre qu’elle représente. Informatiquement,
une image est un tableau en deux dimensions (une matrice) où chaque
case, appelée un pixel, contient un nombre.
Pour simplifier, on peut supposer que les images sont en noir et blanc
contrasté, si bien qu’un pixel est noir ou blanc, que l’on représente
respectivement par convention par les valeurs 0 et 1. Une image 256x256
est donc un tableau avec 256 cases par ligne et par colonne, chacune
remplie d’un 1 ou d’un 0. Le problème consiste donc à définir une
fonction, dite « de décision », qui envoie un tel tableau sur un des 10
chiffres possibles entre 0 et 9.
Une approche possible est de définir cette fonction « à la main » et
d’implémenter une machine qui l’applique. De telles fonctions ont été
proposées dans la littérature, en exploitant des propriétés
géométriques ou topologiques des courbes que font les chiffres
manuscrits. L’autre approche est de faire apprendre cette fonction par
la machine. Pour cela, on constitue un « jeu de données d’apprentissage
», c’est-à-dire on sélectionne un ensemble d’images et on labellise
chacune avec le chiffre qu’elle contient.
Algorithmes statistiques
On fournit ensuite cet ensemble d’exemples avec les réponses à la
machine et on lui fait trouver la meilleure fonction de décision
possible qui soit (globalement) compatible avec ces exemples, grâce à
différents types d’algorithmes statistiques. Cette démarche reproduit
une partie de l’apprentissage des enfants : quand un enfant apprend à
lire les chiffres, on lui montre des exemples avec les réponses, et il
trouve par lui-même comment les identifier (en général l’apprentissage
exploite en fait également d’autres modes de transmission du savoir,
voir plus bas).
La difficulté dans cette approche est de concevoir une machine capable
de généraliser. En effet, une fois le jeu de données d’apprentissage
fourni à la machine, le but n’est pas qu’elle sache identifier les
chiffres contenus dans les images de cet ensemble. Cela serait résolu
de manière triviale en le stockant et en y accédant à chaque décision.
L’objectif est que la machine soit capable de correctement identifier
le chiffre contenu dans une image qui n’était pas dans cet ensemble.
C’est pourquoi la performance d’une machine apprenante se mesure sur un
jeu de donnée de test, c’est-à-dire un ensemble d’exemples labellisés
dont la machine n’a pas connaissance pendant sa phase d’apprentissage.
Une machine avec un haut niveau de performance aura ainsi réussi à
trouver, à partir des exemples du jeu de données d’apprentissage, une
fonction de décision suffisamment générale pour identifier le chiffre
contenu dans n’importe quelle image.
Data science et Big Data
De manière assez naturelle, le niveau de performance d’une machine
après apprentissage dépend de deux facteurs : sa capacité de
généralisation, et la représentativité du jeu de données
d’apprentissage. Ce dernier étant souvent tiré uniformément au hasard,
sa représentativité dépend directement de son nombre. Ainsi, il est
difficile d’avoir une performance élevée avec seulement quelques
exemples, mais cela est plus facile avec plusieurs millions. C’est sur
la base de ce principe que s’est développé le big data.
Avec la diminution drastique du coût de stockage des données est
apparue la possibilité d’entraîner des machines sur des jeux de données
de plusieurs millions voire milliards d’exemples et donc
potentiellement d’aboutir à des machines extrêmement performantes.
Si ce principe simple offrait une belle promesse, son application s’est
avérée être limitée. Pour obtenir un jeu de données d’apprentissage
important il ne suffit pas en effet de disposer de beaucoup de données,
il faut que celles-ci soient labellisées. S’il est concevable de
labelliser à la main 1 000 ou 10 000 exemples, cela devient beaucoup
trop coûteux pour 1 000 000 d’exemples. Obtenir un jeu de données
d’apprentissage d’une telle taille n’est donc possible que si la
labellisation est faite de manière automatique.
C’est le cas par exemple en publicité ciblée ou en recommandation sur
internet, où le clique d’un utilisateur fait office de label de
pertinence pour le produit proposé. Mais dans de nombreux cas les
données ne sont pas acquises avec leurs labels.
La « data science »
Ce coup de projecteur a néanmoins fait prendre conscience de la valeur
que peuvent avoir les données pour entraîner des machines apprenantes.
Cela a mené à l’identification de méthodes et techniques clés pour
mettre en œuvre ces machines, en machine learning mais aussi en
ingénierie de la donnée, constituant la « data science ». Le domaine de
l’IA a également abouti à un ensemble de modèles et algorithmes
standards pour les machines, chacun faisant preuve d’une capacité de
généralisation variable en fonction de la tâche à résoudre.
Le deep learning
Et puis le deep learning est arrivé. Il s’agit du sous-domaine du
machine learning qui traite des modèles de « réseaux de neurones
profonds ». Inspirés du fonctionnement du cerveau humain, les réseaux
de neurones sont parmi les premiers modèles à avoir été inventés en IA,
dès les années 50.
Après plusieurs phases de développement au cours du XX^e siècle, ils
ont perdu l’intérêt de la majorité de la communauté dans les années
2000. Ils ont fait un retour fracassant en 2012, quand une équipe de
chercheurs a largement dominé la compétition annuelle de classification
d’images ImageNet grâce à un réseau de neurones profond. L’année
d’après, toutes les équipes utilisaient des modèles similaires. Depuis,
le deep learning a été introduit dans de très nombreuses tâches,
devançant à chaque fois de très loin les modèles concurrents, même ceux
issus de décennies de recherche spécifique, comme en traitement
d’image, en traitement de l’audio ou en traduction automatique.
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente.
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. | DR
Le deep learning se démarque en intelligence artificielle par plusieurs
prouesses. La première est le niveau de performance atteint : celui-ci
est très proche du niveau humain pour de plus en plus de tâches,
notamment de perception complexe, que l’on n’imaginait pas résoudre il
y a encore quelques années. La deuxième est sa généricité : même si
l’application à une nouvelle tâche nécessite beaucoup d’ajustements,
c’est l’utilisation d’un ou plusieurs réseau (x) de neurones profond(s)
qui permet à chaque fois d’atteindre ce niveau de performance. La
troisième enfin est l’intuition que nous avons de sa capacité de
généralisation.
De nombreuses expériences font en effet penser que les réseaux de
neurones profonds ont la capacité d’apprendre des concepts abstraits
par eux-mêmes, comme ceux de genre ou de lunettes de soleil. Ils
semblent ainsi produire des représentations des données que les
chercheurs ont pendant longtemps tenté de définir « à la main ».
Très difficile d’interpréter un réseau de neurones
Il y a cependant beaucoup de choses qu’on ne comprend pas aujourd’hui à
propos du deep learning. D’abord on ne comprend pas pourquoi il est si
performant, en particulier pourquoi les réseaux de neurones profonds
présentent une capacité de généralisation beaucoup plus importante que
les réseaux de neurones peu profonds. Ensuite, il est très difficile
d’interpréter un réseau de neurones profond qui a été entraîné sur un
jeu de données, et certains montrent parfois des comportements
chaotiques qu’on ne comprend pas, en affectant par exemple des valeurs
différentes à des images qui ne diffèrent que d’un seul pixel.
Enfin, l’entraînement des réseaux de neurones profonds nécessite
beaucoup d’ingénieries dans chaque cas d’application, reposant
principalement sur des observations empiriques ou intuitions plutôt que
sur des principes clairement formalisés.
Créer une intelligence artificielle forte
Comprendre tous ces aspects permettrait d’améliorer encore les modèles
et algorithmes et potentiellement de les généraliser. Certains modèles
appris parviennent effectivement à dépasser la performance humaine,
mais ceux-ci nécessitent encore beaucoup plus de données que la
quantité disponible pour un être humain. En outre, le deep learning a
démontré sa performance sur quelques tâches notamment de perception (ex
: identification et reconnaissance d’objets) ou de jeux de réflexion
(ex : jeu de Go) mais reste encore très loin du niveau humain sur les
tâches avec une forte composante sémantique (ex : compréhension d’une
histoire).
Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité
d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités
intellectuelles tout au long de leur vie. Les êtres humains font en
effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur
permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au
long de leur vie. | DR
Il est aujourd’hui difficile de savoir si ces lacunes vont être
comblées avec l’augmentation de la puissance de calcul et donc de la
taille des modèles exploitables ou si le deep learning présente en fait
des limites inhérentes qui l’empêcheront d’atteindre le but ultime de
l’IA : créer une intelligence artificielle forte.
Le futur de l’intelligence artificielle
Il semble cependant que le deep learning, comme les autres modèles et
algorithmes du machine learning, présente une limite propre à la
théorie actuelle de l’apprentissage statistique : il « apprend » à
partir d’exemples de bonnes et mauvaises réponses pour une tâche
donnée. Cela correspond à un enfant qui apprendrait seulement avec des
QCM corrigés.
Il est évident que ce mode d’enseignement est très inefficace, et c’est
pourquoi l’humanité transmet son savoir grâce à des professeurs qui
enseignent aux élèves en leur expliquant les principes fondamentaux et
en leur expliquant la nature de leur erreur quand ils font une faute.
Reproduire ce mode d’apprentissage de manière automatique nécessite
d’abord de le formaliser de manière mathématique, ce qui n’est pas fait
aujourd’hui par la théorie de l’apprentissage statistique.
On peut cependant penser que l’apprentissage non supervisé existe,
puisque l’humanité a réussi par elle-même à créer des concepts
fournissant une bonne représentation du monde. Mais est-ce la seule
représentation possible ? Et en quoi peut-on considérer qu’elle est
pertinente ? Si c’est parce qu’elle lui a permis de progresser,
n’a-t-elle pas été sélectionnée par l’évolution et donc dans ce sens
n’a-t-elle pas exploité une certaine forme de supervision (ou
renforcement) ?
L’apprentissage supervisé ou non supervisé permet ainsi de résoudre de
nombreuses tâches, et grâce au deep learning bien plus que ce qu’on
pouvait imaginer il y a cinq ans, mais présente des limites théoriques
qui laissent encore des doutes sur sa capacité à produire une
intelligence artificielle forte. Le domaine de l’intelligence
artificielle jouit néanmoins aujourd’hui d’un attrait incomparable,
tant au niveau des financements que des personnes ; même les plus
grands mathématiciens commencent à s’y intéresser. La dynamique est
donc plus que jamais lancée pour résoudre de plus en plus de tâches et
aboutir un jour à l’intelligence artificielle forte.
À propos de l’auteur. Eric SIBONY, Cofondateur et Directeur
Scientifique, Shift Technology
Shift Technology est une start-up française spécialisée dans
l’application de l’intelligence artificielle à la détection de la
fraude à l’assurance. Elle fournit aux assureurs une solution
informatique qui détecte les déclarations de sinistres ou demandes de
remboursement suspectes et envoie pour chacune une explication
détaillée de la suspicion.
En tant que Cofondateur et Directeur Scientifique, Eric Sibony dirige
l’équipe de recherche de Shift Technology et supervise la conception de
la solution et ses évolutions. Il est diplômé de l’École Polytechnique
et titulaire d’un doctorat en machine learning de Télécom Paristech.
Retrouvez ce point de vue dans les Cahiers Lysias avec pour thème :
Pourquoi la France a besoin d’une culture du numérique.
Ouest-France
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus
-saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli
gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor
%3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa
ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100&
action=like&colorscheme=light&height=21
*
* Facebook
* Twitter
* Google +
Donnez votre avis ...
logo Ouest-France Abonnez-vous au journal papier Achetez le journal
numérique Achetez le journal au format numérique
Donnez votre info
* merci d'indiquer un nom de film
Titre de l'info *
merci d'indiquer un titre'
Nom du restaurant *
____________________
+ Choisir un resto :
+ Cet établissement est nouveau sur maville.com
merci d'indiquer un nom de restaurant
______________________________________________________________
Adresse du restaurant *
____________________
merci de saisir l'adresse du restaurant
Ville du restaurant *
____________________
____________________
merci de saisir la ville du restaurant
Téléchargez votre photo (2 Mo max)
______________________________________________________________
Nom du bar *
____________________
+ Choisir un bar :
+ Cet établissement est nouveau sur maville.com
merci d'indiquer un nom de bar
______________________________________________________________
Adresse du bar *
____________________
merci de saisir l'adresse du bar
Ville du bar *
____________________
____________________
merci de saisir la ville du bar
______________________________________________________________
merci d'indiquer un titre à votre avis
____________________
_
merci d'indiquer un contenu à votre avis
* Notez :
*
* 1
* 2
* 3
* 4
merci de saisir une note
Donnez nous vos impressions : *
*
* 1
* 2
* 3
* 4
L'accueil / la qualité du service
merci d'indiquer une note pour l'accueil
__________________________________________________________________
*
* 1
* 2
* 3
* 4
L'ambiance / le décor
merci d'indiquer une note pour l'ambiance
__________________________________________________________________
*
* 1
* 2
* 3
* 4
Le rapport qualité / prix
merci d'indiquer une note pour le prix
Téléchargez votre photo. Poids de votre photo : 2Mo max
____________________
____________________
(BUTTON) Envoyer
(BUTTON) OK
Newsletter maville
Abonnez-vous à la newsletter - Fréjus-Saint-Raphaël
____________________ Je m'inscris
En cours de recherche
Aujourd'hui sur maville
Bon plan -57% Cartouches d'encre imprimante COMPATIBLES
-57% Cartouches d'encre imprimante COMPATIBLES
Tous les produits
Exprimez-vous !
[DEBAT] Pour ou contre la réduction de la vitesse de 90 à 80 km/h ? 264
Réagir
L'info en continu
*
Nice. Le présumé prête-nom...
14/01/18 - 22:49
*
Handball. Didier Dinart :...
14/01/18 - 22:43
*
Essonne. Une centaine de motards...
14/01/18 - 22:38
*
XV de France/Toulon: Bastareaud...
14/01/18 - 22:13
*
Tribune sur le harcèlement....
14/01/18 - 22:10
Toute l'info en continu
*
Info Infos les + lues
*
Info Infos les + commentées
* N°1
Coupe de France. Le PSG écrase le Stade Rennais et se...2
* N°2
Mercato. Majeed Waris (FC Lorient) au SM Caen, ça se...1
* N°3
Stade Rennais. Selon Olivier Létang, Sanjin Prcic ne...1
* N°4
Coupe de la Ligue. Couacs en série pour la Goal line...1
* N°5
Stade Rennais. Lamouchi : "Le score est flatteur"1
Quiz et jeux
* photo [quiz] connaissiez-vous bien france gall ?
[QUIZ] Connaissiez-vous bien France Gall ?
* photo [quiz] ça s'est passé à nantes en 2017 !
[QUIZ] Ça s'est passé à Nantes en 2017 !
* photo [quiz] ça s'est passé au mans en 2017 !
[QUIZ] Ça s'est passé au Mans en 2017 !
Tous les quiz
Suivez-nous !
suivez-nous sur twitter !
rendez-vous sur facebook !
Retour en haut
* Accueil
* Info
* Sport
* Restos & Bars
* Cinéma
* Sorties
*
* Annonces
* Jeux
* Shopping
* Météo
* Recettes
* Pratique
* Deal du jour
* Devenez annonceur
* Conditions d'utilisation
* Vie privée
* Mentions légales
* Plan du site
* Contact
* Angers
* Brest
* Caen
* Clermont-Ferrand
* Le Mans
* Lille
* Lorient
* Marseille
* Montpellier
* Nantes
* Nice
* Nîmes
* Quimper
* Rennes
* Toulon
* Tours
* Vannes
* Antibes
* Brignoles
* Cagnes-sur-Mer
* Cannes
* Draguignan
* Golfe de Saint Tropez
* Grasse
* Hyères
* La Seyne
* Menton
* maville.com
* © Copyright maville.com 2018
* Tous les flux RSS d'actualités
* WEB66
* OJD.com
Accès au site Mobile
#L'argus de l'assurance : Le fil d'info de l'Assurance
* Actualité de l'assurance en ligne : mutuelle santé, assurance auto,
assurance habitation, assurance vie, assurance immobilier. Etudes,
dossier et chiffres clés des compagnies et mutuelles d'assurance :
Axa, Generali, Groupama, Allianz...
* Toute
l'info
*
Digest
+ Automobile
+ Habitation
+ Santé & Prévoyance
+ Epargne & Retraite
+ Grands risques
+ Solva 2
* Appels d’offres
& Veille Juridique
+ Appels d'offres
+ Base de réglementation
+ Jurisprudence Automobile
+ Les éditions de l'Argus de l'assurance
+ Actualités
* Nos
Événements
+ Conférences
+ Trophées
* Nos
formations
* Emploi &
carrières
+ Emploi
+ Gérer sa carrière
*
+ Espace abonné
+ Mon compte
+ Newsletter
+ Abonnez-vous
+ Archives
+ Contact
* Assurance vie
* Acteurs
* Digital
* Intermédiaires
* Institutions
* Juriscope
* Produits & services
* Nominations
* Carnet des décideurs
* ____________________
Rechercher
* Accueil >
* Acteurs
Intelligence artificielle : le Lloyd’s franchit le pas
Par Aurélie Abadie -
Publié le 10 octobre 2017, à 15h 25
technologie,
Lloyd's,
Intelligence Artificielle
x
Email de votre ami :
____________________
Votre Nom :
____________________
Votre Email :
____________________
Saisissez le code de sécurité * Code erroné *
_____
(Submit) Valider
Le marché tricentenaire de l’assurance londonien va utiliser la
technologie d’automatisation cognitive d’Expert System, capable
d'analyser et de traiter des textes à la manière des êtres humains.
A lire également
* BNP Paribas Cardif mise sur la robotique et l’intelligence
artificielle
*
* Natixis Assurance : L’intelligence artificielle fait évoluer la
relation client
*
* 23e Rencontres de l'Amrae : l'intelligence artificielle source de
nouveaux risques
Le Lloyd’s of London déploie pour la première fois une solution
d’intelligence artificielle. Le marché tricentenaire spécialisé de
l’assurance a signé un accord international avec Expert System pour
utiliser sa technologie d’automatisation cognitive Cogito.
L’intelligence artificielle peut servir à soulager les employés des
tâches subalternes, en automatisant des processus manuels courants et
basés sur de gros volumes d’informations, comme les interactions
clients, les extractions et classifications de dates de facture, la
gestion des déclarations de sinistres et les vérifications de contrats.
Mais les technologies d’automatisation cognitive comme Cogito, vont
plus loin : ces outils d’intelligence artificielle sont capables de
comprendre et d’analyser des textes et des informations à la manière
des êtres humains.
Effet de levier sur la productivité
En automatisant les processus métiers, la solution proposée par Expert
System, qui travaille déjà avec le Crédit Agricole, EDF, ING Direct,
Swiss Re, Total, le groupe d’assurance Zurich, permet ainsi de dégager
des gains de productivité considérables et d’améliorer la relation
clients. « L'Intelligence artificielle exerce un effet de levier sur la
productivité en changeant la manière d’exploiter les données, ce qui
s’inscrit parfaitement dans la longue tradition d’innovation du Lloyd’s
», déclare Craig Civil, responsable data Innovation du Lloyd’s.
« Dans dix ans, une part significative de l’industrie de l’assurance
sera prise en charge par l’I.A. Ceci est une réalité que nous devons
considérer. Nous sommes fiers que le plus grand marché d’assurance
mondial travaille avec nous pour innover avec l’I.A. », déclare Nicky
Singh, VP Royaume-Uni et Irlande d’Expert System.
Generali France et Watson
Dans le monde de l’assurance, le Lloyd’s n’est pas le premier à
recourir à l’automatisation de ses process et de ses back-offices. Un
assureur vie japonais avait ainsi créé l’émoi en remplaçant 34 salariés
par un robot au sein de son service de facturation. En France, le
Crédit Mutuel utilise la technologie cognitive d’IBM, Watson. Ce robot
assiste également les collaborateurs de Generali France, dans la
recherche des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie en déshérence,
comme le révéle le quotidien "Le Monde". Une réflexion qui agite la
place, la Fédération française de l’assurance a créé en ce sens un
groupe de travail dédié à l'intelligence artificielle et ses
implications.
En savoir plus
Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ Harvey et Irma
devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€
29/09/2017
L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? L'Inde, futur hub de la
réassurance en Asie ?
14/09/2017
L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s L’horizon du Lloyd’s
s’assombrit, selon Moody’s
01/09/2017
Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de Beazley à
Dublin Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de […]
19/07/2017
Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles Brexit : le Lloyd’s opte pour
Bruxelles
31/03/2017
Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour modéliser les
risques[…] Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante
pour […]
15/03/2017
Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en Europe
continentale Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités
en […]
06/09/2016
Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de s’effriter
(Moody’s) Non vie : pourquoi les performances techniques risquent
de […]
26/07/2016
Brexit : les assureurs britanniques temporisent Brexit : les assureurs
britanniques temporisent
27/06/2016
Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos Brexit : le Lloyd’s fait le gros
dos
24/06/2016
Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec Chaucer
Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec […]
19/04/2016
Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes Le Lloyd's
souffre plus des taux bas que des catastrophes
24/03/2016
Effectuer une autre recherche
____________________ Rechercher
* Les événements
de l’argus
* 15 MARS
Conférence
10èmes Rencontres de la gestion de sinistres : Objectif
client-centric et nouvelle sinistralité : les meilleures pratiques
métiers dévoilées !
15 Mars 2018, Paris
* 3 AVRI
Trophée
ARGUS D’OR 2018 : 13 opportunités de récompenser vos innovations et
de marquer le monde de l’assurance !
3 Avril 2018, Paris
* 29 MARS
Conférence
ASSURANCES AFFINITAIRES : E-commerce, économie collaborative,
appareils mobiles,… : captez le potentiel de ces marchés porteurs !
29 Mars 2018, Paris
* Voir tous les évènements de l'argus
* les plus lus
* Aesio – Macif : naissance d’un nouveau géant mutualiste
08/12/2017
* Mutuelles : démission fracassante au sein de la MFP
11/12/2017
* Référencement : coup de théâtre aux Affaires sociales
11/12/2017
* Trophées de la femme et de la diversité dans l'assurance 2017 :
découvrez le palmarès
12/12/2017
Je protège mon entreprise
Le 1er site dédié à la protection des entrepreneurs
prelevement à la source test calcul
Régime de garantie des salaires : les cotisations pour 2018
05 janvier 2018
dossier janvier 2018
Dossier : ce qui s'applique depuis le 1er janvier 2018
02 janvier 2018
Code du travail - nature morte
Réforme Code du travail : publication de la totalité des mesures au
Journal officiel
02 janvier 2018
À la une
Florence Louppe
12/01/2018
Florence Louppe quitte CNA Hardy
Directrice générale pour la France de l’assureur américain ...
Les réactions se succèdent à l'issue de la validation de la résiliation
annuelle en assurance emprunteur.
12/01/2018
Assurance emprunteur : assureurs et intermédiaires se félicitent de la
décision du Conseil constitutionnel
Si les bancassureurs restent pour ...
Avocat Of Counsel chez De Gaulle, Fleurance & associés, Professeur à
l’Université Paris Descartes et membre de l’Institut Droit et santé
(INSERM 1142)
12/01/2018
Assurance emprunteur : « un objectif d'intérêt général pour le Conseil
constitutionnel » (Luc Grynbaum)
Le Conseil constitutionnel vient de ...
12/01/2018
Assurance emprunteur : le Conseil constitutionnel retoque la Fédération
française bancaire
La décision du Conseil constitutionnel ...
Les cookies assurent le bon fonctionnnement de nos sites et services.
En utilisant ces derniers, vous acceptez l’utilisation des cookies.
OK
En savoir plus
Solutions pour les acteurs de l’assurance
Abonnez-vous à la 1ere source d'information du secteur de l’assurance
je m'abonne
UN site du groupe
Infopro Digital
[Voir les autres sites du groupe.....]
Publicité Nous contacter Mentions légales
XiTi
#RSS RSS
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NX7LM4
* Sputnik France
* autres éditions
IdentificationS'inscrireDéconnexion
00:18 15 Janvier 2018
* Accueil
* France
* Russie
* International
* Economie
* Défense
* Société
* Opinion
* Radio
* Multimédia
* Blogs
* Sci-tech
* Culture
* Sports
* Insolite
* Interviews
* Analyse
* Lu dans la presse
* Points de vue
* A l'antenne de Sputnik
* Le Désordre mondial
* Les chroniques de Sapir
* Désaccord majeur
* Photos
* Infographies
* Caricatures
Ecoutez Radio Sputnik
*
*
*
*
*
*
*
Recherche ____________________ Submit
Robot
L’intelligence artificielle est-elle la bombe nucléaire du XXIe siècle?
CC0 / Pixabay
Sci-tech
16:54 10.10.2017(mis à jour 17:51 10.10.2017) URL courte
2100
«Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car
elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L’intelligence
artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir
ces "mauvaises mains"», estime Serguei Beloussov, DG d'Acronis, à
propos du développement de l’intelligence artificielle.
Grâce au progrès technique, les systèmes basés sur l'intelligence
artificielle sont de plus en plus répandus partout dans le monde.
La société Acronis, spécialisée dans la protection des données
informatiques, adopte également cette technologie afin de rendre ses
systèmes encore plus sécurisés et se protéger contre les
crypto-criminels, a expliqué à Sputnik le directeur général et
cofondateur de l'entreprise Acronis, Serguei Beloussov.
Apple
CC0 / Pixabay
Les ordinateurs seront-ils capables d’aimer? Les explications de Steve
Wozniak
À l'heure actuelle, les technologies de l'information ne sont pas
toujours tout à fait compréhensibles pour les clients. L'intelligence
artificielle changera cela.
«Notre mission est de faire en sorte que les produits et les systèmes
complexes soient accessibles pour les utilisateurs, sans expertise», a
affirmé Serguei Beloussov, ajoutant que l'intelligence artificielle
faisait partie de tous les logiciels de protection des données
d'Acronis.
Il a cependant souligné l'importance de commencer dès à présent à
s'initier peu à peu à l'intelligence artificielle, car d'ici 10 ans
celle-ci pourrait investir plusieurs domaines de la vie humaine. Ainsi,
plusieurs emplois seront éventuellement occupés par des robots.
«Les gens qui travaillent dans les domaines artistiques, du
divertissement, les scientifiques et les ingénieurs n'ont rien à
craindre», rassure M. Beloussov, car «actuellement, les systèmes
d'intelligence artificielle sont rapides, fiables et efficaces, mais
ils ne peuvent pas mener à bien des tâches créatives».
Pourtant, comme c'est le cas pour toute nouvelle technologie,
l'intelligence artificielle pourrait elle aussi constituer une menace
pour la société.
Robots. Image d'illustration
CC0 / Pixabay
D'ici 2035, les robots seraient plus nombreux que les hommes
«Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car
elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L'intelligence
artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir
ces "mauvaises mains"», a-t-il prévenu.
«Mais je suis persuadé que toutes les nouvelles connaissances, les
technologies, la science et l'éducation sont quelque chose de positif
et que l'humanité pourra en bénéficier», a poursuivi M. Beloussov.
«Elon Musk exagère quelque peu le danger de l'intelligence artificielle
en la comparant à une bombe nucléaire. À mon avis, toute arme qui se
retrouve entre de mauvaises mains représente une grande menace. Tout
comme les armes nucléaires jouent un rôle dissuasif tant qu'elles ne
tombent pas entre des mains inappropriées, toutes les nouvelles
technologies, tant qu'elles sont réglementées, ne constituent pas une
menace importante», a-t-il conclu.
...
Telegram
WhatsApp
Google+
Netvibes
Blogger
LinkedIn
100
Lire aussi:
Perspective alarmiste: le démon de l'IA fera tomber l'empire
humain d'ici 2050
Les médias US préoccupés par les robots russes et chinois
Intelligence artificielle: Moscou et Pékin «en passe de devancer
les systèmes américains»
Tags:
intelligence artificielle, science, robot, Russie
SuivreNe pas suivreRègles de conduiteDiscussion
Commenter via FacebookCommenter via Sputnik
* Commentaire
* avatar
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________ captcha
(Submit) Ajouter un commentaire
Merci! Votre commentaire sera vérifié par un modérateur afin de
vérifier sa conformité aux règles de publication des commentaires
Rules
Ajouter un autre commentaire
Tous les commentaires
Afficher d'autres commentaires (20)
Afficher les nouveaux commentaires (0)
* Commentaire
Répondre
avatar
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)
| | Editer | Supprimer
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
(Submit) Sauvegarder
Merci! Votre commentaire sera vérifié par un modérateur afin de
vérifier sa conformité aux règles de publication des commentaires Rules
Actualités
* Les plus récents
* Les plus lus
* 22:38Les USA, médiateurs entre les Palestiniens et Israël? Jamais
* 22:06Force de sécurité aux frontières: les USA créent les
conditions pour renverser el-Assad
* 22:02Tchéquie: un arbitre d’athlétisme tué par un poids lors d’une
compétition de lancer
* 21:56L'idée US de créer une nouvelle force en Syrie viole la
souveraineté du pays
* 21:55Une manifestation dégénère à Tunis, la police fait usage de
gaz lacrymogènes
Toutes les actualités
* Google vous écoute en permanence. Voici comment trouver les
enregistrements!
* Google Earth a-t-il détecté le mystérieux avion-espion de Lockheed?
* Ils payent une photographe et sont abasourdis par le résultat…
* Pourquoi la Turquie dépêche-t-elle ses chars à la frontière avec la
Syrie?
* Ces «Éléphants» syriens qui piétinent les terroristes (vidéo)
Toutes les actualités
Ailleurs sur le web
A ne pas manquer
* Logo de Google
Google vous écoute en permanence. Voici comment trouver les
enregistrements!
* Le sous-marin russe K-456 Tver du projet 949A Anteï
Massifs, silencieux, rapides… les meilleurs sous-marins du monde
* Missile syrien Eléphant
Ces «Éléphants» syriens qui piétinent les terroristes (vidéo)
Multimédia
* Photos
* Caricatures
* Infographies
Les plus belles photos de la semaine: lancer de sapins, Niagara gelée
et Baïkal ambré
Les plus belles photos de la semaine: lancer de sapins, Niagara gelée
et Baïkal ambré
Donald Trump «vend» à la Norvège des avions…d’un jeu vidéo sur
ordinateur
Donald Trump «vend» à la Norvège des avions…d’un jeu vidéo sur
ordinateur
Syrie: le chemin vers la victoire
Syrie: le chemin vers la victoire
Réseaux Sociaux
* Facebook
* Twitter
sputnik.france
@sputnik_fr
Actualités
Accueil
France
International
Société
+ Sci-tech
+ Culture
+ Sports
+ Insolite
Economie
Défense
Russie
Multimédia
Photos
Vidéos
Infographies
Caricatures
Radio
A l'antenne de Sputnik
Désaccord majeur
Le Désordre mondial
Les chroniques de Sapir
Parade-riposte
Opinion
Interviews
Analyse
Lu dans la presse
Points de vue
Sputnik
Qui sommes-nous?
Application mobile
Produits et services
Conditions d’utilisation
Nous contacter
© 2018 Sputnik. Tous droits réservés
[p?c1=2&c2=15352215&cv=2.0&cj=1]
S'inscrire
Email: ____________________
Pseudo: ____________________
Mot de passe: ____________________
Veuillez entrer à nouveau votre mot de passe: ____________________
Veuillez saisir les caractères de l'image ci-dessous
____________________ captcha
IdentificationPolitique de confidentialité
[_] En cochant, vous confirmez votre accord avec la politique de
confidentialité et vous confirmez également votre accord concernant le
traitement de vos données personnelles, y compris en-dehors des
frontières de l'Union européenne (sur les territoires de la Fédération
de Russie).
(Submit) S'inscrire* Tous les champs sont obligatoires
Veuillez confirmer votre email en suivant les instructions qui vous ont
été envoyées à l'adresse
Ok
Réinitialiser le mot de passe
Veuillez saisir votre adresse de messagerie ____________________
Veuillez saisir les caractères de l'image ci-dessous
____________________ captcha
(Submit) Réinitialiser
IdentificationPolitique de confidentialité
Des instructions pour réinitialiser votre mot de passe ont été envoyées
à l'adresse
Ok
S'inscrireAvez-vous un compte sur fr.sputniknews.com?OuiNon
S'inscrire avatar
Bonjour, !
Email: ____________________
Mot de passe: ____________________
[_] Se rappeler de moi
(Submit) Connexion
Je n'ai pas de compte sur fr.sputniknews.com
S'inscrireMot de passe oublié?Politique de confidentialité
Ok
S'inscrire avatar
Bonjour, !
Email: ____________________
Pseudo: ____________________
(Submit) Suivant
Identification
Je possède un compte sur fr.sputniknews.com
Ok
Supprimer votre profilEtes-vous sûr de vouloir supprimer votre profil
fr.sputniknews.com?
OuiNon
Votre profil a été supprimé! Vous avez 30 jours pour le rétablir en
cliquant sur le lien dans l'email qui a été envoyé à l'adresse indiquée
à l'inscription.
Fermer
Règles de conduite
L'enregistrement et l'identification de l'utilisateur sur les sites web
Sputnik par le biais de l'un de ses comptes sur les réseaux sociaux
indique l'acceptation de ces règles.
L'utilisateur est tenu de ne pas violer, par ses actions, la
législation nationale et internationale.
L'utilisateur s'engage à s'adresser avec respect aux autres
participants de la discussion, aux lecteurs et aux personnes
mentionnées dans les articles.
L'administration se réserve le droit de supprimer les commentaires
publiés dans des langues différentes de celle du contenu principal de
l'article.
Sur toutes les versions linguistiques du site sputniknews.com, les
commentaires publiés par l'utilisateur peuvent être édités.
Le commentaire de l'utilisateur sera supprimé, s'il:
* ne correspond pas au sujet de l'article commenté;
* promeut la haine, la discrimination raciale, ethnique, sexuelle,
religieuse, sociale et porte atteinte aux droits des minorités;
* viole les droits des mineurs, leur cause un préjudice sous toute
forme, y compris morale;
* contient des idées de nature extrémiste et terroriste, appelle à
tout type d’actions illégales;
* contient des insultes, des menaces à l'égard d'autres utilisateurs,
des individus ou organisations spécifiques;
* porte atteinte à l'honneur, à la dignité et à leur réputation
professionnelle;
* contient des insultes ou des messages diffamatoires à l'égard de
Sputnik;
* viole la vie privée, divulgue les données personnelles de tierces
personnes sans leur consentement, révèle le secret de la
correspondance;
* contient une description ou des liens vers des scènes de violence
et de cruauté envers les animaux;
* contient des informations sur les méthodes de suicide ou incite au
suicide;
* poursuit des objectifs commerciaux, contient de la publicité
abusive, de la publicité politique illégale ou des liens vers
d'autres ressources en ligne contenant ce genre d'informations;
* promeut les produits ou services de tiers sans autorisations
nécessaires;
* contient des expressions insultantes, un langage grossier et leurs
dérivés, ainsi que des allusions à l'utilisation d'éléments
lexicaux répondant à cette définition;
* contient du contenu spam, promeut la diffusion de spams, de
services de publipostage et de ressources pour gagner de l'argent
sur Internet;
* promeut l'utilisation de stupéfiants et de substances psychotropes,
contient des informations sur leur production et leur utilisation;
* contient des liens vers des virus et des logiciels malveillants;
* fait partie d'une action, lorsqu'un grand nombre de commentaires au
contenu identique ou similaire est posté ("flash mob");
* l'auteur abuse d'un grand nombre de messages vides de sens, ou bien
le sens du texte est difficile à comprendre ("flood");
* l'auteur viole l'étiquette en ligne, en montrant différentes formes
de comportement agressif, humiliant et diffamatoire ("trolling");
* l'auteur montre un manque de respect pour la langue; par exemple,
tout le texte ou sa grande partie est tapé en lettres majuscules et
n'est pas divisé en phrases.
L'administration se réserve le droit de bloquer l'accès de
l'utilisateur à la page ou de supprimer son compte sans avertissement
préalable en cas de violation par l'utilisateur des règles de rédaction
des commentaires ou de détection dans les actions de l'utilisateur de
signes d'une telle violation.
L'utilisateur peut lancer la procédure de recouvrement de son compte /
de déblocage de l'accès, en écrivant une lettre à l'adresse
électronique suivante: La lettre doit contenir:
moderator.fr@sputniknews.com
* Le sujet – le recouvrement du compte/ le déblocage de l'accès
* Le nom d'utilisateur
* Les explications des raisons des actions qui constituaient la
violation des règles mentionnées ci-dessus et ont conduit au
blocage.
Si les modérateurs jugent possible de restaurer le compte / d'en
débloquer l'accès, il en sera ainsi.
Dans le cas d'une violation répétée des règles et d'un blocage répété,
l'accès de l'utilisateur ne peut pas être restauré. Le blocage, dans ce
cas, est définitif.
Pour contacter l'équipe de modérateurs, utilisez l'adresse électronique
suivante: moderator.fr@sputniknews.com
Identification
Email: ____________________
Mot de passe: ____________________
[_] Se rappeler de moi
(Submit) Connexion
S'inscrireMot de passe oublié?Politique de confidentialité
Autres façons de vous connecter:
Ok
intelligence artificielle
(Submit) Menu
* Fil info
* App Mobile
* Newsletter
Economie - Actualité économique, conjoncture, entreprises, expansion
(Submit) RechercherRechercher
____________________ Rechercher
(Submit) PseudoOuverture menu mon compte
* Mon compte
* Mon abonnement
* Mes newsletters
* Articles magazine
* Edition numérique
* Activité : (Submit) off
* Déconnexion
Se connecter
(Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Rechercher Rechercher
____________________ Rechercher
* Actualité
* Économie
* Finances Perso
* Entreprise
* Emploi
* Styles
* Tendances
* Vidéos
* Codes Promo
* Codes iTunes
Abonnez-vous
(Submit) Économie (Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Menu Economie - Actualité économique, conjoncture,
entreprises, expansion
* À la Une
* Actualité économique
* Entreprises
* High-Tech
* Carrière
* Immobilier
* Energie
* Bourse
* Placement
* Impôts
* Vidéos
* App Mobile
* Newsletter
* Abonnez-vous
Abonnez-vous
Fermer [javascript]
lexpress
(Submit) Téléchargez l'application (Submit) Non merci
High-Tech
(Submit) Afficher / Masquer plus d'entrées
A voir :
* Les drones civils
* Facebook au quotidien
* Elon Musk, milliardaire mi-mégalomane, mi-visionnaire
* Experiences'17
* Piratage du site Ashley Madison
* Web, télécoms: taxes en stock
* Zoom sur le recrutement des cadres
* La robotique et l'automatisation, de l'industrie à la maison
* Solar Impulse
* Google et sa maison-mère Alphabet
* Microsoft, le géant historique de l'informatique
* Les VTC
* Spotify, Apple Music, Deezer: le streaming musical
* Apple
* Rachat de Bouygues Telecom par SFR?
* Free et la 4G
* Facebook, maître des réseaux sociaux
* Apple Watch
* Amazon
* En route pour l'ubérisation: l'invasion des barbares
* Télécoms: prix des forfaits, le chamboulement
* Quel smartphone choisir?
* Bouygues, géant de la construction, des médias et de la téléphonie
* Twitter
* La fusion entre SFR et Numericable en 2014
Intelligence artificielle: attention danger, même Bill Gates a peur!
* Économie
High-Tech Par Raphaële Karayan, publié le 02/02/2015 à 17:55 , mis à
jour à 18:14
* partages
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Linkedin Linkedin
* Mail Envoyer
* Whatsapp Whatsapp
* ?réactioncommentaire
TERMINATOR 2 de James Cameron.
TERMINATOR 2 de James Cameron.
Prod DB © Carolco Pictures / DR
Les progrès de l'intelligence artificielle menacent la survie de l'espèce. Et
ce n'est pas madame Michu mais Bill Gates, Stephen Hawking et Elon Musk qui
le disent. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls dans la communauté
scientifique.
Quel est le point commun entre Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk
? Le scientifique, le co-fondateur de Microsoft, et celui de Tesla et
SpaceX pensent que l'intelligence artificielle constitue une menace
pour l'humanité. Bill Gates est le dernier des trois à avoir pris
position sur le sujet, la semaine dernière, au détour d'une session de
questions-réponses sur Reddit.
"Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets"
Bill Gates
Bill Gates
REUTERS/Gus Ruelas
"Je suis de ceux qui s'inquiètent de la super-intelligence. Dans un
premier temps, les machines accompliront de nombreuses tâches à notre
place et ne seront pas super-intelligentes. Cela devrait être positif
si nous gérons ça bien. Plusieurs décennies plus tard cependant,
l'intelligence sera suffisamment puissante pour poser des problèmes. Je
suis d'accord avec Elon Musk et d'autres, et je ne comprends pas
pourquoi les gens ne sont pas inquiets", a déclaré Bill Gates.
Elon Musk joue depuis quelques temps le rôle du Cassandre de
l'intelligence artificielle. "Je pense que nous devrions être très
prudents. Si je devais deviner ce qui représente la plus grande menace
pour notre existence, je dirais probablement l'intelligence
artificielle. Je suis de plus en plus enclin à penser qu'il devrait y
avoir une régulation, à un niveau national ou international, simplement
pour être sûr que nous ne sommes pas en train de faire quelque chose de
stupide. Avec l'intelligence artificielle, nous invoquons un démon."
L'entrepreneur, adepte des projets futuristes dont la faisabilité n'est
pas toujours aussi réaliste que celle de ses voitures électriques,
passe parfois pour un doux dingue. Mais il n'est pas le seul à tirer la
sonnette d'alarme.
Stephen Hawking
Stephen Hawking
AFP
Le célèbre physicien Stephen Hawking, à qui l'on doit des avancées
théoriques significatives dans le domaine des trous noirs et de la
création de l'univers, se montre lui aussi pessimiste. "Réussir à créer
une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans
l'histoire de l'homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier",
prévient-il. Ou encore : "L'impact à court terme de l'intelligence
artificielle dépend de qui la contrôle. Et, à long terme, de savoir si
elle peut être tout simplement contrôlée".
Impossible d'anticiper l'ensemble des effets pervers
Pourquoi tant de méfiance à l'égard de nos futurs systèmes
informatiques ? L'avenir qu'ils nous réservent serait-il forcément à
l'image des dystopies imaginées par la science-fiction ? En réalité,
certains sont capables de démontrer par A+B pourquoi le développement
de l'intelligence artificielle constitue un danger potentiel. Bien sûr,
il y a la cyberguerre, le piratage, ou encore la probabilité que
quelqu'un conçoive une intelligence informatique délibérément
malfaisante. Mais le plus préoccupant, ce n'est pas cela. C'est la
possibilité que la machine se retourne contre l'homme, non parce
qu'elle aurait acquis comme par magie une conscience maléfique, mais
parce que les capacités de calcul limité des programmeurs ne peuvent
pas éviter l'apparition d'effets pervers.
On pourrait se dire qu'après tout, c'est l'homme qui programme la
machine, et que par conséquent, il suffit de ne pas lui donner
d'instructions lui permettant de se retourner contre son concepteur.
Sauf que "les programmeurs peuvent échouer à anticiper l'ensemble des
façons possibles d'atteindre le but qu'ils fixent à la machine, met en
garde Nick Bostrom, directeur de l'Institut du Futur de l'Humanité, qui
dépend de l'Université d'Oxford. Ceci en raison de biais et de filtres
innés et acquis. Une super-intelligence artificielle dépourvue de ces
biais, pourrait employer des moyens, logiques mais pervers et dangereux
pour l'homme, d'atteindre ce but".
Exemple un peu simpliste : un robot à qui l'on aurait assigné la tâche
de "faire sourire les gens", et qui, au lieu de raconter des histoires
drôles, entreprendrait de leur paralyser les muscles du visage, parce
que personne n'aurait songé à lui interdire de le faire. Simple
question d'interprétation... Un peu comme si on éditait un manuel pour
les machines intitulé "Comment servir l'homme", et qu'elles finissent
par en faire un livre de cuisine, pour faire référence à un épisode
génial de La Quatrième Dimension.
Dangereux parce que "complètement con"?
Ce genre de bug est inévitable, selon Gérard Berry, informaticien et
professeur au Collège de France, qui vient de recevoir la médaille d'or
2014 du CNRS. Dans une interview à Rue89, il explique : "L'homme est
incomplet, incapable d'examiner les conséquences de ce qu'il fait.
L'ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de
ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a
quelque chose qui ne devrait pas y être, l'homme ne s'en rendra pas
compte, et l'ordinateur va foncer dedans. C'est ça le bug. Un homme
n'est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l'échelle de
milliards d'instructions. Or c'est ça que va faire le programme, il va
exécuter des milliards d'instructions."
En d'autres termes, l'ordinateur n'est pas dangereux par supplément de
conscience, mais parce qu'il est "complètement con", dixit Gérard
Berry.
10 millions de dollars pour la sécurité de l'IA
Face à ces dangers, la communauté scientifique ne reste pas les bras
ballants et se mobilise. A la suite d'une conférence internationale
organisée par l'Institut du Futur de l'Humanité, le 2 janvier,
l'Institut a publié une lettre ouverte pour inciter le monde de la
recherche à ne pas se concentrer uniquement sur le développement des
capacités de l'intelligence artificielle, mais aussi sur ses bénéfices
pour la société et la constitution de garde-fous.
Elon Musk, qui assistait à cette conférence, a adoré l'idée. Il a
decidé de mettre la main à la poche. Il financera à hauteur de 10
millions de dollars un fond de recherche dédié à la sécurité des
futures avancées de l'intelligence artificielle.
+ Plus d'actualité sur : L'intelligence artificielle, l'éthique des
algorithmes et l'impact sur l'emploi
* Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
* Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
* Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
* partages
* facebook
* Twitter
* Linkedin
* Mail
* Whatsapp
* ? réaction
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Whatsapp Whatsapp
Ailleurs sur le web
Contenu proposé par Taboola
En vidéo
Services
A la Une
Economie
Facebook France va déclarer tous ses revenus en France à partir de 2018
Pourra-t-on téléphoner dans les territoires ruraux les plus reculés en
2020? Julien Denormandie l'assure ce dimanche.
Téléphonie: Julien Denormandie promet la 4G sur tout le territoire
d'ici 2020
L'église Saint Lambertus d'Immerath, dans ses derniers instants, lundi.
EN IMAGES. Pour des mines de charbon, des villages sont rasés en
Allemagne
Les Parisiens s'avèrent bien peu précautionneux: détériorations ou
encombrement des trottoirs sont monnaie courante.
Gobee.bike, oBike, Ofo... Vélos contre vandales
Les + partagés
1. 1.
Travail des enfants: des associations françaises déposent plainte
contre Samsung
9.9Kpartages
2. 2.
iPhones bridés: une plainte en France pour "obsolescence
programmée"
2.7Kpartages
3. 3.
Apple admet ralentir les iPhone qui ont de vieilles batteries
2.6Kpartages
4. 4.
Zurich: une batterie d'iPhone surchauffe, 8 blessés légers dans un
Apple Store
2.2Kpartages
Newsletter L'Expansion High-Tech
Recevez le meilleur de l'actualité high tech sélectionné par la
rédaction
Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok
[svg%3E]
* WEB
* MOBILE
* TABLETTE
[svg%3E]
Découvrez l'offre 100% numérique
Profitez d'un mois gratuit
Services
Commentez cet article
Publier votre commentaire Voir les ? commentaires
[default-0.png]
Bienvenue Pseudo Vous pouvez commenter en direct.
Commentaire :
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Je m'identifie
Se connecter et publier
Je m'inscris
S'inscrire et publier
Votre commentaire sera publié directement et modéré a posteriori. En
publiant vous acceptez la charte des commentaires
[_] Publier ma réaction sur Facebook
(Submit) Publier votre commentaire
Signaler une faute d'orthographe, une erreur dans l'article, un bug
10 commentaires
MrMichu
mrmichu
06/06/2015 02:04
mais Madame "Michu" avait exprimé sa crainte des machines en premier.
Que faut-il en déduire ??? :)
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
03/02/2015 22:09
@Grigori : Bonsoir Ami de la taïga. J'avais zappé votre post de 0h41,
c'eut été dommage ... Excellent ! Ca frise le génie ... Mais prenez
soin de vous. Car comme le dit un proverbe très répandu dans les
kolkhozes : "quand on se couche avec un chien, on se réveille avec des
puces" (n'y voyez aucune allusion à Daria, à laquelle vous transmettrez
mes hommages. Elle a bien du mérite !). Dobriy viétcher.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Mister Tiz
mister-tiz
03/02/2015 09:41
2 très bons livres sur ce sujet : "Superintelligence: Paths, Dangers,
Strategies" de Nick Bostrom (C'est notamment de celui-ci que sont nées
toutes les réactions anglo-saxonnes récentes... et le présent article)
"L'Esprit, l'IA et la Singularité" de Serge Boisse. Les 2 sont
éclairants.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Ulysses
Ulysses
03/02/2015 09:39
@Astérix 63 : Vous avez entièrement raison . Bonne journée.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Astérix 63
asterix-63
03/02/2015 00:53
@Unbreakable : votre talent de chansonnier me rendrais presque jaloux
!! Ba ... non ! A + Bonne nuit.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Astérix 63
asterix-63
02/02/2015 21:30
Avant de développer l'intelligence artificielle, il serait urgent de
réduire la bêtise naturelle.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
02/02/2015 20:21
@Grigori : Moi qui vous prenais pour un moujik, me serais-je tromper ?
Izvinitié minia. Je ne savais pas que vous aviez le calibre d'un
Sakharov ...
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
02/02/2015 19:30
Quand on parle d'intelligence artificielle, on pense spontanément au
robot (c'est d'ailleurs un exemple qui est donné dans l'article).
Pourtant, le robot n'est pas du tout le facteur de risque principal de
l'IA. Si un robot déraille, on le met sur OFF pour lui couper le
sifflet et c'est terminé. Là où l'IA peut devenir problématique, c'est
dans les systèmes globaux de type "toile" : gestion par IA des flux
financiers et du trading, gestion de la distribution d'électricité,
gestion des milliards et milliards d'objets connectés qui vont exploser
dans les années à venir, etc. Le grand risque de perte de contrôle
serait de s'en remettre de plus en plus à l'IA dans ces systèmes
informatiques tentaculaires, décentralisés, basés sur la collaboration
entre agents, donc avec un "cerveau" difficilement localisable, et une
complexité que plus personne ne maîtrise. Le risque est plus du côté de
Matrix que de Nao, me semble-t-il.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Demetrius
Demetrius
02/02/2015 19:16
La conjonction de la croissance de la puissance de calcul et
l'explosion des découvertes en neuroscience risque de produire des
machines hélas pas si connes. Elles seront capables des pires nuisances
en cas de défaut de maitrise ou si elles sont utilisées par des mains
malveillantes.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BensERS
bensers
02/02/2015 18:40
L'homme par la science et par la technique deviens de plus en plus le
fossoyeur de sa propre tombe.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Services
Services
A lire aussi
Retour vers le haut de page
L'Express
L'Express
* Tous les contenus de la rédaction
* Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h
Profitez d'un mois gratuit
* Archives /
* 2016
* 2015
* 2014
* 2013
* 2012
* 2011
* 2010
* 2009
* 2008
* 2007
* 2006
* 2005
* 2004
* 2003
* 2002
* 2001
* 2000
* 1999
* 1998
* 1997
Les services de L'Express
* Tous nos dossiers
* Classement des lycées
* Budget 2018
* Coupe du monde 2018
* Bons de réductions avec l'Express
* Black Friday 2017
* Code promo La Redoute
* Code promo Sarenza
* Code promo Zalando
* Code promo Cdiscount
Nos partenaires
* BIEN MANGER avec Bjorg
* COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile
* CODES ITUNES avec L'Express
* VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins
* ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo
Les sites du réseau Groupe L'Express :
* Décoration avec CoteMaison.fr
* Food avec Mycuisine.fr
* Célébrités avec PointdeVue.fr
© L'Express -
* Mentions légales
* Conditions générales d'utilisation
* Charte des commentaires
* Contacts
* Service Client
* Archives
* Boutique
* Régie Publicitaire
IFRAME:
//redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe
#Rss général Clubic pro
×
Connexion
Submit
____________________
oublié ?
____________________
oublié ?
S'identifier
Se connecter avec facebook
Inscription
clubic
* [ld+json] 0
+
+ Mes messages
+ Administration
+ Déconnexion
* Rechercher
____________________
* codes promo
+ Code Promo Amazon
+ Code Promo Boulanger
+ Code Promo GrosBill
+ Code Promo Priceminister
+ Code Promo Asos
+ Code Promo Zalando
+ Code Promo La Redoute
+ Code Promo Nike
+ Code Promo Sarenza
+ Code Promo Spartoo
+ Code Promo Adidas
+ Code Promo Kiabi
+ Code Promo Sephora
+ Code Promo Showoomprivé
+ Code Promo Voyages SNCF
+ Code Promo Auchan
* comparateur
+ Ordinateur
+ Ordinateur Portable
+ PC Gamer
+ Apple Mac
+ Apple MacBook
+ Ultrabook
+ Tablette
+ Chromebook
+ Netbook
+ Apple iPad
+ Smartphone
+ Smartphone Android
+ Apple iPhone
+ Apple iPhone 7
+ Appareil photo numérique
+ Apple iPhone 7 Plus
+ Appareil photo reflex
+ Montre connectée
+ Appareil photo bridge
+ TV
+ Gopro
+ TV LED
+ TV 3D
+ TV 4K
+ PS4
+ Xbox One
+ PS4 Pro
+ Imprimante
+ Disque Dur
+ Disque Dur SSD
+ Disque Dur externe
+ Casque Audio
+ GPS
+ Gros Electroménager
+ Casque Bluetooth
+ Petit Electroménager
* télécharger
+ Logiciels Windows
+ Logiciels Mac OSX
+ Applications Android
+ WinRAR
+ Winzip
+ 7-Zip
+ Adobe Reader
+ VLC
+ iTunes
+ Skype
+ WhatsApp
+ Google Chrome
+ Mozilla Firefox
+ Adobe Flash Player
+ LibreOffice
+ OpenOffice
+ Microsoft Office 2016
+ Adobe Photoshop
+ Gimp
+ Photofiltre
+ Google Sketchup
+ Daemon Tools Lite
+ IDM - Internet Download Manager
+ Vuze
+ Windows 10
+ CCleaner
+ AdwCleaner
+ Avast Antivirus
* bons plans
* vidéos
* forum
Soldes Hiver 2018
* Soldes d'hiver 2018
* CES 2018
* Smart Life
* Sport et santé
* Jeux Vidéo
* Culture
* Sciences
* Trendy
* Guides d'achat
* Jeux concours
* Comparatif Antivirus
* Meilleurs smartphones 2017
* Actualités
* Smartphones
* Meilleurs Smartphones
* Forfait RED SFR
Soldes Hiver 2018
* Clubic Mag
* Culture
Par Audrey Oeillet
le jeudi 04 décembre 2014
Intelligence artificielle : faut-il s'inquiéter des mises en garde des
scientifiques ?
Commenter (84) Partager Tweeter
En matière d'intelligence artificielle, le scientifique britannique
Stephen Hawking persiste et signe : l'humanité est en danger. Un
discours de plus en plus fréquent dans la bouche des chercheurs.
Faut-il vraiment s'en inquiéter ?
« Les êtres humains sont limités par une évolution biologique lente,
ils ne peuvent pas suivre la cadence et pourraient être dépassés »
estime Stephen Hawking, éminent physicien britannique. Quelques mois
seulement après une tribune écrite à l'aide de trois autres
scientifiques, il pointe à nouveau du doigt les risques liés au
développement de l'intelligence artificielle, dans une interview
accordée à la BBC.
Le soulèvement des machines ?
« L'intelligence artificielle pourrait se développer d'elle-même, se
restructurer de son propre chef à un rythme de plus en plus rapide »
explique Hawking. Une théorie proche de celle de Raymond Kurzweil, qui
parle de Singularité technologique. Pour ce théoricien américain, il
arrivera un point où l'évolution technologique donnera à un ordinateur
plus de puissance de calcul et de réflexion qu'au cerveau humain, et
permettra même d'y télécharger une conscience humaine. A ce stade, la
machine n'aura plus besoin de l'homme pour fonctionner, et pourra même
construire une nouvelle version plus perfectionnée d'elle-même,
laissant l'être humain sur la touche. Un vrai récit de science-fiction
- c'est notamment le discours du récent film Transcendance - mais
Raymond Kurzweil estime qu'il pourrait devenir réalité aux alentours de
2045.
Raymond Kurzweil courbe singularité
La courbe de la Singularité de Raymond Kurzweil
Une date à la fois loin et proche d'une époque où le développement de
l'intelligence artificielle va de pair avec celle des robots. Si on
pense rapidement aux androïdes qui ressemblent à l'être humain, à la
manière de ceux de la série Real Humans, c'est plutôt du côté des
algorithmes de plus en plus poussés qu'il faut aujourd'hui se tourner.
En effet, si la robotique parvient à développer des machines
humanoïdes, tantôt attachantes - comme Nao - tantôt flirtant avec la
vallée dérangeante en raison d'une similitude particulière avec l'être
humain, ce ne sont finalement que des machines « sans âme ». Mais l'un
des objectifs du développement de l'intelligence artificielle est
justement de permettre aux machines d'avoir une réaction logique, comme
pourrait en avoir un être humain.
Le travail en ce sens est long et complexe, et les entreprises
focalisées sur le développement de l'IA, se penchent sur des
problématiques qui les intéressent dans un contexte précis.
Le jeu de l'imitation
Parmi les évolutions notables dévoilées ces derniers mois, on trouve le
travail de Microsoft sur la reconnaissance d'images, par exemple : le
projet Adam, une intelligence artificielle capable d'apprendre de
nouvelles informations par le biais d'une immense banque d'images. De
son côté, Chematria, développé par des chercheurs de l'Université de
Toronto, est capable d'analyser des modèles statiques de molécules pour
déterminer l'efficacité potentielle d'un médicament avant même qu'il ne
soit conçu. Et puis il y a Watson, le logiciel d'IBM, qui après avoir
participé à l'émission américaine Jeopardy, est désormais destiné aux
entreprises pour les aider à prendre des décisions.
IBM Watson
Microsoft, Google, Facebook, IBM, Nokia... nombreuses sont les
entreprises qui travaillent aujourd'hui sur le développement de
l'intelligence artificielle. Mais si les progrès ont été conséquents
ces dernières années, on est encore loin du moment où la machine
bernera l'homme.
Car il existe un moyen de tester la « conscience » d'une IA : le test
de Turing. Imaginé par le mathématicien britannique Alan Turing en
1950, il consiste à confronter des êtres humains à une entité virtuelle
ou à un autre humain dans un test à l'aveugle. Si au moins 30% des «
testeurs » ne parviennent pas à déterminer avec certitude s'il s'agit
d'un homme ou d'une machine en face d'eux, alors le test est considéré
comme réussi.
A ce jour, une seule IA a officiellement passé le test de Turing : un
adolescent virtuel, Eugene Goostman, conçu par des développeurs russes.
Mais la validation de ce test, réalisée 60 ans jour pour jour après la
disparition de Turing, fait polémique pour son côté opportuniste, et
par le fait que le panel de testeur n'était composé que de 3 personnes,
dont une seule a eu un doute quant à l'identité réelle de
l'interlocuteur. Difficile, à ce stade, de parler d'une menace à la
Skynet... mais l'intelligence artificielle capable de berner un humain
semble, cependant, en bonne voie.
Science sans conscience...
« Développer avec succès l'intelligence artificielle pourrait être le
plus grand événement dans l'histoire de l'humanité. Malheureusement, ce
pourrait aussi être le dernier » estimaient en mai dernier Stephen
Hawking, Stuart Russel, Max Tegmark et Fran Wilczek. « L'incidence à
court terme de l'intelligence artificielle dépend de celui qui la
contrôle, mais, à long terme, cela dépend de la possibilité concrète de
la contrôler. Nous devrions tous nous demander ce que nous pouvons
faire maintenant pour augmenter les bénéfices et esquiver les
risques. » Une pensée partagée par Elon Musk, le patron de SpaceX, qui
déclarait il y a peu « Je pense que nous devrions être très prudents à
propos de l'intelligence artificielle. Si je devais miser sur ce qui
constitue notre plus grande menace existentielle, ce serait
probablement ça. »
Terminator
Le fait que des chercheurs et des entrepreneurs du secteur des
nouvelles technologies tirent la sonnette d'alarme ne sous-entend pas
qu'il faut stopper le développement des intelligences artificielles,
bien au contraire. Ce que soulignent ces intervenants, c'est davantage
le fait que ce développement n'est pas encadré à ce jour, et que les
entreprises qui y travaillent sont dans une course à l'évolution
technologique qui pourrait bien finir par les dépasser. « Dans toutes
les histoires mettant en scène un type avec un pentagramme et de l'eau
bénite, il est sûr et certain qu'il va pouvoir contrôler le démon. Sauf
qu'il n'y arrive pas » illustre Elon Musk.
Malgré les alertes lancées ces derniers mois, l'amorce d'un encadrement
peine grandement à arriver. Si l'Europe investit désormais dans le
développement de la robotique civile, l'intelligence artificielle est
un sujet qui ne semble pas vraiment passionner les foules, malgré les
inquiétudes soulevées en mai dernier par les Nations Unies, concernant
les « robots tueurs » et leur utilisation dans les conflits armés. Il y
a donc fort à parier que les scientifiques vont continuer à multiplier
les mises en garde, jusqu'à être entendus... pour le bien de l'humanité
?
Modifié le 04/12/2014 à 12h07
Commenter (84) Partager Tweeter
Commentaires
____________________
Ok
Découvrez aussi :
Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir
Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie
Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie
Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir
Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir
Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment
Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment
Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo
Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver
Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver
Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de
Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016
[55157?limit=1&phint=website=clubic]
Get Adobe Flash player
Intelligence artificielle . fr
Site francophone sur l'intelligence artificielle
* Intelligence Artificielle
+ Conscience
* Domaines de l'intelligence artificielle
+ La robotique
+ Voiture autonome
+ Jeux
* Formations en IA
* Contact
Intelligence artificielle
an image
IA est le terme utilisé le plus couramment pour intelligence
artificielle (Artificial Intelligence ou AI pour les anglophones). Le
concept est d'élaborer des programmes informatiques capables
d'effectuer des tâches accomplies par des humains demandant un
apprentissage, une organisation de la mémoire et un raisonnement. Le
but est de donner des notions de rationalité, des fonctions de
raisonnement et de perception (visuelle par exemple) pour commander un
robot dans un milieu qui lui est inconnu.
Son histoire
C'est dans un article d'Alan Turing écrit en octobre 1950 qu'apparaît
la première définition pour qualifier un ordinateur ou une machine de «
consciente ». Il perfectionnera cette idée sur des forums et dans des
conférences sur « l'intelligence de la machine ». C'est pendant l'été
1956 que l'intelligence artificielle fut considérée comme un domaine de
recherche, suite à la conférence du campus de Dartmouth College. Les
principaux acteurs de son développement sont : l'université Stanford
aux États-Unis, le MIT, l'université Carnegie Mellon et celle
d'Édimbourg. Un des pionniers français est Jacques Pitrat.
IFRAME: http://www.youtube.com/embed/A-ey-93IExY
ASIMO de Honda
L'IA forte et faible
Deux types d'intelligence artificielle se confrontent, l'intelligence
artificielle forte et faible.
L'intelligence artificielle forte devra produire un comportement
intelligent, mais aussi être capable d'éprouver une conscience ou « des
sentiments », ce qui signifie avoir une compréhension et un
raisonnement. Elle suscitera de nombreux débats sur le fait que la
conscience a un support biologique et non matériel. La capacité de ces
machines à être aussi intelligente que l'être humain serait limitée par
sa force de calcul. C'est cette limite que les développeurs tentent de
dépasser en concevant des logiciels de plus en plus performants, et
permettant aussi de modéliser des idées abstraites.
L'intelligence artificielle faible tient plus de l'ingénierie, le
système cherche à être autonome et les algorithmes résolvent des
problèmes. Mais dans cette approche, il ne s'agira que d'une simulation
d'intelligence, le système fait comme si. Un bon exemple est le
programme conversationnel ELIZA, qui imite le comportement humain
pendant un dialogue face un autre humain. Le créateur Joseph Weizenbaum
met bien en garde que lorsque le programme écrit « je comprends », en
fait il ne comprend rien.
Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés.
#alternate Modifier Wikipédia (fr)
Intelligence artificielle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir A.I.
Intelligence artificielle (film), IA Ce lien renvoie vers une page
d'homonymie .
Supercalculateur Electronic Art's Intel-ligence-Art-ificielle
(représentation allégorique artistique de « l'Intelligence
artificielle »)
Deep Blue IBM, premier supercalculateur à battre un champion du monde
d'échecs en titre de l'histoire de l'humanité (Matchs Deep Blue contre
Kasparov Russie-États-Unis en 1996 et 1997)
L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble de théories et de
techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de
simuler l'intelligence »^[1]. Elle correspond donc à un ensemble de
concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome
constituée.
Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel
à la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux
neuronaux), à la logique mathématique (sous-discipline des
mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche
des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou
algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les
dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en
œuvre de ses fonctions cognitives^[2].
Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de
nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant
dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais
philosophiques.
Sommaire
* 1 Définition
* 2 Historique
+ 2.1 Prix Turing
+ 2.2 Faits marquants depuis les années 2000
+ 2.3 En France
* 3 Test de Turing
* 4 Intelligence artificielle forte
+ 4.1 Définition
+ 4.2 Estimation de faisabilité
+ 4.3 Diversité des opinions
+ 4.4 Travaux complémentaires
* 5 Intelligence artificielle faible
+ 5.1 Estimation de faisabilité
* 6 Courants de pensée
+ 6.1 Cognitivisme
+ 6.2 Connexionnisme
+ 6.3 Synthèse
* 7 Différentes facettes
* 8 Conception de systèmes
* 9 Utilisation
+ 9.1 Domaines d’application
+ 9.2 Jeux vidéo
* 10 Précurseurs
+ 10.1 Automates
+ 10.2 Pensée automatique
* 11 Questionnements
+ 11.1 Espoirs et enthousiasme
+ 11.2 Critiques et inquiétudes
+ 11.3 Critique de la technique et de la technologie
+ 11.4 Questionnements éthiques
* 12 Perspectives et projections dans le futur
* 13 Dans la science-fiction
+ 13.1 Quelques IA célèbres dans la science-fiction
* 14 Formation
* 15 L'intelligence artificielle et les jeux
+ 15.1 Othello
+ 15.2 Échecs
+ 15.3 Go
+ 15.4 Jeopardy!
+ 15.5 Poker
* 16 Notes et références
* 17 Annexes
+ 17.1 Bibliographie
+ 17.2 Articles connexes
+ 17.3 Liens externes
Définition[modifier | modifier le code]
Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est
souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour
Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs,
Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques
qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de
façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des
processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel,
l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »^[3]^,^[4].
On y trouve donc le côté « artificiel » atteint par l'usage des
ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté
« intelligence » associé à son but d'imiter le comportement. Cette
imitation peut se faire dans le raisonnement, par exemple dans les jeux
ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues
naturelles, dans la perception : visuelle (interprétation des images et
des scènes), auditive (compréhension du langage parlé) ou par d'autres
capteurs, dans la commande d'un robot dans un milieu inconnu ou
hostile.
Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe
un certain nombre de définitions différentes de l'IA qui varient sur
deux points fondamentaux^[5] :
* Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain
de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal
d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité.
* Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but
d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou
rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le
fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à
celui de l'être humain et être au moins aussi rationnel.
Historique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Histoire de l'intelligence artificielle.
Historiquement, elle trouve son point de départ dans les années 1950
avec les travaux d'Alan Turing, qui se demande si une machine peut
« penser ». Le développement croissant des technologies informatiques
(puissance de calcul) et des techniques algorithmiques (notamment
l'apprentissage profond ou deep learning) ont permis la réalisation de
programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses
capacités cognitives emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de
go en 2016 et le poker en 2017.
L'une des origines de l'intelligence artificielle se trouve
probablement dans l'article d'Alan Turing « Computing Machinery and
Intelligence » (Mind, octobre 1950)^[6], où Turing explore le problème
et propose une expérience maintenant connue sous le nom de test de
Turing dans une tentative de définition d'un standard permettant de
qualifier une machine de « consciente ». Il développe cette idée dans
plusieurs forums, dans la conférence « L'intelligence de la machine,
une idée hérétique »^[7], dans la conférence qu'il donne à la BBC
3^e programme le 15 mai 1951 « Les calculateurs numériques peuvent-ils
penser ? »^[8] ou la discussion avec M.H.A. Newman, Sir Geoffrey
Jefferson et R.B. Braithwaite les 14 et 23 janvier 1952 sur le thème
« Les ordinateurs peuvent-ils penser? »^[9]. L'autre origine probable
est la publication, en 1949, par Warren Weaver de son mémorandum sur la
traduction automatique des langues^[10] qui suggère qu'une machine
puisse faire une tâche qui relève typiquement de l'intelligence
humaine.
On considère que l'intelligence artificielle, en tant que domaine de
recherche, a été créée à la conférence qui s'est tenue sur le campus de
Dartmouth College pendant l'été 1956^[11] à laquelle assistaient ceux
qui vont marquer la discipline. L'intelligence artificielle se
développe ensuite surtout aux États-Unis à l'université Stanford sous
l'impulsion de John McCarthy, au MIT sous celle de Marvin Minsky, à
l'université Carnegie-Mellon sous celle de Allen Newell et Herbert
Simon et à l'université d'Édimbourg sous celle de Donald Michie. En
France, l'un des pionniers est Jacques Pitrat.
Toutefois le sujet de l'intelligence artificielle est un sujet dont les
bornes peuvent varier. Par exemple, la recherche d'un itinéraire était
considéré comme un problème d'intelligence artificielle dans les années
1950, alors que depuis que des applications sont dotées d'algorithmes
pour résoudre ces questions la recherche d'itinéraires n'est plus
considérée comme de l'intelligence artificielle^[12].
Prix Turing[modifier | modifier le code]
Plusieurs prix Turing ont été attribués à des pionniers de
l'intelligence artificielle, citons: Marvin Minsky en 1969, John
McCarthy en 1971, Allen Newell et Herbert Simon en 1975, Edward
Feigenbaum et Raj Reddy en 1994, Judea Pearl en 2011.
Faits marquants depuis les années 2000[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle est un sujet d'actualité au XXI^e siècle.
En 2004, l'Institut Singularity a lancé une campagne Internet appelée
« Trois lois dangereuses » : « Three Laws Unsafe » (en lien avec les
trois lois d'Asimov) pour sensibiliser aux questions de la
problématique de l'intelligence artificielle et l'insuffisance des lois
d'Asimov en particulier. (Singularity Institute for Artificial
Intelligence 2004)^[13].
En 2005, le projet Blue Brain est lancé, il vise à simuler le cerveau
des mammifères. Il s'agit d'une des méthodes envisagées pour réaliser
une IA. Ils annoncent de plus comme objectif de fabriquer, dans dix
ans, le premier « vrai » cerveau électronique^[14]. En mars 2007, le
gouvernement sud-coréen a annoncé que plus tard dans l'année, il
émettrait une charte sur l'éthique des robots, afin de fixer des normes
pour les utilisateurs et les fabricants. Selon Park Hye-Young, du
ministère de l'Information et de la communication, la Charte reflète
les trois lois d'Asimov : la tentative de définition des règles de base
pour le développement futur de la robotique. En juillet 2009,
Californie, conférence organisé par l'Association for the Advancement
of Artificial Intelligence (AAAI), où un groupe d'informaticiens se
demande s'il devrait y avoir des limites sur la recherche qui pourrait
conduire à la perte de l'emprise humaine sur les systèmes
informatiques, et où il était également question de l'explosion de
l'intelligence (artificielle) et du danger de la singularité
technologique conduisant à un changement d'ère, ou de paradigme
totalement en dehors du contrôle humain^[15]^,^[16].
En 2009, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un
projet visant à repenser la recherche en intelligence artificielle. Il
réunira des scientifiques qui ont eu du succès dans des domaines
distincts de l'IA. Neil Gershenfeld déclare « Nous voulons
essentiellement revenir 30 ans en arrière, et de revoir quelques
directions aujourd'hui gelées »^[17].
En novembre 2009, l'US Air Force cherche à acquérir 2 200 PlayStation
3^[18] pour utiliser le processeur cell à 7 ou 8 cœurs qu'elle contient
dans le but d'augmenter les capacités de leur superordinateur constitué
de 336 PlayStation 3 (total théorique 52,8 PetaFlops en double
précision). Le nombre sera réduit à 1 700 unités le 22 décembre
2009^[19]. Le projet vise le traitement vidéo haute-définition, et
l'« informatique neuromorphique », ou la création de calculateurs avec
des propriétés/fonctions similaires au cerveau humain^[18].
Le 27 janvier 2010, l'US Air Force demande l'aide de l'industrie pour
développer une intelligence avancée de collecte d'information et avec
la capacité de décision rapide pour aider les forces américaines pour
attaquer ses ennemis rapidement à leurs points les plus vulnérables.
L'US Air Force utilisera une intelligence artificielle, le raisonnement
ontologique, et les procédures informatique basées sur la connaissance,
ainsi que d'autres traitement de données avancées afin de frapper
l'ennemi au meilleur point^[20]. D'autre part, d’ici 2020, plus de
mille bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération,
parmi plus de 2 500 avions militaires, commenceront à être équipés de
sorte que, d’ici 2040, tous les avions de guerre américains soient
pilotés par intelligence artificielle, en plus des 10 000 véhicules
terrestres et des 7 000 dispositifs aériens commandés d'ores et déjà à
distance^[21].
Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte
deux des trois manches du jeu télévisé Jeopardy! en battant largement
ses deux concurrents humains en gains cumulés. Pour cette IA, la
preformance a résidé dans le fait de répondre à des questions de
culture générale (et non un domaine technique précis) dans des délais
très courts. En février 2016, l'artiste et designer Aaron Siegel
propose de faire de Watson un candidat à l'élection présidentielle
américaine afin de lancer le débat sur « le potentiel de l’intelligence
artificielle dans la politique »^[22].
En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux
de la NASA. Grâce à un super ordinateur quantique conçu par D-Wave
Systems et qui serait d'après cette société 11 000 fois plus performant
qu'un ordinateur actuel (de 2013)^[23], ils espèrent ainsi faire
progresser l'intelligence artificielle et notamment l'apprentissage
automatique. Raymond Kurzweil est engagé en décembre 2012 par Google
afin de participer et d'améliorer l'apprentissage automatique des
machines et des IA^[24].
En 2014-2015, à la suite du développement rapide du deep learning, et à
l'encontre des penseurs transhumanistes, quelques scientifiques et
membres de la communauté high tech craignent que l'intelligence
artificielle ne vienne à terme dépasser les performances de
l'intelligence humaine. Parmi eux, l'astrophysicien britannique Stephen
Hawking^[25], le fondateur de Microsoft Bill Gates^[26] et le PDG de
Tesla Elon Musk^[27].
Les géants de l'Internet s'intéressent de plus en plus à l'IA^[28]. Le
3 janvier 2016, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est donné
pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle
simple pour piloter ma maison ou m’aider dans mon
travail »^[réf. nécessaire] Il avait déjà créé en 2013 le laboratoire
Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR) dirigé par le chercheur
français Yann LeCun et ouvert un laboratoire de recherche permanente
dans le domaine à Paris^[29].
Apple a de son côté récemment acquis plusieurs start-up du secteur
(Perceptio, VocalIQ, Emotient et Turi)^[30].
En France[modifier | modifier le code]
En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis
Laurière, Claude-François Picard, Jacques Pitrat et Jean-Claude
Simon^[31]. Un congrès national annuel Reconnaissance de formes et
intelligence artificielle est créé en 1979 à Toulouse^[32]. En lien
avec l'organisation de la conférence IJCAI (en) à Chambéry en 1993, et
la création d'un GRECO-PRC^[33] intelligence artificielle, en 1983, il
donne naissance à une société savante, l'AFIA en 1989, qui, entre
autres, organise des conférences nationales en intelligence
artificielle^[34].
Dès le début de l'année 2017, les initiatives se multiplient et
s'accélèrent^[pourquoi ?]. Le 17 janvier 2017, le fonds de
capital-risque Serena Capital lance un fonds de 80 millions d’euros
dédié à l’investissement dans les start-up européennes du big data et
de l'intelligence artificielle^[35]. Le 19 janvier 2017, une audition
se tient au Sénat « L'intelligence Artificielle menace-t-elle nos
emplois ? »^[36]. Le 20 janvier 2017, Axelle Lemaire entend valoriser
les potentiels scientifiques et industriels de notre pays grâce au
projet « France IA »^[37].
Test de Turing[modifier | modifier le code]
Schéma du test de Turing.
Article détaillé : Test de Turing.
À l’orée des années 1950, entre la naissance de la cybernétique et
l’émergence quelques années plus tard de l’intelligence artificielle,
alors que les meilleurs esprits du temps s’interrogent sur la
possibilité de construire des machines pensantes, Alan Turing propose,
dès le début d’un article demeuré célèbre, un test pour déterminer si
une machine peut être définie par « consciente »^[pas clair]^[38].
Définir l’intelligence est un défi et il n’est pas certain qu’on puisse
y arriver un jour d’une façon satisfaisante. C’est cette remarque qui
poussa le mathématicien britannique Alan Turing, il y a soixante ans, à
proposer « le jeu de l’imitation » qui fixait un objectif précis à la
science naissante des ordinateurs que l'on n'appelait pas encore
informatique en francophonie. Ce « jeu de l'imitation » suggérait qu'un
juge fictif puisse dialoguer d'une part avec une machine et d'autre
part avec un humain à l'aide d'un terminal sans pouvoir les
discriminer^[39].
Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore pu réussir ce test, à savoir
se comporter de façon à ne pas être discriminé d'un humain, malgré de
nombreuses tentatives. Devant la persistance de ces échecs certains
informaticiens^[Lesquels ?] pensent que mettre au point un programme
aussi complexe ne démontrera pas l'intelligence des programmes ni leur
capacité à penser.
De nos jours, une machine peut certes réviser et faire évoluer des
objectifs qu’on lui a attribués. Une machine peut même être programmée
pour pouvoir restructurer sa connaissance initiale à partir
d’informations reçues ou perçues. Mais la machine d’aujourd’hui ne
pense pas à proprement parler, car elle n’a pas conscience d’elle-même
(et en particulier de ses limites), elle ne peut pas ultimement décider
de ses buts ni imaginer de nouvelles formes de représentations du
monde^[38].
Intelligence artificielle forte[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Philosophie de l'intelligence artificielle.
Définition[modifier | modifier le code]
Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une
machine capable non seulement de produire un comportement intelligent,
mais d’éprouver une impression d'une réelle conscience de soi, de
« vrais sentiments » (quoi qu’on puisse mettre derrière ces mots), et
« une compréhension de ses propres raisonnements »^[40].
L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline,
mais a également suscité de nombreux débats. En se fondant sur
l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que des
chercheurs n'hésitent pas à affirmer ^[41], que la conscience a un
support biologique et donc matériel, les scientifiques ne voient
généralement pas d’obstacle de principe à créer un jour une
intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique.
Selon les tenants de l'IA forte, si à l'heure actuelle il n'y a pas
d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être humain, ce
n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune
limite fonctionnelle (un ordinateur est une machine de Turing
universelle avec pour seules limites les limites de la calculabilité),
il n'y aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir
les logiciels appropriés (programme, base de données...). Elle permet
notamment de modéliser des idées abstraites.
Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code]
Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain
à celle d'un ordinateur peut aider à comprendre les ordres de grandeur
pour estimer la possibilité pratique ou non d'une intelligence
artificielle forte, de même qu'un simple calcul de puissance en kW
permet grosso modo de dire qu'un camion donné pourra espérer
transporter commodément telle ou telle charge ou si cela lui sera
impossible. Voici quelques exemples d'ordres de grandeur en traitement
de l'information :
* balance de Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux
poids) ;
* mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par
seconde sur 32 bits ;
* Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 @ 50 MHz (1992) : 160
milliards d'opérations par seconde.
Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise
surtout les ordres de grandeur en présence et leur évolution
relativement rapide (2015).
L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur
les ordinateurs typiques de 1970 effectuant 10^7 opérations logiques
par seconde^[42]^,^[43]. Le cerveau humain, formé de 10^11 neurones ne
pouvant chacun commuter plus de 100 fois par seconde en raison de leur
temps de relaxation permettait beaucoup plus de traitements logiques
par unité de temps (10^14 opérations logiques par seconde)^[43]. Ce
handicap technique précis n'existe plus sur les ordinateurs actuels
(2015), travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 GHz
environ.
Il s'agit là de processeurs destinés au particulier. Concernant des
machines comme Blue Gene, le rapport du nombre de comparaisons par
seconde entre ordinateur et cerveau ont même changé de sens.
Un article de 2013^[44] examine par plusieurs voies quelle pourrait
être la capacité mémoire nécessaire et, selon le mode de calcul,
obtient des chiffres très différents : 1 To, 100 To, 2 500 To (voir big
data), évoquant aussi par jeu 300 Mo, soit 60 MP3 de 3 minutes.
Le matériel serait donc maintenant présent. Du logiciel à la mesure de
ce matériel resterait à développer. En effet, l'important n'est pas de
raisonner plus vite, en traitant plus de données, ou en mémorisant plus
de choses que le cerveau humain^[45], l'important est de traiter les
informations de manière appropriée.
L'IA souligne la difficulté à expliciter toutes les connaissances
utiles à la résolution d'un problème complexe. Certaines connaissances
dites implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables.
Par exemple, qu'est-ce qui distingue un visage familier de deux cents
autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimer^[46].
L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est
exploitée depuis les années 1980 (voir Réseau de neurones). Néanmoins,
un autre type de complexité apparaît : la complexité structurelle.
Comment mettre en relation des modules spécialisés pour traiter un
certain type d'informations, par exemple un système de reconnaissance
des formes visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un
système lié à la motivation, à la coordination motrice, au langage,
etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son
apprentissage par l'expérience réalisé, l'« intelligence »
correspondante peut être distribuée en un grand nombre d'exemplaires,
par exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant
ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non, mais le dire tout
de suite grâce à des applications dites de credit scoring.
Enfin, au-delà de la simple technique, il reste à savoir de quel type
serait la relation entre l'homme et la machine intelligente : bonne et
peut-être non exempte de bugs, comme dans Les Robots d'Asimov, ou
carrément hostile comme dans Terminator sont deux exemples
possibles^[47].
Diversité des opinions[modifier | modifier le code]
Les principales opinions soutenues pour répondre à la question d’une
intelligence artificielle consciente sont les suivantes :
* Impossible : la conscience serait le propre des organismes vivants,
et elle serait liée à la nature des systèmes biologiques. Cette
position est défendue principalement par des religieux.
+ Problème : Elle rappelle toutefois toutes les controverses
passées entre vitalistes et matérialistes.
* Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les
ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont
l’organisation matérielle serait fondée sur des processus
quantiques. Cette position est défendue notamment par Roger
Penrose. Des algorithmes quantiques sont théoriquement capables de
mener à bien des calculs hors de l'atteinte pratique des
calculateurs conventionnels (complexité en
[MATH: N ln
( N )
{\displaystyle
N\ln(N)~} :MATH]
N\ln(N)~ au lieu de
[MATH: N 2
{\displaystyle N^{2}~}
:MATH]
N^{2}~ , par exemple, sous réserve d'existence du calculateur
approprié). Au-delà de la rapidité, le fait que l'on puisse
envisager des systèmes quantiques en mesure de calculer des
fonctions non-turing-calculables (voir Hypercalcul) ouvre des
possibilités qui - selon cet auteur - sont fondamentalement
interdites aux machines de Turing.
+ Problème : On ne dispose pas encore pour le moment
d'algorithmes d'IA à mettre en œuvre dans ce domaine. Tout
cela reste donc spéculatif.
* Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les
ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont
l’organisation matérielle mimerait le fonctionnement du cerveau
humain, par exemple avec des circuits électroniques spécialisés
reproduisant le fonctionnement des neurones.
+ Problème : Le système en question répondant exactement de la
même façon que sa simulation sur ordinateur - toujours
possible - au nom de quel principe leur assigner une
différence ?^[48]
* Impossible avec les algorithmes classiques manipulant des symboles
(logique formelle), car de nombreuses connaissances sont difficiles
à expliciter mais possible avec un apprentissage par l'expérience
de ces connaissances à l'aide d'outils tels que des réseaux de
neurones formels, dont l'organisation logique et non matérielle
s'inspire des neurones biologiques, et utilisés avec du matériel
informatique conventionnel.
+ Problème : si du matériel informatique conventionnel est
utilisé pour réaliser un réseau de neurones, alors il est
possible de réaliser l'IA avec les ordinateurs classiques
manipulant des symboles (puisque ce sont les mêmes machines,
voir Thèse de Church-Turing). Cette position parait donc
incohérente. Toutefois, ses défenseurs (thèse de l'IA forte)
arguent que l'impossibilité en question est liée à notre
inaptitude à tout programmer de manière explicite, elle n'a
rien à voir avec une impossibilité théorique. Par ailleurs, ce
que fait un ordinateur, un système à base d'échanges de bouts
de papier dans une salle immense peut le simuler quelques
milliards de fois plus lentement. Or il peut rester difficile
à admettre que cet échange de bouts de papiers « ait une
conscience ». Voir Chambre chinoise. Selon les tenants de l'IA
forte, cela ne pose toutefois pas de problème.
* Impossible car la pensée n'est pas un phénomène calculable par des
processus discrets et finis. Pour passer d'un état de pensée au
suivant, il y a une infinité non dénombrable, une continuité
d'états transitoires. Cette idée est réfutée par Alain Cardon
(Modéliser et concevoir une Machine pensante).
* Possible avec des ordinateurs manipulant des symboles. La notion de
symbole est toutefois à prendre au sens large. Cette option inclut
les travaux sur le raisonnement ou l'apprentissage symbolique basé
sur la logique des prédicats, mais aussi les techniques
connexionnistes telles que les réseaux de neurones, qui, à la base,
sont définies par des symboles. Cette dernière opinion constitue la
position la plus engagée en faveur de l'intelligence artificielle
forte.
Des auteurs comme Douglas Hofstadter (mais déjà avant lui Arthur C.
Clarke ou Alan Turing) (voir le test de Turing) expriment par ailleurs
un doute sur la possibilité de faire la différence entre une
intelligence artificielle qui éprouverait réellement une conscience, et
une autre qui simulerait exactement ce comportement. Après tout, nous
ne pouvons même pas être certains que d’autres consciences que la
nôtre, y compris chez des humains, éprouvent réellement quoi que ce
soit, si ce n'est par une pétition de principe qui spécule que chaque
humain se retrouve à l'identique chez tous les autres. On retrouve là
le problème connu du solipsisme en philosophie.
Travaux complémentaires[modifier | modifier le code]
Le mathématicien de la physique Roger Penrose^[49] pense que la
conscience viendrait de l'exploitation de phénomènes quantiques dans le
cerveau (voir microtubules), empêchant la simulation réaliste de plus
de quelques dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les
résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à présent
isolé sur cette question. Un autre chercheur a présenté depuis une
thèse de même esprit quoique moins radicale : Andrei Kirilyuk^[50].
Cette spéculation reste néanmoins marginale par rapport aux travaux des
neurosciences. L'action de phénomènes quantiques est
évidente^[réf. nécessaire] dans le cas de la rétine (quelques quanta de
lumière seulement suffisent à une perception) ou de l'odorat, mais elle
ne constitue pas une condition préalable à un traitement efficace de
l'information. En effet, le traitement de l'information effectué par le
cerveau est relativement robuste^[réf. nécessaire] et ne dépend pas de
l'état quantique de chaque molécule, ni même de la présence ou de la
connexion de neurones isolés.
Cela dit, l’intelligence artificielle est loin de se limiter aux seuls
réseaux de neurones, qui ne sont généralement utilisés que comme
classifieurs. Les techniques de résolution générale de problèmes et la
logique des prédicats^[51], entre autres, ont fourni des résultats
significatifs et sont exploités par des ingénieurs et chercheurs dans
plusieurs domaines (en particulier depuis Mycin (en) en 1973 pour le
diagnostic des maladies du sang).
Intelligence artificielle faible[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Intelligence artificielle faible.
La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche
pragmatique d’ingénieur : chercher à construire des systèmes de plus en
plus autonomes (pour réduire le coût de leur supervision), des
algorithmes capables de résoudre des problèmes d’une certaine classe,
etc. Mais, cette fois, la machine simule l'intelligence, elle semble
agir comme si elle était intelligente. On en voit des exemples concrets
avec les programmes conversationnels qui tentent de passer le test de
Turing, comme ELIZA. Ces logiciels parviennent à imiter de façon
grossière le comportement d'humains face à d'autres humains lors d'un
dialogue.
Joseph Weizenbaum, créateur du programme ELIZA, met en garde le public
dans son ouvrage Computer Power and Human Reason : si ces programmes
« semblent » intelligents, ils ne le sont pas : ELIZA simule très
grossièrement un psychologue en relevant immédiatement toute mention du
père ou de la mère, en demandant des détails sur tel élément de phrase
et en écrivant de temps en temps « Je comprends. », mais son auteur
rappelle qu'il s'agit d'une simple mystification : le programme ne
comprend en réalité rien.
Les tenants de l'IA forte admettent que s'il y a bien dans ce cas
simple simulation de comportements intelligents, il est aisé de le
découvrir et qu'on ne peut donc généraliser. En effet, si on ne peut
différencier expérimentalement deux comportements intelligents, celui
d'une machine et celui d'un humain, comment peut-on prétendre que les
deux choses ont des propriétés différentes ? Le terme même de
« simulation de l'intelligence » est contesté et devrait, toujours
selon eux, être remplacé par « reproduction de l'intelligence ».
Les tenants de l'IA faible arguent que la plupart des techniques
actuelles d’intelligence artificielle sont inspirées de leur paradigme.
Ce serait par exemple la démarche utilisée par IBM dans son projet
nommé Autonomic computing. La controverse persiste néanmoins avec les
tenants de l'IA forte qui contestent cette interprétation.
Simple évolution, donc, et non révolution : l’intelligence artificielle
s’inscrit à ce compte dans la droite succession de ce qu’ont été la
recherche opérationnelle dans les années 1960, la supervision (en
anglais : process control) dans les années 1970, l’aide à la décision
dans les années 1980 et le data mining dans les années 1990. Et, qui
plus est, avec une certaine continuité.
Il s'agit surtout d'intelligence humaine reconstituée, et de
programmation ad hoc d'un apprentissage, sans qu'une théorie
unificatrice n'existe pour le moment (2011). Le Théorème de Cox-Jaynes
indique toutefois, ce qui est un résultat fort, que sous cinq
contraintes raisonnables, tout procédé d'apprentissage devra être soit
conforme à l'inférence bayésienne, soit incohérent à terme, donc
inefficace^[52].
Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code]
Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de
Turing et de Grice à ce sujet, propose^[53] six « préceptes »
conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont
déjà mises en œuvre par des systèmes existants :
* objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le
système) ;
* textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase,
qu'elles émanent du système ou de l'utilisateur) ;
* apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations
issues des propos de l'utilisateur) ;
* questionnement (demande de précisions de la part du système) ;
* rectification (suggestion de rectifications à la question posée,
lorsque nécessaire) ;
* explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a
apportée précédemment).
Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par
lui-même une représentation de l'utilisateur auquel il a affaire, pour
s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter au
système à partir du moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une
machine : il ne conversera pas de la même manière avec un système
automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui présente pour le
concepteur l'avantage pragmatique de simplifier certains aspects du
dialogue.
Courants de pensée[modifier | modifier le code]
La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement
son caractère pluridisciplinaire et se nourrissait des contributions
les plus diverses : neurophysiologie, psychologie, logique, sciences
sociales… Et c’est tout naturellement qu’elle envisagea deux approches
des systèmes, deux approches reprises par les sciences cognitives et de
ce fait l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition
(du haut vers le bas) et une approche contraire par construction
progressive du bas vers le haut.
Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que
contradictoires : on est à l'aise pour décomposer rapidement ce que
l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls
éléments que l'on connaît afin de se familiariser avec les concepts
émergents est plus utile pour les domaines inconnus. Elles sont
respectivement à la base des hypothèses de travail que constituent le
cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui (2005)
d'opérer progressivement leur fusion.
Le HOWTO de Linux sur l'intelligence artificielle v3.0^[54], révisé le
15 décembre 2012, adopte pour la commodité du lecteur la taxinomie
suivante :
* Systèmes symboliques ;
* Connexionnisme ;
* Calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ;
* Alife (vie artificielle) et Complexité ;
* Agents et robotique.
Cognitivisme[modifier | modifier le code]
Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que
par des procédés évidemment très différents), manipule essentiellement
des symboles élémentaires. Dans son livre La société de l’esprit,
Marvin Minsky, s’appuyant sur des observations du psychologue Jean
Piaget, envisage le processus cognitif comme une compétition d’agents
fournissant des réponses partielles et dont les avis sont arbitrés par
d’autres agents. Il cite les exemples suivants de Piaget :
* L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un
verre, plus il y a d’eau dans ce verre. Après avoir joué avec des
transvasements successifs, il intègre le fait que la notion de
hauteur du liquide dans le verre entre en compétition avec celle du
diamètre du verre, et arbitre de son mieux entre les deux.
* Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à
modeler : la réduction de plusieurs objets temporairement
représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un concept
de conservation de la quantité de matière.
Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la
formation de l’esprit, qui dégagent quelques règles pour arbitrer les
différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et
erreurs.
Connexionnisme[modifier | modifier le code]
Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels,
envisage la cognition comme le résultat d’une interaction globale des
parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le chien dispose
d'une sorte de connaissance des équations différentielles du mouvement,
puisqu’il arrive à attraper un bâton au vol. Et pas davantage qu’un
chat ait aussi une sorte de connaissance de la loi de chute des corps,
puisqu’il se comporte comme s’il savait à partir de quelle hauteur il
ne doit plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol.
Cette faculté qui évoque un peu l’intuition des philosophes se
caractériserait par la prise en compte et la consolidation d’éléments
perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la
conscience, ou en tout cas n’y déclenche d’interprétation particulière.
Synthèse[modifier | modifier le code]
Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des
travaux :
* la redondance (le système est peu sensible à des pannes
ponctuelles) ;
* la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ;
cette notion diffère de la réentrance en programmation) ;
* la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont
dégagés et renforcés).
Différentes facettes[modifier | modifier le code]
On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou
séparément, dans un système d’intelligence artificielle tels que :
* le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ;
* la traduction automatique, si possible en temps réel ou très
légèrement différé ;
* le traitement automatique du langage naturel ;
* le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ;
* l’apprentissage automatique ;
* la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis
Baron et de l'Ircam) ;
* la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général,
etc. ;
* l'intégration automatique d’informations provenant de sources
hétérogènes, (fusion de données) ;
* l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur
l'émotion) et l'éventualité d'une subjectivité artificielle ;
* etc.
Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent
intervenir dans les fonctions suivantes :
* l'aide aux diagnostics ;
* l'aide à la décision ;
* la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes
d'allocation de ressources ;
* l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou
demandant une grande précision ;
* l'automatisation de tâches ;
* etc.
Conception de systèmes[modifier | modifier le code]
Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus
commodes que d’autres pour écrire des applications d’intelligence
artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus
médiatisés. Lisp constituait une solution ingénieuse pour faire de
l’intelligence artificielle en Fortran^[Contradiction]. ELIZA (le
premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable »
intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise
aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de
commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa
part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le
langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle
comme Haskell ou OCaml.
Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont
existé dès les années 1960 ; et des logiciels tels que Maple ou
Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique
qui, il y a trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de
mathématiques supérieures.
Utilisation[modifier | modifier le code]
Un robot NAO en 2014.
Domaines d’application[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une
variété de domaines tels que :
* la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à
l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ;
* la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où
une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds^[55] ou
encore la plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ;
* le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes
de commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des
intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de
plus en plus important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de
dollars pour trois années de recherches dans tous les domaines
requis à l’automatisation de l’armement militaire^[56].
* les jeux ;
* la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ;
* le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice,
d'aider à la décision et de trancher les cas simples ;
* la logistique, au travers d'approches heuristiques de type
résolution de problème de satisfaction de contraintes ;
* la robotique
Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence
artificielle faible :
* générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à
partir des souhaits des utilisateurs.
* robot employé de maison
* débogage
* programmation
* Journalisme: des "robots journalistes" pourraient à terme aider les
journalistes en les débarrassant de tâches ingrates, notamment la
veille ou la vérification des fake news^[57].
* Marketing: le programme "Albert", développé par Adgorythms permet
de faciliter les prises de décision dans des campagnes de marketing
digital^[58].
Jeux vidéo[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée depuis longtemps
dans la conception de joueurs artificiels pour le jeu d'échecs.
Toutefois, c'est dans les jeux vidéo que l'intelligence artificielle
s'est le plus popularisée.
Celle-ci bénéficie en effet des progrès de l'informatique, avec par
exemple les cartes graphiques dédiées qui déchargent le processeur
principal des tâches graphiques. Le processeur principal peut désormais
être utilisé pour développer des systèmes d’IA plus perfectionnés. Par
exemple, l'intelligence artificielle peut être utilisée pour 'piloter'
des bots (c'est-à-dire les personnages artificiels) évoluant dans les
MMOGs ou les mondes virtuels, mais on peut aussi citer son utilisation
dans des jeux de simulation, ou pour animer des personnages
artificiels.
Dans le domaine du jeu vidéo, l’IA caractérise toute prise de décision
d’un personnage (ou d’un groupe) géré par le jeu, et contraint par
l’intérêt ludique : une « meilleure » IA ne donne pas forcément un jeu
plus jouable^[59], l’objectif est de donner l’illusion d’un
comportement intelligent^[59]. L'éventail de sujets (recherche de
chemin, animation procédurale, planifications stratégiques…) sont
réalisables par des techniques classiques issues de l'IA symbolique
(automates, script, systèmes multi-agents…), fortement dépendante de
l’expertise humaine^[60]. Cette approche est préférée par rapport aux
techniques d'intelligence artificielle plus académiques (réseaux de
neurones, algorithmes génétiques), car mieux contrôlée^[61]. Ces
approches partagent toutes les mêmes contraintes de ressources
restreintes, que ce soit en mémoire, en temps de développement, ou en
temps de calcul, même si globalement ces ressources augmentent plus les
projets sont récents^[61].
Jusqu'à la fin des années 1990, l’IA dans les jeux vidéo (plus
particulièrement dans les jeux de stratégie en temps réel) a été
délaissée par rapport au rendu visuel et sonore. L’« évolution vers des
univers toujours plus réalistes, leur peuplement par des personnages
[…] aux comportements crédibles devient une problématique
importante »^[60]. Pour éviter ce contraste, et coupler dans le même
temps au délestage d’une grosse partie de l’aspect graphique des
processeurs vers les cartes graphiques^[62], on constate à cette
période une augmentation des ressources investies dans l’IA (temps de
développement, ressource processeur)^[62]. Certains jeux sont
précurseurs (Creatures, Black and White) car l’IA y constitue l’élément
central ludique^[réf. nécessaire]. Partant d’une approche à base de
règles rigides, les jeux utilisent alors des IA plus flexibles,
diversifiant les techniques mises en œuvre^[59]. Aujourd'hui la plupart
des jeux vidéo utilisent des solutions ad hoc, il existe néanmoins des
solutions middleware et également des solutions matérielles^[63]
toutefois très minoritaires^[réf. nécessaire].
Avec les jeux en réseau, le besoin d’IA a tout d’abord été
négligé^[62], mais, particulièrement avec l’apparition des jeux
massivement multijoueur, et la présence d’un nombre très important de
joueurs humains se confrontant à des personnages non joueur, ces
derniers ont un besoin très important de pouvoir s'adapter à des
situations qui ne peuvent être prévues. Actuellement ces types de jeux
intéressent particulièrement des chercheurs en IA, y trouvant un
environnement adéquat pour y éprouver différentes architectures
adaptatives^[60].
L'« IA scriptée » est une forme d'intelligence artificielle sans
apprentissage, du type : « si le joueur a telle position, alors faire
prendre tel chemin à deux PNJ », sans que le logiciel sache que cela
encercle le joueur, ou ne varie sa stratégie.
Précurseurs[modifier | modifier le code]
Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de
réflexion est tout à fait ancien, et il apparaît régulièrement au cours
de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une intelligence
artificielle et les principaux précurseurs de cette discipline sont les
suivants.
Automates[modifier | modifier le code]
Article connexe : Automate.
Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine »
date de 800 avant notre ère, en Égypte. La statue du dieu Amon levait
le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les prétendants qui
défilaient devant lui, puis elle « prononçait » un discours de
consécration. Les Égyptiens étaient probablement conscients de la
présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et déclarant les paroles
sacrées derrière la statue, mais cela ne semblait pas être pour eux
contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque,
Homère, dans L'Iliade (XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés
par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis de roues en or,
capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans
la demeure du dieu ; ou encore, deux servantes forgées en or qui
l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant de bronze Talos, gardien
des rivages de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du
dieu.
Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le III^e et le
I^er siècle avant notre ère, d’une école d’ingénieurs fondée par
Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à
l’amusement tels des corbeaux qui chantaient. Héron L'Ancien décrit
dans son traité « Automates », un carrousel animé grâce à la vapeur et
considéré comme anticipant les machines à vapeur. Les automates
disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a prêté à Roger
Bacon la conception d'automates doués de la parole; en fait,
probablement de mécanismes simulant la prononciation de certains mots
simples.
Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour
amuser le roi de France, François I^[64]. Gio Battista Aleotti et
Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et
chantants, des flûtistes mécaniques, des nymphes, des dragons et des
satyres animés pour égayer des fêtes aristocratiques, des jardins et
des grottes. René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un automate
qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs une
réflexion d’un modernisme étonnant sur les différences entre la nature
des automates, et celles d’une part des animaux (pas de différence) et
d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en
font le précurseur méconnu d’un des principaux thèmes de la
science-fiction : l'indistinction entre le vivant et l’artificiel,
entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences
artificielles.
Le canard artificiel de Vaucanson (1738).
Jacques de Vaucanson a construit en 1738 un « canard artificiel de
cuivre doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai
canard ». Il était possible de programmer les mouvements de cet
automate, grâce à des pignons placés sur un cylindre gravé, qui
contrôlaient des baguettes traversant les pattes du canard. L’automate
a été exposé pendant plusieurs années en France, en Italie et en
Angleterre, et la transparence de l’abdomen permettait d’observer le
mécanisme interne. Le dispositif permettant de simuler la digestion et
d’expulser une sorte de bouillie verte fait l’objet d’une controverse.
Certains commentateurs estiment que cette bouillie verte n’était pas
fabriquée à partir des aliments ingérés, mais préparée à l’avance.
D’autres estiment que cet avis n’est fondé que sur des imitations du
canard de Vaucanson. Malheureusement, l’incendie du Musée de Nijni
Novgorod en Russie vers 1879 détruisit cet automate.
Les artisans Pierre et Louis Jaquet-Droz fabriquèrent parmi les
meilleurs automates fondés sur un système purement mécanique, avant le
développement des dispositifs électromécaniques. Certains de ces
automates, par un système de cames multiples, étaient capables d'écrire
un petit billet (toujours le même). Enfin, Les Contes d'Hoffmann (et
ballet) L'Homme au sable décrit une poupée mécanique dont s'éprend le
héros.
Pensée automatique[modifier | modifier le code]
Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives
suivantes peuvent être citées :
* Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du
XIII^e siècle, a fait la première tentative pour engendrer des
idées par un système mécanique. Il combinait aléatoirement des
concepts grâce à une sorte de règle à calcul, un zairja, sur
laquelle pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et
de symboles philosophiques. Il baptisa sa méthode Grand Art (Ars
Magna), fondée sur l’identification de concepts de base, puis leur
combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes.
Raymond Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la
morale, à la médecine et à l’astrologie. Mais il n’utilisait que la
logique déductive, ce qui ne permettait pas à son système
d’acquérir un apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses
principes de départ : seule la logique inductive le permet.
* Gottfried Wilhelm Leibniz, au XVII^e siècle, a imaginé un calcul
pensant (calculus rationator), en assignant un nombre à chaque
concept. La manipulation de ces nombres aurait permis de résoudre
les questions les plus difficiles, et même d’aboutir à un langage
universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des principales
difficultés de cette méthode, également rencontrée dans les travaux
modernes sur l’intelligence artificielle, est l’interconnexion de
tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes
les autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée.
* George Boole a inventé la formulation mathématique des processus
fondamentaux du raisonnement, connue sous le nom d’algèbre de
Boole. Il était conscient des liens de ses travaux avec les
mécanismes de l’intelligence, comme le montre le titre de son
principal ouvrage paru en 1854 : « Les lois de la pensée » (The
laws of thought), sur l’algèbre booléenne.
* Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le
concept de prédicat, qui est une entité logique soit vraie, soit
fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant des
variables non logiques, n’ayant en soit aucun degré de vérité
(maison, propriétaire). Cette formalisation eut une grande
importance puisqu’elle permit de démontrer des théorèmes généraux,
simplement en appliquant des règles typographiques à des ensembles
de symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que
sur le choix des règles à appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur
joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des symboles qu’il
a inventés et ce sens^[65] n'est pas toujours formalisé, ce qui
ramène au problème de la signification en intelligence
artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs.
* Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du
XX^e siècle un ouvrage intitulé « Principia mathematica », dans
lequel ils résolvent des contradictions internes à la théorie de
Gottlob Frege. Ces travaux laissaient espérer d’aboutir à une
formalisation complète des mathématiques.
* Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront
une construction ouverte, en publiant en 1931 un article intitulé
« Des propositions formellement indécidables contenues dans les
Principia mathematica et autres systèmes similaires ». Sa
démonstration est qu’à partir d’une certaine complexité d’un
système, on peut y créer plus de propositions logiques qu’on ne
peut en démontrer vraies ou fausses. L’arithmétique, par exemple,
ne peut trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres
dont le carré soit -1. Ce choix reste arbitraire et n’est en rien
lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère qu’on pourra
créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles
avec les précédents, au fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si
l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul des prédicats
(logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme
complet.
* Alan Turing invente des machines abstraites et universelles
(rebaptisées les machines de Turing), dont les ordinateurs modernes
sont considérés comme des concrétisations. Il démontre l’existence
de calculs qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas
davantage, dans les cas qu'il cite), sans pour autant que cela
constitue pour Turing un motif pour douter de la faisabilité de
machines pensantes répondant aux critères du test de Turing.
* Irving John Good^[66], Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de
façon très claire les principes assez simples d’un robot à logique
inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne pour
enrichir sa base de connaissances sur la base du Théorème de
Cox-Jaynes. Ils n’ont malheureusement pas traité la question de la
façon dont on pourrait stocker ces connaissances sans que le mode
de stockage entraîne un biais cognitif. Le projet est voisin de
celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique
inductive, et donc propre à résoudre quelques problèmes ouverts.
* Robot à logique inductive^[67].
* Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques
aux ambitions de la raison, en orientant la recherche (Herbert
Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers l’obtention des solutions
en temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la
catégorisation des problèmes selon des classes de difficulté (en
rapport avec les travaux de Cantor sur l’infini).^[réf. souhaitée]
Questionnements[modifier | modifier le code]
Article connexe : Éthique de l'intelligence artificielle.
Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux
technophiles, on verse en général dans l'enthousiasme, le mouvement
transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres
s’inquiètent et sont portées par des interrogations, parfois
alarmistes, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi,
des figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de Microsoft et
« figure emblématique de la révolution informatique de la fin du
XX^e siècle »^[68] — pensent qu'il faut rester très prudent quant aux
développements futurs de ces technologies, qui pourraient devenir
liberticides ou dangereuses.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre
de questions, notamment celle relative à la possibilité pour les robots
ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions
et finalement se substituer aux humains. Certaines de ces réactions
sont ouvertement optimistes, d'autres sont au contraire pessimistes. En
2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc consacré à l'IA^[69].
Espoirs et enthousiasme[modifier | modifier le code]
Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence
artificielle a été faite par le statisticien anglais Irving John Good :
« supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce
dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de
telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette
machine pourrait à son tour créer des machines meilleures
qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en
chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence
humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la machine ultra
intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de
faire, à condition que ladite machine soit assez docile pour
constamment lui obéir. »^[70]
Pour l'Américain Ray Kurzweil, l'intelligence artificielle dépassera
bientôt l'intelligence naturelle.
La mutation qu'évoque Good correspond à un changement qualitatif du
principe même de progrès, et certains la nomment « singularité »^[71]
qui est un concept central pour de nombreux transhumanistes, qui
s'interrogent très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel
scénario, certains allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu »
numérique appelé à prendre le contrôle du destin de l'humanité, ou à
fusionner avec elle.
Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point
d'une telle machine avant la fin du XX^e siècle. La prédiction ne s’est
toujours pas réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le public à
l'époque : le cours de l’action d'IBM quadrupla^[réf. nécessaire] (bien
que les dividendes trimestriels versés restèrent à peu de près
constants) dans les mois qui suivirent la victoire de Deep Blue sur
Garry Kasparov. Une partie du grand public était en effet persuadée
qu’IBM venait de mettre au point le vecteur d’une telle explosion de
l’intelligence et que cette compagnie en tirerait profit. L’espoir fut
déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple calculateur
évaluant 200 millions de positions à la seconde, sans conscience du jeu
lui-même, fut reconverti en machine classique utilisée pour
l'exploration de données.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme
des transhumanistes, notamment celui de l'ingénieur américain Ray
Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins long terme,
l'intelligence - jusqu'alors confinée dans son support biologique, le
cerveau - deviendra progressivement non-biologique et considérablement
plus puissante au point que des cyborgs remplaceront les humains, ceci
en vertu de ce qu'il appelle le principe de singularité^[72]
Critiques et inquiétudes[modifier | modifier le code]
Le développement de l'intelligence artificielle suscite un certain
nombre de craintes, y compris au sein de la sphère high tech. En 2015,
Bill Gates, ex-PDG de Microsoft, s'inquiète à ce sujet^[73].
Le développement de l'intelligence artificielle ne génère pas que de
l'enthousiasme, il suscite également les plus vives inquiétudes, en
premier lieu d'un certain nombre d'auteurs de science-fiction, tels
Isaac Asimov, William Gibson ou Arthur C. Clarke qui, sur le modèle du
récit de l'Apprenti sorcier, décrivent le risque d'une perte de
contrôle des humains sur le processus technique. Tout récemment,
différents intellectuels ont également pris position.
Ainsi l'astrophysicien Stephen Hawking, selon qui le risque est réel
que des machines deviennent un jour plus intelligentes que les humains
et finissent par les dominer, voire se substituer à eux, de la même
façon que les humains ont exterminé certaines espèces animales et la
majorité des virus^[74].
D'autres personnalités reconnues, notamment dans le milieu de la high
tech, expriment publiquement des craintes similaires. C'est ainsi le
cas, en 2015, de Bill Gates, Elon Musk et Bill Joy^[75]. Selon le
spécialiste américain de l'informatique Moshe Vardi, l'intelligence
artificielle pourrait mettre 50 % de l'humanité au chômage. « Nous
approchons d'une époque où les machines pourront surpasser les hommes
dans presque toutes les tâches ». Son avènement poserait, à terme, la
question de l'utilité même de l'espèce humaine^[76].
Certains industriels prennent ces risques au sérieux. Ainsi, en 2016,
Google pose la question du manque de contrôle potentiel d'agents
apprenants qui pourraient apprendre à empêcher leur interruption dans
une tâche. C'est dans ce sens que la firme développe un « bouton
rouge » intégré en bas niveau dans les IA permettant de désactiver les
intelligences artificielles, sans possibilité de contournement par
celle ci (au delà de simplement "tuer" l'IA, l'objectif de ce "bouton
rouge" est aussi de la geler dans son process, en évitant de l'arrêter,
et éviter ainsi une remise à zéro des apprentissages ou des calculs en
cours)^[77].
Critique de la technique et de la technologie[modifier | modifier le code]
Comme l'explique l'historien François Jarrige, la critique de
l'intelligence artificielle trouve son origine dans celle - plus
ancienne et plus générale - des techniques et de la technologie, dont
Lewis Mumford (aux États-Unis)^[78], Jacques Ellul (en France)^[79] et
Günther Anders (en Allemagne)^[80] sont au XX^e siècle les principaux
instigateurs, et qui inspire aujourd'hui différents cercles militants
(en France, par exemple : Pièces et Main d'Œuvre^[81] et
Technologos^[82])^[83].
Selon Jarrige, leurs thèses restent peu connues ou controversées du
fait que "le progrès" et "l'État" restent encore largement surestimés.
Ainsi, reprenant les analyses d'Ellul^[84], les animateurs du groupe
Technologos estiment que l'État est de loin le moins qualifié pour
enrayer l'autonomisation du processus technicien^[85] et qu'il
appartient aux individus de briser les mythes de l'État providence et
du progrès technique : "Ce n'est pas la technique qui nous asservit
mais le sacré transféré à la technique (...). Ce n'est pas l'État qui
nous asservit, c'est sa transfiguration sacrale"^[86].
Questionnements éthiques[modifier | modifier le code]
Le 28 septembre 2016, les géants du secteurs de l'intelligence
artificielle mettent en place un « partenariat pour l’intelligence
artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »^[87]. L'année
suivante, Google DeepMind se dote d'une unité en interne pour aborder
les questions éthiques^[88].
Perspectives et projections dans le futur[modifier | modifier le code]
Des chercheurs de l’Institut de l’avenir de l’humanité de l’Université
d’Oxford, de l’Université de Yale et d’AI Impact ont sondé 352 experts
en apprentissage par machine pour prévoir les progrès de l’IA au cours
des prochaines décennies^[89].
Les experts ont été interrogés sur le calendrier des capacités et des
professions spécifiques, ainsi que leurs prédictions quant à savoir
quand l’IA deviendra supérieure aux humains dans toutes les
tâches^[89]. Et quelles en seraient les implications sociales
également^[89]. Les chercheurs ont prédit que les machines seront
meilleures que les humains dans le domaine de la traduction de langues
d’ici 2024^[89]. Elles seraient capables de rédiger des essais d’ici
2026^[89]. De conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le
commerce et la vente en 2031^[89].
D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des
travaux de chirurgiens^[89]. Selon les chercheurs, il existe 50 % de
chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans
tous les domaines en seulement 45 ans^[89]. Et, selon la même
probabilité, ils disent que les machines pourraient prendre en charge
tous les emplois humains en 120 ans^[89]. Certains disent même que cela
pourrait se produire plus tôt^[89].
Dans la science-fiction[modifier | modifier le code]
HAL 9000 au Robot Hall of Fame.
Article détaillé : Liste d'ordinateurs de fiction.
Voir aussi la catégorie : Nuvola apps kpager.svg Intelligence
artificielle dans l'art et la culture
Le thème d’une machine capable d’éprouver une conscience et des
sentiments — ou en tout cas de faire comme si tel était le cas —
constitue un grand classique de la science-fiction, notamment dans la
série de romans d’Isaac Asimov sur les robots. Ce sujet a toutefois été
exploité très tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio,
publié en 1881, où une marionnette capable d’éprouver de l’amour pour
son créateur cherche à devenir un vrai petit garçon, ou dans L'Homme le
plus doué du monde, une nouvelle de l'Américain Edward Page Mitchell où
le cerveau d'un simple d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré
des recherches de Charles Babbage. Le roman Le Miroir flexible, par
Régis Messac, propose quant à lui le principe d'une intelligence
artificielle faible, mais évolutive, avec des automates inspirés de
formes de vie simples, réagissant à certains stimulis tels que la
lumière. Cette trame a fortement inspiré le film A.I. Intelligence
artificielle, réalisé par Steven Spielberg, sur la base des idées de
Stanley Kubrick, lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan
Simmons, notamment le cycle d'Hypérion, contient également des exposés
et des développements sur le sujet. Autre œuvre majeure de la science
fiction sur ce thème, Destination vide, de Frank Herbert, met en scène
de manière fascinante l'émergence d'une intelligence artificielle
forte.
Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la
fiction sont nombreux : Data, de la série télévisée Star Trek : The
Next generation, est un être cybernétique doué d'intelligence, avec des
capacités importantes d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le
vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains qui
l'inspirent dans sa quête d'humanité. Il est la représentation type de
l'androïde, tel qu'il était pensé dans les années 1980. Son pendant
cinématographique est Bishop dans les films Aliens (sorti en 1986) et
Alien 3 (1992). Dans le manga Ghost in the Shell, une androïde
s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec Arnold
Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer,
semble dans la capacité d'éprouver des sentiments humains. Par
ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés dans le passé par
Skynet, une intelligence artificielle qui a pris conscience
d'elle-même, et du danger que représentent les humains envers
elle-même.
Quelques IA célèbres dans la science-fiction[modifier | modifier le code]
* 1968 : 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, inspiré de
la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C. Clarke, également auteur du
scénario du film, avec la lutte entre l’ordinateur HAL et Dave.
* 1969 : Colossus: the Forbin project 1969, d’après le roman de
Dennis Feltham Jones (en) de 1967 (un système d’IA militaire
américain contacte son homologue russe pour qu’ils coopèrent à leur
mission commune, éviter la guerre nucléaire... en neutralisant les
humains !).
* 1981 : Blade Runner de Ridley Scott (1981), inspiré du roman
éponyme de Philip K. Dick, où des humains artificiels (des
« répliquants ») reviennent sur terre après une mission spatiale,
mais n’acceptent pas leur mort programmée à la suite du succès de
leur mission.
* 1982 : K 2000, une Pontiac Trans-Am embarque une intelligence
artificielle au nom de K.I.T.T. Conçue pour réaliser des
diagnostiques pour les dossiers de la F.L.A.G. Elle ne peut
ressentir des émotions, ne peut porter atteinte à la vie d’autrui
et n'écoute que les ordres de Michael Knight. Une partie de
l'histoire repose sur l'importance de la programmation, notamment
avec son jumeau maléfique et prototype K.A.R.R. dont sa principale
différence est d'avoir en priorité l'instinct de survie qui
prédomine les autres limites.
* 1982 : Tron de Steven Lisberger (1982), où le Maître contrôle
principal (MCP) est un programme d'échecs qui a évolué en IA et
tente de prendre le contrôle total du système.
* 1985 : D.A.R.Y.L. est un androïde que le gouvernement américain
cherche à détruire.
* 1999 : Matrix, trilogie cinématographique de science-fiction dans
laquelle les humains, enfermés dans un monde créé par l'IA, sont
asservis par les machines. Une petite poche de résistance humaine
résiste et se bat encore dans l'espoir de la venue de l'Élu : Neo.
* 1999 : L'Homme bicentenaire (film): un exemplaire de NDR-114,
dénommé « Andrew », poursuit un long chemin vers l'acquisition de
la conscience, au point de se voir reconnaitre le statut d'être
humain à la fin de sa « vie ». Il s'agit d'une adaptation de la
nouvelle éponyme d'Isaac Asimov.
* 2001 : A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, inspiré
de la nouvelle de Brian Aldiss Les Supertoys durent tout l'été. Le
personnage central est certainement un aboutissement - mais pour
l’instant seulement imaginaire - de l’intelligence artificielle :
un enfant-robot doué d’émotions et de sentiments.
* 2004 : I, Robot avec Will Smith, inspiré de l’œuvre de Isaac Asimov
et thème semblable au film AI.
* 2008 : J.A.R.V.I.S. (Just A Rather Very Intelligent System) dans
les films Iron Man, Avengers, etc. avec Robert Downey JR inspiré
des comics Marvels
* 2011 - 2016 : la série télévisée Person of Interest met en scène un
groupe de personne guidés par une intelligence artificielle capable
de prédire des crimes
* 2012 - 2014 : la série télévisée Real Humans : 100 % humain décrit
l'émergence de robots doués de conscience au sein de la société
humaine.
* 2015 : Ex Machina de Alex Garland, dans lequel un test de Turing
d'une semaine va dégénérer en faveur d'un robot féminin (gynoïde )
révolutionnaire.
* 2016 : la série télévisée Westworld met en scène des androïdes à
l'apparence humaine qui commencent a adopter des comportements
imprévisibles^[90].
Formation[modifier | modifier le code]
Il n'y a pas de diplômes strictement en intelligence artificielle mais
ce sont généralement des diplômés en sciences cognitives, biologie,
biostatistique, informatique, logique, ingénieurie mécanique ou
psychologie qui travaillent dans le champ de l'intelligence
artificielle.
L'intelligence artificielle et les jeux[modifier | modifier le code]
Les jeux, notamment les jeux de stratégie, ont marqué l’histoire de
l’intelligence artificielle, même s’ils ne mesurent que des compétences
particulières, telles que la capacité de la machine en matière de
calcul de probabilités, de prise de décision mais aussi
d’apprentissage. Hans J. Berliner (1929-2017), docteur en science
informatique et fort joueur d'échecs, fut un des pionniers de la
programmation pour les Game Playing Computeurs'. Ses travaux
commencèrent par un programme capable de battre un humain professionnel
au backgammon, puis à partir des années 60 avec l'aide d'IBM il fit des
recherches pour créer un programme capable de rivaliser avec des Grands
Maitres du jeu d'échecs. Ses travaux contribuèrent quelques décennies
plus tard à la réalisation du supercalculateur Deep Blue.^[91]
Othello[modifier | modifier le code]
Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur
place tour à tour des pions de sa couleur (noir ou blanc). Le vainqueur
est celui qui possède les pions de la couleur dominante.
L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est
IAGO, développée en 1976 par l'université Caltech de Pasadena
(Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio
Fujita.
Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en
1980. Un an plus tard, un nouveau tournoi de programmes regroupent 20
systèmes^[92]. C'est entre 1996 et 1997 que le nombre de programmes
explose : Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par
Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par Mark Brockington,
Logistello (1997) par Michael Buro, etc.
Échecs[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Matchs Deep Blue contre Kasparov et Programme
d'échecs.
En 1968 David Levy maître international lança le pari à des
spécialistes d'intelligence artificielle qu'aucun programme
d'ordinateur ne serait capable de le battre dans les dix années à
venir. Il ne fut finalement battu que par Deep Thought et cela
seulement en 1989.
En 1988 l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à
battre un grand maître, Arnold Denker. En 1997, la victoire du
supercalculateur Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de ce match
revanche) d’IBM contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov a
marqué un tournant : pour la première fois, l’un des tout meilleurs
joueurs humains du jeu d'échecs était battu par une machine.
Go[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Go en informatique et Match AlphaGo - Lee Sedol.
En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go,
plus complexe à appréhender que les échecs (entre autres à cause du
plus grand nombre de positions : 10^170 au go, contre 10^50 pour les
échecs, et de parties plausibles : 10^600 au go, contre 10^120 pour les
échecs)^[93].
En octobre 2015, AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale
de Google, bat pour la première fois Fan Hui, le triple champion
européen de go^[94] et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des
plus grands défis pour l'intelligence artificielle. Cette tendance se
confirme en mars 2016 quand AlphaGo bat par trois fois consécutives le
champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un duel en cinq
parties^[95]. Lee Sedol a déclaré au terme de la seconde partie qu'il
n'avait trouvé « aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite
était « sans équivoque ».
Jeopardy![modifier | modifier le code]
En 2011, l'IA Watson conçue par IBM, bat ses adversaires humains au jeu
télévisé américain Jeopardy!^[93]. Dans ce jeu de questions/réponses,
la compréhension du langage est essentielle pour la machine ; pour ce
faire, Watson a pu s'appuyer sur une importante base de données interne
lui fournissant des éléments de culture générale, et avait la capacité
d'apprendre par lui-même, notamment de ses erreurs. Il disposait
néanmoins d’un avantage, la capacité d’appuyer instantanément (et donc
avant ses adversaires humains), sur le buzzer pour donner une
réponse^[93].
Poker[modifier | modifier le code]
Après avoir joué plus de 120.000 mains au global, Libratus, développé
par des chercheurs de l'université américaine de Carnegie Mellon, a
accumulé 1.766.250 dollars (virtuels, évidemment). Chaque joueur, parmi
les meilleurs au monde, affrontait la machine dans un face à face selon
les règles du "Texas Hold'em no limit", la version la plus courante du
poker^[réf. nécessaire].
Le joueur qui a le moins perdu d'argent dans son duel, Dong Kim, est
tout de même en déficit de plus de 85.000 dollars. Les parties étaient
retransmises en direct sur la plateforme Twitch. Une victoire nette et
sans bavure, qui marque une nouvelle étape dans le développement de
l'intelligence artificielle^[96].
Notes et références[modifier | modifier le code]
1. ↑ Définition de l'Encyclopédie Larousse
2. ↑ Rapport du Gouvernement, France Intelligence Artificielle, 2017
(https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/8
6/1/Conclusions_Groupes_Travail_France_IA_738861.pdf)
3. ↑ « the building of computer programs which perform tasks which
are, for the moment, performed in a more satisfactory way by humans
because they require high level mental processes such as :
perception learning, memory organization and critical reasoning ».
4. ↑
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificiell
e/187257.
5. ↑ (en) Russell, S. et Norvig, P., Artificial Intelligence: A Modern
Approach (2nd ed.), Prentice Hall, 2003, 932 p.
(ISBN 0-13-790395-2) Section 1.1.
6. ↑ Republié dans Collected Works of A. M. Turing, volume Mechanical
Intelligence, ed. Darrel Ince, (ISBN 978-0-444-88058-1).
7. ↑ Conférence Intelligent machinery, a heretical theory donnée à la
Société 51 à Manchester.
8. ↑ « Can digital computers think? ».
9. ↑ « Can automatic calculating machines be said to think? ».
10. ↑ La première version de ce memorandum a été publié à Carlsbad
(Nouveau Mexique) en juillet 1949. Il a été reproduit dans Machine
Translation of Languages, Cambridge, Massachusetts, MIT Press,
1955, 15–23 p. (ISBN 0-8371-8434-7), « Translation »
11. ↑ Crevier, Daniel (1993), AI: The Tumultuous Search for Artificial
Intelligence, New York, NY: BasicBooks, (ISBN 978-0-465-02997-6),
p. 17.
12. ↑ Le Monde Festival : Yann LeCun et l’intelligence artificielle
13. ↑ (en) « Singularity Institute for Artificial
Intelligence »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire
?) (consulté le 15 juin 2017) (2004), Singularity Institute for
Artificial Intelligence, 3 Laws Unsafe sur
http://www.asimovlaws.com/, récupéré le 7 août 2007, sauvé sur
web.archive.org.
14. ↑ (fr) Un cerveau artificiel annoncé dans dix ans - Le Figaro, 8
septembre 2009.
15. ↑ (en) Scientists Worry Machines May Outsmart Man - New York Times,
25 juillet 2009.
16. ↑ (en) « Implications of AI for Society »^(Archive • Wikiwix •
Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) -
Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI).
17. ↑ (en) Science goes back to basics on AI - BBC News, 8 décembre
2009.
18. ↑ ^a et b (en) Air Force To Expand PlayStation-Based Supercomputer
- InformationWeek, 20 novembre 2009.
19. ↑ (en) Sony PlayStation 3 Game Consoles : Solicitation Number:
FA8751-10-R-0003 - Federal Business Opportunities, 22 décembre
2009.
20. ↑ (en) « Air Force to use artificial intelligence and other
advanced data processing to hit the enemy where it hurts » - John
Keller, Military & Aerospace, 27 janvier 2010.
21. ↑ (en) « Robot stealth fighter jet ready to take off ». « Boeing’s
sleek fighter-size Phantom Ray stealth jet will make its first
flight by year’s end. This unmanned airborne system is designed for
a variety of warfighter roles ranging from reconnaissance and
surveillance to aerial refueling, electronic attack and
hunter/killer missions. ».
22. ↑ Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des
États-Unis ? - Le Monde - 17/02/16.
23. ↑
http://www.cnetfrance.fr/news/google-investit-dans-des-recherches-s
ur-l-intelligence-artificielle-quantique-39790451.htm.
24. ↑ https://www.wired.com/business/2013/04/kurzweil-google-ai/
25. ↑ Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à
l'humanité », Le Monde, 3 décembre 2014.
26. ↑ Bill Gates est « préoccupé par la superintelligence »
artificielle, Le Monde, 29 janvier 2015.
27. ↑ Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence
artificielle, Le Monde, 6 juillet 2015.
28. ↑ Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle - Les
échos - 16/02/16.
29. ↑ Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à
Paris.
30. ↑ Apple rachète la start-up d'intelligence artificielle Turi pour
200 millions de dollars.
31. ↑ Jean-Claude Simon sur le Mathematics Genealogy Project
32. ↑ Reconnaissance des formes et intelligence artificielle, congrès
AFCET-IRIA, Toulouse 12, 13, 14 septembre 1979. Il est intitulé
« 2^e congrès » et prend la suite du congrès AFCET-IRIA
Reconnaissance des formes et traitement des images en 1978 à
Chatenay-Malabry.
33. ↑ Un GRECO est un ancêtre des actuels GDR du CNRS et un PRC est un
programme de recherche concertée
34. ↑ « AFIA - Association Française pour l'Intelligence
Artificielle », sur AFIA (consulté le 19 décembre 2017)
35. ↑ Guillaume Bregeras, « Serena Capital crée un fonds big data et
intelligence artificielle », Les Echos, 17 janvier 2017 (lire en
ligne)
36. ↑ « L’Intelligence artificielle menace-t-elle nos emplois ? »,
Public Senat, 20 janvier 2017 (lire en ligne)
37. ↑ Vincent Fagot, « La France fait le pari de l’intelligence
artificielle », Le Monde.fr, 20 janvier 2017 (ISSN 1950-6244, lire
en ligne)
38. ↑ ^a et b « Turing et l’Intelligence Artificielle ».
39. ↑ « L’intelligence artificielle et le test de Turing ».
40. ↑ Dictionnaire de l'informatique (1975), André Le Garff.
41. ↑ Michael David Mitchell, « Robotique et neurosciences détectent le
siège de la conscience de soi », Actualités Mediacom, école
polytechnique fédérale de Lausanne, 2010 (lire en ligne).
42. ↑ et occupant donc en nombre de comparaisons par seconde une
moyenne géométrique entre une balance de Roberval (1 opération
logique par seconde) et le cerveau humain.
43. ↑ ^a et b « Intelligence artificielle : pensée et calcul », sur
www.linternaute.com (consulté le 22 mai 2017)
44. ↑ (en) « If your brain were a computer, how much storage space
would it have? ».
45. ↑ Même si quelques avancées semblent spectaculaires : Jeopardy :
Watson, l’ordinateur d'IBM, a vaincu ses adversaires humains.
46. ↑ Au début des années 2010, le logiciel Picasa 3.8 y arrive
cependant avec un taux de réussite le rendant tout à fait
exploitable.
47. ↑
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3011302/Could-robots
-turn-people-PETS-Elon-Musk-claims-artificial-intelligence-treat-hu
mans-like-Labradors.html.
48. ↑ Voir la Thèse CPC de Bruno Marchal, Thèse de Church-Turing.
49. ↑ Page de Roger Penrose.
50. ↑ Page d'Andrei Kirilyuk.
51. ↑ voir (en)Logical Foundations of Artificial Intelligence, chap.
2.2 Predicate Calculus, p. 13-20.
52. ↑ E.T. Jaynes, Probability Theory : the Logic of Science,
(ISBN 978-0-521-59271-0), également consultable ici :
http://bayes.wustl.edu/etj/prob/book.pdf.
53. ↑ François Rastier, Sémantique et recherches cognitives, PUF, 2001
(2^e éd.).
54. ↑
http://www.ibiblio.org/pub/Linux/docs/HOWTO/other-formats/pdf/AI-Al
ife-HOWTO.pdf.
55. ↑ Bientôt un hedge fund contrôlé par intelligence artificielle? -
BFMTV - 17/03/2015.
56. ↑
https://www.nytimes.com/2016/10/26/us/pentagon-artificial-intellige
nce-terminator.html?_r=0
57. ↑ Ivan Capecchi, « Médias, faites GAFA à l’IA ! », L’ADN, 11 mai
2017 (lire en ligne)
58. ↑ « Intelligence artificielle : le Gong de fin pour les agences
média ? »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
sur Siècle Digital, 11 mai 2017 (consulté le 14 mai 2017)
59. ↑ ^a, b et c (en) Game AI: The State of the Industry, Part Two,
David C. Pottinger, John E. Laird, Gamasutra, 8 novembre 2000.
60. ↑ ^a, b et c « MHiCS, une architecture de sélection de l'action
motivationnelle et hiérarchique à systèmes de classeurs pour
personnages non joueurs adaptatifs »^(Archive • Wikiwix •
Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017),
Gabriel Robert, LIP6, 2005.
61. ↑ ^a et b (en) Game AI: The State of the Industry, Steven Woodcock,
Gamasutra, 1^er novembre 2000.
62. ↑ ^a, b et c (en) Game AI: The State of the Industry, Steve
Woodcock, Gamasutra, 1998.
63. ↑ Aiseek.
64. ↑ « Le lion automate de Léonard de Vinci revit », sur
fr.reuters.com, 15 août 2009 (consulté le 17 avril 2017)
65. ↑ On parle de sémantique.
66. ↑ « Irving John Good »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google •
Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017).
67. ↑ (en) Robot à logique inductive (en anglais, PDF).
68. ↑ « Bill Gates », sur Universalis.fr (consulté le 16 octobre 2016)
69. ↑ Inria, « Intelligence Artificielle, les défis actuels et l'action
d'Inria - Inria », Inria, 2016 (lire en ligne)
70. ↑ Good, I. J. (1965), Franz L. Alt and Morris Rubinoff, eds.,
"Speculations Concerning the First Ultraintelligent Machine",
Advances in Computers, Advances in Computers.
71. ↑ Scruter la Singularité, Eliezer S. Yudkowsky, mai 2004.
72. ↑ Ray Kurzweil, Humanité 2.0 : La Bible du changement, 2007.
Édition originale, The Singularity is Near: When Humans Transcend
Biology, 2007.
73. ↑ « Intelligence artificielle : pourquoi Musk, Hawking et Gates
s'inquiètent ? », Les Échos.fr, 30 janvier 2015.
74. ↑ « Selon Stephen Hawking, l’intelligence artificielle est un
danger pour l’humanité - Web Développement Durable », sur Web
Développement Durable (consulté le 28 février 2016).
75. ↑ L'intelligence artificielle inquiète les grands cerveaux
contemporains, France 24, 2 février 2015.
76. ↑ L'intelligence artificielle pourrait mettre 50% de l'humanité au
chômage. L'Express - 15/02/16.
77. ↑ Morgane Tual, « Pourquoi Google a conçu un « bouton rouge » pour
désactiver des intelligences artificielles », Le Monde.fr, 7 juin
2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
78. ↑ Lewis Mumford, Le Mythe de la machine, deux volumes, 1967-1970;
tard., Fayard, 1974.
79. ↑ Jacques Ellul, La Technique ou l'Enjeu du siècle, 1954;
3^e édition : Economica 2008.
80. ↑ Günther Anders, L'obsolescence de l'homme, tome 1, 1956; tome 2,
1980; tard. fr .2002 et 2011.
81. ↑ Pièces et Main d'Œuvre Site officiel.
82. ↑ Technologos Site officiel.
83. ↑ François Jarrige, Techno-critiques. Du refus des machines à la
contestation des technosciences, La Découverte, 2014.
84. ↑ Jacques Ellul, L'Illusion politique, 1965; 3^e édition : La Table
Ronde, 2004.
85. ↑ Technologos, "Qui sommes-nous ?", articles 31 à 33.
86. ↑ Jacques Ellul, Les nouveaux possédés, 1973 ; 2^e éd. Mille et une
nuits/Fayard, 2003, p. 316.
87. ↑ Morgane Tual, « Intelligence artificielle : les géants du Web
lancent un partenariat sur l’éthique », Le Monde.fr, 28 septembre
2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
88. ↑ « Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité
de recherche sur l’éthique », Le Monde.fr, 4 octobre 2017
(ISSN 1950-6244, lire en ligne).
89. ↑ ^a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (en) Katja Grace, John Salvatier,
Allan Dafoe, Baobao Zhang, Owain Evans, « When Will AI Exceed Human
Performance? Evidence from AI Experts », arxiv.org, 24 mai 2017.
90. ↑ AlloCine, « Westworld » (consulté le 22 décembre 2016)
91. ↑ Article de Dylan L. McClain, New York Times, 16 janvier 2017, et
article "Hans J. Berliner (1929-2017), Grand Maître d'échecs et
programmeur de génie", Denis Rozier, Le Courrier des Echecs n°639,
mars 2017
92. ↑ « Les jeux et l'intelligence artificielle », sur u-picardie.fr
(consulté le 27 septembre 2016)
93. ↑ ^a, b et c « Jeu de go : comment savoir si les programmes
d’intelligence artificielle sont vraiment… intelligents », Le
Monde.fr, 9 mars 2016.
94. ↑ Source : Nature News - Janvier 2016.^[réf. insuffisante]
95. ↑ « Jeu de go : Le champion du monde de nouveau battu par
l'ordinateur de Google », L'Obs.com.
96. ↑ « comment une-intelligence artificielle ridiculise les meilleurs
joueurs de poker », sur www.numerama.com, 27 janvier 2017 (consulté
le 11 décembre 2017)
Annexes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
* Département:Intelligence artificielle, sur Wikiversity
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Aspects techniques
* Alan Turing, Jean-Yves Girard, La machine de Turing, Éditions du
Seuil, 1995 [détail de l’édition], Les Ordinateurs et
l'Intelligence, p. 133–174
* Claire Rémy, L'Intelligence artificielle, 1994 (ISBN 2-10-002258-X)
* Jean-Marc Alliot et Thomas Schiex, Intelligence artificielle et
informatique théorique, CEPADUES, 2002 (ISBN 2-85428-578-6)
* (en) Michael R. Genesereth et Nils J. Nilsson, Logical Foundations
of Artificial Intelligence, Los Altos, Californie, États-Unis,
Morgan Kaufmann, 1987, 405 p. [détail de l’édition]
(ISBN 0-934613-31-1)
* Stuart Jonathan Russell et Peter Norvig, Intelligence Artificielle,
Pearson education, 2006 (ISBN 978-2-7440-7150-8)
* Jean-Louis Laurière, Intelligence Artificielle, Eyrolles, 1986
* Jean-Paul Delahaye, Outils logiques pour l'intelligence
artificielle, Eyrolles, 1985 [détail des éditions]
(ISBN 978-2212084122)
* Jean-Paul Haton, Marie-Christine Haton, L'Intelligence
Artificielle, Que sais-je?, 1990 (ISBN 2-13-043164-X)
Aspects philosophiques
* Gilbert Boss, Les machines à penser - L'homme et l'ordinateur,
Éditions du Grand midi, 1987, 202 p. (ISBN 2-88093-105-3)
* Jacques Bolo, Philosophie contre intelligence artificielle, Lingua
Franca, 1996, 375 p. (ISBN 2-912059-00-3)
* Alan Ross Anderson, Pensée et machine, Editions Champ Vallon, 1983
(réimpr. 1993), 150 p. (ISBN 2-903528-28-4)
* Jean Sallantin et Jean-Jacques Szczeciniarz, Le Concept de preuve à
la lumière de l'intelligence artificielle, Presses universitaires
de France, 1999, 370 p. (ISBN 2-13-050104-4)
* Jean-Gabriel Ganascia, L'âme-machine, les enjeux de l'intelligence
artificielle, Éditions du Seuil, Collection Science Ouverte, 1990,
284 p. (ISBN 2-02-011470-4)
* (en) Nick Bostrom, Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies,
2014 (ISBN 978-0199678112)
Fondements cognitifs, psychologiques et biologiques
* Hervé Chaudet et Liliane Pellegrin, Intelligence artificielle et
psychologie cognitive, Dunod, 1998, 179 p. (ISBN 2-10-002989-4)
Aspects linguistiques
* Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage,
Représentations des connaissances, Processus de compréhension,
vol. 1, Hermès, 1989 (ISBN 2-86601-134-1)
* Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage,
Représentations des connaissances, Processus de compréhension,
vol. 2, Hermès, 1990, 768 p. (ISBN 2-86601-187-2)
* Gérard Sabah, Compréhension des langues et interaction (Traité IC2,
Série Cognition et Traitement de l'Information), Hermès science:
Lavoisier, 2006 (ISBN 2-7462-1256-0)
Histoire
* Daniel Crevier et Nathalie Bukcek, À la recherche de l'intelligence
artificielle, Flammarion, 1997 (ISBN 2-08-081428-1), (traduction de
(en) The Tumultuous history of the search for artiticial
intelligence.)
Vulgarisation
* Gérard Tisseau et Jacques Pitrat, Intelligence artificielle :
problèmes et méthodes, Presses universitaires de France, 1996,
255 p. (ISBN 2-13-047429-2)
* Jack Challoner, L'Intelligence artificielle : Un guide d'initiation
au futur de l'informatique et de la robotique, Pearson Education,
2003 (ISBN 2-7440-1600-4)
* Hugues Bersini, De l'intelligence humaine à l'intelligence
artificielle, Ellipse, 2006 (ISBN 2-7298-2813-3)
* Jean-Gabriel Ganascia, L'Intelligence artificielle, Éditions du
Cavalier bleu, coll. « Idees recues », 2007 (ISBN 978-2846701655)
* Howard Selina (illustrations) et Henry Brighton (texte),
L'Intelligence artificielle en images, EDP Sciences,
coll. « Aperçu », 2015 (ISBN 9782759817726)
* Marion Montaigne (dessin) et Jean-Noël Lafargue (scénario),
L'Intelligence artificielle : fantasmes et réalités, Le Lombard,
coll. « La petite bédéthèque des savoirs », 2016
(ISBN 9782803636389)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notions générales
* Agent intelligent
* Agent logiciel
* Agent virtuel
* Algorithme
* Algorithme génétique
* Apprentissage profond (Deep learning)
* Automation
* Bio-informatique
* Cerveau artificiel
* Cyborg
* Éthique de l'intelligence artificielle
* Explosion d'intelligence
* Histoire de l'intelligence artificielle
* Philosophie de l'intelligence artificielle
* Interactions homme-machine
* Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle
* Réseau de neurones artificiels
* Singularité technologique
* Singularitarisme
* Système expert
* Téléchargement de l'esprit
* Test de Turing
* Vie artificielle
Notions techniques
* Agent conversationnel
* Apprentissage automatique
* Apprentissage par renforcement
* Architecture cognitive
* Diagnostic
* Data mining
* Inférence bayésienne
* Intelligence artificielle amicale
* Intelligence artificielle distribuée
* Intelligence artificielle faible
* Logique floue
* Métaheuristiques
* Planification
* Problème de satisfaction de contraintes
* Programmation génétique
* Programmation par contraintes
* Raisonnement par cas
* Réseaux de neurones
* Système multi-agents
* Théorème de Cox-Jaynes
Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone)
* Edward Feigenbaum
* Irving John Good
* Douglas Hofstadter
* Douglas Lenat
* John McCarthy
* Marvin Lee Minsky
* Allen Newell
* Nils Nilsson
* Seymour Papert
* Rosalind Picard
* Roger Schank
* Herbert Simon
* Ray Solomonoff
* Gerald Jay Sussman
* Alan Turing
* Joseph Weizenbaum
Chercheurs en intelligence artificielle (espace francophone)
* Hugues Bersini
* Alain Colmerauer
* Jean-Paul Delahaye
* Rose Dieng-Kuntz
* Yann LeCun
* Jacques Pitrat
* Gérard Sabah
Liens externes[modifier | modifier le code]
* Association française pour l'intelligence artificielle
* « Association européenne pour l'Intelligence
Artificielle »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que
faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (European Association for
Artificial Intelligence)
* Groupement de recherche du CNRS sur les Aspects Formels et
Algorithmiques de l'Intelligence Artificielle (pré-GDR IA)
* Références de sites : série de liens groupés par thème et
commentés ;
Réflexions
* « L'intelligence artificielle, menace ou avancée ? », Sébastien
KONIECZNY, Huffington Post, 9 mars 2016
* « À quoi sert l'intelligence artificielle ? », Juliette DEMEY, JDD,
19 juillet 2015
v · m
Robotique
Sujets connexes
* Capteur
* Intelligence artificielle
* Actionneur
* Source d'énergie
* Déplacement
* Programmation
* Compétition de robotique
Communication
* Communication série
* Communication parallèle
* Transmission sans fil
* Automatique
* Électricité
* Électrochimie
* Électromagnétisme
* Électronique
* Électrotechnique
* Traitement du signal
v · m
Technologies émergentes
Affichage
* Affichage sans écran
* Affichage tête haute
* Auto-stéréoscopie
* Diode électroluminescente organique
* Lentille de contact bionique
* Surface-conduction Electron-emitter Display
* Réalité virtuelle
Agriculture
* Agriculture de précision
* Agriculture urbaine
* Aquaponie
* Ferme verticale
* Hydroponie
* Mur végétalisé
* OGM
* Viande in vitro
Astronomie/Astrophysique
* Détecteurs d'ondes gravitationnelles
+ LISA
+ LIGO
+ VIRGO
* Interféromètre astronomique
+ Interféromètre optique à longue base
+ Interférométrie à très longue base
o Event Horizon Telescope
o HALCA
o Hypertélescope
Bioinformatique
* Pyroséquençage
* Séquençage de cellule unique
* Séquençage par ligation (en)
* Séquençage par ligation d'oligonucleotides (en)
* Séquençage par nanopores
* Séquençage par semiconducteur
Biologie
* Électrophorèse capillaire par spectrométrie de masse (en)
* Électrophorèse capillaire sur silicium
* Imagerie moléculaire
* Optofluidique
* Optogénétique
* Biophotonique
Biomédicale
* Ampakine
* Bio-impression
* Biologie de synthèse
* Biostase
* Cellule souche
* Cryoconservation
* Cryonie
* Génie génétique
* Interface neuronale directe
* Interférence par ARN
* Médecine régénérative
* Nanomédecine
* Robot médical
* Strategies for Engineered Negligible Senescence
* Thérapie génique
* Photochimiothérapie
Chimie
* Cristallographie sérielle femtoseconde
* Laboratoire sur puce
* Microfluidique
* Spectrométrie alpha
* Spectrométrie de masse
Électronique
* Impression 3D
* Nez électronique
* Opto-électronique
* Spintronique
* Textile intelligent
Informatique
* Calculateur quantique
* Cryptographie quantique
* Ordinateur optique
* Informatique ubiquitaire
* Intelligence artificielle
* Mémoire
+ CBRAM
+ FRAM
+ Millipede
+ MRAM
+ NRAM
+ PRAM
+ RRAM
+ 3D XPoint
+ Intelligence ambiante (Internet des objets)
Physique
* Laser
* Cristallographie aux rayons X
* Diffusion des rayons X
* Spectroscopie des rayons X
* Spectroscopie électronique
* Spectrométrie gamma
Robotique
* Domotique
* Exosquelette motorisé
* Microrobotique
* Nanorobot
* Robotique en essaim
Transport
* Hyperloop
* Lancement spatial sans fusée
* Propulsion laser
* Lanceur réutilisable
* Jetpack
* Train à sustentation magnétique
* Véhicule autonome
* Voiture volante
* Impression de voiture en 3D (Strati)
* Hoverbike
v · m
Principaux domaines de l'informatique
Remarque : ce modèle s'inspire du système de classification
informatique de l'ACM édité en 2012
Matériel
* Circuit imprimé
* Périphérique
* Circuit intégré
* Intégration à très grande échelle
* Informatique durable
* Conception assistée par ordinateur pour l'électronique
Organisation
du système
* Architecture matérielle
* Machine à calculer
* Mécanographie
* Calculateur analogique
* Calculatrice
* Calculateur quantique
* Ordinateur
* Système embarqué
* Système temps réel
* Sûreté de fonctionnement
Réseau
* Architecture de réseau
* Protocole de communication
* Équipement d'interconnexion de réseau informatique
* Planificateur de réseau (en)
* Rendement du réseau (en)
* Service réseau
Organisation du logiciel
* Interprète
* Middleware
* Machine virtuelle
* Système d'exploitation
* Qualité logicielle
Théorie (en)
et outil (en) de programmation
* Paradigme de programmation
* Langage de programmation
* Compilateur
* Langage dédié
* Langage de modélisation
* Cadriciel
* Environnement de développement
* Gestion de configuration logicielle
* Bibliothèque logicielle
* Dépôt
Développement de logiciel
* Processus de développement de logiciel (en)
* Analyse des exigences
* Conception de logiciel
* Assemblage de logiciel (en)
* Déploiement de logiciel (en)
* Maintenance du logiciel
* Équipe de programmation (en)
* Open source
Théorie du calcul (en)
* Modèle de calcul (en)
* Langage formel
* Théorie des automates
* Théorie de la complexité
* Logique (en)
* Sémantique
Algorithmique
* Algorithme
* Conception d'algorithme (en)
* Analyse de la complexité des algorithmes
* Algorithme probabiliste
* Géométrie algorithmique
Mathématiques
de l'informatique
* Mathématiques discrètes
* Probabilité
* Statistique
* Logiciel mathématique (en)
* Théorie de l'information
* Analyse
* Analyse numérique
Système
d'information
* Base de données
* Mémoire (informatique)
* Système d'information d'entreprise (en)
* Logiciel social
* Système d'information géographique
* Système d'aide à la décision
* Supervision
* Base de données multimédia
* Exploration de données
* Bibliothèque numérique
* Plate-forme
* Marketing électronique
* World Wide Web
* Recherche d'information
Sécurité
* Cryptographie
* Méthode formelle
* Service de sécurité (en)
* Système de détection d'intrusion
* Sécurité matérielle (en)
* Sécurité du réseau (en)
* Sécurité de l'information
* Sécurité de l'application (en)
Interactions
homme-machine
* Design numérique
* Informatique sociale (en)
* Informatique ubiquitaire
* Visualisation (en)
* Accessibilité numérique
Concurrence (en)
* Programmation concurrente
* Parallélisme
* Calcul distribué
* Multithreading
* Multiprocesseur
Intelligence
artificielle
* Traitement automatique du langage naturel
* Représentation des connaissances
* Vision par ordinateur
* Planification
* Optimisation
* Théorie du contrôle
* Philosophie de l'intelligence artificielle
* Intelligence artificielle distribuée
Apprentissage automatique
* Apprentissage supervisé
* Apprentissage non supervisé
* Apprentissage par renforcement
* Apprentissage multi-tâches (en)
* Validation croisée
Infographie
* Animation 3D
* Rendu photoréaliste
* Retouche d'image
* Processeur graphique
* Réalité mixte (en)
* Réalité virtuelle
* Compression d'image
* Conception paramétrique
Informatique
appliquée
* Commerce électronique
* Logiciel d'entreprise (en)
* Mathématique numérique (en)
* Physique numérique
* Chimie numérique
* Biologie computationnelle (en)
* Sciences sociales numérique (en)
* Ingénierie numérique
* Informatique médicale
* Art numérique
* Édition électronique
* Cyberguerre
* Vote électronique
* Jeu vidéo
* Traitement de texte
* Recherche opérationnelle
* Technologie éducative (en)
* Gestion électronique des documents
* Portail de l’informatique Portail de l’informatique
* Portail de la robotique Portail de la robotique
* Portail de la science-fiction Portail de la science-fiction
* Portail du Web sémantique Portail du Web sémantique
Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Intelligence_artificielle&
oldid=144350126 ».
Catégories :
* Intelligence artificielle
* Concept de la science-fiction
* Transhumanisme
* Terminologie du jeu vidéo
* Systémique
Catégories cachées :
* Article contenant un lien mort
* Article à référence nécessaire
* Article contenant un appel à traduction en anglais
* Article à référence souhaitée
* Portail:Informatique/Articles liés
* Portail:Robotique/Articles liés
* Portail:Électricité et électronique/Articles liés
* Portail:Science-fiction/Articles liés
* Portail:Web sémantique/Articles liés
* Article de qualité en tatar
Menu de navigation
Outils personnels
* Non connecté
* Discussion
* Contributions
* Créer un compte
* Se connecter
Espaces de noms
* Article
* Discussion
Variantes
Affichages
* Lire
* Modifier
* Modifier le code
* Afficher l’historique
Plus
Rechercher
____________________ Rechercher Continuer
Navigation
* Accueil
* Portails thématiques
* Article au hasard
* Contact
Contribuer
* Débuter sur Wikipédia
* Aide
* Communauté
* Modifications récentes
* Faire un don
Outils
* Pages liées
* Suivi des pages liées
* Importer un fichier
* Pages spéciales
* Lien permanent
* Informations sur la page
* Élément Wikidata
* Citer cette page
Imprimer / exporter
* Créer un livre
* Télécharger comme PDF
* Version imprimable
Dans d’autres projets
* Wikimédia Commons
* Wikiversité
Dans d’autres langues
* Afrikaans
* Alemannisch
* አማርኛ
* Aragonés
* العربية
* مصرى
* Asturianu
* Azərbaycanca
* Башҡортса
* Žemaitėška
* Беларуская
* Беларуская (тарашкевіца)
* Български
* বাংলা
* Bosanski
* Буряад
* Català
* کوردی
* Čeština
* Чӑвашла
* Cymraeg
* Dansk
* Deutsch
* Zazaki
* Ελληνικά
* English
* Esperanto
* Español
* Eesti
* Euskara
* فارسی
* Suomi
* Võro
* Furlan
* Gaeilge
* 贛語
* Galego
* Avañe'ẽ
* עברית
* हिन्दी
* Hrvatski
* Magyar
* Հայերեն
* Interlingua
* Bahasa Indonesia
* Ilokano
* Ido
* Íslenska
* Italiano
* 日本語
* Patois
* La .lojban.
* Basa Jawa
* ქართული
* Қазақша
* ಕನ್ನಡ
* 한국어
* Ripoarisch
* Кыргызча
* Latina
* Limburgs
* Lietuvių
* Latviešu
* Malagasy
* Македонски
* മലയാളം
* Монгол
* मराठी
* Bahasa Melayu
* မြန်မာဘာသာ
* Nedersaksies
* नेपाल भाषा
* Nederlands
* Norsk nynorsk
* Norsk
* Occitan
* ଓଡ଼ିଆ
* ਪੰਜਾਬੀ
* Polski
* پنجابی
* Português
* Română
* Русский
* Русиньскый
* Саха тыла
* Scots
* Srpskohrvatski / српскохрватски
* සිංහල
* Simple English
* Slovenčina
* Slovenščina
* Shqip
* Српски / srpski
* Svenska
* Kiswahili
* தமிழ்
* ไทย
* Türkmençe
* Tagalog
* Türkçe
* Татарча/tatarça
* Українська
* اردو
* Vèneto
* Tiếng Việt
* Winaray
* ייִדיש
* 中文
* Bân-lâm-gú
* 粵語
Modifier les liens
* La dernière modification de cette page a été faite le 10 janvier
2018 à 15:09.
* Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative
Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres
conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation
pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de
réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les
auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc.,
organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du
code fiscal des États-Unis.
* Politique de confidentialité
* À propos de Wikipédia
* Avertissements
* Développeurs
* Déclaration sur les témoins (cookies)
* Version mobile
* Wikimedia Foundation
* Powered by MediaWiki
#next
intelligence artificielle
(Submit) Menu
* Fil info
* App Mobile
* Newsletter
Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express
(Submit) RechercherRechercher
____________________ Rechercher
(Submit) PseudoOuverture menu mon compte
* Mon compte
* Mon abonnement
* Mes newsletters
* Articles magazine
* Edition numérique
* Activité : (Submit) off
* Déconnexion
Se connecter
(Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Rechercher Rechercher
____________________ Rechercher
* Actualité
* Économie
* Finances Perso
* Entreprise
* Emploi
* Styles
* Tendances
* Vidéos
* Codes Promo
* Codes iTunes
Abonnez-vous
(Submit) Actualité (Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Menu Actualités Politique, Monde, Economie et Culture -
L'Express
* À la Une
* Politique
* Monde
* Société
* Sport
* Culture
* Sciences
* Médias
* Éducation
* High-Tech
* Insolite
* Régions
* Immobilier
* Blogs
* Vie pratique
* En images
* App Mobile
* Newsletter
* Abonnez-vous
Abonnez-vous
Fermer [javascript]
lexpress
(Submit) Téléchargez l'application (Submit) Non merci
Sciences
(Submit) Afficher / Masquer plus d'entrées
A voir :
* ExoMars
* Vie extraterrestre
* Les prix Nobel
* L'espace version SpaceX
* L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact
sur l'emploi
* Le prix Nobel de chimie
* Le prix Nobel de médecine
* Le prix Nobel de physique
* Rosetta et la comète Tchouri
* Les ondes gravitationnelles
* Le nucléaire
* Astéroïdes et météorites
* L'ESA
* Une 9e planète dans le système solaire?
* Les exoplanètes
* Curiosity sur la planète Mars
* La Nasa
* La robotique et l'automatisation, de l'industrie à la maison
* La paléontologie et la fascination pour les dinosaures
* A la conquête de Mars
* Le système solaire
* Découvertes insolites
* Ariane 6
* Solar Impulse
* La Lune
* Le Soleil
* Réchauffement climatique
* La Terre
* Le trouble bipolaire
* Les belles découvertes historiques
* La génétique, l'étude de l'ADN et ses modifications
* Le corps humain
* Vidéos Sciences
* Vidéos Espace
L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact sur
l'emploi
* Actualité
Sciences
* partages
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Google plusPartager
* Mail Envoyer
* Whatsapp Whatsapp
La technologie émergente de l'intelligence artificielle, ou IA, croise
plusieurs techniques simulant les processus cognitifs humains. Existant
depuis les années 60, la recherche s'est développée récemment au point de
multiplier les applications: voitures autonomes, diagnostics médicaux,
assistants personnels, finance algorithmique, robots industriels, jeux
vidéo... L'explosion de la puissance de calcul des machines a fait basculer
l'IA, dans les années 2010, d'un classique de science-fiction à une réalité
de plus en plus proche, devenue enjeu scientifique majeur. Deep-learning,
algorithmes de réseaux néronaux ou encore ordinateurs quantiques: autant
d'espoirs pour les transhumanistes, autant de craintes pour de nombreuses
personnalités du monde high-tech -dont Stephen Hawking, Bill Gates ou Elon
Musk- qui pointent les risques éthiques d'une IA rendue trop autonome ou
consciente, et le fragile équilibre bénéfices-risques sur l'emploi.
Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont
pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant.
Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont
pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant.
Getty Images/iStockphoto/BlackJack3D
Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
En matière d'économie, les Français restent d'irréductibles Gaulois.
Sceptiques (mais résignés) quant à l'économie de marché, ils
accueillent d'un oeil inquiet la révolution de l'intelligence
artificielle.
Article premium
Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
Lauréat de la médaille Fields en 2010 -plus haute distinction en
mathématiques-, député REM de l'Essonne, Cédric Villani a été missionné
par le gouvernement pour réaliser un rapport sur l'intelligence
artificielle.
Article premium
Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
Le pouvoir médical sera aux mains des concepteurs des intelligences
artificielles médicales. Et l'éthique médicale ne sera plus produite
par le cerveau du médecin, mais par l'IA.
Article premium
Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle
Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle
Une "version en miniature" de notre système solaire a été découverte
autour de l'étoile Kepler-90, a annoncé la Nasa jeudi.
* Facebook
* Twitter
Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence
artificielle
Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle
Un programmeur a réalisé de fausses vidéos en implantant à la place du
visage d'une actrice porno celui de plusieurs personnalités. Cela pose
des questions éthiques.
* Facebook
* Twitter
Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego
Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego
Un collectif appelé OpenWorm a cartographié toutes les connexions
neuronales d'un ver, puis a ensuite simulé son cerveau dans un
programme informatique.
* Facebook
* Twitter
"Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence
artificielle
"Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle
Plusieurs artistes, dont Stromae, ont collaboré à un album composé à
l'aide d'une IA. Le disque, dont deux titres ont été dévoilés, sortira
en janvier.
* Facebook
* Twitter
Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle
Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle
Derrière l'échec de l'Europe sur l'intelligence artificielle, il y aura
la vassalisation militaire. Demain sera vertigineux, par Laurent
Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence
artificielle
Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence
artificielle
Anthony Levandowski pense que l'intelligence artificielle deviendra
plus intelligente que l'Homme et propose de lui vouer un culte.
Problème: personne ne sait s'il est sérieux.
* Facebook
* Twitter
Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle
Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle
Pendant que Bercy rêve de châteaux en Espagne, nous devenons une
colonie numérique des géants de l'IA, qui prospèrent sans concurrence
grâce à notre médiocrité.
* Facebook
* Twitter
Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité?
Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité?
Dépister précocement la maladie d'Alzheimer serait formidable... s'il
existait un traitement préventif ou curatif. Demain sera vertigineux,
par Laurent Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo
Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo
"Mirai", un robot virtuel pourvu d'intelligence artificielle, a reçu ce
samedi le statut de résident d'un quartier tokyoïte.
* Facebook
* Twitter
Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les
pros
Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros
La justice pourra-t-elle bientôt être prédite grâce à des logiciels?
C'est l'ambition que se donnent certains concepteurs. Mais leurs outils
comportent de nombreux biais.
* Facebook
* Twitter
"L'intelligence artificielle n'existe pas!"
"L'intelligence artificielle n'existe pas!"
Dans son dernier essai, Luc de Brabandere, "philosophe d'entreprise",
remonte aux sources de l'informatique moderne. Et s'interroge sur la
part d'ombre que porte l'essor des technologies numériques.
* Facebook
* Twitter
VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus
vrais que nature
VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que
nature
Un réseau de neurones artificiels a appris à générer des visages qui
semblent être parfaitement réels.
* Facebook
* Twitter
"Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de
l'imagination"
"Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination"
Pour la philosophe Catherine Malabou, professeure à l'université de
Kingston, au Royaume-Uni, la rivalité entre humains et machines peut
être une source d'émulation.
* Facebook
* Twitter
EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme
EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme
Le Japon ouvre son salon automobile, l'un des plus importants du monde,
avec une place de choix pour les concepts futuristes les plus innovants
et originaux.
* Facebook
* Twitter
Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes
de son pays
Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son
pays
Riyad a accordé la nationalité saoudienne à un robot humanoïde. Mais
cette première mondiale suscite de vives critiques quant au respect des
droits de l'Homme dans ce pays.
* Facebook
* Twitter
Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040
Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040
La prochaine blessure narcissique concernera les artistes, et notamment
les musiciens. L'intelligence artificielle va nous faire découvrir de
nouvelles formes de pensée et de nouvelles formes d'art.
* Facebook
* Twitter
Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui
apprend "seul"
Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend
"seul"
AlphaGo avait fait sensation, l'année dernière, en battant le champion
du monde de go 4 à 1. La nouvelle version, AlphaGo Zero, vient de le
pulvériser.
* Facebook
* Twitter
Intelligence: l'homme contre la machine
Intelligence: l'homme contre la machine
L'intelligence artificielle est déjà là. Comment s'y adapter? Dans son
dernier ouvrage, Laurent Alexandre livre sa vision de notre avenir.
Extraits exclusifs.
* Facebook
* Twitter
VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner"
VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner"
Blade Runner 2049 sort ce 4 octobre. L'occasion de comparer le premier
opus, le génial Blade Runner sorti en 1982 et se déroulant de nos
jours, avec la réalité d'aujourd'hui.
* Facebook
* Twitter
Vers le grand remplacement de l'homme par le robot?
Vers le grand remplacement de l'homme par le robot?
L'auteur est formel: oui, les robots vont détruire des millions
d'emplois. Un plaidoyer pour le revenu universel. La librairie de
l'éco, par Emmanuel Lechypre.
* Facebook
* Twitter
Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en
première
Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en
première
Attirer les meilleurs ingénieurs du monde, payés à prix d'or, est la
clef du succès à l'ère de l'intelligence artificielle. Demain sera
vertigineux, par Laurent Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas
Bouzou
Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou
L'économiste et chroniqueur à L'Express Nicolas Bouzou publie une ode
au travail. A lire en cette rentrée "transformatrice". Extraits.
* Facebook
* Twitter
EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort
EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort
Jusqu'au 24 septembre dans la capitale financière de l'Allemagne, les
constructeurs démontrent leur réinvention et exposent leur vision de la
voiture autonome.
* Facebook
* Twitter
Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos
appareils
Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils
La "technique du dauphin" consiste à émettre des signaux audio
inaudibles pour la plupart des oreilles humaines afin de contrôler les
assistants vocaux de Google, Apple et Amazon.
* Facebook
* Twitter
Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre
mondiale
Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre
mondiale
Le PDG de Tesla, SpaceX et Neuralink a peur de l'intelligence
artificielle et le fait savoir toutes les deux semaines. Une
communication qui sert aussi ses intérêts.
* Facebook
* Twitter
Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la
saison 8
Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8
Alors que la huitième et dernière saison pourrait être diffusée en 2019
seulement, un ingénieur a essayé d'apprendre à une IA à écrire comme
l'auteur de Game of Thrones.
* Facebook
* Twitter
"Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi"
Express yourself
"Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi"
Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d'Heuritech, fait partie des
116 chefs d'entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l'ONU
des dangers des robots-tueurs.
* Facebook
* Twitter
Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour
les robots?
Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les
robots?
"I am AI", le premier album de musique composé par une intelligence
artificielle, relance le débat pour la reconnaissance des droits
d'auteurs des robots.
* Facebook
* Twitter
"Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques
s'inquiètent
"Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques
s'inquiètent
Plus de 1000 experts en robotique et en intelligence artificielle ont
signé une lettre qui alerte sur le développement de l'intelligence
artificielle militaire et les "armes autonomes" capables d'ôter la vie.
* Facebook
* Twitter
I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature"
I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature"
Anis Sahbani, fondateur et PDG d'Enova Robotics, explique pourquoi il a
signé, avec 116 chefs d'entreprise, une lettre ouverte prévenant l'ONU
des dangers des robots-tueurs.
* Facebook
* Twitter
Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs"
Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs"
Selon des patrons d'entreprises, ces armes pourraient être utilisées
"contre des populations innocentes" et être piratées "à des fins
funestes".
* Facebook
* Twitter
Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft
II
Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II
Pour améliorer son intelligence artificielle basée sur deep learning,
DeepMind, la filiale de Google, a un nouveau défi: devenir champion du
monde de Starcraft II.
* Facebook
* Twitter
Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines
parfaites
Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites
Le robot doit donc faire des erreurs, mais aussi apprendre à les
corriger en fonction des réactions humaines, estiment des chercheurs en
robotique.
* Facebook
* Twitter
Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator?
Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator?
De l'adorable chiot d'aveugle sélectionné par une intelligence
artificielle débonnaire et inconsciente d'elle-même à Terminator, n'y
a-t-il qu'un pas, comme le craint Musk, ou un fossé, comme Zuckerberg
en est persuadé?
* Facebook
* Twitter
Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui
échapper
Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui
échapper
L'entreprise a toutefois modifié les paramètres d'une expérience, au
cours de laquelle des IA ne respectaient plus leur objectif de départ.
Retour sur un emballement.
* Facebook
* Twitter
Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous
croisez
Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous
croisez
Une simple photo d'animal prise depuis votre smartphone, et une
application vous explique de quelle espèce il s'agit.
* Facebook
* Twitter
Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale
Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale
Un dénommé Grigory Bakunov a mis au point un algorithme pour créer ce
type de peintures faciales trompant les machines.
* Facebook
* Twitter
* 1
* 2
* 3
* 4
* partages
* facebook
* Twitter
* Google plus
* Mail
* Whatsapp
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Whatsapp Whatsapp
Ailleurs sur le web
Contenu proposé par Taboola
En vidéo
Sur le même thème
Santé
Thérapies génique et cellulaire, la révolution anticancer
Photo de Mars prise le 26 août 2003 par le télescope spatial Hubble.
Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour
l'exploration humaine
L'effondrement du coût de la lumière artificielle a été spectaculaire.
La démocratisation de la lumière: non, ce n'était pas mieux avant
L'animal a été baptisé Vulcanops Jennyworthyae. Dessin d'illustration
de Gavin Mouldey.
Des chauves-souris géantes vivaient en Nouvelle-Zélande il y a des
millions d'années
Les + partagés
1. 1.
Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour
l'exploration humaine
1.5Kpartages
2. 2.
Des chauves-souris géantes vivaient en Nouvelle-Zélande il y a des
millions d'années
794partages
Newsletter L'Express
Recevez le meilleur de L'Express sélectionné par la rédaction
Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok
[svg%3E]
* WEB
* MOBILE
* TABLETTE
[svg%3E]
Découvrez l'offre 100% numérique
Abonnez-vous
Services
Services
Services
A lire aussi
Retour vers le haut de page
L'Express
L'Express
* Tous les contenus de la rédaction
* Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h
Profitez d'un mois gratuit
* Archives /
* 2016
* 2015
* 2014
* 2013
* 2012
* 2011
* 2010
* 2009
* 2008
* 2007
* 2006
* 2005
* 2004
* 2003
* 2002
* 2001
* 2000
* 1999
* 1998
* 1997
Les services de L'Express
* Tous nos dossiers
* Classement des lycées
* Budget 2018
* Coupe du monde 2018
* Bons de réductions avec l'Express
* Black Friday 2017
* Code promo La Redoute
* Code promo Sarenza
* Code promo Zalando
* Code promo Cdiscount
Nos partenaires
* BIEN MANGER avec Bjorg
* COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile
* CODES ITUNES avec L'Express
* VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins
* ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo
Les sites du réseau Groupe L'Express :
* Décoration avec CoteMaison.fr
* Food avec Mycuisine.fr
* Célébrités avec PointdeVue.fr
© L'Express -
* Mentions légales
* Conditions générales d'utilisation
* Charte des commentaires
* Contacts
* Service Client
* Archives
* Boutique
* Régie Publicitaire
IFRAME:
//redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe
#alternate alternate alternate Le Monde.fr : Intelligence artificielle
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international
La Vie L'Obs
Codes promo
Services Le Monde ▾
Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes
promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage
Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier
Ventes aux enchères
Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde
Loisirs & papeterie Promotions
S’abonner au Monde à partir de 1 €
* Édition globale ▾
* Édition afrique
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Instagram
Rechercher
Emploi Newsletters
* S'inscrire
* Connexion
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et
l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de
boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Rubriques
* Accueil
* International
* Politique
* Société
* Éco
* Culture
* Idées
* Planète
* Sport
* Sciences
* Pixels
* Campus
* Le Mag
* Édition Abonnés
* PLUS DE RUBRIQUES Grands Formats Les décodeurs Vidéos Données du
Monde
Pixels
* Vie en ligne
* Jeux vidéo
* Banc d'essai
* Cultures Web
lundi 08 janvier 06h44
Enquête
Pourquoi l’intelligence artificielle est-elle plus drôle que nous ? 6
Siri, Cortana, Jam… Les assistants virtuels sont désormais aussi
programmés pour faire marrer. A l’aide de quelques auteurs de blagues
et d’algorithmes bien paramétrés, ils ne manquent pas d’à-propos.
Nicolas Santolaria
partage facebook twitter
samedi 06 janvier 10h07
Des techniciens travaillent sur le montage du stand Hey Google, devant
l’entrée du CES de Las Vegas, le 6 janvier.
Compte rendu
Au CES 2018 de Las Vegas, la bataille de la maison connectée fait rage 8
Portés par Amazon et Google, les enceintes à commande vocale et les
assistants domotiques seront à l’honneur du Salon de l’électronique
grand public, qui se tient du 9 au 12 janvier.
Vincent Fagot
partage facebook twitter
mardi 02 janvier 13h00
Point de vue
« Les Américains inquiets de la domination chinoise » 11
AU CŒUR DE L’IA. Pékin a fait de l’intelligence artificielle un
véritable axe stratégique de développement. Une politique qui pourrait
avoir des conséquences majeures sur les relations internationales.
Charles Thibout (chercheur à l'IRIS, enseignant à l’IEJ-Paris)
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« L’homme continue d’avoir le dernier mot »
AU CŒUR DE L’IA. Président d’une start-up spécialisée dans
l’intelligence artificielle, Frédéric de Gombert estime que bien des
discours sur l’IA relèvent du fantasme plus que de la réalité.
Frédéric de Gombert (Président d’Akeneo, start-up française spécialisée
dans la gestion de l’information produits grâce au digital et à l’IA.)
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« N’oublions pas l’intelligence collective »
AU CŒUR DE L’IA. Vouloir engager une réflexion nationale sur
l’intelligence artificielle est un piège politique que le gouvernement
se tend à lui-même. Pour l’éviter, il vaut mieux chercher la synthèse
de l’intelligence artificielle et de l’intelligence collective.
Vincent Lorphelin (Entrepreneur, coprésident de l’Institut de
l’Iconomie), Christian Saint-Etienne (Economiste, coprésident de
l’Institut de l’Icon...
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« Gouverner les algorithmes mais aussi avec eux » 5
AU CŒUR DE L’IA. Peut-on admettre qu’une machine juge une personne ?
Pourra-t-on porter plainte contre un algorithme ? Seuls des citoyens
éclairés pourront répondre à ce type de questions, qui vont devenir
fondamentales, estime le chercheur Gilles Dowek.
Gilles Dowek (Chercheur à l'Inria et enseignant à l'Ecole normale
supérieure de Paris-Saclay)
partage facebook twitter
12h45
Point de vue
« La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité »
Dans une tribune au « Monde », la consultante Claire Gerardin estime
que la confusion entre les différents niveaux d’IA – ce que l’on sait
faire et ce que l’on imagine – nourrit les fantasmes.
Claire Gerardin (Conseillère en communication, spécialiste des
nouvelles technologies et de leurs impacts sociétaux)
partage facebook twitter
08h00
Enquête
La course à l’éthique est lancée
AU CŒUR DE L’IA. Pour accompagner l’avancée des technologies,
entreprises et chercheurs s’interrogent en amont sur les limites à
fixer.
David Larousserie
partage facebook twitter
Voir toute l'actualité de Intelligence artificielle
Publicité
Pixels sur Twitter
Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez.
Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S'abonner au Monde à partir de 1 €
Déjà abonné au
journal Le Monde ?
* Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr
* Gérez votre abonnement
Les rubriques du Monde.fr
* International
* Politique
* Société
* Économie
* Culture
* Sport
* Techno
* Style
* L'époque
* Idées
* Planète
* Éducation
* Disparitions
* Santé
* Monde Académie
* Résultats élection législatives 2017
* Résultats par circonscription
* Résultats par commune
Les services du Monde
* Annonces auto
* Annonces immo
* Conjugaison
* Cours d'anglais
* Jeux
* Formation professionnelle
* La boutique du Monde
* Prix de l'immobilier
* Programme télé
* Shopping
* Source Sûre
* Trafic
* Decodex
* Orthographe et grammaire
Sur le web
* Droit social
* Musique
* Programme TV de Canal plus en replay
* Ce soir à la TV TNT
* Programme TV de France 3 en replay
* Télévision
* Restaurant à Paris
* Blog TV
* Programme TV de M6 en replay
* Bars à Paris
Les sites du Groupe
* Télérama.fr
* Talents.fr
* Le Huffington Post
* CourrierInternational.com
* Monde-Diplomatique.fr
* La Société des lecteurs du Monde
* Le Prix Le Monde de la recherche
* L'Obs
Partenaires Le Monde
* citation célèbre
* cyclamen
*
* Bourguignon
* Recette de Nouvel an
* Lapin a la moutarde
* demande de recrutement
* Formation base de données
* Codes promo
* Code promo Conforama
* Paroles États d'Amour
Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter
Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur
Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS
Recevez nos newsletters
Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
© Le Monde.fr | CGV | Fréquentation certifiée par l'OJD | Données
personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe
| Publicité | Aide (FAQ)
Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un
panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en
direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la
météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française
en ligne.
En Continu
#Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes »
Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Flux des commentaires
alternate alternate
(BUTTON)
Humanoïdes
*
* Actualités
+ Grand public
o Loisirs
o Domicile
o Education
o Culture
+ Services
o Téléprésence
o Sécurité
o Transports
o Logistique
+ Industrie
o Agriculture
o Automobile
o Aéronautique
o BTP
+ Santé
o Biomécanique
o Chirurgie
o Biomédical
o Télémédecine
+ Défense
o Air
o Terre
o Mer
o Cyber
+ Autres
o Intelligence Artificielle
o Espace
o Environnement
o R&D
* Magazine
+ Présentation
+ Comité de rédac
+ Éditorial
+ Abonnement
+ Archives
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Entreprises
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs board
+ Newsletter
*
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* ____________________ (Submit) Rechercher
* Français
+
*
Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés
Posté le 20.06.16 par Newsroom | 15:11 UTC
* Partager
* Partager
* Partager
* Partager
Intelligence Artificielle
L’intelligence artificielle n’en finit plus d’attirer toute
l’attention. Qu’il s’agisse des investisseurs, des grands groupes que
des médias et du public qui s’inquiètent de ses avancées mal
contrôlées, elle se taille une place de premier choix au cœur des
débats sur le futur de nos sociétés. Le Motley Fool dresse le portrait
de cette technologie révolutionnaire en dix chiffres clés. Des chiffres
à prendre avec des pincettes.
5 milliards de dollars
C’est le volume que représentera le marché de l’IA à compter de 2020
selon les experts de Markets and Markets. Passant d’un modeste 420
millions à plus de 5 milliards en 2020. Ses champs d’action ? Tout, ou
presque : médias, publicité, distribution, finance, assurances, santé,
logistique… et robotique évidemment. La croissance du chiffre d’affaire
total réalisé par les entreprises de l’IA devrait tourner autour des
53% entre 2015 et 2020.
6 milliards
C’est le nombre d’appareils qui pourraient bénéficier de l’IA. Le
cabinet d’études Gartner, spécialisé dans l’IoT et les technologies de
rupture, estime à 6 milliards le nombre d’objets connectés en
circulation à partir de 2018. D’autres études indiquent que chaque
foyer disposerait d’une trentaine de ces objets dès 2025. S’il n’est
pas sûr que tous hébergeront une intelligence artificielle distincte,
tous bénéficieront d’une forme d’intelligence qui leur permettra d’être
plus efficace. Car il ne faut pas se méprendre, on s’imagine souvent à
tort l’intelligence artificielle comme la reproduction d’un cerveau et
de la conscience humaine, multi-tâche et douée de réflexion. Or, ce
n’est pas ce que recherchent ses spécialistes.
Pour le moment, ils se contentent de développer des logiciels qui
exécutent des tâches spécifiques de façon intelligente, c’est-à-dire en
minimisant l’intervention humaine. Comme par exemple une
bouilloire connectée qui détecte un niveau trop bas d’eau à telle heure
de la journée, et qui le signale à son propriétaire. L’IA est trop
souvent associée à un programme puissant et unique, mais ce domaine de
la recherche est en réalitié pluridisciplinaire. Chaque discipline
s’attaque à un pan de la recherche : la vision, le son, le Big Data…
Bien souvent une entreprise décide de faire de la R&D dans l’un de ces
champs et de s’y cantonner pour développer un produit avec une
application approfondie et bien définie. Aussi, des objets du quotidien
à l’allure tout à fait banale accueillent dans la majeure partie des
cas une seule de ses formes. Le domaine de prédilection de l’IA, ce
sont les télécommunications et non les robots tout-puissants.
5,4 milliards de dollars
C’est le montant des investissements qui pourraient se faire à
destination de start-ups de l’IA. L’AngelList dénombre à ce jour 1046
start-ups dans ce domaine, avec plus de 200 investisseurs pour une
valorisation moyenne de 5,2 millions. Les cinq start-ups les mieux
loties en nombre d’investisseurs sont Autonomous, Crux, PandaWhale,
Zero Slant et Humanoid.
L’intelligence artificielle bien vue des cadres à 80%
80%, c’est le pourcentage de cadres qui estime que l’IA améliore la
productivité. Il serait curieux de voir le pourcentage d’employés qui
pense la même chose… Une étude menée par l’entreprise Narrative
Science, spécialisée dans la sémantique artificielle (et dans le
remplacement des journalistes) est arrivée à la conclusion que 80%
des cadres estimaient que l’intelligence artificielle pouvait à la fois
améliorer la productivité des travailleurs et créer de nouveaux postes.
32% d’entre eux ont affirmé que la reconnaissance vocale était la
technologie artificielle la plus répandue dans leurs affaires.
Une majorité d’utilisateurs de téléphones ont déjà utilisé un assistant
virtuel
Une étude menée par Carolina Milanesi montre que seulement 2% des
utilisateurs d’iPhone n’avaient jamais utilisé Siri, tandis que 4%
n’avaient jamais utilisé Google Now. Un chiffre à prendre avec des
pincettes puisque la formulation « avoir déjà utilisé » n’apporte
absolumment aucune précision sur la fréquence de l’utilisation. Or,
nous avons tous déjà essayé une fois au moins un assistant virtuel,
cela ne veut pas dire que nous l’ayons réutilisé depuis… D’autres
chiffres intéressant de cette même étude : sur les 96% qui ont déjà
utilisé Ok Google, 62% affirment n’utiliser que très rarement
l’assistant d’Android. Et pour les utilisateurs d’Apple, cette part
s’élève même à 70%. Enfin, sans grande surprise, peu d’entre eux ont
déclaré recourir à l’assistant virtuel dans un lieu public (6%) contre
39% à la maison et 51% en voiture. Ce que ces chiffres dévoilent, c’est
non seulement la gêne que provoque le fait de parler tout seul en
public… Mais aussi le prima de la praticité. La majorité des
utilisateurs affirmant l’utiliser en voiture, lorsque les mains sont
prises.
amelia-ia ipsoft 2016 1 amelia-ia ipsoft 2016 1
40%
« Les assistants virtuels décideront à votre place« écrit le rédacteur
du Motley Fool. Un autre chiffre provenant du cabinet Gartner mettrait
en avant l’essor prochain de ces agents virtuels. Selon le cabinet, 40%
des interactions utilisateurs-assistant virtuel se feront via des
informations hébergées sur le cloud. Encore une fois, ce chiffre peine
à convaincre. S’il nous informe sur l’origine et le fonctionnement des
interactions, il n’informe aucunement sur la proportion d’utilisateurs
de mobiles qui recourront aux assistants virtuels…
85%
C’est le nombre d’interaction avec le client qui ne nécessiteront plus
de main d’oeuvre humaine selon Gartner toujours. Le cabinet est
convaincu que le service client sera totalement bouleversé d’ici la fin
de notre décennie. Sur ce point il est difficile de le contredire
puisqu’il s’agit d’une propection. D’autant plus que les plate-formes
de service client sont déjà investies de chatbots et d’assistants
virtuels. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire avant que
ceux-ci soient totalement efficaces, en atteste la mésaventure de
TayTweets, l’IA de Microsoft, corrompue au bout d’une journée par la
twittosphère…
16%
C’est la proportion d’emplois qui sont menacés d’être remplacés par une
IA d’ici 2030. Le cabinet de recherche Forrester estime toutefois que
de nombreux emplois seront également crées pour assurer le
développement et le suivi de ces IA, réévaluant donc cette disparition
de postes à moins de 7%.
45%
C’est le pourcentage d’entreprises à forte croissance (et donc
innovantes) qui emploieront plus de machines intelligentes que de
personnes d’ici 2018. Tout simplement parce que plus de machines et
moins d’humains égale moins de salaires à payer et plus de
productivité.
Essor des GPUs
La majorité des pontes de l’intelligence artificielle n’utilisent plus
des CPU (unité de traitement centrale) mais des GPU (unité de
traitement graphique), comme le processeur Tesla de Nvidia. Le
fabricant estime que sa puce Tesla K80 tourne deux à cinq fois plus
vite qu’une Intel Xeon Phi 7120. On peut donc raisonnablement
s’attendre à un bouleversement du marché des composants électroniques
avec une reconfiguration des acteurs clés.
__________________________________________________________________
Posté le 20.06.16 par Newsroom dans Intelligence Artificielle / Autres
Avec les tags Étude
* Partager
* Partager
* Partager
* Partager
Laisser un commentaire
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________
____________________
(Submit) Publier
1. Anticipation le 1 juillet 2016
Le plus gros problème qui se pose à l’avenir dont personne ne prend
conscience, en conservant le système économique actuel, si les
emplois diminuent eu fur et à mesure comment va-t-il faire pour
fonctionner, pas d'emplois, pas de salaire, pas de consommation et
croire que des métiers vont évoluer avec ces technologie est
faux...Il y a sérieux problème, le ratio création/perte emploi par
la technologie s’accroisse, si personne ne régule çà sera la plus
grande crise "voulue ou pas" que l 'humanité connaîtra et tout le
système changera, nous ne pourrons plus vivre sur un mode
économique/consumériste...
*
* Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de
la nasa piloté par une intelligence artificielle
Grand public
[26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel
Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la
NASA a challengé un pilote FPV (first-person view).… [+]
* amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti
Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable
de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+]
* chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial
D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial
dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+]
*
* Intelligence Artificielle
[12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk
L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour
l'humanité ? Sur ce point, les milliardaires de la Silicon… [+]
* main-bionique-ia main-bionique-ia
Intelligence Artificielle
[08.08] Une main bionique intuitive grâce à l’intelligence artificielle
Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont mis au point une
main bionique qui utilise l'intelligence artificielle… [+]
* volkswagen-nvidia-ia volkswagen-nvidia-ia
Intelligence Artificielle
[29.06] Intelligence artificielle : Volkswagen s’associe à Nvidia
En mettant ses compétences en commun avec Nvidia, le Groupe
Volkswagen entend étendre son utilisation de l’intelligence… [+]
* vivatech-ibm-fdacheux vivatech-ibm-fdacheux
Intelligence Artificielle
[17.06] IBM et ses partenaires misent sur Watson
Plusieurs startups ont présenté au Viva Tech 2017 de nouvelles
solutions d’intelligence artificielle conçues avec IBM… [+]
* france-intelligence-artificielle france-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[14.06] Intelligence artificielle : le bon filon de la filière française
De Valéo à Thalès en passant par Facebook, tous font de la France
leur terrain de jeu expérimental pour mener à bien… [+]
* intelligence-artificielle-darpa intelligence-artificielle-darpa
Intelligence Artificielle
[07.06] La DARPA mise sur une IA qui communique avec l’homme
L'agence de recherche de la défense américaine a missionné une
équipe de professeurs en informatique pour développer… [+]
* Intelligence Artificielle
[23.05] Les robots, ces futurs tireurs d’élite de l’armée
L'armée américaine a annoncé utiliser des ondes cérébrales humaines
pour enseigner aux robots comment tirer.Sans… [+]
* microsoft-intelligence-artificielle
microsoft-intelligence-artificielle
Grand public
[16.05] Microsoft injecte de l’IA partout où elle peut
Microsoft vient de dévoiler de nouvelles innovations technologiques
visant à faire entrer l'intelligence artificielle dans… [+]
* Intelligence Artificielle
[10.05] L’intelligence artificielle anticipe mieux les attaques…
Une équipe de chercheurs de l'université britannique de Nottingham
a mis au point un algorithme capable de déterminer… [+]
* abb-ibm-watson abb-ibm-watson
Intelligence Artificielle
[03.05] ABB et IBM s’associent dans l’intelligence artificielle
ABB et IBM ont conclu une alliance stratégique afin de regrouper
l'offre numérique d'ABB Ability avec celle d'IBM Watson… [+]
* jackma-robot-alibaba jackma-robot-alibaba
Intelligence Artificielle
[02.05] Pour Jack Ma (Alibaba), les robots feraient de meilleurs PDG
C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou,
en Chine, que Jack Ma, président milliardaire… [+]
* facebook-zuckerberg-virtuel facebook-zuckerberg-virtuel
Intelligence Artificielle
[23.04] Facebook se lance dans la réalité augmentée
Le réseau social Facebook mise sur les smartphones pour superposer
des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. Sans… [+]
* Intelligence Artificielle
[14.04] Cerveau connecté : Elon Musk lance Neuralink
Avec sa nouvelle entreprise Neuralink, Elon Musk veut tout
simplement transformer le cerveau en machine. Il s'agit de sa… [+]
* samsung-bixby-assistant-3 samsung-bixby-assistant-3
Intelligence Artificielle
[12.04] Bixby par Samsung : l’assistant vocal du Galaxy S8
Avec Bixby, Samsung arrive en force avec son assistant virtuel qui
sera une caractéristique essentielle du nouveau téléphone… [+]
* Intelligence Artificielle
[15.09] Comment vivrons-nous demain : la vie et l’intelligence…
Une immense enquête menée par des chercheurs américains et du monde
entier offre une vision de l'avenir de nos sociétés… [+]
* pompe à positivité de Chevrolet à Buenos Aires pompe à positivité
de Chevrolet à Buenos Aires
Intelligence Artificielle
[15.09] Humeur et IA : l’horoscope du futur avec Watson et Chevrolet
Belle opération de communication pour le constructeur automobile.
En bon psychologue, Chevrolet dresse votre état mental… [+]
* la technologie au service des statistiques au tennis la technologie
au service des statistiques au tennis
Intelligence Artificielle
[14.09] Comment l’IA réinvente l’expérience spectateur…
Watson est intelligent, très intelligent. Si intelligent qu'il
exerce des dizaines et des dizaines de métiers dans une… [+]
*
____________________ (Submit) Ok
____________________
*
*
*
*
*
*
__________________________________________________________________
* H+ Media
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* Actualités
+ Grand public
+ Services
+ Industrie
+ Santé
+ Défense
+ Autres
* Magazine
+ Présentation
+ Éditorial
+ Abonnement
+ #2
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs Board
+ Newsletter
__________________________________________________________________
#alternate alternate alternate Le Monde.fr : Pixels
REFRESH(900 sec):
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/10/04/intelligence-artificiel
le-google-deepmind-se-dote-d-une-unite-de-recherche-sur-l-ethique_51961
89_4408996.html
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international
La Vie L'Obs
Codes promo
Services Le Monde ▾
Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes
promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage
Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier
Ventes aux enchères
Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde
Loisirs & papeterie Promotions
S’abonner au Monde à partir de 1 €
* Édition globale ▾
* Édition afrique
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Instagram
Rechercher
Emploi Newsletters
* S'inscrire
* Connexion
Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de
recherche sur l’éthique
Partager
Tweeter
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et
l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de
boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Rubriques
* Accueil
* International
* Politique
* Société
* Éco
* Culture
* Idées
* Planète
* Sport
* Sciences
* Pixels
* Campus
* Le Mag
* Édition Abonnés
* PLUS DE RUBRIQUES Grands Formats Les décodeurs Vidéos Données du
Monde
Pixels
* Vie en ligne
* Jeux vidéo
* Banc d'essai
* Cultures Web
Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de recherche
sur l’éthique
Cette entreprise, parmi les plus avancées du secteur, veut travailler
sur plusieurs thématiques liées à l’IA, comme le respect de la vie
privée, l’impact économique ou encore les armes autonomes.
Le Monde | 04.10.2017 à 18h21
« La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs
responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. »
C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle
(IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur
son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions
éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon
extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards
éthiques », écrit l’entreprise.
DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le
premier programme informatique à avoir battu les meilleurs
professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le
monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son
partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National
Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de
1,6 million de patients.
Lire nos explications : Au-delà des fantasmes, quels sont les
problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ?
Vie privée et armes autonomes
Cette nouvelle unité, nommée DeepMind Ethics & Society, est composée de
huit personnes, selon Wired UK, qui a échangé avec le confondateur de
DeepMind. Un chiffre prévu pour grimper à 25 dans l’année à venir. Des
conseillers extérieurs, « de renommée mondiale » précise DeepMind,
issus des différents secteurs comme l’économie ou la philosophie,
participeront aussi à leur travail.
Objectif : « aider les ingénieurs à mettre l’éthique en pratique, et
aider la société à anticiper et orienter l’impact de l’IA pour qu’elle
bénéficie à tous ». Plusieurs thèmes de recherche ont déjà été définis,
comme les questions de transparence, de respect de la vie privée,
d’impact économique, des armes autonomes… Un champ très large pour
lequel DeepMind promet des « recherches ouvertes » avec des
publications régulières issues de ses travaux.
L’entreprise disposait déjà d’un comité d’éthique, selon son
cofondateur Demis Hassabis, qui s’était pourtant toujours refusé à
donner plus de précisions sur sa composition et son fonctionnement. Le
lancement DeepMind Ethics & Society fait suite à une série d’annonces
du même type dans le secteur de l’intelligence artificielle, alors que
les questions d’éthique se font de plus en plus pressantes. Les géants
du Web avaient notamment annoncé l’an dernier la création de
Partnership on AI, un partenariat censé définir les « bonnes
pratiques » et étudier l’impact de ces technologies sur la société.
Sur le même sujet
* Grâce à l’intelligence artificielle, la NASA et Google identifient
deux nouvelles exoplanètes
* Après le jeu de go, l’intelligence artificielle de Google DeepMind
devient une virtuose des échecs
* Minidrones tueurs : une fiction en vidéo qui soulève de vraies
questions Vidéo
Édition abonnés Contenu exclusif
* Les 5 familles de l’intelligence artificielle
* « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore)
d’actualité »
* Petite histoire de l’intelligence artificielle à l’écran
Abonnez-vous à partir de 1 €
Drones ▪ Hadopi ▪ Banc d'essai ▪ Accès à Internet ▪ e-sport ▪ The
surveillance files ▪ Reddit ▪ Vie en ligne ▪ Piratage ▪ Censure du Net
Découvrez la newsletter Pixels
Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous
inscrivant à la newsletter Pixels.
____________________ Je m'inscris [_] Recevoir les informations du
Monde
Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous
intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et
d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre
compte.
Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez.
Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S'abonner au Monde à partir de 1 €
Déjà abonné au
journal Le Monde ?
* Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr
* Gérez votre abonnement
Les rubriques du Monde.fr
* International
* Politique
* Société
* Économie
* Culture
* Sport
* Techno
* Style
* L'époque
* Idées
* Planète
* Éducation
* Disparitions
* Santé
* Monde Académie
* Résultats élection législatives 2017
* Résultats par circonscription
* Résultats par commune
Les services du Monde
* Annonces auto
* Annonces immo
* Conjugaison
* Cours d'anglais
* Jeux
* Formation professionnelle
* La boutique du Monde
* Prix de l'immobilier
* Programme télé
* Shopping
* Source Sûre
* Trafic
* Decodex
* Orthographe et grammaire
Sur le web
* Télérama
* Restaurant à Paris
* Au cinéma cette semaine
* Concerts à Paris
* Spectacles à Paris
* Festival de Cannes
* Programme TV de France 3 en replay
* Sélection de livres
* Le programme télévision
* Les sorties ciné
Les sites du Groupe
* Télérama.fr
* Talents.fr
* Le Huffington Post
* CourrierInternational.com
* Monde-Diplomatique.fr
* La Société des lecteurs du Monde
* Le Prix Le Monde de la recherche
* L'Obs
Partenaires Le Monde
* mot d'amour
* romarin
*
* Pate brisée
* Lapin a la moutarde
* Galette des rois
* conseil lettre de motivation
* Formation atex
* Codes promo
* Code promo Trendcorner
* Traduction The Beatles
Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter
Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur
Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS
Recevez nos newsletters
Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
© Le Monde.fr | CGV | Fréquentation certifiée par l'OJD | Données
personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe
| Publicité | Aide (FAQ)
Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un
panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en
direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la
météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française
en ligne.
En Continu
#next Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes »
Flux de la catégorie Intelligence Artificielle
(BUTTON)
Humanoïdes
*
* Actualités
+ Grand public
o Loisirs
o Domicile
o Education
o Culture
+ Services
o Téléprésence
o Sécurité
o Transports
o Logistique
+ Industrie
o Agriculture
o Automobile
o Aéronautique
o BTP
+ Santé
o Biomécanique
o Chirurgie
o Biomédical
o Télémédecine
+ Défense
o Air
o Terre
o Mer
o Cyber
+ Autres
o Intelligence Artificielle
o Espace
o Environnement
o R&D
* Magazine
+ Présentation
+ Comité de rédac
+ Éditorial
+ Abonnement
+ Archives
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Entreprises
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs board
+ Newsletter
*
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* ____________________ (Submit) Rechercher
* Français
+
*
* Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de
la nasa piloté par une intelligence artificielle
Grand public
[26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel
Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la
NASA a challengé un pilote FPV (first-person view). Et les
résultats sont remarquables.Le Jet Propulsion Laboratory, le
laboratoire de la NASA qui a mis au point le robot Robosimian ou…
[+]
* amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti
Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable
de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+]
* chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial
D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial
dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+]
* Intelligence Artificielle
[12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk
L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour
l'humanité ? Sur ce point, les milliardaires de la Silicon… [+]
* main-bionique-ia main-bionique-ia
Intelligence Artificielle
[08.08] Une main bionique intuitive grâce à l’intelligence artificielle
Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont mis au point une
main bionique qui utilise l'intelligence artificielle… [+]
* volkswagen-nvidia-ia volkswagen-nvidia-ia
Intelligence Artificielle
[29.06] Intelligence artificielle : Volkswagen s’associe à Nvidia
En mettant ses compétences en commun avec Nvidia, le Groupe
Volkswagen entend étendre son utilisation de l’intelligence… [+]
* vivatech-ibm-fdacheux vivatech-ibm-fdacheux
Intelligence Artificielle
[17.06] IBM et ses partenaires misent sur Watson
Plusieurs startups ont présenté au Viva Tech 2017 de nouvelles
solutions d’intelligence artificielle conçues avec IBM… [+]
* france-intelligence-artificielle france-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[14.06] Intelligence artificielle : le bon filon de la filière française
De Valéo à Thalès en passant par Facebook, tous font de la France
leur terrain de jeu expérimental pour mener à bien… [+]
* intelligence-artificielle-darpa intelligence-artificielle-darpa
Intelligence Artificielle
[07.06] La DARPA mise sur une IA qui communique avec l’homme
L'agence de recherche de la défense américaine a missionné une
équipe de professeurs en informatique pour développer un système
permettant aux intelligences artificielles d'expliquer leur
comportement à l'homme.Au fur et à mesure que les systèmes
d’intelligence… [+]
* Intelligence Artificielle
[23.05] Les robots, ces futurs tireurs d’élite de l’armée
L'armée américaine a annoncé utiliser des ondes cérébrales humaines
pour enseigner aux robots comment tirer.Sans… [+]
* microsoft-intelligence-artificielle
microsoft-intelligence-artificielle
Grand public
[16.05] Microsoft injecte de l’IA partout où elle peut
Microsoft vient de dévoiler de nouvelles innovations technologiques
visant à faire entrer l'intelligence artificielle dans… [+]
* Intelligence Artificielle
[10.05] L’intelligence artificielle anticipe mieux les attaques…
Une équipe de chercheurs de l'université britannique de Nottingham
a mis au point un algorithme capable de déterminer… [+]
* abb-ibm-watson abb-ibm-watson
Intelligence Artificielle
[03.05] ABB et IBM s’associent dans l’intelligence artificielle
ABB et IBM ont conclu une alliance stratégique afin de regrouper
l'offre numérique d'ABB Ability avec celle d'IBM Watson… [+]
* jackma-robot-alibaba jackma-robot-alibaba
Intelligence Artificielle
[02.05] Pour Jack Ma (Alibaba), les robots feraient de meilleurs PDG
C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou,
en Chine, que Jack Ma, président milliardaire… [+]
* facebook-zuckerberg-virtuel facebook-zuckerberg-virtuel
Intelligence Artificielle
[23.04] Facebook se lance dans la réalité augmentée
Le réseau social Facebook mise sur les smartphones pour superposer
des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. Sans… [+]
* Intelligence Artificielle
[14.04] Cerveau connecté : Elon Musk lance Neuralink
Avec sa nouvelle entreprise Neuralink, Elon Musk veut tout
simplement transformer le cerveau en machine. Il s'agit de sa… [+]
* samsung-bixby-assistant-3 samsung-bixby-assistant-3
Intelligence Artificielle
[12.04] Bixby par Samsung : l’assistant vocal du Galaxy S8
Avec Bixby, Samsung arrive en force avec son assistant virtuel qui
sera une caractéristique essentielle du nouveau téléphone Galaxy
S8.En considérant qu'il est primordial que ses clients
interagissent avec un large éventail de ses appareils à l'avenir,…
[+]
* Intelligence Artificielle
[15.09] Comment vivrons-nous demain : la vie et l’intelligence…
Une immense enquête menée par des chercheurs américains et du monde
entier offre une vision de l'avenir de nos sociétés… [+]
* pompe à positivité de Chevrolet à Buenos Aires pompe à positivité
de Chevrolet à Buenos Aires
Intelligence Artificielle
[15.09] Humeur et IA : l’horoscope du futur avec Watson et Chevrolet
Belle opération de communication pour le constructeur automobile.
En bon psychologue, Chevrolet dresse votre état mental… [+]
* la technologie au service des statistiques au tennis la technologie
au service des statistiques au tennis
Intelligence Artificielle
[14.09] Comment l’IA réinvente l’expérience spectateur…
Watson est intelligent, très intelligent. Si intelligent qu'il
exerce des dizaines et des dizaines de métiers dans une… [+]
* concours de beauté jugé par des IA concours de beauté jugé par des
IA
Intelligence Artificielle
[12.09] Voici les résultats d’un concours de beauté jugé par…
Quand des programmes informatiques dirigent un concours de beauté,
il ne faut pas s'attendre à ce que les critères soient… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.09] Comment DeepMind révolutionne le text to speech avec l’IA
La société de recherche Deep Mind a une nouvelle fois montré
l'étendue de son savoir-faire avec un modèle de génération… [+]
* affiche du film de science-fiction Morgane affiche du film de
science-fiction Morgane
Intelligence Artificielle
[04.09] Comment IBM Watson a créé le « meilleur » trailer pour…
Le film Morgane, qui sortira le 28 septembre, a déjà connu deux
bandes-annonces. Une troisième vient tout juste de sortir… [+]
* Intelligence Artificielle
[31.08] L’harmonie homme-machine au coeur du nouveau centre de…
Apprendre aux machines à se conformer aux valeurs humaines et
éviter qu'elles n'entrent en conflit avec l'Homme, telle… [+]
* Comparaison de filtres appliqués sur une photo Comparaison de
filtres appliqués sur une photo
Intelligence Artificielle
[22.08] Comment un algorithme détecte les comportements dépressifs…
Des chercheurs se sont intéressés aux photographies d'Instagram
pour entraîner leur algorithme à identifier des signes de
dépression chez leurs auteurs.Andrew G. Reece et Christopher M.
Danforth ont sélectionné un échantillon de 166 personnes et de… [+]
* Intelligence Artificielle
[19.08] Des réseaux convolutifs pour créer de nouveaux Pokémon
Un chercheur japonais s'est amusé à trafiquer l'apparence de 151
Pokémon avec des réseaux de neurones convolutifs pour… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.08] Apple met la main sur la société de machine learning Turi
Le géant de Cupertino poursuit sa conquête de l'intelligence
artificielle et acquiert Turi pour un montant estimé à… [+]
* Intelligence Artificielle
[08.08] Yahoo développe une IA pour censurer les contenus inappropriés…
Le déferlement exponentiel de contenus inappropriés sur internet
met les entreprises du web au défi de trouver de nouvelles… [+]
* Intelligence Artificielle
[01.08] Des chercheurs trompent la vue d’une machine et pointent…
Une équipe de chercheurs de Google Brain et d'OpenAI se sont
activés à démontrer qu'il était possible de tromper la… [+]
* tableau de van gogh associé à une musique artificielle tableau de
van gogh associé à une musique artificielle
Intelligence Artificielle
[20.07] Quand la technologie sublime la création musicale
De nombreux chercheurs affinent leurs algorithmes de machine
learning au point de rivaliser avec la création artistique… [+]
* Intelligence Artificielle
[07.07] Ce robot a été entraîné à chasser des proies grâce à une…
Le système de verrouillage de cible de Terminator pourrait bientôt
voir le jour. Du moins si l'on en croit les travaux… [+]
* Intelligence Artificielle
[29.06] Les 10 lois de l’intelligence artificielle selon le CEO…
Satya Nadella voit dans l'intelligence artificielle la même
puissance que la vague internet des années 1990. Plutôt que… [+]
* Intelligence Artificielle
[28.06] La crème de l’intelligence artificielle au concours IBM…
La Fondation Xprize et IBM lancent un immense concours pour
accélérer la recherche et le développement de solutions grâce à
l'intelligence artificielle. La Fondation Xprize Cette
organisation à but non lucratif a été fondée en Californie par un
certain… [+]
* Intelligence Artificielle
[27.06] Eclipse : un film réalisé à base d’IA et de drones
Drones, IBM Watson, Microsoft ... Voici l'étonnante équipe de
réalisation du court-métrage Eclipse pour le New Directors's… [+]
* Intelligence Artificielle
[24.06] Google esquisse des règles de sécurité pour développer les…
Une équipe de chercheurs a dressé une liste de règles de sécurité
pour les machines. Un aperçu des lignes directrices… [+]
* Intelligence Artificielle
[22.06] L’intelligence artificielle qui lit les journaux mieux…
Une équipe de Stanford a évalué et amélioré les modèles
statistiques de compréhension textuelle de Deep Mind. Résultats,…
[+]
* Intelligence Artificielle
[20.06] Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés
L'intelligence artificielle n'en finit plus d'attirer toute
l'attention. Qu'il s'agisse des investisseurs, des grands groupes…
[+]
* Intelligence Artificielle
[20.06] Toyota : ses recherches sur l’intelligence artificielle…
Gill Pratt, le directeur du Toyota Research Institute a affirmé
lors d'une conférence de presse que les travaux du centre… [+]
* Intelligence Artificielle
[15.06] Une IA du MIT passe le test de Turing avec succès
Le CSAIL du MIT a fait passer un volet du test de Turing à l'une de
ses intelligences artificielles. Celle-ci est parvenue… [+]
* Les personnages du film Sunspring Les personnages du film Sunspring
Intelligence Artificielle
[14.06] Le scénario de ce film a été écrit par une intelligence artificielle
Sunspring, c'est le nom de ce court-métrage complètement barré dont
toute l'intrigue a été écrite par Benjamin. Qui… [+]
* Intelligence Artificielle
[13.06] Watson Beat : la création musicale artificielle par IBM
Le laboratoire de recherche de la firme américaine, IBM Research,
travaille depuis de nombreuses années sur les réseaux de neurones
et les systèmes cognitifs. Depuis peu, le laboratoire travaille à
développer un programme capable de jouer de la musique.Après… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.06] Réchapper d’un labyrinthe : le nouvel entraînement des…
Une équipe de chercheurs en science informatique de l'Université du
Michigan entraîne désormais ses intelligences artificielles… [+]
* Intelligence Artificielle
[03.06] Des japonais redonnent vie à vos vielles photos grâce au machine…
Des chercheurs de l'Université de Waseda au Japon ont publié les
résultats de leurs travaux de recolorisation de photographies… [+]
Charger plus d'actus
____________________ (Submit) Ok
____________________
*
*
*
*
*
*
__________________________________________________________________
* H+ Media
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* Actualités
+ Grand public
+ Services
+ Industrie
+ Santé
+ Défense
+ Autres
* Magazine
+ Présentation
+ Éditorial
+ Abonnement
+ #2
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs Board
+ Newsletter
__________________________________________________________________
Actualité web & High tech sur Usine Digitale Retour vers la page
d'accueil Réalité virtuelle FinTech Digital RH Mobilité Cybersécurité
Intelligence artificielle Start-up Cloud Annuaire de start-up Cherche
talents numériques 201 offres d’emploi Nos événements
* Accueil
* Intelligence artificielle
Intelligence artificielle
L'intelligence artificielle est plus qu'une technologie de rupture,
c'est un ensemble de techniques (machine learning, deep learning,
computer vision, natural language processing...) qui entrent dans nos
vies quotidiennes et dont l'impact sur tous les secteurs de l'économie
ne va faire que croître.
Les géants américains du numériques comme IBM, Microsoft, Google,
Facebook ou Amazon sont déjà prêts à capter ce marché très prometteur
(11 milliards de dollars en 2024)... Sans parler des start-up qui
fleurissent sur ce terreau fertile...
Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec
Colgate
Révélation du CES 2014, la start-up française Kolibree, qui a créé une
brosse à dents connectée, poursuit son petit bonhomme de chemin. Sa
technologie va être utilisée par le géant américain Colgate. Tous les
buzz au CES de Las Vegas ne sont pas des coups d’éclat sans lendemain.
Pour preuve, Kolibree, révélation de l’édition 2014 avec sa brosse à
dents connectée, est toujours là quatre ans plus […]
Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec
Colgate
12/01/2018 - 10H00 |
Internet des objets
, Objets connectés
[CES 2018] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une "start-up
région"
La présidente de la région Paris Ile-de-France, Valérie Pécresse, a
profité du CES de Las Vegas pour annoncer mercredi 10 janvier 2018 les
grandes ambitions de la région Paris-Ile de France pour le
développement des start-up. Avec trois grandes annonces dans ses
valises. Et un nouveau concept : la "start-up region". "Nous voulons
faire de l’IDF la capitale pour l’intelligence artificielle […]
Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une start-up région
11/01/2018 - 13H31 |
CES 2018
, CES
[CES 2018] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa
Alors que le CES 2017 avait été marqué par la suprématie d’Alexa,
Google semble en mesure de renverser la vapeur un an plus tard. Plutôt
discret sur le CES de Las Vegas ces dernières années, Google a
totalement changé de stratégie pour cette édition 2018. Le géant
américain est devenu exposant sur le salon, et a quadrillé la ville de
publicités vantant son assistant personnel. Impossible […]
Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa
11/01/2018 - 06H55 |
Assistant personnel
, Google
[CES 2018] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome
L'isréalien Mobileye, désormais une filiale d'Intel, réaffirme ses
ambitions pour le véhicule autonome au CES 2018. Son CEO, Amnon
Shashua, a détaillé le succès de ces puces EyeQ, des dizaines de
programmes en cours avec des constructeurs automobiles, ainsi que deux
initiatives très ambitieuses concernant la cartographie HD des routes,
qu'il veut crowdsourcer à moindre coût, et la modélisation […]
Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome
10/01/2018 - 16H30 |
Véhicule autonome
, Automobile
Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018
L'année 2017 a été particulièrement agitée pour les acteurs
traditionnels du retail. Bousculés par l'appétit grandissant d'Amazon
et d'Alibaba et la naissance de nouvelles marques capables de
s'adresser directement aux consommateurs, les retailers classiques
réagissent. Ils nouent des partenariats avec des start-up, investissent
dans la technologie et la logistique et revoient leur organisation. […]
Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018
10/01/2018 - 15H49 |
Digital Retail
, e-commerce
[CES 2018] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur
l’IA
LG a profité du CES 2018 pour affirmer sa stratégie en matière
d'intellignece artificielle avec le déploiement de sa plate-forme
ouverte ThinQ AI. Tous les produits de la marque seront désormais
nourris à l'IA et connectables entre eux, ainsi qu'avec d'autres
partenaires. La marque coréenne complète aussi sa gamme de robots à
destination des hôtels et du retail. Après le lancement de LG
Signature […]
Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA
09/01/2018 - 06H26 |
CES 2018
, Smart home
[CES 2018] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à
l’intelligence artificielle
Les véhicules du futur seront capables de "lire" la route… mais aussi
l’humeur et l’état physiologique des occupants du véhicule, selon
Valeo, qui le démontre à travers plusieurs concepts au CES 2018. Les
véhicules autonomes sauront tout de leur environnement immédiat, grâce
à des nuées de capteurs, dont les fameux Lidar… Mais que sauront-ils de
leurs occupants, prochainement réduits à l’état de […]
Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à
l’intelligence artificielle
09/01/2018 - 00H19 |
Automobile
, Véhicule autonome
[CES 2018] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome
Nvidia a donné le ton du CES 2018 avec une keynote en grande partie
dédiée au véhicule autonome. Elle a été l’occasion pour Baidu,
Volkswagen et Uber d’officialiser leur partenariat avec l’entreprise,
renforçant encore un peu son emprise sur le marché de l’intelligence
artificielle. Nvidia a par ailleurs dévoilé de nouvelles capacités de
réalité augmentée et d’assistants de bord intelligents pour […]
Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome
08/01/2018 - 08H00 |
Véhicule autonome
, Nvidia
Parution Usine Nouvelle Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de
son futur Galaxy S9
Edition Abonnés Le géant coréen de l’électronique Samsung Electronics
marche sur les plates-bandes d’Apple en mettant son processeur Exynos 9
à l’heure de l’intelligence artificielle. Au menu : la détection 3D, la
reconnaissance faciale et l’identification de photos, comme pour
l’iPhone X. Il motorisera la version européenne de son futur Galaxy S9.
Samsung Electronics met en production de masse l’Exynos 9810, une […]
Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy
S9
08/01/2018 - 06H30 |
Electronique
, Semi-conducteurs
CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique
Agenda Impossible de passer à côté : votre semaine numérique sera
marquée par le très médiatique CES, le plus grand salon technologique
du monde qui se tient chaque début d'année à Las Vegas. Moins connue,
la conférence NRF Retail's BIG Show se tiendra, elle, à New York. C'est
le rendez-vous incontournable de tous les acteurs du digital retail. La
rédaction sera mobilisée pour couvrir ces deux événements […]
CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine
numérique
07/01/2018 - 12H00 |
Digital Retail
, Electronique
[CES 2018] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot…
et des annonces dans les valises
Hébergée sur le stand du Village by CA au cœur de l’Eureka Park en
janvier 2017, Wiidii ne regrette pas d’avoir exposé au CES. Depuis, les
contrats et les discussions commerciales se multiplient. De multiples
déploiement et une levée de fonds de 980 000 euros plus tard, la
start-up bordelaise qui a développé un concierge connecté hybride
revient à Las Vegas cette année avec la Région Aquitaine. […]
Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des
annonces dans les valises
07/01/2018 - 08H22 |
CES 2018
, CES
CES 2018 : les 6 grandes tendances à suivre de près
Chaque année les grands cabinets de conseils comme Accenture, Gartner
ou Forrester dégagent les grandes tendances high-tech à suivre au CES
de Las Vegas. Quels axes faut-il surveiller de près pour cette 51e
édition qui se tient du 9 au 12 janvier 2018 ? L’Usine Digitale en a
retenu 6 majeurs. Fini le 100% B to C ! Le Consumer Electronic Show de
Las Vegas a pris un véritable virage. Cette 51e […]
Les 6 grandes tendances du CES 2018
07/01/2018 - 05H31 |
CES 2018
, CES
Parution Usine Nouvelle Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient
être écoulées dans le monde en 2018
Selon le cabinet Canalys, les ventes mondiales d’enceintes connectées
devraient grimper de 33 millions d’unités en 2017 à plus de 56 millions
en 2018. Le marché aborde sa transition vers les services de
monétisation du parc installé. Grand boom des enceintes connectées.
Selon le cabinet d’études de marché Canalys, les ventes mondiales ont
bondi d’environ 6 millions d’unités en 2016 à près de 33 […]
Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans
le monde en 2018
06/01/2018 - 15H00 |
Electronique
, La data
Parution Usine Nouvelle [Muses industrielles] "Mirror" de Karl Olsberg ou un
avenir cauchemardesque
L'intelligence artificielle fait son retour partout, y compris dans les
oeuvres de création. La preuve avec "Mirror" du scientifique et
romancier Karl Olsberg. Soit le récit (plutôt) réaliste d'une
intelligence artificielle qui prend le pouvoir et n'hésite pas à punir
ceux qui essaient de la combattre. Qui de l'homme ou de la machine
gagnera à l'issue des 350 pages de ce roman noir ? Il faut à […]
[Muses industrielles] Mirror de Karl Olsberg ou un avenir
cauchemardesque
06/01/2018 - 10H55 |
Livres
, Muses industrielles
Parution Usine Nouvelle La Chine ambitionne de devenir leader mondial de
l'intelligence artificielle d'ici à 2025
Avec l'ouverture prochaine d'un site dédié à l'intelligence
artificielle à Pékin, le pays affiche clairement ses ambitions en la
matière. Un site spécialisé dans l'intelligence artificielle (IA) doit
être construit à Pékin, la Chine ambitionnant de devenir un leader
mondial en la matière d'ici 2025, rapporte mercredi 3 janvier l'agence
de presse officielle Chine nouvelle. Le site accueillera […]
La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence
artificielle d'ici à 2025
03/01/2018 - 12H44 |
Infos Reuters
, Economie
[Avis d'expert] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir
l’ère de la diversité
Tribune Alors que se multiplient les discours anxiogènes sur
l'intelligence artificielle, Mickaël Cabrol, CEO et fondateur
d’EASYRECRUE y voit plutôt une source d'optimisme dans le domaine du
recrutement. L'IA pourrait être, selon lui, le meilleur allié du
recrutement en objectivant les critères retenus. L'enjeu est d'autant
plus crucial dans un pays comme la France, où les recruteurs préfèrent
valoriser […]
Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de
la diversité
03/01/2018 - 11H00 |
Digital RH
, Les experts du numérique
[Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial
CB Insights a dévoilé mi-décembre son classement des 100 meilleures
start-ups d’IA. Sept sont israéliennes. Un dynamisme doublé d’une vraie
compétence dans le domaine, selon le fonds d’investissement
californien. Focus sur trois d'entre elles. ORCAM Spécialisée dans la
conception de lunettes pour non ou mal voyant, ORCAM est la petite
soeur jumelle de Mobileye avec qui elle partage ses locaux à […]
[Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100
mondial
03/01/2018 - 08H00 |
Israël
, Start-up
[CES 2018] Citymagine supervise la maintenance de la voirie
[UN JOUR, UNE START-UP] Grâce à l'analyse d'images, Citymagine propose
de cartographier l'état des routes. La start-up lilloise participera au
CES de Las Vegas du 9 au 12 janvier 2018. "Faire effectuer des relevés
d'informations sur la voirie par des techniciens est lent et coûteux",
observe Matthieu Levivier, fondateur de Citymagine. Pourrait-on
vérifier l'état des routes plus efficacement ? […]
Citymagine supervise la maintenance de la voirie
29/12/2017 - 14H30 |
Smart city
, CES
DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate
Ils sont une vingtaine, moitié informaticiens moitié linguistes, et ils
défient déjà Google. Ils travaillent pour DeepL, un service de
traduction automatique en ligne, boosté à l’intelligence artificielle.
Focus sur cette start-up créée à Cologne, en Allemagne. Lancé en août
2017, DeepL propose 42 combinaisons à partir de sept langues :
français, anglais, allemand, espagnol, italien, polonais et […]
DeepL, la pépite allemande de la traduction qui défie Google Translate
26/12/2017 - 10H50 |
Allemagne
, La pépite
[CES 2018] Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif
[UN JOUR, UNE START-UP] Jusqu'au CES 2018, L'Usine Digitale vous
présente chaque jour une start-up française exposante. Aujourd'hui,
nous découvrons Haapie qui a développé un robot social et cognitif. A
l’heure où les Google et Amazon lancent leurs assistants personnels
pour le grand-public, Haapie entend se démarquer sur un marché BtoB. La
start-up rennaise a mis au point le Haapie-One, un robot […]
Haapie veut se démarquer avec son robot social et cognitif
23/12/2017 - 14H30 |
CES
, CES 2018
123456789...25 Suivant
1020
Tous les jours,
l'actu de la transition numérique
Je m'inscris
A la une
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Le CES 2018 comme si vous y étiez
Le CES 2018 comme si vous y étiez
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de […]
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de la semaine
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Vous cherchez un job ?
déposez votre cv pour être visible des recruteurs cherchez dans les 201
OFFRES D’EMPLOI numériques
Nos derniers dossiers
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er […]
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er bilan de Mounir Mahjoubi
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Suivez l'Usine Digitale
Twitter Facebook Linked In
L'Usine Digitale, c'est le media de la transformation numérique.
Dans les entreprises, le digital change tout : les business modèles,
les manières d'innover, de vendre, de travailler... La rédaction de
L'Usine Digitale déniche et raconte les bonnes pratiques qu'adoptent
les "vieilles" entreprises face à cette déferlante. Elle décrypte ce
que font les acteurs du numérique, pure players ou pas, et analyse
leurs marchés, leur état de santé, leurs originalités. Big Data, Cloud,
open source, économie du partage, objets connectés... L'Usine Digitale
permet aux professionnels de tous les secteurs de se mettre en
permanence à jour sur la transformation numérique en s'inspirant des
meilleures pratiques.
* Publicité
* Mentions légales
* Contactez-nous
Une marque du groupe Infopro digital
media
Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos sites et services. En
utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.OK
En savoir plus
XiTi
Suivez-nous Suivre l'Usine Digitale sur twitter Suivre l'Usine Digitale
sur facebook Suivre l'Usine Digitale sur Linked In RSS Usine Digitale
____________________ Rechercher
#publisher
REFRESH(900 sec):
https://business.lesechos.fr/directions-numeriques/digital/transformati
on-digitale/010216214683-l-intelligence-artificielle-generatrice-de-cro
issance-et-d-emplois-312829.php
(BUTTON)
Menu
(Submit) Suivre
(Submit) Fermer Facebook Twitter LinkedIn
Newsletters Journal
Les Echos Executives
Recherche
____________________
OK
(Submit) Fermer
Connexion
* Mon profil
* Mes newsletters et alertes
* Mes services boursiers
* Le journal
* Mon abonnement
* Aide en ligne et services client
* Me déconnecter
Abonnez-vous
____________________
OK
* Les Echos
* Direction générale
* DRH
* DAF
* Direction juridique
* Direction Marketing
* Direction numérique
+ (BUTTON) Direction numérique
+ Digital
o (BUTTON) Direction numérique Digital
o Marketing digital
o Transformation digitale
o Big Data
o Ecommerce
o Social Media
o Mobile et nouveaux écrans
o Open data
+ Technologie
o (BUTTON) Direction numérique Technologie
o Cybersécurité
o Cloud computing
o SAAS
o Open Source
+ Métier et Carrière
o (BUTTON) Direction numérique Métier et Carrière
o Profils
o Parcours
o Associations professionnelles et réseaux
o Offres d'emploi Digital
o Rémunération
o Nominations Digital
+ (Submit) +
* Entrepreneurs
* Outils & services
* Newsletters
* Facebook Twitter LinkedIn
* Journal
* S'abonner aux Echos
* (Submit) +
* Accueil
* Business
* Directions Numériques
* Digital
* Transformation digitale
07 minutes
L’intelligence artificielle, génératrice de croissance… et d’emplois
VINCENT BOUQUET Le 07/09/2017 à 08:30
Partager par mail
0
Imprimer
71 % organisations affirment entrepris actions proactives formation
perfectionnement employés tirer profit investissements l’IA. 71 % des
organisations affirment avoir entrepris des actions proactives de
formation ou de perfectionnement des employés pour tirer profit de
leurs investissements dans l’IA. - Shutterstock
Tendance Contrairement aux idées reçues, l’intelligence artificielle serait à
l’origine de création de postes, notamment de cadre et de cadre supérieur, au
sein d’une large majorité d’entreprises l’ayant adoptée.
A bien des égards fascinante et prometteuse, l’arrivée progressive de
l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises ne manque pas de
générer son lot de peurs et d’appréhensions. Parmi elles, une crainte
vieille comme le monde, celle d’un remplacement progressif de l’humain
par des machines, avec les conséquences dévastatrices en matière
d’emploi que cela impliquerait. Battant en brèche cette idée préconçue,
une étude du Digital Transformation Institute de Capgemini (1), parue
jeudi 7 septembre, affirme que l’intelligence artificielle serait, au
contraire, à l’origine directe de créations de postes.
Ainsi, dans 83 % des sociétés interrogées ayant adopté l’IA, en phase
de test ou à grande échelle, de nouveaux postes ont vu le jour. Aux
deux tiers dans la catégorie cadre ou cadre supérieur. Surtout, parmi
les entreprises qui utilisent déjà les technologies d’IA à grande
échelle, plus de trois sur cinq (63 %) n’ont pas supprimé de postes du
fait de son adoption. « Nous avons volontairement adopté une approche
positive de la révolution technologique, concède Anne-Laure Thieullent,
Vice President Capgemini Insights & Data. Mais, comme les résultats de
l’étude le montrent, nous n’avons pas de quoi être inquiets sur la
destruction d’emplois supposément induite par l’arrivée de l’IA
puisqu’elle nécessite la création de nouveaux métiers pour encadrer la
transformation du business model qu’elle provoque. »
Doper les ventes
Loin de remplacer, pour l’heure, les salariés, les outils
d’intelligence artificielle adoptés serviraient plutôt à les assister
dans leur travail : 89 % des entreprises sondées les considèrent comme
un moyen de simplifier les tâches complexes et 88 % estiment que les
machines dotées d’intelligence coexisteront avec les hommes. Dans cette
optique, 71 % des organisations affirment avoir entrepris des actions
proactives de formation ou de perfectionnement des employés pour tirer
profit de leurs investissements dans l’IA. « Une fois ces nouveaux
outils maîtrisés, ils permettront aux salariés de se délester des
tâches administratives, répétitives, voire aliénantes, afin de se
concentrer sur les missions les plus compliquées, à plus forte valeur
ajoutée, qui stimulent leurs compétences créatives, assure Anne-Laure
Thieullent. Pour autant, les entreprises doivent raisonner à long terme
et entamer, dès à présent, un processus de formation des équipes dont
les tâches ont vocation, dans un futur plus ou moins proche, à être
optimisées. »
Utilisée, avant tout, pour « stimuler les ventes, dynamiser les
opérations, améliorer l’engagement client et recueillir des
informations pertinentes pour les activités », estime Capgemini, « mais
aussi pour mener des projets d’excellence opérationnelle pour améliorer
la traçabilité des produits ou les processus de production »,
renchérit Anne-Laure Thieullent, l’intelligence artificielle aurait
d’ores et déjà permis à trois quarts des sociétés interrogées de voir
leurs ventes augmenter de 10 % depuis la mise en œuvre de cette
technologie. Et les entreprises y fondent beaucoup d’espoirs : 73 %
pensent qu’elle peut les aider à accroître leurs taux de satisfaction
client et 65 % qu’elle pourrait renforcer la fidélité de leur
clientèle.
Des projets bottom up
Toutefois, pour éviter les espoirs déçus, les organisations ont tout
intérêt à véritablement aligner leurs investissements dans
l’intelligence artificielle sur leurs opportunités commerciales. « Si
l’impulsion doit être top down, les premiers projets lancés doivent
nécessairement être bottom up, sinon les cas d’usage créés, comme c’est
le cas dans bon nombre de sociétés, risquent de ne pas être en
adéquation avec les besoins des opérationnels ou d’être trop complexes
à réaliser », prévient Anne-Laure Thieullent. Pour les entreprises, il
ne s’agit donc pas de vouloir investir à tout prix dans l’intelligence
artificielle mais de voir si elle peut les aider à régler des problèmes
préalablement identifiés sur le terrain.
(1) – Réalisée entre mars et juin 2017, l’étude rassemble les
témoignages de 993 participants issus de neuf pays différents
(Australie, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et
Etats-Unis). Exerçant dans sept secteurs d’activité (automobile,
banque, assurances, industrie, télécoms et utilities), toutes les
entreprises interrogées, multinationales et start-up avec un chiffre
d’affaires supérieur à 500 millions de dollars, ont fait le choix
d’investir dans l’intelligence artificielle.
Sur le même sujet
* 31 JUL2017 L’intelligence artificielle s’invite dans les salles de
marché
Outils et services
* Contrat de conception et de maintenance de site web
* Contrat de vente sur clic
* Plan de communication
* Contrat de conception d'un site Web
* Offres d'emploi digital
* Nominations digital
(BUTTON) Commentaires
Tous droits réservés - Les Echos 2017
Suivez nous
* Facebook
* Twitter
* LinkedIn
* Newsletter
* Service Client
* Abonnement
* Publicité
* Espace presse
* Abonnement presse numérique sur epresse.fr
* Fréquentation certifiée par l'OJD
* Cookies
* CGU - CGV
* Charte éthique
* Plan du site
Bienvenue ! L'accès au site est payant. Pour découvrir la richesse de
nos contenus, nous vous offrons 5 articles gratuits : inscrivez-vous
vite !
Vos identifiants vous seront envoyés par email.
Les Echos
Inscrivez-vous Déjà inscrit ou abonné ?
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-K4GC6S
[hit.xiti?s=542199&s2=32&p=direction_numerique::digital-transformation_
digitale::articles::relb__l_intelligence_artificielle_generatrice_de_cr
oissance_et_d_emplois&di=&an=0&ac=1]
#prev next
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2
Accueil
* EN CE MOMENT :
* un téléviseur Oled enroulable signé LG
* se protéger de la grippe
* le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018
* la France primée au CES
* Explorer
* Vidéos
* Photos
* Experts
* Forum
Explorer le monde
Fermer
Accueil
Explorer
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Vidéos
Photos
* Photos
* Fonds d'écran
* Cartes virtuelles
Experts
* Nos parrains
* Nos experts
* Personnalités
* Citations
Forums
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Services
* Emploi
* Éphémérides
* Escapades
Mais aussi
* Contact
* Mentions légales
* Partenaires
* Plan du site
*
*
*
*
*
*
Suivez nous :
*
*
*
*
*
*
Lettres d'information| Espace membre
Moteur de recherche
Publicité
* Accueil
* Tech
* Définitions
Tech
Intelligence artificielle
DéfinitionClassé sous :informatique , intelligence artificielle , robot
(Submit)
*
*
*
*
Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur
la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est
un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le
sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa
base de données. © IBM/YouTube
Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur
la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est
un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le
sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa
base de données. © IBM/YouTube
Discipline scientifique relative au traitement des connaissances et au
raisonnement, dans le but de permettre à une machine d'exécuter des
fonctions normalement associées à l'intelligence humaine :
compréhension, raisonnement, dialogue, adaptation, apprentissage, etc.
Cela vous intéressera aussi
Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos
ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! La Rédaction vous
remercie.
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Linkedin
* Pinterest
À voir aussi :
* intelligence artificielle |
* vie artificielle |
* feuille artificielle |
* bronche artificielle |
* oeil artificielle |
* tpe intelligence artificielle |
* cerveau intelligence |
* intelligence informatique |
* radioactivite artificielle |
* pluie artificielle
Retrouvez les commentaires dans notre forum.
SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
*
*
*
*
*
DERNIÈREMENT
TechBitcoin
__________________________________________________________________
TechSpam
__________________________________________________________________
TechData Mining
__________________________________________________________________
REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/page.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebo
ok.com%2Ffutura.sciences.fr&tabs&width=300&height=154&small_header=true
&adapt_container_width=true&hide_cover=false&show_facepile=true&appId=1
725451747734700
Sur le même sujet
TechQ/R
Qui sont les pionniers de l'intelligence artificielle ?
TechActualité
Intelligence artificielle : Microsoft développe le « Machine Teaching »
__________________________________________________________________
TechActualité
Intelligence artificielle : Intel dévoile Nervana, un processeur pour
l’apprentissage profond
TechDossier
Langage : des robots pour comprendre l'origine de la parole
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Robot
TechQ/R
Comment bien choisir son robot tondeuse ?
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Informatique décisionnelle
TechDossier
Psikharpax, le robot-rat intelligent
__________________________________________________________________
TechVidéo
Interview : comment est née l'intelligence artificielle ?
TechVidéo
Playlist : tout savoir sur le transhumanisme, la robotique et
l'intelligence artificielle
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Robotique
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
Lire la suite : Définition | Robotique | Futura Tech
Information
* Contact
* Widget actualité
* Flux RSS
* Mentions légales
* Parrains
* Partenaires
Forums
* Chauffage
* Dépannage
* Electronique
* Informatique
* Mathématiques
* Planète
* Santé
* Sciences
* Archives
Contenus
* Actualités
* Dossiers
* Définitions
* Question/Réponses
* Personnalités
* Photos
* Vidéos
* Fonds d'écran
* Escapades
Index
* A-Z
* Plan du site
Partenaires
* e-Santé
* e-Environnement
* Science
*
*
*
*
*
*
Futura | Explorer le monde
©2001-2018 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura
#Actu IA » Flux Actu IA » Flux des commentaires Actu IA » Tencent, le
géant chinois méconnu de la course à l’intelligence artificielle Flux
des commentaires alternate alternate
Se connecter Joindre
* Accueil
* Thématiques
+ Marché de l’IA
+ Evolution de la société
+ Produits commerciaux
+ Recherche
+ Formation
+ Outils à destination du chercheur en IA
+ Ethique
* Acteurs de l’IA
+ Sociétés et associations
+ Individus
+ Universités et enseignement supérieur
+ Fonds d’investissement et investisseurs
+ Tous les acteurs de l’IA
* Dossiers
* Initiation à l’I.A.
* Offres d’emploi
Se connecter
Bienvenue!Connectez-vous à votre compte
____________________votre nom d'utilisateur
____________________votre mot de passe
[BUTTON Input] (not implemented)____________
Mot de passe oublié ?
S'inscrire
Bienvenue!Créer un compte
____________________votre email
____________________votre nom d'utilisateur
[BUTTON Input] (not implemented)___________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Récupération de mot de passe
Récupérer votre mot de passe
____________________votre email
[BUTTON Input] (not implemented)________________________
Rechercher ____________________
Se connecter
Bienvenue ! Connectez-vous à votre compte :
____________________votre nom d'utilisateur
____________________votre mot de passe
[BUTTON Input] (not implemented)_____
Forgot your password? Get help
Create an account
Create an account
Welcome! Register for an account
____________________votre email
____________________votre nom d'utilisateur
[BUTTON Input] (not implemented)________________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Récupération de mot de passe
Récupérer votre mot de passe
____________________votre email
[BUTTON Input] (not implemented)________________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Actu IA Actu IA
Vous souhaitez communiquer autour de vos travaux dans le domaine de
l'IA, de votre startup spécialisée ou tout simplement partager votre
passion pour l'intelligence artificielle ? Contactez-nous via Twitter.
Actu IA Actu IA
* Accueil
* Thématiques
+ Marché de l’IA
+ Evolution de la société
+ Produits commerciaux
+ Recherche
+ Formation
+ Outils à destination du chercheur en IA
+ Ethique
* Acteurs de l’IA
+ Sociétés et associations
+ Individus
+ Universités et enseignement supérieur
+ Fonds d’investissement et investisseurs
+ Tous les acteurs de l’IA
* Dossiers
* Initiation à l’I.A.
* Offres d’emploi
____________________ Rechercher
Accueil Actualité Télécommunications Tencent, le géant chinois méconnu
de la course à l’intelligence artificielle
* Actualité
Tencent, le géant chinois méconnu de la course à l’intelligence artificielle
Par
Johanna Diaz
-
4 mai 2017
Partager sur Facebook
Tweeter sur Twitter
Tencent, intelligence artificielle
Alors que la course à l’intelligence artificielle est lancée entre les
géants d’internet, l’un d’entre eux, le groupe chinois Tencent a
annoncé le 2 mai dernier l’ouverture d’un laboratoire à Seattle,
entièrement dédié à la recherche dans ce domaine. Presque inconnu en
Europe, Tencent, leader chinois des services mobiles et internet pesant
plus de 300 milliards de dollars, reste généralement discret sur ses
avancées.
La création de ce nouveau laboratoire dirigé par Yu Dong, ancien
scientifique de Microsoft Research est une nouvelle étape pour le
groupe chinois après l’annonce en mars dernier de l’embauche de Zhang
Tong, ancien responsable de laboratoire de Big data de Baidu à Pékin.
En décembre 2016, Tencent annonçait également l’ouverture d’un nouveau
laboratoire d’intelligence artificielle à Shenzhen. Enfin, il y a
quelques jours, le Financial Times indiquait également que le groupe
développait actuellement de deux types de casque de réalité virtuelle
qui le positionnerait au cœur d’un secteur en plein essor.
En Chine, Tencent dispose d’une très solide réputation grâce à WeChat.
L’application lui permet en effet de disposer des données de ses 889
millions d’utilisateurs, fin 2016, et de les utiliser pour concevoir
ses algorithmes. Au cœur de ses projets de développement en
intelligence artificielle, Tencent cherche désormais à permettre à
WeChat de parler avec les utilisateurs.
Le Docteur Andy Chun, expert en intelligence artificielle et professeur
agrégé à l’University de Hong Kong, explique à Quartz que:
WeChat est beaucoup plus enraciné dans la vie quotidienne moyenne
des citoyens chinois qu’Alibaba ou Baidu. Amazon et Google n’ont
rien de comparable.
Les données (interactions, contacts, goûts, localisation, etc.)
auxquelles à accès Tencent lui confèrent un véritable avantage face à
ses concurrents, Baidu et Alibaba. Pour l’instant, le groupe reste en
retard par rapport aux géants d’internet que sont Google, IBM, Amazon
ou encore Apple, mais il s’agit d’un concurrent à suivre en ce qui
concerne le futur de l’intelligence artificielle.
* TAGS
* analyse des données
* application
* investissement
* laboratoire
* réalité virtuelle
* Thématiques
* Recherche
* Lire plus d'actus IA sur
* Alibaba
* Apple
* Baidu
* Google
* IBM
* Tencent
PARTAGER
Facebook
Twitter
Article précédentSalesforce lance un fonds d’investissement doté de 100
millions de dollars
Article suivantCambridge Consultants développe une intelligence
artificielle capable de reconnaître tous les genres musicaux
Johanna Diaz
ARTICLES CONNEXESPLUS DE L'AUTEUR
start-up, nord, CES, innovation
Marché de l'IA
CES 2018 : Les startups des Hauts-de-France posent à nouveau leur valise à
Las Vegas
Actualité
Intelligence artificielle et intelligence collective, “À la recherche du
Temps Futur” – Les Rencontres d’ADELI à Cabourg ont besoin de vous
google brain, synthèse vocale, système, IA
Recherche
Google lance Tacotron 2, un système de synthèse vocale au son très naturel
basé sur une IA
LAISSER UN COMMENTAIRE Annuler la réponse
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Please enter your comment!
______________________________
Please enter your name here
______________________________
You have entered an incorrect email address!
Please enter your email address here
______________________________
Poster un commentaire
Recevez l’actualité de l’IA par e-mail
Adresse e-mail: ____________________
Prénom ____________________
Nom ____________________
Organisme/Société ____________________
Recevoir
Vous recevrez un résumé hebdomadaire de l'actualité de l'intelligence
artificielle. Tout comme vous, nous n'apprécions pas le spam. Vos
coordonnées ne seront transmises à aucun tiers.Leave this field empty
if you're human: ____________________
LES PLUS POPULAIRES
intelligence artificielle, cours en ligne, apprentissage, levée de
fonds
La plate-forme Coursera lève 64 millions de dollars pour avancer sur...
11 juin 2017
iNat, une compétition ambitieuse de reconnaissance des espèces sponsorisée
par Google
14 avril 2017
langage, programmation, machine learning
Uber propose en open source Pyro, son langage de programmation probabiliste
13 novembre 2017
Snips réalise une levée de fonds de 12 millions d’euros pour...
15 juin 2017
Voir plus
A NE PAS MANQUER
intelligence artificielle, internet des objets, smartphone
Marché de l'IA
Nokia et Xiaomi s’associent pour ‘explorer’ les domaines de l’IA et...
tensorfire librairie javascript deep learning
Outil à destination du chercheur en IA
Une librairie Javascript de Deep Learning permet d’implémenter des réseaux
neuronaux...
Evolution de la société
Les fintechs, un secteur à fort potentiel en pleine expansion
Recherche
La NASA cherche à utiliser l’intelligence artificielle pour communiquer dans
l’espace
SÉLECTION DE L'EDITEUR
video
“Réseaux multi-couches et rétropropagation du gradient” – Cours de Yann
LeCun...
13 décembre 2017
video
Elon Musk pense pouvoir sortir la première interface cerveau-machine
Neuralink d’ici...
21 avril 2017
Le machine learning dans le monde de demain : 12 secteurs...
11 avril 2017
ARTICLES POPULAIRES
video
Motorola s’associe à la start-up de deep learning Neurala pour développer...
19 juillet 2017
Sony lance ses outils de Deep learning en open source
5 juillet 2017
video
Movidius propose de l’intelligence artificielle Plug&Play sous forme de clef
USB
31 juillet 2017
CATÉGORIE POPULAIRE
* Offre d'emploi464
* Actualité361
* Evénements73
* Dossiers13
* Formation3
* Initiation à l'I.A.3
* Vie du site2
* Vulgarisation2
* Portraits de professionnels de l'IA2
Actu IA
À PROPOS DE NOUS
Le portail francophone indépendant consacré à l'intelligence artificielle, à
destination des chercheurs, étudiants, professionnels et passionnés.
En savoir plus.
Actu IA soutient [French-tech-horizontal1.png]
SUIVEZ-NOUS
* Contact
* A propos
© Un site conçu et proposé par Active Concept Net 2017
PLUS D'ARTICLES
Mozoo rachète AdinCube pour intégrer sa technologie d’optimisation des
revenus par...
8 août 2017
prix, futur, robot
Corporate hacking, robot, intelligence artificielle : découvrez les lauréats
des Prix...
22 novembre 2017
Actualité web & High tech sur Usine Digitale Retour vers la page
d'accueil Réalité virtuelle FinTech Digital RH Mobilité Cybersécurité
Intelligence artificielle Start-up Cloud Annuaire de start-up Cherche
talents numériques 201 offres d’emploi Nos événements
Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de la
fiction
Julien Bergounhoux |
Intelligence artificielle, Innovation, Innovation X.0 | Publié le 02
août 2017 à 16H30 mis à jour le 03 août 2017 à 11H20
Twitter Facebook Linkedin Google + Email
×
Email de votre ami ____________________
Votre nom ____________________
Votre email ____________________
____________________
Envoyer
Intelligence artificielle. Rarement un terme n'a évoqué autant de choses
différentes. Il enflamme l'imaginaire du grand public à coups de Terminator,
Matrix et autres 2001, l'Odyssée de l'espace. Il est aussi utilisé pour décrire
les logiciels automatisés au coeur de nos smartphones et ordinateurs, de Google
Traduction aux filtres de Snapchat en passant par les chatbots qui reviennent à
la mode et les prémisces de la voiture autonome. Mais ce double usage, pour la
science et la science-fiction, pose problème lorsque la confusion est créée
entre les deux. Notamment car à trop se soucier de robots tueurs et autres,
certains en oublient les vraies sources d'inquiétudes de ces progrès
technologiques. L'Usine Digitale revient sur ce terme, ses origines, ses
applications et pourquoi il est nécessaire de bien comprendre de quoi on parle.
Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de
la fiction Le film "2001, l'Odyssée de l'espace" traite de la relation
entre David et HAL9000, une intelligence artificielle (dont l'un des
"yeux" est visible ici) qui se révèle dangereuse.
A lire aussi
Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ?
Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ?
Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de
l'intelligence[…]
Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour
de l'intelligence artificielle
Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ?
Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ?
Tous les cinq ans une technologie s'impose dans l'opinion publique
comme celle sur laquelle on doit tout miser. On l'a vu se produire avec
le cloud et le big data. Aujourd'hui c'est indubitablement
l'intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres et sur
laquelle toutes les entreprises communiquent (souvent à tort et à
travers). Des start-up se créent pour capitaliser sur l'effet de mode
et des vieux produits font peau neuve en se "boostant" à grand coup de
marketing. Mais il s'y ajoute aussi une polémique récurrente sur le
danger que pourrait représenter cette technologie. S'y opposent deux
visions : d’un côté l'informatique, de l’autre la science-fiction.
Deux compréhensions opposées du terme "intelligence artificielle"
Le problème fondamental est qu'il y a deux populations distinctes qui
parlent de deux choses bien différentes. D'un côté les chercheurs,
ingénieurs, développeurs qui travaillent sur des disciplines
hétérogènes qu’on regroupe sous la catégorie commune "intelligence
artificielle" : apprentissage automatique (machine learning), vision
par ordinateur, représentation de la connaissance, planification,
traitement du langage naturel, synthèse vocale... Ces technologies se
retrouvent dans les produits de tous les jours, de l'application de
navigation par GPS à la traduction automatique en passant par la
reconnaissance des visages sur les photos et bien d'autres usages au
sein de divers services et produits. La raison pour laquelle on appelle
ces disciplines "intelligence artificielle" (le nom a été choisi dans
les années 50) est parce qu'elles simulent, sous une forme ou une
autre, des capacités humaines.
De l'autre côté, on trouve des amateurs de science-fiction et de
philosophie pour qui le terme "intelligence artificielle" évoque une
machine dotée d'une conscience et d'une capacité de raisonnement
similaire à celle de l'être humain. Ils se demandent si un ordinateur
suffisamment complexe pourrait ne pas devenir réellement autonome.
Parmi eux, une frange pousse le raisonnement encore plus loin : puisque
la puissance des ordinateurs augmente régulièrement et rapidement
aujourd’hui, si une machine dotée d'une conscience existait, son
intelligence pourrait aussi être augmentée… jusqu’à devenir bien
supérieure à celle d’un humain.
En théorie, ces deux conceptions – l’une ancrée dans la réalité,
l’autre fictive et spéculative – peuvent tout à fait coexister tant
qu’elles restent dans leur sphère respective. Mais en pratique, leur
coexistence crée une confusion chez beaucoup de personnes, confusion
qui se résume par l’idée que le secteur de l’intelligence artificielle
tel qu’il existe aujourd’hui va produire dans un futur proche une
intelligence artificielle du genre de celles que dépeint la culture
populaire dans les films ou les jeux vidéo.
Une polémique qui dure et entretient la confusion
Il est intéressant de rappeler que l'idée d'une machine capable de
s'auto-améliorer provient à la base d’une publication du statisticien
I. J. Good dans les années 1960. Il y posait l’hypothèse (sans la
démontrer) qu’un système artificiel aussi intelligent qu’un homme
auquel on demanderait de se rendre plus intelligent verrait ses
facultés intellectuelles exploser et finirait par devenir
super-intelligent. L'idée est revenue à la mode au sein de la Silicon
Valley au travers d'un ouvrage publié en 2014 par le philosophie Nick
Bostrom, baptisé "Superintelligence". Il y explique en quoi l’émergence
(hypothétique) de machines superintelligentes pourrait selon lui
représenter un risque existentiel pour l’être humain.
L'ouvrage a conduit Elon Musk, entrepreneur à succès qui a entre autres
fondé SpaceX et co-fondé PayPal et Tesla, à se prononcer avec la
grandiloquence qu'on lui connaît pour mettre en garde contre les
dangers présumés que représentent les développements récents en matière
d'intelligence artificielle. Il continue à le faire régulièrement, ce
qui a même donné lieu à un pugilat sur Twitter lorsqu'il a accusé Mark
Zuckerberg (fondateur de Facebook) de n'avoir qu'une "compréhension
limitée" du sujet après que celui-ci ait jugé les déclarations de Musk
"irresponsables".
Si les propos d'Elon Musk peuvent être considérés comme irresponsables,
c'est parce que la propagation de ses peurs auprès du public fait plus
de mal que de bien. Car il existe de vrais points à surveiller
concernant le développement des disciplines regroupées sous le terme
"intelligence artificielle" dans le monde réel, et l'hystérie autour
d'une "superintelligence maléfique" est une distraction malvenue qui
les occulte. Pis, dans leur quête du buzz, les entreprises et médias
jouent sur la confusion entre le robot-humain de la science-fiction et
l'algorithme de machine learning du monde réel et contribuent à
entretenir la confusion.
Il ne faut pas éclipser les vrais risques
* Il existe de vrais points d'inquiétude sur lesquels s'interrogent
les experts du secteur. Le premier est l'impact économique d'une
automatisation croissante et possiblement brutale d'un grand nombre
d'emplois. Cette fameuse "quatrième révolution industrielle"
verrait des métiers comme chauffeur routier ou chauffeur de bus
disparaître, et impactera en plus tout un tas d'employés de bureau
qui n'imaginent pas encore forcément que leurs tâches quotidiennes
puissent être automatisées. Même le secteur médical, et notamment
le métier de radiologue, ne serait pas épargné. Il n'est
aujourd'hui pas du tout fantaisiste de penser qu'un appareil de
radiographie pourra un jour analyser tout seul l'image qu'il
produit et rédiger un compte-rendu en conséquence.
* Le second point d'inquiétude est le risque d'un biais
inintentionnel au cœur de systèmes automatisés qui nuit à une
certaine partie de la population. Un système conçu de A à Z par une
même catégorie socioprofessionnelle (un homme jeune, blanc,
hétérosexuel, diplômé d'une grande université...) court le risque
ne pas prendre en compte les besoins ou caractéristiques d'autres
parties de la population et d'opérer une discrimination insidieuse
et difficile à corriger une fois instaurée. Cela peut-être aussi
simple que l'incapacité à reconnaître un visage noir si le système
n'a été entraîné que sur des visages blancs.
* Un troisième facteur de risque est la manipulation automatique de
grandes quantités de données pour influencer l'opinion publique. On
en a vu un exemple lors de l'élection américaine 2016, où Facebook
et Twitter ont été pris d'assaut par des armées de comptes fictifs
capables de promouvoir de faux contenus pour engendrer la confusion
et désinformer le public. De la même manière, il est aujourd’hui
possible de créer de fausses vidéos très réalistes mettant en scène
des reproductions de vraies personnes.
* Outre l’utilisation abusive de systèmes automatisés, il existe
aussi le risque d’une compromission d’un système au travers d’une
attaque informatique. La sécurité informatique est devenue une
préoccupation de premier plan car elle a des conséquences sur
de nombreux aspects de notre société, et l’automatisation des
systèmes va encore renforcer ce danger. Par extension, il y a un
risque réel d’érosion de la vie privée avec l'explosion des
performances des technologies de reconnaissance faciale et la
protection de ses données se doit d’être garantie.
* Enfin, l'automatisation de la prise de décision pose un problème
dans le cadre militaire, qu'il s'agisse de tirer une balle ou un
missile. Pour le moment les prises de décision sont encore
systématiquement sous responsabilité humaine et il est important
qu'elles le restent. La tentation d'automatiser un système de
réplique en cas d'attaque pour garantir un temps de réponse plus
rapide pourrait se révéler particulièrement dangereuse, notamment
si deux systèmes automatisés sont confrontés l'un à l'autre.
Les scientifiques, ingénieurs et entreprises ne sont pas irresponsables
La peur d'une prise de contrôle des machines s'accompagne souvent de
l'idée fausse que les chercheurs sont irresponsables et les entreprises
opposées à toute réglementation. Or ce n'est pas le cas. Justement,
nombre d'entre eux sont conscients des dérives et abus potentiels de
leurs travaux et militent pour les éviter. A titre d’exemple, AI 100,
une série d'études proposée par Eric Horvitz (actuel directeur de
Microsoft Research) et Russ Altman, lancée par l'Université de Stanford
en 2014, s'attache par exemple à étudier les progrès et les dangers
potentiels de l'intelligence artificielle tous les 5 ans durant 100
ans. Par ailleurs, fin 2016, Google, Microsoft, IBM, Facebook et Amazon
ont formé le consortium "Partnership for AI" afin de définir des bonnes
pratiques dans le domaine.
Des progrès récents moins dramatiques qu'on ne le pense
On parle beaucoup de "deep learning" (apprentissage profond) depuis
quelques années, une approche dans l’apprentissage qui a permis
certaines avancées spectaculaires, notamment dans la reconnaissance
visuelle ou vocale. Certains observateurs y voient le signe d’une
accélération du progrès qui conduira à une intelligence artificielle
générale. C’est pourtant loin de la vérité. Déjà, le concept de deep
learning n’est pas nouveau, il a été proposé pour la première fois en
1965. Les progrès actuels sont donc le fruit de décennies de recherche.
Mais ce qui a surtout fait la différence, c’est l’utilisation de
processeurs graphiques (dits "GPU") pour effectuer les calculs liés à
ces algorithmes. Les GPUs, conçus à la base pour les applications très
demandeuses en ressources graphiques 3D (c’est-à-dire principalement
les jeux vidéo), sont spécialisés dans les calculs parallèles, et cela
les rend parfaits pour le deep learning. Ils sont parfois jusqu’à 100
fois plus efficaces que des processeurs classiques pour ce type de
calcul.
Couplé à la disponibilité de larges quantités de données pour entraîner
les systèmes, on obtient un programme capable d’identifier un objet
dans une image "mieux qu’un être humain" (plus rapidement ou en faisant
moins d'erreurs). Le taux d'erreur pour la reproduction de tâches
spécifiques a diminué spectaculairement car les données disponibles
pour l'entrainement ont augmenté tout aussi spectaculairement. En
parallèle, l'avènement du cloud met ces fonctionnalités à disposition
de tout un chacun, car le gros du travail est réalisé à distance et pas
sur l'appareil du consommateur. Mais ces programmes restent
ultra-spécialisés. Ils ne savent rien faire d’autre car ils ont été
conçus pour une tâche bien précise.
IA spécialisée contre IA "générale"
En effet, l’intelligence artificielle telle qu’on la conçoit
aujourd’hui désigne des systèmes très spécialisés. Il ne s'agit ni plus
ni moins que de programmes informatiques basés sur des formules
mathématiques, élaborés par des ingénieurs pour obtenir un résultat
bien particulier. A titre d'exemple, on entraîne un programme à
reconnaître les chats dans une image en lui montrant au préalable des
milliers d'images de chats et en lui indiquant ce qui est ou pas un
chat. Une fois suffisamment entraîné, le système arrive à estimer
automatiquement si un chat se trouve ou pas dans une photo avec un
faible taux d'erreur.
Cette spécialisation fait toute la différence. Qu'un programme puisse
"battre" un humain dans un domaine spécifique n'est ni nouveau, ni
particulièrement inquiétant. AlphaGo, le système de Google DeepMind qui
a su battre les plus grands champions au jeu de go, ne sait rien faire
d'autre que jouer au go. Tout comme Deep Blue, qui a battu Garry
Kasparov aux échecs en 1997, n'avait qu'une fonction unique. C'est le
principe de tout outil. La première calculatrice venue multiplie plus
vite qu'un être humain, mais cela ne la rend pas "supérieure" à son
créateur.
Même si ces tâches spécifiques se complexifient à mesure que la
technologie progresse et qu'on les combine entre elles, elles restent
un ensemble de programmes avec des buts et des capacités données,
conçues dans un but précis et inexorablement limitées par leurs
spécifications d'origine. C'est entre autres pourquoi les assistants
digitaux comme Alexa, Google Assistant, Siri ou Cortana peuvent
s'avérer si frustrants pour l'utilisateur lambda. Ils présentent
l'illusion d'une capacité humaine (renforcée par le fait de leur donner
un nom propre) mais restent strictement limités aux fonctions pour
lesquelles ils ont été conçus.
Il existe un véritable gouffre entre ces capacités rudimentaires et
l'idée d'un programme capable de raisonner sur n’importe quel problème
non-spécifique, de développer une conscience et d'effectuer de lui-même
une action pour laquelle il n'a pas été conçu. On parle dans ce cas-là
d’intelligence artificielle générale (par opposition à celles qui sont
spécialisées), et il n’en existe tout simplement pas à l’heure
actuelle.
Le raisonnement, une discipline encore au stade embryonnaire
Mais alors que penser des gros titres sur "une intelligence
artificielle qui a apprise toute seule à marcher" ou autres du même
genre ? Cela ne constitue-t-il pas une forme de raisonnement autonome,
comme celui d’un animal ? Pas vraiment. Ces problèmes sont conçus très
spécifiquement, dans un environnement restreint aux variables
prédéterminées, et le programme apprenant est lui-même conçu dès le
départ avec un but spécifique à atteindre pour lequel il doit trouver
la meilleure solution. Il essaie alors toutes les possibilités permises
par son environnement puis détermine la plus efficiente. Cela donne
souvent des résultats assez drôles, mais démontre aussi qu’on est
vraiment très loin d’un robot apprenant tout seul à
marcher/voir/parler/comprendre (tout ça en même temps) dans le monde
réel.
Car s'il y a une chose à bien comprendre c'est que si l’augmentation
des masses de données disponibles permet d’améliorer l’exactitude des
programmes spécialisés (car plus ils ont de données de référence, plus
ils sont précis), pour le raisonnement c’est tout le contraire. Plus il
y a de variables, de données à prendre en compte, plus la tâche est
complexe. Et cette complexité augmente exponentiellement. Du point de
vue d’un scénario de "superintelligence" artificielle, la technologie
n’a donc pratiquement pas avancée depuis 70 ans.
De plus, comme nous l'avait déclaré Tom Dietterich (professeur émérite
à l’Université d’Etat de l’Oregon et l’un des créateurs du machine
learning) lors d’une interview en 2015, "il existe indubitablement des
limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un
système ou un être peut atteindre." Comprendre : même si nous arrivions
hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que
nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence
ne pourrait pas augmenter indéfiniment.
Julien Bergounhoux @JBergounhoux
Réagir
____________________ ____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
* Les commentaires postés sur L’Usine Digitale font l’objet d’une
modération par l’équipe éditoriale.
____________________
ENVOYER
3 commentaires
feodor
03/11/2017 15h17 - feodor
"il existe indubitablement des limites mathématiques et
computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut
atteindre." Oui et non pour une machine. Sa vitesse d'exécution de
tâches et de calculs pourra toujours être améliorée. Sa culture est
virtuellement sans réelle limite (la seule étant le manque de choses
à apprendre, alors que pour nous c'est la trop grande quantité de
data)
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Mercier
04/08/2017 11h05 - Mercier
Google et Amazon découvrent l'IA 60 ans après et tout le monde est
excité. Et si on parlait de patrimoine français en IA?
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Julien
03/08/2017 14h16 - Julien
Merci pour ce bon article qui explique bien la différence entre les
fantasmes et l'état actuel de l'art. "Comprendre : même si nous
arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi
intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique),
son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment." Le danger
réside dans le fait que si une IA Générale capable d'auto-évolution
voit le jour, nous ne comprendrons probablement rien à ce qu'elle
fait et assisteront impuissant à sa montée en puissance (même si
celle-ci n'est pas exponentielle)! Qu'elle devienne ne serait-ce que
"3 fois" plus intelligente qu'Einstein (exemple facile), et elle
pourra manipuler des concepts qui nous seront aussi étrangers que le
WIFI l'est pour les dauphins...et pourrait alors rapidement devenir
une menace existentielle. Il convient surtout de l'aligner les
objectifs de l'IA Générale avec les nôtres, et de la faire
travailler pour nous. Elle pourrait alors résoudre des problèmes
millénaires pour nous (médecine, énergie, gestion des
ressources...). Je me permet de donner un lien vers un très bon
article anglais qui traite de l'IA, sur l'excellent site WaitButWhy:
https://waitbutwhy.com/2015/01/artificial-intelligence-revolution-1.
html
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Tous les jours,
l'actu de la transition numérique
Je m'inscris
A la une
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Le CES 2018 comme si vous y étiez
Le CES 2018 comme si vous y étiez
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de […]
French Touch Conference, Open Schoolab, hackaton du ministère de la
Justice... L'agenda numérique de la semaine
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Intel veut servir la création de contenu immersif pour le cinéma et le
sport
Dans la même rubrique
Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à
Hangzhou
Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à
Hangzhou
Waymo a créé un monde virtuel pour entraîner ses véhicules autonomes à
mieux conduire
Waymo a créé un monde virtuel pour entraîner ses véhicules autonomes à
mieux[…]
Le "human thinking" selon Volkswagen
Le human thinking selon Volkswagen
Chatbots, IoT, open innovation… les chantiers numériques d'Air
France-KLM
Chatbots, IoT, open innovation… les chantiers numériques d'Air
France-KLM
Nos derniers dossiers
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er […]
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er bilan de Mounir Mahjoubi
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
En images
General Motors dévoile un véhicule autonome sans volant ni pédale
General Motors dévoile un véhicule autonome sans volant ni pédale
Smart City et Smart Home : vers des Smart Places
Smart City et Smart Home : vers des Smart Places
[CES 2018] Robomart voit l'avenir des supérettes dans le véhicule
autonome
[CES 2018] Robomart voit l'avenir des supérettes dans le véhicule
autonome
Suivez l'Usine Digitale
Twitter Facebook Linked In
* Publicité
* Mentions légales
* Contactez-nous
Une marque du groupe Infopro digital
media
Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos sites et services. En
utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.OK
En savoir plus
XiTi
Suivez-nous Suivre l'Usine Digitale sur twitter Suivre l'Usine Digitale
sur facebook Suivre l'Usine Digitale sur Linked In RSS Usine Digitale
____________________ Rechercher
#publisher
* Programmes
* Podcasts
* Actualités
* Savoirs
* Art et création
* Fictions
* Documentaires
* Conférences
* S'abonner à nos newsletters
* Facebook
* Twitter
* Google +
(Submit)
LE DIRECT
(Submit)
* Programmes
* Podcasts
Rechercher sur le site ____________________
(BUTTON)
Voir tous les résultats
* Actualités
THÈMES
+ Politique
+ Géopolitique
+ Économie
+ Société
ÉMISSIONS
+ [menu_invitematins.png]
L'INVITÉ DES MATINS
+ [menu_grainmoudre.png]
DU GRAIN À MOUDRE
+ [menu_journaux.png]
LES JOURNAUX
* Savoirs
THÈMES
+ Histoire
+ Philosophie
+ Sciences
+ Sociologie
ÉMISSIONS
+ [menu_cheminphilo.png]
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
+ [menu_fabriquehistoire.png]
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE
+ [menu_methodescientifique.png]
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
* Art et Création
THÈMES
+ Cinéma
+ Littérature
+ Peinture
+ Théâtre
+ Musique
ÉMISSIONS
+ [menu_grandetable.png]
LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)
+ [menu_ladispute.png]
LA DISPUTE
+ [menu_tempsquicourent.png]
PAR LES TEMPS QUI COURENT
* Fictions
THÈMES
+ Littérature
+ Polar & SF
+ Théâtre
ÉMISSIONS
+ [menu_feuilleton.png]
LE FEUILLETON
+ [menu_samedinoir.png]
SAMEDI NOIR
+ [menu_theatrecie3.png]
THÉÂTRE ET CIE
* Documentaires
THÈMES
+ Société
+ Histoire
+ Création sonore
ÉMISSIONS
+ [menu_piedssuterre.png]
LES PIEDS SUR TERRE
+ [menu_lsd.png]
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
+ [menu_unevieuneoeuvre.png]
UNE VIE, UNE ŒUVRE
* Conférences
THÈMES
+ Philosophie
+ Science
+ Psychologie
+ Sexualité
INSTITUTIONS
+ [menu_ens.png]
ENS
+ [menu_dauphine.png]
UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE
+ [menu_logo_palais_decouverte.png]
PALAIS DE LA DÉCOUVERTE-UNIVERSCIENCES
+ [menu_universitedestrasbourg.png]
UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
Vous êtes ici :
1. Accueil
2. Émissions
3. Le Magazine de la rédaction
4. L'intelligence artificielle made in France
Le Magazine de la rédaction par Tara Schlegel et Rédaction
le vendredi de 17h00 à 18h00
__________________________________________________________________
Actualités
(Submit) Réécouter L'intelligence artificielle made in France58min
L'intelligence artificielle made in France
20/05/2016
(BUTTON) Podcast
* S'abonner via iTunes
* S'abonner via RSS
(BUTTON) Exporter
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
FacebookTwitterMail
L'IA vient d'entrer au Collège de France et Facebook vient d'agrandir
dans Paris son seul laboratoire européen de recherches. Les Français
sont de plus en plus présents dans ce que certains qualifient de
révolution industrielle. Jusqu'où à niveau mondial ? Pourquoi ? Enquête
d'Eric Chaverou.
• Crédits : vladystock (Fotolia) et French Tech
Née il y a 60 ans, l’IA, comme on la surnomme, a vécu des hauts et des
bas. Mais elle bénéficie depuis peu de progrès déterminants dans la
puissance des processeurs et serveurs et dans l’expertise de masses
croissantes de données, avec de nouveaux algorithmes et des
investissements dans la recherche de plus en plus conséquents. Des
événements comme la victoire écrasante d’un programme d'intelligence
artificielle (Google DeepMind) sur le champion du monde de go
propulsent sur la scène médiatique ce que des fictions ont aussi mis en
avant de longue date.
Considérée par certains comme une nouvelle révolution industrielle,
l’intelligence artificielle touche de très nombreux secteurs : du
militaire à la finance, en passant par la médecine, la communication ou
les services avec les assistants personnels. Dans cette effervescence,
les Français commencent à se distinguer et à de mieux en mieux
communiquer. Portés par le label gouvernemental de la French Tech. Et
comme l'illustre Yann LeCun, directeur du laboratoire d’intelligence
artificielle de Facebook, professeur d’informatique et de neurosciences
à l’université de New York et titulaire de la chaire annuelle
informatique et sciences numériques au Collège de France.
Vous visiterez dans ce Magazine le laboratoire de Facebook à Paris.
Ecoutez son directeur s'expliquer, Florent Perronnin :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265277503&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde
doctorante Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc,
thésarde doctorante• Crédits : Eric Chaverou - Radio France
Les Français interrogés disent être partagés au sujet de l'intelligence
artificielle, d'après un très récent sondage Odoxa Microsoft : une
opportunité pour 49% d'entre eux, un motif de peur pour 50%.
Écoutez (ci-dessus) notre enquête, présentée par Véronique Rebeyrotte, ainsi
que de nombreux compléments :
Découvrez d'abord un grand entretien avec le spécialiste Jean-Gabriel
Ganascia, professeur au laboratoire d'informatique de l'université
Pierre et Marie Curie et philosophe, qui nous a longuement reçu pour ce
Magazine :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F264162748&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
- Spécialiste internationalement reconnu de la vision artificielle,
Jean Ponce dirige le département d’informatique de l’École normale
supérieure. Il présente son travail de recherche et ses applications en
archéologie par exemple et raconter ses liens avec les industriels, des
start up aux grands groupes comme Microsoft, Google ou Facebook :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F264941637&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Enfin, Nazim Fatès, chercheur à l’INRIA Nancy grand est depuis 10 ans,
étudie les systèmes dynamiques discrets, des modèles mathématiques qui
peuvent être appliqués au vivant, aux sciences de l’homme, à
l’informatique. Il évoque ce qui bénéficie à Nancy d'une longue
histoire en intelligence artificielle :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265096696&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Qu'en pense un investisseur aux États-Unis ?
Paul Strachman est lui investisseur, basé à New York, au service du
fonds français Isai. Pour lui, la France n'est pas forcément reconnue
aux États-Unis comme un terreau de l'intelligence artificielle,
contrairement au Royaume-Uni (en raison du rachat de la société Deep
Mind par Google notamment). Mais il considère que c'est l'un des
meilleurs pays pour cela et qu'il s'agit plus d'un travail de
communication que de développement de l'écosystème, avec "une mafia de
Français" dans le domaine, dont la figure de Yann LeCun et son nouveau
laboratoire parisien, ou la levée de fonds record d'une start up fondée
par des Français :
Écouter
(Submit) Écouter L'intelligence artificielle et les talents français
vus des Etats-Unis
L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis
Découvrez ici la série d'articles récents et très complets sur
l'intelligence artificielle signés par Olivier Ezratty, l'un de nos
deux invités.
Robotisation des armées : "Il y a un début de fuite en avant dans certains
pays."
Maître de conférences en mathématiques et chercheur à la chaire de
cyberdéfense et de cybersécurité Thalès, Saint-Cyr, Sogeti, Thierry
Berthier tient également le blog Cyberland et a co fondé le site
d’analyses stratégiques ÉchoRadar, avec huit autres contributeurs. Il
décrit l'évolution des armées, notamment française, et de l'industrie
militaire face à l'intelligence artificielle et à la robotisation. La
Russie envisage par exemple de robotiser 30% de son armée d'ici 2020,
2025, alors que les Etats-Unis sont en phase de tests avancés d'un
navire autonome, le "Sea hunter", que voici :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265040725&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Pour finir, un peu de douceur, quoique... "Her", film de Spike Jonze
sorti en France en 2014, est pour Yann LeCun le film le plus
vraisemblable au sujet de l'intelligence artificielle. Il a obtenu un
Oscar pour son scénario :
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/wiIXVmyFygw?feature=oembed
Liens recommandés
- Le "Deep Learning", ou l'apprentissage profond des machines : "La
Grande table" de février dernier avec Yann LeCun et Gérard Berry
- L'apprentissage profond : une révolution en intelligence
artificielle. Leçon inaugurale de Yann LeCun au Collège de France
- Portrait de Yann LeCun par Matthieu Cord, professeur à l'Université
Pierre et Marie Curie, spécialiste du traitement des images et
apprentissage artificiel
- Association française pour l’Intelligence artificielle
- Intelligence artificielle : quatre visages de la "French Touch". Par
Emmanuel Paquette et Bruno D. Cot le 9 février dernier, dans L'Express
/ L'Expansion
- Withings : Le porte-drapeau des objets connectés Made in France n'est
plus français. L'Usine digitale. Par Charles Foucault, le 27 avril
dernier
- "Robot ergo sum, vivre avec les robots". Magazine de la rédaction de
septembre 2013.
Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle
Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle•
Crédits : Visactu - Radio France
Bibliographie
Revue d'intelligence artificielle n° 3-4/2015
Revue d'intelligence artificielle, n° 3-4. Dernières avancées en
intelligence artificielleGrégory BonnetHermès science, 2015
Panorama de l'intelligence artificielle
Panorama de l'intelligence artificielle : ses bases méthodologiques,
ses développements Volume 1, Représentation des connaissances et
formalisation des raisonnementsCépaduès, 2014
Petite mathématique du cerveau
Petite mathématique du cerveau : une théorie de l'information
mentaleClaude Berrou et Vincent GriponOdile Jacob, 2012
L'intelligence artificielle
L'intelligence artificielleJean-Gabriel GanasciaLe Cavalier bleu -
Collection Idées reçues. Sciences & techniques, n° 138, 2007
Confucius et les automates
Confucius et les automates : l'avenir de l'homme dans la civilisation
des machinesGrasset, 2014
(Submit) Voir plusFermer
Intervenants
* Olivier Ezratty
blogueur, consultant dans les médias numériques
* Grégory Bonnet
chercheur au GREYC (Groupe de Recherche en Informatique, Image,
Automatique et Instrumentation de Caen) à l'Université de Caen
Normandie
À découvrir
L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle
Principe d’équivalence / Intelligence végétale / Topologie physique
Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence
Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero
L’intelligence peut-elle devenir artificielle ?
Tags :
* actualité
* intelligence artificielle
* Economie
* France
* Facebook
* Yann LeCun
* Sciences
L'équipe
Production
Tara Schlegel
Réalisation
Annie Brault
Avec la collaboration de
Eric Chaverou, Abdelhak El Idrissi, Catherine Petillon
Journaliste
Rédaction
newsletter
Abonnez-vous à nos newsletters
Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr
* lisible sur ordinateur et sur mobile
* que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite.
Je m'abonne !
Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
Les plus consultés
(Submit) Réécouter Le test du vélo1min
11/01/2018
Le test du vélo
L'Humeur du matin par Guillaume Erner
1
09/01/2018
Entretien
Une tribune de femmes face à une "guerre des sexes en train de prendre un
tour absolument absurde et hallucinatoire"
2
(Submit) Réécouter 1984 - George Orwell59min
21/07/2013
1984 - George Orwell
Le Gai savoir
3
12/01/2018
Ces quatre sens que vous ne connaissez pas
4
12/01/2018
Cinq idées que défend Stanislas Dehaene, l'éminence grise de Jean-Michel
Blanquer
5
(Submit) Réécouter Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser.
Mais il va falloir expérimenter, pour trouver de nouvelles
solutions"43min
13/01/2018
Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser. Mais il va falloir
expérimenter, pour trouver de nouvelles solutions"
L'Invité idées de la Matinale
6
12/01/2018
Superfail
Corée du Nord : et si le renseignement américain n'avait rien vu venir
7
(Submit) Réécouter Les Deux Fridas (1939)59min
29/01/2017
Les Deux Fridas (1939)
L'Art est la matière
8
12/01/2018
Votre Top 10 des airs d'opéra inoubliables
9
(Submit) Réécouter Macron président52min
13/01/2018
Macron président
Répliques
10
(Submit) Haut de page
*
* Radio France
* France Inter
* franceinfo
* France Bleu
* France Musique
* Fip
* Mouv
* + [_]
+ Un Monde de Radio France
+ le Médiateur
+ les Éditions
+ Maison de la Radio
logo france culture
Retrouvez nous sur
Facebook Twitter Youtube Dailymotion
Presse et communiqués Papiers, la revue de France Culture
Fréquences Applications Aide à l'écoute
S'abonner à la newsletter
Email * ____________________Email non valide (Submit) Je m'abonne
Thématiques
Actualité
Droit et justice, Économie, Éducation, Environnement, Géopolitique,
Médias, Numérique, Politique, Religion et spiritualité, Société
Savoirs
Géographie, Histoire, Philosophie, Psychanalyse, Sciences, Sociologie
Art et Création
Architecture, BD, Cinéma, Théâtre, Création sonore, Danse, Dessin,
Design, Gastronomie, Littérature, Musique, Peinture, Photographie,
Sculpture, Théâtre, Vidéo
Index
Toutes les séries Tous les dossiers Tous les tags Toutes les
personnalités Toutes les émissions Toutes les œuvres
* Archives
* 2005
* 2006
* 2007
* 2008
* 2009
* 2010
* 2011
* 2012
* 2013
* 2014
* 2015
* 2016
* 2017
* 2018
Éditions médiateur mentions légales annonceurs fréquences ACPM
(Submit) Play / pause
(Submit) plus de détails
Ecouter le direct •
Le direct
(Submit) Aller au direct
(Submit) Couper le son
(Submit) Reprendre depuis le début
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de
cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage
sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des
publicités.
En Savoir Plus
Accepter
[hit.xiti?s=581692&s2=5&p=Emissions::Le_Magazine_de_la_redaction::Diffu
sions::diffusion_-_L_intelligence_artificielle_made_in_France_-_2a85991
a&x4=5&x9=&x5=Le_Magazine_de_la_redaction&xt_mtcl=&xt_npg=&tag=[actuali
te]|[intelligence_artificielle]|[Economie]|[France]|[Facebook]|[Yann_Le
Cun]|[Sciences]&di=&ac=&an=&]
IFRAME:
https://6070848.fls.doubleclick.net/activityi;src=6070848;type=gener0;c
at=2016-000;dc_lat=;dc_rdid=;tag_for_child_directed_treatment=;ord=1;nu
m=1?
[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1]
Get Adobe Flash player
Intelligence artificielle . fr
Site francophone sur l'intelligence artificielle
* Intelligence Artificielle
+ Conscience
* Domaines de l'intelligence artificielle
+ La robotique
+ Voiture autonome
+ Jeux
* Formations en IA
* Contact
Une IA consciente ?
an image
Un grand débat d'opinion fait rage sur la question d'une intelligence
artificielle consciente. Les philosophes et religieux considèrent que
la conscience est le propre des organismes vivants. Elle est considérée
comme impossible par des machines manipulant des symboles, cas de nos
ordinateurs actuels, mais possibles avec des systèmes qui seraient
fondés sur des processus quantiques. Il faudrait aussi des systèmes
capables d'imiter le fonctionnement des neurones ainsi que du cerveau
humain. Il faut passer par un apprentissage par l'expérience,
s'inspirant des neurones biologiques, les réseaux de neurones formels
utilisés avec des ordinateurs conventionnels pourraient résoudre le
problème. D'autres pensent que la pensée n'est pas calculable par des
processus discrets et finis, idée réfutée entre autres par Alain
Cardon.
Résumé
En résumé, rien ne prouve qu'il n'existe pas d'autre conscience que la
nôtre. Les adjuvants de l'intelligence artificielle forte pensent
pouvoir inclure le raisonnement ou l'apprentissage symbolique, ainsi
que les techniques connexionnistes (réseaux de neurones), sur des
ordinateurs manipulant des symboles.
Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés.
#alternate
*
* [hp_mobile.svg?h=a34390f6b169670e72bef2a4a3a0eccc]
*
Toutes les rubriques
POLITIQUE
* Crise au pouvoir
* Terrorisme
* Immigration
* Sondages
* Parlement
ÉCONOMIE
* Techno
* C'est demain
* Impôts
* Immobilier
* Vie de bureau
* Consommation
* Emploi
* Automobile
* Finance
* Médias
INTERNATIONAL
* Donald Trump
* Etats-Unis
* Europe
* Syrie
* ONU
* Afrique
* Asie
* Amérique
CULTURE
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* People
* Architecture
* Art
* Jeux vidéo
* BD
LE BON LIEN
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Bad buzz
* Détournements
* Animaux
* Humour
* Ça marche
C'EST LA VIE
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Ça marche
* Vie de bureau
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
LE HUFFPLAY
PLUS
* C'est demain
* Vie de bureau
* Ça marche
* Animaux
* People
* Techno
* Immobilier
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* Médias
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
* Electrify the world
* Solutions alimentaires
* Remarques
Termes | Règles de respect de la vie privée
COPYRIGHT
* عربي (Arabic)
* Australia
* Brasil
* Canada
* Deutschland
* España
* France
* Ελλάδα (Greece)
* India
* Italia
* 日本 (Japan)
* 한국 (Korea)
* Maghreb
* México
* Québec (en français)
* South Africa
* United Kingdom
* United States
EDITION
FR
عربي (Arabic)
Australia
Brasil
Canada
Deutschland
España
Ελλάδα (Greece)
India
Italia
日本 (Japan)
한국 (Korea)
Maghreb
México
Québec (en français)
South Africa
United Kingdom
United States
The Huffington Post
POLITIQUE
Crise au pouvoir
Terrorisme
Immigration
Sondages
Parlement
Recevoir 50.000 euros des géants du web à sa majorité? L'idée étonnante
de Julien Dray
Julien Dray fait hurler la majorité en dénonçant des "rafles" dans les
centres de migrants
François Bayrou explique ce qui le dérange dans la tribune signée par
Catherine Deneuve
Ayrault insiste pour NDDL, Brune Poirson lui rappelle qu'il a occupé
Matignon pendant deux ans
ÉCONOMIE
Techno
C'est demain
Impôts
Immobilier
Vie de bureau
Consommation
Emploi
Automobile
Finance
Médias
Cette année, Facebook France déclarera ses revenus en France
BLOG - Pourquoi le président de Lactalis n’est pas à la hauteur d’une
crise qui met en danger la vie de nourrissons
Lactalis en difficulté, appels à la transparence pour éviter l'effet
domino en France et à l'étranger
BLOG - 3 raisons pour lesquelles le reste du monde a tout intérêt à
soutenir la Chine
INTERNATIONAL
Donald Trump
Etats-Unis
Europe
Syrie
ONU
Afrique
Asie
Amérique
Meghan Markle visée par des propos racistes, le chef de l'Ukip pourrait
perdre son poste
Les images impressionnantes de l'avion turc sorti de piste
Les images des insoutenables 38 minutes qu'ont vécues les Hawaïens
Le pétrolier iranien en flammes depuis 8 jours a coulé, 29 disparus
CULTURE
Cinéma
Musique
Séries télé
People
Architecture
Art
Jeux vidéo
BD
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Pourquoi "The Expendables 2" aurait dû être une comédie
Les images de "Mad Max Fury Road" avant et après les effets spéciaux
Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus"
LE BON LIEN
Réseaux sociaux
Insolite
Bad buzz
Détournements
Animaux
Humour
Ça marche
Bill Murray fait sensation en Steve Bannon
Échange tendu entre Véronique Genest et Gérard Miller sur Twitter avant
le lancement de "Le Média"
"J'embrasse mes formes", cette mannequin répond au magazine qui n'a pas
voulu d'elle
La fausse alerte au missile à Hawaï n'a pas du tout fait rire Jim
Carrey
C'EST LA VIE
Alimentation
Santé
Sexualité
Déconnecter pour respirer
Réussir autrement
Ça marche
Vie de bureau
Éducation
Beauté
Voyage
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Parcoursup: "Je sais ce que je veux faire mais on manque
d'informations"
Une association porte plainte après la mise en ligne d'objets
antisémites sur Le Bon Coin
Voici comment fonctionne le "non-marché" de la ZAD de
Notre-Dame-des-Landes
LE HUFFPLAY
PLUS
C'est demain Vie de bureau Ça marche Animaux People Techno
Immobilier Cinéma Musique Séries télé Médias Réseaux sociaux
Insolite Alimentation Santé Sexualité Déconnecter pour respirer Réussir
autrement
Éducation Beauté Voyage Mode Electrify the world Solutions alimentaires
C'EST DEMAIN
12/08/2017 10:02 CEST | Actualisé 13/08/2017 07:19 CEST
Pourquoi le bridge résiste encore à l'intelligence artificielle
Les règles du célèbre jeu de carte, dont le championnat du monde a lieu à
Lyon, ne sont pas simples à appréhender pour un robot.
*
*
*
*
*
*
* Par Gregory Rozieres
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Ffbd2fe3f0aad423391
f1dab29ddda4e4%2F205559662%2Frobot%2Bbridge.jpg]
Isabel Ren/YouTube
Pourquoi le bridge résiste encore à l'intelligence artificielle
TECHNO - Les fans de bridge retiennent leur souffle. Ce samedi 12 août,
les championnats du monde du jeu de carte débutent à Lyon. Le vainqueur
sera connu quelques jours plus tard, le 26 août. En parallèle, la
capitale des gones verra également s'affronter des machines dans le
championnat du monde des ordinateurs de Bridge, qui débute le 19 août.
Aucun affrontement officiel humain VS intelligence artificielle n'est
pour autant prévu. Mais alors, qui de l'homme ou de la machine est le
plus fort au bridge? "Sur les dernières confrontations, les programmes
étaient encore en dessous des meilleurs joueurs humains", précise au
HuffPost Tristan Cazenave, chercheur au CNRS spécialisé dans les
algorithmes liés au jeu.
Pourtant, l'intelligence artificielle est déjà venue à bout des échecs
et du jeu de Go, alors pourquoi pas le bridge? A l'inverse de ces jeux
de plateau, "l'information disponible est ici incomplète, c'est plus
difficile à programmer", précise Tristan Cazenave.
A l'aveugle
Au go ou aux échecs, l'ordinateur voit tout le plateau (la difficulté
se situe dans le nombre de combinaisons possibles). Dans un jeu de
carte, au contraire, seule une partie des informations sont disponibles
pour la machine: les cartes de sa main.
Cela complique énormément la donne. Pour autant, une intelligence
artificielle a bien réussi à s'imposer dans un duel face à un champion
de poker en ce début d'année. Un exploit que l'on attendait pas avant
quelques années, surtout que dans cette version du jeu de carte, il est
possible de miser autant d'argent que souhaité, ce qui complique
considérablement la tâche pour la machine.
Alors pourquoi pas le bridge? Déjà, il faut bien comprendre qu'il y a
moins de chercheurs spécialisés sur ces questions. Mais il y a aussi
une spécificité de ce jeu de carte: ses règles un peu compliquées. "Il
y a plusieurs joueurs et un système d'enchères, c'est plus difficile à
programmer", précise Tristan Cazeneuve. Plus que le poker? "Je ne sais
pas exactement, mais intuitivement, je dirais que oui".
Parler sans savoir
En effet, au bridge, comme à la belote ou au tarot, il faut annoncer le
score qu'on escompte faire. Le tout avec des informations incomplètes.
C'est seulement après que les participants jouent leurs cartes. Et
cette première partie du jeu, c'est le nerf de la guerre. D'ailleurs,
dès 1998, une machine réussissait à bien s'en sortir contre des
professionnels du bridge en chair et en os... sans cette fameuse phase
d'annonces.
Au bridge, l'homme a donc encore l'avantage sur la machine. Mais pour
combien de temps? Le programme français Wbridge5, amélioré en 2016, a
remporté le championnat du monde robotique de bridge l'année dernière
et devrait encore s'améliorer.
La même année, des chercheurs de l'université nationale de Taïwan
affirmaient être plus performants que les meilleurs programmes
disponibles pour ce qui est des annonces. Plutôt que d'essayer de créer
un algorithme qui essaye de copier les stratégies humaines pour les
annonces, les deux auteurs ont utilisé la même chose que DeepMind, la
machine qui l'a emporté sur le jeu de go.
Ces techniques, deep learning et reinforcement learning, permettent à
un ordinateur de créer des modèles à partir d'une grande quantité
d'exemples, puis de s'auto-entraîner. Leur prochaine étape:
perfectionner le programme et l'entraîner pour qu'il puisse réaliser
des parties entières de bridge en compétition.
Que ce soit celle-ci ou une autre intelligence artificielle, la
suprématie de l'homme sur le bridge a du soucis à se faire.
Lire aussi :
• Pourquoi le jeu de go est-il si compliqué pour une intelligence
artificielle ?
• Cette machine sait reconnaître le sarcasme sur les réseaux sociaux
mieux qu'un humain
• Clash entre Mark Zuckerberg et Elon Musk sur l'intelligence
artificielle
• Pour suivre les dernières actualités de C'est Demain, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez-nous sur notre page Facebook
À voir également sur Le HuffPost:
IFRAME:
//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtit
le/1/src/rrqruz
Envoyer une correction
* Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable
de la rubrique C'est Demain
PLUS:bridgeC'est demainintelligence artificielleJeux de
cartessciencetechno
On en parle
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F6f8c6236871d32bfdf
588ec81a491e5e%2F205970130%2FMorts%2B2017.png]
Ils nous ont quittés en 2017
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F317920271aedca0e52
36d1fc91a93c40%2F206029894%2FScreen%2BShot%2B2018-01-14%2Bat%2B13.22.55
.png]
Castaner rembarre sèchement Garrido après une allusion à l'ISF
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F10853a27a0b29006d0
96e27a3a53972c%2F206029930%2FRTX4B2KP.jpeg]
Ce tacle de l'arbitre sur un joueur de Nantes aurait mérité un carton rouge
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fd6da6b719c6ae84684
800a902f7c7dc%2F205815729%2FRTX378FH.jpeg]
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue certaines
cosignataires de la tribune polémique
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fc89d17dbae19a7ec47
e7b958edc8c8b0%2F206029608%2Femilyraja.JPG]
Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus"
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa93945d44a39095930
245ea1108635c3%2F206028962%2Fp%253Fga.JPG]
Ce Boeing rate son atterrissage et finit sur une falaise
S'INSCRIRE ET NOUS SUIVRE C'EST DEMAIN
Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos
les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus
Newsletter
____________________ Veuillez entrer une adresse valide
S'inscrire
Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de
confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez
réessayer.
* Facebook
* Twitter
Vidéos à ne pas rater
Il existe une façon très mignonne de déneiger une allée
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3lls8%2Fv8lxmu-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=8094ad06c524d144888415ae9bcb91376f7372c5]
Les images impressionnantes de la chute et de l'explosion du booster d'une
fusée
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5q%2Fv885kr-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=5b8231691a133095d6c0585ac86142f0537d5203]
Elle reproduit la musique de Star Wars avec un simple crayon à papier
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa509ecb8dd752c387b298d6b9524f263%2F206024490
%2FCapture%2Bd%253Fe%253Fcran%2B2018-01-12%2Ba%253F%2B13.23.44.png&clie
nt=cbc79c14efcebee57402&signature=3be06a0517ab6a477611d149af2999f13f856
154]
Vous allez adorer cet oiseau qui photobomb la météo
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5q%2Fv88s8q-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=c2d97120b876dfab3f5c86bf5581841e489d26de]
La technique de survie des alligators lorsqu'il gèle est très au point
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llsx%2Fv8s3xl-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=43fb3ced62e82d2b4c63ae97e6bfd30918525f3e]
Gwyneth Paltrow propose une nouvelle idée détox saugrenue... et probablement
dangereuse
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fb94fa006deef48a1a3b764c5b4513250%2F204142147
%2FRTX1TWJX.jpeg&client=cbc79c14efcebee57402&signature=cfab4bb0f14c0bfe
1efaff85feaa730c92a93458]
Savez-vous à quoi ressemble vraiment un arc-en-ciel?
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Ff4d1239462a1f846cd8eac5c99d7a36a%2F206021460
%2FCapture%2Bd%253Fe%253Fcran%2B2018-01-11%2Ba%253F%2B15.59.32.png&clie
nt=cbc79c14efcebee57402&signature=647828f2575c5ba709a2f9efab6d243ea7241
e90]
Les images dantesques d'une casse automobile en flammes
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llsx%2Fv8suul-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=bb133bab380fa3da83ccc9a763bd5e919dda8cab]
Le pape François a choisi cette terrible photo pour appeler à la paix dans le
monde
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llq8%2Fvuv3xz-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=6c86853866369dffbe40f851394238536ef3f414]
Cette rue prise dans la glace est digne du "Jour d'après"
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llxz%2Fvufqkq-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=4c406f2c6a563928a75b6a15e4ef427acd12f98f]
[newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add]
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
____________________
S'inscrire!
Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous
allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème
avec votre inscription. Veuillez réessayer.
[highlight.gif?h=b20e6b166b1cca0e866db64bb3febc56]
NOUVEAU! SURLIGNE ET PARTAGE
Surlignez la phrase que vous voulez partager sur Facebook et Twitter
HuffPost
* Votre publicité
* Mentions légales
* FAQ
* Cookies
* Conditions d'utilisation
* RSS
* Confidentialité
* Charte des commentaires
* À propos de nous
* À propos des annonces publicitaires
* Nous contacter
OATH
© 2017 Le Huffington Post SAS. Tous droits réservés.
Une partie de HuffPost News
Using a mobile device? Go to http://m.huffingtonpost.fr/ for HuffPost Mobile.
[p?c1=2&c2=6723616&c3=&c4=&c5=france&c6=&c15=&a
mp;cj=1]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1166&idSi
te=239
#publisher ITespresso.fr » Flux ITespresso.fr » Flux des commentaires
alternate alternate
Quantcast Quantcast
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WH9J3VR
ITespresso.fr
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Search for: ____________________
Rechercher
* Menu
+ Actualité
o Cloud
# Datacenters
# Gestion cloud
# Serveurs
# Virtualisation
o Data-stockage
# Bases de données
# Big data
# Business intelligence
# Stockage
o Entreprise
# Bourse
# Fusions-acquisitions
# Levées de fonds
# Start-up
o Management
# Emploi
# Gestion des talents
# Licenciements
# Nominations
# Ressources humaines
# Salaires
o Marketing
# CRM
# E-commerce
# E-paiement
# Publicité
# Social Media
o Mobilité
# 4G
# Apps mobiles
# OS mobiles
# Portables
# Smartphones
# Tablettes
# Wifi
o Poste de travail
# Accessoires
# Chromebook
# Composants
# Mac
# PC
# Systèmes d’exploitation
o Régulations
# Censure
# Fiscalité
# Gouvernance
# Juridique
# Législation
# Surveillance
o Réseaux
# Gestion réseaux
# Très haut débit
# M2M
# Opérateurs
# VoIP
o Sécurité
# Authentification
# CyberDéfense
# Pare-feux
# Risques
# Virus
+ Dossiers
o Métiers du numérique : les tops et les flops de 2017
o Dossier Marketing prédictif : les données anticipent nos
désirs
o CDO : les 12 travaux
o Crowdfunding
+ Vidéos
o Management
o Marketing
+ Livres Blancs
+ Télécharger
+ Quiz
+ Études
+ Événements
+ Blog
+ Partnerzones
o Et si votre transformation digitale passait d’abord par
un ERP Cloud ?
+ Services
o Documents Juridiques
o 4G Zone
o Formez-vous en ligne
o Testez votre débit Internet
o Quelle est mon adresse IP ?
+ Avis d’Experts
+ partnerzones
o Et si votre transformation digitale passait d’abord par
un ERP Cloud ?
* Cloud
* Management
* Marketing
* Mobilité
* Entreprise
* Livres Blancs
* Avis d’Experts
* Blog
* Événements
* Partnerzones
Search for: ____________________
Rechercher
Google Translate : l’intelligence artificielle apprend (trop) vite
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Google Translate : l’intelligence artificielle apprend (trop) vite
Renald Boulestin, 28 novembre 2016, 15:23
Big dataData-stockage
Facebook 1.5k
Twitter
Google + 53
Linkedin 1k
google-translate-intelligence-artificielle
La technologie d’intelligence artificielle derrière Google Translate
est parvenue à basculer d’une langue à une autre sans qu’on lui
demande. Fascinant et troublant.
Fin septembre, Google a présenté une nouvelle version de son service de
traduction Google Translate dopé au deep learning (réseaux neuronaux,
technologie d’intelligence artificielle).
Il s’agissait alors de proposer des traductions de meilleure qualité
grâce au système Google Neural Machine Translate (GNMT).
Le fait d’étendre cette technologie aux 103 langues supportées par
Google Translate – avec à la clef 140 milliards de mots traduits chaque
jour – est loin d’être un exercice trivial.
Avec cette bascule dans le deep learning, le système GNMT a été adapté
pour être exploitable aisément avec de nouveaux duos de traductions,
peut-on lire dans une contribution blog de la division Recherche du
groupe Internet en date du 22 novembre.
Dans le cadre de ces travaux, Google a notamment tenté de faire des
traductions de l’anglais au coréen (et réciproquement) et de l’anglais
vers le japonais (et réciproquement).
Cela leur a permis de découvrir que l’intelligence artificielle était
alors devenue capable d’effectuer directement des traductions entre les
deux langues asiatiques…sans avoir pourtant bénéficié d’un
apprentissage de la traduction directe entre les langues concernées.
Google parle de “zero-shot”, signifiant que la traduction est directe
(sans passer par d’autres traductions intermédiaires : du japonais à
l’anglais et de l’anglais au coréen par exemple).
Rappelons que le principe de GNMT consiste à traduire des chaînes de
caractères en utilisant une base de connaissance constamment mise à
jour par l’apprentissage accumulé en fonction des modifications
effectuées par les utilisateurs sur les traductions suggérées.
Aucun raccourci ou tangente n’avait été prévu pour permettre au système
d’apprendre de nouvelles traductions. Google précise que l’intelligence
artificielle a donc créé cette méthode d’elle-même.
L’IA exploite donc les leçons apprises des autres traductions pour
créer des passerelles entre deux langues (dont elle n’a pas encore
appris les liens au préalable).
Poussée plus loin, l’analyse du mécanisme que l’IA a adopté montre
qu’elle a créé un ensemble d’éléments qui servent de jonction entre les
deux langues.
A ce stade, on peut dire qu’ils constituent une “langue” propre à l’IA
ou d’un “interlingua”.
En revanche, les mécanismes complexes mis en oeuvre dans le deep
learning ne permettent pas de comprendre précisément comment cela s’est
produit.
La découverte soulève donc de nouvelles questions. Comment maîtriser
ces effets de bord pour les induire à dessein ? Jusqu’où l’IA peut-elle
aller en termes d’évolution sur la base des connaissances apprises ?
L’IA avait été initialement exploitée dans Google Translate pour
améliorer la qualité des traductions. On découvre maintenant qu’elle va
permettre à Google de la faire évoluer plus rapidement, à moindre
effort… mais sans un réel contrôle.
Procédé baptisé “zero-shot” par Google :
google-brain-ia_langage_a
(Crédit images : archive NME)
Recommander cet article :
1562 53 1025
itespresso
Inscrivez-vous aux newsletters ITespresso
____________________ ____________________ (Submit) Inscription
Auteur : Renald Boulestin
Lire la biographie de l´auteur Masquer la biographie de l´auteur
Sécurité IT : un ransomware prend le métro à San Francisco
Tablettes : les détachables font la valeur mais pas le volume en Europe
Thématiques associées
deep learningGoogleGoogle Translateintelligence artificielletraduction
Avis d'experts
* Cloud
* Sécurité
avis-experts-IBM-cloud
Avis d'Experts : Le cloud hybride d'IBM : Le passage en douceur et sous
contrôle vers le cloud public
Cloud IBM
IBM Watson Media
Avis d'Experts: IBM WATSON Media veut bousculer le marché de la vidéo
Cloud IBM
blockchain-economie
Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie
IBM-securite-digital
Avis d'Experts - IBM : Sécurité du digital: la connaissance sert à tous,
l’expérience ne sert qu’à soi
Sécurité IBM
ibm-blockchain-cybersecurite
Avis d'Experts - IBM : Utiliser la technologie "blockchain" en cybersécurité
Sécurité IBM
blockchain-economie
Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie
X
Vous aimerez aussi
Livre blanc par HPE-Intel
__________________________________________________________________
Créer le data center du futur avec une infrastructure hyperconvergente
Livre blanc par HPE-Intel
__________________________________________________________________
Comment anticiper l'évolution de l'infrastructure du data center
Article par silicon.fr
__________________________________________________________________
Les traducteurs-interprètes vont se mesurer à Google Translate
Article par silicon.fr
__________________________________________________________________
L'IA Duet de Google accompagne les musiciens sans fausses notes
Article par itespresso.fr
__________________________________________________________________
Google Translate : le deep learning aura sa traduction dans toutes les
langues
Article par itespresso.fr
__________________________________________________________________
Google Translate dopé aux réseaux neuronaux
[seg?add=6084224&t=2]
Restons connectés
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Services
* Votre compte
* Testez votre débit Internet
* Test couverture 4G et spots Wifi
* Quelle est mon adresse IP
* Quiz
* Plan du site
Sites
* Livres Blancs Informatiques
* Télécharger
* Silicon
* Channelbiz
* Ubergizmo
* Emplois, jobs Informatique
Mentions légales
* Charte de confiance – Mentions Légales
* Conditions Générales d’Utilisation
Rester en contact
* Nous contacter
* Contactez la rédaction
* Contactez la régie
* Contactez la technique
* Proposition de partenariat
* Contactez le service étude
NETMEDIAEUROPE
* Brésil
* Allemagne
* France
* Italie
* Portugal
* Espagne
* Royaume-Uni
* Monde
NetMediaEurope © Copyright 2018 Tous droits réservés. A propos de
NetMediaEurope
[seg?add=7835169&t=2]
#publisher Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux
Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux des commentaires
Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux iCal Transhumanisme
et intelligence artificielle » Intelligence Artificielle : dimensions
socio-économiques, politiques et éthiques Flux des commentaires
alternate alternate
Skip to content
Transhumanisme et intelligence artificielle
Transhumanisme, Nanotechnologies, Transhumaniste, Neurosciences, GAFA
Menu
* Accueil
* Transhumanisme
+ Qu’est ce que le Transhumanisme ? Version 3.2
+ Cadrage du transhumanisme
+ Transhumanistes vs bioconservateurs
+ La déclaration Transhumaniste
o La déclaration Technoprogressiste
o Le Transhumanisme – 1957
o Manifeste des généticiens – 1939
+ La politique du transhumanisme
o Entretien avec un transhumaniste
o Le Transhumanisme Démocratique 2.0
+ Le transhumanisme : Ce qui est possible est-il toujours
souhaitable ?
o Le Cybersexe
+ Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques,
politiques et éthiques
o Les Cosmistes et l’Homme Post-Biologique
o Propos d’un Cosmiste – Hugo de Garis
+ Les organismes transhumanistes
o L’abolitionnisme
# Le projet abolitionniste
# L’impératif hédoniste – Résumé
# L’impératif hédoniste – Introduction
# L’impératif hédoniste – Chapitre 1
# L’impératif hédoniste – Chapitre 2
# L’impératif hédoniste – Chapitre 3
# L’impératif hédoniste – Chapitre 4
# L’impératif hédoniste – Chapitre 5
# Algosphère
# Manisfeste de BLTC Research
o Extropiens
# Principes transhumanistes d’Extropie
o Manifeste des mutants
# Être Mutant
# Autosélection
o La Singularité
# Scruter la Singularité
# La Singularité technologique à venir
o Mormon Transhumanist Association
# Conférences Mormon Transhumanist
o Immortalité
# Didier Coeurnelle co-président d’Healthy Life
Extension Society
# International conference on longevity to be held in
Brussels for 3 days
+ Les technologies émergentes
+ Le Rapport NBIC
+ IoT
* Futur
+ 2018
+ 2019
+ 2020
+ 2021
+ 2022
+ 2024
+ 2025
+ 2026
+ 2027
+ 2030
+ 2031
+ 2032
+ 2035
+ 2040
+ 2045
+ 2046
+ 2050
+ 2053
+ 2060
+ 2099
+ 2100
+ 2114
+ 2215
+ 3017
* Events
* Job Board
+ Formulaire > Publication d’une offre d’emploi
* À propos
* Nous rejoindre
* Contact
Trending Topics: Transhumanisme•Matière à réflexion•Intelligence
artificielle•Science - Chirurgie - Médecine•Nanotechnologies -
Biométries
Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques, politiques et
éthiques
Jaesa 3 septembre 2017 2 Comments
Introduction : l’avenir de l’humanité dans le monde de l’intelligence
artificielle-biosynthétique
Dans quelques siècles ou peut-être quelques décennies, l’intelligence
artificielle et l’ingénierie biosynthétique seront perfectionnées dans
la mesure où les androïdes ressembleront étroitement aux humains et les
humains conçus biosynthétiquement ressembleront aux androïdes. Malgré
les cauchemars d’une telle perspective pour certains scientifiques,
savants humanistes et théologiens, l’intelligence artificielle sera un
rêve devenant réalité pour ceux qui épousent la philosophie
Transhumaniste de Max More^1 : un mouvement dont l’objectif est
d’améliorer la condition humaine physiquement et intellectuellement
grâce à l’application de moyens scientifiques et technologiques^2.
Que l’on soit d’accord avec le transhumanisme ou qu’il soit odieux
parce qu’il ne s’agit que d’un autre moyen de promouvoir l’eugénisme,
la course à la transformation des rêves de science-fiction en une
réalité rentable prend de la vitesse du fait des entreprises et des
investisseurs. Les sociétés multinationales voient l’opportunité de
générer des milliards en terme de profits et c’est toute la motivation
dont elles ont besoin pour aller de l’avant à toute vitesse, faire de
la publicité pour la recherche et le développement de l’intelligence
artificielle au point aujourd’hui de prouver que leur entreprise est en
avance de plusieurs dizaines d’années sur la compétition.
Outre les entreprises, le pouvoir et la richesse potentiels en
intelligence artificielle disposent d’universités et d’institutions de
recherche financées par le gouvernement, et de laboratoires privés qui
travaillent pour réaliser le rêve sans se soucier des risques
potentiels pour la société dans son ensemble. À l’instar de la bombe
nucléaire développée dans les années 1940, le génie de l’intelligence
artificielle est sorti de la bouteille et c’est depuis les années 1940
que des scientifiques de différents domaines envisageaient de
construire un cerveau artificiel donnant naissance à la discipline
scientifique formelle de l’intelligence artificielle en 1956.
Le briseur de code britannique Alan Turing est connu comme le Père de
l’informatique, également pionnier dans le domaine de l’intelligence
artificielle, n’était qu’à l’étape théorique au milieu du 20^e siècle
lorsqu’il effectuait des recherches. Les contemporains de Turing, Ross
Quillian et Edward Feigenbaum, suivis de Marvin Minsky, qui ont cofondé
le laboratoire de l’intelligence artificielle du MIT, ont tous été
pionniers avec le géant IBM. A partir de 2016, à la mort de Minsky,
l’intelligence artificielle était le domaine le plus chaud que les
entreprises, les gouvernements et les institutions de recherche
exploraient avec intensité, certains essayant de battre les robots de
marketing de compétition pour diverses tâches au cours des prochaines
années^3.
Peter Norvik de Google, chargé de la recherche, argumenta qu’il n’y a
pas de retour en arrière possible sur l’intelligence artificielle qu’il
considère comme l’outil ultime pour résoudre les problèmes, sans tenir
compte des nouveaux problèmes qu’elle créerait. « Je ne me soucie pas
de savoir si ce que nous construisons est l’intelligence réelle. Nous
savons comment construire de l’intelligence réelle … – ma femme et moi
l’avons fait deux fois, même si elle a fait beaucoup plus de travail.
Nous n’avons pas besoin de dupliquer les humains. C’est pourquoi je me
concentre afin d’avoir des outils pour nous aider plutôt que de copier
ce que nous savons déjà faire. Nous voulons que les humains et les
machines s’associent et fassent quelque chose qu’ils ne peuvent pas
faire seuls.^4 »
En 2016, il y a eu plus de 650 transactions commerciales impliquant 5
milliards de dollars dans des startups pour la recherche sur
l’intelligence artificielle. Avec Google, leader dans les demandes de
brevet, Microsoft, Amazon, Intel, Facebook et Apple sont fortement
impliqués dans le domaine de l’intelligence artificielle. Les mêmes
entreprises impliquées dans le web et les téléphones cellulaires sont
désormais en concurrence pour le marché lucratif de l’intelligence
artificielle du futur avec les différents investisseurs en
capital-risque qui soutiennent la recherche et le développement. Avec
l’avènement du web et des téléphones cellulaires, la recherche et le
développement dans l’intelligence artificielle a rapidement évolué
depuis l’ère de Turing dans le courant dominant du gouvernement dans un
certain nombre de pays dans le monde, mais surtout les États-Unis et la
Chine qui sont les principaux concurrents sur le terrain. Selon
certains, l’intelligence artificielle constitue la course mondiale aux
armements du futur en raison de son potentiel dans tous les secteurs, y
compris la défense^5 ^6.
En raison de l’immense intérêt institutionnel pour l’intelligence
artificielle, il y a eu beaucoup d’écrits et de débats sur ce que tout
cela signifie pour la société. Il y a des dizaines de milliers de
livres et d’articles scientifiques sur le sujet couvrant tout, des
dimensions scientifiques aux politiques sociales et philosophiques,
certains enthousiastes, d’autres sceptiques, et d’autres encore
condamnant l’intelligence artificielle comme le nouveau danger pour
l’humanité, encore pire que ce que les films et les romans de
science-fiction décrivent. Alors que la plupart des chercheurs ne sont
ni pessimistes ni aussi optimistes que Norvik au sujet du miracle de
l’intelligence artificielle qui attend la race humaine, il y a ceux qui
identifient prudemment les avantages et les risques possibles, et des
sceptiques prudents quant aux conséquences imprévues éventuelles,
certaines déjà évidentes avec la cybergénération des infophiles
dépendants des téléphones portables, des ordinateurs et des jeux vidéo.
Au début du 21^e siècle, la cybergénération qui grandit dans le
cyberespace avec des jouets mécaniques, des jeux vidéo, des téléphones
cellulaires et des ordinateurs, se rapporte à la réalité des machines.
En acceptant le cyberespace parallèlement aux expériences avec des
personnes avec lesquelles ils entrent en contact direct, la
cybergénération est conditionnée à accepter l’aliénation de la réalité
empirique en tant que norme, en séparant la réalité existentielle
qu’ils peuvent redouter, de la réalité cybernétique dans laquelle ils
vivent parce qu’ils apprécient l’illusion d’un plus grand contrôle à
distance. Un individu de cybergénération peut avoir des dizaines ou
même des centaines de cyber-amis à travers le pays et à travers le
monde, mais peu d’amis à l’école, dans le quartier ou au travail. Ces
individus de cybergénération considèrent le détachement normal parce
que la cyber-communauté a remplacé la communauté empirique au sein de
laquelle ils ne peuvent pas se cacher derrière de nombreux masques que
le cyberespace permet et favorise. Le conditionnement de la
cybergénération est très différent de la socialisation de n’importe
quelle génération qui, dans le passé, a été socialisée dans la
communauté réelle plutôt que dans le cyberespace^7. Si c’est la
condition de la cybergénération actuelle, à quoi ressemblerait le futur
avec la robotique douée d’intelligence artificielle ?
À la fin de ce siècle, la réalité des enfants qui grandissent avec des
robots, des hologrammes et des humains biologiquement améliorés
(bio-ingénierie des humains) sera bien différente de celle de la
génération du début du 21^e siècle à tous les égards, de l’identité
individuelle à l’identité de groupe. Les familles plus riches
disposeront d’androïdes dans leurs maisons, contribuant probablement à
élever et éduquer leurs enfants, les conditionnant à propos de la
nature existentielle des robots en tant que partie intégrante de la
famille comme l’adorable chien ou chat. La classe moyenne moins riche
serait en mesure de louer un robot pour l’expérience éphémère de
celui-ci.
Les classes inférieures se sentiront encore plus marginalisées du fait
que la robotique douée d’intelligence artificielle sera hors de leur
portée ; en fait, elles représenteront des êtres inférieurs aux robots
dont l’intelligence et les fonctions constitueront un autre privilège
dont les riches pourront jouir. Comme nous le verrons plus loin, le
sens de l’identité et de la communauté sera largement influencé par
l’intelligence artificielle d’une manière difficile à concevoir
aujourd’hui pour toutes les classes.
L’intelligence artificielle, l’explosion démographique et le marché du
travail
La robotique et l’intelligence artificielle sont au cœur de la manière
dont les industries existantes et nouvelles pourraient élargir l’écart
de classe entre les riches et les pauvres, et entre les pays développés
plus riches et les pays les plus pauvres. L’intelligence artificielle
soulève de nombreuses questions de politique publique, en particulier
dans le domaine de l’économie et de la politique. Cela s’explique en
grande partie parce que la répartition des ressources signifie que les
classes inférieures et les pays moins développés seront encore
marginalisés dans l’économie mondiale. Même dans les pays développés,
les robots remplacent les humains sur le lieu de travail avec de graves
conséquences sociales en l’absence d’un régime réglementaire strict et
d’un filet de sécurité sociale pour la classe ouvrière.
En 2016, un rapport de la Maison Blanche a indiqué que l’intelligence
artificielle entraînerait une productivité plus élevée, mais qu’elle
laisserait également des millions de gens sans travail tout en créant
une inégalité de richesse bien supérieure à celle déjà existante^8.
Exactement comme la Silicon Valley a créé une petite classe de riches
sans absorber la main-d’œuvre excédentaire à un moment où l’écart entre
les riches et les pauvres s’est élargi au cours des trois dernières
décennies, l’intelligence artificielle exacerbera cette tendance. Ceux
qui font l’apologie de l’économie de marché rejettent tous les
scénarios pessimistes, insistant sur le fait que l’intelligence
artificielle offrira le paradis sur terre à toute l’humanité^9.
Si la population mondiale atteint 9 milliards d’individus d’ici 2050^10
comme cela est prévu (38% de plus qu’en 2010), et en supposant qu’elle
grimpe à 11,2 milliards d’ici la fin du siècle, avec 9 milliards
d’habitants en Afrique et en Asie, il est facile d’imaginer les
problèmes sociopolitiques que l’intelligence artificielle créera sous
le couvert qu’elle résout les autres, principalement dans le but
d’augmenter les bénéfices des entreprises. Étant donné que la plupart
des gens vivront dans le monde non-occidental, ceux de l’Ouest
utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour maintenir
les salaires bas et exercer leur hégémonie politique, économique,
militaire et culturelle. Les politiciens xénophobes et les groupes
nativistes utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour
laisser les Africains, les Asiatiques et les Latino-Américains à
l’extérieur de cette sphère. L’augmentation de la xénophobie avec des
robots au secours de la minorité caucasienne sur la planète sera une
autre dimension pour ceux qui cherchent un prétexte pour rassembler les
populistes de droite derrière un régime autoritaire.
C’est un fait que l’intelligence artificielle apportera des bénéfices
dans tous les domaines de la chirurgie à l’industrie automobile, soit
environ 700 domaines selon une étude de l’Université d’Oxford. Tout
comme Internet a rendu possible qu’un médecin à Cleveland assiste un
confrère en lui fournissant des instructions et des conseils en direct
réalisant une opération chirurgicale aux Philippines, l’intelligence
artificielle permettra de tels miracles. La question réside cependant
dans la manière que les entreprises et le gouvernement utiliseront
l’intelligence artificielle comme facteur de levier pour la politique
du travail.
Lorsque l’industrie automobile a introduit la robotique dans les années
1970 (“Silver Arm” du MIT), les ouvriers de l’automobile ont réagi
comme les Luddites au début du 19^e siècle en Angleterre parce qu’ils
se sont rendu compte que les sociétés utilisaient la robotique comme un
moyen de réduire les salaires et les bénéfices, contourner les normes
et les politiques du travail touchant les travailleurs et leurs
conditions socio-économiques^11.
À notre époque, les établissements de restauration rapide font partie
de certaines industries qui souhaitent remplacer le plus rapidement
possible les travailleurs bénéficiant du salaire minimum par des
robots. Les multinationales avaient fait pression sur le gouvernement
pour qu’il n’augmente pas le salaire minimum en prétextant que les
robots ne sont pas loin de remplacer les humains. Tout comme les
capitalistes au début du 19^e siècle, l’Angleterre utilisait la machine
comme levier pour déterminer la politique du travail, ainsi que le
faisaient les PDG d’entreprise au début du 21^e siècle. De manière
similaire au gouvernement britannique qui s’est opposé aux entreprises
contre les Luddites à l’époque des guerres napoléoniennes, les
gouvernements du 21^e siècle sont également du côté de l’industrie
contre les travailleurs.
Du point de vue capitaliste, un androïde peut faire un bien meilleur
travail pour servir de la nourriture, pour servir au tribunal comme
juge sans préjugé humain qui constitue la faille témoignant de
l’unicité humaine. Bien que certains soutiennent que les robots ne
devraient pas être utilisés comme fournisseurs de soins de santé ou
dans tout autre domaine où le jugement humain relatifs aux
considérations éthiques doit être pris en compte, tel que le système
judiciaire, d’autres insistent sur le fait que les androïdes serviront
mieux les humains que les gens dans toutes les entreprises. En tant
qu’outils pour l’avancement et le confort de l’homme, la science et la
technologie représentent un développement bien accueilli dans une
perspective consumériste, quelque chose que les entreprises et le
gouvernement utilisent comme argument pour financer la recherche et le
développement de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle pourrait débloquer un immense potentiel de
croissance économique et de développement pour l’amélioration de
l’humanité, du moins si l’on en croit les avocats concernés. Cela
suppose que les avantages de l’intelligence artificielle, une fois
entièrement mis en œuvre, soient également partagés par toutes les
classes sociales dans le monde entier. Toutes les classes sociales et
toutes les nations ont-elles également progressé grâce à la Révolution
scientifique du 17^e siècle et de la première révolution industrielle
en Angleterre au 18^e siècle ? Le fossé entre riches et pauvres
(hémisphère Nord par rapport à l’hémisphère Sud) entre le Nord-Ouest de
l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon, qui ont été au cœur du
système capitaliste mondial, a été plus marqué par la poursuite du
développement scientifique, technologique et industriel. Le
développement scientifique, technologique et industriel dans le système
capitaliste n’a guère été la solution au manque de justice sociale, à
la misère généralisée due à la pauvreté et aux maladies, au manque de
soins et d’éducation chez les pauvres. Au contraire, les pays
capitalistes avancés utilisaient la technologie comme outils
d’exploitation de l’hémisphère Sud et la technologie de l’intelligence
artificielle n’agira pas différemment.
Le plus grand égalitarisme et la promesse de créer un paradis
techno-scientifique sur terre est l’appât que les entreprises et les
politiciens bourgeois, et leurs défenseurs, ont jeté sur les masses
depuis trois siècles et ils continuent à le faire concernant la
révolution de l’intelligence artificielle. Des études existent qui
mettent en garde par rapport aux écarts encore plus grands que la
robotique engendrera entre les riches et les pauvres et les pays. « Les
chercheurs de l’Université d’Oxford ont estimé que 47% des emplois des
États-Unis pourraient être automatisés au cours des deux prochaines
décennies. Et même si la moitié seulement est plus proche de la
réalité, le réveil des travailleurs va être dur. Dans les années 1800,
80% de la population active des États-Unis travaillaient dans les
fermes. Aujourd’hui, c’est 2%. De toute évidence, la mécanisation n’a
pas détruit l’économie^12. »
Dans Robot Nation, Stan Neilson soulève la question de savoir comment
un grand pourcentage de la population survivra lorsque les entreprises
remplaceront les humains par des robots à une échelle telle que la
moitié de la main-d’œuvre active ne sera pas employable. Est-ce
l’avenir de la majorité des gens que de servir des robots au service
des riches qui possèdent les robots ? Est-ce que de telles conditions
créeront l’atmosphère idéale pour les révolutions sociales parce que
l’intelligence artificielle créera une plus grande polarisation que
celle que nous avons observée dans l’histoire moderne ? Après tout, la
contradiction de la révolution de l’intelligence artificielle est la
promesse de rendre la vie meilleure pour tous quand il est tout à fait
possible que cela sera beaucoup plus difficile pour la majorité de la
population. Alors que les entreprises et les politiciens essayent
constamment de convaincre les gens que la révolution de l’intelligence
artificielle est une panacée, les gens verront par eux-mêmes que les
avantages s’accumuleront pour les élites. Y aura-t’il une montée d’un
mouvement luddite contre les robots et les élites utiliseront-elles des
robots pour réprimer les soulèvements révolutionnaires ?
Les avocats de l’intelligence artificielle insistent sur le fait que
les problèmes hyperboliques représentés dans les films de
science-fiction et les livres n’ont rien à voir avec la réalité
pratique de l’intelligence artificielle. Les partisans de cette
nouvelle révolution pensent que beaucoup de nouvelles opportunités
verront le jour grâce à cette nouvelle industrie et que les robots
agiront en complément des humains plutôt que des humains entrant en
compétition pour des emplois avec des robots. Le défi pour les grandes
entreprises est de faire en sorte que les ingénieurs suivent le rythme
de la demande d’emplois. Les entreprises américaines se sont plaintes
que le gouvernement devait agir pour faire face à la pénurie de
demandes qui oblige les entreprises à recruter depuis l’Inde, la Chine,
l’Iran, la Russie et d’autres pays. L’Inde et la Chine attribuent 10 à
20 fois plus (selon la source) de diplômes d’ingénieurs que les
États-Unis où le domaine n’est pas populaire auprès des étudiants. Le
30 novembre 2016, le doyen des sciences de l’informatique, Andrew
Moore, a témoigné devant le Sous-comité du congrès sur l’espace, les
sciences et les transports, que les États-Unis doivent disposer d’un
million d’étudiants du secondaire engagés dans l’ingénierie afin de
maintenir la compétitivité mondiale dans le domaine de l’intelligence
artificielle^13.
La surabondance de l’ingénierie en Asie, en Inde, en Chine et au Japon
souligne également la course à l’intelligence artificielle qui est
perçue comme un autre outil donnant l’avantage concurrentiel à
n’importe quel pays qui franchit la ligne d’arrivée en premier avec des
implications importantes pour l’économie. Étant donné que près de la
moitié des diplômés ingénieurs américains (54% Ph.D. et 42% MS) sont
des ressortissants étrangers, les entreprises ont demandé au
gouvernement au cours des dix dernières années d’inciter plus fortement
les Ingénieurs diplômées des universités grâce à des bourses d’études
jusqu’à des subventions dans les domaines de la recherche et du
développement. En raison de l’énorme potentiel qu’elle représente dans
les secteurs de l’économie et de la défense, l’intelligence
artificielle est devenue un élément important en matière de concurrence
internationale, ne laissant aucune place aux questions relatives à la
diversité des subventions d’entreprises engagées dans l’industrie de
l’intelligence artificielle ni à ce que cela signifiera dans l’avenir
pour la main-d’œuvre active.
Transhumanisme et identité
En se fondant sur les travaux des intellectuels transhumanistes, les
entreprises, les politiciens et les défenseurs économiques de
l’intelligence artificielle sont persuadés que l’évolution de la
culture et de l’identité est inévitable avec l’arrivée de la robotique.
En accueillant le transhumanisme, ses défenseurs sont convaincus que
les êtres humains ont toujours évolué dans des conditions très
différentes tout au long de l’histoire humaine, et qu’ils continueront
à évoluer physiquement et mentalement grâce aux progrès de la science
et de la technologie. Alors que la définition du transhumanisme de Max
More citée ci-dessous met le doigt sur certains risques de
l’intelligence artificielle, elle en souligne les bénéfices et c’est le
genre de justification que recherchent les investisseurs, le
gouvernement et l’industrie de l’intelligence artificielle.
1. Le mouvement intellectuel et culturel qui affirme qu’il est possible
et opportun d’améliorer fondamentalement la condition humaine par la
raison appliquée, en particulier en développant et en rendant les
technologies largement disponibles pour éliminer le vieillissement et
améliorer considérablement les capacités intellectuelles, physiques et
psychologiques humaines.
2. L’étude des ramifications, des promesses et des dangers potentiels
des technologies qui nous permettront de dépasser les limites humaines
fondamentales et l’étude connexe des questions éthiques impliquées dans
le développement et l’utilisation de ces technologies.^14
Depuis l’essai de J. B. S. Haldane intitulé « Daedalus: Science and the
Future » (1923), les scientifiques qui prônent le transhumanisme ont
flirté avec l’idée de l’eugénisme rendu possible par les progrès de la
science et de la technologie. Le concept imaginant des êtres humains
existant dans un environnement mécanique et s’apparentant à un androïde
pourrait constituer un anathème pour un théologien ou un humaniste.
Pour les transhumanistes, ce n’est ni un blasphème ni une perversion de
la condition humaine; simplement son amélioration^15.
La cyberculture à l’origine des communautés virtuelles soulève des
questions philosophiques relatives à l’identité, aux relations, aux
valeurs, au flétrissement de la culture communautaire réelle et aux
modes de vie qui seront largement déterminés par l’industrie de
l’intelligence artificielle. Les compagnons de robots et les infophiles
sont inconscients des risques inconnus que l’intelligence artificielle
pourrait faire courir à la société, arguant qu’une génération ou deux
des sceptiques d’Internet se posaient des questions similaires. Il y a
ceux qui soutiennent que la cyberculture est égalitaire et, en son
sein, il existe un mouvement de contre-culture qui valide sa nature
démocratique et ses possibilités infinies d’identité individuelle et
cybernétique.
D’autres alertent sur le fait qu’il existe également une culture de
groupe criminelle et haineuse opérant partout, de la promotion des
narcotiques à l’esclavage humain, des éléments néonazis aux cultes
nihilistes qui favorisent le suicide, tout ceci pouvant potentiellement
devenir bien pire avec la technologie de l’intelligence artificielle. «
L’ingénierie sociale, qui fait référence à la pratique consistant à
manipuler les gens dans l’exécution d’actions ou la divulgation
d’informations, est largement considérée comme le maillon le plus
faible de la chaîne de sécurité informatique. Les cybercriminels
exploitent déjà les meilleures qualités chez les humains – confiance et
volonté d’aider les autres – pour voler et espionner. La capacité de
créer des avatars d’intelligence artificielle qui peuvent leurrer les
gens connectés sur le web ne fera qu’aggraver le problème^16. »
Pour ceux qui en font l’apologie, la cyberculture ne se limite pas aux
périmètres de la culture hégémonique des élites simplement parce que la
Silicon Valley fait partie intégrante de l’Amérique corporatiste. Pour
les sceptiques, reste encore à déterminer quel rôle jouera
l’intelligence artificielle concernant la forme qui sera donnée à
l’identité humaine et collective si la robotique devient le domaine de
la classe commerciale et politique. Après tout, les grandes entreprises
et les gouvernements jouent un rôle dominant dans la cyberculture parce
qu’ils contrôlent le cyberespace. Bien que nous n’ayons aucun moyen de
déterminer comment l’intelligence artificielle façonnera l’identité
humaine, nous connaissons en revanche l’influence du Web à cet égard.
En 2012, le gouvernement britannique a commandé une étude dirigée par
le professeur Sir John Beddington sur la façon dont le Web
redéfinissait l’identité humaine. En concluant que l’identité
traditionnelle fondée sur la communauté perdait de sa pertinence aux
yeux des utilisateurs du web, l’étude a noté qu’il y avait des
influences positives et négatives résultant de la communauté Web et du
sentiment d’identité des utilisateurs. Un segment de la population
s’identifiant à l’occasion d’un événement sportif ou culturel
particulier pourrait être mobilisé via le Web du fait que les individus
se sont reconnus dans cette cause bien précise. En même temps, des
milliers de personnes pourraient être appelées à s’engager dans une
action politique, comme ce fut le cas non seulement avec les
soulèvements du printemps arabe, mais aussi avec Occupy Wall Street et
les manifestations européennes. « L’Internet peut permettre à beaucoup
de personnes de prendre plus pleinement conscience de leur identité.
Certaines personnes qui ont été timides, solitaires ou qui se sentent
moins attirantes, découvrent qu’elles peuvent se socialiser avec plus
de succès et s’exprimer plus librement en ligne^17. »
Selon le rapport britannique sur l’identité web, il y a eu une forte
augmentation des internautes devenus membres des réseaux sociaux au
cours des deux premières décennies du 21^e siècle, avec une
prédominance des réseaux sociaux qui représentaient l’identité
changeante des utilisateurs. C’est surtout le cas dans les pays
capitalistes développés, mais la tendance s’est rapidement propagée
vers l’Inde, la Chine et d’autres régions du monde. Compte tenu de la
prédominance des réseaux sociaux et du Web, qu’est-ce que
l’intelligence artificielle signifiera pour les êtres humains et leur
sens de l’identité et de la communauté une fois qu’elle aura atteint un
niveau de perfection tel qu’elle sera presque indiscernable des humains
? Si Fidel Castro et Ernesto « Che » Guevara ont utilisé Radio Rebelde
efficacement pour entreprendre la révolution cubaine dans les années
1950, les générations futures utiliseront-elles des robots dotées de
l’intelligence artificielle pour initier le changement social, pour
accéder à la satisfaction personnelle, pour les deux et même pour
beaucoup plus ?
Les infophiles s’apparentent de plus en plus aux machines qu’ils
utilisent, comme des personnages surréalistes dans un roman de Franz
Kafka ou un film de science-fiction. Ils désirent ardemment accéder à
la réalité virtuelle plus qu’à la réalité empirique ; leurs relations
avec leurs téléphones cellulaires ou leurs ordinateurs dépassent toutes
les autres relations qu’ils ont avec des êtres humains. Si nous
acceptons l’hypothèse que l’environnement façonne la nature humaine
dans une large mesure tel que les philosophes empiristes depuis John
Locke ont fait valoir, nous devons alors accepter qu’un environnement
techno-scientifique de robots doués d’intelligence artificielle et
utilisés par des humains bio-améliorés (bio-ingénierie humaine, génie
biologique) engendrera des robots-humains et un monde où le
transhumanisme constituera la norme.
Désireux que les robots se comportent comme l’humain idéal, les
scientifiques essaient de créer la machine qui peut imiter les êtres
humains, alors qu’en fait, l’infophile a évolué en une existence quasi
robotique. Le robot peut être programmé pour imiter le comportement
humain, mais les humains sont déjà programmés par des institutions pour
imiter les robots. L’obéissance est ce que les entreprises veulent de
la part de leurs employés et des consommateurs, ce que le gouvernement
attend de ses citoyens dociles, ce que les institutions religieuses
attendent des fidèles. Tout comme les robots sont soumis à un manque de
libre arbitre, les masses ont évolué dans cette même direction. Il
semble que la société se soit rapprochée de l’univers de
science-fiction de Fritz Lang Metropolis, mais c’est uniquement au nom
du « progrès ». Compte tenu de l’évolution mécanique au sein de
laquelle le capitalisme mène l’humanité, pourquoi devrait-il être
surprenant que les riches qui pourraient acheter un robot rencontrent
un problème avec lui en tant que compagnon ou amant ; après tout, ce
serait au nom du « progrès » et qui voudrait rester à la traîne ?
Les générations futures qui grandissent dans le monde de l’intelligence
artificielle seront conditionnées dans la réalité virtuelle comme «
plus réelle » que le sang coulant dans leurs veines, rejetant la
communauté réelle qu’ils ne peuvent pas éteindre et allumer comme des
téléphones portables. On pourrait affirmer que la génération
conditionnée dans l’infophilie ne possède pas une identité très
différente de celle de nos ancêtres durant l’Age de la Foi (500-1500
A.D.) qui a vécu avec le rêve d’atteindre la vie éternelle au Paradis.
Néanmoins, la génération de l’infophilie serait condamnée à une
aliénation croissante de la communauté réelle. Tant que l’intelligence
artificielle, les robots humanoïdes et les dispositifs techniques
maintiennent les gens dans un sentiment de satisfaction, au moins pour
ceux qui ont les moyens financiers de se le permettre, les humains
aspireront à la perfection technologique.
Être humain implique une myriade de contradictions, de tendances
rationnelles et irrationnelles ; réaction spontanée et instinctive
soigneusement planifiée ; exprimer le libre arbitre et l’envie de
projets spirituels et émotionnels ; lutter pour l’amélioration de soi
dans tous les aspects de son caractère, et spécialement toutes les
frontières illimitées de la créativité enracinées dans la totalité des
expériences empiriques de la vie. Le robot n’a pas ces traits et il est
défini par un comportement programmé, ou opérant dans certaines
limites, même s’il est perfectionné à un moment donné dans le futur
pour tenir compte des réactions émotionnelles et de la créativité. Le
robot ne dispose pas non plus du sentiment biologique qu’est l’empathie
pour les humains, même s’il est programmé pour ne pas leur nuire. Le
robot est le soldat et l’officier de police parfait tout comme
l’ouvrier parfait pour obéir. En bref, à travers la robotique, les
entreprises sont en train de concevoir le soldat et le travailleur
parfait, et celui qui serait un modèle à imiter pour les humains.
La théorie de la nécrophilie sociale d’Erich Fromm contribue à
expliquer le comportement humain en copiant de plus en plus les
dispositifs techniques, non seulement comme un sous-produit de la
science et de la technologie, mais du conditionnement sociopolitique
dans un monde où les valeurs humaines sont mesurées par des objets
inanimés. Il existe des arguments en faveur de l’identité d’une machine
et en partant sur ce chemin, cela conduit à une nécroculture^18 qui
déforme les valeurs humaines où les objets inanimés bénéficient de plus
de valeur que les êtres humains – le matérialisme dans une société
capitaliste par rapport à l’humanisme d’une société anthropocentrique
est la norme.
Bien que le pouvoir, les pressions sociales, juridiques et de la
justice pénale, ainsi que les institutions religieuses, aient conservé
les gens dociles et complaisants dans les siècles passés à travers le
monde, on pourrait soutenir que la science et la technologie sont des
substituts de la religion en tant que nouveaux moyens de garder les
êtres humains dans un état de conformité. L’aliénation existentielle
que Jean-Paul Sartre a abordée dans l’Être et le Néant est grandement
exacerbée par le cyber-monde dans lequel nous vivons. Nous sommes liés
à l’aliénation par la culture dominante de marché, alors que le paysan
français au 12^e siècle était probablement maintenu dans l’illusion de
la connexion au divin et dans l’espoir du Paradis éternel. Soit nos
cyber-illusions pourraient être aussi réalistes que celles de nos
ancêtres il y a 1000 ans, soit nous sommes simplement dans un plus
grand délire relatif à un faux sentiment d’espoir dans nos vies
cyber-contrôlées.
Au-delà de la menace que cela fait planer sur l’identité humaine,
l’intelligence artificielle et l’ingénierie biogénétique réduiront à de
simples robots, même les élites, et ce de manière intentionnelle ou par
inadvertance, en leur donnant l’illusion, parce qu’ils ont les moyens
d’accéder aux dernières connaissances scientifiques et technologiques,
qu’ils peuvent manipuler leur identité qui implique un contrôle plutôt
qu’un assujettissement à la machine. Les êtres humains, en particulier
les plus riches, apprécient le caractère unique de ce que l’argent peut
acheter. Mais au lieu de se tourner vers eux-mêmes pour développer leur
potentiel créatif et créer des traits de caractères positifs, ils se
tournent vers la science et la technologie pour atteindre ce qu’ils
croient leur donner satisfaction. Si les Grecs anciens ont créé un
panthéon de divinités anthropomorphiques pour refléter le surmoi ainsi
que la réalisation de leurs limites, pourquoi notre génération ne
devrait-elle pas créer des robots anthropomorphes, même si beaucoup
d’entre eux se sentent menacés par cette phase embryonnaire des
androïdes qui descendent dans la rue à côté des humains et sont
difficiles à distinguer ? Les dieux et les héros sont une illusion
humaine intemporelle et l’industrie de l’intelligence artificielle est
disposée à rendre ce service moyennant finance.
Addiction à l’intelligence artificielle et sexbots
Les comportements addictifs – les drogues, les boissons alcoolisées,
les jeux de hasard, etc. pourraient empirer avec la technologie de
l’intelligence artificielle devenant prédominante en raison d’une plus
grande addiction de la communauté réelle et du repli dans une
cyberculture. Bien que l’utilisation de stupéfiants aux États-Unis a
fait partie intégrante de la société et que l’administration de Nixon
est entrée en guerre contre les drogues pour punir les Noirs et la
gauche anti-guerre, dans notre ère du cyberespace il existe une
certaine corrélation entre la nécroculture dont la cyberculture fait
partie intégrante et une utilisation répandue des drogues dans la
société laïque occidentale. La culture du matérialisme ainsi que
l’hédonisme en sont certainement un aspect autant que la
marginalisation et l’addiction d’une partie de la communauté du
cyberespace. L’intelligence artificielle rendra-t-elle les gens
capables de faire face à l’addiction sans recourir à des narcotiques
et/ou des analgésiques prescrits, ou seront-ils encore plus dépendants
à cause de l’addiction^19 ?
La population des États-Unis représente 4,34% de la population
mondiale, mais consomme 80% des opioïdes du monde. Les États-Unis
figurent également en tête en ce qui concerne l’utilisation d’un
certain nombre d’autres stupéfiants, y compris la cocaïne et la
marijuana, avec une dépendance à l’héroïne infectant toutes les
communautés du pays. Il n’est pas surprenant, pour la plupart des gens
à l’ère du cyberespace, que les êtres humains dans une grande partie du
monde souffrent de plus en plus d’addictions^20 malgré les moyens de
communication disponibles. Symptomatique de la révolution industrielle
et de la montée de l’urbanisation, l’addiction n’est pas causée par les
ordinateurs et les téléphones portables. L’identité d’une communauté,
dont on jouissait autrefois au sein d’un village, aux abords d’une
petite ville, au sein d’environnements sociaux réduits où les gens
appréciaient les interactions directes tout comme dans un lieu de
culte, a été remplacée par le cyberespace et elle est sur le point de
devenir encore plus rare avec l’avènement de la robotique et de
l’intelligence artificielle.
Ceux qui travaillent dans le développement de l’intelligence
artificielle soutiennent que leur objectif est de construire des robots
plus humains que les humains pour tout faire, depuis les tâches les
plus ingrates dans la maison jusqu’à satisfaire l’être humain dans la
chambre à coucher. Cela soulève de nombreuses questions sur les
périmètres de l’identité humaine et la notion de chose unique. L’esprit
humain s’apparente-t-il plus à un ordinateur ou n’est-ce là qu’un de
ses nombreux aspects ? Certains pensent que les robots sexuels^21
(sexbot) seront largement utilisés dans une dizaine d’années et qu’au
milieu de ce siècle, les femmes feront principalement appel à des
robots^22. De toute évidence, l’intelligence artificielle, les robots
humanoïdes/sociaux, y compris les sexbots ou les
compagnons-partenaires, seront accessibles à ceux qui pourront se le
permettre, avec des versions beaucoup moins chères et brutes pour un
marché locatif plus large.
Plusieurs entreprises s’engagent à fabriquer et commercialiser de tels
robots, dont certains existent aujourd’hui, même s’ils sont sous forme
brute et destinés au marché grand public. « Louer un robot » pour
quelques heures, jours ou semaines lorsque vous passez des vacances de
rêve dans des îles exotiques et faire l’amour avec un robot semblent
être la tendance acceptable. Le cas échéant, votre hôtel pourrait
mettre un robot sexuel à votre disposition, ou bien vous pourriez
passer en récupérer un à l’aéroport au même endroit que là où vous
iriez louer une voiture automatique. Ce type de relations sexuelles
sans inhibition, sans entraves, sans frontières que les films de
science-fiction comme Westworld ont imaginé, deviendra une réalité et
les frontières entre l’homme et l’Android pourraient devenir aussi
floues que dans le film Blade Runner. Cette éventualité signifie que
les adolescents pourraient faire leurs premières expériences avec des
robots et considérer le sexe avec une machine comme étant normal,
rencontrant de ce fait des difficultés avec les êtres humains qui
jouissent d’émotions, de pensées et un libre arbitre qui ne fonctionne
pas sur commande.
Une partie de la population masculine pourrait opter pour un type de
relation avec une femme, et ceux qui apprécieraient des modes de vie
sexuelle alternatifs pourraient profiter de la liberté de relations
avec une machine sans aucune pression ou limitation imposée par
l’Homme. Tout, de l’objectivation du partenaire sexuel à pratiques
sexuelles taboues, sera beaucoup plus facile avec des robots qui
modifieront la façon dont les humains considèrent le sexe, les émotions
et les relations intimes avec d’autres personnes^23.
Les thérapeutes pourraient utiliser des androïdes pour aider les
personnes ayant des problèmes psychologiques allant de la peur de
l’intimité à la pédophilie et à la misogynie. En outre, il est possible
que les robots deviennent des facilitateurs pour des psychopathes afin
que ces derniers expriment tous leurs désirs déformés, allant de l’abus
au meurtre. La Boîte de Pandore des robots sexuels a déjà été ouverte
par de nombreuses entreprises à travers le monde. Néanmoins, nous n’en
sommes encore qu’aux balbutiements si l’on se réfère au peu de choses
qui en émergent. Les chercheurs ne sont pas en mesure de déterminer ce
qui sera possible jusqu’à ce qu’il en soit ainsi en examinant un grand
échantillon de cas.
À ce stade, il y a un intérêt de la part des entreprises à fabriquer
des versions brutes de robots sexuels pour saisir le marché mondial des
objets inanimés aussi proches de l’Homme que l’intelligence
artificielle le permet pour le prix relativement bas d’une voiture à
prix modéré. Il ne serait guère surprenant que des clubs d’intelligence
artificielle du style de ce qui existe à Las Vegas fassent leur
apparition dans le monde entier dans le cadre de l’industrie du
divertissement pour adultes. Au-delà de l’économie de l’industrie du
robot divertissant pour adultes, qui promet des relations sans maladie
et sans problème, il y a la question de savoir si les humains
développent des relations intimes avec les machines, à savoir l’amour,
ou la luxure avec un robot qui renforce les tendances vers la
nécroculture^24.
Les droits civils et le militarisme d’état policier avec des robots doués
d’intelligence artificielle
Des divergences d’impact de l’intelligence artificielle ne sont pas
plus inévitables, comme certains l’ont soutenu, que cela a été le cas
lorsque la société a découvert l’invention de la machine à vapeur ou de
l’électricité, sauf dans la mesure où la technologie fait partie d’une
économie de classe qui désavantage les classes inférieures dans la
course à l’accumulation de capital. La question est de savoir comment
la nouvelle technologie scientifique fonctionnera dans le cadre du
système capitaliste en tant qu’instrument d’accroissement de capital et
comment les politiciens, de la droite populiste qui pourrait s’opposer
à l’intelligence artificielle à la gauche progressive qui pourrait
pencher en sa faveur dans le cadre d’un certain régime réglementaire,
ont imaginé qu’elle serait bénéfique à une plus grande population^25.
Les idéalistes et les propagandistes soutiennent qu’il n’y a aucune
raison pour que la science et la technologie soient au service du grand
capital plutôt que de l’humanité. Dans le cadre de l’économie politique
existante, il ne fait aucun doute que les problèmes socio-économiques,
que de nombreux chercheurs redoutent concernant les implications de
l’industrie de l’intelligence artificielle, feront leur apparition.
Pire encore, si la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers un
système autoritaire défilant sous un fin manteau de démocratie
consumériste, il est hautement improbable que les gouvernements
utilisent l’intelligence artificielle à des fins de progrès pour tous
en matière d’éducation, ou encore pour les personnes handicapés qui ne
peuvent s’offrir des soins spéciaux, etc.
Le gouvernement joue déjà un rôle majeur qui ne se limite pas qu’aux
allègements fiscaux et subventions versées à la recherche sur
l’intelligence artificielle et son développement. A l’avenir, la
réglementation par le gouvernement et la capacité des agences de
renseignements à utiliser l’intelligence artificielle pour la
surveillance telle qu’ils le font déjà via le web et les téléphones
portables constitueront un véritable problème. « L’éthique des machines
» fera appel au domaine des droits civils et de la surveillance
concernant ceux qui entreraient en contact avec des robots utilisant
l’intelligence artificielle. Plusieurs sociologues alertent sur le fait
que les robots doués d’intelligence artificielle pourraient être
utilisés pour exploiter encore plus les citoyens et les consommateurs.
C’est ce que reflète certains ouvrages et films de science-fiction dans
lesquels les êtres humains portent un plus grand intérêt aux machines
qu’aux autres humains. La responsabilité relative aux
dysfonctionnements de robots, qu’ils agissent en tant qu’agents de
sécurité dans un aéroport, ou comme amants dans une chambre d’hôtel,
est une question qui va se poser en termes politique et juridique et
dont personne n’a idée actuellement^26.
A bien des égards, les humains agissent d’ores et déjà sous le joug de
machines dans bien des aspects de leur vie. L’intelligence artificielle
ne sera qu’un complément. Si le téléphone portable, l’ordinateur, la TV
intelligente, ou encore les écouteurs sont des appareils qui permettent
au gouvernement et aux entreprises de surveiller les gens, est-ce que
les libertés civiles disparaîtront à l’avenir ? Comment la technologie
de l’intelligence artificielle pourrait-elle accroître la société de
surveillance existant actuellement chez les Américains dont le
gouvernement et les entreprises ont déjà un œil omniprésent sur les
citoyens ? Qu’est-ce que la technologie de l’intelligence artificielle
impliquera au niveau du contrat social lorsque les robots feront partie
intégrante de ce contrat ?
Alors que certains croient que les robots auront besoin d’une
protection juridique comme c’est le cas pour les animaux domestiques ou
même les humains, selon la dernière analyse, le robot n’est pas
différent de l’aspirateur créé pour un usage bien prévu, même si c’est
un robot extrêmement intelligent et qu’il a l’allure d’un top model.
Les valeurs sociales actuelles sont telles que les objets jouissent
d’une plus grande considération que les humains. Il semble donc assez
logique que les robots se voient accorder un traitement juridique
spécial dont même les minorités ne bénéficient pas dans le cadre du
système de justice pénale. Certains avocats de l’intelligence
artificielle soutiennent que tout le monde, mais plus spécialement les
femmes, et les minorités ethniques et religieuses, serait mieux
protéger par des androïdes à la cour et face au système de justice
pénale car les robots seraient dénués de préjugés humains. L’envers de
cette situation est que les gens seraient blessés dans leur dignité
humaine à tous les niveaux du fait qu’ils sont surveillés et supervisés
par des robots dotés d’intelligence artificielle. Les humains
finiraient par devenir les domestiques des robots dans le futur
lointain ; un scénario qui inquiète plusieurs scientifiques. De mon
point de vue, ceci n’arrivera pas à cause de la révolution ou de la
prise de contrôle par les robots mais plutôt à cause de la dépendance
des humains aux robots.
Le régime militariste d’état policier est déjà là, se dissimulant
derrière un très fin voile de démocratie bourgeoise dénuée de
responsabilité pour qui que ce soit d’autre que la classe capitaliste
dont les représentants édictent la politique. Le Pentagone estime que
d’ici 20 ans, les forces armées américaines seront composées à la fois
d’humains et de machines high-tech qui seront plus mortelles que tout
ce qu’on a pu voir dans le passé^27. Bien sûr, la guerre par drone, qui
est devenue populaire au Pentagone et à la CIA sous la présidence de
Barak Obama, a posé les bases des humains transformés en machines de
guerre, détruisant à leur passage de nombreux civils innocents lors de
frappes militaires dans des pays musulmans.
Le gouvernement des États-Unis a signé des contrats pour des robots
soldats autonomes capables de combattre sur les lignes de front et de
prendre des décisions stratégiques spontanées en fonction des
conditions changeantes du champ de bataille^28. Si on considère que les
drones ont largement été à l’origine de massacres aveugles de civils,
comment feront les robots soldats sur le champ de bataille contre les «
ennemis humains » et les civils amorphes ? Est-ce que l’intelligence
artificielle va créer des conditions de crimes de guerre bien plus
graves que nous n’en avons jamais vues auparavant, ou bien sera-t-elle
capable de discriminer les morts et les destructions ?
Les mêmes entreprises travaillant sur des « robots-soldats »
travaillent également sur la technologie « robot-policier »^29. Les
départements de police rencontrent déjà des problèmes avec leur
approche de la militarisation des forces de l’ordre, poursuivant des
minorités avec encore plus de force lors de poursuites un peu
excessives. Les robots-policiers pourraient constituer une
amélioration, ou bien ils pourraient rendre les départements de police
encore plus militaristes que ce n’est déjà le cas. Joergen Pedersen,
PDG de RE2 robotics et président de la National Defense Industrial
Association’s robotics division soutient que : « si les robots sont
utilisés à des fins différentes de celles pour lesquelles ils ont été
conçus, nous sommes en droit d’attendre que les officiers qui sont là
pour assurer leur propre sécurité et celles des citoyens feront preuve
de discernement quant à l’utilisation d’armes mortelles en dernier
recours ».
Le commentaire de Pedersen n’inspire guère la confiance du public étant
donné que cela implique que les officiers humains prendront des
décisions concernant la conduite que devront suivre les
robots-policiers, transférant donc les préjudices humains aux machines.
Est-ce que le système de justice pénal sera moins raciste
qu’aujourd’hui aux USA vis-à-vis des robots si ce sont des blancs qui
programment les robots ? Si on considère que la présence de
robots-policiers donnera un sentiment d’invincibilité aux officiers
vis-à-vis des citoyens à un niveau bien supérieur qu’à l’heure
actuelle, peut-on imaginer faire confiance à l’officier avide de
pouvoir humain, avec un robot-policier à ses côtés, afin qu’il
maintienne l’ordre lors de manifestations publiques contre la politique
du gouvernement concernant de nombreux problèmes ? On estime que d’ici
20 ans, les départements de police aux USA feront usage des
robots-policiers dans toutes les grandes villes américaines. La
combinaison de robots-policiers et de robots-soldats pourrait rendre la
société beaucoup plus autoritaire que ce que nous avons observé pendant
le 3^e Reich, accélérant les manifestations en masse contre la
répression et polarisant la société encore plus que c’est le cas
aujourd’hui.
La présence de robots à tous les niveaux signifierait l’absence
d’auto-détermination et même l’impossibilité pour les humains de
choisir leur propre destinée. Si le robot est plus utile et intelligent
que n’importe quel humain, avec la capacité de réaliser un nombre
infini de calculs et de prendre des décisions fondées sur des
algorithmes, alors pourquoi ne pas laisser les robots et les
ordinateurs gérer la société comme ils l’entendent et ainsi le peuple
n’aurait plus à se plaindre des leaders sociaux, économiques,
religieux, universitaires et politiques ? Il existe un réel danger que
les gouvernements programment l’intelligence artificielle afin de
manipuler l’opinion publique encore plus qu’on l’observe aujourd’hui où
la vérité empirique est réduite à une réalité alternative relativiste
au milieu d’un barrage de propagande. En outre, compte tenu du fait que
le gouvernement manipule l’opinion publique afin de convaincre les
citoyens que l’autoritarisme capitaliste continue d’opérer derrière la
fine couche de vernis démocratique, pourquoi les entreprises
n’utiliseraient-elles pas l’intelligence artificielle pour manipuler
les consommateurs et augmenter les profits ? En soi, l’industrie de
l’intelligence artificielle reflète ce vers quoi se dirige le
capitalisme.
Opposition scientifique et religieuse à l’intelligence artificielle
Ceux qui sont sceptiques face à l’intelligence artificielle déclarent
que les robots et les ordinateurs ne peuvent pas être programmés en
tenant compte du relativisme inhérent aux domaines de la moralité, de
l’idéologie et de la culture, et que de ce fait ils ne parviendront pas
à servir au mieux l’humanité puisqu’incapables de prendre en
considération les nuances de la nature humaine, des expériences
humaines et des conditions uniques qui pourraient diverger du moule
préprogrammé. En effet, si l’une des grandes spécificités de l’entité
humaine est la capacité à douter, à considérer plusieurs options, à
changer d’avis, à rêver et avoir des aspirations, à se sentir déchirer
à cause de dilemmes relatifs à des considérations d’ordre moral et
émotionnel, il apparaît essentiel de se demander si les machines douées
d’intelligence artificielle peuvent, ou non, être programmées en
fonction de tous ces facteurs, et si c’était le cas, qu’est-ce que cela
impliquerait à l’échelle de l’humain.
Deux sondages réalisés auprès de l’opinion publique (2007 et 2016)
indiquent que la majorité des américains ne craignent pas la robotique
douée d’intelligence artificielle tels qu’elle est présentée dans les
films et les livres de science-fiction. Bien entendu, les personnes
interrogées étaient plus concernées par leurs congénères qui causent
intentionnellement du mal plutôt que par des robots programmés. Étant
donné que les standards de vie ont décliné à l’époque d’internet dont
les promoteurs avaient promis un paradis technologique sur Terre pour
tous, de nombreuses personnes ne voient pas comment les choses
pourraient être pires avec des machines pensantes. Lors d’une enquête
d’opinion réalisée en 2016^30, 53% des personnes interrogées ont
répondu qu’il est important de poursuivre la recherche relative à
l’intelligence artificielle et à son développement, alors que 15% sont
d’accord avec la mise en garde de certains scientifiques concernant le
potentiel dangereux de l’intelligence artificielle. 20% ne voient aucun
intérêt à l’intelligence artificielle, probablement du fait que les
êtres humains parviennent déjà à assurer les tâches de ces robots.
Un autre sondage réalisé en 2007 demandait : « Craignez-vous, pour
quelque raison que ce soit, l’augmentation actuelle et/ou future de
l’intelligence artificielle ? ». Résultats : 16,7 % Oui, je trouve le
concept de machines intelligentes effrayant (1002 votes) ; 27,1 % Non,
je ne trouve pas que les machines intelligentes soient effrayantes
(1632 votes) ; 56,3 % J’ai peur des machines intelligentes, j’ai peur
de ce que les humains seront capables d’en faire (3366 votes)^31.
D’une certaine façon, les sondages concernant l’intelligence
artificielle reflètent en réalité les inquiétudes des scientifiques et
des universitaires, ainsi que des théologiens et des leaders religieux.
La plupart des scientifiques sont parfaitement conscients des bénéfices
potentiels et des risques éventuels qu’implique l’industrie de
l’intelligence artificielle puisqu’elle devient un segment majeur de
l’économie. Le physicien de renommée mondiale Stephen Hawking a déclaré
que l’intelligence artificielle avait le potentiel de contribuer de la
façon la plus digne à l’humanité mais également de devenir l’instrument
de sa destruction^32. Des milliers d’universitaires ont exprimé de
sérieuses réserves concernant l’intelligence artificielle mais pour
d’autres raisons, certaines politiques, d’autres d’ordre éthique,
d’autres encore relatives à l’incapacité des Hommes à contrôler leurs
propres inventions afin qu’elles ne prennent pas le relais et qu’elles
ne se retournent pas contre l’humanité.
Certains scientifiques estiment que d’ici à la fin de ce siècle, les
robots doués d’intelligence artificielle posséderont des capacités
intellectuelles de super humains. Une question se pose alors :
l’intelligence artificielle rendra t’elle les humains plus
intelligents, ou intellectuellement et d’un point de vue créatif
faignants du fait que les machines réfléchiront et travailleront à leur
place. Certains chercheurs sont persuadés que la technologie des
ordinateurs est en fait en train de rendre les humains moins
intelligents, alors que d’autres insistent sur le fait que les
ordinateurs ne seront jamais aussi intelligents que leurs programmeurs
humains et que ce ne sont rien d’autre que des outils pour le
développement humain. Les avocats en faveur de l’intelligence
artificielle prétendent qu’il y a de fortes chances que les humains
évoluent parallèlement aux robots, avec des modifications génétiques
nécessaires chez l’humain, tout au moins ceux dont les parents en
auront les moyens, afin de rester en course avec les robots^33.
Nous disposons d’éléments permettant de dire qu’un enfant issu de la
classe moyenne et vivant dans un pays occidental est plus intelligent
en 2017 qu’en 1950. Ceci étant, quoi qu’il en soit, un enfant moyen
dans les années 50 utilisait son cerveau pour résoudre des problèmes,
alors qu’aujourd’hui un enfant fait appel à un ordinateur pour tout,
depuis l’analyse et la résolution d’un problème jusqu’à la collecte
d’informations et la mémoire. La machine facilite et accélère la
recherche et la communication, mais elle rend également l’utilisateur
intellectuellement faignant. Plus encore, l’ordinateur peut rendre
l’utilisateur cynique, souvent incapable de faire la distinction entre
ce qui est utile et édifiant d’une part, et ce qui est inutile ou
potentiellement destructeur d’autre part.
Bien que les téléphones portables et les ordinateurs permettent de
communiquer et d’accéder à l’information plus facilement, le web ne
peut pas penser ou faire preuve de discernement à la place de
l’individu quant à savoir si quelque chose est vrai ou validé par la
science, la recherche ou l’éthique. C’est là que la grande quantité de
« déchets » provenant du web fait son entrée sur scène, surchargée par
toutes sortes de matériel complètement inutile, mensonger, non
scientifique, et souvent dangereux que beaucoup de gens accueillent
comme un fait empirique ; un reflet du jugement de valeur de la part de
l’utilisateur du web. La capacité à distinguer ce qui est vraiment
destiné à la construction du genre humain de ce qui est inutile ou
souvent dangereux reste du ressort de l’entreprise humaine et c’est une
chose que les ordinateurs ou un robot doué d’intelligence artificielle
ne peuvent pas assurer en l’absence de programme^34.
Le débat concernant la technologie de l’intelligence artificielle
soulève de vieilles questions relatives à la nature humaine. Du point
de vue d’un neuroscientifique, le débat à propos de l’esprit est au
cœur de la compréhension de la conscience (être conscient de
l’existence des autres et de ce qui nous entoure) et de savoir si cette
caractéristique particulière peut être répliquée sur un ordinateur.
Alors que certains scientifiques, et bien sûr ceux qui se font l’avocat
de l’intelligence artificielle, sont convaincus qu’il est possible de
créer des robots conscients d’eux-mêmes, d’autres restent sceptiques.
Si l’on considère que le cerveau n’est rien d’autre qu’un dispositif
mécanique et que la conscience se limite à la définition de souvenirs
et de procédés pensés, alors il est plus facile de comprendre comment
les promoteurs de l’intelligence artificielle pourraient conclure que
les robots ne seront pas différents des humains.
Si nous acceptons que le cerveau soit un dispositif mécanique, alors
nous ne sommes pas loin d’accepter l’intelligence artificielle dans
tous les aspects de la société humaine, y compris sous la forme de
partenaires de la vie intime. Les politiciens du futur pourraient
consulter des robots sur la manière de prendre des décisions
politiques. Les généraux sur le point de déclencher une frappe
militaire, ou les rédacteurs en chef décidant quelles nouvelles
histoires le public a besoin de voir/d’entendre et comment fournir
cette information, tout ceci pourrait être assuré avec l’aide
d’ordinateurs et de robots. Du fait que tout cela sous sa forme
primitive prenne place maintenant, nous sommes déjà dans la phase
pré-IA d’une société-robot où la culture hégémonique conditionne et
conforme les citoyens-robots. De nombreux théologiens et philosophes
sont convaincus que l’intelligence artificielle transformera tout
simplement les humains en des sortes de robots, les privant de leur âme
; une position controversée pour ceux qui doutent de l’existence réelle
de l’âme. On pourrait débattre sur le fait que les philosophes
rationalistes du 17^e siècle, René Descartes, Baruch Spinoza et
Gottfried Wilhelm Leibniz, possédaient une vue bien plus mécanique des
humains que les philosophes qui ont précédé la Révolution scientifique
alors que la religion dominait la vision universelle du monde. Si le
corps vivant est un automate et Dieu le programmeur de l’ordinateur,
alors en quoi l’intelligence artificielle est-elle différente avec des
humains jouant le rôle de Dieu comme Grand Programmeur ?
Les critiques, et plus spécialement les théologiens, soutiennent que
les humains sont plus que de simples dispositifs mécaniques tels que
des robots du fait qu’ils possèdent une conscience, une âme, pour ceux
qui croient en son existence, que ce soit quelque chose faisant partie
du cerveau ou distincte de ce dernier. Il est possible que la
technologie de l’intelligence artificielle constitue une menace très
sérieuse pour la religion, encore plus que les travaux de Charles
Darwin sur l’évolution, des derniers restant encore inacceptables à
l’heure actuelle pour de nombreux garants du dogme religieux. Malgré
les réserves d’ordre religieux à propos de la nouvelle technologie, les
lieux de culte sont parmi les premiers à en faire usage pour atteindre
les croyants par le biais d’ordinateurs, faire de la publicité et
diffuser leurs services en ligne. Si « le télé-culte » est déjà présent
ici et là, jusqu’où iront les lieux de culte lorsqu’il s’agira
d’utiliser des robots doués d’intelligence artificielle de plein de
manières différente, en insistant bien sur le fait que ce sont des
instruments de Dieu servant le genre humain sur le chemin du Salut !
Tout comme l’opportunisme conduit les entreprises à poursuivre dans la
recherche et le développement, et le gouvernement à vouloir des «
robots-soldats » et des « robots-policiers », tous les autres domaines
de la société, y compris la religion, s’adapteront à la nouvelle
technologie de l’intelligence artificielle, en mettant de côté leur
opposition dogmatique. Après tout, que pourrait-il y avoir de mieux
qu’utiliser un robot comme modèle de serviteur obéissant à Dieu au nom
du Salut que les hommes aspirent à reproduire ? L’obéissance aveugle de
la robotique n’est-elle pas ce que la religion a toujours attendu de
ses fidèles ?
Conclusions
Si on laisse de côté les mises en garde de nombre de critiques à propos
des risques encourus une fois que l’intelligence artificielle sera
devenue commercialement viable, les seuls facteurs de motivation sont
le potentiel de faire des profits considérables et le pouvoir.
Naturellement, il y aura un marché haut de gamme, et d’autres de niveau
moyen à bas de gamme pour les consommateurs en masse cherchant à
reproduire l’expérience des élites via la location de ces machines.
L’ingénierie biosynthétique s’intègre dans un moule élitiste similaire
malgré la promesse de fournir des miracles dans le domaine de la santé
humaine et du bien-être dans l’intérêt d’une « société de bien-être ».
Bien entendu, le problème du progrès scientifique et technologique va
bien au-delà des gens riches disposant d’un serviteur ou d’un
partenaire intime (sex-bot), ou souhaitant que leur rejeton ait les
yeux bleus, des cheveux blonds, et un corps d’athlète. Il ne s’agit pas
non plus de savoir à quel point il sera économiquement intéressant
d’employer un robot dans un lieu de restauration rapide servant des
frites aux clients ; à quelle vitesse il peut conduire une voiture sans
pilote ; ni comment les médecins pourront proposer des solutions à ceux
qui peuvent financièrement se le permettre de faire des enfants non
porteurs de maladies héréditaires paralysantes. L’intelligence
artificielle soulève un débat de politique publique à bien des niveaux
pour toute la structure sociale impactée par la nouvelle science et la
technologie d’une manière inégale. Du fait que le raisonnement moral
programmé dans un dispositif équipé d’intelligence artificielle se
verra limité par son/ses programmeur(s), cela soulève des questions de
justice sociale comme but pour la société où les élites utiliseront
l’intelligence artificielle comme des instruments d’exploitation.
L’IA soulève également le problème de l’évolution humaine des élites
qui se placeront en marge du reste de la société qui, quant à elle,
vivra hors du monde de l’intelligence artificielle ; les élites qui
auront les moyens de se payer le rêve d’un statut de super-race ; de la
techno-perfection comme mode de vie émulateur de leurs partenaires
robots qui pourront soit être remplacés, soit être complétés par des
partenaires humains. Il ne s’agit pas ici de ramener la définition de
l’être humain au statut de chasseur-cueilleur pré-civilisé, ou même au
stade de paysan de l’ère préindustrielle vivant en autarcie et bercés
par la religion et la superstition.
Dans une économie globalisée et une culture où les moyens de
communication ramènent en permanence les gens ensemble à un niveau
jusqu’ici jamais observé, l’intelligence artificielle aura de profondes
ramifications agissant autant en faveur que contre les élites via des
groupes utilisant l’intelligence artificielle pour modifier le statu
quo. Les mouvements révolutionnaires, la résistance, les protestations
et la dissidence vont évoluer du fait de l’intelligence artificielle.
La dialectique va se poursuivre étant donné que l’intelligence
artificielle interrompt tous ces courants, sans se préoccuper de ce que
le monde des affaires et les politiciens bourgeois souhaitent
concernant leurs robots en tant que serviteurs exclusifs contre la
société.
Les limites de la créativité sont aussi infinies que l’univers. Si la
créativité humaine a donné lieu à la construction du genre humain, elle
a également participé au développement dans le domaine des armes de
destruction massive contre lesquelles personne n’est à l’abri sans un
minimum de conscience sociale ; c’est quelque chose que le physicien
nucléaire Robert Oppenheimer a découvert après avoir pris conscience du
potentiel destructeur de la bombe atomique vis-à-vis de l’humanité.
L’intelligence artificielle peut être un outil utile permettant
d’accroître l’expérience humaine mais avec elle viendront les aspects
destructeurs dont les gouvernements feront usage pour des guerres et
des méthodes d’état policier. De façon réaliste, peu importe ce que
pensent les partisans de l’éthique, les politiciens, les théologiens,
et les scientifiques, la voix qui compte principalement au sein de
l’industrie de l’intelligence artificielle est celle des capitalistes.
Parmi d’autres, le milliardaire américain Mark Cuban juge que les trois
premiers billionnaires mondiaux seront ceux qui auront la possibilité
de gouverner tous les aspects de l’intelligence artificielle et des
industries associées. Aucun doute, un tel rêve induit que de nombreuses
entreprises investissent dans la recherche et le développement de
l’intelligence artificielle. La prise de conscience que la nouvelle
industrie du futur opèrera selon les lois capitalistes actuelles
revient à reconnaître tacitement que l’intelligence artificielle ne
résoudra aucun des problèmes sociaux, économiques et politiques en
suspens^35.
Aussi simplement que les avancées scientifiques et technologiques du
système capitaliste n’ont pas apporté la justice sociale, l’industrie
de l’intelligence artificielle n’est qu’une vague continuation du
développement scientifique, technologique, et industriel, et
difficilement la panacée en ce qui concerne les problèmes sociétaux
plus importants ayant trait à l’économie, le social et la politique. Et
les hypocrites, quant à eux, prétendent le contraire, les entreprises
utiliseront l’intelligence artificielle pour amasser des profits et non
pas pour améliorer la vie des êtres humains. Ceci veut dire exploiter
tout le monde comme un consommateur, depuis les enfants en bas âge
jusqu’aux personnes âgées, sans oublier les personnes souffrant de
maladies physiques et mentales. Les êtres humains graviteront vers
l’intelligence artificielle parce qu’ils sont prédisposés à acquérir
des qualités divines, une quête pour expérimenter, même indirectement,
ce que ça fait de rester éternellement jeune, immortel et aussi parfait
que possible. L’intelligence artificielle donnera les moyens aux
classes les plus aisées d’accéder à cette opportunité de jouir du
privilège de ressentir la satisfaction divine.
traduit avec la collaboration de Virginie Bouetel
Jon Kofas, Université de l’Indiana, Département des sciences sociales,
Professeur universitaire retraité. Étudie l’Économie politique
internationale, l’histoire et l’histoire économique.
__________________________________________________________________
Notes :
1Les extropiens constituent un groupe de transhumanistes fondé par Tom
M. Morrow et Max More. En 1990, un code plus formel et concret pour les
transhumanistes libertariens prend la forme des Principes
transhumanistes d’Extropie (Transhumanist Principles of Extropy,
traduction française), l’extropianisme étant une synthèse du
transhumanisme et du néolibéralisme. Max More dit que les
transhumanistes peuvent garder tous les bénéfices de la religion, en
finir avec certains de ses inconvénients et abandonner le surnaturel
(source). Le surhomme est l’avenir de l’homme : Depuis 1991, les
Extropiens prêchent « l’amélioration » de l’Homme par tous les moyens
technologiques possibles. Guidés par Max More et sa femme, ils ont
constitué un réseau d’influence pour promouvoir les innovations les
plus extrêmes. « Nous pourrons choisir les qualités génétiques de nos
enfants. » Président des Extropiens, Max More, 41 ans, expose (en 2001)
la pensée du mouvement qu’il a initié en 1991. Entre science-fiction,
technologies de pointe et rêves de puissance, ce «
philosophe-consultant-futuriste » déroule une rhéthorique inquiétante.
2Carvalko, Joseph, The Techno-human Shell-A Jump in the Evolutionary
Gap. Sunbury Press, 2012.
3George Zarkadakis, In our Own Image: Savior or Destroyer? The History
and Future of Artificial Intelligence, 2017.
4Forbes, 21 déc. 2016, Artificial Intelligence Pioneers: Peter Norvig,
Google.
5The Atlantic, 16 fév. 2017 : China’s Artificial-Intelligence Boom. The
country’s universities and tech giants are starting to surpass American
ones when it comes to researching and implementing AI.
6NBC News, 18 nov. 2016 : The Next Global Arms Race Aims to Perfect
Artificial Intelligence. A country’s dexterity with artificial
intelligence technology might be the next strong source of national
pride and international power.
7Thinking Cyber-Subjectivity: Ideology and the Subject. Erik Chia-yi
Lee Department of Foreign Languages and Literatures National Taiwan
University.
8Daily Mail, 27 déc. 2016 : Is your job at risk? White House report
warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. A new
White House report explains the economical impacts of AI. Millions of
Americans may lose their jobs over the next few years, it warns.
Less-educated workers will be hit the hardest, which increases wealth
inequality. But AI will increase productivity resulting in higher wages
and fewer work hours. AI will also create new jobs for those who have
been replaced by robots.
9The Guardian, 4 janv. 2014 : The robots are coming. Will they bring
wealth or a divided society? Driverless cars, robo-ships and delivery
drones are likely to become commonplace in the decades to come. One
labour market expert argues that a ‘second machine age’ will test our
ability to spread the rewards fairly.
10Visual Capitalist, 6 avr. 2017 : The World’s Population in 2100 by
Region.
11L’évolution de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de
nombreuses professions. Deux chercheurs de l’Université d’Oxford
estiment que 47 % des emplois aux États-Unis sont voués à être
remplacés par des machines d’ici 20 ans. Carl Benedikt Frey et Michael
Osborne ont examiné les probabilités d’automatisation de 702
professions au cours des 10 à 20 prochaines années. Publiés en
septembre 2013, les résultats de leur étude indiquent que le conseiller
en services financiers a plus d’une chance sur deux (58 %) d’être
remplacé par un algorithme, ce qui le situe au 379e rang des métiers
les plus à risque d’être robotisés, parmi les 702 professions
analysées.
12Rise of the Machines: The Future has Lots of Robots, Few Jobs for
Humans. Wired avr. 2015
13Carnegie Mellon University News, 30 novembre 2016: U.S. Needs To
Train More AI Experts To Stave Off Global Competitors, Moore Tells
Senate. Dean Makes Remarks on Artificial Intelligence Before U.S.
Senate Subcommittee
14What is Transhumanism? Max More and Natasha Vita-More, The
Transhumanist Reader, 2013
15Data driven eugenics, Genetic Enhancement, computer cloud AI via
devices and Memristor Neuromorphic Devices over the next ten years.
NextBigFuture 20 mars 2013.
16The New York Times, 23 oct. 2016: As Artificial Intelligence Evolves,
So Does Its Criminal Potential.
17BBC, 21 janv. 2013 : Web ‘re-defining’ human identity says chief
scientist. Social networks such as Facebook and on-line gaming are
changing people’s view of who they are and their place in the world,
according to a report for the government’s chief scientist.
18Charles Thorpe, Necroculture, 2016.
19Fred Turner, From Counterculture to Cyberculture. 2006
20Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ?
(Les liens qui libèrent, 2016)
21New Scientist, Why granny’s only robot will be a sex robot, 8 July
2016.
22Express.co.uk : Women will choose artificial intelligence SEX ROBOTS
over men by 2025 say researchers, Oct 21, 2015.
23Jason Lee, Sex Robots: The Future of Desire, 2017.
24Bustle, Is This The Future Of Sex Robots? Apr 11 2017.
25Rational Altruist, Machine intelligence and capital accumulation by
Paul F. Christiano. Paul Christiano is a researcher at OpenAI, working
on AI alignment. He recently finished her PhD student in theoretical
computer science at UC Berkeley, advised by Umesh Vazirani. His
research interests included statistical learning theory and quantum
cryptography. He received his bachelor’s degree in mathematics from MIT
in 2012.
2621CenturyState : Artificial Intelligence to Play Bigger Role in
Policing, 14 sept. 2016.
27Governing magazine : Artificial Intelligence: The Next Big Thing in
Government, oct. 2016.
28Dailymail : Is YOUR job at risk? White House report warns AI could
soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. 27 déc. 2016.
29Defense One: Military Robotics Makers See a Future for Armed Police
Robots. July 11, 2016.
30CBS News: 60 Minutes/Vanity Fair poll: Artificial Intelligence. Mars
2016.
31The Fear of Intelligent Machines, Survey Results.
32Newsweek: Elon Musk and Stephen Hawking Warn of Artificial
Intelligence Arms Race. 31 janv. 2017.
33Don’t Worry, Smart Machines Will Take Us With Them. Why human
intelligence and AI will co-evolve. By Stephen Hsu Illustration by
Sachin Teng September 3, 2015.
34Is Technology Making Us Stupid (and Smarter)? by Tomas
Chamorro-Premuzic Ph.D. 7 mai 2013.
35International Monetary Fund (FMI): Robots, Growth, and Inequality.
Finance & Development, September 2016, Vol. 53, No. 3. Andrew Berg,
Edward F. Buffie, and Luis-Felipe Zanna. The robot revolution could
have profound negative implications for equality.
* "L'ingénierie génétique des bébés est une obligation morale", dit
un professeur d'Oxford "L'ingénierie génétique des bébés est une
obligation morale", dit un professeur d'Oxford
* Des souris stériles donnent naissance Des souris stériles donnent
naissance
* CRISPR peut modifier une espèce entière CRISPR peut modifier une
espèce entière
* Livre blanc de l’AACC Customer Marketing : l’intelligence
artificielle, nouvelle frontière du market... Livre blanc de l’AACC
Customer Marketing : l’intelligence artificielle, nouvelle
frontière du market...
* L'Homme réparé L'Homme réparé
* Conférence publique du Grand Orient de France sur le Transhumanisme
le 10 décembre 2016 à Toulouse Conférence publique du Grand Orient
de France sur le Transhumanisme le 10 décembre 2016 à Toulouse
* Amazon Go va ouvrir un supermarché connecté sans caisses Amazon Go
va ouvrir un supermarché connecté sans caisses
* L'immortalité dans la joie et la bonne humeur L'immortalité dans la
joie et la bonne humeur
* Un nouveau casque VR qui imite l'œil humain Un nouveau casque VR
qui imite l'œil humain
* Des chercheurs ont lié un cerveau humain à Internet pour la
première fois Des chercheurs ont lié un cerveau humain à Internet
pour la première fois
*
* Tweet
*
*
*
Publié par Jaesa
iatranshumanisme.com est rapidement devenu le site de référence sur le
thème du transhumanisme et de l’intelligence artificielle. C’est un
lieu d’échanges et de discussions sur les préoccupations du monde
d’aujourd’hui et de demain – de craintes pour les uns, d’espoirs pour
les autres. Nous bâtissons un espace porteur de réflexions.
Voir tous les articles par Jaesa
Matière à réflexion
addiction, automatisation, avenir sexuel, éthique, biosynthétique,
critique, cyberculture, cyberespace, cybernétique, cybersexe, cyborgs
sexuels, destruction d'emplois, génie biologique, humanoïde,
humanoïdes, Intelligence artificielle, Jon Kofas, jouets sexuels,
marché du travail, mondes sexuels virtuels, philosophie, réalité
virtuelle, riches, robot humanoïde, robot sexuel, robotique, robots
humanoïdes, robots-policiers, sex, sexe à distance, sexe virtuel,
sexualité, sexualité cybernétique, sexualité humaine, super-riches,
Transhumanisme, Virginie Bouetel
Fermer et accepter
Confidentialité et cookies : Ce site utilise des cookies.
Pour en savoir plus et pour découvrir comment les supprimer ou les
bloquer, voir : Our Cookie Policy
Search for... ____________________ (Submit) Search
RECEVOIR LES NEWS
Transhumanisme, IA, GAFA, NBIC, Nanotechnologies, Neurosciences,
recevoir l’essentiel de l’actu 2.0 et les dernières mises à jour.
Rejoignez 3 220 autres abonnés
Adresse e-mail ____________________
Abonnez-vous
EVENEMENTS A LA UNE
1. Hackathon : L’IA au service de l’accessibilité bancaire et
numérique
25 janvier 2018 @ 17:00 – 27 janvier 2018 @ 21:00
2. Biohacked Bodies
30 janvier 2018 @ 18:30 – 20:30
3. IAI Congress 2ème édition
21 mars 2018 @ 09:00 – 22 mars 2018 @ 17:30
Voir tous les Évènements
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
* Internet of Things (IoT) Product Specialist
15 janvier 2018
* Mechanical Engineer
15 janvier 2018
* Performance Engineer (Distributed)
15 janvier 2018
* Machine Learning Product Specialist, Google Cloud
15 janvier 2018
* Ingénieur Automatique & Informatique Industrielle
15 janvier 2018
Post navigation
‹ Older
La FDA approuve une thérapie génique révolutionnaire pour le cancer
Newer ›
Facebook a développé une intelligence artificielle qui peut réagir
naturellement à l’expression humaine
2 Comments »
1. Ping : La Chine construit un parc industriel pour la recherche sur
l'IA
2. Ping : IBM vient de s’engager à hauteur de 240 millions de dollars
pour l’avenir de l’intelligence artificielle - Intelligence
Artificielle et Transhumanisme
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
IFRAME: jetpack_remote_comment
Menu
* Accueil
* Médias
* Stats
* Sitemap
* Nous rejoindre
* À propos
* Mentions légales
* Contact
A propos
Transhumanisme définition : surmonter les limites biologiques par les
progrès technologiques. Le transhumanisme soulève des questions de fond
importantes tant scientifiques, sociales qu’éthiques.
iatranshumanisme.com est un lieu d’échanges et de discussions. Nous
bâtissons un espace porteur de réflexions.
Abonnez-vous à ce blog
Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir
une notification de chaque nouvel article par email.
Adresse e-mail ____________________
Abonnez-vous
Statistiques du blog
* 1 413 521 visites
Suivez-nous
* Twitter
* Facebook
* GoogleGoogle Plus
* YouTube
Shares
#publisher
(Submit)
Mashable avec France 24
* Mashable
* Mashable Asia
* Mashable Australia
* Mashable India
* Mashable UK
* France 24
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
* Vidéos
+ Toutes les vidéos
+ Médias sociaux
+ Tech & Business
+ Divertissement
+ Monde
+ Styles
+ Mashallow
* Médias sociaux
+ Tous les articles
+ Facebook
+ Twitter
+ Snapchat
+ Instagram
+ WhatsApp
* Tech & business
+ Tous les articles
+ Apple
+ Samsung
+ Android
+ iOS
+ Windows
* Divertissement
+ Tous les articles
+ Cinéma
+ Séries télé
+ Jeux vidéo
+ Musique
* Monde
+ Tous les articles
+ France
+ États-Unis
+ Sciences
+ Espace
+ Santé
+ Retronaut
* Styles
+ Tous les articles
+ Food
+ Mode
+ Street art
+ Voyage
* Mashallow
+ Tous les articles
+ Animaux
+ Insolite
+ Mème
* Plus
+
o Sections
o Vidéos
o Médias sociaux
o Tech & business
o Divertissement
o Monde
o Styles
o Mashallow
+
o En savoir plus
o Contactez-nous
o Archives
+
o Mentions légales
o Éditeur / Hébergeur
o Politique des cookies
o Conditions d'utilisation
+
o Sites
o Mashable
o Mashable Asia
o Mashable Australia
o Mashable India
o Mashable UK
o France 24
(Submit)
*
* @MashableFR
*
*
* Flux RSS nouveaux articles Nouveau
* Flux RSS articles en hausse En hausse
* Flux RSS articles populaires Populaire
Rechercher _______________
(Submit) Rechercher
Tech & business
suivre Mashable FR >
(Submit)
avecFrance 24 : L’actualité internationale 24h / 24
1.2k partages
L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres
humains ?
1.2k partages
(Submit)
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée
d’êtres humains ? L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée
par une poignée d’êtres humains ?
Shutterstock/John Williams Rus
Benjamin BRUEL
par Benjamin BRUEL
16 juillet 2017
L'intelligence artificielle est au cœur de la révolution technologique que
nous vivons. L'avènement d'une IA supérieure pourrait bousculer le monde
comme aucune invention auparavant. Mais si son pouvoir est capté par
quelques-uns, ce sera pour le pire.
Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le
fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville
de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le
Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League
américaine, somnole durant la trêve estivale.
Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font
marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et
sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé
court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère
John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la
plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais
l’intelligence artificielle.
VOIR AUSSI : Une intelligence artificielle de Facebook a
accidentellement inventé son propre langage
Le "Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence" de
1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence
artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans
plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des
voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un
assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs
de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront
les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires.
L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant.
Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va
devenir et à quel point elle va impacter nos vies ?
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
darthok.jpg darthok.jpg
Quelques participants du programme de recherche de 1956. Avec notamment
Marvin Minsky (au milieu, au fond) et John McCarty (à droite, au fond).
Marvin Minsky
La petite histoire d'un programme informatique qui voulait être comme nous
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Difficile de donner une
définition exhaustive. En somme, c’est la capacité d’un programme
informatique à reproduire les capacités du raisonnement humain. "Les
connaissances, le raisonnement, la compréhension du langage naturel et
l’apprentissage" en sont les points clés, comme le souligne Alan Turing
dans son fameux test. "Si l’intelligence artificielle a créé un choc
sans précédent dans les sociétés humaines, ce n’est pas seulement parce
qu’elle a changé le monde, c’est parce qu’elle concerne l’essence même
de l’être humain : la façon dont il pense, réfléchit, crée, communique.
Fabriquer de l’intelligence artificielle, c’est comme façonner un
double de l’homme", écrit Charles-Edouard Bouée, PDG du cabinet de
consultants Roland Berger et auteur de "La chute de l’empire humain",
aux éditions Grasset, parut en mars dernier.
"On voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux
acteurs. Celui qui possédera ces acteurs dominera le reste du monde"
Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec le journaliste François
Roche, l’auteur se met dans la peau d’une intelligence artificielle
supérieure qui, en 2040, écrirait ses mémoires. De sa naissance en 1956
jusqu’à nos jours et bien après, l’IA raconte comment, peu à peu, elle
a profondément impacté "l’empire humain" au fur et à mesure des années.
L’auteur considère que la période de 1956 à 2006 représente une sorte
de grand hiver de l’intelligence artificielle. Non pas que les
chercheurs ne se soient pas penchés sur la question durant cette
période. Mais ils ont fait mûrir l’informatique dans l’ombre, affinant
le concept et les mécaniques des machines capables de simuler
l’intelligence humaine.
En 1997, la première manifestation évidente de la puissance de l’IA
apparaît aux yeux de tous : Deeper Blue, l’ordinateur d’IBM, bat le
maestro des échecs Garry Kasparov. Puis, en 2006, les mathématiciens à
l’origine de la réunion du Darmouth College de 1956 se réunissent à
nouveau, au même endroit, pour faire le bilan des avancées réalisées.
Si la date est symbolique, tout l’intérêt de cette réunion du
cinquantenaire de l’IA réside dans la liste des invités. Aux côtés des
chercheurs et mathématiciens, on trouve désormais des représentants de
Microsoft ou de Google, comme le chantre du transhumanisme Raymond
Kurzweil, et même quelques jeunes prodiges de la Silicon Valley.
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
deeper.jpg deeper.jpg
Garry Kasparov contre Deeper Blue, 1997.
Stan Honda/AFP/Getty Images
Quand les géants de la tech font la course à la domination
Si les grands investisseurs de la côte ouest américaine ont fait le
déplacement, c’est qu’ils commencent à sentir que le futur se trouve
ici. "Comme ils ont beaucoup de données, de puissance de calcul et de
puissance financière, ils se sont rendu compte que l’IA pouvait
améliorer leur rentabilité. Ensuite, ils se sont aperçus que l’IA
pouvait être dangereuse pour eux et transformer l’industrie. Il y a un
risque que de nouveaux acteurs apparaissent et les fassent
disparaître", explique Charles-Edouard Bouée à Mashable FR.
"Ils", ce sont bien évidemment les Google, Facebook, Apple et autres
géants de la tech. En 2010, la marque à la pomme achète le désormais
célèbre assistant vocal Siri, avant de se procurer VocallQ (assistant
virtuel) et Perceptio (reconnaissance faciale) en 2015. En 2013,
Facebook crée FAIR, son pôle de recherche en intelligence artificielle
dispersé dans trois laboratoires à travers le monde. Et en 2014, Google
a pris possession de la société DeepMind, spécialisée dans
l’intelligence artificielle, pour 400 millions de dollars.
Un joli coup de la part de la firme de Mountain View. Pour la simple et
bonne raison que DeepMind, basée à Londres, est régulièrement
considérée comme la société la plus performante en terme de recherche
en IA. En 2015, son programme AlphaGO devient le premier IA à battre un
joueur professionnel au jeu de go.
La performance, très médiatisée, entraîne un vrai changement de
paradigme dans la manière dont la société civile et les gouvernements
envisagent l’intelligence artificielle. C’est désormais un sujet
central. "En France, depuis mars 2016, il y a un vrai changement. Cette
nouvelle oreille attentive est directement liée à la bataille
d’AlphaGO. Tout le monde s’est dit qu’il fallait alerter, travailler
dessus", explique Laurence Devillers, chercheuse au CNRS, professeure
d’informatique à la Sorbonne et auteure de l’ouvrage "Des robots et des
hommes : Mythes, fantasmes et réalité", aux éditions Plon, paru en mars
2017, à Mashable FR.
Un "sujet de géopolitique stratégique"
Est-ce à dire que le développement de l’IA est concentré dans les
seules mains des investisseurs de la Silicon Valley ? Vu de
l’extérieur, on a le sentiment d’un développement lointain et opaque.
Pourtant, partout à travers le monde, des chercheurs travaillent sur le
sujet. Laurence Devillers est membre de l’IEEE, un organisme à but non
lucratif international qui compte plus de 400 000 membres et réfléchit
notamment "aux gardes-fous qu’il faudrait mettre dans le processus de
l’IA autonome", nous explique-t-elle. Après deux réunions en Europe et
aux États-Unis, son groupe de chercheurs veut se réunir en Amérique
latine et en Afrique. "On a pour idée d’élargir le spectre des gens qui
réfléchissent aux risques et aux avantages de l’IA." Pour le groupe,
quatre leviers doivent être mis en place pour éviter la confiscation ou
une mauvaise utilisation de l’IA : l’éducation à cette nouvelle
technologie, le fait de trouver des gardes-fous, créer des outils
informatiques pour mieux la maîtriser et inventer des lois pour la
réglementer.
Laurence Devillers a notamment participé aux réflexions qui ont mené à
l’écriture du rapport France IA, une opération lancée par le
gouvernement pour booster la place de la France dans la course à
l’intelligence artificielle. Conclusion : l’IA est désormais une
"priorité nationale". Pour Charles-Edouard Bouée, c’est aussi un "sujet
de géopolitique stratégique". "Les grands pays que sont désormais la
Chine, les États-Unis ou la France ont déclaré que l’IA était une
priorité. La Russie, qui a toujours été à la pointe de tout ce qui
touche à la computer science, est aussi sur le coup. C’est un axe
géopolitique à deux sens : le premier est purement militaire, puisque
grâce à l’IA nous rendre bien meilleur en intelligence stratégique. Et
ensuite, on voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de
nouveaux acteurs. Celui qui possédera ses acteurs dominera le reste du
monde."
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
darthmouth2.jpg darthmouth2.jpg
Plaque commémorative pour les cinquante ans de l'IA en tant que domaine
de recherche.
Dartmouth College
La Singularité, l'horizon incertain
Dans une lettre ouverte, publiée le lundi 27 juillet 2015, plus d’un
millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en
robotique, appelaient à l’interdiction des armes autonomes. Parmi les
signataires, on retrouvait notamment Elon Musk – qui vient de créer
Neuralink, une entreprise voulant jouer un rôle de garde-fou contre une
IA toute puissance – ou Stephen Hawking, qui exprime régulièrement ses
inquiétudes sur l’impact que va avoir l’IA sur le monde humain.
La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui
dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du
pouvoir de l’humanité sur son destin
Les armées, les États, les géants de la tech ou les start-ups : ils
sont nombreux à se lancer à corps perdu dans le développement de l’IA
de demain. Celle-ci n’est donc pas confisquée par une poignée de nos
congénères, mais son développement, ses mécaniques et ce qu’elle
apportera au monde dans les années à venir restent totalement obscurs
pour les populations. C'était tout le sens de l'initiative OpenAI, dont
l'objectif était le développement en open source de l'IA, ce qui
permettrait d'éviter qu'une super intelligence ne soit développée par
quelques entreprises ou personnes privées.
Cette "super intelligence" est surnommée la Singularité. C'est l'étape
à laquelle les intelligences artificielles dépasseront celle du cerveau
humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l'humanité sur son
propre destin. Dans "La chute de l'empire humain", Charles-Edouard
Bouée date symboliquement l'arrivée de la Singularité pour 2038.
Nombreux sont les chercheurs à prédire l'avènement de cette super
intelligence autour de ces années 2030, 2040.
Pourtant, nombreux sont les futurologues et scientifiques à prédire
l’arrivée de la Singularité pour les années 2030. La Singularité, c’est
cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain
avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin.
Pour Laurence Devillers, qui milite pour une démystification de l'IA et
une meilleure éthique autour de ces questions, mais considère qu'il y a
une "surévaluation de l'état de l'IA", "il faut profiter et ne pas
freiner l'intelligence artificielle. Mais si c'est pour manipuler la
population, vendre divers choses, on peut avoir rapidement un problème.
Il faut que les gouvernants décident de ce qu'ils veulent faire de
l'intelligence artificielle".
Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.
mots-clés : Intelligence artificielle, Silicon Valley, Google,
Sciences, Futur, Facebook
Voir aussi sur Mashable avec France 24
experimentations_animaux.jpg experimentations_animaux.jpg
Pourrait-on se passer définitivement de l'expérimentation animale ?
downsizing1.jpg downsizing1.jpg
Des chercheurs envisagent pour de bon de rétrécir les humains pour
diminuer notre impact environnemental
stupidune.jpg stupidune.jpg
Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise
humaine ?
Bientôt au top
Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur
Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur
Monde
À Hawaï, une alerte au missile balistique a été envoyée par erreur
(Submit) 344 partages
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
Monde
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
(Submit) 666 partages
Videos
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une
maladie mentale
28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44
Dernières vidéos publiées
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur
ont tricoté des couvertures
(Submit) 225 partages| 27/12/2017
tech_video.jpg tech_video.jpg
Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin
(Submit) 24/12/2017
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour
gommer leur peau
(Submit) 29 partages| 20/12/2017
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq
ans
(Submit) 842 partages| 19/12/2017
wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg
Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons
d'essence
(Submit) 4.6k partages| 18/12/2017
sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg
Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques
(Submit) 451 partages| 07/12/2017
bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg
À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés
pour l'éternité
(Submit) 27 partages| 04/12/2017
saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg
Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater
ses adversaires
(Submit) 58 partages| 29/11/2017
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes
(Submit) 1k partages| 28/11/2017
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des
jumeaux ?
(Submit) 01/11/2017
Les plus vues
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre
pleine de codes
(Submit) 17/04/2017
photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg
Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés
(Submit) 46 partages| 29/05/2017
photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg
On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire
(Submit) 366 partages| 30/12/2016
kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg
Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants
(Submit) 14 partages| 06/01/2017
photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg
Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les
embrouilles entre voisins
(Submit) 30 partages| 05/06/2017
photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg
Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter"
(Submit) 38 partages| 30/05/2017
photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg
L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch
(Submit) 73 partages| 01/09/2017
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique
(Submit) 3.9k partages| 13/04/2017
photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg
Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui,
ils valent mieux que nous
(Submit) 140 partages| 30/05/2017
sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg
L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer
(Submit) 1.3k partages| 23/09/2017
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable,
média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui
pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable
bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et
technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer,
divertir.
© 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés
Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de
sites Internet externes
* Éditeur / Hébergeur
* Politique des cookies
* Conditions d'utilisation
* Contactez-nous
* Archives
#prev next
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2
Accueil
* EN CE MOMENT :
* un téléviseur Oled enroulable signé LG
* se protéger de la grippe
* le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018
* la France primée au CES
* Explorer
* Vidéos
* Photos
* Experts
* Forum
Explorer le monde
Fermer
Accueil
Explorer
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Vidéos
Photos
* Photos
* Fonds d'écran
* Cartes virtuelles
Experts
* Nos parrains
* Nos experts
* Personnalités
* Citations
Forums
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Services
* Emploi
* Éphémérides
* Escapades
Mais aussi
* Contact
* Mentions légales
* Partenaires
* Plan du site
*
*
*
*
*
*
Suivez nous :
*
*
*
*
*
*
Lettres d'information| Espace membre
Moteur de recherche
Publicité
* Accueil
* Sciences
* Actualités
L'intelligence artificielle vient à la rescousse des satellites. Ici,
feu repéré par le satellite Aqua de la Nasa, au sud de la
Colombie-Britannique, au Canada. © Jeff Schmaltz, MODIS Land Rapid
Response Team, NASA GSFC
Sciences
L'intelligence artificielle à la rescousse des satellites
ActualitéClassé sous :satellite , Observation de la Terre ,
intelligence artificielle
Lire la bio
Rémy Decourt
Journaliste
Publié le 29/07/2017
Publié le 29/07/2017
Le flux des données fourni par les satellites est colossal. Grâce au
big data et à l'intelligence artificielle, des chercheurs de l'Institut
de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry sont arrivés à
traiter ces données massives, permettant une meilleure observation de
la Terre. Les explications d'Ariel Sirat, directeur de cet institut.
L'observation de la Terre est un des enjeux importants de l'industrie
spatiale car les champs d'applications possibles sont nombreux :
environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il
existe aujourd'hui un marché de l'observation de la Terre qui consiste
à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très
prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l'IRT Antoine de
Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique
labellisés par l'État dans le cadre des Investissements d'avenir.
Cet institut a mis au point des « technologies avancées d'observation
de la Terre à la croisée entre traitement d'images, intelligence
artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur.
Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d'images
satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de
traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales.
Avec l'accroissement de ces données et du flux d'images satellitaires,
une multitude d'applications sont possibles. « Le potentiel est
énorme. » Tout l'enjeu est de « traiter ces flux et d'industrialiser
les processus de traitement ».
L'IRT Saint-Exupéry anticipe également la complexité gigantesque
annoncée par le futur big data spatial. Il a, par exemple, développé
des systèmes d'intelligence artificielle (à l'image du comportement
multi-agent d'une colonie de fourmis) qui « permettent d'optimiser
l'acquisition d'images satellite sur une zone géographique et
d'acquérir jusqu'à 30 % d'images supplémentaires par rapport aux
méthodes actuelles ». Cela permet aussi d'améliorer la réactivité à de
nouvelles requêtes : « 5 minutes au lieu d'environ une heure
actuellement ». Par ailleurs, l'arrivée de constellations de plusieurs
dizaines, voire centaines, de satellites, au lieu de quelques
satellites aujourd'hui, va générer une « véritable explosion du volume
d'images disponibles » qu'aucun opérateur humain ne pourra « digérer,
traiter et analyser en temps réel ».
Observer la Terre à l'aide de l'intelligence artificielle
En quelque sorte, « nous appliquons le deep learning, une technologie
d'apprentissage basée sur des réseaux de neurones artificiels ». Il
s'agit d'une technique courante en intelligence artificielle qui permet
aux machines d'apprendre. Concrètement, « notre système de
reconnaissance artificiel est capable de reconnaître le contenu d'une
image et, image après image, d'approfondir sa compréhension de ce qu'il
voit ». Ces méthodes sont combinées à du traitement d'image classique
et à des techniques de calcul massivement distribué (cloud computing),
qui permet de traiter en temps réel les flux massifs d'images qui
nécessitent des jours, voire des mois, de traitement.
À partir de ces algorithmes capables d'extraire les informations
utiles, il sera possible de « développer tout un champ de nouveaux
services : détection de zones polluées, érosion des sols, surveillance
des réserves maritimes, gestion durable des forêts, etc. ». Certains de
ces résultats ont d'ores et déjà été transférés aux partenaires
industriels (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et
Telespazio) pour une industrialisation et une exploitation commerciale.
(Submit)
*
*
*
*
Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été
reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour
rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA
Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été
reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour
rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA
Détecter les nappes de pétrole
Par exemple, une des applications transférées à la société Telespazio
concerne la « détection de nappes de pétrole à la surface des océans à
partir d'images radar ». Il est alors possible de retrouver le navire à
l'origine de ces dégazages, qu'ils soient sauvages ou accidentels,
voire de le suivre (voir image ci-dessous). Cette surveillance est
favorisée par « l'intégration en simultané des statistiques
météorologiques saisonnières passées et futures dans la programmation
des missions afin d'améliorer l'efficacité de la prise d'image », de
façon à détecter des nuages très tôt, ou d'orienter les caméras et
capteurs des satellites au bon endroit. Comme le souligne François
Marques, directeur de la stratégie et des applications de Défense chez
Telespazio, « la technologie développée par l'IRT Saint-Exupéry
révolutionne nos méthodes traditionnelles d'analyse d'images radar.
L'utilisation de l'intelligence artificielle, couplée à des techniques
de parallélisation très avancées, permet par exemple de traiter de
manière automatique la totalité du flux de données collectées sur
l'ensemble des mers du Globe, au lieu de se focaliser sur quelques
zones d'intérêt. Les performances atteintes en termes de fiabilité des
traitements nous confirment qu'il s'agit bien là d'une rupture
technologique. »
Aujourd'hui, l'idée est d'expérimenter de nouvelles applications dans
d'autres secteurs, comme ceux de l'agriculture et de l'environnement
par exemple. L'accord de Paris sur le climat, signé en avril 2016 (COP
21), a mis en évidence le « besoin d'outils de surveillance et de
contrôle de la situation environnementale à l'échelle d'une région,
d'un pays, voire d'un continent ». L'intelligence artificielle et le
big data sont tout à fait « capables de surveiller tout un tas de
paramètres, comme la déforestation, la floraison des plantes, l'état
des réserves d'eau, la pollution en temps quasi réel », en exploitant
au mieux la multitude des capteurs en orbite.
Concernant l'agriculture, « l'idée est de venir en complément des
entreprises qui utilisent déjà l'imagerie satellitaire pour, par
exemple, prédire les rendements, anticiper les tendances ou encore
donner des recommandations sur le pilotage des cultures (intrants) ».
Ce qu'il faut retenir
* L'intelligence artificielle et le big data permettent d'optimiser
les observations des satellites.
* De nouvelles méthodes de traitement automatisé d’images
satellitaires améliorent ainsi la réactivité.
Liens externes
Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry
Les données spatiales du programme Copernicus
Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos
ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! La Rédaction vous
remercie.
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Linkedin
* Pinterest
À voir aussi :
* intelligence artificielle |
* ia intelligence artificielle |
* tpe intelligence artificielle |
* intelligence artificielle debat |
* logiciels intelligence artificielle |
* logiciel intelligence artificielle |
* problematique tpe intelligence artificielle |
* satellites |
* satellites astronomie |
* orbites des satellites
Retrouvez les commentaires dans notre forum.
SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
*
*
*
*
*
DERNIÈREMENT
SciencesPicSat, un satellite pour observer l’exoplanète Bêta Pictoris b
__________________________________________________________________
SciencesRecord : de l’eau liquide à -42,55 °C
__________________________________________________________________
SciencesHypatie, le premier fragment de comète trouvé sur Terre ?
__________________________________________________________________
REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/page.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebo
ok.com%2Ffutura.sciences.fr&tabs&width=300&height=154&small_header=true
&adapt_container_width=true&hide_cover=false&show_facepile=true&appId=1
725451747734700
Sur le même sujet
SciencesActualité
Avec Copernicus, l'Europe veut surveiller la Terre
PlanèteActualité
Climatologie : exploiter les anciennes données satellites
__________________________________________________________________
SciencesActualité
Intelligence artificielle : les robots de la Nasa sauront faire face à
l’inconnu
TechDossier
Big data : le boom des données numériques
__________________________________________________________________
TechDossier
Robots et avatars
SciencesQ/R
Combien de satellites artificiels y a-t-il autour de la Terre ?
__________________________________________________________________
SciencesQ/R
Bac +5 : sciences, les secteurs d'emplois de demain
TechDéfinition
Intelligence artificielle
__________________________________________________________________
SciencesDéfinition
GMES
SciencesVidéo
Interview 5/5 : les clés de la recherche spatiale
__________________________________________________________________
SciencesVidéo
Venµs : des images satellite de la Terre sans nuage
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
Lire la suite : Breakthrough Starshot : les plus petits satellites du
monde sont en orbite
Information
* Contact
* Widget actualité
* Flux RSS
* Mentions légales
* Parrains
* Partenaires
Forums
* Chauffage
* Dépannage
* Electronique
* Informatique
* Mathématiques
* Planète
* Santé
* Sciences
* Archives
Contenus
* Actualités
* Dossiers
* Définitions
* Question/Réponses
* Personnalités
* Photos
* Vidéos
* Fonds d'écran
* Escapades
Index
* A-Z
* Plan du site
Partenaires
* e-Santé
* e-Environnement
* Science
*
*
*
*
*
*
Futura | Explorer le monde
©2001-2018 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura
#alternate
*
* [hp_mobile.svg?h=a34390f6b169670e72bef2a4a3a0eccc]
*
Toutes les rubriques
POLITIQUE
* Crise au pouvoir
* Terrorisme
* Immigration
* Sondages
* Parlement
ÉCONOMIE
* Techno
* C'est demain
* Impôts
* Immobilier
* Vie de bureau
* Consommation
* Emploi
* Automobile
* Finance
* Médias
INTERNATIONAL
* Donald Trump
* Etats-Unis
* Europe
* Syrie
* ONU
* Afrique
* Asie
* Amérique
CULTURE
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* People
* Architecture
* Art
* Jeux vidéo
* BD
LE BON LIEN
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Bad buzz
* Détournements
* Animaux
* Humour
* Ça marche
C'EST LA VIE
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Ça marche
* Vie de bureau
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
LE HUFFPLAY
PLUS
* C'est demain
* Vie de bureau
* Ça marche
* Animaux
* People
* Techno
* Immobilier
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* Médias
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
* Electrify the world
* Solutions alimentaires
* Remarques
Termes | Règles de respect de la vie privée
COPYRIGHT
* عربي (Arabic)
* Australia
* Brasil
* Canada
* Deutschland
* España
* France
* Ελλάδα (Greece)
* India
* Italia
* 日本 (Japan)
* 한국 (Korea)
* Maghreb
* México
* Québec (en français)
* South Africa
* United Kingdom
* United States
EDITION
FR
عربي (Arabic)
Australia
Brasil
Canada
Deutschland
España
Ελλάδα (Greece)
India
Italia
日本 (Japan)
한국 (Korea)
Maghreb
México
Québec (en français)
South Africa
United Kingdom
United States
The Huffington Post
POLITIQUE
Crise au pouvoir
Terrorisme
Immigration
Sondages
Parlement
Recevoir 50.000 euros des géants du web à sa majorité? L'idée étonnante
de Julien Dray
Julien Dray fait hurler la majorité en dénonçant des "rafles" dans les
centres de migrants
François Bayrou explique ce qui le dérange dans la tribune signée par
Catherine Deneuve
Ayrault insiste pour NDDL, Brune Poirson lui rappelle qu'il a occupé
Matignon pendant deux ans
ÉCONOMIE
Techno
C'est demain
Impôts
Immobilier
Vie de bureau
Consommation
Emploi
Automobile
Finance
Médias
Cette année, Facebook France déclarera ses revenus en France
BLOG - Pourquoi le président de Lactalis n’est pas à la hauteur d’une
crise qui met en danger la vie de nourrissons
Lactalis en difficulté, appels à la transparence pour éviter l'effet
domino en France et à l'étranger
BLOG - 3 raisons pour lesquelles le reste du monde a tout intérêt à
soutenir la Chine
INTERNATIONAL
Donald Trump
Etats-Unis
Europe
Syrie
ONU
Afrique
Asie
Amérique
Meghan Markle visée par des propos racistes, le chef de l'Ukip pourrait
perdre son poste
Les images impressionnantes de l'avion turc sorti de piste
Les images des insoutenables 38 minutes qu'ont vécues les Hawaïens
Le pétrolier iranien en flammes depuis 8 jours a coulé, 29 disparus
CULTURE
Cinéma
Musique
Séries télé
People
Architecture
Art
Jeux vidéo
BD
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Pourquoi "The Expendables 2" aurait dû être une comédie
Les images de "Mad Max Fury Road" avant et après les effets spéciaux
Nue, Emily Ratajkowski rejoue "La naissance de Vénus"
LE BON LIEN
Réseaux sociaux
Insolite
Bad buzz
Détournements
Animaux
Humour
Ça marche
Bill Murray fait sensation en Steve Bannon
Échange tendu entre Véronique Genest et Gérard Miller sur Twitter avant
le lancement de "Le Média"
"J'embrasse mes formes", cette mannequin répond au magazine qui n'a pas
voulu d'elle
La fausse alerte au missile à Hawaï n'a pas du tout fait rire Jim
Carrey
C'EST LA VIE
Alimentation
Santé
Sexualité
Déconnecter pour respirer
Réussir autrement
Ça marche
Vie de bureau
Éducation
Beauté
Voyage
Catherine Deneuve présente ses "excuses" aux victimes et désavoue
certaines cosignataires de la tribune polémique
Parcoursup: "Je sais ce que je veux faire mais on manque
d'informations"
Une association porte plainte après la mise en ligne d'objets
antisémites sur Le Bon Coin
Voici comment fonctionne le "non-marché" de la ZAD de
Notre-Dame-des-Landes
LE HUFFPLAY
PLUS
C'est demain Vie de bureau Ça marche Animaux People Techno
Immobilier Cinéma Musique Séries télé Médias Réseaux sociaux
Insolite Alimentation Santé Sexualité Déconnecter pour respirer Réussir
autrement
Éducation Beauté Voyage Mode Electrify the world Solutions alimentaires
ACTUALITÉS
Comment le futur de l'intelligence artificielle pourrait révolutionner le
monde d'ici 25 ans
*
*
*
*
*
*
* Par Gregory Rozieres
13/09/2015 08:31 CEST | Actualisé 05/10/2016 16:20 CEST
[http%3A%2F%2Fi.huffpost.com%2Fgen%2F3408910%2Fimages%2Fn-FUTUR-INTELLI
GENCE-ARTIFICIELLE-628x314.jpg]
Colin Anderson via Getty Images
Security officer watching cloud blocks forming face in sky
futur intelligence artificielle
FUTUR - Imaginez la scène: une poignée de scientifiques de renom,
réunis dans les locaux de Google, discutant tranquillement de la fin
possible de l'histoire humaine d'ici moins d'un siècle. Si ce décor
vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien
complotiste, vous allez être surpris.
SUIVEZ-NOUS
Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos
les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus
Newsletter
____________________ Veuillez entrer une adresse valide
S'inscrire
Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de
confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez
réessayer.
* Twitter
* Facebook
* [icon-snapchat.png?h=9da68f07ee4bae97c5c089790cf4533f] Snapchat
* Instagram
FERMER
[huffpost-fr.png?h=82ac64b0b9fab8362b5bfc2e5ad0fb4f]
Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une
série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au
sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary
Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark
(qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères
américains) discutent à bâtons rompus. De leur domaine de spécialité,
dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle
(IA).
De son futur plus exactement. Et par là même, de la fin possible de
l'humanité. Une hypothèse qui n'est pas si loufoque et découle surtout
d'une analyse scientifique et logique de la situation actuelle. Selon
de nombreux chercheurs, nous sommes juste au bord d'un changement
majeur dans l'histoire de l'humanité.
D'ailleurs, de nombreux grands noms ont fait part de leur peur. Elon
Musk (qui est pourtant l'un des milliardaires les plus optimistes),
Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Steve Wozniak, le cofondateur
d'Apple, ont tour à tour rappelé depuis le début de l'année que
l'intelligence artificielle pourrait, dans les années à venir, signer
notre fin à tous.
Elle pourrait aussi nous permettre d'atteindre un niveau de bonheur
inimaginable, voire l'immortalité. Mais surtout, cette révolution
pourrait arriver très vite. Vous pourriez-même en être témoin.
futur intelligence artificielle
De l'IA restreinte au demi-dieu
Comment pourrait-on passer de Siri à "Her" en quelques années? Pour
résoudre ce problème, il faut déjà comprendre deux choses: les
différents types d'IA et la vitesse à laquelle la technologie
progresse.
Les experts distinguent trois principaux types d'IA, dont l'un d'eux
fait déjà partie de notre quotidien:
• L'intelligence artificielle restreinte (son petit nom: ANI). On
parle ici d'un ordinateur aussi compétent, voire plus compétent
qu'un humain, mais capable de ne réaliser qu'une tâche bien précise.
Vous en connaissez de nombreux. Par exemple les logiciels d'échecs,
plus performants que les joueurs humains. Ou encore les ennemis dans
les jeux vidéo joués par "l'ordinateur".
Ces dernières années, on en voit même des plus évolués, capables
"d'apprendre" et non de réciter bêtement leur algorithme. Comme ce
robot qui apprend à faire des pancakes à partir de recettes. Ou
Watson, le superordinateur d'IBM qui a réussi à gagner Jeopardy, un
jeu de réponses-questions basé sur la logique. Ces IA devraient se
perfectionner dans les années à venir (et poseront d'ailleurs de
sacrés problèmes, comme celui de l'automatisation des emplois).
• L'intelligence artificielle forte, de haut-niveau ou généralisée
(AGI). Celle-ci n'existe pas (encore). On parle ici d'un ordinateur
disposant des mêmes capacités qu'un être humain, dans tous les
domaines. Ce qui est très différent d'une ANI, car ici, l'ordinateur
doit être capable d'apprendre, comme l'homme, à partir d'expériences
et dans des domaines très différents.
• Superintelligence artificielle (ASI). Celle-ci découle directement
de l'AGI. Une fois que la machine aura égalé l'homme, il semble
logique qu'elle finisse par le surpasser en tout point.
Échec et Michigan
S'il nous a fallu des années pour créer des ANI, une super-intelligence
a des chances d'exister avant 2100. Pour comprendre, commençons par
parler du passé. On raconte que le jeu d'échec fut inventé par le sage
Sissa. Quand il le dévoila à un roi cherchant à se distraire, celui-ci
lui demanda quelle récompense Sissa souhaitait.
Modestement, celui-ci répondit qu'un simple grain de riz sur la
première case de son jeu suffirait, à condition que le nombre de grains
double à chaque case: 2 pour la suivante, 4 pour la troisième, 8 pour
la quatrième, etc. Le roi accepta et ruina ainsi son royaume, car avec
ce calcul, il lui faudrait poser sur la dernière case neuf... milliards
de milliards de grains de riz (2 puissance 63).
Maintenant, il faut mettre cette anecdote en parallèle à l'évolution de
la puissance de nos ordinateurs. Depuis 1965, Gordon Moore a établi une
"loi" qui affirme que la puissance des processeurs (le coeur de votre
machine) allait doubler tous les 18 mois. C'est parce que cette
croissance est exponentielle que, d'ici peu de temps, il devrait être
possible d'avoir une intelligence artificielle équivalente à celle d'un
humain.
futur intelligence artificielle
Pour bien comprendre ce principe, Motherjones a réalisé un gif
original. Le nombre de gouttes d'eau contenues dans le lac Michigan est
à peu de chose près égale à la puissance de calcul du cerveau humain
par seconde. C'est énorme.
Il faut dire que le cerveau humain, s'il peut mettre du temps à faire
une multiplication, réalise des milliards d'opérations constamment sans
que vous en soyez conscient. Rien que le fait de bouger un bras demande
une coordination incroyable dont sont bien loin les ordinateurs
actuels. Mais justement. Si l'on prend en compte la fameuse loi de
Moore, combien de temps faudra-t-il pour que les ordinateurs nous
égalent en puissance pure. En clair, combien de temps faudra-t-il pour
remplir le lac goutte à goutte?
motherjones
Le plus intéressant sur ce graphique, c'est qu'encore en 2012, on a
l'impression que ce travail titanesque ne prendra jamais fin. Mais 13
ans après, le lac est rempli. Et surtout, il faut imaginer que 18 mois
plus tard, en 2026, un deuxième lac sera rempli, puis 18 mois plus
tard, un quatrième lac, etc. Pour autant, la puissance disponible ne
fait pas tout et de nombreux obstacles se dressent sur la route des
chercheurs.
Lucy en 2040, Skynet en 2070?
Nick Bostrom, l'un des participants à la conférence organisée chez
Google et éminent expert de la question, a réalisé un sondage
intéressant. Il a demandé à 550 experts en IA d'estimer à quelle date
une machine sera aussi intelligente qu'un être humain. La moitié des
participants ont estimé qu'une AGI avait une chance sur deux
d'apparaître avant 2040 et 90% de chance d'ici 2075.
Et quand on leur demande combien de temps, une fois cette IA inventée,
sera nécessaire pour mettre au point une superintelligence, plus de 75%
des sondés estiment qu'elle devrait voir le jour dans les 30 ans qui
suivront.
Pour autant, les réponses des chercheurs sont très éparpillées. Ainsi,
nombre d'entre eux estiment que cet événement n'aura pas lieu pendant
le XXIe siècle. Car en dehors de la puissance de calcul, encore faut-il
qu'un ordinateur, si puissant soit-il, puisse développer une vraie
capacité d'apprentissage, une sorte de sens-commun. Mais la grande
majorité des experts du secteur ne voient pas comment une telle
révolution pourrait ne pas avoir lieu.
Homme bionique et "singularité"
Si on laisse donc de côté le timing, reste la question de la suite des
événements une fois cette superintelligence développée. Nous parlons
ici d'une intelligence qui pourrait, en quelques années, être bien,
bien plus intelligente qu'Einstein. De fait, une telle chose est
difficilement concevable pour nous (de la même façon que comprendre
l'homme dans son ensemble pour un chimpanzé est mission impossible).
Pour autant, des chercheurs ont imaginé ce qu'impliquerait un tel
changement. Pour Ray Kurzweil, un des plus célèbres futurologues
américains (directeur de l'ingénierie chez Google en charge de la
compréhension du langage), l'homme changera alors radicalement,
rappelle Waitbutwhy. Un passage qu'il nomme "singularité", car nous ne
pouvons pas vraiment le concevoir. Mais ce futur sera pavé
d'immortalité, de nano-robots, aura éloigné le spectre du réchauffement
climatique... À termes, Kurzweil imagine un monde où l'être humain sera
devenu quasi-entièrement artificiel, bionique.
Et pour lui, ce changement commencera dès 2045. On s'en doute, Ray
Kurzweil fait partie des optimistes. Et même des très optimistes. Et il
y a évidemment de nombreux pessimistes, pour qui l'idée qu'une super IA
mal intentionnée puisse détruire l'espèce humaine pour poursuivre son
propre but semble bien plus probable. Ou si une telle puissance tombait
dans de mauvaises mains (c'est déjà ce que l'on se demande à propos
d'IA restreintes comme les robots tueurs, qui devraient exister bien
plus tôt).
ray kurzweil
Danger ou opportunité?
Pire: une IA n'aurait pas besoin d'être "mauvaise" pour détruire
l'humanité. C'est ce qu'a imaginé Eliezer Yudkowsky, un écrivain
américain, avec l'histoire de l'optimisateur de trombones. Imaginons
une super IA à qui l'on confit la tâche de maximiser le nombre de
trombones en sa possession. Une requête certes simpliste, mais qui a le
mérite d'être "neutre" moralement. Pourtant, cette simple requête
pourrait entraîner la destruction du système solaire, si on extrapole
un peu.
En effet, une super IA va s'améliorer avec le temps, devenant de plus
en plus intelligente et de plus en plus efficace. Elle va donc chercher
par tous les moyens de créer de nouveaux trombones, quitte à utiliser
toutes les particules physiques disponibles pour en faire des milliards
de milliards de trombones, nous y compris.
Car une IA ne serait pas forcément douée de sentiment, mais aurait
avant tout un objectif à accomplir et des moyens considérables pour
arriver à son but. Des moyens au delà de notre entendement. Pour
Eliezer Yudkowsky, il faudrait alors donner à une super IA une mission
très, très précise (qu'il a essayé de définir dans un long article en
anglais disponible ici).
Facile (enfin, non) à dire, mais très difficile à réaliser. Reste à
savoir si l'humanité a envie d'ouvrir la boite de pandore. Murray
Shanahan, professeur de robotique cognitive au collège impérial de
Londres se demandait, lors de la conférence informelle dans les locaux
de Google, si nous devions vraiment construire une machine autonome ou
si nous ne devions pas nous limiter à des IA restreintes. Si nous
devions réellement créer notre successeur en termes d'évolution.
Lire aussi :
• Cette découverte qui pourrait transformer nos ordinateurs en
cerveaux
• Ces robots font bien moins peur que Terminator
• Des chercheurs disent non aux "robots tueurs"
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez toutes les actualités du futur sur notre page Facebook
C'est Demain
Envoyer une correction
* Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable
de la rubrique C'est Demain
PLUS:c'est demaincest-demainfuturgoogleiaibmintelligence
artificielleintelligence artificielle forterobotrobotsscience
[newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add]
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
____________________
S'inscrire!
Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous
allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème
avec votre inscription. Veuillez réessayer.
[highlight.gif?h=b20e6b166b1cca0e866db64bb3febc56]
NOUVEAU! SURLIGNE ET PARTAGE
Surlignez la phrase que vous voulez partager sur Facebook et Twitter
HuffPost
* Votre publicité
* Mentions légales
* FAQ
* Cookies
* Conditions d'utilisation
* RSS
* Confidentialité
* Charte des commentaires
* À propos de nous
* À propos des annonces publicitaires
* Nous contacter
OATH
© 2017 Le Huffington Post SAS. Tous droits réservés.
Une partie de HuffPost News
Using a mobile device? Go to http://m.huffingtonpost.fr/ for HuffPost Mobile.
[p?c1=2&c2=6723616&c3=&c4=&c5=france&c6=&c15=&a
mp;cj=1]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1166&idSi
te=239
#publisher
* Programmes
* Podcasts
* Actualités
* Savoirs
* Art et création
* Fictions
* Documentaires
* Conférences
* S'abonner à nos newsletters
* Facebook
* Twitter
* Google +
(Submit)
LE DIRECT
(Submit)
* Programmes
* Podcasts
Rechercher sur le site ____________________
(BUTTON)
Voir tous les résultats
* Actualités
THÈMES
+ Politique
+ Géopolitique
+ Économie
+ Société
ÉMISSIONS
+ [menu_invitematins.png]
L'INVITÉ DES MATINS
+ [menu_grainmoudre.png]
DU GRAIN À MOUDRE
+ [menu_journaux.png]
LES JOURNAUX
* Savoirs
THÈMES
+ Histoire
+ Philosophie
+ Sciences
+ Sociologie
ÉMISSIONS
+ [menu_cheminphilo.png]
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
+ [menu_fabriquehistoire.png]
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE
+ [menu_methodescientifique.png]
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
* Art et Création
THÈMES
+ Cinéma
+ Littérature
+ Peinture
+ Théâtre
+ Musique
ÉMISSIONS
+ [menu_grandetable.png]
LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)
+ [menu_ladispute.png]
LA DISPUTE
+ [menu_tempsquicourent.png]
PAR LES TEMPS QUI COURENT
* Fictions
THÈMES
+ Littérature
+ Polar & SF
+ Théâtre
ÉMISSIONS
+ [menu_feuilleton.png]
LE FEUILLETON
+ [menu_samedinoir.png]
SAMEDI NOIR
+ [menu_theatrecie3.png]
THÉÂTRE ET CIE
* Documentaires
THÈMES
+ Société
+ Histoire
+ Création sonore
ÉMISSIONS
+ [menu_piedssuterre.png]
LES PIEDS SUR TERRE
+ [menu_lsd.png]
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
+ [menu_unevieuneoeuvre.png]
UNE VIE, UNE ŒUVRE
* Conférences
THÈMES
+ Philosophie
+ Science
+ Psychologie
+ Sexualité
INSTITUTIONS
+ [menu_ens.png]
ENS
+ [menu_dauphine.png]
UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE
+ [menu_logo_palais_decouverte.png]
PALAIS DE LA DÉCOUVERTE-UNIVERSCIENCES
+ [menu_universitedestrasbourg.png]
UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
Vous êtes ici :
1. Accueil
2. Sciences
3. Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence
artificielle
Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence
artificielle
08/07/2015 (mis à jour le 14/05/2016 à 23:37)
FacebookTwitterMail
Annonces catastrophistes, films d’anticipation ou de science-fiction,
ou plus simplement arrivée imminente de technologies prêtes à boulever
notre quotidien : les Intelligences Artificielles, ou IA, sont partout.
A tel point que des scientifiques de renom, tel le célèbre physicien
Stephen Hawking, voient en l’avènement de ces technologies un danger
pour la race humaine. Pourtant, à écouter les spécialistes, la science
est encore loin, voire très loin, de créer des machines plus
intelligentes que l’être humain. Alors qu’est-ce, finalement, qu’une
intelligence artificielle ?
En un peu plus d’un demi siècle d’existence, le champ de l’intelligence
artificielle a considérablement évolué. Le terme apparait dès 1956,
lorsque le logicien John McCarthy et le mathématicien Marvin Lee Minsky
organisent une université d’été où ils présentent, pour la première
fois, une nouvelle discipline : l’intelligence artificielle. Ce nouveau
champ d’étude “avait pour objet d’étudier l’intelligence avec les
moyens de l’artificiel , explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au
Laboratoire d’informatique de Paris 6 (CNRS/UPMC),* et ce avec les
techniques nouvelles qu’étaient les ordinateurs. * Ça partait d’une
conjecture selon laquelle tous les aspects de l’intelligence pouvaient
être décomposés de façon si élémentaire qu’on pouvait les reproduire
sur une machine ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Quand il s’agit de définir ce qu’est l’IA, la réponse est éminemment
complexe, même pour les spécialistes du sujet. “L’intelligence
artificielle essaye de reproduire des fonctions qu’on attribue à des
entités intelligentes vivantes, précise Yann LeCun, responsable du
centre FAIR, le Facebook artificial intelligence research. Quelquefois
ces machines dépassent en performance les humains, comme aux échecs.
Après, sont-elles plus intelligentes ? Non, elles sont juste très
spécialisées. Il est difficile de répondre à cette question parce qu’on
considère l’intelligence comme une capacité non seulement à résoudre un
problème particulier, mais aussi à avoir une intelligence générale. *”*
"L'apprentissage automatique, essence de l'IA"
_Contrairement aux idées reçues sur les IA, les chercheurs sont à des
décennies de comprendre comment construire une machine dotée de cette
fameuse intelligence générale. “_Non seulement on en est très loin,
mais on n’a absolument aucune idée de comment le faire* ”, assure Yann
LeCun, joint par téléphone lors d'un déplacement aux Etats-Unis. Une
intelligence artificielle, en l’état actuel des connaissances, est
ainsi incapable d’apprendre par elle-même sans être supervisée :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
La nouvelle vague d’intérêt autour de l’IA repose donc beaucoup sur
l’apprentissage automatique. “Par le passé, les chercheurs qui
travaillaient sur l’IA se reposaient beaucoup moins sur cette technique
d’apprentissage, et essayaient de construire, un peu à la main, des
systèmes capables de raisonner, de manipuler des faits, de faire des
déductions logiques, etc. En fait, il s’est avéré qu'il était
extrêmement difficile d’abord de représenter la connaissance sous forme
biologique et par ailleurs d’écrire des règles qui permettent de faire
du raisonnement ”, retrace Yann LeCun. Ces techniques fonctionnent en
effet pour des objectifs très simples, mais ne marchent plus dès lors
que les chercheurs souhaitent construire une machine qui, par exemple,
reconnaît les images ou encore la parole. “D’une certaine manière,
l’apprentissage automatique c’est l’essence de l’intelligence
artificielle. C’est ce qui explique l’engouement récent pour l’IA : les
techniques d’apprentissage se sont beaucoup améliorées ”.
Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé
"Jeopardy"... et gagné. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires
dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné.
"Cela fait très longtemps que l’on effectue de l’apprentissage machine,
estime quant à lui Jean-Gabriel Ganascia. Ce sont des machines qui sont
capables de tirer des données de leurs expériences, c’est-à-dire
analyser des informations passées .” Pour autant, ces machines restent
des mécanismes dénués de conscience propre, ou d’autonomie morale, au
sens étymologique du terme, c’est-à-dire “qui se donne sa propre loi”.
“Le but de l’intelligence artificielle n’était pas de reproduire un
cerveau, * poursuit Jean-Gabriel Ganascia, mais de reproduire les
capacités cognitives humaines* ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Une question de bon sens
La première Loi de Moore a théorisé une évolution constante des
capacités de calcul des ordinateurs. Mais c’est la rapidité
d’apprentissage des machines qui augmente consécutivement, et non pas
la capacité d’apprentissage :
De fait, malgré des capacités techniques toujours plus importantes, les
chercheurs en IA peinent à doter les machines de ce que l’on appelle le
“sens commun”.
Ce qu’on ne sait pas faire, ce sont des machines qui ont le sens
commun. Si vous fermez les yeux et que je vous dis : “Paul se lève,
prend la bouteille d’eau et sort de la pièce ”, il y a plein
d'inférences que vous pouvez faire, qui sont dues au sens commun.
Savoir que vous êtes probablement en intérieur, dans une pièce ;
qu’il faut ouvrir une porte pour sortir ; que la bouteille d’eau
n’est plus dans la pièce parce qu’un objet ne peut être qu’à un
endroit à la fois ; que vous n’êtes plus dans la pièce non plus ;
que vous vous êtes probablement levé pour sortir de la pièce… Il y a
énormément d’inférences que l’on peut faire quand on s’imagine cette
séquence d’actions, qui sont dues à notre connaissance du monde. Les
machines n’ont pas ce sens commun, le fait que la bouteille n’est
plus dans la pièce, c’est quelque chose que la machine aura à
apprendre par expérience. *Yann LeCun *
Singulière singularité
A en croire les chercheurs, les effrayantes IA du cinéma vont donc
rester encore longtemps cantonnées à leur genre : la science-fiction.
On est encore très loin du HAL 9000 de 2001, l’Odyssée de l’espace , de
la bienveillante entité Samantha de Her , ou encore d’Ava, la curieuse
androïde du plus récent* Ex Machina* .
Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de
l'espace". Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001,
l'odyssée de l'espace".
Alors pourquoi des personnalités telles Bill Gates, Stephen Hawking ou
encore Elon Musk s’inquiétent-elles de la possible émergence d’une
intelligence artificielle, susceptible de détruire l’espèce humaine ?
Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons
déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le
développement d'une intelligence artificielle complète pourrait
mettre fin à la race humaine. Stephen Hawking
Pour vérifier l’émergence d’une intelligence artificielle, il est
communément admis que celle-ci devrait être capable de passer le test
de Turing, imaginé en 1950 par le fameux cryptologue Alan Turing. Pour
réussir cette expérience, une machine doit parvenir à échanger avec un
être humain sans que ce dernier ne réalise qu’il est en train de
discuter avec un ordinateur et non avec un de ses pairs. De l’avis même
des chercheurs, ce test n’a pourtant pas grand intérêt : les chatbot,
des systèmes de conversation qui paraissent humains mais ne font que
reproduire des petits segments de phrases qu’ils ont repérés un peu
partout et qu’ils régurgitent au bon moment, seront ainsi bientôt à
même de passer le test. “*Ç a semble intelligent,* explique Yann Lecun,
parce que ces phrases ont été écrites par des humains à l’origine. Mais
c’est une ruse. C’est pour ça qu’on pense que ça n’est pas un bon
test.”
En réalité, si nombre de personnes croient en l’émergence plus ou moins
immédiate d’une IA, ça n’est pas tant grâce au test de Turing qu’en
raison du concept de “singularité technologique” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Ce point de singularité où l'évolution technologique serait telle que
le progrès ne serait plus tant l'oeuvre des humains que celle des IA,
reste donc fortement improbable. D’autant que, comme l’affirme Yann
LeCun, cette hypothèse omet des limites physiques qui vont contrecarrer
cette croissance technologique exponentielle :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
On est encore très loin du fameux Skynet de Terminator ou des IA de
Matrix, dont le but partagé est d’oblitérer la race humaine. “Dans tous
les romans de science-fiction, on voit les robots qui se rebellent
parce qu’ils veulent prendre le pouvoir ou deviennent meurtriers parce
qu’on menace de les déconnecter, poursuit Yann Lecun. Tout ça vient
d’une espèce de projection des qualités et des défauts humains dans les
IA. Il leur est prêté un instinct de préservation, de la jalousie ou un
désir de puissance alors qu’il n’y aucune raison que ce soit présent
dans les machines intelligentes. Ces qualités et ces défauts sont
présents chez les humains parce que l’évolution nous a construits de
cette manière afin que l’espèce survive. Mais nous n'avons aucune
raison de construire ce genre de comportements dans les machines. *”*
IA-éthique
“Ceci dit il y a relativement peu de doutes sur le fait que le progrès
technologique va être accéléré par l’avènement de l’intelligence
artificielle. C’est déjà un peu le cas”, précise le chercheur du FAIR.
Cette irruption programmée de l’IA dans notre vie de tous les jours va,
surtout, rapidement poser des questions d’ordre éthique. François
Charpillet, directeur de recherche à l’INRIA, juge nécessaire de
s’interroger sur l’impact de la robotique sur l’humanité. “ll faut
savoir être pragmatique et en phase avec la portée de la technologie
telle qu’elle est aujourd’hui. La question que se posent les gens c’est
: “ Est-ce que les robots vont nous prendre notre travail ?”. Je
m’intéresse à la robotique d’assistance à la personne en perte
d’autonomie et cela pose en effet des questions d’éthique. Pas celles
de savoir si le robot doit obéir à l’humain, mais de savoir quel sera
l’impact de l’introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de
tous les jours. La question est de savoir si on peut remplacer
l’environnement humain par des machines, c'est beaucoup plus terre à
terre que celle des lois de la robotique d’Asimov .”
La Google Car, une voiture sans chauffeur. La Google Car, une voiture
sans chauffeur.
Si par exemple une voiture sans chauffeur a un accident, qui en sera
tenu responsable ? Dans le cas où un accident est inévitable et va
fatalement faire une victime, de quelle façon réagira l'intelligence
artificielle ? En fonction de quels critères "choisira"-t-elle la
victime ? Ces questions ont été abordées à maintes reprises dans la
science-fiction (notamment par Isaac Asimov), et elles interrogent
nécessairement les spécialistes.
Cette question de l’éthique dans la recherche est devenue si récurrente
que plusieurs centaines de chercheurs, dont Yann LeCun, ont signé une
lettre ouverte pour appeler à la mise en place de règles censées
orienter la recherche en IA pour “servir le bien-être de l’humanité ”.
Jean-Gabriel Ganascia :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Une IA complémentaire
A en croire les spécialistes de l’intelligence artificielle, la machine
consciente et autonome tient plus du fantasme, de la projection
fantaisiste, que d’une imminente réalité. L’IA est à envisager comme
une assistance aux problèmes humains :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
A l’heure actuelle, les technologies les plus représentatives de ce que
sont les IA restent les systèmes de reconnaissance d’images ou de
compréhension du langage naturel. Mais dans un futur proche, à une
échelle de 10 à 15 ans, nous devrions voir apparaître, à en croire Yann
LeCun, de nouvelles machines “qui vont révolutionner la société ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Des voitures qui se conduisent seules, des assistants personnels
artificiels, des traducteurs automatiques en temps réel ? La
science-fiction, parfois, ne semble pas si loin. C3PO n’a qu'à bien se
tenir.
C3PO C3PO
(Avec la participation d'Hélène Combis-Schlumberger)
Pierre Ropert
À découvrir
L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle
Procréation : histoire de la reproduction artificielle
Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence
Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero
L’intelligence peut-elle devenir artificielle ?
Tags :
* Informatique
* Mathématiques
* robot
* Technique
* Idées
* Innovation
* intelligence artificielle
* Sciences
newsletter
Abonnez-vous à nos newsletters
Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr
* lisible sur ordinateur et sur mobile
* que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite.
Je m'abonne !
Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
Les plus consultés
(Submit) Réécouter Le test du vélo1min
11/01/2018
Le test du vélo
L'Humeur du matin par Guillaume Erner
1
09/01/2018
Entretien
Une tribune de femmes face à une "guerre des sexes en train de prendre un
tour absolument absurde et hallucinatoire"
2
(Submit) Réécouter 1984 - George Orwell59min
21/07/2013
1984 - George Orwell
Le Gai savoir
3
12/01/2018
Ces quatre sens que vous ne connaissez pas
4
12/01/2018
Cinq idées que défend Stanislas Dehaene, l'éminence grise de Jean-Michel
Blanquer
5
(Submit) Réécouter Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser.
Mais il va falloir expérimenter, pour trouver de nouvelles
solutions"43min
13/01/2018
Stanislas Dehaene : "On ne va pas tout bouleverser. Mais il va falloir
expérimenter, pour trouver de nouvelles solutions"
L'Invité idées de la Matinale
6
12/01/2018
Superfail
Corée du Nord : et si le renseignement américain n'avait rien vu venir
7
(Submit) Réécouter Les Deux Fridas (1939)59min
29/01/2017
Les Deux Fridas (1939)
L'Art est la matière
8
12/01/2018
Votre Top 10 des airs d'opéra inoubliables
9
(Submit) Réécouter Macron président52min
13/01/2018
Macron président
Répliques
10
(Submit) Haut de page
*
* Radio France
* France Inter
* franceinfo
* France Bleu
* France Musique
* Fip
* Mouv
* + [_]
+ Un Monde de Radio France
+ le Médiateur
+ les Éditions
+ Maison de la Radio
logo france culture
Retrouvez nous sur
Facebook Twitter Youtube Dailymotion
Presse et communiqués Papiers, la revue de France Culture
Fréquences Applications Aide à l'écoute
S'abonner à la newsletter
Email * ____________________Email non valide (Submit) Je m'abonne
Thématiques
Actualité
Droit et justice, Économie, Éducation, Environnement, Géopolitique,
Médias, Numérique, Politique, Religion et spiritualité, Société
Savoirs
Géographie, Histoire, Philosophie, Psychanalyse, Sciences, Sociologie
Art et Création
Architecture, BD, Cinéma, Théâtre, Création sonore, Danse, Dessin,
Design, Gastronomie, Littérature, Musique, Peinture, Photographie,
Sculpture, Théâtre, Vidéo
Index
Toutes les séries Tous les dossiers Tous les tags Toutes les
personnalités Toutes les émissions Toutes les œuvres
* Archives
* 2005
* 2006
* 2007
* 2008
* 2009
* 2010
* 2011
* 2012
* 2013
* 2014
* 2015
* 2016
* 2017
* 2018
Éditions médiateur mentions légales annonceurs fréquences ACPM
(Submit) Play / pause
(Submit) plus de détails
Ecouter le direct •
Le direct
(Submit) Aller au direct
(Submit) Couper le son
(Submit) Reprendre depuis le début
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de
cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage
sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des
publicités.
En Savoir Plus
Accepter
[hit.xiti?s=581692&s2=2&p=Themes::Sciences::Articles::article_-_Pourquo
i_Stephen_Hawking_et_Bill_Gates_ont_peur_de_l_intelligence_artificielle
_-_9c2f67a5&x4=9&x9=&x5=Sciences&xt_mtcl=&xt_npg=&tag=[Informatique]|[M
athematiques]|[robot]|[Technique]|[Idees]|[Innovation]|[intelligence_ar
tificielle]|[Sciences]&di=&ac=&an=&]
IFRAME:
https://6070848.fls.doubleclick.net/activityi;src=6070848;type=gener0;c
at=2016-000;dc_lat=;dc_rdid=;tag_for_child_directed_treatment=;ord=1;nu
m=1?
[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1]
www.Intelligenceartificielle.org L'intelligence artificielle | IA
* Introduction
* Actualités
* L'Intelligence artificielle
+ Définir l’Intelligence Artificielle
+ Un fonctionnement complexe
+ Nos nouveaux amis : Les robots
+ Nos organes à la pointe de la technologie
+ Projection dans le futur
+ Conclusion
* Les robots
* Sitographie & Bibliographie
* Qui sommes-nous ?
* Contact
Introduction - Intelligence artificielle
Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction :
Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence
artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe
L'intelligence artificielle
voir la suite
Introduction : Intelligence artificielle / tpe
Qui n’a jamais vu de films de science-fiction où des robots parlaient
comme des humains, les aidaient à accomplir des tâches ménagères ou
encore combattaient pour eux dans une guerre sans pitié ? Ce doux rêve,
de recréer une intelligence, suscite la fascination et la crainte des
chercheurs mais fait également couler beaucoup d’encre…
Cependant depuis une soixantaine d'années, des hommes de science
s’évertuent à rendre ce défi possible ! Créer une Intelligence
Artificielle !
L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de
comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre
eux. L'intelligence est également admise comme étant la faculté
d’adaptation. L’intelligence rationnelle et l’intelligence
émotionnelle.
Le terme artificiel se rapporte à tous ce qui n'est pas naturel et
implique généralement que cela a été créé ou fabriqué par la main de
l'homme.
Le terme intelligence artificielle, est souvent abrégé par le sigle «
IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est
défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la
construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches
qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par
des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut
niveau tels que : l’apprentissage perpétuel, l’organisation de la
mémoire et le raisonnement critique ».
Les domaines d'applications de l'intelligence artificielle sont
nombreux et très diversifiés. On trouve parmi eux : le système
bancaire, avec des systèmes d'évaluation de risques liés aux
obtentions de crédit, l'armée, avec des systèmes autonomes tels que
les drones, les jeux vidéos, avec les bots , ou encore la médecine,
avec des systèmes d'aide au diagnostique.
La question de l’importance accordée au principe de l’IA se pose alors.
« L'intelligence artifi-cielle sera-t-elle le plus grand progrès de
l'humanité ou son ultime invention ?
Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction :
Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence
artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe
Dernières mises à jour
Robot agriculteur avec Naïo Technologies
Robot agriculteur avec Naïo Technologies
Naïo Technologies est une société spécialisée dans la conception de
robots au service de l'agriculture de demaine. Ces passionnés prpose
des robots de désherbage, des robots viticoles à chenilles, des robots
enjambeurs de planches ou de...
Lire la suite...
Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
Un peu sceptique, avouons le, car notre maison, notre «chez nous». Eh
bien ! nous n’avons pas forcement envie d’un intrus qui farfouille ou
pire qui gère nos habitudes intimes ! Mais laissez-vous prendre au jeu
de notre mise en scène ci-dessous et vous faire...
Lire la suite...
Une application Android pour centraliser vos actus Revue
Une application Android pour centraliser vos actus Revue
Revue est une application Android totalement gratuite et sans publicité
pour disposer de votre propre magazine digital en regroupant vos
centres d'intérêts. Les agrégateurs de contenus sont légion en apps que
ce soit sur Play Store ou Apple Store, la plupart...
Lire la suite...
L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
Voici un extrait d'un article de la Tibune : « Nous entrons dans l'âge
des machines » et pour l'individu, le citoyen, le salarié,
l'entreprise, l'État, cela sera une vague énorme. Dans un livre très
didactique, « La Chute de l'empire...
Lire la suite...
* Informations complémentaires
* Mentions légales
* JALIS : Agence web à Marseille - Création et référencement de sites
Internet18u
/
* Intelligence artificielle Adresse : Email :
www.Intelligenceartificielle.org
*
* Intelligence artificielle
* Nos prestations
* Nos archives
* Nos secteurs d'activité
* Plan du site
* Nos activités
* Technologie et innovation
* Robot agriculteur avec Naïo Technologies
* Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
* Une application Android pour centraliser vos actus Revue
* L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
* Assistant digital et intelligence artificielle
* L’outillage en Intelligence Artificielle
* Nos secteurs géographiques
* Marseille
* Europe
* France
* Paris
* Nice
* Bordeaux
Le 21e siecle connaît une révolution technologique, cognitive et
digital majeure. Les romans de science fiction ou d'anticipation semble
s'illustrer et prendre forme dans la vie quotidienne des individus,
notamment dans les pays économiquement avancés, en occident comme en
orient. L'intelligence artificielle suscite l'intérêts des capitaines
d'industrie comme d'éminents scientifiques ou philosophes. Outre les
questions et les interrogations, il s'agit parfois d'éthique.
L'intelligence artificielle est essentiellement liée à la puissance des
ordinateurs et leur évolution exponentielle. Les algorythmesperformants
alliés à la puissance de calcul désormais phénoménale permet de songer
à ce sujet sous divers angles, par fois alarmistes, parfois utopiques.
Ce site francophone intentionne de vous informer et partager des
connaissances, des évolutions, des actualités diverses et variées sur
le sujet de l'intelligence artificielle.
#Rss général Clubic pro
×
Connexion
Submit
____________________
oublié ?
____________________
oublié ?
S'identifier
Se connecter avec facebook
Inscription
clubic
* [ld+json] 0
+
+ Mes messages
+ Administration
+ Déconnexion
* Rechercher
____________________
* codes promo
+ Code Promo Amazon
+ Code Promo Boulanger
+ Code Promo GrosBill
+ Code Promo Priceminister
+ Code Promo Asos
+ Code Promo Zalando
+ Code Promo La Redoute
+ Code Promo Nike
+ Code Promo Sarenza
+ Code Promo Spartoo
+ Code Promo Adidas
+ Code Promo Kiabi
+ Code Promo Sephora
+ Code Promo Showoomprivé
+ Code Promo Voyages SNCF
+ Code Promo Auchan
* comparateur
+ Ordinateur
+ Ordinateur Portable
+ PC Gamer
+ Apple Mac
+ Apple MacBook
+ Ultrabook
+ Tablette
+ Chromebook
+ Netbook
+ Apple iPad
+ Smartphone
+ Smartphone Android
+ Apple iPhone
+ Apple iPhone 7
+ Appareil photo numérique
+ Apple iPhone 7 Plus
+ Appareil photo reflex
+ Montre connectée
+ Appareil photo bridge
+ TV
+ Gopro
+ TV LED
+ TV 3D
+ TV 4K
+ PS4
+ Xbox One
+ PS4 Pro
+ Imprimante
+ Disque Dur
+ Disque Dur SSD
+ Disque Dur externe
+ Casque Audio
+ GPS
+ Gros Electroménager
+ Casque Bluetooth
+ Petit Electroménager
* télécharger
+ Logiciels Windows
+ Logiciels Mac OSX
+ Applications Android
+ WinRAR
+ Winzip
+ 7-Zip
+ Adobe Reader
+ VLC
+ iTunes
+ Skype
+ WhatsApp
+ Google Chrome
+ Mozilla Firefox
+ Adobe Flash Player
+ LibreOffice
+ OpenOffice
+ Microsoft Office 2016
+ Adobe Photoshop
+ Gimp
+ Photofiltre
+ Google Sketchup
+ Daemon Tools Lite
+ IDM - Internet Download Manager
+ Vuze
+ Windows 10
+ CCleaner
+ AdwCleaner
+ Avast Antivirus
* bons plans
* vidéos
* forum
Soldes Hiver 2018
* Soldes d'hiver 2018
* CES 2018
* Tests |Dossiers |Comparatifs
* Guides d'achat
* Comparatif Antivirus
* Jeux Concours
* iOS 10
* Android
* Test Honor 8
* Comment choisir votre matériel ?
* PC Clubic
* iPhone SE
* Actualités
* Smartphones
* Meilleurs Smarphones
* Forfait RED SFR
Soldes Hiver 2018
* Clubic Tech
* Technologies d'avenir
Par La Rédaction Clubic
le dimanche 06 août 2017
L'intelligence artificielle va-t-elle mettre les designers de jeu vidéo au
chômage ?
Commenter (19) Partager Tweeter
Les évolutions que permet l'avènement de l'intelligence artificielle
vont, selon les plus pessimistes, voler du travail à de nombreuses
personnes. Des études estiment qu'entre 10 % et 50 % des emplois seront
réalisés par des robots vers 2050, bien qu'il soit impossible de
connaître ces chiffres avec certitude. Même certains domaines qui
semblaient moins à risque pourraient être complètement révolutionnés
par cette nouveauté.
Le constructeur de cartes graphiques Nvidia, sur son blog officiel, a
dévoilé ce que pourrait faire l'intelligence artificielle dans le
domaine de la création de jeux vidéo. Et on vous le dit tout de suite :
les graphistes et les animateurs risquent de ne pas être contents.
Quelques minutes de vidéo suffisent pour créer un personnage
Les animations des personnages de jeux vidéo sont de plus en plus
complexes et précises et dès lors qu'un jeu est mal animé, il est
largement critiqué : il suffit de voir les retours de Mass Effect :
Andromeda pour s'en rendre compte. Nvidia aurait une solution qu'elle a
présentée début août 2017 au salon SIGGRAPH 2017 : utiliser
l'intelligence artificielle et le machine learning pour créer les
animations 3D.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/lDzrfdpGqw4
En s'associant avec le studio Remedy à qui l'on doit Max Payne ou
encore Quantum Break, Nvidia va développer un nouveau système. L'idée
est de réduire le temps de travail et, surtout, la quantité de vidéo
capturée pour réaliser les animations. Nvidia estime qu'avec seulement
5 minutes de vidéo qui alimenteraient l'intelligence artificielle, il
sera possible de créer l'intégralité des animations nécessaires au jeu,
y compris les expressions faciales.
Plus de PNJ et des images plus précises et réalistes
La technique développée par Nvidia permettrait également de réaliser
des animations 3D sur la seule base d'une source audio. Une révolution
qui permettrait aux studios de réduire les coûts de production et le
temps nécessaire au développement des graphismes des PNJ, les
personnages secondaires, mais également des personnages principaux :
les graphistes aidés par l'intelligence artificielle auront beaucoup
moins de travail pour créer un jeu parfait.
En outre, l'IA permettrait de mieux gérer les ombres et de les créer de
manière plus réaliste sur la seule base d'une image partielle, ainsi
que d'avoir des images plus nettes en améliorant le filtre
anticrénelage ; le tout en nécessitant moins de ressources matérielles.
Les robots vont-ils vous piquer votre travail ?
Les graphistes et animateurs 3D ne sont pas les seuls concernés par
l'émergence d'une intelligence artificielle capable d'automatiser ou
d'améliorer des pratiques que les humains ont mis des années à
maîtriser.
Le site anglophone Will robots take my job? propose d'estimer la
probabilité que votre métier soit réalisé par des robots ou des IA dans
un futur plus ou moins proche. A la rédac, notre métier a un taux de
risque de 3,8%. Et le vôtre ?
* Pour trouver une recette, faites appel à l'intelligence
artificielle
* L'intelligence artificielle de Google DeepMind apprend à se
déplacer
* L'intelligence artificielle va booster l'imagerie médicale
* Google rachète Kaggle spécialisé dans l'intelligence artificielle
* Dyson : l'intelligence artificielle dans tous vos appareils
électroménagers ?
Modifié le 07/08/2017 à 08h42
Commenter (19) Partager Tweeter
Commentaires
____________________
Ok
Découvrez aussi :
Carte graphique, mémoire, connectique... Comment choisir un PC gamer ?
Carte graphique, mémoire, connectique... Comment choisir un PC gamer ?
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Mon ordinateur est lent : que faire ?
Mon ordinateur est lent : que faire ?
Guide d'achat : quel smartphone à moins de 250 euros ?
Guide d'achat : quel smartphone à moins de 250 euros ?
Green Tech : notre sélection de produits high-tech & écologiques !
Green Tech : notre sélection de produits high-tech & écologiques !
Qu'est-ce que le Bitcoin ?
Qu'est-ce que le Bitcoin ?
Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque
Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque
Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir
Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir
Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS
Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS
Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de
Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016
[55157?limit=1&phint=website=clubic]
#publisher Objetconnecte.com » Flux Objetconnecte.com » Flux des
commentaires alternate alternate
(Recherche) ____________________
* Devenir Annonceur
* Etudes, Ateliers et Formations
+ Atelier Idéation / Creative Process
+ Petit déjeuner connecté
+ Cahier des tendances
o Cahier des tendances Retail Connecté
o Cahier des tendances Santé Connectée
+ Formation Internet des objets
o Formation Internet des objets « Enjeux et opportunités »
o Formation Internet des objets « De l’idée à l’objet »
* Evénementiel connecté
+ Conférences et séminaires
o Objet connecté
o Retail connecté
o Santé connectée
+ Espaces Connectés
o Bureau du futur
o Maison du futur
o Hôpital du futur
o Hôtel du futur
+ Journée innovation
o Animation Imprimante 3D
o Animation Drones
o Animation Objets Connectés
o Animation Réalité Virtuelle
o Animation Robots
+ Autres
o Animations Innovantes
o Animations Stands / Salons
o Animations Soirées d’Entreprises
(Recherche) ____________________
Newsletter ! ____________________ (OK) Leave this field empty if you're
human: ____________________
Objetconnecte.com Objetconnecte.com Le mag des pros de l'internet des
objets
* Business
+ Agriculture
+ Commerce
o Distributeur
o E-Commerce
o Retail
+ Transports
+ Loisir
+ Maison Connectée
+ Mode et accessoires
+ Multimédia
+ Paiement
+ Robotique
+ Sport
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque
d’innovation ?
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque d’innovation ?
12 janvier 2018
+ Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée12 janvier 2018
+ Volocopter : Le drone taxi d’E-Volo fabriqué avec Intel
Volocopter : Le drone taxi d’E-Volo fabriqué avec Intel10 janvier
2018
+ Google Assistant bientôt sur des écrans tactiles intelligents
Google Assistant bientôt sur des écrans tactiles intelligents10
janvier 2018
* Smart City
Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à
Singapour
Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à Singapour
27 novembre 2017
+ Smart City : Cisco met sur la table 1 milliard de dollars pour
aider les municipalités
Smart City : Cisco met sur la table 1 milliard de dollars pour
aider les municipalités21 novembre 2017
+ Bill Gates investit 80 millions de dollars dans un projet de
Smart City
Bill Gates investit 80 millions de dollars dans un projet de
Smart City13 novembre 2017
+ Taxis volants : Uber établit un partenariat avec la NASA pour
conquérir le ciel
Taxis volants : Uber établit un partenariat avec la NASA pour
conquérir le ciel9 novembre 2017
+ Dublin veut devenir une ville intelligente grâce au NB IoT
Dublin veut devenir une ville intelligente grâce au NB IoT27
octobre 2017
+ Seabubbles : le test des taxis « volants » sur la Seine n’aura
pas lieu
Seabubbles : le test des taxis « volants » sur la Seine n’aura
pas lieu24 octobre 2017
+ Smart City : Alphabet va tester ses technologies à Toronto
Smart City : Alphabet va tester ses technologies à Toronto23
octobre 2017
* Industrie 4.0
Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées avec
assistant vocal
Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées avec assistant
vocal
8 janvier 2018
+ Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 20182
janvier 2018
+ Les investissements dans l’IoT dépasseront 1000 milliards de $
en 2020
Les investissements dans l’IoT dépasseront 1000 milliards de $ en
202011 décembre 2017
+ Réalité augmentée : Dhollandia collabore avec PTC et prépare
la maintenance du futur
Réalité augmentée : Dhollandia collabore avec PTC et prépare la
maintenance du futur6 décembre 2017
+ Automatisation du travail : 14 % de la main d’oeuvre impactée
d’ici 2030
Automatisation du travail : 14 % de la main d’oeuvre impactée
d’ici 203029 novembre 2017
+ Blockchain : IOTA va lancé une marketplace de données pour
l’IoT
Blockchain : IOTA va lancé une marketplace de données pour
l’IoT29 novembre 2017
+ Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à
Singapour
Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à
Singapour27 novembre 2017
* E-Santé
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents connectée
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents connectée
12 janvier 2018
+ La Poste eSanté : un carnet de santé numérique présenté au CES
2018
La Poste eSanté : un carnet de santé numérique présenté au CES
20189 janvier 2018
+ Le Nokia Sleep analyse votre sommeil et éteint la lumière
quand vous dormez, bonne nuit !
Le Nokia Sleep analyse votre sommeil et éteint la lumière quand
vous dormez, bonne nuit !9 janvier 2018
+ Apple Watch : Apple développerait son propre
électrocardiogramme
Apple Watch : Apple développerait son propre
électrocardiogramme26 décembre 2017
+ Le 39Bis, le laboratoire dédié à la e-santé lancé par Sanofi
Le 39Bis, le laboratoire dédié à la e-santé lancé par Sanofi7
décembre 2017
+ Un électrocardiogramme pour Apple Watch arrive sur le marché
Un électrocardiogramme pour Apple Watch arrive sur le marché4
décembre 2017
+ IA Santé Challenge : Les laboratoires Pierre Fabre défient les
startups
IA Santé Challenge : Les laboratoires Pierre Fabre défient les
startups30 novembre 2017
* Tech
+ Beacon
+ Composants
+ O.S
+ Réseaux
+ Sécurité
Produits IoT : UFC Que choisir assigne en justice Amazon et la Fnac
Produits IoT : UFC Que choisir assigne en justice Amazon et la Fnac
11 janvier 2018
+ Qualcomm se concentre sur l’Internet des Objets au CES 2018
Qualcomm se concentre sur l’Internet des Objets au CES 20189
janvier 2018
+ Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées
avec assistant vocal
Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées avec
assistant vocal8 janvier 2018
+ Les failles des processeurs Intel pèsent également l’IoT
Les failles des processeurs Intel pèsent également l’IoT5 janvier
2018
* Ecosystème
+ Startups Tour
+ Accelerateur & Incubateur
+ Crowdfunding
+ Evénement
+ Fusion-acquisition
+ Levée de fonds
+ Partenariat
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque
d’innovation ?
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque d’innovation ?
12 janvier 2018
+ Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée12 janvier 2018
+ French Tech au CES 2018 : entre réussites critiques et combat
des chefs
French Tech au CES 2018 : entre réussites critiques et combat des
chefs12 janvier 2018
+ CES 2018 : inondations et panne d’électricité au salon de
l’électronique
CES 2018 : inondations et panne d’électricité au salon de
l’électronique11 janvier 2018
* Etudes
+ Marché
+ Usage
+ Monde
+ Europe
+ France
French Tech au CES 2018 : entre réussites critiques et combat des
chefs
French Tech au CES 2018 : entre réussites critiques et combat des chefs
12 janvier 2018
+ Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en
2017
Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en 20173
janvier 2018
+ Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 20182
janvier 2018
+ EMarketer : les wearables en perte de vitesse selon le cabinet
EMarketer : les wearables en perte de vitesse selon le cabinet28
décembre 2017
* Services
+ Ateliers et formations
o Petit déjeuner connecté
o Atelier Idéation / Creative Process
o Formation Internet des objets
+ Événementiel connecté
o Conférences et séminaires
o Espaces Connectés
o Journée innovation
* Guide IoT
+ Qu’est-ce qu’un objet connecté ?
+ Prototypage
+ Idéation
+ Financements
+ Droit et propriété intellectuelle
+ Commercialisation & distribution
+ Un premier objet, et après ?
+ Les métiers de l’IoT
* Plateformes IoT
+ Docapost IoT
+ Telit
+ Amazon Web Services
+ Intel
+ IBM Watson IoT
+ Objenious
+ Orange Live Objects
+ Eurotech France
+ Spinalcom
+ Cumulocity GMBH
+ ThingWorx – PTC
Accueil > Business > Robotique > Intelligence artificielle : où en
sommes-nous ?
intelligence artificielle une
Intelligence artificielle : où en sommes-nous ?
Gaetan R 29 août 2017 Robotique, Tendances Ecrire un commentaire
Bien des films en ont fait le centre de leur scénario, notamment I
Robot, AI ou encore le célèbre Terminator. L’ intelligence artificielle
est de plus en plus présente dans nos vies quotidiennes.
À petite échelle, commençons avec les smartphones. En effet, il nous
suffit de demander aux logiciels installés sur nos appareils de nous
trouver une recette, un magasin ouvert, notre chemin ou encore la
météo. Juste avec la voix. Banal aujourd’hui, pourtant inimaginable il
y a encore 10 ans.
La rencontre entre musique et intelligence artificielle
C’est une autre dimension qui s’installe plus récemment avec Taryn
Southern. L’artiste, connue pour avoir participé à l’émission American
Idol en 2004, a en effet produit son album avec un robot doté d’une
intelligence artificielle. N’ayant que très peu de compétences
instrumentales, elle a choisi de s’allier à Amper. Cette intelligence
artificielle a été conçue par une équipe de musiciens et d’ingénieurs.
C’est une grande première dans le milieu musical, puisqu’Amper a
réalisé la partie instrumentale de A à Z. Impressionnant !
Cependant, la chanteuse a quand même tenu à clarifier qu’elle donnait
ses instructions et que l’AI suivait ses directives, comme le choix des
instruments ou le tempo.
Une évolution qui pourrait changer la vie d’artistes qui vivent un
véritable enfer pour se faire connaître, notamment avec les levées
d’argent nécessaires à l’élaboration d’un projet, l’apprentissage
parfait d’un instrument ou encore l’acquisition de toutes les notions
musicales requises pour parvenir à l’enregistrement final.
De nombreux domaines à explorer
futur intelligence artificielle
Au-delà de la musique, le cinéma traite le sujet de manière
sensationnelle, notamment avec des robots envahisseurs. Les chercheurs
et scientifiques cherchent à rassurer le public en mettant au clair
leurs intentions. L’intelligence artificielle serait une aide sans
précédent pour l’homme, au quotidien. Par exemple, en supprimant les
tâches répétitives, notamment ménagères ou encore en s’imprégnant de
nos habitudes et en nous surprenant avec des petits rappels du type «
la révision de la voiture doit être faite ». L’ intelligence
artificielle serait donc mise au point comme une véritable assistance
au quotidien, une partenaire.
Dans de nombreux domaines, l’aide serait utile, particulièrement au
niveau de l’arbitrage sportif, même si la vidéo tranche déjà de
nombreuses décisions. En effet, l’intelligence est une capacité
humaine, car nous sommes dotés de sensibilité. Les émotions perturbent
un raisonnement rationnel. Grâce à l’ intelligence artificielle, tout
serait exact et donc indiscutable.
De nombreux tests ont été effectués, notamment dans le poker avec l’
intelligence artificielle Libratus. Une expérience assez perturbante
pour les joueurs puisque la machine apprend très vite et sait bluffer !
Du jamais vu.
En matière d’intelligence artificielle plus douce, Daniel Negreanu
avait participé au projet STACKED, jeu qui permet de perfectionner son
jeu en jouant contre un ordinateur. Cependant le joueur avait déclaré
que rien ne valait un jeu humain.
Les objets connectés, l’avenir de l’ intelligence artificielle ?
Petit à petit, les grands groupes s’immiscent dans nos vies
quotidiennes via des objets intelligents. En prenant l’exemple d’Amazon
et son « Echo », nous découvrons un véritable assistant personnel,
répondant au nom d’Alexa. La fonction première d’Echo est de diffuser
de la musique, cependant il est possible de converser avec la machine,
qui vous donnera les infos du jour, la météo… Il est également possible
de tenir une discussion, certes basique, mais intéressante – pour un
robot. Apple n’a évidemment pas dit son dernier mot et a présenté
dernièrement sa propre version d’Echo, HomePod.
Cependant, la firme américaine a déclaré que leur dernier appareil
serait uniquement axé sur la musique et sera « une nouvelle façon
d’écouter la musique, une approche complètement différente ». HomePod
devrait être commercialisé en décembre prochain. Affaire à suivre donc
…
Contenu proposé par Maria D.
* 136partages
* Facebook
* Twitter
* LinkedIn
Sources & crédits Source : - Crédit : Photos : Pixabay
assistant vocal Robot 2017-08-29
Gaetan R
Tags assistant vocal Robot
SUR LE MÊME SUJET (OU À PEU PRÈS)
apple watch classement 2017
Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en 2017
3 janvier 2018
technologies iot 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
2 janvier 2018
wearable emarketer
EMarketer : les wearables en perte de vitesse selon le cabinet
28 décembre 2017
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs
obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Nom * ______________________________
Adresse de messagerie * ______________________________
Laisser un commentaire
Suivez-nous
Twitter Facebook Google+ LinkedIn RSS
Rejoignez notre communauté de 50 000 professionnels
* Populaires
* Récents
* Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l'année 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
* Robot sexuel : une machine particulièrement sensible au piratage
Robot sexuel : une machine particulièrement sensible au piratage
* CES 2018 : les quatre tendances attendues au salon de Las Vegas
CES 2018 : les quatre tendances attendues au salon de Las Vegas
* Somfy annonce Outdoor Camera, une caméra dissuasive
Somfy annonce Outdoor Camera, une caméra dissuasive
* Byton dévoile son concept car capable de devancer Tesla
Byton dévoile son concept car capable de devancer Tesla
[ces-2018-montres-connectees-manque-innovation-110x75.jpg]
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque d'innovation ?
[colgate-kolibree-apple-ces-110x75.jpg]
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents connectée
[french-tech-ces-2018-tweeter-110x75.jpg]
French Tech au CES 2018 : entre réussites critiques et combat des chefs
[ufc-que-choisir-justice-110x75.jpg]
Produits IoT : UFC Que choisir assigne en justice Amazon et la Fnac
[ces-panne-electricite-110x75.jpg]
CES 2018 : inondations et panne d'électricité au salon de
l'électronique
Février
Fira Gran Via Av. Joan Carles I, 64, 08908 L'Hospitalet de Llobregat,
Barcelona, Espagne
26fev - 1marfev 260 \h 00 \02\00\2mar 1- 0 \h 00 \03\00\3Mobile World
Congress 2018 : Le salon grand public européen
Détails de l'événement
Le Mobile World
Voir plus
Détails de l'événement
Le Mobile World Congress 2018 se tiendra à Barcelone du 26 au 1er mars
2018. Cet événement d’envergure international est incontournable pour
celui qui veut suivre de près l’actualité High Tech.
Fira Barcelona accueillera une fois de plus le Mobile World Congress
2018. Auparavant le théâtre exclusif des nouveautés smartphone, le MWC
est devenu un des salons européens les plus appréciés par les acteurs
de l’IoT grand public et professionnel.
Grands groupes et startups font le déplacement pour présenter des
objets connectés novateurs prenant place dans la maison connectée. Les
groupes industriels présentent les avancées en matière de solutions
pour les villes intelligentes, mais surtout les technologies de
télécommunications de demain comme la 5G.
Le salon qui accueillait 108 000 visiteurs en 2017 devrait encore une
fois être marqué par les annonces des constructeurs comme Samsung, LG,
Intel, ou encore Peugeot.
Heure
Février 26 (Lundi) 0 h 00 min - Mars 1 (Jeudi) 0 h 00 min
Location
Fira Gran Via
Av. Joan Carles I, 64, 08908 L'Hospitalet de Llobregat, Barcelona,
Espagne
Calendrier GoogleCal
Un Apéro Connecté ça vous dit ?
IFRAME:
https://player.vimeo.com/video/172713836?theme=none&wmode=opaque
Contactez-nous. / Mentions légales.
© Copyright Publithings 2018, Paris 75010, Tous droits réservés.
* 136partages
* Partage
* Partage
* Partage
* Partage
* Partage
* Partage
* Google+
* Pinterest
* Partage
* Digg
* Del
* StumbleUpon
* Tumblr
* VKontakte
* Print
* Email
* Flattr
* Reddit
* Buffer
* Love This
* Weibo
* Pocket
* Xing
* Odnoklassniki
* ManageWP.org
* WhatsApp
* Meneame
* Blogger
* Amazon
* Yahoo Mail
* Gmail
* AOL
* Newsvine
* HackerNews
* Evernote
* MySpace
* Mail.ru
* Viadeo
* Line
* Flipboard
* Comments
* Yummly
* SMS
* Viber
* Telegram
* Subscribe
* Skype
* Facebook Messenger
* Kakao
* LiveJournal
* Yammer
* Edgar
(BUTTON) x
Send this to a friend
Courriel ____________________E-mail destinataire ____________________
(Submit) Envoyer (Submit) Annuler
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience
sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous
considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Roadmap to business : l'intelligence artificielle dans votre entreprise
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Robotique, IA et business : tout ce que les humains doivent en savoir
Technologie : Les technologies d'automatisation et d'intelligence
artificielle font exploser un domaine jusqu'alors réservé à certains
seulement. Le marché de la robotique, qui devrait dépasser les 135
milliards de dollars dans deux ans, peut-il vous intéresser ? Voici un
guide de la technologie et des tendances.
la rédaction de ZDNet
Par Greg Nichols, ZDNet.com | Jeudi 09 Novembre 2017
Suivre @zdnetfr
Une sorte de robot a existé pendant le dernier demi-siècle : les
Goliaths à bras bombés qui dominaient (et dominent encore le plus
souvent) les lignes d'assemblage industrielles. Ces robots industriels
sont monotâches - construits pour repérer ou ajouter des éléments dans
le cadre d'un processus de fabrication défini. Ils ne sont pas sexy,
mais dans la seconde moitié du XXe siècle, ils ont transformé la
fabrication industrielle et, avec elle, le paysage de la main-d'œuvre
peu qualifiée dans une grande partie des États-Unis, de l'Asie et de
l'Europe.
Vous avez probablement entendu beaucoup parler des robots et la
robotique au cours des deux dernières années. C'est parce que pour la
première fois depuis les débuts de l'Unimate de General Motors (1961),
considéré comme le premier robot industriel, cette discipline est en
passe de transformer à nouveau les économies mondiales. Et cette fois
l'impact sera beaucoup plus large. Beaucoup plus important.
Aujourd'hui, les robots déménagent dans les bureaux, les hôpitaux et
les écoles - des environnements non industriels - ainsi que dans les
entrepôts et les petits centres de fabrication. Et de plus en plus, ils
parcourent nos routes et nous survolent. Et il s'agit là seulement de
quelques domaines où les robots gagnent rapidement en traction, en
réalisant le travail plus efficacement, de manière fiable et pour moins
d'argent que précédemment.
Cela provoque beaucoup d'enthousiasme, et beaucoup d'inquiétudes. Sans
compter que le rythme étonnant du développement de cette industrie
soulève de nombreuses questions. Ce guide, écrit pour les
professionnels, aborde ces grandes questions. Il vous fournira le
contexte pour vous décider à adopter, ou non, ces technologies. Cela
vous donnera également un aperçu d'une industrie qui devrait dépasser
les 135,4 milliards de dollars de revenus d'ici 2019, et dont la
pertinence pour le commerce et la vie quotidienne dans les prochaines
décennies ne peut être surestimée.
Qu'est-ce qu'un robot ?
Les geeks de la robotique débattent de cette question depuis des
lustres autour d'un verre. Et personne n'a encore convaincu personne.
Et cela parce que toutes les définitions sont trop rigide ou trop
générale.
Votre machine à laver est-elle un robot ? Une voiture haut de gamme
moderne, qui utilise des milliers de processus pour fonctionner sans
que le conducteur en ait conscience, est-il un robot ? En vérité, c'est
un peu comme la définition de la pornographie par le juge Potter
Stewart : vous reconnaissez un robot lorsque vous en voyez un.
Besoin d'une meilleure définition ?
Un robot est une machine programmable qui interagit physiquement avec
le monde qui l'entoure et est capable de mener une série complexe
d'actions de manière autonome ou semi-autonome.
Pourquoi ce domaine a-t-il beaucoup avancé ces dernières années ?
Il y a quatre raisons:
* La baisse du prix des capteurs
* Le développement de l'open source
* Le prototypage rapide
* La convergence de technologies disparates
Les Capteurs
La demande pour une informatique capable de mobilité a été une aubaine
pour le développement de la robotique, entraînant une baisse des prix,
des progrès rapides et la miniaturisation de la technologie des
capteurs. Les accéléromètres ont pu coûter des centaines d'euros pièce.
Désormais chaque smartphone peut mesurer l'accélération, capturer des
vidéos étonnantes, réparer l'emplacement géographique de l'utilisateur
et proposer de le guider, s'interfacer avec d'autres appareils et
émettre via plusieurs bandes de spectre. Donc les robots ont profité de
tout cela et possèdent désormais des fonctionnalités identiques.
L'omniprésence de l'IoT est un autre levier. D'ici 2025, il y aura 100
milliards d'appareils connectés à l'Internet des objets, générant des
revenus de 10 milliards de dollars. Pour la première fois, les capteurs
qui capturent et envoient des données liées à la pression, au couple et
à la position sont très peu onéreux. Ce qui entraîne là aussi une
explosion du développement de la robotique.
De même, les prix des capteurs lidar et infrarouges, auparavant
l'équipement de détection le plus coûteux pour les robots auto-guidés,
ont chuté de 90% grâce en grande partie au développement agressif des
voitures autonomes de Google Waymo et consort.
Et les caméras 3D, qui étaient inaccessibles à tous sauf aux équipes de
R&D les plus soigneusement financées et les titans hollywoodiens, sont
maintenant disponibles gratuitement grâce à un travail intelligent avec
les algorithmes.
Les développements de l'Open Source
En 2009, un document présenté à la Conférence Internationale IEEE sur
la Robotique et l'Automatisation (ICRA - International Conference on
Robotics and Automation) a présenté le système d'exploitation robotique
(ROS - Robotic Operating System) au monde. ROS est le premier OS
standard pour le développement de la robotique. Il se trouve également
être gratuit, open source et intrinsèquement flexible, libérant les
développeurs de la tâche chronophage de développer un système
d'exploitation à partir de rien.
Il existe de nombreux utilisateurs d'open source dans l'informatique
personnelle, mais parce que les environnements opérationnels
propriétaires comme Windows ont atteint un public important en premier,
les systèmes open source ont toujours été des alternatives. Ce n'est
pas le cas avec la robotique, où l'open source est maintenant la norme,
ce qui entraîne une véritable transe du développement communautaire.
Open Robotics, qui dirige le développement de ROS, a également dévoilé
un simulateur de robotique appelé Gazebo qui permet aux ingénieurs de
tester les robots dans la réalité virtuelle sans risquer des crashs
matériels.
Quelle ont été les influences respectives de ROS et Gazebo ? Sur les 23
équipes en compétition au DARPA Robotics Challenge, 18 ont utilisé des
robots fonctionnant sur ROS et 14 ont utilisé Gazebo pour tester leurs
concurrents humanoïdes dans des environnements virtuels.
Et la preuve finale de l'engouement repose sur l'investissement. En
2015, plus de 150 millions de dollars ont été versés par les Venture
Capitalist aux entreprises qui développent des robots qui fonctionnent
sur ROS.
Le prototypage rapide
Bien que nous devions encore attendre pour voir si les imprimantes 3D
changeront fondamentalement la façon dont (et où) les biens de
consommation sont fabriqués, l'impact de la fabrication additive sur le
développement de la robotique est déjà énorme. "L'impression 3D permet
au créateur de passer d'un concept abstrait à un produit réel en
quelques heures (ou jours)" affirme Robotics Tomorrow, qui suit cette
industrie.
Les imprimantes 3D installés dans les Fablab et les départements
d'ingénierie des universités, dont certaines permettent l'impression
multi-matériaux ou encore en métal, ont considérablement abaissé la
barrière à l'entrée pour le développement de la robotique. Besoin de
preuve ? Il suffit de vérifier le nombre de projets de robotique en
direct sur Kick Starter (1725 à l'heure où nous traduisons ces lignes).
Lorsque les ingénieurs peuvent fabriquer des prototypes de composants
dans leur atelier, l'innovation suit.
La convergence de la technologie
Tout comme la baisse du prix des capteurs, l'énorme succès de
l'informatique mobile (en premier lieu les smartphones) a stimulé les
progrès de la reconnaissance des voix et des objets, qui ont des
applications évidentes en robotique. Les capteurs de jeu 3D aident les
robots à naviguer dans l'encombrement d'un monde humain non structuré.
Et des entreprises comme Google, Amazon et Apple ont travaillé dur en
présentant des plates-formes de Intelligence Artificielle encore
faibles et limitées (weak AI ou narrow AI), mais désormais présentes en
ligne et dans les maisons.
Tout cela est accompagné d'une augmentation de la puissance de calcul
prévisible d'une année à l'autre, par l'arrivée du cloud computing et
de la technologie IoT. Mixez le tout ensemble et vous pouvez voir que
de nombreuses technologies que les roboticiens ont attendu pendant des
lustres ont mûries ces dernières années.
Quels types de robots transforment actuellement le monde ?
Il y en a de beaucoup de catégories différentes, mais vous devriez
connaître ces principales :
* Les robots collaboratifs
* Les robots de télé-présence
* L'automatisation de l'entreposage et de la logistique
* Les robots de santé
* Les véhicules autonomes
Les robots collaboratifs (la cobotique)
Une nouvelle génération de robots collaboratifs est apparue ces
dernières années. Contrairement aux lourds robots industriels du 20ème
siècle, ces robots collaboratifs, dont la plupart ont un ou plusieurs
bras articulés, sont flexibles et facilement reprogrammables à la
volée. Et de nombreux modèles apprennent en observant les humains
démontrer leurs tâches.
La principale caractéristique qui fait que les robots collaboratifs
d'entreprises tels que Universal Robots, Rethink Robotics et ABB sont
sûrs, c'est leur capacité à éviter les collisions et, en utilisant des
capteurs de couple de haute précision, de reconnaître lorsqu'ils
rencontrent quelque chose ou quelqu'un d'inattendu.
Cette capacité permet aux robots de fonctionner en dehors des cages de
sécurité et à côté des humains, ce qui ouvre un nouveau potentiel de
productivité pour les fabricants industriels. Les robots peuvent
apprendre des tâches complexes et agir ensuite comme une deuxième paire
de doigts pour augmenter les capacités des travailleurs qualifiés -
donc la désignation "collaborative".
Pourquoi cela change tout ?
L'automatisation s'impose dans les industries telles que la fabrication
d'automobiles et d'électronique et fait à présent des incursions dans
les entrepôts et le secteur de la logistique. Au fur et à mesure que
les prix des plates-formes polyvalentes de gestion des tâches
s'écroulent, les fabricants des petites et moyennes entreprises
commencent à utiliser des robots. Malgré cela, un avenir plausible où
des robots remplaceraient entièrement les travailleurs est encore loin.
Et en attendant, la question de la sécurité est encore un sujet
sensible.
Le marché des robots collaboratifs pourrait atteindre 3,3 milliards de
dollars d'ici 2022.
Les robots de télé-présence
Les robots de télé-présence, qui ont été une nouveauté il y a quelques
temps déjà, commencent à se développer et rencontrent une utilisation
plus large. Il en existe plusieurs types différents, des modèles
simples comme Double, qui sont en fait des iPads sur roues, jusqu'aux
modèles Ava 500 d'iRobot. Comptez alors 30.000 dollars.
Pourquoi cela change tout ?
Dans la plupart des secteurs, il existe un segment croissant de
travailleurs contractuels et de freelance qui ne peuvent pas être au
bureau à plein temps. Les robots de télé-présence offrent une
alternative étonnamment adéquate pour être physiquement présent. J'ai
eu l'occasion d'essayer quelques modèles, et la possibilité de naviguer
dans le bureau différencie vraiment l'expérience d'un simple appel
Skype.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/hVviDvsBQ78
Vidéo de démonstration du robot collaboratif Ava 500 de iRobot
Le marché des robots de télé-présence pourrait atteindre 8 milliards de
dollars d'ici 2023.
Entrepôt et logistique
Parmi toutes les catégories de robots couvertes dans ce dossier, ceux
situés dans les entrepôts et plus généralement le champs de
l'automatisation logistique ont l'impact le plus important sur le
commerce mondial en ce moment.
Pourquoi? Une réponse : Amazon. En 2012, Amazon a acheté Kiva Systems,
qui fabrique des systèmes d'automatisation pour les entrepôts, pour 775
millions de dollars. Amazon peut désormais automatiser en un jour ses
centres logistiques. De quoi laisser le reste du marché du retail
mondial loin derrière.
Aujourd'hui, il serait difficile de trouver un détaillant avec des
aspirations à faire du commerce électronique qui ne réorganise pas ses
opérations dans le but d'automatiser. Mais l'acquisition de Kiva en
2012 a laissé un énorme trou dans la compétition des acteurs. Kiva
était le principal fournisseur de solutions de logistique d'entrepôt,
et de grandes entreprises comme Staples, Walgreens et Gap s'appuyaient
(déjà) sur sa technologie.
Enfin, plusieurs entreprises de robotique proposent des produits de
logistique au marché, comblant le trou laissé par l'acquisition de Kiva
et prolongeant la promesse de l'entrepôt automatisé pour les
détaillants de petite et moyenne taille.
Certaines des solutions proposées sont particulièrement spécifiques,
comme des chariots autoguidés qui peuvent se déplacer rapidement et de
manière autonome entre les stations d'emballage. D'autres sont plus
complets, englobant des kilomètres de tapis de transport, et des
milliers de robots cueilleurs et ramasseurs.
Pourquoi cela change tout ?
C'est un peu comme demander pourquoi était le conteneur a tout changé
il y a quelques années : parce qu'il a complètement transformé le
fonctionnement du commerce mondial. Les ventes mondiales de robots
d'entreposage et de logistique ont atteint le chiffre d'affaires de 1,9
milliard de dollars en 2016. En 2021, selon une prévision du cabinet de
recherche Tractica, le marché atteindra 22,4 milliards de dollars.
La santé
Le secteur en plein essor de la chirurgie robotique est dominé par
Intuitive Surgical, qui commercialise le système chirurgical da Vinci.
Des centaines de milliers de chirurgies sont maintenant réalisées avec
des systèmes da Vinci chaque année - pratiquement tous les patients
prostatiques qui le peuvent optent pour cela - et la chirurgie
robotique a rapidement dépassé le seuil d'adoption critique. Intuitive
Surgical a maintenant une capitalisation de 18,2 milliards de dollars.
Les robots chirurgicaux vont jouer un rôle beaucoup plus important dans
les soins de santé dans les années à venir. Auris Surgical, fondé par
le cofondateur d'Intuitive Surgical, Fred Moll, a recueilli un
demi-milliard de dollars de fonds, même si l'entreprise n'a pas encore
de produit sur le marché.
Mais la chirurgie n'est pas le seul domaine par lequel les robots
entrent dans le monde de la santé. Les robots d'assistant personnel,
tels que les modèles développés par Aldebaran, devraient probablement
apparaître rapidement dans les maisons de retraite, en particulier dans
les pays où le vieillissement important, comme le Japon.
Toyota a créé l'Institut de recherche Toyota (1 milliard de dollars de
financement) il y a quelques années. Il développe actuellement des
robots qui peuvent fonctionner dans des environnements non structurés
et semi-structurés, comme les hôpitaux et autres établissements de
soins.
Et des robots tels que le TUG d'Aethon déplacent déjà des fournitures
dans les couloirs de linoléum des hôpitaux tandis que les solutions de
téléprésence robotisées aident à connecter des patients situés dans des
régions éloignées avec des spécialistes à travers le monde.
Pourquoi cela change tout ?
La chirurgie assistée par robot est moins invasive, plus précise et
susceptible d'ouvrir de nouveaux horizons pour les traitements
chirurgicaux. Auris, par exemple, explore des outils chirurgicaux non
invasifs pour les cancers du poumon et de la gorge. De façon plus
générale, les robots peuvent réduire les coûts des soins de santé en
automatisant les tâches opérationnelles tout en réduisant
potentiellement les erreurs.
Le marché de la robotique médicale pourrait être valorisé à 12,8
milliards de dollars d'ici 2021.
Les véhicules autonomes
Les véhicules autonomes sont la technologie à la mode en matière de
robotique en ce moment. Mais les voitures de Google et Uber qui
circulent sur les routes californiennes ne sont qu'une application de
la technologie de conduite autonome.
Jusqu'à présent, les petits engins autonomes ont eu beaucoup plus
d'impact sur le commerce car ils naviguent de manière fort habile dans
les environnements structurés et semi-structurés des usines et des
entrepôts, des espaces qui offrent moins de risques aléatoires que les
routes ouvertes.
La manipulation de matériaux par des engins autonomes en particulier
est un secteur porteur pour l'automatisation, en grande partie parce
que c'est un domaine dangereux pour les travailleurs humains. Les
robots autonomes équipés de lidar, de caméras et d'autres capteurs
peuvent évoluer en toute sécurité et rapidement sur des quais de
chargement et des planchers d'usine tout en évitant les collisions avec
les travailleurs humains.
Le marché mondial de ces véhicules atteindra 2,8 milliards de dollars
d'ici 2022.
Sur les routes ouvertes, les véhicules autonomes se montrent également
très prometteurs, mais le plus grand impact attendu est celui des
camions semi-autonomes. L'idée est que les camionneurs long-courriers
pourront mettre leurs plates-formes roulantes sur pilote automatique
sur les autoroutes, où ils passent la plupart du temps, puis revenir au
mode manuel dans les rues de ville par exemple.
En 2016, Otto, acquis depuis par Uber pour 680 millions de dollars, a
orchestré la première livraison commerciale par gros camion autonome.
Pourquoi cela change tout ?
La sécurité est le plus grand avantage des véhicules autonomes. En lien
avec des entreprises de technologie, presque tous les grands
constructeurs automobiles se sont lancés dans la technologie de
conduite autonome. Nous sommes encore à une décennie ou plus de la
commercialisation de véhicules totalement autonome et viable, et ce
sans tenir compte des délais réglementaires potentiels. Et même lorsque
la technologie arrivera sur le marché, il faudra un certain temps pour
qu'une flotte massive se mette en place. Mais ne vous méprenez pas, un
futur arrive où la plupart des voitures sur la route seront autonomes.
Lorsque cela se produira, les accidents de la route devraient décroître
et le trafic s'améliorer.
Le marché des véhicules autonomes et semi-autonomes pourrait atteindre
77 milliards de dollars d'ici 2035.
Les robots prennent des emplois. Les craintes sont-elles justifiées ?
Ce son que vous entendez ? C'est la boîte de Pandore qui s'ouvre. Des
gens très intelligents ont balancé des points de vue diamétralement
opposés sur cette question, et je conseille une extrême suspicion à
toute personne qui parle de ces choses avec aplomb.
Les arguments des prophètes de malheur
Il y a certainement dans le lot des points de vue pessimistes dignes
d'intérêt. Une étude récente du Bureau national de la recherche
économique a examiné l'impact de l'utilisation accrue de robots
industriels sur le marchés du travail américain de 1990 à 2007 et a
constaté qu'il y avait "des effets négatifs importants et robustes de
l'emploi de robots sur les salaires dans les zones de banlieue". Selon
les données chronologiques, les emplois perdus au bénéfice des robots
n'ont pas été remplacés par de nouvelles opportunités apportées par
l'utilisation des robots, un argument souvent évoqué par les
technologues.
Ces résultats ne sont pas prédictifs et devraient être pris dans un
contexte approprié - le boom actuel de la robotique a commencé en
grande partie après 2007, et il est difficile de corréler l'impact des
robots sur l'emploi dans des industries aussi disparates que la
fabrication et la santé.
Mais les craintes sont suffisamment réelles pour que des poids lourds
de la technologie les mettent en avant. Bill Gates a exprimé son
soutien à une taxe sur les robots, par exemple - un prélèvement sur le
travail des robots, qui remplacerait l'impôt sur le revenu perdu par
les gouvernements lorsqu'un robot prend des emplois humains.
La Corée du Sud semble être prête à réduire les incitations fiscales
pour les entreprises qui investissent dans l'automatisation. Une
décision motivée par le risque de perte de revenus fiscaux sur le
travail. Le président de la Corée du Sud craint qu'un taux de chômage
plus élevé à l'ère de la robotique nécessite un système de protection
sociale plus robuste. Ce qui constitue un énorme problème puisque le
gouvernement recueille moins de recettes fiscales dans une période de
crise de l'emploi.
Un rapport récent de Price Waterhouse Cooper suggère que jusqu'à 38 %
des emplois américains pourraient être perdus à cause de
l'automatisation au début de la décennie 2030. "Les risques
apparaissent les plus élevés dans les secteurs tels que le transport et
le stockage (56%), la fabrication (46%) et le commerce de gros et de
détail (44%). Mais plus bas dans des secteurs comme la santé et le
travail social (17%)".
Mais ces analyses sont nécessairement spéculatives, ce qui explique la
gamme spectaculaire de prédictions apparemment crédibles sur l'avenir
de l'emploi une fois que les machines pourront faire beaucoup de choses
actuellement réalisées par les humains.
Tout ça n'est pas si clair
De l'autre côté de la table du débat, il y a un argument crédible selon
lequel l'automatisation entraîne des pertes d'emplois à un niveau
local, mais assure une augmentation nette des emplois. L'un des
partisans de ce point de vue est l'association professionnelle A3, qui
a publié une étude qui révèle que pendant la périodes de croissance de
1996, les emplois et les livraisons de robots ont toutes deux augmenté.
"Pour nous" déclare Jeff Burnstein, président de A3, "cela signifie que
les robots n'ont pas tué d'emplois".
Il y a quelques années, la Fédération internationale de la robotique a
publié une étude portant sur l'utilisation de la robotique en Chine, au
Japon, au Brésil et en Inde. Au fur et à mesure que l'utilisation du
robot s'accélère dans ces pays, le chômage diminue.
IDC a récemment constaté que les dépenses en robotique atteindraient
135,4 milliards de dollars d'ici 2019, contre 71 milliards de dollars
il y a deux ans. Selon le rapport, les services tels que la formation,
le déploiement, l'intégration et la consultation représenteront 32
milliards de dollars. Ce qui représente autant de réservoirs de
nombreux nouveaux emplois.
Même le rapport PWC, souvent cité, n'est pas que malheur et fatalité.
Les robots augmentent la productivité, et les gains de productivité ont
tendance à générer de la richesse. Et historiquement, cela a entraîné
une augmentation des emplois du secteur des services, qui ne sont pas
faciles à automatiser.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/1uIzS1uCOcE
Vidéo de Ray Kurzweil : "The Coming Singularity", l'arrivée de la
singularité.
Il y a beaucoup de manquements à noter dans la méthodologie de tous ces
rapports. Et voici le problème de fond : une méthode précise pour
prédire comment les technologies changeront le futur est illusoire - et
c'est particulièrement vrai lorsque ces technologies modifient
fondamentalement le paradigme économique. Dans le grand sillage de
cette incertitude, vous avez Ray Kurzweil prédisant l'utopie (voit
vidéo ci-dessus) et l'auteur Martin Ford prédisant quelque chose de
plus sombre.
En fin de compte, le rapport de PWC conclue de la manière la plus
judicieuse, quoique vague, et c'est frustrant. Ce qui va se passer
n'est pas clair. Les revenus moyens avant impôts devraient s’accroître
avec l'augmentation de la productivité. Mais ces avantages ne seront
pas répartis uniformément dans les différents groupes de revenu.
Sujet: Intelligence artificielle Robotique Voiture autonome Voiture
connectée Santé IA Roadmap Business
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
* Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
20/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
1 réponse
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
Elle laisse un goût bizarre dans la des salariés cette intelligence
artificielle comme chez notre opérateur télécom national Orange qui
fait travailler les clients qui doivent gérer eux-mêmes leurs lignes
sur internet pendant que les salariés dépossédés de leur travail au
profit des robots se retrouvent brutalisés dans des openspaces
invivables de type Orange Gardens dans des banlieues inaccessibles. Des
agents sont employés à temps complet pour bousiller la vie des salariés
jusqu'aux suicid et qui n'ont jamais cessé même si les médias n'en
parlent plus. C’est « human outside brutal inside », La caste
dirigeante l'ignore totalement et s'octroie rémunérations et stocks
options délirants en toute discrétion sans compter les voitures et les
voyages dolce vita dans les plus beaux spots de la planète entre les
fêtes au festival de cannes et Roland garros la plus belle loge du
central pendant que les salariés c'est entre 0 et 1% d'augmentation
annuelle.
profiteurs
9 novembre, 2017 22:21
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Et si le BIM était déjà dépassé ?
Et si le BIM était déjà dépassé ?
14/01/2018
* Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
14/01/2018
* Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
14/01/2018
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
12/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 3 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 4 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
* 5 iPhone : quand Apple se prend les pieds dans la hotte et est
poursuivi
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
12/01/2018
* Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
12/01/2018
* IBM prépare le grand ménage dans sa division services
IBM prépare le grand ménage dans sa division services
12/01/2018
* Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
12/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Roadmap to business : l'intelligence artificielle dans votre entreprise
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Interface conversationnelle : le nouveau grand voyage de Voyages-SNCF
Technologie : Après la révolution du mobile, celle des interfaces
conversationnelles incarnées par les chatbots ? Voyages-SNCF y croit et
s’est lancé dans la construction d’une IA capable de répondre aux
multiples attentes des voyageurs. En démarrant par des scénarios bien
délimités.
la rédaction de ZDNet
Par Reynald Fléchaux | Jeudi 26 Octobre 2017
Suivre @zdnetfr
Et si les interfaces conversationnelles étaient la prochaine révolution
dans la relation client ? C’est en tout cas le pari que fait
Voyages-SNCF, l’agence de voyages en ligne de la compagnie nationale,
qui s’est emparé très tôt du sujet, via un projet pilote de
reconnaissance vocale dans son application mobile, via une
expérimentation sur l’IA d’Amazon, Alexa, et via le lancement, en
septembre dernier, d’un chatbot sur Facebook Messenger, Vbot. « Nous
sommes persuadés que le conversationnel est une révolution aussi
significative que celle du mobile dans les modes d’interaction avec les
clients », dit Gilles de Richemond, le directeur général de
Voyages-SNCF Technologies (VSCT), la DSI de la filiale de distribution
digitale de la SNCF.
(Source : Wikipedia)
Dès la fin 2015, VSCT entreprend le développement d’une surcouche
dédiée au voyage pour OpenNLP et Stanford NLP, deux boîtes à outils
Open Source spécialisées dans la reconnaissance du langage naturel (NLP
signifiant Natural Language Processing). « Nous avons démarré
l’apprentissage de l’IA dès nos premiers tests sur l’application mobile
et sur Alexa, précise Aditye Kumar, le directeur de l’innovation et de
la stratégie IT de Voyages-SNCF. Puis, nous avons lancé notre chatbot
sur un périmètre fonctionnel restreint, la pose d’options.
Un périmètre que nous venons d’étendre avec un usage lié à notre offre
TGV Max. Plus le bot sera utilisé, plus il deviendra riche. » Selon le
voyagiste, Vbot a enregistré, au cours des trois derniers mois, entre
100 000 et 120 000 contacts avec des utilisateurs et voit arriver
chaque jour environ 2 500 nouveaux clients. « La croissance est
exponentielle », assure Gilles de Richemond, qui fait un rapprochement
avec la montée en puissance du mobile voici quelques années.
Prendre en charge l’après-vente
La démarche de VSCT, itérative, vise à enrichir peu à peu l’application
conversationnelle pour l’ouvrir à de nouveaux usages. « D’ores et déjà,
nous avons progressé dans le taux de reconnaissance : chaque jour, le
bot apprend à répondre à de nouvelles intentions manifestées par les
clients », assure Aditye Kumar. Un apprentissage tout sauf automatique,
puisque l’enrichissement de la couche logicielle développée par VSCT et
baptisée Tock (The Open Conversation Kit, disponible sur GitHub),
repose sur un travail de fourmis des développeurs, qui associent, dans
le back-office, des intentions qui échappent encore à l’IA à des
réponses.
En ligne de mire, le voyagiste espère amener les interfaces
conversationnelles vers des usages dans l’après-vente, comme l’échange
de billets. « Pas tant pour désengorger le centre d’appel que pour
accompagner les nouveaux usages des clients », assure Gilles de
Richemond. Un scénario bien plus complexe que la simple pose d’options,
le bot devant alors gérer toute les caractéristiques des billets de
trains (leur type, le lien avec des cartes commerciales, les
correspondances, etc.).
Chatbot à tout faire
Au passage, cet usage futur souligne le besoin de connecter l’interface
conversationnelle aux systèmes d’information existants. Ce qui suppose
de disposer de systèmes exposés sous forme d’API, insistent Aditye
Kumar et Gilles de Richemond. VSCT prévoit d’ailleurs de continuer le
travail de refonte de ses systèmes selon ce principe ; les interfaces
conversationnelles supposent en effet des interactions restreintes avec
les utilisateurs, donc l’exposition de services très granulaires.
A terme, l’objectif de VSCT consiste bien à mettre sur pied un chatbot
couvrant un grand nombre d’interactions avec les clients, pour des
usages transactionnels (réserver, acheter, échanger un billet) mais
aussi « inspirationnels » (la capacité à recommander une offre en
fonction d’un dialogue ouvert avec un utilisateur). « Ces deux
développements sont lancés. On teste différents scénarios et on va
mesurer l’appétence des clients pour ceux-ci », résume Gilles de
Richemond. Une stratégie qui rejoint celle de la SNCF elle-même.
Son président, Guillaume Pépy, vient en effet d’annoncer le lancement
d’ici un an d’un assistant personnel de mobilité, capable, en réponse à
la demande d’un utilisateur, de concevoir le meilleur itinéraire en
combinant différentes formes de transport, covoiturage via BlaBlaCar y
compris.
Lien vers la page GitHub de Tock
Sujet: Intelligence artificielle Chat Transports IA Roadmap Business
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
* Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
20/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
1 réponse
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
- Allo la sncf ? les trains arrivent-ils à l'heure ?
- non
- y'a une grève ?
- oui
décepticon
26 octobre, 2017 17:46
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Et si le BIM était déjà dépassé ?
Et si le BIM était déjà dépassé ?
14/01/2018
* Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
14/01/2018
* Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
14/01/2018
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
12/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 3 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 4 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
* 5 iPhone : quand Apple se prend les pieds dans la hotte et est
poursuivi
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
12/01/2018
* Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
12/01/2018
* IBM prépare le grand ménage dans sa division services
IBM prépare le grand ménage dans sa division services
12/01/2018
* Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
12/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Roadmap to business : l'intelligence artificielle dans votre entreprise
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Chatbots : la discussion ne fait que démarrer
Technologie : Les nombreux chatbots aujourd’hui disponibles, en
particulier sur Facebook Messenger, ne constituent que les prémisses
d’un nouveau type d’interface appelée à essaimer. Avec des enjeux
économiques majeurs pour les entreprises.
la rédaction de ZDNet
Par Reynald Fléchaux | Mardi 14 Novembre 2017
Suivre @zdnetfr
La messagerie Facebook Messenger a beau recéler déjà des dizaines de
milliers de chatbots, ces agents conversationnels qu’on interroge en
langage naturel, on n’a encore rien vu. C’est en tout cas l’avis des
experts du sujet qui, tous, soulignent le chemin qui reste à parcourir
avec cette technologie. « Le marché a décollé avec l’arrivée des bots
sur Facebook Messenger en avril 2016.
Mais, peu à peu, on a dérivé de l’idée de départ - le conversationnel -
pour se cantonner à des interfaces abusant des artefacts graphiques.
Cela ressemble un peu à ce qu’on connaissait au début des apps mobiles
», résume Javier Gonzalez Helly, co-fondateur de Botfuel, une jeune
société créée début 2016 et dont l’objectif est de proposer une
plateforme de chatbots de seconde génération.
Pour Cyril Texier, Pdg et co-fondateur de Do You Dream Up, une société
qui commercialise des chatbots depuis 2011, réussir son interface
conversationnelle, c’est avant tout trouver le bon cas d’usage, la
bonne approche. « Les premières questions que l’entreprise doit se
poser sont assez basiques : sur quel périmètre va-t-on utiliser le bot
? Pour quoi faire ? Auprès de quelle cible ? Est-ce que l’entreprise
possède la base de connaissances ? Car, si notre technologie peut
comprendre les requêtes, elle a besoin de cette base pour fournir des
réponses », dit-il.
L’ironie égare les chatbots
L’intelligence artificielle qui sous-tend aujourd’hui les interfaces
conversationnelles reste en effet trop limitée pour espérer aller
réellement au-delà de scénarios bien délimités et définis d’emblée. A
ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi. « On est
très loin de comprendre toute la complexité des langues », tranche le
co-fondateur de Botfuel. D’où le besoin de resserrer le cas d’usage.
Même ainsi, interpréter les sollicitations des utilisateurs, avec leurs
fautes d’orthographe, leurs sous-entendus, leurs digressions, masque de
réels défis en matière de classification – déterminer l’intention du
client – et d’extraction d’entité – isoler les données pertinentes pour
l’application dans la phrase.
« Sans oublier la modélisation des conversations dans le temps, qui
vise à bien exploiter l’ensemble des interactions avec l’utilisateur,
et non pas se contenter d’interpréter simplement son dernier message »,
ajoute Javier Gonzalez Helly. Pour Cyril Texier, c’est plutôt dans la
gestion des sentiments, comme l’ironie ou le mécontentement, que les
assistants ont de sérieux progrès à accomplir.
Pour tenter d’aller plus loin, les scientifiques misent sur diverses
approches. Citons par exemple le tagging syntaxique, visant à établir
une hiérarchie entre les mots, la représentation d’une langue sous la
forme d’une modélisation mathématique (pour appréhender les relations
sémantiques entre les mots) ou encore l’utilisation de graphes
dynamiques pour déterminer à la volée la meilleure réponse en fonction
d’un contexte particulier. « Avec l’accumulation de données, on peut
espérer qu’on arrivera un jour à de l’auto-apprentissage », espère
Cyril Texier.
4 minutes économisées au centre d’appel
Le jeu en vaut la chandelle pour les entreprises. En particulier sur
toutes les fonctions de support. En ligne de mire : le traitement des
80 % de demandes récurrentes que reçoivent ces services, représentant
en moyenne seulement 20 % des cas. Pour Murray Newlands, un
entrepreneur qui a co-fondé la plate-forme de bots ChattyPeople, chaque
conversation prise en charge par un robot conversationnel permet
d’économiser au minimum 4 minutes du temps d’un agent du centre
d’appel. « Pour des applications de help-desk ou le traitement des
demandes RH, on arrive déjà à traiter automatiquement 30 ou 40 % des
appels ou e-mails entrants, des demandes sans valeur ajoutée qui font
perdre du temps aux services concernés. Le retour sur investissement
est facilement mesurable ! », fait valoir Cyril Texier.
Et les bots ne sont pas cantonnés au seul support : ils savent aussi
gérer des transactions avec les clients, comme le montrent de nombreux
exemples (BlaBlaCar, Française des Jeux, Voyages-SNCF pour n’en citer
que quelques-uns). Pour les entreprises, le chatbot constitue aussi un
moyen de toucher les quelque 3 milliards d’individus utilisant les
messageries instantanées, à une époque où les utilisateurs sont de plus
en plus réticents à installer les apps mobiles des marques sur leur
smartphone.
Sujet: Intelligence artificielle Chat Facebook IA Roadmap Business
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
* Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
20/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
2 réponses
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
"A ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi." Très
pertinent l'article, j'ajouterais qu'il est également important
"d'éduquer" les humains sur comment bien communiquer avec les chatbots
pour en tirer le meilleur.
Emilie, Heek.com (un chatbot qui crée des sites web pour PMEs).
EFB
14 novembre, 2017 17:14
Répondre
Comme d'habitude c'est l'humain qui doit s'adapter....
Freedomtech
17 novembre, 2017 10:03
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Et si le BIM était déjà dépassé ?
Et si le BIM était déjà dépassé ?
14/01/2018
* Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
14/01/2018
* Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
14/01/2018
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
12/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 3 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 4 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
* 5 iPhone : quand Apple se prend les pieds dans la hotte et est
poursuivi
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
12/01/2018
* Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
12/01/2018
* IBM prépare le grand ménage dans sa division services
IBM prépare le grand ménage dans sa division services
12/01/2018
* Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
12/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Comment le Club Med va mettre de l'IA dans ses ventes
Technologie : Le célèbre organisateur de séjours touristiques a décidé
de nourrir son nouveau CRM à l'Intelligence Artificielle. Objectif :
faire des contres-propositions pertinentes à des clients exigeants à la
recherche de prestations Premium. Un sacré défi.
Guillaume Serries
Par Guillaume Serries | Mardi 03 Octobre 2017
Suivre @zdnetfr
"Nous sommes dans une logique de montée en gamme vers le Premium. Le
taux de satisfaction dans nos villages est très bon, mais nous voulons
aller vers une expérience client bout en bout sur ce point". Vincent
Giraud, le VP Digital Sales du Club Med sait qu'avec la moitié des
consultations en ligne à partir d'un mobile (et 100% de trafic mobile
en plus l'an passé), le site du voyagiste doit faire sa révolution.
"Dès la réservation, on veut que le client ressente cette qualité
Premium, c'est notre stratégie" dit-il.
Surtout que l'achat final se déroule dans une logique omnicanal, dans
les agences de voyage. Il faut donc que les vendeurs bénéficient du
maximum d'information sur le client et et ses préférences pour
transformer la vente.
Le Club Med a longtemps utilisé un outil maison, ciblé uniquement sur
la réservation. "Rapide, robuste et performant" ; les épithètes
glorieux ne manquent pas pour qualifier cette brique antédiluvienne.
Mais il manquait cruellement de contextualisation client.
La nécessité d'accompagner le changement
L'équipe du Club Med a donc décidé d'adosser son site web au CRM
Dynamics de Microsoft en mode SaaS. De quoi suivre la navigation des
internautes et proposer conseils et options ciblées via "une vue 360"
dans le cadre de la démarche commerciale. "Une synthèse est proposée au
vendeur avec les informations essentielles sur un seul écran. Cela
comprend les recherches Internet ou encore l'historique, pour aider le
vendeur" explique Vincent Giraud. L'outil est complété par un moteur de
recherche multi-critère pour affiner la proposition des commerciaux.
"Oui, c'est un véritable changement pour les équipes métiers" confirme
Vincent Giraud. Dès janvier 2017, des séances de design thinking ont
été organisées avec les métiers pour "rechercher les paint point" et
préparer la transition. Et cela devrait bénéficier à l'efficience de la
formation. "Le plan de montée en compétence a permis de réduire
significativement ce temps. Avant, (avec la solution précédente) il
fallait 9 mois pour former une personne. Là on va passer à trois mois".
Le déploiement à eu lieu en juillet et il semble que l'amélioration des
ventes constatées soit due "en partie" à la mise en place de l'outil.
"Nous avons aussi profité de la refonte du site web depuis un an" dit
le responsable des ventes digitales du groupe.
La richesse des données, préalable de l'IA
Club Med compte cependant profiter rapidement des nouvelles
possibilités offertes par l'intégration d'outils d'Intelligence
Artificielle à l'outil. L'an prochain, les contres-propositions des
vendeurs seront nourries l'IA.
"Nous avons des périodes très saturées, comme les vacances scolaires
par exemple où la demande de séjour avec encadrement pour les enfants
est très forte. Aujourd'hui nous sommes dans l'impossibilité de
proposer ces séjours si la semaine d'encadrement n'est pas complète"
explique Vincent Giraud. L'IA du CRM doit être en capacité de sonder la
base de donnée et de proposer des séjours où un jour sans encadrement
est possible. Une option à ce jour non proposable.
"Cela sera possible aussi parce que nous effectuons de la vente directe
et nous avons dans le même temps toutes les informations des villages
que nous gérons" explique Vincent Giraud. "Nous maîtrisons la donnée,
c'est un avantage concurrentiel". Sur ce point, la direction Marketing
& Technologie (il n'existe plus de DSI et de direction Marketing au
Club Med) a mis en place un data lake qui agglomère l'ensemble des
données. Un lac de données qui devrait être le terrain de jeu de l'IA.
A termes, le Club Med compte aussi sur l'IA pour maîtriser le sujet de
la voix dans le cadre du développement des assistants virtuels et
autres chatbots.
Sujet: Intelligence artificielle CRM Microsoft
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
* Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
Tribune : Intelligence artificielle et recrutement, l’ère de la
diversité
20/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
3 réponses
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
Mettre de l'intelligence artificielle dans des vacances
artificielles, ça va de sois non?
jeanloupdesbordes
3 octobre, 2017 10:08
Répondre
Vacance artificielles ???? EN quoi sont-elles artificielles ?????
lecteur
3 octobre, 2017 14:08
Répondre
Pour moi, passer des vacances dans un pays à l'intérieur d'un camp
reproduisant un décor et un folklore se voulant autochtones avec des
sorties organisées dans des zones jugées fréquentables, c'est le comble
de l'artificiel.
Chacun voit midi à sa porte, j'ai toujours choisi mes destinations mes
lieux de séjour de fréquentation et d'activité.
jeanloupdesbordes
3 octobre, 2017 23:35
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Et si le BIM était déjà dépassé ?
Et si le BIM était déjà dépassé ?
14/01/2018
* Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
Les consommateurs veulent des marques qui s’engagent
14/01/2018
* Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
Le marché vidéo américain au dessus des 20 milliards de dollars de
recettes
14/01/2018
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
iPhone bridés : Apple peut-il s'extraire du trou qu'il a lui-même
creusé ?
12/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 3 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 4 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
* 5 iPhone : quand Apple se prend les pieds dans la hotte et est
poursuivi
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
Barcelone éjecte Microsoft au profit de Linux et de l'Open Source
12/01/2018
* Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
Prêts à inventer la banque de demain ? Venez relever le défi avec
BNP Paribas !
12/01/2018
* Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
Cortana n'est pas morte, résiste, mais doit se mettre au travail
12/01/2018
* IBM prépare le grand ménage dans sa division services
IBM prépare le grand ménage dans sa division services
12/01/2018
* Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
Meltdown : les correctifs causent des problèmes de redémarrage sur
les processeurs Broadwell et Haswell
12/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
[btn_rech.jpg]
[logo_entreprendre_header.gif]
PUBLICITÉ et PARTENARIATS
[nav_delim.jpg]
Tous les articles
[nav_delim.jpg]
Economie
Entreprises
Start-up et digital
Management
Indiscrétions
Immobilier
Création d'entreprise
Argent et Patrimoine
Implantations et villes
Politique et Société
[nav_delim.jpg]
Entreprendre TV
[nav_delim.jpg]
Entreprendre Incubateur
[nav_delim.jpg]
INVESTISSEURS ENTREPRENDRE SA
[nav_delim.jpg]
Petites annonces
[nav_delim.jpg] Nous contacter [nav_delim.jpg]
____________________ ok
Accueil > Intelligence artificielle : les pépites de demain
Intelligence artificielle : les pépites de demain
[picto_partager.jpg]
[picto_fb.jpg]
[picto_tw.jpg]
[picto_in.jpg]
[picto_imp.jpg]
[delim_article.jpg]
Entreprendre.fr
Publié le 15 mar 2017
L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer celle de l’homme ? En
tout cas, un marché émerge, dans lequel des entrepreneurs développent
des algorithmes capables d’interagir de manière adaptée.
Voitures intelligentes commandées à la voix, drones repérant des
braconniers dans une réserve naturelle, étudiants trouvant un logement
en quelques secondes par sms… on n’arrête plus l’intelligence
artificielle. D'ailleurs, on ne compte plus les start-up qui
développent des logiciels spécifiques.
Leur dénominateur commun ? Rendre la machine (presque) aussi
intelligente que l’homme. Les champs d’application de cette discipline
scientifique, jusque-là reléguée aux laboratoires de recherche, sont
immenses, allant de la reconnaissance vocale ou visuelle à la
robotisation en passant par l’analyse prédictive. Les industriels sont
à l’affût de ces pépites prometteuses, pour les aider à améliorer leurs
produits ou se positionner sur ce marché naissant.
Reproduire les compétences cognitives
Mais, qu'est-ce que l’intelligence artificielle exactement ? «Son
ambition est de reproduire par les machines des compétences cognitives
qui sont normalement l’apanage de l’être humain, comme la perception de
l’environnement, la représentation conceptuelle du monde, la pensée, le
raisonnement, la décision en vue d’une action…», répond Eric Cohen,
P-DG de Keyrus, spécialiste de la data et du digital.
Depuis quelque temps, ce pur fruit de recherches scientifiques est
ainsi devenu l'une des préoccupations de nombre d’entrepreneurs et
d’investisseurs. Si les médias américains ont déclaré que 2016 avait
été l’année de l’intelligence artificielle, ils avaient de bonnes
raisons.
Des annonces spectaculaires
«Cet engouement fait suite à une série d’annonces de progrès
spectaculaires annoncés depuis 2 ans dans certains domaines, comme la
reconnaissance faciale, vocale ou encore tout récemment le jeu de go
(AlphaGo), principalement dues à l’utilisation d’algorithmes sur des
grandes bases de données».
Concrètement, on peut donc prédire que toutes ces innovations vont
faire tache d’huile dans tous les secteurs d’activité, sans exception.
Les géants américains, notamment Google, Apple, Amazon, Facebook et
Microsoft, l’ont bien compris et développent d'ores et déjà des
applications en intelligence artificielle. Ainsi, la filiale
londonienne de Google est l’auteur des victoires d’AlphaGo, un
programme d’intelligence artificielle, contre Lee Sedol, champion du
monde du jeu de go, lors de 5 manches très disputées.
De même, Facebook a installé son laboratoire «Facebook Artificial
Intelligence Research» à Paris afin qu'il soit dirigé par le Français
Yann Le Cun considéré comme l’un des meilleurs spécialistes au monde du
Deep Learning (système d'apprentissage et de classification, basé sur
des «réseaux de neurones artificiels» numériques, ce qui permet par
exemple à un programme de reconnaître le contenu d'une image ou de
comprendre le langage parlé).
L'excellence tricolore
L’Europe et notamment la France font preuve d’un réel dynamisme dans la
création de start-up centrées sur l’intelligence artificielle.
«De nombreux élèves ingénieurs et doctorants travaillent pendant leur
scolarité sur un projet embarquant de l’intelligence artificielle puis
concrétisent ce projet par la création d’une start-up soutenue par
l’incubateur de l’école d’ingénieurs. Ce mode opératoire, qui a fait
ses preuves, permet d’accompagner efficacement l’entreprise et de la
stabiliser durant ses premiers mois d’existence», indique Eric Cohen.
Les investisseurs au rendez-vous
Résultat ? Les pépites tricolores à avoir investi ce marché naissant se
multiplient de façon exponentielle, à l'image de Julie Desk. Créée à
Paris en 2015 par 3 ingénieurs issus de l’École polytechnique (Julien
Hobeika, Nicolas Marlier et Guillaume Michiels), Julie Desk est une
assistante personnelle dotée d'une intelligence artificielle capable de
planifier, annuler, créer des événements professionnels, envoyer des
invitations, déplacer des rendez-vous…
La start-up a levé 600.000 € en 2016 auprès de SIDE Capital, afin de
«devenir un acteur clé de la nouvelle révolution des interfaces
Homme-Machine», indique Julien Hobeika.
Analyse prédictive
Autre exemple prometteur, celui de la pépite montpelliéraine créée en
2011 par Jean-Michel Cambot, TellMePlus, spécialiste de l'analyse
prédictive, qui a réuni un tour de table de 4,2 M€ auprès de plusieurs
fonds (Ventech, Runa, Soridec, Jeremie LR, Sferen Innovation, Xange…).
Il faut dire que les programmes qu’elle développe parviennent à prédire
le comportement des consommateurs en temps réel.
Dans la même veine, la jeune pousse parisienne Jam, lancée en avril
2015 par Marjolaine Grondin, a levé 1 M€ auprès du fonds ISAI, de Cyril
Vermeulen (cofondateur de AuFeminin.com), Pierre Valade (cofondateur de
Sunrise), Pierre Kosciusko-Morizet et Pierre Krings (cofondateurs de
PriceMinister)… 8 mois après le lancement de son service éponyme
d'intelligence artificielle par SMS. Ce qui a séduit les
investisseurs ? Un logiciel qui permet aux étudiants de trouver une
idée de cadeau, un stage ou un logement en répondant par SMS.
Et les exemples ne manquent pas : Cardiologs Technologies prend en
charge les pathologies cardiaques, Elum Energy permet une gestion
intelligente de l’énergie photovoltaïque… Autant de pépites qui
pourraient, dans les prochaines années, se transformer en belles ETI.
«Ces start-up font preuve aujourd’hui d’un fort dynamisme susceptible
d’inspirer les différents acteurs de l’économie numérique, nos
entrepreneurs mais aussi les décideurs politiques. Les grands groupes
industriels français doivent eux aussi jouer leur rôle en acceptant le
risque et en rachetant ces jeunes pousses lorsqu’elles seront mises en
vente afin de ne plus laisser s’échapper des concentrés d’excellences
technologiques», conclut Eric Cohen.
[delim_article.jpg]
NOTRE KIOSQUE
[btn_pubs.jpg]
[delim_articles.jpg]
En ce moment
Fragonard, l'histoire de la PME la plus visitée de France
Airinov : des drones dans les champs
Menacée de disparition, l'appli Heetch se paie les politiques en vidéo
Durance, le petit qui veut rattraper l'Occitane
A lire aussi
Axel Rückert, l'Allemand qui veut faire gagner la France
La folie des pop-up stores avec MyPopCorner
Blue Frog Robotics invente Buddy, le robot de demain
Luxe : qui va gagner la bataille de l'épicerie fine ?
[delim_article.jpg]
RECEVEZ
NOS DERNIERS
ARTICLES EN DIRECT
REJOIGNEZ LA COMMUNAUTE DES ENTREPRENEURS :
[fg_r.jpg]
[tw_r.jpg]
[inw_r.jpg]
ENTREPRENDRE.FR
Entreprendre.fr, le site de l'information économique, des entreprises
et des cadres dirigeants. Retrouvez chaque jour le meilleur de l'info
économique et les conseils de nos experts pour la création et la
gestion de votre entreprise.
Catégories
PUBLICITÉ et PARTENARIATS
Tous les articles
Economie
Entreprises
Start-up et digital
Management
Indiscrétions
Immobilier
Création d'entreprise
Argent et Patrimoine
Implantations et villes
Politique et Société
Entreprendre TV
Entreprendre Incubateur
INVESTISSEURS ENTREPRENDRE SA
Petites annonces
Informations
CONTACTS
Publicités - Partenariats
Parlez-nous de votre entreprise !
Qui sommes-nous ?
Mentions légales
Données personnelles
Cookies
[footer_logo1.jpg]
[footer_logo2.jpg]
#L'influx » Intelligence artificielle Flux des commentaires alternate
alternate
menu
l'influx
bouton rechercher
rechercher
* Art
* Arts vivants
* Littérature
* Lyon et région
* Mondes
* Musique
* Santé
* Sciences et numérique
* Société & idées
* Art
* Arts vivants
* Littérature
* Lyon et région
* Mondes
* Musique
* Santé
* Sciences et numérique
* Société & idées
____________________
* L'influx
* Sciences et numérique
Intelligence artificielle
Ces machines qui nous veulent du bien
Publié le 27/07/2016 à 11:00 - par Edith
De Siri au robot aspirateur en passant par les objets connectés, l'IA
est partout ! Mais au fait, qu'est-ce que l'intelligence artificielle ?
A quoi sert-elle vraiment ? Finira-t-elle par rendre l'humanité
obsolète ?...
C’est il y a tout juste 60 ans, lors de la conférence de Dartmouth, que
naît l’expression « intelligence artificielle ». Après des débuts
enthousiasmants, la recherche a fini par mettre de côté cette
discipline, face à la difficulté colossale de la tâche. Depuis, l’IA a
parcouru beaucoup de chemin : grâce à de nouvelles technologies
d’apprentissage automatique, des moyens de calculs plus puissants, et
l’accès à des données massives, elle fait désormais entièrement partie
de notre quotidien : des assistants personnels au robot aspirateur, en
passant par les algorithmes de guidage des voitures et autres objets
connectés, elle est partout !
1. Pour y voir plus clair
2. Evolutions et enjeux
3. Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ?
4. Quelques applications concrètes aujourd’hui
1- Pour y voir plus clair
Commençons par le commencement : qu’entend-on précisément par
« intelligence artificielle » ? Les experts eux-mêmes ont du mal à se
mettre d’accord sur une définition… De fait, il existe presque autant
de définitions de l’IA que de spécialistes (nous exagérons à peine).
Quelques exemples de définitions :
« L’IA est la partie de l’informatique consacrée à la conception de
systèmes informatiques intelligents. »
Feigenbaum.
« L’IA est la science de programmer les ordinateurs pour qu’ils
réalisent des tâches qui nécessitent de l’intelligence lorsqu’elles
sont réalisées par des êtres humains. »
Marvin Minsky.
« L’automatisation d’activités que nous associons à la pensée humaine,
comme la prise de décision, la résolution de problème ou
l’apprentissage. »
Bellman.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Marvin_Minsky
.jpg/240px-Marvin_Minsky.jpg
Marvin Minsky, un des « pères » de l’intelligence artificielle
On distingue deux types d’IA : l’IA faible et l’IA forte.
L’IA faible désigne une machine capable de simuler l’intelligence, de
tenir une conversation, de rechercher des informations dans une masse
de données avant de les traiter en vue d’un objectif précis. C’est l’IA
telle qu’elle existe aujourd’hui.
L’IA forte, c’est l’intelligence artificielle consciente, capable
d’éprouver des émotions et des sentiments. Pour l’instant, elle
n’existe que dans la science-fiction…
Big Data et Data Mining
Pour mener à bien sa tâche, une IA s’appuie sur d’immenses réservoirs
de données, le Big Data. Grâce aux techniques du Data Mining ou fouille
de données, elle analyse ces données pour trouver la solution au
problème posé. Pour prendre un exemple précis, l’intelligence
artificielle Watson est un ordinateur analytique qui s’est illustré
dans le jeu télévisé Jeopardy : il lui fallait moins de trois secondes
pour analyser la question posée, identifier ce qui était demandé, et
chercher dans les 200 millions de pages stockées dans sa mémoire pour
trouver la réponse exacte. Mais Watson est surtout utile dans le
domaine de la santé, où il est capable d’effectuer un diagnostic et de
déterminer les traitements adaptés en analysant toutes les données
rassemblées autour d’un patient… et d’en discuter avec le médecin, en
langage naturel.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/WFR3lOm_xhE?feature=oembed
Réseaux de neurones et apprentissage
Concrètement, comment rend-on une machine intelligente ? En… imitant le
cerveau. C’est ainsi que sont nés les réseaux de neurones, des réseaux
fortement connectés de processeurs élémentaires fonctionnant en
parallèle. Grâce à ces neurones artificiels, l’IA est capable
d’apprendre, par exemple, à reconnaître des mots, des formes, ou encore
le sens d’une question. Les applications sont diverses : perception de
l’environnement (robotique), communication homme-machine, moteurs de
recherche, traduction, détection de fraude, analyse financière, aide au
diagnostic comme vu précédemment avec Watson, etc.
L’ « apprentissage automatique » (machine learning), permet à un
algorithme de se modifier de façon autonome à partir de l’analyse de
données (c’est-à-dire, apprendre…). Plusieurs approches sont
possibles :
* l’apprentissage supervisé, où l’on fournit au programme un ensemble
d’exemples pré-calculés, avec les entrées du système et la sortie
que l’on souhaite obtenir. Le programme peut ainsi apprendre de ces
cas complets en les généralisant pour améliorer son fonctionnement
et fournir ainsi ensuite des sorties cohérentes lors de la
présentation de nouvelles entrées.
* L’apprentissage non-supervisé, où le logiciel doit diviser un
groupe hétérogène de données, en sous-groupes de manière que les
données considérées comme les plus similaires soient associées au
sein d’un groupe homogène et qu’au contraire les données
considérées comme différentes se retrouvent dans d’autres groupes
distincts ; l’objectif étant de permettre une extraction de
connaissance organisée à partir de ces données.
Si tout cela est un peu abstrait, on trouve des cas d’applications
concrètes ici : Le « machine learning » – quand les données remplacent
les algorithmes.
L’apprentissage profond (deep learning) constitue une évolution
importante de l’apprentissage automatique : en augmentant le nombre de
couches dans le réseau neuronal, on accède à un apprentissage
hiérarchisé à plusieurs niveaux. Contrairement au machine learning
classique, le deep learning permet de résoudre de nombreux problèmes,
plutôt qu’un problème précis pour lequel le programme est
spécifiquement entraîné. Il est surtout utilisé pour la reconnaissance
des images, mais c’est aussi sur le deep learning que reposent des
services tels que Siri, Cortana, ou encore Google Now.
Pour aller plus loin :
Livre L'intelligence artificielle, Jean-Gabriel Ganascia
Retrace l’histoire de l’intelligence artificielle, des premiers
automates aux robots intelligents, et réfute les principales idées
reçues sur les techniques automatisées, les robots…
Livre Apprentissage machine : de la théorie à la pratique, Massih-Reza Amini
L’apprentissage machine est l’un des domaines phares de l’intelligence
artificielle. Il concerne l’étude et le développement de modèles
quantitatifs permettant à un ordinateur d’accomplir des tâches sans
qu’il soit explicitement programmé à les faire. Apprendre dans ce
contexte revient à reconnaître des formes complexes et à prendre des
décisions intelligentes. Compte tenu de toutes les entrées existantes,
la complexité pour y arriver réside dans le fait que l’ensemble des
décisions possibles est généralement très difficile à énumérer. Les
algorithmes en apprentissage machine ont par conséquent été conçus dans
le but d’acquérir de la connaissance sur le problème à traiter en se
basant sur un ensemble de données limitées issues de ce problème.
Livre Big Data et Machine Learning, Pirmin Lemberger...
Guide pour comprendre les enjeux d’un projet Big data. Combine la
présentation des concepts théoriques : traitement statistique des
données, calcul distribué, etc., la description des outils : Hadoop,
Storm, Elastic search, etc., et des retours d’expérience sur des
projets en entreprise.
2- Evolutions et enjeux
D’Alan Turing à AlphaGo, les progrès de l’intelligence artificielle
De tous temps l’humanité a imaginé des machines intelligentes. Avant
même la naissance de l’intelligence artificielle comme discipline, le
mathématicien Alan Turing imaginait son fameux jeu de l’imitation,
motivé par la question : « une machine est-elle capable de penser ? ».
En 1943, McCulloch et Pitts introduisent un premier modèle de neurones
artificiels. En 1957 Frank Rosenblatt invente le Perceptron, réseau de
neurones simple.
Dès les années 60, les chercheurs en IA réalisent que pour apprendre et
comprendre quelque chose, un ordinateur doit pouvoir se représenter la
connaissance : ce qui, à l’époque, n’est pas techniquement réalisable…
En revanche c’est la décennie qui voit apparaître les systèmes experts
capables de dialoguer avec l’utilisateur en langage naturel. Mais ces
systèmes ont leurs limites : une traduction de la phrase « l’esprit est
fort mais la chair est faible » devient en russe « La vodka est bonne
mais la viande est pourrie »…
Pour permettre aux machines d’acquérir le « sens commun », les
chercheurs comprennent que c’est sur des exemples, plutôt que sur des
règles, qu’elles doivent se baser.
A partir des années 80, le manque de mémoire n’est plus un obstacle à
l’apprentissage des machines.
En 1997, Deeper Blue remporte la victoire aux échecs contre Garry
Kasparov.
En mars 2016, l’IA AlphaGo remporte une victoire historique au jeu de
Go contre Lee Sedol, le meilleur joueur au monde.
Image: South Korean professional Go player Lee Sedol, right, shakes
hands with CEO of Google DeepMind Demis Hassabis
Lee Sedol serre la main de Demis Hassabis, président de Google DeepMind
Mais les progrès spectaculaires de l’IA s’accompagnent aussi de
quelques ratés : Tay, robot conversationnel de Microsoft sur Twitter, a
vite montré ses limites, et a dû être mis hors ligne au bout de 8
heures seulement suite à de nombreux dérapages, dûs aux efforts
d’internautes pour lui faire répéter des affirmations racistes et
négationnistes… Tay reviendra (peut-être) sur la toile après quelques
réajustements.
A quoi sert l’intelligence artificielle ?
L’intérêt de l’intelligence artificielle n’est pas tant de simuler
l’intelligence et le comportement humain au point de s’y tromper (même
si cela peut avoir son utilité, selon l’objectif poursuivi), mais de
nous assister en effectuant des tâches qui, lorsqu’elles sont
accomplies par un humain, requièrent de l’intelligence, voire du
discernement (par exemple pour de la traduction). Aujourd’hui, il
s’agit aussi d’analyser très rapidement des masses de données dont le
volume est tel que la tâche serait longue et difficile (sinon
impossible !) pour un humain, et d’en tirer les bonnes prédictions pour
un usage immédiat. L’IA a donc pour vocation d’ « assister » l’humain,
de l’aider à prendre des décisions en corrélant des masses
d’information, de lui permettre de libérer son temps et sa créativité
pour des tâches plus importantes… ou tout simplement des occupations
plus agréables.
Pour aller plus loin :
Livre L'Ere des automates, Alois Rutz
Cet essai est le fruit de réflexions sur l’avenir de l’homme et de la
Terre. L’auteur s’est intéressé toute sa vie à la théorie de
l’évolution, la structure du cerveau et à l’intelligence artificielle.
Il en est arrivé à la conclusion que l’évolution de l’homme est
parvenue à sa fin. L’évolution sur Terre se poursuivra plutôt par le
développement d’automates de plus en plus sophistiqués et intelligents.
Avec ces automates, le savoir de l’homme et sa capacité de recherche
seront, grâce à des matériaux plus résistants, mieux préservés et
développés que dans les cerveaux humains. L’homme, libéré des peines du
travail, pourrait alors se consacrer aux aspects les plus beaux de la
vie.
Livre Complexités : aux limites des mathématiques et de l'informatique,
Jean-Paul Delahaye
On doit aux mathématiques et à l’informatique la maîtrise des
complexités rencontrées dans toutes les sciences, car elles fabriquent
les outils pour les penser et en créer de nouvelles, à notre service :
les ordinateurs sont les objets artificiels les plus complexes jamais
créés par l’homme.Cependant mathématiques et informatique flirtent avec
les limites de l’intelligence. Quelle est la mémoire totale de
l’humanité actuelle et comment évolue-t-elle ? Quels sont les plus
grands calculs envisageables avec notre technologie ? Qu’est-ce qu’un
très grand nombre, et comment le noter ? L’intelligence humaine
est-elle rattrapée par celle des machines ? Les objets mathématiques
existent-ils vraiment ? La simulation informatique nous plonge-t-elle
dans un monde d’illusions ? Quelles sont les caractéristiques de
l’ordinateur ultime, et l’univers entier est-il lui-même un immense
ordinateur ? Cet ouvrage est fondé sur l’actualité scientifique et les
spéculations théoriques qu’elle a suscité ces dernières années en
mathématiques et en informatique. Il invite à partager le troublant
vertige que les chercheurs ressentent en construisant notre avenir.
3- Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ?
L’IA a toujours véhiculé un certain nombre de fantasmes, certains
optimistes, et d’autres… apocalyptiques. L’intelligence artificielle se
prépare-t-elle à détruire l’humanité ?
Sophie la robot a peut-être son idée sur la question :
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/W0_DPi0PmF0?feature=oembed
On peut être d’autant plus alarmé quand ce sont les experts et les
scientifiques qui prédisent la fin du monde : quand ce n’est pas
Stephen Hawking qui annonce la fin prochaine de l’humanité, dépassée
par les machines, c’est Elon Musk qui lance un centre de recherche et
finance 37 projets de recherche contre les dangers de l’IA.
Aux côtés d’autres personnalités, ils sont les signataires d’une lettre
ouverte publiée par le Future of Life Institute, ainsi que d’une
pétition contre les armes autonomes.
Le but de ces initiatives est de prévenir les dérives potentielles
d’une technologie en plein développement, et d’anticiper la singularité
technologique, point (hypothétique) à partir duquel les intelligences
artificielles dépasseraient les capacités du cerveau humain et seraient
capables de construire de nouvelles IA plus évoluées qu’elles-mêmes.
Cette situation creuserait un écart toujours plus grand avec les
humains, limités par une évolution plus lente… et donc voués à
disparaître au profit de cette nouvelle forme d’intelligence supérieure
?
Mais il ne s’agit pas pour autant de renoncer aux bienfaits que l’IA
peut apporter à l’humanité :
« Il existe désormais un large consensus selon lequel les recherches
dans l’intelligence artificielle continuent à progresser et que
l’impact sur la société va probablement s’accroître », estiment-ils,
citant la possibilité « d’éradiquer des maladies et la pauvreté ».
« Etant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle il
est important d’étudier comment la société peut profiter de ses
bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges », insistent-ils.
Source : Des scientifiques américains s’inquiètent de l’évolution de
l’intelligence artificielle, lemonde.fr
Sans aller jusqu’au « soulèvement des machines », l’IA à son stade
actuel de développement suscite aussi des inquiétudes un peu plus
proches de nous quant à la collecte et la protection des données, par
exemple…
Pour aller plus loin :
Livre L'intelligence artificielle, Jean-Noël Lafargue, Marion Montaigne
Jamais une science n’aura fait autant débat : alors que les
« transhumanistes » comptent sur l’intelligence artificielle pour
sauver l’espèce voire abolir la mort, Bill Gates ou Stephen Hawking
affirment que l’avènement d’une entité informatique intelligente
signera la perte de l’humanité ! Cette bande dessinée se penche à la
fois sur l’histoire, la réalité et le fantasme de l’intelligence
artificielle.
Livre Le Robot pensant, Marie-Noëlle Himbert
Un voyage en terre humanoïde à travers les différents territoires de la
science où les concepteurs de robots rivalisent d’ingéniosité pour
humaniser des machines. Offre une réflexion éthique sur notre condition
d’être humain face aux machines sophistiquées futures.
4- Quelques applications concrètes aujourd’hui
L’IA trouve des applications dans de nombreux domaines comme nous
l’évoquions plus haut :
* dans le domaine du e-business, elle sert par exemple à l’analyse
prédictive d’un panier d’achat de consommateur.
* elle est aussi utilisée pour la détection des fraudes et la
cybersécurité
* pour les banques, elle distingue les bons et les mauvais
emprunteurs
Pour les particuliers :
* les assistants personnels continuent d’évoluer : après Siri,
Cortana, Now et Alexa, la nouvelle génération d’assistants
s’appelle Viv, Hound…
* la maison intelligente
* la voiture autonome : les premiers véhicules ont déjà commencé à
circuler, et la Convention de Vienne a déjà été révisée pour
autoriser les systèmes de conduite automatisée sur la route, à
condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations unies
sur les véhicules, ou qu’ils puissent être contrôlés voire
désactivés par le conducteur.
Pour finir, l’IA évolue aussi… dans la fiction :
* Ex Machina (2015), film d’Alex Garland
Caleb, vingt-quatre ans, est programmeur de l’une des plus importantes
entreprises d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour
passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à
Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en
fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans
laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle
au monde qui prend la forme d’un superbe robot féminin.
* Her (2014), film de Spike Jonze
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible
au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile.
Il fait alors l’acquisition d’un nouvel OS ultramoderne… En lançant le
système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine
intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs
de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et
peu à peu, ils tombent amoureux…
* Real Humans (2013), série de Lars Lundström
Dans un monde parallèle, les robots humanoïdes (Hubots) sont devenus
des machines courantes dans la société. S’adaptant à tous les besoins
humains, allant de la simple tâche ménagère aux activités plus
dangereuses, voire illégales, la société semble dépendre des Hubots…
* Matrix (1999), film des frères Wachowski
Dans un avenir proche, un pirate informatique du nom de Neo découvre
que la réalité n’est qu’une immense simulation créée par la Matrice,
réduisant l’espèce humaine en esclavage. Pour Morpheus, Neo est
« l’élu », capable de mettre en échec la Matrice et ses féroces agents.
* Ghost in the Shell (1995), film d’animation de Mamoru Oshii
Au XXIe siècle, dans une société régie par l’informatique, la police
fait appel à une femme flic au QI incommensurable pour traquer un virus
informatique devenu un être virtuel…
(adapté du manga de Masamune Shirow)
* Terminator (1984), film de James Cameron
En 2029, des ordinateurs super puissants dominent la planète et ont
pour but l’extermination pure et simple de la race humaine ! Pour
anéantir l’avenir de l’homme, ils décident de modifier le passé et pour
cela, ils envoient un cyborg indestructible, le Terminator, dans un
voyage dans le temps. Sa mission est de tuer Sarah Connor, le femme
dont l’enfant à venir deviendra le seul espoir de l’espèce humaine…
* Neuromancien (1984), roman de William Gibson
Dans une société hypertechnologique où l’ordinateur règne en maître,
Case est un pirate de génie au cerveau directement branché sur la
matrice, le monde des données et programmes, où il évolue comme dans un
univers réel.
* Blade runner (1982), film de Ridley Scott
Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de
femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles
devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves
voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut
distinguer de l’être humain. Mais suite à une révolte, ces derniers
sont peu à peu retirés. Quatre d’entre eux parviennent cependant à
s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent spécial, un
blade-runner est chargé de les exterminer…
(adapté du roman de Philip K. Dick)
* 2001, l’odyssée de l’espace (1968), film de Stanley Kubrick
Quelque part du côté d’un satellite de Jupiter, une source de radiation
extraordinairement puissante a été localisée. Un vaisseau y est envoyé
en mission ultra secrète, emportant à son bord un équipage dont une
partie est en état d’hibernation et aussi Carl 9000, l’ordinateur qui
est tout à la fois le navigateur, l’interlocuteur, voire le partenaire
aux échecs des hommes.
* Metropolis (1927), film de Fritz Lang
Des ouvriers travaillent dans les souterrains d’une fabuleuse métropole
de l’an 2000. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les
jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la
révolte…
Tags
:
* Numérique
À lire également sur l'Influx
Du beau, du bon, du ROBOT !
Une Fabrique de l'innovation : Rhône-Alpes, terre d'accueil des robots
L'ordinateur du futur
Anéchoïque
Ubérisation de la Santé : cliquez, vous êtes soignés
26e édition de la Fête de la Science
Partager cet article
*
*
*
*
*
*
Poster un commentaire
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Se connecter avec ::
*
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs
obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Nom * ______________________________
Adresse de messagerie * ______________________________
Site web ______________________________
Laisser un commentaire
logo de la bibliothèque de Lyon
Contact
Bibliothèque municipale de Lyon
30 Boulevard Vivier-Merle
69431 Lyon Cedex 03
Téléphone 04 78 62 18 00
Contacter le comité éditorial
Flux rss RSS
* Archives
* Mentions légales
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience
sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous
considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
#Daily Geek Show » Flux Daily Geek Show » Flux des commentaires
Jardinage, aire de jeux, tente… Ce dôme à construire vous-même répondra
à toutes vos envies ! Le drame continue : à seulement 3 mois, la
dernière orque née en captivité à SeaWorld est morte alternate
REFRESH(3600 sec):
https://dailygeekshow.com/intelligence-artificielle-imagination/
13 858 personnes connectées
____________________ (Submit)
Daily Geek Show
(BUTTON) Toggle navigation
*
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Actualités
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Dossiers
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Vidéos
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Tests & Quiz
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* ★ Produits ★
+
* fb
* tw
* g+
* rss
____________________
* Tous les formats
+ Tous les formats
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Actualités
+ Actualités
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Dossiers
+ Dossiers
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Vidéos
+ Vidéos
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Tests & Quiz
+ Tests & Quiz
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* ★ Produits ★
+ ★ Produits ★
* fb
* tw
* g+
* rss
Cette intelligence artificielle résout des problèmes pour lesquels elle n’a
pas été programmée
(BUTTON) cross
Restez curieux. Suivez nous !
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https://www.facebook
.com/DailyGeekShow?fref=ts&layout=button_count&show_faces=false&wid
th=105&action=like&colorscheme=light&height=21&locale=fr_FR
* Follow @dailygeekshow
Les recherches en matière d’intelligence artificielle sont en plein
essor. Nouvelle étape dans ce domaine : Google vient de dévoiler des
programmes informatiques dotés d’« imagination ». Ces agents qui
s’inspirent des capacités humaines se voient dotés de meilleures
capacités d’apprentissage et peuvent mieux faire face à
l’imprévisibilité du monde réel.
SIMULER L’HABILITÉ HUMAINE
Google DeepMind est une firme britannique rachetée par le géant des
nouvelles technologies en 2014. Spécialiste de l’intelligence
artificielle, cette société tente de combiner « les meilleures
techniques de l’apprentissage automatique et des neurosciences des
systèmes pour construire de puissants algorithmes d’apprentissage
généraliste ».
Google DeepMind crée des algorithmes qui simulent l’habilité humaine à
construire des plans, de façon à développer des software et hardware
capables de résoudre des problèmes complexes de manière plus efficace.
DeepMind s’est notamment illustrée avec AlphaGo, une intelligence
artificielle capable de battre les meilleurs joueurs au monde du jeu de
go.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/g-dKXOlsf98
UNE INTELLIGENCE DOTÉE D’IMAGINATION
AlphaGo est un véritable exploit en matière d’intelligence mais ce
programme informatique ne fait qu’appliquer des séries de règles
établies avec relativement peu de facteurs à prendre en compte. Comme
l’expliquent les chercheurs de DeepMind sur leur blog, « le monde réel
est complexe, les règles ne sont pas clairement définies et des
problèmes imprévisibles apparaissent souvent ».
C’est pour faire face à cette part d’imprévisible que les chercheurs
ont développé des « agents à imagination augmentée »,
« imagination-augmented agents » en langue originale. Dans deux
nouveaux articles, DeepMind dévoile les détails de cette nouvelle
technologie. Ces programmes informatiques peuvent apprendre différentes
stratégies pour atteindre leurs objectifs, choisissant à travers un
large éventail de possibilités.
LA CAPACITÉ À APPRENDRE DES DONNÉES SENSORIELLES
« Ce travail complète les autres modèles d’intelligence artificielle,
comme AlphaGo, qui peuvent aussi évaluer les conséquences de leurs
actions avant de les décider ». Rapporte l’équipe de DeepMind. Ce qui
différencie ces nouveaux agents, c’est avant tout leur capacité à
apprendre des données sensorielles et non à compter sur des
informations données, comme un simulateur prédéterminé par exemple.
« Les approches basées sur l’imagination sont particulièrement utiles
dans les situations où l’agent est dans un nouvel environnement et a
peu d’expérience sur laquelle compter, mais aussi dans les cas où les
actions ont des conséquences irréversibles et où réfléchir avec
attention est préférable à une décision spontanée ».
LES AGENTS AVEC IMAGINATION ONT DE MEILLEURS RÉSULTATS
L’équipe de DeepMind a testé ces agents munis d’ « imagination » à
travers un puzzle game nommé Sokoban ainsi qu’une simulation de
navigation spatiale. Chacun nécessite de planifier en avance ses
actions et de raisonner. « Pour ces deux tâches, les agents à
imagination augmentée ont dépassé les autres. Ils apprennent avec moins
d’expérience et sont capables de gérer les imperfections dans la
modélisation de l’environnement. » soulignent les chercheurs sur leur
blog.
Une vidéo diffusée par l’équipe de recherche montre une intelligence
artificielle jouer à Sokoban sans en connaître les règles. On peut y
voir les cinq résultats imaginés par l’agent pour résoudre chaque
situation. La solution choisie par l’agent est encadrée en blanc dans
la vidéo. « Ce sont des recherches initiales, mais les systèmes
d’intelligence artificielle devenant de plus en plus sophistiqués et
devant opérer dans des environnements plus complexes, cette agilité à
imaginer peut permettre à nos systèmes d’apprendre les règles
gouvernant leur environnement, résolvant ainsi plus efficacement leurs
tâches ».
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/llwAwE7ItdM
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN PLEIN ESSOR
Plus tôt dans l’année, les chercheurs de DeepMind et de l’Imperial
College London ont ajouté la mémoire à leur intelligence artificielle
pour leur permettre de jouer à plusieurs jeux Atari. Les précédentes
technologies étaient certes capables de battre des humains, mais elles
ne pouvaient apprendre qu’un jeu à la fois et ne pouvaient pas se
rappeler comme cela avait été fait.
Le domaine de l’intelligence artificielle est donc en pleine expansion
et ces programmes informatiques intelligents se dotent donc de plus en
plus de capacités reprises directement sur les habilités humaines.
DeepMind travaille déjà sur des logiciels capables d’aider une
intelligence artificielle à comprendre son environnement et à
apprendre, en mimant les traits humains de l’inférence. L’ajout de la
capacité d’imagination marque donc une avancée importante dans le
développement de ces intelligences artificielles.
PARTAGEZ cet article
share 200 partages
facebook Partager twitter Tweeter google
Source : Wired
Par Adrien Bertoni, le 28 juillet 2017
next
Facebook
Twitter
Google
logo facebook Partager logo twitter Tweeter logo message
Le cerveau humain génère une puissance continue d’environ 20 watts
— @DailyGeekShow
Daily Geek Show
* facebook
* twitter
* google+
* rss
* Conditions Générales
Votre bloqueur de publicité est activé
S’il vous plait, sauvez nos emplois !
Tous nos articles sont consultables gratuitement
car nos journalistes sont rémunérés par la publicité.
S’il vous plait, désactivez votre bloqueur de publicité
sur notre site pour sauver nos emplois.
J'accède à l'article immédiatement >
[soocurious.gif]
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience
sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous
considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.xEn savoir
plus
#alternate alternate
[tr?id=356024307906577&ev=PageView&noscript=1]
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-TC6DVH
Aller au contenu
*
* Actu
* Le Scan Politique
* International
* Economie
* Bourse
* Décideurs
* Le Scan Eco
* Sport24
* Le Scan Sport
* Culture
* Lifestyle
* Madame
* Figaro Store
* Figaro Live
* Etudiant
* TVMag
* Santé
* Figarochic.cn
* Histoire
* Immobilier
* Nautisme
* Golf
* Figaroscope
* Voyage
* Enchères
* Vin
* Jardin
* Météo consult
* Annuaire santé avec PagesJaunes
* Le particulier
* Cadremploi
* La chaine météo
* Keljob
* Kelformation
* Explorimmo
* Propriétés Le Figaro
* Ticketac
* Cplussur
* Résultats élection
Abonnez-vous
* Twitter
* Facebook
____________________ (Submit) Rechercher
(Submit)
Menu
Journal
(Submit)
Suivre (Submit)
Recherche
Tech & Web Tech & Web Tech & Web
* Actualités
* Start-up
* Tests
* Test iPhone X
* Pratique
* Jeux vidéo
(Submit) Menu
Tech & Web
PremiumAbonnez-vous
Menu
Journal
____________________ (Submit)
* Actualité
* Economie
+ Conjoncture
+ Bourse
+ Immobilier
+ Tech & Web
o Actualités
o Start-up
o Tests
o Pratique
o Jeux video
+ Le Scan Eco
+ Assurance
+ Décideurs
+ Finances Perso
+ Le Figaro - Le Particulier
+ Entreprises
+ Médias
+ Conso
+ Management
+ Demain
+ Imprimez vert
+ ŠKODA fleet services
+ Financement participatif
+ Besoins patrimoniaux
+ Berlines françaises
+ Dossier Patrimoine
+ Services & Partenaires
* Sport
* Culture
* Lifestyle
* Madame
* Le Figaro Premium
* Services
* Tous les sites du Figaro
1. Home
Tech & Web
Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle
* Par Elisa Braun
* Mis à jour le 29/11/2017 à 17:40
* Publié le 05/10/2017 à 18:24
Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle
Deepmind est la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence
artificielle. JUNG YEON-JE/AFP
Google Deepmind, la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence
artificielle, crée une équipe de recherche pour travailler aux côtés
des ingénieurs et s'assurer que les progrès technologiques n'entraînent
pas des dérives.
Des risques pour l‘emploi en passant par la menace des armes autonomes
ou des biais discriminants, les sujets polémiques liés à l'intelligence
artificielle (IA) ne manquent pas. Deepmind, la filiale d'Alphabet
dédiée à ce domaine, crée une unité consacrée aux questions éthiques et
sociétales soulevées par l'intelligence artificielle, baptisée Deepmind
Ethics and Society (DMES). Sa mission: «aider les ingénieurs à mettre
en pratique l'éthique et à aider la société à anticiper et à diriger
l'impact de l'IA afin qu'elle fonctionne au bénéfice de tous», explique
la société sur son blog. Huit employés y seront dédiés à plein-temps,
et 6 conseillers externes du milieu universitaire et du secteur
caritatif apporteront leurs expertises bénévolement. Le professeur de
Columbia, Jeffrey Sachs, le professeur d'Oxford AI Nick Bostrom et
Christiana Figueres, militante pour le changement climatique, font
partie des noms connus. Le comité devrait compter 25 membres d'ici à la
fin de l'année et publier ses premières réflexions d'ici début 2018.
«Ces chercheurs sont importants non seulement pour l'expertise qu'ils
apportent, mais aussi pour la diversité de pensée qu'ils représentent»,
ont déclaré les coprésidents de DMES, Verity Harding et Sean Legassick.
Un questionnement mondial
Certaines dérives de l'IA ont déjà pu être constatées, notamment auprès
d'intelligences artificielles qui travaillent sur le langage et
héritent de préjugés sexistes et racistes. La Carnegie Mellon
University y consacre déjà un centre, tandis que de nombreux chercheurs
dans le monde se penchent sur les enjeux sectoriels de l'intelligence
artificielle. A l'université d'Oxford, c'est ainsi au cas des
travailleurs du clic que l'on s'intéresse depuis maintenant de
nombreuses années: l'industrie de l'intelligence artificielle repose en
effet sur le minutieux travail d'entraînement fourni par une masse de
travailleurs précaires de 45 à 90 millions de personnes.
Les réflexions éthiques autour de l'intelligence artificielle sont
alimentées par les déclarations fracassantes du physicien Stephen
Hawking ou d'Elon Musk, le fondateur de Tesla. Ce dernier aime à
qualifier l'intelligence artificielle de «plus grand risque auquel
notre civilisation sera confrontée» en convoquant le spectre des armes
autonomes. Il fait partie des cent seize responsables d'entreprises de
robotique et spécialistes de l'intelligence artificielle qui ont écrit
une lettre ouverte aux Nations unies en août dernier afin de mettre en
garde contre les dangers des armes autonomes et «robots tueurs», que
leurs avancées technologiques permettent de développer. Ils redoutent
ainsi «des conflits armés à une échelle jamais vue auparavant et à des
vitesses difficiles à concevoir pour les humains».
Se positionner en leader
Tous les géants cherchent à se positionner en leader sur les réflexions
particulièrement médiatiques liées à l'intelligence artificielle. En
2016, Facebook s'est allié avec Microsoft, Amazon, IBM, Apple et...
Google pour un «partenariat pour l'intelligence artificielle au
bénéfice des citoyens et de la société». Ces entreprises américaines
souhaitent définir les bonnes pratiques en matière d'éthique. D'autres
start-up américaines d'IA ont créé leurs propres conseils d'éthique,
comme Lucid.Ai. Le Future of Life Institute, situé à Boston, planche
également sur le sujet.
Alors que les avancées technologiques en intelligence artificielle
suivent un rythme soutenu, les experts internationaux s'inquiètent
toutefois du temps d'adaptation du législateur. L'ONU se penche depuis
2013 sur les armes autonomes et a récemment voté en faveur de
discussions plus formelles au sujet des robots tueurs, des drones,
chars et mitrailleuses automatisés. Les parlementaires français et
européens s'emparent progressivement de la question. «En elle-même, la
réflexion éthique n'est pas en retard», expliquait au Figaro Raja
Chatila, directeur de l'Institut des systèmes intelligents et de
robotique (ISIR), une unité de recherche commune à l'Université Pierre
et Marie Curie et au CNRS. «En revanche, elle ne s'impose pas et
personne n'est forcé de la respecter.»
Sortir de la tourmente
DeepMind Ethics and Society (DMES) apparaît également dans un contexte
trouble. DeepMind avait exigé la création d'un comité éthique,
lorsqu'il a accepté d'être acheté par Google en 2014. Ce conseil, qui
devait voir le jour début 2016, était censé superviser l'ensemble de la
recherche de la start-up britannique, mais aucune de ces annonces n'a
été suivie d'effet durant les trois ans et demi qui ont suivi
l'acquisition. Comme le rappelle le Guardian, le mystère est longtemps
resté entier sur les noms de ses membres, la régularité de leurs
rencontres et leurs sujets de discussion.
Pour le journal britannique, cette annonce tardive survient pile au
moment où DeepMind s'est attiré une très mauvaise publicité au
Royaume-Uni. L'entreprise participe à un certain nombre de projets
britanniques de recherche médicale centrés sur l'IA, qui utilisent
l'apprentissage machine (machine learning) pour diagnostiquer des
maladies, voire développer leur traitement. Le régulateur britannique
en matière de protection des données personnelles a toutefois jugé
illicite l'usage de données personnelles et médicales que faisait
Deepmind à des fins de recherches.
La rédaction vous conseille
* Partnering Robotics, l'intelligence artificielle en version
tricolore
* Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence
artificielle
* Les géants de la tech s'opposent aux robots tueurs
Les cours des valeurs sur Figaro Bourse
ALPHABET A
__________________________________________________________________
1.130,65$ +1,67%
* Cours& graphique
* Dernières actus boursières
* Données financières
[_]
Elisa Braun
Elisa Braun
Auteur - Sa biographie
26 abonnés
Ses derniers articles
* Derrière les profils de femmes, des chatbots programmés pour
arnaquer
* Telegram va lancer sa cryptomonnaie
Sur le même sujet
* ALPHABET A
* Deepmind
* Intelligence artificielle
* Big Bang Eco
* Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet
Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet
* Google : Eric Schmidt quitte la présidence d'Alphabet
* Google Chrome va activer son bloqueur de publicités en février
* Les étranges méthodes d'Uber pour espionner ses concurrents
Thématique : ALPHABET A
Suivre
Tech & Web
* + récents
* + commentés
* + partagés
* Couverture Internet et mobile : bientôt la fin des «zones blanches»
Couverture Internet et mobile : bientôt la fin des «zones blanches»
* Julien Dray propose que les géants du Web versent 50.000 euros à
chaque Français de 18 ans
* Speachme lève 10 millions de dollars pour ses tutoriels vidéo en
entreprise
* Robots et intelligence artificielle s'imposent dans notre quotidien
* La voiture de demain, autonome et connectée, bientôt une réalité
Plus d'actualités Tech & Web
Le Figaro Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Saisissez votre email ____________________ J'en profite
Annulable à tout moment
Réagir à cet article
2 commentaires
* Avatar
GAGU
Une présentation illustrée de mon post précédent :
https://www.researchgate.net/publication/319619638_Des_entreprises_
sans_personnel_la_flash_organization_comme_mode_de_fonctionnement
Le 06/10/2017 à 07:44
Alerter Répondre
* Avatar
GAGU
Voilà à quoi l'utilisation de l'intelligence artificielle peut
conduire dans le monde du travail :
https://www.researchgate.net/publication/319644235_Flexibilisation_
du_travail_vers_des_organisations_flash
Le 06/10/2017 à 07:43
Alerter Répondre
* Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir
Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir
Rechercher
* Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi
Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi
Rechercher
* Plus de 15 newsletters thématiques
Plus de 15 newsletters thématiques
S'inscrire
* Suivez l'évolution de vos conditions météo
Suivez l'évolution de vos conditions météo
En savoir +
* 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement
10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement
Découvrir
* Toutes les applications mobiles du Figaro
Toutes les applications mobiles du Figaro
Télécharger
* Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur
Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur
Lire
* Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro
Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro
Découvrir
* Le meilleur de la presse quotidienne et magazine
Le meilleur de la presse quotidienne et magazine
S'inscrire
* Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes
Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes
Comparer
* Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles
Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles
Réserver
* L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans
L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans
S'abonner
* Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété
Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété
Découvrir
* La boutique en ligne du Figaro
La boutique en ligne du Figaro
Découvrir
* Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner
Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner
Jouer
* Plus de 500 000 annonces immobilières
Plus de 500 000 annonces immobilières
Rechercher
* L'actu en temps réel avec Le Figaro
L'actu en temps réel avec Le Figaro
Suivre
* Suivez Le Figaro sur Facebook
Suivez Le Figaro sur Facebook
Découvrir
* Plan du site
* Charte
* CGU
* CGV
* Infos cookies
* FAQ
* Contact
* Abonnements
* Services
* Mentions légales
* Publicité
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1145&idSi
te=181
#alternate Flux rss des articles sur le thème : Agences Flux rss des
articles sur le thème : Académie Flux rss des articles sur le thème :
Management Flux rss des articles sur le thème : Data Flux rss des
articles sur le thème : Etudes Flux rss des articles sur le thème :
Média Flux rss des articles sur le thème : Cross canal Flux rss des
articles sur le thème : Retail Flux rss des articles sur le thème :
Social media Flux rss des articles sur le thème : Veille Flux rss des
articles sur le thème : Market Place Flux rss du site publisher
Emarketing.fr Le site des professionnels du marketing
* Thématiques
+ Retail
+ Médias
+ Études
+ Social media
+ Data
+ Cross canal
+ Agences
+ Veille
+ Management
+ Vidéos
* Tool box
+
o Glossaire
o Livres blancs
o Fiches pratiques
o Lespeakers
+ Events
o Trophées Marketing
o Diner du retail
o Les Enseignes de l'Année
o Marketing Day
E-MARKETING
* Tool box
+ Glossaire
+ Livres blancs
+ Méthodologie
+ Lespeakers
* Vos events
+ Trophées Marketing
+ Diner du retail
+ Les Enseignes de l'Année
+ Marketing Day
* Cercle des experts
* Emploi
* Livres blancs
* Méthodologie
* Retail
* Média
* Études
* Social media
* Data
* Cross canal
* Agences
* Veille
* Management
* Vidéos
Recherche
Se connecter
Abonnement
magazine
__________________________________________________ Rechercher
Fermeture
Identifiez-vous
Je me connecte avec
(twitter) [icon_twitter.png] (facebook) [icon_facebook.png] (google)
[icon_googlePlus.png] (linkedIn) [icon_linkedin.png]
ou
____________________ ________ [_] Rester connecté ? Mot de passe
oublié ?
Je valide
Pas encore inscrit ?
Inscrivez-vous gratuitement et bénéficiez de nombreux avantages
J'en profite!
Fermeture
Je feuillette le magazine
Je suis abonné
Facebook
Linkedin
Twitter
Google +
ou
____________________ ________ [_] Rester connecté ? Mot de passe
oublié ?
Je consulte le mag
Je ne suis pas abonné
Découvrez gratuitement un extrait du magazine E-marketing !
Facebook
Linkedin
Twitter
Google +
ou
____________________ Cela ne vous engage pas à l’achat
Je découvre le mag
Fermeture Emarketing.fr
image-girl
Recevez tous les jours l'actualité Emarketing, comme plus de 60 000 autres
décideurs
* L'actualité de votre métier chaque jour
* Consultable sur PC et mobiles
100% sécurisé, votre adresse ne sera pas diffusée
____________________ Je m'inscris
Fermeture
J’ai oublié mon mot de passe
Afin de recevoir un lien de réinitialisation, veuillez renseigner votre
adresse e-mail:
____________________ Je valide
Fermeture
Votre demande a bien été prise en compte. Veuillez regarder votre boîte
mails.
Fermeture
Partagez cet article par email
____________________ ____________________ ____________________
Envoyer
Fermeture
Votre message a bien été envoyé!
Fermeture
Identifiez-vous
Je me connecte avec
(twitter) [icon_twitter.png] (facebook) [icon_facebook.png] (google)
[icon_googlePlus.png] (linkedIn) [icon_linkedin.png]
ou
____________________ ________ [_] Rester connecté ? Mot de passe
oublié ?
Je valide
Pas encore inscrit ?
Inscrivez-vous gratuitement et bénéficiez de nombreux avantages
J'en profite!
Pub
En ce moment En ce moment
* NRF 2018
* Marketing Day
* CGV 2018
* RGPD
Intelligence artificielle : quelle réalité pour les marques ?
Publié par Floriane Salgues le 4 oct. 2017 | Mis à jour le 11 oct. 2017
à 09:53
Intelligence artificielle : quelle réalité pour les marques ?
AccueilData
L'événement Microsoft experiences 17, organisé les 3 et 4 octobre par le
spécialiste des logiciels, a fait la part belle à l'intelligence
artificielle. Au delà du buzzword, quels sont les usages réels des marques ?
*
* Imprimer
*
L'intelligence artificielle passionne. Le sujet n'est pourtant pas
nouveau."L'intelligence artificielle n'est pas de la magie, mais le
fruit d'un travail de 45 ans", explique Cyril Vart, vice-président
exécutif de Fabernovel, à l'occasion de l'événement Microsoft
experiences 17, les 3 et 4 octobre (Paris), placé sous le signe de
l'intelligence numérique. Alors, pourquoi en parler maintenant ? En
raison de trois facteurs, précise Eneric Lopez, directeur de la
stratégie marché de Microsoft : "Le big data, soit la quantité de data
dont nous disposons, la capacité de calcul des ordinateurs et la
puissance des algorithmes".
Les entreprises ont-elles adopté l'intelligence artificielle (IA) ou
regardent-elles de loin la technologie ? 77 % des entreprises
françaises ont un projet d'IA ou vont en déployer un en 2018, relève
Microsoft, plus particulièrement dans les secteurs de la santé et de la
finance. Le géant des logiciels a mené avec IDC une étude auprès de 150
entreprises en France sur la maturité des sociétés quant à l'IA et
constate l'accélération de l'adoption de l'IA. 72 % des interrogés
déclarent également avoir alloué un budget pour un projet d'IA sur
2018.
En pratique, seules 6 % des entreprises ont mis en production des
solutions d'intelligence artificielle et 23 % ne voient pas de cas
d'usages à mettre en oeuvre. Si les entreprises françaises n'en sont
qu'au début de la courbe d'adoption, l'intérêt pour la technologie
devrait s'accélérer en 2018, prône Microsoft, qui a présenté, lors de
l'événement, son "AI Hackademy" (la sélection de 30 projets
d'intelligence artificielle).
L'IA... pour quels usages ?
78 % des répondants déclarent ainsi avoir une connaissance moyenne (43
%) ou bonne (35 %) de l'IA, même s'ils n'envisagent encore qu'une
partie de son potentiel. 66 % d'entre eux associent avant tout
l'intelligence artificielle à la robotique et près de la moitié
mentionne les "programmes algorithmiques", les "systèmes cognitifs ou
décisionnels", en lien avec l'exploitation et la valorisation de leurs
données. Deux technologies se distinguent pourtant, explique Sébastien
Lamour, directeur du conseil et de l'innovation d'IDC : les assistants
intelligents - ou chatbots - et l'intelligence embarquée dans le CRM.
64 % des interrogés mettent en avant trois principaux cas d'usages
marketing de l'IA : l'optimisation et l'automatisation des campagnes
(54 %), la personnalisation et recommandation avancées (51 %), ainsi
que les préconisations quant aux actions à réaliser en temps réel.
Cyril Vart, vice-président exécutif de Fabernovel, conseille de
commencer son projet IA par "des cas simples d'utilisation, et de les
multiplier".
L'IA... pour quels métiers ?
Est-ce à la DSI de prendre en charge les projets d'intelligence
artificielle ? Selon l'étude menée par IDC/Microsoft, la direction
information est, aujourd'hui, la principale partie prenante sur le
sujet (66 %), suivie de la direction production et de la direction des
opérations (37 %), de la direction innovation et digitale (29 %) et des
directions marketing et commerciale (28 %). "La direction qui avance le
plus vite sur l''IA est la direction marketing, constate Eneric Lopez,
car elle porte les data dans son ADN et voit un ROI possible dans les
douze mois." Mais, la situation devrait rapidement basculer : "demain",
la direction générale va devenir la principale décisionnaire (à 60 %),
constate l'étude. Car, c'est le développement de l'entreprise qui est
en jeu : 46% des entreprises interrogées affirment ainsi que
l'intelligence artificielle devrait contribuer à renforcer leur
capacité d'innovation grâce à une meilleure exploitation des données, à
commencer par celles qui ne sont pas valorisées aujourd'hui.
Enfin, 3 % des entreprises interrogées sont dans l'attente d'un ROI,
note, encore, l'étude, quand 22 % des sociétés cherchent à évaluer
précisément les bénéfices et les contraintes de l'intelligence
artificielle.
Méthodologie : Enquête IDC réalisée pour Microsoft auprès de 150
interlocuteurs (DSI, managers IT, directions métiers) au sein
d'entreprises avec un effectif de 500 salariés et plus du secteur
industriel : banque-finance-assurance, industrie manufacturière et de
process, commerce (gros et détail, VPC, négoce, import- export), santé
(cliniques, hôpitaux, établissements de soins).
Pour aller plus loin :
- Comment l'intelligence artificielle investit-elle les magasins ?
- Data, AI : 3 stratégies déployées par la marque Shiseido
- IA : quelles opportunités pour les marques ?
* chatbot
* Intelligence artificielle
* Microsoft
A lire aussi
* Chargement en cours, veuillez patentier...
* [Relations-marques-consommateurs-digital-finit-pas-bouleverser-code
s-L.jpg]
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les
codes
Newsletter
Cet article vous a plu ?
Recevez tous les jours l'actualité Emarketing, comme plus de 60 000
autres décideurs
____________________ Ok
Pub
Floriane Salgues
Floriane Salgues
*
Journaliste pour Emarketing.fr, Ecommercemag.fr et Relationclientmag.fr
et Marketing, je parle souvent data, digital et médias sociaux. Et
quand je [...]...
Voir la fiche
Pub
Autres articles
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de
bouleverser les codes
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de
bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en
finit pas de bouleverser les codes
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les
codes
Par le 12 oct. 2017
Le numerique bouscule les modeles etablis dans le retail Et les marques ont
eu autre choix que de adapter aux nouveaux comportements et exigences [...]
Les 5 tendances de consommation en Chine
Les 5 tendances de consommation en Chine
Les 5 tendances de consommation en Chine
Par le 7 déc. 2017
Influenceurs qui creent leurs propres marques omnipresence de intelligence
artificielle social commerce etc zoom sur cinq tendances actuelles [...]
Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA
Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA
Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA
Par le 24 oct. 2017
Voyages sncfcom futur OUIsncf rendu public le 24 octobre son nouveau
programme innovation Smart agent idee integrer davantage intelligence [...]
J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France
J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France
J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France
Par le 18 oct. 2017
Deux ans apres le lancement de son projet intelligence artificielle Walter
Thompson equipe son bureau francais de son outil Pangaea
"L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en
2018"
"L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en
2018"
"L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018"
Par le 18 oct. 2017
Aider les marketeurs delivrer leurs emails commerciaux jusque dans la boite
de reception de leurs clients telle est ambition de Return Path [...]
L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client
L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client
L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client
Par le 3 oct. 2017
Par sa capacite traiter un nombre consequent de donnees en un temps tres
court intelligence artificielle permet de personnaliser chaque produit [...]
Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle
Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle
Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle
Par le 13 nov. 2017
Dans le cadre de son programme Experience client et strategies digitales
Markess publie ce lundi 13 novembre une etude mettant en lumiere les [...]
Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle?
Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle?
Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle?
Par le 28 nov. 2017
Une etude exclusive menee par Toluna et Marketing se penche sur la perception
qu ont les Francais de Intelligence artificielle Et ce qui ressort [...]
5 start-up qui réinventent le marketing par l'IA
5 start-up qui réinventent le marketing par l'IA
5 start-up qui réinventent le marketing par l'IA
Par le 16 nov. 2017
Mettre profit intelligence artificielle pour bousculer les visions marketing
Tel est objectif de des start up venues pitcher le 15 novembre [...]
Livres Blancs
Voir tous les livres blanc →
Le Guide de survie E-commerce du 1er trimestre [...]
Le Guide de survie E-commerce du 1er trimestre [...]
Le Guide de survie E-commerce du 1er trimestre [...]
Success story : Assu 2000 augmente ses visites/GRP [...]
Success story : Assu 2000 augmente ses visites/GRP [...]
Success story : Assu 2000 augmente ses visites/GRP [...]
Boostez votre conversion grâce au retargeting [...]
Boostez votre conversion grâce au retargeting [...]
Boostez votre conversion grâce au retargeting [...]
7 best practices pour récupérer votre audience [...]
7 best practices pour récupérer votre audience [...]
7 best practices pour récupérer votre audience [...]
REMARKETING
REMARKETING
REMARKETING
Cliquez ici pour afficher plus d'articles
Loading
Recevez l'actualité Emarketing chaque matin
Abonnez-vous à notre newsletter
__________________________________________________ S'inscrire
Emarketing.fr
Suivez-nous
Suivre @Emarketing_fr
À propos
E-marketing et le magazine Marketing sont les marques leader en France
de l’information BtoB et de l’animation de communauté professionnelle à
destination des décideurs du marketing.
Sites du groupe
* Actionco.fr
* E-marketing.fr
* Ecommercemag.fr
* RelationClientMag.fr
* Chefdentreprise.com
* Décision-Achats.fr
* DAF-mag.fr
* Carrierecommerciale.fr
* GFM.fr
* Editialis.fr
* We-factoryandco.fr
Editialis Régie
* Communiquer sur le réseau E-marketing
Partenaires
* Clubic
* DCF
* Docs School
* Dunod
* Eyrolles
* LeFAC
* Manageo
* Manager GO!
* Nomination
* Sport Statégies
Magazine
[marketing_abonnement_204.png] Voir les offres
* Contact
* Mentions légales
* CGU
* Liens utiles
* Archives
* © 2018 - Emarketing.fr
fermeture
[google_home_logo.png] [google-home.png]
Bonjour ,
Votre abonnement est terminé !
Renouvelez votre abonnement annuel avant le 31 décembre 2017 et tentez
de gagner une Google Home d'une valeur de 149€
Ok google, j'en profite !
MENU
Accueil
Vie numérique
* RECHERCHE
* CONNEXION
* ABONNEZ-VOUS
* Bibliothèque Edition
* Archive Patrimoines
* Veille Documentation
* Démat Cloud
* Univers Data
* Réseaux Sociaux
* Vie numérique
* Espace Emploi
* Consulter les dernières annonces
* L'annuaire des acteurs
* Nos offres d'abonnements
[la-boutique-iconmenu.jpg]
Rechercher sur Archimag.com
Formulaire de recherche
_______________
[search_icon.png]-Submit
* Se connecter
* S'inscrire
Article réservé aux abonnés Archimag.com
L'intelligence artificielle : quel impact sur votre métier ?
Le 28/04/2016 Bruno Texier
robot intelligence artificielle.jpg
"Selon une étude menée aux États-Unis, l’intelligence artificielle
pourrait plonger 50 % de la population mondiale dans le chômage au
cours des trente prochaines années". (Photo credit: Plutor via Visual
Hunt / CC BY)
* Facebook
* Twitter
* Linkedin
* Google+
* Mail
* Imprimer
* Facebook
* Twitter
* Linkedin
* Google+
* Mail
Sommaire du dossier :
* L'intelligence artificielle : quel impact sur votre métier ?
* Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus
diplômés !
* Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les
entreprises", selon Jean-Marc Ogier
* Yann LeCun, l'intelligence artificielle française de Facebook
* Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de
"personnalité robot"
* Quand le document se dope à l'intelligence artificielle
* Intelligence artificielle : les robots au service de la
"post-publicité"
L’intelligence artificielle est là. Née d’une conception ancienne, longtemps
discrète, elle apparaît aujourd’hui dans de nombreuses applications de notre
vie professionnelle. Capable d’apprendre et de travailler sur des masses
considérables de données, elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet.
Le droit lui accorde des réflexions théoriques et pratiques. Exemples dans
des domaines de la gestion et du traitement de l’information.
À ce jour, nul ne sait qui sera le prochain président des États-Unis.
La démocrate Hilary Clinton ? Le républicain Donald Trump ? Le
« gauchiste » Bernie Sanders ? Ou bien peut-être... Watson ! Ce
programme d’intelligence artificielle (IA) créé par IBM n’a pas de
visage, pas de corps. Mais il est plein d’intelligence et non
partisan : « Nous pensons qu’une intelligence artificielle comme Watson
peut apporter les capacités de prise de décision objectives dont nous
avons besoin chez un dirigeant. Le système n’est lié à aucun parti, ses
décisions sont donc fondées uniquement sur l’information dont il
dispose et non sur des idéologies », peut-on lire sur le site de
campagne.
Soyons réalistes : Watson ne sera pas élu président des États-Unis. En
tous cas, pas cette fois-ci... Car l’intelligence artificielle
s’immisce partout et notamment dans le domaine de
l’information-documentation. À commencer par Google qui a récemment
introduit de l’IA dans son moteur de recherche via RankBrain : « Ce
système utilise les techniques d’intelligence artificielle, et plus
spécifiquement de machine learning, pour convertir de grandes quantités
de texte en vecteurs mathématiques. Le but ? Aider le système à deviner
le sens des mots ou de phrases qu’il ne connaît pas ». Cet
investissement de Google dans le domaine de l’IA semble lui donner
entière satisfaction : RankBrain est en mesure de traiter de façon
« particulièrement efficace » les 15 % de requêtes jamais effectuées
auparavant qu’il reçoit chaque jour.
Un train d’avance avec l’intelligence artificielle
L’essor de l’intelligence artificielle n’a pas échappé aux
professionnels de l’infodoc. Le salon Documation (7 et 8 avril 2016) y
a consacré une conférence plénière alors que la discipline fête ses 60
ans cette année. Née en 1956, l’intelligence artificielle fascine
autant qu’elle inquiète. Pourtant, cela ne devrait pas être le cas :
« L’IA n’est en rien une substitution de l’intelligence humaine par la
machine. Au contraire, il faut la voir comme une intelligence
différente compatible avec celle de l’homme. Comme une intelligence
ajoutée et donc une plus-value indéniable », estime Jean-Gabriel
Ganascia (Université Pierre et Marie Curie, Paris).
De fait, l’intelligence artificielle est aujourd’hui au cœur de tous
les développements. Ses champs d’application dans le domaine de
l’information sont innombrables. Facebook a confié au
Français Yann LeCun le développement de son laboratoire d’intelligence
artificielle (voir page 16). Quant à Google, toujours désireux d’avoir
un train d’avance, il mise sur l’IA pour l’ensemble de ses activités :
« Pensez à toutes les choses que Google fait à grande échelle. Partout
où un grand nombre de personnes utilisent nos services, nous pouvons
les rendre plus efficaces grâce à l’apprentissage automatique. En fait,
je ne vois aucune des activités de Google qui n’aurait pas besoin de
l’intelligence artificielle », explique Éric Schmidt, président
exécutif d’Alphabet (Google).
Comme souvent avec Google, l’argent n’a pas manqué : en 2014, le géant
du web a mis près de 500 millions de dollars sur la table (environ 455
millions d’euros) pour s’offrir DeepMind. Ce dernier est devenu
mondialement célèbre le mois dernier grâce à son programme
d’intelligence artificielle qui a battu à plate couture le meilleur
joueur du monde go...
Deux millions d’euros de levée de fonds
Les start-up, de leur côté, ne sont pas en reste. Profitant de leur
souplesse, elles multiplient les projets et parviennent même à les
financer. La jeune pousse grenobloise SmartMeUp, spécialisée dans la
reconnaissance faciale, a récemment levé deux millions d’euros. Grâce
à l’IA, SmartMeUp a développé une solution capable d’analyser les
visages et d’en caractériser les différentes significations : âge,
genre, émotion, fatigue, attention... Ce type d’application pourrait
fortement intéresser le secteur automobile pour détecter les risques de
somnolence des conducteurs.
Autre start-up, Julie Desk est une assistante virtuelle à intelligence
artificielle qui organise automatiquement les rendez-vous de ses
utilisateurs. « Elle est donc en mesure de comprendre et de s’adapter à
toutes les situations », expliquent les créateurs qui viennent de lever
600 000 euros pour assurer son développement.
Plus marginal, le domaine des bibliothèques échappe pour l’instant à
l’emprise de l’IA. Encore que... La bibliothèque
universitaire d’Aberystwtyh (Pays de Galles) a développé un
robot-bibliothécaire dopé à l’intelligence artificielle qui est en
mesure de répondre aux questions formulées oralement par les étudiants.
Il serait, entre autres, capable de montrer l’étagère sur laquelle se
trouvent les ouvrages intéressant les usagers. Baptisé Hugh, ce
robot-bibliothécaire intelligent pourrait prendre son poste dès la
rentrée 2016.
50 % de la population mondiale au chômage ?
L’intelligence artificielle est-elle notre eldorado ? Cela n’est pas
certain. Selon une étude menée aux États-Unis, l’intelligence
artificielle pourrait plonger 50 % de la population mondiale dans le
chômage au cours des trente prochaines années. Principales victimes :
les classes moyennes dont les emplois seraient désormais mieux assurés
par des machines que par des êtres humains.
Ce sombre scénario n’a pas échappé au célèbre physicien
britannique Stephen Hawking : « Réussir à créer une intelligence
artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire de l’homme.
Mais ce pourrait aussi être le dernier... »
Sur le même sujet:
Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus
diplômés !
Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les
entreprises", selon Jean-Marc Ogier
Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de
"personnalité robot"
Quand le document se dope à l'intelligence artificielle
Intelligence artificielle : les robots au service de la
"post-publicité"
Documation 2016 - Antidot joue la carte de l'intelligence artificielle
Documation 2016 - L'entreprise passe à l'âge de l'intelligence
artificielle
Salesforce mise sur l'intelligence artificielle en rachetant la
start-up MetaMind
Intelligence artificielle : "Demain, nous aurons tous un double dans le
monde digital"
Hugh, le premier robot bibliothécaire, prendra son poste à la rentrée
* Facebook
* Twitter
* Linkedin
* Google+
* Mail
* Imprimer
Courriel * ____________________
Je m'inscris
Cet article vous intéresse? Retrouvez-le en intégralité dans le magazine
Archimag !
Archimag n°293
Au sommaire
- Enquête 2016 : la gouvernance de l’information, un impératif pour les
organisations
- Où en est le PNB ?
- Case management : de la souplesse dans les process
- Architecture de l'information et compétences
DOSSIER L'intelligence artificielle : croquez dedans !
L’intelligence artificielle est là. Elle apparaît aujourd’hui dans
de nombreuses applications de notre vie professionnelle. Capable
d’apprendre et de travailler sur des masses considérables de données,
elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet.
Et aussi :
- L’ECM passe au big data
- Réussir le marketing de son service en 5 étapes
- Kentika automatise la veille presse de la Ville de Lyon
- L’université catholique de Louvain se convertit au learning center
- Les plateformes collaboratives : enjeux juridiques
- Favoris : correcteurs orthographiques
- Les vies multiples d’Odile Contat
- François-Bernard Huyghe : « Le numérique a démocratisé la
désinformation »
- L’innovation en mode « ouverture »
+ Archimag store et Archi...kitsch
Acheter ce numéro ou Abonnez-vous
0 Commentaire
intelligence artificielle
* Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
À lire sur Archimag
Les solutions de GEOLSemantics, REVER et ActeCil sont désormais
combinées au sein d’une même suite logicielle baptisée « REAL GDPR
SOLUTION ».
« REAL GDPR SOLUTION » la suite logicielle pour se mettre en conformité
intégralement, rapidement et sans risque
L'ensemble de la rédaction d'Archimag vous souhaite le
meilleur pour cette année 2018.
Archimag : la bande-annonce 2018
Étude ad hoc réalisée par l’Ifop pour Julhiet Sterwen. Enquête réalisée
en ligne du 17 au 28 juillet, et du 21 au 25 août 2017, via la
sollicitation du panel Bilendi. Deux échantillons ont été interrogés :
un échantillon principal de 500 collaborateurs da
Révolution numérique : quels impacts sur les organisations ?
Pour obtenir l’adhésion des fournisseurs, il est recommandé de leur
laisser le choix du canal d’envoi des factures (EDI, PDF email, scan,
portail) et de les intégrer au plus tôt dans le processus.
6 points clés pour réussir son projet de dématérialisation des factures
fournisseurs
Le chiffre du jour
21
%
C'est le taux de lecteurs français qui lisent un ouvrage sur liseuse,
sur tablette ou sur téléphone.
Lire la suite...
Recevez l'essentiel de l'actu !
Courriel * ____________________
Je m'inscris
Nous suivre
* Facebook
* Twitter
* RSS
Publicité
La boutique
Les derniers mags :
* [Couv310.jpg?itok=mDWmdo9U]
Profession data
* [Couv309_20.jpg?itok=mFy2kclN]
Expo archives : demandez le programme
* [Couv308.jpg?itok=ENkbuVH1]
La fièvre des données de santé
Les derniers guides :
* [GP60.jpg?itok=Z7ezDCtI]
Digital workplace et mode collaboratif
* Couverture guide pratique Archimag n°59
Blockchain : le nouveau cadre de confiance
* guide-archivage-electronique
Sécurité de l'information et archivage électronique + les durées de
conservation
Les dernières parutions
[livres-blancs.png]
*
Konica Minolta : Guide des bonnes pratiques de la dématérialisation à
vocation probatoire
*
Archimag : Baromètre emploi et compétence 2017
*
Serda Formation et Archimag : L’archivage électronique : comprendre les
enjeux et mettre en oeuvre son projet
*
Ixxo : Comment réussir votre projet de veille collaborative ?
*
AM TRUST : De l'éditique à l'archivage électronique, une chaîne complète pour
voir l'avenir avec ambition
*
Arondor : Toute la vérité sur le RGPD
L'annuaire des acteurs
KB Crawl SAS
Data
Buzz
* Vous avez aimé
* Vous avez partagé
* Ecosia : le moteur de recherche écolo qui plante des arbres
est-i...
Par: Clémence Jost
* Une nouvelle version pour Eole la bibliothèque dédiée aux
malvoya...
Par: Bruno Texier
* Bibliotourisme : les bibliothèques du monde entier sur une carte...
Par: Clémence Jost
* Les 500 mots métiers : "se recentrer sur les fondamentaux to...
Par: Michel Remize
* Travailler mieux, sans travailler plus !
Par: Anonyme
* 60 ans d'archives sonores à écouter sur Europe 1
Par: Bruno Texier
* Fermeture annoncée des bibliothèques parisiennes Louvre et
Châtea...
Par: Clémence Jost
* Gérer ses mots de passe sur internet : trois outils gratuits au
b...
Par: Sharon Camara
* Veilleurs, sortez de votre bulle informationnelle !
Par: Bruno Texier
* 3 réseaux sociaux dédiés aux amoureux des livres à tester d'...
Par: Clémence Jost
Le Mag
Numéro 310 : Profession data
[Couv310.jpg?itok=LYsuACkV]
Abonnez-vous
Tout Archimag, à partir de 9,50 €
tous les mois.
Archimag: reportages, articles, des méthodes, interviews et bien plus encore
[Couv310.jpg?itok=Zdnn1zmC]
Du big data aux données personnelles, la problématique data envahit les
organisations. Pour la prendre en main, de nouveaux profils émergent,
avec des dénominations telles que data scientist, chief data officer ou
data protection officer. Des témoins révèlent leur parcours et
apportent des conseils. Un sujet urgent s’impose à tous, celui de la
protection des données personnelles (règlement européen RGPD). Les
éditeurs de solutions de gestion de l’information s’emparent de la
nécessité de conformité. Le président de l’Association française des
correspondants à la protection des données à caractère personnel livre
son point de vue. Les formations aux métiers de la data sont déjà en
nombre.
Allez plus loin avec les "Guides Pratiques" Archimag
[GP60.jpg?itok=OdjdM-35]
Travail nomade, télétravail, flex office, virtualisation, etc.,
l’environnement de travail est en pleine mutation. Les salariés sont
demandeurs de plus en plus de flexibilité et d’espaces de travail
hébergés dans le cloud facilitant les échanges, la collaboration et la
capitalisation de l’information et des connaissances. Comment mettre en
oeuvre cette transformation ? Comment impliquer les utilisateurs ? Pour
quelle réorganisation ? Avec quels outils et équipements ? Autant de
points à considérer pour à terme concilier efficacité et bien-être.
Contacts | Marchés Publics | Annuaire des acteurs
Communiquer avec Archimag
GROUPE SERDA : Serda Conseil | Serda Formation | Serdalab
Conditions générales de vente
| Mentions légales
Lead-analytics
__________________________________________________________________
v4.0 - Tous droits réservés - Copyright Archimag-Groupe Serda 2014 -
2017 - Made By Pantagram Studios
#publisher
(Submit)
Mashable avec France 24
* Mashable
* Mashable Asia
* Mashable Australia
* Mashable India
* Mashable UK
* France 24
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
* Vidéos
+ Toutes les vidéos
+ Médias sociaux
+ Tech & Business
+ Divertissement
+ Monde
+ Styles
+ Mashallow
* Médias sociaux
+ Tous les articles
+ Facebook
+ Twitter
+ Snapchat
+ Instagram
+ WhatsApp
* Tech & business
+ Tous les articles
+ Apple
+ Samsung
+ Android
+ iOS
+ Windows
* Divertissement
+ Tous les articles
+ Cinéma
+ Séries télé
+ Jeux vidéo
+ Musique
* Monde
+ Tous les articles
+ France
+ États-Unis
+ Sciences
+ Espace
+ Santé
+ Retronaut
* Styles
+ Tous les articles
+ Food
+ Mode
+ Street art
+ Voyage
* Mashallow
+ Tous les articles
+ Animaux
+ Insolite
+ Mème
* Plus
+
o Sections
o Vidéos
o Médias sociaux
o Tech & business
o Divertissement
o Monde
o Styles
o Mashallow
+
o En savoir plus
o Contactez-nous
o Archives
+
o Mentions légales
o Éditeur / Hébergeur
o Politique des cookies
o Conditions d'utilisation
+
o Sites
o Mashable
o Mashable Asia
o Mashable Australia
o Mashable India
o Mashable UK
o France 24
(Submit)
*
* @MashableFR
*
*
* Flux RSS nouveaux articles Nouveau
* Flux RSS articles en hausse En hausse
* Flux RSS articles populaires Populaire
Rechercher _______________
(Submit) Rechercher
Tech & business
suivre Mashable FR >
(Submit)
avecFrance 24 : L’actualité internationale 24h / 24
1.5k partages
Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement
supérieur
1.5k partages
(Submit)
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement
supérieur Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà
l’enseignement supérieur
Laguna Design/Science Photo Library
Benjamin BRUEL
par Benjamin BRUEL
07 octobre 2017
Dans les années qui viennent, l'intelligence artificielle va permettre
d'exploiter les données de manière plus poussée pour développer un
enseignement sur mesure.
C’est la question technologique du moment : la manière dont
l’intelligence artificielle change notre quotidien et va continuer à le
changer dans les années à venir. Le passage d’une informatique
programmée par l’humain à une informatique entraînée, capable
d’apprendre et d’analyser par elle-même, a un impact sur nos
vies privées et nos métiers : les services, la santé, l’industrie ou
les transports sont bouleversés par cette technologie disruptive.
VOIR AUSSI : The Camp : ici on arrête le Mistral pour laisser souffler
le vent du futur
Nous revenons régulièrement sur les méthodes de production de
l’intelligence artificielle et le futur de la Singularité, mais aussi
sur la question des robots militaires intelligents ou sur les craintes
que de nombreux scientifiques ou entrepreneurs, comme Stephen Hawking
et Elon Musk, peuvent avoir quant à l’impact de l’IA pour la
civilisation humaine.
Mais au-delà de la hype médiatique et des questions éthiques, la
réalité de l’IA est à la fois plus quotidienne, plus concrète et moins
dramatique. Dans cette nouvelle ère technologique où l’IA est reine, la
question de son utilisation dans l’enseignement supérieur est
primordiale : l’intelligence artificielle peut nous permettre de mieux
comprendre et de mieux apprendre, mais aussi d’anticiper et de préparer
une stratégie pour le monde à venir.
Jill Watson, madame l’assistante artificielle
C’était au début de l’année 2016. Le professeur américain Ashok Goel,
qui enseigne l’intelligence artificielle à l’Institut de Technologie de
Géorgie, aux États-Unis, avouait à ses étudiants que Jill Watson, son
assistante, était en réalité une intelligence artificielle.
Depuis le début du semestre, les 400 étudiants de son cours en ligne
avaient envoyé environ 10 000 messages à leur professeur, ses huit
assistants humains et Jill Watson. Sans que ceux-ci soient au courant
de son état, l’intelligence artificielle avait pris à sa charge 40 % de
l’ensemble des questions et réponses. Et aucun des élèves n’a jamais
réalisé qu’il s’agissait d’une IA.
Lorsque Ashok Goel a lâché le pot aux roses, ses étudiants sont restés
abasourdis. Le sujet a fait le tour de la planète et le professeur a
donné une conférence TEDx à San Francisco dans la foulée :
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
IFRAME: //www.youtube.com/embed/WbCguICyfTA
TEDx Talks
Comme l’écrit Business Insider, l’expérience d’Ashok Goel pourrait
"façonner le futur de l’éducation". En réalité, elle est déjà
représentative du futur de l’éducation sur les campus connectés : un
apprentissage personnalisé, plus fluide et plus adapté aux besoins des
élèves.
Un professeur, des centaines d’étudiants, un apprentissage sur mesure
En 2012, le site américain Online Universities, cité par le blog Défis
d’Amphi du journal Le Monde, listait ainsi dix manières dont l’IA
allait réinventer l’enseignement :
* Automatiser les activités de base dans l’enseignement comme les
évaluations
* S'adapter aux besoins des élèves
* Aider les enseignants à améliorer leurs cours
* Créer des tuteurs virtuels pour les élèves
* Faire un retour utile aux enseignants et aux élèves
* Changer notre rapport à l’information et notre façon d’interagir
avec elle
* Modifier le rôle des enseignants
* Rendre l’apprentissage par essai et erreur moins intimidant
* Changer la façon dont les écoles trouvent, forment et aident les
étudiants
* Transformer les lieux d’apprentissage et la manière d’apprendre
Les détails de l’analyse d’Online Universities sont disponibles sur
leur site. Ce qui en ressort avant tout, c’est les possibilités
qu’offre l’intelligence artificielle pour aider à créer un système
éducatif supérieur plus adapté aux besoins de chaque étudiant.
À l’occasion des journées Microsoft Expériences, qui se sont tenues à
Paris les 3 et 4 octobre, nous avons notamment pu discuter avec Sophie
Gay, professeur de finance à la business school Skema, venue défendre
son campus connecté. "La notion de campus connecté n’est pas liée à un
lieu, en réalité. C’est le fait que tous les étudiants et la communauté
d’une école sont en permanence connectés. On devrait parler
d’apprentissage connecté", affirme-t-elle à Mashable FR.
Elle explique ensuite : "On envisage tous les domaines de l’éducation
auxquels l’intelligence artificielle pourrait s’appliquer. Le grand
défi, pour nous maintenant, c’est d’avoir une approche personnalisée
pour nos nombreux étudiants. Faire du sur mesure avec de grandes
cohortes. C’est vers cela que l’on tend, et il y a toute une partie de
l’assistance que l’on pourrait opérationnaliser en utilisant
l’intelligence artificielle."
Imaginez un instant que nous puissions utiliser 400 Jill Watson au
profit de chacun des étudiants de Skema. Et ça, c’est dans un futur
proche.
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
iaed.jpg iaed.jpg
AdmitHub
Le "campus cognitif" qui vient
Les campus devront développer les services de l’intelligence
artificielle tout comme ils ont dû adopter les ordinateurs personnels
pour les étudiants et les professeurs, le cloud, les bibliothèques de
documents en ligne.
En utilisant les données récoltées sur les élèves et leurs pratiques
d’apprentissage avec une intelligence artificielle entraînée, on tend
vers la conception d’un "campus cognitif". Tout comme l’informatique
cognitive, il veut utiliser les données pour leur donner du sens, va
développer des services extrêmement personnalisés pour les étudiants et
les professeurs.
Imad Bejani, directeur éducation et recherche de Microsoft France, nous
a fait part d’un exemple assez représentatif. "Il y a une courbe
intéressante, c’est celle du taux de succès de la traduction
instantanée. Ça a commencé dans les années 1950 avec IBM et nous
avions, durant longtemps, un taux de réussite d’environ 20 %. À partir
de 2013, la courbe de succès augmente drastiquement. Désormais, sur
Skype Translator, nous sommes à un taux de réussite de 80-90 % et ça,
c’est justement permis par l’intelligence artificielle. Elle permet
d’accélérer des analyses difficiles à appréhender pour le cerveau
humain à un coût très bas. Ce sont les composantes de base qui
s’allient à l’intelligence humaine."
Aux États-Unis, l’entreprise Campus Management a lancé Retention360,
un service incluant une IA personnelle pour les étudiants
Dans des campus internationaux, ou via des cours en ligne, comment ne
pas imaginer qu’une technologie similaire à celle de Skype Translator
sera bientôt utilisée pour permettre à des étudiants de différentes
langues de comprendre instantanément un professeur s’exprimant en
chinois, portugais ou français ?
Un certain nombre d’entreprises se sont d’ores et déjà lancées dans la
course à cette intelligence artificielle éducative. Aux États-Unis,
l’entreprise Campus Management – qui vend des logiciels à une
cinquantaine d’universités américaines – a lancé Retention360, un
service incluant une IA personnelle pour les étudiants. Tandis que la
start-up AdmitHub utilise les chatbots comme des "coachs personnels" à
destination des étudiants.
De notre côté de l'Atlantique, on peut notamment citer la start-up
lilloise Lalilo qui, grâce à une intelligence artificielle, lutte
contre l’illettrisme avec des cours et exercices personnalisés. Ou
encore Domoscio, une start-up créée en 2013, présente en France, en
Espagne et au Royaume-Uni. Celle-ci utilise précisément la recherche en
sciences cognitives, en big data en intelligence artificielle pour
proposer des parcours personnalisés permettant aux élèves d'avoir un
retour sur leur apprentissage, leurs lacunes et leurs réussites.
En France, l'utilisation de l'intelligence artificielle pour
l'éducation commence à faire son bout de chemin. Victor Wacrenier,
fondateur de l'application AppScho, a dressé, dans un article sur
Medium datant de septembre 2016, une liste de 180 start-up françaises
qui essaient de mêler éducation et technologique ("Edtech") en
utilisant, souvent, l'intelligence artificielle. Selon lui, seulement
17 % de ces innovations se concentrent sur l'enseignement supérieur.
"Le secteur de l’éducation est aujourd’hui peut-être l‘un des derniers
à ne pas avoir encore totalement entamé sa révolution digitale, alors
même qu’il est l’un des plus importants au niveau mondial",
affirme-t-il. Avec le plan d'investissement de 1,5 milliard d'euros de
la stratégie "France IA", on peut espérer qu'une partie aille vers
l'enseignement supérieur.
Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.
mots-clés : Intelligence artificielle, Éducation, Université, Start-up,
Microsoft, Société, Analyse
Voir aussi sur Mashable avec France 24
aeolus_2.jpg aeolus_2.jpg
Chargé de ménage, porteur de courses : des robots plus dévoués les uns
que les autres déferlent sur le CES 2018
jbl-google-display.jpg jbl-google-display.jpg
CES 2018 : oubliez Google Home, Google Assistant débarque sur tout
plein d’enceintes à écran intégré
stupidune.jpg stupidune.jpg
Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise
humaine ?
Bientôt au top
Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur
Panique à Hawaï : une alerte au missile balistique envoyée par erreur
Monde
À Hawaï, une alerte au missile balistique a été envoyée par erreur
(Submit) 348 partages
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
Monde
Chelsea Manning, la taupe de WikiLeaks, veut se présenter au Sénat
(Submit) 682 partages
Videos
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une
maladie mentale
28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44
Dernières vidéos publiées
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur
ont tricoté des couvertures
(Submit) 225 partages| 27/12/2017
tech_video.jpg tech_video.jpg
Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin
(Submit) 24/12/2017
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour
gommer leur peau
(Submit) 29 partages| 20/12/2017
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq
ans
(Submit) 842 partages| 19/12/2017
wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg
Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons
d'essence
(Submit) 4.6k partages| 18/12/2017
sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg
Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques
(Submit) 451 partages| 07/12/2017
bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg
À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés
pour l'éternité
(Submit) 27 partages| 04/12/2017
saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg
Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater
ses adversaires
(Submit) 58 partages| 29/11/2017
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes
(Submit) 1k partages| 28/11/2017
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des
jumeaux ?
(Submit) 01/11/2017
Les plus vues
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre
pleine de codes
(Submit) 17/04/2017
photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg
Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés
(Submit) 46 partages| 29/05/2017
photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg
On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire
(Submit) 366 partages| 30/12/2016
kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg
Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants
(Submit) 14 partages| 06/01/2017
photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg
Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les
embrouilles entre voisins
(Submit) 30 partages| 05/06/2017
photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg
Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter"
(Submit) 38 partages| 30/05/2017
photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg
L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch
(Submit) 73 partages| 01/09/2017
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique
(Submit) 3.9k partages| 13/04/2017
photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg
Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui,
ils valent mieux que nous
(Submit) 140 partages| 30/05/2017
sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg
L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer
(Submit) 1.3k partages| 23/09/2017
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable,
média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui
pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable
bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et
technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer,
divertir.
© 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés
Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de
sites Internet externes
* Éditeur / Hébergeur
* Politique des cookies
* Conditions d'utilisation
* Contactez-nous
* Archives
#PhonAndroid » Flux PhonAndroid » Flux des commentaires alternate
alternate
PhonAndroid Phonandroid : actu Android et High-tech
[_]
* [_]
Actu
* Apps
* Tutos
* Bons plans
* Tests
* Guide d'Achat
* [_]
Forum
* Facebook 242K fans
* Twitter 43.6K followers
* Google+ 188K abonnés
* Youtube 24K abonnés
* Snapchat 188K inscrits
* Instagram 24K inscrits
[_] Réseau
* Plusdebonsplans
* Paper geek
* DealBuzz
[_]
____________________ (Submit)
* Actu Généraliste :
* Insolite
* Internet
* Logiciels
* Réseaux Sociaux
* Sécurité
* Streaming
* Voiture
* Windows
* Phonandroid.com
Actu Généraliste
Intelligence Artificielle : Un projet développé discrètement depuis
30 ans est révélé
Intelligence Artificielle : Un projet développé discrètement depuis 30 ans
est révélé
Par Jeremie Menard, 11/07/2014
* Partager
* Partager
* Tweeter
* Partager
* 13 com's
Maj. le 19 février 2015 à 21 h 07 min
Un fascinant projet d’intelligence artificielle a été dévoilé il y a
quelques jours. L’annonce a fait l’effet d’une bombe, de part le degré
d’avancement du projet et de part la durée de ces recherches. Cela fait
en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus grande
discretion. Pourtant, Doug Lenat, le PDG de l’entreprise, est sorti de
l’ombre :
intelligence artificielle
« nous avons fait profil bas, intentionnellement. Pas d’investissement
extérieurs, pas de dettes. Nous n’écrivons pas beaucoup d’articles et
n’allons pas à des conférences, mais pour la première fois, nous sommes
assez proche d’avoir quelque chose de suffisamment applicable pour
avoir envie de vous parler. »
Les programmes d’analyse vocale de nos smartphones ont suscité en nous
le fantasme d’un ordinateur capable de nous comprendre, pour de bon. Le
problème est, pour le moment, que toute démonstration de la
compréhension artificielle du language, telle que celle faites par les
simulateurs conversationnels, par exemple, repose sur de « simples »
base de données, et éventuellement des modèles de reformulations de la
phrase entrée par l’humain.
Or, pour réellement comprendre le language humain, il faut comprendre
les mécanismes de la pensée elle même. En effet, lorsque nous parlons,
nous éliminons d’énormes quantités d’informations sur lesquelles le
message se base, car elles sont implicites. Comme le dit Doug Lenat,
« à chaque fois que l’on regarde quelque chose, un événement ou que
nous parlons ou écrivons quelque chose à quelqu’un, c’est chargé
d’analogies, de logique modale, de croyances, d’espérance, de peur, de
modalités imbriquées, de beaucoup de variables et de quantificateurs ».
On comprend mieux pourquoi les simulation d’intelligence artificielle
ne sont que des simulations. Selon Lenat « c’est toute la différence
qu’il y a entre quelqu’un comprenant ce qu’il fait et quelqu’un
reproduisant juste des actions pour accomplir quelque chose ». Cyc est
présenté comme étant la première de ces deux personnes. Lenat avance
qu’il s’agit plus « d’éduquer un enfant » que de programmer un
ordinateur.
Selon lui, Cyc saisi les informations qu’on ne dit pas. Il illustre par
cet exemple : Dans la phrase « John smith a dévalisé une banque et a
été condamné à 30 ans de prison », on ne dit rien du fait qu’il ait été
attrapé, arrêté, jugé et déclaré coupable. N’importe quel auditeur
postulera naturellement tout ça. C’est un exemple de ce qu’est
l’inférence. De la même manière si l’on parle à une personne déjà
citée, on utilisera « il » ou « elle » quand on y reviendra et un
humain comprendra, mais pas un ordinateur. Cyc est capable de ces deux
choses.
Enfin, Cyc a été bâti en partant des fondations. Lenat explique que
lorsque pour un ordinateur, le fonctionnement est celui d’un
organigramme complexe, avec des points d’entrée, de sortie et de
commandes conditionnelles, pour Cyc est utilisé « un language
consistant pour fabriquer un modèle du monde ». Ce système ainsi que le
fait qu’il ait été nourri de savoirs sur à peu prêt tout, font que Cyc
pourrait servir pour bien des applications. Il a notamment été utilisé
pour enseigner les mathématiques à des élèves de CM2
Le célèbre futurologue Ray Kurzweil annonce l’intelligence artificielle
égale de l’homme pour 2029, il n’est pas impossible que nous soyons
dans les temps.
Via
[INS: :INS]
* Assistant vocal
* Commande vocale
Article précédent Article suivant
Vous aimerez aussi…
* facebook messenger m assistant virutel
Messenger : Facebook lance M, son propre assistant virtuel
C'est tendance !
* OnePlus 5 T
* LG V30
* Android 8.0 Oreo
* Galaxy Note 8
* GALAXY S8
* iPhone X
____________________ (S'inscrire) S'inscrire
Réagissez à cet article !
[_]
* David Combe
Ça sent les ontologies dans tous les sens. Il en faut.
* David
[…Cela fait en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus
grandediscretion…]
On se demande alors comment la page Wikipédia en rapport a été mise
à jour en avril 2013 ^_^
+ Yassine Wally
29-30 ans quelle différence ? On s’en fou c’est arrondi on va
pas pleurer.
* ilyasovich
ça me fait penser au film Transcendance :D
+ Yassine Wally
Plutot I-Robot moi :o
* Marc Le-corguillé
Parce que le monde pensait que personnes ne travailleraient dessus
???? Le monde est naïf…
+ Thelodger
On pouvait juste pas savoir que eux le faisaient et en étaient
à ce stade là … Relis l’article tu comprendras naturellement
normalement, sauf si tu es un robot qui ne comprend pas ce
genre de postulats :o)
* nibiruBzH
Le début de la fin….
* nono
encore une chose qu ils ne seront pas maitrisser
* nono
maîtriser
* Gangsteras
C’est quand qu’on pourra télécharger Cyc sur leplay store ???? ^^
* Don Jelow El Kabil
Nous developpons notre propre extinction et certains réalisateur de
film ont déjà prédit le scénarion catastrophique aui découlera de
la création d’une chose qui sera plus puissante que nous.
* Lôrd Ralf Adolf
Ils n’y arriveront jamais …
Voir tous les commentaires
Abonnez-vous gratuitement à la newsletter
Chaque semaine, le meilleur de Phonandroid dans votre boite mail !
____________________ (S'inscrire) S'inscrire
Demandez nos derniers articles !
Android : comment ne plus être pisté par Google ?
Vous vous méfiez du pistage sur votre smartphone Android et souhaitez
réduire votre dépendance aux services de Google ? Nous allons voir dans
ce guide pourquoi des données sont transmises sur les serveurs de
Google (et les serveurs de votre…
Sécurité 12/01/2018 9
Snapchat : son nouveau design est incompréhensible, l’app reçoit 83%
d’avis négatifs !
Snapchat subit une vague de notes et d’avis négatifs sur le Play Store
et l’App Store. Sa nouvelle interface est incompréhensible aux yeux des
internautes, qui deviennent fous à force de ne pas réussir à
l’utiliser.
Réseaux Sociaux 12/01/2018 6
Hebdroid : le Galaxy S9 révèle sa fiche technique, Canal+ augmente ses
prix et le CES 2018 bat son plein !
Voici l’Hebdroid le résumé des actualités les plus chaudes de la
semaine avec le Galaxy S9 qui révèle sa fiche technique, Canal+ qui
augmente ses prix et le le CES 2018 avec toutes les nouveautés qui ont
été présentées lors du salon high tech de Las Vegas.
Actu Généraliste 12/01/2018 0
Google Play Store : un malware Android affiche du porno sur des jeux
pour enfants !
Les experts en cybersécurité de Checkpoint ont découvert un nouveau
malware présent dans le code de 60 jeux Android du Google Play Store.
Ce maliciel a même affiché des pubs pornographiques sur des
applications destinées aux enfants avant que Google n’en vienne à bout
!
Sécurité 12/01/2018 1
phonandroid
* Contacts
* Annonceurs
#alternate publisher
* Services
* Newsletters
* Montres
* Auto
* Vin
* Phébé
* Le Point Pop
*
*
Boutique le Point
Numéro de la semaine Abonnements Hors-séries Anciens numéros
Evenements
EcoRévolutions Futurapolis Vino Bravo Neuroplanète Conférences
Jeux concours
Quiz
Partenaires
Programme TV
Menu Le Point
* Politique
* International
* Économie
* Tech & Net
* Culture
* Débats
* Sciences
* Santé
* Sports
* Lifestyle
* Afrique
* Vidéos
* Abonnés
[1933251.png] Actualité Débats Les chroniqueurs du Point Une idée
derrière la tech
Intelligence artificielle : le rêve de Facebook... à Paris
Le réseau social californien ouvre à Paris un centre dédié à la recherche sur
l'intelligence artificielle. Pourquoi Paris ? Et pour y faire quoi ?
Par Guillaume Grallet
Publié le 03/06/2015 à 11:20 | Le Point.fr
Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de
Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris. Mike Schroepfer,
CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le
17e arrondissement de Paris. © Denis ALLARD/REA
Abonnez-vous
Facebook a annoncé la création d’un bureau dédié à l’intelligence
artificielle. Et il a choisi Paris. « C’est la première fois que nous
ouvrons un bureau sur l'intelligence artificielle en dehors des
États-Unis », a expliqué Mike Schroepfer, directeur technique du réseau
social, et bras droit de Mark Zuckerberg, le 2 juin à Paris.
« Jusqu’ici, nous opérions de Menlo Park, ou encore de Greenwich
Village à New York. » Cette unité parisienne de FAIR (Facebook
Artificial Intelligence Research) sera dirigée par Florent Perronnin,
un ancien de Xerox à Grenoble.
« L’équipe parisienne comptera d’abord six membres, puis douze à la fin
de l’année, et, à terme, une trentaine de permanents », détaille le
Français Yann LeCun, professeur à l'université de New York (NYU) et qui
chapeaute, depuis deux ans, l’activité liée à l’intelligence
artificielle du réseau social au niveau mondial. La nouvelle unité
multipliera les collaborations avec des doctorants, et nouera des
partenariats avec différents instituts français, comme avec l’Inria
(Institut national de recherche en informatique et en automatique).
« Ce type d’accord nous permet de voir quelles sont les attentes du
marché », explique François Sillion, directeur général délégué à la
science de l’Inria. Les royalties issues des brevets déposés par les
différentes entités seront partagées entre elles. « La France a une des
plus grosses communautés autour de l’intelligence artificielle dans le
monde, et c’est pour cette raison qu’elle est la localisation idéale
pour notre nouvelle équipe », a expliqué Mark Zuckerberg... sur
Facebook après cette annonce.
Déceler l'humour
D’ores et déjà, le site basé à Menlo Park propose sur notre
« timeline » des actualités en fonction de nos centres d’intérêt. Mais
il veut aller plus loin. « On va travailler sur le sens de chaque mot
afin que la machine puisse s’approprier le sens d’un texte, soit
capable de la résumer, ou encore de montrer un éclairage différent,
voire opposé », a détaillé Yann LeCun. Autre champ d’exploration : la
traduction des textes. « Un de nos chantiers est de déceler les traits
d’humour, ou encore les émotions dans les expressions écrites, même si
cela va prendre du temps. »
Le labo va également travailler sur les images. À terme, le réseau
social sera capable de reconnaître un animal, pourra juger de
l’intensité d'une compétition sportive, et pourra même dialoguer avec
les individus », explique Yann LeCun, qui a tenu à préciser que
« chacune de nos recherches se déroulerait dans le domaine public ».
Une précision qui vise à rassurer les plus inquiets : le physicien
Stephen Hawking, par exemple, qui a récemment redouté que
l’intelligence artificielle ne signe, à terme, la mort de l’humanité.
Humble, Yann LeCun, dont le film préféré est 2001, l’Odyssée de
l’espace, a toutefois expliqué qu’il restait beaucoup de problèmes à
résoudre. « Un ordinateur n'apprend pas comme un enfant. » Il a
détaillé quelques techniques d’apprentissage de la machine, comme le
« reinforcement learning », qui permet de « faire comprendre à une
machine quand elle a raison ou tort ».
Réalité augmentée
Enfin, Le Point.fr a pu profiter de la présence de Mike Schroepfer à
Paris pour faire un point sur les nouveaux plans de développement du
réseau social, qui s’est par ailleurs fixé comme objectif de connecter
la planète, tout comme de renouveler la réalité virtuelle avec son
masque immersif Oculus Rift. « Nous sommes conscients que 1,2 milliard
d’habitants n’ont jamais été connectés à Internet et nous aimerions y
parvenir à l’aide notamment d’un drone solaire, baptisé Aquila, et sur
lequel nous planchons en ce moment. »
À quoi va donc servir Oculus Rift, qui va devoir affronter la
concurrence de Sony, Carl Zeiss ou encore HTC ? Mike Schroepfer, dont
le Forever Peace de Joe Haldeman ne quitte pas la table de chevet, a
donné quelques exemples concrets d'utilisation du masque qui sera
accessible auprès du grand public en 2016. « Il sert déjà à former des
conducteurs de bus en Nouvelle-Zélande, et elles révolutionneront
l'apprentissage de l'histoire et de la géographie. »
Quid de la montre connectée, comme celle d’Apple ou encore des lunettes
interactives de Google ? « Il ne faut pas que l’écran soit trop petit,
car cela perd tout son intérêt, sauf à transformer son sac à dos en
écran, ce qui n’est pas encore le cas. Par ailleurs, bien sûr, nous
aimerions avoir des lunettes qui affichent l’heure du prochain
rendez-vous. Mais il faut pouvoir le faire sans donner l’impression
d’être un cyborg. »
*
*
*
*
*
* Agrandir le texte
* Réduire le texte
* Imprimer
* Commenter
* Ajouter aux favoris
* Envoyer par email
Reportages, analyses, enquêtes, débats. Accédez à l’intégralité des
contenus du Point >>
5 Commentaires
Commentez
Ce service est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Connectez-vous Abonnez-vous
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de
contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
> Consulter la charte de modération > Contacter le service modération
____________________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
Veuillez remplir tous les champs obligatoires avant de soumettre votre
commentaire
Le titre du commentaire est obligatoire
Le texte du commentaire est obligatoire
[_] M'alerter lors de la publication de ma réaction
Envoyer (Submit) Envoyer (Submit) Envoyer
(Submit) Annuler
(Submit) Mettre en brouillon
Voir les conditions d'utilisation
Ce service est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Connectez-vous Abonnez-vous
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de
contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
> Consulter la charte de modération > Contacter le service modération
Ajouter un pseudo
Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article.
Votre pseudo :
____________________ Pseudo incorrect
Envoyer
Annuler
Créer un brouillon
un brouillon est déjà présent dans votre espace commentaire.
Vous ne pouvez en sauvegarder qu'un
Pour conserver le précédent brouillon, cliquez sur annuler.
Pour sauvegarder le nouveau brouillon, cliquez sur enregistrer
Envoyer
Annuler
Créer un brouillon
Erreur lors de la sauvegarde du brouillon.
En continu
23H52 Open d'Australie: Caroline Garcia parmi une foule de prétendantes
23H52 Open d'Australie: Tsonga en finale, dix ans déjà... 23H51 Open
d'Australie: le premier Grand Chelem de l'année en huit questions 23H45
Nantes-PSG: l'arbitre Tony Chapron tacle un joueur puis l'exclut 23H40
Voiture autonome: Les USA vont examiner "attentivement" la demande...
23H38 Ligue 1 : Paris gagne à Nantes sans briller 23H35 Ligue 1: Paris
gagne-petit à Nantes, le record attendra pour Cavani 23H27
L'administration Trump défend les baisses d'impôts au salon de Detroit
23H16 Ligue 1: petite victoire et gros gain pour Paris, Lyon déçoit
23H15 Rugby: Bastareaud s'excuse après des propos homophobes 22H46
L'offre de paix de Trump: la "claque du siècle", selon le président...
22H38 Adolescent poignardé lors d'une rixe à Paris: cinq jeunes en
garde... 22H29 USA: Dennis Rodman arrêté pour conduite en état
d'ivresse 22H29 Un cheikh du Qatar affirme être retenu aux Emirats qui
démentent 22H25 L'UEFA poursuit son enquête contre Nasri après des
injections de... 22H15 NBA: 7e victoire de suite pour Miami 22H11 Ligue
1: décevant, Lyon laisse la 2e place à Monaco 21H57 Catherine Deneuve :
"je suis une femme libre et je le demeurerai" 21H50 Dakar: Peterhansel
prend sa revanche 21H45 Yonne: deux morts dans une collision entre une
voiture et un TER 21H35 Rugby: Castres se venge face à Leicester 21H34
ProA: Monaco remporte le duel au sommet contre Limoges 21H33 Tribune
polémique: Deneuve assume mais présente ses "excuses" aux... 21H16
Tunisie : un 7e anniversaire de révolution sous forte tension 21H13 À
la une ce lundi 15 janvier... 21H08 Fausse alerte à Hawaï: inquiétudes
d'une défiance à l'égard des... 20H58 Marquise de Moratalla: le fils
adoptif a "régulièrement" exercé le... 20H56 Le président palestinien
qualifie l'offre de paix de Trump de... 20H56 Le bilan des coulées de
boue en Californie passe à 20 morts 20H48 Ligue 1: Cavani titulaire
avec le PSG à Nantes, Silva remplaçant
Voir toute l'actualité en continu
Votez Toutes les questions
Votez -
Quelle est, parmi ces titres, votre chanson préférée de Johnny ?
(22950 réponses)
(_) L’Idole des jeunes (1962) (_) Que je t’aime (1969) (_) Toute la
musique que j’aime (1973) (_) Gabrielle (1976) (_) Quelque chose de
Tennessee (1985) (_) L’Envie (1986) (_) Allumer le feu (1998) (_) Oh
Marie (2002)
L’Idole des jeunes (1962) (1528 réponses)
6.7%
Que je t’aime (1969) (3105 réponses)
13.5%
Toute la musique que j’aime (1973) (2299 réponses)
10%
Gabrielle (1976) (1401 réponses)
6.1%
Quelque chose de Tennessee (1985) (4245 réponses)
18.5%
L’Envie (1986) (4711 réponses)
20.5%
Allumer le feu (1998) (1292 réponses)
5.6%
Oh Marie (2002) (4369 réponses)
19%
En vente actuellement
Couverture du Point N° 2367 du 11 janvier 2018
Lire ce numéro Abonnez-vous
VIVRE SANS DIEU
JOHNNY POUR L'HISTOIRE
Voir tous les hors-séries
Ligue 1
Journées
Classement
Vendredi 12 Janvier
Strasbourg
0 - 2
Guingamp
Samedi 13 Janvier
Rennes
0 - 3
Marseille
Caen
0 - 1
Lille
Dijon
1 - 1
Metz
Montpellier
0 - 0
Monaco
Nice
1 - 0
Amiens
Troyes
0 - 1
Bordeaux
Dimanche 14 Janvier
Saint-Etienne
2 - 0
Toulouse
Lyon
1 - 1
Angers
Nantes
0 - 1
Paris SG
à venir
live
Mi-Temps
Terminé
Résumé
Classement
PTS
J
G
N
P
EVT
1
Paris SG
53
20
17
2
1
=
2
Monaco
42
20
13
3
4
=
3
Lyon
42
20
12
6
2
=
4
Marseille
41
20
12
5
3
=
5
Nantes
33
20
10
3
7
=
6
Nice
30
20
9
3
8
=
7
Guingamp
29
20
8
5
7
8
Montpellier
27
20
6
9
5
9
Dijon
25
20
7
4
9
10
Rennes
25
20
7
4
9
11
Strasbourg
24
20
6
6
8
=
12
Caen
24
20
7
3
10
=
13
Bordeaux
23
20
6
5
9
14
Saint-Etienne
23
20
6
5
9
15
Lille
22
20
6
4
10
16
Amiens
21
20
6
3
11
17
Troyes
21
20
6
3
11
18
Angers
19
20
3
10
7
19
Toulouse
19
20
5
4
11
20
Metz
12
20
3
3
14
=
Jeux Concours Tous les jeux
* Quiz spécial île MauriceParticipez et tentez de gagner un séjour de
rêve pour 2 personnes à l'île Maurice !
Toute la richesse éditoriale du Point où que vous soyez !
* - Le magazine en avant-première
* - Un accès illimité aux contenus du site et de l'application Le
Point
* - Un tarif très avantageux, sans engagement de durée
Je m'abonne
Abonnez-vous
Le Point | Une idée derrière la tech
Consultez les articles de la rubrique une idée derrière la tech,
suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de
l’actualité.
Notre-Dame-des-Landes, l’épilogue
France Gall, disparition d’une icône
La pilule contraceptive a 50 ans
Magazine
La boutique
Abonnements
Applications mobiles
Nos partenaires
Nous sommes OJD
Liens utiles
Publicité
Nous contacter
Mentions légales
Plan du site
FAQ
CGU
Archives
Vous avez déjà un compte LePoint.fr ?
Votre e-mail :
____________________
Votre mot de passe :
____________________
* Champs obligatoires
Vous n'avez pas encore de compte ?
Avec un compte LePoint.fr :
* Gérez vos inscriptions aux newsletters d’information généraliste et
thématiques
* Archivez vos contenus favoris pour les lire ultérieurement
* Bénéficiez d’une exposition publicitaire modérée
* Et accédez à d’autres services exclusifs (jeux-concours,
événements…)
Vous êtes abonné au magazine papier ?
Afin de bénéficier de l'accès gratuit à la version numérique du
magazine, vous devez disposer d'un compte en ligne sur LePoint.fr et
bien avoir renseigné vos numéro d'abonné, code postal et pays dans les
paramètres de ce compte.
[_] Restez connecté
Mot de passe oublié ?
Connectez-vous
Vous avez un compte Facebook ?
Connectez-vous plus rapidement
Je me connecte avec Facebook
Créez votre compte
Vous avez un compte Facebook ?
Créez votre compte plus rapidement
Je crée un compte avec Facebook
Connectez-vous Créez votre compte
Mot de passe oublié ?
Veuillez saisir l'adresse mail qui a servi à créer votre compte
LePoint.fr
____________________
Envoyer
(Submit) ____________________
Lire
* Abonnez-vous
* A la une
* En continu
* Mes favoris
* Tous les univers du point
+ Le point
+ Le point montres
+ Le point automobile
+ Le point vin
+ Le point pop
+ Le point afrique
+ Phébé
* Dossiers du Point
* Disparition de France Gall
* CES de Las Vegas
* Michel Onfray à la Trappe
* La Perse
* Tous les dossiers
* Toutes les rubriques
* Édition abonnés
* En vidéo
* Politique
* Philippe Tesson
* Michèle Cotta
* International
* Europe
* Afrique
* Economie
* Médias
* Immobilier
* Immobilier neuf
* Emploi
* Grandes écoles
* Débats
* Editos et chroniques
* Les invités du Point
* Société
* Faits divers
* Justice
* Carnets de justice
* Insolite
* Sciences et technos
* Tech & Net
* Astronomie
* Environnement
* Santé
* Palmarès des hôpitaux
* Kinésithérapie
* Phytothérapie
* Culture
* Le Point Pop
* Livres
* Cinéma
* Séries TV
* Musique
* People
* Arts
* Histoire
* Lifestyle
* Gastronomie
* Vin
* Montres
* Automobile
* Tourisme
* Mode & Design
* Sport
* Football
* Sport Auto
* Golf
* Le Point Afrique
* Événements
* EcoRevolutions
* Vino Bravo
* Neuroplanète
* Futurapolis
* Conférences
Envoyer l'article à un ami
Intelligence artificielle : le rêve de Facebook... à Paris
Merci d'avoir partagé cet article avec vos amis
Merci de compléter ce formulaire
Adresse email du destinataire : ____________________
Votre adresse e-mail : ____________________
Votre message :
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Message en cas d'erreur au focus sur le champ
Veuillez saisir le code de sécurité ci-dessous :
____________________
Annuler
Envoyer
Ajouter aux favoris
Cet article a été ajouté dans vos favoris.
Retour
XiTi
Ce site utilise des cookies pour l'analyse, ainsi que pour les contenus
et publicités personnalisés. En continuant à naviguer sur ce site, vous
acceptez cette utilisation. En savoir plus
* Accueil
* Actualité
* Météo
* Divertissement
* Sport
* Finance
* Plus >
+ Lifestyle
+ Vidéo
+ Bien-être
+ Cuisine
+ Voyage
+ Auto
+ Rencontres
+ Horoscope
actualité
accéder à la navigation
____________________ recherche web
Vous utilisez une ancienne version de votre navigateur. Veuillez
utiliser une version prise en charge pour bénéficier d’une meilleure
expérience MSN.
Intelligence artificielle : Facebook choisit Montréal
logo de L'actualité L'actualité 18/09/2017 Maxime Johnson
Maxime Johnson s’entretient avec Mike Schroepfer, directeur de la
technologie chez Facebook.
Après Google, Microsoft et IBM, c’est au tour de Facebook d’ouvrir un
centre de recherche en intelligence artificielle à Montréal, son
quatrième laboratoire du genre dans le monde. L’annonce a été faite
vendredi, en présence du premier ministre Justin Trudeau.
Entretien avec le directeur de la technologie chez Facebook, Mike
Schroepfer.
Mike Schroepfer © Fournis par Mishmash Media Inc Mike Schroepfer
L’intelligence artificielle chez Facebook
Maxime Johnson : Comment utilisez-vous l’intelligence artificielle chez
Facebook ?
Mike Schroepfer : De plusieurs façons. L’intelligence artificielle
traduit automatiquement chez Facebook des conversations en 2000 paires
de langues et décrit des milliards d’images publiées, pour aider les
personnes malvoyantes.
L’intelligence artificielle est aussi employée pour ajouter des filtres
amusants sur des photos, par exemple. Ça sonne superficiel, mais ça
permet à des gens de s’exprimer. On l’utilise également pour la réalité
virtuelle.
Ce n’est pas évident de dépeindre l’intelligence artificielle,
puisqu’elle se retrouve partout. C’est comme expliquer à quoi sert
l’électricité : si on avait demandé à quelqu’un de le faire en 1850, ça
aurait été difficile.
MJ : Facebook a affirmé par le passé vouloir régler les problèmes
reliés aux fausses nouvelles et à la modération d’événements Facebook
Live avec l’intelligence artificielle, mais vous recourez finalement
surtout à des employés pour le faire. Pourquoi est-ce que
l’intelligence artificielle ne peut toujours pas s’en occuper?
MS : N’importe quel problème difficile à résoudre pour un humain le
sera aussi pour une intelligence artificielle. Dans les fausses
nouvelles, il y a beaucoup de nuances. Certaines sont faciles à déceler
avec une intelligence artificielle, oui, mais beaucoup ne le sont pas.
Nous ne sommes pas encore rendus là.
MJ : La chasse aux talents semble un défi pour les entreprises de la
Silicon Valley. Facebook possède une quantité pratiquement infinie de
données pour alimenter la recherche en intelligence artificielle.
Est-ce un gros avantage pour vous quand vient le temps d’embaucher ?
MS : Cela m’aide énormément lorsque j’essaie de convaincre un chercheur
de se joindre à nous, en effet. L’autre force que nous avons, c’est que
nous pouvons rapidement déployer des solutions à nos deux milliards
d’abonnés. Le chercheur ne fait pas que publier ses travaux et espérer
que quelqu’un s’en serve : il peut lui-même régler des problèmes
concrets.
Facebook à Montréal
MJ : Quel genre de recherche sera effectuée au Facebook AI Research
(FAIR) de Montréal?
MS : Nos chercheurs seront libres de travailler sur ce qui les
intéresse et qui peut être en lien avec ce que fait Facebook. La
directrice du laboratoire, Joëlle Pineau, a une expertise en systèmes
de dialogue et en apprentissage par renforcement, alors on s’attend
notamment à ce que ces domaines de l’intelligence artificielle soient
explorés.
MJ : Est-ce qu’il s’y fera surtout de la recherche à long terme ou du
développement à court terme?
MS : Un peu des deux. Notre but est de faire avancer la discipline de
l’intelligence artificielle en général. Nous allons donc faire beaucoup
de recherche fondamentale, qui peut parfois s’étirer sur plusieurs
années, mais aussi des projets plus brefs. Nos experts pourront ainsi
autant publier des articles poussés sur les mathématiques de
l’intelligence artificielle qu’améliorer les algorithmes existants.
MJ : Vous avez trois autres centres FAIR dans le monde : à Paris, New
York et Menlo Park, en Californie. Est-ce que les quatre agissent comme
des entités indépendantes ou comme un seul laboratoire?
MS : C’est vraiment une seule et même organisation. Nous travaillons
avec des outils en ligne comme Workplace, créé par Facebook, ce qui
nous permet de collaborer d’un peu partout. Dans un domaine émergent
comme l’intelligence artificielle, embaucher des gens de talent est la
clé, et composer des équipes comme celle-ci est un moyen pour se
rapprocher des chercheurs là où ils sont.
Facebook et le milieu académique
MJ : La recherche effectuée au FAIR est ouverte et publiée comme de la
recherche académique. C’est quelque chose de rare en entreprise, mais
d’assez fréquent dans le monde de l’intelligence artificielle.
Pourquoi?
MS : Tout d’abord, je ne crois pas que toutes les entreprises sont
aussi ouvertes que nous. Nous publions toutes nos recherches, et même
les algorithmes que nous créons sont libres et accessibles à tous.
Une des raisons est que nous voulons que notre recherche serve à de
nombreux escients. L’intelligence artificielle a un potentiel énorme
dans plein de secteurs différents. Les algorithmes de reconnaissance de
l’image que nous développons peuvent être utilisés pour Facebook, mais
également en médecine, par exemple.
Il faut souligner que la communauté de l’intelligence était jusqu’à
récemment très petite, et que c’est une valeur qui était importante
pour ses principaux acteurs.
Cette ouverture nous permet donc d’obtenir les meilleurs chercheurs.
Savoir que leurs travaux seront publiés fait une grande différence pour
eux. Il y a d’ailleurs eu un effet d’entraînement dans l’industrie, et
les entreprises n’ont maintenant plus le choix de s’ouvrir un peu si
elles souhaitent demeurer concurrentielles en intelligence
artificielle.
MJ : Vous faites beaucoup de partenariats avec les universités pour la
recherche en intelligence artificielle. Votre intérêt est évident, mais
qu’est-ce que le secteur académique retire de cette collaboration ?
MS : Il est primordial que les chercheurs qu’on embauche puissent
continuer à enseigner à leurs étudiants (NDLR : la directrice de FAIR
Montréal, Joëlle Primeau, continuera aussi d’enseigner à l’Université
McGill). Dans le meilleur des mondes, il se crée une sorte de symbiose,
où les jeunes peuvent apprendre autant du milieu privé que du milieu
académique, ce qui est important dans un domaine comme celui-ci.
Ces collaborations permettent de faire grandir la quantité de
chercheurs et d’étudiants dans un milieu, ce qui est bénéfique pour
tout le monde.
L’éthique et l’intelligence artificielle
MJ : Il y a plusieurs enjeux éthiques reliés à la recherche en
intelligence artificielle. Comment gérez-vous ces questions chez
Facebook ?
MS : En fait, les considérations éthiques ne sont pas vraiment reliées
à la recherche. Si nous créons un algorithme pour détecter le contour
des objets, il n’y a aucun dilemme moral. Mais si quelqu’un l’utilise
pour faire une voiture autonome, et que l’algorithme ne fonctionne que
neuf fois sur dix, là, c’est autre chose.
Facebook a donc différentes mesures éthiques et légales en place
lorsqu’une nouvelle fonctionnalité est implantée, notamment si on
modifie le fil de nouvelles, mais ce n’est pas vraiment un problème en
recherche.
Ce sont d’ailleurs les mêmes considérations éthiques si le fil de
nouvelles a été altéré à la main par un employé ou par un algorithme
d’intelligence artificielle.
MJ : Justement, certaines études prétendent que jusqu’à 50% des emplois
dans le monde pourraient être affectés par l’intelligence artificielle.
Quelles sont vos attentes de ce côté chez Facebook ?
MS : C’est très difficile de faire des prédictions de ce genre. Comme
avec les autres technologies disruptives auparavant, ça va changer les
façons de faire, c’est certain. Dans bien des cas, ces changements sont
positifs.
J’essaie donc de me concentrer sur les bons points à court terme :
éliminer les accidents de voiture, permettre aux gens de communiquer ou
faciliter les diagnostics en médecine, par exemple. Mais il est très
difficile pour l’instant de prédire à quoi ressemblera la société dans
10 ans.
Accéder à l'Accueil MSN
Egalement sur MSN
*
Nord: où est passé le soleil?
Logo de Franceinfo Franceinfo
* L'opération policière n'a pas permis de retrouver Dupont Ligonnès.
Le moine pris pour Dupont de Ligonnès témoigne
Logo de L'Express L'Express
* LA LETTRE D'ANNE SINCLAIR - La journaliste Anne Sinclair, dans sa
chronique pour le JDD, revient sur la situation du Parti socialiste
à travers sa rencontre avec Boris Vallaud et l'analyse de Jacques
Julliard.
Pour Anne Sinclair, «le PS est dans le coma»
Logo de leJDD leJDD
* Une capture d'écran du débat d'entre-deux-tours avec Marine Le Pen
à La Plaine-Saint-Denis, le 3 mai 2017
Présidentielles: les drôles de conseils donnés à Marine Le Pen
Logo de L'Express L'Express
* Conseiller régional d'Ile-de-France, Julien Dray a critiqué la
politique d'immigration du gouvernement. L'emploi du terme de
"rafle" a choqué plusieurs députés En marche.
Recensement des migrants: Julien Dray parle de «rafle» et fait réagir
Logo de leJDD leJDD
*
Lait contaminé: le PDG de Lactalis a «rallumé la crise avec cette interview»
Logo de Franceinfo Franceinfo
Article suivant
* Yonne : deux morts dans une collision entre une voiture et un TER
Yonne: collision mortelle entre une voiture et un TER
Logo de Europe 1 Europe 1
Egalement sur MSN
* RTX49ERF
Le premier match de foot des Saoudiennes
Logo de ParisMatch ParisMatch
* BM2
Brigitte Macron à la remise des prix de la Fondation Stéphane Bern
Logo de ParisMatch ParisMatch
*
Aux Étoiles du Sport, la France qui gagne
Logo de ParisMatch ParisMatch
Plus de L'actualité
* [Montréal] Calculez la hausse de vos taxes municipales
Logo de L'actualité L'actualité
* CES 2018: cinq tendances qui changeront vos vies
Logo de L'actualité L'actualité
* Canadien: qui va marcher sur la peinture?
Logo de L'actualité L'actualité
L'actualité
L'actualité
Plus de L'actualité
* Accueil
* Actualité
* Météo
* Divertissement
* Sport
* Finance
* Lifestyle
* Vidéo
* Bien-être
* Cuisine
* Voyage
* Auto
* Rencontres
* Horoscope
© 2018 Microsoft Confidentialité et cookies Légal À propos de nos
annonces Commentaires Aide MSN Monde
image beacon
#publisher
[logo-mobile-www.png?version=v1.178.3]
Téléchargez
notre application
Ouvrir
Journal économique et financier
Menu
* Economie
* Bourse
* Entreprises & Finance
* Hi-Tech
* Vos Finances
* Idées
* Métropoles
* Carrières
* Economie
+ France
o Crédit impôt recherche : nos c...
o Le Monde d'après
+ Union européenne
+ International
o Le G20 en six leçons
+ Présidentielle 2017
o Les opinions
o Le journal de campagne
+ Législatives 2017
+ International
+ Politique
Macron en italie pour un point sur les migrations et l'europe
Macron s'oppose à Trump et à Netanyahu sur l'accord avec l'Iran 6
Trump veut voir l'accord sur le nucleaire iranien renforce
Nucléaire iranien : Trump lance un ultimatum 6
Allemagne: accord spd-droite sur la fiscalite des hauts revenus
Allemagne : Merkel et les socialistes trouvent un accord pour
former une coalition 33
* Bourse
+ Actualité
+ Actions
+ Indices
+ Devises
+ Taux
+ Matières Premières
+ OPCVM
+ Trackers
Une nouvelle donne pour le pétrole ?
Une nouvelle donne pour le pétrole ? 2
Bourse US
La Chine pourrait réduire ses achats de bons américains
Un épargnant doit-il prendre plus de risques en 2018?
Un épargnant doit-il prendre plus de risques en 2018? 1
* Entreprises & Finance
+ Industrie
o Automobile
o Aéronautique & Défense
o Agroalimentaire & Biens de con...
o Energie & Environnement
o Biens d'équipement & BTP & Imm...
o Chimie & Pharmacie
o Industrie lourde
+ Services
o Distribution
o Transport & Logistique
o Tourisme & Loisirs
+ Banques / Finance
o Banque
o Industrie financière
o Assurance
+ Green Business
o Web TV
o L'actualité
o La Tribune de la COP21
+ La Tribune de l'Energie avec Enedis
+ Paroles d'Experts avec Médias France
Chomage partiel pour 250 salaries de l'usine lactalis de craon
Lactalis: Emmanuel Besnier sort enfin de son silence 4
Naval group, airbus preparent un drone helicoptere pour la marine
Airbus écope d'une amende de 104 millions d'euros 3
Pimkie veut supprimer 208 emplois grace au nouveau code
Pimkie: syndicats et salariés cherchent du soutien avec une
pétition 1
* Hi-Tech
+ Médias
+ Publicité
+ Internet
+ Informatique
+ Electronique
+ Télécoms
+ Innovation et Start-up
+ Start-up
+ Le Tour du Monde de l'Innovation
+ French Tech
Telecoms: l'arcep propose un nouvel encadrement du tarif de
degroupage
Télécoms: 3 milliards d'euros contre les zones blanches
L'ecologiste de rugy apporte son soutien a macron
Faut-il inscrire la neutralité du Net dans la Constitution ? 22
Facebook va remettre au congres des publicites politiques russes
Facebook veut redevenir un réseau social 1
* Vos Finances
+ Epargne
+ Assurance Vie
+ Immobilier
o Transaction
o Location
o Copropriété
o Travaux
o Investissement locatif
+ Impôts
o Fiscalité
o ISF
o Donation / Succession
o Produits de défiscalisation
+ Banques / Crédit
o Services bancaires
o Crédit immobilier
o Crédit Auto / Moto
o Crédit Conso
+ Assurance
o Habitation
o Auto / Moto
o Santé
+ Retraite
o Réglementation
o Produits de retraite
+ Marché de l'art
assurance vie
L'assurance vie enregistre sa moins bonne performance de l'année en
novembre 4
En chine, la hausse des prix de l'immobilier continue a ralentir
En Chine, un tour de 39 étages sera à vendre... sur internet ! 1
De Nice Grid à Interflex : la Côte d'Azur au coeur des smart Grids
Razzia britannique sur l'immobilier ancien 6
* Idées
+ La Tribune TV
+ Blogs
o Le Tour du Monde de l’Innovati...
o Aux coeurs de l’innovation
o Génération Peur de rien
o Vu de Bruxelles
o Euromed
o La Tribune du Grand Paris
o La Tribune des expats
o Signaux Faibles
o Essais auto
+ Éditos
+ Tribunes
bcg
Transmettre pour durer : le nouvel impératif des dirigeants 1
waza
Banque : les clients auront tout à gagner de la DSP2 1
Femme ordinateur
Le numérique sans les femmes : ni envisageable... ni acceptable ! 5
* Métropoles
+ Bordeaux
+ Lille
+ Lyon
+ Marseille
+ Montpellier
+ Nantes
+ Nice
+ Paris
+ Rennes
+ Strasbourg
+ Toulouse
+ Smart cities
o La Tribune de Carlos Moreno
e-santé
Santé connectée : comment Télécom Santé veut numériser l'hôpital 1
borne
Mais où sont les très attendus nouveaux Vélib' ?! 3
Obama souhaite legiferer sur la protection des donnees
CES 2018 : Skeep, l'application qui vous donnera le contrôle de vos
données
* Carrières
+ Offres d'emploi
+ Conseils
+ Recrutement
+ Mieux dans mon job
+ Parcours de femme
+ Jeunes diplômés
o Palmarès des meilleurs lycées...
+ Franchises
Isolation par l'extérieur
L'isolation, un domaine très courtisé par la franchise
COWORKING
Formation : l'insertion des titulaires d'un master progresse
Maison des travaux
Avez-vous le profil pour devenir franchisé ?
* CAC 40 5 517,06 PTS +0,52%
* + FORTES HAUSSES CAC 40 PUBLICIS GROUPE +1,86% SODEXO +1,86%
* + FORTES BAISSES CAC 40 VIVENDI -3,75% Holcim Ltd -0,81%
* DOW JONES +0,89% NASDAQ 100 +0,75% FTSE 100 +0,20%
* Or +0,99% Gold +0,28% Brent Crude +0,09%
*
*
*
*
*
*
Technos & Medias
Informatique
2016, l'année de l'intelligence artificielle ?
Par François Roche | 03/02/2016, 7:00 | 2297 mots
*
*
*
*
*
*
La consécration de cette science encore toute neuve, malgré les
fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long
processus qui n'a pas été linéaire. La consécration de cette science
encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est
l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. (Crédits
: DR)
Soixante ans après ses premiers balbutiements, l'intelligence
artificielle est encore loin de « prendre le contrôle des humains »,
comme certains le craignent. Ses progrès n'en sont pas moins
remarquables : elle apprend à traiter les mégadonnées, enrichit son
langage naturel et ressentira bientôt nos émotions...
Le développement de l'intelligence artificielle sera probablement l'un
des éléments clés de cette fameuse « quatrième révolution industrielle
» que le Forum économique de Davos vient tout juste de célébrer. On le
sait peu, mais la consécration de cette science encore toute neuve,
malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un
long processus qui n'a pas été linéaire. Si l'année 2016 est celle de
l'intelligence artificielle, déclarée comme telle au moins par
Microsoft, elle marquera aussi le soixantième anniversaire du séminaire
de Darmouth qui, pour de nombreux spécialistes, consacrait la naissance
de ce long cheminement de recherches et d'expérimentation au cours
duquel les scientifiques ont cherché à doter l'ordinateur de capacités
semblables à celles du cerveau humain. Le 31 août 1955, quatre experts
de l'informatique alors naissante, John McCarthy du Dartmouth College,
Marvin Minsky de l'université de Harvard, Nathaniel Rochester d'IBM et
Claude Shannon de Bell Telephone Laboratories, décident d'organiser un
séminaire d'un genre assez nouveau. Ils suggèrent que pendant deux
mois, avec dix de leurs confrères chercheurs, ils se réunissent à
Dartmouth durant l'été 1956 et fixent ainsi le but de la réunion :
puisque tous les aspects du phénomène d'apprentissage et autres
manifestations de l'intelligence humaine sont si précisément décrits,
alors une machine pourrait les simuler.
« Nous tenterons de découvrir comment une machine pourrait utiliser
le langage, créer des abstractions et des concepts, s'améliorer
elle-même, résoudre des problèmes qui sont aujourd'hui l'apanage de
l'intelligence humaine. Nous pensons que des avancées significatives
pourraient être faites dans ces domaines, si un petit groupe de
scientifiques se saisissait de ces questions et y consacrait un été
», écrit McCarthy.
Rémunération proposée : 1.200 dollars plus les frais pour les
chercheurs ; prise en charge par leur entreprise (IBM, Bell, Hugues
Aircraft, Rand Corp) pour les autres... John McCarthy (1927-2011), né à
Boston de parents tous deux immigrés - père irlandais et mère
lituanienne -, est considéré aujourd'hui comme un pionnier de
l'intelligence artificielle. Il était un surdoué des maths, qu'il a
d'abord appris en autodidacte, avant d'être reçu à Caltech, où ses
connaissances lui permettent de passer directement en troisième année.
Il créera en 1962 le premier laboratoire d'intelligence artificielle de
l'université de Stanford, où il enseignera jusqu'à sa retraite en 2000.
Participe aussi à ce séminaire une autre grande figure de la
discipline, Herbert Simon (1915-2001), prix Nobel d'économie en 1978,
né à Milwaukee, d'un père ingénieur, qui avait émigré d'Allemagne en
1903. Contrairement à McCarthy, il n'était pas un pur mathématicien,
mais un économiste et un spécialiste des sciences politiques et des
organisations. Il s'intéressera dès 1943 à la question de la
modélisation de la prise de décision dans les organisations (un sujet
auquel les militaires américains accordaient alors le plus grand
intérêt). Ses recherches sur ce sujet le conduiront tout naturellement
vers l'informatique et l'intelligence artificielle. Les deux hommes se
réclamaient d'ailleurs de l'héritage d'Alan Turing, ce mathématicien
anglais qui s'était rendu célèbre durant la Deuxième Guerre mondiale en
concevant une « machine intelligente » capable de déchiffrer les codes
allemands, et qui était convaincu qu'à l'image d'un enfant, un
ordinateur devait être capable d'apprendre.
Deep Blue, l'ordinateur plus fort que Kasparov
Il faudra de nombreuses années pour que les intuitions des pères
fondateurs se traduisent par des avancées concrètes. Dans les années
1960-1970, les priorités du financement de la recherche aux États-Unis
allaient au développement de la force de frappe et à la mise au point
d'ordinateurs de plus en plus puissants. On s'intéressait alors
beaucoup plus à la vitesse de calcul qu'à l'intelligence de la machine.
Puis dans les années 1980, c'est l'Internet qui a mobilisé l'essentiel
de la recherche, avec des investissements colossaux dans les réseaux de
transport de données. Il faudra attendre le début des années 2000 pour
que l'intelligence artificielle revienne sur le devant de la scène,
avec l'aide des scénaristes de Hollywood qui considèrent que les robots
dotés d'une intelligence supérieure sont devenus des personnages aptes
à faire se déplacer les spectateurs en masse dans les salles de cinéma.
Pour de nombreux experts, la seconde naissance de l'intelligence
artificielle date de 1997, lorsque l'ordinateur Deep Blue, conçu par
IBM, l'emporte sur le champion du monde d'échecs Gary Kasparov. La
machine pesait alors 1,4 tonne et nécessitait la présence d'une
vingtaine d'informaticiens. La seconde percée décisive fut celle de
Watson, lui aussi conçu par IBM, un ordinateur intelligent qui, en
février 2011, a battu les meilleurs spécialistes humains du jeu
Jeopardy aux États-Unis. Cette expérience a montré qu'une machine
pouvait comprendre des questions complexes posées en langage naturel,
déjouer des pièges, donner des réponses en quelques secondes et
calculer un indice de fiabilité de la réponse.
Il n'existe pas de définition unique de l'intelligence humaine. Mais
Yves Coppens a daté sa première manifestation : il y a trois millions
d'années, un « hominidé » a eu l'idée de se saisir d'un caillou, puis
d'un autre et de taper sur le premier avec le second afin de le
transformer. Pour Yves Coppens, c'est cet événement, premier signe de
l'intelligence, qui a fait basculer l'histoire de l'humanité. Il n'y a
pas non plus de définition très précise de l'intelligence artificielle,
mais on sait qu'elle consiste à doter un logiciel d'un certain nombre
de compétences et de savoir-faire, d'une efficacité comparable, voire
supérieure à celle de l'intelligence humaine, le tout en se fondant sur
les mathématiques, les algorithmes, la sémantique.
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/NJarxpYyoFI?rel=0&controls=0&showinfo=0
Traiter les mégadonnées et apprendre sans fin
Au-delà des fantasmes que crée la perspective, encore très lointaine,
de voir l'intelligence des machines remplacer celle de l'homme, le
développement de l'intelligence artificielle repose aujourd'hui sur la
conviction des chercheurs mais aussi des entreprises qui la mettent en
oeuvre, que les logiciels d'intelligence artificielle vont faciliter la
résolution de deux problèmes essentiels : la compréhension des données
et la mise en oeuvre d'un langage « naturel » entre les hommes et les
machines. Ce sont deux des pistes principales de la recherche qui
visent à passer de l'Internet de la question à l'Internet de la réponse
(le Web sémantique).
En matière de production de données, nous abordons aujourd'hui l'ère du
zetta-octet, autrement dit un volume à ce point si extravagant qu'il
est inaccessible au traitement humain ou par des ordinateurs
classiques. L'intelligence artificielle permettra aux machines de
puiser dans ces données des éléments lui permettant d'apporter une
réponse claire et rapide à la question qu'on lui posera. C'est
naturellement un chantier immense puisqu'il faut à la machine une
extraordinaire puissance de traitement des informations, des
algorithmes suffisamment efficaces pour lui permettre de rapprocher des
informations entre elles, de trouver des corrélations, de construire
des structures de données pertinentes, avant de fournir une ou des
réponses avec une bonne probabilité qu'elles soient exactes. Il s'agit
d'un processus stochastique élaboré, basé sur les mathématiques. Le
logiciel d'intelligence artificielle Watson, d'IBM, est ainsi capable,
dans un champ donné (par exemple le traitement de certains types de
cancers), de « lire » des données non structurées puisées dans les
publications scientifiques et médicales, les rapports établis par les
médecins sur les cas de leurs patients, les recherches des laboratoires
pharmaceutiques et les documents relatifs aux protocoles de traitements
expérimentaux établis dans un certain nombre d'hôpitaux, pour apporter
une réponse à la question d'un médecin sur la nature du traitement à
appliquer à son patient. Dans ce cas « l'intelligence » de la machine
réside dans sa capacité à embrasser un volume d'informations
considérable, à en extraire ce qui a du sens par rapport à la question
posée, à apporter des réponses pertinentes et rapides (ce que
l'intelligence humaine serait incapable de faire), mais aussi à
approfondir ses connaissances au fur et à mesure des questions qui lui
sont posées. Cela implique cependant de déterminer un domaine de
référence relativement précis. Cette capacité de la machine à «
apprendre » ouvre la voie au « deep learning » (lire page suivante), un
processus dans lequel la machine devient de plus en plus compétente
dans un champ déterminé et constitue donc un outil de décision reposant
sur l'analyse en profondeur d'un très grand nombre d'informations.
On voit bien l'intérêt de ce type d'intelligence artificielle pour les
entreprises qui doivent traiter un grand nombre de données, la santé,
l'assurance, la banque, les services financiers. Ce n'est pas par
hasard si un certain nombre de fonds d'investissement et de banques
(Bridgewater, BlackRock, Two Sigma, Deutsche Bank...) s'arrachent à
prix d'or les meilleurs spécialistes de l'intelligence artificielle,
chez IBM, Google ou ailleurs, pour mettre au point des algorithmes
autonomes de gestion quantitative, capables de rechercher dans
l'immensité des mégadonnées financières les combinés (« patterns »)
d'informations qui seront la base de stratégies d'investissements
imbattables.
Éliminer les risques d'erreur humaine
De la même façon, IBM, se fondant sur les technologies mises en oeuvre
par Watson, a mis au point un logiciel d'intelligence artificielle, M &
A Pro, dont l'objectif est d'éliminer les risques d'erreur humaine dans
les processus de fusions-acquisitions. La machine analyse des milliers
d'informations sur les sociétés cibles, construites sur un référentiel
d'une centaine d'acquisitions déjà effectuées, et calcule une
probabilité que l'acquisition envisagée produise les résultats
escomptés. L'autre grand domaine qui s'ouvre à l'intelligence
artificielle est celui du langage.
La machine ne traite pas les mots comme des données, mais elle en
comprend le sens. Cela implique qu'elle dispose d'un dictionnaire de
mots, qu'elle soit capable d'en analyser la structure (racine,
suffixes, préfixes, déclinaisons, conjugaison...), dans un processus de
lemmatisation (analyse lexicale), qui consiste à regrouper les
différentes formes que peut revêtir un mot (masculin ou féminin,
singulier ou pluriel, mode...). Bref d'être capable de faire la
différence entre deux requêtes très proches, comme « un prêt pour une
voiture » ou le « prêt d'une voiture ». Cela doit associer des
compétences mathématiques et de compréhension fonctionnelle de la
langue.
Dictionnaire évolutif et "assistants numériques"
La société française Davi est une pionnière du Web sémantique. Elle a
construit un dictionnaire auto-apprenant de 1,3 million d'entrées, qui
se met à jour toutes les 48 heures sur Internet, et l'intelligence
artificielle dont elle est dotée lui permet d'en comprendre le contexte
et le sens.
Davi a ainsi mis au point des « assistants numériques » capables de
prendre en charge un centre d'appels ou le service d'assistance d'un
site Internet. L'assistant numérique comprend la question qui lui est
posée et répond en langage naturel. Cela nécessite des algorithmes
extrêmement performants et des capacités de traitement très
importantes. Mais ces centres d'appels virtuels permettent aux
entreprises qui les installent de maîtriser l'information donnée par
les assistants numériques et permettent d'améliorer le service au
client en préservant l'intervention humaine aux questions les plus
complexes. On voit bien les applications potentielles du langage
naturel pour enrichir le dialogue entre l'homme et les multiples objets
connectés qu'il utilise chaque jour, ordinateurs et téléphones, mais
aussi objets connectés de la maison ou du bureau.
La prochaine étape sera celle de l'intelligence émotionnelle des
machines. Pour l'instant, l'assistant numérique ne sait pas faire la
différence entre une personne satisfaite ou mécontente. À travers
l'analyse vocale et morphologique, la machine sera bientôt en mesure de
déceler la personnalité de son interlocuteur, d'étiqueter ses émotions
et d'y adapter sa réponse, mais aussi de s'accorder au niveau de
langage de celui ou celle avec qui elle « parle ». La machine devra
donc intégrer une bibliothèque des différentes expressions que peut
renvoyer un visage humain afin de les reconnaître et de les prendre en
compte dans la nature du langage qu'elle va utiliser. De même, la
machine devra décrypter les ressorts de la voix humaine (débit,
spectre...). Ces technologies sont aujourd'hui en cours de
développement. Elles ouvriront probablement la voie à « l'intelligence
affective » des machines, capables par le choix des mots et du ton de
la voix, de créer de leur propre initiative un climat « positif » dans
leur dialogue avec l'être humain, voire de faire preuve de sens de
l'humour. En attendant les machines capables de « mentir », une
fonction pour l'heure encore inatteignable pour les développeurs.
Dans une récente interview donnée à La Tribune, Jean-Gabriel Ganascia,
l'un des principaux spécialistes français du domaine, expliquait que «
l'intelligence artificielle est présente partout dans nos vies ». Il
est certain que dans les années qui viennent, elle prendra une part de
plus en plus importante dans l'ensemble des processus de l'entreprise,
qu'il s'agisse des mécanismes de prises de décision, de l'intelligence
des produits et services eux-mêmes, de ses relations avec ses clients.
Mais nous n'en sommes encore qu'aux prémices d'une évolution que
certains experts envisagent comme devant changer radicalement la nature
et les fonctions de l'intelligence humaine. C'est en tout cas la
première fois, dans l'histoire de l'humanité que la question de la
compétition entre l'homme et la machine est aussi clairement posée.
_______
[La Tribune LAB] Débat : Quelle place pour l'homme dans la transition
digitale ?
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/ZpO9TXzhEbs?rel=0&controls=0&showinfo=0
François Roche
François Roche
Du même auteur
* 2040 : La reconversion réussie du quartier de La Défense dans
l’a...
* 2025 : Facebook met au point le premier ordinateur doué de
langag...
* 2020 : La culture du blé se déplace vers le nord
Abonnez-vous à partir de 1€
Sur le
même sujet
* Fan Hui battu par AlphaGo au jeu de go Intelligence artificielle :
ces machines qui ont détrôné des cham...
*
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/6i5hho2aD-E?rel=0&wmode=transparent
Mark Zuckerberg va construire une intelligence artificielle en
s'...
Boyer Le "deep learning", nouvelle frontière de l'intelligence
artifici...
Jean-Gabriel Ganascia "L’intelligence artificielle est partout dans
nos vies" Jean-Gabr...
Réagir
____________________
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
[_] Recevoir un email si quelqu'un répond à mon commentaire.
(BUTTON) Envoyer commentaire
Votre email ne sera pas affiché publiquement
Tous les champs sont obligatoires
Commentaires
San Miniato a écrit le 04/02/2016 à 14:25 :
On est rassuré de savoir que la machine se préoccupe de savoir si le
client est content ou mécontent car bien des vendeurs débordés ne
semblent guère s'en préoccuper. Quand est-ce que les logiciels vont
arrêter de choisir à la place des clients en pré cochant des cases à
leur place et souvent la mauvaise ?
(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre
Signaler un contenu abusif
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de
renseigner votre adresse email ci-dessous :
____________________ Suivre
Bernardo Zorro a écrit le 03/02/2016 à 12:44 :
Les ordinateurs à neutrons liés à la physique cantique, et donc
intégrant le peut-être au oui et non binaire, progressent c'est un fait
mais dans 99,99%. des cas dont parlent les médias cela n'est qu'une
amélioration de la programmation de plus en plus affinée par l'homme...
Le terme "intelligence artificielle" est une imposture, parlons plutôt
de progrès réels liés à la programmation et au matériel informatique.
Mais c'est forcément plus vendeur de parler d'intelligence
artificielle, vocabulaire spectaculaire donc indispensable au marketing
direct.
Et si on arrêtait de prendre le consommateur pour un pigeon ?
(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre
Signaler un contenu abusif
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de
renseigner votre adresse email ci-dessous :
____________________ Suivre
Réponse de René MONTI le 03/02/2016 à 14:00 :
La physique cantique ???....Hmmm..... Des ordinateurs à neutrons
?????.......Hmmm.....
C'est dans le bouquin de Nicolas SARKOZY je présume ?
Signaler un contenu abusif
Réponse de pro patria le 03/02/2016 à 16:11 :
cantique et neutrons ????
Vous êtes comique, Zorro !
Signaler un contenu abusif
Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:36 :
Monti internet est votre ami n'hésitez pas à le consulter avant de me
sauter dessus de part votre manque de curiosité en la matière, merci.
et ça date de 2007... :
http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-
demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/
Signaler un contenu abusif
Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:39 :
pro patria la prochaine fois merci de ne pas me déranger pour rien:
http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-
demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/
De rien c'est toujours un plaisir d'instruire les gens.
Signaler un contenu abusif
churchill a écrit le 03/02/2016 à 9:12 :
d'accord ' en theorie'... en pratique quand on a fait du datamining, on
se rend compte que ceux qui debarquent pour faire du bigdata vont
atterrir brutalement...... comprennent qui pourra...
(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre
Signaler un contenu abusif
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de
renseigner votre adresse email ci-dessous :
____________________ Suivre
×
Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous
réserve de validation.
a le à :
SUIVRE LA TRIBUNE
____________________ (Submit) OK
*
*
*
*
*
OFFRES D'EMPLOI TECHNOS & MEDIAS
* DÉVELOPPEUR JAVA / DATA / INNOVATION (...
Paris (75...)
* CONSULTANT EN SÉCURITÉ INFORMATIQUE EN...
Arcueil (94...)
* DIRECTEUR MARKETING ET PÔLE CLIENT H/F
Lens (62...)
* TÉLÉPROSPECTEUR (H/F)
Bobigny (93...)
* CHARGÉ DE WEBMARKETING (H/F) YONNE
Saint-Julien-du-Sault (89...)
voir toutes les offres
En partenariat avec [monster_logo.png?version=v1.178.3]
Top Articles
* LES PLUS LUS
* LES PLUS COMMENTÉS
Le gouvernement veut un bulletin de paie plus simplifie
* 1
Salariés, êtes-vous gagnant avec les nouvelles cotisations 2018 ?
18 127
VUES
* 2
L'industrie aéronautique veut des "démonstrateurs" d'avions
militaires (Gifas)
15 611
VUES
* 3
Immobilier : l'assurance emprunteur pourra bien être renégociée
chaque année
11 072
VUES
* 4
La rupture conventionnelle collective : ça démarre fort
8 924
VUES
* 5
Le Slack des banques, la messagerie Symphony installe sa R&D en
France
6 846
VUES
Chine, commerce, balance commerciale, conteneur, shipping,
marchandises,
* 1
France : pourquoi le déficit commercial s'amplifie à nouveau
50
COMMENTAIRES
* 2
Lactalis : "L'impact économique pourrait être catastrophique"
43
COMMENTAIRES
* 3
Limitation à 80km/h, téléphone au volant : les annonces d'Edouard
Philippe
35
COMMENTAIRES
* 4
Allemagne : Merkel et les socialistes trouvent un accord pour
former une coalition
33
COMMENTAIRES
* 5
Salariés, êtes-vous gagnant avec les nouvelles cotisations 2018 ?
32
COMMENTAIRES
ANNONCES
AILLEURS SUR LE WEB
Le blog du Tour du Monde de l'Innovation
INNOVATION
2 000 innovations à découvrir avec Le Tour du Monde de l’Innovation
*
*
*
*
*
*
Avec
La Tribune.fr,
prenez les bonnes décisions
Abonnez-vous à La Tribune
Journal économique et financier
* Nous contacter
* Charte d'indépendance et de déontologie
* Mentions Légales
* CGU
* CGU Pro
* Politique de confidentialité
LaTribune.fr | Tous droits réservés
* Services
+ Offres d'emploi
+ Franchise
+ Comparateur Banque
+ Banque en ligne
+ Assurance auto
+ Logiciel facturation
+ Mutuelle
+ Supplément
* La Tribune Events
+ Women For Future
+ Forums Smart City
+ Forum Smart City Marseille
+ Forum Economique du Grand Paris
+ Petits Déj Méditerranée et Afrique
+ La Tribune Lab
+ La Tribune Now
+ Paris Air Forum
+ Prix La Tribune Jeune Entrepreneur
* Métropoles
+ Bordeaux – Aquitaine
+ Lille - Nord-Pas-de-Calais
+ Lyon – Rhône-Alpes
+ Marseille – PACA
+ Montpellier - Languedoc-Roussillon
+ Nantes – Pays de la Loire
+ Paris – Île de France
+ Rennes - Bretagne
+ Strasbourg- Alsace
+ Toulouse - Midi-Pyrénées
* Tous les articles
* Facebook
* Twitter
* Google Plus
* LinkedIn
* Site Mobile
*
* Rechercher
* Se connecter
* S'abonner à partir de 1€
Journal économique et financier
Menu
* Economie
* Bourse
* Entreprises & Finance
* Hi-Tech
* Vos Finances
* Idées
* Métropoles
* Carrières
* Economie
* Bourse
* Entreprises & Finance
* Hi-Tech
* Vos Finances
* Idées
* Métropoles
* Carrières
Abonnez-vous
à partir de 1€
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus, services et
publicités à vos centre d'intérêt.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
(Submit) X
*
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1151&idSi
te=199
#publisher
[tr?id=1016216741814975&ev=PageView&noscript=1]
* Gentside Découverte Lifestyle Sport Gaming Voyage
* Accueil Planète Sciences Santé Technologies
* Technologies
* Intelligence Artificielle Fil d'actualité News Vidéos
* Vidéos
Intelligence artificielle : un programme surpuissant tenu secret depuis 30
ans bientôt révélé !
IFRAME:
http://www.maxisciences.com/internal/D70ClQdQ3oXwZzzv5rtiwg/1?insite=1
Intelligence artificielle : le programme Cyc devrait être bien plus
performant que les intelligences artificielles que nous connaissons
actuellement !
Depuis presque 30 ans, la société de Doug Lenat, Cycorp, travaille en
secret sur une intelligence artificielle bien plus perfectionnée que
les programmes actuels. La société vient d'annoncer que son bébé sera
bientôt prêt pour une démonstration mondiale !
Il s'agit ni plus ni moins du projet d'intelligence artificielle le
plus ambitieux jamais entrepris par l'Homme. Depuis presque 30 ans,
Cycorp travaille en secret sur Cyc, une intelligence artificielle
surpuissante qui promet de rendre obsolètes tous les programmes du
genre, comme Watson d'IBM ou encore Siri d'Apple.
Après de longues recherches, la société a enfin décidé de sortir du
silence et d'apporter plus de détails sur son travail : "pas de
financement externe, pas de dettes, nous n'écrivons que peu d'articles
et n'allons pas aux conférences, mais pour la première fois, notre
projet est suffisamment avancé pour vous en parler" a déclaré Dr.
Douglas Lenat, directeur général de Cycorp, au site Business Insider.
Mieux encore, le projet serait tellement avancé qu'une première
démonstration mondiale pourrait arriver sous peu !
Du bon sens et la connaissance absolue
Cyc a pour but de codifier la connaissance au sens large ainsi que le
"bon sens" humain de manière à les rendre intelligibles pour les
ordinateurs. Ce que cela signifie concrètement, c'est que les
ordinateurs seraient capables de recevoir des instructions vocales, de
les comprendre et les exécuter sans les reprogrammer à chaque fois.
Les intelligences artificielles actuelles ne peuvent pas comprendre les
phrases qui contiennent des analogies, des références culturelles ou
toute sorte d'informations implicites. Elles ne peuvent donc pas non
plus comprendre les références à des éléments énoncés précédemment,
comme les pronoms personnels. Par exemple, si vous demandez à Siri qui
est Barack Obama, celui-ci sera en mesure de vous répondre, mais si
vous poursuivez par : "quel âge a-t-il ?" Siri ne comprendra pas que le
pronom "il" fait référence à Barack Obama. Cyc, quant à lui, devrait en
être capable.
Et le programme de Cycorp va même plus loin. Contrairement aux autres
intelligences artificielles qui fonctionnent par enchaînements de
lignes de code, Cyc s'appuie sur des modèles de calcul avancés, un
réseau de neurones artificiels ainsi que sur le modèle de
l'apprentissage automatique en fonction de données accumulées. Sur le
papier, tout cela est révolutionnaire et pourrait nettement améliorer
l'intelligence des robots et ordinateurs.
Un projet de longue haleine
Le projet a été initié par Douglas Lenat, professeur à l'université de
Stanford. Mais il a rapidement compris que ce projet allait prendre du
temps, beaucoup de temps. C'est pourquoi il a rejoint un consortium de
recherche américain baptisé MCC, à qui il a rendu des comptes
régulièrement avant de créer Cycorp.
Depuis le démarrage du projet en 1984, il a souhaité que les recherches
restent secrètes, ce qui a sérieusement compliqué la quête de sources
de financement. La société n'a donc signé de contrats qu'avec le
gouvernement ou certaines sociétés privées. Malgré la difficulté de
conserver un équilibre financier, le projet a tenu pendant 30 ans et
touche désormais à sa fin. Reste à voir si Cyc sera aussi intelligent
qu'on nous le promet...
Publié par Emmanuel Perrin, le 08 juillet 2014
Intelligence Artificielle
* Intelligence artificielle : le chatbot Eugene Goostman a-t-il
vraiment réussit le test de Turing ? Vidéo
Facebook
535
WhatsApp
Pinterest
Recevoir la newsletter
Un ingénieux ballon solaire
Un ballon solaire pour offrir de l'électricité
Le premier robot citoyen
Voici le premier robot androïde et citoyen
Voici les taxis du futur
Voilà à quoi pourrait ressembler le taxis du futur
Une invention contre la faim
Une ingénieuse invention contre la faim
Videos
Stephen Hawking : "l'intelligence artificielle pourrait mettre fin à la
race humaine"
AlphaGo : un ordinateur remporte une victoire historique contre un
champion du jeu de go
IntelligentX, la première bière au monde créée grâce à une intelligence
artificielle
vous aimerez
Space Station Invaders est un des quelques jeux, développé par
Angelina, disponibles.
Intelligence Artificielle
realite virtuelle
Realite Virtuelle
Gorille
Animal
La lionne asiatique née au Jardin zoologique du Muséum de Besançon n'a
pas survécu
Zoo
Vous aimez nos contenus ?
Recevez le meilleur de Gentside Découverte chaque jour au chaud dans
votre boîte mail.
____________________ OK [_] Recevoir les offres des partenaires de
Gentside
Gentside Découverte est une marque du Groupe Cerise, filiale du Groupe
Prisma Média. Les informations recueillies font l'objet d'un traitement
informatique à des fins d`abonnement à nos services de presse en ligne,
de fidélisation et de prospection commerciale. Conformément à la loi
Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d`un
droit d`accès, de modification, de rectification, de suppression et
d`opposition au traitement des informations vous concernant. Pour
exercer ces droits, il vous suffit de nous écrire en envoyant un e-mail
à cil@groupecerise.fr ou un courrier à PRISMA MEDIA, Le Correspondant
Informatique et Libertés, 13, rue Henri Barbusse - 92230 Gennevilliers.
Si vous acceptez que ces informations soient transmises à des
partenaires du Groupe Cerise, ceux-ci peuvent être situés hors de
l`Union Européenne. charte pour la protection des données . *
Information obligatoire pour valider votre inscription
© Gentside - Régie - Contact - Conditions générales
Crédit photographique pour toutes les images de ce site (sauf
indication) : © iStockphoto.
Groupe Cerise
[p?c1=2&c2=19763370&cv=2.0&cj=1]
[desktop_32992_page_video.gif?t=1515972220]
[tr?id=1609073102732104&ev=PageView&noscript=1]
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces
paramètres Fermer
Télérama, le site de référence des programmes TV et de l’actualité du
cinéma, des séries, des médias, de la musique, des sorties
culturelles...
Monde
(Submit) Je m'abonne
Se connecter
Identifiez-vous
____________________ ____________________Mot de passe oublié
Se connecter Se connecter avec Facebook
Pas encore inscrit ?
S'inscrire
Abonné, 1ère visite ?
Créer un compte
Se connecter [profil_silhouette.gif]
Pseudo
* Télérama Sorties
* Ma TV perso
* Mes salles de ciné
* Mes favoris
* Mes newsletters
* Mon compte
* M'abonner
* Mon abonnement
Déconnexion
* Courrier International
* La Vie
* Le Monde Diplomatique
* Le Monde
* The Huffington Post
* Télérama
____________________________________________________________ (Submit)
____________________ (Submit)
* Programme TV
Abonnés
* Le Journal
* Télérama Soirée
* Télérama Week-end
* Télérama Sorties
En ce moment
* Festival Cinéma Télérama
* Nouveaux horizons
* Pass Art contemporain
* Explorez le Canada
Rubriques
* Vidéos
* Une
* Enfants
* Médias / Net
* Télévision
* Radio
* Cinéma
* Séries TV
* Musiques
* Livres
* Idées
* Arts & Scènes
* Sortir Grand Paris
* Blogs
* Boutique
* S'abonner
* Billetterie
* Télérama Sorties
* Blogs
* Portfolios
* Podcasts
* Emploi
* Formation
* Facebook
* Twitter
* Google+
Abonnez-vous à Télérama
Abonnez-vous à Télérama (Submit) Abonnez-vous à Télérama
Applis mobile
S'inscrire à la newsletter
* Qui sommes-nous ?
* Publicité
* Confidentialité
* Partenaires
* Utilisation des cookies
* Contactez-nous
* Mentions légales
* Charte
* Plan
© Télérama 2014
* Le Monde
* Télérama
* Courrier International
* The Huffington Post
* Le Monde Diplomatique
* La Vie
(BUTTON) Monde
Dossier Intelligence artificielle
Trouver le calme, reconstituer Palmyre ou choisir un traitement grâce à l'IA
*
* Publié le 20/04/2016.
Reconstituion en 3D du château de Palmyre par la
société Iconem.
* Abonnez-vous pour 1 an Télérama Abonnements
Abonnez-vous à Télérama
Sur le même thème
* Chronique Internet exploreurs Simone, la reine des “robots
merdiques” est fantastique
* L'oeil de Julien Couty : ça y est, c'est la machine qui gagne
* Intelligence artificielle Jeu de go : pourquoi maintenant c'est la
machine qui gagne
L'Inria, Institut national de recherche dédié au numérique, développe
diverses applications, dont certaines peuvent surprendre. Trois
exemples…
A l’Inria, on ne cherche pas qu’à faire rouler les voitures toutes
seules. Basées à Paris depuis le début de l’année, d’autres équipes
investissent des terrains de jeux très variés, comme le bruit à
Paris, la reconnaissance de photos et de vidéos ou l'imagerie
médicale...
1. La voiture autonome à toute petite vitesse Dossier intelligence
artificielle La voiture autonome à toute petite vitesseAbo
Prévenir la pollution sonore
Quels sont les coins les plus calmes de Paris ? Demandez aux grandes
oreilles de Sound City, lancée en juillet dernier sur Android (et en
juin prochain sur l’App Store). Le principe de cette application
collaborative ? L’utilisateur mesure le niveau sonore environnant et
partage les données avec la communauté, de manière totalement anonyme.
Une carte des bruits à Paris, accessible aussi sur le web
(soundcity.mobi, quand ça veut bien marcher…) est ainsi remise à jour
en temps réel. Pour ça, SoundCity est équipée d’un calculateur de
décibels (chaque téléphone est à calibrer pour une meilleure
fiabilité). Qui fonctionne aussi en mode automatique : on peut
consulter son exposition au bruit au cours des dernières minutes, des
derniers jours, et même calculer sa moyenne quotidienne sur quelques
mois. Des résultats à mettre en regard avec les recommandations en
matière de santé public.
« On se rend compte que le bruit fluctue beaucoup d’un jour à l’autre,
en fonction d’événements type travaux, bouchons ou manifestations
particulières, et bien sûr des horaires, détaille Vivien Mallet, chargé
de recherche au sein de l’équipe Clime, qui a mis au point
l’application. A Paris, c’est le boulevard périphérique qui est le plus
gros générateur de pollution sonore. » Pas vraiment une surprise pour
les riverains, mais le contraste avec le reste de la capitale est
réellement saisissant quand on regarde la carte. Qui ne fait pas que
distribuer les bons et les mauvais points : elle offre aussi aux
promeneurs les parcours les plus tranquilles pour se rendre à un
endroit précis.
Certaines agences immobilières se servent même de SoundCity pour
valoriser les appartements les plus calmes. Grâce aux informations
recueillies depuis un an, la Mairie de Paris, qui soutient le projet
depuis le début, essaie d’anticiper les pics de bruit, comme cela se
fait déjà pour la pollution de l’air. « Nous serons bientôt en mesure
de croiser les données de pollution sonore et atmosphérique avec la
météo pour fournir des prévisions très complètes », confie Vivien
Mallet. Soundcity pourrait bientôt être déclinée à Lyon et
Clermont-Ferrand, et même jusqu'à Helsinki ou Oakland, en Californie.
1. L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ? Dossier
L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ?Abo
Reconnaître n'importe quel objet
La spécialité de l’équipe Willow, c’est apprendre aux machines à
reconnaître des éléments sur les photos et vidéos. Des « données
naturelles », comme les visages, objets, animaux, etc. peuvent ainsi
être identifiées par l’ordinateur. Dans la démonstration à laquelle
nous avons assisté, cela donne concrètement des voitures encadrées de
jaune dans un film ou des avions cerclés sur des photos, preuves de
leur « reconnaissance » par la machine. « Pour que cela fonctionne, il
faut beaucoup de données, prévient Jean Ponce, responsable de
l’équipe-projet et directeur du département informatique à l’ENS. Le
champ d’application de ces techniques est vraiment très large. Nous
travaillons par exemple avec Facebook, qui les utilise pour mettre en
corrélation des amis communs sur le réseau. »
D’autres géants, comme Google et Microsoft, font aussi appel au
savoir-faire de Willow. Des anciens de l’équipe ont également créé leur
propre start up, comme Solidware (prévision financière), Deepomatic
(publicité “intelligente”) et Regaind (organisation automatique des
photos). Une autre, baptisée Iconem, s’est spécialisée dans la
reconstitution 3D de sites archéologiques. Sa botte secrète : les
drones. Quand ils survolent les monuments, ces drôles d’engins prennent
des milliers de clichés qui vont constituer la base de données. Les
algorithmes en sortiront des modèles tridimensionnels d’une extrême
précison, sans aucune intervention humaine. Iconem a par exemple
réalisé une époustouflante reconstitution de Pompéi. « Grâce à cet
outil, les archéologues peuvent réfléchir à l’évolution du site et
définir les priorités en matière de restauration », explique Jean
Ponce. Iconem numérise actuellement des sites abîmés par la guerre en
Irak, comme Ougarit, la mosquée des Omeyyades à Damas, et, depuis peu,
Palmyre, afin d'en préserver au mieux la renaissance ou, au pire, la
mémoire.
Imagerie médicale
Pas facile d’appréhender les recherches actuelles d’Irène
Vignon-Clémentel. Le principe général ? Aider les médecins à mieux
connaître certaines maladies respiratoires, comme l’emphysème et
l’asthme. Comment ? En construisant différents « scénarios
» chirurgicaux à partir de données issues de scanners et d’IRM. « Ces
chirurgies virtuelles basées sur des images provenant des “vrais”
patients favorisent la prise de décision et permettent de gagner du
temps sur le choix du traitement et le dosage, explique-t-elle.
L’imagerie dynamique simule la circulation des fluides (sang, air) dans
le corps et permet de mieux comprendre certains dérèglements. » En
fait, c’est tout simple !
* Monde
* intelligence artificielle
*
*
*
*
*
*
*
* Envoyer
Veuillez patienter...
Cet article a été ajouté à vos favoris Cet article a été ajouté à vos
favoris et partagé sur facebook Cet article est déjà dans votre liste
de favoris. Il y a eu un problème lors de l'ajout aux favoris
(Submit) Annuler (Submit) Ok
Postez votre avis
Top
*
*
*
*
*
Abonnez-vous à Télérama
Abonnez-vous à Télérama
(Submit) Je m'abonne à Télérama
Sur le Monde.fr
* Météo
* Météo Paris
* Météo Lyon
* Météo Marseille
* Météo Lille
* Météo Bordeaux
* Météo Toulouse
* Météo Strasbourg
* Météo Nice
* Météo Biarritz
* Météo Deauville
* Météo Grenoble
* Météo Montpellier
* Élection présidentielle
* Présidentielle 2012
* Élections présidentielles 2012
* Conjugaison avoir
* Conjugaison envoyer
* Conjugaison joindre
* Conjugaison pouvoir
* Conjugaison faire
* Conjugaison
* Voyage
* Voyage Maroc
* Voyage Turquie
* Voyage Italie
* Résultat election presidentielle
* Resultat presidentielle 2012
Sur Courrierinternational.com
* Info France
* Info Monde
* Economie mondiale
* Dessin de presse
* Horoscope
* Télérama © 2015
* Qui sommes-nous ?
* Contactez-nous
* Publicité
* Mentions légales
* Utilisation des cookies
* Charte de confidentialité
* Confidentialité
* Plan du site
[hit.xiti?s=80368&s2=10&p=lemondebouge::lemondebouge::trouver-le-calme-
reconstituer-palmyre-ou-choisir-un-traitement-grace-a-lia,141131&ac=&an
=&x16=2&stc={]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1171&idSi
te=251
#RSS 2.0 RSS .92 Atom 0.3 InternetActu » Flux InternetActu » Flux des
commentaires InternetActu » L’intelligence artificielle va-t-elle
rester impénétrable ? Flux des commentaires L’imagination peut-elle
remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le
« solutionnisme » ? alternate alternate
← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ?
Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? →
30 octobre 2016
L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ?
0 0 0 0
Le problème de l’apprentissage automatisé et des réseaux de neurones,
principales techniques faisant tourner les programmes d’intelligence
artificielle, repose sur le fait que même pour ceux qui les
programment, leurs résultats sont souvent inexplicables.
C’était le constat que dressait déjà Wired il y a quelques mois. C’est
le même que dresse Nautilus. La difficulté demeure d’expliquer le
modèle, estime le chercheur Dimitry Malioutov, spécialiste du sujet
chez IBM. Ces programmes utilisent des données pour y trouver des
schémas, mais même ceux qui les programment ont du mal à expliquer
comment ils fonctionnent. Ce qui signifie à la fois qu’on a du mal à
prédire leurs échecs et que leurs résultats sont difficilement
interprétables…
Alors que l’Union européenne vient de se prononcer pour un droit à
l’explication des décisions automatisées, permettant aux citoyens de
demander une forme de transparence des algorithmes, reste à savoir ce
que signifie exactement cette transparence. Doit-elle être une
explication ou une appréciation de sa complexité ?
Faut-il choisir entre l’exactitude et l’explicabilité ?
Pour David Gunning de la Darpa, les progrès récents et rapides de ces
technologies… soulignent un paradoxe : l’exactitude de la prédiction de
certaines techniques est inversement proportionnelle à leur
explicabilité.
L’utilisation d’arbres de décision par exemple permettent une meilleure
explicabilité, mais ils se révèlent moins exacts dans leur capacité
prédictive que l’apprentissage profond, qui donne de très bons
résultats en terme de prédiction tout en restant obscur sur son
fonctionnement. Choisir entre le pourquoi et le quoi, risque d’être
assez difficile…
accuracyvsexplainability
La perspective de mieux comprendre le fonctionnement des techniques
d’intelligence artificielle n’est pas désespérée. Plusieurs chercheurs
travaillent à comprendre les réseaux profonds en utilisant des
techniques issues de la recherche en biologie, consistant à sonder les
données et regarder comment le système se modifie quand on les fait
évoluer, voir en en supprimant pour mesurer comment l’ensemble
compense. L’article de Nautilus détaille plusieurs travaux qui visent à
comprendre le fonctionnement des réseaux de neurones, assez difficile à
comprendre pour qui n’est pas spécialiste.
Pour Zachary Lipton, l’entreprise consistant à la fois à interpréter
les réseaux neuronaux et la capacité à vouloir construire des modèles
d’apprentissage automatisé interprétables est peut-être une erreur. A
la dernière conférence internationale sur le machine learning, il a
pointé le fait que ce pourrait être la question de l’interprétabilité
elle-même qui pose problème. Pour lui, l’interprétabilité empêche les
chercheurs d’utiliser ces technologies à leur plein potentiel. Il
rappelle que la discipline consiste plutôt à construire des modèles qui
peuvent apprendre d’un très grand nombre d’éléments clefs, plus que
ceux que les hommes peuvent se représenter. Cette capacité est à la
fois une caractéristique et un défaut de la discipline. Si nous ne
comprenons pas comment les résultats sont générés, nous ne comprendrons
pas quelles données en entrée sont nécessaires ou lesquelles doivent
être considérées comme des entrées.
Pour Sanjeev Arora de Princeton, l’absence d’interprétabilité a des
conséquences fâcheuses. La première est la « composabilité » permettant
d’ajuster les éléments qui permettent à un système de fonctionner : si
on ne sait pas ce qui influe sur le résultat, on ne sait pas quelles
données sont utiles ou pas. La seconde est l’adaptabilité, c’est-à-dire
la capacité à appliquer avec souplesse les connaissances acquises dans
un contexte à un autre contexte, par exemple un réseau entraîné à
analyser le langage humain depuis Wikipedia peut complètement échouer à
s’adapter à un autre contexte, comme Twitter.
Pour Marvin Minsky, qui fut l’un des pères de l’Intelligence
artificielle, l’interprétabilité est un mot valise, qui, comme beaucoup
d’autres, pose plus de problème qu’il n’en résout. Si les chercheurs
semblent confiants à l’idée de découvrir des principes qui font
fonctionner le machine learning, définir l’nterprétabilité pose à son
tour un problème. Pour être interprétable, un modèle doit rester
simple. Mais qu’est-ce alors qu’un modèle simple ? Est-ce un modèle qui
se fonde sur un petit nombre de caractéristiques ? Un modèle qui fait
des distinctions fortes ? Est-ce un modèle le plus basique possible ?…
Reste que motiver les décisions demeure pourtant la seule façon de
faire société, comme le rappelait la philosophe Antoinette Rouvroy. Il
faut donc que les chercheurs en IA s’intéresse à ce sujet et pas
seulement à la fascinante capacité de leurs machines à analyser ce
qu’elles observent.
Comment sortir de l’opacité ?
Deux autres articles, publiés dans Nature et dans le New Scientist, se
penchent sur les problèmes posés par les nouvelles technologies du
« deep learning » et suggèrent d’autres solutions. En effet, les
nouvelles IA basées sur les réseaux neuronaux complexes du deep
learning, ont pour caractéristique d’avoir un fonctionnement opaque
pour les humains comme nous venons de le voir, y compris pour leurs
concepteurs. Une situation qui présente de nombreux désavantages : le
premier, évident, est celui de la confiance que nous pouvons accorder
aux résultats présentés par ces algorithmes. Si on ignore comment la
machine est arrivée à ses conclusions, pouvons-nous être sûrs de la
valeur de celles-ci ?
En 2014, nous explique Nature, une équipe dirigée par Jeff Clune, du
Laboratoire sur l’évolution de l’IA de l’université du Wyoming, nous a
appris que ce problème de « boite noire » est rendu encore plus délicat
à cause des erreurs que peuvent commettre les programmes de deep
learning. Les machines auraient trop tendance à « voir » des structures
significatives au sein d’images abstraites ou aléatoires. A considérer,
continue Nature, « que des lignes ondulées décrivent une étoile de mer,
ou que des rayures noires et jaunes correspondent à un bus scolaire ».
Selon Clune, de tels défauts pourraient même être exploités par des
hackers et produire des effets très dangereux. Il serait ainsi possible
de « pousser une voiture sans conducteur à confondre un panneau
d’affichage avec la route, ou de truquer un système de détection
rétinien pour permettre à un intrus d’entrer dans la Maison Blanche, en
faisant croire au programme qu’il s’agit de Barak Obama ».
blog_deeplearning3
Rendre lisibles les programmes d’IA
Peut-être alors les réseaux neuronaux ne constituent-ils pas la
solution optimum ? Nature nous cite ainsi le cas d’Eureqa, un
algorithme créé par Hod Lipson et Michael Schhmidt à l’université de
Cornell. Ce programme a pu recréer les lois du mouvement de Newton en
observant un système de pendules. Nature nous explique qu’Eureqa
commence par « une combinaison aléatoire de blocs de construction
mathématiques, comme +,-, sinus ou cosinus, puis suit une méthode
d’essais et d’erreurs inspirée par l’évolution darwinienne, modifiant
les termes de la formule jusqu’à obtenir une équation décrivant au
mieux les données. (…) Un des avantages d’un tel procédé est la
simplicité, selon Lipson. Un modèle produit par Eureqa ne possède
qu’une douzaine de paramètres, un réseau neuronal en a des millions ».
A noter d’ailleurs que la technique utilisée par Eureqa n’est pas née
de la dernière pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des
algorithmes génétiques inventée par John Holland en 1975 et dont Hod
Lipson a régulièrement fait usage, comme nous l’avons raconté dans nos
colonnes il y a déjà quelque temps.
Une autre possibilité serait de demander au programme d’expliquer ce
qu’il fait. Nature mentionne comme exemple le « statisticien
automatique » de Zoubin Ghahramani à l’université de Cambridge. Ce
programme de Big data repère les patterns significatives, et surtout se
montre en mesure de produire un rapport lisible par un humain
expliquant les conclusions auquel il est arrivé. Selon Ghahramani un
tel niveau de transparence est important non seulement dans le domaine
scientifique, mais également dans le domaine commercial. « Par exemple,
dit-il, dans de nombreux pays, les banques qui refusent un prêt ont
l’obligation légale d’expliquer leurs raisons – quelque chose qu’un
algorithme de deep learning pourrait ne pas être en mesure de
fournir ».
image012
Revenir à l’IA symbolique
Si Nature s’est surtout posé la question de la confiance et de la
lisibilité, le New Scientist, lui, aborde d’autres désavantages
typiques des réseaux neuronaux: à cause de leur opacité, il est
difficile de transférer les connaissances d’un programme à un autre.
Autre souci, ils sont lents à comprendre et ont besoin d’une énorme
masse d’exemples, à l’opposé des êtres humains. Le New Scientist cite à
ce propos une phrase du chercheur Andrej Karpathy (blog), qui exprime
très bien le problème : «Je ne dois pas jeter ma voiture contre un mur
plusieurs centaines de fois avant de me mettre lentement à éviter de le
faire. » Sans oublier que parfois, les données sont trop rares pour
permettre la mise en œuvre d’un programme de deep learning, comme dans
le cas de domaines de recherche très récents, telle l’informatique
quantique.
Quelle solution à ces questions, se demande le New Scientist, qui
envisage une possible voie de sortie : appeler au secours l’IA « à la
papa », ce qu’on appelle « l’intelligence artificielle symbolique ». En
effet, si les réseaux de neurones ont déjà une histoire assez ancienne
(leur ancêtre, le perceptron, date de 1957), ils n’ont eu le vent en
poupe que bien plus tard. Pendant plusieurs décennies, la principale
façon de travailler en Intelligence Artificielle était d’accumuler des
règles logiques afin de créer des systèmes experts. Dans les années 80,
par exemple, le Japon avait promis la création d' »ordinateurs de la
cinquième génération » basés sur un tel type d’IA et recourant
d’ailleurs à un langage de programmation d’origine française, le Prolog
(langage tout à fait original et fascinant, d’ailleurs). Un projet qui
n’a jamais vu le jour… Les systèmes experts connurent un certain succès
dans les domaines professionnels ou les jeux de stratégies comme les
échecs (mais pas le Go), mais rencontrèrent leurs limites lorsqu’il
fallut tenter de simuler certaines des fonctions les plus fondamentales
du cerveau humain, comme la reconnaissance des formes ou de la parole.
Depuis, les réseaux de neurones, notamment sous la forme du deep
learning, ont non seulement connu un essor fulgurant, mais se sont même
attaqués à des territoires jusqu’ici réservés à l’IA symbolique, comme
le jeu de stratégie avec AlphaGo.
Mais l’IA symbolique conserve l’avantage de pouvoir être lue et
debuggée. Si on ne peut revenir au passé, peut-être peut-on créer une
IA hybride, réunissant le meilleur des deux mondes ? C’est l’essence du
travail de Murray Shanahan présenté par le New Scientist. Celui-ci dans
un papier récemment publié dans Arxiv, propose un système basé sur ce
qu’il appelle le « Deep symbolic reinforcement learning »
(« apprentissage profond par renforcement symbolique »). Autrement dit,
un programme capable, non pas de rédiger un rapport comme dans le
travail de Ghahramani, mais de créer un programme d’IA « symbolique »
exprimant de façon lisible un ensemble de principes logiques, de
« règles ». Cela revient, nous explique le Guardian qui s’est également
penché sur les travaux de Shanahan, à « entraîner le système à
enseigner à une autre machine les règles d’un jeu et l’état du monde
qui l’entoure, afin que cette dernière puisse formuler en des termes
plus abstraits ce qui est en train de se passer ». Ce système aurait un
net avantage sur le deep learning. Il aurait besoin de beaucoup moins
de data pour apprendre.
Pour vérifier cette capacité à apprendre plus vite, Shanahan et son
équipe ont opposé leur programme à l’algorithme « Deep Q-Network » issu
du Deepmind de Google, dans un jeu mêlant le tic-tac-toe et Pacman. En
gros il s’agit pour un curseur de gagner des points chaque fois qu’il
heurte un rond et d’éviter de rencontrer des croix, ce qui lui en fait
perdre. Il a fallu 1000 sessions à DQN pour être en mesure de gagner la
moitié de ses parties. En revanche l’algorithme de Shanahan n’a eu
besoin que de 200 tournois pour vaincre dans 70 % des cas.
Que ce soit l’usage d’algorithmes génétiques par Hod Lipson, ou de l’IA
symbolique par Shanahan, ces exemples nous montrent qu’en IA, une
technologie n’est jamais complètement obsolète ou abandonnée. C’est par
l’hybridation de différentes méthodes les unes anciennes, les autres
toutes récentes, qu’on arrivera peut être, un jour, à produire un
programme réellement « intelligent ».
Hubert Guillaud et Rémi Sussan
TweetPocket
Signaler ce contenu comme inapproprié
Cette entrée a été publiée dans Web/Tech, avec comme mot(s)-clef(s)
intelligence artificielle. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce
permalien. |
← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ?
Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? →
30 commentaires à L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ?
1. Excellent article! J’utilise ces neural networks tous les jours et
j’ai adoré
Rédigé par : Shiki | le 30 octobre 2016 à 18:50 | RépondreSignaler
un abus |
+ Ah bon? Si vous utilisez vraiment les réseaux neuronaux comme
vous le dites, je ne vois pas ce que cet article vous a
appris. À part un bombardement de noms et de liens, rien de
très intéressant.
Les réseaux neuronaux et dérivés (deep learning etc)
fournissent de bons résultats sans qu’on comprenne vraiment le
détail du comment. De là il est assez simple de retrouver tout
ce qu’il y a dans l’article sans être grand mamamouchi de
Princeton ou du MIT…
Et revenir à des vieilleries qui n’ont jamais démontré leur
utilité (prolog…) ne paraît pas un très bonne idée.
Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:13 |
RépondreSignaler un abus |
2. L’IA est un domaine très riche et l’article juxtapose des notions
ici ou là sans rien approfondir, ni même arriver à quelconque
conclusion à la problématique énoncée. Un peu sur ma faim donc,
malgré une première partie intéressante.
Rédigé par : BV | le 30 octobre 2016 à 19:17 | RépondreSignaler un
abus |
3. Il faut comprendre que les systèmes basés sur des réseaux de
neurones obéissent à des règles qui évoluent dans le temps. Les
règles les plus connues sont les premières et deuxièmes lois de
Hebb. Ces règles sont fondamentales pour permettre au réseau
d’apprendre et de conserver des capacités d’apprentissage. Cette
caractéristique de base fait qu’un élément de connaissance influe
sur l’autre. Le système n’est par définition pas algorythmique.
Comme les systèmes actuels ont des capacités bien supérieures à
celles de l’homme (la quantité d’information traitable évoluant
comme N/logN, N représentant le nombre de noeuds ou neurones du
réseau). L’homme possède environ 100 milliards de neurones (100
Giga). Le moindre ordinateur portable a aujourd’hui des capacités
qui sont au moins de deux à 10 fois supérieures.
Vouloir décrire aujourd’hui ce sur quoi est basé la décision du
système neuronal est illusoire.
Rédigé par : Didier C. | le 30 octobre 2016 à 19:19 |
RépondreSignaler un abus |
+ Je ne pense pas que l’analogie entre neurone et la mémoire
informatique soit pertinente, au moins en terme quantitatif
(1GB = 10^9 neurones) car les neurones fonctionnement plus sur
un mode analogique (=continu). Cela démultiplie les
combinatoires du cerveau.
Rédigé par : MarcG | le 30 octobre 2016 à 20:34 |
RépondreSignaler un abus |
+ Comparer le nombre de neurones avec la quantité de mémoire
d’un ordinateur est un non sens.
Ce n’est pas la quantité de mémoire disponible sur le disque
dur d’un ordinateur qui fait sa puissance de calcul.
C’est plus le CPU, le GPU et tout les autres accélérateurs de
matériel qu’on peut trouver à côté qui vont faire la
puissance. Et on est donc bien loin d’égaler nos cerveaux à
l’heure actuelle avec les technos que l’être humain lambda a
chez lui.
On aura donc beau avoir des stockages disponibles de plusieurs
centaines de TB, ca ne change strictement rien aux
performances de l’ordinateur. (Au mieux on peut réduire le
goulot d’étranglement que représente les disques durs
mécaniques en optant pour du SSD, mais ca ne change rien aux
performances intrinsèques de la machine qui voit juste un de
ses handicap réduit)
Rédigé par : Cese | le 31 octobre 2016 à 02:29 |
RépondreSignaler un abus |
+ Ce que vous écrivez est du charabia. Oui les réseaux neuronaux
ont un fonctionnement « algorythmique » (sic). La seule
différence avec l’acceptation la plus limitée de l’algorithmie
est que les cas d’usage peuvent être utilisés pour améliorer
les paramètres de l’algorithme, et encore n’est-ce pas
toujours le cas.
Je ne reviendrai pas sur la comparaison entre les « réseaux
neuronaux » informatiques et les réseaux neuronaux humains qui
est un domaine assez fumeux qui relève plus de la métaphore
superficielle que d’autre chose.
Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:22 |
RépondreSignaler un abus |
4. Pour ce qui est de l ‘interprétabilité , il faut aprendre à une
machine à en interpréter une autre , car la quantité d’information
est actuellement trop importante pour un humain. Il existe des
langages permettant d' »executer » une demonstration mathématique
écrite dans un langage permettant ça ( COQ) , peut -on utiliser les
règles appliquées par le deep learning pour les mettre en forme
dans ces langages et ainsi les vérifier en les executant.
Rédigé par : boris | le 30 octobre 2016 à 19:27 | RépondreSignaler
un abus |
5. Le deep learning est un simple bruteforcing d’une fonction
multilinéaire à partir de différents jeux de paramètres et de la
valeur correspondante. (f(x1, x2, x3, …, xi) = y)
Le bruteforcing ayant une complexité bien trop importante,
l’analyse tensorielle a permit de rendre abordable le coût d’un tel
cacul. Le problème étant que la fonction résultante est très
abstraite et n’est plus qu’une approximation valable pour les
données avec lesquelles le réseau de neurones a été entraîné. Dès
que le réseau de neurone rencontre un nouveau jeu de données, le
résultat prédit peut être complètement erroné.
Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 19:37 |
RépondreSignaler un abus |
+ Ce n’est pas du « brute force » qui serait inapplicable vu le
nombre de paramètres en jeu. Le processus d’apprentissage
fonctionne via l’optimisation d’une fonction de coût par
descente de gradient (ou autre).
Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 20:14 |
RépondreSignaler un abus |
o Ce qui est bruteforcé n’est pas la liste des paramètres
mais la décomposition de la fonction multilinéaire
Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 20:41 |
RépondreSignaler un abus |
# Non plus, il n’y a pas de notion de « brute force »
à proprement parlé dans le deep learning.
Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 21:01 |
RépondreSignaler un abus |
@ On appelle ca l’entraînement, mais c’est rien
d’autre.
Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à
21:08 | |
o Ce n’est pas un brut force, c’est en général un gradient
walk ou équivalent ce qui en pratique revient à peu près
au même: un algorithme généraliste et heuristique qui est
une amélioration d’un pur random walk mais pas dans des
proportions gigantesques…
Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 17:27 |
RépondreSignaler un abus |
# Le gradient descent c’est un brute force auquel on a
juste ajouté un vecteur permettant de savoir la
direction dans quelle itérer.
Ici on essaye de trouver les poids et les biais de
la décomposition de la fonction. Le principe est le
même, c’est juste une optimisation.
Bref, essayez de bruteforcer la fonction du calcul
de l’angle entre deux vecteurs en partant d’un pool
de fonctions simples (« au hasard »: l’identité, la
soustraction, et arctan2). Le résultat est tout de
suite plus compréhensible qu’une série de
coefficients. Par contre pour des fonctions plus
compliquées… Vous allez attendre un moment avant de
voir le résultat!
Rédigé par : deeplearner | le 31 octobre 2016 à
18:58 | RépondreSignaler un abus |
6. L’IA est un mode bureaucratique comme un autre, plus informatisé,
sans plus… et c’est pour cette raison que cette société en éprouve
l’impératif besoin.
Rédigé par : Capys | le 30 octobre 2016 à 20:59 | RépondreSignaler
un abus |
+ L’I.A. va bien bien bien plus loin qu’une « mode
bureaucratique », même si I.A. est un bien grand mot : il ne
s’agit souvent que de programmes informatiques diablement
efficaces.
Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:51 |
RépondreSignaler un abus |
7. Intéressant et instructif.
Et si l’intelligence naturelle était justement un mixe des deux ?
Les réseau neuronaux ressemblent furieusement aux premiers étages
neuronaux connus dans notre aire visuelle.
La symbolique ressemble beaucoup à l’organisation de notre langage,
notre savoir, et même nos souvenirs (avec de mauvaise farce
lorsqu’on fait le travail en sens inverse : reconstruire une image
en pixel a partir de nos souvenirs. Certains témoignages tardif sur
la seconde guerre mondial furent totalement faux malgré la parfaite
bonne foi des témoins !)
Rédigé par : zipzap | le 30 octobre 2016 à 22:53 | RépondreSignaler
un abus |
8. Aucun programme d’IA ne pourra jamais égaler le cerveau. Un
programme artificiel ne peut que reproduire ce qu’on lui a
enseigné. Une IA va infiniment plus vite que le cerveau humain pour
résoudre un problème. Mais il peut se planter à cause des
« implicites » qui ne lui ont pas été donnés. Par exemple, il peut
arriver à la fois à « blanc » ET « noir » si on ne lui a pas dit
l’implicite: quelque chose ne peut être à la fois blanc et noir.
Or notre formation, notre morale, notre culture, ..véhicule un
nombre quasi infini d’implicites, incommunicables totalement à une
machine.
Rédigé par : candide91 | le 31 octobre 2016 à 00:51 |
RépondreSignaler un abus |
+ La vie humaine dure un temps fini.
On ne peut véhiculer une quantité infinie d’informations en un
temps fini.
->
L’acquis n’est pas infini.
->
L’implicite n’est pas infini.
Rédigé par : Rignak | le 31 octobre 2016 à 01:12 |
RépondreSignaler un abus |
+ Limitation totalement fictive, réveillez-vous.
Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:40 |
RépondreSignaler un abus |
9. L’erreur fondamentale de ce qui est, ici, abus de langage, c’est
que ce n’est pas le cerveau qui pense. Un computer compute, il est
aussi crétin qu’un boulier, il ne pense pas.
Mais aussi longtemps que l’idéologie américaine régnera sans
partage sur le monde, alors se confondra calcul de comptabilité et
intelligence humaine.
Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 08:31 |
RépondreSignaler un abus |
+ Si, le cerveau pense, et un computer est aussi crétin que les
algorithmes qu’il implémente : le jour où un PC aura une
gestion de la symbolique similaire à la notre, il deviendra
intelligent, et c’est inéluctable, il deviendra beaucoup plus
intelligent que l’être humain sans aide tech. ou altération
génétique.
Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:45 |
RépondreSignaler un abus |
o Non ce n’est pas le cerveau qui pense. Il ne fait juste
qu’indiquer une activité. Ce n’est même pas la totalité
du corps individuel qui pense, ce qui serait déjà plus
pertinent. C’est le corps social qui pense.
Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 14:23 |
RépondreSignaler un abus |
10. « la technique utilisée par Eureqa n’est pas née de la dernière
pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des algorithmes
génétiques »
Ne confondez-vous pas avec la programmation génétique ?
Rédigé par : Julie | le 31 octobre 2016 à 09:43 | RépondreSignaler
un abus |
11. Bonjour,
Excellent article qui ouvre bien la voie sur l’importance des
« résultats » et non pas les modèles proche ou éloigné du cerveau
humain.
En France il y a les travaux du professeur Zyed ZALILA de l’UTC, il
s’appuie sur le math floues, « fuzzy » et à travers la société
XTRACTIS, propose des solutions interprétables, vérifiables et
comparables.
Il serait intéressant de comparer ses travaux voire de benchmarker
car en France il y a des brillants mathématiciens et chercheurs,
s’il avait été prof aux US, il aurait été très connu et médiatisé !
Je propose qu’il ait un article à lui tout seul dans le MONDE !
Rédigé par : RSC | le 31 octobre 2016 à 11:10 | RépondreSignaler un
abus |
12. L’article n’aborde pas la question de savoir qui a intérêt à ce que
l’intelligence artificielle soit impénétrable.
Historiquement, les éditeurs d’IA vendaient leurs technologies :
pour convaincre les clients de la pertinence de leurs algorithmes
ils devaient faire des efforts d’explicabilités car les
investissements étaient conséquents pour les clients. Il
investissait donc logiquement sur ces problématiques.
Aujourd’hui les solutions sont de plus en plus souvent louées en
mode SAAS avec des prix indexés sur les résultats. La priorité pour
les clients sont les résultats et il est facilement possible pour
les éditeurs de démontrer par l’exemple la pertinence de leurs
algorithmes : l’explicabilité devient secondaire pour les acteurs.
De plus, il est stratégiquement pertinent pour les éditeurs de
présenter les algorithmes comme des boites noires extrêmement
complexes. Cela décourage le client de faire les développements en
interne, justifie l’expertise de l’éditeur, ses prix, ses bugs etc.
Bref l’explicabilité devrait surement être obligatoire dans un
certain nombre de domaines (qui est responsable si personne ne sait
?), néanmoins je ne crois pas que ce soit une priorité pour les
acteurs…
Rédigé par : Bruno | le 31 octobre 2016 à 15:34 | RépondreSignaler
un abus |
+ Même en admettant qu’une loi impose une espèce de
documentation de ce que fait une application, elle serait
parfaitement inapplicable.
Pas besoin d’aller chercher les IA. Essayez déjà de documenter
ce que fait un traitement de texte ou un système
d’exploitation. Je doute que vous arriviez à produire un
document qui permette de prétendre honnêtement maîtriser
comment une usine à gaz comme Word ou Mac OS fonctionne.
Maintenant si on va vers les réseaux de neurones, c’est encore
pire. Tout ce qu’on peut faire avec un réseau de neurones,
c’est étudier ses réponses pour voir dans quelles conditions
il fait ce qu’on attend de lui ou pas.
Les types qui l’ont entraîné peuvent plus ou moins bien
documenter ses limites et les réponses attendues, mais quant à
savoir s’ils ne se sont pas plantés ou n’ont pas raconté des
craques, il n’y a qu’une campagne de test en boîte noire pour
en avoir le cœur net. En supposant encore qu’on comprenne ce
qu’il attend en entrée et ce qu’il recrache en sortie, ce qui
est loin d’être évident dès qu’on quitte les exemples de
vulgarisation.
A mon avis, il vaut mieux faire le deuil d’essayer de
comprendre comment ça marche. Après tout on ne maîtrise déjà
plus ni les mécanismes du net ni ceux des systèmes
d’exploitation depuis longtemps.
On peut toujours essayer de comprendre ce que c’est réellement
capable de faire, par contre. Idéalement on pourrait même
essayer de s’en faire une meilleure idée en prenant quelques
années pour voir ce que ça donne sur des domaines pas trop
dangereux, avant de les laisser proliférer et d’en devenir
complètement dépendants.
M’enfin, vu le monde dans lequel on vit, c’est mal barré.
Rédigé par : Pierre | le 07 novembre 2016 à 20:56 |
RépondreSignaler un abus |
13. ou ?
Rédigé par : isbninfo | le 11 novembre 2016 à 12:09 |
RépondreSignaler un abus |
14. Tout ceci n est q une mode tech de plus… La seule différence par
rapport à toutes les précédentes est qu elle constitue le début de
la fin. Tout nous échappe et de plus en plus vite…
Rédigé par : Grougrou45 | le 02 décembre 2016 à 21:58 |
RépondreSignaler un abus |
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs
obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Nom * ______________________________
Adresse de messagerie * ______________________________
Site web ______________________________
Laisser un commentaire
*
* Rechercher : ____________________ Rechercher
*
* A propos
InternetActu est un blog animé par la rédaction d'InternetActu.net,
le média de la Fondation internet nouvelle génération. Hubert
Guillaud et Rémi Sussan, journalistes, explorent l'impact des
technologies sur la société. En partenariat avec le Monde.fr depuis
2008.
*
IFRAME: http://www.lemonde.fr/iframe/jelec.html
[frantastique.jpg]
InternetActu sur Twitter
Tweets de @internetactu
Recommandez-nous
Abonnez-vous
Abonnez-vous par e-mail à l'actualité de ce blog
____________________
Subscribe
Via by FeedBurner
[filrss1270282216.1302883487.png] [twitter1229978463.1302883541.jpg]
[bouton-facebook1249622304png.1302883556.jpg]
ou Suivez nous par RSS, sur Twitter ou via Facebook...
Commentaires récents
* Florence dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre
le contrôle
* Isa dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le
contrôle
* Jose dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le
contrôle
* Michel dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le
contrôle
* impression tshirt dans La personnalisation : un mythe ?
Les derniers articles de ce blog
* Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le contrôle
* L’innovation startup en ses limites
* Homo Deus : la technologie, cette religion performative
* L’art de la mémoire est-il à l’origine du fantastique ?
* Réinventer les interfaces ?
* Réinventer la programmation ?
* Comment dépasser les limites du deep learning ?
* La personnalisation : un mythe ?
* Quelle éthique pour le design ?
* Le progrès n’a pas encore tout à fait disparu !
Catégories
* Communiqué
* Web/Tech
Étiquettes
algorithme aliénation apprentissage attention Big Data Body Hacking
bricolage Cerveau chercheurs citoyenneté cognition Comprendre Facebook
coopération créativité design diy démocratie fablab Facebook Google
histoire innovation intelligence artificielle jeu jeunes lift lift11
makers open data prospective psychologie quantified self Refaire
société réseaux sociaux révolution surveillance TICE travail usages vie
privée ville écologie économie éducation énergie
Archives
* janvier 2018
* décembre 2017
* novembre 2017
* octobre 2017
* septembre 2017
* juillet 2017
* juin 2017
* mai 2017
* avril 2017
* mars 2017
* février 2017
* janvier 2017
* décembre 2016
* novembre 2016
* octobre 2016
* septembre 2016
* juillet 2016
* juin 2016
* mai 2016
* avril 2016
* mars 2016
* février 2016
* janvier 2016
* décembre 2015
* novembre 2015
* octobre 2015
* septembre 2015
* juillet 2015
* juin 2015
* mai 2015
* avril 2015
* mars 2015
* février 2015
* janvier 2015
* décembre 2014
* novembre 2014
* octobre 2014
* septembre 2014
* août 2014
* juillet 2014
* juin 2014
* mai 2014
* avril 2014
* mars 2014
* février 2014
* janvier 2014
* décembre 2013
* novembre 2013
* octobre 2013
* septembre 2013
* août 2013
* juillet 2013
* juin 2013
* mai 2013
* avril 2013
* mars 2013
* février 2013
* janvier 2013
* décembre 2012
* novembre 2012
* octobre 2012
* septembre 2012
* août 2012
* juillet 2012
* juin 2012
* mai 2012
* avril 2012
* mars 2012
* février 2012
* janvier 2012
* décembre 2011
* novembre 2011
* octobre 2011
* septembre 2011
* août 2011
* juillet 2011
* juin 2011
* avril 2011
Les blogs invités du Monde.fr
Football : le retrait d’Altice, nouveau coup dur pour les droits TV de
la Ligue 1 [2f5ff56_5027904-01-06.jpg]
L’armée égyptienne perd pied au Sinaï
[a47e0bd_GGG-GHA01_EGYPT-SECURITY-_1219_11.JPG]
Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le contrôle
[1653c76_3095-qq7w0l.zso3onipb9.jpg]
Les chercheurs de l’apocalypse et autres infos scientifiques
[6b81ea5_2145-r4xl9t.aivff.jpg]
Créez votre blog
LeMonde.fr
Ce blog est édité grâce au concours de WordPress
RSS des notes | RSS des commentaires
[fle_rouge.gif] Envoyez à un ami
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
#MBA MCI » Flux MBA MCI » Flux des commentaires alternate alternate
MBA MCI Logo MBA MCI Logo
* ACCUEIL
* LE MBA
* L’EQUIPE
+ Promotion PT 2018
+ Promotion FT 2018
+ Alumnis
o Promotion PT 2017
o Promotion FT 2017
o Promotion PT 2016
o Promotion FT 2016
o Promotion PT 2015
o Promotion FT 2015
o Promotion PT 2014
o ANCIEN BLOG MBAMCI
* STAGES
* FRENCH STARTUPBOT
* SAY HELLO 👋
* ____________________
TwitterYouTubeFacebookRss
L’Intelligence Artificielle au service du Marketing : de la fiction à la
réalité
Précédent Suivant
L’Intelligence Artificielle au service du Marketing : de la fiction à
la réalité
* Facebook
* Twitter
* Buffer
* LinkedIn
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
L’Intelligence Artificielle, le Marketing et cette fine ligne qui les
sépare…
Paris, Année 2021. Vous arrivez au bureau et vous dites bonjour à votre
assistante personnelle (intégrée à votre ordinateur/back-office) qui
vous demande si vous voulez voir les stats de la veille. Votre réponse
: « Non, merci Akasha. Montrez-moi les stats de demain et
d’après-demain ». Votre assistante se met en mode prédictive et vous
montre les résultats en moins de 2 secondes. Akasha vous suggère des
actions à suivre pour améliorer le taux de conversion. Vous lui
remerciez et vous lui demandez de commencer un brief pour votre
réunion d’équipe de 10h.
Vous prenez un petit café et un croissant pendant ce temps, tout en
regardant les news… Vous aurez, certainement, le temps de réfléchir à
la stratégie à long terme et vous penserez aussi à la création d’un
nouveau produit.
Fiction ? On n’en est pas si loin… L’Intelligence Artificielle est
arrivée pour y rester !
L’Intelligence Artificielle, qu’est-ce que c’est ?
“Some people worry that artificial intelligence will make us feel
inferior, but then, anybody in his right mind should have an
inferiority complex every time he looks at a flower.” – Alan Kay,
computer scientist
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
L’Intelligence Artificielle (AI, Artificial Intelligence) c’est la
capacité d’un robot à simuler le comportement humain. La technologie AI
cherche à résoudre d’abord des problèmes simples ou complexes; mais
elle cherche surtout à éprouver une vraie conscience de soi et à être
capable de s’exprimer et traduire des informations (même des émotions)
le plus fidèlement à celles d’un être humain (sans imiter ses défauts,
bien évidement).
The Matrix, I Robot, Back to the Futur, Bicentennial Man…
l’Intelligence Artificielle a fait partie de l’imaginaire collective et
aujourd’hui on constate que certains robots réalisent des tâches
complexes qui n’étaient même pas imaginées auparavant. La réalité
dépasse la fiction… Alors, il se pourrait que la réalité et la fiction
deviennent indivisibles !
« Quant la réalité devient de la fiction, c’est extraordinaire et
quand l’extraordinaire devient la réalité c’est divin. » Frédus.
l’AI Marketing, KE SA KO ?
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
« AI is the goal; AI is the planet we’re headed to (…) Machine
learning is the rocket that’s going to get us there. And Big Data is
the fuel. » Pedro Domingo, auteur du livre « The Master Algorithm ».
L’AI Marketing peut être défini comme l’intégration de la technologie
AI au services des métiers du marketing.
De nos jours, L’Intelligence Artificielle est de plus en plus utilisée
dans diverses branches du Marketing Digital. Voici quelques projets et
produits qui utilisent une technologie AI:
AgilOne
AgilOne est une plateforme qui permet aux marketeurs B2C d’avoir accès
aux analyses prédictives. Ils proposent des services
ultra-personnalisés en acquisition (web et facebook), retargeting,
programme de fidélité, traitement des clients inactifs, etc.
RankBrain Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
RankBrain, conçu par Google, est un système machine-learning que
analyse les mots et recherches faites sur Google pour les traduire en
formules mathématiques compréhensibles pour les bots. Le but de
RankBrain est de mieux comprendre le mots et expressions tapés par les
utilisateur pour mieux comprendre les envies lorsqu’ils réalisent une
enquête sur Google.
Talla
Talla c’est un bot assistant qui permet de manager des fonctionnalités
Google Apps/Office 365 depuis votre plateforme de message préférée
(Exemple: Slack, Trello, etc).
Vous pouvez organiser des réunion et gérer vos équipes de façon
optimisée. De cette façon, vous aurez plus de temps à vous concentrez
sur les sujets plus stratégiques de votre entreprise.
Talla utilise NPL (Natural Language Processing) pour mieux comprendre
vos demandes et vous répondre de façon plus pertinente. Talla continue
à apprendre des conversations et interactions réalisées pour pouvoir
augmenter sa performance.
Et en attendant que ça arrive…
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
* Plus qu’un produit, proposez un produit liée à un service. Un
produit seul ne suffit pas, le mieux est de proposer une expérience
complète à l’utilisateur.
* N’ayez #MêmePasPeur du changement. Il ne faut pas avoir peur de
transformer l’image de la marque. L’exemple le plus marquant : le
changement du logo d’Instagram. Intelligence Artificielle
Intelligence Artificielle
* Créez des habitudes et des usages autour d’un produit ou, en
d’autres mots, imaginez des produits qui soient faciles à insérer
dans la vie quotidienne de votre utilisateur. Faites en sorte que
le consommateur puisse facilement créer des habitudes autour de
votre produit. Un exemple : l’interface de Facebook qui est
régulièrement repensée afin de maintenir ses utilisateurs connectés
le plus souvent et le plus longtemps possible.Un autre exemple : le
magazine Télé 7 Jours qui a une cible assez large mais
principalement conformée par les seniors. Un de ses consommateurs
parle de ses habitudes par rapport à la marque : « Je l’achète tous
les vendredis matin depuis 30 ans… ça me fait une sortie assurée
par semaine et j’en profite pour parler un peu avec le
marchand ».Finalement, et parfois, il y a un côté irrationnel ou
émotionnel qui fait que l’on préfère absolument une marque ou un
produit à la place d’un(e) autre. Et c’est grâce, entre autres, à
nos habitudes/pensées/opinions créées autour de ce produit.
* Mangez, pensez, dormez autour du data, data, data… et oui, encore
plus de data !
* Trouvez ‘perfect balance’ entre le SEO et le SEA.
* Pensez Ux Design. Ce n’est pas que du joli design. Repensez vos
sites/interfaces pour mieux vous adapter aux besoins des
utilisateurs.
* Ecoutez vos clients car ils ont toujours de bonnes remarques
concernant votre produit. Mais aussi, écoutez vos employés ou
collègues car ils ont une vision des besoins et challenges de la
marque. Par exemple, votre service clientèle connaît certainement
les différents profils clients de votre entreprise. Organisez des
réunions pour étudier des cas clients ou créer des personas, et
évaluez des actions à mettre en place pour améliorer l’expérience
autour de la marque ou produit.
* Le client est le roi, mais il y en a plusieurs ! Alors, créez des
campagnes pensées pour chaque cible et chaque micro-cible. Créez un
espace client pour collecter plus d‘informations personnelles.
Exemple : « un centre d’intérêt à personnaliser par le client ».
* Servez-vous des réseaux sociaux (à volonté !).
* Créez du buzz… mais pas que ! Prenez du temps pour imaginer et
faire du bon buzz (essayez, quand même !). Faites preuve de
créativité : des actions inattendues génèrent des réactions
inattendues. Exemple : la campagne de WestJet, une compagnie
canadienne qui décide de réaliser les souhaits de ses clients à
l’occasion de Noël.
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/zIEIvi2MuEk?iv_load_policy=3&modestbrandi
ng=1&rel=0&autohide=1&playsinline=1&autoplay=0
Ça fait un peu peur tout ça…
« Ouais, c’est top tout ça mais donc d’ici à 5 ans je vais me faire
virer à cause de l’Intelligence Artificielle ».
Rien n’est plus loin de la réalité !
Toute tâche répétitive pourra être remplacée par des bots justement
pour laisser plus de temps aux humains de prendre en charge les
décisions stratégiques. Les marketeurs auront plus de temps pour
travailler en équipes et, en ainsi, pour s’occuper des tâches que les
bots ne pourront pas réaliser.
Donc, pas de raison pour paniquer !
Bon, certes, si votre job actuel contient 80% des tâches répétitives,
il y a des bonnes raisons de se poser des questions, n’est-ce pas ?
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
Et vous, comment vous imaginez l’AI Marketing de demain ?
* Facebook
* Twitter
* Buffer
* LinkedIn
Par Catherine Tadger| 2017-02-03T13:17:15+00:00 mardi, 31 janvier,
2017|Catégories : E-Business, E-commerce, Web Analytics & Smart
Data|Mots-clés : #mbamci, big data, innovation, intelligence
artificielle, marketing|
À propos de l'auteur : Catherine Tadger
Moitié marketeur, moitié créatrice. Vénézuélienne. Passionnée de
#uxdesign #experienceutilisateur #loyaltyprograms
Articles similaires
* Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
* Les BATX plus forts que les GAFA ?
Les BATX plus forts que les GAFA ?
* L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
* Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
* Influencers et millennials : le duo gagnant ?
Influencers et millennials : le duo gagnant ?
À propos
Le Blog MBA MCI est un média édité par les +100 étudiants MCI de
l'Institut Léonard de Vinci. Lancé en 2010, il s’adresse aux
professionnels du marketing digital.
Les étudiants vous proposent une sélection des meilleurs outils
webmarketing, de décryptages, d’actualités ou encore de chiffres et
enquêtes pour vous permettre d’alimenter votre veille technologique.
Source de référence, le site accueille plus de 30 000 lecteurs par mois
<3.
Vous avez un lien ou une information à proposer ? N’hésitez pas à nous
envoyer un tweet @MbaMci !
____________________
* Populaire
* Récent
* Commentaires
* voyage voyage
Voyage: de l’agence traditionnelle à l’agence connectée
mardi, 24 novembre, 2015
* Fabrication Additive ©eos Fabrication Additive ©eos
La Fabrication Additive ou l’impression 3D
mardi, 3 mars, 2015
* La Smart City : une ville idéale ?
mercredi, 15 février, 2017
* Chief Happiness Officer Chief Happiness Officer
Chief Happiness Officer, une fonction « gadget » en entreprise ?
mardi, 21 février, 2017
* argomento : intelligence collective, plateforme collaborative
argomento : intelligence collective, plateforme collaborative
INTELLIGENCE COLLECTIVE : comment argomento vous accompagne
mardi, 8 décembre, 2015
* BiodivGo, le jeu mobile au service de la biodiversité BiodivGo, le
jeu mobile au service de la biodiversité
Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
vendredi, 12 janvier, 2018
* Les BATX plus forts que les GAFA ?
vendredi, 12 janvier, 2018
* L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
jeudi, 11 janvier, 2018
* Les bonnes pratiques à connaitre de la qualité web - Florane
ABEILLE Les bonnes pratiques à connaitre de la qualité web -
Florane ABEILLE
Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
jeudi, 11 janvier, 2018
* Recherche vocale: 5 astuces pour optimiser votre référencement
Recherche vocale: 5 astuces pour optimiser votre référencement
Recherche vocale: 5 astuces pour optimiser votre référencement
mercredi, 10 janvier, 2018
* Juliette Berthelot says:
Merci à toi !
* Vau Vio says:
Merci Juliette pour la recommandation ;-)
* letizia says:
C'est dommage que l'auteure ne nous apporte pas un éclairage sur
les…
* antony galo says:
Les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont
devenues omniprésentes…
* Judicaël Gillet says:
Merci Virginie de citer notre outil de diagnostic de maturité
digitale (http://bluemarketing.fr/score-de-matur
Smiley face Smiley face
Blog des étudiants du MBAMCI | MBA spécialisé Digital Marketing &
Business de L'institut Léonard de Vinci
Directeur pédagogique : Alexandre Stopnicki
Articles récents
* Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
* Les BATX plus forts que les GAFA ?
* L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
* Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
© 2010-2016 MBAMCI | All Rights Reserved | Site Web : ilv.fr | @lumni :
mba-mci-alumni.com | The Nextools
TwitterYouTubeFacebookRss
#Météo quotidienne Actualité locale Actualité départementale Actualité
sportive Derniéres minutes
maville.com Fréjus-Saint-Raphaël
* S'inscrire
* Se connecter
*
+ Mon compte
+ Mon espace PRO
+ Déconnexion
* maville.com
* Info
+ Accueil Info
+ Info en continu
+ Info locale
+ Info départementale
+ Info nationale
+ Insolite
+ Internautes
+ Galeries photos info
+ Archives actualité
* Sport
+ Accueil Sport
+ Actualité sportive régionale
+ Actualité sportive nationale et internationale
+ Buzz Sport
+ Galeries photos sport
* Restos & Bars
+ Accueil Restos & Bars
+ Trouvez un restaurant
+ Trouvez un bar
+ Ajoutez un établissement
+ Professionnel, gérez votre fiche
+ Toutes nos catégories
* Ciné
+ Accueil Cinéma
+ Les sorties de la semaine
+ Trouvez une séance
+ Les films à l'affiche
+ Actualité cinéma
+ Archives Cinéma
+ Bandes-annonces
+ Séries TV
* Sorties
+ Agenda des sorties
+ Actualité de vos sorties
+ Galeries photos sorties
* Annonces
* Jeux
+ Accueil Jeux
+ Liste des jeux
+ Liste des gagnants
+ Jeux concours photos
* NEW Deals
+ Tous les Deals
+
* Shopping
+ Accueil Shopping
+ Vidéos
* Météo
* Recettes
+ Accueil Recettes
+ Recettes de cuisine
+ Recettes Faciles
+ Menus de la semaine
+ Conseils cuisine
+ Déposez une recette
* Pratique
+ Infos pratiques
+ Urgences
+ Programme TV
+ Contactez-nous
____________________ (Submit) Rechercher
Info
Qui, quoi ? ____________________
(Submit)
Accueil Info Info en continu Fréjus-Saint-Raphaël Qu’est-ce que
l’intelligence artificielle ? [Décryptage]
logo Ouest-France Mardi 10 octobre 2017 17:57
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? [Décryptage]
...
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus
-saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli
gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor
%3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa
ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100&
action=like&colorscheme=light&height=21
*
* Facebook
* Twitter
* Google +
photo l'intelligence artificielle en question. © reuters
L'intelligence artificielle en question.© Reuters
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente : les géants
Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft investissent massivement pour en
doter leurs produits, des nouvelles start-up se créent tous les jours autour
de l’IA, les experts prédisent qu’elle va profondément transformer les
emplois et la société. Mais de quoi parle-t-on précisément ? Éléments de
réponse avec Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift
Technology, en partenariat avec Les Cahiers Lysias.
Il est difficile de comprendre ce qui est en train de se passer tant
les communications sur le sujet sont nombreuses et portent à confusion.
Nous nous proposons dans cet article de présenter de manière
synthétique ce qu’est l’IA, par une description de son objet et de ses
techniques.
L’objet de l’intelligence artificielle
L’intelligence artificielle est le domaine scientifique qui traite de
l’étude, la conception et la mise en œuvre de « machines intelligentes
». Il se situe aujourd’hui à l’intersection de très nombreux domaines
de l’informatique et des mathématiques appliquées, et il est difficile
d’en donner une définition qui fasse consensus. Celle que nous posons
ici a le mérite d’être synthétique et générique, mais il faut bien sûr
préciser ce que l’on entend par « machine intelligente » pour qu’elle
ait un intérêt.
Il convient d’abord de rappeler qu’ici, le mot « machine » ne désigne
pas un objet physique mais plutôt un système automatique capable de
traiter de l’information. L’objet d’étude de l’intelligence
artificielle est donc différent de celui de la robotique, qui se
consacre aux machines qui effectuent des mouvements dans l’espace.
Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait
référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine
forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace
ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans
Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov.
Un monde de plus en plus digital
Ainsi, quand on parle de « robot » en intelligence artificielle on fait
référence à un programme informatique faisant preuve d’une certaine
forme d’intelligence, comme HAL 9 000 dans 2001 l’Odyssée de l’espace
ou Jarvis dans Iron Man, plutôt qu’à une machine humanoïde comme dans
Terminator ou dans les œuvres d’Isaac Asimov.
Cette distinction est importante car dans un monde de plus en plus
digital, l’intelligence artificielle n’a pas besoin d’attendre les
progrès de la robotique pour avoir un impact sur le monde.
Si cette distinction est facile à saisir, il est moins évident de
caractériser ce que l’on entend par une machine « intelligente ». Cela
renvoie bien sûr à la question plus générale de ce qu’est
l’intelligence. Si cette question peut être traitée par exemple par la
psychologie, la philosophie ou la science-fiction, ce n’est pas l’objet
de l’intelligence artificielle d’y répondre.
La position de l’intelligence artificielle est plutôt de considérer que
nous, êtres humains, avons une compréhension intuitive de ce qu’est
l’intelligence et donc que nous pouvons juger si une machine fait
preuve d’intelligence ou non. C’est le principe sur lequel repose le «
test de Turing », proposé par Alan Turing en 1950. Celui-ci consiste à
faire discuter une machine avec un être humain sans que ce dernier ne
sache si son interlocuteur est une machine ou un humain. S’il n’arrive
pas à conclure si c’est une machine ou un humain, c’est que la machine
fait suffisamment preuve « d’intelligence ».
Les assistants vocaux
Le test de Turing n’est cependant pas utilisable en pratique pour
évaluer le niveau d’intelligence d’une machine. En effet, à part si
l’on souhaite évaluer une machine dont le but est de simuler une
conversation humaine, le test de Turing ne donne aucune indication sur
la méthode à adopter. Par exemple, un outil de tri automatique de photo
peut faire preuve d’une certaine forme d’intelligence et pourtant il ne
passera jamais le test de Turing, puisqu’il n’est même pas capable
d’avoir une conversation.
C’est également le cas pour les assistants vocaux comme Siri (Apple),
Cortana (Microsoft), Alexa (Amazon) ou Google Home (Google). Quand on
demande à l’un d’eux des informations sur son prochain rendez-vous, on
ne veut pas seulement que ceux-ci simulent une réponse d’un être
humain, on veut qu’ils donnent des informations exactes.
Un assistant vocal est donc considéré comme « intelligent » s’il répond
correctement aux questions qu’on lui pose ou fait les actions qui
correspondent aux demandes qu’on lui fait. En réalité d’ailleurs,
personne ne va confondre un assistant vocal avec une intelligence
humaine, si bien que ces assistants peuvent être considérés comme
intelligents alors qu’aucun d’eux ne passe le test de Turing.
Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur avec l'informaticien John
McCarthy du Groupe d'intelligence artificielle du Massachusetts
Institute of Technology (MIT) Marvin Minsky (1927, 2016) co-fondateur
avec l'informaticien John McCarthy du Groupe d'intelligence
artificielle du Massachusetts Institute of Technology (MIT) | Wikipedia
En pratique, pour mesurer le niveau d’intelligence d’une machine, il
faut d’abord définir une tâche que l’on considère comme complexe, ou
comme le formule Marvin Minsky, un des fondateurs du domaine de l’IA,
comme étant « pour l’instant, accomplie de façon plus satisfaisante par
des êtres humains ». On considérera alors qu’une machine est «
intelligente » par rapport à une certaine tâche complexe – en général
celle pour laquelle elle a été conçue – si son niveau de performance
pour celle-ci est suffisamment élevé. Ces tâches « complexes » peuvent
se répartir en pratique en plusieurs catégories, en fonction du niveau
d’expertise requis pour qu’un être humain puisse les résoudre :
- Tâches réalisables par la plupart des êtres humains. Exemples : tri
de photos, conduite, recommandation de produits
- Tâches réalisables par des êtres humains qualifiés. Exemples :
diagnostic médical, détection de la fraude, traduction.
- Tâches réalisables par des êtres humains géniaux. Exemples : jeu
intellectuel au niveau du champion du monde, découverte scientifique
révolutionnaire, création artistique de génie.
Il est intéressant de noter que la difficulté d’une tâche pour une
machine n’est pas corrélée à la difficulté pour un être humain
d’effectuer cette tâche (il s’agit d’ailleurs du paradoxe de Moravec).
Les machines ont par exemple dépassé le niveau humain aux échecs depuis
1997, avec la victoire de Deep Blue sur le champion du monde Gary
Kasparov. À l’inverse, les machines sont encore très loin de pouvoir
répondre à des questions simples sur une histoire pour enfant.
La difficulté d’une tâche pour une machine dépend en fait en premier
lieu de la précision avec laquelle la tâche est définie. Nous
détaillons ce point plus bas.
Véhicule autonome intelligent
Le niveau d’intelligence d’une machine pour une tâche étant donc donné
par sa performance pour celle-ci, on peut dire qu’une machine est «
intelligente » si sa performance est suffisamment satisfaisante. Ce
niveau dépend bien sûr de la tâche. On considérera par exemple qu’un
véhicule autonome est intelligent s’il peut aller d’un point A à un
point B en conduisant aussi bien qu’un conducteur humain normal ; ce
n’est pas nécessaire qu’il conduise aussi bien que le champion du monde
de formule 1.
À l’inverse, un chatbot simulant une discussion humaine ne sera jugé
intelligent que s’il garde un comportement « humain » face à tout type
de conversation. Par exemple, le chatbot Tay de Microsoft sur Twitter a
été retiré au bout de 24h car il avait « appris » à tenir des propos
racistes sous l’action d’utilisateurs provocateurs. Il n’a donc pas su
faire preuve de morale, ce qui est inacceptable pour ce genre
d’application.
L’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables
Dans les catégories de tâches décrites, nous avons omis celle des
tâches qu’aucun être humain ne peut réaliser, comme prédire avec
précision la météo ou le cours de la bourse. De plus en plus de modèles
et algorithmes utilisés en IA sont en effet appliqués à ce genre de
problèmes de prédiction. Ils ne touchent pas cependant au cœur de
l’objet de l’IA.
Ces problèmes sont effectivement extrêmement chaotiques par nature et
on ne sait même pas si l’on pourra un jour les résoudre ou s’il y a en
fait une limite infranchissable sur la précision des prédictions. À
l’inverse, il est naturel de penser que les tâches réalisables par le
cerveau humain sont potentiellement réalisables par des machines. C’est
pourquoi l’IA s’intéresse dans un premier lieu aux tâches réalisables
par des êtres humains.
La méthode générale actuelle pour résoudre les tâches décrites
précédemment est de concevoir une machine pour chaque tâche. Si une
machine est capable de résoudre une certaine tâche avec un niveau de
performance satisfaisant mais n’est capable d’en résoudre aucune autre,
on dit qu’elle présente une intelligence « faible ».
Si elle est capable de résoudre un ensemble de tâches prédéfinies, elle
présente toujours une intelligence faible, puisqu’elle applique pour
chaque tâche la méthode de résolution associée. Elle peut en plus
résoudre la tâche d’identifier automatiquement la tâche à résoudre
parmi l’ensemble des tâches prédéfinies, cela ne fait qu’une tâche
prédéfinie en plus.
Intelligence forte
Le but ultime de l’intelligence artificielle est d’aboutir à des
machines faisant preuve d’une intelligence « forte », c’est-à-dire
capables de résoudre n’importe quelle tâche qu’un être humain peut
résoudre, y compris celle de déterminer quelle est « la tâche à
résoudre » dans une situation donnée. Une telle machine serait capable
de remplacer un être humain pour n’importe quelle tâche (non manuelle),
ce qui révolutionnerait sans doute l’économie et la société (ce n’est
cependant pas l’objet de cet article de détailler ce point).
Il se trouve cependant que l’on ne sait pas véritablement quelles
tâches résolvent les humains, si bien qu’on ne sait pas quelles tâches
donner à résoudre aux machines. Comme le disait John Von Neumann : « Si
vous me dites précisément ce qu’une machine ne peut pas faire, je
pourrai vous construire une machine qui fait exactement ça ». Ainsi, il
se pourrait que le grand défi du domaine de l’intelligence artificielle
– la création d’une intelligence artificielle forte – réside plus dans
la définition de son objectif que dans sa résolution.
Le mathématicien John Von Neumann. Le mathématicien John Von
Neumann. | Wikipedia
Les techniques de l’intelligence artificielle
Les questions de l’intelligence artificielle sont apparues très vite
après le développement des premiers ordinateurs. Alan Turing et Jon Von
Neumann, considérés comme les deux fondateurs de l’informatique, s’y
sont d’ailleurs tous deux intéressés. Le domaine de l’intelligence
artificielle a connu cependant un développement très limité comparé à
celui de l’informatique en général. Beaucoup de domaines de
l’informatique ont en effet connu un essor fulgurant au cours de la 2^e
moitié du XX^e siècle : par exemple les simulations numériques ont
révolutionné de nombreuses industries, les bases de données, les
systèmes de transactions, l’ingénierie logicielle l’informatique grand
public ou encore l’Internet ont profondément changé notre société.
A l’inverse, l’intelligence artificielle n’a eu jusqu’à récemment qu’un
impact très faible sur l’économie ou la société. Les premières machines
intelligentes conçues dans les années 50 démontraient pourtant des
capacités impressionnantes, si bien que la communauté pensait qu’une
machine faisant preuve d’intelligence forte serait conçue dans les
20 ans. Les problèmes se sont avérés être bien plus difficiles que
prévus et les progrès ont fortement ralenti. Les financements du
domaine ont été suspendus, menant à un ralentissement de la recherche
en IA dans les années 70-80, période appelée « hiver de l’IA ».
L’apparition de l’informatique dans les entreprises
Le domaine de l’IA a redémarré dans les années 90 avec l’apparition de
l’informatique dans les entreprises et les premières utilisations de
machines intelligentes, par exemple pour lire automatiquement des
chèques ou des enveloppes. Cela a provoqué un regain d’intérêt pour
l’IA, une augmentation des financements et une redynamisation du
domaine. Ce redémarrage s’est également accompagné d’un rapprochement
avec les statistiques, apportant à la fois des outils théoriques pour
mieux comprendre les machines intelligentes et des méthodes pratiques
pour en concevoir de nouvelles.
C’est cependant depuis les années 2010 que l’intelligence artificielle
connaît une véritable explosion tant sur le plan académique
qu’industriel, avec le développement du big data, de la data science et
du deep learning.
La différence entre Artificial Intelligence (AI), Machine Learning, et
Deep Learning, La différence entre Artificial Intelligence (AI),
Machine Learning, et Deep Learning, | NVDIA Blog
Dans le but de résoudre des tâches réalisables par des humains, le
domaine de l’IA a naturellement développé des principes correspondant
aux processus cognitifs humains. Un des principes les plus utilisés est
celui de l’apprentissage. Les êtres humains font en effet preuve d’une
très grande capacité d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des
nouvelles capacités intellectuelles tout au long de leur vie :
apprentissage du langage, de capacités de raisonnement, de nouvelles
langues, de nouveaux métiers…
Il est difficile de savoir si l’apprentissage est le seul processus à
l’œuvre dans l’acquisition de ces compétences mais il est raisonnable
de penser que si une machine peut apprendre, elle peut potentiellement
résoudre un grand nombre de tâches. Un sous-domaine de l’intelligence
artificielle s’est donc spécialisé dans les machines qui apprennent
automatiquement, c’est l’apprentissage automatique (machine learning en
anglais).
La reconnaissance de chiffres manuscrits
D’un point de vue informatique, on considère qu’une machine apprend si
elle identifie « par elle-même » une façon de résoudre une tâche
donnée. Considérons l’exemple de la reconnaissance de chiffres
manuscrits. On dispose d’images contenant chacune un chiffre entre 0 et
9 écrit à la main et on veut concevoir une machine capable de donner
pour une telle image le chiffre qu’elle représente. Informatiquement,
une image est un tableau en deux dimensions (une matrice) où chaque
case, appelée un pixel, contient un nombre.
Pour simplifier, on peut supposer que les images sont en noir et blanc
contrasté, si bien qu’un pixel est noir ou blanc, que l’on représente
respectivement par convention par les valeurs 0 et 1. Une image 256x256
est donc un tableau avec 256 cases par ligne et par colonne, chacune
remplie d’un 1 ou d’un 0. Le problème consiste donc à définir une
fonction, dite « de décision », qui envoie un tel tableau sur un des 10
chiffres possibles entre 0 et 9.
Une approche possible est de définir cette fonction « à la main » et
d’implémenter une machine qui l’applique. De telles fonctions ont été
proposées dans la littérature, en exploitant des propriétés
géométriques ou topologiques des courbes que font les chiffres
manuscrits. L’autre approche est de faire apprendre cette fonction par
la machine. Pour cela, on constitue un « jeu de données d’apprentissage
», c’est-à-dire on sélectionne un ensemble d’images et on labellise
chacune avec le chiffre qu’elle contient.
Algorithmes statistiques
On fournit ensuite cet ensemble d’exemples avec les réponses à la
machine et on lui fait trouver la meilleure fonction de décision
possible qui soit (globalement) compatible avec ces exemples, grâce à
différents types d’algorithmes statistiques. Cette démarche reproduit
une partie de l’apprentissage des enfants : quand un enfant apprend à
lire les chiffres, on lui montre des exemples avec les réponses, et il
trouve par lui-même comment les identifier (en général l’apprentissage
exploite en fait également d’autres modes de transmission du savoir,
voir plus bas).
La difficulté dans cette approche est de concevoir une machine capable
de généraliser. En effet, une fois le jeu de données d’apprentissage
fourni à la machine, le but n’est pas qu’elle sache identifier les
chiffres contenus dans les images de cet ensemble. Cela serait résolu
de manière triviale en le stockant et en y accédant à chaque décision.
L’objectif est que la machine soit capable de correctement identifier
le chiffre contenu dans une image qui n’était pas dans cet ensemble.
C’est pourquoi la performance d’une machine apprenante se mesure sur un
jeu de donnée de test, c’est-à-dire un ensemble d’exemples labellisés
dont la machine n’a pas connaissance pendant sa phase d’apprentissage.
Une machine avec un haut niveau de performance aura ainsi réussi à
trouver, à partir des exemples du jeu de données d’apprentissage, une
fonction de décision suffisamment générale pour identifier le chiffre
contenu dans n’importe quelle image.
Data science et Big Data
De manière assez naturelle, le niveau de performance d’une machine
après apprentissage dépend de deux facteurs : sa capacité de
généralisation, et la représentativité du jeu de données
d’apprentissage. Ce dernier étant souvent tiré uniformément au hasard,
sa représentativité dépend directement de son nombre. Ainsi, il est
difficile d’avoir une performance élevée avec seulement quelques
exemples, mais cela est plus facile avec plusieurs millions. C’est sur
la base de ce principe que s’est développé le big data.
Avec la diminution drastique du coût de stockage des données est
apparue la possibilité d’entraîner des machines sur des jeux de données
de plusieurs millions voire milliards d’exemples et donc
potentiellement d’aboutir à des machines extrêmement performantes.
Si ce principe simple offrait une belle promesse, son application s’est
avérée être limitée. Pour obtenir un jeu de données d’apprentissage
important il ne suffit pas en effet de disposer de beaucoup de données,
il faut que celles-ci soient labellisées. S’il est concevable de
labelliser à la main 1 000 ou 10 000 exemples, cela devient beaucoup
trop coûteux pour 1 000 000 d’exemples. Obtenir un jeu de données
d’apprentissage d’une telle taille n’est donc possible que si la
labellisation est faite de manière automatique.
C’est le cas par exemple en publicité ciblée ou en recommandation sur
internet, où le clique d’un utilisateur fait office de label de
pertinence pour le produit proposé. Mais dans de nombreux cas les
données ne sont pas acquises avec leurs labels.
La « data science »
Ce coup de projecteur a néanmoins fait prendre conscience de la valeur
que peuvent avoir les données pour entraîner des machines apprenantes.
Cela a mené à l’identification de méthodes et techniques clés pour
mettre en œuvre ces machines, en machine learning mais aussi en
ingénierie de la donnée, constituant la « data science ». Le domaine de
l’IA a également abouti à un ensemble de modèles et algorithmes
standards pour les machines, chacun faisant preuve d’une capacité de
généralisation variable en fonction de la tâche à résoudre.
Le deep learning
Et puis le deep learning est arrivé. Il s’agit du sous-domaine du
machine learning qui traite des modèles de « réseaux de neurones
profonds ». Inspirés du fonctionnement du cerveau humain, les réseaux
de neurones sont parmi les premiers modèles à avoir été inventés en IA,
dès les années 50.
Après plusieurs phases de développement au cours du XX^e siècle, ils
ont perdu l’intérêt de la majorité de la communauté dans les années
2000. Ils ont fait un retour fracassant en 2012, quand une équipe de
chercheurs a largement dominé la compétition annuelle de classification
d’images ImageNet grâce à un réseau de neurones profond. L’année
d’après, toutes les équipes utilisaient des modèles similaires. Depuis,
le deep learning a été introduit dans de très nombreuses tâches,
devançant à chaque fois de très loin les modèles concurrents, même ceux
issus de décennies de recherche spécifique, comme en traitement
d’image, en traitement de l’audio ou en traduction automatique.
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente.
L’intelligence artificielle (IA) est devenue omniprésente. | DR
Le deep learning se démarque en intelligence artificielle par plusieurs
prouesses. La première est le niveau de performance atteint : celui-ci
est très proche du niveau humain pour de plus en plus de tâches,
notamment de perception complexe, que l’on n’imaginait pas résoudre il
y a encore quelques années. La deuxième est sa généricité : même si
l’application à une nouvelle tâche nécessite beaucoup d’ajustements,
c’est l’utilisation d’un ou plusieurs réseau (x) de neurones profond(s)
qui permet à chaque fois d’atteindre ce niveau de performance. La
troisième enfin est l’intuition que nous avons de sa capacité de
généralisation.
De nombreuses expériences font en effet penser que les réseaux de
neurones profonds ont la capacité d’apprendre des concepts abstraits
par eux-mêmes, comme ceux de genre ou de lunettes de soleil. Ils
semblent ainsi produire des représentations des données que les
chercheurs ont pendant longtemps tenté de définir « à la main ».
Très difficile d’interpréter un réseau de neurones
Il y a cependant beaucoup de choses qu’on ne comprend pas aujourd’hui à
propos du deep learning. D’abord on ne comprend pas pourquoi il est si
performant, en particulier pourquoi les réseaux de neurones profonds
présentent une capacité de généralisation beaucoup plus importante que
les réseaux de neurones peu profonds. Ensuite, il est très difficile
d’interpréter un réseau de neurones profond qui a été entraîné sur un
jeu de données, et certains montrent parfois des comportements
chaotiques qu’on ne comprend pas, en affectant par exemple des valeurs
différentes à des images qui ne diffèrent que d’un seul pixel.
Enfin, l’entraînement des réseaux de neurones profonds nécessite
beaucoup d’ingénieries dans chaque cas d’application, reposant
principalement sur des observations empiriques ou intuitions plutôt que
sur des principes clairement formalisés.
Créer une intelligence artificielle forte
Comprendre tous ces aspects permettrait d’améliorer encore les modèles
et algorithmes et potentiellement de les généraliser. Certains modèles
appris parviennent effectivement à dépasser la performance humaine,
mais ceux-ci nécessitent encore beaucoup plus de données que la
quantité disponible pour un être humain. En outre, le deep learning a
démontré sa performance sur quelques tâches notamment de perception (ex
: identification et reconnaissance d’objets) ou de jeux de réflexion
(ex : jeu de Go) mais reste encore très loin du niveau humain sur les
tâches avec une forte composante sémantique (ex : compréhension d’une
histoire).
Les êtres humains font en effet preuve d’une très grande capacité
d’apprentissage, leur permettant d’acquérir des nouvelles capacités
intellectuelles tout au long de leur vie. Les êtres humains font en
effet preuve d’une très grande capacité d’apprentissage, leur
permettant d’acquérir des nouvelles capacités intellectuelles tout au
long de leur vie. | DR
Il est aujourd’hui difficile de savoir si ces lacunes vont être
comblées avec l’augmentation de la puissance de calcul et donc de la
taille des modèles exploitables ou si le deep learning présente en fait
des limites inhérentes qui l’empêcheront d’atteindre le but ultime de
l’IA : créer une intelligence artificielle forte.
Le futur de l’intelligence artificielle
Il semble cependant que le deep learning, comme les autres modèles et
algorithmes du machine learning, présente une limite propre à la
théorie actuelle de l’apprentissage statistique : il « apprend » à
partir d’exemples de bonnes et mauvaises réponses pour une tâche
donnée. Cela correspond à un enfant qui apprendrait seulement avec des
QCM corrigés.
Il est évident que ce mode d’enseignement est très inefficace, et c’est
pourquoi l’humanité transmet son savoir grâce à des professeurs qui
enseignent aux élèves en leur expliquant les principes fondamentaux et
en leur expliquant la nature de leur erreur quand ils font une faute.
Reproduire ce mode d’apprentissage de manière automatique nécessite
d’abord de le formaliser de manière mathématique, ce qui n’est pas fait
aujourd’hui par la théorie de l’apprentissage statistique.
On peut cependant penser que l’apprentissage non supervisé existe,
puisque l’humanité a réussi par elle-même à créer des concepts
fournissant une bonne représentation du monde. Mais est-ce la seule
représentation possible ? Et en quoi peut-on considérer qu’elle est
pertinente ? Si c’est parce qu’elle lui a permis de progresser,
n’a-t-elle pas été sélectionnée par l’évolution et donc dans ce sens
n’a-t-elle pas exploité une certaine forme de supervision (ou
renforcement) ?
L’apprentissage supervisé ou non supervisé permet ainsi de résoudre de
nombreuses tâches, et grâce au deep learning bien plus que ce qu’on
pouvait imaginer il y a cinq ans, mais présente des limites théoriques
qui laissent encore des doutes sur sa capacité à produire une
intelligence artificielle forte. Le domaine de l’intelligence
artificielle jouit néanmoins aujourd’hui d’un attrait incomparable,
tant au niveau des financements que des personnes ; même les plus
grands mathématiciens commencent à s’y intéresser. La dynamique est
donc plus que jamais lancée pour résoudre de plus en plus de tâches et
aboutir un jour à l’intelligence artificielle forte.
À propos de l’auteur. Eric SIBONY, Cofondateur et Directeur
Scientifique, Shift Technology
Shift Technology est une start-up française spécialisée dans
l’application de l’intelligence artificielle à la détection de la
fraude à l’assurance. Elle fournit aux assureurs une solution
informatique qui détecte les déclarations de sinistres ou demandes de
remboursement suspectes et envoie pour chacune une explication
détaillée de la suspicion.
En tant que Cofondateur et Directeur Scientifique, Eric Sibony dirige
l’équipe de recherche de Shift Technology et supervise la conception de
la solution et ses évolutions. Il est diplômé de l’École Polytechnique
et titulaire d’un doctorat en machine learning de Télécom Paristech.
Retrouvez ce point de vue dans les Cahiers Lysias avec pour thème :
Pourquoi la France a besoin d’une culture du numérique.
Ouest-France
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https%3A%2F%2Ffrejus
-saintraphael.maville.com%2Factu%2Factudet_-qu-est-ce-que-l-intelli
gence-artificielle-%255Bdecryptage%255D_fil-3298150_actu.Htm%3Fxtor
%3DAL-150%26utm_source%3DFacebook%26utm_medium%3DReseau%26utm_campa
ign%3DFacebook_like&layout=button_count&show_faces=false&width=100&
action=like&colorscheme=light&height=21
*
* Facebook
* Twitter
* Google +
Donnez votre avis ...
logo Ouest-France Abonnez-vous au journal papier Achetez le journal
numérique Achetez le journal au format numérique
Donnez votre info
* merci d'indiquer un nom de film
Titre de l'info *
merci d'indiquer un titre'
Nom du restaurant *
____________________
+ Choisir un resto :
+ Cet établissement est nouveau sur maville.com
merci d'indiquer un nom de restaurant
______________________________________________________________
Adresse du restaurant *
____________________
merci de saisir l'adresse du restaurant
Ville du restaurant *
____________________
____________________
merci de saisir la ville du restaurant
Téléchargez votre photo (2 Mo max)
______________________________________________________________
Nom du bar *
____________________
+ Choisir un bar :
+ Cet établissement est nouveau sur maville.com
merci d'indiquer un nom de bar
______________________________________________________________
Adresse du bar *
____________________
merci de saisir l'adresse du bar
Ville du bar *
____________________
____________________
merci de saisir la ville du bar
______________________________________________________________
merci d'indiquer un titre à votre avis
____________________
_
merci d'indiquer un contenu à votre avis
* Notez :
*
* 1
* 2
* 3
* 4
merci de saisir une note
Donnez nous vos impressions : *
*
* 1
* 2
* 3
* 4
L'accueil / la qualité du service
merci d'indiquer une note pour l'accueil
__________________________________________________________________
*
* 1
* 2
* 3
* 4
L'ambiance / le décor
merci d'indiquer une note pour l'ambiance
__________________________________________________________________
*
* 1
* 2
* 3
* 4
Le rapport qualité / prix
merci d'indiquer une note pour le prix
Téléchargez votre photo. Poids de votre photo : 2Mo max
____________________
____________________
(BUTTON) Envoyer
(BUTTON) OK
Newsletter maville
Abonnez-vous à la newsletter - Fréjus-Saint-Raphaël
____________________ Je m'inscris
En cours de recherche
Aujourd'hui sur maville
Bon plan -57% Cartouches d'encre imprimante COMPATIBLES
-57% Cartouches d'encre imprimante COMPATIBLES
Tous les produits
Exprimez-vous !
[DEBAT] Pour ou contre la réduction de la vitesse de 90 à 80 km/h ? 272
Réagir
L'info en continu
*
La France insoumise veut...
15/01/18 - 19:05
*
Procès du « comptable...
15/01/18 - 19:04
*
Alerte au défi de la dosette de...
15/01/18 - 19:01
*
Plus beau marché de France....
15/01/18 - 18:58
*
Football. Équipe de France...
15/01/18 - 18:53
Toute l'info en continu
*
Info Infos les + lues
*
Info Infos les + commentées
* N°1
Coupe de France. Le PSG écrase le Stade Rennais et se...2
* N°2
Ligue 1. Waldemar Kita : « C'est un gag, c'est...1
* N°3
FC Nantes. Ranieri : « Je veux arriver en Coupe d'Europe...1
* N°4
Ligue 1. Le Stade Rennais s'incline lourdement face à l'OM1
* N°5
Rennes. Heurts entre supporters en marge du match...1
Quiz et jeux
* photo [quiz] connaissiez-vous bien france gall ?
[QUIZ] Connaissiez-vous bien France Gall ?
* photo [quiz] ça s'est passé à nantes en 2017 !
[QUIZ] Ça s'est passé à Nantes en 2017 !
* photo [quiz] ça s'est passé au mans en 2017 !
[QUIZ] Ça s'est passé au Mans en 2017 !
Tous les quiz
Suivez-nous !
suivez-nous sur twitter !
rendez-vous sur facebook !
Retour en haut
* Accueil
* Info
* Sport
* Restos & Bars
* Cinéma
* Sorties
*
* Annonces
* Jeux
* Shopping
* Météo
* Recettes
* Pratique
* Deal du jour
* Devenez annonceur
* Conditions d'utilisation
* Vie privée
* Mentions légales
* Plan du site
* Contact
* Angers
* Brest
* Caen
* Clermont-Ferrand
* Le Mans
* Lille
* Lorient
* Marseille
* Montpellier
* Nantes
* Nice
* Nîmes
* Quimper
* Rennes
* Toulon
* Tours
* Vannes
* Antibes
* Brignoles
* Cagnes-sur-Mer
* Cannes
* Draguignan
* Golfe de Saint Tropez
* Grasse
* Hyères
* La Seyne
* Menton
* maville.com
* © Copyright maville.com 2018
* Tous les flux RSS d'actualités
* WEB66
* OJD.com
Accès au site Mobile
#L'argus de l'assurance : Le fil d'info de l'Assurance
* Actualité de l'assurance en ligne : mutuelle santé, assurance auto,
assurance habitation, assurance vie, assurance immobilier. Etudes,
dossier et chiffres clés des compagnies et mutuelles d'assurance :
Axa, Generali, Groupama, Allianz...
* Toute
l'info
*
Digest
+ Automobile
+ Habitation
+ Santé & Prévoyance
+ Epargne & Retraite
+ Grands risques
+ Solva 2
* Appels d’offres
& Veille Juridique
+ Appels d'offres
+ Base de réglementation
+ Jurisprudence Automobile
+ Les éditions de l'Argus de l'assurance
+ Actualités
* Nos
Événements
+ Conférences
+ Trophées
* Nos
formations
* Emploi &
carrières
+ Emploi
+ Gérer sa carrière
*
+ Espace abonné
+ Mon compte
+ Newsletter
+ Abonnez-vous
+ Archives
+ Contact
* Assurance vie
* Acteurs
* Digital
* Intermédiaires
* Institutions
* Juriscope
* Produits & services
* Nominations
* Carnet des décideurs
* ____________________
Rechercher
* Accueil >
* Acteurs
Intelligence artificielle : le Lloyd’s franchit le pas
Par Aurélie Abadie -
Publié le 10 octobre 2017, à 15h 25
technologie,
Lloyd's,
Intelligence Artificielle
x
Email de votre ami :
____________________
Votre Nom :
____________________
Votre Email :
____________________
Saisissez le code de sécurité * Code erroné *
_____
(Submit) Valider
Le marché tricentenaire de l’assurance londonien va utiliser la
technologie d’automatisation cognitive d’Expert System, capable
d'analyser et de traiter des textes à la manière des êtres humains.
A lire également
* BNP Paribas Cardif mise sur la robotique et l’intelligence
artificielle
*
* Natixis Assurance : L’intelligence artificielle fait évoluer la
relation client
*
* 23e Rencontres de l'Amrae : l'intelligence artificielle source de
nouveaux risques
Le Lloyd’s of London déploie pour la première fois une solution
d’intelligence artificielle. Le marché tricentenaire spécialisé de
l’assurance a signé un accord international avec Expert System pour
utiliser sa technologie d’automatisation cognitive Cogito.
L’intelligence artificielle peut servir à soulager les employés des
tâches subalternes, en automatisant des processus manuels courants et
basés sur de gros volumes d’informations, comme les interactions
clients, les extractions et classifications de dates de facture, la
gestion des déclarations de sinistres et les vérifications de contrats.
Mais les technologies d’automatisation cognitive comme Cogito, vont
plus loin : ces outils d’intelligence artificielle sont capables de
comprendre et d’analyser des textes et des informations à la manière
des êtres humains.
Effet de levier sur la productivité
En automatisant les processus métiers, la solution proposée par Expert
System, qui travaille déjà avec le Crédit Agricole, EDF, ING Direct,
Swiss Re, Total, le groupe d’assurance Zurich, permet ainsi de dégager
des gains de productivité considérables et d’améliorer la relation
clients. « L'Intelligence artificielle exerce un effet de levier sur la
productivité en changeant la manière d’exploiter les données, ce qui
s’inscrit parfaitement dans la longue tradition d’innovation du Lloyd’s
», déclare Craig Civil, responsable data Innovation du Lloyd’s.
« Dans dix ans, une part significative de l’industrie de l’assurance
sera prise en charge par l’I.A. Ceci est une réalité que nous devons
considérer. Nous sommes fiers que le plus grand marché d’assurance
mondial travaille avec nous pour innover avec l’I.A. », déclare Nicky
Singh, VP Royaume-Uni et Irlande d’Expert System.
Generali France et Watson
Dans le monde de l’assurance, le Lloyd’s n’est pas le premier à
recourir à l’automatisation de ses process et de ses back-offices. Un
assureur vie japonais avait ainsi créé l’émoi en remplaçant 34 salariés
par un robot au sein de son service de facturation. En France, le
Crédit Mutuel utilise la technologie cognitive d’IBM, Watson. Ce robot
assiste également les collaborateurs de Generali France, dans la
recherche des bénéficiaires de contrats d’assurance-vie en déshérence,
comme le révéle le quotidien "Le Monde". Une réflexion qui agite la
place, la Fédération française de l’assurance a créé en ce sens un
groupe de travail dédié à l'intelligence artificielle et ses
implications.
En savoir plus
Harvey et Irma devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€ Harvey et Irma
devraient coûter au Lloyd’s 3,8 Md€
29/09/2017
L'Inde, futur hub de la réassurance en Asie ? L'Inde, futur hub de la
réassurance en Asie ?
14/09/2017
L’horizon du Lloyd’s s’assombrit, selon Moody’s L’horizon du Lloyd’s
s’assombrit, selon Moody’s
01/09/2017
Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de Beazley à
Dublin Brexit : le régulateur irlandais valide la délocalisation de […]
19/07/2017
Brexit : le Lloyd’s opte pour Bruxelles Brexit : le Lloyd’s opte pour
Bruxelles
31/03/2017
Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante pour modéliser les
risques[…] Lloyd’s of London utilise une méthodologie innovante
pour […]
15/03/2017
Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités en Europe
continentale Brexit : le Lloyd’s menace de délocaliser des activités
en […]
06/09/2016
Non vie : pourquoi les performances techniques risquent de s’effriter
(Moody’s) Non vie : pourquoi les performances techniques risquent
de […]
26/07/2016
Brexit : les assureurs britanniques temporisent Brexit : les assureurs
britanniques temporisent
27/06/2016
Brexit : le Lloyd’s fait le gros dos Brexit : le Lloyd’s fait le gros
dos
24/06/2016
Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec Chaucer
Axa se lance dans l’assurance de spécialités en Afrique avec […]
19/04/2016
Le Lloyd's souffre plus des taux bas que des catastrophes Le Lloyd's
souffre plus des taux bas que des catastrophes
24/03/2016
Effectuer une autre recherche
____________________ Rechercher
* Les événements
de l’argus
* 15 MARS
Conférence
10èmes Rencontres de la gestion de sinistres : Objectif
client-centric et nouvelle sinistralité : les meilleures pratiques
métiers dévoilées !
15 Mars 2018, Paris
* 3 AVRI
Trophée
ARGUS D’OR 2018 : 13 opportunités de récompenser vos innovations et
de marquer le monde de l’assurance !
3 Avril 2018, Paris
* 29 MARS
Conférence
ASSURANCES AFFINITAIRES : E-commerce, économie collaborative,
appareils mobiles,… : captez le potentiel de ces marchés porteurs !
29 Mars 2018, Paris
* Voir tous les évènements de l'argus
* les plus lus
* Aesio – Macif : naissance d’un nouveau géant mutualiste
08/12/2017
* Mutuelles : démission fracassante au sein de la MFP
11/12/2017
* Référencement : coup de théâtre aux Affaires sociales
11/12/2017
* Trophées de la femme et de la diversité dans l'assurance 2017 :
découvrez le palmarès
12/12/2017
Je protège mon entreprise
Le 1er site dédié à la protection des entrepreneurs
prelevement à la source test calcul
Régime de garantie des salaires : les cotisations pour 2018
05 janvier 2018
dossier janvier 2018
Dossier : ce qui s'applique depuis le 1er janvier 2018
02 janvier 2018
Code du travail - nature morte
Réforme Code du travail : publication de la totalité des mesures au
Journal officiel
02 janvier 2018
À la une
hacker, ordinateur, piratage informatique
15/01/2018
La souscription de cyber-assurance en hausse ?
Selon le troisième baromètre du CESIN, le Club des Experts de ...
L'offre de Leocare sera accessible sur Google Play en mars 2018.
15/01/2018
Assurance auto et logement : une start-up lance une offre 100% Mobile
Souscription sur Smartphone, assistance digitalisée...En ...
15/01/2018
Euler Hermes lance une assurance crédit pour marketplaces
L'assureur spécialisé dans l'assurance crédit ...
Le courtier spécialisé en assurances de biens et de personnes pour les
entreprises a signé un partenariat avec L'Agence nationale pour
l'amélioration des conditions de travail.
15/01/2018
Mypreventionpro : une plateforme pour améliorer la qualité de vie au travail
Suite à un partenariat entre l’Agence nationale ...
Les cookies assurent le bon fonctionnnement de nos sites et services.
En utilisant ces derniers, vous acceptez l’utilisation des cookies.
OK
En savoir plus
Solutions pour les acteurs de l’assurance
Abonnez-vous à la 1ere source d'information du secteur de l’assurance
je m'abonne
UN site du groupe
Infopro Digital
[Voir les autres sites du groupe.....]
Publicité Nous contacter Mentions légales
XiTi
#RSS RSS
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NX7LM4
* Sputnik France
* autres éditions
IdentificationS'inscrireDéconnexion
20:28 15 Janvier 2018
* Accueil
* France
* Russie
* International
* Economie
* Défense
* Société
* Opinion
* Radio
* Multimédia
* Blogs
* Sci-tech
* Culture
* Sports
* Insolite
* Interviews
* Analyse
* Lu dans la presse
* Points de vue
* A l'antenne de Sputnik
* Le Désordre mondial
* Les chroniques de Sapir
* Désaccord majeur
* Photos
* Infographies
* Caricatures
Ecoutez Radio Sputnik
*
*
*
*
*
*
*
Recherche ____________________ Submit
Urgent:
* Un Airbus A319 d'une compagnie libyenne endommagé par des tirs
d'artillerie à Tripoli
Robot
L’intelligence artificielle est-elle la bombe nucléaire du XXIe siècle?
CC0 / Pixabay
Sci-tech
16:54 10.10.2017(mis à jour 17:51 10.10.2017) URL courte
2100
«Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car
elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L’intelligence
artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir
ces "mauvaises mains"», estime Serguei Beloussov, DG d'Acronis, à
propos du développement de l’intelligence artificielle.
Grâce au progrès technique, les systèmes basés sur l'intelligence
artificielle sont de plus en plus répandus partout dans le monde.
La société Acronis, spécialisée dans la protection des données
informatiques, adopte également cette technologie afin de rendre ses
systèmes encore plus sécurisés et se protéger contre les
crypto-criminels, a expliqué à Sputnik le directeur général et
cofondateur de l'entreprise Acronis, Serguei Beloussov.
Apple
CC0 / Pixabay
Les ordinateurs seront-ils capables d’aimer? Les explications de Steve
Wozniak
À l'heure actuelle, les technologies de l'information ne sont pas
toujours tout à fait compréhensibles pour les clients. L'intelligence
artificielle changera cela.
«Notre mission est de faire en sorte que les produits et les systèmes
complexes soient accessibles pour les utilisateurs, sans expertise», a
affirmé Serguei Beloussov, ajoutant que l'intelligence artificielle
faisait partie de tous les logiciels de protection des données
d'Acronis.
Il a cependant souligné l'importance de commencer dès à présent à
s'initier peu à peu à l'intelligence artificielle, car d'ici 10 ans
celle-ci pourrait investir plusieurs domaines de la vie humaine. Ainsi,
plusieurs emplois seront éventuellement occupés par des robots.
«Les gens qui travaillent dans les domaines artistiques, du
divertissement, les scientifiques et les ingénieurs n'ont rien à
craindre», rassure M. Beloussov, car «actuellement, les systèmes
d'intelligence artificielle sont rapides, fiables et efficaces, mais
ils ne peuvent pas mener à bien des tâches créatives».
Pourtant, comme c'est le cas pour toute nouvelle technologie,
l'intelligence artificielle pourrait elle aussi constituer une menace
pour la société.
Robots. Image d'illustration
CC0 / Pixabay
D'ici 2035, les robots seraient plus nombreux que les hommes
«Toutes les nouvelles technologies sont potentiellement dangereuses car
elles peuvent se retrouver entre de mauvaises mains. L'intelligence
artificielle est une menace encore plus grande car elle peut devenir
ces "mauvaises mains"», a-t-il prévenu.
«Mais je suis persuadé que toutes les nouvelles connaissances, les
technologies, la science et l'éducation sont quelque chose de positif
et que l'humanité pourra en bénéficier», a poursuivi M. Beloussov.
«Elon Musk exagère quelque peu le danger de l'intelligence artificielle
en la comparant à une bombe nucléaire. À mon avis, toute arme qui se
retrouve entre de mauvaises mains représente une grande menace. Tout
comme les armes nucléaires jouent un rôle dissuasif tant qu'elles ne
tombent pas entre des mains inappropriées, toutes les nouvelles
technologies, tant qu'elles sont réglementées, ne constituent pas une
menace importante», a-t-il conclu.
...
Telegram
WhatsApp
Google+
Netvibes
Blogger
LinkedIn
100
Lire aussi:
Perspective alarmiste: le démon de l'IA fera tomber l'empire
humain d'ici 2050
Les médias US préoccupés par les robots russes et chinois
Intelligence artificielle: Moscou et Pékin «en passe de devancer
les systèmes américains»
Tags:
intelligence artificielle, science, robot, Russie
SuivreNe pas suivreRègles de conduiteDiscussion
Commenter via FacebookCommenter via Sputnik
* Commentaire
* avatar
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________ captcha
(Submit) Ajouter un commentaire
Merci! Votre commentaire sera vérifié par un modérateur afin de
vérifier sa conformité aux règles de publication des commentaires
Rules
Ajouter un autre commentaire
Tous les commentaires
Afficher d'autres commentaires (20)
Afficher les nouveaux commentaires (0)
* Commentaire
Répondre
avatar
en réponse à(Afficher le commentaireCacher le commentaire)
| | Editer | Supprimer
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
(Submit) Sauvegarder
Merci! Votre commentaire sera vérifié par un modérateur afin de
vérifier sa conformité aux règles de publication des commentaires Rules
Actualités
* Les plus récents
* Les plus lus
* 20:08Mort de la chanteuse irlandaise des Cranberries: la police
s'exprime
* 20:0510 recettes de la Silicon Valley pour devenir plus efficace
dans sa vie
* 19:24Syrie: guerre tactique par procuration, "nouvel emballage sur
vieille camelote" des USA
* 19:18L’armée yéménite réserve une «belle surprise aux troupes de la
coalition»
* 18:54À la guerre comme à la guerre: avec ou contre Londres
Toutes les actualités
* Google Earth a-t-il détecté le mystérieux avion-espion de Lockheed?
* Ils payent une photographe et sont abasourdis par le résultat…
* Pourquoi la Turquie dépêche-t-elle ses chars à la frontière avec la
Syrie?
* Massifs, silencieux, rapides… les meilleurs sous-marins du monde
* Force de sécurité aux frontières: les USA créent les conditions
pour renverser el-Assad
Toutes les actualités
Ailleurs sur le web
A ne pas manquer
* SR-71A Blackbird
Plus rapides que le son… Top-13 des aéronefs les plus véloces
* Logo de Google
Google vous écoute en permanence. Voici comment trouver les
enregistrements!
* Le sous-marin russe K-456 Tver du projet 949A Anteï
Massifs, silencieux, rapides… les meilleurs sous-marins du monde
Multimédia
* Photos
* Caricatures
* Infographies
Naufrage du pétrolier iranien Sanchi
Naufrage du pétrolier iranien Sanchi
Rester en Syrie: les USA jouent la carte kurde malgré les mises en
garde de la Turquie
Rester en Syrie: les USA jouent la carte kurde malgré les mises en
garde de la Turquie
Syrie: le chemin vers la victoire
Syrie: le chemin vers la victoire
Réseaux Sociaux
* Facebook
* Twitter
sputnik.france
@sputnik_fr
Actualités
Accueil
France
International
Société
+ Sci-tech
+ Culture
+ Sports
+ Insolite
Economie
Défense
Russie
Multimédia
Photos
Vidéos
Infographies
Caricatures
Radio
A l'antenne de Sputnik
Désaccord majeur
Le Désordre mondial
Les chroniques de Sapir
Parade-riposte
Opinion
Interviews
Analyse
Lu dans la presse
Points de vue
Sputnik
Qui sommes-nous?
Application mobile
Produits et services
Conditions d’utilisation
Nous contacter
© 2018 Sputnik. Tous droits réservés
[p?c1=2&c2=15352215&cv=2.0&cj=1]
S'inscrire
Email: ____________________
Pseudo: ____________________
Mot de passe: ____________________
Veuillez entrer à nouveau votre mot de passe: ____________________
Veuillez saisir les caractères de l'image ci-dessous
____________________ captcha
IdentificationPolitique de confidentialité
[_] En cochant, vous confirmez votre accord avec la politique de
confidentialité et vous confirmez également votre accord concernant le
traitement de vos données personnelles, y compris en-dehors des
frontières de l'Union européenne (sur les territoires de la Fédération
de Russie).
(Submit) S'inscrire* Tous les champs sont obligatoires
Veuillez confirmer votre email en suivant les instructions qui vous ont
été envoyées à l'adresse
Ok
Réinitialiser le mot de passe
Veuillez saisir votre adresse de messagerie ____________________
Veuillez saisir les caractères de l'image ci-dessous
____________________ captcha
(Submit) Réinitialiser
IdentificationPolitique de confidentialité
Des instructions pour réinitialiser votre mot de passe ont été envoyées
à l'adresse
Ok
S'inscrireAvez-vous un compte sur fr.sputniknews.com?OuiNon
S'inscrire avatar
Bonjour, !
Email: ____________________
Mot de passe: ____________________
[_] Se rappeler de moi
(Submit) Connexion
Je n'ai pas de compte sur fr.sputniknews.com
S'inscrireMot de passe oublié?Politique de confidentialité
Ok
S'inscrire avatar
Bonjour, !
Email: ____________________
Pseudo: ____________________
(Submit) Suivant
Identification
Je possède un compte sur fr.sputniknews.com
Ok
Supprimer votre profilEtes-vous sûr de vouloir supprimer votre profil
fr.sputniknews.com?
OuiNon
Votre profil a été supprimé! Vous avez 30 jours pour le rétablir en
cliquant sur le lien dans l'email qui a été envoyé à l'adresse indiquée
à l'inscription.
Fermer
Règles de conduite
L'enregistrement et l'identification de l'utilisateur sur les sites web
Sputnik par le biais de l'un de ses comptes sur les réseaux sociaux
indique l'acceptation de ces règles.
L'utilisateur est tenu de ne pas violer, par ses actions, la
législation nationale et internationale.
L'utilisateur s'engage à s'adresser avec respect aux autres
participants de la discussion, aux lecteurs et aux personnes
mentionnées dans les articles.
L'administration se réserve le droit de supprimer les commentaires
publiés dans des langues différentes de celle du contenu principal de
l'article.
Sur toutes les versions linguistiques du site sputniknews.com, les
commentaires publiés par l'utilisateur peuvent être édités.
Le commentaire de l'utilisateur sera supprimé, s'il:
* ne correspond pas au sujet de l'article commenté;
* promeut la haine, la discrimination raciale, ethnique, sexuelle,
religieuse, sociale et porte atteinte aux droits des minorités;
* viole les droits des mineurs, leur cause un préjudice sous toute
forme, y compris morale;
* contient des idées de nature extrémiste et terroriste, appelle à
tout type d’actions illégales;
* contient des insultes, des menaces à l'égard d'autres utilisateurs,
des individus ou organisations spécifiques;
* porte atteinte à l'honneur, à la dignité et à leur réputation
professionnelle;
* contient des insultes ou des messages diffamatoires à l'égard de
Sputnik;
* viole la vie privée, divulgue les données personnelles de tierces
personnes sans leur consentement, révèle le secret de la
correspondance;
* contient une description ou des liens vers des scènes de violence
et de cruauté envers les animaux;
* contient des informations sur les méthodes de suicide ou incite au
suicide;
* poursuit des objectifs commerciaux, contient de la publicité
abusive, de la publicité politique illégale ou des liens vers
d'autres ressources en ligne contenant ce genre d'informations;
* promeut les produits ou services de tiers sans autorisations
nécessaires;
* contient des expressions insultantes, un langage grossier et leurs
dérivés, ainsi que des allusions à l'utilisation d'éléments
lexicaux répondant à cette définition;
* contient du contenu spam, promeut la diffusion de spams, de
services de publipostage et de ressources pour gagner de l'argent
sur Internet;
* promeut l'utilisation de stupéfiants et de substances psychotropes,
contient des informations sur leur production et leur utilisation;
* contient des liens vers des virus et des logiciels malveillants;
* fait partie d'une action, lorsqu'un grand nombre de commentaires au
contenu identique ou similaire est posté ("flash mob");
* l'auteur abuse d'un grand nombre de messages vides de sens, ou bien
le sens du texte est difficile à comprendre ("flood");
* l'auteur viole l'étiquette en ligne, en montrant différentes formes
de comportement agressif, humiliant et diffamatoire ("trolling");
* l'auteur montre un manque de respect pour la langue; par exemple,
tout le texte ou sa grande partie est tapé en lettres majuscules et
n'est pas divisé en phrases.
L'administration se réserve le droit de bloquer l'accès de
l'utilisateur à la page ou de supprimer son compte sans avertissement
préalable en cas de violation par l'utilisateur des règles de rédaction
des commentaires ou de détection dans les actions de l'utilisateur de
signes d'une telle violation.
L'utilisateur peut lancer la procédure de recouvrement de son compte /
de déblocage de l'accès, en écrivant une lettre à l'adresse
électronique suivante: La lettre doit contenir:
moderator.fr@sputniknews.com
* Le sujet – le recouvrement du compte/ le déblocage de l'accès
* Le nom d'utilisateur
* Les explications des raisons des actions qui constituaient la
violation des règles mentionnées ci-dessus et ont conduit au
blocage.
Si les modérateurs jugent possible de restaurer le compte / d'en
débloquer l'accès, il en sera ainsi.
Dans le cas d'une violation répétée des règles et d'un blocage répété,
l'accès de l'utilisateur ne peut pas être restauré. Le blocage, dans ce
cas, est définitif.
Pour contacter l'équipe de modérateurs, utilisez l'adresse électronique
suivante: moderator.fr@sputniknews.com
Identification
Email: ____________________
Mot de passe: ____________________
[_] Se rappeler de moi
(Submit) Connexion
S'inscrireMot de passe oublié?Politique de confidentialité
Autres façons de vous connecter:
Ok
intelligence artificielle
(Submit) Menu
* Fil info
* App Mobile
* Newsletter
Economie - Actualité économique, conjoncture, entreprises, expansion
(Submit) RechercherRechercher
____________________ Rechercher
(Submit) PseudoOuverture menu mon compte
* Mon compte
* Mon abonnement
* Mes newsletters
* Articles magazine
* Edition numérique
* Activité : (Submit) off
* Déconnexion
Se connecter
(Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Rechercher Rechercher
____________________ Rechercher
* Actualité
* Économie
* Finances Perso
* Entreprise
* Emploi
* Styles
* Tendances
* Vidéos
* Codes Promo
* Codes iTunes
Abonnez-vous
(Submit) Économie (Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Menu Economie - Actualité économique, conjoncture,
entreprises, expansion
* À la Une
* Actualité économique
* Entreprises
* High-Tech
* Carrière
* Immobilier
* Energie
* Bourse
* Placement
* Impôts
* Vidéos
* App Mobile
* Newsletter
* Abonnez-vous
Abonnez-vous
Fermer [javascript]
lexpress
(Submit) Téléchargez l'application (Submit) Non merci
High-Tech
(Submit) Afficher / Masquer plus d'entrées
A voir :
* Les drones civils
* Facebook au quotidien
* Elon Musk, milliardaire mi-mégalomane, mi-visionnaire
* Experiences'17
* Piratage du site Ashley Madison
* Web, télécoms: taxes en stock
* Zoom sur le recrutement des cadres
* La robotique et l'automatisation, de l'industrie à la maison
* Solar Impulse
* Google et sa maison-mère Alphabet
* Microsoft, le géant historique de l'informatique
* Les VTC
* Spotify, Apple Music, Deezer: le streaming musical
* Apple
* Rachat de Bouygues Telecom par SFR?
* Free et la 4G
* Facebook, maître des réseaux sociaux
* Apple Watch
* Amazon
* En route pour l'ubérisation: l'invasion des barbares
* Télécoms: prix des forfaits, le chamboulement
* Quel smartphone choisir?
* Bouygues, géant de la construction, des médias et de la téléphonie
* Twitter
* La fusion entre SFR et Numericable en 2014
Intelligence artificielle: attention danger, même Bill Gates a peur!
* Économie
High-Tech Par Raphaële Karayan, publié le 02/02/2015 à 17:55 , mis à
jour à 18:14
* partages
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Linkedin Linkedin
* Mail Envoyer
* Whatsapp Whatsapp
* ?réactioncommentaire
TERMINATOR 2 de James Cameron.
TERMINATOR 2 de James Cameron.
Prod DB © Carolco Pictures / DR
Les progrès de l'intelligence artificielle menacent la survie de l'espèce. Et
ce n'est pas madame Michu mais Bill Gates, Stephen Hawking et Elon Musk qui
le disent. Ils ne sont d'ailleurs pas les seuls dans la communauté
scientifique.
Quel est le point commun entre Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk
? Le scientifique, le co-fondateur de Microsoft, et celui de Tesla et
SpaceX pensent que l'intelligence artificielle constitue une menace
pour l'humanité. Bill Gates est le dernier des trois à avoir pris
position sur le sujet, la semaine dernière, au détour d'une session de
questions-réponses sur Reddit.
"Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas inquiets"
Bill Gates
Bill Gates
REUTERS/Gus Ruelas
"Je suis de ceux qui s'inquiètent de la super-intelligence. Dans un
premier temps, les machines accompliront de nombreuses tâches à notre
place et ne seront pas super-intelligentes. Cela devrait être positif
si nous gérons ça bien. Plusieurs décennies plus tard cependant,
l'intelligence sera suffisamment puissante pour poser des problèmes. Je
suis d'accord avec Elon Musk et d'autres, et je ne comprends pas
pourquoi les gens ne sont pas inquiets", a déclaré Bill Gates.
Elon Musk joue depuis quelques temps le rôle du Cassandre de
l'intelligence artificielle. "Je pense que nous devrions être très
prudents. Si je devais deviner ce qui représente la plus grande menace
pour notre existence, je dirais probablement l'intelligence
artificielle. Je suis de plus en plus enclin à penser qu'il devrait y
avoir une régulation, à un niveau national ou international, simplement
pour être sûr que nous ne sommes pas en train de faire quelque chose de
stupide. Avec l'intelligence artificielle, nous invoquons un démon."
L'entrepreneur, adepte des projets futuristes dont la faisabilité n'est
pas toujours aussi réaliste que celle de ses voitures électriques,
passe parfois pour un doux dingue. Mais il n'est pas le seul à tirer la
sonnette d'alarme.
Stephen Hawking
Stephen Hawking
AFP
Le célèbre physicien Stephen Hawking, à qui l'on doit des avancées
théoriques significatives dans le domaine des trous noirs et de la
création de l'univers, se montre lui aussi pessimiste. "Réussir à créer
une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans
l'histoire de l'homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier",
prévient-il. Ou encore : "L'impact à court terme de l'intelligence
artificielle dépend de qui la contrôle. Et, à long terme, de savoir si
elle peut être tout simplement contrôlée".
Impossible d'anticiper l'ensemble des effets pervers
Pourquoi tant de méfiance à l'égard de nos futurs systèmes
informatiques ? L'avenir qu'ils nous réservent serait-il forcément à
l'image des dystopies imaginées par la science-fiction ? En réalité,
certains sont capables de démontrer par A+B pourquoi le développement
de l'intelligence artificielle constitue un danger potentiel. Bien sûr,
il y a la cyberguerre, le piratage, ou encore la probabilité que
quelqu'un conçoive une intelligence informatique délibérément
malfaisante. Mais le plus préoccupant, ce n'est pas cela. C'est la
possibilité que la machine se retourne contre l'homme, non parce
qu'elle aurait acquis comme par magie une conscience maléfique, mais
parce que les capacités de calcul limité des programmeurs ne peuvent
pas éviter l'apparition d'effets pervers.
On pourrait se dire qu'après tout, c'est l'homme qui programme la
machine, et que par conséquent, il suffit de ne pas lui donner
d'instructions lui permettant de se retourner contre son concepteur.
Sauf que "les programmeurs peuvent échouer à anticiper l'ensemble des
façons possibles d'atteindre le but qu'ils fixent à la machine, met en
garde Nick Bostrom, directeur de l'Institut du Futur de l'Humanité, qui
dépend de l'Université d'Oxford. Ceci en raison de biais et de filtres
innés et acquis. Une super-intelligence artificielle dépourvue de ces
biais, pourrait employer des moyens, logiques mais pervers et dangereux
pour l'homme, d'atteindre ce but".
Exemple un peu simpliste : un robot à qui l'on aurait assigné la tâche
de "faire sourire les gens", et qui, au lieu de raconter des histoires
drôles, entreprendrait de leur paralyser les muscles du visage, parce
que personne n'aurait songé à lui interdire de le faire. Simple
question d'interprétation... Un peu comme si on éditait un manuel pour
les machines intitulé "Comment servir l'homme", et qu'elles finissent
par en faire un livre de cuisine, pour faire référence à un épisode
génial de La Quatrième Dimension.
Dangereux parce que "complètement con"?
Ce genre de bug est inévitable, selon Gérard Berry, informaticien et
professeur au Collège de France, qui vient de recevoir la médaille d'or
2014 du CNRS. Dans une interview à Rue89, il explique : "L'homme est
incomplet, incapable d'examiner les conséquences de ce qu'il fait.
L'ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de
ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a
quelque chose qui ne devrait pas y être, l'homme ne s'en rendra pas
compte, et l'ordinateur va foncer dedans. C'est ça le bug. Un homme
n'est pas capable de tirer les conséquences de ses actes à l'échelle de
milliards d'instructions. Or c'est ça que va faire le programme, il va
exécuter des milliards d'instructions."
En d'autres termes, l'ordinateur n'est pas dangereux par supplément de
conscience, mais parce qu'il est "complètement con", dixit Gérard
Berry.
10 millions de dollars pour la sécurité de l'IA
Face à ces dangers, la communauté scientifique ne reste pas les bras
ballants et se mobilise. A la suite d'une conférence internationale
organisée par l'Institut du Futur de l'Humanité, le 2 janvier,
l'Institut a publié une lettre ouverte pour inciter le monde de la
recherche à ne pas se concentrer uniquement sur le développement des
capacités de l'intelligence artificielle, mais aussi sur ses bénéfices
pour la société et la constitution de garde-fous.
Elon Musk, qui assistait à cette conférence, a adoré l'idée. Il a
decidé de mettre la main à la poche. Il financera à hauteur de 10
millions de dollars un fond de recherche dédié à la sécurité des
futures avancées de l'intelligence artificielle.
+ Plus d'actualité sur : L'intelligence artificielle, l'éthique des
algorithmes et l'impact sur l'emploi
* Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
* Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
* Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
* partages
* facebook
* Twitter
* Linkedin
* Mail
* Whatsapp
* ? réaction
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Whatsapp Whatsapp
Ailleurs sur le web
Contenu proposé par Taboola
En vidéo
Services
A la Une
Economie
Pourquoi la pêche électrique échauffe le Parlement européen
Vol de démonstration d'un Airbus A380Plus au salon du Bourget, le 22
juin 2017. Le constructeur européen pourrait arrêter le programme faute
de commandes.
Airbus: atterrissage forcé pour l'A380?
Fin 2019, 42% des gains des mesures fiscales devraient aller aux 2% des
ménages les plus riches, selon l'OFCE. Photo d'illustration: une
boutique Louis Vuitton à Paris, décembre 2017.
Un budget 2018 pour les riches? Oui, mais...
37 femmes sont tombées enceintes, alors qu'elles comptaient sur
l'application pour ne pas l'être. Capture d'écran.
Alerte sur une appli d'aide à la contraception: 37 grossesses signalées
Les + partagés
1. 1.
Travail des enfants: des associations françaises déposent plainte
contre Samsung
10.4Kpartages
2. 2.
iPhones bridés: une plainte en France pour "obsolescence
programmée"
2.7Kpartages
3. 3.
Apple admet ralentir les iPhone qui ont de vieilles batteries
2.7Kpartages
4. 4.
À Nice, une application pour rapporter en vidéo des incivilités à
la police
2.4Kpartages
Newsletter L'Expansion High-Tech
Recevez le meilleur de l'actualité high tech sélectionné par la
rédaction
Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok
[svg%3E]
* WEB
* MOBILE
* TABLETTE
[svg%3E]
Découvrez l'offre 100% numérique
Profitez d'un mois gratuit
Services
Commentez cet article
Publier votre commentaire Voir les ? commentaires
[default-0.png]
Bienvenue Pseudo Vous pouvez commenter en direct.
Commentaire :
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Je m'identifie
Se connecter et publier
Je m'inscris
S'inscrire et publier
Votre commentaire sera publié directement et modéré a posteriori. En
publiant vous acceptez la charte des commentaires
[_] Publier ma réaction sur Facebook
(Submit) Publier votre commentaire
Signaler une faute d'orthographe, une erreur dans l'article, un bug
10 commentaires
MrMichu
mrmichu
06/06/2015 02:04
mais Madame "Michu" avait exprimé sa crainte des machines en premier.
Que faut-il en déduire ??? :)
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
03/02/2015 22:09
@Grigori : Bonsoir Ami de la taïga. J'avais zappé votre post de 0h41,
c'eut été dommage ... Excellent ! Ca frise le génie ... Mais prenez
soin de vous. Car comme le dit un proverbe très répandu dans les
kolkhozes : "quand on se couche avec un chien, on se réveille avec des
puces" (n'y voyez aucune allusion à Daria, à laquelle vous transmettrez
mes hommages. Elle a bien du mérite !). Dobriy viétcher.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Mister Tiz
mister-tiz
03/02/2015 09:41
2 très bons livres sur ce sujet : "Superintelligence: Paths, Dangers,
Strategies" de Nick Bostrom (C'est notamment de celui-ci que sont nées
toutes les réactions anglo-saxonnes récentes... et le présent article)
"L'Esprit, l'IA et la Singularité" de Serge Boisse. Les 2 sont
éclairants.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Ulysses
Ulysses
03/02/2015 09:39
@Astérix 63 : Vous avez entièrement raison . Bonne journée.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Astérix 63
asterix-63
03/02/2015 00:53
@Unbreakable : votre talent de chansonnier me rendrais presque jaloux
!! Ba ... non ! A + Bonne nuit.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Astérix 63
asterix-63
02/02/2015 21:30
Avant de développer l'intelligence artificielle, il serait urgent de
réduire la bêtise naturelle.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
02/02/2015 20:21
@Grigori : Moi qui vous prenais pour un moujik, me serais-je tromper ?
Izvinitié minia. Je ne savais pas que vous aviez le calibre d'un
Sakharov ...
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BozoLeClown
BozoLeClown
02/02/2015 19:30
Quand on parle d'intelligence artificielle, on pense spontanément au
robot (c'est d'ailleurs un exemple qui est donné dans l'article).
Pourtant, le robot n'est pas du tout le facteur de risque principal de
l'IA. Si un robot déraille, on le met sur OFF pour lui couper le
sifflet et c'est terminé. Là où l'IA peut devenir problématique, c'est
dans les systèmes globaux de type "toile" : gestion par IA des flux
financiers et du trading, gestion de la distribution d'électricité,
gestion des milliards et milliards d'objets connectés qui vont exploser
dans les années à venir, etc. Le grand risque de perte de contrôle
serait de s'en remettre de plus en plus à l'IA dans ces systèmes
informatiques tentaculaires, décentralisés, basés sur la collaboration
entre agents, donc avec un "cerveau" difficilement localisable, et une
complexité que plus personne ne maîtrise. Le risque est plus du côté de
Matrix que de Nao, me semble-t-il.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Demetrius
Demetrius
02/02/2015 19:16
La conjonction de la croissance de la puissance de calcul et
l'explosion des découvertes en neuroscience risque de produire des
machines hélas pas si connes. Elles seront capables des pires nuisances
en cas de défaut de maitrise ou si elles sont utilisées par des mains
malveillantes.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
BensERS
bensers
02/02/2015 18:40
L'homme par la science et par la technique deviens de plus en plus le
fossoyeur de sa propre tombe.
(Submit) Répondre
Signaler un contenu abusif
Services
Services
A lire aussi
Retour vers le haut de page
L'Express
L'Express
* Tous les contenus de la rédaction
* Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h
Profitez d'un mois gratuit
* Archives /
* 2016
* 2015
* 2014
* 2013
* 2012
* 2011
* 2010
* 2009
* 2008
* 2007
* 2006
* 2005
* 2004
* 2003
* 2002
* 2001
* 2000
* 1999
* 1998
* 1997
Les services de L'Express
* Tous nos dossiers
* Classement des lycées
* Budget 2018
* Coupe du monde 2018
* Bons de réductions avec l'Express
* Black Friday 2017
* Code promo La Redoute
* Code promo Sarenza
* Code promo Zalando
* Code promo Cdiscount
Nos partenaires
* BIEN MANGER avec Bjorg
* COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile
* CODES ITUNES avec L'Express
* VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins
* ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo
Les sites du réseau Groupe L'Express :
* Décoration avec CoteMaison.fr
* Food avec Mycuisine.fr
* Célébrités avec PointdeVue.fr
© L'Express -
* Mentions légales
* Conditions générales d'utilisation
* Charte des commentaires
* Contacts
* Service Client
* Archives
* Boutique
* Régie Publicitaire
IFRAME:
//redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe
#Rss général Clubic pro
×
Connexion
Submit
____________________
oublié ?
____________________
oublié ?
S'identifier
Se connecter avec facebook
Inscription
clubic
* [ld+json] 0
+
+ Mes messages
+ Administration
+ Déconnexion
* Rechercher
____________________
* codes promo
+ Code Promo Amazon
+ Code Promo Boulanger
+ Code Promo GrosBill
+ Code Promo Priceminister
+ Code Promo Asos
+ Code Promo Zalando
+ Code Promo La Redoute
+ Code Promo Nike
+ Code Promo Sarenza
+ Code Promo Spartoo
+ Code Promo Adidas
+ Code Promo Kiabi
+ Code Promo Sephora
+ Code Promo Showoomprivé
+ Code Promo Voyages SNCF
+ Code Promo Auchan
* comparateur
+ Ordinateur
+ Ordinateur Portable
+ PC Gamer
+ Apple Mac
+ Apple MacBook
+ Ultrabook
+ Tablette
+ Chromebook
+ Netbook
+ Apple iPad
+ Smartphone
+ Smartphone Android
+ Apple iPhone
+ Apple iPhone 7
+ Appareil photo numérique
+ Apple iPhone 7 Plus
+ Appareil photo reflex
+ Montre connectée
+ Appareil photo bridge
+ TV
+ Gopro
+ TV LED
+ TV 3D
+ TV 4K
+ PS4
+ Xbox One
+ PS4 Pro
+ Imprimante
+ Disque Dur
+ Disque Dur SSD
+ Disque Dur externe
+ Casque Audio
+ GPS
+ Gros Electroménager
+ Casque Bluetooth
+ Petit Electroménager
* télécharger
+ Logiciels Windows
+ Logiciels Mac OSX
+ Applications Android
+ WinRAR
+ Winzip
+ 7-Zip
+ Adobe Reader
+ VLC
+ iTunes
+ Skype
+ WhatsApp
+ Google Chrome
+ Mozilla Firefox
+ Adobe Flash Player
+ LibreOffice
+ OpenOffice
+ Microsoft Office 2016
+ Adobe Photoshop
+ Gimp
+ Photofiltre
+ Google Sketchup
+ Daemon Tools Lite
+ IDM - Internet Download Manager
+ Vuze
+ Windows 10
+ CCleaner
+ AdwCleaner
+ Avast Antivirus
* bons plans
* vidéos
* forum
Soldes Hiver 2018
* Soldes d'hiver 2018
* CES 2018
* Smart Life
* Sport et santé
* Jeux Vidéo
* Culture
* Sciences
* Trendy
* Guides d'achat
* Jeux concours
* Comparatif Antivirus
* Meilleurs smartphones 2017
* Actualités
* Smartphones
* Meilleurs Smartphones
* Forfait RED SFR
Soldes Hiver 2018
* Clubic Mag
* Culture
Par Audrey Oeillet
le jeudi 04 décembre 2014
Intelligence artificielle : faut-il s'inquiéter des mises en garde des
scientifiques ?
Commenter (84) Partager Tweeter
En matière d'intelligence artificielle, le scientifique britannique
Stephen Hawking persiste et signe : l'humanité est en danger. Un
discours de plus en plus fréquent dans la bouche des chercheurs.
Faut-il vraiment s'en inquiéter ?
« Les êtres humains sont limités par une évolution biologique lente,
ils ne peuvent pas suivre la cadence et pourraient être dépassés »
estime Stephen Hawking, éminent physicien britannique. Quelques mois
seulement après une tribune écrite à l'aide de trois autres
scientifiques, il pointe à nouveau du doigt les risques liés au
développement de l'intelligence artificielle, dans une interview
accordée à la BBC.
Le soulèvement des machines ?
« L'intelligence artificielle pourrait se développer d'elle-même, se
restructurer de son propre chef à un rythme de plus en plus rapide »
explique Hawking. Une théorie proche de celle de Raymond Kurzweil, qui
parle de Singularité technologique. Pour ce théoricien américain, il
arrivera un point où l'évolution technologique donnera à un ordinateur
plus de puissance de calcul et de réflexion qu'au cerveau humain, et
permettra même d'y télécharger une conscience humaine. A ce stade, la
machine n'aura plus besoin de l'homme pour fonctionner, et pourra même
construire une nouvelle version plus perfectionnée d'elle-même,
laissant l'être humain sur la touche. Un vrai récit de science-fiction
- c'est notamment le discours du récent film Transcendance - mais
Raymond Kurzweil estime qu'il pourrait devenir réalité aux alentours de
2045.
Raymond Kurzweil courbe singularité
La courbe de la Singularité de Raymond Kurzweil
Une date à la fois loin et proche d'une époque où le développement de
l'intelligence artificielle va de pair avec celle des robots. Si on
pense rapidement aux androïdes qui ressemblent à l'être humain, à la
manière de ceux de la série Real Humans, c'est plutôt du côté des
algorithmes de plus en plus poussés qu'il faut aujourd'hui se tourner.
En effet, si la robotique parvient à développer des machines
humanoïdes, tantôt attachantes - comme Nao - tantôt flirtant avec la
vallée dérangeante en raison d'une similitude particulière avec l'être
humain, ce ne sont finalement que des machines « sans âme ». Mais l'un
des objectifs du développement de l'intelligence artificielle est
justement de permettre aux machines d'avoir une réaction logique, comme
pourrait en avoir un être humain.
Le travail en ce sens est long et complexe, et les entreprises
focalisées sur le développement de l'IA, se penchent sur des
problématiques qui les intéressent dans un contexte précis.
Le jeu de l'imitation
Parmi les évolutions notables dévoilées ces derniers mois, on trouve le
travail de Microsoft sur la reconnaissance d'images, par exemple : le
projet Adam, une intelligence artificielle capable d'apprendre de
nouvelles informations par le biais d'une immense banque d'images. De
son côté, Chematria, développé par des chercheurs de l'Université de
Toronto, est capable d'analyser des modèles statiques de molécules pour
déterminer l'efficacité potentielle d'un médicament avant même qu'il ne
soit conçu. Et puis il y a Watson, le logiciel d'IBM, qui après avoir
participé à l'émission américaine Jeopardy, est désormais destiné aux
entreprises pour les aider à prendre des décisions.
IBM Watson
Microsoft, Google, Facebook, IBM, Nokia... nombreuses sont les
entreprises qui travaillent aujourd'hui sur le développement de
l'intelligence artificielle. Mais si les progrès ont été conséquents
ces dernières années, on est encore loin du moment où la machine
bernera l'homme.
Car il existe un moyen de tester la « conscience » d'une IA : le test
de Turing. Imaginé par le mathématicien britannique Alan Turing en
1950, il consiste à confronter des êtres humains à une entité virtuelle
ou à un autre humain dans un test à l'aveugle. Si au moins 30% des «
testeurs » ne parviennent pas à déterminer avec certitude s'il s'agit
d'un homme ou d'une machine en face d'eux, alors le test est considéré
comme réussi.
A ce jour, une seule IA a officiellement passé le test de Turing : un
adolescent virtuel, Eugene Goostman, conçu par des développeurs russes.
Mais la validation de ce test, réalisée 60 ans jour pour jour après la
disparition de Turing, fait polémique pour son côté opportuniste, et
par le fait que le panel de testeur n'était composé que de 3 personnes,
dont une seule a eu un doute quant à l'identité réelle de
l'interlocuteur. Difficile, à ce stade, de parler d'une menace à la
Skynet... mais l'intelligence artificielle capable de berner un humain
semble, cependant, en bonne voie.
Science sans conscience...
« Développer avec succès l'intelligence artificielle pourrait être le
plus grand événement dans l'histoire de l'humanité. Malheureusement, ce
pourrait aussi être le dernier » estimaient en mai dernier Stephen
Hawking, Stuart Russel, Max Tegmark et Fran Wilczek. « L'incidence à
court terme de l'intelligence artificielle dépend de celui qui la
contrôle, mais, à long terme, cela dépend de la possibilité concrète de
la contrôler. Nous devrions tous nous demander ce que nous pouvons
faire maintenant pour augmenter les bénéfices et esquiver les
risques. » Une pensée partagée par Elon Musk, le patron de SpaceX, qui
déclarait il y a peu « Je pense que nous devrions être très prudents à
propos de l'intelligence artificielle. Si je devais miser sur ce qui
constitue notre plus grande menace existentielle, ce serait
probablement ça. »
Terminator
Le fait que des chercheurs et des entrepreneurs du secteur des
nouvelles technologies tirent la sonnette d'alarme ne sous-entend pas
qu'il faut stopper le développement des intelligences artificielles,
bien au contraire. Ce que soulignent ces intervenants, c'est davantage
le fait que ce développement n'est pas encadré à ce jour, et que les
entreprises qui y travaillent sont dans une course à l'évolution
technologique qui pourrait bien finir par les dépasser. « Dans toutes
les histoires mettant en scène un type avec un pentagramme et de l'eau
bénite, il est sûr et certain qu'il va pouvoir contrôler le démon. Sauf
qu'il n'y arrive pas » illustre Elon Musk.
Malgré les alertes lancées ces derniers mois, l'amorce d'un encadrement
peine grandement à arriver. Si l'Europe investit désormais dans le
développement de la robotique civile, l'intelligence artificielle est
un sujet qui ne semble pas vraiment passionner les foules, malgré les
inquiétudes soulevées en mai dernier par les Nations Unies, concernant
les « robots tueurs » et leur utilisation dans les conflits armés. Il y
a donc fort à parier que les scientifiques vont continuer à multiplier
les mises en garde, jusqu'à être entendus... pour le bien de l'humanité
?
Modifié le 04/12/2014 à 12h07
Commenter (84) Partager Tweeter
Commentaires
____________________
Ok
Découvrez aussi :
Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux Nintendo Switch à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux de Xbox One à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir
Sélection de Noël : les meilleurs jeux PS4 à offrir
Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie
Culture indoor : notre sélection de 7 kits d’hydroponie
Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir
Notre sélection des 10 meilleurs jeux PC à (s')offrir
Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment
Cave à vin : les 4 meilleurs modèles du moment
Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo
Cybersécurité & objets connectés : 5 questions à Mathieu Gemo
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver
Peur des spoilers sur Internet ? Voici comment les esquiver
Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de
Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016
[55157?limit=1&phint=website=clubic]
Get Adobe Flash player
Intelligence artificielle . fr
Site francophone sur l'intelligence artificielle
* Intelligence Artificielle
+ Conscience
* Domaines de l'intelligence artificielle
+ La robotique
+ Voiture autonome
+ Jeux
* Formations en IA
* Contact
Intelligence artificielle
an image
IA est le terme utilisé le plus couramment pour intelligence
artificielle (Artificial Intelligence ou AI pour les anglophones). Le
concept est d'élaborer des programmes informatiques capables
d'effectuer des tâches accomplies par des humains demandant un
apprentissage, une organisation de la mémoire et un raisonnement. Le
but est de donner des notions de rationalité, des fonctions de
raisonnement et de perception (visuelle par exemple) pour commander un
robot dans un milieu qui lui est inconnu.
Son histoire
C'est dans un article d'Alan Turing écrit en octobre 1950 qu'apparaît
la première définition pour qualifier un ordinateur ou une machine de «
consciente ». Il perfectionnera cette idée sur des forums et dans des
conférences sur « l'intelligence de la machine ». C'est pendant l'été
1956 que l'intelligence artificielle fut considérée comme un domaine de
recherche, suite à la conférence du campus de Dartmouth College. Les
principaux acteurs de son développement sont : l'université Stanford
aux États-Unis, le MIT, l'université Carnegie Mellon et celle
d'Édimbourg. Un des pionniers français est Jacques Pitrat.
IFRAME: http://www.youtube.com/embed/A-ey-93IExY
ASIMO de Honda
L'IA forte et faible
Deux types d'intelligence artificielle se confrontent, l'intelligence
artificielle forte et faible.
L'intelligence artificielle forte devra produire un comportement
intelligent, mais aussi être capable d'éprouver une conscience ou « des
sentiments », ce qui signifie avoir une compréhension et un
raisonnement. Elle suscitera de nombreux débats sur le fait que la
conscience a un support biologique et non matériel. La capacité de ces
machines à être aussi intelligente que l'être humain serait limitée par
sa force de calcul. C'est cette limite que les développeurs tentent de
dépasser en concevant des logiciels de plus en plus performants, et
permettant aussi de modéliser des idées abstraites.
L'intelligence artificielle faible tient plus de l'ingénierie, le
système cherche à être autonome et les algorithmes résolvent des
problèmes. Mais dans cette approche, il ne s'agira que d'une simulation
d'intelligence, le système fait comme si. Un bon exemple est le
programme conversationnel ELIZA, qui imite le comportement humain
pendant un dialogue face un autre humain. Le créateur Joseph Weizenbaum
met bien en garde que lorsque le programme écrit « je comprends », en
fait il ne comprend rien.
Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés.
#alternate Modifier Wikipédia (fr)
Intelligence artificielle
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir A.I.
Intelligence artificielle (film), IA Ce lien renvoie vers une page
d'homonymie .
Supercalculateur Electronic Art's Intel-ligence-Art-ificielle
(représentation allégorique artistique de « l'Intelligence
artificielle »)
Deep Blue IBM, premier supercalculateur à battre un champion du monde
d'échecs en titre de l'histoire de l'humanité (Matchs Deep Blue contre
Kasparov Russie-États-Unis en 1996 et 1997)
L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble de théories et de
techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de
simuler l'intelligence »^[1]. Elle correspond donc à un ensemble de
concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome
constituée.
Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel
à la neurobiologie computationnelle (particulièrement aux réseaux
neuronaux), à la logique mathématique (sous-discipline des
mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche
des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou
algorithmique. Par extension elle désigne, dans le langage courant, les
dispositifs imitant ou remplaçant l'humain dans certaines mises en
œuvre de ses fonctions cognitives^[2].
Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de
nombreuses interprétations, fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant
dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais
philosophiques.
Sommaire
* 1 Définition
* 2 Historique
+ 2.1 Prix Turing
+ 2.2 Faits marquants depuis les années 2000
+ 2.3 En France
* 3 Test de Turing
* 4 Intelligence artificielle forte
+ 4.1 Définition
+ 4.2 Estimation de faisabilité
+ 4.3 Diversité des opinions
+ 4.4 Travaux complémentaires
* 5 Intelligence artificielle faible
+ 5.1 Estimation de faisabilité
* 6 Courants de pensée
+ 6.1 Cognitivisme
+ 6.2 Connexionnisme
+ 6.3 Synthèse
* 7 Différentes facettes
* 8 Conception de systèmes
* 9 Utilisation
+ 9.1 Domaines d’application
+ 9.2 Jeux vidéo
* 10 Précurseurs
+ 10.1 Automates
+ 10.2 Pensée automatique
* 11 Questionnements
+ 11.1 Espoirs et enthousiasme
+ 11.2 Critiques et inquiétudes
+ 11.3 Critique de la technique et de la technologie
+ 11.4 Questionnements éthiques
* 12 Perspectives et projections dans le futur
* 13 Dans la science-fiction
+ 13.1 Quelques IA célèbres dans la science-fiction
* 14 Formation
* 15 L'intelligence artificielle et les jeux
+ 15.1 Othello
+ 15.2 Échecs
+ 15.3 Go
+ 15.4 Jeopardy!
+ 15.5 Poker
* 16 Notes et références
* 17 Annexes
+ 17.1 Bibliographie
+ 17.2 Articles connexes
+ 17.3 Liens externes
Définition[modifier | modifier le code]
Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est
souvent abrégé par le sigle « IA » (ou « AI » en anglais, pour
Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs,
Marvin Lee Minsky, comme « la construction de programmes informatiques
qui s’adonnent à des tâches qui sont, pour l’instant, accomplies de
façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des
processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel,
l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »^[3]^,^[4].
On y trouve donc le côté « artificiel » atteint par l'usage des
ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté
« intelligence » associé à son but d'imiter le comportement. Cette
imitation peut se faire dans le raisonnement, par exemple dans les jeux
ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues
naturelles, dans la perception : visuelle (interprétation des images et
des scènes), auditive (compréhension du langage parlé) ou par d'autres
capteurs, dans la commande d'un robot dans un milieu inconnu ou
hostile.
Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, il existe
un certain nombre de définitions différentes de l'IA qui varient sur
deux points fondamentaux^[5] :
* Les définitions qui lient la définition de l'IA à un aspect humain
de l'intelligence, et celles qui la lient à un modèle idéal
d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité.
* Les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but
d'avoir toutes les apparences de l'intelligence (humaine ou
rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le
fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à
celui de l'être humain et être au moins aussi rationnel.
Historique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Histoire de l'intelligence artificielle.
Historiquement, elle trouve son point de départ dans les années 1950
avec les travaux d'Alan Turing, qui se demande si une machine peut
« penser ». Le développement croissant des technologies informatiques
(puissance de calcul) et des techniques algorithmiques (notamment
l'apprentissage profond ou deep learning) ont permis la réalisation de
programmes informatiques surpassant l'homme dans certaines de ses
capacités cognitives emblématiques : le jeu d'échecs en 1997, le jeu de
go en 2016 et le poker en 2017.
L'une des origines de l'intelligence artificielle se trouve
probablement dans l'article d'Alan Turing « Computing Machinery and
Intelligence » (Mind, octobre 1950)^[6], où Turing explore le problème
et propose une expérience maintenant connue sous le nom de test de
Turing dans une tentative de définition d'un standard permettant de
qualifier une machine de « consciente ». Il développe cette idée dans
plusieurs forums, dans la conférence « L'intelligence de la machine,
une idée hérétique »^[7], dans la conférence qu'il donne à la BBC
3^e programme le 15 mai 1951 « Les calculateurs numériques peuvent-ils
penser ? »^[8] ou la discussion avec M.H.A. Newman, Sir Geoffrey
Jefferson et R.B. Braithwaite les 14 et 23 janvier 1952 sur le thème
« Les ordinateurs peuvent-ils penser? »^[9]. L'autre origine probable
est la publication, en 1949, par Warren Weaver de son mémorandum sur la
traduction automatique des langues^[10] qui suggère qu'une machine
puisse faire une tâche qui relève typiquement de l'intelligence
humaine.
On considère que l'intelligence artificielle, en tant que domaine de
recherche, a été créée à la conférence qui s'est tenue sur le campus de
Dartmouth College pendant l'été 1956^[11] à laquelle assistaient ceux
qui vont marquer la discipline. L'intelligence artificielle se
développe ensuite surtout aux États-Unis à l'université Stanford sous
l'impulsion de John McCarthy, au MIT sous celle de Marvin Minsky, à
l'université Carnegie-Mellon sous celle de Allen Newell et Herbert
Simon et à l'université d'Édimbourg sous celle de Donald Michie. En
France, l'un des pionniers est Jacques Pitrat.
Toutefois le sujet de l'intelligence artificielle est un sujet dont les
bornes peuvent varier. Par exemple, la recherche d'un itinéraire était
considéré comme un problème d'intelligence artificielle dans les années
1950, alors que depuis que des applications sont dotées d'algorithmes
pour résoudre ces questions la recherche d'itinéraires n'est plus
considérée comme de l'intelligence artificielle^[12].
Prix Turing[modifier | modifier le code]
Plusieurs prix Turing ont été attribués à des pionniers de
l'intelligence artificielle, citons: Marvin Minsky en 1969, John
McCarthy en 1971, Allen Newell et Herbert Simon en 1975, Edward
Feigenbaum et Raj Reddy en 1994, Judea Pearl en 2011.
Faits marquants depuis les années 2000[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle est un sujet d'actualité au XXI^e siècle.
En 2004, l'Institut Singularity a lancé une campagne Internet appelée
« Trois lois dangereuses » : « Three Laws Unsafe » (en lien avec les
trois lois d'Asimov) pour sensibiliser aux questions de la
problématique de l'intelligence artificielle et l'insuffisance des lois
d'Asimov en particulier. (Singularity Institute for Artificial
Intelligence 2004)^[13].
En 2005, le projet Blue Brain est lancé, il vise à simuler le cerveau
des mammifères. Il s'agit d'une des méthodes envisagées pour réaliser
une IA. Ils annoncent de plus comme objectif de fabriquer, dans dix
ans, le premier « vrai » cerveau électronique^[14]. En mars 2007, le
gouvernement sud-coréen a annoncé que plus tard dans l'année, il
émettrait une charte sur l'éthique des robots, afin de fixer des normes
pour les utilisateurs et les fabricants. Selon Park Hye-Young, du
ministère de l'Information et de la communication, la Charte reflète
les trois lois d'Asimov : la tentative de définition des règles de base
pour le développement futur de la robotique. En juillet 2009,
Californie, conférence organisé par l'Association for the Advancement
of Artificial Intelligence (AAAI), où un groupe d'informaticiens se
demande s'il devrait y avoir des limites sur la recherche qui pourrait
conduire à la perte de l'emprise humaine sur les systèmes
informatiques, et où il était également question de l'explosion de
l'intelligence (artificielle) et du danger de la singularité
technologique conduisant à un changement d'ère, ou de paradigme
totalement en dehors du contrôle humain^[15]^,^[16].
En 2009, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a lancé un
projet visant à repenser la recherche en intelligence artificielle. Il
réunira des scientifiques qui ont eu du succès dans des domaines
distincts de l'IA. Neil Gershenfeld déclare « Nous voulons
essentiellement revenir 30 ans en arrière, et de revoir quelques
directions aujourd'hui gelées »^[17].
En novembre 2009, l'US Air Force cherche à acquérir 2 200 PlayStation
3^[18] pour utiliser le processeur cell à 7 ou 8 cœurs qu'elle contient
dans le but d'augmenter les capacités de leur superordinateur constitué
de 336 PlayStation 3 (total théorique 52,8 PetaFlops en double
précision). Le nombre sera réduit à 1 700 unités le 22 décembre
2009^[19]. Le projet vise le traitement vidéo haute-définition, et
l'« informatique neuromorphique », ou la création de calculateurs avec
des propriétés/fonctions similaires au cerveau humain^[18].
Le 27 janvier 2010, l'US Air Force demande l'aide de l'industrie pour
développer une intelligence avancée de collecte d'information et avec
la capacité de décision rapide pour aider les forces américaines pour
attaquer ses ennemis rapidement à leurs points les plus vulnérables.
L'US Air Force utilisera une intelligence artificielle, le raisonnement
ontologique, et les procédures informatique basées sur la connaissance,
ainsi que d'autres traitement de données avancées afin de frapper
l'ennemi au meilleur point^[20]. D'autre part, d’ici 2020, plus de
mille bombardiers et chasseurs F-22 et F-35 de dernière génération,
parmi plus de 2 500 avions militaires, commenceront à être équipés de
sorte que, d’ici 2040, tous les avions de guerre américains soient
pilotés par intelligence artificielle, en plus des 10 000 véhicules
terrestres et des 7 000 dispositifs aériens commandés d'ores et déjà à
distance^[21].
Le 16 février 2011, Watson, le superordinateur conçu par IBM, remporte
deux des trois manches du jeu télévisé Jeopardy! en battant largement
ses deux concurrents humains en gains cumulés. Pour cette IA, la
preformance a résidé dans le fait de répondre à des questions de
culture générale (et non un domaine technique précis) dans des délais
très courts. En février 2016, l'artiste et designer Aaron Siegel
propose de faire de Watson un candidat à l'élection présidentielle
américaine afin de lancer le débat sur « le potentiel de l’intelligence
artificielle dans la politique »^[22].
En mai 2013, Google ouvre un laboratoire de recherches dans les locaux
de la NASA. Grâce à un super ordinateur quantique conçu par D-Wave
Systems et qui serait d'après cette société 11 000 fois plus performant
qu'un ordinateur actuel (de 2013)^[23], ils espèrent ainsi faire
progresser l'intelligence artificielle et notamment l'apprentissage
automatique. Raymond Kurzweil est engagé en décembre 2012 par Google
afin de participer et d'améliorer l'apprentissage automatique des
machines et des IA^[24].
En 2014-2015, à la suite du développement rapide du deep learning, et à
l'encontre des penseurs transhumanistes, quelques scientifiques et
membres de la communauté high tech craignent que l'intelligence
artificielle ne vienne à terme dépasser les performances de
l'intelligence humaine. Parmi eux, l'astrophysicien britannique Stephen
Hawking^[25], le fondateur de Microsoft Bill Gates^[26] et le PDG de
Tesla Elon Musk^[27].
Les géants de l'Internet s'intéressent de plus en plus à l'IA^[28]. Le
3 janvier 2016, le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, s’est donné
pour objectif de l’année de « construire une intelligence artificielle
simple pour piloter ma maison ou m’aider dans mon
travail »^[réf. nécessaire] Il avait déjà créé en 2013 le laboratoire
Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR) dirigé par le chercheur
français Yann LeCun et ouvert un laboratoire de recherche permanente
dans le domaine à Paris^[29].
Apple a de son côté récemment acquis plusieurs start-up du secteur
(Perceptio, VocalIQ, Emotient et Turi)^[30].
En France[modifier | modifier le code]
En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis
Laurière, Claude-François Picard, Jacques Pitrat et Jean-Claude
Simon^[31]. Un congrès national annuel Reconnaissance de formes et
intelligence artificielle est créé en 1979 à Toulouse^[32]. En lien
avec l'organisation de la conférence IJCAI (en) à Chambéry en 1993, et
la création d'un GRECO-PRC^[33] intelligence artificielle, en 1983, il
donne naissance à une société savante, l'AFIA en 1989, qui, entre
autres, organise des conférences nationales en intelligence
artificielle^[34].
Dès le début de l'année 2017, les initiatives se multiplient et
s'accélèrent^[pourquoi ?]. Le 17 janvier 2017, le fonds de
capital-risque Serena Capital lance un fonds de 80 millions d’euros
dédié à l’investissement dans les start-up européennes du big data et
de l'intelligence artificielle^[35]. Le 19 janvier 2017, une audition
se tient au Sénat « L'intelligence Artificielle menace-t-elle nos
emplois ? »^[36]. Le 20 janvier 2017, Axelle Lemaire entend valoriser
les potentiels scientifiques et industriels de notre pays grâce au
projet « France IA »^[37].
Test de Turing[modifier | modifier le code]
Schéma du test de Turing.
Article détaillé : Test de Turing.
À l’orée des années 1950, entre la naissance de la cybernétique et
l’émergence quelques années plus tard de l’intelligence artificielle,
alors que les meilleurs esprits du temps s’interrogent sur la
possibilité de construire des machines pensantes, Alan Turing propose,
dès le début d’un article demeuré célèbre, un test pour déterminer si
une machine peut être définie par « consciente »^[pas clair]^[38].
Définir l’intelligence est un défi et il n’est pas certain qu’on puisse
y arriver un jour d’une façon satisfaisante. C’est cette remarque qui
poussa le mathématicien britannique Alan Turing, il y a soixante ans, à
proposer « le jeu de l’imitation » qui fixait un objectif précis à la
science naissante des ordinateurs que l'on n'appelait pas encore
informatique en francophonie. Ce « jeu de l'imitation » suggérait qu'un
juge fictif puisse dialoguer d'une part avec une machine et d'autre
part avec un humain à l'aide d'un terminal sans pouvoir les
discriminer^[39].
Jusqu'à ce jour, aucun logiciel n'a encore pu réussir ce test, à savoir
se comporter de façon à ne pas être discriminé d'un humain, malgré de
nombreuses tentatives. Devant la persistance de ces échecs certains
informaticiens^[Lesquels ?] pensent que mettre au point un programme
aussi complexe ne démontrera pas l'intelligence des programmes ni leur
capacité à penser.
De nos jours, une machine peut certes réviser et faire évoluer des
objectifs qu’on lui a attribués. Une machine peut même être programmée
pour pouvoir restructurer sa connaissance initiale à partir
d’informations reçues ou perçues. Mais la machine d’aujourd’hui ne
pense pas à proprement parler, car elle n’a pas conscience d’elle-même
(et en particulier de ses limites), elle ne peut pas ultimement décider
de ses buts ni imaginer de nouvelles formes de représentations du
monde^[38].
Intelligence artificielle forte[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Philosophie de l'intelligence artificielle.
Définition[modifier | modifier le code]
Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une
machine capable non seulement de produire un comportement intelligent,
mais d’éprouver une impression d'une réelle conscience de soi, de
« vrais sentiments » (quoi qu’on puisse mettre derrière ces mots), et
« une compréhension de ses propres raisonnements »^[40].
L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline,
mais a également suscité de nombreux débats. En se fondant sur
l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que des
chercheurs n'hésitent pas à affirmer ^[41], que la conscience a un
support biologique et donc matériel, les scientifiques ne voient
généralement pas d’obstacle de principe à créer un jour une
intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique.
Selon les tenants de l'IA forte, si à l'heure actuelle il n'y a pas
d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être humain, ce
n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune
limite fonctionnelle (un ordinateur est une machine de Turing
universelle avec pour seules limites les limites de la calculabilité),
il n'y aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir
les logiciels appropriés (programme, base de données...). Elle permet
notamment de modéliser des idées abstraites.
Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code]
Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain
à celle d'un ordinateur peut aider à comprendre les ordres de grandeur
pour estimer la possibilité pratique ou non d'une intelligence
artificielle forte, de même qu'un simple calcul de puissance en kW
permet grosso modo de dire qu'un camion donné pourra espérer
transporter commodément telle ou telle charge ou si cela lui sera
impossible. Voici quelques exemples d'ordres de grandeur en traitement
de l'information :
* balance de Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux
poids) ;
* mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par
seconde sur 32 bits ;
* Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 @ 50 MHz (1992) : 160
milliards d'opérations par seconde.
Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise
surtout les ordres de grandeur en présence et leur évolution
relativement rapide (2015).
L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur
les ordinateurs typiques de 1970 effectuant 10^7 opérations logiques
par seconde^[42]^,^[43]. Le cerveau humain, formé de 10^11 neurones ne
pouvant chacun commuter plus de 100 fois par seconde en raison de leur
temps de relaxation permettait beaucoup plus de traitements logiques
par unité de temps (10^14 opérations logiques par seconde)^[43]. Ce
handicap technique précis n'existe plus sur les ordinateurs actuels
(2015), travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 GHz
environ.
Il s'agit là de processeurs destinés au particulier. Concernant des
machines comme Blue Gene, le rapport du nombre de comparaisons par
seconde entre ordinateur et cerveau ont même changé de sens.
Un article de 2013^[44] examine par plusieurs voies quelle pourrait
être la capacité mémoire nécessaire et, selon le mode de calcul,
obtient des chiffres très différents : 1 To, 100 To, 2 500 To (voir big
data), évoquant aussi par jeu 300 Mo, soit 60 MP3 de 3 minutes.
Le matériel serait donc maintenant présent. Du logiciel à la mesure de
ce matériel resterait à développer. En effet, l'important n'est pas de
raisonner plus vite, en traitant plus de données, ou en mémorisant plus
de choses que le cerveau humain^[45], l'important est de traiter les
informations de manière appropriée.
L'IA souligne la difficulté à expliciter toutes les connaissances
utiles à la résolution d'un problème complexe. Certaines connaissances
dites implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables.
Par exemple, qu'est-ce qui distingue un visage familier de deux cents
autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimer^[46].
L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est
exploitée depuis les années 1980 (voir Réseau de neurones). Néanmoins,
un autre type de complexité apparaît : la complexité structurelle.
Comment mettre en relation des modules spécialisés pour traiter un
certain type d'informations, par exemple un système de reconnaissance
des formes visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un
système lié à la motivation, à la coordination motrice, au langage,
etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son
apprentissage par l'expérience réalisé, l'« intelligence »
correspondante peut être distribuée en un grand nombre d'exemplaires,
par exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant
ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non, mais le dire tout
de suite grâce à des applications dites de credit scoring.
Enfin, au-delà de la simple technique, il reste à savoir de quel type
serait la relation entre l'homme et la machine intelligente : bonne et
peut-être non exempte de bugs, comme dans Les Robots d'Asimov, ou
carrément hostile comme dans Terminator sont deux exemples
possibles^[47].
Diversité des opinions[modifier | modifier le code]
Les principales opinions soutenues pour répondre à la question d’une
intelligence artificielle consciente sont les suivantes :
* Impossible : la conscience serait le propre des organismes vivants,
et elle serait liée à la nature des systèmes biologiques. Cette
position est défendue principalement par des religieux.
+ Problème : Elle rappelle toutefois toutes les controverses
passées entre vitalistes et matérialistes.
* Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les
ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont
l’organisation matérielle serait fondée sur des processus
quantiques. Cette position est défendue notamment par Roger
Penrose. Des algorithmes quantiques sont théoriquement capables de
mener à bien des calculs hors de l'atteinte pratique des
calculateurs conventionnels (complexité en
[MATH: N ln
( N )
{\displaystyle
N\ln(N)~} :MATH]
N\ln(N)~ au lieu de
[MATH: N 2
{\displaystyle N^{2}~}
:MATH]
N^{2}~ , par exemple, sous réserve d'existence du calculateur
approprié). Au-delà de la rapidité, le fait que l'on puisse
envisager des systèmes quantiques en mesure de calculer des
fonctions non-turing-calculables (voir Hypercalcul) ouvre des
possibilités qui - selon cet auteur - sont fondamentalement
interdites aux machines de Turing.
+ Problème : On ne dispose pas encore pour le moment
d'algorithmes d'IA à mettre en œuvre dans ce domaine. Tout
cela reste donc spéculatif.
* Impossible avec des machines manipulant des symboles comme les
ordinateurs actuels, mais possible avec des systèmes dont
l’organisation matérielle mimerait le fonctionnement du cerveau
humain, par exemple avec des circuits électroniques spécialisés
reproduisant le fonctionnement des neurones.
+ Problème : Le système en question répondant exactement de la
même façon que sa simulation sur ordinateur - toujours
possible - au nom de quel principe leur assigner une
différence ?^[48]
* Impossible avec les algorithmes classiques manipulant des symboles
(logique formelle), car de nombreuses connaissances sont difficiles
à expliciter mais possible avec un apprentissage par l'expérience
de ces connaissances à l'aide d'outils tels que des réseaux de
neurones formels, dont l'organisation logique et non matérielle
s'inspire des neurones biologiques, et utilisés avec du matériel
informatique conventionnel.
+ Problème : si du matériel informatique conventionnel est
utilisé pour réaliser un réseau de neurones, alors il est
possible de réaliser l'IA avec les ordinateurs classiques
manipulant des symboles (puisque ce sont les mêmes machines,
voir Thèse de Church-Turing). Cette position parait donc
incohérente. Toutefois, ses défenseurs (thèse de l'IA forte)
arguent que l'impossibilité en question est liée à notre
inaptitude à tout programmer de manière explicite, elle n'a
rien à voir avec une impossibilité théorique. Par ailleurs, ce
que fait un ordinateur, un système à base d'échanges de bouts
de papier dans une salle immense peut le simuler quelques
milliards de fois plus lentement. Or il peut rester difficile
à admettre que cet échange de bouts de papiers « ait une
conscience ». Voir Chambre chinoise. Selon les tenants de l'IA
forte, cela ne pose toutefois pas de problème.
* Impossible car la pensée n'est pas un phénomène calculable par des
processus discrets et finis. Pour passer d'un état de pensée au
suivant, il y a une infinité non dénombrable, une continuité
d'états transitoires. Cette idée est réfutée par Alain Cardon
(Modéliser et concevoir une Machine pensante).
* Possible avec des ordinateurs manipulant des symboles. La notion de
symbole est toutefois à prendre au sens large. Cette option inclut
les travaux sur le raisonnement ou l'apprentissage symbolique basé
sur la logique des prédicats, mais aussi les techniques
connexionnistes telles que les réseaux de neurones, qui, à la base,
sont définies par des symboles. Cette dernière opinion constitue la
position la plus engagée en faveur de l'intelligence artificielle
forte.
Des auteurs comme Douglas Hofstadter (mais déjà avant lui Arthur C.
Clarke ou Alan Turing) (voir le test de Turing) expriment par ailleurs
un doute sur la possibilité de faire la différence entre une
intelligence artificielle qui éprouverait réellement une conscience, et
une autre qui simulerait exactement ce comportement. Après tout, nous
ne pouvons même pas être certains que d’autres consciences que la
nôtre, y compris chez des humains, éprouvent réellement quoi que ce
soit, si ce n'est par une pétition de principe qui spécule que chaque
humain se retrouve à l'identique chez tous les autres. On retrouve là
le problème connu du solipsisme en philosophie.
Travaux complémentaires[modifier | modifier le code]
Le mathématicien de la physique Roger Penrose^[49] pense que la
conscience viendrait de l'exploitation de phénomènes quantiques dans le
cerveau (voir microtubules), empêchant la simulation réaliste de plus
de quelques dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les
résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à présent
isolé sur cette question. Un autre chercheur a présenté depuis une
thèse de même esprit quoique moins radicale : Andrei Kirilyuk^[50].
Cette spéculation reste néanmoins marginale par rapport aux travaux des
neurosciences. L'action de phénomènes quantiques est
évidente^[réf. nécessaire] dans le cas de la rétine (quelques quanta de
lumière seulement suffisent à une perception) ou de l'odorat, mais elle
ne constitue pas une condition préalable à un traitement efficace de
l'information. En effet, le traitement de l'information effectué par le
cerveau est relativement robuste^[réf. nécessaire] et ne dépend pas de
l'état quantique de chaque molécule, ni même de la présence ou de la
connexion de neurones isolés.
Cela dit, l’intelligence artificielle est loin de se limiter aux seuls
réseaux de neurones, qui ne sont généralement utilisés que comme
classifieurs. Les techniques de résolution générale de problèmes et la
logique des prédicats^[51], entre autres, ont fourni des résultats
significatifs et sont exploités par des ingénieurs et chercheurs dans
plusieurs domaines (en particulier depuis Mycin (en) en 1973 pour le
diagnostic des maladies du sang).
Intelligence artificielle faible[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Intelligence artificielle faible.
La notion d’intelligence artificielle faible constitue une approche
pragmatique d’ingénieur : chercher à construire des systèmes de plus en
plus autonomes (pour réduire le coût de leur supervision), des
algorithmes capables de résoudre des problèmes d’une certaine classe,
etc. Mais, cette fois, la machine simule l'intelligence, elle semble
agir comme si elle était intelligente. On en voit des exemples concrets
avec les programmes conversationnels qui tentent de passer le test de
Turing, comme ELIZA. Ces logiciels parviennent à imiter de façon
grossière le comportement d'humains face à d'autres humains lors d'un
dialogue.
Joseph Weizenbaum, créateur du programme ELIZA, met en garde le public
dans son ouvrage Computer Power and Human Reason : si ces programmes
« semblent » intelligents, ils ne le sont pas : ELIZA simule très
grossièrement un psychologue en relevant immédiatement toute mention du
père ou de la mère, en demandant des détails sur tel élément de phrase
et en écrivant de temps en temps « Je comprends. », mais son auteur
rappelle qu'il s'agit d'une simple mystification : le programme ne
comprend en réalité rien.
Les tenants de l'IA forte admettent que s'il y a bien dans ce cas
simple simulation de comportements intelligents, il est aisé de le
découvrir et qu'on ne peut donc généraliser. En effet, si on ne peut
différencier expérimentalement deux comportements intelligents, celui
d'une machine et celui d'un humain, comment peut-on prétendre que les
deux choses ont des propriétés différentes ? Le terme même de
« simulation de l'intelligence » est contesté et devrait, toujours
selon eux, être remplacé par « reproduction de l'intelligence ».
Les tenants de l'IA faible arguent que la plupart des techniques
actuelles d’intelligence artificielle sont inspirées de leur paradigme.
Ce serait par exemple la démarche utilisée par IBM dans son projet
nommé Autonomic computing. La controverse persiste néanmoins avec les
tenants de l'IA forte qui contestent cette interprétation.
Simple évolution, donc, et non révolution : l’intelligence artificielle
s’inscrit à ce compte dans la droite succession de ce qu’ont été la
recherche opérationnelle dans les années 1960, la supervision (en
anglais : process control) dans les années 1970, l’aide à la décision
dans les années 1980 et le data mining dans les années 1990. Et, qui
plus est, avec une certaine continuité.
Il s'agit surtout d'intelligence humaine reconstituée, et de
programmation ad hoc d'un apprentissage, sans qu'une théorie
unificatrice n'existe pour le moment (2011). Le Théorème de Cox-Jaynes
indique toutefois, ce qui est un résultat fort, que sous cinq
contraintes raisonnables, tout procédé d'apprentissage devra être soit
conforme à l'inférence bayésienne, soit incohérent à terme, donc
inefficace^[52].
Estimation de faisabilité[modifier | modifier le code]
Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de
Turing et de Grice à ce sujet, propose^[53] six « préceptes »
conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont
déjà mises en œuvre par des systèmes existants :
* objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le
système) ;
* textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase,
qu'elles émanent du système ou de l'utilisateur) ;
* apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations
issues des propos de l'utilisateur) ;
* questionnement (demande de précisions de la part du système) ;
* rectification (suggestion de rectifications à la question posée,
lorsque nécessaire) ;
* explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a
apportée précédemment).
Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par
lui-même une représentation de l'utilisateur auquel il a affaire, pour
s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter au
système à partir du moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une
machine : il ne conversera pas de la même manière avec un système
automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui présente pour le
concepteur l'avantage pragmatique de simplifier certains aspects du
dialogue.
Courants de pensée[modifier | modifier le code]
La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement
son caractère pluridisciplinaire et se nourrissait des contributions
les plus diverses : neurophysiologie, psychologie, logique, sciences
sociales… Et c’est tout naturellement qu’elle envisagea deux approches
des systèmes, deux approches reprises par les sciences cognitives et de
ce fait l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition
(du haut vers le bas) et une approche contraire par construction
progressive du bas vers le haut.
Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que
contradictoires : on est à l'aise pour décomposer rapidement ce que
l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls
éléments que l'on connaît afin de se familiariser avec les concepts
émergents est plus utile pour les domaines inconnus. Elles sont
respectivement à la base des hypothèses de travail que constituent le
cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui (2005)
d'opérer progressivement leur fusion.
Le HOWTO de Linux sur l'intelligence artificielle v3.0^[54], révisé le
15 décembre 2012, adopte pour la commodité du lecteur la taxinomie
suivante :
* Systèmes symboliques ;
* Connexionnisme ;
* Calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ;
* Alife (vie artificielle) et Complexité ;
* Agents et robotique.
Cognitivisme[modifier | modifier le code]
Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que
par des procédés évidemment très différents), manipule essentiellement
des symboles élémentaires. Dans son livre La société de l’esprit,
Marvin Minsky, s’appuyant sur des observations du psychologue Jean
Piaget, envisage le processus cognitif comme une compétition d’agents
fournissant des réponses partielles et dont les avis sont arbitrés par
d’autres agents. Il cite les exemples suivants de Piaget :
* L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un
verre, plus il y a d’eau dans ce verre. Après avoir joué avec des
transvasements successifs, il intègre le fait que la notion de
hauteur du liquide dans le verre entre en compétition avec celle du
diamètre du verre, et arbitre de son mieux entre les deux.
* Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à
modeler : la réduction de plusieurs objets temporairement
représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un concept
de conservation de la quantité de matière.
Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la
formation de l’esprit, qui dégagent quelques règles pour arbitrer les
différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et
erreurs.
Connexionnisme[modifier | modifier le code]
Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels,
envisage la cognition comme le résultat d’une interaction globale des
parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le chien dispose
d'une sorte de connaissance des équations différentielles du mouvement,
puisqu’il arrive à attraper un bâton au vol. Et pas davantage qu’un
chat ait aussi une sorte de connaissance de la loi de chute des corps,
puisqu’il se comporte comme s’il savait à partir de quelle hauteur il
ne doit plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol.
Cette faculté qui évoque un peu l’intuition des philosophes se
caractériserait par la prise en compte et la consolidation d’éléments
perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la
conscience, ou en tout cas n’y déclenche d’interprétation particulière.
Synthèse[modifier | modifier le code]
Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des
travaux :
* la redondance (le système est peu sensible à des pannes
ponctuelles) ;
* la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ;
cette notion diffère de la réentrance en programmation) ;
* la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont
dégagés et renforcés).
Différentes facettes[modifier | modifier le code]
On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou
séparément, dans un système d’intelligence artificielle tels que :
* le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ;
* la traduction automatique, si possible en temps réel ou très
légèrement différé ;
* le traitement automatique du langage naturel ;
* le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ;
* l’apprentissage automatique ;
* la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis
Baron et de l'Ircam) ;
* la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général,
etc. ;
* l'intégration automatique d’informations provenant de sources
hétérogènes, (fusion de données) ;
* l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur
l'émotion) et l'éventualité d'une subjectivité artificielle ;
* etc.
Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent
intervenir dans les fonctions suivantes :
* l'aide aux diagnostics ;
* l'aide à la décision ;
* la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes
d'allocation de ressources ;
* l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou
demandant une grande précision ;
* l'automatisation de tâches ;
* etc.
Conception de systèmes[modifier | modifier le code]
Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus
commodes que d’autres pour écrire des applications d’intelligence
artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans doute les plus
médiatisés. Lisp constituait une solution ingénieuse pour faire de
l’intelligence artificielle en Fortran^[Contradiction]. ELIZA (le
premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable »
intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise
aussi, plus pour des raisons de disponibilité et de performance que de
commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp a eu pour sa
part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le
langage Scheme et les langages typés de la programmation fonctionnelle
comme Haskell ou OCaml.
Des programmes de démonstration de théorèmes géométriques simples ont
existé dès les années 1960 ; et des logiciels tels que Maple ou
Mathematica effectuent aujourd’hui des travaux d’intégration symbolique
qui, il y a trente ans encore, étaient du ressort d’un étudiant de
mathématiques supérieures.
Utilisation[modifier | modifier le code]
Un robot NAO en 2014.
Domaines d’application[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une
variété de domaines tels que :
* la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à
l'octroi d'un crédit (credit-scoring) ;
* la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où
une intelligence artificielle va gérer entièrement un fonds^[55] ou
encore la plateforme d'analyse prédictive Sidetrade ;
* le militaire, avec des systèmes tels que les drones, les systèmes
de commandement et l'aide à la décision ; L’utilisation des
intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de
plus en plus important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de
dollars pour trois années de recherches dans tous les domaines
requis à l’automatisation de l’armement militaire^[56].
* les jeux ;
* la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic ;
* le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice,
d'aider à la décision et de trancher les cas simples ;
* la logistique, au travers d'approches heuristiques de type
résolution de problème de satisfaction de contraintes ;
* la robotique
Futur : il lui reste à faire, entre autres, en intelligence
artificielle faible :
* générateur de film complet, en image de synthèse, de A à Z, à
partir des souhaits des utilisateurs.
* robot employé de maison
* débogage
* programmation
* Journalisme: des "robots journalistes" pourraient à terme aider les
journalistes en les débarrassant de tâches ingrates, notamment la
veille ou la vérification des fake news^[57].
* Marketing: le programme "Albert", développé par Adgorythms permet
de faciliter les prises de décision dans des campagnes de marketing
digital^[58].
Jeux vidéo[modifier | modifier le code]
L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée depuis longtemps
dans la conception de joueurs artificiels pour le jeu d'échecs.
Toutefois, c'est dans les jeux vidéo que l'intelligence artificielle
s'est le plus popularisée.
Celle-ci bénéficie en effet des progrès de l'informatique, avec par
exemple les cartes graphiques dédiées qui déchargent le processeur
principal des tâches graphiques. Le processeur principal peut désormais
être utilisé pour développer des systèmes d’IA plus perfectionnés. Par
exemple, l'intelligence artificielle peut être utilisée pour 'piloter'
des bots (c'est-à-dire les personnages artificiels) évoluant dans les
MMOGs ou les mondes virtuels, mais on peut aussi citer son utilisation
dans des jeux de simulation, ou pour animer des personnages
artificiels.
Dans le domaine du jeu vidéo, l’IA caractérise toute prise de décision
d’un personnage (ou d’un groupe) géré par le jeu, et contraint par
l’intérêt ludique : une « meilleure » IA ne donne pas forcément un jeu
plus jouable^[59], l’objectif est de donner l’illusion d’un
comportement intelligent^[59]. L'éventail de sujets (recherche de
chemin, animation procédurale, planifications stratégiques…) sont
réalisables par des techniques classiques issues de l'IA symbolique
(automates, script, systèmes multi-agents…), fortement dépendante de
l’expertise humaine^[60]. Cette approche est préférée par rapport aux
techniques d'intelligence artificielle plus académiques (réseaux de
neurones, algorithmes génétiques), car mieux contrôlée^[61]. Ces
approches partagent toutes les mêmes contraintes de ressources
restreintes, que ce soit en mémoire, en temps de développement, ou en
temps de calcul, même si globalement ces ressources augmentent plus les
projets sont récents^[61].
Jusqu'à la fin des années 1990, l’IA dans les jeux vidéo (plus
particulièrement dans les jeux de stratégie en temps réel) a été
délaissée par rapport au rendu visuel et sonore. L’« évolution vers des
univers toujours plus réalistes, leur peuplement par des personnages
[…] aux comportements crédibles devient une problématique
importante »^[60]. Pour éviter ce contraste, et coupler dans le même
temps au délestage d’une grosse partie de l’aspect graphique des
processeurs vers les cartes graphiques^[62], on constate à cette
période une augmentation des ressources investies dans l’IA (temps de
développement, ressource processeur)^[62]. Certains jeux sont
précurseurs (Creatures, Black and White) car l’IA y constitue l’élément
central ludique^[réf. nécessaire]. Partant d’une approche à base de
règles rigides, les jeux utilisent alors des IA plus flexibles,
diversifiant les techniques mises en œuvre^[59]. Aujourd'hui la plupart
des jeux vidéo utilisent des solutions ad hoc, il existe néanmoins des
solutions middleware et également des solutions matérielles^[63]
toutefois très minoritaires^[réf. nécessaire].
Avec les jeux en réseau, le besoin d’IA a tout d’abord été
négligé^[62], mais, particulièrement avec l’apparition des jeux
massivement multijoueur, et la présence d’un nombre très important de
joueurs humains se confrontant à des personnages non joueur, ces
derniers ont un besoin très important de pouvoir s'adapter à des
situations qui ne peuvent être prévues. Actuellement ces types de jeux
intéressent particulièrement des chercheurs en IA, y trouvant un
environnement adéquat pour y éprouver différentes architectures
adaptatives^[60].
L'« IA scriptée » est une forme d'intelligence artificielle sans
apprentissage, du type : « si le joueur a telle position, alors faire
prendre tel chemin à deux PNJ », sans que le logiciel sache que cela
encercle le joueur, ou ne varie sa stratégie.
Précurseurs[modifier | modifier le code]
Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de
réflexion est tout à fait ancien, et il apparaît régulièrement au cours
de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une intelligence
artificielle et les principaux précurseurs de cette discipline sont les
suivants.
Automates[modifier | modifier le code]
Article connexe : Automate.
Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine »
date de 800 avant notre ère, en Égypte. La statue du dieu Amon levait
le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les prétendants qui
défilaient devant lui, puis elle « prononçait » un discours de
consécration. Les Égyptiens étaient probablement conscients de la
présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et déclarant les paroles
sacrées derrière la statue, mais cela ne semblait pas être pour eux
contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque,
Homère, dans L'Iliade (XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés
par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis de roues en or,
capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans
la demeure du dieu ; ou encore, deux servantes forgées en or qui
l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant de bronze Talos, gardien
des rivages de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du
dieu.
Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le III^e et le
I^er siècle avant notre ère, d’une école d’ingénieurs fondée par
Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à
l’amusement tels des corbeaux qui chantaient. Héron L'Ancien décrit
dans son traité « Automates », un carrousel animé grâce à la vapeur et
considéré comme anticipant les machines à vapeur. Les automates
disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a prêté à Roger
Bacon la conception d'automates doués de la parole; en fait,
probablement de mécanismes simulant la prononciation de certains mots
simples.
Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour
amuser le roi de France, François I^[64]. Gio Battista Aleotti et
Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et
chantants, des flûtistes mécaniques, des nymphes, des dragons et des
satyres animés pour égayer des fêtes aristocratiques, des jardins et
des grottes. René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un automate
qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs une
réflexion d’un modernisme étonnant sur les différences entre la nature
des automates, et celles d’une part des animaux (pas de différence) et
d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en
font le précurseur méconnu d’un des principaux thèmes de la
science-fiction : l'indistinction entre le vivant et l’artificiel,
entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences
artificielles.
Le canard artificiel de Vaucanson (1738).
Jacques de Vaucanson a construit en 1738 un « canard artificiel de
cuivre doré, qui boit, mange, cancane, barbote et digère comme un vrai
canard ». Il était possible de programmer les mouvements de cet
automate, grâce à des pignons placés sur un cylindre gravé, qui
contrôlaient des baguettes traversant les pattes du canard. L’automate
a été exposé pendant plusieurs années en France, en Italie et en
Angleterre, et la transparence de l’abdomen permettait d’observer le
mécanisme interne. Le dispositif permettant de simuler la digestion et
d’expulser une sorte de bouillie verte fait l’objet d’une controverse.
Certains commentateurs estiment que cette bouillie verte n’était pas
fabriquée à partir des aliments ingérés, mais préparée à l’avance.
D’autres estiment que cet avis n’est fondé que sur des imitations du
canard de Vaucanson. Malheureusement, l’incendie du Musée de Nijni
Novgorod en Russie vers 1879 détruisit cet automate.
Les artisans Pierre et Louis Jaquet-Droz fabriquèrent parmi les
meilleurs automates fondés sur un système purement mécanique, avant le
développement des dispositifs électromécaniques. Certains de ces
automates, par un système de cames multiples, étaient capables d'écrire
un petit billet (toujours le même). Enfin, Les Contes d'Hoffmann (et
ballet) L'Homme au sable décrit une poupée mécanique dont s'éprend le
héros.
Pensée automatique[modifier | modifier le code]
Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives
suivantes peuvent être citées :
* Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du
XIII^e siècle, a fait la première tentative pour engendrer des
idées par un système mécanique. Il combinait aléatoirement des
concepts grâce à une sorte de règle à calcul, un zairja, sur
laquelle pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et
de symboles philosophiques. Il baptisa sa méthode Grand Art (Ars
Magna), fondée sur l’identification de concepts de base, puis leur
combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes.
Raymond Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la
morale, à la médecine et à l’astrologie. Mais il n’utilisait que la
logique déductive, ce qui ne permettait pas à son système
d’acquérir un apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses
principes de départ : seule la logique inductive le permet.
* Gottfried Wilhelm Leibniz, au XVII^e siècle, a imaginé un calcul
pensant (calculus rationator), en assignant un nombre à chaque
concept. La manipulation de ces nombres aurait permis de résoudre
les questions les plus difficiles, et même d’aboutir à un langage
universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des principales
difficultés de cette méthode, également rencontrée dans les travaux
modernes sur l’intelligence artificielle, est l’interconnexion de
tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes
les autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée.
* George Boole a inventé la formulation mathématique des processus
fondamentaux du raisonnement, connue sous le nom d’algèbre de
Boole. Il était conscient des liens de ses travaux avec les
mécanismes de l’intelligence, comme le montre le titre de son
principal ouvrage paru en 1854 : « Les lois de la pensée » (The
laws of thought), sur l’algèbre booléenne.
* Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le
concept de prédicat, qui est une entité logique soit vraie, soit
fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant des
variables non logiques, n’ayant en soit aucun degré de vérité
(maison, propriétaire). Cette formalisation eut une grande
importance puisqu’elle permit de démontrer des théorèmes généraux,
simplement en appliquant des règles typographiques à des ensembles
de symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que
sur le choix des règles à appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur
joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des symboles qu’il
a inventés et ce sens^[65] n'est pas toujours formalisé, ce qui
ramène au problème de la signification en intelligence
artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs.
* Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du
XX^e siècle un ouvrage intitulé « Principia mathematica », dans
lequel ils résolvent des contradictions internes à la théorie de
Gottlob Frege. Ces travaux laissaient espérer d’aboutir à une
formalisation complète des mathématiques.
* Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront
une construction ouverte, en publiant en 1931 un article intitulé
« Des propositions formellement indécidables contenues dans les
Principia mathematica et autres systèmes similaires ». Sa
démonstration est qu’à partir d’une certaine complexité d’un
système, on peut y créer plus de propositions logiques qu’on ne
peut en démontrer vraies ou fausses. L’arithmétique, par exemple,
ne peut trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres
dont le carré soit -1. Ce choix reste arbitraire et n’est en rien
lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère qu’on pourra
créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles
avec les précédents, au fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si
l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul des prédicats
(logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme
complet.
* Alan Turing invente des machines abstraites et universelles
(rebaptisées les machines de Turing), dont les ordinateurs modernes
sont considérés comme des concrétisations. Il démontre l’existence
de calculs qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas
davantage, dans les cas qu'il cite), sans pour autant que cela
constitue pour Turing un motif pour douter de la faisabilité de
machines pensantes répondant aux critères du test de Turing.
* Irving John Good^[66], Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de
façon très claire les principes assez simples d’un robot à logique
inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne pour
enrichir sa base de connaissances sur la base du Théorème de
Cox-Jaynes. Ils n’ont malheureusement pas traité la question de la
façon dont on pourrait stocker ces connaissances sans que le mode
de stockage entraîne un biais cognitif. Le projet est voisin de
celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique
inductive, et donc propre à résoudre quelques problèmes ouverts.
* Robot à logique inductive^[67].
* Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques
aux ambitions de la raison, en orientant la recherche (Herbert
Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers l’obtention des solutions
en temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la
catégorisation des problèmes selon des classes de difficulté (en
rapport avec les travaux de Cantor sur l’infini).^[réf. souhaitée]
Questionnements[modifier | modifier le code]
Article connexe : Éthique de l'intelligence artificielle.
Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux
technophiles, on verse en général dans l'enthousiasme, le mouvement
transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire, d'autres
s’inquiètent et sont portées par des interrogations, parfois
alarmistes, y compris dans la sphère de la haute technologie. Ainsi,
des figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de Microsoft et
« figure emblématique de la révolution informatique de la fin du
XX^e siècle »^[68] — pensent qu'il faut rester très prudent quant aux
développements futurs de ces technologies, qui pourraient devenir
liberticides ou dangereuses.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre
de questions, notamment celle relative à la possibilité pour les robots
ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver des émotions
et finalement se substituer aux humains. Certaines de ces réactions
sont ouvertement optimistes, d'autres sont au contraire pessimistes. En
2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc consacré à l'IA^[69].
Espoirs et enthousiasme[modifier | modifier le code]
Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence
artificielle a été faite par le statisticien anglais Irving John Good :
« supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence tout ce
dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de
telles machines faisant partie des activités intellectuelles, cette
machine pourrait à son tour créer des machines meilleures
qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en
chaîne de développement de l’intelligence, pendant que l’intelligence
humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la machine ultra
intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de
faire, à condition que ladite machine soit assez docile pour
constamment lui obéir. »^[70]
Pour l'Américain Ray Kurzweil, l'intelligence artificielle dépassera
bientôt l'intelligence naturelle.
La mutation qu'évoque Good correspond à un changement qualitatif du
principe même de progrès, et certains la nomment « singularité »^[71]
qui est un concept central pour de nombreux transhumanistes, qui
s'interrogent très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel
scénario, certains allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu »
numérique appelé à prendre le contrôle du destin de l'humanité, ou à
fusionner avec elle.
Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point
d'une telle machine avant la fin du XX^e siècle. La prédiction ne s’est
toujours pas réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le public à
l'époque : le cours de l’action d'IBM quadrupla^[réf. nécessaire] (bien
que les dividendes trimestriels versés restèrent à peu de près
constants) dans les mois qui suivirent la victoire de Deep Blue sur
Garry Kasparov. Une partie du grand public était en effet persuadée
qu’IBM venait de mettre au point le vecteur d’une telle explosion de
l’intelligence et que cette compagnie en tirerait profit. L’espoir fut
déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple calculateur
évaluant 200 millions de positions à la seconde, sans conscience du jeu
lui-même, fut reconverti en machine classique utilisée pour
l'exploration de données.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme
des transhumanistes, notamment celui de l'ingénieur américain Ray
Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins long terme,
l'intelligence - jusqu'alors confinée dans son support biologique, le
cerveau - deviendra progressivement non-biologique et considérablement
plus puissante au point que des cyborgs remplaceront les humains, ceci
en vertu de ce qu'il appelle le principe de singularité^[72]
Critiques et inquiétudes[modifier | modifier le code]
Le développement de l'intelligence artificielle suscite un certain
nombre de craintes, y compris au sein de la sphère high tech. En 2015,
Bill Gates, ex-PDG de Microsoft, s'inquiète à ce sujet^[73].
Le développement de l'intelligence artificielle ne génère pas que de
l'enthousiasme, il suscite également les plus vives inquiétudes, en
premier lieu d'un certain nombre d'auteurs de science-fiction, tels
Isaac Asimov, William Gibson ou Arthur C. Clarke qui, sur le modèle du
récit de l'Apprenti sorcier, décrivent le risque d'une perte de
contrôle des humains sur le processus technique. Tout récemment,
différents intellectuels ont également pris position.
Ainsi l'astrophysicien Stephen Hawking, selon qui le risque est réel
que des machines deviennent un jour plus intelligentes que les humains
et finissent par les dominer, voire se substituer à eux, de la même
façon que les humains ont exterminé certaines espèces animales et la
majorité des virus^[74].
D'autres personnalités reconnues, notamment dans le milieu de la high
tech, expriment publiquement des craintes similaires. C'est ainsi le
cas, en 2015, de Bill Gates, Elon Musk et Bill Joy^[75]. Selon le
spécialiste américain de l'informatique Moshe Vardi, l'intelligence
artificielle pourrait mettre 50 % de l'humanité au chômage. « Nous
approchons d'une époque où les machines pourront surpasser les hommes
dans presque toutes les tâches ». Son avènement poserait, à terme, la
question de l'utilité même de l'espèce humaine^[76].
Certains industriels prennent ces risques au sérieux. Ainsi, en 2016,
Google pose la question du manque de contrôle potentiel d'agents
apprenants qui pourraient apprendre à empêcher leur interruption dans
une tâche. C'est dans ce sens que la firme développe un « bouton
rouge » intégré en bas niveau dans les IA permettant de désactiver les
intelligences artificielles, sans possibilité de contournement par
celle ci (au delà de simplement "tuer" l'IA, l'objectif de ce "bouton
rouge" est aussi de la geler dans son process, en évitant de l'arrêter,
et éviter ainsi une remise à zéro des apprentissages ou des calculs en
cours)^[77].
Critique de la technique et de la technologie[modifier | modifier le code]
Comme l'explique l'historien François Jarrige, la critique de
l'intelligence artificielle trouve son origine dans celle - plus
ancienne et plus générale - des techniques et de la technologie, dont
Lewis Mumford (aux États-Unis)^[78], Jacques Ellul (en France)^[79] et
Günther Anders (en Allemagne)^[80] sont au XX^e siècle les principaux
instigateurs, et qui inspire aujourd'hui différents cercles militants
(en France, par exemple : Pièces et Main d'Œuvre^[81] et
Technologos^[82])^[83].
Selon Jarrige, leurs thèses restent peu connues ou controversées du
fait que "le progrès" et "l'État" restent encore largement surestimés.
Ainsi, reprenant les analyses d'Ellul^[84], les animateurs du groupe
Technologos estiment que l'État est de loin le moins qualifié pour
enrayer l'autonomisation du processus technicien^[85] et qu'il
appartient aux individus de briser les mythes de l'État providence et
du progrès technique : "Ce n'est pas la technique qui nous asservit
mais le sacré transféré à la technique (...). Ce n'est pas l'État qui
nous asservit, c'est sa transfiguration sacrale"^[86].
Questionnements éthiques[modifier | modifier le code]
Le 28 septembre 2016, les géants du secteurs de l'intelligence
artificielle mettent en place un « partenariat pour l’intelligence
artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »^[87]. L'année
suivante, Google DeepMind se dote d'une unité en interne pour aborder
les questions éthiques^[88].
Perspectives et projections dans le futur[modifier | modifier le code]
Des chercheurs de l’Institut de l’avenir de l’humanité de l’Université
d’Oxford, de l’Université de Yale et d’AI Impact ont sondé 352 experts
en apprentissage par machine pour prévoir les progrès de l’IA au cours
des prochaines décennies^[89].
Les experts ont été interrogés sur le calendrier des capacités et des
professions spécifiques, ainsi que leurs prédictions quant à savoir
quand l’IA deviendra supérieure aux humains dans toutes les
tâches^[89]. Et quelles en seraient les implications sociales
également^[89]. Les chercheurs ont prédit que les machines seront
meilleures que les humains dans le domaine de la traduction de langues
d’ici 2024^[89]. Elles seraient capables de rédiger des essais d’ici
2026^[89]. De conduire des camions d’ici 2027 et travailler dans le
commerce et la vente en 2031^[89].
D’ici 2050, elles pourront écrire des best-sellers ou exécuter des
travaux de chirurgiens^[89]. Selon les chercheurs, il existe 50 % de
chance pour que l’intelligence artificielle dépasse les humains dans
tous les domaines en seulement 45 ans^[89]. Et, selon la même
probabilité, ils disent que les machines pourraient prendre en charge
tous les emplois humains en 120 ans^[89]. Certains disent même que cela
pourrait se produire plus tôt^[89].
Dans la science-fiction[modifier | modifier le code]
HAL 9000 au Robot Hall of Fame.
Article détaillé : Liste d'ordinateurs de fiction.
Voir aussi la catégorie : Nuvola apps kpager.svg Intelligence
artificielle dans l'art et la culture
Le thème d’une machine capable d’éprouver une conscience et des
sentiments — ou en tout cas de faire comme si tel était le cas —
constitue un grand classique de la science-fiction, notamment dans la
série de romans d’Isaac Asimov sur les robots. Ce sujet a toutefois été
exploité très tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio,
publié en 1881, où une marionnette capable d’éprouver de l’amour pour
son créateur cherche à devenir un vrai petit garçon, ou dans L'Homme le
plus doué du monde, une nouvelle de l'Américain Edward Page Mitchell où
le cerveau d'un simple d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré
des recherches de Charles Babbage. Le roman Le Miroir flexible, par
Régis Messac, propose quant à lui le principe d'une intelligence
artificielle faible, mais évolutive, avec des automates inspirés de
formes de vie simples, réagissant à certains stimulis tels que la
lumière. Cette trame a fortement inspiré le film A.I. Intelligence
artificielle, réalisé par Steven Spielberg, sur la base des idées de
Stanley Kubrick, lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan
Simmons, notamment le cycle d'Hypérion, contient également des exposés
et des développements sur le sujet. Autre œuvre majeure de la science
fiction sur ce thème, Destination vide, de Frank Herbert, met en scène
de manière fascinante l'émergence d'une intelligence artificielle
forte.
Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la
fiction sont nombreux : Data, de la série télévisée Star Trek : The
Next generation, est un être cybernétique doué d'intelligence, avec des
capacités importantes d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le
vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains qui
l'inspirent dans sa quête d'humanité. Il est la représentation type de
l'androïde, tel qu'il était pensé dans les années 1980. Son pendant
cinématographique est Bishop dans les films Aliens (sorti en 1986) et
Alien 3 (1992). Dans le manga Ghost in the Shell, une androïde
s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec Arnold
Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer,
semble dans la capacité d'éprouver des sentiments humains. Par
ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés dans le passé par
Skynet, une intelligence artificielle qui a pris conscience
d'elle-même, et du danger que représentent les humains envers
elle-même.
Quelques IA célèbres dans la science-fiction[modifier | modifier le code]
* 1968 : 2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick, inspiré de
la nouvelle La Sentinelle d'Arthur C. Clarke, également auteur du
scénario du film, avec la lutte entre l’ordinateur HAL et Dave.
* 1969 : Colossus: the Forbin project 1969, d’après le roman de
Dennis Feltham Jones (en) de 1967 (un système d’IA militaire
américain contacte son homologue russe pour qu’ils coopèrent à leur
mission commune, éviter la guerre nucléaire... en neutralisant les
humains !).
* 1981 : Blade Runner de Ridley Scott (1981), inspiré du roman
éponyme de Philip K. Dick, où des humains artificiels (des
« répliquants ») reviennent sur terre après une mission spatiale,
mais n’acceptent pas leur mort programmée à la suite du succès de
leur mission.
* 1982 : K 2000, une Pontiac Trans-Am embarque une intelligence
artificielle au nom de K.I.T.T. Conçue pour réaliser des
diagnostiques pour les dossiers de la F.L.A.G. Elle ne peut
ressentir des émotions, ne peut porter atteinte à la vie d’autrui
et n'écoute que les ordres de Michael Knight. Une partie de
l'histoire repose sur l'importance de la programmation, notamment
avec son jumeau maléfique et prototype K.A.R.R. dont sa principale
différence est d'avoir en priorité l'instinct de survie qui
prédomine les autres limites.
* 1982 : Tron de Steven Lisberger (1982), où le Maître contrôle
principal (MCP) est un programme d'échecs qui a évolué en IA et
tente de prendre le contrôle total du système.
* 1985 : D.A.R.Y.L. est un androïde que le gouvernement américain
cherche à détruire.
* 1999 : Matrix, trilogie cinématographique de science-fiction dans
laquelle les humains, enfermés dans un monde créé par l'IA, sont
asservis par les machines. Une petite poche de résistance humaine
résiste et se bat encore dans l'espoir de la venue de l'Élu : Neo.
* 1999 : L'Homme bicentenaire (film): un exemplaire de NDR-114,
dénommé « Andrew », poursuit un long chemin vers l'acquisition de
la conscience, au point de se voir reconnaitre le statut d'être
humain à la fin de sa « vie ». Il s'agit d'une adaptation de la
nouvelle éponyme d'Isaac Asimov.
* 2001 : A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg, inspiré
de la nouvelle de Brian Aldiss Les Supertoys durent tout l'été. Le
personnage central est certainement un aboutissement - mais pour
l’instant seulement imaginaire - de l’intelligence artificielle :
un enfant-robot doué d’émotions et de sentiments.
* 2004 : I, Robot avec Will Smith, inspiré de l’œuvre de Isaac Asimov
et thème semblable au film AI.
* 2008 : J.A.R.V.I.S. (Just A Rather Very Intelligent System) dans
les films Iron Man, Avengers, etc. avec Robert Downey JR inspiré
des comics Marvels
* 2011 - 2016 : la série télévisée Person of Interest met en scène un
groupe de personne guidés par une intelligence artificielle capable
de prédire des crimes
* 2012 - 2014 : la série télévisée Real Humans : 100 % humain décrit
l'émergence de robots doués de conscience au sein de la société
humaine.
* 2015 : Ex Machina de Alex Garland, dans lequel un test de Turing
d'une semaine va dégénérer en faveur d'un robot féminin (gynoïde )
révolutionnaire.
* 2016 : la série télévisée Westworld met en scène des androïdes à
l'apparence humaine qui commencent a adopter des comportements
imprévisibles^[90].
Formation[modifier | modifier le code]
Il n'y a pas de diplômes strictement en intelligence artificielle mais
ce sont généralement des diplômés en sciences cognitives, biologie,
biostatistique, informatique, logique, ingénieurie mécanique ou
psychologie qui travaillent dans le champ de l'intelligence
artificielle.
L'intelligence artificielle et les jeux[modifier | modifier le code]
Les jeux, notamment les jeux de stratégie, ont marqué l’histoire de
l’intelligence artificielle, même s’ils ne mesurent que des compétences
particulières, telles que la capacité de la machine en matière de
calcul de probabilités, de prise de décision mais aussi
d’apprentissage. Hans J. Berliner (1929-2017), docteur en science
informatique et fort joueur d'échecs, fut un des pionniers de la
programmation pour les Game Playing Computeurs'. Ses travaux
commencèrent par un programme capable de battre un humain professionnel
au backgammon, puis à partir des années 60 avec l'aide d'IBM il fit des
recherches pour créer un programme capable de rivaliser avec des Grands
Maitres du jeu d'échecs. Ses travaux contribuèrent quelques décennies
plus tard à la réalisation du supercalculateur Deep Blue.^[91]
Othello[modifier | modifier le code]
Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur
place tour à tour des pions de sa couleur (noir ou blanc). Le vainqueur
est celui qui possède les pions de la couleur dominante.
L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est
IAGO, développée en 1976 par l'université Caltech de Pasadena
(Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio
Fujita.
Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en
1980. Un an plus tard, un nouveau tournoi de programmes regroupent 20
systèmes^[92]. C'est entre 1996 et 1997 que le nombre de programmes
explose : Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par
Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par Mark Brockington,
Logistello (1997) par Michael Buro, etc.
Échecs[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Matchs Deep Blue contre Kasparov et Programme
d'échecs.
En 1968 David Levy maître international lança le pari à des
spécialistes d'intelligence artificielle qu'aucun programme
d'ordinateur ne serait capable de le battre dans les dix années à
venir. Il ne fut finalement battu que par Deep Thought et cela
seulement en 1989.
En 1988 l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à
battre un grand maître, Arnold Denker. En 1997, la victoire du
supercalculateur Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de ce match
revanche) d’IBM contre le champion du monde d'échecs Garry Kasparov a
marqué un tournant : pour la première fois, l’un des tout meilleurs
joueurs humains du jeu d'échecs était battu par une machine.
Go[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Go en informatique et Match AlphaGo - Lee Sedol.
En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go,
plus complexe à appréhender que les échecs (entre autres à cause du
plus grand nombre de positions : 10^170 au go, contre 10^50 pour les
échecs, et de parties plausibles : 10^600 au go, contre 10^120 pour les
échecs)^[93].
En octobre 2015, AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale
de Google, bat pour la première fois Fan Hui, le triple champion
européen de go^[94] et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des
plus grands défis pour l'intelligence artificielle. Cette tendance se
confirme en mars 2016 quand AlphaGo bat par trois fois consécutives le
champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un duel en cinq
parties^[95]. Lee Sedol a déclaré au terme de la seconde partie qu'il
n'avait trouvé « aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite
était « sans équivoque ».
Jeopardy![modifier | modifier le code]
En 2011, l'IA Watson conçue par IBM, bat ses adversaires humains au jeu
télévisé américain Jeopardy!^[93]. Dans ce jeu de questions/réponses,
la compréhension du langage est essentielle pour la machine ; pour ce
faire, Watson a pu s'appuyer sur une importante base de données interne
lui fournissant des éléments de culture générale, et avait la capacité
d'apprendre par lui-même, notamment de ses erreurs. Il disposait
néanmoins d’un avantage, la capacité d’appuyer instantanément (et donc
avant ses adversaires humains), sur le buzzer pour donner une
réponse^[93].
Poker[modifier | modifier le code]
Après avoir joué plus de 120.000 mains au global, Libratus, développé
par des chercheurs de l'université américaine de Carnegie Mellon, a
accumulé 1.766.250 dollars (virtuels, évidemment). Chaque joueur, parmi
les meilleurs au monde, affrontait la machine dans un face à face selon
les règles du "Texas Hold'em no limit", la version la plus courante du
poker^[réf. nécessaire].
Le joueur qui a le moins perdu d'argent dans son duel, Dong Kim, est
tout de même en déficit de plus de 85.000 dollars. Les parties étaient
retransmises en direct sur la plateforme Twitch. Une victoire nette et
sans bavure, qui marque une nouvelle étape dans le développement de
l'intelligence artificielle^[96].
Notes et références[modifier | modifier le code]
1. ↑ Définition de l'Encyclopédie Larousse
2. ↑ Rapport du Gouvernement, France Intelligence Artificielle, 2017
(https://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Actus/8
6/1/Conclusions_Groupes_Travail_France_IA_738861.pdf)
3. ↑ « the building of computer programs which perform tasks which
are, for the moment, performed in a more satisfactory way by humans
because they require high level mental processes such as :
perception learning, memory organization and critical reasoning ».
4. ↑
http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/intelligence_artificiell
e/187257.
5. ↑ (en) Russell, S. et Norvig, P., Artificial Intelligence: A Modern
Approach (2nd ed.), Prentice Hall, 2003, 932 p.
(ISBN 0-13-790395-2) Section 1.1.
6. ↑ Republié dans Collected Works of A. M. Turing, volume Mechanical
Intelligence, ed. Darrel Ince, (ISBN 978-0-444-88058-1).
7. ↑ Conférence Intelligent machinery, a heretical theory donnée à la
Société 51 à Manchester.
8. ↑ « Can digital computers think? ».
9. ↑ « Can automatic calculating machines be said to think? ».
10. ↑ La première version de ce memorandum a été publié à Carlsbad
(Nouveau Mexique) en juillet 1949. Il a été reproduit dans Machine
Translation of Languages, Cambridge, Massachusetts, MIT Press,
1955, 15–23 p. (ISBN 0-8371-8434-7), « Translation »
11. ↑ Crevier, Daniel (1993), AI: The Tumultuous Search for Artificial
Intelligence, New York, NY: BasicBooks, (ISBN 978-0-465-02997-6),
p. 17.
12. ↑ Le Monde Festival : Yann LeCun et l’intelligence artificielle
13. ↑ (en) « Singularity Institute for Artificial
Intelligence »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire
?) (consulté le 15 juin 2017) (2004), Singularity Institute for
Artificial Intelligence, 3 Laws Unsafe sur
http://www.asimovlaws.com/, récupéré le 7 août 2007, sauvé sur
web.archive.org.
14. ↑ (fr) Un cerveau artificiel annoncé dans dix ans - Le Figaro, 8
septembre 2009.
15. ↑ (en) Scientists Worry Machines May Outsmart Man - New York Times,
25 juillet 2009.
16. ↑ (en) « Implications of AI for Society »^(Archive • Wikiwix •
Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017) -
Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI).
17. ↑ (en) Science goes back to basics on AI - BBC News, 8 décembre
2009.
18. ↑ ^a et b (en) Air Force To Expand PlayStation-Based Supercomputer
- InformationWeek, 20 novembre 2009.
19. ↑ (en) Sony PlayStation 3 Game Consoles : Solicitation Number:
FA8751-10-R-0003 - Federal Business Opportunities, 22 décembre
2009.
20. ↑ (en) « Air Force to use artificial intelligence and other
advanced data processing to hit the enemy where it hurts » - John
Keller, Military & Aerospace, 27 janvier 2010.
21. ↑ (en) « Robot stealth fighter jet ready to take off ». « Boeing’s
sleek fighter-size Phantom Ray stealth jet will make its first
flight by year’s end. This unmanned airborne system is designed for
a variety of warfighter roles ranging from reconnaissance and
surveillance to aerial refueling, electronic attack and
hunter/killer missions. ».
22. ↑ Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des
États-Unis ? - Le Monde - 17/02/16.
23. ↑
http://www.cnetfrance.fr/news/google-investit-dans-des-recherches-s
ur-l-intelligence-artificielle-quantique-39790451.htm.
24. ↑ https://www.wired.com/business/2013/04/kurzweil-google-ai/
25. ↑ Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à
l'humanité », Le Monde, 3 décembre 2014.
26. ↑ Bill Gates est « préoccupé par la superintelligence »
artificielle, Le Monde, 29 janvier 2015.
27. ↑ Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence
artificielle, Le Monde, 6 juillet 2015.
28. ↑ Pourquoi les rois du net rêvent d’intelligence artificielle - Les
échos - 16/02/16.
29. ↑ Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à
Paris.
30. ↑ Apple rachète la start-up d'intelligence artificielle Turi pour
200 millions de dollars.
31. ↑ Jean-Claude Simon sur le Mathematics Genealogy Project
32. ↑ Reconnaissance des formes et intelligence artificielle, congrès
AFCET-IRIA, Toulouse 12, 13, 14 septembre 1979. Il est intitulé
« 2^e congrès » et prend la suite du congrès AFCET-IRIA
Reconnaissance des formes et traitement des images en 1978 à
Chatenay-Malabry.
33. ↑ Un GRECO est un ancêtre des actuels GDR du CNRS et un PRC est un
programme de recherche concertée
34. ↑ « AFIA - Association Française pour l'Intelligence
Artificielle », sur AFIA (consulté le 19 décembre 2017)
35. ↑ Guillaume Bregeras, « Serena Capital crée un fonds big data et
intelligence artificielle », Les Echos, 17 janvier 2017 (lire en
ligne)
36. ↑ « L’Intelligence artificielle menace-t-elle nos emplois ? »,
Public Senat, 20 janvier 2017 (lire en ligne)
37. ↑ Vincent Fagot, « La France fait le pari de l’intelligence
artificielle », Le Monde.fr, 20 janvier 2017 (ISSN 1950-6244, lire
en ligne)
38. ↑ ^a et b « Turing et l’Intelligence Artificielle ».
39. ↑ « L’intelligence artificielle et le test de Turing ».
40. ↑ Dictionnaire de l'informatique (1975), André Le Garff.
41. ↑ Michael David Mitchell, « Robotique et neurosciences détectent le
siège de la conscience de soi », Actualités Mediacom, école
polytechnique fédérale de Lausanne, 2010 (lire en ligne).
42. ↑ et occupant donc en nombre de comparaisons par seconde une
moyenne géométrique entre une balance de Roberval (1 opération
logique par seconde) et le cerveau humain.
43. ↑ ^a et b « Intelligence artificielle : pensée et calcul », sur
www.linternaute.com (consulté le 22 mai 2017)
44. ↑ (en) « If your brain were a computer, how much storage space
would it have? ».
45. ↑ Même si quelques avancées semblent spectaculaires : Jeopardy :
Watson, l’ordinateur d'IBM, a vaincu ses adversaires humains.
46. ↑ Au début des années 2010, le logiciel Picasa 3.8 y arrive
cependant avec un taux de réussite le rendant tout à fait
exploitable.
47. ↑
http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-3011302/Could-robots
-turn-people-PETS-Elon-Musk-claims-artificial-intelligence-treat-hu
mans-like-Labradors.html.
48. ↑ Voir la Thèse CPC de Bruno Marchal, Thèse de Church-Turing.
49. ↑ Page de Roger Penrose.
50. ↑ Page d'Andrei Kirilyuk.
51. ↑ voir (en)Logical Foundations of Artificial Intelligence, chap.
2.2 Predicate Calculus, p. 13-20.
52. ↑ E.T. Jaynes, Probability Theory : the Logic of Science,
(ISBN 978-0-521-59271-0), également consultable ici :
http://bayes.wustl.edu/etj/prob/book.pdf.
53. ↑ François Rastier, Sémantique et recherches cognitives, PUF, 2001
(2^e éd.).
54. ↑
http://www.ibiblio.org/pub/Linux/docs/HOWTO/other-formats/pdf/AI-Al
ife-HOWTO.pdf.
55. ↑ Bientôt un hedge fund contrôlé par intelligence artificielle? -
BFMTV - 17/03/2015.
56. ↑
https://www.nytimes.com/2016/10/26/us/pentagon-artificial-intellige
nce-terminator.html?_r=0
57. ↑ Ivan Capecchi, « Médias, faites GAFA à l’IA ! », L’ADN, 11 mai
2017 (lire en ligne)
58. ↑ « Intelligence artificielle : le Gong de fin pour les agences
média ? »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?),
sur Siècle Digital, 11 mai 2017 (consulté le 14 mai 2017)
59. ↑ ^a, b et c (en) Game AI: The State of the Industry, Part Two,
David C. Pottinger, John E. Laird, Gamasutra, 8 novembre 2000.
60. ↑ ^a, b et c « MHiCS, une architecture de sélection de l'action
motivationnelle et hiérarchique à systèmes de classeurs pour
personnages non joueurs adaptatifs »^(Archive • Wikiwix •
Archive.is • Google • Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017),
Gabriel Robert, LIP6, 2005.
61. ↑ ^a et b (en) Game AI: The State of the Industry, Steven Woodcock,
Gamasutra, 1^er novembre 2000.
62. ↑ ^a, b et c (en) Game AI: The State of the Industry, Steve
Woodcock, Gamasutra, 1998.
63. ↑ Aiseek.
64. ↑ « Le lion automate de Léonard de Vinci revit », sur
fr.reuters.com, 15 août 2009 (consulté le 17 avril 2017)
65. ↑ On parle de sémantique.
66. ↑ « Irving John Good »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google •
Que faire ?) (consulté le 15 juin 2017).
67. ↑ (en) Robot à logique inductive (en anglais, PDF).
68. ↑ « Bill Gates », sur Universalis.fr (consulté le 16 octobre 2016)
69. ↑ Inria, « Intelligence Artificielle, les défis actuels et l'action
d'Inria - Inria », Inria, 2016 (lire en ligne)
70. ↑ Good, I. J. (1965), Franz L. Alt and Morris Rubinoff, eds.,
"Speculations Concerning the First Ultraintelligent Machine",
Advances in Computers, Advances in Computers.
71. ↑ Scruter la Singularité, Eliezer S. Yudkowsky, mai 2004.
72. ↑ Ray Kurzweil, Humanité 2.0 : La Bible du changement, 2007.
Édition originale, The Singularity is Near: When Humans Transcend
Biology, 2007.
73. ↑ « Intelligence artificielle : pourquoi Musk, Hawking et Gates
s'inquiètent ? », Les Échos.fr, 30 janvier 2015.
74. ↑ « Selon Stephen Hawking, l’intelligence artificielle est un
danger pour l’humanité - Web Développement Durable », sur Web
Développement Durable (consulté le 28 février 2016).
75. ↑ L'intelligence artificielle inquiète les grands cerveaux
contemporains, France 24, 2 février 2015.
76. ↑ L'intelligence artificielle pourrait mettre 50% de l'humanité au
chômage. L'Express - 15/02/16.
77. ↑ Morgane Tual, « Pourquoi Google a conçu un « bouton rouge » pour
désactiver des intelligences artificielles », Le Monde.fr, 7 juin
2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
78. ↑ Lewis Mumford, Le Mythe de la machine, deux volumes, 1967-1970;
tard., Fayard, 1974.
79. ↑ Jacques Ellul, La Technique ou l'Enjeu du siècle, 1954;
3^e édition : Economica 2008.
80. ↑ Günther Anders, L'obsolescence de l'homme, tome 1, 1956; tome 2,
1980; tard. fr .2002 et 2011.
81. ↑ Pièces et Main d'Œuvre Site officiel.
82. ↑ Technologos Site officiel.
83. ↑ François Jarrige, Techno-critiques. Du refus des machines à la
contestation des technosciences, La Découverte, 2014.
84. ↑ Jacques Ellul, L'Illusion politique, 1965; 3^e édition : La Table
Ronde, 2004.
85. ↑ Technologos, "Qui sommes-nous ?", articles 31 à 33.
86. ↑ Jacques Ellul, Les nouveaux possédés, 1973 ; 2^e éd. Mille et une
nuits/Fayard, 2003, p. 316.
87. ↑ Morgane Tual, « Intelligence artificielle : les géants du Web
lancent un partenariat sur l’éthique », Le Monde.fr, 28 septembre
2016 (ISSN 1950-6244, lire en ligne).
88. ↑ « Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité
de recherche sur l’éthique », Le Monde.fr, 4 octobre 2017
(ISSN 1950-6244, lire en ligne).
89. ↑ ^a, b, c, d, e, f, g, h, i et j (en) Katja Grace, John Salvatier,
Allan Dafoe, Baobao Zhang, Owain Evans, « When Will AI Exceed Human
Performance? Evidence from AI Experts », arxiv.org, 24 mai 2017.
90. ↑ AlloCine, « Westworld » (consulté le 22 décembre 2016)
91. ↑ Article de Dylan L. McClain, New York Times, 16 janvier 2017, et
article "Hans J. Berliner (1929-2017), Grand Maître d'échecs et
programmeur de génie", Denis Rozier, Le Courrier des Echecs n°639,
mars 2017
92. ↑ « Les jeux et l'intelligence artificielle », sur u-picardie.fr
(consulté le 27 septembre 2016)
93. ↑ ^a, b et c « Jeu de go : comment savoir si les programmes
d’intelligence artificielle sont vraiment… intelligents », Le
Monde.fr, 9 mars 2016.
94. ↑ Source : Nature News - Janvier 2016.^[réf. insuffisante]
95. ↑ « Jeu de go : Le champion du monde de nouveau battu par
l'ordinateur de Google », L'Obs.com.
96. ↑ « comment une-intelligence artificielle ridiculise les meilleurs
joueurs de poker », sur www.numerama.com, 27 janvier 2017 (consulté
le 11 décembre 2017)
Annexes[modifier | modifier le code]
Sur les autres projets Wikimedia :
* Département:Intelligence artificielle, sur Wikiversity
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Aspects techniques
* Alan Turing, Jean-Yves Girard, La machine de Turing, Éditions du
Seuil, 1995 [détail de l’édition], Les Ordinateurs et
l'Intelligence, p. 133–174
* Claire Rémy, L'Intelligence artificielle, 1994 (ISBN 2-10-002258-X)
* Jean-Marc Alliot et Thomas Schiex, Intelligence artificielle et
informatique théorique, CEPADUES, 2002 (ISBN 2-85428-578-6)
* (en) Michael R. Genesereth et Nils J. Nilsson, Logical Foundations
of Artificial Intelligence, Los Altos, Californie, États-Unis,
Morgan Kaufmann, 1987, 405 p. [détail de l’édition]
(ISBN 0-934613-31-1)
* Stuart Jonathan Russell et Peter Norvig, Intelligence Artificielle,
Pearson education, 2006 (ISBN 978-2-7440-7150-8)
* Jean-Louis Laurière, Intelligence Artificielle, Eyrolles, 1986
* Jean-Paul Delahaye, Outils logiques pour l'intelligence
artificielle, Eyrolles, 1985 [détail des éditions]
(ISBN 978-2212084122)
* Jean-Paul Haton, Marie-Christine Haton, L'Intelligence
Artificielle, Que sais-je?, 1990 (ISBN 2-13-043164-X)
Aspects philosophiques
* Gilbert Boss, Les machines à penser - L'homme et l'ordinateur,
Éditions du Grand midi, 1987, 202 p. (ISBN 2-88093-105-3)
* Jacques Bolo, Philosophie contre intelligence artificielle, Lingua
Franca, 1996, 375 p. (ISBN 2-912059-00-3)
* Alan Ross Anderson, Pensée et machine, Editions Champ Vallon, 1983
(réimpr. 1993), 150 p. (ISBN 2-903528-28-4)
* Jean Sallantin et Jean-Jacques Szczeciniarz, Le Concept de preuve à
la lumière de l'intelligence artificielle, Presses universitaires
de France, 1999, 370 p. (ISBN 2-13-050104-4)
* Jean-Gabriel Ganascia, L'âme-machine, les enjeux de l'intelligence
artificielle, Éditions du Seuil, Collection Science Ouverte, 1990,
284 p. (ISBN 2-02-011470-4)
* (en) Nick Bostrom, Superintelligence: Paths, Dangers, Strategies,
2014 (ISBN 978-0199678112)
Fondements cognitifs, psychologiques et biologiques
* Hervé Chaudet et Liliane Pellegrin, Intelligence artificielle et
psychologie cognitive, Dunod, 1998, 179 p. (ISBN 2-10-002989-4)
Aspects linguistiques
* Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage,
Représentations des connaissances, Processus de compréhension,
vol. 1, Hermès, 1989 (ISBN 2-86601-134-1)
* Gérard Sabah, L'intelligence artificielle et le langage,
Représentations des connaissances, Processus de compréhension,
vol. 2, Hermès, 1990, 768 p. (ISBN 2-86601-187-2)
* Gérard Sabah, Compréhension des langues et interaction (Traité IC2,
Série Cognition et Traitement de l'Information), Hermès science:
Lavoisier, 2006 (ISBN 2-7462-1256-0)
Histoire
* Daniel Crevier et Nathalie Bukcek, À la recherche de l'intelligence
artificielle, Flammarion, 1997 (ISBN 2-08-081428-1), (traduction de
(en) The Tumultuous history of the search for artiticial
intelligence.)
Vulgarisation
* Gérard Tisseau et Jacques Pitrat, Intelligence artificielle :
problèmes et méthodes, Presses universitaires de France, 1996,
255 p. (ISBN 2-13-047429-2)
* Jack Challoner, L'Intelligence artificielle : Un guide d'initiation
au futur de l'informatique et de la robotique, Pearson Education,
2003 (ISBN 2-7440-1600-4)
* Hugues Bersini, De l'intelligence humaine à l'intelligence
artificielle, Ellipse, 2006 (ISBN 2-7298-2813-3)
* Jean-Gabriel Ganascia, L'Intelligence artificielle, Éditions du
Cavalier bleu, coll. « Idees recues », 2007 (ISBN 978-2846701655)
* Howard Selina (illustrations) et Henry Brighton (texte),
L'Intelligence artificielle en images, EDP Sciences,
coll. « Aperçu », 2015 (ISBN 9782759817726)
* Marion Montaigne (dessin) et Jean-Noël Lafargue (scénario),
L'Intelligence artificielle : fantasmes et réalités, Le Lombard,
coll. « La petite bédéthèque des savoirs », 2016
(ISBN 9782803636389)
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Notions générales
* Agent intelligent
* Agent logiciel
* Agent virtuel
* Algorithme
* Algorithme génétique
* Apprentissage profond (Deep learning)
* Automation
* Bio-informatique
* Cerveau artificiel
* Cyborg
* Éthique de l'intelligence artificielle
* Explosion d'intelligence
* Histoire de l'intelligence artificielle
* Philosophie de l'intelligence artificielle
* Interactions homme-machine
* Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle
* Réseau de neurones artificiels
* Singularité technologique
* Singularitarisme
* Système expert
* Téléchargement de l'esprit
* Test de Turing
* Vie artificielle
Notions techniques
* Agent conversationnel
* Apprentissage automatique
* Apprentissage par renforcement
* Architecture cognitive
* Diagnostic
* Data mining
* Inférence bayésienne
* Intelligence artificielle amicale
* Intelligence artificielle distribuée
* Intelligence artificielle faible
* Logique floue
* Métaheuristiques
* Planification
* Problème de satisfaction de contraintes
* Programmation génétique
* Programmation par contraintes
* Raisonnement par cas
* Réseaux de neurones
* Système multi-agents
* Théorème de Cox-Jaynes
Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone)
* Edward Feigenbaum
* Irving John Good
* Douglas Hofstadter
* Douglas Lenat
* John McCarthy
* Marvin Lee Minsky
* Allen Newell
* Nils Nilsson
* Seymour Papert
* Rosalind Picard
* Roger Schank
* Herbert Simon
* Ray Solomonoff
* Gerald Jay Sussman
* Alan Turing
* Joseph Weizenbaum
Chercheurs en intelligence artificielle (espace francophone)
* Hugues Bersini
* Alain Colmerauer
* Jean-Paul Delahaye
* Rose Dieng-Kuntz
* Yann LeCun
* Jacques Pitrat
* Gérard Sabah
Liens externes[modifier | modifier le code]
* Association française pour l'intelligence artificielle
* « Association européenne pour l'Intelligence
Artificielle »^(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que
faire ?) (consulté le 15 juin 2017) (European Association for
Artificial Intelligence)
* Groupement de recherche du CNRS sur les Aspects Formels et
Algorithmiques de l'Intelligence Artificielle (pré-GDR IA)
* Références de sites : série de liens groupés par thème et
commentés ;
Réflexions
* « L'intelligence artificielle, menace ou avancée ? », Sébastien
KONIECZNY, Huffington Post, 9 mars 2016
* « À quoi sert l'intelligence artificielle ? », Juliette DEMEY, JDD,
19 juillet 2015
v · m
Robotique
Sujets connexes
* Capteur
* Intelligence artificielle
* Actionneur
* Source d'énergie
* Déplacement
* Programmation
* Compétition de robotique
Communication
* Communication série
* Communication parallèle
* Transmission sans fil
* Automatique
* Électricité
* Électrochimie
* Électromagnétisme
* Électronique
* Électrotechnique
* Traitement du signal
v · m
Technologies émergentes
Affichage
* Affichage sans écran
* Affichage tête haute
* Auto-stéréoscopie
* Diode électroluminescente organique
* Lentille de contact bionique
* Surface-conduction Electron-emitter Display
* Réalité virtuelle
Agriculture
* Agriculture de précision
* Agriculture urbaine
* Aquaponie
* Ferme verticale
* Hydroponie
* Mur végétalisé
* OGM
* Viande in vitro
Astronomie/Astrophysique
* Détecteurs d'ondes gravitationnelles
+ LISA
+ LIGO
+ VIRGO
* Interféromètre astronomique
+ Interféromètre optique à longue base
+ Interférométrie à très longue base
o Event Horizon Telescope
o HALCA
o Hypertélescope
Bioinformatique
* Pyroséquençage
* Séquençage de cellule unique
* Séquençage par ligation (en)
* Séquençage par ligation d'oligonucleotides (en)
* Séquençage par nanopores
* Séquençage par semiconducteur
Biologie
* Électrophorèse capillaire par spectrométrie de masse (en)
* Électrophorèse capillaire sur silicium
* Imagerie moléculaire
* Optofluidique
* Optogénétique
* Biophotonique
Biomédicale
* Ampakine
* Bio-impression
* Biologie de synthèse
* Biostase
* Cellule souche
* Cryoconservation
* Cryonie
* Génie génétique
* Interface neuronale directe
* Interférence par ARN
* Médecine régénérative
* Nanomédecine
* Robot médical
* Strategies for Engineered Negligible Senescence
* Thérapie génique
* Photochimiothérapie
Chimie
* Cristallographie sérielle femtoseconde
* Laboratoire sur puce
* Microfluidique
* Spectrométrie alpha
* Spectrométrie de masse
Électronique
* Impression 3D
* Nez électronique
* Opto-électronique
* Spintronique
* Textile intelligent
Informatique
* Calculateur quantique
* Cryptographie quantique
* Ordinateur optique
* Informatique ubiquitaire
* Intelligence artificielle
* Mémoire
+ CBRAM
+ FRAM
+ Millipede
+ MRAM
+ NRAM
+ PRAM
+ RRAM
+ 3D XPoint
+ Intelligence ambiante (Internet des objets)
Physique
* Laser
* Cristallographie aux rayons X
* Diffusion des rayons X
* Spectroscopie des rayons X
* Spectroscopie électronique
* Spectrométrie gamma
Robotique
* Domotique
* Exosquelette motorisé
* Microrobotique
* Nanorobot
* Robotique en essaim
Transport
* Hyperloop
* Lancement spatial sans fusée
* Propulsion laser
* Lanceur réutilisable
* Jetpack
* Train à sustentation magnétique
* Véhicule autonome
* Voiture volante
* Impression de voiture en 3D (Strati)
* Hoverbike
v · m
Principaux domaines de l'informatique
Remarque : ce modèle s'inspire du système de classification
informatique de l'ACM édité en 2012
Matériel
* Circuit imprimé
* Périphérique
* Circuit intégré
* Intégration à très grande échelle
* Informatique durable
* Conception assistée par ordinateur pour l'électronique
Organisation
du système
* Architecture matérielle
* Machine à calculer
* Mécanographie
* Calculateur analogique
* Calculatrice
* Calculateur quantique
* Ordinateur
* Système embarqué
* Système temps réel
* Sûreté de fonctionnement
Réseau
* Architecture de réseau
* Protocole de communication
* Équipement d'interconnexion de réseau informatique
* Planificateur de réseau (en)
* Rendement du réseau (en)
* Service réseau
Organisation du logiciel
* Interprète
* Middleware
* Machine virtuelle
* Système d'exploitation
* Qualité logicielle
Théorie (en)
et outil (en) de programmation
* Paradigme de programmation
* Langage de programmation
* Compilateur
* Langage dédié
* Langage de modélisation
* Cadriciel
* Environnement de développement
* Gestion de configuration logicielle
* Bibliothèque logicielle
* Dépôt
Développement de logiciel
* Processus de développement de logiciel (en)
* Analyse des exigences
* Conception de logiciel
* Assemblage de logiciel (en)
* Déploiement de logiciel (en)
* Maintenance du logiciel
* Équipe de programmation (en)
* Open source
Théorie du calcul (en)
* Modèle de calcul (en)
* Langage formel
* Théorie des automates
* Théorie de la complexité
* Logique (en)
* Sémantique
Algorithmique
* Algorithme
* Conception d'algorithme (en)
* Analyse de la complexité des algorithmes
* Algorithme probabiliste
* Géométrie algorithmique
Mathématiques
de l'informatique
* Mathématiques discrètes
* Probabilité
* Statistique
* Logiciel mathématique (en)
* Théorie de l'information
* Analyse
* Analyse numérique
Système
d'information
* Base de données
* Mémoire (informatique)
* Système d'information d'entreprise (en)
* Logiciel social
* Système d'information géographique
* Système d'aide à la décision
* Supervision
* Base de données multimédia
* Exploration de données
* Bibliothèque numérique
* Plate-forme
* Marketing électronique
* World Wide Web
* Recherche d'information
Sécurité
* Cryptographie
* Méthode formelle
* Service de sécurité (en)
* Système de détection d'intrusion
* Sécurité matérielle (en)
* Sécurité du réseau (en)
* Sécurité de l'information
* Sécurité de l'application (en)
Interactions
homme-machine
* Design numérique
* Informatique sociale (en)
* Informatique ubiquitaire
* Visualisation (en)
* Accessibilité numérique
Concurrence (en)
* Programmation concurrente
* Parallélisme
* Calcul distribué
* Multithreading
* Multiprocesseur
Intelligence
artificielle
* Traitement automatique du langage naturel
* Représentation des connaissances
* Vision par ordinateur
* Planification
* Optimisation
* Théorie du contrôle
* Philosophie de l'intelligence artificielle
* Intelligence artificielle distribuée
Apprentissage automatique
* Apprentissage supervisé
* Apprentissage non supervisé
* Apprentissage par renforcement
* Apprentissage multi-tâches (en)
* Validation croisée
Infographie
* Animation 3D
* Rendu photoréaliste
* Retouche d'image
* Processeur graphique
* Réalité mixte (en)
* Réalité virtuelle
* Compression d'image
* Conception paramétrique
Informatique
appliquée
* Commerce électronique
* Logiciel d'entreprise (en)
* Mathématique numérique (en)
* Physique numérique
* Chimie numérique
* Biologie computationnelle (en)
* Sciences sociales numérique (en)
* Ingénierie numérique
* Informatique médicale
* Art numérique
* Édition électronique
* Cyberguerre
* Vote électronique
* Jeu vidéo
* Traitement de texte
* Recherche opérationnelle
* Technologie éducative (en)
* Gestion électronique des documents
* Portail de l’informatique Portail de l’informatique
* Portail de la robotique Portail de la robotique
* Portail de la science-fiction Portail de la science-fiction
* Portail du Web sémantique Portail du Web sémantique
Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Intelligence_artificielle&
oldid=144350126 ».
Catégories :
* Intelligence artificielle
* Concept de la science-fiction
* Transhumanisme
* Terminologie du jeu vidéo
* Systémique
Catégories cachées :
* Article contenant un lien mort
* Article à référence nécessaire
* Article contenant un appel à traduction en anglais
* Article à référence souhaitée
* Portail:Informatique/Articles liés
* Portail:Robotique/Articles liés
* Portail:Électricité et électronique/Articles liés
* Portail:Science-fiction/Articles liés
* Portail:Web sémantique/Articles liés
* Article de qualité en tatar
Menu de navigation
Outils personnels
* Non connecté
* Discussion
* Contributions
* Créer un compte
* Se connecter
Espaces de noms
* Article
* Discussion
Variantes
Affichages
* Lire
* Modifier
* Modifier le code
* Afficher l’historique
Plus
Rechercher
____________________ Rechercher Continuer
Navigation
* Accueil
* Portails thématiques
* Article au hasard
* Contact
Contribuer
* Débuter sur Wikipédia
* Aide
* Communauté
* Modifications récentes
* Faire un don
Outils
* Pages liées
* Suivi des pages liées
* Importer un fichier
* Pages spéciales
* Lien permanent
* Informations sur la page
* Élément Wikidata
* Citer cette page
Imprimer / exporter
* Créer un livre
* Télécharger comme PDF
* Version imprimable
Dans d’autres projets
* Wikimédia Commons
* Wikiversité
Dans d’autres langues
* Afrikaans
* Alemannisch
* አማርኛ
* Aragonés
* العربية
* مصرى
* Asturianu
* Azərbaycanca
* Башҡортса
* Žemaitėška
* Беларуская
* Беларуская (тарашкевіца)
* Български
* বাংলা
* Bosanski
* Буряад
* Català
* کوردی
* Čeština
* Чӑвашла
* Cymraeg
* Dansk
* Deutsch
* Zazaki
* Ελληνικά
* English
* Esperanto
* Español
* Eesti
* Euskara
* فارسی
* Suomi
* Võro
* Furlan
* Gaeilge
* 贛語
* Galego
* Avañe'ẽ
* עברית
* हिन्दी
* Hrvatski
* Magyar
* Հայերեն
* Interlingua
* Bahasa Indonesia
* Ilokano
* Ido
* Íslenska
* Italiano
* 日本語
* Patois
* La .lojban.
* Basa Jawa
* ქართული
* Қазақша
* ಕನ್ನಡ
* 한국어
* Ripoarisch
* Кыргызча
* Latina
* Limburgs
* Lietuvių
* Latviešu
* Malagasy
* Македонски
* മലയാളം
* Монгол
* मराठी
* Bahasa Melayu
* မြန်မာဘာသာ
* Nedersaksies
* नेपाल भाषा
* Nederlands
* Norsk nynorsk
* Norsk
* Occitan
* ଓଡ଼ିଆ
* ਪੰਜਾਬੀ
* Polski
* پنجابی
* Português
* Română
* Русский
* Русиньскый
* Саха тыла
* Scots
* Srpskohrvatski / српскохрватски
* සිංහල
* Simple English
* Slovenčina
* Slovenščina
* Shqip
* Српски / srpski
* Svenska
* Kiswahili
* தமிழ்
* ไทย
* Türkmençe
* Tagalog
* Türkçe
* Татарча/tatarça
* Українська
* اردو
* Vèneto
* Tiếng Việt
* Winaray
* ייִדיש
* 中文
* Bân-lâm-gú
* 粵語
Modifier les liens
* La dernière modification de cette page a été faite le 10 janvier
2018 à 15:09.
* Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative
Commons attribution, partage dans les mêmes conditions ; d’autres
conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation
pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de
réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les
auteurs et mentionner la licence.
Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc.,
organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du
code fiscal des États-Unis.
* Politique de confidentialité
* À propos de Wikipédia
* Avertissements
* Développeurs
* Déclaration sur les témoins (cookies)
* Version mobile
* Wikimedia Foundation
* Powered by MediaWiki
#next
intelligence artificielle
(Submit) Menu
* Fil info
* App Mobile
* Newsletter
Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express
(Submit) RechercherRechercher
____________________ Rechercher
(Submit) PseudoOuverture menu mon compte
* Mon compte
* Mon abonnement
* Mes newsletters
* Articles magazine
* Edition numérique
* Activité : (Submit) off
* Déconnexion
Se connecter
(Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Rechercher Rechercher
____________________ Rechercher
* Actualité
* Économie
* Finances Perso
* Entreprise
* Emploi
* Styles
* Tendances
* Vidéos
* Codes Promo
* Codes iTunes
Abonnez-vous
(Submit) Actualité (Submit) Fermer
L'Express
(Submit) Menu Actualités Politique, Monde, Economie et Culture -
L'Express
* À la Une
* Politique
* Monde
* Société
* Sport
* Culture
* Sciences
* Médias
* Éducation
* High-Tech
* Insolite
* Régions
* Immobilier
* Blogs
* Vie pratique
* En images
* App Mobile
* Newsletter
* Abonnez-vous
Abonnez-vous
Fermer [javascript]
lexpress
(Submit) Téléchargez l'application (Submit) Non merci
Sciences
(Submit) Afficher / Masquer plus d'entrées
A voir :
* ExoMars
* Vie extraterrestre
* Les prix Nobel
* L'espace version SpaceX
* L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact
sur l'emploi
* Le prix Nobel de chimie
* Le prix Nobel de médecine
* Le prix Nobel de physique
* Rosetta et la comète Tchouri
* Les ondes gravitationnelles
* Le nucléaire
* Astéroïdes et météorites
* L'ESA
* Une 9e planète dans le système solaire?
* Les exoplanètes
* Curiosity sur la planète Mars
* La Nasa
* La robotique et l'automatisation, de l'industrie à la maison
* La paléontologie et la fascination pour les dinosaures
* A la conquête de Mars
* Le système solaire
* Découvertes insolites
* Ariane 6
* Solar Impulse
* La Lune
* Le Soleil
* Réchauffement climatique
* La Terre
* Le trouble bipolaire
* Les belles découvertes historiques
* La génétique, l'étude de l'ADN et ses modifications
* Le corps humain
* Vidéos Sciences
* Vidéos Espace
L'intelligence artificielle, l'éthique des algorithmes et l'impact sur
l'emploi
* Actualité
Sciences
* partages
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Google plusPartager
* Mail Envoyer
* Whatsapp Whatsapp
La technologie émergente de l'intelligence artificielle, ou IA, croise
plusieurs techniques simulant les processus cognitifs humains. Existant
depuis les années 60, la recherche s'est développée récemment au point de
multiplier les applications: voitures autonomes, diagnostics médicaux,
assistants personnels, finance algorithmique, robots industriels, jeux
vidéo... L'explosion de la puissance de calcul des machines a fait basculer
l'IA, dans les années 2010, d'un classique de science-fiction à une réalité
de plus en plus proche, devenue enjeu scientifique majeur. Deep-learning,
algorithmes de réseaux néronaux ou encore ordinateurs quantiques: autant
d'espoirs pour les transhumanistes, autant de craintes pour de nombreuses
personnalités du monde high-tech -dont Stephen Hawking, Bill Gates ou Elon
Musk- qui pointent les risques éthiques d'une IA rendue trop autonome ou
consciente, et le fragile équilibre bénéfices-risques sur l'emploi.
Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont
pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant.
Conscience, sentiments et raisonnements typiques de l'humanité ne sont
pas encore à portée de l'intelligence artificielle... pour l'instant.
Getty Images/iStockphoto/BlackJack3D
Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
Sondage: les moins de 40 ans ont peur des algorithmes
En matière d'économie, les Français restent d'irréductibles Gaulois.
Sceptiques (mais résignés) quant à l'économie de marché, ils
accueillent d'un oeil inquiet la révolution de l'intelligence
artificielle.
Article premium
Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
Cédric Villani: "Pas question de taxer les robots"
Lauréat de la médaille Fields en 2010 -plus haute distinction en
mathématiques-, député REM de l'Essonne, Cédric Villani a été missionné
par le gouvernement pour réaliser un rapport sur l'intelligence
artificielle.
Article premium
Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
Intelligence artificielle médicale: la bataille Google-IBM
Le pouvoir médical sera aux mains des concepteurs des intelligences
artificielles médicales. Et l'éthique médicale ne sera plus produite
par le cerveau du médecin, mais par l'IA.
Article premium
Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle
Une exoplanète découverte grâce à l'intelligence artificielle
Une "version en miniature" de notre système solaire a été découverte
autour de l'étoile Kepler-90, a annoncé la Nasa jeudi.
* Facebook
* Twitter
Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence
artificielle
Des célébrités dans des pornos, manipulées par une intelligence artificielle
Un programmeur a réalisé de fausses vidéos en implantant à la place du
visage d'une actrice porno celui de plusieurs personnalités. Cela pose
des questions éthiques.
* Facebook
* Twitter
Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego
Des scientifiques ont téléchargé le cerveau d'un ver dans un robot Lego
Un collectif appelé OpenWorm a cartographié toutes les connexions
neuronales d'un ver, puis a ensuite simulé son cerveau dans un
programme informatique.
* Facebook
* Twitter
"Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence
artificielle
"Hello World": les dessous d'un album composé par l'intelligence artificielle
Plusieurs artistes, dont Stromae, ont collaboré à un album composé à
l'aide d'une IA. Le disque, dont deux titres ont été dévoilés, sortira
en janvier.
* Facebook
* Twitter
Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle
Pour sa survie, l'Europe doit conquérir l'intelligence artificielle
Derrière l'échec de l'Europe sur l'intelligence artificielle, il y aura
la vassalisation militaire. Demain sera vertigineux, par Laurent
Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence
artificielle
Un ancien cadre d'Uber fonde une religion autour de l'intelligence
artificielle
Anthony Levandowski pense que l'intelligence artificielle deviendra
plus intelligente que l'Homme et propose de lui vouer un culte.
Problème: personne ne sait s'il est sérieux.
* Facebook
* Twitter
Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle
Bercy ne comprend toujours rien à l'intelligence artificielle
Pendant que Bercy rêve de châteaux en Espagne, nous devenons une
colonie numérique des géants de l'IA, qui prospèrent sans concurrence
grâce à notre médiocrité.
* Facebook
* Twitter
Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité?
Alzheimer: l'intelligence artificielle doit-elle nous dire la vérité?
Dépister précocement la maladie d'Alzheimer serait formidable... s'il
existait un traitement préventif ou curatif. Demain sera vertigineux,
par Laurent Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo
Un petit garçon virtuel devient résident officiel de Tokyo
"Mirai", un robot virtuel pourvu d'intelligence artificielle, a reçu ce
samedi le statut de résident d'un quartier tokyoïte.
* Facebook
* Twitter
Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les
pros
Justice prédictive: les algorithmes ne sont pas prêts de remplacer les pros
La justice pourra-t-elle bientôt être prédite grâce à des logiciels?
C'est l'ambition que se donnent certains concepteurs. Mais leurs outils
comportent de nombreux biais.
* Facebook
* Twitter
"L'intelligence artificielle n'existe pas!"
"L'intelligence artificielle n'existe pas!"
Dans son dernier essai, Luc de Brabandere, "philosophe d'entreprise",
remonte aux sources de l'informatique moderne. Et s'interroge sur la
part d'ombre que porte l'essor des technologies numériques.
* Facebook
* Twitter
VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus
vrais que nature
VIDÉO. Une intelligence artificielle crée des visages humains plus vrais que
nature
Un réseau de neurones artificiels a appris à générer des visages qui
semblent être parfaitement réels.
* Facebook
* Twitter
"Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de
l'imagination"
"Envisager une intelligence artificielle qui ait aussi de l'imagination"
Pour la philosophe Catherine Malabou, professeure à l'université de
Kingston, au Royaume-Uni, la rivalité entre humains et machines peut
être une source d'émulation.
* Facebook
* Twitter
EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme
EN IMAGES. Au Salon auto de Tokyo, le véhicule de demain prend forme
Le Japon ouvre son salon automobile, l'un des plus importants du monde,
avec une place de choix pour les concepts futuristes les plus innovants
et originaux.
* Facebook
* Twitter
Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes
de son pays
Le robot Sophia, citoyenne saoudienne, a plus de droits que les femmes de son
pays
Riyad a accordé la nationalité saoudienne à un robot humanoïde. Mais
cette première mondiale suscite de vives critiques quant au respect des
droits de l'Homme dans ce pays.
* Facebook
* Twitter
Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040
Intelligence artificielle: la drogue ultradure de 2040
La prochaine blessure narcissique concernera les artistes, et notamment
les musiciens. L'intelligence artificielle va nous faire découvrir de
nouvelles formes de pensée et de nouvelles formes d'art.
* Facebook
* Twitter
Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui
apprend "seul"
Intelligence artificielle: AlphaGo Zero, le nouveau champion qui apprend
"seul"
AlphaGo avait fait sensation, l'année dernière, en battant le champion
du monde de go 4 à 1. La nouvelle version, AlphaGo Zero, vient de le
pulvériser.
* Facebook
* Twitter
Intelligence: l'homme contre la machine
Intelligence: l'homme contre la machine
L'intelligence artificielle est déjà là. Comment s'y adapter? Dans son
dernier ouvrage, Laurent Alexandre livre sa vision de notre avenir.
Extraits exclusifs.
* Facebook
* Twitter
VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner"
VIDÉO. 1982-2017: les prédictions (et loupés) de "Blade Runner"
Blade Runner 2049 sort ce 4 octobre. L'occasion de comparer le premier
opus, le génial Blade Runner sorti en 1982 et se déroulant de nos
jours, avec la réalité d'aujourd'hui.
* Facebook
* Twitter
Vers le grand remplacement de l'homme par le robot?
Vers le grand remplacement de l'homme par le robot?
L'auteur est formel: oui, les robots vont détruire des millions
d'emplois. Un plaidoyer pour le revenu universel. La librairie de
l'éco, par Emmanuel Lechypre.
* Facebook
* Twitter
Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en
première
Survivre à l'intelligence artificielle: Carlos Tavares doit voyager en
première
Attirer les meilleurs ingénieurs du monde, payés à prix d'or, est la
clef du succès à l'ère de l'intelligence artificielle. Demain sera
vertigineux, par Laurent Alexandre.
* Facebook
* Twitter
Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas
Bouzou
Le progrès technologique est multiplicateur d'emplois, avance Nicolas Bouzou
L'économiste et chroniqueur à L'Express Nicolas Bouzou publie une ode
au travail. A lire en cette rentrée "transformatrice". Extraits.
* Facebook
* Twitter
EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort
EN IMAGES. Les nouveautés qui électrisent le Salon auto de Francfort
Jusqu'au 24 septembre dans la capitale financière de l'Allemagne, les
constructeurs démontrent leur réinvention et exposent leur vision de la
voiture autonome.
* Facebook
* Twitter
Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos
appareils
Assistants vocaux: des voix pourraient discrètement contrôler vos appareils
La "technique du dauphin" consiste à émettre des signaux audio
inaudibles pour la plupart des oreilles humaines afin de contrôler les
assistants vocaux de Google, Apple et Amazon.
* Facebook
* Twitter
Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre
mondiale
Elon Musk agite (encore) le spectre de l'IA en évoquant une 3e guerre
mondiale
Le PDG de Tesla, SpaceX et Neuralink a peur de l'intelligence
artificielle et le fait savoir toutes les deux semaines. Une
communication qui sert aussi ses intérêts.
* Facebook
* Twitter
Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la
saison 8
Game of Thrones: une intelligence artificielle (tente) d'écrire la saison 8
Alors que la huitième et dernière saison pourrait être diffusée en 2019
seulement, un ingénieur a essayé d'apprendre à une IA à écrire comme
l'auteur de Game of Thrones.
* Facebook
* Twitter
"Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi"
Express yourself
"Il ne faut pas avoir peur de l'Intelligence Artificielle en soi"
Le Français Charles Ollion*, co-fondateur d'Heuritech, fait partie des
116 chefs d'entreprise qui ont signé une lettre ouverte prévenant l'ONU
des dangers des robots-tueurs.
* Facebook
* Twitter
Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour
les robots?
Oeuvre créée par intelligence artificielle: des droits d'auteur pour les
robots?
"I am AI", le premier album de musique composé par une intelligence
artificielle, relance le débat pour la reconnaissance des droits
d'auteurs des robots.
* Facebook
* Twitter
"Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques
s'inquiètent
"Intelligence artificielle" militaire: pourquoi les scientifiques
s'inquiètent
Plus de 1000 experts en robotique et en intelligence artificielle ont
signé une lettre qui alerte sur le développement de l'intelligence
artificielle militaire et les "armes autonomes" capables d'ôter la vie.
* Facebook
* Twitter
I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature"
I.A. et robots-tueurs: "Aujourd'hui, la technologie est mature"
Anis Sahbani, fondateur et PDG d'Enova Robotics, explique pourquoi il a
signé, avec 116 chefs d'entreprise, une lettre ouverte prévenant l'ONU
des dangers des robots-tueurs.
* Facebook
* Twitter
Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs"
Elon Musk et d'autres PDG mettent en garde contre les "robots tueurs"
Selon des patrons d'entreprises, ces armes pourraient être utilisées
"contre des populations innocentes" et être piratées "à des fins
funestes".
* Facebook
* Twitter
Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft
II
Google commence à entraîner son intelligence artificielle sur Starcraft II
Pour améliorer son intelligence artificielle basée sur deep learning,
DeepMind, la filiale de Google, a un nouveau défi: devenir champion du
monde de Starcraft II.
* Facebook
* Twitter
Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines
parfaites
Les humains préfèrent les robots maladroits plutôt que les machines parfaites
Le robot doit donc faire des erreurs, mais aussi apprendre à les
corriger en fonction des réactions humaines, estiment des chercheurs en
robotique.
* Facebook
* Twitter
Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator?
Va-t-on vers une intelligence artificielle à la Terminator?
De l'adorable chiot d'aveugle sélectionné par une intelligence
artificielle débonnaire et inconsciente d'elle-même à Terminator, n'y
a-t-il qu'un pas, comme le craint Musk, ou un fossé, comme Zuckerberg
en est persuadé?
* Facebook
* Twitter
Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui
échapper
Non, Facebook n'a pas tué une intelligence artificielle qui allait lui
échapper
L'entreprise a toutefois modifié les paramètres d'une expérience, au
cours de laquelle des IA ne respectaient plus leur objectif de départ.
Retour sur un emballement.
* Facebook
* Twitter
Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous
croisez
Le Shazam des animaux: une application qui identifie les bêtes que vous
croisez
Une simple photo d'animal prise depuis votre smartphone, et une
application vous explique de quelle espèce il s'agit.
* Facebook
* Twitter
Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale
Du maquillage pour tromper les logiciels de reconnaissance faciale
Un dénommé Grigory Bakunov a mis au point un algorithme pour créer ce
type de peintures faciales trompant les machines.
* Facebook
* Twitter
* 1
* 2
* 3
* 4
* partages
* facebook
* Twitter
* Google plus
* Mail
* Whatsapp
* facebookPartager
* TwitterTweeter
* Whatsapp Whatsapp
Ailleurs sur le web
Contenu proposé par Taboola
En vidéo
Sur le même thème
Sciences
L'anxiété pourrait être une manifestation précoce de la maladie
d'Alzheimer
La station spatiale chinoise Tiangzhou-1, devrait brûler dans
l'atmosphère terrestre en mars 2018.
La station spatiale Tiangzhou-1 serait finalement sous contrôle,
affirme la Chine
Photo d'illustration
Un petit lémurien découvert à Madagascar
Le projet spatial indo-japonais pourrait être annoncé d'ici à mars
2019.
Conquête spatiale: rivalité lunaire en Asie
Les + partagés
1. 1.
Glace sur Mars: de récentes découvertes encourageantes pour
l'exploration humaine
1.8Kpartages
2. 2.
Un petit lémurien découvert à Madagascar
166partages
Newsletter L'Express
Recevez le meilleur de L'Express sélectionné par la rédaction
Votre adresse e-mail ____________________ (Submit) Ok
[svg%3E]
* WEB
* MOBILE
* TABLETTE
[svg%3E]
Découvrez l'offre 100% numérique
Abonnez-vous
Services
Services
Services
A lire aussi
Retour vers le haut de page
L'Express
L'Express
* Tous les contenus de la rédaction
* Le magazine au format numérique chaque mardi dès 20h
Profitez d'un mois gratuit
* Archives /
* 2016
* 2015
* 2014
* 2013
* 2012
* 2011
* 2010
* 2009
* 2008
* 2007
* 2006
* 2005
* 2004
* 2003
* 2002
* 2001
* 2000
* 1999
* 1998
* 1997
Les services de L'Express
* Tous nos dossiers
* Classement des lycées
* Budget 2018
* Coupe du monde 2018
* Bons de réductions avec l'Express
* Black Friday 2017
* Code promo La Redoute
* Code promo Sarenza
* Code promo Zalando
* Code promo Cdiscount
Nos partenaires
* BIEN MANGER avec Bjorg
* COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile
* CODES ITUNES avec L'Express
* VINS DE VIGNERONS avec Avenue des Vins
* ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo
Les sites du réseau Groupe L'Express :
* Décoration avec CoteMaison.fr
* Food avec Mycuisine.fr
* Célébrités avec PointdeVue.fr
© L'Express -
* Mentions légales
* Conditions générales d'utilisation
* Charte des commentaires
* Contacts
* Service Client
* Archives
* Boutique
* Régie Publicitaire
IFRAME:
//redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe
#alternate alternate alternate Le Monde.fr : Intelligence artificielle
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international
La Vie L'Obs
Codes promo
Services Le Monde ▾
Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes
promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage
Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier
Ventes aux enchères
Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde
Loisirs & papeterie Promotions
S’abonner au Monde à partir de 1 €
* Édition globale ▾
* Édition afrique
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Instagram
Rechercher
Emploi Newsletters
* S'inscrire
* Connexion
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et
l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de
boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Rubriques
* Accueil
* International
* Politique
* Société
* Éco
* Culture
* Idées
* Planète
* Sport
* Sciences
* Pixels
* Campus
* Le Mag
* Édition Abonnés
* PLUS DE RUBRIQUES Grands Formats Les décodeurs Vidéos Données du
Monde
Pixels
* Vie en ligne
* Jeux vidéo
* Banc d'essai
* Cultures Web
lundi 08 janvier 06h44
Enquête
Pourquoi l’intelligence artificielle est-elle plus drôle que nous ? 6
Siri, Cortana, Jam… Les assistants virtuels sont désormais aussi
programmés pour faire marrer. A l’aide de quelques auteurs de blagues
et d’algorithmes bien paramétrés, ils ne manquent pas d’à-propos.
Nicolas Santolaria
partage facebook twitter
samedi 06 janvier 10h07
Des techniciens travaillent sur le montage du stand Hey Google, devant
l’entrée du CES de Las Vegas, le 6 janvier.
Compte rendu
Au CES 2018 de Las Vegas, la bataille de la maison connectée fait rage 8
Portés par Amazon et Google, les enceintes à commande vocale et les
assistants domotiques seront à l’honneur du Salon de l’électronique
grand public, qui se tient du 9 au 12 janvier.
Vincent Fagot
partage facebook twitter
mardi 02 janvier 13h00
Point de vue
« Les Américains inquiets de la domination chinoise » 11
AU CŒUR DE L’IA. Pékin a fait de l’intelligence artificielle un
véritable axe stratégique de développement. Une politique qui pourrait
avoir des conséquences majeures sur les relations internationales.
Charles Thibout (chercheur à l'IRIS, enseignant à l’IEJ-Paris)
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« L’homme continue d’avoir le dernier mot »
AU CŒUR DE L’IA. Président d’une start-up spécialisée dans
l’intelligence artificielle, Frédéric de Gombert estime que bien des
discours sur l’IA relèvent du fantasme plus que de la réalité.
Frédéric de Gombert (Président d’Akeneo, start-up française spécialisée
dans la gestion de l’information produits grâce au digital et à l’IA.)
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« N’oublions pas l’intelligence collective »
AU CŒUR DE L’IA. Vouloir engager une réflexion nationale sur
l’intelligence artificielle est un piège politique que le gouvernement
se tend à lui-même. Pour l’éviter, il vaut mieux chercher la synthèse
de l’intelligence artificielle et de l’intelligence collective.
Vincent Lorphelin (Entrepreneur, coprésident de l’Institut de
l’Iconomie), Christian Saint-Etienne (Economiste, coprésident de
l’Institut de l’Icon...
partage facebook twitter
13h00
Point de vue
« Gouverner les algorithmes mais aussi avec eux » 5
AU CŒUR DE L’IA. Peut-on admettre qu’une machine juge une personne ?
Pourra-t-on porter plainte contre un algorithme ? Seuls des citoyens
éclairés pourront répondre à ce type de questions, qui vont devenir
fondamentales, estime le chercheur Gilles Dowek.
Gilles Dowek (Chercheur à l'Inria et enseignant à l'Ecole normale
supérieure de Paris-Saclay)
partage facebook twitter
12h45
Point de vue
« La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore) d’actualité »
Dans une tribune au « Monde », la consultante Claire Gerardin estime
que la confusion entre les différents niveaux d’IA – ce que l’on sait
faire et ce que l’on imagine – nourrit les fantasmes.
Claire Gerardin (Conseillère en communication, spécialiste des
nouvelles technologies et de leurs impacts sociétaux)
partage facebook twitter
08h00
Enquête
La course à l’éthique est lancée
AU CŒUR DE L’IA. Pour accompagner l’avancée des technologies,
entreprises et chercheurs s’interrogent en amont sur les limites à
fixer.
David Larousserie
partage facebook twitter
Voir toute l'actualité de Intelligence artificielle
Publicité
Pixels sur Twitter
Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez.
Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S'abonner au Monde à partir de 1 €
Déjà abonné au
journal Le Monde ?
* Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr
* Gérez votre abonnement
Les rubriques du Monde.fr
* International
* Politique
* Société
* Économie
* Culture
* Sport
* Techno
* Style
* L'époque
* Idées
* Planète
* Éducation
* Disparitions
* Santé
* Monde Académie
* Résultats élection législatives 2017
* Résultats par circonscription
* Résultats par commune
Les services du Monde
* Annonces auto
* Annonces immo
* Conjugaison
* Cours d'anglais
* Jeux
* Formation professionnelle
* La boutique du Monde
* Prix de l'immobilier
* Programme télé
* Shopping
* Source Sûre
* Trafic
* Decodex
* Orthographe et grammaire
Sur le web
* Droit social
* Musique
* Programme TV de Canal plus en replay
* Ce soir à la TV TNT
* Programme TV de France 3 en replay
* Télévision
* Restaurant à Paris
* Blog TV
* Programme TV de M6 en replay
* Bars à Paris
Les sites du Groupe
* Télérama.fr
* Talents.fr
* Le Huffington Post
* CourrierInternational.com
* Monde-Diplomatique.fr
* La Société des lecteurs du Monde
* Le Prix Le Monde de la recherche
* L'Obs
Partenaires Le Monde
* citation célèbre
* cyclamen
*
* Bourguignon
* Recette de Nouvel an
* Lapin a la moutarde
* demande de recrutement
* Formation base de données
* Codes promo
* Code promo Conforama
* Booba-Trone (Album)
Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter
Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur
Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS
Recevez nos newsletters
Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
© Le Monde.fr | CGV | Fréquentation certifiée par l'OJD | Données
personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe
| Publicité | Aide (FAQ)
Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un
panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en
direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la
météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française
en ligne.
En Continu
#Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes »
Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés Flux des commentaires
alternate alternate
(BUTTON)
Humanoïdes
*
* Actualités
+ Grand public
o Loisirs
o Domicile
o Education
o Culture
+ Services
o Téléprésence
o Sécurité
o Transports
o Logistique
+ Industrie
o Agriculture
o Automobile
o Aéronautique
o BTP
+ Santé
o Biomécanique
o Chirurgie
o Biomédical
o Télémédecine
+ Défense
o Air
o Terre
o Mer
o Cyber
+ Autres
o Intelligence Artificielle
o Espace
o Environnement
o R&D
* Magazine
+ Présentation
+ Comité de rédac
+ Éditorial
+ Abonnement
+ Archives
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Entreprises
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs board
+ Newsletter
*
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* ____________________ (Submit) Rechercher
* Français
+
*
Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés
Posté le 20.06.16 par Newsroom | 15:11 UTC
* Partager
* Partager
* Partager
* Partager
Intelligence Artificielle
L’intelligence artificielle n’en finit plus d’attirer toute
l’attention. Qu’il s’agisse des investisseurs, des grands groupes que
des médias et du public qui s’inquiètent de ses avancées mal
contrôlées, elle se taille une place de premier choix au cœur des
débats sur le futur de nos sociétés. Le Motley Fool dresse le portrait
de cette technologie révolutionnaire en dix chiffres clés. Des chiffres
à prendre avec des pincettes.
5 milliards de dollars
C’est le volume que représentera le marché de l’IA à compter de 2020
selon les experts de Markets and Markets. Passant d’un modeste 420
millions à plus de 5 milliards en 2020. Ses champs d’action ? Tout, ou
presque : médias, publicité, distribution, finance, assurances, santé,
logistique… et robotique évidemment. La croissance du chiffre d’affaire
total réalisé par les entreprises de l’IA devrait tourner autour des
53% entre 2015 et 2020.
6 milliards
C’est le nombre d’appareils qui pourraient bénéficier de l’IA. Le
cabinet d’études Gartner, spécialisé dans l’IoT et les technologies de
rupture, estime à 6 milliards le nombre d’objets connectés en
circulation à partir de 2018. D’autres études indiquent que chaque
foyer disposerait d’une trentaine de ces objets dès 2025. S’il n’est
pas sûr que tous hébergeront une intelligence artificielle distincte,
tous bénéficieront d’une forme d’intelligence qui leur permettra d’être
plus efficace. Car il ne faut pas se méprendre, on s’imagine souvent à
tort l’intelligence artificielle comme la reproduction d’un cerveau et
de la conscience humaine, multi-tâche et douée de réflexion. Or, ce
n’est pas ce que recherchent ses spécialistes.
Pour le moment, ils se contentent de développer des logiciels qui
exécutent des tâches spécifiques de façon intelligente, c’est-à-dire en
minimisant l’intervention humaine. Comme par exemple une
bouilloire connectée qui détecte un niveau trop bas d’eau à telle heure
de la journée, et qui le signale à son propriétaire. L’IA est trop
souvent associée à un programme puissant et unique, mais ce domaine de
la recherche est en réalitié pluridisciplinaire. Chaque discipline
s’attaque à un pan de la recherche : la vision, le son, le Big Data…
Bien souvent une entreprise décide de faire de la R&D dans l’un de ces
champs et de s’y cantonner pour développer un produit avec une
application approfondie et bien définie. Aussi, des objets du quotidien
à l’allure tout à fait banale accueillent dans la majeure partie des
cas une seule de ses formes. Le domaine de prédilection de l’IA, ce
sont les télécommunications et non les robots tout-puissants.
5,4 milliards de dollars
C’est le montant des investissements qui pourraient se faire à
destination de start-ups de l’IA. L’AngelList dénombre à ce jour 1046
start-ups dans ce domaine, avec plus de 200 investisseurs pour une
valorisation moyenne de 5,2 millions. Les cinq start-ups les mieux
loties en nombre d’investisseurs sont Autonomous, Crux, PandaWhale,
Zero Slant et Humanoid.
L’intelligence artificielle bien vue des cadres à 80%
80%, c’est le pourcentage de cadres qui estime que l’IA améliore la
productivité. Il serait curieux de voir le pourcentage d’employés qui
pense la même chose… Une étude menée par l’entreprise Narrative
Science, spécialisée dans la sémantique artificielle (et dans le
remplacement des journalistes) est arrivée à la conclusion que 80%
des cadres estimaient que l’intelligence artificielle pouvait à la fois
améliorer la productivité des travailleurs et créer de nouveaux postes.
32% d’entre eux ont affirmé que la reconnaissance vocale était la
technologie artificielle la plus répandue dans leurs affaires.
Une majorité d’utilisateurs de téléphones ont déjà utilisé un assistant
virtuel
Une étude menée par Carolina Milanesi montre que seulement 2% des
utilisateurs d’iPhone n’avaient jamais utilisé Siri, tandis que 4%
n’avaient jamais utilisé Google Now. Un chiffre à prendre avec des
pincettes puisque la formulation « avoir déjà utilisé » n’apporte
absolumment aucune précision sur la fréquence de l’utilisation. Or,
nous avons tous déjà essayé une fois au moins un assistant virtuel,
cela ne veut pas dire que nous l’ayons réutilisé depuis… D’autres
chiffres intéressant de cette même étude : sur les 96% qui ont déjà
utilisé Ok Google, 62% affirment n’utiliser que très rarement
l’assistant d’Android. Et pour les utilisateurs d’Apple, cette part
s’élève même à 70%. Enfin, sans grande surprise, peu d’entre eux ont
déclaré recourir à l’assistant virtuel dans un lieu public (6%) contre
39% à la maison et 51% en voiture. Ce que ces chiffres dévoilent, c’est
non seulement la gêne que provoque le fait de parler tout seul en
public… Mais aussi le prima de la praticité. La majorité des
utilisateurs affirmant l’utiliser en voiture, lorsque les mains sont
prises.
amelia-ia ipsoft 2016 1 amelia-ia ipsoft 2016 1
40%
« Les assistants virtuels décideront à votre place« écrit le rédacteur
du Motley Fool. Un autre chiffre provenant du cabinet Gartner mettrait
en avant l’essor prochain de ces agents virtuels. Selon le cabinet, 40%
des interactions utilisateurs-assistant virtuel se feront via des
informations hébergées sur le cloud. Encore une fois, ce chiffre peine
à convaincre. S’il nous informe sur l’origine et le fonctionnement des
interactions, il n’informe aucunement sur la proportion d’utilisateurs
de mobiles qui recourront aux assistants virtuels…
85%
C’est le nombre d’interaction avec le client qui ne nécessiteront plus
de main d’oeuvre humaine selon Gartner toujours. Le cabinet est
convaincu que le service client sera totalement bouleversé d’ici la fin
de notre décennie. Sur ce point il est difficile de le contredire
puisqu’il s’agit d’une propection. D’autant plus que les plate-formes
de service client sont déjà investies de chatbots et d’assistants
virtuels. Même s’il y a encore beaucoup de chemin à faire avant que
ceux-ci soient totalement efficaces, en atteste la mésaventure de
TayTweets, l’IA de Microsoft, corrompue au bout d’une journée par la
twittosphère…
16%
C’est la proportion d’emplois qui sont menacés d’être remplacés par une
IA d’ici 2030. Le cabinet de recherche Forrester estime toutefois que
de nombreux emplois seront également crées pour assurer le
développement et le suivi de ces IA, réévaluant donc cette disparition
de postes à moins de 7%.
45%
C’est le pourcentage d’entreprises à forte croissance (et donc
innovantes) qui emploieront plus de machines intelligentes que de
personnes d’ici 2018. Tout simplement parce que plus de machines et
moins d’humains égale moins de salaires à payer et plus de
productivité.
Essor des GPUs
La majorité des pontes de l’intelligence artificielle n’utilisent plus
des CPU (unité de traitement centrale) mais des GPU (unité de
traitement graphique), comme le processeur Tesla de Nvidia. Le
fabricant estime que sa puce Tesla K80 tourne deux à cinq fois plus
vite qu’une Intel Xeon Phi 7120. On peut donc raisonnablement
s’attendre à un bouleversement du marché des composants électroniques
avec une reconfiguration des acteurs clés.
__________________________________________________________________
Posté le 20.06.16 par Newsroom dans Intelligence Artificielle / Autres
Avec les tags Étude
* Partager
* Partager
* Partager
* Partager
Laisser un commentaire
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________
____________________
(Submit) Publier
1. Anticipation le 1 juillet 2016
Le plus gros problème qui se pose à l’avenir dont personne ne prend
conscience, en conservant le système économique actuel, si les
emplois diminuent eu fur et à mesure comment va-t-il faire pour
fonctionner, pas d'emplois, pas de salaire, pas de consommation et
croire que des métiers vont évoluer avec ces technologie est
faux...Il y a sérieux problème, le ratio création/perte emploi par
la technologie s’accroisse, si personne ne régule çà sera la plus
grande crise "voulue ou pas" que l 'humanité connaîtra et tout le
système changera, nous ne pourrons plus vivre sur un mode
économique/consumériste...
*
* Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de
la nasa piloté par une intelligence artificielle
Grand public
[26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel
Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la
NASA a challengé un pilote FPV (first-person view).… [+]
* amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti
Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable
de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+]
* chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial
D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial
dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+]
*
* Intelligence Artificielle
[12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk
L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour
l'humanité ? Sur ce point, les milliardaires de la Silicon… [+]
* main-bionique-ia main-bionique-ia
Intelligence Artificielle
[08.08] Une main bionique intuitive grâce à l’intelligence artificielle
Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont mis au point une
main bionique qui utilise l'intelligence artificielle… [+]
* volkswagen-nvidia-ia volkswagen-nvidia-ia
Intelligence Artificielle
[29.06] Intelligence artificielle : Volkswagen s’associe à Nvidia
En mettant ses compétences en commun avec Nvidia, le Groupe
Volkswagen entend étendre son utilisation de l’intelligence… [+]
* vivatech-ibm-fdacheux vivatech-ibm-fdacheux
Intelligence Artificielle
[17.06] IBM et ses partenaires misent sur Watson
Plusieurs startups ont présenté au Viva Tech 2017 de nouvelles
solutions d’intelligence artificielle conçues avec IBM… [+]
* france-intelligence-artificielle france-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[14.06] Intelligence artificielle : le bon filon de la filière française
De Valéo à Thalès en passant par Facebook, tous font de la France
leur terrain de jeu expérimental pour mener à bien… [+]
* intelligence-artificielle-darpa intelligence-artificielle-darpa
Intelligence Artificielle
[07.06] La DARPA mise sur une IA qui communique avec l’homme
L'agence de recherche de la défense américaine a missionné une
équipe de professeurs en informatique pour développer… [+]
* Intelligence Artificielle
[23.05] Les robots, ces futurs tireurs d’élite de l’armée
L'armée américaine a annoncé utiliser des ondes cérébrales humaines
pour enseigner aux robots comment tirer.Sans… [+]
* microsoft-intelligence-artificielle
microsoft-intelligence-artificielle
Grand public
[16.05] Microsoft injecte de l’IA partout où elle peut
Microsoft vient de dévoiler de nouvelles innovations technologiques
visant à faire entrer l'intelligence artificielle dans… [+]
* Intelligence Artificielle
[10.05] L’intelligence artificielle anticipe mieux les attaques…
Une équipe de chercheurs de l'université britannique de Nottingham
a mis au point un algorithme capable de déterminer… [+]
* abb-ibm-watson abb-ibm-watson
Intelligence Artificielle
[03.05] ABB et IBM s’associent dans l’intelligence artificielle
ABB et IBM ont conclu une alliance stratégique afin de regrouper
l'offre numérique d'ABB Ability avec celle d'IBM Watson… [+]
* jackma-robot-alibaba jackma-robot-alibaba
Intelligence Artificielle
[02.05] Pour Jack Ma (Alibaba), les robots feraient de meilleurs PDG
C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou,
en Chine, que Jack Ma, président milliardaire… [+]
* facebook-zuckerberg-virtuel facebook-zuckerberg-virtuel
Intelligence Artificielle
[23.04] Facebook se lance dans la réalité augmentée
Le réseau social Facebook mise sur les smartphones pour superposer
des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. Sans… [+]
* Intelligence Artificielle
[14.04] Cerveau connecté : Elon Musk lance Neuralink
Avec sa nouvelle entreprise Neuralink, Elon Musk veut tout
simplement transformer le cerveau en machine. Il s'agit de sa… [+]
* samsung-bixby-assistant-3 samsung-bixby-assistant-3
Intelligence Artificielle
[12.04] Bixby par Samsung : l’assistant vocal du Galaxy S8
Avec Bixby, Samsung arrive en force avec son assistant virtuel qui
sera une caractéristique essentielle du nouveau téléphone… [+]
* Intelligence Artificielle
[15.09] Comment vivrons-nous demain : la vie et l’intelligence…
Une immense enquête menée par des chercheurs américains et du monde
entier offre une vision de l'avenir de nos sociétés… [+]
* pompe à positivité de Chevrolet à Buenos Aires pompe à positivité
de Chevrolet à Buenos Aires
Intelligence Artificielle
[15.09] Humeur et IA : l’horoscope du futur avec Watson et Chevrolet
Belle opération de communication pour le constructeur automobile.
En bon psychologue, Chevrolet dresse votre état mental… [+]
* la technologie au service des statistiques au tennis la technologie
au service des statistiques au tennis
Intelligence Artificielle
[14.09] Comment l’IA réinvente l’expérience spectateur…
Watson est intelligent, très intelligent. Si intelligent qu'il
exerce des dizaines et des dizaines de métiers dans une… [+]
*
____________________ (Submit) Ok
____________________
*
*
*
*
*
*
__________________________________________________________________
* H+ Media
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* Actualités
+ Grand public
+ Services
+ Industrie
+ Santé
+ Défense
+ Autres
* Magazine
+ Présentation
+ Éditorial
+ Abonnement
+ #2
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs Board
+ Newsletter
__________________________________________________________________
#alternate alternate alternate Le Monde.fr : Pixels
REFRESH(900 sec):
http://www.lemonde.fr/pixels/article/2017/10/04/intelligence-artificiel
le-google-deepmind-se-dote-d-une-unite-de-recherche-sur-l-ethique_51961
89_4408996.html
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international
La Vie L'Obs
Codes promo
Services Le Monde ▾
Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes
promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage
Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier
Ventes aux enchères
Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde
Loisirs & papeterie Promotions
S’abonner au Monde à partir de 1 €
* Édition globale ▾
* Édition afrique
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Instagram
Rechercher
Emploi Newsletters
* S'inscrire
* Connexion
Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de
recherche sur l’éthique
Partager
Tweeter
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et
l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de
boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres.
Rubriques
* Accueil
* International
* Politique
* Société
* Éco
* Culture
* Idées
* Planète
* Sport
* Sciences
* Pixels
* Campus
* Le Mag
* Édition Abonnés
* PLUS DE RUBRIQUES Grands Formats Les décodeurs Vidéos Données du
Monde
Pixels
* Vie en ligne
* Jeux vidéo
* Banc d'essai
* Cultures Web
Intelligence artificielle : Google DeepMind se dote d’une unité de recherche
sur l’éthique
Cette entreprise, parmi les plus avancées du secteur, veut travailler
sur plusieurs thématiques liées à l’IA, comme le respect de la vie
privée, l’impact économique ou encore les armes autonomes.
Le Monde | 04.10.2017 à 18h21
« La technologie n’est pas neutre, et les ingénieurs doivent prendre leurs
responsabilités concernant l’impact éthique et social de leur travail. »
C’est avec ces mots que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle
(IA) londonienne rachetée par Google en 2014, a annoncé mardi 3 octobre sur
son blog la création d’une unité de recherche en son sein sur les questions
éthiques. « Nous pensons que l’IA peut bénéficier au monde de façon
extraordinaire, mais seulement en se tenant aux plus hauts standards
éthiques », écrit l’entreprise.
DeepMind est notamment connue pour avoir mis au point AlphaGo, le
premier programme informatique à avoir battu les meilleurs
professionnels du jeu de go, en mars 2016 – un bel exploit dans le
monde de l’intelligence artificielle. Mais elle l’est aussi pour son
partenariat très critiqué avec les hôpitaux londoniens du National
Health Service (NHS), qui avait mené au partage des données de
1,6 million de patients.
Lire nos explications : Au-delà des fantasmes, quels sont les
problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ?
Vie privée et armes autonomes
Cette nouvelle unité, nommée DeepMind Ethics & Society, est composée de
huit personnes, selon Wired UK, qui a échangé avec le confondateur de
DeepMind. Un chiffre prévu pour grimper à 25 dans l’année à venir. Des
conseillers extérieurs, « de renommée mondiale » précise DeepMind,
issus des différents secteurs comme l’économie ou la philosophie,
participeront aussi à leur travail.
Objectif : « aider les ingénieurs à mettre l’éthique en pratique, et
aider la société à anticiper et orienter l’impact de l’IA pour qu’elle
bénéficie à tous ». Plusieurs thèmes de recherche ont déjà été définis,
comme les questions de transparence, de respect de la vie privée,
d’impact économique, des armes autonomes… Un champ très large pour
lequel DeepMind promet des « recherches ouvertes » avec des
publications régulières issues de ses travaux.
L’entreprise disposait déjà d’un comité d’éthique, selon son
cofondateur Demis Hassabis, qui s’était pourtant toujours refusé à
donner plus de précisions sur sa composition et son fonctionnement. Le
lancement DeepMind Ethics & Society fait suite à une série d’annonces
du même type dans le secteur de l’intelligence artificielle, alors que
les questions d’éthique se font de plus en plus pressantes. Les géants
du Web avaient notamment annoncé l’an dernier la création de
Partnership on AI, un partenariat censé définir les « bonnes
pratiques » et étudier l’impact de ces technologies sur la société.
Sur le même sujet
* Grâce à l’intelligence artificielle, la NASA et Google identifient
deux nouvelles exoplanètes
* Après le jeu de go, l’intelligence artificielle de Google DeepMind
devient une virtuose des échecs
* Minidrones tueurs : une fiction en vidéo qui soulève de vraies
questions Vidéo
Édition abonnés Contenu exclusif
* Les 5 familles de l’intelligence artificielle
* « La peur de l’intelligence artificielle n’est pas (encore)
d’actualité »
* Petite histoire de l’intelligence artificielle à l’écran
Abonnez-vous à partir de 1 €
Drones ▪ Hadopi ▪ Banc d'essai ▪ Accès à Internet ▪ e-sport ▪ The
surveillance files ▪ Reddit ▪ Vie en ligne ▪ Piratage ▪ Censure du Net
Découvrez la newsletter Pixels
Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous
inscrivant à la newsletter Pixels.
____________________ Je m'inscris [_] Recevoir les informations du
Monde
Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous
intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et
d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre
compte.
Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez.
Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.
S'abonner au Monde à partir de 1 €
Déjà abonné au
journal Le Monde ?
* Activez votre accès à l'Édition abonnés du Monde.fr
* Gérez votre abonnement
Les rubriques du Monde.fr
* International
* Politique
* Société
* Économie
* Culture
* Sport
* Techno
* Style
* L'époque
* Idées
* Planète
* Éducation
* Disparitions
* Santé
* Monde Académie
* Résultats élection législatives 2017
* Résultats par circonscription
* Résultats par commune
Les services du Monde
* Annonces auto
* Annonces immo
* Conjugaison
* Cours d'anglais
* Jeux
* Formation professionnelle
* La boutique du Monde
* Prix de l'immobilier
* Programme télé
* Shopping
* Source Sûre
* Trafic
* Decodex
* Orthographe et grammaire
Sur le web
* Télérama
* Restaurant à Paris
* Au cinéma cette semaine
* Concerts à Paris
* Spectacles à Paris
* Festival de Cannes
* Programme TV de France 3 en replay
* Sélection de livres
* Le programme télévision
* Les sorties ciné
Les sites du Groupe
* Télérama.fr
* Talents.fr
* Le Huffington Post
* CourrierInternational.com
* Monde-Diplomatique.fr
* La Société des lecteurs du Monde
* Le Prix Le Monde de la recherche
* L'Obs
Partenaires Le Monde
* mot d'amour
* romarin
*
* Pate brisée
* Lapin a la moutarde
* Galette des rois
* conseil lettre de motivation
* Formation atex
* Codes promo
* Code promo Trendcorner
* Traduction The Beatles
Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter
Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur
Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS
Recevez nos newsletters
Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
© Le Monde.fr | CGV | Fréquentation certifiée par l'OJD | Données
personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe
| Publicité | Aide (FAQ)
Journal d'information en ligne, Le Monde.fr offre à ses visiteurs un
panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en
direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la
météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française
en ligne.
En Continu
#next Humanoïdes » Flux Humanoïdes » Flux des commentaires Humanoïdes »
Flux de la catégorie Intelligence Artificielle
(BUTTON)
Humanoïdes
*
* Actualités
+ Grand public
o Loisirs
o Domicile
o Education
o Culture
+ Services
o Téléprésence
o Sécurité
o Transports
o Logistique
+ Industrie
o Agriculture
o Automobile
o Aéronautique
o BTP
+ Santé
o Biomécanique
o Chirurgie
o Biomédical
o Télémédecine
+ Défense
o Air
o Terre
o Mer
o Cyber
+ Autres
o Intelligence Artificielle
o Espace
o Environnement
o R&D
* Magazine
+ Présentation
+ Comité de rédac
+ Éditorial
+ Abonnement
+ Archives
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Entreprises
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs board
+ Newsletter
*
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* ____________________ (Submit) Rechercher
* Français
+
*
* Drone de la nasa piloté par une intelligence artificielle Drone de
la nasa piloté par une intelligence artificielle
Grand public
[26.11] Courses de drones : une IA défie un pilote professionnel
Un drone piloté par une intelligence artificielle développée par la
NASA a challengé un pilote FPV (first-person view). Et les
résultats sont remarquables.Le Jet Propulsion Laboratory, le
laboratoire de la NASA qui a mis au point le robot Robosimian ou…
[+]
* amper-intelligence-artificielle amper-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[03.09] Musique : le premier album composé par une IA est sorti
Un programme d'intelligence artificielle nommé "Amper" est capable
de produire de la musique avec un minimum d'intervention… [+]
* chine-intelligence-artificielle chine-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[25.08] Intelligence artificielle : la Chine se rêve en leader mondial
D’ici 2030, la Chine ambitionne de devenir le numéro un mondial
dans le domaine de l'intelligence artificielle, menaçant… [+]
* Intelligence Artificielle
[12.08] Intelligence artificielle : clash entre Zuckerberg et Musk
L'intelligence artificielle représente-t-elle un danger pour
l'humanité ? Sur ce point, les milliardaires de la Silicon… [+]
* main-bionique-ia main-bionique-ia
Intelligence Artificielle
[08.08] Une main bionique intuitive grâce à l’intelligence artificielle
Des chercheurs de l’Université de Newcastle ont mis au point une
main bionique qui utilise l'intelligence artificielle… [+]
* volkswagen-nvidia-ia volkswagen-nvidia-ia
Intelligence Artificielle
[29.06] Intelligence artificielle : Volkswagen s’associe à Nvidia
En mettant ses compétences en commun avec Nvidia, le Groupe
Volkswagen entend étendre son utilisation de l’intelligence… [+]
* vivatech-ibm-fdacheux vivatech-ibm-fdacheux
Intelligence Artificielle
[17.06] IBM et ses partenaires misent sur Watson
Plusieurs startups ont présenté au Viva Tech 2017 de nouvelles
solutions d’intelligence artificielle conçues avec IBM… [+]
* france-intelligence-artificielle france-intelligence-artificielle
Intelligence Artificielle
[14.06] Intelligence artificielle : le bon filon de la filière française
De Valéo à Thalès en passant par Facebook, tous font de la France
leur terrain de jeu expérimental pour mener à bien… [+]
* intelligence-artificielle-darpa intelligence-artificielle-darpa
Intelligence Artificielle
[07.06] La DARPA mise sur une IA qui communique avec l’homme
L'agence de recherche de la défense américaine a missionné une
équipe de professeurs en informatique pour développer un système
permettant aux intelligences artificielles d'expliquer leur
comportement à l'homme.Au fur et à mesure que les systèmes
d’intelligence… [+]
* Intelligence Artificielle
[23.05] Les robots, ces futurs tireurs d’élite de l’armée
L'armée américaine a annoncé utiliser des ondes cérébrales humaines
pour enseigner aux robots comment tirer.Sans… [+]
* microsoft-intelligence-artificielle
microsoft-intelligence-artificielle
Grand public
[16.05] Microsoft injecte de l’IA partout où elle peut
Microsoft vient de dévoiler de nouvelles innovations technologiques
visant à faire entrer l'intelligence artificielle dans… [+]
* Intelligence Artificielle
[10.05] L’intelligence artificielle anticipe mieux les attaques…
Une équipe de chercheurs de l'université britannique de Nottingham
a mis au point un algorithme capable de déterminer… [+]
* abb-ibm-watson abb-ibm-watson
Intelligence Artificielle
[03.05] ABB et IBM s’associent dans l’intelligence artificielle
ABB et IBM ont conclu une alliance stratégique afin de regrouper
l'offre numérique d'ABB Ability avec celle d'IBM Watson… [+]
* jackma-robot-alibaba jackma-robot-alibaba
Intelligence Artificielle
[02.05] Pour Jack Ma (Alibaba), les robots feraient de meilleurs PDG
C’est au cours d’une conférence sur l’entrepreneuriat à Zhengzhou,
en Chine, que Jack Ma, président milliardaire… [+]
* facebook-zuckerberg-virtuel facebook-zuckerberg-virtuel
Intelligence Artificielle
[23.04] Facebook se lance dans la réalité augmentée
Le réseau social Facebook mise sur les smartphones pour superposer
des éléments virtuels aux vidéos et aux photos. Sans… [+]
* Intelligence Artificielle
[14.04] Cerveau connecté : Elon Musk lance Neuralink
Avec sa nouvelle entreprise Neuralink, Elon Musk veut tout
simplement transformer le cerveau en machine. Il s'agit de sa… [+]
* samsung-bixby-assistant-3 samsung-bixby-assistant-3
Intelligence Artificielle
[12.04] Bixby par Samsung : l’assistant vocal du Galaxy S8
Avec Bixby, Samsung arrive en force avec son assistant virtuel qui
sera une caractéristique essentielle du nouveau téléphone Galaxy
S8.En considérant qu'il est primordial que ses clients
interagissent avec un large éventail de ses appareils à l'avenir,…
[+]
* Intelligence Artificielle
[15.09] Comment vivrons-nous demain : la vie et l’intelligence…
Une immense enquête menée par des chercheurs américains et du monde
entier offre une vision de l'avenir de nos sociétés… [+]
* pompe à positivité de Chevrolet à Buenos Aires pompe à positivité
de Chevrolet à Buenos Aires
Intelligence Artificielle
[15.09] Humeur et IA : l’horoscope du futur avec Watson et Chevrolet
Belle opération de communication pour le constructeur automobile.
En bon psychologue, Chevrolet dresse votre état mental… [+]
* la technologie au service des statistiques au tennis la technologie
au service des statistiques au tennis
Intelligence Artificielle
[14.09] Comment l’IA réinvente l’expérience spectateur…
Watson est intelligent, très intelligent. Si intelligent qu'il
exerce des dizaines et des dizaines de métiers dans une… [+]
* concours de beauté jugé par des IA concours de beauté jugé par des
IA
Intelligence Artificielle
[12.09] Voici les résultats d’un concours de beauté jugé par…
Quand des programmes informatiques dirigent un concours de beauté,
il ne faut pas s'attendre à ce que les critères soient… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.09] Comment DeepMind révolutionne le text to speech avec l’IA
La société de recherche Deep Mind a une nouvelle fois montré
l'étendue de son savoir-faire avec un modèle de génération… [+]
* affiche du film de science-fiction Morgane affiche du film de
science-fiction Morgane
Intelligence Artificielle
[04.09] Comment IBM Watson a créé le « meilleur » trailer pour…
Le film Morgane, qui sortira le 28 septembre, a déjà connu deux
bandes-annonces. Une troisième vient tout juste de sortir… [+]
* Intelligence Artificielle
[31.08] L’harmonie homme-machine au coeur du nouveau centre de…
Apprendre aux machines à se conformer aux valeurs humaines et
éviter qu'elles n'entrent en conflit avec l'Homme, telle… [+]
* Comparaison de filtres appliqués sur une photo Comparaison de
filtres appliqués sur une photo
Intelligence Artificielle
[22.08] Comment un algorithme détecte les comportements dépressifs…
Des chercheurs se sont intéressés aux photographies d'Instagram
pour entraîner leur algorithme à identifier des signes de
dépression chez leurs auteurs.Andrew G. Reece et Christopher M.
Danforth ont sélectionné un échantillon de 166 personnes et de… [+]
* Intelligence Artificielle
[19.08] Des réseaux convolutifs pour créer de nouveaux Pokémon
Un chercheur japonais s'est amusé à trafiquer l'apparence de 151
Pokémon avec des réseaux de neurones convolutifs pour… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.08] Apple met la main sur la société de machine learning Turi
Le géant de Cupertino poursuit sa conquête de l'intelligence
artificielle et acquiert Turi pour un montant estimé à… [+]
* Intelligence Artificielle
[08.08] Yahoo développe une IA pour censurer les contenus inappropriés…
Le déferlement exponentiel de contenus inappropriés sur internet
met les entreprises du web au défi de trouver de nouvelles… [+]
* Intelligence Artificielle
[01.08] Des chercheurs trompent la vue d’une machine et pointent…
Une équipe de chercheurs de Google Brain et d'OpenAI se sont
activés à démontrer qu'il était possible de tromper la… [+]
* tableau de van gogh associé à une musique artificielle tableau de
van gogh associé à une musique artificielle
Intelligence Artificielle
[20.07] Quand la technologie sublime la création musicale
De nombreux chercheurs affinent leurs algorithmes de machine
learning au point de rivaliser avec la création artistique… [+]
* Intelligence Artificielle
[07.07] Ce robot a été entraîné à chasser des proies grâce à une…
Le système de verrouillage de cible de Terminator pourrait bientôt
voir le jour. Du moins si l'on en croit les travaux… [+]
* Intelligence Artificielle
[29.06] Les 10 lois de l’intelligence artificielle selon le CEO…
Satya Nadella voit dans l'intelligence artificielle la même
puissance que la vague internet des années 1990. Plutôt que… [+]
* Intelligence Artificielle
[28.06] La crème de l’intelligence artificielle au concours IBM…
La Fondation Xprize et IBM lancent un immense concours pour
accélérer la recherche et le développement de solutions grâce à
l'intelligence artificielle. La Fondation Xprize Cette
organisation à but non lucratif a été fondée en Californie par un
certain… [+]
* Intelligence Artificielle
[27.06] Eclipse : un film réalisé à base d’IA et de drones
Drones, IBM Watson, Microsoft ... Voici l'étonnante équipe de
réalisation du court-métrage Eclipse pour le New Directors's… [+]
* Intelligence Artificielle
[24.06] Google esquisse des règles de sécurité pour développer les…
Une équipe de chercheurs a dressé une liste de règles de sécurité
pour les machines. Un aperçu des lignes directrices… [+]
* Intelligence Artificielle
[22.06] L’intelligence artificielle qui lit les journaux mieux…
Une équipe de Stanford a évalué et amélioré les modèles
statistiques de compréhension textuelle de Deep Mind. Résultats,…
[+]
* Intelligence Artificielle
[20.06] Intelligence artificielle : les 10 chiffres clés
L'intelligence artificielle n'en finit plus d'attirer toute
l'attention. Qu'il s'agisse des investisseurs, des grands groupes…
[+]
* Intelligence Artificielle
[20.06] Toyota : ses recherches sur l’intelligence artificielle…
Gill Pratt, le directeur du Toyota Research Institute a affirmé
lors d'une conférence de presse que les travaux du centre… [+]
* Intelligence Artificielle
[15.06] Une IA du MIT passe le test de Turing avec succès
Le CSAIL du MIT a fait passer un volet du test de Turing à l'une de
ses intelligences artificielles. Celle-ci est parvenue… [+]
* Les personnages du film Sunspring Les personnages du film Sunspring
Intelligence Artificielle
[14.06] Le scénario de ce film a été écrit par une intelligence artificielle
Sunspring, c'est le nom de ce court-métrage complètement barré dont
toute l'intrigue a été écrite par Benjamin. Qui… [+]
* Intelligence Artificielle
[13.06] Watson Beat : la création musicale artificielle par IBM
Le laboratoire de recherche de la firme américaine, IBM Research,
travaille depuis de nombreuses années sur les réseaux de neurones
et les systèmes cognitifs. Depuis peu, le laboratoire travaille à
développer un programme capable de jouer de la musique.Après… [+]
* Intelligence Artificielle
[09.06] Réchapper d’un labyrinthe : le nouvel entraînement des…
Une équipe de chercheurs en science informatique de l'Université du
Michigan entraîne désormais ses intelligences artificielles… [+]
* Intelligence Artificielle
[03.06] Des japonais redonnent vie à vos vielles photos grâce au machine…
Des chercheurs de l'Université de Waseda au Japon ont publié les
résultats de leurs travaux de recolorisation de photographies… [+]
Charger plus d'actus
____________________ (Submit) Ok
____________________
*
*
*
*
*
*
__________________________________________________________________
* H+ Media
+ A propos
+ L’équipe
+ Aide / FAQ
+ Nous contacter
+ Publicité
+ Mentions légales
* Actualités
+ Grand public
+ Services
+ Industrie
+ Santé
+ Défense
+ Autres
* Magazine
+ Présentation
+ Éditorial
+ Abonnement
+ #2
+ Points de vente
* Réseaux
+ Twitter
+ Facebook
+ Google+
+ Vimeo
+ Linkedin
+ Rss
* Ressources
+ Robots
+ Drones
+ Agenda
+ Jobs Board
+ Newsletter
__________________________________________________________________
Actualité web & High tech sur Usine Digitale Retour vers la page
d'accueil Réalité virtuelle FinTech Digital RH Mobilité Cybersécurité
Intelligence artificielle Start-up Cloud Annuaire de start-up Cherche
talents numériques 195 offres d’emploi Nos événements
* Accueil
* Intelligence artificielle
Intelligence artificielle
L'intelligence artificielle est plus qu'une technologie de rupture,
c'est un ensemble de techniques (machine learning, deep learning,
computer vision, natural language processing...) qui entrent dans nos
vies quotidiennes et dont l'impact sur tous les secteurs de l'économie
ne va faire que croître.
Les géants américains du numériques comme IBM, Microsoft, Google,
Facebook ou Amazon sont déjà prêts à capter ce marché très prometteur
(11 milliards de dollars en 2024)... Sans parler des start-up qui
fleurissent sur ce terreau fertile...
[CES 2018] Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose
sa stratégie
Pas de multiples annonces produits pour Samsung cette année au CES
2018. La marque coréenne a surtout exposé sa stratégie en matière d’IA
et d’IoT. Avec le déploiement de la plateforme SmartThings à tous les
produits, B to C comme B to, dès le printemps 2018. Plus de 20 % de
parts de marché du mobile, leader TV depuis 12 ans, 6e marque la plus
importante au monde, mise sur le marché de 500 […]
Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa
stratégie
15/01/2018 - 15H37 |
Samsung
, CES 2018
Intel veut mettre fin à la domination du GPU sur le deep learning
Entretien Le GPU est aujourd'hui le choix par défaut pour faire du deep
learning. Un état de fait qui a donné des ailes à Nvidia, doublant ses
revenus en 3 ans. Mais le GPU est-il la meilleure option ? Pas selon
Naveen Rao, fondateur de Nervana et désormais Corporate Vice President
en charge du groupe intelligence artificielle chez Intel. La solution
(matérielle et logicielle) de Nervana, 100% pensée pour […]
Intel veut mettre fin à la domination du GPU sur le deep learning
15/01/2018 - 07H00 |
Intel
, Serveurs et réseaux
Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec
Colgate
Révélation du CES 2014, la start-up française Kolibree, qui a créé une
brosse à dents connectée, poursuit son petit bonhomme de chemin. Sa
technologie va être utilisée par le géant américain Colgate. Tous les
buzz au CES de Las Vegas ne sont pas des coups d’éclat sans lendemain.
Pour preuve, Kolibree, révélation de l’édition 2014 avec sa brosse à
dents connectée, est toujours là quatre ans plus […]
Kolibree, pionnier français de la brosse à dents connectée, signe avec
Colgate
12/01/2018 - 10H00 |
Internet des objets
, Objets connectés
[CES 2018] Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une "start-up
région"
La présidente de la région Paris Ile-de-France, Valérie Pécresse, a
profité du CES de Las Vegas pour annoncer mercredi 10 janvier 2018 les
grandes ambitions de la région Paris-Ile de France pour le
développement des start-up. Avec trois grandes annonces dans ses
valises. Et un nouveau concept : la "start-up region". "Nous voulons
faire de l’IDF la capitale pour l’intelligence artificielle […]
Valérie Pécresse veut faire de l'Ile-de-France une start-up région
11/01/2018 - 13H31 |
CES 2018
, CES
[CES 2018] Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa
Alors que le CES 2017 avait été marqué par la suprématie d’Alexa,
Google semble en mesure de renverser la vapeur un an plus tard. Plutôt
discret sur le CES de Las Vegas ces dernières années, Google a
totalement changé de stratégie pour cette édition 2018. Le géant
américain est devenu exposant sur le salon, et a quadrillé la ville de
publicités vantant son assistant personnel. Impossible […]
Google Assistant tente de rattraper son retard sur Amazon Alexa
11/01/2018 - 06H55 |
Assistant personnel
, Google
[CES 2018] Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome
L'isréalien Mobileye, désormais une filiale d'Intel, réaffirme ses
ambitions pour le véhicule autonome au CES 2018. Son CEO, Amnon
Shashua, a détaillé le succès de ces puces EyeQ, des dizaines de
programmes en cours avec des constructeurs automobiles, ainsi que deux
initiatives très ambitieuses concernant la cartographie HD des routes,
qu'il veut crowdsourcer à moindre coût, et la modélisation […]
Le patron de Mobileye tacle Nvidia sur le véhicule autonome
10/01/2018 - 16H30 |
Véhicule autonome
, Automobile
Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018
L'année 2017 a été particulièrement agitée pour les acteurs
traditionnels du retail. Bousculés par l'appétit grandissant d'Amazon
et d'Alibaba et la naissance de nouvelles marques capables de
s'adresser directement aux consommateurs, les retailers classiques
réagissent. Ils nouent des partenariats avec des start-up, investissent
dans la technologie et la logistique et revoient leur organisation. […]
Digital retail : les dix tendances qui vont marquer 2018
10/01/2018 - 15H49 |
Digital Retail
, e-commerce
[CES 2018] Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur
l’IA
LG a profité du CES 2018 pour affirmer sa stratégie en matière
d'intellignece artificielle avec le déploiement de sa plate-forme
ouverte ThinQ AI. Tous les produits de la marque seront désormais
nourris à l'IA et connectables entre eux, ainsi qu'avec d'autres
partenaires. La marque coréenne complète aussi sa gamme de robots à
destination des hôtels et du retail. Après le lancement de LG
Signature […]
Avec le déploiement de ThinQ AI, LG réaffirme sa stratégie sur l’IA
09/01/2018 - 06H26 |
CES 2018
, Smart home
[CES 2018] Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à
l’intelligence artificielle
Les véhicules du futur seront capables de "lire" la route… mais aussi
l’humeur et l’état physiologique des occupants du véhicule, selon
Valeo, qui le démontre à travers plusieurs concepts au CES 2018. Les
véhicules autonomes sauront tout de leur environnement immédiat, grâce
à des nuées de capteurs, dont les fameux Lidar… Mais que sauront-ils de
leurs occupants, prochainement réduits à l’état de […]
Valeo veut mieux monitorer les conducteurs et passagers grâce à
l’intelligence artificielle
09/01/2018 - 00H19 |
Automobile
, Véhicule autonome
[CES 2018] Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome
Nvidia a donné le ton du CES 2018 avec une keynote en grande partie
dédiée au véhicule autonome. Elle a été l’occasion pour Baidu,
Volkswagen et Uber d’officialiser leur partenariat avec l’entreprise,
renforçant encore un peu son emprise sur le marché de l’intelligence
artificielle. Nvidia a par ailleurs dévoilé de nouvelles capacités de
réalité augmentée et d’assistants de bord intelligents pour […]
Nvidia séduit Volkswagen, Uber et Baidu pour la conduite autonome
08/01/2018 - 08H00 |
Véhicule autonome
, Nvidia
Parution Usine Nouvelle Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de
son futur Galaxy S9
Edition Abonnés Le géant coréen de l’électronique Samsung Electronics
marche sur les plates-bandes d’Apple en mettant son processeur Exynos 9
à l’heure de l’intelligence artificielle. Au menu : la détection 3D, la
reconnaissance faciale et l’identification de photos, comme pour
l’iPhone X. Il motorisera la version européenne de son futur Galaxy S9.
Samsung Electronics met en production de masse l’Exynos 9810, une […]
Samsung s’inspire de l’iPhone X pour le processeur de son futur Galaxy
S9
08/01/2018 - 06H30 |
Electronique
, Semi-conducteurs
CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine numérique
Agenda Impossible de passer à côté : votre semaine numérique sera
marquée par le très médiatique CES, le plus grand salon technologique
du monde qui se tient chaque début d'année à Las Vegas. Moins connue,
la conférence NRF Retail's BIG Show se tiendra, elle, à New York. C'est
le rendez-vous incontournable de tous les acteurs du digital retail. La
rédaction sera mobilisée pour couvrir ces deux événements […]
CES à Las Vegas, NRF à New York : le programme de votre semaine
numérique
07/01/2018 - 12H00 |
Digital Retail
, Electronique
[CES 2018] Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot…
et des annonces dans les valises
Hébergée sur le stand du Village by CA au cœur de l’Eureka Park en
janvier 2017, Wiidii ne regrette pas d’avoir exposé au CES. Depuis, les
contrats et les discussions commerciales se multiplient. De multiples
déploiement et une levée de fonds de 980 000 euros plus tard, la
start-up bordelaise qui a développé un concierge connecté hybride
revient à Las Vegas cette année avec la Région Aquitaine. […]
Wiidii revient à Las Vegas avec son concierge mi-homme mi-robot… et des
annonces dans les valises
07/01/2018 - 08H22 |
CES 2018
, CES
CES 2018 : les 6 grandes tendances à suivre de près
Chaque année les grands cabinets de conseils comme Accenture, Gartner
ou Forrester dégagent les grandes tendances high-tech à suivre au CES
de Las Vegas. Quels axes faut-il surveiller de près pour cette 51e
édition qui se tient du 9 au 12 janvier 2018 ? L’Usine Digitale en a
retenu 6 majeurs. Fini le 100% B to C ! Le Consumer Electronic Show de
Las Vegas a pris un véritable virage. Cette 51e […]
Les 6 grandes tendances du CES 2018
07/01/2018 - 05H31 |
CES 2018
, CES
Parution Usine Nouvelle Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient
être écoulées dans le monde en 2018
Selon le cabinet Canalys, les ventes mondiales d’enceintes connectées
devraient grimper de 33 millions d’unités en 2017 à plus de 56 millions
en 2018. Le marché aborde sa transition vers les services de
monétisation du parc installé. Grand boom des enceintes connectées.
Selon le cabinet d’études de marché Canalys, les ventes mondiales ont
bondi d’environ 6 millions d’unités en 2016 à près de 33 […]
Plus de 50 millions d'enceintes connectées devraient être écoulées dans
le monde en 2018
06/01/2018 - 15H00 |
Electronique
, La data
Parution Usine Nouvelle [Muses industrielles] "Mirror" de Karl Olsberg ou un
avenir cauchemardesque
L'intelligence artificielle fait son retour partout, y compris dans les
oeuvres de création. La preuve avec "Mirror" du scientifique et
romancier Karl Olsberg. Soit le récit (plutôt) réaliste d'une
intelligence artificielle qui prend le pouvoir et n'hésite pas à punir
ceux qui essaient de la combattre. Qui de l'homme ou de la machine
gagnera à l'issue des 350 pages de ce roman noir ? Il faut à […]
[Muses industrielles] Mirror de Karl Olsberg ou un avenir
cauchemardesque
06/01/2018 - 10H55 |
Livres
, Muses industrielles
Parution Usine Nouvelle La Chine ambitionne de devenir leader mondial de
l'intelligence artificielle d'ici à 2025
Avec l'ouverture prochaine d'un site dédié à l'intelligence
artificielle à Pékin, le pays affiche clairement ses ambitions en la
matière. Un site spécialisé dans l'intelligence artificielle (IA) doit
être construit à Pékin, la Chine ambitionnant de devenir un leader
mondial en la matière d'ici 2025, rapporte mercredi 3 janvier l'agence
de presse officielle Chine nouvelle. Le site accueillera […]
La Chine ambitionne de devenir leader mondial de l'intelligence
artificielle d'ici à 2025
03/01/2018 - 12H44 |
Infos Reuters
, Economie
[Avis d'expert] Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir
l’ère de la diversité
Tribune Alors que se multiplient les discours anxiogènes sur
l'intelligence artificielle, Mickaël Cabrol, CEO et fondateur
d’EASYRECRUE y voit plutôt une source d'optimisme dans le domaine du
recrutement. L'IA pourrait être, selon lui, le meilleur allié du
recrutement en objectivant les critères retenus. L'enjeu est d'autant
plus crucial dans un pays comme la France, où les recruteurs préfèrent
valoriser […]
Avec l'intelligence artificielle, le recrutement va découvrir l’ère de
la diversité
03/01/2018 - 11H00 |
Digital RH
, Les experts du numérique
[Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100 mondial
CB Insights a dévoilé mi-décembre son classement des 100 meilleures
start-ups d’IA. Sept sont israéliennes. Un dynamisme doublé d’une vraie
compétence dans le domaine, selon le fonds d’investissement
californien. Focus sur trois d'entre elles. ORCAM Spécialisée dans la
conception de lunettes pour non ou mal voyant, ORCAM est la petite
soeur jumelle de Mobileye avec qui elle partage ses locaux à […]
[Intelligence artificielle] 7 start-up israéliennes dans le top 100
mondial
03/01/2018 - 08H00 |
Israël
, Start-up
[CES 2018] Citymagine supervise la maintenance de la voirie
[UN JOUR, UNE START-UP] Grâce à l'analyse d'images, Citymagine propose
de cartographier l'état des routes. La start-up lilloise participera au
CES de Las Vegas du 9 au 12 janvier 2018. "Faire effectuer des relevés
d'informations sur la voirie par des techniciens est lent et coûteux",
observe Matthieu Levivier, fondateur de Citymagine. Pourrait-on
vérifier l'état des routes plus efficacement ? […]
Citymagine supervise la maintenance de la voirie
29/12/2017 - 14H30 |
Smart city
, CES
123456789...25 Suivant
1020
Tous les jours,
l'actu de la transition numérique
Je m'inscris
A la une
Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ?
Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ?
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Le groupe Lego s’associe à Tencent pour sensibiliser les enfants
chinois au numérique
Le groupe Lego s’associe à Tencent pour sensibiliser les enfants
chinois au numérique
Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa
stratégie
Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa
stratégie
Vous cherchez un job ?
déposez votre cv pour être visible des recruteurs cherchez dans les 195
OFFRES D’EMPLOI numériques
Nos derniers dossiers
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er […]
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er bilan de Mounir Mahjoubi
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Suivez l'Usine Digitale
Twitter Facebook Linked In
L'Usine Digitale, c'est le media de la transformation numérique.
Dans les entreprises, le digital change tout : les business modèles,
les manières d'innover, de vendre, de travailler... La rédaction de
L'Usine Digitale déniche et raconte les bonnes pratiques qu'adoptent
les "vieilles" entreprises face à cette déferlante. Elle décrypte ce
que font les acteurs du numérique, pure players ou pas, et analyse
leurs marchés, leur état de santé, leurs originalités. Big Data, Cloud,
open source, économie du partage, objets connectés... L'Usine Digitale
permet aux professionnels de tous les secteurs de se mettre en
permanence à jour sur la transformation numérique en s'inspirant des
meilleures pratiques.
* Publicité
* Mentions légales
* Contactez-nous
Une marque du groupe Infopro digital
media
Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos sites et services. En
utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.OK
En savoir plus
XiTi
Suivez-nous Suivre l'Usine Digitale sur twitter Suivre l'Usine Digitale
sur facebook Suivre l'Usine Digitale sur Linked In RSS Usine Digitale
____________________ Rechercher
REFRESH(900 sec):
https://www.sciencesetavenir.fr/high-tech/intelligence-artificielle/la-
guerre-de-l-intelligence-artificielle-est-declaree_108261
#alternate
Fil info
Facebook Twitter Google + Linkedin RSS
Challenges
Newsletter Services Magazine
Mon compte
Mon profil Déconnexion
Connexion Abonnez-vous
____________________
S'abonner
+
o Menu
o
o
o
o Abonnez-vous
o Connexion
Sciences et Avenir, l'actualité de la science et la vie de la recherche
dans le monde
*
* Espace
* Santé
* Nutrition
* Nature
* Animaux
* High-Tech
+ Created with Sketch. >
+ Conso
+ Data
+ Drones
+ Imprimante 3D
+ Informatique
+ Intelligence artificielle
+ Robots
+ Réseaux télécoms
+ Transports
+ Web
+ Galeries photos
+
* Archéo
* Fondamental
____________________
Accueil
EspaceSantéNutritionNatureAnimauxHigh-TechArchéoFondamental Vidéos
Services Blogs
*
+ Menu
+
+ Home
+ Espace
+ Santé
+ Nutrition
+ Nature
+ Animaux
+ High-Tech
+ Archéo
+ Fondamental
+
+
+
+ Mon compte
+ Abonnez-vous
+ Connexion
IFRAME:
//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01100298/zone/1/showtit
le/1/src/vqls8s/autoplay/yes
CES Maladie de Lyme Recherche pour le développement 70 ans du magazine
Agriculture
Partager -shares
Sciences et Avenir High-tech Intelligence artificielle
Created with Sketch. > Intelligence artificielle Thématique suivie Ne
plus suivre
La guerre de l’intelligence artificielle est déclarée
Par Olivier Hertel le 18.11.2016 à 18h03
Intel, le premier fabricant mondial de microprocesseurs, affiche ses
ambitions dans l'intelligence artificielle.
0 réactions
Intel
Brian Krzanich, patron d'Intel, reçoit sur scène Naveen Rao le
fondateur de Nervana la start up spécialisée en deep learning acquise
par Intel.
O. Hertel
0 réactions
"Lʼintelligence artificielle nʼest pas seulement le prochain raz de
marée de lʼinformatique, cʼest aussi le prochain tournant majeur dans
lʼhistoire de lʼhumanité", déclare Brian Krzanich, PDG dʼIntel, premier
fabricant mondial de microprocesseurs. Voici résumé en quelques mots
lʼesprit de lʼIntel AI Day, la conférence sur lʼintelligence
artificielle (IA en français) que le groupe américain organisait ce
jeudi 17 novembre à San Francisco (Californie). Cet évènement a réuni
plusieurs centaines dʼexperts, spécialistes des algorithmes, de
lʼapprentissage en profondeur (deep learning), des réseaux de neurones
artificiels... Bref, ceux qui selon Brian Krzanich sont sur le point de
transformer lʼhumanité. Et pour cause, ces technologies exploitant des
masses de données sans cesse croissantes, visent à rendre les machines
de plus en plus autonomes, de plus en plus intelligentes, de plus en
plus humaines… de moins en moins machines. Comme lʼexplique Doug
Fisher, lʼun des dirigeants dʼIntel, “lʼintelligence artificielle
permet à la machine dʼapprendre de ses propres résultats pour modifier
sa programmation. Cʼest ainsi que les hommes fonctionnent. Nous
essayons quelque chose, nous jugeons le résultat et nous modifions
notre comportement.”
Si elle est déjà présente dans de nombreuses applications notamment sur
nos smartphones (par exemple la reconnaissance de visages sur Facebook
ou de la voix sur Google), elle devrait envahir tous les domaines de la
vie : de la médecine à la voiture sans pilote, en passant par la
création artistique et la lutte contre la criminalité. Dans ce dernier
domaine, Intel a par exemple annoncé son engagement dans
#HackHarassement, une initiative qui vise à utiliser l’intelligence
artificielle pour détecter et lutter contre le harcèlement en ligne. La
compagnie américaine est aussi partenaire du National Center for
Missing & Exploited Children (NCMEC), une ONG américaine qui lutte
contre la disparition et l’exploitation des enfants. L’intelligence
artificielle devrait aider l’association à accélérer le traitement des
milliers de signalements recueillis chaque année en ligne ou par
téléphone.
Les réseaux de neurones à lʼhonneur
Cette première journée sur l’IA avait aussi pour vocation de présenter
la stratégie très agressive du géant de l’informatique dans ce domaine.
Son approche est simple, occuper tout l’espace, du logiciel au matériel
(processeur) en passant par la formation. Intel a par exemple noué un
partenariat avec Coursera, une vaste plateforme d’enseignement en
ligne, pour justement y proposer des cours en intelligence artificielle
dès 2017. Mais surtout la firme américaine s’est payée à coups de
centaines de millions de dollars des sociétés en pointe sur l’IA. La
plus importante étant probablement Nervana, une start-up spécialisée
dans les réseaux de neurones et l’apprentissage en profondeur, acquise
en août pour plus de 400 millions de dollars. Nervana est devenue au
passage, la marque “intelligence artificielle” du groupe.
Bataille de puces
Plus important encore, l’AI Day était l’occasion pour Intel d’affirmer
sa position dans la guerre qui l’oppose aux autres fabricants de
microprocesseurs. Dans la ligne de mire, Nvidia, fabricant américain de
puces graphiques, dites GPU, qui se sont imposées dans le domaine de
l’intelligence artificielle. Or, Intel est spécialiste du CPU, le
processeur central des ordinateurs, son “cerveau”. Dans cette bataille
des puces, la course aux armements ne fait que commencer. Si Nvidia
tient aujourd’hui le haut du pavé, notamment dans la rapidité
d’apprentissage en profondeur, Intel jure que d’ici trois ans, ses CPU
seront 100 fois plus rapide que les meilleurs GPU. A suivre !
0 réactions
#Intel
0 réactions
Sur le même sujet
* Une intelligence artificielle apprend à générer vos pires
cauchemars
* Intelligence artificielle: Facebook offre des serveurs
* Microsoft se renforce dans l'intelligence artificielle et Apple
dans la santé
0 réactions
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Réagir
Pour réagir, veuillez vous connecter en cliquant ici
+ lus + commentés + partagés
* Handicap International Handicap International teste l’impression 3D
de prothèses sur mesure
* GAFA SONDAGE. Pensez-vous qu'il faille taxer les GAFA ?
* requins omnivores Une étude prouve que certains requins sont
capables de digérer les végétaux
* pétrolier iranien Le pétrolier iranien en flammes a sombré
* Forme irrégulière de la Terre Question de la semaine : planètes et
étoiles sont-elles forcément rondes ?
* Punaises de lit L'enfer des punaises de lit : comment les
identifier et les éradiquer ?
* Jean-Yves Le Drian Une ligne électrique enterrée pour sécuriser la
Bretagne
* vigneron Des chercheurs incitent à exploiter la biodiversité
oubliée de la vigne
* Code d'oeufs de poule Un Youtubeur dénonce l'élevage des poules en
batterie
* Cannabis médical La Grèce s'apprête à se lancer dans le cannabis
médical
* Mars a sa sonde Mro Mars : d'importants dépôts de glace découverts
sous la surface
* Diabète de type 1 : des souris soignées pendant 4 mois par thérapie
génique Une thérapie génique soigne (presque) le diabète de type 1
chez la souris
* Arecibo Quelles sont ces mystérieuses émissions radio venues de
l'espace ?
* Forme irrégulière de la Terre Question de la semaine : planètes et
étoiles sont-elles forcément rondes ?
* Facebook Facebook : dans le fil d'actualité, les copains d'abord
Newsletter Sciences et Avenir
____________________
Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent.
Conformément à la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, mise à
jour par la loi du 6 août 2004, vous disposez d'un droit d'accès, de
rectification et d'opposition aux données vous concernant en écrivant à
l'adresse abonnements@sciencesetavenir.fr
Je m'abonne
Votre inscription a bien été prise en compte
à la une cette semaine
Couverture du magazine Couverture du magazine
Acheter S’abonner
Galeries Photo
Coulée de boue en Californie
La Californie affronte des coulées de boue sans précédent
Les dernières galeries photo
* Le nouvel Aibo
* Matt Damon dans "Downsizing"
* Ondes gravitationnelles
* Retrospective 2017
High-tech
* Recharge sans fil CES 2018 : Demain, les petits appareils
électroniques rechargés à distance ?
* Les opérateurs investissent 3 milliards supplémentaires pour la
couverture mobile
* Handicap International teste l’impression 3D de prothèses sur
mesure
* SONDAGE. Pensez-vous qu'il faille taxer les GAFA ?
* Et Matt Damon est devenu quatorze fois plus petit
Tous les articles High-tech
Notre rubrique High-Tech
* Conso
* Data
* Drones
* Imprimante 3D
* Informatique
* Intelligence artificielle
* Réseaux & télécoms
* Robot
* Transports
* Web
* Jeux vidéo
Archéologie
* Le pirate et le livre L’épave du pirate Barbe Noire livre encore
des secrets
* La quête de l'élixir d'immortalité, il y a plus de 2000 ans
* Les peintres aztèques, alchimistes de la couleur
* EDITO. Sciences et Avenir 851 est sorti !
Tous les articles Archéologie
Nature & environnement
* Image satellite du cyclone Berguitta Le cyclone Berguitta
s'approche de la Réunion
* Le pétrolier iranien en flammes a sombré
* Avis positif sur la sûreté de Cigéo. Avec des réserves
* Une ligne électrique enterrée pour sécuriser la Bretagne
* Les énergies renouvelables deviennent compétitives
Tous les articles Nature & environnement
Vidéos
Ces fourmis se comportent comme des cellules du système immunitaire
Ces fourmis se comportent comme des cellules du système immunitaire
Dernières vidéos
* Le cinéma immersif de demain par Intel au CES de Las Vegas en 2018
* Donner le bain à bébé, mode d'emploi
* Comment donner le biberon à un nouveau-né ?
* Comment porter bébé sans lui faire mal ?
* VIDEO. Comment s'y prendre pour couper correctement les griffes
d'un lapin
* Faut-il couper les incisives de mon lapin ?
* L'Etincelle de Cédric Villani : la version longue
* L'Etincelle de Sylvain Bouley : la version longue
* EDITO. 9 grands textes de l'humanité explorés par la science
Santé
* Surfeur glacé Pourquoi les bactéries adorent les surfeurs
* Selon le PDG de Lactalis, il n"y a pas eu de manquement sur les
procédures"
* La Grèce s'apprête à se lancer dans le cannabis médical
* Une application contre les acouphènes
* Une nouvelle piste pour améliorer la chirurgie de l'épilepsie
Tous les articles Santé
Fondamental
* "Les Américains ne sont jamais allés sur la Lune", célèbre théorie
du complot 8 Français sur 10 croient à au moins une théorie du
complot !
* Antoine Petit est pressenti pour occuper la présidence du CNRS
* Indonésie : le volcan Sinabung est entré en éruption
* Le verre auto-régénérant n'est plus de la science-fiction
* Champagne : faut-il laisser une cuiller dans le goulot ?
Tous les articles Fondamental
En images
* Curiosity: les plus belles photos
* Les 7 plats les plus dangereux du monde
* Pluton sous l'oeil de New horizons
* La grande pyramide de Kheops
* Pas d'allergie avec ces chats
L'essentiel santé
* Cancer du sein: tout comprendre
* Troubles du sommeil
* AVC, Infarctus: les signaux
* Appendicite: les symptômes
* Grossesse: faire un bilan
A découvrir sur Challenges
* L'actu des entreprises
* Le guide de l'automobile
* Management
* Tous nos classements
* Test high-tech
* Conseils patrimoine
* Immobilier
Newsletter Sciences et Avenir
Entrez votre email pour recevoir la newsletter ____________________
Votre adresse nous sert à envoyer les newsletters qui vous intéressent.
Conformément à la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, mise à
jour par la loi du 6 août 2004, vous disposez d'un droit d'accès, de
rectification et d'opposition aux données vous concernant en écrivant à
l'adresse abonnements@sciencesetavenir.fr
Je m'abonne
Votre inscription a bien été prise en compte
Suivez-nous
Facebook Twitter Linkedin Google + RSS
pixel
CES Maladie de Lyme Recherche pour le développement 70 ans du magazine
Agriculture
__________________________________________________________________
Index des maladiesAcidocétose diabétiqueAcnéAnévrismeAngine et mal de
gorge de l'enfantArtérite des jambesAsthmeBallonnement, flatulence et
aérophagieBouche sècheCancer de la thyroïdeCancer du seinCholestérol
DépressionDigestion difficileDouleurs musculaires, crampes et
courbaturesInfection à cytomégalovirusIntolérance
alimentaireObésitéRhiniteTroubles des règles
__________________________________________________________________
Index nutritionAllergies alimentairesAlimentation femme enceinteLes
boissons
Les fruitsLes légumesViandes et charcuteries
__________________________________________________________________
InfographiesLa formation d'un éclairLa taille des EuropéensLes cellules
souchesLes centrales nucléaires en FranceLes smart gridsPourquoi le
ciel est bleu
Résultats 2ème tour Présidentielle 2017
__________________________________________________________________
La rédactionDonnées personnellesMentions
légalesContactsPublicitéCopyrightNos archivesPlan du siteLes
dépêchesEspace clientCGVS'abonner
__________________________________________________________________
© Sciences et Avenir - Les contenus, marques, ou logos du site
sciencesetavenir.fr sont soumis à la protection de la propriété
intellectuelle. Audience certifiée par l'
#publisher
REFRESH(900 sec):
https://business.lesechos.fr/directions-numeriques/digital/transformati
on-digitale/010216214683-l-intelligence-artificielle-generatrice-de-cro
issance-et-d-emplois-312829.php
(BUTTON)
Menu
(Submit) Suivre
(Submit) Fermer Facebook Twitter LinkedIn
Newsletters Journal
Les Echos Executives
Recherche
____________________
OK
(Submit) Fermer
Connexion
* Mon profil
* Mes newsletters et alertes
* Mes services boursiers
* Le journal
* Mon abonnement
* Aide en ligne et services client
* Me déconnecter
Abonnez-vous
____________________
OK
* Les Echos
* Direction générale
* DRH
* DAF
* Direction juridique
* Direction Marketing
* Direction numérique
+ (BUTTON) Direction numérique
+ Digital
o (BUTTON) Direction numérique Digital
o Marketing digital
o Transformation digitale
o Big Data
o Ecommerce
o Social Media
o Mobile et nouveaux écrans
o Open data
+ Technologie
o (BUTTON) Direction numérique Technologie
o Cybersécurité
o Cloud computing
o SAAS
o Open Source
+ Métier et Carrière
o (BUTTON) Direction numérique Métier et Carrière
o Profils
o Parcours
o Associations professionnelles et réseaux
o Offres d'emploi Digital
o Rémunération
o Nominations Digital
+ (Submit) +
* Entrepreneurs
* Outils & services
* Newsletters
* Facebook Twitter LinkedIn
* Journal
* S'abonner aux Echos
* (Submit) +
* Accueil
* Business
* Directions Numériques
* Digital
* Transformation digitale
07 minutes
L’intelligence artificielle, génératrice de croissance… et d’emplois
VINCENT BOUQUET Le 07/09/2017 à 08:30
Partager par mail
0
Imprimer
71 % organisations affirment entrepris actions proactives formation
perfectionnement employés tirer profit investissements l’IA. 71 % des
organisations affirment avoir entrepris des actions proactives de
formation ou de perfectionnement des employés pour tirer profit de
leurs investissements dans l’IA. - Shutterstock
Tendance Contrairement aux idées reçues, l’intelligence artificielle serait à
l’origine de création de postes, notamment de cadre et de cadre supérieur, au
sein d’une large majorité d’entreprises l’ayant adoptée.
A bien des égards fascinante et prometteuse, l’arrivée progressive de
l’intelligence artificielle (IA) dans les entreprises ne manque pas de
générer son lot de peurs et d’appréhensions. Parmi elles, une crainte
vieille comme le monde, celle d’un remplacement progressif de l’humain
par des machines, avec les conséquences dévastatrices en matière
d’emploi que cela impliquerait. Battant en brèche cette idée préconçue,
une étude du Digital Transformation Institute de Capgemini (1), parue
jeudi 7 septembre, affirme que l’intelligence artificielle serait, au
contraire, à l’origine directe de créations de postes.
Ainsi, dans 83 % des sociétés interrogées ayant adopté l’IA, en phase
de test ou à grande échelle, de nouveaux postes ont vu le jour. Aux
deux tiers dans la catégorie cadre ou cadre supérieur. Surtout, parmi
les entreprises qui utilisent déjà les technologies d’IA à grande
échelle, plus de trois sur cinq (63 %) n’ont pas supprimé de postes du
fait de son adoption. « Nous avons volontairement adopté une approche
positive de la révolution technologique, concède Anne-Laure Thieullent,
Vice President Capgemini Insights & Data. Mais, comme les résultats de
l’étude le montrent, nous n’avons pas de quoi être inquiets sur la
destruction d’emplois supposément induite par l’arrivée de l’IA
puisqu’elle nécessite la création de nouveaux métiers pour encadrer la
transformation du business model qu’elle provoque. »
Doper les ventes
Loin de remplacer, pour l’heure, les salariés, les outils
d’intelligence artificielle adoptés serviraient plutôt à les assister
dans leur travail : 89 % des entreprises sondées les considèrent comme
un moyen de simplifier les tâches complexes et 88 % estiment que les
machines dotées d’intelligence coexisteront avec les hommes. Dans cette
optique, 71 % des organisations affirment avoir entrepris des actions
proactives de formation ou de perfectionnement des employés pour tirer
profit de leurs investissements dans l’IA. « Une fois ces nouveaux
outils maîtrisés, ils permettront aux salariés de se délester des
tâches administratives, répétitives, voire aliénantes, afin de se
concentrer sur les missions les plus compliquées, à plus forte valeur
ajoutée, qui stimulent leurs compétences créatives, assure Anne-Laure
Thieullent. Pour autant, les entreprises doivent raisonner à long terme
et entamer, dès à présent, un processus de formation des équipes dont
les tâches ont vocation, dans un futur plus ou moins proche, à être
optimisées. »
Utilisée, avant tout, pour « stimuler les ventes, dynamiser les
opérations, améliorer l’engagement client et recueillir des
informations pertinentes pour les activités », estime Capgemini, « mais
aussi pour mener des projets d’excellence opérationnelle pour améliorer
la traçabilité des produits ou les processus de production »,
renchérit Anne-Laure Thieullent, l’intelligence artificielle aurait
d’ores et déjà permis à trois quarts des sociétés interrogées de voir
leurs ventes augmenter de 10 % depuis la mise en œuvre de cette
technologie. Et les entreprises y fondent beaucoup d’espoirs : 73 %
pensent qu’elle peut les aider à accroître leurs taux de satisfaction
client et 65 % qu’elle pourrait renforcer la fidélité de leur
clientèle.
Des projets bottom up
Toutefois, pour éviter les espoirs déçus, les organisations ont tout
intérêt à véritablement aligner leurs investissements dans
l’intelligence artificielle sur leurs opportunités commerciales. « Si
l’impulsion doit être top down, les premiers projets lancés doivent
nécessairement être bottom up, sinon les cas d’usage créés, comme c’est
le cas dans bon nombre de sociétés, risquent de ne pas être en
adéquation avec les besoins des opérationnels ou d’être trop complexes
à réaliser », prévient Anne-Laure Thieullent. Pour les entreprises, il
ne s’agit donc pas de vouloir investir à tout prix dans l’intelligence
artificielle mais de voir si elle peut les aider à régler des problèmes
préalablement identifiés sur le terrain.
(1) – Réalisée entre mars et juin 2017, l’étude rassemble les
témoignages de 993 participants issus de neuf pays différents
(Australie, France, Inde, Italie, Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et
Etats-Unis). Exerçant dans sept secteurs d’activité (automobile,
banque, assurances, industrie, télécoms et utilities), toutes les
entreprises interrogées, multinationales et start-up avec un chiffre
d’affaires supérieur à 500 millions de dollars, ont fait le choix
d’investir dans l’intelligence artificielle.
Sur le même sujet
* 31 JUL2017 L’intelligence artificielle s’invite dans les salles de
marché
Outils et services
* Plan de communication
* Planning détaillé d'un projet multimédia
* Contrat de distribution sur Internet
* Contrat pour auteurs de scénarios
* Offres d'emploi digital
* Nominations digital
(BUTTON) Commentaires
Tous droits réservés - Les Echos 2017
Suivez nous
* Facebook
* Twitter
* LinkedIn
* Newsletter
* Service Client
* Abonnement
* Publicité
* Espace presse
* Abonnement presse numérique sur epresse.fr
* Fréquentation certifiée par l'OJD
* Cookies
* CGU - CGV
* Charte éthique
* Plan du site
Bienvenue ! L'accès au site est payant. Pour découvrir la richesse de
nos contenus, nous vous offrons 5 articles gratuits : inscrivez-vous
vite !
Vos identifiants vous seront envoyés par email.
Les Echos
Inscrivez-vous Déjà inscrit ou abonné ?
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-K4GC6S
[hit.xiti?s=542199&s2=32&p=direction_numerique::digital-transformation_
digitale::articles::relb__l_intelligence_artificielle_generatrice_de_cr
oissance_et_d_emplois&di=&an=0&ac=1]
#prev next
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2
Accueil
* EN CE MOMENT :
* un téléviseur Oled enroulable signé LG
* se protéger de la grippe
* le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018
* la France primée au CES
* Explorer
* Vidéos
* Photos
* Experts
* Forum
Explorer le monde
Fermer
Accueil
Explorer
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Vidéos
Photos
* Photos
* Fonds d'écran
* Cartes virtuelles
Experts
* Nos parrains
* Nos experts
* Personnalités
* Citations
Forums
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Services
* Emploi
* Éphémérides
* Escapades
Mais aussi
* Contact
* Mentions légales
* Partenaires
* Plan du site
*
*
*
*
*
*
Suivez nous :
*
*
*
*
*
*
Lettres d'information| Espace membre
Moteur de recherche
Publicité
* Accueil
* Tech
* Définitions
Tech
Intelligence artificielle
DéfinitionClassé sous :informatique , intelligence artificielle , robot
(Submit)
*
*
*
*
Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur
la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est
un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le
sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa
base de données. © IBM/YouTube
Watson, en février 2011, a gagné au jeu télévisé Jeopardy, portant sur
la culture générale, grâce à son intelligence artificielle. Watson est
un ordinateur d'IBM comprenant le langage naturel, capable de saisir le
sens d'une phrase et de rechercher des réponses à une question dans sa
base de données. © IBM/YouTube
Discipline scientifique relative au traitement des connaissances et au
raisonnement, dans le but de permettre à une machine d'exécuter des
fonctions normalement associées à l'intelligence humaine :
compréhension, raisonnement, dialogue, adaptation, apprentissage, etc.
Cela vous intéressera aussi
Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos
ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! La Rédaction vous
remercie.
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Linkedin
* Pinterest
À voir aussi :
* intelligence artificielle |
* vie artificielle |
* feuille artificielle |
* bronche artificielle |
* oeil artificielle |
* tpe intelligence artificielle |
* cerveau intelligence |
* intelligence informatique |
* radioactivite artificielle |
* pluie artificielle
Retrouvez les commentaires dans notre forum.
SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
*
*
*
*
*
DERNIÈREMENT
TechBitcoin
__________________________________________________________________
TechSpam
__________________________________________________________________
TechData Mining
__________________________________________________________________
REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/page.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebo
ok.com%2Ffutura.sciences.fr&tabs&width=300&height=154&small_header=true
&adapt_container_width=true&hide_cover=false&show_facepile=true&appId=1
725451747734700
Sur le même sujet
TechQ/R
Qui sont les pionniers de l'intelligence artificielle ?
TechActualité
Intelligence artificielle : Microsoft développe le « Machine Teaching »
__________________________________________________________________
TechActualité
Intelligence artificielle : Intel dévoile Nervana, un processeur pour
l’apprentissage profond
TechDossier
Langage : des robots pour comprendre l'origine de la parole
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Robot
TechQ/R
Comment bien choisir son robot tondeuse ?
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Informatique décisionnelle
TechDossier
Psikharpax, le robot-rat intelligent
__________________________________________________________________
TechVidéo
Interview : comment est née l'intelligence artificielle ?
TechVidéo
Playlist : tout savoir sur le transhumanisme, la robotique et
l'intelligence artificielle
__________________________________________________________________
TechDéfinition
Robotique
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
Lire la suite : Définition | Robotique | Futura Tech
Information
* Contact
* Widget actualité
* Flux RSS
* Mentions légales
* Parrains
* Partenaires
Forums
* Chauffage
* Dépannage
* Electronique
* Informatique
* Mathématiques
* Planète
* Santé
* Sciences
* Archives
Contenus
* Actualités
* Dossiers
* Définitions
* Question/Réponses
* Personnalités
* Photos
* Vidéos
* Fonds d'écran
* Escapades
Index
* A-Z
* Plan du site
Partenaires
* e-Santé
* e-Environnement
* Science
*
*
*
*
*
*
Futura | Explorer le monde
©2001-2018 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura
#Actu IA » Flux Actu IA » Flux des commentaires Actu IA » Tencent, le
géant chinois méconnu de la course à l’intelligence artificielle Flux
des commentaires alternate alternate
Se connecter Joindre
* Accueil
* Thématiques
+ Marché de l’IA
+ Evolution de la société
+ Produits commerciaux
+ Recherche
+ Formation
+ Outils à destination du chercheur en IA
+ Ethique
* Acteurs de l’IA
+ Sociétés et associations
+ Individus
+ Universités et enseignement supérieur
+ Fonds d’investissement et investisseurs
+ Tous les acteurs de l’IA
* Dossiers
* Initiation à l’I.A.
* Offres d’emploi
Se connecter
Bienvenue!Connectez-vous à votre compte
____________________votre nom d'utilisateur
____________________votre mot de passe
[BUTTON Input] (not implemented)____________
Mot de passe oublié ?
S'inscrire
Bienvenue!Créer un compte
____________________votre email
____________________votre nom d'utilisateur
[BUTTON Input] (not implemented)___________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Récupération de mot de passe
Récupérer votre mot de passe
____________________votre email
[BUTTON Input] (not implemented)________________________
Rechercher ____________________
Se connecter
Bienvenue ! Connectez-vous à votre compte :
____________________votre nom d'utilisateur
____________________votre mot de passe
[BUTTON Input] (not implemented)_____
Forgot your password? Get help
Create an account
Create an account
Welcome! Register for an account
____________________votre email
____________________votre nom d'utilisateur
[BUTTON Input] (not implemented)________________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Récupération de mot de passe
Récupérer votre mot de passe
____________________votre email
[BUTTON Input] (not implemented)________________
Un mot de passe vous sera envoyé par email.
Actu IA Actu IA
Vous souhaitez communiquer autour de vos travaux dans le domaine de
l'IA, de votre startup spécialisée ou tout simplement partager votre
passion pour l'intelligence artificielle ? Contactez-nous via Twitter.
Actu IA Actu IA
* Accueil
* Thématiques
+ Marché de l’IA
+ Evolution de la société
+ Produits commerciaux
+ Recherche
+ Formation
+ Outils à destination du chercheur en IA
+ Ethique
* Acteurs de l’IA
+ Sociétés et associations
+ Individus
+ Universités et enseignement supérieur
+ Fonds d’investissement et investisseurs
+ Tous les acteurs de l’IA
* Dossiers
* Initiation à l’I.A.
* Offres d’emploi
____________________ Rechercher
Accueil Actualité Télécommunications Tencent, le géant chinois méconnu
de la course à l’intelligence artificielle
* Actualité
Tencent, le géant chinois méconnu de la course à l’intelligence artificielle
Par
Johanna Diaz
-
4 mai 2017
Partager sur Facebook
Tweeter sur Twitter
Tencent, intelligence artificielle
Alors que la course à l’intelligence artificielle est lancée entre les
géants d’internet, l’un d’entre eux, le groupe chinois Tencent a
annoncé le 2 mai dernier l’ouverture d’un laboratoire à Seattle,
entièrement dédié à la recherche dans ce domaine. Presque inconnu en
Europe, Tencent, leader chinois des services mobiles et internet pesant
plus de 300 milliards de dollars, reste généralement discret sur ses
avancées.
La création de ce nouveau laboratoire dirigé par Yu Dong, ancien
scientifique de Microsoft Research est une nouvelle étape pour le
groupe chinois après l’annonce en mars dernier de l’embauche de Zhang
Tong, ancien responsable de laboratoire de Big data de Baidu à Pékin.
En décembre 2016, Tencent annonçait également l’ouverture d’un nouveau
laboratoire d’intelligence artificielle à Shenzhen. Enfin, il y a
quelques jours, le Financial Times indiquait également que le groupe
développait actuellement de deux types de casque de réalité virtuelle
qui le positionnerait au cœur d’un secteur en plein essor.
En Chine, Tencent dispose d’une très solide réputation grâce à WeChat.
L’application lui permet en effet de disposer des données de ses 889
millions d’utilisateurs, fin 2016, et de les utiliser pour concevoir
ses algorithmes. Au cœur de ses projets de développement en
intelligence artificielle, Tencent cherche désormais à permettre à
WeChat de parler avec les utilisateurs.
Le Docteur Andy Chun, expert en intelligence artificielle et professeur
agrégé à l’University de Hong Kong, explique à Quartz que:
WeChat est beaucoup plus enraciné dans la vie quotidienne moyenne
des citoyens chinois qu’Alibaba ou Baidu. Amazon et Google n’ont
rien de comparable.
Les données (interactions, contacts, goûts, localisation, etc.)
auxquelles à accès Tencent lui confèrent un véritable avantage face à
ses concurrents, Baidu et Alibaba. Pour l’instant, le groupe reste en
retard par rapport aux géants d’internet que sont Google, IBM, Amazon
ou encore Apple, mais il s’agit d’un concurrent à suivre en ce qui
concerne le futur de l’intelligence artificielle.
* TAGS
* analyse des données
* application
* investissement
* laboratoire
* réalité virtuelle
* Thématiques
* Recherche
* Lire plus d'actus IA sur
* Alibaba
* Apple
* Baidu
* Google
* IBM
* Tencent
PARTAGER
Facebook
Twitter
Article précédentSalesforce lance un fonds d’investissement doté de 100
millions de dollars
Article suivantCambridge Consultants développe une intelligence
artificielle capable de reconnaître tous les genres musicaux
Johanna Diaz
ARTICLES CONNEXESPLUS DE L'AUTEUR
start-up, nord, CES, innovation
Marché de l'IA
CES 2018 : Les startups des Hauts-de-France posent à nouveau leur valise à
Las Vegas
Actualité
Intelligence artificielle et intelligence collective, “À la recherche du
Temps Futur” – Les Rencontres d’ADELI à Cabourg ont besoin de vous
google brain, synthèse vocale, système, IA
Recherche
Google lance Tacotron 2, un système de synthèse vocale au son très naturel
basé sur une IA
LAISSER UN COMMENTAIRE Annuler la réponse
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Please enter your comment!
______________________________
Please enter your name here
______________________________
You have entered an incorrect email address!
Please enter your email address here
______________________________
Poster un commentaire
Recevez l’actualité de l’IA par e-mail
Adresse e-mail: ____________________
Prénom ____________________
Nom ____________________
Organisme/Société ____________________
Recevoir
Vous recevrez un résumé hebdomadaire de l'actualité de l'intelligence
artificielle. Tout comme vous, nous n'apprécions pas le spam. Vos
coordonnées ne seront transmises à aucun tiers.Leave this field empty
if you're human: ____________________
LES PLUS POPULAIRES
intelligence artificielle, cours en ligne, apprentissage, levée de
fonds
La plate-forme Coursera lève 64 millions de dollars pour avancer sur...
11 juin 2017
iNat, une compétition ambitieuse de reconnaissance des espèces sponsorisée
par Google
14 avril 2017
langage, programmation, machine learning
Uber propose en open source Pyro, son langage de programmation probabiliste
13 novembre 2017
Snips réalise une levée de fonds de 12 millions d’euros pour...
15 juin 2017
Voir plus
A NE PAS MANQUER
intelligence artificielle, internet des objets, smartphone
Marché de l'IA
Nokia et Xiaomi s’associent pour ‘explorer’ les domaines de l’IA et...
tensorfire librairie javascript deep learning
Outil à destination du chercheur en IA
Une librairie Javascript de Deep Learning permet d’implémenter des réseaux
neuronaux...
Evolution de la société
Les fintechs, un secteur à fort potentiel en pleine expansion
Recherche
La NASA cherche à utiliser l’intelligence artificielle pour communiquer dans
l’espace
SÉLECTION DE L'EDITEUR
video
“Réseaux multi-couches et rétropropagation du gradient” – Cours de Yann
LeCun...
13 décembre 2017
video
Elon Musk pense pouvoir sortir la première interface cerveau-machine
Neuralink d’ici...
21 avril 2017
Le machine learning dans le monde de demain : 12 secteurs...
11 avril 2017
ARTICLES POPULAIRES
video
Motorola s’associe à la start-up de deep learning Neurala pour développer...
19 juillet 2017
Sony lance ses outils de Deep learning en open source
5 juillet 2017
video
Movidius propose de l’intelligence artificielle Plug&Play sous forme de clef
USB
31 juillet 2017
CATÉGORIE POPULAIRE
* Offre d'emploi464
* Actualité361
* Evénements73
* Dossiers13
* Formation3
* Initiation à l'I.A.3
* Vie du site2
* Vulgarisation2
* Portraits de professionnels de l'IA2
Actu IA
À PROPOS DE NOUS
Le portail francophone indépendant consacré à l'intelligence artificielle, à
destination des chercheurs, étudiants, professionnels et passionnés.
En savoir plus.
Actu IA soutient [French-tech-horizontal1.png]
SUIVEZ-NOUS
* Contact
* A propos
© Un site conçu et proposé par Active Concept Net 2017
PLUS D'ARTICLES
Mozoo rachète AdinCube pour intégrer sa technologie d’optimisation des
revenus par...
8 août 2017
prix, futur, robot
Corporate hacking, robot, intelligence artificielle : découvrez les lauréats
des Prix...
22 novembre 2017
Actualité web & High tech sur Usine Digitale Retour vers la page
d'accueil Réalité virtuelle FinTech Digital RH Mobilité Cybersécurité
Intelligence artificielle Start-up Cloud Annuaire de start-up Cherche
talents numériques 195 offres d’emploi Nos événements
Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de la
fiction
Julien Bergounhoux |
Intelligence artificielle, Innovation, Innovation X.0 | Publié le 02
août 2017 à 16H30 mis à jour le 03 août 2017 à 11H20
Twitter Facebook Linkedin Google + Email
×
Email de votre ami ____________________
Votre nom ____________________
Votre email ____________________
____________________
Envoyer
Intelligence artificielle. Rarement un terme n'a évoqué autant de choses
différentes. Il enflamme l'imaginaire du grand public à coups de Terminator,
Matrix et autres 2001, l'Odyssée de l'espace. Il est aussi utilisé pour décrire
les logiciels automatisés au coeur de nos smartphones et ordinateurs, de Google
Traduction aux filtres de Snapchat en passant par les chatbots qui reviennent à
la mode et les prémisces de la voiture autonome. Mais ce double usage, pour la
science et la science-fiction, pose problème lorsque la confusion est créée
entre les deux. Notamment car à trop se soucier de robots tueurs et autres,
certains en oublient les vraies sources d'inquiétudes de ces progrès
technologiques. L'Usine Digitale revient sur ce terme, ses origines, ses
applications et pourquoi il est nécessaire de bien comprendre de quoi on parle.
Intelligence artificielle : pourquoi il faut différencier la réalité de
la fiction Le film "2001, l'Odyssée de l'espace" traite de la relation
entre David et HAL9000, une intelligence artificielle (dont l'un des
"yeux" est visible ici) qui se révèle dangereuse.
A lire aussi
Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ?
Intelligence artificielle : faut-il vraiment en avoir peur ?
Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour de
l'intelligence[…]
Le père de Siri et celui de M for Messenger dézinguent la hype autour
de l'intelligence artificielle
Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ?
Intelligence artificielle, robotique… Où va vraiment l'Europe ?
Tous les cinq ans une technologie s'impose dans l'opinion publique
comme celle sur laquelle on doit tout miser. On l'a vu se produire avec
le cloud et le big data. Aujourd'hui c'est indubitablement
l'intelligence artificielle qui est sur toutes les lèvres et sur
laquelle toutes les entreprises communiquent (souvent à tort et à
travers). Des start-up se créent pour capitaliser sur l'effet de mode
et des vieux produits font peau neuve en se "boostant" à grand coup de
marketing. Mais il s'y ajoute aussi une polémique récurrente sur le
danger que pourrait représenter cette technologie. S'y opposent deux
visions : d’un côté l'informatique, de l’autre la science-fiction.
Deux compréhensions opposées du terme "intelligence artificielle"
Le problème fondamental est qu'il y a deux populations distinctes qui
parlent de deux choses bien différentes. D'un côté les chercheurs,
ingénieurs, développeurs qui travaillent sur des disciplines
hétérogènes qu’on regroupe sous la catégorie commune "intelligence
artificielle" : apprentissage automatique (machine learning), vision
par ordinateur, représentation de la connaissance, planification,
traitement du langage naturel, synthèse vocale... Ces technologies se
retrouvent dans les produits de tous les jours, de l'application de
navigation par GPS à la traduction automatique en passant par la
reconnaissance des visages sur les photos et bien d'autres usages au
sein de divers services et produits. La raison pour laquelle on appelle
ces disciplines "intelligence artificielle" (le nom a été choisi dans
les années 50) est parce qu'elles simulent, sous une forme ou une
autre, des capacités humaines.
De l'autre côté, on trouve des amateurs de science-fiction et de
philosophie pour qui le terme "intelligence artificielle" évoque une
machine dotée d'une conscience et d'une capacité de raisonnement
similaire à celle de l'être humain. Ils se demandent si un ordinateur
suffisamment complexe pourrait ne pas devenir réellement autonome.
Parmi eux, une frange pousse le raisonnement encore plus loin : puisque
la puissance des ordinateurs augmente régulièrement et rapidement
aujourd’hui, si une machine dotée d'une conscience existait, son
intelligence pourrait aussi être augmentée… jusqu’à devenir bien
supérieure à celle d’un humain.
En théorie, ces deux conceptions – l’une ancrée dans la réalité,
l’autre fictive et spéculative – peuvent tout à fait coexister tant
qu’elles restent dans leur sphère respective. Mais en pratique, leur
coexistence crée une confusion chez beaucoup de personnes, confusion
qui se résume par l’idée que le secteur de l’intelligence artificielle
tel qu’il existe aujourd’hui va produire dans un futur proche une
intelligence artificielle du genre de celles que dépeint la culture
populaire dans les films ou les jeux vidéo.
Une polémique qui dure et entretient la confusion
Il est intéressant de rappeler que l'idée d'une machine capable de
s'auto-améliorer provient à la base d’une publication du statisticien
I. J. Good dans les années 1960. Il y posait l’hypothèse (sans la
démontrer) qu’un système artificiel aussi intelligent qu’un homme
auquel on demanderait de se rendre plus intelligent verrait ses
facultés intellectuelles exploser et finirait par devenir
super-intelligent. L'idée est revenue à la mode au sein de la Silicon
Valley au travers d'un ouvrage publié en 2014 par le philosophie Nick
Bostrom, baptisé "Superintelligence". Il y explique en quoi l’émergence
(hypothétique) de machines superintelligentes pourrait selon lui
représenter un risque existentiel pour l’être humain.
L'ouvrage a conduit Elon Musk, entrepreneur à succès qui a entre autres
fondé SpaceX et co-fondé PayPal et Tesla, à se prononcer avec la
grandiloquence qu'on lui connaît pour mettre en garde contre les
dangers présumés que représentent les développements récents en matière
d'intelligence artificielle. Il continue à le faire régulièrement, ce
qui a même donné lieu à un pugilat sur Twitter lorsqu'il a accusé Mark
Zuckerberg (fondateur de Facebook) de n'avoir qu'une "compréhension
limitée" du sujet après que celui-ci ait jugé les déclarations de Musk
"irresponsables".
Si les propos d'Elon Musk peuvent être considérés comme irresponsables,
c'est parce que la propagation de ses peurs auprès du public fait plus
de mal que de bien. Car il existe de vrais points à surveiller
concernant le développement des disciplines regroupées sous le terme
"intelligence artificielle" dans le monde réel, et l'hystérie autour
d'une "superintelligence maléfique" est une distraction malvenue qui
les occulte. Pis, dans leur quête du buzz, les entreprises et médias
jouent sur la confusion entre le robot-humain de la science-fiction et
l'algorithme de machine learning du monde réel et contribuent à
entretenir la confusion.
Il ne faut pas éclipser les vrais risques
* Il existe de vrais points d'inquiétude sur lesquels s'interrogent
les experts du secteur. Le premier est l'impact économique d'une
automatisation croissante et possiblement brutale d'un grand nombre
d'emplois. Cette fameuse "quatrième révolution industrielle"
verrait des métiers comme chauffeur routier ou chauffeur de bus
disparaître, et impactera en plus tout un tas d'employés de bureau
qui n'imaginent pas encore forcément que leurs tâches quotidiennes
puissent être automatisées. Même le secteur médical, et notamment
le métier de radiologue, ne serait pas épargné. Il n'est
aujourd'hui pas du tout fantaisiste de penser qu'un appareil de
radiographie pourra un jour analyser tout seul l'image qu'il
produit et rédiger un compte-rendu en conséquence.
* Le second point d'inquiétude est le risque d'un biais
inintentionnel au cœur de systèmes automatisés qui nuit à une
certaine partie de la population. Un système conçu de A à Z par une
même catégorie socioprofessionnelle (un homme jeune, blanc,
hétérosexuel, diplômé d'une grande université...) court le risque
ne pas prendre en compte les besoins ou caractéristiques d'autres
parties de la population et d'opérer une discrimination insidieuse
et difficile à corriger une fois instaurée. Cela peut-être aussi
simple que l'incapacité à reconnaître un visage noir si le système
n'a été entraîné que sur des visages blancs.
* Un troisième facteur de risque est la manipulation automatique de
grandes quantités de données pour influencer l'opinion publique. On
en a vu un exemple lors de l'élection américaine 2016, où Facebook
et Twitter ont été pris d'assaut par des armées de comptes fictifs
capables de promouvoir de faux contenus pour engendrer la confusion
et désinformer le public. De la même manière, il est aujourd’hui
possible de créer de fausses vidéos très réalistes mettant en scène
des reproductions de vraies personnes.
* Outre l’utilisation abusive de systèmes automatisés, il existe
aussi le risque d’une compromission d’un système au travers d’une
attaque informatique. La sécurité informatique est devenue une
préoccupation de premier plan car elle a des conséquences sur
de nombreux aspects de notre société, et l’automatisation des
systèmes va encore renforcer ce danger. Par extension, il y a un
risque réel d’érosion de la vie privée avec l'explosion des
performances des technologies de reconnaissance faciale et la
protection de ses données se doit d’être garantie.
* Enfin, l'automatisation de la prise de décision pose un problème
dans le cadre militaire, qu'il s'agisse de tirer une balle ou un
missile. Pour le moment les prises de décision sont encore
systématiquement sous responsabilité humaine et il est important
qu'elles le restent. La tentation d'automatiser un système de
réplique en cas d'attaque pour garantir un temps de réponse plus
rapide pourrait se révéler particulièrement dangereuse, notamment
si deux systèmes automatisés sont confrontés l'un à l'autre.
Les scientifiques, ingénieurs et entreprises ne sont pas irresponsables
La peur d'une prise de contrôle des machines s'accompagne souvent de
l'idée fausse que les chercheurs sont irresponsables et les entreprises
opposées à toute réglementation. Or ce n'est pas le cas. Justement,
nombre d'entre eux sont conscients des dérives et abus potentiels de
leurs travaux et militent pour les éviter. A titre d’exemple, AI 100,
une série d'études proposée par Eric Horvitz (actuel directeur de
Microsoft Research) et Russ Altman, lancée par l'Université de Stanford
en 2014, s'attache par exemple à étudier les progrès et les dangers
potentiels de l'intelligence artificielle tous les 5 ans durant 100
ans. Par ailleurs, fin 2016, Google, Microsoft, IBM, Facebook et Amazon
ont formé le consortium "Partnership for AI" afin de définir des bonnes
pratiques dans le domaine.
Des progrès récents moins dramatiques qu'on ne le pense
On parle beaucoup de "deep learning" (apprentissage profond) depuis
quelques années, une approche dans l’apprentissage qui a permis
certaines avancées spectaculaires, notamment dans la reconnaissance
visuelle ou vocale. Certains observateurs y voient le signe d’une
accélération du progrès qui conduira à une intelligence artificielle
générale. C’est pourtant loin de la vérité. Déjà, le concept de deep
learning n’est pas nouveau, il a été proposé pour la première fois en
1965. Les progrès actuels sont donc le fruit de décennies de recherche.
Mais ce qui a surtout fait la différence, c’est l’utilisation de
processeurs graphiques (dits "GPU") pour effectuer les calculs liés à
ces algorithmes. Les GPUs, conçus à la base pour les applications très
demandeuses en ressources graphiques 3D (c’est-à-dire principalement
les jeux vidéo), sont spécialisés dans les calculs parallèles, et cela
les rend parfaits pour le deep learning. Ils sont parfois jusqu’à 100
fois plus efficaces que des processeurs classiques pour ce type de
calcul.
Couplé à la disponibilité de larges quantités de données pour entraîner
les systèmes, on obtient un programme capable d’identifier un objet
dans une image "mieux qu’un être humain" (plus rapidement ou en faisant
moins d'erreurs). Le taux d'erreur pour la reproduction de tâches
spécifiques a diminué spectaculairement car les données disponibles
pour l'entrainement ont augmenté tout aussi spectaculairement. En
parallèle, l'avènement du cloud met ces fonctionnalités à disposition
de tout un chacun, car le gros du travail est réalisé à distance et pas
sur l'appareil du consommateur. Mais ces programmes restent
ultra-spécialisés. Ils ne savent rien faire d’autre car ils ont été
conçus pour une tâche bien précise.
IA spécialisée contre IA "générale"
En effet, l’intelligence artificielle telle qu’on la conçoit
aujourd’hui désigne des systèmes très spécialisés. Il ne s'agit ni plus
ni moins que de programmes informatiques basés sur des formules
mathématiques, élaborés par des ingénieurs pour obtenir un résultat
bien particulier. A titre d'exemple, on entraîne un programme à
reconnaître les chats dans une image en lui montrant au préalable des
milliers d'images de chats et en lui indiquant ce qui est ou pas un
chat. Une fois suffisamment entraîné, le système arrive à estimer
automatiquement si un chat se trouve ou pas dans une photo avec un
faible taux d'erreur.
Cette spécialisation fait toute la différence. Qu'un programme puisse
"battre" un humain dans un domaine spécifique n'est ni nouveau, ni
particulièrement inquiétant. AlphaGo, le système de Google DeepMind qui
a su battre les plus grands champions au jeu de go, ne sait rien faire
d'autre que jouer au go. Tout comme Deep Blue, qui a battu Garry
Kasparov aux échecs en 1997, n'avait qu'une fonction unique. C'est le
principe de tout outil. La première calculatrice venue multiplie plus
vite qu'un être humain, mais cela ne la rend pas "supérieure" à son
créateur.
Même si ces tâches spécifiques se complexifient à mesure que la
technologie progresse et qu'on les combine entre elles, elles restent
un ensemble de programmes avec des buts et des capacités données,
conçues dans un but précis et inexorablement limitées par leurs
spécifications d'origine. C'est entre autres pourquoi les assistants
digitaux comme Alexa, Google Assistant, Siri ou Cortana peuvent
s'avérer si frustrants pour l'utilisateur lambda. Ils présentent
l'illusion d'une capacité humaine (renforcée par le fait de leur donner
un nom propre) mais restent strictement limités aux fonctions pour
lesquelles ils ont été conçus.
Il existe un véritable gouffre entre ces capacités rudimentaires et
l'idée d'un programme capable de raisonner sur n’importe quel problème
non-spécifique, de développer une conscience et d'effectuer de lui-même
une action pour laquelle il n'a pas été conçu. On parle dans ce cas-là
d’intelligence artificielle générale (par opposition à celles qui sont
spécialisées), et il n’en existe tout simplement pas à l’heure
actuelle.
Le raisonnement, une discipline encore au stade embryonnaire
Mais alors que penser des gros titres sur "une intelligence
artificielle qui a apprise toute seule à marcher" ou autres du même
genre ? Cela ne constitue-t-il pas une forme de raisonnement autonome,
comme celui d’un animal ? Pas vraiment. Ces problèmes sont conçus très
spécifiquement, dans un environnement restreint aux variables
prédéterminées, et le programme apprenant est lui-même conçu dès le
départ avec un but spécifique à atteindre pour lequel il doit trouver
la meilleure solution. Il essaie alors toutes les possibilités permises
par son environnement puis détermine la plus efficiente. Cela donne
souvent des résultats assez drôles, mais démontre aussi qu’on est
vraiment très loin d’un robot apprenant tout seul à
marcher/voir/parler/comprendre (tout ça en même temps) dans le monde
réel.
Car s'il y a une chose à bien comprendre c'est que si l’augmentation
des masses de données disponibles permet d’améliorer l’exactitude des
programmes spécialisés (car plus ils ont de données de référence, plus
ils sont précis), pour le raisonnement c’est tout le contraire. Plus il
y a de variables, de données à prendre en compte, plus la tâche est
complexe. Et cette complexité augmente exponentiellement. Du point de
vue d’un scénario de "superintelligence" artificielle, la technologie
n’a donc pratiquement pas avancée depuis 70 ans.
De plus, comme nous l'avait déclaré Tom Dietterich (professeur émérite
à l’Université d’Etat de l’Oregon et l’un des créateurs du machine
learning) lors d’une interview en 2015, "il existe indubitablement des
limites mathématiques et computationnelles à l’intelligence qu’un
système ou un être peut atteindre." Comprendre : même si nous arrivions
hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi intelligent que
nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique), son intelligence
ne pourrait pas augmenter indéfiniment.
Julien Bergounhoux @JBergounhoux
Réagir
____________________ ____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
* Les commentaires postés sur L’Usine Digitale font l’objet d’une
modération par l’équipe éditoriale.
____________________
ENVOYER
3 commentaires
feodor
03/11/2017 15h17 - feodor
"il existe indubitablement des limites mathématiques et
computationnelles à l’intelligence qu’un système ou un être peut
atteindre." Oui et non pour une machine. Sa vitesse d'exécution de
tâches et de calculs pourra toujours être améliorée. Sa culture est
virtuellement sans réelle limite (la seule étant le manque de choses
à apprendre, alors que pour nous c'est la trop grande quantité de
data)
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Mercier
04/08/2017 11h05 - Mercier
Google et Amazon découvrent l'IA 60 ans après et tout le monde est
excité. Et si on parlait de patrimoine français en IA?
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Julien
03/08/2017 14h16 - Julien
Merci pour ce bon article qui explique bien la différence entre les
fantasmes et l'état actuel de l'art. "Comprendre : même si nous
arrivions hypothétiquement à créer de toute pièce un être aussi
intelligent que nous le sommes (qu’il soit biologique ou mécanique),
son intelligence ne pourrait pas augmenter indéfiniment." Le danger
réside dans le fait que si une IA Générale capable d'auto-évolution
voit le jour, nous ne comprendrons probablement rien à ce qu'elle
fait et assisteront impuissant à sa montée en puissance (même si
celle-ci n'est pas exponentielle)! Qu'elle devienne ne serait-ce que
"3 fois" plus intelligente qu'Einstein (exemple facile), et elle
pourra manipuler des concepts qui nous seront aussi étrangers que le
WIFI l'est pour les dauphins...et pourrait alors rapidement devenir
une menace existentielle. Il convient surtout de l'aligner les
objectifs de l'IA Générale avec les nôtres, et de la faire
travailler pour nous. Elle pourrait alors résoudre des problèmes
millénaires pour nous (médecine, énergie, gestion des
ressources...). Je me permet de donner un lien vers un très bon
article anglais qui traite de l'IA, sur l'excellent site WaitButWhy:
https://waitbutwhy.com/2015/01/artificial-intelligence-revolution-1.
html
Répondre au commentaire | Signaler un abus
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
SIGNALER
Tous les jours,
l'actu de la transition numérique
Je m'inscris
A la une
Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ?
Où en est Mercedes-Benz dans sa stratégie de transformation “CASE” ?
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Ce qu'attend la French Tech du Retail's Big Show de New York
Le groupe Lego s’associe à Tencent pour sensibiliser les enfants
chinois au numérique
Le groupe Lego s’associe à Tencent pour sensibiliser les enfants
chinois au numérique
Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa
stratégie
Ouverture, cloud, IA et reconnaissance vocale, 5G… Samsung expose sa
stratégie
Dans la même rubrique
Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à
Hangzhou
Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à
Hangzhou
Waymo a créé un monde virtuel pour entraîner ses véhicules autonomes à
mieux conduire
Waymo a créé un monde virtuel pour entraîner ses véhicules autonomes à
mieux[…]
Le "human thinking" selon Volkswagen
Le human thinking selon Volkswagen
Chatbots, IoT, open innovation… les chantiers numériques d'Air
France-KLM
Chatbots, IoT, open innovation… les chantiers numériques d'Air
France-KLM
Nos derniers dossiers
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
[NRF 2018] Le commerce de demain se dessine à New York
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
Le meilleur des start-up françaises qui exposent à Las Vegas
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er […]
[Interview] French Tech, start-up, PME, transformation de l'Etat,
inclusion numérique... Le 1er bilan de Mounir Mahjoubi
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
Air France, RATP, Carrefour, Engie... Pourquoi créent-ils leur chatbot
?
En images
General Motors dévoile un véhicule autonome sans volant ni pédale
General Motors dévoile un véhicule autonome sans volant ni pédale
Smart City et Smart Home : vers des Smart Places
Smart City et Smart Home : vers des Smart Places
[CES 2018] Robomart voit l'avenir des supérettes dans le véhicule
autonome
[CES 2018] Robomart voit l'avenir des supérettes dans le véhicule
autonome
Suivez l'Usine Digitale
Twitter Facebook Linked In
* Publicité
* Mentions légales
* Contactez-nous
Une marque du groupe Infopro digital
media
Les cookies assurent le bon fonctionnement de nos sites et services. En
utilisant ces derniers, vous acceptez l'utilisation des cookies.OK
En savoir plus
XiTi
Suivez-nous Suivre l'Usine Digitale sur twitter Suivre l'Usine Digitale
sur facebook Suivre l'Usine Digitale sur Linked In RSS Usine Digitale
____________________ Rechercher
#publisher
* Programmes
* Podcasts
* Actualités
* Savoirs
* Art et création
* Fictions
* Documentaires
* Conférences
* S'abonner à nos newsletters
* Facebook
* Twitter
* Google +
(Submit)
LE DIRECT
(Submit)
* Programmes
* Podcasts
Rechercher sur le site ____________________
(BUTTON)
Voir tous les résultats
* Actualités
THÈMES
+ Politique
+ Géopolitique
+ Économie
+ Société
ÉMISSIONS
+ [menu_invitematins.png]
L'INVITÉ DES MATINS
+ [menu_grainmoudre.png]
DU GRAIN À MOUDRE
+ [menu_journaux.png]
LES JOURNAUX
* Savoirs
THÈMES
+ Histoire
+ Philosophie
+ Sciences
+ Sociologie
ÉMISSIONS
+ [menu_cheminphilo.png]
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
+ [menu_fabriquehistoire.png]
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE
+ [menu_methodescientifique.png]
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
* Art et Création
THÈMES
+ Cinéma
+ Littérature
+ Peinture
+ Théâtre
+ Musique
ÉMISSIONS
+ [menu_grandetable.png]
LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)
+ [menu_ladispute.png]
LA DISPUTE
+ [menu_tempsquicourent.png]
PAR LES TEMPS QUI COURENT
* Fictions
THÈMES
+ Littérature
+ Polar & SF
+ Théâtre
ÉMISSIONS
+ [menu_feuilleton.png]
LE FEUILLETON
+ [menu_samedinoir.png]
SAMEDI NOIR
+ [menu_theatrecie3.png]
THÉÂTRE ET CIE
* Documentaires
THÈMES
+ Société
+ Histoire
+ Création sonore
ÉMISSIONS
+ [menu_piedssuterre.png]
LES PIEDS SUR TERRE
+ [menu_lsd.png]
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
+ [menu_unevieuneoeuvre.png]
UNE VIE, UNE ŒUVRE
* Conférences
THÈMES
+ Philosophie
+ Science
+ Psychologie
+ Sexualité
INSTITUTIONS
+ [menu_ens.png]
ENS
+ [menu_dauphine.png]
UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE
+ [menu_logo_palais_decouverte.png]
PALAIS DE LA DÉCOUVERTE-UNIVERSCIENCES
+ [menu_universitedestrasbourg.png]
UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
Vous êtes ici :
1. Accueil
2. Émissions
3. Le Magazine de la rédaction
4. L'intelligence artificielle made in France
Le Magazine de la rédaction par Tara Schlegel et Rédaction
le vendredi de 17h00 à 18h00
__________________________________________________________________
Actualités
(Submit) Réécouter L'intelligence artificielle made in France58min
L'intelligence artificielle made in France
20/05/2016
(BUTTON) Podcast
* S'abonner via iTunes
* S'abonner via RSS
(BUTTON) Exporter
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
FacebookTwitterMail
L'IA vient d'entrer au Collège de France et Facebook vient d'agrandir
dans Paris son seul laboratoire européen de recherches. Les Français
sont de plus en plus présents dans ce que certains qualifient de
révolution industrielle. Jusqu'où à niveau mondial ? Pourquoi ? Enquête
d'Eric Chaverou.
• Crédits : vladystock (Fotolia) et French Tech
Née il y a 60 ans, l’IA, comme on la surnomme, a vécu des hauts et des
bas. Mais elle bénéficie depuis peu de progrès déterminants dans la
puissance des processeurs et serveurs et dans l’expertise de masses
croissantes de données, avec de nouveaux algorithmes et des
investissements dans la recherche de plus en plus conséquents. Des
événements comme la victoire écrasante d’un programme d'intelligence
artificielle (Google DeepMind) sur le champion du monde de go
propulsent sur la scène médiatique ce que des fictions ont aussi mis en
avant de longue date.
Considérée par certains comme une nouvelle révolution industrielle,
l’intelligence artificielle touche de très nombreux secteurs : du
militaire à la finance, en passant par la médecine, la communication ou
les services avec les assistants personnels. Dans cette effervescence,
les Français commencent à se distinguer et à de mieux en mieux
communiquer. Portés par le label gouvernemental de la French Tech. Et
comme l'illustre Yann LeCun, directeur du laboratoire d’intelligence
artificielle de Facebook, professeur d’informatique et de neurosciences
à l’université de New York et titulaire de la chaire annuelle
informatique et sciences numériques au Collège de France.
Vous visiterez dans ce Magazine le laboratoire de Facebook à Paris.
Ecoutez son directeur s'expliquer, Florent Perronnin :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265277503&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc, thésarde
doctorante Camille Couprie, chercheuse pour Facebook, et Pauline Luc,
thésarde doctorante• Crédits : Eric Chaverou - Radio France
Les Français interrogés disent être partagés au sujet de l'intelligence
artificielle, d'après un très récent sondage Odoxa Microsoft : une
opportunité pour 49% d'entre eux, un motif de peur pour 50%.
Écoutez (ci-dessus) notre enquête, présentée par Véronique Rebeyrotte, ainsi
que de nombreux compléments :
Découvrez d'abord un grand entretien avec le spécialiste Jean-Gabriel
Ganascia, professeur au laboratoire d'informatique de l'université
Pierre et Marie Curie et philosophe, qui nous a longuement reçu pour ce
Magazine :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F264162748&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
- Spécialiste internationalement reconnu de la vision artificielle,
Jean Ponce dirige le département d’informatique de l’École normale
supérieure. Il présente son travail de recherche et ses applications en
archéologie par exemple et raconter ses liens avec les industriels, des
start up aux grands groupes comme Microsoft, Google ou Facebook :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F264941637&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Enfin, Nazim Fatès, chercheur à l’INRIA Nancy grand est depuis 10 ans,
étudie les systèmes dynamiques discrets, des modèles mathématiques qui
peuvent être appliqués au vivant, aux sciences de l’homme, à
l’informatique. Il évoque ce qui bénéficie à Nancy d'une longue
histoire en intelligence artificielle :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265096696&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Qu'en pense un investisseur aux États-Unis ?
Paul Strachman est lui investisseur, basé à New York, au service du
fonds français Isai. Pour lui, la France n'est pas forcément reconnue
aux États-Unis comme un terreau de l'intelligence artificielle,
contrairement au Royaume-Uni (en raison du rachat de la société Deep
Mind par Google notamment). Mais il considère que c'est l'un des
meilleurs pays pour cela et qu'il s'agit plus d'un travail de
communication que de développement de l'écosystème, avec "une mafia de
Français" dans le domaine, dont la figure de Yann LeCun et son nouveau
laboratoire parisien, ou la levée de fonds record d'une start up fondée
par des Français :
Écouter
(Submit) Écouter L'intelligence artificielle et les talents français
vus des Etats-Unis
L'intelligence artificielle et les talents français vus des Etats-Unis
Découvrez ici la série d'articles récents et très complets sur
l'intelligence artificielle signés par Olivier Ezratty, l'un de nos
deux invités.
Robotisation des armées : "Il y a un début de fuite en avant dans certains
pays."
Maître de conférences en mathématiques et chercheur à la chaire de
cyberdéfense et de cybersécurité Thalès, Saint-Cyr, Sogeti, Thierry
Berthier tient également le blog Cyberland et a co fondé le site
d’analyses stratégiques ÉchoRadar, avec huit autres contributeurs. Il
décrit l'évolution des armées, notamment française, et de l'industrie
militaire face à l'intelligence artificielle et à la robotisation. La
Russie envisage par exemple de robotiser 30% de son armée d'ici 2020,
2025, alors que les Etats-Unis sont en phase de tests avancés d'un
navire autonome, le "Sea hunter", que voici :
IFRAME:
https://w.soundcloud.com/player/?visual=true&url=http%3A%2F%2Fapi.sound
cloud.com%2Ftracks%2F265040725&show_artwork=true&maxwidth=510&maxheight
=400
Pour finir, un peu de douceur, quoique... "Her", film de Spike Jonze
sorti en France en 2014, est pour Yann LeCun le film le plus
vraisemblable au sujet de l'intelligence artificielle. Il a obtenu un
Oscar pour son scénario :
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/wiIXVmyFygw?feature=oembed
Liens recommandés
- Le "Deep Learning", ou l'apprentissage profond des machines : "La
Grande table" de février dernier avec Yann LeCun et Gérard Berry
- L'apprentissage profond : une révolution en intelligence
artificielle. Leçon inaugurale de Yann LeCun au Collège de France
- Portrait de Yann LeCun par Matthieu Cord, professeur à l'Université
Pierre et Marie Curie, spécialiste du traitement des images et
apprentissage artificiel
- Association française pour l’Intelligence artificielle
- Intelligence artificielle : quatre visages de la "French Touch". Par
Emmanuel Paquette et Bruno D. Cot le 9 février dernier, dans L'Express
/ L'Expansion
- Withings : Le porte-drapeau des objets connectés Made in France n'est
plus français. L'Usine digitale. Par Charles Foucault, le 27 avril
dernier
- "Robot ergo sum, vivre avec les robots". Magazine de la rédaction de
septembre 2013.
Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle
Fiction et réalité, quelques dates clés de l'intelligence artificielle•
Crédits : Visactu - Radio France
Bibliographie
Revue d'intelligence artificielle n° 3-4/2015
Revue d'intelligence artificielle, n° 3-4. Dernières avancées en
intelligence artificielleGrégory BonnetHermès science, 2015
Panorama de l'intelligence artificielle
Panorama de l'intelligence artificielle : ses bases méthodologiques,
ses développements Volume 1, Représentation des connaissances et
formalisation des raisonnementsCépaduès, 2014
Petite mathématique du cerveau
Petite mathématique du cerveau : une théorie de l'information
mentaleClaude Berrou et Vincent GriponOdile Jacob, 2012
L'intelligence artificielle
L'intelligence artificielleJean-Gabriel GanasciaLe Cavalier bleu -
Collection Idées reçues. Sciences & techniques, n° 138, 2007
Confucius et les automates
Confucius et les automates : l'avenir de l'homme dans la civilisation
des machinesGrasset, 2014
(Submit) Voir plusFermer
Intervenants
* Olivier Ezratty
blogueur, consultant dans les médias numériques
* Grégory Bonnet
chercheur au GREYC (Groupe de Recherche en Informatique, Image,
Automatique et Instrumentation de Caen) à l'Université de Caen
Normandie
À découvrir
L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle
Principe d’équivalence / Intelligence végétale / Topologie physique
Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence
Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero
L’intelligence peut-elle devenir artificielle ?
Tags :
* actualité
* intelligence artificielle
* Economie
* France
* Facebook
* Yann LeCun
* Sciences
L'équipe
Production
Tara Schlegel
Réalisation
Annie Brault
Avec la collaboration de
Eric Chaverou, Abdelhak El Idrissi, Catherine Petillon
Journaliste
Rédaction
newsletter
Abonnez-vous à nos newsletters
Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr
* lisible sur ordinateur et sur mobile
* que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite.
Je m'abonne !
Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
Les plus consultés
12/01/2018
Ces quatre sens que vous ne connaissez pas
1
(Submit) Réécouter Quand la pensée symbolique apparaît-elle chez
l’humain ?45min
24/01/2017
Quand la pensée symbolique apparaît-elle chez l’humain ?
Matières à penser avec René Frydman
2
12/01/2018
Votre Top 10 des airs d'opéra inoubliables
3
(Submit) Réécouter 1984 - George Orwell59min
21/07/2013
1984 - George Orwell
Le Gai savoir
4
(Submit) Réécouter Black Mirror, quand la technologie vire au
cauchemar59min
12/01/2018
Black Mirror, quand la technologie vire au cauchemar
La Méthode scientifique
5
(Submit) Réécouter Ella Maillart, une vie d'aventures1h
26/08/2017
Ella Maillart, une vie d'aventures
Les Nuits de France Culture
6
09/01/2018
Entretien
Une tribune de femmes face à une "guerre des sexes en train de prendre un
tour absolument absurde et hallucinatoire"
7
(Submit) Réécouter Le test du vélo1min
11/01/2018
Le test du vélo
L'Humeur du matin par Guillaume Erner
8
(Submit) Réécouter Le corps peut-il se soigner lui-même ?58min
15/06/2012
Le corps peut-il se soigner lui-même ?
Science publique
9
(Submit) Réécouter Xi Jiping-Macron : les alliés de l'an 18 ? / Tous
complotistes ? 59min
14/01/2018
Xi Jiping-Macron : les alliés de l'an 18 ? / Tous complotistes ?
L'Esprit public
10
(Submit) Haut de page
*
* Radio France
* France Inter
* franceinfo
* France Bleu
* France Musique
* Fip
* Mouv
* + [_]
+ Un Monde de Radio France
+ le Médiateur
+ les Éditions
+ Maison de la Radio
logo france culture
Retrouvez nous sur
Facebook Twitter Youtube Dailymotion
Presse et communiqués Papiers, la revue de France Culture
Fréquences Applications Aide à l'écoute
S'abonner à la newsletter
Email * ____________________Email non valide (Submit) Je m'abonne
Thématiques
Actualité
Droit et justice, Économie, Éducation, Environnement, Géopolitique,
Médias, Numérique, Politique, Religion et spiritualité, Société
Savoirs
Géographie, Histoire, Philosophie, Psychanalyse, Sciences, Sociologie
Art et Création
Architecture, BD, Cinéma, Théâtre, Création sonore, Danse, Dessin,
Design, Gastronomie, Littérature, Musique, Peinture, Photographie,
Sculpture, Théâtre, Vidéo
Index
Toutes les séries Tous les dossiers Tous les tags Toutes les
personnalités Toutes les émissions Toutes les œuvres
* Archives
* 2005
* 2006
* 2007
* 2008
* 2009
* 2010
* 2011
* 2012
* 2013
* 2014
* 2015
* 2016
* 2017
* 2018
Éditions médiateur mentions légales annonceurs fréquences ACPM
(Submit) Play / pause
(Submit) plus de détails
Ecouter le direct •
Le direct
(Submit) Aller au direct
(Submit) Couper le son
(Submit) Reprendre depuis le début
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de
cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage
sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des
publicités.
En Savoir Plus
Accepter
[hit.xiti?s=581692&s2=5&p=Emissions::Le_Magazine_de_la_redaction::Diffu
sions::diffusion_-_L_intelligence_artificielle_made_in_France_-_2a85991
a&x4=5&x9=&x5=Le_Magazine_de_la_redaction&xt_mtcl=&xt_npg=&tag=[actuali
te]|[intelligence_artificielle]|[Economie]|[France]|[Facebook]|[Yann_Le
Cun]|[Sciences]&di=&ac=&an=&]
IFRAME:
https://6070848.fls.doubleclick.net/activityi;src=6070848;type=gener0;c
at=2016-000;dc_lat=;dc_rdid=;tag_for_child_directed_treatment=;ord=1;nu
m=1?
[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1]
Get Adobe Flash player
Intelligence artificielle . fr
Site francophone sur l'intelligence artificielle
* Intelligence Artificielle
+ Conscience
* Domaines de l'intelligence artificielle
+ La robotique
+ Voiture autonome
+ Jeux
* Formations en IA
* Contact
Une IA consciente ?
an image
Un grand débat d'opinion fait rage sur la question d'une intelligence
artificielle consciente. Les philosophes et religieux considèrent que
la conscience est le propre des organismes vivants. Elle est considérée
comme impossible par des machines manipulant des symboles, cas de nos
ordinateurs actuels, mais possibles avec des systèmes qui seraient
fondés sur des processus quantiques. Il faudrait aussi des systèmes
capables d'imiter le fonctionnement des neurones ainsi que du cerveau
humain. Il faut passer par un apprentissage par l'expérience,
s'inspirant des neurones biologiques, les réseaux de neurones formels
utilisés avec des ordinateurs conventionnels pourraient résoudre le
problème. D'autres pensent que la pensée n'est pas calculable par des
processus discrets et finis, idée réfutée entre autres par Alain
Cardon.
Résumé
En résumé, rien ne prouve qu'il n'existe pas d'autre conscience que la
nôtre. Les adjuvants de l'intelligence artificielle forte pensent
pouvoir inclure le raisonnement ou l'apprentissage symbolique, ainsi
que les techniques connexionnistes (réseaux de neurones), sur des
ordinateurs manipulant des symboles.
Copyright © 2012 intelligenceartificielle.fr - Tous droits réservés.
#alternate
*
* [hp_mobile.svg?h=a34390f6b169670e72bef2a4a3a0eccc]
*
Toutes les rubriques
POLITIQUE
* Crise au pouvoir
* Terrorisme
* Immigration
* Sondages
* Parlement
ÉCONOMIE
* Techno
* C'est demain
* Impôts
* Immobilier
* Vie de bureau
* Consommation
* Emploi
* Automobile
* Finance
* Médias
INTERNATIONAL
* Donald Trump
* Etats-Unis
* Europe
* Syrie
* ONU
* Afrique
* Asie
* Amérique
CULTURE
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* People
* Architecture
* Art
* Jeux vidéo
* BD
LE BON LIEN
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Bad buzz
* Détournements
* Animaux
* Humour
* Ça marche
C'EST LA VIE
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Ça marche
* Vie de bureau
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
LE HUFFPLAY
PLUS
* C'est demain
* Vie de bureau
* Ça marche
* Animaux
* People
* Techno
* Immobilier
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* Médias
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
* Electrify the world
* Solutions alimentaires
* Remarques
Termes | Règles de respect de la vie privée
COPYRIGHT
* عربي (Arabic)
* Australia
* Brasil
* Canada
* Deutschland
* España
* France
* Ελλάδα (Greece)
* India
* Italia
* 日本 (Japan)
* 한국 (Korea)
* Maghreb
* México
* Québec (en français)
* South Africa
* United Kingdom
* United States
EDITION
FR
عربي (Arabic)
Australia
Brasil
Canada
Deutschland
España
Ελλάδα (Greece)
India
Italia
日本 (Japan)
한국 (Korea)
Maghreb
México
Québec (en français)
South Africa
United Kingdom
United States
The Huffington Post
POLITIQUE
Crise au pouvoir
Terrorisme
Immigration
Sondages
Parlement
La HATVP saisit la justice pour un "doute sérieux" sur le patrimoine de
Douillet
Poutou devant la justice pour dégradation, "ce serait quand même
dommage d’aller en prison avant Fillon"
En 2018, les réformes de Macron bénéficieront surtout aux "2% les plus
riches" selon une étude
Avec Alain Juppé, LR perd 5000 euros par an (mais symboliquement
beaucoup plus)
ÉCONOMIE
Techno
C'est demain
Impôts
Immobilier
Vie de bureau
Consommation
Emploi
Automobile
Finance
Médias
Lactalis peut-il perdre sa place de leader mondial à cause du scandale
du lait contaminé?
En 2018, les réformes de Macron bénéficieront surtout aux "2% les plus
riches" selon une étude
Luc Besson va supprimer 30% des effectifs de sa société de production
L'automobile américaine a perdu des emplois malgré les promesses de
Trump
INTERNATIONAL
Donald Trump
Etats-Unis
Europe
Syrie
ONU
Afrique
Asie
Amérique
Le Liban interdit de salles le dernier film de Spielberg
BLOG - Pour célébrer l'anniversaire de Martin Luther King, ce dont les
Américains ne veulent plus pour leur pays, au contraire de Trump
"Le moteur droit est tombé dans la mer": les pilotes témoignent après
la sortie de piste en Turquie
BLOG - Trump devrait s'excuser auprès des pays qu'il a insultés et
auprès des Américains qu'il déshonore
CULTURE
Cinéma
Musique
Séries télé
People
Architecture
Art
Jeux vidéo
BD
Avant les Cranberries et "Zombie", Dolores O'Riordan jouait de l'orgue
et chantait des cantiques
Comment marquer des points si vous écrivez à un agriculteur de "L'amour
est dans le pré"
Dolores O'Riordan, du groupe "The Cranberries", est morte à l'âge de 46
ans
BLOG - Cher Jean, tu vas manquer à notre grisaille que tu savais comme
personne trouer de rires et lumières!
LE BON LIEN
Réseaux sociaux
Insolite
Bad buzz
Détournements
Animaux
Humour
Ça marche
Ce papa a trouvé LA solution pour occuper ses enfants sans se fatiguer
Qu'avez-vous fait en recevant l'alerte au missile? Les drôles de
réponses de certains Hawaïens
Eve Angeli calme tout le monde et dément préparer un album de reprises
de Johnny en zouk
Cette sortie de route en Californie est digne d'un film d'action
C'EST LA VIE
Alimentation
Santé
Sexualité
Déconnecter pour respirer
Réussir autrement
Ça marche
Vie de bureau
Éducation
Beauté
Voyage
Ce papa a trouvé LA solution pour occuper ses enfants sans se fatiguer
La journaliste qui a porté plainte contre Frédéric Haziza pour
agression sexuelle sort du silence
BLOG - Signataire de la tribune des 100 femmes, voici pourquoi je suis
contre la "police des conduites sexuelles"
BLOG - Catherine, Christine, le féminisme n’a jamais tué personne, le
machisme tue tous les jours
LE HUFFPLAY
PLUS
C'est demain Vie de bureau Ça marche Animaux People Techno
Immobilier Cinéma Musique Séries télé Médias Réseaux sociaux
Insolite Alimentation Santé Sexualité Déconnecter pour respirer Réussir
autrement
Éducation Beauté Voyage Mode Electrify the world Solutions alimentaires
C'EST DEMAIN
12/08/2017 10:02 CEST | Actualisé 13/08/2017 07:19 CEST
Pourquoi le bridge résiste encore à l'intelligence artificielle
Les règles du célèbre jeu de carte, dont le championnat du monde a lieu à
Lyon, ne sont pas simples à appréhender pour un robot.
*
*
*
*
*
*
* Par Gregory Rozieres
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Ffbd2fe3f0aad423391
f1dab29ddda4e4%2F205559662%2Frobot%2Bbridge.jpg]
Isabel Ren/YouTube
Pourquoi le bridge résiste encore à l'intelligence artificielle
TECHNO - Les fans de bridge retiennent leur souffle. Ce samedi 12 août,
les championnats du monde du jeu de carte débutent à Lyon. Le vainqueur
sera connu quelques jours plus tard, le 26 août. En parallèle, la
capitale des gones verra également s'affronter des machines dans le
championnat du monde des ordinateurs de Bridge, qui débute le 19 août.
Aucun affrontement officiel humain VS intelligence artificielle n'est
pour autant prévu. Mais alors, qui de l'homme ou de la machine est le
plus fort au bridge? "Sur les dernières confrontations, les programmes
étaient encore en dessous des meilleurs joueurs humains", précise au
HuffPost Tristan Cazenave, chercheur au CNRS spécialisé dans les
algorithmes liés au jeu.
Pourtant, l'intelligence artificielle est déjà venue à bout des échecs
et du jeu de Go, alors pourquoi pas le bridge? A l'inverse de ces jeux
de plateau, "l'information disponible est ici incomplète, c'est plus
difficile à programmer", précise Tristan Cazenave.
A l'aveugle
Au go ou aux échecs, l'ordinateur voit tout le plateau (la difficulté
se situe dans le nombre de combinaisons possibles). Dans un jeu de
carte, au contraire, seule une partie des informations sont disponibles
pour la machine: les cartes de sa main.
Cela complique énormément la donne. Pour autant, une intelligence
artificielle a bien réussi à s'imposer dans un duel face à un champion
de poker en ce début d'année. Un exploit que l'on attendait pas avant
quelques années, surtout que dans cette version du jeu de carte, il est
possible de miser autant d'argent que souhaité, ce qui complique
considérablement la tâche pour la machine.
Alors pourquoi pas le bridge? Déjà, il faut bien comprendre qu'il y a
moins de chercheurs spécialisés sur ces questions. Mais il y a aussi
une spécificité de ce jeu de carte: ses règles un peu compliquées. "Il
y a plusieurs joueurs et un système d'enchères, c'est plus difficile à
programmer", précise Tristan Cazeneuve. Plus que le poker? "Je ne sais
pas exactement, mais intuitivement, je dirais que oui".
Parler sans savoir
En effet, au bridge, comme à la belote ou au tarot, il faut annoncer le
score qu'on escompte faire. Le tout avec des informations incomplètes.
C'est seulement après que les participants jouent leurs cartes. Et
cette première partie du jeu, c'est le nerf de la guerre. D'ailleurs,
dès 1998, une machine réussissait à bien s'en sortir contre des
professionnels du bridge en chair et en os... sans cette fameuse phase
d'annonces.
Au bridge, l'homme a donc encore l'avantage sur la machine. Mais pour
combien de temps? Le programme français Wbridge5, amélioré en 2016, a
remporté le championnat du monde robotique de bridge l'année dernière
et devrait encore s'améliorer.
La même année, des chercheurs de l'université nationale de Taïwan
affirmaient être plus performants que les meilleurs programmes
disponibles pour ce qui est des annonces. Plutôt que d'essayer de créer
un algorithme qui essaye de copier les stratégies humaines pour les
annonces, les deux auteurs ont utilisé la même chose que DeepMind, la
machine qui l'a emporté sur le jeu de go.
Ces techniques, deep learning et reinforcement learning, permettent à
un ordinateur de créer des modèles à partir d'une grande quantité
d'exemples, puis de s'auto-entraîner. Leur prochaine étape:
perfectionner le programme et l'entraîner pour qu'il puisse réaliser
des parties entières de bridge en compétition.
Que ce soit celle-ci ou une autre intelligence artificielle, la
suprématie de l'homme sur le bridge a du soucis à se faire.
Lire aussi :
• Pourquoi le jeu de go est-il si compliqué pour une intelligence
artificielle ?
• Cette machine sait reconnaître le sarcasme sur les réseaux sociaux
mieux qu'un humain
• Clash entre Mark Zuckerberg et Elon Musk sur l'intelligence
artificielle
• Pour suivre les dernières actualités de C'est Demain, cliquez ici
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez-nous sur notre page Facebook
À voir également sur Le HuffPost:
IFRAME:
//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01590560/zone/1/showtit
le/1/src/rrqruz
Envoyer une correction
* Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable
de la rubrique C'est Demain
PLUS:bridgeC'est demainintelligence artificielleJeux de
cartessciencetechno
On en parle
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F14e557fe8eb2ada556
50dbf11a819132%2F206032345%2FRTXJO1V.jpeg]
Dolores O'Riordan, du groupe "The Cranberries", est morte à l'âge de 46 ans
[http%3A%2F%2Fimg.huffingtonpost.com%2Fasset%2F5a554b1c2000002b0057d47f
.jpeg%3Fcache%3DFmdY1QEJNO]
9 choses que les couples heureux font spontanément
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F132dbaaf076ab8f43e
9c9becbba9269e%2F206031975%2FDTh1dtVXkAEFzgF.jpg]
Bernard de la Villardière explique pourquoi il a partagé ce tweet contre le
voile à la télé
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F73702b3e14ac5b640c
e8c99e46f010d3%2F206031152%2Fkim%2Bk.JPG]
Reconnaissez-vous ces deux adolescentes aujourd'hui mondialement connues?
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F2f5bf53308a79119f4
a51b18d63bb15c%2F206030820%2FMarine%2Bcraque%2Bdebat%2BMacron.jpg]
"Quitte à perdre en crédibilité": le crash de Marine Le Pen pendant le débat
n'était pas un accident
[http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2F631604cd24e52f2468
039ba1b4636b2f%2F206032466%2FRTR3L5P.jpeg]
Avant les Cranberries et "Zombie", Dolores O'Riordan jouait de l'orgue et
chantait des cantiques
S'INSCRIRE ET NOUS SUIVRE C'EST DEMAIN
Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos
les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus
Newsletter
____________________ Veuillez entrer une adresse valide
S'inscrire
Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de
confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez
réessayer.
* Facebook
* Twitter
Vidéos à ne pas rater
Les images impressionnantes de l'avion turc sorti de piste
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5s%2Fv88mrs-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=5274390510a867471b4fd25c84f88c89f37cfd0e]
Les images impressionnantes de la chute et de l'explosion du booster d'une
fusée
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5q%2Fv885kr-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=5b8231691a133095d6c0585ac86142f0537d5203]
Vous allez adorer cet oiseau qui photobomb la météo
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5q%2Fv88s8q-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=c2d97120b876dfab3f5c86bf5581841e489d26de]
Elle reproduit la musique de Star Wars avec un simple crayon à papier
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fa509ecb8dd752c387b298d6b9524f263%2F206024490
%2FCapture%2Bd%253Fe%253Fcran%2B2018-01-12%2Ba%253F%2B13.23.44.png&clie
nt=cbc79c14efcebee57402&signature=3be06a0517ab6a477611d149af2999f13f856
154]
Eleanor a donné des sueurs froides aux passagers de cet avion
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llqp%2Fvukfvq-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=1d7cc06dd4dbedbecc0f7ed6c6381dde03334c81]
Il existe une façon très mignonne de déneiger une allée
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3lls8%2Fv8lxmu-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=8094ad06c524d144888415ae9bcb91376f7372c5]
Bill Murray fait sensation en Steve Bannon
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3ll5s%2Fv88pmx-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=121742f21753b86e747ab9c150cec2cf4b8b79b9]
La technique de survie des alligators lorsqu'il gèle est très au point
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llsx%2Fv8s3xl-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=43fb3ced62e82d2b4c63ae97e6bfd30918525f3e]
Gwyneth Paltrow propose une nouvelle idée détox saugrenue... et probablement
dangereuse
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=http%3A%2F%2Fo.aolcdn.com
%2Fhss%2Fstorage%2Fmidas%2Fb94fa006deef48a1a3b764c5b4513250%2F204142147
%2FRTX1TWJX.jpeg&client=cbc79c14efcebee57402&signature=cfab4bb0f14c0bfe
1efaff85feaa730c92a93458]
Cette rue prise dans la glace est digne du "Jour d'après"
[dims?quality=80&thumbnail=118%2C67&image_uri=https%3A%2F%2Fmedialb.ult
imedia.com%2Fmulti%2F3llxz%2Fvufqkq-H.jpg&client=cbc79c14efcebee57402&s
ignature=4c406f2c6a563928a75b6a15e4ef427acd12f98f]
[newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add]
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
____________________
S'inscrire!
Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous
allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème
avec votre inscription. Veuillez réessayer.
[highlight.gif?h=b20e6b166b1cca0e866db64bb3febc56]
NOUVEAU! SURLIGNE ET PARTAGE
Surlignez la phrase que vous voulez partager sur Facebook et Twitter
HuffPost
* Votre publicité
* Mentions légales
* FAQ
* Cookies
* Conditions d'utilisation
* RSS
* Confidentialité
* Charte des commentaires
* À propos de nous
* À propos des annonces publicitaires
* Nous contacter
OATH
© 2017 Le Huffington Post SAS. Tous droits réservés.
Une partie de HuffPost News
Using a mobile device? Go to http://m.huffingtonpost.fr/ for HuffPost Mobile.
[p?c1=2&c2=6723616&c3=&c4=&c5=france&c6=&c15=&a
mp;cj=1]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1166&idSi
te=239
#publisher ITespresso.fr » Flux ITespresso.fr » Flux des commentaires
alternate alternate
Quantcast Quantcast
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WH9J3VR
ITespresso.fr
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Search for: ____________________
Rechercher
* Menu
+ Actualité
o Cloud
# Datacenters
# Gestion cloud
# Serveurs
# Virtualisation
o Data-stockage
# Bases de données
# Big data
# Business intelligence
# Stockage
o Entreprise
# Bourse
# Fusions-acquisitions
# Levées de fonds
# Start-up
o Management
# Emploi
# Gestion des talents
# Licenciements
# Nominations
# Ressources humaines
# Salaires
o Marketing
# CRM
# E-commerce
# E-paiement
# Publicité
# Social Media
o Mobilité
# 4G
# Apps mobiles
# OS mobiles
# Portables
# Smartphones
# Tablettes
# Wifi
o Poste de travail
# Accessoires
# Chromebook
# Composants
# Mac
# PC
# Systèmes d’exploitation
o Régulations
# Censure
# Fiscalité
# Gouvernance
# Juridique
# Législation
# Surveillance
o Réseaux
# Gestion réseaux
# Très haut débit
# M2M
# Opérateurs
# VoIP
o Sécurité
# Authentification
# CyberDéfense
# Pare-feux
# Risques
# Virus
+ Dossiers
o Métiers du numérique : les tops et les flops de 2017
o Dossier Marketing prédictif : les données anticipent nos
désirs
o CDO : les 12 travaux
o Crowdfunding
+ Vidéos
o Management
o Marketing
+ Livres Blancs
+ Télécharger
+ Quiz
+ Études
+ Événements
+ Blog
+ Partnerzones
o Et si votre transformation digitale passait d’abord par
un ERP Cloud ?
+ Services
o Documents Juridiques
o 4G Zone
o Formez-vous en ligne
o Testez votre débit Internet
o Quelle est mon adresse IP ?
+ Avis d’Experts
+ partnerzones
o Et si votre transformation digitale passait d’abord par
un ERP Cloud ?
* Cloud
* Management
* Marketing
* Mobilité
* Entreprise
* Livres Blancs
* Avis d’Experts
* Blog
* Événements
* Partnerzones
Search for: ____________________
Rechercher
Google Translate : l’intelligence artificielle apprend (trop) vite
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Google Translate : l’intelligence artificielle apprend (trop) vite
Renald Boulestin, 28 novembre 2016, 15:23
Big dataData-stockage
Facebook 1.5k
Twitter
Google + 53
Linkedin 1k
google-translate-intelligence-artificielle
La technologie d’intelligence artificielle derrière Google Translate
est parvenue à basculer d’une langue à une autre sans qu’on lui
demande. Fascinant et troublant.
Fin septembre, Google a présenté une nouvelle version de son service de
traduction Google Translate dopé au deep learning (réseaux neuronaux,
technologie d’intelligence artificielle).
Il s’agissait alors de proposer des traductions de meilleure qualité
grâce au système Google Neural Machine Translate (GNMT).
Le fait d’étendre cette technologie aux 103 langues supportées par
Google Translate – avec à la clef 140 milliards de mots traduits chaque
jour – est loin d’être un exercice trivial.
Avec cette bascule dans le deep learning, le système GNMT a été adapté
pour être exploitable aisément avec de nouveaux duos de traductions,
peut-on lire dans une contribution blog de la division Recherche du
groupe Internet en date du 22 novembre.
Dans le cadre de ces travaux, Google a notamment tenté de faire des
traductions de l’anglais au coréen (et réciproquement) et de l’anglais
vers le japonais (et réciproquement).
Cela leur a permis de découvrir que l’intelligence artificielle était
alors devenue capable d’effectuer directement des traductions entre les
deux langues asiatiques…sans avoir pourtant bénéficié d’un
apprentissage de la traduction directe entre les langues concernées.
Google parle de “zero-shot”, signifiant que la traduction est directe
(sans passer par d’autres traductions intermédiaires : du japonais à
l’anglais et de l’anglais au coréen par exemple).
Rappelons que le principe de GNMT consiste à traduire des chaînes de
caractères en utilisant une base de connaissance constamment mise à
jour par l’apprentissage accumulé en fonction des modifications
effectuées par les utilisateurs sur les traductions suggérées.
Aucun raccourci ou tangente n’avait été prévu pour permettre au système
d’apprendre de nouvelles traductions. Google précise que l’intelligence
artificielle a donc créé cette méthode d’elle-même.
L’IA exploite donc les leçons apprises des autres traductions pour
créer des passerelles entre deux langues (dont elle n’a pas encore
appris les liens au préalable).
Poussée plus loin, l’analyse du mécanisme que l’IA a adopté montre
qu’elle a créé un ensemble d’éléments qui servent de jonction entre les
deux langues.
A ce stade, on peut dire qu’ils constituent une “langue” propre à l’IA
ou d’un “interlingua”.
En revanche, les mécanismes complexes mis en oeuvre dans le deep
learning ne permettent pas de comprendre précisément comment cela s’est
produit.
La découverte soulève donc de nouvelles questions. Comment maîtriser
ces effets de bord pour les induire à dessein ? Jusqu’où l’IA peut-elle
aller en termes d’évolution sur la base des connaissances apprises ?
L’IA avait été initialement exploitée dans Google Translate pour
améliorer la qualité des traductions. On découvre maintenant qu’elle va
permettre à Google de la faire évoluer plus rapidement, à moindre
effort… mais sans un réel contrôle.
Procédé baptisé “zero-shot” par Google :
google-brain-ia_langage_a
(Crédit images : archive NME)
Recommander cet article :
1562 53 1025
itespresso
Inscrivez-vous aux newsletters ITespresso
____________________ ____________________ (Submit) Inscription
Auteur : Renald Boulestin
Lire la biographie de l´auteur Masquer la biographie de l´auteur
Sécurité IT : un ransomware prend le métro à San Francisco
Tablettes : les détachables font la valeur mais pas le volume en Europe
Thématiques associées
deep learningGoogleGoogle Translateintelligence artificielletraduction
Avis d'experts
* Cloud
* Sécurité
avis-experts-IBM-cloud
Avis d'Experts : Le cloud hybride d'IBM : Le passage en douceur et sous
contrôle vers le cloud public
Cloud IBM
IBM Watson Media
Avis d'Experts: IBM WATSON Media veut bousculer le marché de la vidéo
Cloud IBM
blockchain-economie
Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie
IBM-securite-digital
Avis d'Experts - IBM : Sécurité du digital: la connaissance sert à tous,
l’expérience ne sert qu’à soi
Sécurité IBM
ibm-blockchain-cybersecurite
Avis d'Experts - IBM : Utiliser la technologie "blockchain" en cybersécurité
Sécurité IBM
blockchain-economie
Avis d'experts Sindup - Blockchain : comment elle va renverser notre économie
X
Vous aimerez aussi
Livre blanc par HPE-Intel
__________________________________________________________________
Créer le data center du futur avec une infrastructure hyperconvergente
Livre blanc par HPE-Intel
__________________________________________________________________
Comment anticiper l'évolution de l'infrastructure du data center
Article par silicon.fr
__________________________________________________________________
Les traducteurs-interprètes vont se mesurer à Google Translate
Article par silicon.fr
__________________________________________________________________
L'IA Duet de Google accompagne les musiciens sans fausses notes
Article par itespresso.fr
__________________________________________________________________
Google Translate : le deep learning aura sa traduction dans toutes les
langues
Article par itespresso.fr
__________________________________________________________________
Google Translate dopé aux réseaux neuronaux
[seg?add=6084224&t=2]
Restons connectés
* Suivez-nous
+ Facebook
+ Twitter
+ Google +
+ Google Currents
+ IOS Application
+ Android Application
+ Windows Phone
+ Blackberry Application
+ Flux RSS
* Newsletters
* Connectez-vous
Services
* Votre compte
* Testez votre débit Internet
* Test couverture 4G et spots Wifi
* Quelle est mon adresse IP
* Quiz
* Plan du site
Sites
* Livres Blancs Informatiques
* Télécharger
* Silicon
* Channelbiz
* Ubergizmo
* Emplois, jobs Informatique
Mentions légales
* Charte de confiance – Mentions Légales
* Conditions Générales d’Utilisation
Rester en contact
* Nous contacter
* Contactez la rédaction
* Contactez la régie
* Contactez la technique
* Proposition de partenariat
* Contactez le service étude
NETMEDIAEUROPE
* Brésil
* Allemagne
* France
* Italie
* Portugal
* Espagne
* Royaume-Uni
* Monde
NetMediaEurope © Copyright 2018 Tous droits réservés. A propos de
NetMediaEurope
[seg?add=7835169&t=2]
#publisher Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux
Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux des commentaires
Transhumanisme et intelligence artificielle » Flux iCal Transhumanisme
et intelligence artificielle » Intelligence Artificielle : dimensions
socio-économiques, politiques et éthiques Flux des commentaires
alternate alternate
Skip to content
Transhumanisme et intelligence artificielle
Transhumanisme, Nanotechnologies, Transhumaniste, Neurosciences, GAFA
Menu
* Accueil
* Transhumanisme
+ Qu’est ce que le Transhumanisme ? Version 3.2
+ Cadrage du transhumanisme
+ Transhumanistes vs bioconservateurs
+ La déclaration Transhumaniste
o La déclaration Technoprogressiste
o Le Transhumanisme – 1957
o Manifeste des généticiens – 1939
+ La politique du transhumanisme
o Entretien avec un transhumaniste
o Le Transhumanisme Démocratique 2.0
+ Le transhumanisme : Ce qui est possible est-il toujours
souhaitable ?
o Le Cybersexe
+ Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques,
politiques et éthiques
o Les Cosmistes et l’Homme Post-Biologique
o Propos d’un Cosmiste – Hugo de Garis
+ Les organismes transhumanistes
o L’abolitionnisme
# Le projet abolitionniste
# L’impératif hédoniste – Résumé
# L’impératif hédoniste – Introduction
# L’impératif hédoniste – Chapitre 1
# L’impératif hédoniste – Chapitre 2
# L’impératif hédoniste – Chapitre 3
# L’impératif hédoniste – Chapitre 4
# L’impératif hédoniste – Chapitre 5
# Algosphère
# Manisfeste de BLTC Research
o Extropiens
# Principes transhumanistes d’Extropie
o Manifeste des mutants
# Être Mutant
# Autosélection
o La Singularité
# Scruter la Singularité
# La Singularité technologique à venir
o Mormon Transhumanist Association
# Conférences Mormon Transhumanist
o Immortalité
# Didier Coeurnelle co-président d’Healthy Life
Extension Society
# International conference on longevity to be held in
Brussels for 3 days
+ Les technologies émergentes
+ Le Rapport NBIC
+ IoT
* Futur
+ 2018
+ 2019
+ 2020
+ 2021
+ 2022
+ 2024
+ 2025
+ 2026
+ 2027
+ 2030
+ 2031
+ 2032
+ 2035
+ 2040
+ 2045
+ 2046
+ 2050
+ 2053
+ 2060
+ 2099
+ 2100
+ 2114
+ 2215
+ 3017
* Events
* Job Board
+ Formulaire > Publication d’une offre d’emploi
* À propos
* Nous rejoindre
* Contact
Trending Topics: Transhumanisme•Matière à réflexion•Intelligence
artificielle•Science - Chirurgie - Médecine•Nanotechnologies -
Biométries
Intelligence Artificielle : dimensions socio-économiques, politiques et
éthiques
Jaesa 3 septembre 2017 2 Comments
Introduction : l’avenir de l’humanité dans le monde de l’intelligence
artificielle-biosynthétique
Dans quelques siècles ou peut-être quelques décennies, l’intelligence
artificielle et l’ingénierie biosynthétique seront perfectionnées dans
la mesure où les androïdes ressembleront étroitement aux humains et les
humains conçus biosynthétiquement ressembleront aux androïdes. Malgré
les cauchemars d’une telle perspective pour certains scientifiques,
savants humanistes et théologiens, l’intelligence artificielle sera un
rêve devenant réalité pour ceux qui épousent la philosophie
Transhumaniste de Max More^1 : un mouvement dont l’objectif est
d’améliorer la condition humaine physiquement et intellectuellement
grâce à l’application de moyens scientifiques et technologiques^2.
Que l’on soit d’accord avec le transhumanisme ou qu’il soit odieux
parce qu’il ne s’agit que d’un autre moyen de promouvoir l’eugénisme,
la course à la transformation des rêves de science-fiction en une
réalité rentable prend de la vitesse du fait des entreprises et des
investisseurs. Les sociétés multinationales voient l’opportunité de
générer des milliards en terme de profits et c’est toute la motivation
dont elles ont besoin pour aller de l’avant à toute vitesse, faire de
la publicité pour la recherche et le développement de l’intelligence
artificielle au point aujourd’hui de prouver que leur entreprise est en
avance de plusieurs dizaines d’années sur la compétition.
Outre les entreprises, le pouvoir et la richesse potentiels en
intelligence artificielle disposent d’universités et d’institutions de
recherche financées par le gouvernement, et de laboratoires privés qui
travaillent pour réaliser le rêve sans se soucier des risques
potentiels pour la société dans son ensemble. À l’instar de la bombe
nucléaire développée dans les années 1940, le génie de l’intelligence
artificielle est sorti de la bouteille et c’est depuis les années 1940
que des scientifiques de différents domaines envisageaient de
construire un cerveau artificiel donnant naissance à la discipline
scientifique formelle de l’intelligence artificielle en 1956.
Le briseur de code britannique Alan Turing est connu comme le Père de
l’informatique, également pionnier dans le domaine de l’intelligence
artificielle, n’était qu’à l’étape théorique au milieu du 20^e siècle
lorsqu’il effectuait des recherches. Les contemporains de Turing, Ross
Quillian et Edward Feigenbaum, suivis de Marvin Minsky, qui ont cofondé
le laboratoire de l’intelligence artificielle du MIT, ont tous été
pionniers avec le géant IBM. A partir de 2016, à la mort de Minsky,
l’intelligence artificielle était le domaine le plus chaud que les
entreprises, les gouvernements et les institutions de recherche
exploraient avec intensité, certains essayant de battre les robots de
marketing de compétition pour diverses tâches au cours des prochaines
années^3.
Peter Norvik de Google, chargé de la recherche, argumenta qu’il n’y a
pas de retour en arrière possible sur l’intelligence artificielle qu’il
considère comme l’outil ultime pour résoudre les problèmes, sans tenir
compte des nouveaux problèmes qu’elle créerait. « Je ne me soucie pas
de savoir si ce que nous construisons est l’intelligence réelle. Nous
savons comment construire de l’intelligence réelle … – ma femme et moi
l’avons fait deux fois, même si elle a fait beaucoup plus de travail.
Nous n’avons pas besoin de dupliquer les humains. C’est pourquoi je me
concentre afin d’avoir des outils pour nous aider plutôt que de copier
ce que nous savons déjà faire. Nous voulons que les humains et les
machines s’associent et fassent quelque chose qu’ils ne peuvent pas
faire seuls.^4 »
En 2016, il y a eu plus de 650 transactions commerciales impliquant 5
milliards de dollars dans des startups pour la recherche sur
l’intelligence artificielle. Avec Google, leader dans les demandes de
brevet, Microsoft, Amazon, Intel, Facebook et Apple sont fortement
impliqués dans le domaine de l’intelligence artificielle. Les mêmes
entreprises impliquées dans le web et les téléphones cellulaires sont
désormais en concurrence pour le marché lucratif de l’intelligence
artificielle du futur avec les différents investisseurs en
capital-risque qui soutiennent la recherche et le développement. Avec
l’avènement du web et des téléphones cellulaires, la recherche et le
développement dans l’intelligence artificielle a rapidement évolué
depuis l’ère de Turing dans le courant dominant du gouvernement dans un
certain nombre de pays dans le monde, mais surtout les États-Unis et la
Chine qui sont les principaux concurrents sur le terrain. Selon
certains, l’intelligence artificielle constitue la course mondiale aux
armements du futur en raison de son potentiel dans tous les secteurs, y
compris la défense^5 ^6.
En raison de l’immense intérêt institutionnel pour l’intelligence
artificielle, il y a eu beaucoup d’écrits et de débats sur ce que tout
cela signifie pour la société. Il y a des dizaines de milliers de
livres et d’articles scientifiques sur le sujet couvrant tout, des
dimensions scientifiques aux politiques sociales et philosophiques,
certains enthousiastes, d’autres sceptiques, et d’autres encore
condamnant l’intelligence artificielle comme le nouveau danger pour
l’humanité, encore pire que ce que les films et les romans de
science-fiction décrivent. Alors que la plupart des chercheurs ne sont
ni pessimistes ni aussi optimistes que Norvik au sujet du miracle de
l’intelligence artificielle qui attend la race humaine, il y a ceux qui
identifient prudemment les avantages et les risques possibles, et des
sceptiques prudents quant aux conséquences imprévues éventuelles,
certaines déjà évidentes avec la cybergénération des infophiles
dépendants des téléphones portables, des ordinateurs et des jeux vidéo.
Au début du 21^e siècle, la cybergénération qui grandit dans le
cyberespace avec des jouets mécaniques, des jeux vidéo, des téléphones
cellulaires et des ordinateurs, se rapporte à la réalité des machines.
En acceptant le cyberespace parallèlement aux expériences avec des
personnes avec lesquelles ils entrent en contact direct, la
cybergénération est conditionnée à accepter l’aliénation de la réalité
empirique en tant que norme, en séparant la réalité existentielle
qu’ils peuvent redouter, de la réalité cybernétique dans laquelle ils
vivent parce qu’ils apprécient l’illusion d’un plus grand contrôle à
distance. Un individu de cybergénération peut avoir des dizaines ou
même des centaines de cyber-amis à travers le pays et à travers le
monde, mais peu d’amis à l’école, dans le quartier ou au travail. Ces
individus de cybergénération considèrent le détachement normal parce
que la cyber-communauté a remplacé la communauté empirique au sein de
laquelle ils ne peuvent pas se cacher derrière de nombreux masques que
le cyberespace permet et favorise. Le conditionnement de la
cybergénération est très différent de la socialisation de n’importe
quelle génération qui, dans le passé, a été socialisée dans la
communauté réelle plutôt que dans le cyberespace^7. Si c’est la
condition de la cybergénération actuelle, à quoi ressemblerait le futur
avec la robotique douée d’intelligence artificielle ?
À la fin de ce siècle, la réalité des enfants qui grandissent avec des
robots, des hologrammes et des humains biologiquement améliorés
(bio-ingénierie des humains) sera bien différente de celle de la
génération du début du 21^e siècle à tous les égards, de l’identité
individuelle à l’identité de groupe. Les familles plus riches
disposeront d’androïdes dans leurs maisons, contribuant probablement à
élever et éduquer leurs enfants, les conditionnant à propos de la
nature existentielle des robots en tant que partie intégrante de la
famille comme l’adorable chien ou chat. La classe moyenne moins riche
serait en mesure de louer un robot pour l’expérience éphémère de
celui-ci.
Les classes inférieures se sentiront encore plus marginalisées du fait
que la robotique douée d’intelligence artificielle sera hors de leur
portée ; en fait, elles représenteront des êtres inférieurs aux robots
dont l’intelligence et les fonctions constitueront un autre privilège
dont les riches pourront jouir. Comme nous le verrons plus loin, le
sens de l’identité et de la communauté sera largement influencé par
l’intelligence artificielle d’une manière difficile à concevoir
aujourd’hui pour toutes les classes.
L’intelligence artificielle, l’explosion démographique et le marché du
travail
La robotique et l’intelligence artificielle sont au cœur de la manière
dont les industries existantes et nouvelles pourraient élargir l’écart
de classe entre les riches et les pauvres, et entre les pays développés
plus riches et les pays les plus pauvres. L’intelligence artificielle
soulève de nombreuses questions de politique publique, en particulier
dans le domaine de l’économie et de la politique. Cela s’explique en
grande partie parce que la répartition des ressources signifie que les
classes inférieures et les pays moins développés seront encore
marginalisés dans l’économie mondiale. Même dans les pays développés,
les robots remplacent les humains sur le lieu de travail avec de graves
conséquences sociales en l’absence d’un régime réglementaire strict et
d’un filet de sécurité sociale pour la classe ouvrière.
En 2016, un rapport de la Maison Blanche a indiqué que l’intelligence
artificielle entraînerait une productivité plus élevée, mais qu’elle
laisserait également des millions de gens sans travail tout en créant
une inégalité de richesse bien supérieure à celle déjà existante^8.
Exactement comme la Silicon Valley a créé une petite classe de riches
sans absorber la main-d’œuvre excédentaire à un moment où l’écart entre
les riches et les pauvres s’est élargi au cours des trois dernières
décennies, l’intelligence artificielle exacerbera cette tendance. Ceux
qui font l’apologie de l’économie de marché rejettent tous les
scénarios pessimistes, insistant sur le fait que l’intelligence
artificielle offrira le paradis sur terre à toute l’humanité^9.
Si la population mondiale atteint 9 milliards d’individus d’ici 2050^10
comme cela est prévu (38% de plus qu’en 2010), et en supposant qu’elle
grimpe à 11,2 milliards d’ici la fin du siècle, avec 9 milliards
d’habitants en Afrique et en Asie, il est facile d’imaginer les
problèmes sociopolitiques que l’intelligence artificielle créera sous
le couvert qu’elle résout les autres, principalement dans le but
d’augmenter les bénéfices des entreprises. Étant donné que la plupart
des gens vivront dans le monde non-occidental, ceux de l’Ouest
utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour maintenir
les salaires bas et exercer leur hégémonie politique, économique,
militaire et culturelle. Les politiciens xénophobes et les groupes
nativistes utiliseront l’intelligence artificielle comme prétexte pour
laisser les Africains, les Asiatiques et les Latino-Américains à
l’extérieur de cette sphère. L’augmentation de la xénophobie avec des
robots au secours de la minorité caucasienne sur la planète sera une
autre dimension pour ceux qui cherchent un prétexte pour rassembler les
populistes de droite derrière un régime autoritaire.
C’est un fait que l’intelligence artificielle apportera des bénéfices
dans tous les domaines de la chirurgie à l’industrie automobile, soit
environ 700 domaines selon une étude de l’Université d’Oxford. Tout
comme Internet a rendu possible qu’un médecin à Cleveland assiste un
confrère en lui fournissant des instructions et des conseils en direct
réalisant une opération chirurgicale aux Philippines, l’intelligence
artificielle permettra de tels miracles. La question réside cependant
dans la manière que les entreprises et le gouvernement utiliseront
l’intelligence artificielle comme facteur de levier pour la politique
du travail.
Lorsque l’industrie automobile a introduit la robotique dans les années
1970 (“Silver Arm” du MIT), les ouvriers de l’automobile ont réagi
comme les Luddites au début du 19^e siècle en Angleterre parce qu’ils
se sont rendu compte que les sociétés utilisaient la robotique comme un
moyen de réduire les salaires et les bénéfices, contourner les normes
et les politiques du travail touchant les travailleurs et leurs
conditions socio-économiques^11.
À notre époque, les établissements de restauration rapide font partie
de certaines industries qui souhaitent remplacer le plus rapidement
possible les travailleurs bénéficiant du salaire minimum par des
robots. Les multinationales avaient fait pression sur le gouvernement
pour qu’il n’augmente pas le salaire minimum en prétextant que les
robots ne sont pas loin de remplacer les humains. Tout comme les
capitalistes au début du 19^e siècle, l’Angleterre utilisait la machine
comme levier pour déterminer la politique du travail, ainsi que le
faisaient les PDG d’entreprise au début du 21^e siècle. De manière
similaire au gouvernement britannique qui s’est opposé aux entreprises
contre les Luddites à l’époque des guerres napoléoniennes, les
gouvernements du 21^e siècle sont également du côté de l’industrie
contre les travailleurs.
Du point de vue capitaliste, un androïde peut faire un bien meilleur
travail pour servir de la nourriture, pour servir au tribunal comme
juge sans préjugé humain qui constitue la faille témoignant de
l’unicité humaine. Bien que certains soutiennent que les robots ne
devraient pas être utilisés comme fournisseurs de soins de santé ou
dans tout autre domaine où le jugement humain relatifs aux
considérations éthiques doit être pris en compte, tel que le système
judiciaire, d’autres insistent sur le fait que les androïdes serviront
mieux les humains que les gens dans toutes les entreprises. En tant
qu’outils pour l’avancement et le confort de l’homme, la science et la
technologie représentent un développement bien accueilli dans une
perspective consumériste, quelque chose que les entreprises et le
gouvernement utilisent comme argument pour financer la recherche et le
développement de l’intelligence artificielle.
L’intelligence artificielle pourrait débloquer un immense potentiel de
croissance économique et de développement pour l’amélioration de
l’humanité, du moins si l’on en croit les avocats concernés. Cela
suppose que les avantages de l’intelligence artificielle, une fois
entièrement mis en œuvre, soient également partagés par toutes les
classes sociales dans le monde entier. Toutes les classes sociales et
toutes les nations ont-elles également progressé grâce à la Révolution
scientifique du 17^e siècle et de la première révolution industrielle
en Angleterre au 18^e siècle ? Le fossé entre riches et pauvres
(hémisphère Nord par rapport à l’hémisphère Sud) entre le Nord-Ouest de
l’Europe, l’Amérique du Nord et le Japon, qui ont été au cœur du
système capitaliste mondial, a été plus marqué par la poursuite du
développement scientifique, technologique et industriel. Le
développement scientifique, technologique et industriel dans le système
capitaliste n’a guère été la solution au manque de justice sociale, à
la misère généralisée due à la pauvreté et aux maladies, au manque de
soins et d’éducation chez les pauvres. Au contraire, les pays
capitalistes avancés utilisaient la technologie comme outils
d’exploitation de l’hémisphère Sud et la technologie de l’intelligence
artificielle n’agira pas différemment.
Le plus grand égalitarisme et la promesse de créer un paradis
techno-scientifique sur terre est l’appât que les entreprises et les
politiciens bourgeois, et leurs défenseurs, ont jeté sur les masses
depuis trois siècles et ils continuent à le faire concernant la
révolution de l’intelligence artificielle. Des études existent qui
mettent en garde par rapport aux écarts encore plus grands que la
robotique engendrera entre les riches et les pauvres et les pays. « Les
chercheurs de l’Université d’Oxford ont estimé que 47% des emplois des
États-Unis pourraient être automatisés au cours des deux prochaines
décennies. Et même si la moitié seulement est plus proche de la
réalité, le réveil des travailleurs va être dur. Dans les années 1800,
80% de la population active des États-Unis travaillaient dans les
fermes. Aujourd’hui, c’est 2%. De toute évidence, la mécanisation n’a
pas détruit l’économie^12. »
Dans Robot Nation, Stan Neilson soulève la question de savoir comment
un grand pourcentage de la population survivra lorsque les entreprises
remplaceront les humains par des robots à une échelle telle que la
moitié de la main-d’œuvre active ne sera pas employable. Est-ce
l’avenir de la majorité des gens que de servir des robots au service
des riches qui possèdent les robots ? Est-ce que de telles conditions
créeront l’atmosphère idéale pour les révolutions sociales parce que
l’intelligence artificielle créera une plus grande polarisation que
celle que nous avons observée dans l’histoire moderne ? Après tout, la
contradiction de la révolution de l’intelligence artificielle est la
promesse de rendre la vie meilleure pour tous quand il est tout à fait
possible que cela sera beaucoup plus difficile pour la majorité de la
population. Alors que les entreprises et les politiciens essayent
constamment de convaincre les gens que la révolution de l’intelligence
artificielle est une panacée, les gens verront par eux-mêmes que les
avantages s’accumuleront pour les élites. Y aura-t’il une montée d’un
mouvement luddite contre les robots et les élites utiliseront-elles des
robots pour réprimer les soulèvements révolutionnaires ?
Les avocats de l’intelligence artificielle insistent sur le fait que
les problèmes hyperboliques représentés dans les films de
science-fiction et les livres n’ont rien à voir avec la réalité
pratique de l’intelligence artificielle. Les partisans de cette
nouvelle révolution pensent que beaucoup de nouvelles opportunités
verront le jour grâce à cette nouvelle industrie et que les robots
agiront en complément des humains plutôt que des humains entrant en
compétition pour des emplois avec des robots. Le défi pour les grandes
entreprises est de faire en sorte que les ingénieurs suivent le rythme
de la demande d’emplois. Les entreprises américaines se sont plaintes
que le gouvernement devait agir pour faire face à la pénurie de
demandes qui oblige les entreprises à recruter depuis l’Inde, la Chine,
l’Iran, la Russie et d’autres pays. L’Inde et la Chine attribuent 10 à
20 fois plus (selon la source) de diplômes d’ingénieurs que les
États-Unis où le domaine n’est pas populaire auprès des étudiants. Le
30 novembre 2016, le doyen des sciences de l’informatique, Andrew
Moore, a témoigné devant le Sous-comité du congrès sur l’espace, les
sciences et les transports, que les États-Unis doivent disposer d’un
million d’étudiants du secondaire engagés dans l’ingénierie afin de
maintenir la compétitivité mondiale dans le domaine de l’intelligence
artificielle^13.
La surabondance de l’ingénierie en Asie, en Inde, en Chine et au Japon
souligne également la course à l’intelligence artificielle qui est
perçue comme un autre outil donnant l’avantage concurrentiel à
n’importe quel pays qui franchit la ligne d’arrivée en premier avec des
implications importantes pour l’économie. Étant donné que près de la
moitié des diplômés ingénieurs américains (54% Ph.D. et 42% MS) sont
des ressortissants étrangers, les entreprises ont demandé au
gouvernement au cours des dix dernières années d’inciter plus fortement
les Ingénieurs diplômées des universités grâce à des bourses d’études
jusqu’à des subventions dans les domaines de la recherche et du
développement. En raison de l’énorme potentiel qu’elle représente dans
les secteurs de l’économie et de la défense, l’intelligence
artificielle est devenue un élément important en matière de concurrence
internationale, ne laissant aucune place aux questions relatives à la
diversité des subventions d’entreprises engagées dans l’industrie de
l’intelligence artificielle ni à ce que cela signifiera dans l’avenir
pour la main-d’œuvre active.
Transhumanisme et identité
En se fondant sur les travaux des intellectuels transhumanistes, les
entreprises, les politiciens et les défenseurs économiques de
l’intelligence artificielle sont persuadés que l’évolution de la
culture et de l’identité est inévitable avec l’arrivée de la robotique.
En accueillant le transhumanisme, ses défenseurs sont convaincus que
les êtres humains ont toujours évolué dans des conditions très
différentes tout au long de l’histoire humaine, et qu’ils continueront
à évoluer physiquement et mentalement grâce aux progrès de la science
et de la technologie. Alors que la définition du transhumanisme de Max
More citée ci-dessous met le doigt sur certains risques de
l’intelligence artificielle, elle en souligne les bénéfices et c’est le
genre de justification que recherchent les investisseurs, le
gouvernement et l’industrie de l’intelligence artificielle.
1. Le mouvement intellectuel et culturel qui affirme qu’il est possible
et opportun d’améliorer fondamentalement la condition humaine par la
raison appliquée, en particulier en développant et en rendant les
technologies largement disponibles pour éliminer le vieillissement et
améliorer considérablement les capacités intellectuelles, physiques et
psychologiques humaines.
2. L’étude des ramifications, des promesses et des dangers potentiels
des technologies qui nous permettront de dépasser les limites humaines
fondamentales et l’étude connexe des questions éthiques impliquées dans
le développement et l’utilisation de ces technologies.^14
Depuis l’essai de J. B. S. Haldane intitulé « Daedalus: Science and the
Future » (1923), les scientifiques qui prônent le transhumanisme ont
flirté avec l’idée de l’eugénisme rendu possible par les progrès de la
science et de la technologie. Le concept imaginant des êtres humains
existant dans un environnement mécanique et s’apparentant à un androïde
pourrait constituer un anathème pour un théologien ou un humaniste.
Pour les transhumanistes, ce n’est ni un blasphème ni une perversion de
la condition humaine; simplement son amélioration^15.
La cyberculture à l’origine des communautés virtuelles soulève des
questions philosophiques relatives à l’identité, aux relations, aux
valeurs, au flétrissement de la culture communautaire réelle et aux
modes de vie qui seront largement déterminés par l’industrie de
l’intelligence artificielle. Les compagnons de robots et les infophiles
sont inconscients des risques inconnus que l’intelligence artificielle
pourrait faire courir à la société, arguant qu’une génération ou deux
des sceptiques d’Internet se posaient des questions similaires. Il y a
ceux qui soutiennent que la cyberculture est égalitaire et, en son
sein, il existe un mouvement de contre-culture qui valide sa nature
démocratique et ses possibilités infinies d’identité individuelle et
cybernétique.
D’autres alertent sur le fait qu’il existe également une culture de
groupe criminelle et haineuse opérant partout, de la promotion des
narcotiques à l’esclavage humain, des éléments néonazis aux cultes
nihilistes qui favorisent le suicide, tout ceci pouvant potentiellement
devenir bien pire avec la technologie de l’intelligence artificielle. «
L’ingénierie sociale, qui fait référence à la pratique consistant à
manipuler les gens dans l’exécution d’actions ou la divulgation
d’informations, est largement considérée comme le maillon le plus
faible de la chaîne de sécurité informatique. Les cybercriminels
exploitent déjà les meilleures qualités chez les humains – confiance et
volonté d’aider les autres – pour voler et espionner. La capacité de
créer des avatars d’intelligence artificielle qui peuvent leurrer les
gens connectés sur le web ne fera qu’aggraver le problème^16. »
Pour ceux qui en font l’apologie, la cyberculture ne se limite pas aux
périmètres de la culture hégémonique des élites simplement parce que la
Silicon Valley fait partie intégrante de l’Amérique corporatiste. Pour
les sceptiques, reste encore à déterminer quel rôle jouera
l’intelligence artificielle concernant la forme qui sera donnée à
l’identité humaine et collective si la robotique devient le domaine de
la classe commerciale et politique. Après tout, les grandes entreprises
et les gouvernements jouent un rôle dominant dans la cyberculture parce
qu’ils contrôlent le cyberespace. Bien que nous n’ayons aucun moyen de
déterminer comment l’intelligence artificielle façonnera l’identité
humaine, nous connaissons en revanche l’influence du Web à cet égard.
En 2012, le gouvernement britannique a commandé une étude dirigée par
le professeur Sir John Beddington sur la façon dont le Web
redéfinissait l’identité humaine. En concluant que l’identité
traditionnelle fondée sur la communauté perdait de sa pertinence aux
yeux des utilisateurs du web, l’étude a noté qu’il y avait des
influences positives et négatives résultant de la communauté Web et du
sentiment d’identité des utilisateurs. Un segment de la population
s’identifiant à l’occasion d’un événement sportif ou culturel
particulier pourrait être mobilisé via le Web du fait que les individus
se sont reconnus dans cette cause bien précise. En même temps, des
milliers de personnes pourraient être appelées à s’engager dans une
action politique, comme ce fut le cas non seulement avec les
soulèvements du printemps arabe, mais aussi avec Occupy Wall Street et
les manifestations européennes. « L’Internet peut permettre à beaucoup
de personnes de prendre plus pleinement conscience de leur identité.
Certaines personnes qui ont été timides, solitaires ou qui se sentent
moins attirantes, découvrent qu’elles peuvent se socialiser avec plus
de succès et s’exprimer plus librement en ligne^17. »
Selon le rapport britannique sur l’identité web, il y a eu une forte
augmentation des internautes devenus membres des réseaux sociaux au
cours des deux premières décennies du 21^e siècle, avec une
prédominance des réseaux sociaux qui représentaient l’identité
changeante des utilisateurs. C’est surtout le cas dans les pays
capitalistes développés, mais la tendance s’est rapidement propagée
vers l’Inde, la Chine et d’autres régions du monde. Compte tenu de la
prédominance des réseaux sociaux et du Web, qu’est-ce que
l’intelligence artificielle signifiera pour les êtres humains et leur
sens de l’identité et de la communauté une fois qu’elle aura atteint un
niveau de perfection tel qu’elle sera presque indiscernable des humains
? Si Fidel Castro et Ernesto « Che » Guevara ont utilisé Radio Rebelde
efficacement pour entreprendre la révolution cubaine dans les années
1950, les générations futures utiliseront-elles des robots dotées de
l’intelligence artificielle pour initier le changement social, pour
accéder à la satisfaction personnelle, pour les deux et même pour
beaucoup plus ?
Les infophiles s’apparentent de plus en plus aux machines qu’ils
utilisent, comme des personnages surréalistes dans un roman de Franz
Kafka ou un film de science-fiction. Ils désirent ardemment accéder à
la réalité virtuelle plus qu’à la réalité empirique ; leurs relations
avec leurs téléphones cellulaires ou leurs ordinateurs dépassent toutes
les autres relations qu’ils ont avec des êtres humains. Si nous
acceptons l’hypothèse que l’environnement façonne la nature humaine
dans une large mesure tel que les philosophes empiristes depuis John
Locke ont fait valoir, nous devons alors accepter qu’un environnement
techno-scientifique de robots doués d’intelligence artificielle et
utilisés par des humains bio-améliorés (bio-ingénierie humaine, génie
biologique) engendrera des robots-humains et un monde où le
transhumanisme constituera la norme.
Désireux que les robots se comportent comme l’humain idéal, les
scientifiques essaient de créer la machine qui peut imiter les êtres
humains, alors qu’en fait, l’infophile a évolué en une existence quasi
robotique. Le robot peut être programmé pour imiter le comportement
humain, mais les humains sont déjà programmés par des institutions pour
imiter les robots. L’obéissance est ce que les entreprises veulent de
la part de leurs employés et des consommateurs, ce que le gouvernement
attend de ses citoyens dociles, ce que les institutions religieuses
attendent des fidèles. Tout comme les robots sont soumis à un manque de
libre arbitre, les masses ont évolué dans cette même direction. Il
semble que la société se soit rapprochée de l’univers de
science-fiction de Fritz Lang Metropolis, mais c’est uniquement au nom
du « progrès ». Compte tenu de l’évolution mécanique au sein de
laquelle le capitalisme mène l’humanité, pourquoi devrait-il être
surprenant que les riches qui pourraient acheter un robot rencontrent
un problème avec lui en tant que compagnon ou amant ; après tout, ce
serait au nom du « progrès » et qui voudrait rester à la traîne ?
Les générations futures qui grandissent dans le monde de l’intelligence
artificielle seront conditionnées dans la réalité virtuelle comme «
plus réelle » que le sang coulant dans leurs veines, rejetant la
communauté réelle qu’ils ne peuvent pas éteindre et allumer comme des
téléphones portables. On pourrait affirmer que la génération
conditionnée dans l’infophilie ne possède pas une identité très
différente de celle de nos ancêtres durant l’Age de la Foi (500-1500
A.D.) qui a vécu avec le rêve d’atteindre la vie éternelle au Paradis.
Néanmoins, la génération de l’infophilie serait condamnée à une
aliénation croissante de la communauté réelle. Tant que l’intelligence
artificielle, les robots humanoïdes et les dispositifs techniques
maintiennent les gens dans un sentiment de satisfaction, au moins pour
ceux qui ont les moyens financiers de se le permettre, les humains
aspireront à la perfection technologique.
Être humain implique une myriade de contradictions, de tendances
rationnelles et irrationnelles ; réaction spontanée et instinctive
soigneusement planifiée ; exprimer le libre arbitre et l’envie de
projets spirituels et émotionnels ; lutter pour l’amélioration de soi
dans tous les aspects de son caractère, et spécialement toutes les
frontières illimitées de la créativité enracinées dans la totalité des
expériences empiriques de la vie. Le robot n’a pas ces traits et il est
défini par un comportement programmé, ou opérant dans certaines
limites, même s’il est perfectionné à un moment donné dans le futur
pour tenir compte des réactions émotionnelles et de la créativité. Le
robot ne dispose pas non plus du sentiment biologique qu’est l’empathie
pour les humains, même s’il est programmé pour ne pas leur nuire. Le
robot est le soldat et l’officier de police parfait tout comme
l’ouvrier parfait pour obéir. En bref, à travers la robotique, les
entreprises sont en train de concevoir le soldat et le travailleur
parfait, et celui qui serait un modèle à imiter pour les humains.
La théorie de la nécrophilie sociale d’Erich Fromm contribue à
expliquer le comportement humain en copiant de plus en plus les
dispositifs techniques, non seulement comme un sous-produit de la
science et de la technologie, mais du conditionnement sociopolitique
dans un monde où les valeurs humaines sont mesurées par des objets
inanimés. Il existe des arguments en faveur de l’identité d’une machine
et en partant sur ce chemin, cela conduit à une nécroculture^18 qui
déforme les valeurs humaines où les objets inanimés bénéficient de plus
de valeur que les êtres humains – le matérialisme dans une société
capitaliste par rapport à l’humanisme d’une société anthropocentrique
est la norme.
Bien que le pouvoir, les pressions sociales, juridiques et de la
justice pénale, ainsi que les institutions religieuses, aient conservé
les gens dociles et complaisants dans les siècles passés à travers le
monde, on pourrait soutenir que la science et la technologie sont des
substituts de la religion en tant que nouveaux moyens de garder les
êtres humains dans un état de conformité. L’aliénation existentielle
que Jean-Paul Sartre a abordée dans l’Être et le Néant est grandement
exacerbée par le cyber-monde dans lequel nous vivons. Nous sommes liés
à l’aliénation par la culture dominante de marché, alors que le paysan
français au 12^e siècle était probablement maintenu dans l’illusion de
la connexion au divin et dans l’espoir du Paradis éternel. Soit nos
cyber-illusions pourraient être aussi réalistes que celles de nos
ancêtres il y a 1000 ans, soit nous sommes simplement dans un plus
grand délire relatif à un faux sentiment d’espoir dans nos vies
cyber-contrôlées.
Au-delà de la menace que cela fait planer sur l’identité humaine,
l’intelligence artificielle et l’ingénierie biogénétique réduiront à de
simples robots, même les élites, et ce de manière intentionnelle ou par
inadvertance, en leur donnant l’illusion, parce qu’ils ont les moyens
d’accéder aux dernières connaissances scientifiques et technologiques,
qu’ils peuvent manipuler leur identité qui implique un contrôle plutôt
qu’un assujettissement à la machine. Les êtres humains, en particulier
les plus riches, apprécient le caractère unique de ce que l’argent peut
acheter. Mais au lieu de se tourner vers eux-mêmes pour développer leur
potentiel créatif et créer des traits de caractères positifs, ils se
tournent vers la science et la technologie pour atteindre ce qu’ils
croient leur donner satisfaction. Si les Grecs anciens ont créé un
panthéon de divinités anthropomorphiques pour refléter le surmoi ainsi
que la réalisation de leurs limites, pourquoi notre génération ne
devrait-elle pas créer des robots anthropomorphes, même si beaucoup
d’entre eux se sentent menacés par cette phase embryonnaire des
androïdes qui descendent dans la rue à côté des humains et sont
difficiles à distinguer ? Les dieux et les héros sont une illusion
humaine intemporelle et l’industrie de l’intelligence artificielle est
disposée à rendre ce service moyennant finance.
Addiction à l’intelligence artificielle et sexbots
Les comportements addictifs – les drogues, les boissons alcoolisées,
les jeux de hasard, etc. pourraient empirer avec la technologie de
l’intelligence artificielle devenant prédominante en raison d’une plus
grande addiction de la communauté réelle et du repli dans une
cyberculture. Bien que l’utilisation de stupéfiants aux États-Unis a
fait partie intégrante de la société et que l’administration de Nixon
est entrée en guerre contre les drogues pour punir les Noirs et la
gauche anti-guerre, dans notre ère du cyberespace il existe une
certaine corrélation entre la nécroculture dont la cyberculture fait
partie intégrante et une utilisation répandue des drogues dans la
société laïque occidentale. La culture du matérialisme ainsi que
l’hédonisme en sont certainement un aspect autant que la
marginalisation et l’addiction d’une partie de la communauté du
cyberespace. L’intelligence artificielle rendra-t-elle les gens
capables de faire face à l’addiction sans recourir à des narcotiques
et/ou des analgésiques prescrits, ou seront-ils encore plus dépendants
à cause de l’addiction^19 ?
La population des États-Unis représente 4,34% de la population
mondiale, mais consomme 80% des opioïdes du monde. Les États-Unis
figurent également en tête en ce qui concerne l’utilisation d’un
certain nombre d’autres stupéfiants, y compris la cocaïne et la
marijuana, avec une dépendance à l’héroïne infectant toutes les
communautés du pays. Il n’est pas surprenant, pour la plupart des gens
à l’ère du cyberespace, que les êtres humains dans une grande partie du
monde souffrent de plus en plus d’addictions^20 malgré les moyens de
communication disponibles. Symptomatique de la révolution industrielle
et de la montée de l’urbanisation, l’addiction n’est pas causée par les
ordinateurs et les téléphones portables. L’identité d’une communauté,
dont on jouissait autrefois au sein d’un village, aux abords d’une
petite ville, au sein d’environnements sociaux réduits où les gens
appréciaient les interactions directes tout comme dans un lieu de
culte, a été remplacée par le cyberespace et elle est sur le point de
devenir encore plus rare avec l’avènement de la robotique et de
l’intelligence artificielle.
Ceux qui travaillent dans le développement de l’intelligence
artificielle soutiennent que leur objectif est de construire des robots
plus humains que les humains pour tout faire, depuis les tâches les
plus ingrates dans la maison jusqu’à satisfaire l’être humain dans la
chambre à coucher. Cela soulève de nombreuses questions sur les
périmètres de l’identité humaine et la notion de chose unique. L’esprit
humain s’apparente-t-il plus à un ordinateur ou n’est-ce là qu’un de
ses nombreux aspects ? Certains pensent que les robots sexuels^21
(sexbot) seront largement utilisés dans une dizaine d’années et qu’au
milieu de ce siècle, les femmes feront principalement appel à des
robots^22. De toute évidence, l’intelligence artificielle, les robots
humanoïdes/sociaux, y compris les sexbots ou les
compagnons-partenaires, seront accessibles à ceux qui pourront se le
permettre, avec des versions beaucoup moins chères et brutes pour un
marché locatif plus large.
Plusieurs entreprises s’engagent à fabriquer et commercialiser de tels
robots, dont certains existent aujourd’hui, même s’ils sont sous forme
brute et destinés au marché grand public. « Louer un robot » pour
quelques heures, jours ou semaines lorsque vous passez des vacances de
rêve dans des îles exotiques et faire l’amour avec un robot semblent
être la tendance acceptable. Le cas échéant, votre hôtel pourrait
mettre un robot sexuel à votre disposition, ou bien vous pourriez
passer en récupérer un à l’aéroport au même endroit que là où vous
iriez louer une voiture automatique. Ce type de relations sexuelles
sans inhibition, sans entraves, sans frontières que les films de
science-fiction comme Westworld ont imaginé, deviendra une réalité et
les frontières entre l’homme et l’Android pourraient devenir aussi
floues que dans le film Blade Runner. Cette éventualité signifie que
les adolescents pourraient faire leurs premières expériences avec des
robots et considérer le sexe avec une machine comme étant normal,
rencontrant de ce fait des difficultés avec les êtres humains qui
jouissent d’émotions, de pensées et un libre arbitre qui ne fonctionne
pas sur commande.
Une partie de la population masculine pourrait opter pour un type de
relation avec une femme, et ceux qui apprécieraient des modes de vie
sexuelle alternatifs pourraient profiter de la liberté de relations
avec une machine sans aucune pression ou limitation imposée par
l’Homme. Tout, de l’objectivation du partenaire sexuel à pratiques
sexuelles taboues, sera beaucoup plus facile avec des robots qui
modifieront la façon dont les humains considèrent le sexe, les émotions
et les relations intimes avec d’autres personnes^23.
Les thérapeutes pourraient utiliser des androïdes pour aider les
personnes ayant des problèmes psychologiques allant de la peur de
l’intimité à la pédophilie et à la misogynie. En outre, il est possible
que les robots deviennent des facilitateurs pour des psychopathes afin
que ces derniers expriment tous leurs désirs déformés, allant de l’abus
au meurtre. La Boîte de Pandore des robots sexuels a déjà été ouverte
par de nombreuses entreprises à travers le monde. Néanmoins, nous n’en
sommes encore qu’aux balbutiements si l’on se réfère au peu de choses
qui en émergent. Les chercheurs ne sont pas en mesure de déterminer ce
qui sera possible jusqu’à ce qu’il en soit ainsi en examinant un grand
échantillon de cas.
À ce stade, il y a un intérêt de la part des entreprises à fabriquer
des versions brutes de robots sexuels pour saisir le marché mondial des
objets inanimés aussi proches de l’Homme que l’intelligence
artificielle le permet pour le prix relativement bas d’une voiture à
prix modéré. Il ne serait guère surprenant que des clubs d’intelligence
artificielle du style de ce qui existe à Las Vegas fassent leur
apparition dans le monde entier dans le cadre de l’industrie du
divertissement pour adultes. Au-delà de l’économie de l’industrie du
robot divertissant pour adultes, qui promet des relations sans maladie
et sans problème, il y a la question de savoir si les humains
développent des relations intimes avec les machines, à savoir l’amour,
ou la luxure avec un robot qui renforce les tendances vers la
nécroculture^24.
Les droits civils et le militarisme d’état policier avec des robots doués
d’intelligence artificielle
Des divergences d’impact de l’intelligence artificielle ne sont pas
plus inévitables, comme certains l’ont soutenu, que cela a été le cas
lorsque la société a découvert l’invention de la machine à vapeur ou de
l’électricité, sauf dans la mesure où la technologie fait partie d’une
économie de classe qui désavantage les classes inférieures dans la
course à l’accumulation de capital. La question est de savoir comment
la nouvelle technologie scientifique fonctionnera dans le cadre du
système capitaliste en tant qu’instrument d’accroissement de capital et
comment les politiciens, de la droite populiste qui pourrait s’opposer
à l’intelligence artificielle à la gauche progressive qui pourrait
pencher en sa faveur dans le cadre d’un certain régime réglementaire,
ont imaginé qu’elle serait bénéfique à une plus grande population^25.
Les idéalistes et les propagandistes soutiennent qu’il n’y a aucune
raison pour que la science et la technologie soient au service du grand
capital plutôt que de l’humanité. Dans le cadre de l’économie politique
existante, il ne fait aucun doute que les problèmes socio-économiques,
que de nombreux chercheurs redoutent concernant les implications de
l’industrie de l’intelligence artificielle, feront leur apparition.
Pire encore, si la tendance actuelle s’oriente de plus en plus vers un
système autoritaire défilant sous un fin manteau de démocratie
consumériste, il est hautement improbable que les gouvernements
utilisent l’intelligence artificielle à des fins de progrès pour tous
en matière d’éducation, ou encore pour les personnes handicapés qui ne
peuvent s’offrir des soins spéciaux, etc.
Le gouvernement joue déjà un rôle majeur qui ne se limite pas qu’aux
allègements fiscaux et subventions versées à la recherche sur
l’intelligence artificielle et son développement. A l’avenir, la
réglementation par le gouvernement et la capacité des agences de
renseignements à utiliser l’intelligence artificielle pour la
surveillance telle qu’ils le font déjà via le web et les téléphones
portables constitueront un véritable problème. « L’éthique des machines
» fera appel au domaine des droits civils et de la surveillance
concernant ceux qui entreraient en contact avec des robots utilisant
l’intelligence artificielle. Plusieurs sociologues alertent sur le fait
que les robots doués d’intelligence artificielle pourraient être
utilisés pour exploiter encore plus les citoyens et les consommateurs.
C’est ce que reflète certains ouvrages et films de science-fiction dans
lesquels les êtres humains portent un plus grand intérêt aux machines
qu’aux autres humains. La responsabilité relative aux
dysfonctionnements de robots, qu’ils agissent en tant qu’agents de
sécurité dans un aéroport, ou comme amants dans une chambre d’hôtel,
est une question qui va se poser en termes politique et juridique et
dont personne n’a idée actuellement^26.
A bien des égards, les humains agissent d’ores et déjà sous le joug de
machines dans bien des aspects de leur vie. L’intelligence artificielle
ne sera qu’un complément. Si le téléphone portable, l’ordinateur, la TV
intelligente, ou encore les écouteurs sont des appareils qui permettent
au gouvernement et aux entreprises de surveiller les gens, est-ce que
les libertés civiles disparaîtront à l’avenir ? Comment la technologie
de l’intelligence artificielle pourrait-elle accroître la société de
surveillance existant actuellement chez les Américains dont le
gouvernement et les entreprises ont déjà un œil omniprésent sur les
citoyens ? Qu’est-ce que la technologie de l’intelligence artificielle
impliquera au niveau du contrat social lorsque les robots feront partie
intégrante de ce contrat ?
Alors que certains croient que les robots auront besoin d’une
protection juridique comme c’est le cas pour les animaux domestiques ou
même les humains, selon la dernière analyse, le robot n’est pas
différent de l’aspirateur créé pour un usage bien prévu, même si c’est
un robot extrêmement intelligent et qu’il a l’allure d’un top model.
Les valeurs sociales actuelles sont telles que les objets jouissent
d’une plus grande considération que les humains. Il semble donc assez
logique que les robots se voient accorder un traitement juridique
spécial dont même les minorités ne bénéficient pas dans le cadre du
système de justice pénale. Certains avocats de l’intelligence
artificielle soutiennent que tout le monde, mais plus spécialement les
femmes, et les minorités ethniques et religieuses, serait mieux
protéger par des androïdes à la cour et face au système de justice
pénale car les robots seraient dénués de préjugés humains. L’envers de
cette situation est que les gens seraient blessés dans leur dignité
humaine à tous les niveaux du fait qu’ils sont surveillés et supervisés
par des robots dotés d’intelligence artificielle. Les humains
finiraient par devenir les domestiques des robots dans le futur
lointain ; un scénario qui inquiète plusieurs scientifiques. De mon
point de vue, ceci n’arrivera pas à cause de la révolution ou de la
prise de contrôle par les robots mais plutôt à cause de la dépendance
des humains aux robots.
Le régime militariste d’état policier est déjà là, se dissimulant
derrière un très fin voile de démocratie bourgeoise dénuée de
responsabilité pour qui que ce soit d’autre que la classe capitaliste
dont les représentants édictent la politique. Le Pentagone estime que
d’ici 20 ans, les forces armées américaines seront composées à la fois
d’humains et de machines high-tech qui seront plus mortelles que tout
ce qu’on a pu voir dans le passé^27. Bien sûr, la guerre par drone, qui
est devenue populaire au Pentagone et à la CIA sous la présidence de
Barak Obama, a posé les bases des humains transformés en machines de
guerre, détruisant à leur passage de nombreux civils innocents lors de
frappes militaires dans des pays musulmans.
Le gouvernement des États-Unis a signé des contrats pour des robots
soldats autonomes capables de combattre sur les lignes de front et de
prendre des décisions stratégiques spontanées en fonction des
conditions changeantes du champ de bataille^28. Si on considère que les
drones ont largement été à l’origine de massacres aveugles de civils,
comment feront les robots soldats sur le champ de bataille contre les «
ennemis humains » et les civils amorphes ? Est-ce que l’intelligence
artificielle va créer des conditions de crimes de guerre bien plus
graves que nous n’en avons jamais vues auparavant, ou bien sera-t-elle
capable de discriminer les morts et les destructions ?
Les mêmes entreprises travaillant sur des « robots-soldats »
travaillent également sur la technologie « robot-policier »^29. Les
départements de police rencontrent déjà des problèmes avec leur
approche de la militarisation des forces de l’ordre, poursuivant des
minorités avec encore plus de force lors de poursuites un peu
excessives. Les robots-policiers pourraient constituer une
amélioration, ou bien ils pourraient rendre les départements de police
encore plus militaristes que ce n’est déjà le cas. Joergen Pedersen,
PDG de RE2 robotics et président de la National Defense Industrial
Association’s robotics division soutient que : « si les robots sont
utilisés à des fins différentes de celles pour lesquelles ils ont été
conçus, nous sommes en droit d’attendre que les officiers qui sont là
pour assurer leur propre sécurité et celles des citoyens feront preuve
de discernement quant à l’utilisation d’armes mortelles en dernier
recours ».
Le commentaire de Pedersen n’inspire guère la confiance du public étant
donné que cela implique que les officiers humains prendront des
décisions concernant la conduite que devront suivre les
robots-policiers, transférant donc les préjudices humains aux machines.
Est-ce que le système de justice pénal sera moins raciste
qu’aujourd’hui aux USA vis-à-vis des robots si ce sont des blancs qui
programment les robots ? Si on considère que la présence de
robots-policiers donnera un sentiment d’invincibilité aux officiers
vis-à-vis des citoyens à un niveau bien supérieur qu’à l’heure
actuelle, peut-on imaginer faire confiance à l’officier avide de
pouvoir humain, avec un robot-policier à ses côtés, afin qu’il
maintienne l’ordre lors de manifestations publiques contre la politique
du gouvernement concernant de nombreux problèmes ? On estime que d’ici
20 ans, les départements de police aux USA feront usage des
robots-policiers dans toutes les grandes villes américaines. La
combinaison de robots-policiers et de robots-soldats pourrait rendre la
société beaucoup plus autoritaire que ce que nous avons observé pendant
le 3^e Reich, accélérant les manifestations en masse contre la
répression et polarisant la société encore plus que c’est le cas
aujourd’hui.
La présence de robots à tous les niveaux signifierait l’absence
d’auto-détermination et même l’impossibilité pour les humains de
choisir leur propre destinée. Si le robot est plus utile et intelligent
que n’importe quel humain, avec la capacité de réaliser un nombre
infini de calculs et de prendre des décisions fondées sur des
algorithmes, alors pourquoi ne pas laisser les robots et les
ordinateurs gérer la société comme ils l’entendent et ainsi le peuple
n’aurait plus à se plaindre des leaders sociaux, économiques,
religieux, universitaires et politiques ? Il existe un réel danger que
les gouvernements programment l’intelligence artificielle afin de
manipuler l’opinion publique encore plus qu’on l’observe aujourd’hui où
la vérité empirique est réduite à une réalité alternative relativiste
au milieu d’un barrage de propagande. En outre, compte tenu du fait que
le gouvernement manipule l’opinion publique afin de convaincre les
citoyens que l’autoritarisme capitaliste continue d’opérer derrière la
fine couche de vernis démocratique, pourquoi les entreprises
n’utiliseraient-elles pas l’intelligence artificielle pour manipuler
les consommateurs et augmenter les profits ? En soi, l’industrie de
l’intelligence artificielle reflète ce vers quoi se dirige le
capitalisme.
Opposition scientifique et religieuse à l’intelligence artificielle
Ceux qui sont sceptiques face à l’intelligence artificielle déclarent
que les robots et les ordinateurs ne peuvent pas être programmés en
tenant compte du relativisme inhérent aux domaines de la moralité, de
l’idéologie et de la culture, et que de ce fait ils ne parviendront pas
à servir au mieux l’humanité puisqu’incapables de prendre en
considération les nuances de la nature humaine, des expériences
humaines et des conditions uniques qui pourraient diverger du moule
préprogrammé. En effet, si l’une des grandes spécificités de l’entité
humaine est la capacité à douter, à considérer plusieurs options, à
changer d’avis, à rêver et avoir des aspirations, à se sentir déchirer
à cause de dilemmes relatifs à des considérations d’ordre moral et
émotionnel, il apparaît essentiel de se demander si les machines douées
d’intelligence artificielle peuvent, ou non, être programmées en
fonction de tous ces facteurs, et si c’était le cas, qu’est-ce que cela
impliquerait à l’échelle de l’humain.
Deux sondages réalisés auprès de l’opinion publique (2007 et 2016)
indiquent que la majorité des américains ne craignent pas la robotique
douée d’intelligence artificielle tels qu’elle est présentée dans les
films et les livres de science-fiction. Bien entendu, les personnes
interrogées étaient plus concernées par leurs congénères qui causent
intentionnellement du mal plutôt que par des robots programmés. Étant
donné que les standards de vie ont décliné à l’époque d’internet dont
les promoteurs avaient promis un paradis technologique sur Terre pour
tous, de nombreuses personnes ne voient pas comment les choses
pourraient être pires avec des machines pensantes. Lors d’une enquête
d’opinion réalisée en 2016^30, 53% des personnes interrogées ont
répondu qu’il est important de poursuivre la recherche relative à
l’intelligence artificielle et à son développement, alors que 15% sont
d’accord avec la mise en garde de certains scientifiques concernant le
potentiel dangereux de l’intelligence artificielle. 20% ne voient aucun
intérêt à l’intelligence artificielle, probablement du fait que les
êtres humains parviennent déjà à assurer les tâches de ces robots.
Un autre sondage réalisé en 2007 demandait : « Craignez-vous, pour
quelque raison que ce soit, l’augmentation actuelle et/ou future de
l’intelligence artificielle ? ». Résultats : 16,7 % Oui, je trouve le
concept de machines intelligentes effrayant (1002 votes) ; 27,1 % Non,
je ne trouve pas que les machines intelligentes soient effrayantes
(1632 votes) ; 56,3 % J’ai peur des machines intelligentes, j’ai peur
de ce que les humains seront capables d’en faire (3366 votes)^31.
D’une certaine façon, les sondages concernant l’intelligence
artificielle reflètent en réalité les inquiétudes des scientifiques et
des universitaires, ainsi que des théologiens et des leaders religieux.
La plupart des scientifiques sont parfaitement conscients des bénéfices
potentiels et des risques éventuels qu’implique l’industrie de
l’intelligence artificielle puisqu’elle devient un segment majeur de
l’économie. Le physicien de renommée mondiale Stephen Hawking a déclaré
que l’intelligence artificielle avait le potentiel de contribuer de la
façon la plus digne à l’humanité mais également de devenir l’instrument
de sa destruction^32. Des milliers d’universitaires ont exprimé de
sérieuses réserves concernant l’intelligence artificielle mais pour
d’autres raisons, certaines politiques, d’autres d’ordre éthique,
d’autres encore relatives à l’incapacité des Hommes à contrôler leurs
propres inventions afin qu’elles ne prennent pas le relais et qu’elles
ne se retournent pas contre l’humanité.
Certains scientifiques estiment que d’ici à la fin de ce siècle, les
robots doués d’intelligence artificielle posséderont des capacités
intellectuelles de super humains. Une question se pose alors :
l’intelligence artificielle rendra t’elle les humains plus
intelligents, ou intellectuellement et d’un point de vue créatif
faignants du fait que les machines réfléchiront et travailleront à leur
place. Certains chercheurs sont persuadés que la technologie des
ordinateurs est en fait en train de rendre les humains moins
intelligents, alors que d’autres insistent sur le fait que les
ordinateurs ne seront jamais aussi intelligents que leurs programmeurs
humains et que ce ne sont rien d’autre que des outils pour le
développement humain. Les avocats en faveur de l’intelligence
artificielle prétendent qu’il y a de fortes chances que les humains
évoluent parallèlement aux robots, avec des modifications génétiques
nécessaires chez l’humain, tout au moins ceux dont les parents en
auront les moyens, afin de rester en course avec les robots^33.
Nous disposons d’éléments permettant de dire qu’un enfant issu de la
classe moyenne et vivant dans un pays occidental est plus intelligent
en 2017 qu’en 1950. Ceci étant, quoi qu’il en soit, un enfant moyen
dans les années 50 utilisait son cerveau pour résoudre des problèmes,
alors qu’aujourd’hui un enfant fait appel à un ordinateur pour tout,
depuis l’analyse et la résolution d’un problème jusqu’à la collecte
d’informations et la mémoire. La machine facilite et accélère la
recherche et la communication, mais elle rend également l’utilisateur
intellectuellement faignant. Plus encore, l’ordinateur peut rendre
l’utilisateur cynique, souvent incapable de faire la distinction entre
ce qui est utile et édifiant d’une part, et ce qui est inutile ou
potentiellement destructeur d’autre part.
Bien que les téléphones portables et les ordinateurs permettent de
communiquer et d’accéder à l’information plus facilement, le web ne
peut pas penser ou faire preuve de discernement à la place de
l’individu quant à savoir si quelque chose est vrai ou validé par la
science, la recherche ou l’éthique. C’est là que la grande quantité de
« déchets » provenant du web fait son entrée sur scène, surchargée par
toutes sortes de matériel complètement inutile, mensonger, non
scientifique, et souvent dangereux que beaucoup de gens accueillent
comme un fait empirique ; un reflet du jugement de valeur de la part de
l’utilisateur du web. La capacité à distinguer ce qui est vraiment
destiné à la construction du genre humain de ce qui est inutile ou
souvent dangereux reste du ressort de l’entreprise humaine et c’est une
chose que les ordinateurs ou un robot doué d’intelligence artificielle
ne peuvent pas assurer en l’absence de programme^34.
Le débat concernant la technologie de l’intelligence artificielle
soulève de vieilles questions relatives à la nature humaine. Du point
de vue d’un neuroscientifique, le débat à propos de l’esprit est au
cœur de la compréhension de la conscience (être conscient de
l’existence des autres et de ce qui nous entoure) et de savoir si cette
caractéristique particulière peut être répliquée sur un ordinateur.
Alors que certains scientifiques, et bien sûr ceux qui se font l’avocat
de l’intelligence artificielle, sont convaincus qu’il est possible de
créer des robots conscients d’eux-mêmes, d’autres restent sceptiques.
Si l’on considère que le cerveau n’est rien d’autre qu’un dispositif
mécanique et que la conscience se limite à la définition de souvenirs
et de procédés pensés, alors il est plus facile de comprendre comment
les promoteurs de l’intelligence artificielle pourraient conclure que
les robots ne seront pas différents des humains.
Si nous acceptons que le cerveau soit un dispositif mécanique, alors
nous ne sommes pas loin d’accepter l’intelligence artificielle dans
tous les aspects de la société humaine, y compris sous la forme de
partenaires de la vie intime. Les politiciens du futur pourraient
consulter des robots sur la manière de prendre des décisions
politiques. Les généraux sur le point de déclencher une frappe
militaire, ou les rédacteurs en chef décidant quelles nouvelles
histoires le public a besoin de voir/d’entendre et comment fournir
cette information, tout ceci pourrait être assuré avec l’aide
d’ordinateurs et de robots. Du fait que tout cela sous sa forme
primitive prenne place maintenant, nous sommes déjà dans la phase
pré-IA d’une société-robot où la culture hégémonique conditionne et
conforme les citoyens-robots. De nombreux théologiens et philosophes
sont convaincus que l’intelligence artificielle transformera tout
simplement les humains en des sortes de robots, les privant de leur âme
; une position controversée pour ceux qui doutent de l’existence réelle
de l’âme. On pourrait débattre sur le fait que les philosophes
rationalistes du 17^e siècle, René Descartes, Baruch Spinoza et
Gottfried Wilhelm Leibniz, possédaient une vue bien plus mécanique des
humains que les philosophes qui ont précédé la Révolution scientifique
alors que la religion dominait la vision universelle du monde. Si le
corps vivant est un automate et Dieu le programmeur de l’ordinateur,
alors en quoi l’intelligence artificielle est-elle différente avec des
humains jouant le rôle de Dieu comme Grand Programmeur ?
Les critiques, et plus spécialement les théologiens, soutiennent que
les humains sont plus que de simples dispositifs mécaniques tels que
des robots du fait qu’ils possèdent une conscience, une âme, pour ceux
qui croient en son existence, que ce soit quelque chose faisant partie
du cerveau ou distincte de ce dernier. Il est possible que la
technologie de l’intelligence artificielle constitue une menace très
sérieuse pour la religion, encore plus que les travaux de Charles
Darwin sur l’évolution, des derniers restant encore inacceptables à
l’heure actuelle pour de nombreux garants du dogme religieux. Malgré
les réserves d’ordre religieux à propos de la nouvelle technologie, les
lieux de culte sont parmi les premiers à en faire usage pour atteindre
les croyants par le biais d’ordinateurs, faire de la publicité et
diffuser leurs services en ligne. Si « le télé-culte » est déjà présent
ici et là, jusqu’où iront les lieux de culte lorsqu’il s’agira
d’utiliser des robots doués d’intelligence artificielle de plein de
manières différente, en insistant bien sur le fait que ce sont des
instruments de Dieu servant le genre humain sur le chemin du Salut !
Tout comme l’opportunisme conduit les entreprises à poursuivre dans la
recherche et le développement, et le gouvernement à vouloir des «
robots-soldats » et des « robots-policiers », tous les autres domaines
de la société, y compris la religion, s’adapteront à la nouvelle
technologie de l’intelligence artificielle, en mettant de côté leur
opposition dogmatique. Après tout, que pourrait-il y avoir de mieux
qu’utiliser un robot comme modèle de serviteur obéissant à Dieu au nom
du Salut que les hommes aspirent à reproduire ? L’obéissance aveugle de
la robotique n’est-elle pas ce que la religion a toujours attendu de
ses fidèles ?
Conclusions
Si on laisse de côté les mises en garde de nombre de critiques à propos
des risques encourus une fois que l’intelligence artificielle sera
devenue commercialement viable, les seuls facteurs de motivation sont
le potentiel de faire des profits considérables et le pouvoir.
Naturellement, il y aura un marché haut de gamme, et d’autres de niveau
moyen à bas de gamme pour les consommateurs en masse cherchant à
reproduire l’expérience des élites via la location de ces machines.
L’ingénierie biosynthétique s’intègre dans un moule élitiste similaire
malgré la promesse de fournir des miracles dans le domaine de la santé
humaine et du bien-être dans l’intérêt d’une « société de bien-être ».
Bien entendu, le problème du progrès scientifique et technologique va
bien au-delà des gens riches disposant d’un serviteur ou d’un
partenaire intime (sex-bot), ou souhaitant que leur rejeton ait les
yeux bleus, des cheveux blonds, et un corps d’athlète. Il ne s’agit pas
non plus de savoir à quel point il sera économiquement intéressant
d’employer un robot dans un lieu de restauration rapide servant des
frites aux clients ; à quelle vitesse il peut conduire une voiture sans
pilote ; ni comment les médecins pourront proposer des solutions à ceux
qui peuvent financièrement se le permettre de faire des enfants non
porteurs de maladies héréditaires paralysantes. L’intelligence
artificielle soulève un débat de politique publique à bien des niveaux
pour toute la structure sociale impactée par la nouvelle science et la
technologie d’une manière inégale. Du fait que le raisonnement moral
programmé dans un dispositif équipé d’intelligence artificielle se
verra limité par son/ses programmeur(s), cela soulève des questions de
justice sociale comme but pour la société où les élites utiliseront
l’intelligence artificielle comme des instruments d’exploitation.
L’IA soulève également le problème de l’évolution humaine des élites
qui se placeront en marge du reste de la société qui, quant à elle,
vivra hors du monde de l’intelligence artificielle ; les élites qui
auront les moyens de se payer le rêve d’un statut de super-race ; de la
techno-perfection comme mode de vie émulateur de leurs partenaires
robots qui pourront soit être remplacés, soit être complétés par des
partenaires humains. Il ne s’agit pas ici de ramener la définition de
l’être humain au statut de chasseur-cueilleur pré-civilisé, ou même au
stade de paysan de l’ère préindustrielle vivant en autarcie et bercés
par la religion et la superstition.
Dans une économie globalisée et une culture où les moyens de
communication ramènent en permanence les gens ensemble à un niveau
jusqu’ici jamais observé, l’intelligence artificielle aura de profondes
ramifications agissant autant en faveur que contre les élites via des
groupes utilisant l’intelligence artificielle pour modifier le statu
quo. Les mouvements révolutionnaires, la résistance, les protestations
et la dissidence vont évoluer du fait de l’intelligence artificielle.
La dialectique va se poursuivre étant donné que l’intelligence
artificielle interrompt tous ces courants, sans se préoccuper de ce que
le monde des affaires et les politiciens bourgeois souhaitent
concernant leurs robots en tant que serviteurs exclusifs contre la
société.
Les limites de la créativité sont aussi infinies que l’univers. Si la
créativité humaine a donné lieu à la construction du genre humain, elle
a également participé au développement dans le domaine des armes de
destruction massive contre lesquelles personne n’est à l’abri sans un
minimum de conscience sociale ; c’est quelque chose que le physicien
nucléaire Robert Oppenheimer a découvert après avoir pris conscience du
potentiel destructeur de la bombe atomique vis-à-vis de l’humanité.
L’intelligence artificielle peut être un outil utile permettant
d’accroître l’expérience humaine mais avec elle viendront les aspects
destructeurs dont les gouvernements feront usage pour des guerres et
des méthodes d’état policier. De façon réaliste, peu importe ce que
pensent les partisans de l’éthique, les politiciens, les théologiens,
et les scientifiques, la voix qui compte principalement au sein de
l’industrie de l’intelligence artificielle est celle des capitalistes.
Parmi d’autres, le milliardaire américain Mark Cuban juge que les trois
premiers billionnaires mondiaux seront ceux qui auront la possibilité
de gouverner tous les aspects de l’intelligence artificielle et des
industries associées. Aucun doute, un tel rêve induit que de nombreuses
entreprises investissent dans la recherche et le développement de
l’intelligence artificielle. La prise de conscience que la nouvelle
industrie du futur opèrera selon les lois capitalistes actuelles
revient à reconnaître tacitement que l’intelligence artificielle ne
résoudra aucun des problèmes sociaux, économiques et politiques en
suspens^35.
Aussi simplement que les avancées scientifiques et technologiques du
système capitaliste n’ont pas apporté la justice sociale, l’industrie
de l’intelligence artificielle n’est qu’une vague continuation du
développement scientifique, technologique, et industriel, et
difficilement la panacée en ce qui concerne les problèmes sociétaux
plus importants ayant trait à l’économie, le social et la politique. Et
les hypocrites, quant à eux, prétendent le contraire, les entreprises
utiliseront l’intelligence artificielle pour amasser des profits et non
pas pour améliorer la vie des êtres humains. Ceci veut dire exploiter
tout le monde comme un consommateur, depuis les enfants en bas âge
jusqu’aux personnes âgées, sans oublier les personnes souffrant de
maladies physiques et mentales. Les êtres humains graviteront vers
l’intelligence artificielle parce qu’ils sont prédisposés à acquérir
des qualités divines, une quête pour expérimenter, même indirectement,
ce que ça fait de rester éternellement jeune, immortel et aussi parfait
que possible. L’intelligence artificielle donnera les moyens aux
classes les plus aisées d’accéder à cette opportunité de jouir du
privilège de ressentir la satisfaction divine.
traduit avec la collaboration de Virginie Bouetel
Jon Kofas, Université de l’Indiana, Département des sciences sociales,
Professeur universitaire retraité. Étudie l’Économie politique
internationale, l’histoire et l’histoire économique.
__________________________________________________________________
Notes :
1Les extropiens constituent un groupe de transhumanistes fondé par Tom
M. Morrow et Max More. En 1990, un code plus formel et concret pour les
transhumanistes libertariens prend la forme des Principes
transhumanistes d’Extropie (Transhumanist Principles of Extropy,
traduction française), l’extropianisme étant une synthèse du
transhumanisme et du néolibéralisme. Max More dit que les
transhumanistes peuvent garder tous les bénéfices de la religion, en
finir avec certains de ses inconvénients et abandonner le surnaturel
(source). Le surhomme est l’avenir de l’homme : Depuis 1991, les
Extropiens prêchent « l’amélioration » de l’Homme par tous les moyens
technologiques possibles. Guidés par Max More et sa femme, ils ont
constitué un réseau d’influence pour promouvoir les innovations les
plus extrêmes. « Nous pourrons choisir les qualités génétiques de nos
enfants. » Président des Extropiens, Max More, 41 ans, expose (en 2001)
la pensée du mouvement qu’il a initié en 1991. Entre science-fiction,
technologies de pointe et rêves de puissance, ce «
philosophe-consultant-futuriste » déroule une rhéthorique inquiétante.
2Carvalko, Joseph, The Techno-human Shell-A Jump in the Evolutionary
Gap. Sunbury Press, 2012.
3George Zarkadakis, In our Own Image: Savior or Destroyer? The History
and Future of Artificial Intelligence, 2017.
4Forbes, 21 déc. 2016, Artificial Intelligence Pioneers: Peter Norvig,
Google.
5The Atlantic, 16 fév. 2017 : China’s Artificial-Intelligence Boom. The
country’s universities and tech giants are starting to surpass American
ones when it comes to researching and implementing AI.
6NBC News, 18 nov. 2016 : The Next Global Arms Race Aims to Perfect
Artificial Intelligence. A country’s dexterity with artificial
intelligence technology might be the next strong source of national
pride and international power.
7Thinking Cyber-Subjectivity: Ideology and the Subject. Erik Chia-yi
Lee Department of Foreign Languages and Literatures National Taiwan
University.
8Daily Mail, 27 déc. 2016 : Is your job at risk? White House report
warns AI could soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. A new
White House report explains the economical impacts of AI. Millions of
Americans may lose their jobs over the next few years, it warns.
Less-educated workers will be hit the hardest, which increases wealth
inequality. But AI will increase productivity resulting in higher wages
and fewer work hours. AI will also create new jobs for those who have
been replaced by robots.
9The Guardian, 4 janv. 2014 : The robots are coming. Will they bring
wealth or a divided society? Driverless cars, robo-ships and delivery
drones are likely to become commonplace in the decades to come. One
labour market expert argues that a ‘second machine age’ will test our
ability to spread the rewards fairly.
10Visual Capitalist, 6 avr. 2017 : The World’s Population in 2100 by
Region.
11L’évolution de l’intelligence artificielle pourrait sonner le glas de
nombreuses professions. Deux chercheurs de l’Université d’Oxford
estiment que 47 % des emplois aux États-Unis sont voués à être
remplacés par des machines d’ici 20 ans. Carl Benedikt Frey et Michael
Osborne ont examiné les probabilités d’automatisation de 702
professions au cours des 10 à 20 prochaines années. Publiés en
septembre 2013, les résultats de leur étude indiquent que le conseiller
en services financiers a plus d’une chance sur deux (58 %) d’être
remplacé par un algorithme, ce qui le situe au 379e rang des métiers
les plus à risque d’être robotisés, parmi les 702 professions
analysées.
12Rise of the Machines: The Future has Lots of Robots, Few Jobs for
Humans. Wired avr. 2015
13Carnegie Mellon University News, 30 novembre 2016: U.S. Needs To
Train More AI Experts To Stave Off Global Competitors, Moore Tells
Senate. Dean Makes Remarks on Artificial Intelligence Before U.S.
Senate Subcommittee
14What is Transhumanism? Max More and Natasha Vita-More, The
Transhumanist Reader, 2013
15Data driven eugenics, Genetic Enhancement, computer cloud AI via
devices and Memristor Neuromorphic Devices over the next ten years.
NextBigFuture 20 mars 2013.
16The New York Times, 23 oct. 2016: As Artificial Intelligence Evolves,
So Does Its Criminal Potential.
17BBC, 21 janv. 2013 : Web ‘re-defining’ human identity says chief
scientist. Social networks such as Facebook and on-line gaming are
changing people’s view of who they are and their place in the world,
according to a report for the government’s chief scientist.
18Charles Thorpe, Necroculture, 2016.
19Fred Turner, From Counterculture to Cyberculture. 2006
20Bernard Stiegler, Dans la disruption. Comment ne pas devenir fou ?
(Les liens qui libèrent, 2016)
21New Scientist, Why granny’s only robot will be a sex robot, 8 July
2016.
22Express.co.uk : Women will choose artificial intelligence SEX ROBOTS
over men by 2025 say researchers, Oct 21, 2015.
23Jason Lee, Sex Robots: The Future of Desire, 2017.
24Bustle, Is This The Future Of Sex Robots? Apr 11 2017.
25Rational Altruist, Machine intelligence and capital accumulation by
Paul F. Christiano. Paul Christiano is a researcher at OpenAI, working
on AI alignment. He recently finished her PhD student in theoretical
computer science at UC Berkeley, advised by Umesh Vazirani. His
research interests included statistical learning theory and quantum
cryptography. He received his bachelor’s degree in mathematics from MIT
in 2012.
2621CenturyState : Artificial Intelligence to Play Bigger Role in
Policing, 14 sept. 2016.
27Governing magazine : Artificial Intelligence: The Next Big Thing in
Government, oct. 2016.
28Dailymail : Is YOUR job at risk? White House report warns AI could
soon leave ‘millions’ of Americans unemployed. 27 déc. 2016.
29Defense One: Military Robotics Makers See a Future for Armed Police
Robots. July 11, 2016.
30CBS News: 60 Minutes/Vanity Fair poll: Artificial Intelligence. Mars
2016.
31The Fear of Intelligent Machines, Survey Results.
32Newsweek: Elon Musk and Stephen Hawking Warn of Artificial
Intelligence Arms Race. 31 janv. 2017.
33Don’t Worry, Smart Machines Will Take Us With Them. Why human
intelligence and AI will co-evolve. By Stephen Hsu Illustration by
Sachin Teng September 3, 2015.
34Is Technology Making Us Stupid (and Smarter)? by Tomas
Chamorro-Premuzic Ph.D. 7 mai 2013.
35International Monetary Fund (FMI): Robots, Growth, and Inequality.
Finance & Development, September 2016, Vol. 53, No. 3. Andrew Berg,
Edward F. Buffie, and Luis-Felipe Zanna. The robot revolution could
have profound negative implications for equality.
* La perfectibilité humaine, des Lumières au transhumanisme La
perfectibilité humaine, des Lumières au transhumanisme
* Deus Ex s'associe à Open Bionics, Razer et Intel Deus Ex s'associe
à Open Bionics, Razer et Intel
* L'intelligence artificielle par Pierre De Loor L'intelligence
artificielle par Pierre De Loor
* Des fils injectables pour fixer le cerveau Des fils injectables
pour fixer le cerveau
* La nouvelle servitude volontaire. Enquête sur le projet politique
de la Silicon Valley La nouvelle servitude volontaire. Enquête sur
le projet politique de la Silicon Valley
* #Watson réinvente le shopping grâce au commerce cognitif #Watson
réinvente le shopping grâce au commerce cognitif
* La singularité dans les systèmes complexes La singularité dans les
systèmes complexes
* L’intelligence artificielle : la bataille commence L’intelligence
artificielle : la bataille commence
* Nouveau colloque international sur le transhumanisme Nouveau
colloque international sur le transhumanisme
* Résister au transhumanisme. Pourquoi ? Comment ? Résister au
transhumanisme. Pourquoi ? Comment ?
*
* Tweet
*
*
*
Publié par Jaesa
iatranshumanisme.com est rapidement devenu le site de référence sur le
thème du transhumanisme et de l’intelligence artificielle. C’est un
lieu d’échanges et de discussions sur les préoccupations du monde
d’aujourd’hui et de demain – de craintes pour les uns, d’espoirs pour
les autres. Nous bâtissons un espace porteur de réflexions.
Voir tous les articles par Jaesa
Matière à réflexion
addiction, automatisation, avenir sexuel, éthique, biosynthétique,
critique, cyberculture, cyberespace, cybernétique, cybersexe, cyborgs
sexuels, destruction d'emplois, génie biologique, humanoïde,
humanoïdes, Intelligence artificielle, Jon Kofas, jouets sexuels,
marché du travail, mondes sexuels virtuels, philosophie, réalité
virtuelle, riches, robot humanoïde, robot sexuel, robotique, robots
humanoïdes, robots-policiers, sex, sexe à distance, sexe virtuel,
sexualité, sexualité cybernétique, sexualité humaine, super-riches,
Transhumanisme, Virginie Bouetel
Fermer et accepter
Confidentialité et cookies : Ce site utilise des cookies.
Pour en savoir plus et pour découvrir comment les supprimer ou les
bloquer, voir : Our Cookie Policy
Search for... ____________________ (Submit) Search
RECEVOIR LES NEWS
Transhumanisme, IA, GAFA, NBIC, Nanotechnologies, Neurosciences,
recevoir l’essentiel de l’actu 2.0 et les dernières mises à jour.
Rejoignez 3 222 autres abonnés
Adresse e-mail ____________________
Abonnez-vous
EVENEMENTS A LA UNE
1. Hackathon : L’IA au service de l’accessibilité bancaire et
numérique
25 janvier 2018 @ 17:00 – 27 janvier 2018 @ 21:00
2. Biohacked Bodies
30 janvier 2018 @ 18:30 – 20:30
3. IAI Congress 2ème édition
21 mars 2018 @ 09:00 – 22 mars 2018 @ 17:30
Voir tous les Évènements
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
http://www.iot-world.fr/
* Internet of Things (IoT) Product Specialist
15 janvier 2018
* Mechanical Engineer
15 janvier 2018
* Performance Engineer (Distributed)
15 janvier 2018
* Machine Learning Product Specialist, Google Cloud
15 janvier 2018
* Ingénieur Automatique & Informatique Industrielle
15 janvier 2018
Post navigation
‹ Older
La FDA approuve une thérapie génique révolutionnaire pour le cancer
Newer ›
Facebook a développé une intelligence artificielle qui peut réagir
naturellement à l’expression humaine
2 Comments »
1. Ping : La Chine construit un parc industriel pour la recherche sur
l'IA
2. Ping : IBM vient de s’engager à hauteur de 240 millions de dollars
pour l’avenir de l’intelligence artificielle - Intelligence
Artificielle et Transhumanisme
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
IFRAME: jetpack_remote_comment
Menu
* Accueil
* Médias
* Stats
* Sitemap
* Nous rejoindre
* À propos
* Mentions légales
* Contact
A propos
Transhumanisme définition : surmonter les limites biologiques par les
progrès technologiques. Le transhumanisme soulève des questions de fond
importantes tant scientifiques, sociales qu’éthiques.
iatranshumanisme.com est un lieu d’échanges et de discussions. Nous
bâtissons un espace porteur de réflexions.
Abonnez-vous à ce blog
Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir
une notification de chaque nouvel article par email.
Adresse e-mail ____________________
Abonnez-vous
Statistiques du blog
* 1 416 784 visites
Suivez-nous
* Twitter
* Facebook
* GoogleGoogle Plus
* YouTube
Shares
#publisher
(Submit)
Mashable avec France 24
* Mashable
* Mashable Asia
* Mashable Australia
* Mashable India
* Mashable UK
* France 24
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
* Vidéos
+ Toutes les vidéos
+ Médias sociaux
+ Tech & Business
+ Divertissement
+ Monde
+ Styles
+ Mashallow
* Médias sociaux
+ Tous les articles
+ Facebook
+ Twitter
+ Snapchat
+ Instagram
+ WhatsApp
* Tech & business
+ Tous les articles
+ Apple
+ Samsung
+ Android
+ iOS
+ Windows
* Divertissement
+ Tous les articles
+ Cinéma
+ Séries télé
+ Jeux vidéo
+ Musique
* Monde
+ Tous les articles
+ France
+ États-Unis
+ Sciences
+ Espace
+ Santé
+ Retronaut
* Styles
+ Tous les articles
+ Food
+ Mode
+ Street art
+ Voyage
* Mashallow
+ Tous les articles
+ Animaux
+ Insolite
+ Mème
* Plus
+
o Sections
o Vidéos
o Médias sociaux
o Tech & business
o Divertissement
o Monde
o Styles
o Mashallow
+
o En savoir plus
o Contactez-nous
o Archives
+
o Mentions légales
o Éditeur / Hébergeur
o Politique des cookies
o Conditions d'utilisation
+
o Sites
o Mashable
o Mashable Asia
o Mashable Australia
o Mashable India
o Mashable UK
o France 24
(Submit)
*
* @MashableFR
*
*
* Flux RSS nouveaux articles Nouveau
* Flux RSS articles en hausse En hausse
* Flux RSS articles populaires Populaire
Rechercher _______________
(Submit) Rechercher
Tech & business
suivre Mashable FR >
(Submit)
avecFrance 24 : L’actualité internationale 24h / 24
1.2k partages
L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres
humains ?
1.2k partages
(Submit)
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée
d’êtres humains ? L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée
par une poignée d’êtres humains ?
Shutterstock/John Williams Rus
Benjamin BRUEL
par Benjamin BRUEL
16 juillet 2017
L'intelligence artificielle est au cœur de la révolution technologique que
nous vivons. L'avènement d'une IA supérieure pourrait bousculer le monde
comme aucune invention auparavant. Mais si son pouvoir est capté par
quelques-uns, ce sera pour le pire.
Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le
fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville
de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le
Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League
américaine, somnole durant la trêve estivale.
Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font
marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et
sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé
court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère
John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la
plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais
l’intelligence artificielle.
VOIR AUSSI : Une intelligence artificielle de Facebook a
accidentellement inventé son propre langage
Le "Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence" de
1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence
artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans
plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des
voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un
assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs
de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront
les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires.
L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant.
Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va
devenir et à quel point elle va impacter nos vies ?
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
darthok.jpg darthok.jpg
Quelques participants du programme de recherche de 1956. Avec notamment
Marvin Minsky (au milieu, au fond) et John McCarty (à droite, au fond).
Marvin Minsky
La petite histoire d'un programme informatique qui voulait être comme nous
Qu’est-ce que l’intelligence artificielle ? Difficile de donner une
définition exhaustive. En somme, c’est la capacité d’un programme
informatique à reproduire les capacités du raisonnement humain. "Les
connaissances, le raisonnement, la compréhension du langage naturel et
l’apprentissage" en sont les points clés, comme le souligne Alan Turing
dans son fameux test. "Si l’intelligence artificielle a créé un choc
sans précédent dans les sociétés humaines, ce n’est pas seulement parce
qu’elle a changé le monde, c’est parce qu’elle concerne l’essence même
de l’être humain : la façon dont il pense, réfléchit, crée, communique.
Fabriquer de l’intelligence artificielle, c’est comme façonner un
double de l’homme", écrit Charles-Edouard Bouée, PDG du cabinet de
consultants Roland Berger et auteur de "La chute de l’empire humain",
aux éditions Grasset, parut en mars dernier.
"On voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de nouveaux
acteurs. Celui qui possédera ces acteurs dominera le reste du monde"
Dans cet ouvrage, écrit en collaboration avec le journaliste François
Roche, l’auteur se met dans la peau d’une intelligence artificielle
supérieure qui, en 2040, écrirait ses mémoires. De sa naissance en 1956
jusqu’à nos jours et bien après, l’IA raconte comment, peu à peu, elle
a profondément impacté "l’empire humain" au fur et à mesure des années.
L’auteur considère que la période de 1956 à 2006 représente une sorte
de grand hiver de l’intelligence artificielle. Non pas que les
chercheurs ne se soient pas penchés sur la question durant cette
période. Mais ils ont fait mûrir l’informatique dans l’ombre, affinant
le concept et les mécaniques des machines capables de simuler
l’intelligence humaine.
En 1997, la première manifestation évidente de la puissance de l’IA
apparaît aux yeux de tous : Deeper Blue, l’ordinateur d’IBM, bat le
maestro des échecs Garry Kasparov. Puis, en 2006, les mathématiciens à
l’origine de la réunion du Darmouth College de 1956 se réunissent à
nouveau, au même endroit, pour faire le bilan des avancées réalisées.
Si la date est symbolique, tout l’intérêt de cette réunion du
cinquantenaire de l’IA réside dans la liste des invités. Aux côtés des
chercheurs et mathématiciens, on trouve désormais des représentants de
Microsoft ou de Google, comme le chantre du transhumanisme Raymond
Kurzweil, et même quelques jeunes prodiges de la Silicon Valley.
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
deeper.jpg deeper.jpg
Garry Kasparov contre Deeper Blue, 1997.
Stan Honda/AFP/Getty Images
Quand les géants de la tech font la course à la domination
Si les grands investisseurs de la côte ouest américaine ont fait le
déplacement, c’est qu’ils commencent à sentir que le futur se trouve
ici. "Comme ils ont beaucoup de données, de puissance de calcul et de
puissance financière, ils se sont rendu compte que l’IA pouvait
améliorer leur rentabilité. Ensuite, ils se sont aperçus que l’IA
pouvait être dangereuse pour eux et transformer l’industrie. Il y a un
risque que de nouveaux acteurs apparaissent et les fassent
disparaître", explique Charles-Edouard Bouée à Mashable FR.
"Ils", ce sont bien évidemment les Google, Facebook, Apple et autres
géants de la tech. En 2010, la marque à la pomme achète le désormais
célèbre assistant vocal Siri, avant de se procurer VocallQ (assistant
virtuel) et Perceptio (reconnaissance faciale) en 2015. En 2013,
Facebook crée FAIR, son pôle de recherche en intelligence artificielle
dispersé dans trois laboratoires à travers le monde. Et en 2014, Google
a pris possession de la société DeepMind, spécialisée dans
l’intelligence artificielle, pour 400 millions de dollars.
Un joli coup de la part de la firme de Mountain View. Pour la simple et
bonne raison que DeepMind, basée à Londres, est régulièrement
considérée comme la société la plus performante en terme de recherche
en IA. En 2015, son programme AlphaGO devient le premier IA à battre un
joueur professionnel au jeu de go.
La performance, très médiatisée, entraîne un vrai changement de
paradigme dans la manière dont la société civile et les gouvernements
envisagent l’intelligence artificielle. C’est désormais un sujet
central. "En France, depuis mars 2016, il y a un vrai changement. Cette
nouvelle oreille attentive est directement liée à la bataille
d’AlphaGO. Tout le monde s’est dit qu’il fallait alerter, travailler
dessus", explique Laurence Devillers, chercheuse au CNRS, professeure
d’informatique à la Sorbonne et auteure de l’ouvrage "Des robots et des
hommes : Mythes, fantasmes et réalité", aux éditions Plon, paru en mars
2017, à Mashable FR.
Un "sujet de géopolitique stratégique"
Est-ce à dire que le développement de l’IA est concentré dans les
seules mains des investisseurs de la Silicon Valley ? Vu de
l’extérieur, on a le sentiment d’un développement lointain et opaque.
Pourtant, partout à travers le monde, des chercheurs travaillent sur le
sujet. Laurence Devillers est membre de l’IEEE, un organisme à but non
lucratif international qui compte plus de 400 000 membres et réfléchit
notamment "aux gardes-fous qu’il faudrait mettre dans le processus de
l’IA autonome", nous explique-t-elle. Après deux réunions en Europe et
aux États-Unis, son groupe de chercheurs veut se réunir en Amérique
latine et en Afrique. "On a pour idée d’élargir le spectre des gens qui
réfléchissent aux risques et aux avantages de l’IA." Pour le groupe,
quatre leviers doivent être mis en place pour éviter la confiscation ou
une mauvaise utilisation de l’IA : l’éducation à cette nouvelle
technologie, le fait de trouver des gardes-fous, créer des outils
informatiques pour mieux la maîtriser et inventer des lois pour la
réglementer.
Laurence Devillers a notamment participé aux réflexions qui ont mené à
l’écriture du rapport France IA, une opération lancée par le
gouvernement pour booster la place de la France dans la course à
l’intelligence artificielle. Conclusion : l’IA est désormais une
"priorité nationale". Pour Charles-Edouard Bouée, c’est aussi un "sujet
de géopolitique stratégique". "Les grands pays que sont désormais la
Chine, les États-Unis ou la France ont déclaré que l’IA était une
priorité. La Russie, qui a toujours été à la pointe de tout ce qui
touche à la computer science, est aussi sur le coup. C’est un axe
géopolitique à deux sens : le premier est purement militaire, puisque
grâce à l’IA nous rendre bien meilleur en intelligence stratégique. Et
ensuite, on voit bien qu’une nouvelle industrie va émerger avec de
nouveaux acteurs. Celui qui possédera ses acteurs dominera le reste du
monde."
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
darthmouth2.jpg darthmouth2.jpg
Plaque commémorative pour les cinquante ans de l'IA en tant que domaine
de recherche.
Dartmouth College
La Singularité, l'horizon incertain
Dans une lettre ouverte, publiée le lundi 27 juillet 2015, plus d’un
millier de personnalités, dont une majorité de chercheurs en IA et en
robotique, appelaient à l’interdiction des armes autonomes. Parmi les
signataires, on retrouvait notamment Elon Musk – qui vient de créer
Neuralink, une entreprise voulant jouer un rôle de garde-fou contre une
IA toute puissance – ou Stephen Hawking, qui exprime régulièrement ses
inquiétudes sur l’impact que va avoir l’IA sur le monde humain.
La Singularité, c’est cette intelligence artificielle qui
dépasserait celle du cerveau humain avec, comme risque, la perte du
pouvoir de l’humanité sur son destin
Les armées, les États, les géants de la tech ou les start-ups : ils
sont nombreux à se lancer à corps perdu dans le développement de l’IA
de demain. Celle-ci n’est donc pas confisquée par une poignée de nos
congénères, mais son développement, ses mécaniques et ce qu’elle
apportera au monde dans les années à venir restent totalement obscurs
pour les populations. C'était tout le sens de l'initiative OpenAI, dont
l'objectif était le développement en open source de l'IA, ce qui
permettrait d'éviter qu'une super intelligence ne soit développée par
quelques entreprises ou personnes privées.
Cette "super intelligence" est surnommée la Singularité. C'est l'étape
à laquelle les intelligences artificielles dépasseront celle du cerveau
humain avec, comme risque, la perte du pouvoir de l'humanité sur son
propre destin. Dans "La chute de l'empire humain", Charles-Edouard
Bouée date symboliquement l'arrivée de la Singularité pour 2038.
Nombreux sont les chercheurs à prédire l'avènement de cette super
intelligence autour de ces années 2030, 2040.
Pourtant, nombreux sont les futurologues et scientifiques à prédire
l’arrivée de la Singularité pour les années 2030. La Singularité, c’est
cette intelligence artificielle qui dépasserait celle du cerveau humain
avec, comme risque, la perte du pouvoir de l’humanité sur son destin.
Pour Laurence Devillers, qui milite pour une démystification de l'IA et
une meilleure éthique autour de ces questions, mais considère qu'il y a
une "surévaluation de l'état de l'IA", "il faut profiter et ne pas
freiner l'intelligence artificielle. Mais si c'est pour manipuler la
population, vendre divers choses, on peut avoir rapidement un problème.
Il faut que les gouvernants décident de ce qu'ils veulent faire de
l'intelligence artificielle".
Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.
mots-clés : Intelligence artificielle, Silicon Valley, Google,
Sciences, Futur, Facebook
Voir aussi sur Mashable avec France 24
experimentations_animaux.jpg experimentations_animaux.jpg
Pourrait-on se passer définitivement de l'expérimentation animale ?
downsizing1.jpg downsizing1.jpg
Des chercheurs envisagent pour de bon de rétrécir les humains pour
diminuer notre impact environnemental
stupidune.jpg stupidune.jpg
Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise
humaine ?
Bientôt au top
La France veut étendre la 4G à tout son territoire et venir à bout des
zones blanches d'ici 2020 La France veut étendre la 4G à tout son
territoire et venir à bout des zones blanches d'ici 2020
Tech & business
La France veut étendre la 4G et supprimer les zones blanches d'ici 2020
(Submit) 53 partages
Et la lumière fut : quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde"
sur la façade de l’hôtel Trump à Washington Et la lumière fut :
quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de
l’hôtel Trump à Washington
Mashallow
Quelqu’un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de
l’hôtel Trump à Washington
(Submit) 292 partages
Videos
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une
maladie mentale
28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44
Dernières vidéos publiées
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur
ont tricoté des couvertures
(Submit) 225 partages| 27/12/2017
tech_video.jpg tech_video.jpg
Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin
(Submit) 24/12/2017
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour
gommer leur peau
(Submit) 29 partages| 20/12/2017
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq
ans
(Submit) 842 partages| 19/12/2017
wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg
Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons
d'essence
(Submit) 4.6k partages| 18/12/2017
sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg
Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques
(Submit) 451 partages| 07/12/2017
bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg
À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés
pour l'éternité
(Submit) 27 partages| 04/12/2017
saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg
Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater
ses adversaires
(Submit) 58 partages| 29/11/2017
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes
(Submit) 1k partages| 28/11/2017
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des
jumeaux ?
(Submit) 01/11/2017
Les plus vues
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre
pleine de codes
(Submit) 17/04/2017
photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg
Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés
(Submit) 46 partages| 29/05/2017
photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg
On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire
(Submit) 366 partages| 30/12/2016
kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg
Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants
(Submit) 14 partages| 06/01/2017
photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg
Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les
embrouilles entre voisins
(Submit) 30 partages| 05/06/2017
photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg
Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter"
(Submit) 38 partages| 30/05/2017
photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg
L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch
(Submit) 73 partages| 01/09/2017
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique
(Submit) 3.9k partages| 13/04/2017
photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg
Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui,
ils valent mieux que nous
(Submit) 140 partages| 30/05/2017
sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg
L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer
(Submit) 1.3k partages| 23/09/2017
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable,
média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui
pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable
bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et
technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer,
divertir.
© 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés
Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de
sites Internet externes
* Éditeur / Hébergeur
* Politique des cookies
* Conditions d'utilisation
* Contactez-nous
* Archives
#prev next
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-WHC84B2
Accueil
* EN CE MOMENT :
* un téléviseur Oled enroulable signé LG
* se protéger de la grippe
* le lanceur lourd de SpaceX volera en janvier 2018
* la France primée au CES
* Explorer
* Vidéos
* Photos
* Experts
* Forum
Explorer le monde
Fermer
Accueil
Explorer
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Vidéos
Photos
* Photos
* Fonds d'écran
* Cartes virtuelles
Experts
* Nos parrains
* Nos experts
* Personnalités
* Citations
Forums
* Sciences
* Santé
* Tech
* Maison
* Planète
Services
* Emploi
* Éphémérides
* Escapades
Mais aussi
* Contact
* Mentions légales
* Partenaires
* Plan du site
*
*
*
*
*
*
Suivez nous :
*
*
*
*
*
*
Lettres d'information| Espace membre
Moteur de recherche
Publicité
* Accueil
* Sciences
* Actualités
L'intelligence artificielle vient à la rescousse des satellites. Ici,
feu repéré par le satellite Aqua de la Nasa, au sud de la
Colombie-Britannique, au Canada. © Jeff Schmaltz, MODIS Land Rapid
Response Team, NASA GSFC
Sciences
L'intelligence artificielle à la rescousse des satellites
ActualitéClassé sous :satellite , Observation de la Terre ,
intelligence artificielle
Lire la bio
Rémy Decourt
Journaliste
Publié le 29/07/2017
Publié le 29/07/2017
Le flux des données fourni par les satellites est colossal. Grâce au
big data et à l'intelligence artificielle, des chercheurs de l'Institut
de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry sont arrivés à
traiter ces données massives, permettant une meilleure observation de
la Terre. Les explications d'Ariel Sirat, directeur de cet institut.
L'observation de la Terre est un des enjeux importants de l'industrie
spatiale car les champs d'applications possibles sont nombreux :
environnement, défense, géologie, climatologie, télécommunications. Il
existe aujourd'hui un marché de l'observation de la Terre qui consiste
à exploiter à des fins commerciales la donnée spatiale. Un marché très
prometteur, sur lequel compte bien capitaliser l'IRT Antoine de
Saint-Exupéry, un des huit Instituts de recherche technologique
labellisés par l'État dans le cadre des Investissements d'avenir.
Cet institut a mis au point des « technologies avancées d'observation
de la Terre à la croisée entre traitement d'images, intelligence
artificielle et big data », nous explique Ariel Sirat, son directeur.
Cela révolutionne les « méthodes de traitement automatisé d'images
satellitaires » en proposant une nouvelle approche permettant de
traiter en temps réel des volumes considérables de données spatiales.
Avec l'accroissement de ces données et du flux d'images satellitaires,
une multitude d'applications sont possibles. « Le potentiel est
énorme. » Tout l'enjeu est de « traiter ces flux et d'industrialiser
les processus de traitement ».
L'IRT Saint-Exupéry anticipe également la complexité gigantesque
annoncée par le futur big data spatial. Il a, par exemple, développé
des systèmes d'intelligence artificielle (à l'image du comportement
multi-agent d'une colonie de fourmis) qui « permettent d'optimiser
l'acquisition d'images satellite sur une zone géographique et
d'acquérir jusqu'à 30 % d'images supplémentaires par rapport aux
méthodes actuelles ». Cela permet aussi d'améliorer la réactivité à de
nouvelles requêtes : « 5 minutes au lieu d'environ une heure
actuellement ». Par ailleurs, l'arrivée de constellations de plusieurs
dizaines, voire centaines, de satellites, au lieu de quelques
satellites aujourd'hui, va générer une « véritable explosion du volume
d'images disponibles » qu'aucun opérateur humain ne pourra « digérer,
traiter et analyser en temps réel ».
Observer la Terre à l'aide de l'intelligence artificielle
En quelque sorte, « nous appliquons le deep learning, une technologie
d'apprentissage basée sur des réseaux de neurones artificiels ». Il
s'agit d'une technique courante en intelligence artificielle qui permet
aux machines d'apprendre. Concrètement, « notre système de
reconnaissance artificiel est capable de reconnaître le contenu d'une
image et, image après image, d'approfondir sa compréhension de ce qu'il
voit ». Ces méthodes sont combinées à du traitement d'image classique
et à des techniques de calcul massivement distribué (cloud computing),
qui permet de traiter en temps réel les flux massifs d'images qui
nécessitent des jours, voire des mois, de traitement.
À partir de ces algorithmes capables d'extraire les informations
utiles, il sera possible de « développer tout un champ de nouveaux
services : détection de zones polluées, érosion des sols, surveillance
des réserves maritimes, gestion durable des forêts, etc. ». Certains de
ces résultats ont d'ores et déjà été transférés aux partenaires
industriels (Airbus Defence and Space, Thales Alenia Space et
Telespazio) pour une industrialisation et une exploitation commerciale.
(Submit)
*
*
*
*
Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été
reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour
rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA
Sur cette image radar, la ligne noire, brisée et discontinue, a été
reliée au dégazage d’un seul navire contournant la Grande-Bretagne pour
rentrer en Manche, sur une distance de 315 km. © ESA
Détecter les nappes de pétrole
Par exemple, une des applications transférées à la société Telespazio
concerne la « détection de nappes de pétrole à la surface des océans à
partir d'images radar ». Il est alors possible de retrouver le navire à
l'origine de ces dégazages, qu'ils soient sauvages ou accidentels,
voire de le suivre (voir image ci-dessous). Cette surveillance est
favorisée par « l'intégration en simultané des statistiques
météorologiques saisonnières passées et futures dans la programmation
des missions afin d'améliorer l'efficacité de la prise d'image », de
façon à détecter des nuages très tôt, ou d'orienter les caméras et
capteurs des satellites au bon endroit. Comme le souligne François
Marques, directeur de la stratégie et des applications de Défense chez
Telespazio, « la technologie développée par l'IRT Saint-Exupéry
révolutionne nos méthodes traditionnelles d'analyse d'images radar.
L'utilisation de l'intelligence artificielle, couplée à des techniques
de parallélisation très avancées, permet par exemple de traiter de
manière automatique la totalité du flux de données collectées sur
l'ensemble des mers du Globe, au lieu de se focaliser sur quelques
zones d'intérêt. Les performances atteintes en termes de fiabilité des
traitements nous confirment qu'il s'agit bien là d'une rupture
technologique. »
Aujourd'hui, l'idée est d'expérimenter de nouvelles applications dans
d'autres secteurs, comme ceux de l'agriculture et de l'environnement
par exemple. L'accord de Paris sur le climat, signé en avril 2016 (COP
21), a mis en évidence le « besoin d'outils de surveillance et de
contrôle de la situation environnementale à l'échelle d'une région,
d'un pays, voire d'un continent ». L'intelligence artificielle et le
big data sont tout à fait « capables de surveiller tout un tas de
paramètres, comme la déforestation, la floraison des plantes, l'état
des réserves d'eau, la pollution en temps quasi réel », en exploitant
au mieux la multitude des capteurs en orbite.
Concernant l'agriculture, « l'idée est de venir en complément des
entreprises qui utilisent déjà l'imagerie satellitaire pour, par
exemple, prédire les rendements, anticiper les tendances ou encore
donner des recommandations sur le pilotage des cultures (intrants) ».
Ce qu'il faut retenir
* L'intelligence artificielle et le big data permettent d'optimiser
les observations des satellites.
* De nouvelles méthodes de traitement automatisé d’images
satellitaires améliorent ainsi la réactivité.
Liens externes
Institut de recherche technologique Antoine de Saint-Exupéry
Les données spatiales du programme Copernicus
Vous avez aimé cet article ? N'hésitez pas à le partager avec vos
ami(e)s et aidez-nous à faire connaître Futura :) ! La Rédaction vous
remercie.
* Facebook
* Twitter
* Google+
* Linkedin
* Pinterest
À voir aussi :
* intelligence artificielle |
* ia intelligence artificielle |
* tpe intelligence artificielle |
* intelligence artificielle debat |
* logiciels intelligence artificielle |
* logiciel intelligence artificielle |
* problematique tpe intelligence artificielle |
* satellites |
* satellites astronomie |
* orbites des satellites
Retrouvez les commentaires dans notre forum.
SUIVEZ-NOUS SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX
*
*
*
*
*
DERNIÈREMENT
SciencesPicSat, un satellite pour observer l’exoplanète Bêta Pictoris b
__________________________________________________________________
SciencesRecord : de l’eau liquide à -42,55 °C
__________________________________________________________________
SciencesHypatie, le premier fragment de comète trouvé sur Terre ?
__________________________________________________________________
REJOIGNEZ-NOUS SUR FACEBOOK
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/page.php?href=https%3A%2F%2Fwww.facebo
ok.com%2Ffutura.sciences.fr&tabs&width=300&height=154&small_header=true
&adapt_container_width=true&hide_cover=false&show_facepile=true&appId=1
725451747734700
Sur le même sujet
SciencesActualité
Avec Copernicus, l'Europe veut surveiller la Terre
PlanèteActualité
Climatologie : exploiter les anciennes données satellites
__________________________________________________________________
SciencesActualité
Intelligence artificielle : les robots de la Nasa sauront faire face à
l’inconnu
TechDossier
Big data : le boom des données numériques
__________________________________________________________________
TechDossier
Robots et avatars
SciencesQ/R
Combien de satellites artificiels y a-t-il autour de la Terre ?
__________________________________________________________________
SciencesQ/R
Bac +5 : sciences, les secteurs d'emplois de demain
TechDéfinition
Intelligence artificielle
__________________________________________________________________
SciencesDéfinition
GMES
SciencesVidéo
Interview 5/5 : les clés de la recherche spatiale
__________________________________________________________________
SciencesVidéo
Venµs : des images satellite de la Terre sans nuage
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
Lire la suite : Breakthrough Starshot : les plus petits satellites du
monde sont en orbite
Information
* Contact
* Widget actualité
* Flux RSS
* Mentions légales
* Parrains
* Partenaires
Forums
* Chauffage
* Dépannage
* Electronique
* Informatique
* Mathématiques
* Planète
* Santé
* Sciences
* Archives
Contenus
* Actualités
* Dossiers
* Définitions
* Question/Réponses
* Personnalités
* Photos
* Vidéos
* Fonds d'écran
* Escapades
Index
* A-Z
* Plan du site
Partenaires
* e-Santé
* e-Environnement
* Science
*
*
*
*
*
*
Futura | Explorer le monde
©2001-2018 Futura-Sciences, tous droits réservés - Groupe MadeInFutura
#alternate
*
* [hp_mobile.svg?h=a34390f6b169670e72bef2a4a3a0eccc]
*
Toutes les rubriques
POLITIQUE
* Crise au pouvoir
* Terrorisme
* Immigration
* Sondages
* Parlement
ÉCONOMIE
* Techno
* C'est demain
* Impôts
* Immobilier
* Vie de bureau
* Consommation
* Emploi
* Automobile
* Finance
* Médias
INTERNATIONAL
* Donald Trump
* Etats-Unis
* Europe
* Syrie
* ONU
* Afrique
* Asie
* Amérique
CULTURE
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* People
* Architecture
* Art
* Jeux vidéo
* BD
LE BON LIEN
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Bad buzz
* Détournements
* Animaux
* Humour
* Ça marche
C'EST LA VIE
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Ça marche
* Vie de bureau
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
LE HUFFPLAY
PLUS
* C'est demain
* Vie de bureau
* Ça marche
* Animaux
* People
* Techno
* Immobilier
* Cinéma
* Musique
* Séries télé
* Médias
* Réseaux sociaux
* Insolite
* Alimentation
* Santé
* Sexualité
* Déconnecter pour respirer
* Réussir autrement
* Éducation
* Beauté
* Voyage
* Mode
* Electrify the world
* Solutions alimentaires
* Remarques
Termes | Règles de respect de la vie privée
COPYRIGHT
* عربي (Arabic)
* Australia
* Brasil
* Canada
* Deutschland
* España
* France
* Ελλάδα (Greece)
* India
* Italia
* 日本 (Japan)
* 한국 (Korea)
* Maghreb
* México
* Québec (en français)
* South Africa
* United Kingdom
* United States
EDITION
FR
عربي (Arabic)
Australia
Brasil
Canada
Deutschland
España
Ελλάδα (Greece)
India
Italia
日本 (Japan)
한국 (Korea)
Maghreb
México
Québec (en français)
South Africa
United Kingdom
United States
The Huffington Post
POLITIQUE
Crise au pouvoir
Terrorisme
Immigration
Sondages
Parlement
La HATVP saisit la justice pour un "doute sérieux" sur le patrimoine de
Douillet
Poutou devant la justice pour dégradation, "ce serait quand même
dommage d’aller en prison avant Fillon"
En 2018, les réformes de Macron bénéficieront surtout aux "2% les plus
riches" selon une étude
Avec Alain Juppé, LR perd 5000 euros par an (mais symboliquement
beaucoup plus)
ÉCONOMIE
Techno
C'est demain
Impôts
Immobilier
Vie de bureau
Consommation
Emploi
Automobile
Finance
Médias
Lactalis peut-il perdre sa place de leader mondial à cause du scandale
du lait contaminé?
En 2018, les réformes de Macron bénéficieront surtout aux "2% les plus
riches" selon une étude
Luc Besson va supprimer 30% des effectifs de sa société de production
L'automobile américaine a perdu des emplois malgré les promesses de
Trump
INTERNATIONAL
Donald Trump
Etats-Unis
Europe
Syrie
ONU
Afrique
Asie
Amérique
Le Liban interdit de salles le dernier film de Spielberg
BLOG - Pour célébrer l'anniversaire de Martin Luther King, ce dont les
Américains ne veulent plus pour leur pays, au contraire de Trump
"Le moteur droit est tombé dans la mer": les pilotes témoignent après
la sortie de piste en Turquie
BLOG - Trump devrait s'excuser auprès des pays qu'il a insultés et
auprès des Américains qu'il déshonore
CULTURE
Cinéma
Musique
Séries télé
People
Architecture
Art
Jeux vidéo
BD
Avant les Cranberries et "Zombie", Dolores O'Riordan jouait de l'orgue
et chantait des cantiques
Comment marquer des points si vous écrivez à un agriculteur de "L'amour
est dans le pré"
Dolores O'Riordan, du groupe "The Cranberries", est morte à l'âge de 46
ans
BLOG - Cher Jean, tu vas manquer à notre grisaille que tu savais comme
personne trouer de rires et lumières!
LE BON LIEN
Réseaux sociaux
Insolite
Bad buzz
Détournements
Animaux
Humour
Ça marche
Ce papa a trouvé LA solution pour occuper ses enfants sans se fatiguer
Qu'avez-vous fait en recevant l'alerte au missile? Les drôles de
réponses de certains Hawaïens
Eve Angeli calme tout le monde et dément préparer un album de reprises
de Johnny en zouk
Cette sortie de route en Californie est digne d'un film d'action
C'EST LA VIE
Alimentation
Santé
Sexualité
Déconnecter pour respirer
Réussir autrement
Ça marche
Vie de bureau
Éducation
Beauté
Voyage
Ce papa a trouvé LA solution pour occuper ses enfants sans se fatiguer
La journaliste qui a porté plainte contre Frédéric Haziza pour
agression sexuelle sort du silence
BLOG - Signataire de la tribune des 100 femmes, voici pourquoi je suis
contre la "police des conduites sexuelles"
BLOG - Catherine, Christine, le féminisme n’a jamais tué personne, le
machisme tue tous les jours
LE HUFFPLAY
PLUS
C'est demain Vie de bureau Ça marche Animaux People Techno
Immobilier Cinéma Musique Séries télé Médias Réseaux sociaux
Insolite Alimentation Santé Sexualité Déconnecter pour respirer Réussir
autrement
Éducation Beauté Voyage Mode Electrify the world Solutions alimentaires
ACTUALITÉS
Comment le futur de l'intelligence artificielle pourrait révolutionner le
monde d'ici 25 ans
*
*
*
*
*
*
* Par Gregory Rozieres
13/09/2015 08:31 CEST | Actualisé 05/10/2016 16:20 CEST
[http%3A%2F%2Fi.huffpost.com%2Fgen%2F3408910%2Fimages%2Fn-FUTUR-INTELLI
GENCE-ARTIFICIELLE-628x314.jpg]
Colin Anderson via Getty Images
Security officer watching cloud blocks forming face in sky
futur intelligence artificielle
FUTUR - Imaginez la scène: une poignée de scientifiques de renom,
réunis dans les locaux de Google, discutant tranquillement de la fin
possible de l'histoire humaine d'ici moins d'un siècle. Si ce décor
vous semble tout droit sorti d'un roman d'anticipation un rien
complotiste, vous allez être surpris.
SUIVEZ-NOUS
Avec la newsletter quotidienne du HuffPost, recevez par email les infos
les plus importantes et les meilleurs articles du jour. En savoir plus
Newsletter
____________________ Veuillez entrer une adresse valide
S'inscrire
Merci pour votre inscription! Vous allez bientôt recevoir un email de
confirmation. Nous avons un problème avec votre inscription. Veuillez
réessayer.
* Twitter
* Facebook
* [icon-snapchat.png?h=9da68f07ee4bae97c5c089790cf4533f] Snapchat
* Instagram
FERMER
[huffpost-fr.png?h=82ac64b0b9fab8362b5bfc2e5ad0fb4f]
Car cette rencontre a bien eu lieu, cet été lors de la SciFoo, une
série de conférences annuelles données à Mountain View. Cette année, au
sein d'une des salles colorées du géant du web, Nick Bostrom, Gary
Marcus, Jaan Tallin, Max Tegmark, Murray Shanahan et Meia Chita-Tegmark
(qui a rapporté la teneur de cette réunion chez nos confrères
américains) discutent à bâtons rompus. De leur domaine de spécialité,
dont ils sont des grands noms bien sûr: l'intelligence artificielle
(IA).
De son futur plus exactement. Et par là même, de la fin possible de
l'humanité. Une hypothèse qui n'est pas si loufoque et découle surtout
d'une analyse scientifique et logique de la situation actuelle. Selon
de nombreux chercheurs, nous sommes juste au bord d'un changement
majeur dans l'histoire de l'humanité.
D'ailleurs, de nombreux grands noms ont fait part de leur peur. Elon
Musk (qui est pourtant l'un des milliardaires les plus optimistes),
Bill Gates, Stephen Hawking ou encore Steve Wozniak, le cofondateur
d'Apple, ont tour à tour rappelé depuis le début de l'année que
l'intelligence artificielle pourrait, dans les années à venir, signer
notre fin à tous.
Elle pourrait aussi nous permettre d'atteindre un niveau de bonheur
inimaginable, voire l'immortalité. Mais surtout, cette révolution
pourrait arriver très vite. Vous pourriez-même en être témoin.
futur intelligence artificielle
De l'IA restreinte au demi-dieu
Comment pourrait-on passer de Siri à "Her" en quelques années? Pour
résoudre ce problème, il faut déjà comprendre deux choses: les
différents types d'IA et la vitesse à laquelle la technologie
progresse.
Les experts distinguent trois principaux types d'IA, dont l'un d'eux
fait déjà partie de notre quotidien:
• L'intelligence artificielle restreinte (son petit nom: ANI). On
parle ici d'un ordinateur aussi compétent, voire plus compétent
qu'un humain, mais capable de ne réaliser qu'une tâche bien précise.
Vous en connaissez de nombreux. Par exemple les logiciels d'échecs,
plus performants que les joueurs humains. Ou encore les ennemis dans
les jeux vidéo joués par "l'ordinateur".
Ces dernières années, on en voit même des plus évolués, capables
"d'apprendre" et non de réciter bêtement leur algorithme. Comme ce
robot qui apprend à faire des pancakes à partir de recettes. Ou
Watson, le superordinateur d'IBM qui a réussi à gagner Jeopardy, un
jeu de réponses-questions basé sur la logique. Ces IA devraient se
perfectionner dans les années à venir (et poseront d'ailleurs de
sacrés problèmes, comme celui de l'automatisation des emplois).
• L'intelligence artificielle forte, de haut-niveau ou généralisée
(AGI). Celle-ci n'existe pas (encore). On parle ici d'un ordinateur
disposant des mêmes capacités qu'un être humain, dans tous les
domaines. Ce qui est très différent d'une ANI, car ici, l'ordinateur
doit être capable d'apprendre, comme l'homme, à partir d'expériences
et dans des domaines très différents.
• Superintelligence artificielle (ASI). Celle-ci découle directement
de l'AGI. Une fois que la machine aura égalé l'homme, il semble
logique qu'elle finisse par le surpasser en tout point.
Échec et Michigan
S'il nous a fallu des années pour créer des ANI, une super-intelligence
a des chances d'exister avant 2100. Pour comprendre, commençons par
parler du passé. On raconte que le jeu d'échec fut inventé par le sage
Sissa. Quand il le dévoila à un roi cherchant à se distraire, celui-ci
lui demanda quelle récompense Sissa souhaitait.
Modestement, celui-ci répondit qu'un simple grain de riz sur la
première case de son jeu suffirait, à condition que le nombre de grains
double à chaque case: 2 pour la suivante, 4 pour la troisième, 8 pour
la quatrième, etc. Le roi accepta et ruina ainsi son royaume, car avec
ce calcul, il lui faudrait poser sur la dernière case neuf... milliards
de milliards de grains de riz (2 puissance 63).
Maintenant, il faut mettre cette anecdote en parallèle à l'évolution de
la puissance de nos ordinateurs. Depuis 1965, Gordon Moore a établi une
"loi" qui affirme que la puissance des processeurs (le coeur de votre
machine) allait doubler tous les 18 mois. C'est parce que cette
croissance est exponentielle que, d'ici peu de temps, il devrait être
possible d'avoir une intelligence artificielle équivalente à celle d'un
humain.
futur intelligence artificielle
Pour bien comprendre ce principe, Motherjones a réalisé un gif
original. Le nombre de gouttes d'eau contenues dans le lac Michigan est
à peu de chose près égale à la puissance de calcul du cerveau humain
par seconde. C'est énorme.
Il faut dire que le cerveau humain, s'il peut mettre du temps à faire
une multiplication, réalise des milliards d'opérations constamment sans
que vous en soyez conscient. Rien que le fait de bouger un bras demande
une coordination incroyable dont sont bien loin les ordinateurs
actuels. Mais justement. Si l'on prend en compte la fameuse loi de
Moore, combien de temps faudra-t-il pour que les ordinateurs nous
égalent en puissance pure. En clair, combien de temps faudra-t-il pour
remplir le lac goutte à goutte?
motherjones
Le plus intéressant sur ce graphique, c'est qu'encore en 2012, on a
l'impression que ce travail titanesque ne prendra jamais fin. Mais 13
ans après, le lac est rempli. Et surtout, il faut imaginer que 18 mois
plus tard, en 2026, un deuxième lac sera rempli, puis 18 mois plus
tard, un quatrième lac, etc. Pour autant, la puissance disponible ne
fait pas tout et de nombreux obstacles se dressent sur la route des
chercheurs.
Lucy en 2040, Skynet en 2070?
Nick Bostrom, l'un des participants à la conférence organisée chez
Google et éminent expert de la question, a réalisé un sondage
intéressant. Il a demandé à 550 experts en IA d'estimer à quelle date
une machine sera aussi intelligente qu'un être humain. La moitié des
participants ont estimé qu'une AGI avait une chance sur deux
d'apparaître avant 2040 et 90% de chance d'ici 2075.
Et quand on leur demande combien de temps, une fois cette IA inventée,
sera nécessaire pour mettre au point une superintelligence, plus de 75%
des sondés estiment qu'elle devrait voir le jour dans les 30 ans qui
suivront.
Pour autant, les réponses des chercheurs sont très éparpillées. Ainsi,
nombre d'entre eux estiment que cet événement n'aura pas lieu pendant
le XXIe siècle. Car en dehors de la puissance de calcul, encore faut-il
qu'un ordinateur, si puissant soit-il, puisse développer une vraie
capacité d'apprentissage, une sorte de sens-commun. Mais la grande
majorité des experts du secteur ne voient pas comment une telle
révolution pourrait ne pas avoir lieu.
Homme bionique et "singularité"
Si on laisse donc de côté le timing, reste la question de la suite des
événements une fois cette superintelligence développée. Nous parlons
ici d'une intelligence qui pourrait, en quelques années, être bien,
bien plus intelligente qu'Einstein. De fait, une telle chose est
difficilement concevable pour nous (de la même façon que comprendre
l'homme dans son ensemble pour un chimpanzé est mission impossible).
Pour autant, des chercheurs ont imaginé ce qu'impliquerait un tel
changement. Pour Ray Kurzweil, un des plus célèbres futurologues
américains (directeur de l'ingénierie chez Google en charge de la
compréhension du langage), l'homme changera alors radicalement,
rappelle Waitbutwhy. Un passage qu'il nomme "singularité", car nous ne
pouvons pas vraiment le concevoir. Mais ce futur sera pavé
d'immortalité, de nano-robots, aura éloigné le spectre du réchauffement
climatique... À termes, Kurzweil imagine un monde où l'être humain sera
devenu quasi-entièrement artificiel, bionique.
Et pour lui, ce changement commencera dès 2045. On s'en doute, Ray
Kurzweil fait partie des optimistes. Et même des très optimistes. Et il
y a évidemment de nombreux pessimistes, pour qui l'idée qu'une super IA
mal intentionnée puisse détruire l'espèce humaine pour poursuivre son
propre but semble bien plus probable. Ou si une telle puissance tombait
dans de mauvaises mains (c'est déjà ce que l'on se demande à propos
d'IA restreintes comme les robots tueurs, qui devraient exister bien
plus tôt).
ray kurzweil
Danger ou opportunité?
Pire: une IA n'aurait pas besoin d'être "mauvaise" pour détruire
l'humanité. C'est ce qu'a imaginé Eliezer Yudkowsky, un écrivain
américain, avec l'histoire de l'optimisateur de trombones. Imaginons
une super IA à qui l'on confit la tâche de maximiser le nombre de
trombones en sa possession. Une requête certes simpliste, mais qui a le
mérite d'être "neutre" moralement. Pourtant, cette simple requête
pourrait entraîner la destruction du système solaire, si on extrapole
un peu.
En effet, une super IA va s'améliorer avec le temps, devenant de plus
en plus intelligente et de plus en plus efficace. Elle va donc chercher
par tous les moyens de créer de nouveaux trombones, quitte à utiliser
toutes les particules physiques disponibles pour en faire des milliards
de milliards de trombones, nous y compris.
Car une IA ne serait pas forcément douée de sentiment, mais aurait
avant tout un objectif à accomplir et des moyens considérables pour
arriver à son but. Des moyens au delà de notre entendement. Pour
Eliezer Yudkowsky, il faudrait alors donner à une super IA une mission
très, très précise (qu'il a essayé de définir dans un long article en
anglais disponible ici).
Facile (enfin, non) à dire, mais très difficile à réaliser. Reste à
savoir si l'humanité a envie d'ouvrir la boite de pandore. Murray
Shanahan, professeur de robotique cognitive au collège impérial de
Londres se demandait, lors de la conférence informelle dans les locaux
de Google, si nous devions vraiment construire une machine autonome ou
si nous ne devions pas nous limiter à des IA restreintes. Si nous
devions réellement créer notre successeur en termes d'évolution.
Lire aussi :
• Cette découverte qui pourrait transformer nos ordinateurs en
cerveaux
• Ces robots font bien moins peur que Terminator
• Des chercheurs disent non aux "robots tueurs"
• Tous les matins, recevez gratuitement la newsletter du HuffPost
• Retrouvez toutes les actualités du futur sur notre page Facebook
C'est Demain
Envoyer une correction
* Gregory Rozieres Journaliste sciences et technologies, responsable
de la rubrique C'est Demain
PLUS:c'est demaincest-demainfuturgoogleiaibmintelligence
artificielleintelligence artificielle forterobotrobotsscience
[newsletter-toaster.png?h=492dcc7d4a60d293f00eb28f73829add]
INSCRIVEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
____________________
S'inscrire!
Veuillez entrer une adresse valide Merci pour votre inscription! Vous
allez bientôt recevoir un email de confirmation. Nous avons un problème
avec votre inscription. Veuillez réessayer.
[highlight.gif?h=b20e6b166b1cca0e866db64bb3febc56]
NOUVEAU! SURLIGNE ET PARTAGE
Surlignez la phrase que vous voulez partager sur Facebook et Twitter
HuffPost
* Votre publicité
* Mentions légales
* FAQ
* Cookies
* Conditions d'utilisation
* RSS
* Confidentialité
* Charte des commentaires
* À propos de nous
* À propos des annonces publicitaires
* Nous contacter
OATH
© 2017 Le Huffington Post SAS. Tous droits réservés.
Une partie de HuffPost News
Using a mobile device? Go to http://m.huffingtonpost.fr/ for HuffPost Mobile.
[p?c1=2&c2=6723616&c3=&c4=&c5=france&c6=&c15=&a
mp;cj=1]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1166&idSi
te=239
#publisher
* Programmes
* Podcasts
* Actualités
* Savoirs
* Art et création
* Fictions
* Documentaires
* Conférences
* S'abonner à nos newsletters
* Facebook
* Twitter
* Google +
(Submit)
LE DIRECT
(Submit)
* Programmes
* Podcasts
Rechercher sur le site ____________________
(BUTTON)
Voir tous les résultats
* Actualités
THÈMES
+ Politique
+ Géopolitique
+ Économie
+ Société
ÉMISSIONS
+ [menu_invitematins.png]
L'INVITÉ DES MATINS
+ [menu_grainmoudre.png]
DU GRAIN À MOUDRE
+ [menu_journaux.png]
LES JOURNAUX
* Savoirs
THÈMES
+ Histoire
+ Philosophie
+ Sciences
+ Sociologie
ÉMISSIONS
+ [menu_cheminphilo.png]
LES CHEMINS DE LA PHILOSOPHIE
+ [menu_fabriquehistoire.png]
LA FABRIQUE DE L’HISTOIRE
+ [menu_methodescientifique.png]
LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE
* Art et Création
THÈMES
+ Cinéma
+ Littérature
+ Peinture
+ Théâtre
+ Musique
ÉMISSIONS
+ [menu_grandetable.png]
LA GRANDE TABLE (1ÈRE PARTIE)
+ [menu_ladispute.png]
LA DISPUTE
+ [menu_tempsquicourent.png]
PAR LES TEMPS QUI COURENT
* Fictions
THÈMES
+ Littérature
+ Polar & SF
+ Théâtre
ÉMISSIONS
+ [menu_feuilleton.png]
LE FEUILLETON
+ [menu_samedinoir.png]
SAMEDI NOIR
+ [menu_theatrecie3.png]
THÉÂTRE ET CIE
* Documentaires
THÈMES
+ Société
+ Histoire
+ Création sonore
ÉMISSIONS
+ [menu_piedssuterre.png]
LES PIEDS SUR TERRE
+ [menu_lsd.png]
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE
+ [menu_unevieuneoeuvre.png]
UNE VIE, UNE ŒUVRE
* Conférences
THÈMES
+ Philosophie
+ Science
+ Psychologie
+ Sexualité
INSTITUTIONS
+ [menu_ens.png]
ENS
+ [menu_dauphine.png]
UNIVERSITÉ PARIS-DAUPHINE
+ [menu_logo_palais_decouverte.png]
PALAIS DE LA DÉCOUVERTE-UNIVERSCIENCES
+ [menu_universitedestrasbourg.png]
UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
Vous êtes ici :
1. Accueil
2. Sciences
3. Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence
artificielle
Pourquoi Stephen Hawking et Bill Gates ont peur de l'intelligence
artificielle
08/07/2015 (mis à jour le 14/05/2016 à 23:37)
FacebookTwitterMail
Annonces catastrophistes, films d’anticipation ou de science-fiction,
ou plus simplement arrivée imminente de technologies prêtes à boulever
notre quotidien : les Intelligences Artificielles, ou IA, sont partout.
A tel point que des scientifiques de renom, tel le célèbre physicien
Stephen Hawking, voient en l’avènement de ces technologies un danger
pour la race humaine. Pourtant, à écouter les spécialistes, la science
est encore loin, voire très loin, de créer des machines plus
intelligentes que l’être humain. Alors qu’est-ce, finalement, qu’une
intelligence artificielle ?
En un peu plus d’un demi siècle d’existence, le champ de l’intelligence
artificielle a considérablement évolué. Le terme apparait dès 1956,
lorsque le logicien John McCarthy et le mathématicien Marvin Lee Minsky
organisent une université d’été où ils présentent, pour la première
fois, une nouvelle discipline : l’intelligence artificielle. Ce nouveau
champ d’étude “avait pour objet d’étudier l’intelligence avec les
moyens de l’artificiel , explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au
Laboratoire d’informatique de Paris 6 (CNRS/UPMC),* et ce avec les
techniques nouvelles qu’étaient les ordinateurs. * Ça partait d’une
conjecture selon laquelle tous les aspects de l’intelligence pouvaient
être décomposés de façon si élémentaire qu’on pouvait les reproduire
sur une machine ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Quand il s’agit de définir ce qu’est l’IA, la réponse est éminemment
complexe, même pour les spécialistes du sujet. “L’intelligence
artificielle essaye de reproduire des fonctions qu’on attribue à des
entités intelligentes vivantes, précise Yann LeCun, responsable du
centre FAIR, le Facebook artificial intelligence research. Quelquefois
ces machines dépassent en performance les humains, comme aux échecs.
Après, sont-elles plus intelligentes ? Non, elles sont juste très
spécialisées. Il est difficile de répondre à cette question parce qu’on
considère l’intelligence comme une capacité non seulement à résoudre un
problème particulier, mais aussi à avoir une intelligence générale. *”*
"L'apprentissage automatique, essence de l'IA"
_Contrairement aux idées reçues sur les IA, les chercheurs sont à des
décennies de comprendre comment construire une machine dotée de cette
fameuse intelligence générale. “_Non seulement on en est très loin,
mais on n’a absolument aucune idée de comment le faire* ”, assure Yann
LeCun, joint par téléphone lors d'un déplacement aux Etats-Unis. Une
intelligence artificielle, en l’état actuel des connaissances, est
ainsi incapable d’apprendre par elle-même sans être supervisée :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
La nouvelle vague d’intérêt autour de l’IA repose donc beaucoup sur
l’apprentissage automatique. “Par le passé, les chercheurs qui
travaillaient sur l’IA se reposaient beaucoup moins sur cette technique
d’apprentissage, et essayaient de construire, un peu à la main, des
systèmes capables de raisonner, de manipuler des faits, de faire des
déductions logiques, etc. En fait, il s’est avéré qu'il était
extrêmement difficile d’abord de représenter la connaissance sous forme
biologique et par ailleurs d’écrire des règles qui permettent de faire
du raisonnement ”, retrace Yann LeCun. Ces techniques fonctionnent en
effet pour des objectifs très simples, mais ne marchent plus dès lors
que les chercheurs souhaitent construire une machine qui, par exemple,
reconnaît les images ou encore la parole. “D’une certaine manière,
l’apprentissage automatique c’est l’essence de l’intelligence
artificielle. C’est ce qui explique l’engouement récent pour l’IA : les
techniques d’apprentissage se sont beaucoup améliorées ”.
Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires dans le jeu télévisé
"Jeopardy"... et gagné. Watson, l'IA d'IBM, a affronté des adversaires
dans le jeu télévisé "Jeopardy"... et gagné.
"Cela fait très longtemps que l’on effectue de l’apprentissage machine,
estime quant à lui Jean-Gabriel Ganascia. Ce sont des machines qui sont
capables de tirer des données de leurs expériences, c’est-à-dire
analyser des informations passées .” Pour autant, ces machines restent
des mécanismes dénués de conscience propre, ou d’autonomie morale, au
sens étymologique du terme, c’est-à-dire “qui se donne sa propre loi”.
“Le but de l’intelligence artificielle n’était pas de reproduire un
cerveau, * poursuit Jean-Gabriel Ganascia, mais de reproduire les
capacités cognitives humaines* ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Une question de bon sens
La première Loi de Moore a théorisé une évolution constante des
capacités de calcul des ordinateurs. Mais c’est la rapidité
d’apprentissage des machines qui augmente consécutivement, et non pas
la capacité d’apprentissage :
De fait, malgré des capacités techniques toujours plus importantes, les
chercheurs en IA peinent à doter les machines de ce que l’on appelle le
“sens commun”.
Ce qu’on ne sait pas faire, ce sont des machines qui ont le sens
commun. Si vous fermez les yeux et que je vous dis : “Paul se lève,
prend la bouteille d’eau et sort de la pièce ”, il y a plein
d'inférences que vous pouvez faire, qui sont dues au sens commun.
Savoir que vous êtes probablement en intérieur, dans une pièce ;
qu’il faut ouvrir une porte pour sortir ; que la bouteille d’eau
n’est plus dans la pièce parce qu’un objet ne peut être qu’à un
endroit à la fois ; que vous n’êtes plus dans la pièce non plus ;
que vous vous êtes probablement levé pour sortir de la pièce… Il y a
énormément d’inférences que l’on peut faire quand on s’imagine cette
séquence d’actions, qui sont dues à notre connaissance du monde. Les
machines n’ont pas ce sens commun, le fait que la bouteille n’est
plus dans la pièce, c’est quelque chose que la machine aura à
apprendre par expérience. *Yann LeCun *
Singulière singularité
A en croire les chercheurs, les effrayantes IA du cinéma vont donc
rester encore longtemps cantonnées à leur genre : la science-fiction.
On est encore très loin du HAL 9000 de 2001, l’Odyssée de l’espace , de
la bienveillante entité Samantha de Her , ou encore d’Ava, la curieuse
androïde du plus récent* Ex Machina* .
Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001, l'odyssée de
l'espace". Hal 9000, l'intelligence artificielle du film "2001,
l'odyssée de l'espace".
Alors pourquoi des personnalités telles Bill Gates, Stephen Hawking ou
encore Elon Musk s’inquiétent-elles de la possible émergence d’une
intelligence artificielle, susceptible de détruire l’espèce humaine ?
Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons
déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le
développement d'une intelligence artificielle complète pourrait
mettre fin à la race humaine. Stephen Hawking
Pour vérifier l’émergence d’une intelligence artificielle, il est
communément admis que celle-ci devrait être capable de passer le test
de Turing, imaginé en 1950 par le fameux cryptologue Alan Turing. Pour
réussir cette expérience, une machine doit parvenir à échanger avec un
être humain sans que ce dernier ne réalise qu’il est en train de
discuter avec un ordinateur et non avec un de ses pairs. De l’avis même
des chercheurs, ce test n’a pourtant pas grand intérêt : les chatbot,
des systèmes de conversation qui paraissent humains mais ne font que
reproduire des petits segments de phrases qu’ils ont repérés un peu
partout et qu’ils régurgitent au bon moment, seront ainsi bientôt à
même de passer le test. “*Ç a semble intelligent,* explique Yann Lecun,
parce que ces phrases ont été écrites par des humains à l’origine. Mais
c’est une ruse. C’est pour ça qu’on pense que ça n’est pas un bon
test.”
En réalité, si nombre de personnes croient en l’émergence plus ou moins
immédiate d’une IA, ça n’est pas tant grâce au test de Turing qu’en
raison du concept de “singularité technologique” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Ce point de singularité où l'évolution technologique serait telle que
le progrès ne serait plus tant l'oeuvre des humains que celle des IA,
reste donc fortement improbable. D’autant que, comme l’affirme Yann
LeCun, cette hypothèse omet des limites physiques qui vont contrecarrer
cette croissance technologique exponentielle :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
On est encore très loin du fameux Skynet de Terminator ou des IA de
Matrix, dont le but partagé est d’oblitérer la race humaine. “Dans tous
les romans de science-fiction, on voit les robots qui se rebellent
parce qu’ils veulent prendre le pouvoir ou deviennent meurtriers parce
qu’on menace de les déconnecter, poursuit Yann Lecun. Tout ça vient
d’une espèce de projection des qualités et des défauts humains dans les
IA. Il leur est prêté un instinct de préservation, de la jalousie ou un
désir de puissance alors qu’il n’y aucune raison que ce soit présent
dans les machines intelligentes. Ces qualités et ces défauts sont
présents chez les humains parce que l’évolution nous a construits de
cette manière afin que l’espèce survive. Mais nous n'avons aucune
raison de construire ce genre de comportements dans les machines. *”*
IA-éthique
“Ceci dit il y a relativement peu de doutes sur le fait que le progrès
technologique va être accéléré par l’avènement de l’intelligence
artificielle. C’est déjà un peu le cas”, précise le chercheur du FAIR.
Cette irruption programmée de l’IA dans notre vie de tous les jours va,
surtout, rapidement poser des questions d’ordre éthique. François
Charpillet, directeur de recherche à l’INRIA, juge nécessaire de
s’interroger sur l’impact de la robotique sur l’humanité. “ll faut
savoir être pragmatique et en phase avec la portée de la technologie
telle qu’elle est aujourd’hui. La question que se posent les gens c’est
: “ Est-ce que les robots vont nous prendre notre travail ?”. Je
m’intéresse à la robotique d’assistance à la personne en perte
d’autonomie et cela pose en effet des questions d’éthique. Pas celles
de savoir si le robot doit obéir à l’humain, mais de savoir quel sera
l’impact de l’introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de
tous les jours. La question est de savoir si on peut remplacer
l’environnement humain par des machines, c'est beaucoup plus terre à
terre que celle des lois de la robotique d’Asimov .”
La Google Car, une voiture sans chauffeur. La Google Car, une voiture
sans chauffeur.
Si par exemple une voiture sans chauffeur a un accident, qui en sera
tenu responsable ? Dans le cas où un accident est inévitable et va
fatalement faire une victime, de quelle façon réagira l'intelligence
artificielle ? En fonction de quels critères "choisira"-t-elle la
victime ? Ces questions ont été abordées à maintes reprises dans la
science-fiction (notamment par Isaac Asimov), et elles interrogent
nécessairement les spécialistes.
Cette question de l’éthique dans la recherche est devenue si récurrente
que plusieurs centaines de chercheurs, dont Yann LeCun, ont signé une
lettre ouverte pour appeler à la mise en place de règles censées
orienter la recherche en IA pour “servir le bien-être de l’humanité ”.
Jean-Gabriel Ganascia :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Une IA complémentaire
A en croire les spécialistes de l’intelligence artificielle, la machine
consciente et autonome tient plus du fantasme, de la projection
fantaisiste, que d’une imminente réalité. L’IA est à envisager comme
une assistance aux problèmes humains :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
A l’heure actuelle, les technologies les plus représentatives de ce que
sont les IA restent les systèmes de reconnaissance d’images ou de
compréhension du langage naturel. Mais dans un futur proche, à une
échelle de 10 à 15 ans, nous devrions voir apparaître, à en croire Yann
LeCun, de nouvelles machines “qui vont révolutionner la société ” :
Écouter
(Submit) Écouter Écouter
Écouter
Des voitures qui se conduisent seules, des assistants personnels
artificiels, des traducteurs automatiques en temps réel ? La
science-fiction, parfois, ne semble pas si loin. C3PO n’a qu'à bien se
tenir.
C3PO C3PO
(Avec la participation d'Hélène Combis-Schlumberger)
Pierre Ropert
À découvrir
L'exploration du futur : transhumanisme et intelligence artificielle
Procréation : histoire de la reproduction artificielle
Comment l'urbanisation influence l'évolution / L’Intelligence
Artificielle transforme les sciences / Soigner le cerveau in utero
L’intelligence peut-elle devenir artificielle ?
Tags :
* Informatique
* Mathématiques
* robot
* Technique
* Idées
* Innovation
* intelligence artificielle
* Sciences
newsletter
Abonnez-vous à nos newsletters
Une sélection personnalisée des contenus de FranceCulture.fr
* lisible sur ordinateur et sur mobile
* que vous recevez au rythme désiré et évidemment… gratuite.
Je m'abonne !
Please enable JavaScript to view the comments powered by Disqus.
Les plus consultés
12/01/2018
Ces quatre sens que vous ne connaissez pas
1
(Submit) Réécouter Quand la pensée symbolique apparaît-elle chez
l’humain ?45min
24/01/2017
Quand la pensée symbolique apparaît-elle chez l’humain ?
Matières à penser avec René Frydman
2
12/01/2018
Votre Top 10 des airs d'opéra inoubliables
3
(Submit) Réécouter 1984 - George Orwell59min
21/07/2013
1984 - George Orwell
Le Gai savoir
4
(Submit) Réécouter Black Mirror, quand la technologie vire au
cauchemar59min
12/01/2018
Black Mirror, quand la technologie vire au cauchemar
La Méthode scientifique
5
(Submit) Réécouter Ella Maillart, une vie d'aventures1h
26/08/2017
Ella Maillart, une vie d'aventures
Les Nuits de France Culture
6
09/01/2018
Entretien
Une tribune de femmes face à une "guerre des sexes en train de prendre un
tour absolument absurde et hallucinatoire"
7
(Submit) Réécouter Le test du vélo1min
11/01/2018
Le test du vélo
L'Humeur du matin par Guillaume Erner
8
(Submit) Réécouter Le corps peut-il se soigner lui-même ?58min
15/06/2012
Le corps peut-il se soigner lui-même ?
Science publique
9
(Submit) Réécouter Xi Jiping-Macron : les alliés de l'an 18 ? / Tous
complotistes ? 59min
14/01/2018
Xi Jiping-Macron : les alliés de l'an 18 ? / Tous complotistes ?
L'Esprit public
10
(Submit) Haut de page
*
* Radio France
* France Inter
* franceinfo
* France Bleu
* France Musique
* Fip
* Mouv
* + [_]
+ Un Monde de Radio France
+ le Médiateur
+ les Éditions
+ Maison de la Radio
logo france culture
Retrouvez nous sur
Facebook Twitter Youtube Dailymotion
Presse et communiqués Papiers, la revue de France Culture
Fréquences Applications Aide à l'écoute
S'abonner à la newsletter
Email * ____________________Email non valide (Submit) Je m'abonne
Thématiques
Actualité
Droit et justice, Économie, Éducation, Environnement, Géopolitique,
Médias, Numérique, Politique, Religion et spiritualité, Société
Savoirs
Géographie, Histoire, Philosophie, Psychanalyse, Sciences, Sociologie
Art et Création
Architecture, BD, Cinéma, Théâtre, Création sonore, Danse, Dessin,
Design, Gastronomie, Littérature, Musique, Peinture, Photographie,
Sculpture, Théâtre, Vidéo
Index
Toutes les séries Tous les dossiers Tous les tags Toutes les
personnalités Toutes les émissions Toutes les œuvres
* Archives
* 2005
* 2006
* 2007
* 2008
* 2009
* 2010
* 2011
* 2012
* 2013
* 2014
* 2015
* 2016
* 2017
* 2018
Éditions médiateur mentions légales annonceurs fréquences ACPM
(Submit) Play / pause
(Submit) plus de détails
Ecouter le direct •
Le direct
(Submit) Aller au direct
(Submit) Couper le son
(Submit) Reprendre depuis le début
En poursuivant votre navigation, vous acceptez nos CGU et le dépôt de
cookies qui permettront : la personnalisation des contenus, le partage
sur les réseaux sociaux, la mesure d’audience et le ciblage des
publicités.
En Savoir Plus
Accepter
[hit.xiti?s=581692&s2=2&p=Themes::Sciences::Articles::article_-_Pourquo
i_Stephen_Hawking_et_Bill_Gates_ont_peur_de_l_intelligence_artificielle
_-_9c2f67a5&x4=9&x9=&x5=Sciences&xt_mtcl=&xt_npg=&tag=[Informatique]|[M
athematiques]|[robot]|[Technique]|[Idees]|[Innovation]|[intelligence_ar
tificielle]|[Sciences]&di=&ac=&an=&]
IFRAME:
https://6070848.fls.doubleclick.net/activityi;src=6070848;type=gener0;c
at=2016-000;dc_lat=;dc_rdid=;tag_for_child_directed_treatment=;ord=1;nu
m=1?
[tr?id=1168763269815108&ev=PageView&noscript=1]
www.Intelligenceartificielle.org L'intelligence artificielle | IA
* Introduction
* Actualités
* L'Intelligence artificielle
+ Définir l’Intelligence Artificielle
+ Un fonctionnement complexe
+ Nos nouveaux amis : Les robots
+ Nos organes à la pointe de la technologie
+ Projection dans le futur
+ Conclusion
* Les robots
* Sitographie & Bibliographie
* Qui sommes-nous ?
* Contact
Introduction - Intelligence artificielle
Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction :
Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence
artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe
L'intelligence artificielle
voir la suite
Introduction : Intelligence artificielle / tpe
Qui n’a jamais vu de films de science-fiction où des robots parlaient
comme des humains, les aidaient à accomplir des tâches ménagères ou
encore combattaient pour eux dans une guerre sans pitié ? Ce doux rêve,
de recréer une intelligence, suscite la fascination et la crainte des
chercheurs mais fait également couler beaucoup d’encre…
Cependant depuis une soixantaine d'années, des hommes de science
s’évertuent à rendre ce défi possible ! Créer une Intelligence
Artificielle !
L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de
comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre
eux. L'intelligence est également admise comme étant la faculté
d’adaptation. L’intelligence rationnelle et l’intelligence
émotionnelle.
Le terme artificiel se rapporte à tous ce qui n'est pas naturel et
implique généralement que cela a été créé ou fabriqué par la main de
l'homme.
Le terme intelligence artificielle, est souvent abrégé par le sigle «
IA » (ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est
défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, comme « la
construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches
qui sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par
des êtres humains car elles demandent des processus mentaux de haut
niveau tels que : l’apprentissage perpétuel, l’organisation de la
mémoire et le raisonnement critique ».
Les domaines d'applications de l'intelligence artificielle sont
nombreux et très diversifiés. On trouve parmi eux : le système
bancaire, avec des systèmes d'évaluation de risques liés aux
obtentions de crédit, l'armée, avec des systèmes autonomes tels que
les drones, les jeux vidéos, avec les bots , ou encore la médecine,
avec des systèmes d'aide au diagnostique.
La question de l’importance accordée au principe de l’IA se pose alors.
« L'intelligence artifi-cielle sera-t-elle le plus grand progrès de
l'humanité ou son ultime invention ?
Introduction : Intelligence artificielle / tpe Introduction :
Intelligence artificielle / tpe Introduction : Intelligence
artificielle / tpe Introduction : Intelligence artificielle / tpe
Dernières mises à jour
Robot agriculteur avec Naïo Technologies
Robot agriculteur avec Naïo Technologies
Naïo Technologies est une société spécialisée dans la conception de
robots au service de l'agriculture de demaine. Ces passionnés prpose
des robots de désherbage, des robots viticoles à chenilles, des robots
enjambeurs de planches ou de...
Lire la suite...
Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
Un peu sceptique, avouons le, car notre maison, notre «chez nous». Eh
bien ! nous n’avons pas forcement envie d’un intrus qui farfouille ou
pire qui gère nos habitudes intimes ! Mais laissez-vous prendre au jeu
de notre mise en scène ci-dessous et vous faire...
Lire la suite...
Une application Android pour centraliser vos actus Revue
Une application Android pour centraliser vos actus Revue
Revue est une application Android totalement gratuite et sans publicité
pour disposer de votre propre magazine digital en regroupant vos
centres d'intérêts. Les agrégateurs de contenus sont légion en apps que
ce soit sur Play Store ou Apple Store, la plupart...
Lire la suite...
L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
Voici un extrait d'un article de la Tibune : « Nous entrons dans l'âge
des machines » et pour l'individu, le citoyen, le salarié,
l'entreprise, l'État, cela sera une vague énorme. Dans un livre très
didactique, « La Chute de l'empire...
Lire la suite...
* Informations complémentaires
* Mentions légales
* JALIS : Agence web à Marseille - Création et référencement de sites
Internet18u
/
* Intelligence artificielle Adresse : Email :
www.Intelligenceartificielle.org
*
* Intelligence artificielle
* Nos prestations
* Nos archives
* Nos secteurs d'activité
* Plan du site
* Nos activités
* Technologie et innovation
* Robot agriculteur avec Naïo Technologies
* Nouvelles technologies, la domestique... La maison du futur
* Une application Android pour centraliser vos actus Revue
* L'intelligence artificielle, un avenir prometteur
* Assistant digital et intelligence artificielle
* L’outillage en Intelligence Artificielle
* Nos secteurs géographiques
* Paris
* Europe
* Nice
* Bordeaux
* France
* Marseille
Le 21e siecle connaît une révolution technologique, cognitive et
digital majeure. Les romans de science fiction ou d'anticipation semble
s'illustrer et prendre forme dans la vie quotidienne des individus,
notamment dans les pays économiquement avancés, en occident comme en
orient. L'intelligence artificielle suscite l'intérêts des capitaines
d'industrie comme d'éminents scientifiques ou philosophes. Outre les
questions et les interrogations, il s'agit parfois d'éthique.
L'intelligence artificielle est essentiellement liée à la puissance des
ordinateurs et leur évolution exponentielle. Les algorythmesperformants
alliés à la puissance de calcul désormais phénoménale permet de songer
à ce sujet sous divers angles, par fois alarmistes, parfois utopiques.
Ce site francophone intentionne de vous informer et partager des
connaissances, des évolutions, des actualités diverses et variées sur
le sujet de l'intelligence artificielle.
#Rss général Clubic pro
×
Connexion
Submit
____________________
oublié ?
____________________
oublié ?
S'identifier
Se connecter avec facebook
Inscription
clubic
* [ld+json] 0
+
+ Mes messages
+ Administration
+ Déconnexion
* Rechercher
____________________
* codes promo
+ Code Promo Amazon
+ Code Promo Boulanger
+ Code Promo GrosBill
+ Code Promo Priceminister
+ Code Promo Asos
+ Code Promo Zalando
+ Code Promo La Redoute
+ Code Promo Nike
+ Code Promo Sarenza
+ Code Promo Spartoo
+ Code Promo Adidas
+ Code Promo Kiabi
+ Code Promo Sephora
+ Code Promo Showoomprivé
+ Code Promo Voyages SNCF
+ Code Promo Auchan
* comparateur
+ Ordinateur
+ Ordinateur Portable
+ PC Gamer
+ Apple Mac
+ Apple MacBook
+ Ultrabook
+ Tablette
+ Chromebook
+ Netbook
+ Apple iPad
+ Smartphone
+ Smartphone Android
+ Apple iPhone
+ Apple iPhone 7
+ Appareil photo numérique
+ Apple iPhone 7 Plus
+ Appareil photo reflex
+ Montre connectée
+ Appareil photo bridge
+ TV
+ Gopro
+ TV LED
+ TV 3D
+ TV 4K
+ PS4
+ Xbox One
+ PS4 Pro
+ Imprimante
+ Disque Dur
+ Disque Dur SSD
+ Disque Dur externe
+ Casque Audio
+ GPS
+ Gros Electroménager
+ Casque Bluetooth
+ Petit Electroménager
* télécharger
+ Logiciels Windows
+ Logiciels Mac OSX
+ Applications Android
+ WinRAR
+ Winzip
+ 7-Zip
+ Adobe Reader
+ VLC
+ iTunes
+ Skype
+ WhatsApp
+ Google Chrome
+ Mozilla Firefox
+ Adobe Flash Player
+ LibreOffice
+ OpenOffice
+ Microsoft Office 2016
+ Adobe Photoshop
+ Gimp
+ Photofiltre
+ Google Sketchup
+ Daemon Tools Lite
+ IDM - Internet Download Manager
+ Vuze
+ Windows 10
+ CCleaner
+ AdwCleaner
+ Avast Antivirus
* bons plans
* vidéos
* forum
Soldes Hiver 2018
* Soldes d'hiver 2018
* CES 2018
* Tests |Dossiers |Comparatifs
* Guides d'achat
* Comparatif Antivirus
* Jeux Concours
* iOS 10
* Android
* Test Honor 8
* Comment choisir votre matériel ?
* PC Clubic
* iPhone SE
* Actualités
* Smartphones
* Meilleurs Smarphones
* Forfait RED SFR
Soldes Hiver 2018
* Clubic Tech
* Technologies d'avenir
Par La Rédaction Clubic
le dimanche 06 août 2017
L'intelligence artificielle va-t-elle mettre les designers de jeu vidéo au
chômage ?
Commenter (19) Partager Tweeter
Les évolutions que permet l'avènement de l'intelligence artificielle
vont, selon les plus pessimistes, voler du travail à de nombreuses
personnes. Des études estiment qu'entre 10 % et 50 % des emplois seront
réalisés par des robots vers 2050, bien qu'il soit impossible de
connaître ces chiffres avec certitude. Même certains domaines qui
semblaient moins à risque pourraient être complètement révolutionnés
par cette nouveauté.
Le constructeur de cartes graphiques Nvidia, sur son blog officiel, a
dévoilé ce que pourrait faire l'intelligence artificielle dans le
domaine de la création de jeux vidéo. Et on vous le dit tout de suite :
les graphistes et les animateurs risquent de ne pas être contents.
Quelques minutes de vidéo suffisent pour créer un personnage
Les animations des personnages de jeux vidéo sont de plus en plus
complexes et précises et dès lors qu'un jeu est mal animé, il est
largement critiqué : il suffit de voir les retours de Mass Effect :
Andromeda pour s'en rendre compte. Nvidia aurait une solution qu'elle a
présentée début août 2017 au salon SIGGRAPH 2017 : utiliser
l'intelligence artificielle et le machine learning pour créer les
animations 3D.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/lDzrfdpGqw4
En s'associant avec le studio Remedy à qui l'on doit Max Payne ou
encore Quantum Break, Nvidia va développer un nouveau système. L'idée
est de réduire le temps de travail et, surtout, la quantité de vidéo
capturée pour réaliser les animations. Nvidia estime qu'avec seulement
5 minutes de vidéo qui alimenteraient l'intelligence artificielle, il
sera possible de créer l'intégralité des animations nécessaires au jeu,
y compris les expressions faciales.
Plus de PNJ et des images plus précises et réalistes
La technique développée par Nvidia permettrait également de réaliser
des animations 3D sur la seule base d'une source audio. Une révolution
qui permettrait aux studios de réduire les coûts de production et le
temps nécessaire au développement des graphismes des PNJ, les
personnages secondaires, mais également des personnages principaux :
les graphistes aidés par l'intelligence artificielle auront beaucoup
moins de travail pour créer un jeu parfait.
En outre, l'IA permettrait de mieux gérer les ombres et de les créer de
manière plus réaliste sur la seule base d'une image partielle, ainsi
que d'avoir des images plus nettes en améliorant le filtre
anticrénelage ; le tout en nécessitant moins de ressources matérielles.
Les robots vont-ils vous piquer votre travail ?
Les graphistes et animateurs 3D ne sont pas les seuls concernés par
l'émergence d'une intelligence artificielle capable d'automatiser ou
d'améliorer des pratiques que les humains ont mis des années à
maîtriser.
Le site anglophone Will robots take my job? propose d'estimer la
probabilité que votre métier soit réalisé par des robots ou des IA dans
un futur plus ou moins proche. A la rédac, notre métier a un taux de
risque de 3,8%. Et le vôtre ?
* Pour trouver une recette, faites appel à l'intelligence
artificielle
* L'intelligence artificielle de Google DeepMind apprend à se
déplacer
* L'intelligence artificielle va booster l'imagerie médicale
* Google rachète Kaggle spécialisé dans l'intelligence artificielle
* Dyson : l'intelligence artificielle dans tous vos appareils
électroménagers ?
Modifié le 07/08/2017 à 08h42
Commenter (19) Partager Tweeter
Commentaires
____________________
Ok
Découvrez aussi :
Carte graphique, mémoire, connectique... Comment choisir un PC gamer ?
Carte graphique, mémoire, connectique... Comment choisir un PC gamer ?
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Clubic Budget : une maison connectée pour moins de 500€
Mon ordinateur est lent : que faire ?
Mon ordinateur est lent : que faire ?
Guide d'achat : quel smartphone à moins de 250 euros ?
Guide d'achat : quel smartphone à moins de 250 euros ?
Green Tech : notre sélection de produits high-tech & écologiques !
Green Tech : notre sélection de produits high-tech & écologiques !
Qu'est-ce que le Bitcoin ?
Qu'est-ce que le Bitcoin ?
Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque
Smartphones Samsung : le top 10 des téléphones de la marque
Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir
Sélection : 5 drones pas cher pour se faire plaisir
Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS
Muscler son cerveau : 20 applications éducatives pour Android et iOS
Tech Mag Pro Mon compte Infos légales Publicité CGU Charte de
Confidentialité / Cookies Nous contacter © M6 WEB 2016
[55157?limit=1&phint=website=clubic]
#publisher Objetconnecte.com » Flux Objetconnecte.com » Flux des
commentaires alternate alternate
(Recherche) ____________________
* Devenir Annonceur
* Etudes, Ateliers et Formations
+ Atelier Idéation / Creative Process
+ Petit déjeuner connecté
+ Cahier des tendances
o Cahier des tendances Retail Connecté
o Cahier des tendances Santé Connectée
+ Formation Internet des objets
o Formation Internet des objets « Enjeux et opportunités »
o Formation Internet des objets « De l’idée à l’objet »
* Evénementiel connecté
+ Conférences et séminaires
o Objet connecté
o Retail connecté
o Santé connectée
+ Espaces Connectés
o Bureau du futur
o Maison du futur
o Hôpital du futur
o Hôtel du futur
+ Journée innovation
o Animation Imprimante 3D
o Animation Drones
o Animation Objets Connectés
o Animation Réalité Virtuelle
o Animation Robots
+ Autres
o Animations Innovantes
o Animations Stands / Salons
o Animations Soirées d’Entreprises
(Recherche) ____________________
Newsletter ! ____________________ (OK) Leave this field empty if you're
human: ____________________
Objetconnecte.com Objetconnecte.com Le mag des pros de l'internet des
objets
* Business
+ Agriculture
+ Commerce
o Distributeur
o E-Commerce
o Retail
+ Transports
+ Loisir
+ Maison Connectée
+ Mode et accessoires
+ Multimédia
+ Paiement
+ Robotique
+ Sport
Nvidia va équiper les voitures autonomes de Nvidia, Uber et
Volkswagen
Nvidia va équiper les voitures autonomes de Nvidia, Uber et Volkswagen
15 janvier 2018
+ Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque
d’innovation ?
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque
d’innovation ?12 janvier 2018
+ Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée12 janvier 2018
+ Volocopter : Le drone taxi d’E-Volo fabriqué avec Intel
Volocopter : Le drone taxi d’E-Volo fabriqué avec Intel10 janvier
2018
* Smart City
Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à
Singapour
Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à Singapour
27 novembre 2017
+ Smart City : Cisco met sur la table 1 milliard de dollars pour
aider les municipalités
Smart City : Cisco met sur la table 1 milliard de dollars pour
aider les municipalités21 novembre 2017
+ Bill Gates investit 80 millions de dollars dans un projet de
Smart City
Bill Gates investit 80 millions de dollars dans un projet de
Smart City13 novembre 2017
+ Taxis volants : Uber établit un partenariat avec la NASA pour
conquérir le ciel
Taxis volants : Uber établit un partenariat avec la NASA pour
conquérir le ciel9 novembre 2017
+ Dublin veut devenir une ville intelligente grâce au NB IoT
Dublin veut devenir une ville intelligente grâce au NB IoT27
octobre 2017
+ Seabubbles : le test des taxis « volants » sur la Seine n’aura
pas lieu
Seabubbles : le test des taxis « volants » sur la Seine n’aura
pas lieu24 octobre 2017
+ Smart City : Alphabet va tester ses technologies à Toronto
Smart City : Alphabet va tester ses technologies à Toronto23
octobre 2017
* Industrie 4.0
Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées avec
assistant vocal
Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées avec assistant
vocal
8 janvier 2018
+ Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 20182
janvier 2018
+ Les investissements dans l’IoT dépasseront 1000 milliards de $
en 2020
Les investissements dans l’IoT dépasseront 1000 milliards de $ en
202011 décembre 2017
+ Réalité augmentée : Dhollandia collabore avec PTC et prépare
la maintenance du futur
Réalité augmentée : Dhollandia collabore avec PTC et prépare la
maintenance du futur6 décembre 2017
+ Automatisation du travail : 14 % de la main d’oeuvre impactée
d’ici 2030
Automatisation du travail : 14 % de la main d’oeuvre impactée
d’ici 203029 novembre 2017
+ Blockchain : IOTA va lancé une marketplace de données pour
l’IoT
Blockchain : IOTA va lancé une marketplace de données pour
l’IoT29 novembre 2017
+ Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à
Singapour
Nokia veut faciliter le développement d’applications IoT à
Singapour27 novembre 2017
* E-Santé
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents connectée
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents connectée
12 janvier 2018
+ La Poste eSanté : un carnet de santé numérique présenté au CES
2018
La Poste eSanté : un carnet de santé numérique présenté au CES
20189 janvier 2018
+ Le Nokia Sleep analyse votre sommeil et éteint la lumière
quand vous dormez, bonne nuit !
Le Nokia Sleep analyse votre sommeil et éteint la lumière quand
vous dormez, bonne nuit !9 janvier 2018
+ Apple Watch : Apple développerait son propre
électrocardiogramme
Apple Watch : Apple développerait son propre
électrocardiogramme26 décembre 2017
+ Le 39Bis, le laboratoire dédié à la e-santé lancé par Sanofi
Le 39Bis, le laboratoire dédié à la e-santé lancé par Sanofi7
décembre 2017
+ Un électrocardiogramme pour Apple Watch arrive sur le marché
Un électrocardiogramme pour Apple Watch arrive sur le marché4
décembre 2017
+ IA Santé Challenge : Les laboratoires Pierre Fabre défient les
startups
IA Santé Challenge : Les laboratoires Pierre Fabre défient les
startups30 novembre 2017
* Tech
+ Beacon
+ Composants
+ O.S
+ Réseaux
+ Sécurité
Objenious : Stéphane Allaire met la géolocalisation LoRa au coeur
de l’IoT
Objenious : Stéphane Allaire met la géolocalisation LoRa au coeur de l’IoT
15 janvier 2018
+ Produits IoT : UFC Que choisir assigne en justice Amazon et la
Fnac
Produits IoT : UFC Que choisir assigne en justice Amazon et la
Fnac11 janvier 2018
+ Qualcomm se concentre sur l’Internet des Objets au CES 2018
Qualcomm se concentre sur l’Internet des Objets au CES 20189
janvier 2018
+ Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées
avec assistant vocal
Amazon Alexa : Vuzix lance les premières lunettes connectées avec
assistant vocal8 janvier 2018
* Ecosystème
+ Startups Tour
+ Accelerateur & Incubateur
+ Crowdfunding
+ Evénement
+ Fusion-acquisition
+ Levée de fonds
+ Partenariat
Bilan du CES 2018 : plus de produits, moins de surprises
Bilan du CES 2018 : plus de produits, moins de surprises
15 janvier 2018
+ Nvidia va équiper les voitures autonomes de Nvidia, Uber et
Volkswagen
Nvidia va équiper les voitures autonomes de Nvidia, Uber et
Volkswagen15 janvier 2018
+ Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque
d’innovation ?
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque
d’innovation ?12 janvier 2018
+ Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents
connectée12 janvier 2018
* Etudes
+ Marché
+ Usage
+ Monde
+ Europe
+ France
Bilan du CES 2018 : plus de produits, moins de surprises
Bilan du CES 2018 : plus de produits, moins de surprises
15 janvier 2018
+ French Tech au CES 2018 : entre réussites critiques et combat
des chefs
French Tech au CES 2018 : entre réussites critiques et combat des
chefs12 janvier 2018
+ Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en
2017
Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en 20173
janvier 2018
+ Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 20182
janvier 2018
* Services
+ Ateliers et formations
o Petit déjeuner connecté
o Atelier Idéation / Creative Process
o Formation Internet des objets
+ Événementiel connecté
o Conférences et séminaires
o Espaces Connectés
o Journée innovation
* Guide IoT
+ Qu’est-ce qu’un objet connecté ?
+ Prototypage
+ Idéation
+ Financements
+ Droit et propriété intellectuelle
+ Commercialisation & distribution
+ Un premier objet, et après ?
+ Les métiers de l’IoT
* Plateformes IoT
+ Docapost IoT
+ Telit
+ Amazon Web Services
+ Intel
+ IBM Watson IoT
+ Objenious
+ Orange Live Objects
+ Eurotech France
+ Spinalcom
+ Cumulocity GMBH
+ ThingWorx – PTC
Accueil > Business > Robotique > Intelligence artificielle : où en
sommes-nous ?
intelligence artificielle une
Intelligence artificielle : où en sommes-nous ?
Gaetan R 29 août 2017 Robotique, Tendances Ecrire un commentaire
Bien des films en ont fait le centre de leur scénario, notamment I
Robot, AI ou encore le célèbre Terminator. L’ intelligence artificielle
est de plus en plus présente dans nos vies quotidiennes.
À petite échelle, commençons avec les smartphones. En effet, il nous
suffit de demander aux logiciels installés sur nos appareils de nous
trouver une recette, un magasin ouvert, notre chemin ou encore la
météo. Juste avec la voix. Banal aujourd’hui, pourtant inimaginable il
y a encore 10 ans.
La rencontre entre musique et intelligence artificielle
C’est une autre dimension qui s’installe plus récemment avec Taryn
Southern. L’artiste, connue pour avoir participé à l’émission American
Idol en 2004, a en effet produit son album avec un robot doté d’une
intelligence artificielle. N’ayant que très peu de compétences
instrumentales, elle a choisi de s’allier à Amper. Cette intelligence
artificielle a été conçue par une équipe de musiciens et d’ingénieurs.
C’est une grande première dans le milieu musical, puisqu’Amper a
réalisé la partie instrumentale de A à Z. Impressionnant !
Cependant, la chanteuse a quand même tenu à clarifier qu’elle donnait
ses instructions et que l’AI suivait ses directives, comme le choix des
instruments ou le tempo.
Une évolution qui pourrait changer la vie d’artistes qui vivent un
véritable enfer pour se faire connaître, notamment avec les levées
d’argent nécessaires à l’élaboration d’un projet, l’apprentissage
parfait d’un instrument ou encore l’acquisition de toutes les notions
musicales requises pour parvenir à l’enregistrement final.
De nombreux domaines à explorer
futur intelligence artificielle
Au-delà de la musique, le cinéma traite le sujet de manière
sensationnelle, notamment avec des robots envahisseurs. Les chercheurs
et scientifiques cherchent à rassurer le public en mettant au clair
leurs intentions. L’intelligence artificielle serait une aide sans
précédent pour l’homme, au quotidien. Par exemple, en supprimant les
tâches répétitives, notamment ménagères ou encore en s’imprégnant de
nos habitudes et en nous surprenant avec des petits rappels du type «
la révision de la voiture doit être faite ». L’ intelligence
artificielle serait donc mise au point comme une véritable assistance
au quotidien, une partenaire.
Dans de nombreux domaines, l’aide serait utile, particulièrement au
niveau de l’arbitrage sportif, même si la vidéo tranche déjà de
nombreuses décisions. En effet, l’intelligence est une capacité
humaine, car nous sommes dotés de sensibilité. Les émotions perturbent
un raisonnement rationnel. Grâce à l’ intelligence artificielle, tout
serait exact et donc indiscutable.
De nombreux tests ont été effectués, notamment dans le poker avec l’
intelligence artificielle Libratus. Une expérience assez perturbante
pour les joueurs puisque la machine apprend très vite et sait bluffer !
Du jamais vu.
En matière d’intelligence artificielle plus douce, Daniel Negreanu
avait participé au projet STACKED, jeu qui permet de perfectionner son
jeu en jouant contre un ordinateur. Cependant le joueur avait déclaré
que rien ne valait un jeu humain.
Les objets connectés, l’avenir de l’ intelligence artificielle ?
Petit à petit, les grands groupes s’immiscent dans nos vies
quotidiennes via des objets intelligents. En prenant l’exemple d’Amazon
et son « Echo », nous découvrons un véritable assistant personnel,
répondant au nom d’Alexa. La fonction première d’Echo est de diffuser
de la musique, cependant il est possible de converser avec la machine,
qui vous donnera les infos du jour, la météo… Il est également possible
de tenir une discussion, certes basique, mais intéressante – pour un
robot. Apple n’a évidemment pas dit son dernier mot et a présenté
dernièrement sa propre version d’Echo, HomePod.
Cependant, la firme américaine a déclaré que leur dernier appareil
serait uniquement axé sur la musique et sera « une nouvelle façon
d’écouter la musique, une approche complètement différente ». HomePod
devrait être commercialisé en décembre prochain. Affaire à suivre donc
…
Contenu proposé par Maria D.
* 136partages
* Facebook
* Twitter
* LinkedIn
Sources & crédits Source : - Crédit : Photos : Pixabay
assistant vocal Robot 2017-08-29
Gaetan R
Tags assistant vocal Robot
SUR LE MÊME SUJET (OU À PEU PRÈS)
bilan du ces 2018 las vegas
Bilan du CES 2018 : plus de produits, moins de surprises
15 janvier 2018
apple watch classement 2017
Apple Watch : 20 millions d’unités possiblement vendues en 2017
3 janvier 2018
technologies iot 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
2 janvier 2018
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs
obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Nom * ______________________________
Adresse de messagerie * ______________________________
Laisser un commentaire
Suivez-nous
Twitter Facebook Google+ LinkedIn RSS
Rejoignez notre communauté de 50 000 professionnels
* Populaires
* Récents
* Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l'année 2018
Les cinq technologies IoT à suivre au cours de l’année 2018
* Robot sexuel : une machine particulièrement sensible au piratage
Robot sexuel : une machine particulièrement sensible au piratage
* CES 2018 : les quatre tendances attendues au salon de Las Vegas
CES 2018 : les quatre tendances attendues au salon de Las Vegas
* Somfy annonce Outdoor Camera, une caméra dissuasive
Somfy annonce Outdoor Camera, une caméra dissuasive
* Byton dévoile son concept car capable de devancer Tesla
Byton dévoile son concept car capable de devancer Tesla
[bilan-du-ces-2018-las-vegas-110x75.jpg]
Bilan du CES 2018 : plus de produits, moins de surprises
[stephane-allaire-objenious-e1516022486506-110x75.jpg]
Objenious : Stéphane Allaire met la géolocalisation LoRa au coeur de
l’IoT
[nvidia-ces-2018-annonce-110x75.jpg]
Nvidia va équiper les voitures autonomes de Nvidia, Uber et Volkswagen
[ces-2018-montres-connectees-manque-innovation-110x75.jpg]
Montres connectées au CES 2018 : pourquoi un tel manque d'innovation ?
[colgate-kolibree-apple-ces-110x75.jpg]
Kolibree séduit Colgate et Apple avec sa brosse à dents connectée
Février
Fira Gran Via Av. Joan Carles I, 64, 08908 L'Hospitalet de Llobregat,
Barcelona, Espagne
26fev - 1marfev 260 \h 00 \02\00\2mar 1- 0 \h 00 \03\00\3Mobile World
Congress 2018 : Le salon grand public européen
Détails de l'événement
Le Mobile World
Voir plus
Détails de l'événement
Le Mobile World Congress 2018 se tiendra à Barcelone du 26 au 1er mars
2018. Cet événement d’envergure international est incontournable pour
celui qui veut suivre de près l’actualité High Tech.
Fira Barcelona accueillera une fois de plus le Mobile World Congress
2018. Auparavant le théâtre exclusif des nouveautés smartphone, le MWC
est devenu un des salons européens les plus appréciés par les acteurs
de l’IoT grand public et professionnel.
Grands groupes et startups font le déplacement pour présenter des
objets connectés novateurs prenant place dans la maison connectée. Les
groupes industriels présentent les avancées en matière de solutions
pour les villes intelligentes, mais surtout les technologies de
télécommunications de demain comme la 5G.
Le salon qui accueillait 108 000 visiteurs en 2017 devrait encore une
fois être marqué par les annonces des constructeurs comme Samsung, LG,
Intel, ou encore Peugeot.
Heure
Février 26 (Lundi) 0 h 00 min - Mars 1 (Jeudi) 0 h 00 min
Location
Fira Gran Via
Av. Joan Carles I, 64, 08908 L'Hospitalet de Llobregat, Barcelona,
Espagne
Calendrier GoogleCal
Un Apéro Connecté ça vous dit ?
IFRAME:
https://player.vimeo.com/video/172713836?theme=none&wmode=opaque
Contactez-nous. / Mentions légales.
© Copyright Publithings 2018, Paris 75010, Tous droits réservés.
* 136partages
* Partage
* Partage
* Partage
* Partage
* Partage
* Partage
* Google+
* Pinterest
* Partage
* Digg
* Del
* StumbleUpon
* Tumblr
* VKontakte
* Print
* Email
* Flattr
* Reddit
* Buffer
* Love This
* Weibo
* Pocket
* Xing
* Odnoklassniki
* ManageWP.org
* WhatsApp
* Meneame
* Blogger
* Amazon
* Yahoo Mail
* Gmail
* AOL
* Newsvine
* HackerNews
* Evernote
* MySpace
* Mail.ru
* Viadeo
* Line
* Flipboard
* Comments
* Yummly
* SMS
* Viber
* Telegram
* Subscribe
* Skype
* Facebook Messenger
* Kakao
* LiveJournal
* Yammer
* Edgar
(BUTTON) x
Send this to a friend
Courriel ____________________E-mail destinataire ____________________
(Submit) Envoyer (Submit) Annuler
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience
sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous
considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Roadmap to business : l'intelligence artificielle dans votre entreprise
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Robotique, IA et business : tout ce que les humains doivent en savoir
Technologie : Les technologies d'automatisation et d'intelligence
artificielle font exploser un domaine jusqu'alors réservé à certains
seulement. Le marché de la robotique, qui devrait dépasser les 135
milliards de dollars dans deux ans, peut-il vous intéresser ? Voici un
guide de la technologie et des tendances.
la rédaction de ZDNet
Par Greg Nichols, ZDNet.com | Jeudi 09 Novembre 2017
Suivre @zdnetfr
Une sorte de robot a existé pendant le dernier demi-siècle : les
Goliaths à bras bombés qui dominaient (et dominent encore le plus
souvent) les lignes d'assemblage industrielles. Ces robots industriels
sont monotâches - construits pour repérer ou ajouter des éléments dans
le cadre d'un processus de fabrication défini. Ils ne sont pas sexy,
mais dans la seconde moitié du XXe siècle, ils ont transformé la
fabrication industrielle et, avec elle, le paysage de la main-d'œuvre
peu qualifiée dans une grande partie des États-Unis, de l'Asie et de
l'Europe.
Vous avez probablement entendu beaucoup parler des robots et la
robotique au cours des deux dernières années. C'est parce que pour la
première fois depuis les débuts de l'Unimate de General Motors (1961),
considéré comme le premier robot industriel, cette discipline est en
passe de transformer à nouveau les économies mondiales. Et cette fois
l'impact sera beaucoup plus large. Beaucoup plus important.
Aujourd'hui, les robots déménagent dans les bureaux, les hôpitaux et
les écoles - des environnements non industriels - ainsi que dans les
entrepôts et les petits centres de fabrication. Et de plus en plus, ils
parcourent nos routes et nous survolent. Et il s'agit là seulement de
quelques domaines où les robots gagnent rapidement en traction, en
réalisant le travail plus efficacement, de manière fiable et pour moins
d'argent que précédemment.
Cela provoque beaucoup d'enthousiasme, et beaucoup d'inquiétudes. Sans
compter que le rythme étonnant du développement de cette industrie
soulève de nombreuses questions. Ce guide, écrit pour les
professionnels, aborde ces grandes questions. Il vous fournira le
contexte pour vous décider à adopter, ou non, ces technologies. Cela
vous donnera également un aperçu d'une industrie qui devrait dépasser
les 135,4 milliards de dollars de revenus d'ici 2019, et dont la
pertinence pour le commerce et la vie quotidienne dans les prochaines
décennies ne peut être surestimée.
Qu'est-ce qu'un robot ?
Les geeks de la robotique débattent de cette question depuis des
lustres autour d'un verre. Et personne n'a encore convaincu personne.
Et cela parce que toutes les définitions sont trop rigide ou trop
générale.
Votre machine à laver est-elle un robot ? Une voiture haut de gamme
moderne, qui utilise des milliers de processus pour fonctionner sans
que le conducteur en ait conscience, est-il un robot ? En vérité, c'est
un peu comme la définition de la pornographie par le juge Potter
Stewart : vous reconnaissez un robot lorsque vous en voyez un.
Besoin d'une meilleure définition ?
Un robot est une machine programmable qui interagit physiquement avec
le monde qui l'entoure et est capable de mener une série complexe
d'actions de manière autonome ou semi-autonome.
Pourquoi ce domaine a-t-il beaucoup avancé ces dernières années ?
Il y a quatre raisons:
* La baisse du prix des capteurs
* Le développement de l'open source
* Le prototypage rapide
* La convergence de technologies disparates
Les Capteurs
La demande pour une informatique capable de mobilité a été une aubaine
pour le développement de la robotique, entraînant une baisse des prix,
des progrès rapides et la miniaturisation de la technologie des
capteurs. Les accéléromètres ont pu coûter des centaines d'euros pièce.
Désormais chaque smartphone peut mesurer l'accélération, capturer des
vidéos étonnantes, réparer l'emplacement géographique de l'utilisateur
et proposer de le guider, s'interfacer avec d'autres appareils et
émettre via plusieurs bandes de spectre. Donc les robots ont profité de
tout cela et possèdent désormais des fonctionnalités identiques.
L'omniprésence de l'IoT est un autre levier. D'ici 2025, il y aura 100
milliards d'appareils connectés à l'Internet des objets, générant des
revenus de 10 milliards de dollars. Pour la première fois, les capteurs
qui capturent et envoient des données liées à la pression, au couple et
à la position sont très peu onéreux. Ce qui entraîne là aussi une
explosion du développement de la robotique.
De même, les prix des capteurs lidar et infrarouges, auparavant
l'équipement de détection le plus coûteux pour les robots auto-guidés,
ont chuté de 90% grâce en grande partie au développement agressif des
voitures autonomes de Google Waymo et consort.
Et les caméras 3D, qui étaient inaccessibles à tous sauf aux équipes de
R&D les plus soigneusement financées et les titans hollywoodiens, sont
maintenant disponibles gratuitement grâce à un travail intelligent avec
les algorithmes.
Les développements de l'Open Source
En 2009, un document présenté à la Conférence Internationale IEEE sur
la Robotique et l'Automatisation (ICRA - International Conference on
Robotics and Automation) a présenté le système d'exploitation robotique
(ROS - Robotic Operating System) au monde. ROS est le premier OS
standard pour le développement de la robotique. Il se trouve également
être gratuit, open source et intrinsèquement flexible, libérant les
développeurs de la tâche chronophage de développer un système
d'exploitation à partir de rien.
Il existe de nombreux utilisateurs d'open source dans l'informatique
personnelle, mais parce que les environnements opérationnels
propriétaires comme Windows ont atteint un public important en premier,
les systèmes open source ont toujours été des alternatives. Ce n'est
pas le cas avec la robotique, où l'open source est maintenant la norme,
ce qui entraîne une véritable transe du développement communautaire.
Open Robotics, qui dirige le développement de ROS, a également dévoilé
un simulateur de robotique appelé Gazebo qui permet aux ingénieurs de
tester les robots dans la réalité virtuelle sans risquer des crashs
matériels.
Quelle ont été les influences respectives de ROS et Gazebo ? Sur les 23
équipes en compétition au DARPA Robotics Challenge, 18 ont utilisé des
robots fonctionnant sur ROS et 14 ont utilisé Gazebo pour tester leurs
concurrents humanoïdes dans des environnements virtuels.
Et la preuve finale de l'engouement repose sur l'investissement. En
2015, plus de 150 millions de dollars ont été versés par les Venture
Capitalist aux entreprises qui développent des robots qui fonctionnent
sur ROS.
Le prototypage rapide
Bien que nous devions encore attendre pour voir si les imprimantes 3D
changeront fondamentalement la façon dont (et où) les biens de
consommation sont fabriqués, l'impact de la fabrication additive sur le
développement de la robotique est déjà énorme. "L'impression 3D permet
au créateur de passer d'un concept abstrait à un produit réel en
quelques heures (ou jours)" affirme Robotics Tomorrow, qui suit cette
industrie.
Les imprimantes 3D installés dans les Fablab et les départements
d'ingénierie des universités, dont certaines permettent l'impression
multi-matériaux ou encore en métal, ont considérablement abaissé la
barrière à l'entrée pour le développement de la robotique. Besoin de
preuve ? Il suffit de vérifier le nombre de projets de robotique en
direct sur Kick Starter (1725 à l'heure où nous traduisons ces lignes).
Lorsque les ingénieurs peuvent fabriquer des prototypes de composants
dans leur atelier, l'innovation suit.
La convergence de la technologie
Tout comme la baisse du prix des capteurs, l'énorme succès de
l'informatique mobile (en premier lieu les smartphones) a stimulé les
progrès de la reconnaissance des voix et des objets, qui ont des
applications évidentes en robotique. Les capteurs de jeu 3D aident les
robots à naviguer dans l'encombrement d'un monde humain non structuré.
Et des entreprises comme Google, Amazon et Apple ont travaillé dur en
présentant des plates-formes de Intelligence Artificielle encore
faibles et limitées (weak AI ou narrow AI), mais désormais présentes en
ligne et dans les maisons.
Tout cela est accompagné d'une augmentation de la puissance de calcul
prévisible d'une année à l'autre, par l'arrivée du cloud computing et
de la technologie IoT. Mixez le tout ensemble et vous pouvez voir que
de nombreuses technologies que les roboticiens ont attendu pendant des
lustres ont mûries ces dernières années.
Quels types de robots transforment actuellement le monde ?
Il y en a de beaucoup de catégories différentes, mais vous devriez
connaître ces principales :
* Les robots collaboratifs
* Les robots de télé-présence
* L'automatisation de l'entreposage et de la logistique
* Les robots de santé
* Les véhicules autonomes
Les robots collaboratifs (la cobotique)
Une nouvelle génération de robots collaboratifs est apparue ces
dernières années. Contrairement aux lourds robots industriels du 20ème
siècle, ces robots collaboratifs, dont la plupart ont un ou plusieurs
bras articulés, sont flexibles et facilement reprogrammables à la
volée. Et de nombreux modèles apprennent en observant les humains
démontrer leurs tâches.
La principale caractéristique qui fait que les robots collaboratifs
d'entreprises tels que Universal Robots, Rethink Robotics et ABB sont
sûrs, c'est leur capacité à éviter les collisions et, en utilisant des
capteurs de couple de haute précision, de reconnaître lorsqu'ils
rencontrent quelque chose ou quelqu'un d'inattendu.
Cette capacité permet aux robots de fonctionner en dehors des cages de
sécurité et à côté des humains, ce qui ouvre un nouveau potentiel de
productivité pour les fabricants industriels. Les robots peuvent
apprendre des tâches complexes et agir ensuite comme une deuxième paire
de doigts pour augmenter les capacités des travailleurs qualifiés -
donc la désignation "collaborative".
Pourquoi cela change tout ?
L'automatisation s'impose dans les industries telles que la fabrication
d'automobiles et d'électronique et fait à présent des incursions dans
les entrepôts et le secteur de la logistique. Au fur et à mesure que
les prix des plates-formes polyvalentes de gestion des tâches
s'écroulent, les fabricants des petites et moyennes entreprises
commencent à utiliser des robots. Malgré cela, un avenir plausible où
des robots remplaceraient entièrement les travailleurs est encore loin.
Et en attendant, la question de la sécurité est encore un sujet
sensible.
Le marché des robots collaboratifs pourrait atteindre 3,3 milliards de
dollars d'ici 2022.
Les robots de télé-présence
Les robots de télé-présence, qui ont été une nouveauté il y a quelques
temps déjà, commencent à se développer et rencontrent une utilisation
plus large. Il en existe plusieurs types différents, des modèles
simples comme Double, qui sont en fait des iPads sur roues, jusqu'aux
modèles Ava 500 d'iRobot. Comptez alors 30.000 dollars.
Pourquoi cela change tout ?
Dans la plupart des secteurs, il existe un segment croissant de
travailleurs contractuels et de freelance qui ne peuvent pas être au
bureau à plein temps. Les robots de télé-présence offrent une
alternative étonnamment adéquate pour être physiquement présent. J'ai
eu l'occasion d'essayer quelques modèles, et la possibilité de naviguer
dans le bureau différencie vraiment l'expérience d'un simple appel
Skype.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/hVviDvsBQ78
Vidéo de démonstration du robot collaboratif Ava 500 de iRobot
Le marché des robots de télé-présence pourrait atteindre 8 milliards de
dollars d'ici 2023.
Entrepôt et logistique
Parmi toutes les catégories de robots couvertes dans ce dossier, ceux
situés dans les entrepôts et plus généralement le champs de
l'automatisation logistique ont l'impact le plus important sur le
commerce mondial en ce moment.
Pourquoi? Une réponse : Amazon. En 2012, Amazon a acheté Kiva Systems,
qui fabrique des systèmes d'automatisation pour les entrepôts, pour 775
millions de dollars. Amazon peut désormais automatiser en un jour ses
centres logistiques. De quoi laisser le reste du marché du retail
mondial loin derrière.
Aujourd'hui, il serait difficile de trouver un détaillant avec des
aspirations à faire du commerce électronique qui ne réorganise pas ses
opérations dans le but d'automatiser. Mais l'acquisition de Kiva en
2012 a laissé un énorme trou dans la compétition des acteurs. Kiva
était le principal fournisseur de solutions de logistique d'entrepôt,
et de grandes entreprises comme Staples, Walgreens et Gap s'appuyaient
(déjà) sur sa technologie.
Enfin, plusieurs entreprises de robotique proposent des produits de
logistique au marché, comblant le trou laissé par l'acquisition de Kiva
et prolongeant la promesse de l'entrepôt automatisé pour les
détaillants de petite et moyenne taille.
Certaines des solutions proposées sont particulièrement spécifiques,
comme des chariots autoguidés qui peuvent se déplacer rapidement et de
manière autonome entre les stations d'emballage. D'autres sont plus
complets, englobant des kilomètres de tapis de transport, et des
milliers de robots cueilleurs et ramasseurs.
Pourquoi cela change tout ?
C'est un peu comme demander pourquoi était le conteneur a tout changé
il y a quelques années : parce qu'il a complètement transformé le
fonctionnement du commerce mondial. Les ventes mondiales de robots
d'entreposage et de logistique ont atteint le chiffre d'affaires de 1,9
milliard de dollars en 2016. En 2021, selon une prévision du cabinet de
recherche Tractica, le marché atteindra 22,4 milliards de dollars.
La santé
Le secteur en plein essor de la chirurgie robotique est dominé par
Intuitive Surgical, qui commercialise le système chirurgical da Vinci.
Des centaines de milliers de chirurgies sont maintenant réalisées avec
des systèmes da Vinci chaque année - pratiquement tous les patients
prostatiques qui le peuvent optent pour cela - et la chirurgie
robotique a rapidement dépassé le seuil d'adoption critique. Intuitive
Surgical a maintenant une capitalisation de 18,2 milliards de dollars.
Les robots chirurgicaux vont jouer un rôle beaucoup plus important dans
les soins de santé dans les années à venir. Auris Surgical, fondé par
le cofondateur d'Intuitive Surgical, Fred Moll, a recueilli un
demi-milliard de dollars de fonds, même si l'entreprise n'a pas encore
de produit sur le marché.
Mais la chirurgie n'est pas le seul domaine par lequel les robots
entrent dans le monde de la santé. Les robots d'assistant personnel,
tels que les modèles développés par Aldebaran, devraient probablement
apparaître rapidement dans les maisons de retraite, en particulier dans
les pays où le vieillissement important, comme le Japon.
Toyota a créé l'Institut de recherche Toyota (1 milliard de dollars de
financement) il y a quelques années. Il développe actuellement des
robots qui peuvent fonctionner dans des environnements non structurés
et semi-structurés, comme les hôpitaux et autres établissements de
soins.
Et des robots tels que le TUG d'Aethon déplacent déjà des fournitures
dans les couloirs de linoléum des hôpitaux tandis que les solutions de
téléprésence robotisées aident à connecter des patients situés dans des
régions éloignées avec des spécialistes à travers le monde.
Pourquoi cela change tout ?
La chirurgie assistée par robot est moins invasive, plus précise et
susceptible d'ouvrir de nouveaux horizons pour les traitements
chirurgicaux. Auris, par exemple, explore des outils chirurgicaux non
invasifs pour les cancers du poumon et de la gorge. De façon plus
générale, les robots peuvent réduire les coûts des soins de santé en
automatisant les tâches opérationnelles tout en réduisant
potentiellement les erreurs.
Le marché de la robotique médicale pourrait être valorisé à 12,8
milliards de dollars d'ici 2021.
Les véhicules autonomes
Les véhicules autonomes sont la technologie à la mode en matière de
robotique en ce moment. Mais les voitures de Google et Uber qui
circulent sur les routes californiennes ne sont qu'une application de
la technologie de conduite autonome.
Jusqu'à présent, les petits engins autonomes ont eu beaucoup plus
d'impact sur le commerce car ils naviguent de manière fort habile dans
les environnements structurés et semi-structurés des usines et des
entrepôts, des espaces qui offrent moins de risques aléatoires que les
routes ouvertes.
La manipulation de matériaux par des engins autonomes en particulier
est un secteur porteur pour l'automatisation, en grande partie parce
que c'est un domaine dangereux pour les travailleurs humains. Les
robots autonomes équipés de lidar, de caméras et d'autres capteurs
peuvent évoluer en toute sécurité et rapidement sur des quais de
chargement et des planchers d'usine tout en évitant les collisions avec
les travailleurs humains.
Le marché mondial de ces véhicules atteindra 2,8 milliards de dollars
d'ici 2022.
Sur les routes ouvertes, les véhicules autonomes se montrent également
très prometteurs, mais le plus grand impact attendu est celui des
camions semi-autonomes. L'idée est que les camionneurs long-courriers
pourront mettre leurs plates-formes roulantes sur pilote automatique
sur les autoroutes, où ils passent la plupart du temps, puis revenir au
mode manuel dans les rues de ville par exemple.
En 2016, Otto, acquis depuis par Uber pour 680 millions de dollars, a
orchestré la première livraison commerciale par gros camion autonome.
Pourquoi cela change tout ?
La sécurité est le plus grand avantage des véhicules autonomes. En lien
avec des entreprises de technologie, presque tous les grands
constructeurs automobiles se sont lancés dans la technologie de
conduite autonome. Nous sommes encore à une décennie ou plus de la
commercialisation de véhicules totalement autonome et viable, et ce
sans tenir compte des délais réglementaires potentiels. Et même lorsque
la technologie arrivera sur le marché, il faudra un certain temps pour
qu'une flotte massive se mette en place. Mais ne vous méprenez pas, un
futur arrive où la plupart des voitures sur la route seront autonomes.
Lorsque cela se produira, les accidents de la route devraient décroître
et le trafic s'améliorer.
Le marché des véhicules autonomes et semi-autonomes pourrait atteindre
77 milliards de dollars d'ici 2035.
Les robots prennent des emplois. Les craintes sont-elles justifiées ?
Ce son que vous entendez ? C'est la boîte de Pandore qui s'ouvre. Des
gens très intelligents ont balancé des points de vue diamétralement
opposés sur cette question, et je conseille une extrême suspicion à
toute personne qui parle de ces choses avec aplomb.
Les arguments des prophètes de malheur
Il y a certainement dans le lot des points de vue pessimistes dignes
d'intérêt. Une étude récente du Bureau national de la recherche
économique a examiné l'impact de l'utilisation accrue de robots
industriels sur le marchés du travail américain de 1990 à 2007 et a
constaté qu'il y avait "des effets négatifs importants et robustes de
l'emploi de robots sur les salaires dans les zones de banlieue". Selon
les données chronologiques, les emplois perdus au bénéfice des robots
n'ont pas été remplacés par de nouvelles opportunités apportées par
l'utilisation des robots, un argument souvent évoqué par les
technologues.
Ces résultats ne sont pas prédictifs et devraient être pris dans un
contexte approprié - le boom actuel de la robotique a commencé en
grande partie après 2007, et il est difficile de corréler l'impact des
robots sur l'emploi dans des industries aussi disparates que la
fabrication et la santé.
Mais les craintes sont suffisamment réelles pour que des poids lourds
de la technologie les mettent en avant. Bill Gates a exprimé son
soutien à une taxe sur les robots, par exemple - un prélèvement sur le
travail des robots, qui remplacerait l'impôt sur le revenu perdu par
les gouvernements lorsqu'un robot prend des emplois humains.
La Corée du Sud semble être prête à réduire les incitations fiscales
pour les entreprises qui investissent dans l'automatisation. Une
décision motivée par le risque de perte de revenus fiscaux sur le
travail. Le président de la Corée du Sud craint qu'un taux de chômage
plus élevé à l'ère de la robotique nécessite un système de protection
sociale plus robuste. Ce qui constitue un énorme problème puisque le
gouvernement recueille moins de recettes fiscales dans une période de
crise de l'emploi.
Un rapport récent de Price Waterhouse Cooper suggère que jusqu'à 38 %
des emplois américains pourraient être perdus à cause de
l'automatisation au début de la décennie 2030. "Les risques
apparaissent les plus élevés dans les secteurs tels que le transport et
le stockage (56%), la fabrication (46%) et le commerce de gros et de
détail (44%). Mais plus bas dans des secteurs comme la santé et le
travail social (17%)".
Mais ces analyses sont nécessairement spéculatives, ce qui explique la
gamme spectaculaire de prédictions apparemment crédibles sur l'avenir
de l'emploi une fois que les machines pourront faire beaucoup de choses
actuellement réalisées par les humains.
Tout ça n'est pas si clair
De l'autre côté de la table du débat, il y a un argument crédible selon
lequel l'automatisation entraîne des pertes d'emplois à un niveau
local, mais assure une augmentation nette des emplois. L'un des
partisans de ce point de vue est l'association professionnelle A3, qui
a publié une étude qui révèle que pendant la périodes de croissance de
1996, les emplois et les livraisons de robots ont toutes deux augmenté.
"Pour nous" déclare Jeff Burnstein, président de A3, "cela signifie que
les robots n'ont pas tué d'emplois".
Il y a quelques années, la Fédération internationale de la robotique a
publié une étude portant sur l'utilisation de la robotique en Chine, au
Japon, au Brésil et en Inde. Au fur et à mesure que l'utilisation du
robot s'accélère dans ces pays, le chômage diminue.
IDC a récemment constaté que les dépenses en robotique atteindraient
135,4 milliards de dollars d'ici 2019, contre 71 milliards de dollars
il y a deux ans. Selon le rapport, les services tels que la formation,
le déploiement, l'intégration et la consultation représenteront 32
milliards de dollars. Ce qui représente autant de réservoirs de
nombreux nouveaux emplois.
Même le rapport PWC, souvent cité, n'est pas que malheur et fatalité.
Les robots augmentent la productivité, et les gains de productivité ont
tendance à générer de la richesse. Et historiquement, cela a entraîné
une augmentation des emplois du secteur des services, qui ne sont pas
faciles à automatiser.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/1uIzS1uCOcE
Vidéo de Ray Kurzweil : "The Coming Singularity", l'arrivée de la
singularité.
Il y a beaucoup de manquements à noter dans la méthodologie de tous ces
rapports. Et voici le problème de fond : une méthode précise pour
prédire comment les technologies changeront le futur est illusoire - et
c'est particulièrement vrai lorsque ces technologies modifient
fondamentalement le paradigme économique. Dans le grand sillage de
cette incertitude, vous avez Ray Kurzweil prédisant l'utopie (voit
vidéo ci-dessus) et l'auteur Martin Ford prédisant quelque chose de
plus sombre.
En fin de compte, le rapport de PWC conclue de la manière la plus
judicieuse, quoique vague, et c'est frustrant. Ce qui va se passer
n'est pas clair. Les revenus moyens avant impôts devraient s’accroître
avec l'augmentation de la productivité. Mais ces avantages ne seront
pas répartis uniformément dans les différents groupes de revenu.
Sujet: Intelligence artificielle Robotique Voiture autonome Voiture
connectée Santé IA Roadmap Business
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
1 réponse
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
Elle laisse un goût bizarre dans la des salariés cette intelligence
artificielle comme chez notre opérateur télécom national Orange qui
fait travailler les clients qui doivent gérer eux-mêmes leurs lignes
sur internet pendant que les salariés dépossédés de leur travail au
profit des robots se retrouvent brutalisés dans des openspaces
invivables de type Orange Gardens dans des banlieues inaccessibles. Des
agents sont employés à temps complet pour bousiller la vie des salariés
jusqu'aux suicid et qui n'ont jamais cessé même si les médias n'en
parlent plus. C’est « human outside brutal inside », La caste
dirigeante l'ignore totalement et s'octroie rémunérations et stocks
options délirants en toute discrétion sans compter les voitures et les
voyages dolce vita dans les plus beaux spots de la planète entre les
fêtes au festival de cannes et Roland garros la plus belle loge du
central pendant que les salariés c'est entre 0 et 1% d'augmentation
annuelle.
profiteurs
9 novembre, 2017 22:21
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Un écosystème numérique pour l’Europe
Un écosystème numérique pour l’Europe
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : le marché des PC
* 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
15/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Roadmap to business : l'intelligence artificielle dans votre entreprise
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Interface conversationnelle : le nouveau grand voyage de Voyages-SNCF
Technologie : Après la révolution du mobile, celle des interfaces
conversationnelles incarnées par les chatbots ? Voyages-SNCF y croit et
s’est lancé dans la construction d’une IA capable de répondre aux
multiples attentes des voyageurs. En démarrant par des scénarios bien
délimités.
la rédaction de ZDNet
Par Reynald Fléchaux | Jeudi 26 Octobre 2017
Suivre @zdnetfr
Et si les interfaces conversationnelles étaient la prochaine révolution
dans la relation client ? C’est en tout cas le pari que fait
Voyages-SNCF, l’agence de voyages en ligne de la compagnie nationale,
qui s’est emparé très tôt du sujet, via un projet pilote de
reconnaissance vocale dans son application mobile, via une
expérimentation sur l’IA d’Amazon, Alexa, et via le lancement, en
septembre dernier, d’un chatbot sur Facebook Messenger, Vbot. « Nous
sommes persuadés que le conversationnel est une révolution aussi
significative que celle du mobile dans les modes d’interaction avec les
clients », dit Gilles de Richemond, le directeur général de
Voyages-SNCF Technologies (VSCT), la DSI de la filiale de distribution
digitale de la SNCF.
(Source : Wikipedia)
Dès la fin 2015, VSCT entreprend le développement d’une surcouche
dédiée au voyage pour OpenNLP et Stanford NLP, deux boîtes à outils
Open Source spécialisées dans la reconnaissance du langage naturel (NLP
signifiant Natural Language Processing). « Nous avons démarré
l’apprentissage de l’IA dès nos premiers tests sur l’application mobile
et sur Alexa, précise Aditye Kumar, le directeur de l’innovation et de
la stratégie IT de Voyages-SNCF. Puis, nous avons lancé notre chatbot
sur un périmètre fonctionnel restreint, la pose d’options.
Un périmètre que nous venons d’étendre avec un usage lié à notre offre
TGV Max. Plus le bot sera utilisé, plus il deviendra riche. » Selon le
voyagiste, Vbot a enregistré, au cours des trois derniers mois, entre
100 000 et 120 000 contacts avec des utilisateurs et voit arriver
chaque jour environ 2 500 nouveaux clients. « La croissance est
exponentielle », assure Gilles de Richemond, qui fait un rapprochement
avec la montée en puissance du mobile voici quelques années.
Prendre en charge l’après-vente
La démarche de VSCT, itérative, vise à enrichir peu à peu l’application
conversationnelle pour l’ouvrir à de nouveaux usages. « D’ores et déjà,
nous avons progressé dans le taux de reconnaissance : chaque jour, le
bot apprend à répondre à de nouvelles intentions manifestées par les
clients », assure Aditye Kumar. Un apprentissage tout sauf automatique,
puisque l’enrichissement de la couche logicielle développée par VSCT et
baptisée Tock (The Open Conversation Kit, disponible sur GitHub),
repose sur un travail de fourmis des développeurs, qui associent, dans
le back-office, des intentions qui échappent encore à l’IA à des
réponses.
En ligne de mire, le voyagiste espère amener les interfaces
conversationnelles vers des usages dans l’après-vente, comme l’échange
de billets. « Pas tant pour désengorger le centre d’appel que pour
accompagner les nouveaux usages des clients », assure Gilles de
Richemond. Un scénario bien plus complexe que la simple pose d’options,
le bot devant alors gérer toute les caractéristiques des billets de
trains (leur type, le lien avec des cartes commerciales, les
correspondances, etc.).
Chatbot à tout faire
Au passage, cet usage futur souligne le besoin de connecter l’interface
conversationnelle aux systèmes d’information existants. Ce qui suppose
de disposer de systèmes exposés sous forme d’API, insistent Aditye
Kumar et Gilles de Richemond. VSCT prévoit d’ailleurs de continuer le
travail de refonte de ses systèmes selon ce principe ; les interfaces
conversationnelles supposent en effet des interactions restreintes avec
les utilisateurs, donc l’exposition de services très granulaires.
A terme, l’objectif de VSCT consiste bien à mettre sur pied un chatbot
couvrant un grand nombre d’interactions avec les clients, pour des
usages transactionnels (réserver, acheter, échanger un billet) mais
aussi « inspirationnels » (la capacité à recommander une offre en
fonction d’un dialogue ouvert avec un utilisateur). « Ces deux
développements sont lancés. On teste différents scénarios et on va
mesurer l’appétence des clients pour ceux-ci », résume Gilles de
Richemond. Une stratégie qui rejoint celle de la SNCF elle-même.
Son président, Guillaume Pépy, vient en effet d’annoncer le lancement
d’ici un an d’un assistant personnel de mobilité, capable, en réponse à
la demande d’un utilisateur, de concevoir le meilleur itinéraire en
combinant différentes formes de transport, covoiturage via BlaBlaCar y
compris.
Lien vers la page GitHub de Tock
Sujet: Intelligence artificielle Chat Transports IA Roadmap Business
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
1 réponse
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
- Allo la sncf ? les trains arrivent-ils à l'heure ?
- non
- y'a une grève ?
- oui
décepticon
26 octobre, 2017 17:46
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Un écosystème numérique pour l’Europe
Un écosystème numérique pour l’Europe
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : le marché des PC
* 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
15/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Roadmap to business : l'intelligence artificielle dans votre entreprise
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Chatbots : la discussion ne fait que démarrer
Technologie : Les nombreux chatbots aujourd’hui disponibles, en
particulier sur Facebook Messenger, ne constituent que les prémisses
d’un nouveau type d’interface appelée à essaimer. Avec des enjeux
économiques majeurs pour les entreprises.
la rédaction de ZDNet
Par Reynald Fléchaux | Mardi 14 Novembre 2017
Suivre @zdnetfr
La messagerie Facebook Messenger a beau recéler déjà des dizaines de
milliers de chatbots, ces agents conversationnels qu’on interroge en
langage naturel, on n’a encore rien vu. C’est en tout cas l’avis des
experts du sujet qui, tous, soulignent le chemin qui reste à parcourir
avec cette technologie. « Le marché a décollé avec l’arrivée des bots
sur Facebook Messenger en avril 2016.
Mais, peu à peu, on a dérivé de l’idée de départ - le conversationnel -
pour se cantonner à des interfaces abusant des artefacts graphiques.
Cela ressemble un peu à ce qu’on connaissait au début des apps mobiles
», résume Javier Gonzalez Helly, co-fondateur de Botfuel, une jeune
société créée début 2016 et dont l’objectif est de proposer une
plateforme de chatbots de seconde génération.
Pour Cyril Texier, Pdg et co-fondateur de Do You Dream Up, une société
qui commercialise des chatbots depuis 2011, réussir son interface
conversationnelle, c’est avant tout trouver le bon cas d’usage, la
bonne approche. « Les premières questions que l’entreprise doit se
poser sont assez basiques : sur quel périmètre va-t-on utiliser le bot
? Pour quoi faire ? Auprès de quelle cible ? Est-ce que l’entreprise
possède la base de connaissances ? Car, si notre technologie peut
comprendre les requêtes, elle a besoin de cette base pour fournir des
réponses », dit-il.
L’ironie égare les chatbots
L’intelligence artificielle qui sous-tend aujourd’hui les interfaces
conversationnelles reste en effet trop limitée pour espérer aller
réellement au-delà de scénarios bien délimités et définis d’emblée. A
ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi. « On est
très loin de comprendre toute la complexité des langues », tranche le
co-fondateur de Botfuel. D’où le besoin de resserrer le cas d’usage.
Même ainsi, interpréter les sollicitations des utilisateurs, avec leurs
fautes d’orthographe, leurs sous-entendus, leurs digressions, masque de
réels défis en matière de classification – déterminer l’intention du
client – et d’extraction d’entité – isoler les données pertinentes pour
l’application dans la phrase.
« Sans oublier la modélisation des conversations dans le temps, qui
vise à bien exploiter l’ensemble des interactions avec l’utilisateur,
et non pas se contenter d’interpréter simplement son dernier message »,
ajoute Javier Gonzalez Helly. Pour Cyril Texier, c’est plutôt dans la
gestion des sentiments, comme l’ironie ou le mécontentement, que les
assistants ont de sérieux progrès à accomplir.
Pour tenter d’aller plus loin, les scientifiques misent sur diverses
approches. Citons par exemple le tagging syntaxique, visant à établir
une hiérarchie entre les mots, la représentation d’une langue sous la
forme d’une modélisation mathématique (pour appréhender les relations
sémantiques entre les mots) ou encore l’utilisation de graphes
dynamiques pour déterminer à la volée la meilleure réponse en fonction
d’un contexte particulier. « Avec l’accumulation de données, on peut
espérer qu’on arrivera un jour à de l’auto-apprentissage », espère
Cyril Texier.
4 minutes économisées au centre d’appel
Le jeu en vaut la chandelle pour les entreprises. En particulier sur
toutes les fonctions de support. En ligne de mire : le traitement des
80 % de demandes récurrentes que reçoivent ces services, représentant
en moyenne seulement 20 % des cas. Pour Murray Newlands, un
entrepreneur qui a co-fondé la plate-forme de bots ChattyPeople, chaque
conversation prise en charge par un robot conversationnel permet
d’économiser au minimum 4 minutes du temps d’un agent du centre
d’appel. « Pour des applications de help-desk ou le traitement des
demandes RH, on arrive déjà à traiter automatiquement 30 ou 40 % des
appels ou e-mails entrants, des demandes sans valeur ajoutée qui font
perdre du temps aux services concernés. Le retour sur investissement
est facilement mesurable ! », fait valoir Cyril Texier.
Et les bots ne sont pas cantonnés au seul support : ils savent aussi
gérer des transactions avec les clients, comme le montrent de nombreux
exemples (BlaBlaCar, Française des Jeux, Voyages-SNCF pour n’en citer
que quelques-uns). Pour les entreprises, le chatbot constitue aussi un
moyen de toucher les quelque 3 milliards d’individus utilisant les
messageries instantanées, à une époque où les utilisateurs sont de plus
en plus réticents à installer les apps mobiles des marques sur leur
smartphone.
Sujet: Intelligence artificielle Chat Facebook IA Roadmap Business
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
2 réponses
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
"A ce jour, le traitement du langage naturel demeure un défi." Très
pertinent l'article, j'ajouterais qu'il est également important
"d'éduquer" les humains sur comment bien communiquer avec les chatbots
pour en tirer le meilleur.
Emilie, Heek.com (un chatbot qui crée des sites web pour PMEs).
EFB
14 novembre, 2017 17:14
Répondre
Comme d'habitude c'est l'humain qui doit s'adapter....
Freedomtech
17 novembre, 2017 10:03
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Un écosystème numérique pour l’Europe
Un écosystème numérique pour l’Europe
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : le marché des PC
* 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
15/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
#RSS ZDNet.fr
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-NFRJPMJ
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l’utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres
adaptés à vos centres d’intérêts.
Pour en savoir plus et paramétrer les cookies… Fermer
ZDNet
____________________ Search
Se connecter | Devenir membre
* Accueil
* News
* Blogs
* Livres blancs
* Plus
+ 4G Monitor
+ Speedtest
+ Guides Pratiques
+ Carrières IT
* FR
+ ZDNet est disponible dans différentes éditions :
+ Australie
+ Asie
+ Chine
+ France
+ Allemagne
+ Japon
+ UK
+ USA
* Sujets
+ Windows 10
+ Dossier Fin du RTC
+ Roadmap IA
+ RGPD : tout comprendre
+ Testeurs Pro
+ Chiffres clés IT
+ Partenaires
* Se connecter
+ Se connecter
+ Devenir membre
publicité
Accueil >
News >
Intelligence artificielle
Comment le Club Med va mettre de l'IA dans ses ventes
Technologie : Le célèbre organisateur de séjours touristiques a décidé
de nourrir son nouveau CRM à l'Intelligence Artificielle. Objectif :
faire des contres-propositions pertinentes à des clients exigeants à la
recherche de prestations Premium. Un sacré défi.
Guillaume Serries
Par Guillaume Serries | Mardi 03 Octobre 2017
Suivre @zdnetfr
"Nous sommes dans une logique de montée en gamme vers le Premium. Le
taux de satisfaction dans nos villages est très bon, mais nous voulons
aller vers une expérience client bout en bout sur ce point". Vincent
Giraud, le VP Digital Sales du Club Med sait qu'avec la moitié des
consultations en ligne à partir d'un mobile (et 100% de trafic mobile
en plus l'an passé), le site du voyagiste doit faire sa révolution.
"Dès la réservation, on veut que le client ressente cette qualité
Premium, c'est notre stratégie" dit-il.
Surtout que l'achat final se déroule dans une logique omnicanal, dans
les agences de voyage. Il faut donc que les vendeurs bénéficient du
maximum d'information sur le client et et ses préférences pour
transformer la vente.
Le Club Med a longtemps utilisé un outil maison, ciblé uniquement sur
la réservation. "Rapide, robuste et performant" ; les épithètes
glorieux ne manquent pas pour qualifier cette brique antédiluvienne.
Mais il manquait cruellement de contextualisation client.
La nécessité d'accompagner le changement
L'équipe du Club Med a donc décidé d'adosser son site web au CRM
Dynamics de Microsoft en mode SaaS. De quoi suivre la navigation des
internautes et proposer conseils et options ciblées via "une vue 360"
dans le cadre de la démarche commerciale. "Une synthèse est proposée au
vendeur avec les informations essentielles sur un seul écran. Cela
comprend les recherches Internet ou encore l'historique, pour aider le
vendeur" explique Vincent Giraud. L'outil est complété par un moteur de
recherche multi-critère pour affiner la proposition des commerciaux.
"Oui, c'est un véritable changement pour les équipes métiers" confirme
Vincent Giraud. Dès janvier 2017, des séances de design thinking ont
été organisées avec les métiers pour "rechercher les paint point" et
préparer la transition. Et cela devrait bénéficier à l'efficience de la
formation. "Le plan de montée en compétence a permis de réduire
significativement ce temps. Avant, (avec la solution précédente) il
fallait 9 mois pour former une personne. Là on va passer à trois mois".
Le déploiement à eu lieu en juillet et il semble que l'amélioration des
ventes constatées soit due "en partie" à la mise en place de l'outil.
"Nous avons aussi profité de la refonte du site web depuis un an" dit
le responsable des ventes digitales du groupe.
La richesse des données, préalable de l'IA
Club Med compte cependant profiter rapidement des nouvelles
possibilités offertes par l'intégration d'outils d'Intelligence
Artificielle à l'outil. L'an prochain, les contres-propositions des
vendeurs seront nourries l'IA.
"Nous avons des périodes très saturées, comme les vacances scolaires
par exemple où la demande de séjour avec encadrement pour les enfants
est très forte. Aujourd'hui nous sommes dans l'impossibilité de
proposer ces séjours si la semaine d'encadrement n'est pas complète"
explique Vincent Giraud. L'IA du CRM doit être en capacité de sonder la
base de donnée et de proposer des séjours où un jour sans encadrement
est possible. Une option à ce jour non proposable.
"Cela sera possible aussi parce que nous effectuons de la vente directe
et nous avons dans le même temps toutes les informations des villages
que nous gérons" explique Vincent Giraud. "Nous maîtrisons la donnée,
c'est un avantage concurrentiel". Sur ce point, la direction Marketing
& Technologie (il n'existe plus de DSI et de direction Marketing au
Club Med) a mis en place un data lake qui agglomère l'ensemble des
données. Un lac de données qui devrait être le terrain de jeu de l'IA.
A termes, le Club Med compte aussi sur l'IA pour maîtriser le sujet de
la voix dans le cadre du développement des assistants virtuels et
autres chatbots.
Sujet: Intelligence artificielle CRM Microsoft
* Suivre via:
* RSS
Articles relatifs
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
L'IA marionnettiste des vidéos sur YouTube
11/01/2018
* L'assistant personnel Facebook M change de carrière
L'assistant personnel Facebook M change de carrière
09/01/2018
* IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
IA dans les smartphones : 5 changements révolutionnaires qui
arrivent
05/01/2018
* IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
IA sur mobile : Huawei et Baidu dans le même traineau
22/12/2017
Contenus sponsorisés
Contenus partenaires
RGPD : Passerez-vous le test ?
RGPD : Passerez-vous le test ?
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Marché des serveurs X86 et du stockage en France : HPE confirme le
rebond
Do you speak RGPD ?
Do you speak RGPD ?
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Le ThinkPad a 25 ans… et ce n’est qu’un début !
Réagissez à l'article
3 réponses
Connectez vous ou Enregistrez-vous pour rejoindre la discussion
Mettre de l'intelligence artificielle dans des vacances
artificielles, ça va de sois non?
jeanloupdesbordes
3 octobre, 2017 10:08
Répondre
Vacance artificielles ???? EN quoi sont-elles artificielles ?????
lecteur
3 octobre, 2017 14:08
Répondre
Pour moi, passer des vacances dans un pays à l'intérieur d'un camp
reproduisant un décor et un folklore se voulant autochtones avec des
sorties organisées dans des zones jugées fréquentables, c'est le comble
de l'artificiel.
Chacun voit midi à sa porte, j'ai toujours choisi mes destinations mes
lieux de séjour de fréquentation et d'activité.
jeanloupdesbordes
3 octobre, 2017 23:35
Répondre
publicité
A la une de ZDNet
* Dernières news
* Les plus lues
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Un écosystème numérique pour l’Europe
Un écosystème numérique pour l’Europe
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* 1 Chiffres clés : les systèmes d’exploitation sur PC
* 2 Chiffres clés : le marché des PC
* 3 Chiffres clés : les navigateurs Internet
* 4 Chiffres clés : le chômage des informaticiens
* 5 iPhone : la relation entre âge des batteries et performances se
confirmerait
publicité
IFRAME:
http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=6512744217&width=300&con
nections=5&locale=fr_FR&stream=false&header=true&height=220
Le meilleur de ZDNet, chez vous
Newsletters ZDNet
Recevez le meilleur de l'actualité IT Pro chaque jour dans votre boîte
mail
Nous sommes temporairement en mode de maintenance, ce qui signifie que
vous ne serez pas en mesure de s'inscrire à une newsletter. S'il vous
plaît vérifier à nouveau peu de temps pour reprendre le processus
d'abonnement. Merci pour votre patience.
____________________ (Submit) S'abonner
Powercenter
Solutions de sécurité de l’infrastructure du serveur
Voir le webinar
Télécharger le document des analystes
Les 4 commandements pour une mobilité réussie
80 % des employés français effectuent une partie de leurs tâches en
dehors de l’entreprise, leurs besoins ont changé et leurs outils aussi.
TELECHARGEZ NOTRE LIVRE BLANC !
RGPD
bénéficier des effets positifs dans toute l'entreprise
Découvrez notre dossier !
Sur le même thème
* Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
Le drone expérimental de Boeing est un poids lourd, un vrai
15/01/2018
* Firefox prépare sa prochaine version support étendu
Firefox prépare sa prochaine version support étendu
15/01/2018
* Chiffres clés : le marché des PC
Chiffres clés : le marché des PC
15/01/2018
* L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
L'IA et le stockage de données français protégés par décret annonce
Bruno Lemaire
15/01/2018
* AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
AMT : de nouvelles inquiétudes sur la sécurité des modules Intel
15/01/2018
Les news les plus populaires
IFRAME:
http://uwa.netvibes.com/widget/frame?uwaUrl=http%3A%2F%2Fwww.netvibes.c
om%2Fmodules%2Ftop3%2Ftop3.html&header=0&displayEdit=0&autoLaunch=1&rea
dOnly=1&feedUrl=http://www.zdnet.fr/feeds/rss/actualites/
publicité
A lire aujourd'hui x [Testeurs-Pros-Brother-100x100.jpg]
Les testeurs Pros Brother MFC-L9570CDW
ZDNET Se connecter | Devenir membre Close
Autour de ZDNet
* Newsletters
* Flux RSS
* Applis ZDNet Mobile
* Signaler un contenu
Services
* Test bande passante
* 4G Monitor
* Cloud Monitor
* Livres Blancs
* Carrières IT
* Télécharger
Nous connaître
* L'équipe
* Twitter
* Facebook
* LinkedIn
Copyright © 2018 CBS Interactive Inc, CUP Interactive SAS (France).
Tous droits réservés. Mentions légales | Confidentialité | Cookies
Visitez les sites CBS Interactive
* Select Site
* ZDNet US
* ZDNet DE
* CNET.com
* Gamespot.com
* Techrepublic.com
[btn_rech.jpg]
[logo_entreprendre_header.gif]
PUBLICITÉ et PARTENARIATS
[nav_delim.jpg]
Tous les articles
[nav_delim.jpg]
Economie
Entreprises
Start-up et digital
Management
Indiscrétions
Immobilier
Création d'entreprise
Argent et Patrimoine
Implantations et villes
Politique et Société
[nav_delim.jpg]
Entreprendre TV
[nav_delim.jpg]
Entreprendre Incubateur
[nav_delim.jpg]
INVESTISSEURS ENTREPRENDRE SA
[nav_delim.jpg]
Petites annonces
[nav_delim.jpg] Nous contacter [nav_delim.jpg]
____________________ ok
Accueil > Intelligence artificielle : les pépites de demain
Intelligence artificielle : les pépites de demain
[picto_partager.jpg]
[picto_fb.jpg]
[picto_tw.jpg]
[picto_in.jpg]
[picto_imp.jpg]
[delim_article.jpg]
Entreprendre.fr
Publié le 15 mar 2017
L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer celle de l’homme ? En
tout cas, un marché émerge, dans lequel des entrepreneurs développent
des algorithmes capables d’interagir de manière adaptée.
Voitures intelligentes commandées à la voix, drones repérant des
braconniers dans une réserve naturelle, étudiants trouvant un logement
en quelques secondes par sms… on n’arrête plus l’intelligence
artificielle. D'ailleurs, on ne compte plus les start-up qui
développent des logiciels spécifiques.
Leur dénominateur commun ? Rendre la machine (presque) aussi
intelligente que l’homme. Les champs d’application de cette discipline
scientifique, jusque-là reléguée aux laboratoires de recherche, sont
immenses, allant de la reconnaissance vocale ou visuelle à la
robotisation en passant par l’analyse prédictive. Les industriels sont
à l’affût de ces pépites prometteuses, pour les aider à améliorer leurs
produits ou se positionner sur ce marché naissant.
Reproduire les compétences cognitives
Mais, qu'est-ce que l’intelligence artificielle exactement ? «Son
ambition est de reproduire par les machines des compétences cognitives
qui sont normalement l’apanage de l’être humain, comme la perception de
l’environnement, la représentation conceptuelle du monde, la pensée, le
raisonnement, la décision en vue d’une action…», répond Eric Cohen,
P-DG de Keyrus, spécialiste de la data et du digital.
Depuis quelque temps, ce pur fruit de recherches scientifiques est
ainsi devenu l'une des préoccupations de nombre d’entrepreneurs et
d’investisseurs. Si les médias américains ont déclaré que 2016 avait
été l’année de l’intelligence artificielle, ils avaient de bonnes
raisons.
Des annonces spectaculaires
«Cet engouement fait suite à une série d’annonces de progrès
spectaculaires annoncés depuis 2 ans dans certains domaines, comme la
reconnaissance faciale, vocale ou encore tout récemment le jeu de go
(AlphaGo), principalement dues à l’utilisation d’algorithmes sur des
grandes bases de données».
Concrètement, on peut donc prédire que toutes ces innovations vont
faire tache d’huile dans tous les secteurs d’activité, sans exception.
Les géants américains, notamment Google, Apple, Amazon, Facebook et
Microsoft, l’ont bien compris et développent d'ores et déjà des
applications en intelligence artificielle. Ainsi, la filiale
londonienne de Google est l’auteur des victoires d’AlphaGo, un
programme d’intelligence artificielle, contre Lee Sedol, champion du
monde du jeu de go, lors de 5 manches très disputées.
De même, Facebook a installé son laboratoire «Facebook Artificial
Intelligence Research» à Paris afin qu'il soit dirigé par le Français
Yann Le Cun considéré comme l’un des meilleurs spécialistes au monde du
Deep Learning (système d'apprentissage et de classification, basé sur
des «réseaux de neurones artificiels» numériques, ce qui permet par
exemple à un programme de reconnaître le contenu d'une image ou de
comprendre le langage parlé).
L'excellence tricolore
L’Europe et notamment la France font preuve d’un réel dynamisme dans la
création de start-up centrées sur l’intelligence artificielle.
«De nombreux élèves ingénieurs et doctorants travaillent pendant leur
scolarité sur un projet embarquant de l’intelligence artificielle puis
concrétisent ce projet par la création d’une start-up soutenue par
l’incubateur de l’école d’ingénieurs. Ce mode opératoire, qui a fait
ses preuves, permet d’accompagner efficacement l’entreprise et de la
stabiliser durant ses premiers mois d’existence», indique Eric Cohen.
Les investisseurs au rendez-vous
Résultat ? Les pépites tricolores à avoir investi ce marché naissant se
multiplient de façon exponentielle, à l'image de Julie Desk. Créée à
Paris en 2015 par 3 ingénieurs issus de l’École polytechnique (Julien
Hobeika, Nicolas Marlier et Guillaume Michiels), Julie Desk est une
assistante personnelle dotée d'une intelligence artificielle capable de
planifier, annuler, créer des événements professionnels, envoyer des
invitations, déplacer des rendez-vous…
La start-up a levé 600.000 € en 2016 auprès de SIDE Capital, afin de
«devenir un acteur clé de la nouvelle révolution des interfaces
Homme-Machine», indique Julien Hobeika.
Analyse prédictive
Autre exemple prometteur, celui de la pépite montpelliéraine créée en
2011 par Jean-Michel Cambot, TellMePlus, spécialiste de l'analyse
prédictive, qui a réuni un tour de table de 4,2 M€ auprès de plusieurs
fonds (Ventech, Runa, Soridec, Jeremie LR, Sferen Innovation, Xange…).
Il faut dire que les programmes qu’elle développe parviennent à prédire
le comportement des consommateurs en temps réel.
Dans la même veine, la jeune pousse parisienne Jam, lancée en avril
2015 par Marjolaine Grondin, a levé 1 M€ auprès du fonds ISAI, de Cyril
Vermeulen (cofondateur de AuFeminin.com), Pierre Valade (cofondateur de
Sunrise), Pierre Kosciusko-Morizet et Pierre Krings (cofondateurs de
PriceMinister)… 8 mois après le lancement de son service éponyme
d'intelligence artificielle par SMS. Ce qui a séduit les
investisseurs ? Un logiciel qui permet aux étudiants de trouver une
idée de cadeau, un stage ou un logement en répondant par SMS.
Et les exemples ne manquent pas : Cardiologs Technologies prend en
charge les pathologies cardiaques, Elum Energy permet une gestion
intelligente de l’énergie photovoltaïque… Autant de pépites qui
pourraient, dans les prochaines années, se transformer en belles ETI.
«Ces start-up font preuve aujourd’hui d’un fort dynamisme susceptible
d’inspirer les différents acteurs de l’économie numérique, nos
entrepreneurs mais aussi les décideurs politiques. Les grands groupes
industriels français doivent eux aussi jouer leur rôle en acceptant le
risque et en rachetant ces jeunes pousses lorsqu’elles seront mises en
vente afin de ne plus laisser s’échapper des concentrés d’excellences
technologiques», conclut Eric Cohen.
[delim_article.jpg]
NOTRE KIOSQUE
[btn_pubs.jpg]
[delim_articles.jpg]
En ce moment
Arts de la table : Solexia se renforce
Le jean est de retour en France
Resto In, le pionnier de la livraison
François Pinault en croisière
A lire aussi
Immobilier : Bordeaux victime de son succès ?
Football, entreprises, management : les secrets de Jean-Michel Aulas
Maison Lejaby : de la lingerie de luxe 100 % française
Comment négocier efficacement son salaire ?
[delim_article.jpg]
RECEVEZ
NOS DERNIERS
ARTICLES EN DIRECT
REJOIGNEZ LA COMMUNAUTE DES ENTREPRENEURS :
[fg_r.jpg]
[tw_r.jpg]
[inw_r.jpg]
ENTREPRENDRE.FR
Entreprendre.fr, le site de l'information économique, des entreprises
et des cadres dirigeants. Retrouvez chaque jour le meilleur de l'info
économique et les conseils de nos experts pour la création et la
gestion de votre entreprise.
Catégories
PUBLICITÉ et PARTENARIATS
Tous les articles
Economie
Entreprises
Start-up et digital
Management
Indiscrétions
Immobilier
Création d'entreprise
Argent et Patrimoine
Implantations et villes
Politique et Société
Entreprendre TV
Entreprendre Incubateur
INVESTISSEURS ENTREPRENDRE SA
Petites annonces
Informations
CONTACTS
Publicités - Partenariats
Parlez-nous de votre entreprise !
Qui sommes-nous ?
Mentions légales
Données personnelles
Cookies
[footer_logo1.jpg]
[footer_logo2.jpg]
#L'influx » Intelligence artificielle Flux des commentaires alternate
alternate
menu
l'influx
bouton rechercher
rechercher
* Art
* Arts vivants
* Littérature
* Lyon et région
* Mondes
* Musique
* Santé
* Sciences et numérique
* Société & idées
* Art
* Arts vivants
* Littérature
* Lyon et région
* Mondes
* Musique
* Santé
* Sciences et numérique
* Société & idées
____________________
* L'influx
* Sciences et numérique
Intelligence artificielle
Ces machines qui nous veulent du bien
Publié le 27/07/2016 à 11:00 - par Edith
De Siri au robot aspirateur en passant par les objets connectés, l'IA
est partout ! Mais au fait, qu'est-ce que l'intelligence artificielle ?
A quoi sert-elle vraiment ? Finira-t-elle par rendre l'humanité
obsolète ?...
C’est il y a tout juste 60 ans, lors de la conférence de Dartmouth, que
naît l’expression « intelligence artificielle ». Après des débuts
enthousiasmants, la recherche a fini par mettre de côté cette
discipline, face à la difficulté colossale de la tâche. Depuis, l’IA a
parcouru beaucoup de chemin : grâce à de nouvelles technologies
d’apprentissage automatique, des moyens de calculs plus puissants, et
l’accès à des données massives, elle fait désormais entièrement partie
de notre quotidien : des assistants personnels au robot aspirateur, en
passant par les algorithmes de guidage des voitures et autres objets
connectés, elle est partout !
1. Pour y voir plus clair
2. Evolutions et enjeux
3. Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ?
4. Quelques applications concrètes aujourd’hui
1- Pour y voir plus clair
Commençons par le commencement : qu’entend-on précisément par
« intelligence artificielle » ? Les experts eux-mêmes ont du mal à se
mettre d’accord sur une définition… De fait, il existe presque autant
de définitions de l’IA que de spécialistes (nous exagérons à peine).
Quelques exemples de définitions :
« L’IA est la partie de l’informatique consacrée à la conception de
systèmes informatiques intelligents. »
Feigenbaum.
« L’IA est la science de programmer les ordinateurs pour qu’ils
réalisent des tâches qui nécessitent de l’intelligence lorsqu’elles
sont réalisées par des êtres humains. »
Marvin Minsky.
« L’automatisation d’activités que nous associons à la pensée humaine,
comme la prise de décision, la résolution de problème ou
l’apprentissage. »
Bellman.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/aa/Marvin_Minsky
.jpg/240px-Marvin_Minsky.jpg
Marvin Minsky, un des « pères » de l’intelligence artificielle
On distingue deux types d’IA : l’IA faible et l’IA forte.
L’IA faible désigne une machine capable de simuler l’intelligence, de
tenir une conversation, de rechercher des informations dans une masse
de données avant de les traiter en vue d’un objectif précis. C’est l’IA
telle qu’elle existe aujourd’hui.
L’IA forte, c’est l’intelligence artificielle consciente, capable
d’éprouver des émotions et des sentiments. Pour l’instant, elle
n’existe que dans la science-fiction…
Big Data et Data Mining
Pour mener à bien sa tâche, une IA s’appuie sur d’immenses réservoirs
de données, le Big Data. Grâce aux techniques du Data Mining ou fouille
de données, elle analyse ces données pour trouver la solution au
problème posé. Pour prendre un exemple précis, l’intelligence
artificielle Watson est un ordinateur analytique qui s’est illustré
dans le jeu télévisé Jeopardy : il lui fallait moins de trois secondes
pour analyser la question posée, identifier ce qui était demandé, et
chercher dans les 200 millions de pages stockées dans sa mémoire pour
trouver la réponse exacte. Mais Watson est surtout utile dans le
domaine de la santé, où il est capable d’effectuer un diagnostic et de
déterminer les traitements adaptés en analysant toutes les données
rassemblées autour d’un patient… et d’en discuter avec le médecin, en
langage naturel.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/WFR3lOm_xhE?feature=oembed
Réseaux de neurones et apprentissage
Concrètement, comment rend-on une machine intelligente ? En… imitant le
cerveau. C’est ainsi que sont nés les réseaux de neurones, des réseaux
fortement connectés de processeurs élémentaires fonctionnant en
parallèle. Grâce à ces neurones artificiels, l’IA est capable
d’apprendre, par exemple, à reconnaître des mots, des formes, ou encore
le sens d’une question. Les applications sont diverses : perception de
l’environnement (robotique), communication homme-machine, moteurs de
recherche, traduction, détection de fraude, analyse financière, aide au
diagnostic comme vu précédemment avec Watson, etc.
L’ « apprentissage automatique » (machine learning), permet à un
algorithme de se modifier de façon autonome à partir de l’analyse de
données (c’est-à-dire, apprendre…). Plusieurs approches sont
possibles :
* l’apprentissage supervisé, où l’on fournit au programme un ensemble
d’exemples pré-calculés, avec les entrées du système et la sortie
que l’on souhaite obtenir. Le programme peut ainsi apprendre de ces
cas complets en les généralisant pour améliorer son fonctionnement
et fournir ainsi ensuite des sorties cohérentes lors de la
présentation de nouvelles entrées.
* L’apprentissage non-supervisé, où le logiciel doit diviser un
groupe hétérogène de données, en sous-groupes de manière que les
données considérées comme les plus similaires soient associées au
sein d’un groupe homogène et qu’au contraire les données
considérées comme différentes se retrouvent dans d’autres groupes
distincts ; l’objectif étant de permettre une extraction de
connaissance organisée à partir de ces données.
Si tout cela est un peu abstrait, on trouve des cas d’applications
concrètes ici : Le « machine learning » – quand les données remplacent
les algorithmes.
L’apprentissage profond (deep learning) constitue une évolution
importante de l’apprentissage automatique : en augmentant le nombre de
couches dans le réseau neuronal, on accède à un apprentissage
hiérarchisé à plusieurs niveaux. Contrairement au machine learning
classique, le deep learning permet de résoudre de nombreux problèmes,
plutôt qu’un problème précis pour lequel le programme est
spécifiquement entraîné. Il est surtout utilisé pour la reconnaissance
des images, mais c’est aussi sur le deep learning que reposent des
services tels que Siri, Cortana, ou encore Google Now.
Pour aller plus loin :
Livre L'intelligence artificielle, Jean-Gabriel Ganascia
Retrace l’histoire de l’intelligence artificielle, des premiers
automates aux robots intelligents, et réfute les principales idées
reçues sur les techniques automatisées, les robots…
Livre Apprentissage machine : de la théorie à la pratique, Massih-Reza Amini
L’apprentissage machine est l’un des domaines phares de l’intelligence
artificielle. Il concerne l’étude et le développement de modèles
quantitatifs permettant à un ordinateur d’accomplir des tâches sans
qu’il soit explicitement programmé à les faire. Apprendre dans ce
contexte revient à reconnaître des formes complexes et à prendre des
décisions intelligentes. Compte tenu de toutes les entrées existantes,
la complexité pour y arriver réside dans le fait que l’ensemble des
décisions possibles est généralement très difficile à énumérer. Les
algorithmes en apprentissage machine ont par conséquent été conçus dans
le but d’acquérir de la connaissance sur le problème à traiter en se
basant sur un ensemble de données limitées issues de ce problème.
Livre Big Data et Machine Learning, Pirmin Lemberger...
Guide pour comprendre les enjeux d’un projet Big data. Combine la
présentation des concepts théoriques : traitement statistique des
données, calcul distribué, etc., la description des outils : Hadoop,
Storm, Elastic search, etc., et des retours d’expérience sur des
projets en entreprise.
2- Evolutions et enjeux
D’Alan Turing à AlphaGo, les progrès de l’intelligence artificielle
De tous temps l’humanité a imaginé des machines intelligentes. Avant
même la naissance de l’intelligence artificielle comme discipline, le
mathématicien Alan Turing imaginait son fameux jeu de l’imitation,
motivé par la question : « une machine est-elle capable de penser ? ».
En 1943, McCulloch et Pitts introduisent un premier modèle de neurones
artificiels. En 1957 Frank Rosenblatt invente le Perceptron, réseau de
neurones simple.
Dès les années 60, les chercheurs en IA réalisent que pour apprendre et
comprendre quelque chose, un ordinateur doit pouvoir se représenter la
connaissance : ce qui, à l’époque, n’est pas techniquement réalisable…
En revanche c’est la décennie qui voit apparaître les systèmes experts
capables de dialoguer avec l’utilisateur en langage naturel. Mais ces
systèmes ont leurs limites : une traduction de la phrase « l’esprit est
fort mais la chair est faible » devient en russe « La vodka est bonne
mais la viande est pourrie »…
Pour permettre aux machines d’acquérir le « sens commun », les
chercheurs comprennent que c’est sur des exemples, plutôt que sur des
règles, qu’elles doivent se baser.
A partir des années 80, le manque de mémoire n’est plus un obstacle à
l’apprentissage des machines.
En 1997, Deeper Blue remporte la victoire aux échecs contre Garry
Kasparov.
En mars 2016, l’IA AlphaGo remporte une victoire historique au jeu de
Go contre Lee Sedol, le meilleur joueur au monde.
Image: South Korean professional Go player Lee Sedol, right, shakes
hands with CEO of Google DeepMind Demis Hassabis
Lee Sedol serre la main de Demis Hassabis, président de Google DeepMind
Mais les progrès spectaculaires de l’IA s’accompagnent aussi de
quelques ratés : Tay, robot conversationnel de Microsoft sur Twitter, a
vite montré ses limites, et a dû être mis hors ligne au bout de 8
heures seulement suite à de nombreux dérapages, dûs aux efforts
d’internautes pour lui faire répéter des affirmations racistes et
négationnistes… Tay reviendra (peut-être) sur la toile après quelques
réajustements.
A quoi sert l’intelligence artificielle ?
L’intérêt de l’intelligence artificielle n’est pas tant de simuler
l’intelligence et le comportement humain au point de s’y tromper (même
si cela peut avoir son utilité, selon l’objectif poursuivi), mais de
nous assister en effectuant des tâches qui, lorsqu’elles sont
accomplies par un humain, requièrent de l’intelligence, voire du
discernement (par exemple pour de la traduction). Aujourd’hui, il
s’agit aussi d’analyser très rapidement des masses de données dont le
volume est tel que la tâche serait longue et difficile (sinon
impossible !) pour un humain, et d’en tirer les bonnes prédictions pour
un usage immédiat. L’IA a donc pour vocation d’ « assister » l’humain,
de l’aider à prendre des décisions en corrélant des masses
d’information, de lui permettre de libérer son temps et sa créativité
pour des tâches plus importantes… ou tout simplement des occupations
plus agréables.
Pour aller plus loin :
Livre L'Ere des automates, Alois Rutz
Cet essai est le fruit de réflexions sur l’avenir de l’homme et de la
Terre. L’auteur s’est intéressé toute sa vie à la théorie de
l’évolution, la structure du cerveau et à l’intelligence artificielle.
Il en est arrivé à la conclusion que l’évolution de l’homme est
parvenue à sa fin. L’évolution sur Terre se poursuivra plutôt par le
développement d’automates de plus en plus sophistiqués et intelligents.
Avec ces automates, le savoir de l’homme et sa capacité de recherche
seront, grâce à des matériaux plus résistants, mieux préservés et
développés que dans les cerveaux humains. L’homme, libéré des peines du
travail, pourrait alors se consacrer aux aspects les plus beaux de la
vie.
Livre Complexités : aux limites des mathématiques et de l'informatique,
Jean-Paul Delahaye
On doit aux mathématiques et à l’informatique la maîtrise des
complexités rencontrées dans toutes les sciences, car elles fabriquent
les outils pour les penser et en créer de nouvelles, à notre service :
les ordinateurs sont les objets artificiels les plus complexes jamais
créés par l’homme.Cependant mathématiques et informatique flirtent avec
les limites de l’intelligence. Quelle est la mémoire totale de
l’humanité actuelle et comment évolue-t-elle ? Quels sont les plus
grands calculs envisageables avec notre technologie ? Qu’est-ce qu’un
très grand nombre, et comment le noter ? L’intelligence humaine
est-elle rattrapée par celle des machines ? Les objets mathématiques
existent-ils vraiment ? La simulation informatique nous plonge-t-elle
dans un monde d’illusions ? Quelles sont les caractéristiques de
l’ordinateur ultime, et l’univers entier est-il lui-même un immense
ordinateur ? Cet ouvrage est fondé sur l’actualité scientifique et les
spéculations théoriques qu’elle a suscité ces dernières années en
mathématiques et en informatique. Il invite à partager le troublant
vertige que les chercheurs ressentent en construisant notre avenir.
3- Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ?
L’IA a toujours véhiculé un certain nombre de fantasmes, certains
optimistes, et d’autres… apocalyptiques. L’intelligence artificielle se
prépare-t-elle à détruire l’humanité ?
Sophie la robot a peut-être son idée sur la question :
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/W0_DPi0PmF0?feature=oembed
On peut être d’autant plus alarmé quand ce sont les experts et les
scientifiques qui prédisent la fin du monde : quand ce n’est pas
Stephen Hawking qui annonce la fin prochaine de l’humanité, dépassée
par les machines, c’est Elon Musk qui lance un centre de recherche et
finance 37 projets de recherche contre les dangers de l’IA.
Aux côtés d’autres personnalités, ils sont les signataires d’une lettre
ouverte publiée par le Future of Life Institute, ainsi que d’une
pétition contre les armes autonomes.
Le but de ces initiatives est de prévenir les dérives potentielles
d’une technologie en plein développement, et d’anticiper la singularité
technologique, point (hypothétique) à partir duquel les intelligences
artificielles dépasseraient les capacités du cerveau humain et seraient
capables de construire de nouvelles IA plus évoluées qu’elles-mêmes.
Cette situation creuserait un écart toujours plus grand avec les
humains, limités par une évolution plus lente… et donc voués à
disparaître au profit de cette nouvelle forme d’intelligence supérieure
?
Mais il ne s’agit pas pour autant de renoncer aux bienfaits que l’IA
peut apporter à l’humanité :
« Il existe désormais un large consensus selon lequel les recherches
dans l’intelligence artificielle continuent à progresser et que
l’impact sur la société va probablement s’accroître », estiment-ils,
citant la possibilité « d’éradiquer des maladies et la pauvreté ».
« Etant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle il
est important d’étudier comment la société peut profiter de ses
bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges », insistent-ils.
Source : Des scientifiques américains s’inquiètent de l’évolution de
l’intelligence artificielle, lemonde.fr
Sans aller jusqu’au « soulèvement des machines », l’IA à son stade
actuel de développement suscite aussi des inquiétudes un peu plus
proches de nous quant à la collecte et la protection des données, par
exemple…
Pour aller plus loin :
Livre L'intelligence artificielle, Jean-Noël Lafargue, Marion Montaigne
Jamais une science n’aura fait autant débat : alors que les
« transhumanistes » comptent sur l’intelligence artificielle pour
sauver l’espèce voire abolir la mort, Bill Gates ou Stephen Hawking
affirment que l’avènement d’une entité informatique intelligente
signera la perte de l’humanité ! Cette bande dessinée se penche à la
fois sur l’histoire, la réalité et le fantasme de l’intelligence
artificielle.
Livre Le Robot pensant, Marie-Noëlle Himbert
Un voyage en terre humanoïde à travers les différents territoires de la
science où les concepteurs de robots rivalisent d’ingéniosité pour
humaniser des machines. Offre une réflexion éthique sur notre condition
d’être humain face aux machines sophistiquées futures.
4- Quelques applications concrètes aujourd’hui
L’IA trouve des applications dans de nombreux domaines comme nous
l’évoquions plus haut :
* dans le domaine du e-business, elle sert par exemple à l’analyse
prédictive d’un panier d’achat de consommateur.
* elle est aussi utilisée pour la détection des fraudes et la
cybersécurité
* pour les banques, elle distingue les bons et les mauvais
emprunteurs
Pour les particuliers :
* les assistants personnels continuent d’évoluer : après Siri,
Cortana, Now et Alexa, la nouvelle génération d’assistants
s’appelle Viv, Hound…
* la maison intelligente
* la voiture autonome : les premiers véhicules ont déjà commencé à
circuler, et la Convention de Vienne a déjà été révisée pour
autoriser les systèmes de conduite automatisée sur la route, à
condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations unies
sur les véhicules, ou qu’ils puissent être contrôlés voire
désactivés par le conducteur.
Pour finir, l’IA évolue aussi… dans la fiction :
* Ex Machina (2015), film d’Alex Garland
Caleb, vingt-quatre ans, est programmeur de l’une des plus importantes
entreprises d’informatique au monde. Lorsqu’il gagne un concours pour
passer une semaine dans un lieu retiré en montagne appartenant à
Nathan, le PDG solitaire de son entreprise, il découvre qu’il va en
fait devoir participer à une étrange et fascinante expérience dans
laquelle il devra interagir avec la première intelligence artificielle
au monde qui prend la forme d’un superbe robot féminin.
* Her (2014), film de Spike Jonze
Los Angeles, dans un futur proche. Theodore Twombly, un homme sensible
au caractère complexe, est inconsolable suite à une rupture difficile.
Il fait alors l’acquisition d’un nouvel OS ultramoderne… En lançant le
système, il fait la connaissance de Samantha, une voix féminine
intelligente, intuitive et étonnamment drôle. Les besoins et les désirs
de Samantha grandissent et évoluent, tout comme ceux de Theodore, et
peu à peu, ils tombent amoureux…
* Real Humans (2013), série de Lars Lundström
Dans un monde parallèle, les robots humanoïdes (Hubots) sont devenus
des machines courantes dans la société. S’adaptant à tous les besoins
humains, allant de la simple tâche ménagère aux activités plus
dangereuses, voire illégales, la société semble dépendre des Hubots…
* Matrix (1999), film des frères Wachowski
Dans un avenir proche, un pirate informatique du nom de Neo découvre
que la réalité n’est qu’une immense simulation créée par la Matrice,
réduisant l’espèce humaine en esclavage. Pour Morpheus, Neo est
« l’élu », capable de mettre en échec la Matrice et ses féroces agents.
* Ghost in the Shell (1995), film d’animation de Mamoru Oshii
Au XXIe siècle, dans une société régie par l’informatique, la police
fait appel à une femme flic au QI incommensurable pour traquer un virus
informatique devenu un être virtuel…
(adapté du manga de Masamune Shirow)
* Terminator (1984), film de James Cameron
En 2029, des ordinateurs super puissants dominent la planète et ont
pour but l’extermination pure et simple de la race humaine ! Pour
anéantir l’avenir de l’homme, ils décident de modifier le passé et pour
cela, ils envoient un cyborg indestructible, le Terminator, dans un
voyage dans le temps. Sa mission est de tuer Sarah Connor, le femme
dont l’enfant à venir deviendra le seul espoir de l’espèce humaine…
* Neuromancien (1984), roman de William Gibson
Dans une société hypertechnologique où l’ordinateur règne en maître,
Case est un pirate de génie au cerveau directement branché sur la
matrice, le monde des données et programmes, où il évolue comme dans un
univers réel.
* Blade runner (1982), film de Ridley Scott
Dans les dernières années du 20ème siècle, des milliers d’hommes et de
femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles
devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves
voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut
distinguer de l’être humain. Mais suite à une révolte, ces derniers
sont peu à peu retirés. Quatre d’entre eux parviennent cependant à
s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent spécial, un
blade-runner est chargé de les exterminer…
(adapté du roman de Philip K. Dick)
* 2001, l’odyssée de l’espace (1968), film de Stanley Kubrick
Quelque part du côté d’un satellite de Jupiter, une source de radiation
extraordinairement puissante a été localisée. Un vaisseau y est envoyé
en mission ultra secrète, emportant à son bord un équipage dont une
partie est en état d’hibernation et aussi Carl 9000, l’ordinateur qui
est tout à la fois le navigateur, l’interlocuteur, voire le partenaire
aux échecs des hommes.
* Metropolis (1927), film de Fritz Lang
Des ouvriers travaillent dans les souterrains d’une fabuleuse métropole
de l’an 2000. Ils assurent le bonheur des nantis qui vivent dans les
jardins suspendus de la ville. Un androïde mène les ouvriers vers la
révolte…
Tags
:
* Numérique
À lire également sur l'Influx
Du beau, du bon, du ROBOT !
Une Fabrique de l'innovation : Rhône-Alpes, terre d'accueil des robots
L'ordinateur du futur
Anéchoïque
Ubérisation de la Santé : cliquez, vous êtes soignés
26e édition de la Fête de la Science
Partager cet article
*
*
*
*
*
*
Poster un commentaire
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Se connecter avec ::
*
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs
obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Nom * ______________________________
Adresse de messagerie * ______________________________
Site web ______________________________
Laisser un commentaire
logo de la bibliothèque de Lyon
Contact
Bibliothèque municipale de Lyon
30 Boulevard Vivier-Merle
69431 Lyon Cedex 03
Téléphone 04 78 62 18 00
Contacter le comité éditorial
Flux rss RSS
* Archives
* Mentions légales
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience
sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous
considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok
#Daily Geek Show » Flux Daily Geek Show » Flux des commentaires
Jardinage, aire de jeux, tente… Ce dôme à construire vous-même répondra
à toutes vos envies ! Le drame continue : à seulement 3 mois, la
dernière orque née en captivité à SeaWorld est morte alternate
REFRESH(3600 sec):
https://dailygeekshow.com/intelligence-artificielle-imagination/
13 755 personnes connectées
____________________ (Submit)
Daily Geek Show
(BUTTON) Toggle navigation
*
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Actualités
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Dossiers
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Vidéos
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Tests & Quiz
+
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* ★ Produits ★
+
* fb
* tw
* g+
* rss
____________________
* Tous les formats
+ Tous les formats
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Actualités
+ Actualités
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Dossiers
+ Dossiers
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Vidéos
+ Vidéos
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* Tests & Quiz
+ Tests & Quiz
+ Découverte
+ Technologie
+ Science
+ Geek
+ Insolite
+ Écologie
+ Lifestyle
+ Top 100
* ★ Produits ★
+ ★ Produits ★
* fb
* tw
* g+
* rss
Cette intelligence artificielle résout des problèmes pour lesquels elle n’a
pas été programmée
(BUTTON) cross
Restez curieux. Suivez nous !
*
IFRAME:
https://www.facebook.com/plugins/like.php?href=https://www.facebook
.com/DailyGeekShow?fref=ts&layout=button_count&show_faces=false&wid
th=105&action=like&colorscheme=light&height=21&locale=fr_FR
* Follow @dailygeekshow
Les recherches en matière d’intelligence artificielle sont en plein
essor. Nouvelle étape dans ce domaine : Google vient de dévoiler des
programmes informatiques dotés d’« imagination ». Ces agents qui
s’inspirent des capacités humaines se voient dotés de meilleures
capacités d’apprentissage et peuvent mieux faire face à
l’imprévisibilité du monde réel.
SIMULER L’HABILITÉ HUMAINE
Google DeepMind est une firme britannique rachetée par le géant des
nouvelles technologies en 2014. Spécialiste de l’intelligence
artificielle, cette société tente de combiner « les meilleures
techniques de l’apprentissage automatique et des neurosciences des
systèmes pour construire de puissants algorithmes d’apprentissage
généraliste ».
Google DeepMind crée des algorithmes qui simulent l’habilité humaine à
construire des plans, de façon à développer des software et hardware
capables de résoudre des problèmes complexes de manière plus efficace.
DeepMind s’est notamment illustrée avec AlphaGo, une intelligence
artificielle capable de battre les meilleurs joueurs au monde du jeu de
go.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/g-dKXOlsf98
UNE INTELLIGENCE DOTÉE D’IMAGINATION
AlphaGo est un véritable exploit en matière d’intelligence mais ce
programme informatique ne fait qu’appliquer des séries de règles
établies avec relativement peu de facteurs à prendre en compte. Comme
l’expliquent les chercheurs de DeepMind sur leur blog, « le monde réel
est complexe, les règles ne sont pas clairement définies et des
problèmes imprévisibles apparaissent souvent ».
C’est pour faire face à cette part d’imprévisible que les chercheurs
ont développé des « agents à imagination augmentée »,
« imagination-augmented agents » en langue originale. Dans deux
nouveaux articles, DeepMind dévoile les détails de cette nouvelle
technologie. Ces programmes informatiques peuvent apprendre différentes
stratégies pour atteindre leurs objectifs, choisissant à travers un
large éventail de possibilités.
LA CAPACITÉ À APPRENDRE DES DONNÉES SENSORIELLES
« Ce travail complète les autres modèles d’intelligence artificielle,
comme AlphaGo, qui peuvent aussi évaluer les conséquences de leurs
actions avant de les décider ». Rapporte l’équipe de DeepMind. Ce qui
différencie ces nouveaux agents, c’est avant tout leur capacité à
apprendre des données sensorielles et non à compter sur des
informations données, comme un simulateur prédéterminé par exemple.
« Les approches basées sur l’imagination sont particulièrement utiles
dans les situations où l’agent est dans un nouvel environnement et a
peu d’expérience sur laquelle compter, mais aussi dans les cas où les
actions ont des conséquences irréversibles et où réfléchir avec
attention est préférable à une décision spontanée ».
LES AGENTS AVEC IMAGINATION ONT DE MEILLEURS RÉSULTATS
L’équipe de DeepMind a testé ces agents munis d’ « imagination » à
travers un puzzle game nommé Sokoban ainsi qu’une simulation de
navigation spatiale. Chacun nécessite de planifier en avance ses
actions et de raisonner. « Pour ces deux tâches, les agents à
imagination augmentée ont dépassé les autres. Ils apprennent avec moins
d’expérience et sont capables de gérer les imperfections dans la
modélisation de l’environnement. » soulignent les chercheurs sur leur
blog.
Une vidéo diffusée par l’équipe de recherche montre une intelligence
artificielle jouer à Sokoban sans en connaître les règles. On peut y
voir les cinq résultats imaginés par l’agent pour résoudre chaque
situation. La solution choisie par l’agent est encadrée en blanc dans
la vidéo. « Ce sont des recherches initiales, mais les systèmes
d’intelligence artificielle devenant de plus en plus sophistiqués et
devant opérer dans des environnements plus complexes, cette agilité à
imaginer peut permettre à nos systèmes d’apprendre les règles
gouvernant leur environnement, résolvant ainsi plus efficacement leurs
tâches ».
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/llwAwE7ItdM
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE EN PLEIN ESSOR
Plus tôt dans l’année, les chercheurs de DeepMind et de l’Imperial
College London ont ajouté la mémoire à leur intelligence artificielle
pour leur permettre de jouer à plusieurs jeux Atari. Les précédentes
technologies étaient certes capables de battre des humains, mais elles
ne pouvaient apprendre qu’un jeu à la fois et ne pouvaient pas se
rappeler comme cela avait été fait.
Le domaine de l’intelligence artificielle est donc en pleine expansion
et ces programmes informatiques intelligents se dotent donc de plus en
plus de capacités reprises directement sur les habilités humaines.
DeepMind travaille déjà sur des logiciels capables d’aider une
intelligence artificielle à comprendre son environnement et à
apprendre, en mimant les traits humains de l’inférence. L’ajout de la
capacité d’imagination marque donc une avancée importante dans le
développement de ces intelligences artificielles.
PARTAGEZ cet article
share 200 partages
facebook Partager twitter Tweeter google
Source : Wired
Par Adrien Bertoni, le 28 juillet 2017
next
Facebook
Twitter
Google
logo facebook Partager logo twitter Tweeter logo message
Accompagnez-nous sur les réseaux sociaux
facebook
twitter
Suivre
google
Daily Geek Show
* facebook
* twitter
* google+
* rss
* Conditions Générales
Votre bloqueur de publicité est activé
S’il vous plait, sauvez nos emplois !
Tous nos articles sont consultables gratuitement
car nos journalistes sont rémunérés par la publicité.
S’il vous plait, désactivez votre bloqueur de publicité
sur notre site pour sauver nos emplois.
J'accède à l'article immédiatement >
[soocurious.gif]
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience
sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous
considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.xEn savoir
plus
#alternate alternate
[tr?id=356024307906577&ev=PageView&noscript=1]
IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-TC6DVH
Aller au contenu
*
* Actu
* Le Scan Politique
* International
* Economie
* Bourse
* Décideurs
* Le Scan Eco
* Sport24
* Le Scan Sport
* Culture
* Lifestyle
* Madame
* Figaro Store
* Figaro Live
* Etudiant
* TVMag
* Santé
* Figarochic.cn
* Histoire
* Immobilier
* Nautisme
* Golf
* Figaroscope
* Voyage
* Enchères
* Vin
* Jardin
* Météo consult
* Annuaire santé avec PagesJaunes
* Le particulier
* Cadremploi
* La chaine météo
* Keljob
* Kelformation
* Explorimmo
* Propriétés Le Figaro
* Ticketac
* Cplussur
* Résultats élection
Abonnez-vous
* Twitter
* Facebook
____________________ (Submit) Rechercher
(Submit)
Menu
Journal
(Submit)
Suivre (Submit)
Recherche
Tech & Web Tech & Web Tech & Web
* Actualités
* Start-up
* Tests
* Test iPhone X
* Pratique
* Jeux vidéo
(Submit) Menu
Tech & Web
PremiumAbonnez-vous
Menu
Journal
____________________ (Submit)
* Actualité
* Economie
+ Conjoncture
+ Bourse
+ Immobilier
+ Tech & Web
o Actualités
o Start-up
o Tests
o Pratique
o Jeux video
+ Le Scan Eco
+ Assurance
+ Décideurs
+ Finances Perso
+ Le Figaro - Le Particulier
+ Entreprises
+ Médias
+ Conso
+ Management
+ Demain
+ Imprimez vert
+ ŠKODA fleet services
+ Financement participatif
+ Besoins patrimoniaux
+ Berlines françaises
+ Dossier Patrimoine
+ Services & Partenaires
* Sport
* Culture
* Lifestyle
* Madame
* Le Figaro Premium
* Services
* Tous les sites du Figaro
1. Home
Tech & Web
Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle
* Par Elisa Braun
* Mis à jour le 29/11/2017 à 17:40
* Publié le 05/10/2017 à 18:24
Google crée un comité d'éthique pour son intelligence artificielle
Deepmind est la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence
artificielle. JUNG YEON-JE/AFP
Google Deepmind, la filiale d'Alphabet dédiée à l'intelligence
artificielle, crée une équipe de recherche pour travailler aux côtés
des ingénieurs et s'assurer que les progrès technologiques n'entraînent
pas des dérives.
Des risques pour l‘emploi en passant par la menace des armes autonomes
ou des biais discriminants, les sujets polémiques liés à l'intelligence
artificielle (IA) ne manquent pas. Deepmind, la filiale d'Alphabet
dédiée à ce domaine, crée une unité consacrée aux questions éthiques et
sociétales soulevées par l'intelligence artificielle, baptisée Deepmind
Ethics and Society (DMES). Sa mission: «aider les ingénieurs à mettre
en pratique l'éthique et à aider la société à anticiper et à diriger
l'impact de l'IA afin qu'elle fonctionne au bénéfice de tous», explique
la société sur son blog. Huit employés y seront dédiés à plein-temps,
et 6 conseillers externes du milieu universitaire et du secteur
caritatif apporteront leurs expertises bénévolement. Le professeur de
Columbia, Jeffrey Sachs, le professeur d'Oxford AI Nick Bostrom et
Christiana Figueres, militante pour le changement climatique, font
partie des noms connus. Le comité devrait compter 25 membres d'ici à la
fin de l'année et publier ses premières réflexions d'ici début 2018.
«Ces chercheurs sont importants non seulement pour l'expertise qu'ils
apportent, mais aussi pour la diversité de pensée qu'ils représentent»,
ont déclaré les coprésidents de DMES, Verity Harding et Sean Legassick.
Un questionnement mondial
Certaines dérives de l'IA ont déjà pu être constatées, notamment auprès
d'intelligences artificielles qui travaillent sur le langage et
héritent de préjugés sexistes et racistes. La Carnegie Mellon
University y consacre déjà un centre, tandis que de nombreux chercheurs
dans le monde se penchent sur les enjeux sectoriels de l'intelligence
artificielle. A l'université d'Oxford, c'est ainsi au cas des
travailleurs du clic que l'on s'intéresse depuis maintenant de
nombreuses années: l'industrie de l'intelligence artificielle repose en
effet sur le minutieux travail d'entraînement fourni par une masse de
travailleurs précaires de 45 à 90 millions de personnes.
Les réflexions éthiques autour de l'intelligence artificielle sont
alimentées par les déclarations fracassantes du physicien Stephen
Hawking ou d'Elon Musk, le fondateur de Tesla. Ce dernier aime à
qualifier l'intelligence artificielle de «plus grand risque auquel
notre civilisation sera confrontée» en convoquant le spectre des armes
autonomes. Il fait partie des cent seize responsables d'entreprises de
robotique et spécialistes de l'intelligence artificielle qui ont écrit
une lettre ouverte aux Nations unies en août dernier afin de mettre en
garde contre les dangers des armes autonomes et «robots tueurs», que
leurs avancées technologiques permettent de développer. Ils redoutent
ainsi «des conflits armés à une échelle jamais vue auparavant et à des
vitesses difficiles à concevoir pour les humains».
Se positionner en leader
Tous les géants cherchent à se positionner en leader sur les réflexions
particulièrement médiatiques liées à l'intelligence artificielle. En
2016, Facebook s'est allié avec Microsoft, Amazon, IBM, Apple et...
Google pour un «partenariat pour l'intelligence artificielle au
bénéfice des citoyens et de la société». Ces entreprises américaines
souhaitent définir les bonnes pratiques en matière d'éthique. D'autres
start-up américaines d'IA ont créé leurs propres conseils d'éthique,
comme Lucid.Ai. Le Future of Life Institute, situé à Boston, planche
également sur le sujet.
Alors que les avancées technologiques en intelligence artificielle
suivent un rythme soutenu, les experts internationaux s'inquiètent
toutefois du temps d'adaptation du législateur. L'ONU se penche depuis
2013 sur les armes autonomes et a récemment voté en faveur de
discussions plus formelles au sujet des robots tueurs, des drones,
chars et mitrailleuses automatisés. Les parlementaires français et
européens s'emparent progressivement de la question. «En elle-même, la
réflexion éthique n'est pas en retard», expliquait au Figaro Raja
Chatila, directeur de l'Institut des systèmes intelligents et de
robotique (ISIR), une unité de recherche commune à l'Université Pierre
et Marie Curie et au CNRS. «En revanche, elle ne s'impose pas et
personne n'est forcé de la respecter.»
Sortir de la tourmente
DeepMind Ethics and Society (DMES) apparaît également dans un contexte
trouble. DeepMind avait exigé la création d'un comité éthique,
lorsqu'il a accepté d'être acheté par Google en 2014. Ce conseil, qui
devait voir le jour début 2016, était censé superviser l'ensemble de la
recherche de la start-up britannique, mais aucune de ces annonces n'a
été suivie d'effet durant les trois ans et demi qui ont suivi
l'acquisition. Comme le rappelle le Guardian, le mystère est longtemps
resté entier sur les noms de ses membres, la régularité de leurs
rencontres et leurs sujets de discussion.
Pour le journal britannique, cette annonce tardive survient pile au
moment où DeepMind s'est attiré une très mauvaise publicité au
Royaume-Uni. L'entreprise participe à un certain nombre de projets
britanniques de recherche médicale centrés sur l'IA, qui utilisent
l'apprentissage machine (machine learning) pour diagnostiquer des
maladies, voire développer leur traitement. Le régulateur britannique
en matière de protection des données personnelles a toutefois jugé
illicite l'usage de données personnelles et médicales que faisait
Deepmind à des fins de recherches.
La rédaction vous conseille
* Partnering Robotics, l'intelligence artificielle en version
tricolore
* Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence
artificielle
* Les géants de la tech s'opposent aux robots tueurs
Les cours des valeurs sur Figaro Bourse
ALPHABET A
__________________________________________________________________
1.130,65$ +1,67%
* Cours& graphique
* Dernières actus boursières
* Données financières
[_]
Elisa Braun
Elisa Braun
Auteur - Sa biographie
26 abonnés
Ses derniers articles
* SoftBank veut introduire sa filiale mobile japonaise en Bourse
* Derrière les profils de femmes, des chatbots programmés pour
arnaquer
Sur le même sujet
* ALPHABET A
* Deepmind
* Intelligence artificielle
* Big Bang Eco
* Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet
Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet
* Google : Eric Schmidt quitte la présidence d'Alphabet
* Google Chrome va activer son bloqueur de publicités en février
* Les étranges méthodes d'Uber pour espionner ses concurrents
Thématique : ALPHABET A
Suivre
Tech & Web
* + récents
* + commentés
* + partagés
* Les réseaux mobiles, un outil d'aménagement du territoire Les
réseaux mobiles, un outil d'aménagement du territoire
* SoftBank veut introduire sa filiale mobile japonaise en Bourse
* Pourquoi faire de la neutralité du Net un droit fondamental ?
* Une chaudière dans un smartphone
* Apple peine à répondre à la demande de batteries d'iPhone neuves
Plus d'actualités Tech & Web
Le Figaro Premium
Abonnez-vous pour 1€ seulement
Saisissez votre email ____________________ J'en profite
Annulable à tout moment
Réagir à cet article
2 commentaires
* Avatar
GAGU
Une présentation illustrée de mon post précédent :
https://www.researchgate.net/publication/319619638_Des_entreprises_
sans_personnel_la_flash_organization_comme_mode_de_fonctionnement
Le 06/10/2017 à 07:44
Alerter Répondre
* Avatar
GAGU
Voilà à quoi l'utilisation de l'intelligence artificielle peut
conduire dans le monde du travail :
https://www.researchgate.net/publication/319644235_Flexibilisation_
du_travail_vers_des_organisations_flash
Le 06/10/2017 à 07:43
Alerter Répondre
* Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi
Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi
Rechercher
* Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur
Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur
Lire
* Toutes les applications mobiles du Figaro
Toutes les applications mobiles du Figaro
Télécharger
* Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles
Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles
Réserver
* Suivez Le Figaro sur Facebook
Suivez Le Figaro sur Facebook
Découvrir
* Plus de 500 000 annonces immobilières
Plus de 500 000 annonces immobilières
Rechercher
* Suivez l'évolution de vos conditions météo
Suivez l'évolution de vos conditions météo
En savoir +
* Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner
Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner
Jouer
* L'actu en temps réel avec Le Figaro
L'actu en temps réel avec Le Figaro
Suivre
* Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété
Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété
Découvrir
* 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement
10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement
Découvrir
* L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans
L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans
S'abonner
* Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes
Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes
Comparer
* Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir
Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir
Rechercher
* Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro
Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro
Découvrir
* La boutique en ligne du Figaro
La boutique en ligne du Figaro
Découvrir
* Plus de 15 newsletters thématiques
Plus de 15 newsletters thématiques
S'inscrire
* Le meilleur de la presse quotidienne et magazine
Le meilleur de la presse quotidienne et magazine
S'inscrire
* Plan du site
* Charte
* CGU
* CGV
* Infos cookies
* FAQ
* Contact
* Abonnements
* Services
* Mentions légales
* Publicité
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1145&idSi
te=181
#alternate Flux rss des articles sur le thème : Agences Flux rss des
articles sur le thème : Académie Flux rss des articles sur le thème :
Management Flux rss des articles sur le thème : Data Flux rss des
articles sur le thème : Etudes Flux rss des articles sur le thème :
Média Flux rss des articles sur le thème : Cross canal Flux rss des
articles sur le thème : Retail Flux rss des articles sur le thème :
Social media Flux rss des articles sur le thème : Veille Flux rss des
articles sur le thème : Market Place Flux rss du site publisher
Emarketing.fr Le site des professionnels du marketing
* Thématiques
+ Retail
+ Médias
+ Études
+ Social media
+ Data
+ Cross canal
+ Agences
+ Veille
+ Management
+ Vidéos
* Tool box
+
o Glossaire
o Livres blancs
o Fiches pratiques
o Lespeakers
+ Events
o Trophées Marketing
o Diner du retail
o Les Enseignes de l'Année
o Marketing Day
E-MARKETING
* Tool box
+ Glossaire
+ Livres blancs
+ Méthodologie
+ Lespeakers
* Vos events
+ Trophées Marketing
+ Diner du retail
+ Les Enseignes de l'Année
+ Marketing Day
* Cercle des experts
* Emploi
* Livres blancs
* Méthodologie
* Retail
* Média
* Études
* Social media
* Data
* Cross canal
* Agences
* Veille
* Management
* Vidéos
Recherche
Se connecter
Abonnement
magazine
__________________________________________________ Rechercher
Fermeture
Identifiez-vous
Je me connecte avec
(twitter) [icon_twitter.png] (facebook) [icon_facebook.png] (google)
[icon_googlePlus.png] (linkedIn) [icon_linkedin.png]
ou
____________________ ________ [_] Rester connecté ? Mot de passe
oublié ?
Je valide
Pas encore inscrit ?
Inscrivez-vous gratuitement et bénéficiez de nombreux avantages
J'en profite!
Fermeture
Je feuillette le magazine
Je suis abonné
Facebook
Linkedin
Twitter
Google +
ou
____________________ ________ [_] Rester connecté ? Mot de passe
oublié ?
Je consulte le mag
Je ne suis pas abonné
Découvrez gratuitement un extrait du magazine E-marketing !
Facebook
Linkedin
Twitter
Google +
ou
____________________ Cela ne vous engage pas à l’achat
Je découvre le mag
Fermeture Emarketing.fr
image-girl
Recevez tous les jours l'actualité Emarketing, comme plus de 60 000 autres
décideurs
* L'actualité de votre métier chaque jour
* Consultable sur PC et mobiles
100% sécurisé, votre adresse ne sera pas diffusée
____________________ Je m'inscris
Fermeture
J’ai oublié mon mot de passe
Afin de recevoir un lien de réinitialisation, veuillez renseigner votre
adresse e-mail:
____________________ Je valide
Fermeture
Votre demande a bien été prise en compte. Veuillez regarder votre boîte
mails.
Fermeture
Partagez cet article par email
____________________ ____________________ ____________________
Envoyer
Fermeture
Votre message a bien été envoyé!
Fermeture
Identifiez-vous
Je me connecte avec
(twitter) [icon_twitter.png] (facebook) [icon_facebook.png] (google)
[icon_googlePlus.png] (linkedIn) [icon_linkedin.png]
ou
____________________ ________ [_] Rester connecté ? Mot de passe
oublié ?
Je valide
Pas encore inscrit ?
Inscrivez-vous gratuitement et bénéficiez de nombreux avantages
J'en profite!
Pub
En ce moment En ce moment
* NRF 2018
* Marketing Day
* CGV 2018
* RGPD
Intelligence artificielle : quelle réalité pour les marques ?
Publié par Floriane Salgues le 4 oct. 2017 | Mis à jour le 11 oct. 2017
à 09:53
Intelligence artificielle : quelle réalité pour les marques ?
AccueilData
L'événement Microsoft experiences 17, organisé les 3 et 4 octobre par le
spécialiste des logiciels, a fait la part belle à l'intelligence
artificielle. Au delà du buzzword, quels sont les usages réels des marques ?
*
* Imprimer
*
L'intelligence artificielle passionne. Le sujet n'est pourtant pas
nouveau."L'intelligence artificielle n'est pas de la magie, mais le
fruit d'un travail de 45 ans", explique Cyril Vart, vice-président
exécutif de Fabernovel, à l'occasion de l'événement Microsoft
experiences 17, les 3 et 4 octobre (Paris), placé sous le signe de
l'intelligence numérique. Alors, pourquoi en parler maintenant ? En
raison de trois facteurs, précise Eneric Lopez, directeur de la
stratégie marché de Microsoft : "Le big data, soit la quantité de data
dont nous disposons, la capacité de calcul des ordinateurs et la
puissance des algorithmes".
Les entreprises ont-elles adopté l'intelligence artificielle (IA) ou
regardent-elles de loin la technologie ? 77 % des entreprises
françaises ont un projet d'IA ou vont en déployer un en 2018, relève
Microsoft, plus particulièrement dans les secteurs de la santé et de la
finance. Le géant des logiciels a mené avec IDC une étude auprès de 150
entreprises en France sur la maturité des sociétés quant à l'IA et
constate l'accélération de l'adoption de l'IA. 72 % des interrogés
déclarent également avoir alloué un budget pour un projet d'IA sur
2018.
En pratique, seules 6 % des entreprises ont mis en production des
solutions d'intelligence artificielle et 23 % ne voient pas de cas
d'usages à mettre en oeuvre. Si les entreprises françaises n'en sont
qu'au début de la courbe d'adoption, l'intérêt pour la technologie
devrait s'accélérer en 2018, prône Microsoft, qui a présenté, lors de
l'événement, son "AI Hackademy" (la sélection de 30 projets
d'intelligence artificielle).
L'IA... pour quels usages ?
78 % des répondants déclarent ainsi avoir une connaissance moyenne (43
%) ou bonne (35 %) de l'IA, même s'ils n'envisagent encore qu'une
partie de son potentiel. 66 % d'entre eux associent avant tout
l'intelligence artificielle à la robotique et près de la moitié
mentionne les "programmes algorithmiques", les "systèmes cognitifs ou
décisionnels", en lien avec l'exploitation et la valorisation de leurs
données. Deux technologies se distinguent pourtant, explique Sébastien
Lamour, directeur du conseil et de l'innovation d'IDC : les assistants
intelligents - ou chatbots - et l'intelligence embarquée dans le CRM.
64 % des interrogés mettent en avant trois principaux cas d'usages
marketing de l'IA : l'optimisation et l'automatisation des campagnes
(54 %), la personnalisation et recommandation avancées (51 %), ainsi
que les préconisations quant aux actions à réaliser en temps réel.
Cyril Vart, vice-président exécutif de Fabernovel, conseille de
commencer son projet IA par "des cas simples d'utilisation, et de les
multiplier".
L'IA... pour quels métiers ?
Est-ce à la DSI de prendre en charge les projets d'intelligence
artificielle ? Selon l'étude menée par IDC/Microsoft, la direction
information est, aujourd'hui, la principale partie prenante sur le
sujet (66 %), suivie de la direction production et de la direction des
opérations (37 %), de la direction innovation et digitale (29 %) et des
directions marketing et commerciale (28 %). "La direction qui avance le
plus vite sur l''IA est la direction marketing, constate Eneric Lopez,
car elle porte les data dans son ADN et voit un ROI possible dans les
douze mois." Mais, la situation devrait rapidement basculer : "demain",
la direction générale va devenir la principale décisionnaire (à 60 %),
constate l'étude. Car, c'est le développement de l'entreprise qui est
en jeu : 46% des entreprises interrogées affirment ainsi que
l'intelligence artificielle devrait contribuer à renforcer leur
capacité d'innovation grâce à une meilleure exploitation des données, à
commencer par celles qui ne sont pas valorisées aujourd'hui.
Enfin, 3 % des entreprises interrogées sont dans l'attente d'un ROI,
note, encore, l'étude, quand 22 % des sociétés cherchent à évaluer
précisément les bénéfices et les contraintes de l'intelligence
artificielle.
Méthodologie : Enquête IDC réalisée pour Microsoft auprès de 150
interlocuteurs (DSI, managers IT, directions métiers) au sein
d'entreprises avec un effectif de 500 salariés et plus du secteur
industriel : banque-finance-assurance, industrie manufacturière et de
process, commerce (gros et détail, VPC, négoce, import- export), santé
(cliniques, hôpitaux, établissements de soins).
Pour aller plus loin :
- Comment l'intelligence artificielle investit-elle les magasins ?
- Data, AI : 3 stratégies déployées par la marque Shiseido
- IA : quelles opportunités pour les marques ?
* chatbot
* Intelligence artificielle
* Microsoft
A lire aussi
* Chargement en cours, veuillez patentier...
* [Relations-marques-consommateurs-digital-finit-pas-bouleverser-code
s-L.jpg]
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les
codes
Newsletter
Cet article vous a plu ?
Recevez tous les jours l'actualité Emarketing, comme plus de 60 000
autres décideurs
____________________ Ok
Pub
Floriane Salgues
Floriane Salgues
*
Journaliste pour Emarketing.fr, Ecommercemag.fr et Relationclientmag.fr
et Marketing, je parle souvent data, digital et médias sociaux. Et
quand je [...]...
Voir la fiche
Pub
Autres articles
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de
bouleverser les codes
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de
bouleverser les codes Relations marques-consommateurs: le digital n'en
finit pas de bouleverser les codes
Relations marques-consommateurs: le digital n'en finit pas de bouleverser les
codes
Par le 12 oct. 2017
Le numerique bouscule les modeles etablis dans le retail Et les marques ont
eu autre choix que de adapter aux nouveaux comportements et exigences [...]
Les 5 tendances de consommation en Chine
Les 5 tendances de consommation en Chine
Les 5 tendances de consommation en Chine
Par le 7 déc. 2017
Influenceurs qui creent leurs propres marques omnipresence de intelligence
artificielle social commerce etc zoom sur cinq tendances actuelles [...]
Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA
Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA
Voyages-sncf.com mise sur le conversationnel et l'IA
Par le 24 oct. 2017
Voyages sncfcom futur OUIsncf rendu public le 24 octobre son nouveau
programme innovation Smart agent idee integrer davantage intelligence [...]
J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France
J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France
J.Walter Thompson déploie son IA Pangaea en France
Par le 18 oct. 2017
Deux ans apres le lancement de son projet intelligence artificielle Walter
Thompson equipe son bureau francais de son outil Pangaea
"L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en
2018"
"L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en
2018"
"L'intelligence artificielle est une tendance forte de l'emailing en 2018"
Par le 18 oct. 2017
Aider les marketeurs delivrer leurs emails commerciaux jusque dans la boite
de reception de leurs clients telle est ambition de Return Path [...]
L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client
L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client
L'intelligence artificielle au coeur d'une nouvelle expérience client
Par le 3 oct. 2017
Par sa capacite traiter un nombre consequent de donnees en un temps tres
court intelligence artificielle permet de personnaliser chaque produit [...]
Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle
Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle
Vers une automatisation augmentée grâce à l'intelligence artificielle
Par le 13 nov. 2017
Dans le cadre de son programme Experience client et strategies digitales
Markess publie ce lundi 13 novembre une etude mettant en lumiere les [...]
Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle?
Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle?
Les consommateurs sont-ils prêts pour l'intelligence artificielle?
Par le 28 nov. 2017
Une etude exclusive menee par Toluna et Marketing se penche sur la perception
qu ont les Francais de Intelligence artificielle Et ce qui ressort [...]
5 start-up qui réinventent le marketing par l'IA
5 start-up qui réinventent le marketing par l'IA
5 start-up qui réinventent le marketing par l'IA
Par le 16 nov. 2017
Mettre profit intelligence artificielle pour bousculer les visions marketing
Tel est objectif de des start up venues pitcher le 15 novembre [...]
Livres Blancs
Voir tous les livres blanc →
Le Guide de survie E-commerce du 1er trimestre [...]
Le Guide de survie E-commerce du 1er trimestre [...]
Le Guide de survie E-commerce du 1er trimestre [...]
Success story : Assu 2000 augmente ses visites/GRP [...]
Success story : Assu 2000 augmente ses visites/GRP [...]
Success story : Assu 2000 augmente ses visites/GRP [...]
Boostez votre conversion grâce au retargeting [...]
Boostez votre conversion grâce au retargeting [...]
Boostez votre conversion grâce au retargeting [...]
7 best practices pour récupérer votre audience [...]
7 best practices pour récupérer votre audience [...]
7 best practices pour récupérer votre audience [...]
REMARKETING
REMARKETING
REMARKETING
Cliquez ici pour afficher plus d'articles
Loading
Recevez l'actualité Emarketing chaque matin
Abonnez-vous à notre newsletter
__________________________________________________ S'inscrire
Emarketing.fr
Suivez-nous
Suivre @Emarketing_fr
À propos
E-marketing et le magazine Marketing sont les marques leader en France
de l’information BtoB et de l’animation de communauté professionnelle à
destination des décideurs du marketing.
Sites du groupe
* Actionco.fr
* E-marketing.fr
* Ecommercemag.fr
* RelationClientMag.fr
* Chefdentreprise.com
* Décision-Achats.fr
* DAF-mag.fr
* Carrierecommerciale.fr
* GFM.fr
* Editialis.fr
* We-factoryandco.fr
Editialis Régie
* Communiquer sur le réseau E-marketing
Partenaires
* Clubic
* DCF
* Docs School
* Dunod
* Eyrolles
* LeFAC
* Manageo
* Manager GO!
* Nomination
* Sport Statégies
Magazine
[marketing_abonnement_204.png] Voir les offres
* Contact
* Mentions légales
* CGU
* Liens utiles
* Archives
* © 2018 - Emarketing.fr
fermeture
[google_home_logo.png] [google-home.png]
Bonjour ,
Votre abonnement est terminé !
Renouvelez votre abonnement annuel avant le 31 décembre 2017 et tentez
de gagner une Google Home d'une valeur de 149€
Ok google, j'en profite !
MENU
Accueil
Vie numérique
* RECHERCHE
* CONNEXION
* ABONNEZ-VOUS
* Bibliothèque Edition
* Archive Patrimoines
* Veille Documentation
* Démat Cloud
* Univers Data
* Réseaux Sociaux
* Vie numérique
* Espace Emploi
* Consulter les dernières annonces
* L'annuaire des acteurs
* Nos offres d'abonnements
[la-boutique-iconmenu.jpg]
Rechercher sur Archimag.com
Formulaire de recherche
_______________
[search_icon.png]-Submit
* Se connecter
* S'inscrire
Article réservé aux abonnés Archimag.com
L'intelligence artificielle : quel impact sur votre métier ?
Le 28/04/2016 Bruno Texier
robot intelligence artificielle.jpg
"Selon une étude menée aux États-Unis, l’intelligence artificielle
pourrait plonger 50 % de la population mondiale dans le chômage au
cours des trente prochaines années". (Photo credit: Plutor via Visual
Hunt / CC BY)
* Facebook
* Twitter
* Linkedin
* Google+
* Mail
* Imprimer
* Facebook
* Twitter
* Linkedin
* Google+
* Mail
Sommaire du dossier :
* L'intelligence artificielle : quel impact sur votre métier ?
* Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus
diplômés !
* Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les
entreprises", selon Jean-Marc Ogier
* Yann LeCun, l'intelligence artificielle française de Facebook
* Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de
"personnalité robot"
* Quand le document se dope à l'intelligence artificielle
* Intelligence artificielle : les robots au service de la
"post-publicité"
L’intelligence artificielle est là. Née d’une conception ancienne, longtemps
discrète, elle apparaît aujourd’hui dans de nombreuses applications de notre
vie professionnelle. Capable d’apprendre et de travailler sur des masses
considérables de données, elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet.
Le droit lui accorde des réflexions théoriques et pratiques. Exemples dans
des domaines de la gestion et du traitement de l’information.
À ce jour, nul ne sait qui sera le prochain président des États-Unis.
La démocrate Hilary Clinton ? Le républicain Donald Trump ? Le
« gauchiste » Bernie Sanders ? Ou bien peut-être... Watson ! Ce
programme d’intelligence artificielle (IA) créé par IBM n’a pas de
visage, pas de corps. Mais il est plein d’intelligence et non
partisan : « Nous pensons qu’une intelligence artificielle comme Watson
peut apporter les capacités de prise de décision objectives dont nous
avons besoin chez un dirigeant. Le système n’est lié à aucun parti, ses
décisions sont donc fondées uniquement sur l’information dont il
dispose et non sur des idéologies », peut-on lire sur le site de
campagne.
Soyons réalistes : Watson ne sera pas élu président des États-Unis. En
tous cas, pas cette fois-ci... Car l’intelligence artificielle
s’immisce partout et notamment dans le domaine de
l’information-documentation. À commencer par Google qui a récemment
introduit de l’IA dans son moteur de recherche via RankBrain : « Ce
système utilise les techniques d’intelligence artificielle, et plus
spécifiquement de machine learning, pour convertir de grandes quantités
de texte en vecteurs mathématiques. Le but ? Aider le système à deviner
le sens des mots ou de phrases qu’il ne connaît pas ». Cet
investissement de Google dans le domaine de l’IA semble lui donner
entière satisfaction : RankBrain est en mesure de traiter de façon
« particulièrement efficace » les 15 % de requêtes jamais effectuées
auparavant qu’il reçoit chaque jour.
Un train d’avance avec l’intelligence artificielle
L’essor de l’intelligence artificielle n’a pas échappé aux
professionnels de l’infodoc. Le salon Documation (7 et 8 avril 2016) y
a consacré une conférence plénière alors que la discipline fête ses 60
ans cette année. Née en 1956, l’intelligence artificielle fascine
autant qu’elle inquiète. Pourtant, cela ne devrait pas être le cas :
« L’IA n’est en rien une substitution de l’intelligence humaine par la
machine. Au contraire, il faut la voir comme une intelligence
différente compatible avec celle de l’homme. Comme une intelligence
ajoutée et donc une plus-value indéniable », estime Jean-Gabriel
Ganascia (Université Pierre et Marie Curie, Paris).
De fait, l’intelligence artificielle est aujourd’hui au cœur de tous
les développements. Ses champs d’application dans le domaine de
l’information sont innombrables. Facebook a confié au
Français Yann LeCun le développement de son laboratoire d’intelligence
artificielle (voir page 16). Quant à Google, toujours désireux d’avoir
un train d’avance, il mise sur l’IA pour l’ensemble de ses activités :
« Pensez à toutes les choses que Google fait à grande échelle. Partout
où un grand nombre de personnes utilisent nos services, nous pouvons
les rendre plus efficaces grâce à l’apprentissage automatique. En fait,
je ne vois aucune des activités de Google qui n’aurait pas besoin de
l’intelligence artificielle », explique Éric Schmidt, président
exécutif d’Alphabet (Google).
Comme souvent avec Google, l’argent n’a pas manqué : en 2014, le géant
du web a mis près de 500 millions de dollars sur la table (environ 455
millions d’euros) pour s’offrir DeepMind. Ce dernier est devenu
mondialement célèbre le mois dernier grâce à son programme
d’intelligence artificielle qui a battu à plate couture le meilleur
joueur du monde go...
Deux millions d’euros de levée de fonds
Les start-up, de leur côté, ne sont pas en reste. Profitant de leur
souplesse, elles multiplient les projets et parviennent même à les
financer. La jeune pousse grenobloise SmartMeUp, spécialisée dans la
reconnaissance faciale, a récemment levé deux millions d’euros. Grâce
à l’IA, SmartMeUp a développé une solution capable d’analyser les
visages et d’en caractériser les différentes significations : âge,
genre, émotion, fatigue, attention... Ce type d’application pourrait
fortement intéresser le secteur automobile pour détecter les risques de
somnolence des conducteurs.
Autre start-up, Julie Desk est une assistante virtuelle à intelligence
artificielle qui organise automatiquement les rendez-vous de ses
utilisateurs. « Elle est donc en mesure de comprendre et de s’adapter à
toutes les situations », expliquent les créateurs qui viennent de lever
600 000 euros pour assurer son développement.
Plus marginal, le domaine des bibliothèques échappe pour l’instant à
l’emprise de l’IA. Encore que... La bibliothèque
universitaire d’Aberystwtyh (Pays de Galles) a développé un
robot-bibliothécaire dopé à l’intelligence artificielle qui est en
mesure de répondre aux questions formulées oralement par les étudiants.
Il serait, entre autres, capable de montrer l’étagère sur laquelle se
trouvent les ouvrages intéressant les usagers. Baptisé Hugh, ce
robot-bibliothécaire intelligent pourrait prendre son poste dès la
rentrée 2016.
50 % de la population mondiale au chômage ?
L’intelligence artificielle est-elle notre eldorado ? Cela n’est pas
certain. Selon une étude menée aux États-Unis, l’intelligence
artificielle pourrait plonger 50 % de la population mondiale dans le
chômage au cours des trente prochaines années. Principales victimes :
les classes moyennes dont les emplois seraient désormais mieux assurés
par des machines que par des êtres humains.
Ce sombre scénario n’a pas échappé au célèbre physicien
britannique Stephen Hawking : « Réussir à créer une intelligence
artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire de l’homme.
Mais ce pourrait aussi être le dernier... »
Sur le même sujet:
Quand l’intelligence artificielle inquiète les Français... les plus
diplômés !
Intelligence artificielle : "De larges perspectives pour les
entreprises", selon Jean-Marc Ogier
Intelligence artificielle : un avocat milite pour la notion de
"personnalité robot"
Quand le document se dope à l'intelligence artificielle
Intelligence artificielle : les robots au service de la
"post-publicité"
Documation 2016 - Antidot joue la carte de l'intelligence artificielle
Documation 2016 - L'entreprise passe à l'âge de l'intelligence
artificielle
Salesforce mise sur l'intelligence artificielle en rachetant la
start-up MetaMind
Intelligence artificielle : "Demain, nous aurons tous un double dans le
monde digital"
Hugh, le premier robot bibliothécaire, prendra son poste à la rentrée
* Facebook
* Twitter
* Linkedin
* Google+
* Mail
* Imprimer
Courriel * ____________________
Je m'inscris
Cet article vous intéresse? Retrouvez-le en intégralité dans le magazine
Archimag !
Archimag n°293
Au sommaire
- Enquête 2016 : la gouvernance de l’information, un impératif pour les
organisations
- Où en est le PNB ?
- Case management : de la souplesse dans les process
- Architecture de l'information et compétences
DOSSIER L'intelligence artificielle : croquez dedans !
L’intelligence artificielle est là. Elle apparaît aujourd’hui dans
de nombreuses applications de notre vie professionnelle. Capable
d’apprendre et de travailler sur des masses considérables de données,
elle n’est qu’au début des avancées qu’elle permet.
Et aussi :
- L’ECM passe au big data
- Réussir le marketing de son service en 5 étapes
- Kentika automatise la veille presse de la Ville de Lyon
- L’université catholique de Louvain se convertit au learning center
- Les plateformes collaboratives : enjeux juridiques
- Favoris : correcteurs orthographiques
- Les vies multiples d’Odile Contat
- François-Bernard Huyghe : « Le numérique a démocratisé la
désinformation »
- L’innovation en mode « ouverture »
+ Archimag store et Archi...kitsch
Acheter ce numéro ou Abonnez-vous
0 Commentaire
intelligence artificielle
* Connectez-vous ou inscrivez-vous pour publier un commentaire
À lire sur Archimag
Les solutions de GEOLSemantics, REVER et ActeCil sont désormais
combinées au sein d’une même suite logicielle baptisée « REAL GDPR
SOLUTION ».
« REAL GDPR SOLUTION » la suite logicielle pour se mettre en conformité
intégralement, rapidement et sans risque
L'ensemble de la rédaction d'Archimag vous souhaite le
meilleur pour cette année 2018.
Archimag : la bande-annonce 2018
Étude ad hoc réalisée par l’Ifop pour Julhiet Sterwen. Enquête réalisée
en ligne du 17 au 28 juillet, et du 21 au 25 août 2017, via la
sollicitation du panel Bilendi. Deux échantillons ont été interrogés :
un échantillon principal de 500 collaborateurs da
Révolution numérique : quels impacts sur les organisations ?
Pour obtenir l’adhésion des fournisseurs, il est recommandé de leur
laisser le choix du canal d’envoi des factures (EDI, PDF email, scan,
portail) et de les intégrer au plus tôt dans le processus.
6 points clés pour réussir son projet de dématérialisation des factures
fournisseurs
Le chiffre du jour
21
%
C'est le taux de lecteurs français qui lisent un ouvrage sur liseuse,
sur tablette ou sur téléphone.
Lire la suite...
Recevez l'essentiel de l'actu !
Courriel * ____________________
Je m'inscris
Nous suivre
* Facebook
* Twitter
* RSS
Publicité
La boutique
Les derniers mags :
* [Couv310.jpg?itok=mDWmdo9U]
Profession data
* [Couv309_20.jpg?itok=mFy2kclN]
Expo archives : demandez le programme
* [Couv308.jpg?itok=ENkbuVH1]
La fièvre des données de santé
Les derniers guides :
* [GP60.jpg?itok=Z7ezDCtI]
Digital workplace et mode collaboratif
* Couverture guide pratique Archimag n°59
Blockchain : le nouveau cadre de confiance
* guide-archivage-electronique
Sécurité de l'information et archivage électronique + les durées de
conservation
Les dernières parutions
[livres-blancs.png]
*
Konica Minolta : Guide des bonnes pratiques de la dématérialisation à
vocation probatoire
*
Archimag : Baromètre emploi et compétence 2017
*
Serda Formation et Archimag : L’archivage électronique : comprendre les
enjeux et mettre en oeuvre son projet
*
Ixxo : Comment réussir votre projet de veille collaborative ?
*
AM TRUST : De l'éditique à l'archivage électronique, une chaîne complète pour
voir l'avenir avec ambition
*
Arondor : Toute la vérité sur le RGPD
L'annuaire des acteurs
BlueXML
Logiciel de workflow / BPM
Buzz
* Vous avez aimé
* Vous avez partagé
* Web sémantique : une plateforme documentaire dédiée est en ligne
Par: Clémence Jost
* Locarchives acquiert la société Archives Chrono
Par: Clémence Jost
* Près de 42 millions de tonnes de e-déchets en 2014
Par: Bruno Texier
* Suisse : la bibliothèque de Carouge tente le prêt d'ebooks
Par: Pierre Ferrière
* Intelligence artificielle : "Demain, nous aurons tous un dou...
Par: Clémence Jost
* 60 ans d'archives sonores à écouter sur Europe 1
Par: Bruno Texier
* Fermeture annoncée des bibliothèques parisiennes Louvre et
Châtea...
Par: Clémence Jost
* Gérer ses mots de passe sur internet : trois outils gratuits au
b...
Par: Sharon Camara
* Veilleurs, sortez de votre bulle informationnelle !
Par: Bruno Texier
* Livre numérique dans les bibliothèques : la curieuse pétition de...
Par: Bruno Texier
Le Mag
Numéro 310 : Profession data
[Couv310.jpg?itok=LYsuACkV]
Abonnez-vous
Tout Archimag, à partir de 9,50 €
tous les mois.
Archimag: reportages, articles, des méthodes, interviews et bien plus encore
[Couv310.jpg?itok=Zdnn1zmC]
Du big data aux données personnelles, la problématique data envahit les
organisations. Pour la prendre en main, de nouveaux profils émergent,
avec des dénominations telles que data scientist, chief data officer ou
data protection officer. Des témoins révèlent leur parcours et
apportent des conseils. Un sujet urgent s’impose à tous, celui de la
protection des données personnelles (règlement européen RGPD). Les
éditeurs de solutions de gestion de l’information s’emparent de la
nécessité de conformité. Le président de l’Association française des
correspondants à la protection des données à caractère personnel livre
son point de vue. Les formations aux métiers de la data sont déjà en
nombre.
Allez plus loin avec les "Guides Pratiques" Archimag
[GP60.jpg?itok=OdjdM-35]
Travail nomade, télétravail, flex office, virtualisation, etc.,
l’environnement de travail est en pleine mutation. Les salariés sont
demandeurs de plus en plus de flexibilité et d’espaces de travail
hébergés dans le cloud facilitant les échanges, la collaboration et la
capitalisation de l’information et des connaissances. Comment mettre en
oeuvre cette transformation ? Comment impliquer les utilisateurs ? Pour
quelle réorganisation ? Avec quels outils et équipements ? Autant de
points à considérer pour à terme concilier efficacité et bien-être.
Contacts | Marchés Publics | Annuaire des acteurs
Communiquer avec Archimag
GROUPE SERDA : Serda Conseil | Serda Formation | Serdalab
Conditions générales de vente
| Mentions légales
Lead-analytics
__________________________________________________________________
v4.0 - Tous droits réservés - Copyright Archimag-Groupe Serda 2014 -
2017 - Made By Pantagram Studios
#publisher
(Submit)
Mashable avec France 24
* Mashable
* Mashable Asia
* Mashable Australia
* Mashable India
* Mashable UK
* France 24
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
* Vidéos
+ Toutes les vidéos
+ Médias sociaux
+ Tech & Business
+ Divertissement
+ Monde
+ Styles
+ Mashallow
* Médias sociaux
+ Tous les articles
+ Facebook
+ Twitter
+ Snapchat
+ Instagram
+ WhatsApp
* Tech & business
+ Tous les articles
+ Apple
+ Samsung
+ Android
+ iOS
+ Windows
* Divertissement
+ Tous les articles
+ Cinéma
+ Séries télé
+ Jeux vidéo
+ Musique
* Monde
+ Tous les articles
+ France
+ États-Unis
+ Sciences
+ Espace
+ Santé
+ Retronaut
* Styles
+ Tous les articles
+ Food
+ Mode
+ Street art
+ Voyage
* Mashallow
+ Tous les articles
+ Animaux
+ Insolite
+ Mème
* Plus
+
o Sections
o Vidéos
o Médias sociaux
o Tech & business
o Divertissement
o Monde
o Styles
o Mashallow
+
o En savoir plus
o Contactez-nous
o Archives
+
o Mentions légales
o Éditeur / Hébergeur
o Politique des cookies
o Conditions d'utilisation
+
o Sites
o Mashable
o Mashable Asia
o Mashable Australia
o Mashable India
o Mashable UK
o France 24
(Submit)
*
* @MashableFR
*
*
* Flux RSS nouveaux articles Nouveau
* Flux RSS articles en hausse En hausse
* Flux RSS articles populaires Populaire
Rechercher _______________
(Submit) Rechercher
Tech & business
suivre Mashable FR >
(Submit)
avecFrance 24 : L’actualité internationale 24h / 24
1.5k partages
Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement
supérieur
1.5k partages
(Submit)
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà l’enseignement
supérieur Comment l'intelligence artificielle métamorphose déjà
l’enseignement supérieur
Laguna Design/Science Photo Library
Benjamin BRUEL
par Benjamin BRUEL
07 octobre 2017
Dans les années qui viennent, l'intelligence artificielle va permettre
d'exploiter les données de manière plus poussée pour développer un
enseignement sur mesure.
C’est la question technologique du moment : la manière dont
l’intelligence artificielle change notre quotidien et va continuer à le
changer dans les années à venir. Le passage d’une informatique
programmée par l’humain à une informatique entraînée, capable
d’apprendre et d’analyser par elle-même, a un impact sur nos
vies privées et nos métiers : les services, la santé, l’industrie ou
les transports sont bouleversés par cette technologie disruptive.
VOIR AUSSI : The Camp : ici on arrête le Mistral pour laisser souffler
le vent du futur
Nous revenons régulièrement sur les méthodes de production de
l’intelligence artificielle et le futur de la Singularité, mais aussi
sur la question des robots militaires intelligents ou sur les craintes
que de nombreux scientifiques ou entrepreneurs, comme Stephen Hawking
et Elon Musk, peuvent avoir quant à l’impact de l’IA pour la
civilisation humaine.
Mais au-delà de la hype médiatique et des questions éthiques, la
réalité de l’IA est à la fois plus quotidienne, plus concrète et moins
dramatique. Dans cette nouvelle ère technologique où l’IA est reine, la
question de son utilisation dans l’enseignement supérieur est
primordiale : l’intelligence artificielle peut nous permettre de mieux
comprendre et de mieux apprendre, mais aussi d’anticiper et de préparer
une stratégie pour le monde à venir.
Jill Watson, madame l’assistante artificielle
C’était au début de l’année 2016. Le professeur américain Ashok Goel,
qui enseigne l’intelligence artificielle à l’Institut de Technologie de
Géorgie, aux États-Unis, avouait à ses étudiants que Jill Watson, son
assistante, était en réalité une intelligence artificielle.
Depuis le début du semestre, les 400 étudiants de son cours en ligne
avaient envoyé environ 10 000 messages à leur professeur, ses huit
assistants humains et Jill Watson. Sans que ceux-ci soient au courant
de son état, l’intelligence artificielle avait pris à sa charge 40 % de
l’ensemble des questions et réponses. Et aucun des élèves n’a jamais
réalisé qu’il s’agissait d’une IA.
Lorsque Ashok Goel a lâché le pot aux roses, ses étudiants sont restés
abasourdis. Le sujet a fait le tour de la planète et le professeur a
donné une conférence TEDx à San Francisco dans la foulée :
IFRAME: //www.youtube.com/embed/WbCguICyfTA
TEDx Talks
Comme l’écrit Business Insider, l’expérience d’Ashok Goel pourrait
"façonner le futur de l’éducation". En réalité, elle est déjà
représentative du futur de l’éducation sur les campus connectés : un
apprentissage personnalisé, plus fluide et plus adapté aux besoins des
élèves.
Un professeur, des centaines d’étudiants, un apprentissage sur mesure
En 2012, le site américain Online Universities, cité par le blog Défis
d’Amphi du journal Le Monde, listait ainsi dix manières dont l’IA
allait réinventer l’enseignement :
* Automatiser les activités de base dans l’enseignement comme les
évaluations
* S'adapter aux besoins des élèves
* Aider les enseignants à améliorer leurs cours
* Créer des tuteurs virtuels pour les élèves
* Faire un retour utile aux enseignants et aux élèves
* Changer notre rapport à l’information et notre façon d’interagir
avec elle
* Modifier le rôle des enseignants
* Rendre l’apprentissage par essai et erreur moins intimidant
* Changer la façon dont les écoles trouvent, forment et aident les
étudiants
* Transformer les lieux d’apprentissage et la manière d’apprendre
Les détails de l’analyse d’Online Universities sont disponibles sur
leur site. Ce qui en ressort avant tout, c’est les possibilités
qu’offre l’intelligence artificielle pour aider à créer un système
éducatif supérieur plus adapté aux besoins de chaque étudiant.
À l’occasion des journées Microsoft Expériences, qui se sont tenues à
Paris les 3 et 4 octobre, nous avons notamment pu discuter avec Sophie
Gay, professeur de finance à la business school Skema, venue défendre
son campus connecté. "La notion de campus connecté n’est pas liée à un
lieu, en réalité. C’est le fait que tous les étudiants et la communauté
d’une école sont en permanence connectés. On devrait parler
d’apprentissage connecté", affirme-t-elle à Mashable FR.
Elle explique ensuite : "On envisage tous les domaines de l’éducation
auxquels l’intelligence artificielle pourrait s’appliquer. Le grand
défi, pour nous maintenant, c’est d’avoir une approche personnalisée
pour nos nombreux étudiants. Faire du sur mesure avec de grandes
cohortes. C’est vers cela que l’on tend, et il y a toute une partie de
l’assistance que l’on pourrait opérationnaliser en utilisant
l’intelligence artificielle."
Imaginez un instant que nous puissions utiliser 400 Jill Watson au
profit de chacun des étudiants de Skema. Et ça, c’est dans un futur
proche.
(Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit) (Submit)
iaed.jpg iaed.jpg
AdmitHub
Le "campus cognitif" qui vient
Les campus devront développer les services de l’intelligence
artificielle tout comme ils ont dû adopter les ordinateurs personnels
pour les étudiants et les professeurs, le cloud, les bibliothèques de
documents en ligne.
En utilisant les données récoltées sur les élèves et leurs pratiques
d’apprentissage avec une intelligence artificielle entraînée, on tend
vers la conception d’un "campus cognitif". Tout comme l’informatique
cognitive, il veut utiliser les données pour leur donner du sens, va
développer des services extrêmement personnalisés pour les étudiants et
les professeurs.
Imad Bejani, directeur éducation et recherche de Microsoft France, nous
a fait part d’un exemple assez représentatif. "Il y a une courbe
intéressante, c’est celle du taux de succès de la traduction
instantanée. Ça a commencé dans les années 1950 avec IBM et nous
avions, durant longtemps, un taux de réussite d’environ 20 %. À partir
de 2013, la courbe de succès augmente drastiquement. Désormais, sur
Skype Translator, nous sommes à un taux de réussite de 80-90 % et ça,
c’est justement permis par l’intelligence artificielle. Elle permet
d’accélérer des analyses difficiles à appréhender pour le cerveau
humain à un coût très bas. Ce sont les composantes de base qui
s’allient à l’intelligence humaine."
Aux États-Unis, l’entreprise Campus Management a lancé Retention360,
un service incluant une IA personnelle pour les étudiants
Dans des campus internationaux, ou via des cours en ligne, comment ne
pas imaginer qu’une technologie similaire à celle de Skype Translator
sera bientôt utilisée pour permettre à des étudiants de différentes
langues de comprendre instantanément un professeur s’exprimant en
chinois, portugais ou français ?
Un certain nombre d’entreprises se sont d’ores et déjà lancées dans la
course à cette intelligence artificielle éducative. Aux États-Unis,
l’entreprise Campus Management – qui vend des logiciels à une
cinquantaine d’universités américaines – a lancé Retention360, un
service incluant une IA personnelle pour les étudiants. Tandis que la
start-up AdmitHub utilise les chatbots comme des "coachs personnels" à
destination des étudiants.
De notre côté de l'Atlantique, on peut notamment citer la start-up
lilloise Lalilo qui, grâce à une intelligence artificielle, lutte
contre l’illettrisme avec des cours et exercices personnalisés. Ou
encore Domoscio, une start-up créée en 2013, présente en France, en
Espagne et au Royaume-Uni. Celle-ci utilise précisément la recherche en
sciences cognitives, en big data en intelligence artificielle pour
proposer des parcours personnalisés permettant aux élèves d'avoir un
retour sur leur apprentissage, leurs lacunes et leurs réussites.
En France, l'utilisation de l'intelligence artificielle pour
l'éducation commence à faire son bout de chemin. Victor Wacrenier,
fondateur de l'application AppScho, a dressé, dans un article sur
Medium datant de septembre 2016, une liste de 180 start-up françaises
qui essaient de mêler éducation et technologique ("Edtech") en
utilisant, souvent, l'intelligence artificielle. Selon lui, seulement
17 % de ces innovations se concentrent sur l'enseignement supérieur.
"Le secteur de l’éducation est aujourd’hui peut-être l‘un des derniers
à ne pas avoir encore totalement entamé sa révolution digitale, alors
même qu’il est l’un des plus importants au niveau mondial",
affirme-t-il. Avec le plan d'investissement de 1,5 milliard d'euros de
la stratégie "France IA", on peut espérer qu'une partie aille vers
l'enseignement supérieur.
Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.
mots-clés : Intelligence artificielle, Éducation, Université, Start-up,
Microsoft, Société, Analyse
Voir aussi sur Mashable avec France 24
aeolus_2.jpg aeolus_2.jpg
Chargé de ménage, porteur de courses : des robots plus dévoués les uns
que les autres déferlent sur le CES 2018
jbl-google-display.jpg jbl-google-display.jpg
CES 2018 : oubliez Google Home, Google Assistant débarque sur tout
plein d’enceintes à écran intégré
stupidune.jpg stupidune.jpg
Que doit-on craindre le plus : l’intelligence artificielle ou la bêtise
humaine ?
Bientôt au top
La France veut étendre la 4G à tout son territoire et venir à bout des
zones blanches d'ici 2020 La France veut étendre la 4G à tout son
territoire et venir à bout des zones blanches d'ici 2020
Tech & business
La France veut étendre la 4G et supprimer les zones blanches d'ici 2020
(Submit) 48 partages
Et la lumière fut : quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde"
sur la façade de l’hôtel Trump à Washington Et la lumière fut :
quelqu'un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de
l’hôtel Trump à Washington
Mashallow
Quelqu’un a projeté l'expression "endroit de merde" sur la façade de
l’hôtel Trump à Washington
(Submit) 281 partages
Videos
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
addiction_jeu_vidéo_oms_reconnaissance.jpg
L'OMS envisage de reconnaître l'addiction au jeu vidéo comme une
maladie mentale
28 partages| Vendredi, décembre 29, 2017 - 10:44
Dernières vidéos publiées
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
éléphants_birmanie_couvertures_froid.jpg
Pour réchauffer les bébés éléphants de Birmanie, des internautes leur
ont tricoté des couvertures
(Submit) 225 partages| 27/12/2017
tech_video.jpg tech_video.jpg
Quels cadeaux choisir pour les fêtes ? La Tech au pied du sapin
(Submit) 24/12/2017
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
baleines_boréales_canade_peau_gommage.jpg
Au Canada, les baleines boréales se frottent contre des rochers pour
gommer leur peau
(Submit) 29 partages| 20/12/2017
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
petagone_programme_ovni_new_york_times.jpg
Le Pentagone a secrètement enquêté sur les ovnis pendant au moins cinq
ans
(Submit) 842 partages| 19/12/2017
wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg wenaklabs_ordinateur_tchad0.jpg
Au Tchad, une association fabrique des ordinateurs à partir de bidons
d'essence
(Submit) 4.6k partages| 18/12/2017
sequence_16-9000000.jpg sequence_16-9000000.jpg
Cette peinture un peu spéciale peut remplacer les fils électriques
(Submit) 451 partages| 07/12/2017
bnf_archives_jeux_video.jpg bnf_archives_jeux_video.jpg
À la Bibliothèque nationale de France, les jeux vidéo sont archivés
pour l'éternité
(Submit) 27 partages| 04/12/2017
saber_league_site0.jpg saber_league_site0.jpg
Un combattant au sabre laser nous dévoile ses techniques pour éclater
ses adversaires
(Submit) 58 partages| 29/11/2017
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
22499028_10155101847253861_6973542954797692233_o.jpg
Une "île de déchets" se balade dans les eaux turquoise des Caraïbes
(Submit) 1k partages| 28/11/2017
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
iphone-x-face-id-reconnaissance-faciale-jumeaux.jpg
La reconnaissance faciale de l'iPhone X est-elle infaillible avec des
jumeaux ?
(Submit) 01/11/2017
Les plus vues
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
bruno_borges_brésil_disparition_surnaturel_messages_codés.jpg
Un jeune homme disparaît au Brésil et laisse derrière lui une chambre
pleine de codes
(Submit) 17/04/2017
photo_youtube0.jpg photo_youtube0.jpg
Un pansement en peau de poisson permet de soigner les grands brûlés
(Submit) 46 partages| 29/05/2017
photo_froid_russie_sans_texte.jpg photo_froid_russie_sans_texte.jpg
On se les pèle en France, mais en Russie c'est pire
(Submit) 366 partages| 30/12/2016
kinomo_photo_sans_texte.jpg kinomo_photo_sans_texte.jpg
Kino-mo, le projecteur d'hologrammes 3D flottants
(Submit) 14 partages| 06/01/2017
photo_barbeuc_16_90.jpg photo_barbeuc_16_90.jpg
Ce barbecue fonctionne à l'énergie solaire et permet d'éviter les
embrouilles entre voisins
(Submit) 30 partages| 05/06/2017
photo_tatoo_16-90.jpg photo_tatoo_16-90.jpg
Ces tatouages sont des ondes sonores que l'on peut "écouter"
(Submit) 38 partages| 30/05/2017
photo_qled_samsung_pour_site00.jpg photo_qled_samsung_pour_site00.jpg
L’écran de gaming 49 pouces de Samsung est aussi beau que kitsch
(Submit) 73 partages| 01/09/2017
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
ooho_bouteille_deau_sphère_algues_plastique.jpg
Ces bulles d'eau potable remplacent les bouteilles en plastique
(Submit) 3.9k partages| 13/04/2017
photo_elephant_16-90.jpg photo_elephant_16-90.jpg
Ces éléphants cavalent pour accueillir un éléphanteau parce que oui,
ils valent mieux que nous
(Submit) 140 partages| 30/05/2017
sequence_16-90.jpg sequence_16-90.jpg
L'espace est une décharge à ciel ouvert qu'il va falloir nettoyer
(Submit) 1.3k partages| 23/09/2017
avec France 24 : L’actualité internationale 24h / 24
Mashable avec France 24 est la déclinaison en français de Mashable,
média anglophone de référence pour la génération connectée et ceux qui
pensent comme elle, réalisée en partenariat avec France 24. Mashable
bouleverse les modes narratifs en s'appuyant sur les outils et
technologies de la révolution numérique pour informer, inspirer,
divertir.
© 2016-2018 Mashable avec France 24 – Tous droits réservés
Mashable avec France 24 n'est pas responsable des contenus provenant de
sites Internet externes
* Éditeur / Hébergeur
* Politique des cookies
* Conditions d'utilisation
* Contactez-nous
* Archives
#PhonAndroid » Flux PhonAndroid » Flux des commentaires alternate
alternate
PhonAndroid Phonandroid : actu Android et High-tech
[_]
* [_]
Actu
* Apps
* Tutos
* Bons plans
* Tests
* Guide d'Achat
* [_]
Forum
* Facebook 242K fans
* Twitter 43.6K followers
* Google+ 188K abonnés
* Youtube 24K abonnés
* Snapchat 188K inscrits
* Instagram 24K inscrits
[_] Réseau
* Plusdebonsplans
* Paper geek
* DealBuzz
[_]
____________________ (Submit)
* Actu Généraliste :
* Insolite
* Internet
* Logiciels
* Réseaux Sociaux
* Sécurité
* Streaming
* Voiture
* Windows
* Phonandroid.com
Actu Généraliste
Intelligence Artificielle : Un projet développé discrètement depuis
30 ans est révélé
Intelligence Artificielle : Un projet développé discrètement depuis 30 ans
est révélé
Par Jeremie Menard, 11/07/2014
* Partager
* Partager
* Tweeter
* Partager
* 13 com's
Maj. le 19 février 2015 à 21 h 07 min
Un fascinant projet d’intelligence artificielle a été dévoilé il y a
quelques jours. L’annonce a fait l’effet d’une bombe, de part le degré
d’avancement du projet et de part la durée de ces recherches. Cela fait
en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus grande
discretion. Pourtant, Doug Lenat, le PDG de l’entreprise, est sorti de
l’ombre :
intelligence artificielle
« nous avons fait profil bas, intentionnellement. Pas d’investissement
extérieurs, pas de dettes. Nous n’écrivons pas beaucoup d’articles et
n’allons pas à des conférences, mais pour la première fois, nous sommes
assez proche d’avoir quelque chose de suffisamment applicable pour
avoir envie de vous parler. »
Les programmes d’analyse vocale de nos smartphones ont suscité en nous
le fantasme d’un ordinateur capable de nous comprendre, pour de bon. Le
problème est, pour le moment, que toute démonstration de la
compréhension artificielle du language, telle que celle faites par les
simulateurs conversationnels, par exemple, repose sur de « simples »
base de données, et éventuellement des modèles de reformulations de la
phrase entrée par l’humain.
Or, pour réellement comprendre le language humain, il faut comprendre
les mécanismes de la pensée elle même. En effet, lorsque nous parlons,
nous éliminons d’énormes quantités d’informations sur lesquelles le
message se base, car elles sont implicites. Comme le dit Doug Lenat,
« à chaque fois que l’on regarde quelque chose, un événement ou que
nous parlons ou écrivons quelque chose à quelqu’un, c’est chargé
d’analogies, de logique modale, de croyances, d’espérance, de peur, de
modalités imbriquées, de beaucoup de variables et de quantificateurs ».
On comprend mieux pourquoi les simulation d’intelligence artificielle
ne sont que des simulations. Selon Lenat « c’est toute la différence
qu’il y a entre quelqu’un comprenant ce qu’il fait et quelqu’un
reproduisant juste des actions pour accomplir quelque chose ». Cyc est
présenté comme étant la première de ces deux personnes. Lenat avance
qu’il s’agit plus « d’éduquer un enfant » que de programmer un
ordinateur.
Selon lui, Cyc saisi les informations qu’on ne dit pas. Il illustre par
cet exemple : Dans la phrase « John smith a dévalisé une banque et a
été condamné à 30 ans de prison », on ne dit rien du fait qu’il ait été
attrapé, arrêté, jugé et déclaré coupable. N’importe quel auditeur
postulera naturellement tout ça. C’est un exemple de ce qu’est
l’inférence. De la même manière si l’on parle à une personne déjà
citée, on utilisera « il » ou « elle » quand on y reviendra et un
humain comprendra, mais pas un ordinateur. Cyc est capable de ces deux
choses.
Enfin, Cyc a été bâti en partant des fondations. Lenat explique que
lorsque pour un ordinateur, le fonctionnement est celui d’un
organigramme complexe, avec des points d’entrée, de sortie et de
commandes conditionnelles, pour Cyc est utilisé « un language
consistant pour fabriquer un modèle du monde ». Ce système ainsi que le
fait qu’il ait été nourri de savoirs sur à peu prêt tout, font que Cyc
pourrait servir pour bien des applications. Il a notamment été utilisé
pour enseigner les mathématiques à des élèves de CM2
Le célèbre futurologue Ray Kurzweil annonce l’intelligence artificielle
égale de l’homme pour 2029, il n’est pas impossible que nous soyons
dans les temps.
Via
[INS: :INS]
* Assistant vocal
* Commande vocale
Article précédent Article suivant
Vous aimerez aussi…
* facebook messenger m assistant virutel
Messenger : Facebook lance M, son propre assistant virtuel
C'est tendance !
* OnePlus 5 T
* LG V30
* Android 8.0 Oreo
* Galaxy Note 8
* GALAXY S8
* iPhone X
____________________ (S'inscrire) S'inscrire
Réagissez à cet article !
[_]
* David Combe
Ça sent les ontologies dans tous les sens. Il en faut.
* David
[…Cela fait en effet 30 ans que Cycorp développe Cyc dans la plus
grandediscretion…]
On se demande alors comment la page Wikipédia en rapport a été mise
à jour en avril 2013 ^_^
+ Yassine Wally
29-30 ans quelle différence ? On s’en fou c’est arrondi on va
pas pleurer.
* ilyasovich
ça me fait penser au film Transcendance :D
+ Yassine Wally
Plutot I-Robot moi :o
* Marc Le-corguillé
Parce que le monde pensait que personnes ne travailleraient dessus
???? Le monde est naïf…
+ Thelodger
On pouvait juste pas savoir que eux le faisaient et en étaient
à ce stade là … Relis l’article tu comprendras naturellement
normalement, sauf si tu es un robot qui ne comprend pas ce
genre de postulats :o)
* nibiruBzH
Le début de la fin….
* nono
encore une chose qu ils ne seront pas maitrisser
* nono
maîtriser
* Gangsteras
C’est quand qu’on pourra télécharger Cyc sur leplay store ???? ^^
* Don Jelow El Kabil
Nous developpons notre propre extinction et certains réalisateur de
film ont déjà prédit le scénarion catastrophique aui découlera de
la création d’une chose qui sera plus puissante que nous.
* Lôrd Ralf Adolf
Ils n’y arriveront jamais …
Voir tous les commentaires
Abonnez-vous gratuitement à la newsletter
Chaque semaine, le meilleur de Phonandroid dans votre boite mail !
____________________ (S'inscrire) S'inscrire
Demandez nos derniers articles !
CES 2018 : top 10 des meilleurs produits du salon de Las Vegas
Le CES 2018 a fermé ses portes. Il est temps de faire le bilan du salon
de Las Vegas qui a été cette année particulièrement riche. Pour que
vous ne ratiez pas l’essentiel, nous avons préparé un top 10 des
meilleurs produits présentés. Attention aux yeux !
Actu Généraliste 15/01/2018 0
Facebook : une mère risque 10.000 € d’amende, son fils de 16 ans refuse
qu’elle poste des photos de lui !
Facebook, les amis, la famille : une maman risque 10.000 euros d’amende
suite à une plainte de son fils. Il lui reproche de poster sans son
accord des photos de lui enfant qui ne lui plaisent vraiment pas du
tout…
Réseaux Sociaux 15/01/2018 8
Netflix : une extension Chrome permet de bloquer les spoilers et bien
plus !
Netflix gagne en fonctionnalités dont le blocage des spoilers avec une
nouvelle extension pour le navigateur web Chrome, on fait le point sur
les différents ajouts. Si certains utilisateurs pouvaient se montrer
déçus que certaines options ne soient pas mises à disposition sur le
site du géant de la vidéo en ligne.
Streaming 15/01/2018 2
Android : comment ne plus être pisté par Google ?
Vous vous méfiez du pistage sur votre smartphone Android et souhaitez
réduire votre dépendance aux services de Google ? Nous allons voir dans
ce guide pourquoi des données sont transmises sur les serveurs de
Google (et les serveurs de votre…
Sécurité 12/01/2018 10
phonandroid
* Contacts
* Annonceurs
#alternate
IFRAME:
//redirect2217.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe
publisher
* Services
* Newsletters
* Montres
* Auto
* Vin
* Phébé
* Le Point Pop
*
*
Boutique le Point
Numéro de la semaine Abonnements Hors-séries Anciens numéros
Evenements
EcoRévolutions Futurapolis Vino Bravo Neuroplanète Conférences
Jeux concours
Quiz
Partenaires
Programme TV
Menu Le Point
* Politique
* International
* Économie
* Tech & Net
* Culture
* Débats
* Sciences
* Santé
* Sports
* Lifestyle
* Afrique
* Vidéos
* Abonnés
[1933251.png] Actualité Débats Les chroniqueurs du Point Une idée
derrière la tech
Intelligence artificielle : le rêve de Facebook... à Paris
Le réseau social californien ouvre à Paris un centre dédié à la recherche sur
l'intelligence artificielle. Pourquoi Paris ? Et pour y faire quoi ?
Par Guillaume Grallet
Publié le 03/06/2015 à 11:20 | Le Point.fr
Mike Schroepfer, CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de
Facebook France dans le 17e arrondissement de Paris. Mike Schroepfer,
CTO Facebook, et Yann LeCun dans les bureaux de Facebook France dans le
17e arrondissement de Paris. © Denis ALLARD/REA
Abonnez-vous
Facebook a annoncé la création d’un bureau dédié à l’intelligence
artificielle. Et il a choisi Paris. « C’est la première fois que nous
ouvrons un bureau sur l'intelligence artificielle en dehors des
États-Unis », a expliqué Mike Schroepfer, directeur technique du réseau
social, et bras droit de Mark Zuckerberg, le 2 juin à Paris.
« Jusqu’ici, nous opérions de Menlo Park, ou encore de Greenwich
Village à New York. » Cette unité parisienne de FAIR (Facebook
Artificial Intelligence Research) sera dirigée par Florent Perronnin,
un ancien de Xerox à Grenoble.
« L’équipe parisienne comptera d’abord six membres, puis douze à la fin
de l’année, et, à terme, une trentaine de permanents », détaille le
Français Yann LeCun, professeur à l'université de New York (NYU) et qui
chapeaute, depuis deux ans, l’activité liée à l’intelligence
artificielle du réseau social au niveau mondial. La nouvelle unité
multipliera les collaborations avec des doctorants, et nouera des
partenariats avec différents instituts français, comme avec l’Inria
(Institut national de recherche en informatique et en automatique).
« Ce type d’accord nous permet de voir quelles sont les attentes du
marché », explique François Sillion, directeur général délégué à la
science de l’Inria. Les royalties issues des brevets déposés par les
différentes entités seront partagées entre elles. « La France a une des
plus grosses communautés autour de l’intelligence artificielle dans le
monde, et c’est pour cette raison qu’elle est la localisation idéale
pour notre nouvelle équipe », a expliqué Mark Zuckerberg... sur
Facebook après cette annonce.
Déceler l'humour
D’ores et déjà, le site basé à Menlo Park propose sur notre
« timeline » des actualités en fonction de nos centres d’intérêt. Mais
il veut aller plus loin. « On va travailler sur le sens de chaque mot
afin que la machine puisse s’approprier le sens d’un texte, soit
capable de la résumer, ou encore de montrer un éclairage différent,
voire opposé », a détaillé Yann LeCun. Autre champ d’exploration : la
traduction des textes. « Un de nos chantiers est de déceler les traits
d’humour, ou encore les émotions dans les expressions écrites, même si
cela va prendre du temps. »
Le labo va également travailler sur les images. À terme, le réseau
social sera capable de reconnaître un animal, pourra juger de
l’intensité d'une compétition sportive, et pourra même dialoguer avec
les individus », explique Yann LeCun, qui a tenu à préciser que
« chacune de nos recherches se déroulerait dans le domaine public ».
Une précision qui vise à rassurer les plus inquiets : le physicien
Stephen Hawking, par exemple, qui a récemment redouté que
l’intelligence artificielle ne signe, à terme, la mort de l’humanité.
Humble, Yann LeCun, dont le film préféré est 2001, l’Odyssée de
l’espace, a toutefois expliqué qu’il restait beaucoup de problèmes à
résoudre. « Un ordinateur n'apprend pas comme un enfant. » Il a
détaillé quelques techniques d’apprentissage de la machine, comme le
« reinforcement learning », qui permet de « faire comprendre à une
machine quand elle a raison ou tort ».
Réalité augmentée
Enfin, Le Point.fr a pu profiter de la présence de Mike Schroepfer à
Paris pour faire un point sur les nouveaux plans de développement du
réseau social, qui s’est par ailleurs fixé comme objectif de connecter
la planète, tout comme de renouveler la réalité virtuelle avec son
masque immersif Oculus Rift. « Nous sommes conscients que 1,2 milliard
d’habitants n’ont jamais été connectés à Internet et nous aimerions y
parvenir à l’aide notamment d’un drone solaire, baptisé Aquila, et sur
lequel nous planchons en ce moment. »
À quoi va donc servir Oculus Rift, qui va devoir affronter la
concurrence de Sony, Carl Zeiss ou encore HTC ? Mike Schroepfer, dont
le Forever Peace de Joe Haldeman ne quitte pas la table de chevet, a
donné quelques exemples concrets d'utilisation du masque qui sera
accessible auprès du grand public en 2016. « Il sert déjà à former des
conducteurs de bus en Nouvelle-Zélande, et elles révolutionneront
l'apprentissage de l'histoire et de la géographie. »
Quid de la montre connectée, comme celle d’Apple ou encore des lunettes
interactives de Google ? « Il ne faut pas que l’écran soit trop petit,
car cela perd tout son intérêt, sauf à transformer son sac à dos en
écran, ce qui n’est pas encore le cas. Par ailleurs, bien sûr, nous
aimerions avoir des lunettes qui affichent l’heure du prochain
rendez-vous. Mais il faut pouvoir le faire sans donner l’impression
d’être un cyborg. »
*
*
*
*
*
* Agrandir le texte
* Réduire le texte
* Imprimer
* Commenter
* Ajouter aux favoris
* Envoyer par email
Reportages, analyses, enquêtes, débats. Accédez à l’intégralité des
contenus du Point >>
5 Commentaires
Commentez
Ce service est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Connectez-vous Abonnez-vous
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de
contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
> Consulter la charte de modération > Contacter le service modération
____________________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
__________
Veuillez remplir tous les champs obligatoires avant de soumettre votre
commentaire
Le titre du commentaire est obligatoire
Le texte du commentaire est obligatoire
[_] M'alerter lors de la publication de ma réaction
Envoyer (Submit) Envoyer (Submit) Envoyer
(Submit) Annuler
(Submit) Mettre en brouillon
Voir les conditions d'utilisation
Ce service est réservé aux abonnés.
Déjà abonné ? Connectez-vous Abonnez-vous
Vous ne pouvez plus réagir aux articles suite à la soumission de
contributions ne répondant pas à la charte de modération du Point.
> Consulter la charte de modération > Contacter le service modération
Ajouter un pseudo
Vous devez renseigner un pseudo avant de pouvoir commenter un article.
Votre pseudo :
____________________ Pseudo incorrect
Envoyer
Annuler
Créer un brouillon
un brouillon est déjà présent dans votre espace commentaire.
Vous ne pouvez en sauvegarder qu'un
Pour conserver le précédent brouillon, cliquez sur annuler.
Pour sauvegarder le nouveau brouillon, cliquez sur enregistrer
Envoyer
Annuler
Créer un brouillon
Erreur lors de la sauvegarde du brouillon.
En continu
20H28 Ligue 2: la rencontre Lens-Sochaux reportée en raison d'une
pelouse... 20H28 Les Emirats accusent le Qatar d'avoir "intercepté"
deux de ses avions 20H27 Grèce: un nouveau train de réformes adopté
malgré les grèves et... 20H25 Transfert: Ntep va être prêté à
Saint-Etienne 20H20 Chantiers de la justice: Belloubet présentera une
loi pénale en avril 20H18 Le Samu social lance pour la première fois un
appel aux dons en... 20H17 La force du G5 Sahel accélère le tempo avec
une deuxième opération 20H15 A son procès, la présumée "veuve noire"
décrite comme obsédée par... 20H12 Prolongation de la détention d'une
jeune Palestinienne ayant frappé... 20H08 A Detroit, les SUV, pickups
et crossovers sont rois 20H02 Cinéma: en difficultés, Europacorp va
supprimer un quart de ses... 19H58 2017, bonne année pour le tourisme
mondial, la France en tête 19H56 A Detroit, SUV, pickups et crossovers
sont rois 19H50 Trophée Jules Verne: la malchance poursuit Yann
Guichard 19H47 Vingt morts lors de combats au principal aéroport de
Libye 19H41 Catalogne: nouvelle mise en garde de Madrid 19H26 Fiat
Chrysler espère vendre Magneti Marelli d'ici fin 2018 19H26 Trump se
défend d'être "raciste", sur fond de célébration de Martin... 19H19
Nucléaire: LFI va organiser une votation citoyenne pour ou contre 19H11
Nantes-PSG: "l'arbitre-tacleur" Tony Chapron mis hors-jeu 19H03 Israël
responsable de la mort d'un Palestinien handicapé, selon le... 19H03
Cinéma : EuropaCorp va supprimer un quart de ses emplois en France
19H02 Décès de Dolores O'Riordan, chanteuse irlandaise des Cranberries
18H51 Venezuela: plusieurs morts dans l'opération contre le pilote
rebelle 18H44 Lancement de la nouvelle plateforme post-bac sur fond
d'inquiétudes 18H43 Plus de 30 morts dans un double attentat suicide à
Bagdad 18H40 Rugby: Bastareaud convoqué mercredi pour ses propos
homophobes
Voir toute l'actualité en continu
Votez Toutes les questions
Votez -
Quelle est, parmi ces titres, votre chanson préférée de Johnny ?
(22950 réponses)
(_) L’Idole des jeunes (1962) (_) Que je t’aime (1969) (_) Toute la
musique que j’aime (1973) (_) Gabrielle (1976) (_) Quelque chose de
Tennessee (1985) (_) L’Envie (1986) (_) Allumer le feu (1998) (_) Oh
Marie (2002)
L’Idole des jeunes (1962) (1528 réponses)
6.7%
Que je t’aime (1969) (3105 réponses)
13.5%
Toute la musique que j’aime (1973) (2299 réponses)
10%
Gabrielle (1976) (1401 réponses)
6.1%
Quelque chose de Tennessee (1985) (4245 réponses)
18.5%
L’Envie (1986) (4711 réponses)
20.5%
Allumer le feu (1998) (1292 réponses)
5.6%
Oh Marie (2002) (4369 réponses)
19%
En vente actuellement
Couverture du Point N° 2367 du 11 janvier 2018
Lire ce numéro Abonnez-vous
VIVRE SANS DIEU
JOHNNY POUR L'HISTOIRE
Voir tous les hors-séries
Ligue 1
Journées
Classement
Mardi 16 Janvier
Bordeaux
19h00
Caen
Marseille
19h00
Strasbourg
Monaco
21h00
Nice
Mercredi 17 Janvier
Amiens
19h00
Montpellier
Angers
19h00
Troyes
Guingamp
19h00
Lyon
Lille
19h00
Rennes
Metz
19h00
Saint-Etienne
Toulouse
19h00
Nantes
Paris SG
21h00
Dijon
à venir
live
Mi-Temps
Terminé
Résumé
Classement
PTS
J
G
N
P
EVT
1
Paris SG
53
20
17
2
1
=
2
Monaco
42
20
13
3
4
=
3
Lyon
42
20
12
6
2
=
4
Marseille
41
20
12
5
3
=
5
Nantes
33
20
10
3
7
=
6
Nice
30
20
9
3
8
=
7
Guingamp
29
20
8
5
7
=
8
Montpellier
27
20
6
9
5
=
9
Dijon
25
20
7
4
9
=
10
Rennes
25
20
7
4
9
=
11
Strasbourg
24
20
6
6
8
=
12
Caen
24
20
7
3
10
=
13
Bordeaux
23
20
6
5
9
=
14
Saint-Etienne
23
20
6
5
9
=
15
Lille
22
20
6
4
10
=
16
Amiens
21
20
6
3
11
=
17
Troyes
21
20
6
3
11
=
18
Angers
19
20
3
10
7
=
19
Toulouse
19
20
5
4
11
=
20
Metz
12
20
3
3
14
=
Jeux Concours Tous les jeux
* Quiz spécial île MauriceParticipez et tentez de gagner un séjour de
rêve pour 2 personnes à l'île Maurice !
Toute la richesse éditoriale du Point où que vous soyez !
* - Le magazine en avant-première
* - Un accès illimité aux contenus du site et de l'application Le
Point
* - Un tarif très avantageux, sans engagement de durée
Je m'abonne
Abonnez-vous
Le Point | Une idée derrière la tech
Consultez les articles de la rubrique une idée derrière la tech,
suivez les informations en temps réel et accédez à nos analyses de
l’actualité.
Notre-Dame-des-Landes, l’épilogue
France Gall, disparition d’une icône
La pilule contraceptive a 50 ans
Magazine
La boutique
Abonnements
Applications mobiles
Nos partenaires
Nous sommes OJD
Liens utiles
Publicité
Nous contacter
Mentions légales
Plan du site
FAQ
CGU
Archives
Vous avez déjà un compte LePoint.fr ?
Votre e-mail :
____________________
Votre mot de passe :
____________________
* Champs obligatoires
Vous n'avez pas encore de compte ?
Avec un compte LePoint.fr :
* Gérez vos inscriptions aux newsletters d’information généraliste et
thématiques
* Archivez vos contenus favoris pour les lire ultérieurement
* Bénéficiez d’une exposition publicitaire modérée
* Et accédez à d’autres services exclusifs (jeux-concours,
événements…)
Vous êtes abonné au magazine papier ?
Afin de bénéficier de l'accès gratuit à la version numérique du
magazine, vous devez disposer d'un compte en ligne sur LePoint.fr et
bien avoir renseigné vos numéro d'abonné, code postal et pays dans les
paramètres de ce compte.
[_] Restez connecté
Mot de passe oublié ?
Connectez-vous
Vous avez un compte Facebook ?
Connectez-vous plus rapidement
Je me connecte avec Facebook
Créez votre compte
Vous avez un compte Facebook ?
Créez votre compte plus rapidement
Je crée un compte avec Facebook
Connectez-vous Créez votre compte
Mot de passe oublié ?
Veuillez saisir l'adresse mail qui a servi à créer votre compte
LePoint.fr
____________________
Envoyer
(Submit) ____________________
Lire
* Abonnez-vous
* A la une
* En continu
* Mes favoris
* Tous les univers du point
+ Le point
+ Le point montres
+ Le point automobile
+ Le point vin
+ Le point pop
+ Le point afrique
+ Phébé
* Dossiers du Point
* Disparition de France Gall
* CES de Las Vegas
* Michel Onfray à la Trappe
* La Perse
* Tous les dossiers
* Toutes les rubriques
* Édition abonnés
* En vidéo
* Politique
* Philippe Tesson
* Michèle Cotta
* International
* Europe
* Afrique
* Economie
* Médias
* Immobilier
* Immobilier neuf
* Emploi
* Grandes écoles
* Débats
* Editos et chroniques
* Les invités du Point
* Société
* Faits divers
* Justice
* Carnets de justice
* Insolite
* Sciences et technos
* Tech & Net
* Astronomie
* Environnement
* Santé
* Palmarès des hôpitaux
* Kinésithérapie
* Phytothérapie
* Culture
* Le Point Pop
* Livres
* Cinéma
* Séries TV
* Musique
* People
* Arts
* Histoire
* Lifestyle
* Gastronomie
* Vin
* Montres
* Automobile
* Tourisme
* Mode & Design
* Sport
* Football
* Sport Auto
* Golf
* Le Point Afrique
* Événements
* EcoRevolutions
* Vino Bravo
* Neuroplanète
* Futurapolis
* Conférences
Envoyer l'article à un ami
Intelligence artificielle : le rêve de Facebook... à Paris
Merci d'avoir partagé cet article avec vos amis
Merci de compléter ce formulaire
Adresse email du destinataire : ____________________
Votre adresse e-mail : ____________________
Votre message :
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
Message en cas d'erreur au focus sur le champ
Veuillez saisir le code de sécurité ci-dessous :
____________________
Annuler
Envoyer
Ajouter aux favoris
Cet article a été ajouté dans vos favoris.
Retour
XiTi
IFRAME:
//redirect2217.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=5&mode=iframe
Ce site utilise des cookies pour l'analyse, ainsi que pour les contenus
et publicités personnalisés. En continuant à naviguer sur ce site, vous
acceptez cette utilisation. En savoir plus
* Accueil
* Actualité
* Météo
* Divertissement
* Sport
* Finance
* Plus >
+ Lifestyle
+ Vidéo
+ Bien-être
+ Cuisine
+ Voyage
+ Auto
+ Rencontres
+ Horoscope
actualité
accéder à la navigation
____________________ recherche web
Vous utilisez une ancienne version de votre navigateur. Veuillez
utiliser une version prise en charge pour bénéficier d’une meilleure
expérience MSN.
Intelligence artificielle : Facebook choisit Montréal
logo de L'actualité L'actualité 18/09/2017 Maxime Johnson
Maxime Johnson s’entretient avec Mike Schroepfer, directeur de la
technologie chez Facebook.
Après Google, Microsoft et IBM, c’est au tour de Facebook d’ouvrir un
centre de recherche en intelligence artificielle à Montréal, son
quatrième laboratoire du genre dans le monde. L’annonce a été faite
vendredi, en présence du premier ministre Justin Trudeau.
Entretien avec le directeur de la technologie chez Facebook, Mike
Schroepfer.
Mike Schroepfer © Fournis par Mishmash Media Inc Mike Schroepfer
L’intelligence artificielle chez Facebook
Maxime Johnson : Comment utilisez-vous l’intelligence artificielle chez
Facebook ?
Mike Schroepfer : De plusieurs façons. L’intelligence artificielle
traduit automatiquement chez Facebook des conversations en 2000 paires
de langues et décrit des milliards d’images publiées, pour aider les
personnes malvoyantes.
L’intelligence artificielle est aussi employée pour ajouter des filtres
amusants sur des photos, par exemple. Ça sonne superficiel, mais ça
permet à des gens de s’exprimer. On l’utilise également pour la réalité
virtuelle.
Ce n’est pas évident de dépeindre l’intelligence artificielle,
puisqu’elle se retrouve partout. C’est comme expliquer à quoi sert
l’électricité : si on avait demandé à quelqu’un de le faire en 1850, ça
aurait été difficile.
MJ : Facebook a affirmé par le passé vouloir régler les problèmes
reliés aux fausses nouvelles et à la modération d’événements Facebook
Live avec l’intelligence artificielle, mais vous recourez finalement
surtout à des employés pour le faire. Pourquoi est-ce que
l’intelligence artificielle ne peut toujours pas s’en occuper?
MS : N’importe quel problème difficile à résoudre pour un humain le
sera aussi pour une intelligence artificielle. Dans les fausses
nouvelles, il y a beaucoup de nuances. Certaines sont faciles à déceler
avec une intelligence artificielle, oui, mais beaucoup ne le sont pas.
Nous ne sommes pas encore rendus là.
MJ : La chasse aux talents semble un défi pour les entreprises de la
Silicon Valley. Facebook possède une quantité pratiquement infinie de
données pour alimenter la recherche en intelligence artificielle.
Est-ce un gros avantage pour vous quand vient le temps d’embaucher ?
MS : Cela m’aide énormément lorsque j’essaie de convaincre un chercheur
de se joindre à nous, en effet. L’autre force que nous avons, c’est que
nous pouvons rapidement déployer des solutions à nos deux milliards
d’abonnés. Le chercheur ne fait pas que publier ses travaux et espérer
que quelqu’un s’en serve : il peut lui-même régler des problèmes
concrets.
Facebook à Montréal
MJ : Quel genre de recherche sera effectuée au Facebook AI Research
(FAIR) de Montréal?
MS : Nos chercheurs seront libres de travailler sur ce qui les
intéresse et qui peut être en lien avec ce que fait Facebook. La
directrice du laboratoire, Joëlle Pineau, a une expertise en systèmes
de dialogue et en apprentissage par renforcement, alors on s’attend
notamment à ce que ces domaines de l’intelligence artificielle soient
explorés.
MJ : Est-ce qu’il s’y fera surtout de la recherche à long terme ou du
développement à court terme?
MS : Un peu des deux. Notre but est de faire avancer la discipline de
l’intelligence artificielle en général. Nous allons donc faire beaucoup
de recherche fondamentale, qui peut parfois s’étirer sur plusieurs
années, mais aussi des projets plus brefs. Nos experts pourront ainsi
autant publier des articles poussés sur les mathématiques de
l’intelligence artificielle qu’améliorer les algorithmes existants.
MJ : Vous avez trois autres centres FAIR dans le monde : à Paris, New
York et Menlo Park, en Californie. Est-ce que les quatre agissent comme
des entités indépendantes ou comme un seul laboratoire?
MS : C’est vraiment une seule et même organisation. Nous travaillons
avec des outils en ligne comme Workplace, créé par Facebook, ce qui
nous permet de collaborer d’un peu partout. Dans un domaine émergent
comme l’intelligence artificielle, embaucher des gens de talent est la
clé, et composer des équipes comme celle-ci est un moyen pour se
rapprocher des chercheurs là où ils sont.
Facebook et le milieu académique
MJ : La recherche effectuée au FAIR est ouverte et publiée comme de la
recherche académique. C’est quelque chose de rare en entreprise, mais
d’assez fréquent dans le monde de l’intelligence artificielle.
Pourquoi?
MS : Tout d’abord, je ne crois pas que toutes les entreprises sont
aussi ouvertes que nous. Nous publions toutes nos recherches, et même
les algorithmes que nous créons sont libres et accessibles à tous.
Une des raisons est que nous voulons que notre recherche serve à de
nombreux escients. L’intelligence artificielle a un potentiel énorme
dans plein de secteurs différents. Les algorithmes de reconnaissance de
l’image que nous développons peuvent être utilisés pour Facebook, mais
également en médecine, par exemple.
Il faut souligner que la communauté de l’intelligence était jusqu’à
récemment très petite, et que c’est une valeur qui était importante
pour ses principaux acteurs.
Cette ouverture nous permet donc d’obtenir les meilleurs chercheurs.
Savoir que leurs travaux seront publiés fait une grande différence pour
eux. Il y a d’ailleurs eu un effet d’entraînement dans l’industrie, et
les entreprises n’ont maintenant plus le choix de s’ouvrir un peu si
elles souhaitent demeurer concurrentielles en intelligence
artificielle.
MJ : Vous faites beaucoup de partenariats avec les universités pour la
recherche en intelligence artificielle. Votre intérêt est évident, mais
qu’est-ce que le secteur académique retire de cette collaboration ?
MS : Il est primordial que les chercheurs qu’on embauche puissent
continuer à enseigner à leurs étudiants (NDLR : la directrice de FAIR
Montréal, Joëlle Primeau, continuera aussi d’enseigner à l’Université
McGill). Dans le meilleur des mondes, il se crée une sorte de symbiose,
où les jeunes peuvent apprendre autant du milieu privé que du milieu
académique, ce qui est important dans un domaine comme celui-ci.
Ces collaborations permettent de faire grandir la quantité de
chercheurs et d’étudiants dans un milieu, ce qui est bénéfique pour
tout le monde.
L’éthique et l’intelligence artificielle
MJ : Il y a plusieurs enjeux éthiques reliés à la recherche en
intelligence artificielle. Comment gérez-vous ces questions chez
Facebook ?
MS : En fait, les considérations éthiques ne sont pas vraiment reliées
à la recherche. Si nous créons un algorithme pour détecter le contour
des objets, il n’y a aucun dilemme moral. Mais si quelqu’un l’utilise
pour faire une voiture autonome, et que l’algorithme ne fonctionne que
neuf fois sur dix, là, c’est autre chose.
Facebook a donc différentes mesures éthiques et légales en place
lorsqu’une nouvelle fonctionnalité est implantée, notamment si on
modifie le fil de nouvelles, mais ce n’est pas vraiment un problème en
recherche.
Ce sont d’ailleurs les mêmes considérations éthiques si le fil de
nouvelles a été altéré à la main par un employé ou par un algorithme
d’intelligence artificielle.
MJ : Justement, certaines études prétendent que jusqu’à 50% des emplois
dans le monde pourraient être affectés par l’intelligence artificielle.
Quelles sont vos attentes de ce côté chez Facebook ?
MS : C’est très difficile de faire des prédictions de ce genre. Comme
avec les autres technologies disruptives auparavant, ça va changer les
façons de faire, c’est certain. Dans bien des cas, ces changements sont
positifs.
J’essaie donc de me concentrer sur les bons points à court terme :
éliminer les accidents de voiture, permettre aux gens de communiquer ou
faciliter les diagnostics en médecine, par exemple. Mais il est très
difficile pour l’instant de prédire à quoi ressemblera la société dans
10 ans.
Accéder à l'Accueil MSN
Egalement sur MSN
* Le secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire,
Sébastien Lecornu, lance jeudi la fermeture de la centrale.
Le plan du gouvernement pour fermer Fessenheim
Logo de leJDD leJDD
* Emmanuel Macron a annoncé un "plan pénitentiaire global" pour les
prisons avant la fin février, le jour même où les syndicats du
milieu carcéral ont appelé à bloquer l'accès de dizaines de
prisons.
Prison: les 4 raisons de la colère des surveillants
Logo de leJDD leJDD
* Carlos Ghosn, le 12 mai à Yokohama.
Croissance: pour Renault, tous les feux sont au vert
Logo de Liberation Liberation
* Luc Besson au Comic-Con International, à San Diego en 2016.
Après le bide de «Valérian», la société de Luc Besson licencie
Logo de Liberation Liberation
* Le discours de Macron devant la Cour de cassation en 3 points
Macron: son discours devant la Cour de cassation en 3 points
Logo de Le Figaro Le Figaro
* Le président de Radio France Mathieu Gallet, au tribunal de
Créteil, le 16 novembre 2017
Condamné pour favoritisme, l'ex-PDG de l'INA fait appel
Logo de Liberation Liberation
Article suivant
* Le maire de Nice Christian Estrosi le 21 juillet 2017 à Paris
À Nice, chaque citoyen peut filmer et dénoncer une incivilité
Logo de Liberation Liberation
Egalement sur MSN
* RTX48761
La nouvelle route des migrants pour rentrer en France
Logo de ParisMatch ParisMatch
* RTX49ERF
Le premier match de foot des Saoudiennes
Logo de ParisMatch ParisMatch
* BM2
Brigitte Macron à la remise des prix de la Fondation Stéphane Bern
Logo de ParisMatch ParisMatch
Plus de L'actualité
* Des PDG québécois s’attaquent au plafond de verre
Logo de L'actualité L'actualité
*
Où ne pas aller en 2018?
Où ne pas aller en 2018?
Logo de L'actualité L'actualité
* [Montréal] Calculez la hausse de vos taxes municipales
Logo de L'actualité L'actualité
L'actualité
L'actualité
Plus de L'actualité
* Accueil
* Actualité
* Météo
* Divertissement
* Sport
* Finance
* Lifestyle
* Vidéo
* Bien-être
* Cuisine
* Voyage
* Auto
* Rencontres
* Horoscope
© 2018 Microsoft Confidentialité et cookies Légal À propos de nos
annonces Commentaires Aide MSN Monde
image beacon
#publisher
[logo-mobile-www.png?version=v1.178.3]
Téléchargez
notre application
Ouvrir
Journal économique et financier
Menu
* Economie
* Bourse
* Entreprises & Finance
* Hi-Tech
* Vos Finances
* Idées
* Métropoles
* Carrières
* Economie
+ France
o Crédit impôt recherche : nos c...
o Le Monde d'après
+ Union européenne
+ International
o Le G20 en six leçons
+ Présidentielle 2017
o Les opinions
o Le journal de campagne
+ Législatives 2017
+ International
+ Politique
Le Maire
Loi sur les entreprises : Le Maire lance sa grande consultation 1
L'ofce relance le debat sur le pouvoir d'achat
Budget 2018 : les mesures profiteront davantage aux riches, selon
l'OFCE 11
Université d’Aix-Marseille
Accès à l'enseignement supérieur : le lancement, déjà contesté, de
la plateforme Parcoursup 3
* Bourse
+ Actualité
+ Actions
+ Indices
+ Devises
+ Taux
+ Matières Premières
+ OPCVM
+ Trackers
L'euro fort
L'euro fort 1
Quand la micro économie impacte la macro économie
Quand la micro économie impacte la macro économie 1
Une nouvelle donne pour le pétrole ?
Une nouvelle donne pour le pétrole ? 2
* Entreprises & Finance
+ Industrie
o Automobile
o Aéronautique & Défense
o Agroalimentaire & Biens de con...
o Energie & Environnement
o Biens d'équipement & BTP & Imm...
o Chimie & Pharmacie
o Industrie lourde
+ Services
o Distribution
o Transport & Logistique
o Tourisme & Loisirs
+ Banques / Finance
o Banque
o Industrie financière
o Assurance
+ Green Business
o Web TV
o L'actualité
o La Tribune de la COP21
+ La Tribune de l'Energie avec Enedis
+ Paroles d'Experts avec Médias France
Mobilité électrique : la seconde vie des batteries Renault
EDF élargit son offre verte à la mobilité électrique 1
L'asn pointe un risque d'incendie au site d'enfouissage de bure
Déchets nucléaire: le projet de Bure est en partie à revoir selon
l'ASN 1
Isabelle kocher, nouvelle directrice generale d'engie
Engie : se transformer au-delà des énergies renouvelables 5
* Hi-Tech
+ Médias
+ Publicité
+ Internet
+ Informatique
+ Electronique
+ Télécoms
+ Innovation et Start-up
+ Start-up
+ Le Tour du Monde de l'Innovation
+ French Tech
Telecoms: l'arcep propose un nouvel encadrement du tarif de
degroupage
Télécoms: 3 milliards d'euros contre les zones blanches 4
L'ecologiste de rugy apporte son soutien a macron
Faut-il inscrire la neutralité du Net dans la Constitution ? 24
Facebook va remettre au congres des publicites politiques russes
Facebook veut redevenir un réseau social 2
* Vos Finances
+ Epargne
+ Assurance Vie
+ Immobilier
o Transaction
o Location
o Copropriété
o Travaux
o Investissement locatif
+ Impôts
o Fiscalité
o ISF
o Donation / Succession
o Produits de défiscalisation
+ Banques / Crédit
o Services bancaires
o Crédit immobilier
o Crédit Auto / Moto
o Crédit Conso
+ Assurance
o Habitation
o Auto / Moto
o Santé
+ Retraite
o Réglementation
o Produits de retraite
+ Marché de l'art
assurance vie
L'assurance vie enregistre sa moins bonne performance de l'année en
novembre 4
En chine, la hausse des prix de l'immobilier continue a ralentir
En Chine, un tour de 39 étages sera à vendre... sur internet ! 1
De Nice Grid à Interflex : la Côte d'Azur au coeur des smart Grids
Razzia britannique sur l'immobilier ancien 6
* Idées
+ La Tribune TV
+ Blogs
o Le Tour du Monde de l’Innovati...
o Aux coeurs de l’innovation
o Génération Peur de rien
o Vu de Bruxelles
o Euromed
o La Tribune du Grand Paris
o La Tribune des expats
o Signaux Faibles
o Essais auto
+ Éditos
+ Tribunes
Le rechauffement climatique augmentera le risque de crues
La « fiction climatique », une nouvelle façon de parler du
changement climatique 1
Nabil Ennasri
Comment le Qatar compte booster son tourisme en l'espace de cinq
ans ?
Michel Santi
Bitcoin, l'utopie complotiste 14
* Métropoles
+ Bordeaux
+ Lille
+ Lyon
+ Marseille
+ Montpellier
+ Nantes
+ Nice
+ Paris
+ Rennes
+ Strasbourg
+ Toulouse
+ Smart cities
o La Tribune de Carlos Moreno
e-santé
Santé connectée : comment Télécom Santé veut numériser l'hôpital 1
borne
Mais où sont les très attendus nouveaux Vélib' ?! 3
Obama souhaite legiferer sur la protection des donnees
CES 2018 : Skeep, l'application qui vous donnera le contrôle de vos
données
* Carrières
+ Offres d'emploi
+ Conseils
+ Recrutement
+ Mieux dans mon job
+ Parcours de femme
+ Jeunes diplômés
o Palmarès des meilleurs lycées...
+ Franchises
Isolation par l'extérieur
L'isolation, un domaine très courtisé par la franchise
COWORKING
Formation : l'insertion des titulaires d'un master progresse
Maison des travaux
Avez-vous le profil pour devenir franchisé ?
* CAC 40 5 509,69 PTS -0,13%
* + FORTES HAUSSES CAC 40 VIVENDI +2,69% PUBLICIS GROUPE +2,39%
* + FORTES BAISSES CAC 40 KERING -1,33% VALEO -1,13%
* DOW JONES +0,89% NASDAQ 100 +0,75% FTSE 100 -0,12%
* Or +0,76% Gold +0,94% Brent Crude +0,88%
*
*
*
*
*
*
Technos & Medias
Informatique
2016, l'année de l'intelligence artificielle ?
Par François Roche | 03/02/2016, 7:00 | 2297 mots
*
*
*
*
*
*
La consécration de cette science encore toute neuve, malgré les
fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un long
processus qui n'a pas été linéaire. La consécration de cette science
encore toute neuve, malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est
l'aboutissement d'un long processus qui n'a pas été linéaire. (Crédits
: DR)
Soixante ans après ses premiers balbutiements, l'intelligence
artificielle est encore loin de « prendre le contrôle des humains »,
comme certains le craignent. Ses progrès n'en sont pas moins
remarquables : elle apprend à traiter les mégadonnées, enrichit son
langage naturel et ressentira bientôt nos émotions...
Le développement de l'intelligence artificielle sera probablement l'un
des éléments clés de cette fameuse « quatrième révolution industrielle
» que le Forum économique de Davos vient tout juste de célébrer. On le
sait peu, mais la consécration de cette science encore toute neuve,
malgré les fantasmes qu'elle véhicule déjà, est l'aboutissement d'un
long processus qui n'a pas été linéaire. Si l'année 2016 est celle de
l'intelligence artificielle, déclarée comme telle au moins par
Microsoft, elle marquera aussi le soixantième anniversaire du séminaire
de Darmouth qui, pour de nombreux spécialistes, consacrait la naissance
de ce long cheminement de recherches et d'expérimentation au cours
duquel les scientifiques ont cherché à doter l'ordinateur de capacités
semblables à celles du cerveau humain. Le 31 août 1955, quatre experts
de l'informatique alors naissante, John McCarthy du Dartmouth College,
Marvin Minsky de l'université de Harvard, Nathaniel Rochester d'IBM et
Claude Shannon de Bell Telephone Laboratories, décident d'organiser un
séminaire d'un genre assez nouveau. Ils suggèrent que pendant deux
mois, avec dix de leurs confrères chercheurs, ils se réunissent à
Dartmouth durant l'été 1956 et fixent ainsi le but de la réunion :
puisque tous les aspects du phénomène d'apprentissage et autres
manifestations de l'intelligence humaine sont si précisément décrits,
alors une machine pourrait les simuler.
« Nous tenterons de découvrir comment une machine pourrait utiliser
le langage, créer des abstractions et des concepts, s'améliorer
elle-même, résoudre des problèmes qui sont aujourd'hui l'apanage de
l'intelligence humaine. Nous pensons que des avancées significatives
pourraient être faites dans ces domaines, si un petit groupe de
scientifiques se saisissait de ces questions et y consacrait un été
», écrit McCarthy.
Rémunération proposée : 1.200 dollars plus les frais pour les
chercheurs ; prise en charge par leur entreprise (IBM, Bell, Hugues
Aircraft, Rand Corp) pour les autres... John McCarthy (1927-2011), né à
Boston de parents tous deux immigrés - père irlandais et mère
lituanienne -, est considéré aujourd'hui comme un pionnier de
l'intelligence artificielle. Il était un surdoué des maths, qu'il a
d'abord appris en autodidacte, avant d'être reçu à Caltech, où ses
connaissances lui permettent de passer directement en troisième année.
Il créera en 1962 le premier laboratoire d'intelligence artificielle de
l'université de Stanford, où il enseignera jusqu'à sa retraite en 2000.
Participe aussi à ce séminaire une autre grande figure de la
discipline, Herbert Simon (1915-2001), prix Nobel d'économie en 1978,
né à Milwaukee, d'un père ingénieur, qui avait émigré d'Allemagne en
1903. Contrairement à McCarthy, il n'était pas un pur mathématicien,
mais un économiste et un spécialiste des sciences politiques et des
organisations. Il s'intéressera dès 1943 à la question de la
modélisation de la prise de décision dans les organisations (un sujet
auquel les militaires américains accordaient alors le plus grand
intérêt). Ses recherches sur ce sujet le conduiront tout naturellement
vers l'informatique et l'intelligence artificielle. Les deux hommes se
réclamaient d'ailleurs de l'héritage d'Alan Turing, ce mathématicien
anglais qui s'était rendu célèbre durant la Deuxième Guerre mondiale en
concevant une « machine intelligente » capable de déchiffrer les codes
allemands, et qui était convaincu qu'à l'image d'un enfant, un
ordinateur devait être capable d'apprendre.
Deep Blue, l'ordinateur plus fort que Kasparov
Il faudra de nombreuses années pour que les intuitions des pères
fondateurs se traduisent par des avancées concrètes. Dans les années
1960-1970, les priorités du financement de la recherche aux États-Unis
allaient au développement de la force de frappe et à la mise au point
d'ordinateurs de plus en plus puissants. On s'intéressait alors
beaucoup plus à la vitesse de calcul qu'à l'intelligence de la machine.
Puis dans les années 1980, c'est l'Internet qui a mobilisé l'essentiel
de la recherche, avec des investissements colossaux dans les réseaux de
transport de données. Il faudra attendre le début des années 2000 pour
que l'intelligence artificielle revienne sur le devant de la scène,
avec l'aide des scénaristes de Hollywood qui considèrent que les robots
dotés d'une intelligence supérieure sont devenus des personnages aptes
à faire se déplacer les spectateurs en masse dans les salles de cinéma.
Pour de nombreux experts, la seconde naissance de l'intelligence
artificielle date de 1997, lorsque l'ordinateur Deep Blue, conçu par
IBM, l'emporte sur le champion du monde d'échecs Gary Kasparov. La
machine pesait alors 1,4 tonne et nécessitait la présence d'une
vingtaine d'informaticiens. La seconde percée décisive fut celle de
Watson, lui aussi conçu par IBM, un ordinateur intelligent qui, en
février 2011, a battu les meilleurs spécialistes humains du jeu
Jeopardy aux États-Unis. Cette expérience a montré qu'une machine
pouvait comprendre des questions complexes posées en langage naturel,
déjouer des pièges, donner des réponses en quelques secondes et
calculer un indice de fiabilité de la réponse.
Il n'existe pas de définition unique de l'intelligence humaine. Mais
Yves Coppens a daté sa première manifestation : il y a trois millions
d'années, un « hominidé » a eu l'idée de se saisir d'un caillou, puis
d'un autre et de taper sur le premier avec le second afin de le
transformer. Pour Yves Coppens, c'est cet événement, premier signe de
l'intelligence, qui a fait basculer l'histoire de l'humanité. Il n'y a
pas non plus de définition très précise de l'intelligence artificielle,
mais on sait qu'elle consiste à doter un logiciel d'un certain nombre
de compétences et de savoir-faire, d'une efficacité comparable, voire
supérieure à celle de l'intelligence humaine, le tout en se fondant sur
les mathématiques, les algorithmes, la sémantique.
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/NJarxpYyoFI?rel=0&controls=0&showinfo=0
Traiter les mégadonnées et apprendre sans fin
Au-delà des fantasmes que crée la perspective, encore très lointaine,
de voir l'intelligence des machines remplacer celle de l'homme, le
développement de l'intelligence artificielle repose aujourd'hui sur la
conviction des chercheurs mais aussi des entreprises qui la mettent en
oeuvre, que les logiciels d'intelligence artificielle vont faciliter la
résolution de deux problèmes essentiels : la compréhension des données
et la mise en oeuvre d'un langage « naturel » entre les hommes et les
machines. Ce sont deux des pistes principales de la recherche qui
visent à passer de l'Internet de la question à l'Internet de la réponse
(le Web sémantique).
En matière de production de données, nous abordons aujourd'hui l'ère du
zetta-octet, autrement dit un volume à ce point si extravagant qu'il
est inaccessible au traitement humain ou par des ordinateurs
classiques. L'intelligence artificielle permettra aux machines de
puiser dans ces données des éléments lui permettant d'apporter une
réponse claire et rapide à la question qu'on lui posera. C'est
naturellement un chantier immense puisqu'il faut à la machine une
extraordinaire puissance de traitement des informations, des
algorithmes suffisamment efficaces pour lui permettre de rapprocher des
informations entre elles, de trouver des corrélations, de construire
des structures de données pertinentes, avant de fournir une ou des
réponses avec une bonne probabilité qu'elles soient exactes. Il s'agit
d'un processus stochastique élaboré, basé sur les mathématiques. Le
logiciel d'intelligence artificielle Watson, d'IBM, est ainsi capable,
dans un champ donné (par exemple le traitement de certains types de
cancers), de « lire » des données non structurées puisées dans les
publications scientifiques et médicales, les rapports établis par les
médecins sur les cas de leurs patients, les recherches des laboratoires
pharmaceutiques et les documents relatifs aux protocoles de traitements
expérimentaux établis dans un certain nombre d'hôpitaux, pour apporter
une réponse à la question d'un médecin sur la nature du traitement à
appliquer à son patient. Dans ce cas « l'intelligence » de la machine
réside dans sa capacité à embrasser un volume d'informations
considérable, à en extraire ce qui a du sens par rapport à la question
posée, à apporter des réponses pertinentes et rapides (ce que
l'intelligence humaine serait incapable de faire), mais aussi à
approfondir ses connaissances au fur et à mesure des questions qui lui
sont posées. Cela implique cependant de déterminer un domaine de
référence relativement précis. Cette capacité de la machine à «
apprendre » ouvre la voie au « deep learning » (lire page suivante), un
processus dans lequel la machine devient de plus en plus compétente
dans un champ déterminé et constitue donc un outil de décision reposant
sur l'analyse en profondeur d'un très grand nombre d'informations.
On voit bien l'intérêt de ce type d'intelligence artificielle pour les
entreprises qui doivent traiter un grand nombre de données, la santé,
l'assurance, la banque, les services financiers. Ce n'est pas par
hasard si un certain nombre de fonds d'investissement et de banques
(Bridgewater, BlackRock, Two Sigma, Deutsche Bank...) s'arrachent à
prix d'or les meilleurs spécialistes de l'intelligence artificielle,
chez IBM, Google ou ailleurs, pour mettre au point des algorithmes
autonomes de gestion quantitative, capables de rechercher dans
l'immensité des mégadonnées financières les combinés (« patterns »)
d'informations qui seront la base de stratégies d'investissements
imbattables.
Éliminer les risques d'erreur humaine
De la même façon, IBM, se fondant sur les technologies mises en oeuvre
par Watson, a mis au point un logiciel d'intelligence artificielle, M &
A Pro, dont l'objectif est d'éliminer les risques d'erreur humaine dans
les processus de fusions-acquisitions. La machine analyse des milliers
d'informations sur les sociétés cibles, construites sur un référentiel
d'une centaine d'acquisitions déjà effectuées, et calcule une
probabilité que l'acquisition envisagée produise les résultats
escomptés. L'autre grand domaine qui s'ouvre à l'intelligence
artificielle est celui du langage.
La machine ne traite pas les mots comme des données, mais elle en
comprend le sens. Cela implique qu'elle dispose d'un dictionnaire de
mots, qu'elle soit capable d'en analyser la structure (racine,
suffixes, préfixes, déclinaisons, conjugaison...), dans un processus de
lemmatisation (analyse lexicale), qui consiste à regrouper les
différentes formes que peut revêtir un mot (masculin ou féminin,
singulier ou pluriel, mode...). Bref d'être capable de faire la
différence entre deux requêtes très proches, comme « un prêt pour une
voiture » ou le « prêt d'une voiture ». Cela doit associer des
compétences mathématiques et de compréhension fonctionnelle de la
langue.
Dictionnaire évolutif et "assistants numériques"
La société française Davi est une pionnière du Web sémantique. Elle a
construit un dictionnaire auto-apprenant de 1,3 million d'entrées, qui
se met à jour toutes les 48 heures sur Internet, et l'intelligence
artificielle dont elle est dotée lui permet d'en comprendre le contexte
et le sens.
Davi a ainsi mis au point des « assistants numériques » capables de
prendre en charge un centre d'appels ou le service d'assistance d'un
site Internet. L'assistant numérique comprend la question qui lui est
posée et répond en langage naturel. Cela nécessite des algorithmes
extrêmement performants et des capacités de traitement très
importantes. Mais ces centres d'appels virtuels permettent aux
entreprises qui les installent de maîtriser l'information donnée par
les assistants numériques et permettent d'améliorer le service au
client en préservant l'intervention humaine aux questions les plus
complexes. On voit bien les applications potentielles du langage
naturel pour enrichir le dialogue entre l'homme et les multiples objets
connectés qu'il utilise chaque jour, ordinateurs et téléphones, mais
aussi objets connectés de la maison ou du bureau.
La prochaine étape sera celle de l'intelligence émotionnelle des
machines. Pour l'instant, l'assistant numérique ne sait pas faire la
différence entre une personne satisfaite ou mécontente. À travers
l'analyse vocale et morphologique, la machine sera bientôt en mesure de
déceler la personnalité de son interlocuteur, d'étiqueter ses émotions
et d'y adapter sa réponse, mais aussi de s'accorder au niveau de
langage de celui ou celle avec qui elle « parle ». La machine devra
donc intégrer une bibliothèque des différentes expressions que peut
renvoyer un visage humain afin de les reconnaître et de les prendre en
compte dans la nature du langage qu'elle va utiliser. De même, la
machine devra décrypter les ressorts de la voix humaine (débit,
spectre...). Ces technologies sont aujourd'hui en cours de
développement. Elles ouvriront probablement la voie à « l'intelligence
affective » des machines, capables par le choix des mots et du ton de
la voix, de créer de leur propre initiative un climat « positif » dans
leur dialogue avec l'être humain, voire de faire preuve de sens de
l'humour. En attendant les machines capables de « mentir », une
fonction pour l'heure encore inatteignable pour les développeurs.
Dans une récente interview donnée à La Tribune, Jean-Gabriel Ganascia,
l'un des principaux spécialistes français du domaine, expliquait que «
l'intelligence artificielle est présente partout dans nos vies ». Il
est certain que dans les années qui viennent, elle prendra une part de
plus en plus importante dans l'ensemble des processus de l'entreprise,
qu'il s'agisse des mécanismes de prises de décision, de l'intelligence
des produits et services eux-mêmes, de ses relations avec ses clients.
Mais nous n'en sommes encore qu'aux prémices d'une évolution que
certains experts envisagent comme devant changer radicalement la nature
et les fonctions de l'intelligence humaine. C'est en tout cas la
première fois, dans l'histoire de l'humanité que la question de la
compétition entre l'homme et la machine est aussi clairement posée.
_______
[La Tribune LAB] Débat : Quelle place pour l'homme dans la transition
digitale ?
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/ZpO9TXzhEbs?rel=0&controls=0&showinfo=0
François Roche
François Roche
Du même auteur
* 2040 : La reconversion réussie du quartier de La Défense dans
l’a...
* 2025 : Facebook met au point le premier ordinateur doué de
langag...
* 2020 : La culture du blé se déplace vers le nord
Abonnez-vous à partir de 1€
Sur le
même sujet
* Fan Hui battu par AlphaGo au jeu de go Intelligence artificielle :
ces machines qui ont détrôné des cham...
*
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/6i5hho2aD-E?rel=0&wmode=transparent
Mark Zuckerberg va construire une intelligence artificielle en
s'...
Boyer Le "deep learning", nouvelle frontière de l'intelligence
artifici...
Jean-Gabriel Ganascia "L’intelligence artificielle est partout dans
nos vies" Jean-Gabr...
Réagir
____________________
____________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
____________________________________________________________
[_] Recevoir un email si quelqu'un répond à mon commentaire.
(BUTTON) Envoyer commentaire
Votre email ne sera pas affiché publiquement
Tous les champs sont obligatoires
Commentaires
San Miniato a écrit le 04/02/2016 à 14:25 :
On est rassuré de savoir que la machine se préoccupe de savoir si le
client est content ou mécontent car bien des vendeurs débordés ne
semblent guère s'en préoccuper. Quand est-ce que les logiciels vont
arrêter de choisir à la place des clients en pré cochant des cases à
leur place et souvent la mauvaise ?
(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre
Signaler un contenu abusif
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de
renseigner votre adresse email ci-dessous :
____________________ Suivre
Bernardo Zorro a écrit le 03/02/2016 à 12:44 :
Les ordinateurs à neutrons liés à la physique cantique, et donc
intégrant le peut-être au oui et non binaire, progressent c'est un fait
mais dans 99,99%. des cas dont parlent les médias cela n'est qu'une
amélioration de la programmation de plus en plus affinée par l'homme...
Le terme "intelligence artificielle" est une imposture, parlons plutôt
de progrès réels liés à la programmation et au matériel informatique.
Mais c'est forcément plus vendeur de parler d'intelligence
artificielle, vocabulaire spectaculaire donc indispensable au marketing
direct.
Et si on arrêtait de prendre le consommateur pour un pigeon ?
(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre
Signaler un contenu abusif
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de
renseigner votre adresse email ci-dessous :
____________________ Suivre
Réponse de René MONTI le 03/02/2016 à 14:00 :
La physique cantique ???....Hmmm..... Des ordinateurs à neutrons
?????.......Hmmm.....
C'est dans le bouquin de Nicolas SARKOZY je présume ?
Signaler un contenu abusif
Réponse de pro patria le 03/02/2016 à 16:11 :
cantique et neutrons ????
Vous êtes comique, Zorro !
Signaler un contenu abusif
Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:36 :
Monti internet est votre ami n'hésitez pas à le consulter avant de me
sauter dessus de part votre manque de curiosité en la matière, merci.
et ça date de 2007... :
http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-
demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/
Signaler un contenu abusif
Réponse de Bernardo Zorro le 03/02/2016 à 18:39 :
pro patria la prochaine fois merci de ne pas me déranger pour rien:
http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-
demain-ordinateurs-quantiques-neutrons-10219/
De rien c'est toujours un plaisir d'instruire les gens.
Signaler un contenu abusif
churchill a écrit le 03/02/2016 à 9:12 :
d'accord ' en theorie'... en pratique quand on a fait du datamining, on
se rend compte que ceux qui debarquent pour faire du bigdata vont
atterrir brutalement...... comprennent qui pourra...
(BUTTON) Répondre (Suivre) Suivre
Signaler un contenu abusif
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de
renseigner votre adresse email ci-dessous :
____________________ Suivre
×
Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous
réserve de validation.
a le à :
SUIVRE LA TRIBUNE
____________________ (Submit) OK
*
*
*
*
*
OFFRES D'EMPLOI TECHNOS & MEDIAS
* CONSULTANT DÉCISIONNEL MS BI (H/F)
Boulogne-Billancourt (92...)
* CHEF DE PROJET TÉLÉCOM H/F
Bagnolet (93...)
* DÉVELOPPEUR WEB (H/F)
SAINT EGREVE (38...)
* INGÉNIEUR D’ETUDES ET DÉVELOPPEMENT AN...
Rennes
* DÉCORATEUR D' INTÉRIEUR (H/F)
Béziers (34...)
voir toutes les offres
En partenariat avec [monster_logo.png?version=v1.178.3]
Top Articles
* LES PLUS LUS
* LES PLUS COMMENTÉS
Le gouvernement veut un bulletin de paie plus simplifie
* 1
Salariés, êtes-vous gagnant avec les nouvelles cotisations 2018 ?
9 197
VUES
* 2
Airbus écope d'une amende de 104 millions d'euros
9 066
VUES
* 3
Quelles sont ces cryptomonnaies qui flambent à l'ombre du bitcoin ?
8 913
VUES
* 4
Les énergies renouvelables bientôt toutes compétitives selon une
étude
6 652
VUES
* 5
L'industrie aéronautique veut des "démonstrateurs" d'avions
militaires (Gifas)
5 998
VUES
Chomage partiel pour 250 salaries de l'usine lactalis de craon
* 1
Lactalis : "L'impact économique pourrait être catastrophique"
45
COMMENTAIRES
* 2
Salariés, êtes-vous gagnant avec les nouvelles cotisations 2018 ?
41
COMMENTAIRES
* 3
Allemagne : Merkel et les socialistes trouvent un accord pour
former une coalition
38
COMMENTAIRES
* 4
Wauquiez sort de sa réserve, et attaque Macron tous azimuts
34
COMMENTAIRES
* 5
France : pourquoi le déficit commercial s'amplifie à nouveau
24
COMMENTAIRES
ANNONCES
AILLEURS SUR LE WEB
Le blog du Tour du Monde de l'Innovation
INNOVATION
2 000 innovations à découvrir avec Le Tour du Monde de l’Innovation
*
*
*
*
*
*
Avec
La Tribune.fr,
prenez les bonnes décisions
Abonnez-vous à La Tribune
Journal économique et financier
* Nous contacter
* Charte d'indépendance et de déontologie
* Mentions Légales
* CGU
* CGU Pro
* Politique de confidentialité
LaTribune.fr | Tous droits réservés
* Services
+ Offres d'emploi
+ Franchise
+ Comparateur Banque
+ Banque en ligne
+ Assurance auto
+ Logiciel facturation
+ Mutuelle
+ Supplément
* La Tribune Events
+ Women For Future
+ Forums Smart City
+ Forum Smart City Marseille
+ Forum Economique du Grand Paris
+ Petits Déj Méditerranée et Afrique
+ La Tribune Lab
+ La Tribune Now
+ Paris Air Forum
+ Prix La Tribune Jeune Entrepreneur
* Métropoles
+ Bordeaux – Aquitaine
+ Lille - Nord-Pas-de-Calais
+ Lyon – Rhône-Alpes
+ Marseille – PACA
+ Montpellier - Languedoc-Roussillon
+ Nantes – Pays de la Loire
+ Paris – Île de France
+ Rennes - Bretagne
+ Strasbourg- Alsace
+ Toulouse - Midi-Pyrénées
* Tous les articles
* Facebook
* Twitter
* Google Plus
* LinkedIn
* Site Mobile
*
* Rechercher
* Se connecter
* S'abonner à partir de 1€
Journal économique et financier
Menu
* Economie
* Bourse
* Entreprises & Finance
* Hi-Tech
* Vos Finances
* Idées
* Métropoles
* Carrières
* Economie
* Bourse
* Entreprises & Finance
* Hi-Tech
* Vos Finances
* Idées
* Métropoles
* Carrières
Abonnez-vous
à partir de 1€
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus, services et
publicités à vos centre d'intérêt.
Pour en savoir plus, cliquez ici.
(Submit) X
*
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1151&idSi
te=199
#publisher
[tr?id=1016216741814975&ev=PageView&noscript=1]
* Gentside Découverte Lifestyle Sport Gaming Voyage
* Accueil Planète Sciences Santé Technologies
* Technologies
* Intelligence Artificielle Fil d'actualité News Vidéos
* Vidéos
Intelligence artificielle : un programme surpuissant tenu secret depuis 30
ans bientôt révélé !
IFRAME:
http://www.maxisciences.com/internal/D70ClQdQ3oXwZzzv5rtiwg/1?insite=1
Intelligence artificielle : le programme Cyc devrait être bien plus
performant que les intelligences artificielles que nous connaissons
actuellement !
Depuis presque 30 ans, la société de Doug Lenat, Cycorp, travaille en
secret sur une intelligence artificielle bien plus perfectionnée que
les programmes actuels. La société vient d'annoncer que son bébé sera
bientôt prêt pour une démonstration mondiale !
Il s'agit ni plus ni moins du projet d'intelligence artificielle le
plus ambitieux jamais entrepris par l'Homme. Depuis presque 30 ans,
Cycorp travaille en secret sur Cyc, une intelligence artificielle
surpuissante qui promet de rendre obsolètes tous les programmes du
genre, comme Watson d'IBM ou encore Siri d'Apple.
Après de longues recherches, la société a enfin décidé de sortir du
silence et d'apporter plus de détails sur son travail : "pas de
financement externe, pas de dettes, nous n'écrivons que peu d'articles
et n'allons pas aux conférences, mais pour la première fois, notre
projet est suffisamment avancé pour vous en parler" a déclaré Dr.
Douglas Lenat, directeur général de Cycorp, au site Business Insider.
Mieux encore, le projet serait tellement avancé qu'une première
démonstration mondiale pourrait arriver sous peu !
Du bon sens et la connaissance absolue
Cyc a pour but de codifier la connaissance au sens large ainsi que le
"bon sens" humain de manière à les rendre intelligibles pour les
ordinateurs. Ce que cela signifie concrètement, c'est que les
ordinateurs seraient capables de recevoir des instructions vocales, de
les comprendre et les exécuter sans les reprogrammer à chaque fois.
Les intelligences artificielles actuelles ne peuvent pas comprendre les
phrases qui contiennent des analogies, des références culturelles ou
toute sorte d'informations implicites. Elles ne peuvent donc pas non
plus comprendre les références à des éléments énoncés précédemment,
comme les pronoms personnels. Par exemple, si vous demandez à Siri qui
est Barack Obama, celui-ci sera en mesure de vous répondre, mais si
vous poursuivez par : "quel âge a-t-il ?" Siri ne comprendra pas que le
pronom "il" fait référence à Barack Obama. Cyc, quant à lui, devrait en
être capable.
Et le programme de Cycorp va même plus loin. Contrairement aux autres
intelligences artificielles qui fonctionnent par enchaînements de
lignes de code, Cyc s'appuie sur des modèles de calcul avancés, un
réseau de neurones artificiels ainsi que sur le modèle de
l'apprentissage automatique en fonction de données accumulées. Sur le
papier, tout cela est révolutionnaire et pourrait nettement améliorer
l'intelligence des robots et ordinateurs.
Un projet de longue haleine
Le projet a été initié par Douglas Lenat, professeur à l'université de
Stanford. Mais il a rapidement compris que ce projet allait prendre du
temps, beaucoup de temps. C'est pourquoi il a rejoint un consortium de
recherche américain baptisé MCC, à qui il a rendu des comptes
régulièrement avant de créer Cycorp.
Depuis le démarrage du projet en 1984, il a souhaité que les recherches
restent secrètes, ce qui a sérieusement compliqué la quête de sources
de financement. La société n'a donc signé de contrats qu'avec le
gouvernement ou certaines sociétés privées. Malgré la difficulté de
conserver un équilibre financier, le projet a tenu pendant 30 ans et
touche désormais à sa fin. Reste à voir si Cyc sera aussi intelligent
qu'on nous le promet...
Publié par Emmanuel Perrin, le 08 juillet 2014
Intelligence Artificielle
* Intelligence artificielle : le chatbot Eugene Goostman a-t-il
vraiment réussit le test de Turing ? Vidéo
Facebook
535
WhatsApp
Pinterest
Recevoir la newsletter
Le verre qui se répare seul
Un verre capable de se réparer seul
Un ingénieux ballon solaire
Un ballon solaire pour offrir de l'électricité
Le premier robot citoyen
Voici le premier robot androïde et citoyen
Voici les taxis du futur
Voilà à quoi pourrait ressembler le taxis du futur
Videos
Stephen Hawking : "l'intelligence artificielle pourrait mettre fin à la
race humaine"
AlphaGo : un ordinateur remporte une victoire historique contre un
champion du jeu de go
IntelligentX, la première bière au monde créée grâce à une intelligence
artificielle
vous aimerez
Space Station Invaders est un des quelques jeux, développé par
Angelina, disponibles.
Intelligence Artificielle
realite virtuelle
Realite Virtuelle
Gorille
Animal
La lionne asiatique née au Jardin zoologique du Muséum de Besançon n'a
pas survécu
Zoo
Vous aimez nos contenus ?
Recevez le meilleur de Gentside Découverte chaque jour au chaud dans
votre boîte mail.
____________________ OK [_] Recevoir les offres des partenaires de
Gentside
Gentside Découverte est une marque du Groupe Cerise, filiale du Groupe
Prisma Média. Les informations recueillies font l'objet d'un traitement
informatique à des fins d`abonnement à nos services de presse en ligne,
de fidélisation et de prospection commerciale. Conformément à la loi
Informatique et Libertés du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d`un
droit d`accès, de modification, de rectification, de suppression et
d`opposition au traitement des informations vous concernant. Pour
exercer ces droits, il vous suffit de nous écrire en envoyant un e-mail
à cil@groupecerise.fr ou un courrier à PRISMA MEDIA, Le Correspondant
Informatique et Libertés, 13, rue Henri Barbusse - 92230 Gennevilliers.
Si vous acceptez que ces informations soient transmises à des
partenaires du Groupe Cerise, ceux-ci peuvent être situés hors de
l`Union Européenne. charte pour la protection des données . *
Information obligatoire pour valider votre inscription
© Gentside - Régie - Contact - Conditions générales
Crédit photographique pour toutes les images de ce site (sauf
indication) : © iStockphoto.
Groupe Cerise
[p?c1=2&c2=19763370&cv=2.0&cj=1]
[desktop_32992_page_video.gif?t=1516044776]
[tr?id=1609073102732104&ev=PageView&noscript=1]
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez
l'utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services
adaptés à vos centres d'intérêts. En savoir plus et gérer ces
paramètres Fermer
Télérama, le site de référence des programmes TV et de l’actualité du
cinéma, des séries, des médias, de la musique, des sorties
culturelles...
Monde
(Submit) Je m'abonne
Se connecter
Identifiez-vous
____________________ ____________________Mot de passe oublié
Se connecter Se connecter avec Facebook
Pas encore inscrit ?
S'inscrire
Abonné, 1ère visite ?
Créer un compte
Se connecter [profil_silhouette.gif]
Pseudo
* Télérama Sorties
* Ma TV perso
* Mes salles de ciné
* Mes favoris
* Mes newsletters
* Mon compte
* M'abonner
* Mon abonnement
Déconnexion
* Courrier International
* La Vie
* Le Monde Diplomatique
* Le Monde
* The Huffington Post
* Télérama
____________________________________________________________ (Submit)
____________________ (Submit)
* Programme TV
Abonnés
* Le Journal
* Télérama Soirée
* Télérama Week-end
* Télérama Sorties
En ce moment
* Festival Cinéma Télérama
* Nouveaux horizons
* Pass Art contemporain
* Explorez le Canada
Rubriques
* Vidéos
* Une
* Enfants
* Médias / Net
* Télévision
* Radio
* Cinéma
* Séries TV
* Musiques
* Livres
* Idées
* Arts & Scènes
* Sortir Grand Paris
* Blogs
* Boutique
* S'abonner
* Billetterie
* Télérama Sorties
* Blogs
* Portfolios
* Podcasts
* Emploi
* Formation
* Facebook
* Twitter
* Google+
Abonnez-vous à Télérama
Abonnez-vous à Télérama (Submit) Abonnez-vous à Télérama
Applis mobile
S'inscrire à la newsletter
* Qui sommes-nous ?
* Publicité
* Confidentialité
* Partenaires
* Utilisation des cookies
* Contactez-nous
* Mentions légales
* Charte
* Plan
© Télérama 2014
* Le Monde
* Télérama
* Courrier International
* The Huffington Post
* Le Monde Diplomatique
* La Vie
(BUTTON) Monde
Dossier Intelligence artificielle
Trouver le calme, reconstituer Palmyre ou choisir un traitement grâce à l'IA
*
* Publié le 20/04/2016.
Reconstituion en 3D du château de Palmyre par la
société Iconem.
* Abonnez-vous pour 1 an Télérama Abonnements
Abonnez-vous à Télérama
Sur le même thème
* Chronique Internet exploreurs Simone, la reine des “robots
merdiques” est fantastique
* L'oeil de Julien Couty : ça y est, c'est la machine qui gagne
* Intelligence artificielle Jeu de go : pourquoi maintenant c'est la
machine qui gagne
L'Inria, Institut national de recherche dédié au numérique, développe
diverses applications, dont certaines peuvent surprendre. Trois
exemples…
A l’Inria, on ne cherche pas qu’à faire rouler les voitures toutes
seules. Basées à Paris depuis le début de l’année, d’autres équipes
investissent des terrains de jeux très variés, comme le bruit à
Paris, la reconnaissance de photos et de vidéos ou l'imagerie
médicale...
1. La voiture autonome à toute petite vitesse Dossier intelligence
artificielle La voiture autonome à toute petite vitesseAbo
Prévenir la pollution sonore
Quels sont les coins les plus calmes de Paris ? Demandez aux grandes
oreilles de Sound City, lancée en juillet dernier sur Android (et en
juin prochain sur l’App Store). Le principe de cette application
collaborative ? L’utilisateur mesure le niveau sonore environnant et
partage les données avec la communauté, de manière totalement anonyme.
Une carte des bruits à Paris, accessible aussi sur le web
(soundcity.mobi, quand ça veut bien marcher…) est ainsi remise à jour
en temps réel. Pour ça, SoundCity est équipée d’un calculateur de
décibels (chaque téléphone est à calibrer pour une meilleure
fiabilité). Qui fonctionne aussi en mode automatique : on peut
consulter son exposition au bruit au cours des dernières minutes, des
derniers jours, et même calculer sa moyenne quotidienne sur quelques
mois. Des résultats à mettre en regard avec les recommandations en
matière de santé public.
« On se rend compte que le bruit fluctue beaucoup d’un jour à l’autre,
en fonction d’événements type travaux, bouchons ou manifestations
particulières, et bien sûr des horaires, détaille Vivien Mallet, chargé
de recherche au sein de l’équipe Clime, qui a mis au point
l’application. A Paris, c’est le boulevard périphérique qui est le plus
gros générateur de pollution sonore. » Pas vraiment une surprise pour
les riverains, mais le contraste avec le reste de la capitale est
réellement saisissant quand on regarde la carte. Qui ne fait pas que
distribuer les bons et les mauvais points : elle offre aussi aux
promeneurs les parcours les plus tranquilles pour se rendre à un
endroit précis.
Certaines agences immobilières se servent même de SoundCity pour
valoriser les appartements les plus calmes. Grâce aux informations
recueillies depuis un an, la Mairie de Paris, qui soutient le projet
depuis le début, essaie d’anticiper les pics de bruit, comme cela se
fait déjà pour la pollution de l’air. « Nous serons bientôt en mesure
de croiser les données de pollution sonore et atmosphérique avec la
météo pour fournir des prévisions très complètes », confie Vivien
Mallet. Soundcity pourrait bientôt être déclinée à Lyon et
Clermont-Ferrand, et même jusqu'à Helsinki ou Oakland, en Californie.
1. L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ? Dossier
L'intelligence artificielle, c'est vraiment demain ?Abo
Reconnaître n'importe quel objet
La spécialité de l’équipe Willow, c’est apprendre aux machines à
reconnaître des éléments sur les photos et vidéos. Des « données
naturelles », comme les visages, objets, animaux, etc. peuvent ainsi
être identifiées par l’ordinateur. Dans la démonstration à laquelle
nous avons assisté, cela donne concrètement des voitures encadrées de
jaune dans un film ou des avions cerclés sur des photos, preuves de
leur « reconnaissance » par la machine. « Pour que cela fonctionne, il
faut beaucoup de données, prévient Jean Ponce, responsable de
l’équipe-projet et directeur du département informatique à l’ENS. Le
champ d’application de ces techniques est vraiment très large. Nous
travaillons par exemple avec Facebook, qui les utilise pour mettre en
corrélation des amis communs sur le réseau. »
D’autres géants, comme Google et Microsoft, font aussi appel au
savoir-faire de Willow. Des anciens de l’équipe ont également créé leur
propre start up, comme Solidware (prévision financière), Deepomatic
(publicité “intelligente”) et Regaind (organisation automatique des
photos). Une autre, baptisée Iconem, s’est spécialisée dans la
reconstitution 3D de sites archéologiques. Sa botte secrète : les
drones. Quand ils survolent les monuments, ces drôles d’engins prennent
des milliers de clichés qui vont constituer la base de données. Les
algorithmes en sortiront des modèles tridimensionnels d’une extrême
précison, sans aucune intervention humaine. Iconem a par exemple
réalisé une époustouflante reconstitution de Pompéi. « Grâce à cet
outil, les archéologues peuvent réfléchir à l’évolution du site et
définir les priorités en matière de restauration », explique Jean
Ponce. Iconem numérise actuellement des sites abîmés par la guerre en
Irak, comme Ougarit, la mosquée des Omeyyades à Damas, et, depuis peu,
Palmyre, afin d'en préserver au mieux la renaissance ou, au pire, la
mémoire.
Imagerie médicale
Pas facile d’appréhender les recherches actuelles d’Irène
Vignon-Clémentel. Le principe général ? Aider les médecins à mieux
connaître certaines maladies respiratoires, comme l’emphysème et
l’asthme. Comment ? En construisant différents « scénarios
» chirurgicaux à partir de données issues de scanners et d’IRM. « Ces
chirurgies virtuelles basées sur des images provenant des “vrais”
patients favorisent la prise de décision et permettent de gagner du
temps sur le choix du traitement et le dosage, explique-t-elle.
L’imagerie dynamique simule la circulation des fluides (sang, air) dans
le corps et permet de mieux comprendre certains dérèglements. » En
fait, c’est tout simple !
* Monde
* intelligence artificielle
*
*
*
*
*
*
*
* Envoyer
Veuillez patienter...
Cet article a été ajouté à vos favoris Cet article a été ajouté à vos
favoris et partagé sur facebook Cet article est déjà dans votre liste
de favoris. Il y a eu un problème lors de l'ajout aux favoris
(Submit) Annuler (Submit) Ok
Postez votre avis
Top
*
*
*
*
*
Abonnez-vous à Télérama
Abonnez-vous à Télérama
(Submit) Je m'abonne à Télérama
Sur le Monde.fr
* Météo
* Météo Paris
* Météo Lyon
* Météo Marseille
* Météo Lille
* Météo Bordeaux
* Météo Toulouse
* Météo Strasbourg
* Météo Nice
* Météo Biarritz
* Météo Deauville
* Météo Grenoble
* Météo Montpellier
* Élection présidentielle
* Présidentielle 2012
* Élections présidentielles 2012
* Conjugaison avoir
* Conjugaison envoyer
* Conjugaison joindre
* Conjugaison pouvoir
* Conjugaison faire
* Conjugaison
* Voyage
* Voyage Maroc
* Voyage Turquie
* Voyage Italie
* Résultat election presidentielle
* Resultat presidentielle 2012
Sur Courrierinternational.com
* Info France
* Info Monde
* Economie mondiale
* Dessin de presse
* Horoscope
* Télérama © 2015
* Qui sommes-nous ?
* Contactez-nous
* Publicité
* Mentions légales
* Utilisation des cookies
* Charte de confidentialité
* Confidentialité
* Plan du site
[hit.xiti?s=80368&s2=10&p=lemondebouge::lemondebouge::trouver-le-calme-
reconstituer-palmyre-ou-choisir-un-traitement-grace-a-lia,141131&ac=&an
=&x16=2&stc={]
IFRAME:
//cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1171&idSi
te=251
#RSS 2.0 RSS .92 Atom 0.3 InternetActu » Flux InternetActu » Flux des
commentaires InternetActu » L’intelligence artificielle va-t-elle
rester impénétrable ? Flux des commentaires L’imagination peut-elle
remplacer l’exercice physique ? Peut-on lutter contre le
« solutionnisme » ? alternate alternate
← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ?
Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? →
30 octobre 2016
L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ?
446 0 1 0
Le problème de l’apprentissage automatisé et des réseaux de neurones,
principales techniques faisant tourner les programmes d’intelligence
artificielle, repose sur le fait que même pour ceux qui les
programment, leurs résultats sont souvent inexplicables.
C’était le constat que dressait déjà Wired il y a quelques mois. C’est
le même que dresse Nautilus. La difficulté demeure d’expliquer le
modèle, estime le chercheur Dimitry Malioutov, spécialiste du sujet
chez IBM. Ces programmes utilisent des données pour y trouver des
schémas, mais même ceux qui les programment ont du mal à expliquer
comment ils fonctionnent. Ce qui signifie à la fois qu’on a du mal à
prédire leurs échecs et que leurs résultats sont difficilement
interprétables…
Alors que l’Union européenne vient de se prononcer pour un droit à
l’explication des décisions automatisées, permettant aux citoyens de
demander une forme de transparence des algorithmes, reste à savoir ce
que signifie exactement cette transparence. Doit-elle être une
explication ou une appréciation de sa complexité ?
Faut-il choisir entre l’exactitude et l’explicabilité ?
Pour David Gunning de la Darpa, les progrès récents et rapides de ces
technologies… soulignent un paradoxe : l’exactitude de la prédiction de
certaines techniques est inversement proportionnelle à leur
explicabilité.
L’utilisation d’arbres de décision par exemple permettent une meilleure
explicabilité, mais ils se révèlent moins exacts dans leur capacité
prédictive que l’apprentissage profond, qui donne de très bons
résultats en terme de prédiction tout en restant obscur sur son
fonctionnement. Choisir entre le pourquoi et le quoi, risque d’être
assez difficile…
accuracyvsexplainability
La perspective de mieux comprendre le fonctionnement des techniques
d’intelligence artificielle n’est pas désespérée. Plusieurs chercheurs
travaillent à comprendre les réseaux profonds en utilisant des
techniques issues de la recherche en biologie, consistant à sonder les
données et regarder comment le système se modifie quand on les fait
évoluer, voir en en supprimant pour mesurer comment l’ensemble
compense. L’article de Nautilus détaille plusieurs travaux qui visent à
comprendre le fonctionnement des réseaux de neurones, assez difficile à
comprendre pour qui n’est pas spécialiste.
Pour Zachary Lipton, l’entreprise consistant à la fois à interpréter
les réseaux neuronaux et la capacité à vouloir construire des modèles
d’apprentissage automatisé interprétables est peut-être une erreur. A
la dernière conférence internationale sur le machine learning, il a
pointé le fait que ce pourrait être la question de l’interprétabilité
elle-même qui pose problème. Pour lui, l’interprétabilité empêche les
chercheurs d’utiliser ces technologies à leur plein potentiel. Il
rappelle que la discipline consiste plutôt à construire des modèles qui
peuvent apprendre d’un très grand nombre d’éléments clefs, plus que
ceux que les hommes peuvent se représenter. Cette capacité est à la
fois une caractéristique et un défaut de la discipline. Si nous ne
comprenons pas comment les résultats sont générés, nous ne comprendrons
pas quelles données en entrée sont nécessaires ou lesquelles doivent
être considérées comme des entrées.
Pour Sanjeev Arora de Princeton, l’absence d’interprétabilité a des
conséquences fâcheuses. La première est la « composabilité » permettant
d’ajuster les éléments qui permettent à un système de fonctionner : si
on ne sait pas ce qui influe sur le résultat, on ne sait pas quelles
données sont utiles ou pas. La seconde est l’adaptabilité, c’est-à-dire
la capacité à appliquer avec souplesse les connaissances acquises dans
un contexte à un autre contexte, par exemple un réseau entraîné à
analyser le langage humain depuis Wikipedia peut complètement échouer à
s’adapter à un autre contexte, comme Twitter.
Pour Marvin Minsky, qui fut l’un des pères de l’Intelligence
artificielle, l’interprétabilité est un mot valise, qui, comme beaucoup
d’autres, pose plus de problème qu’il n’en résout. Si les chercheurs
semblent confiants à l’idée de découvrir des principes qui font
fonctionner le machine learning, définir l’nterprétabilité pose à son
tour un problème. Pour être interprétable, un modèle doit rester
simple. Mais qu’est-ce alors qu’un modèle simple ? Est-ce un modèle qui
se fonde sur un petit nombre de caractéristiques ? Un modèle qui fait
des distinctions fortes ? Est-ce un modèle le plus basique possible ?…
Reste que motiver les décisions demeure pourtant la seule façon de
faire société, comme le rappelait la philosophe Antoinette Rouvroy. Il
faut donc que les chercheurs en IA s’intéresse à ce sujet et pas
seulement à la fascinante capacité de leurs machines à analyser ce
qu’elles observent.
Comment sortir de l’opacité ?
Deux autres articles, publiés dans Nature et dans le New Scientist, se
penchent sur les problèmes posés par les nouvelles technologies du
« deep learning » et suggèrent d’autres solutions. En effet, les
nouvelles IA basées sur les réseaux neuronaux complexes du deep
learning, ont pour caractéristique d’avoir un fonctionnement opaque
pour les humains comme nous venons de le voir, y compris pour leurs
concepteurs. Une situation qui présente de nombreux désavantages : le
premier, évident, est celui de la confiance que nous pouvons accorder
aux résultats présentés par ces algorithmes. Si on ignore comment la
machine est arrivée à ses conclusions, pouvons-nous être sûrs de la
valeur de celles-ci ?
En 2014, nous explique Nature, une équipe dirigée par Jeff Clune, du
Laboratoire sur l’évolution de l’IA de l’université du Wyoming, nous a
appris que ce problème de « boite noire » est rendu encore plus délicat
à cause des erreurs que peuvent commettre les programmes de deep
learning. Les machines auraient trop tendance à « voir » des structures
significatives au sein d’images abstraites ou aléatoires. A considérer,
continue Nature, « que des lignes ondulées décrivent une étoile de mer,
ou que des rayures noires et jaunes correspondent à un bus scolaire ».
Selon Clune, de tels défauts pourraient même être exploités par des
hackers et produire des effets très dangereux. Il serait ainsi possible
de « pousser une voiture sans conducteur à confondre un panneau
d’affichage avec la route, ou de truquer un système de détection
rétinien pour permettre à un intrus d’entrer dans la Maison Blanche, en
faisant croire au programme qu’il s’agit de Barak Obama ».
blog_deeplearning3
Rendre lisibles les programmes d’IA
Peut-être alors les réseaux neuronaux ne constituent-ils pas la
solution optimum ? Nature nous cite ainsi le cas d’Eureqa, un
algorithme créé par Hod Lipson et Michael Schhmidt à l’université de
Cornell. Ce programme a pu recréer les lois du mouvement de Newton en
observant un système de pendules. Nature nous explique qu’Eureqa
commence par « une combinaison aléatoire de blocs de construction
mathématiques, comme +,-, sinus ou cosinus, puis suit une méthode
d’essais et d’erreurs inspirée par l’évolution darwinienne, modifiant
les termes de la formule jusqu’à obtenir une équation décrivant au
mieux les données. (…) Un des avantages d’un tel procédé est la
simplicité, selon Lipson. Un modèle produit par Eureqa ne possède
qu’une douzaine de paramètres, un réseau neuronal en a des millions ».
A noter d’ailleurs que la technique utilisée par Eureqa n’est pas née
de la dernière pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des
algorithmes génétiques inventée par John Holland en 1975 et dont Hod
Lipson a régulièrement fait usage, comme nous l’avons raconté dans nos
colonnes il y a déjà quelque temps.
Une autre possibilité serait de demander au programme d’expliquer ce
qu’il fait. Nature mentionne comme exemple le « statisticien
automatique » de Zoubin Ghahramani à l’université de Cambridge. Ce
programme de Big data repère les patterns significatives, et surtout se
montre en mesure de produire un rapport lisible par un humain
expliquant les conclusions auquel il est arrivé. Selon Ghahramani un
tel niveau de transparence est important non seulement dans le domaine
scientifique, mais également dans le domaine commercial. « Par exemple,
dit-il, dans de nombreux pays, les banques qui refusent un prêt ont
l’obligation légale d’expliquer leurs raisons – quelque chose qu’un
algorithme de deep learning pourrait ne pas être en mesure de
fournir ».
image012
Revenir à l’IA symbolique
Si Nature s’est surtout posé la question de la confiance et de la
lisibilité, le New Scientist, lui, aborde d’autres désavantages
typiques des réseaux neuronaux: à cause de leur opacité, il est
difficile de transférer les connaissances d’un programme à un autre.
Autre souci, ils sont lents à comprendre et ont besoin d’une énorme
masse d’exemples, à l’opposé des êtres humains. Le New Scientist cite à
ce propos une phrase du chercheur Andrej Karpathy (blog), qui exprime
très bien le problème : «Je ne dois pas jeter ma voiture contre un mur
plusieurs centaines de fois avant de me mettre lentement à éviter de le
faire. » Sans oublier que parfois, les données sont trop rares pour
permettre la mise en œuvre d’un programme de deep learning, comme dans
le cas de domaines de recherche très récents, telle l’informatique
quantique.
Quelle solution à ces questions, se demande le New Scientist, qui
envisage une possible voie de sortie : appeler au secours l’IA « à la
papa », ce qu’on appelle « l’intelligence artificielle symbolique ». En
effet, si les réseaux de neurones ont déjà une histoire assez ancienne
(leur ancêtre, le perceptron, date de 1957), ils n’ont eu le vent en
poupe que bien plus tard. Pendant plusieurs décennies, la principale
façon de travailler en Intelligence Artificielle était d’accumuler des
règles logiques afin de créer des systèmes experts. Dans les années 80,
par exemple, le Japon avait promis la création d' »ordinateurs de la
cinquième génération » basés sur un tel type d’IA et recourant
d’ailleurs à un langage de programmation d’origine française, le Prolog
(langage tout à fait original et fascinant, d’ailleurs). Un projet qui
n’a jamais vu le jour… Les systèmes experts connurent un certain succès
dans les domaines professionnels ou les jeux de stratégies comme les
échecs (mais pas le Go), mais rencontrèrent leurs limites lorsqu’il
fallut tenter de simuler certaines des fonctions les plus fondamentales
du cerveau humain, comme la reconnaissance des formes ou de la parole.
Depuis, les réseaux de neurones, notamment sous la forme du deep
learning, ont non seulement connu un essor fulgurant, mais se sont même
attaqués à des territoires jusqu’ici réservés à l’IA symbolique, comme
le jeu de stratégie avec AlphaGo.
Mais l’IA symbolique conserve l’avantage de pouvoir être lue et
debuggée. Si on ne peut revenir au passé, peut-être peut-on créer une
IA hybride, réunissant le meilleur des deux mondes ? C’est l’essence du
travail de Murray Shanahan présenté par le New Scientist. Celui-ci dans
un papier récemment publié dans Arxiv, propose un système basé sur ce
qu’il appelle le « Deep symbolic reinforcement learning »
(« apprentissage profond par renforcement symbolique »). Autrement dit,
un programme capable, non pas de rédiger un rapport comme dans le
travail de Ghahramani, mais de créer un programme d’IA « symbolique »
exprimant de façon lisible un ensemble de principes logiques, de
« règles ». Cela revient, nous explique le Guardian qui s’est également
penché sur les travaux de Shanahan, à « entraîner le système à
enseigner à une autre machine les règles d’un jeu et l’état du monde
qui l’entoure, afin que cette dernière puisse formuler en des termes
plus abstraits ce qui est en train de se passer ». Ce système aurait un
net avantage sur le deep learning. Il aurait besoin de beaucoup moins
de data pour apprendre.
Pour vérifier cette capacité à apprendre plus vite, Shanahan et son
équipe ont opposé leur programme à l’algorithme « Deep Q-Network » issu
du Deepmind de Google, dans un jeu mêlant le tic-tac-toe et Pacman. En
gros il s’agit pour un curseur de gagner des points chaque fois qu’il
heurte un rond et d’éviter de rencontrer des croix, ce qui lui en fait
perdre. Il a fallu 1000 sessions à DQN pour être en mesure de gagner la
moitié de ses parties. En revanche l’algorithme de Shanahan n’a eu
besoin que de 200 tournois pour vaincre dans 70 % des cas.
Que ce soit l’usage d’algorithmes génétiques par Hod Lipson, ou de l’IA
symbolique par Shanahan, ces exemples nous montrent qu’en IA, une
technologie n’est jamais complètement obsolète ou abandonnée. C’est par
l’hybridation de différentes méthodes les unes anciennes, les autres
toutes récentes, qu’on arrivera peut être, un jour, à produire un
programme réellement « intelligent ».
Hubert Guillaud et Rémi Sussan
TweetPocket
Signaler ce contenu comme inapproprié
Cette entrée a été publiée dans Web/Tech, avec comme mot(s)-clef(s)
intelligence artificielle. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce
permalien. |
← L’imagination peut-elle remplacer l’exercice physique ?
Peut-on lutter contre le « solutionnisme » ? →
30 commentaires à L’intelligence artificielle va-t-elle rester impénétrable ?
1. Excellent article! J’utilise ces neural networks tous les jours et
j’ai adoré
Rédigé par : Shiki | le 30 octobre 2016 à 18:50 | RépondreSignaler
un abus |
+ Ah bon? Si vous utilisez vraiment les réseaux neuronaux comme
vous le dites, je ne vois pas ce que cet article vous a
appris. À part un bombardement de noms et de liens, rien de
très intéressant.
Les réseaux neuronaux et dérivés (deep learning etc)
fournissent de bons résultats sans qu’on comprenne vraiment le
détail du comment. De là il est assez simple de retrouver tout
ce qu’il y a dans l’article sans être grand mamamouchi de
Princeton ou du MIT…
Et revenir à des vieilleries qui n’ont jamais démontré leur
utilité (prolog…) ne paraît pas un très bonne idée.
Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:13 |
RépondreSignaler un abus |
2. L’IA est un domaine très riche et l’article juxtapose des notions
ici ou là sans rien approfondir, ni même arriver à quelconque
conclusion à la problématique énoncée. Un peu sur ma faim donc,
malgré une première partie intéressante.
Rédigé par : BV | le 30 octobre 2016 à 19:17 | RépondreSignaler un
abus |
3. Il faut comprendre que les systèmes basés sur des réseaux de
neurones obéissent à des règles qui évoluent dans le temps. Les
règles les plus connues sont les premières et deuxièmes lois de
Hebb. Ces règles sont fondamentales pour permettre au réseau
d’apprendre et de conserver des capacités d’apprentissage. Cette
caractéristique de base fait qu’un élément de connaissance influe
sur l’autre. Le système n’est par définition pas algorythmique.
Comme les systèmes actuels ont des capacités bien supérieures à
celles de l’homme (la quantité d’information traitable évoluant
comme N/logN, N représentant le nombre de noeuds ou neurones du
réseau). L’homme possède environ 100 milliards de neurones (100
Giga). Le moindre ordinateur portable a aujourd’hui des capacités
qui sont au moins de deux à 10 fois supérieures.
Vouloir décrire aujourd’hui ce sur quoi est basé la décision du
système neuronal est illusoire.
Rédigé par : Didier C. | le 30 octobre 2016 à 19:19 |
RépondreSignaler un abus |
+ Je ne pense pas que l’analogie entre neurone et la mémoire
informatique soit pertinente, au moins en terme quantitatif
(1GB = 10^9 neurones) car les neurones fonctionnement plus sur
un mode analogique (=continu). Cela démultiplie les
combinatoires du cerveau.
Rédigé par : MarcG | le 30 octobre 2016 à 20:34 |
RépondreSignaler un abus |
+ Comparer le nombre de neurones avec la quantité de mémoire
d’un ordinateur est un non sens.
Ce n’est pas la quantité de mémoire disponible sur le disque
dur d’un ordinateur qui fait sa puissance de calcul.
C’est plus le CPU, le GPU et tout les autres accélérateurs de
matériel qu’on peut trouver à côté qui vont faire la
puissance. Et on est donc bien loin d’égaler nos cerveaux à
l’heure actuelle avec les technos que l’être humain lambda a
chez lui.
On aura donc beau avoir des stockages disponibles de plusieurs
centaines de TB, ca ne change strictement rien aux
performances de l’ordinateur. (Au mieux on peut réduire le
goulot d’étranglement que représente les disques durs
mécaniques en optant pour du SSD, mais ca ne change rien aux
performances intrinsèques de la machine qui voit juste un de
ses handicap réduit)
Rédigé par : Cese | le 31 octobre 2016 à 02:29 |
RépondreSignaler un abus |
+ Ce que vous écrivez est du charabia. Oui les réseaux neuronaux
ont un fonctionnement « algorythmique » (sic). La seule
différence avec l’acceptation la plus limitée de l’algorithmie
est que les cas d’usage peuvent être utilisés pour améliorer
les paramètres de l’algorithme, et encore n’est-ce pas
toujours le cas.
Je ne reviendrai pas sur la comparaison entre les « réseaux
neuronaux » informatiques et les réseaux neuronaux humains qui
est un domaine assez fumeux qui relève plus de la métaphore
superficielle que d’autre chose.
Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 14:22 |
RépondreSignaler un abus |
4. Pour ce qui est de l ‘interprétabilité , il faut aprendre à une
machine à en interpréter une autre , car la quantité d’information
est actuellement trop importante pour un humain. Il existe des
langages permettant d' »executer » une demonstration mathématique
écrite dans un langage permettant ça ( COQ) , peut -on utiliser les
règles appliquées par le deep learning pour les mettre en forme
dans ces langages et ainsi les vérifier en les executant.
Rédigé par : boris | le 30 octobre 2016 à 19:27 | RépondreSignaler
un abus |
5. Le deep learning est un simple bruteforcing d’une fonction
multilinéaire à partir de différents jeux de paramètres et de la
valeur correspondante. (f(x1, x2, x3, …, xi) = y)
Le bruteforcing ayant une complexité bien trop importante,
l’analyse tensorielle a permit de rendre abordable le coût d’un tel
cacul. Le problème étant que la fonction résultante est très
abstraite et n’est plus qu’une approximation valable pour les
données avec lesquelles le réseau de neurones a été entraîné. Dès
que le réseau de neurone rencontre un nouveau jeu de données, le
résultat prédit peut être complètement erroné.
Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 19:37 |
RépondreSignaler un abus |
+ Ce n’est pas du « brute force » qui serait inapplicable vu le
nombre de paramètres en jeu. Le processus d’apprentissage
fonctionne via l’optimisation d’une fonction de coût par
descente de gradient (ou autre).
Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 20:14 |
RépondreSignaler un abus |
o Ce qui est bruteforcé n’est pas la liste des paramètres
mais la décomposition de la fonction multilinéaire
Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à 20:41 |
RépondreSignaler un abus |
# Non plus, il n’y a pas de notion de « brute force »
à proprement parlé dans le deep learning.
Rédigé par : Alex | le 30 octobre 2016 à 21:01 |
RépondreSignaler un abus |
@ On appelle ca l’entraînement, mais c’est rien
d’autre.
Rédigé par : deeplearner | le 30 octobre 2016 à
21:08 | |
o Ce n’est pas un brut force, c’est en général un gradient
walk ou équivalent ce qui en pratique revient à peu près
au même: un algorithme généraliste et heuristique qui est
une amélioration d’un pur random walk mais pas dans des
proportions gigantesques…
Rédigé par : aaaaaaaa | le 31 octobre 2016 à 17:27 |
RépondreSignaler un abus |
# Le gradient descent c’est un brute force auquel on a
juste ajouté un vecteur permettant de savoir la
direction dans quelle itérer.
Ici on essaye de trouver les poids et les biais de
la décomposition de la fonction. Le principe est le
même, c’est juste une optimisation.
Bref, essayez de bruteforcer la fonction du calcul
de l’angle entre deux vecteurs en partant d’un pool
de fonctions simples (« au hasard »: l’identité, la
soustraction, et arctan2). Le résultat est tout de
suite plus compréhensible qu’une série de
coefficients. Par contre pour des fonctions plus
compliquées… Vous allez attendre un moment avant de
voir le résultat!
Rédigé par : deeplearner | le 31 octobre 2016 à
18:58 | RépondreSignaler un abus |
6. L’IA est un mode bureaucratique comme un autre, plus informatisé,
sans plus… et c’est pour cette raison que cette société en éprouve
l’impératif besoin.
Rédigé par : Capys | le 30 octobre 2016 à 20:59 | RépondreSignaler
un abus |
+ L’I.A. va bien bien bien plus loin qu’une « mode
bureaucratique », même si I.A. est un bien grand mot : il ne
s’agit souvent que de programmes informatiques diablement
efficaces.
Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:51 |
RépondreSignaler un abus |
7. Intéressant et instructif.
Et si l’intelligence naturelle était justement un mixe des deux ?
Les réseau neuronaux ressemblent furieusement aux premiers étages
neuronaux connus dans notre aire visuelle.
La symbolique ressemble beaucoup à l’organisation de notre langage,
notre savoir, et même nos souvenirs (avec de mauvaise farce
lorsqu’on fait le travail en sens inverse : reconstruire une image
en pixel a partir de nos souvenirs. Certains témoignages tardif sur
la seconde guerre mondial furent totalement faux malgré la parfaite
bonne foi des témoins !)
Rédigé par : zipzap | le 30 octobre 2016 à 22:53 | RépondreSignaler
un abus |
8. Aucun programme d’IA ne pourra jamais égaler le cerveau. Un
programme artificiel ne peut que reproduire ce qu’on lui a
enseigné. Une IA va infiniment plus vite que le cerveau humain pour
résoudre un problème. Mais il peut se planter à cause des
« implicites » qui ne lui ont pas été donnés. Par exemple, il peut
arriver à la fois à « blanc » ET « noir » si on ne lui a pas dit
l’implicite: quelque chose ne peut être à la fois blanc et noir.
Or notre formation, notre morale, notre culture, ..véhicule un
nombre quasi infini d’implicites, incommunicables totalement à une
machine.
Rédigé par : candide91 | le 31 octobre 2016 à 00:51 |
RépondreSignaler un abus |
+ La vie humaine dure un temps fini.
On ne peut véhiculer une quantité infinie d’informations en un
temps fini.
->
L’acquis n’est pas infini.
->
L’implicite n’est pas infini.
Rédigé par : Rignak | le 31 octobre 2016 à 01:12 |
RépondreSignaler un abus |
+ Limitation totalement fictive, réveillez-vous.
Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:40 |
RépondreSignaler un abus |
9. L’erreur fondamentale de ce qui est, ici, abus de langage, c’est
que ce n’est pas le cerveau qui pense. Un computer compute, il est
aussi crétin qu’un boulier, il ne pense pas.
Mais aussi longtemps que l’idéologie américaine régnera sans
partage sur le monde, alors se confondra calcul de comptabilité et
intelligence humaine.
Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 08:31 |
RépondreSignaler un abus |
+ Si, le cerveau pense, et un computer est aussi crétin que les
algorithmes qu’il implémente : le jour où un PC aura une
gestion de la symbolique similaire à la notre, il deviendra
intelligent, et c’est inéluctable, il deviendra beaucoup plus
intelligent que l’être humain sans aide tech. ou altération
génétique.
Rédigé par : Arkos | le 31 octobre 2016 à 08:45 |
RépondreSignaler un abus |
o Non ce n’est pas le cerveau qui pense. Il ne fait juste
qu’indiquer une activité. Ce n’est même pas la totalité
du corps individuel qui pense, ce qui serait déjà plus
pertinent. C’est le corps social qui pense.
Rédigé par : B.Traven | le 31 octobre 2016 à 14:23 |
RépondreSignaler un abus |
10. « la technique utilisée par Eureqa n’est pas née de la dernière
pluie : c’est la bonne vieille méthodologie des algorithmes
génétiques »
Ne confondez-vous pas avec la programmation génétique ?
Rédigé par : Julie | le 31 octobre 2016 à 09:43 | RépondreSignaler
un abus |
11. Bonjour,
Excellent article qui ouvre bien la voie sur l’importance des
« résultats » et non pas les modèles proche ou éloigné du cerveau
humain.
En France il y a les travaux du professeur Zyed ZALILA de l’UTC, il
s’appuie sur le math floues, « fuzzy » et à travers la société
XTRACTIS, propose des solutions interprétables, vérifiables et
comparables.
Il serait intéressant de comparer ses travaux voire de benchmarker
car en France il y a des brillants mathématiciens et chercheurs,
s’il avait été prof aux US, il aurait été très connu et médiatisé !
Je propose qu’il ait un article à lui tout seul dans le MONDE !
Rédigé par : RSC | le 31 octobre 2016 à 11:10 | RépondreSignaler un
abus |
12. L’article n’aborde pas la question de savoir qui a intérêt à ce que
l’intelligence artificielle soit impénétrable.
Historiquement, les éditeurs d’IA vendaient leurs technologies :
pour convaincre les clients de la pertinence de leurs algorithmes
ils devaient faire des efforts d’explicabilités car les
investissements étaient conséquents pour les clients. Il
investissait donc logiquement sur ces problématiques.
Aujourd’hui les solutions sont de plus en plus souvent louées en
mode SAAS avec des prix indexés sur les résultats. La priorité pour
les clients sont les résultats et il est facilement possible pour
les éditeurs de démontrer par l’exemple la pertinence de leurs
algorithmes : l’explicabilité devient secondaire pour les acteurs.
De plus, il est stratégiquement pertinent pour les éditeurs de
présenter les algorithmes comme des boites noires extrêmement
complexes. Cela décourage le client de faire les développements en
interne, justifie l’expertise de l’éditeur, ses prix, ses bugs etc.
Bref l’explicabilité devrait surement être obligatoire dans un
certain nombre de domaines (qui est responsable si personne ne sait
?), néanmoins je ne crois pas que ce soit une priorité pour les
acteurs…
Rédigé par : Bruno | le 31 octobre 2016 à 15:34 | RépondreSignaler
un abus |
+ Même en admettant qu’une loi impose une espèce de
documentation de ce que fait une application, elle serait
parfaitement inapplicable.
Pas besoin d’aller chercher les IA. Essayez déjà de documenter
ce que fait un traitement de texte ou un système
d’exploitation. Je doute que vous arriviez à produire un
document qui permette de prétendre honnêtement maîtriser
comment une usine à gaz comme Word ou Mac OS fonctionne.
Maintenant si on va vers les réseaux de neurones, c’est encore
pire. Tout ce qu’on peut faire avec un réseau de neurones,
c’est étudier ses réponses pour voir dans quelles conditions
il fait ce qu’on attend de lui ou pas.
Les types qui l’ont entraîné peuvent plus ou moins bien
documenter ses limites et les réponses attendues, mais quant à
savoir s’ils ne se sont pas plantés ou n’ont pas raconté des
craques, il n’y a qu’une campagne de test en boîte noire pour
en avoir le cœur net. En supposant encore qu’on comprenne ce
qu’il attend en entrée et ce qu’il recrache en sortie, ce qui
est loin d’être évident dès qu’on quitte les exemples de
vulgarisation.
A mon avis, il vaut mieux faire le deuil d’essayer de
comprendre comment ça marche. Après tout on ne maîtrise déjà
plus ni les mécanismes du net ni ceux des systèmes
d’exploitation depuis longtemps.
On peut toujours essayer de comprendre ce que c’est réellement
capable de faire, par contre. Idéalement on pourrait même
essayer de s’en faire une meilleure idée en prenant quelques
années pour voir ce que ça donne sur des domaines pas trop
dangereux, avant de les laisser proliférer et d’en devenir
complètement dépendants.
M’enfin, vu le monde dans lequel on vit, c’est mal barré.
Rédigé par : Pierre | le 07 novembre 2016 à 20:56 |
RépondreSignaler un abus |
13. ou ?
Rédigé par : isbninfo | le 11 novembre 2016 à 12:09 |
RépondreSignaler un abus |
14. Tout ceci n est q une mode tech de plus… La seule différence par
rapport à toutes les précédentes est qu elle constitue le début de
la fin. Tout nous échappe et de plus en plus vite…
Rédigé par : Grougrou45 | le 02 décembre 2016 à 21:58 |
RépondreSignaler un abus |
Laisser un commentaire Annuler la réponse.
Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs
obligatoires sont indiqués avec *
Commentaire
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
_____________________________________________
Nom * ______________________________
Adresse de messagerie * ______________________________
Site web ______________________________
Laisser un commentaire
*
* Rechercher : ____________________ Rechercher
*
* A propos
InternetActu est un blog animé par la rédaction d'InternetActu.net,
le média de la Fondation internet nouvelle génération. Hubert
Guillaud et Rémi Sussan, journalistes, explorent l'impact des
technologies sur la société. En partenariat avec le Monde.fr depuis
2008.
*
IFRAME: http://www.lemonde.fr/iframe/jelec.html
[frantastique.jpg]
InternetActu sur Twitter
Tweets de @internetactu
Recommandez-nous
Abonnez-vous
Abonnez-vous par e-mail à l'actualité de ce blog
____________________
Subscribe
Via by FeedBurner
[filrss1270282216.1302883487.png] [twitter1229978463.1302883541.jpg]
[bouton-facebook1249622304png.1302883556.jpg]
ou Suivez nous par RSS, sur Twitter ou via Facebook...
Commentaires récents
* Florence dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre
le contrôle
* Isa dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le
contrôle
* Jose dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le
contrôle
* Michel dans Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le
contrôle
* impression tshirt dans La personnalisation : un mythe ?
Les derniers articles de ce blog
* Paramétrer notre bulle de filtre… pour en reprendre le contrôle
* L’innovation startup en ses limites
* Homo Deus : la technologie, cette religion performative
* L’art de la mémoire est-il à l’origine du fantastique ?
* Réinventer les interfaces ?
* Réinventer la programmation ?
* Comment dépasser les limites du deep learning ?
* La personnalisation : un mythe ?
* Quelle éthique pour le design ?
* Le progrès n’a pas encore tout à fait disparu !
Catégories
* Communiqué
* Web/Tech
Étiquettes
algorithme aliénation apprentissage attention Big Data Body Hacking
bricolage Cerveau chercheurs citoyenneté cognition Comprendre Facebook
coopération créativité design diy démocratie fablab Facebook Google
histoire innovation intelligence artificielle jeu jeunes lift lift11
makers open data prospective psychologie quantified self Refaire
société réseaux sociaux révolution surveillance TICE travail usages vie
privée ville écologie économie éducation énergie
Archives
* janvier 2018
* décembre 2017
* novembre 2017
* octobre 2017
* septembre 2017
* juillet 2017
* juin 2017
* mai 2017
* avril 2017
* mars 2017
* février 2017
* janvier 2017
* décembre 2016
* novembre 2016
* octobre 2016
* septembre 2016
* juillet 2016
* juin 2016
* mai 2016
* avril 2016
* mars 2016
* février 2016
* janvier 2016
* décembre 2015
* novembre 2015
* octobre 2015
* septembre 2015
* juillet 2015
* juin 2015
* mai 2015
* avril 2015
* mars 2015
* février 2015
* janvier 2015
* décembre 2014
* novembre 2014
* octobre 2014
* septembre 2014
* août 2014
* juillet 2014
* juin 2014
* mai 2014
* avril 2014
* mars 2014
* février 2014
* janvier 2014
* décembre 2013
* novembre 2013
* octobre 2013
* septembre 2013
* août 2013
* juillet 2013
* juin 2013
* mai 2013
* avril 2013
* mars 2013
* février 2013
* janvier 2013
* décembre 2012
* novembre 2012
* octobre 2012
* septembre 2012
* août 2012
* juillet 2012
* juin 2012
* mai 2012
* avril 2012
* mars 2012
* février 2012
* janvier 2012
* décembre 2011
* novembre 2011
* octobre 2011
* septembre 2011
* août 2011
* juillet 2011
* juin 2011
* avril 2011
Les blogs invités du Monde.fr
Muriel Pénicaud livre son agenda social [71875b2_5709729-01-06.jpg]
Perle d’élève : « En 1914, toute l’Europe est prête à se faire la
gueule » [b23ffde_31070-10vewrv.7bwb.jpg]
Amazonie : ces poissons nécrophages qui permettent de retrouver et
d’identifier des corps [e1da9a8_2145-1mtf3lp.psaei.jpg]
Le propriétaire impute le jaunissement des peintures au locataire
[bdbf294_31234-1578lat.9x8k.png]
Créez votre blog
LeMonde.fr
Ce blog est édité grâce au concours de WordPress
RSS des notes | RSS des commentaires
[fle_rouge.gif] Envoyez à un ami
IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-MS62MT
#MBA MCI » Flux MBA MCI » Flux des commentaires alternate alternate
MBA MCI Logo MBA MCI Logo
* ACCUEIL
* LE MBA
* L’EQUIPE
+ Promotion PT 2018
+ Promotion FT 2018
+ Alumnis
o Promotion PT 2017
o Promotion FT 2017
o Promotion PT 2016
o Promotion FT 2016
o Promotion PT 2015
o Promotion FT 2015
o Promotion PT 2014
o ANCIEN BLOG MBAMCI
* STAGES
* FRENCH STARTUPBOT
* SAY HELLO 👋
* ____________________
TwitterYouTubeFacebookRss
L’Intelligence Artificielle au service du Marketing : de la fiction à la
réalité
Précédent Suivant
L’Intelligence Artificielle au service du Marketing : de la fiction à
la réalité
* Facebook
* Twitter
* Buffer
* LinkedIn
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
L’Intelligence Artificielle, le Marketing et cette fine ligne qui les
sépare…
Paris, Année 2021. Vous arrivez au bureau et vous dites bonjour à votre
assistante personnelle (intégrée à votre ordinateur/back-office) qui
vous demande si vous voulez voir les stats de la veille. Votre réponse
: « Non, merci Akasha. Montrez-moi les stats de demain et
d’après-demain ». Votre assistante se met en mode prédictive et vous
montre les résultats en moins de 2 secondes. Akasha vous suggère des
actions à suivre pour améliorer le taux de conversion. Vous lui
remerciez et vous lui demandez de commencer un brief pour votre
réunion d’équipe de 10h.
Vous prenez un petit café et un croissant pendant ce temps, tout en
regardant les news… Vous aurez, certainement, le temps de réfléchir à
la stratégie à long terme et vous penserez aussi à la création d’un
nouveau produit.
Fiction ? On n’en est pas si loin… L’Intelligence Artificielle est
arrivée pour y rester !
L’Intelligence Artificielle, qu’est-ce que c’est ?
“Some people worry that artificial intelligence will make us feel
inferior, but then, anybody in his right mind should have an
inferiority complex every time he looks at a flower.” – Alan Kay,
computer scientist
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
L’Intelligence Artificielle (AI, Artificial Intelligence) c’est la
capacité d’un robot à simuler le comportement humain. La technologie AI
cherche à résoudre d’abord des problèmes simples ou complexes; mais
elle cherche surtout à éprouver une vraie conscience de soi et à être
capable de s’exprimer et traduire des informations (même des émotions)
le plus fidèlement à celles d’un être humain (sans imiter ses défauts,
bien évidement).
The Matrix, I Robot, Back to the Futur, Bicentennial Man…
l’Intelligence Artificielle a fait partie de l’imaginaire collective et
aujourd’hui on constate que certains robots réalisent des tâches
complexes qui n’étaient même pas imaginées auparavant. La réalité
dépasse la fiction… Alors, il se pourrait que la réalité et la fiction
deviennent indivisibles !
« Quant la réalité devient de la fiction, c’est extraordinaire et
quand l’extraordinaire devient la réalité c’est divin. » Frédus.
l’AI Marketing, KE SA KO ?
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
« AI is the goal; AI is the planet we’re headed to (…) Machine
learning is the rocket that’s going to get us there. And Big Data is
the fuel. » Pedro Domingo, auteur du livre « The Master Algorithm ».
L’AI Marketing peut être défini comme l’intégration de la technologie
AI au services des métiers du marketing.
De nos jours, L’Intelligence Artificielle est de plus en plus utilisée
dans diverses branches du Marketing Digital. Voici quelques projets et
produits qui utilisent une technologie AI:
AgilOne
AgilOne est une plateforme qui permet aux marketeurs B2C d’avoir accès
aux analyses prédictives. Ils proposent des services
ultra-personnalisés en acquisition (web et facebook), retargeting,
programme de fidélité, traitement des clients inactifs, etc.
RankBrain Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
RankBrain, conçu par Google, est un système machine-learning que
analyse les mots et recherches faites sur Google pour les traduire en
formules mathématiques compréhensibles pour les bots. Le but de
RankBrain est de mieux comprendre le mots et expressions tapés par les
utilisateur pour mieux comprendre les envies lorsqu’ils réalisent une
enquête sur Google.
Talla
Talla c’est un bot assistant qui permet de manager des fonctionnalités
Google Apps/Office 365 depuis votre plateforme de message préférée
(Exemple: Slack, Trello, etc).
Vous pouvez organiser des réunion et gérer vos équipes de façon
optimisée. De cette façon, vous aurez plus de temps à vous concentrez
sur les sujets plus stratégiques de votre entreprise.
Talla utilise NPL (Natural Language Processing) pour mieux comprendre
vos demandes et vous répondre de façon plus pertinente. Talla continue
à apprendre des conversations et interactions réalisées pour pouvoir
augmenter sa performance.
Et en attendant que ça arrive…
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
* Plus qu’un produit, proposez un produit liée à un service. Un
produit seul ne suffit pas, le mieux est de proposer une expérience
complète à l’utilisateur.
* N’ayez #MêmePasPeur du changement. Il ne faut pas avoir peur de
transformer l’image de la marque. L’exemple le plus marquant : le
changement du logo d’Instagram. Intelligence Artificielle
Intelligence Artificielle
* Créez des habitudes et des usages autour d’un produit ou, en
d’autres mots, imaginez des produits qui soient faciles à insérer
dans la vie quotidienne de votre utilisateur. Faites en sorte que
le consommateur puisse facilement créer des habitudes autour de
votre produit. Un exemple : l’interface de Facebook qui est
régulièrement repensée afin de maintenir ses utilisateurs connectés
le plus souvent et le plus longtemps possible.Un autre exemple : le
magazine Télé 7 Jours qui a une cible assez large mais
principalement conformée par les seniors. Un de ses consommateurs
parle de ses habitudes par rapport à la marque : « Je l’achète tous
les vendredis matin depuis 30 ans… ça me fait une sortie assurée
par semaine et j’en profite pour parler un peu avec le
marchand ».Finalement, et parfois, il y a un côté irrationnel ou
émotionnel qui fait que l’on préfère absolument une marque ou un
produit à la place d’un(e) autre. Et c’est grâce, entre autres, à
nos habitudes/pensées/opinions créées autour de ce produit.
* Mangez, pensez, dormez autour du data, data, data… et oui, encore
plus de data !
* Trouvez ‘perfect balance’ entre le SEO et le SEA.
* Pensez Ux Design. Ce n’est pas que du joli design. Repensez vos
sites/interfaces pour mieux vous adapter aux besoins des
utilisateurs.
* Ecoutez vos clients car ils ont toujours de bonnes remarques
concernant votre produit. Mais aussi, écoutez vos employés ou
collègues car ils ont une vision des besoins et challenges de la
marque. Par exemple, votre service clientèle connaît certainement
les différents profils clients de votre entreprise. Organisez des
réunions pour étudier des cas clients ou créer des personas, et
évaluez des actions à mettre en place pour améliorer l’expérience
autour de la marque ou produit.
* Le client est le roi, mais il y en a plusieurs ! Alors, créez des
campagnes pensées pour chaque cible et chaque micro-cible. Créez un
espace client pour collecter plus d‘informations personnelles.
Exemple : « un centre d’intérêt à personnaliser par le client ».
* Servez-vous des réseaux sociaux (à volonté !).
* Créez du buzz… mais pas que ! Prenez du temps pour imaginer et
faire du bon buzz (essayez, quand même !). Faites preuve de
créativité : des actions inattendues génèrent des réactions
inattendues. Exemple : la campagne de WestJet, une compagnie
canadienne qui décide de réaliser les souhaits de ses clients à
l’occasion de Noël.
IFRAME:
https://www.youtube.com/embed/zIEIvi2MuEk?iv_load_policy=3&modestbrandi
ng=1&rel=0&autohide=1&playsinline=1&autoplay=0
Ça fait un peu peur tout ça…
« Ouais, c’est top tout ça mais donc d’ici à 5 ans je vais me faire
virer à cause de l’Intelligence Artificielle ».
Rien n’est plus loin de la réalité !
Toute tâche répétitive pourra être remplacée par des bots justement
pour laisser plus de temps aux humains de prendre en charge les
décisions stratégiques. Les marketeurs auront plus de temps pour
travailler en équipes et, en ainsi, pour s’occuper des tâches que les
bots ne pourront pas réaliser.
Donc, pas de raison pour paniquer !
Bon, certes, si votre job actuel contient 80% des tâches répétitives,
il y a des bonnes raisons de se poser des questions, n’est-ce pas ?
Intelligence Artificielle Intelligence Artificielle
Et vous, comment vous imaginez l’AI Marketing de demain ?
* Facebook
* Twitter
* Buffer
* LinkedIn
Par Catherine Tadger| 2017-02-03T13:17:15+00:00 mardi, 31 janvier,
2017|Catégories : E-Business, E-commerce, Web Analytics & Smart
Data|Mots-clés : #mbamci, big data, innovation, intelligence
artificielle, marketing|
À propos de l'auteur : Catherine Tadger
Moitié marketeur, moitié créatrice. Vénézuélienne. Passionnée de
#uxdesign #experienceutilisateur #loyaltyprograms
Articles similaires
* Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
* Les BATX plus forts que les GAFA ?
Les BATX plus forts que les GAFA ?
* L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
* Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
* Influencers et millennials : le duo gagnant ?
Influencers et millennials : le duo gagnant ?
À propos
Le Blog MBA MCI est un média édité par les +100 étudiants MCI de
l'Institut Léonard de Vinci. Lancé en 2010, il s’adresse aux
professionnels du marketing digital.
Les étudiants vous proposent une sélection des meilleurs outils
webmarketing, de décryptages, d’actualités ou encore de chiffres et
enquêtes pour vous permettre d’alimenter votre veille technologique.
Source de référence, le site accueille plus de 30 000 lecteurs par mois
<3.
Vous avez un lien ou une information à proposer ? N’hésitez pas à nous
envoyer un tweet @MbaMci !
____________________
* Populaire
* Récent
* Commentaires
* voyage voyage
Voyage: de l’agence traditionnelle à l’agence connectée
mardi, 24 novembre, 2015
* Fabrication Additive ©eos Fabrication Additive ©eos
La Fabrication Additive ou l’impression 3D
mardi, 3 mars, 2015
* La Smart City : une ville idéale ?
mercredi, 15 février, 2017
* Chief Happiness Officer Chief Happiness Officer
Chief Happiness Officer, une fonction « gadget » en entreprise ?
mardi, 21 février, 2017
* argomento : intelligence collective, plateforme collaborative
argomento : intelligence collective, plateforme collaborative
INTELLIGENCE COLLECTIVE : comment argomento vous accompagne
mardi, 8 décembre, 2015
* BiodivGo, le jeu mobile au service de la biodiversité BiodivGo, le
jeu mobile au service de la biodiversité
Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
vendredi, 12 janvier, 2018
* Les BATX plus forts que les GAFA ?
vendredi, 12 janvier, 2018
* L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
jeudi, 11 janvier, 2018
* Les bonnes pratiques à connaitre de la qualité web - Florane
ABEILLE Les bonnes pratiques à connaitre de la qualité web -
Florane ABEILLE
Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
jeudi, 11 janvier, 2018
* Recherche vocale: 5 astuces pour optimiser votre référencement
Recherche vocale: 5 astuces pour optimiser votre référencement
Recherche vocale: 5 astuces pour optimiser votre référencement
mercredi, 10 janvier, 2018
* Juliette Berthelot says:
Merci à toi !
* Vau Vio says:
Merci Juliette pour la recommandation ;-)
* letizia says:
C'est dommage que l'auteure ne nous apporte pas un éclairage sur
les…
* antony galo says:
Les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont
devenues omniprésentes…
* Judicaël Gillet says:
Merci Virginie de citer notre outil de diagnostic de maturité
digitale (http://bluemarketing.fr/score-de-matur
Smiley face Smiley face
Blog des étudiants du MBAMCI | MBA spécialisé Digital Marketing &
Business de L'institut Léonard de Vinci
Directeur pédagogique : Alexandre Stopnicki
Articles récents
* Start-up : BiodivGo, le jeu d’exploration mobile au service de la
biodiversité !
* Les BATX plus forts que les GAFA ?
* L’air de l’assistance – pensées sur les assistants vocaux
* Qualité web: appliquez les bonnes pratiques pour votre site !
© 2010-2016 MBAMCI | All Rights Reserved | Site Web : ilv.fr | @lumni :
mba-mci-alumni.com | The Nextools
TwitterYouTubeFacebookRss