Intelligence artificielle : Facebook choisit Montréal -- Après Google, Microsoft et IBM, c’est au tour de Facebook d’ouvrir un centre de recherche en intelligence artificielle à Montréal, son quatrième laboratoire du genre dans le monde. L’annonce a été faite -- L’intelligence artificielle chez Facebook Maxime Johnson : Comment utilisez-vous l’intelligence artificielle chez Facebook ? Mike Schroepfer : De plusieurs façons. L’intelligence artificielle traduit automatiquement chez Facebook des conversations en 2000 paires -- L’intelligence artificielle est aussi employée pour ajouter des filtres amusants sur des photos, par exemple. Ça sonne superficiel, mais ça -- Ce n’est pas évident de dépeindre l’intelligence artificielle, puisqu’elle se retrouve partout. C’est comme expliquer à quoi sert -- reliés aux fausses nouvelles et à la modération d’événements Facebook Live avec l’intelligence artificielle, mais vous recourez finalement surtout à des employés pour le faire. Pourquoi est-ce que l’intelligence artificielle ne peut toujours pas s’en occuper? MS : N’importe quel problème difficile à résoudre pour un humain le sera aussi pour une intelligence artificielle. Dans les fausses nouvelles, il y a beaucoup de nuances. Certaines sont faciles à déceler avec une intelligence artificielle, oui, mais beaucoup ne le sont pas. Nous ne sommes pas encore rendus là. -- Silicon Valley. Facebook possède une quantité pratiquement infinie de données pour alimenter la recherche en intelligence artificielle. Est-ce un gros avantage pour vous quand vient le temps d’embaucher ? -- de dialogue et en apprentissage par renforcement, alors on s’attend notamment à ce que ces domaines de l’intelligence artificielle soient explorés. -- MS : Un peu des deux. Notre but est de faire avancer la discipline de l’intelligence artificielle en général. Nous allons donc faire beaucoup de recherche fondamentale, qui peut parfois s’étirer sur plusieurs -- autant publier des articles poussés sur les mathématiques de l’intelligence artificielle qu’améliorer les algorithmes existants. -- nous permet de collaborer d’un peu partout. Dans un domaine émergent comme l’intelligence artificielle, embaucher des gens de talent est la clé, et composer des équipes comme celle-ci est un moyen pour se -- recherche académique. C’est quelque chose de rare en entreprise, mais d’assez fréquent dans le monde de l’intelligence artificielle. Pourquoi? -- Une des raisons est que nous voulons que notre recherche serve à de nombreux escients. L’intelligence artificielle a un potentiel énorme dans plein de secteurs différents. Les algorithmes de reconnaissance de -- MJ : Vous faites beaucoup de partenariats avec les universités pour la recherche en intelligence artificielle. Votre intérêt est évident, mais qu’est-ce que le secteur académique retire de cette collaboration ? -- L’éthique et l’intelligence artificielle MJ : Il y a plusieurs enjeux éthiques reliés à la recherche en intelligence artificielle. Comment gérez-vous ces questions chez Facebook ? -- nouvelles a été altéré à la main par un employé ou par un algorithme d’intelligence artificielle. MJ : Justement, certaines études prétendent que jusqu’à 50% des emplois dans le monde pourraient être affectés par l’intelligence artificielle. Quelles sont vos attentes de ce côté chez Facebook ?