REFRESH(900 sec): igence-artificielle-est-l-affaire-de-tout-le-monde_5183163_4408996. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde » Le mathématicien et député LRM Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Un rapport doit être remis à la fin de l’année. -- 09. 2017 à 19h22 | Propos recueillis par Morgane Tual Moins de six mois après la remise du rapport France IA, à la fin du mandat de François Hollande, le gouvernement a chargé Cédric Villani d’une nouvelle mission sur l’intelligence artificielle. Le député LRM de la 5e circonscription de l’Essonne, mathématicien et lauréat de la très prestigieuse médaille Fields, devra rendre un document à la fin de l’année. Il détaille au Monde les contours de sa mission et sa vision du secteur. Quelle est précisément la mission qui vous a été confiée sur l’intelligence artificielle ? Elle consiste à dresser une feuille de route sur l’intelligence artificielle pour le gouvernement dans les années à venir. Quels axes actionner du point de vue économique, politique, culturel, éthique, dans l’éducation… ? -- Evidemment, ça ne va pas être Villani tout seul, il y aura une équipe. Je serai assisté en premier lieu par un spécialiste de l’intelligence artificielle, Marc Schoenauer, directeur de recherche Inria, qui a présidé l’association française pour l’intelligence artificielle et qui est un chercheur reconnu en la matière. Ce sera mon référent expert technique. -- Oui. Il y a certains secteurs où beaucoup de choses sont attendues, comme la santé, les transports avec la problématique des voitures autonomes, le monde économique… Un enjeu très important est comment faire en sorte que l’intelligence artificielle profite à tout le monde, soit associée à un renforcement de la démocratie et pas le contraire. Un certain nombre d’exemples montrent que dans certains cas l’utilisation de l’IA peut avoir des effets ravageurs sur les questions économiques et le tissu démocratique. -- La stratégie de formation française repose sur une force intérieure là où la stratégie américaine repose principalement sur l’importation de cerveaux. Il y a aussi une grande qualité de recherche, la France est en pointe dans la recherche en intelligence artificielle. Nous avons aussi des institutions comme l’Inria, le CNRS, des chercheurs comme Yann LeCun Il travaille maintenant chez Facebook ! -- C’est aussi une question de confiance. L’intelligence artificielle est un sujet dont on parle de plus en plus à l’échelle internationale. Au début du mois, Vladimir Poutine a déclaré que le pays « qui deviendra leader de ce secteur sera celui qui dominera le monde ». -- Sur l’aspect économique, très important. Il y a une vraie crainte des populations d’un remplacement du travailleur humain par l’intelligence artificielle. Pour l’instant, ce n’est pas du tout ce qu’on observe.