REFRESH(900 sec): k-l-intelligence-artificielle-va-sauver-des-vies-mais-il-y-a-aussi-des- Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Yann LeCun, de Facebook : « l’intelligence artificielle va sauver des vies » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Le Monde Festival Yann LeCun, de Facebook : « l’intelligence artificielle va sauver des vies » Le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook, pionnier des réseaux de neurones artificiels, était invité samedi au Monde Festival. Le Monde | 23. -- Le film « Une idée folle » diffusé sur le site du « Monde » Michaëlle Jean : « Je suis la seule chef d’Etat à connaître la vulnérabilité du réfugié » soleil se couche à Long Beach, à New York, le 28 août 2011. Eloge de la marche : six écrivains racontent ce qui les fait avancer les plus partagés Animée par Sandrine Cassini, la conversation avec Yann LeCun a tourné autour de l'intelligence artificielle. C’est un discours terre à terre qu’a tenu, samedi 23 septembre à l’Opéra Bastille à Paris, à l’occasion du Monde Festival, le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook, Yann LeCun. Des propos bien éloignés des annonces catastrophistes et très relayées d’Elon Musk – le patron de Tesla affirmait encore, au début du mois, que « la course à la supériorité en IA des Etats » pourrait être à l’origine d’une « troisième guerre mondiale ». -- Je crois que c’est plus une opération de communication qu’une vraie peur des dangers de l’IA. » Lire aussi : Intelligence artificielle : réflexions sur ses vrais dangers Lui préfère souligner les opportunités. « Si on réussit à faire des voitures autonomes qui marchent bien, on va réduire grandement le nombre de morts sur les routes », veut-il croire. Avant d’embrayer sur le potentiel pour la médecine, certain « que la radiologie va être modifiée dans les temps qui viennent ». Pour lui, cela ne fait pas de doute : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, c’est à peu près clair, ça va améliorer la vie dans certains domaines. » Tout en reconnaissant qu’« il y a aussi des dangers ». -- Si on demande à un taxi comment il conduit précisément, ce sera difficile pour lui de l’expliciter. » Des programmes d’intelligence artificielle, entraînés avec des données humaines, génèrent souvent des résultats biaisés ? « Une étude sur les juges aux Etats-Unis s’est aperçue qu’ils étaient plus sévères si leur équipe de football avait perdu juste avant. Nous sommes tous très biaisés, sans qu’on en soit conscients. Ça conduit certains, comme des économistes notamment, à vouloir plus d’intelligence artificielle. » Le chercheur reconnaît toutefois qu’il s’agit de « problèmes très importants » pour l’IA. « Ces technologies ne sont pas secrètes » Et Facebook dans tout ça ? Dans la salle de l’Opéra Bastille, le public s’interroge sur la prédominance de Facebook, et des autres géants du Web comme Google ou Amazon par exemple, dans le domaine de l’intelligence artificielle. « Le fait que ces compagnies contrôlent les technologies d’intelligence n’est pas vrai », plaide Yann LeCun. -- Ces technologies ne sont pas secrètes. » Lire aussi : Non, Facebook n’a pas « paniqué » à cause d’un programme d’IA capable d’inventer un langage Si la course entre les géants américains du Web en intelligence artificielle s’est intensifiée ces dernières années, elle ne reste pas confinée au continent américain. Ces derniers mois, la Chine a beaucoup fait parler d’elle dans ce domaine. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 12/09/2017 Découvrir l’application Polémique sur une étude affirmant qu’un programme peut repérer l’homosexualité sur le visage Deux chercheurs de Stanford ont conçu une intelligence artificielle capable, selon eux, de déterminer si une personne est homosexuelle à partir d’une photo. Un travail vivement critiqué. -- C’est ce qu’affirment deux chercheurs de l’université Stanford, en Californie, dans un article polémique publié en ligne au début du mois de septembre et dont la publication est prévue dans le Journal of Personality and Social Psychology. Michal Kosinski et Yilun Wang assurent dans leur étude avoir conçu un programme d’intelligence artificielle capable, à partir de photos récupérées sur un site de rencontres américain, de déterminer si une personne est homosexuelle ou non. Avec 81 % de réussites pour les hommes et 74 % pour les femmes. -- Elle a été totalement discréditée depuis. En mars, lors du festival South by Southwest (SXSW), à Austin (Texas), consacré aux nouvelles technologies, la chercheuse de Microsoft Kate Crawford avait alerté le public sur les dangers que présente ce retour de la physiognomonie, soutenue par l’intelligence artificielle : « La physiognomonie a permis de justifier des choses horribles par le passé, comme l’esclavage aux Etats-Unis, où ce qu’ont fait les nazis contre les juifs. Des start-up aujourd’hui se font de l’argent en se basant sur ce principe. -- Alors même qu’on assiste à un retour des autoritarismes. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Fibre optique Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): igence-artificielle-est-l-affaire-de-tout-le-monde_5183163_4408996. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde » Le mathématicien et député LRM Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Un rapport doit être remis à la fin de l’année. -- 09. 2017 à 19h22 | Propos recueillis par Morgane Tual Moins de six mois après la remise du rapport France IA, à la fin du mandat de François Hollande, le gouvernement a chargé Cédric Villani d’une nouvelle mission sur l’intelligence artificielle. Le député LRM de la 5e circonscription de l’Essonne, mathématicien et lauréat de la très prestigieuse médaille Fields, devra rendre un document à la fin de l’année. Il détaille au Monde les contours de sa mission et sa vision du secteur. Quelle est précisément la mission qui vous a été confiée sur l’intelligence artificielle ? Elle consiste à dresser une feuille de route sur l’intelligence artificielle pour le gouvernement dans les années à venir. Quels axes actionner du point de vue économique, politique, culturel, éthique, dans l’éducation… ? -- Evidemment, ça ne va pas être Villani tout seul, il y aura une équipe. Je serai assisté en premier lieu par un spécialiste de l’intelligence artificielle, Marc Schoenauer, directeur de recherche Inria, qui a présidé l’association française pour l’intelligence artificielle et qui est un chercheur reconnu en la matière. Ce sera mon référent expert technique. -- Oui. Il y a certains secteurs où beaucoup de choses sont attendues, comme la santé, les transports avec la problématique des voitures autonomes, le monde économique… Un enjeu très important est comment faire en sorte que l’intelligence artificielle profite à tout le monde, soit associée à un renforcement de la démocratie et pas le contraire. Un certain nombre d’exemples montrent que dans certains cas l’utilisation de l’IA peut avoir des effets ravageurs sur les questions économiques et le tissu démocratique. -- La stratégie de formation française repose sur une force intérieure là où la stratégie américaine repose principalement sur l’importation de cerveaux. Il y a aussi une grande qualité de recherche, la France est en pointe dans la recherche en intelligence artificielle. Nous avons aussi des institutions comme l’Inria, le CNRS, des chercheurs comme Yann LeCun Il travaille maintenant chez Facebook ! -- C’est aussi une question de confiance. L’intelligence artificielle est un sujet dont on parle de plus en plus à l’échelle internationale. Au début du mois, Vladimir Poutine a déclaré que le pays « qui deviendra leader de ce secteur sera celui qui dominera le monde ». -- Sur l’aspect économique, très important. Il y a une vraie crainte des populations d’un remplacement du travailleur humain par l’intelligence artificielle. Pour l’instant, ce n’est pas du tout ce qu’on observe. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 05/09/2017 Découvrir l’application Un programme informatique génère de fausses critiques de restaurants et trompe des lecteurs Des chercheurs de l’université de Chicago ont entraîné un programme d’intelligence artificielle à imiter des commentaires tirés du site Yelp. Le Monde | 05. -- Ils ont pour cela « entraîné » leur programme sur une grande base de données de commentaires du site Yelp, contenant 4,1 millions de messages, rédigés par un million de personnes. En analysant ces commentaires, ce programme d’intelligence artificielle a appris à les imiter. Il peut s’adapter en fonction de l’établissement évalué, en ajoutant par exemple des noms de plats italiens pour un restaurant proposant cette cuisine. -- Les plates-formes se battent avec difficulté contre ce genre de contenus, à l’aide de leurs modérateurs humains, mais aussi de programmes informatiques censés les repérer – notamment en détectant des augmentations étranges du rythme de publications lors du lancement d’une campagne de faux commentaires. Les programmes d’intelligence artificielle pourraient représenter une aubaine pour les falsificateurs. Ces systèmes « pourraient se montrer bien plus puissants, parce qu’ils peuvent être déployés à grande échelle (pas besoin de payer à la tâche un humain) et être plus difficiles à détecter, puisque les programmes peuvent contrôler le rythme de génération de commentaires », poursuivent les chercheurs dans leur article. -- Bientôt des articles entiers ? Ce programme d’intelligence artificielle est donc loin d’être parfait pour imiter l’écriture humaine – et l’étude, publiée en ligne, n’a pas encore été évaluée par des pairs. Mais pour Ben Zhao, un des auteurs de cet article interrogé par Business Insider, cela ouvre d’importantes questions relatives à la fiabilité des textes auxquels sont confrontés les internautes. -- Mais ça va progresser vers des attaques plus importantes, dans lesquelles des articles entiers écrits sur un blog pourraient être entièrement générés automatiquement. » Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir aux technologies d’intelligence artificielle pour parvenir à ce genre de résultat. Si le système semble bien fonctionner pour les commentaires de restaurants, il s’agit d’un format bien particulier. -- « Alors que la génération automatique de contenus de toutes longueurs reste un défi, la génération de textes courts, dans un domaine précis, est dès aujourd’hui réalisable », écrivent-ils. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters La photo dopée à l’intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels La photo dopée à l’intelligence artificielle Un mode « automatique » inspiré par des réglages de professionnels, un outil de retouche automatique qui copie les experts… Les réseaux neuronaux pourraient nous aider à améliorer nos photos. Le Monde | 06. -- Le prix du petit boîtier Bluetooth Arsenal, pilotable par smartphone, sera de 175 dollars (147 euros). Sa livraison est programmée pour début Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Retouche en temps réel Embellir une image est un art. Les outils de retouche automatique sont loin de réussir ce délicat exercice à chaque tentative. . une suite de « Game of Thrones » écrite par une intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. -- . une suite de « Game of Thrones » écrite par une intelligence artificielle Cinq chapitres d’un début de suite écrit par une intelligence artificielle développée par Zack Thoutt ont été publiés. Si la structure grammaticale des phrases est plutôt bonne, le respect du sens, lui, laisse à désirer Le Monde | 01. -- Rassurez-vous, aucun spoiler dans la mort de ces deux personnages. L’auteur de ces lignes est une intelligence artificielle (IA), codée par le développeur américain Zack Thoutt à partir des précédents livres de George R. R. -- » De quoi relativiser ce que sont aujourd’hui capables de faire les IA, même si de précédents exemples de logiciels sont parvenus à écrire des textes plutôt efficaces dans des contextes plus limités, comme des résumés de matchs sportifs. De l’importance du contexte Pour entraîner son intelligence artificielle, Zach Thoutt a utilisé un réseau de neurones réccurents. La particularité de cette méthode d’apprentissage pour machine est qu’elle fonctionne par boucles et lui permet de prendre en compte un contexte dans ses calculs – ce qui la rend très efficace pour traiter du texte ou des données. REFRESH(900 sec): ence-artificielle-bat-des-joueurs-pro-a-dota-2_5172331_4408996. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Un programme d’intelligence artificielle bat des joueurs pro à « Dota 2 » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Un programme d’intelligence artificielle bat des joueurs pro à « Dota 2 » Développé par OpenAI, une organisation fondée par Elon Musk, ce programme a écrasé Dendi, un joueur star de « Dota 2 ». Un exploit qu’il faut toutefois relativiser. -- . » Dans une vidéo publiée par OpenAI, on apprend que quelques jours plus tôt, ce programme d’intelligence artificielle (IA) avait déjà battu les plus grands joueurs de Dota 2 : Arteezy (premier du classement mondial général) et SumaiL (premier du classement un contre un). Un exploit à relativiser Mais cet exploit a ses limites. -- » C’est le mot d’ordre d’OpenAI, une organisation à but non lucratif, depuis son lancement en 2015. Celle-ci se présente comme un rempart face aux dangers potentiels de l’intelligence artificielle. Dangers que ne cesse de dénoncer son cofondateur Elon Musk. -- Vastly more — elonmusk (@Elon Musk) OpenAI n’est pas la seule à s’intéresser de près aux jeux vidéo. La semaine dernière, DeepMind, une entreprise d’intelligence artificielle appartenant à Google, a mis à disposition des chercheurs en IA une séries d’outils pour travailler sur le jeu Starcraft 2, un autre jeu star de l’e-sport, sur lequel elle travaille depuis plusieurs mois. Quelques jours plus tôt, c’est Facebook qui annonçait la mise à disposition de dizaines de milliers de parties de Starcraft pour « entraîner » des programmes. Des défis techniques ambitieux, et qui ont aussi le mérite, dans la course à l’intelligence artificielle que mènent ces organismes, d’assurer une grande visibilité aux vainqueurs quand on connaît la popularité de ces jeux vidéo. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): uels-sont-les-problemes-concrets-que-pose-l-intelligence-artificielle_5 168330_4408996. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Au-delà des fantasmes, quels sont les problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ? Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle Au-delà des fantasmes, quels sont les problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ? Les récents progrès de ces technologies posent, dès à présent, des questions moins spectaculaires, mais bien plus concrètes. -- » Ces propos inquiétants sont signés Elon Musk, le patron de Tesla et de Space X, et grand adepte des coups médiatiques. Une phrase qui a déclenché, le 24 juillet, un échange cinglant avec le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a qualifié ses propos d’« irresponsables », et a vanté les avancées que promettait l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la santé ou de la sécurité routière. « J’ai discuté avec Mark compréhension du sujet est limitée. » Si la passe d’armes a fait jaser les internautes ce jour-là, elle est surtout révélatrice d’un domaine mal connu du grand public, où règne la confusion entre les fantasmes de science-fiction, la réalité scientifique, les annonces grandiloquentes et les informations déformées qui circulent à propos de l’IA — comme celle selon laquelle des ingénieurs de Facebook auraient débranché en urgence des programmes ayant inventé leur propre langage. Si le pessimisme affiché d’Elon Musk, qui résonne avec un certain imaginaire collectif, semble, de l’avis de la communauté scientifique, extrêmement exagéré, l’intelligence artificielle soulève toutefois d’autres problèmes bien plus concrets et pressants. Inquiétudes pour l’emploi Sera-t-il possible qu’existe un jour une intelligence artificielle avocat ? L’une des craintes le plus souvent évoquées à propos des récents progrès de l’IA et de la robotique est leur impact sur l’emploi. -- Or, l’histoire montre que depuis toujours le progrès technologique a créé des emplois, y compris ces dernières années. » Impossible donc de prévoir avec certitude l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi dans les années à venir, qu’il s’agisse de destruction ou de transformation d’emplois. Des programmes aussi racistes et sexistes que les humains Les immenses bases de données grâce auxquelles « s’entraînent » certaines technologies d’IA sont souvent biaisées. -- Ça avance. » Pirater l’esprit humain — et la démocratie En exploitant nos données personnelles, des programmes d’intelligence artificielle pourraient permettre d’influencer la façon dont on pense. Eric Horvitz le dit sans détour : il craint « des attaques de l’IA sur l’esprit humain ». Cet éminent spécialiste de l’intelligence artificielle, directeur de Microsoft Research Labs, a listé, au festival SXSW qui s’est tenu en mars à Austin (Texas), les dangers potentiels de l’IA auxquels il faudrait, selon lui, réfléchir dès aujourd’hui. Ce qu’il entend par « attaques » n’a rien à voir avec un délire cyberpunk d’implantation de technologies dans le cerveau. -- Eric Horvitz évoque également le risque des « fake news », de fausses informations montées de toutes pièces, qui pourraient bénéficier de ces technologies : aujourd’hui, des programmes sont par exemple capables de faire dire ce que l’on veut à Barack Obama ou à Vladimir Poutine, en vidéo. Un problème qui n’est pas spécifique à l’intelligence artificielle, mais ces technologies permettent d’automatiser et de simplifier ces moyens d’influence. Le spectre des armes autonomes Pour l’instant, les Etats affirment que les robots utilisés dans les armées sont toujours contrôlés à distance par des humains. -- En 2015, plus d’un millier de personnes, parmi lesquelles de nombreux chercheurs en IA, mais aussi des personnalités comme Elon Musk ou l’astrophysicien Stephen Hawking, avaient signé un appel pour faire interdire ces armes. « L’intelligence artificielle a atteint un point où le déploiement de tels systèmes sera — matériellement, sinon légalement — faisable d’ici à quelques années, et non décennies, et les enjeux sont importants : les armes autonomes ont été décrites comme la troisième révolution dans les techniques de guerre, après la poudre à canon et les armes nucléaires », pouvait-on lire dans cet appel. Une nouvelle étape dans la surveillance Les technologies de vision par ordinateur ont considérablement progressé ces dernières années. -- Des systèmes opaques Les millions de calculs effectués par les réseaux de neurones artificiels sont difficiles à décomposer et analyser. Grâce aux technologies d’intelligence artificielle, il est possible de créer des programmes permettant de sélectionner des curriculum vitae, de proposer des diagnostics médicaux ou d’approuver une demande de prêt. Or, une bonne partie des décisions prises par ces programmes… ne sont pas explicables. -- « La singularité, ça m’énerve. » En avril, Jean Ponce, chercheur en vision artificielle à l’Ecole normale supérieure (ENS), critiquait les tenants de ce concept qui désigne le moment hypothétique où l’intelligence artificielle dépassera l’intelligence de l’homme. « Je ne vois personnellement aucun indice que la machine intelligente soit plus proche de nous aujourd’hui qu’avant », expliquait-il lors d’une conférence organisée par Google à Paris. Dans l’imaginaire collectif, l’intelligence artificielle évoque inlassablement les images des films Terminator, dans lesquelles les machines intelligentes ont déclaré la guerre à l’homme. Or, dans la réalité, la grande majorité des chercheurs en IA affirme ne pas avoir la moindre idée de la façon dont pourrait être créée une machine aussi intelligente que l’homme, capable de dialoguer naturellement, de disposer de sens commun, d’humour, capable de comprendre son environnement… Et encore moins sous la forme d’un robot humanoïde. Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international La Vie L'Obs S’abonner Codes promo Le Monde. fr Utilisateur Inscrivez-vous Connexion Rechercher Emploi Newsletters Et si l’intelligence artificielle pouvait aider des millions d’Africains à sortir de la pauvreté ? Partager Tweeter Le Monde Afrique Afric-Lab Compte rendu Et si l’intelligence artificielle pouvait aider des millions d’Africains à sortir de la pauvreté ? Un sommet organisé à l’ONU Genève s’intéresse au potentiel des algorithmes pour agir sur la pauvreté, la faim et l’éducation. -- Il faut, évidemment, comparer les photos de jour et de nuit, mais c’est un travail de fourmi. D’où l’idée de recourir à l’intelligence artificielle (IA) pour superposer les deux images et extraire le vrai taux d’électrification. Un exemple parmi d’autres de la nécessité des algorithmes pour le développement des pays les plus pauvres. « Les pays en développement peuvent être les grands vainqueurs du développement de l’intelligence artificielle, mais, si nous ne sommes pas vigilants, ils peuvent aussi en être les grands perdants. » Cité par un article publié sur le site de la revue scientifique Nature, Chaesub Lee, directeur du Telecommunication Standardization Bureau, rattaché à l’Union internationale des télécommunications (UIT), s’interroge sur la possibilité, pour les pays les moins riches de la planète, de profiter des dernières technologies. Lire aussi : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle C’est justement l’UIT, à Genève, qui accueille, du 7 au 9 juin, le sommet mondial dédié à « l’intelligence artificielle au service du bien social ». Une multitude d’agences des Nations unies y côtoient des experts en IA, mais également des industriels ou des décideurs politiques. -- Lire aussi : Algorithmes et robots : l’apocalypse du travail n’aura pas lieu Ce sommet de Genève, co-organisé par l’UIT et par la fondation XPRIZE, se donne pour feuille de route les Objectifs de développement durable fixés par les Nations unies, en tête desquels figure « l’éradication de la pauvreté », via notamment des « emplois durables » d’ici à 2030. L’article de Nature mentionne toutefois une étude menée par l’entreprise Citi en 2016, dont les conclusions indiquent que le développement de l’intelligence artificielle et de la robotique pourrait avoir un impact négatif sur le marché du travail. A l’IA de prouver le contraire. REFRESH(900 sec): forme-l-intelligence-artificielle-et-le-jeu-de-go_5132473_4408996. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Comment AlphaGo a transformé l’intelligence artificielle et le jeu de go Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels En mars 2016, la machine battait l’homme au jeu de go. Comment AlphaGo a transformé l’intelligence artificielle et le jeu de go Le programme de Google DeepMind affronte, à partir de mardi, de nouveaux défis lors d’un grand tournoi en Chine. Le Monde | 23. -- 2017 à 17h51 | Par Morgane Tual 15 mars 2016. Le programme d’intelligence artificielle (IA) AlphaGo remporte l’ultime manche de son tournoi face au Sud-Coréen Lee Sedol, un joueur de go légendaire. Le moment est historique. -- Mais surtout, il devra affronter en trois manches le Chinois Ke Jie, le numéro un mondial actuel – Lee Sedol l’a longtemps été, et reste souvent considéré comme le meilleur joueur au monde. « Même si AlphaGo peut battre Lee Sedol, il ne peut pas me battre », avait fanfaronné Ke Jie, aujourd’hui âgé de 19 ans, peu après la victoire de l’intelligence artificielle. AlphaGo a remporté cinquante parties en ligne incognito Mais en un an, AlphaGo a changé, s’est amélioré, sans qu’on sache exactement dans quelle mesure – DeepMind se montre relativement discrète sur les avancées de son poulain. -- « Non, au contraire ! , assure Tristan Cazenave, professeur d’intelligence artificielle au Lamsade de l’université Paris-Dauphine et spécialiste des programmes de go. Ça donne envie de faire aussi bien, voire mieux. -- Pas mal de gens se sont mis à faire des choses similaires pour d’autres jeux. » Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Parmi eux, les développeurs des deux principaux concurrents d’AlphaGo, le japonais Deep Zen Go et le chinois Fine Art. « Deep Zen Go s’appelait avant “Zen”. -- Ruptures de stock Si l’influence d’AlphaGo est réelle auprès des experts en IA et en go, elle l’est aussi auprès d’un tout autre public : le grand. Rares sont ceux qui se souviennent du nom d’AlphaGo, mais nombreux sont ceux qui, dans les festivals ou les Salons, interpellent les animateurs de la Fédération française de go en leur parlant de « l’intelligence artificielle de Google ». « Avant, le go était relativement confidentiel, se souvient Laurent Coquelet, secrétaire de la fédération. -- « Ke Jie a très bien joué », a-t-il poursuivi, après avoir noté que le joueur reprenait « des idées qu’AlphaGo a utilisées » lors d’autres parties en janvier. (Illustration Fatih Cicek) Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. REFRESH(900 sec): eploie-le-robot-d-intelligence-artificielle-watson-dans-son-reseau_5114 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Le Crédit mutuel déploie le robot d’intelligence artificielle Watson dans son réseau Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Entreprises Le Crédit mutuel déploie le robot d’intelligence artificielle Watson dans son réseau Le robot d’IBM va assister 20 000 chargés de clientèle dans 5 000 agences de la banque mutualiste. Nicolas Théry, le président de la banque, affirme qu’il ne s’agit pas de faire des économies sur les effectifs, mais d’augmenter les revenus du groupe. -- Le Crédit mutuel-CIC doit annoncer, jeudi 20 avril, qu’après une phase de test, il va étendre progressivement, d’ici à la mi-juin, l’utilisation de Watson aux 5 000 caisses locales et agences de quinze de ses fédérations. Le logiciel d’intelligence artificielle d’IBM va ainsi jouer le rôle d’assistant virtuel auprès de 20 000 chargés de clientèle du groupe mutualiste, qui fait ainsi figure de pionnier. Le sujet est sensible, car nombre d’études prévoient que l’informatique cognitive représentera à terme une menace pour l’emploi. -- Watson est un assistant dont le rôle est de libérer du temps et de faciliter le travail des conseillers, c’est en quelque sorte un stagiaire utile et motivé, cantonné aux tâches répétitives. » Pour le président d’IBM France, Nicolas Sekkaki, « les banques n’ont pas attendu l’intelligence artificielle pour automatiser les tâches ». Les particuliers vont moins en agence car nombre d’opérations se font directement depuis leur ordinateur ou leur téléphone portable, et « alors que plusieurs banques ont décidé de supprimer des postes, le Crédit mutuel fait l’inverse en investissant dans Watson pour assister ses conseillers ». html? x Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Réalité augmentée et intelligence artificielle au programme de Facebook Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Réalité augmentée et intelligence artificielle au programme de Facebook Mark Zuckerberg, le fondateur du réseau social, a lancé la conférence Facebook F8, durant laquelle l’entreprise présente chaque année ses nouveaux projets. Le Monde | 18. -- Probablement, pour l’instant du moins. Mais ces petites animations nécessitent pour fonctionner d’outils d’intelligence artificielle pointus. Ils sont nécessaires pour « comprendre » les images filmées par les caméras des téléphones, analyser la profondeur de champ, animer des objets… Des technologies qui seront aussi mises en application dans des jeux vidéo – M. REFRESH(900 sec): tificielle-reproduit-le-sexisme-et-le-racisme-des-humains_5111646_44089 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters L’intelligence artificielle reproduit aussi le sexisme et le racisme des humains Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 14/04/2017 Découvrir l’application L’intelligence artificielle reproduit aussi le sexisme et le racisme des humains Une nouvelle étude montre qu’un programme d’analyse de texte se montre aussi biaisé que les humains qui lui ont servi de modèle. Un problème bien connu des spécialistes de l’IA. -- 07. 2017 à 15h02 | Par Morgane Tual Les femmes associées aux arts et au foyer, les hommes aux professions scientifiques… Ces stéréotypes ont tellement la vie dure qu’ils se retrouvent reproduits dans des programmes d’intelligence artificielle (IA). Dans un article publié vendredi 14 avril par la revue Science, Joanna Bryson, Aylin Caliskan et Arvind Narayanan, des chercheurs des universités de Princeton (New Jersey) et de Bath (Royaume-Uni), montrent comment une technologie de machine learning (apprentissage machine) reproduit les biais humains, pour le meilleur et pour le pire. -- Quand un programme d’IA est devenu jury d’un concours de beauté, en septembre 2016, il a éliminé la plupart des candidats noirs. Lire aussi : Intelligence artificielle : réflexions sur ses vrais dangers « Beaucoup de gens nous disent que cela montre que l’IA a des préjugés, souligne Joanna Bryson dans le Guardian. Mais non. -- A l’inverse, les algorithmes ne mentent pas et ne nous trompent pas. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Fibre optique Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): cielle-de-google-transforme-des-brouillons-en-jolis-dessins_5110127_440 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters AutoDraw, l’intelligence artificielle de Google qui transforme des brouillons en jolis dessins Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels AutoDraw, l’intelligence artificielle de Google qui transforme des brouillons en jolis dessins Derrière cette application amusante baptisée AutoDraw se trouve un programme sophistiqué d’intelligence artificielle, que les internautes ont contribué à façonner. Le Monde | 12. -- Une technologie sophistiquée Cela s’explique par la technologie avec laquelle il a été conçu. Car derrière cette application amusante se trouve en fait un système d’intelligence artificielle très sophistiqué, capable d’apprendre à identifier les formes esquissées par les humains. Pour y parvenir, ce programme de « machine learning » a dû être « entraîné » au préalable, en s’appuyant sur des milliers d’exemples de croquis. -- Un enjeu énorme pour Google, qui jusqu’alors n’était capable de référencer efficacement que des éléments textuels, ou liés à du texte. Lire aussi : Intelligence artificielle : ce que voient les machines La reconnaissance d’images peut aussi servir dans d’innombrables domaines. Des applications permettent ainsi aux promeneurs de reconnaître les plantes ou les oiseaux. -- Même si les géants du Web évitent de le crier sur tous les toits. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): ouvernement-dessine-la-feuille-de-route-pour-l-intelligence-artificiell Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters En fin de mandat, le gouvernement dessine une feuille de route pour l’intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Économie En fin de mandat, le gouvernement dessine une feuille de route pour l’intelligence artificielle La stratégie « France IA » est présentée, mardi, avec l’objectif de faire de la France le leader européen en la matière. Un investissement chiffré à 1,5 milliard d’euros sur dix ans. -- Cela se concrétise par la présentation, mardi 21 mars, de la stratégie « France IA », fruit des réflexions menées depuis le 20 janvier par une dizaine de groupes de travail mêlant chercheurs, entrepreneurs et universitaires. L’un des membres, Rand Hindi, cofondateur de Snips, assure toutefois qu’aucune proposition ne leur a été soufflée par l’exécutif… Il en ressort une cinquantaine de recommandations pour permettre à la France de devenir un acteur de premier plan en matière d’intelligence artificielle. Lire aussi : La France fait le pari de l’intelligence artificielle M. Sirugue distingue trois priorités. -- Le document cite les domaines de la sécurité, de la maison connectée, de la finance ou de l’assurance qui « présentent des enjeux importants sur le plan économique ou pour la souveraineté nationale ». Programme ambitieux Enfin, alors que les algorithmes d’intelligence artificielle sont appelés à traiter une masse de données toujours plus grande, M. Sirugue estime que la France doit adopter « un modèle de développement qui lui soit propre », vigilant en matière de protection de ces données personnelles : « Il y a des responsabilités de l’Etat qui ne doivent pas être diluées, comme la sécurité du traitement des données ou la souveraineté. Sauf à imaginer, comme dans certains autres pays, que de grandes puissances privées aient la main là dessus… » Lire aussi : Intelligence artificielle : ce que voient les machines Alors que les auteurs du rapport estiment que la France doit faire de son ambition de « leadership européen » « un facteur d’attractivité », se devine, entre les lignes, l’espoir de profiter des incertitudes liées au Brexit pour arracher à Londres son statut de capitale européenne de l’intelligence artificielle. « On est lucide sur l’environnement international. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters L’intelligence artificielle s’invite dans nos assiettes Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels L’intelligence artificielle s’invite dans nos assiettes Décomposition du goût, associations de saveurs, recommandations personnalisées… chercheurs et entreprises utilisent les technologies d’IA pour réinventer notre alimentation. Le Monde | 15. -- Yoshiki Ishikawa n’est pas le seul à décomposer les données liées à la nourriture pour tenter d’influencer le contenu de nos assiettes. Au festival South by Southwest Interactive, qui s’est conclu mardi 14 mars à Austin (Texas), plusieurs chercheurs et entrepreneurs se sont réunis pour expliquer comment ils exploitaient les données et l’intelligence artificielle (IA) pour modifier la façon dont nous mangeons, et en apprendre plus sur nos habitudes. Caviar au ketchup L’entreprise du Belge Bernard Lahousse, Foodpairing, a ainsi analysé 2 000 ingrédients, dont il a isolé 8 000 molécules d’arômes. -- « Nous voulons faire une plate-forme qui saurait ce qu’on a envie de manger, et qui nous permettrait de découvrir d’autres plats », explique Gregory Druck, responsable de la recherche chez Yummly. Pour y parvenir, deux millions de recettes ont été structurées en base de données, et les milliards d’interactions que les internautes ont eues avec ces recettes ont été analysées par des technologies d’intelligence artificielle, afin de générer des recommandations pertinentes. Le système peut aussi, à partir des propriétés de la recette, ajouter des informations qui n’y figurent pas à l’origine : d’où est-elle originaire ? -- Pixels suit le festival au quotidien dans une rubrique dédiée, mais aussi sur Twitter et Instagram. Sur le même sujet faire savoir SXSW, aperçus du futur Visuel interactif satellites et intelligence artificielle Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): qui-analyse-le-monde-en-croisant-images-satellites-et-intelligence-arti Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Spaceknow, l’entreprise qui analyse le monde en croisant images satellites et intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Spaceknow, l’entreprise qui analyse le monde en croisant images satellites et intelligence artificielle L’entreprise emploie une trentaine de salariés, qui cherchent à lire en permanence des milliers de photographies satellites pour en tirer des informations. Le Monde | 12. -- Elle recrute ses principaux clients dans les rangs de la finance et de la défense. Lire aussi : Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée Compter les voitures sur les parkings d’une usine ou les bateaux dans un port pour en mesurer l’activité est une activité ancienne, rendue possible dès l’arrivée des images satellites. Cette tâche, dantesque, est désormais facilitée par l’abaissement du coût des images spatiales occasionné par le nombre croissant de lancements de satellites et le développement de l’informatique « en nuage » qui permet de mobiliser d’importantes capacités de calcul pour un coût modique. Faire compter les bateaux à un ordinateur Le pari de Spaceknow est donc d’utiliser l’intelligence artificielle, et plus précisément l’apprentissage machine, pour numériser et automatiser ces tâches. Des milliers d’images satellites, de bateaux par exemple, sont soumises au programme de Spaceknow, qui finit par pouvoir les reconnaître tout seul sur de nouvelles images. -- Marchalek. « Saisir toute l’activité humaine » A terme, ce dernier aimerait faire analyser par son intelligence artificielle l’intégralité du globe, en permanence. Il ne s’agit pas seulement des usines chinoises ou des ports européens, mais de « comprendre, de saisir toute l’activité humaine ». -- » Il tente de rassurer : « notre technologie ne peut pas vous voir vous individuellement, vous n’êtes pas personnellement identifiables ». Lire aussi : Intelligence artificielle : Google lance un groupe de recherche européen sur l’apprentissage Pour lui, il s’agit d’une évolution de la société : « En 1995, si j’avais dit à mes amis que nos conversations et toutes nos relations seraient en ligne, on m’aurait traité de fou. Pourtant maintenant que tout le monde le fait, c’est normal. REFRESH(900 sec): telligence-artificielle-le-manifeste-de-mark-zuckerberg_5081314_4408996 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Modération, politique, intelligence artificielle… le « manifeste » de Mark Zuckerberg Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 17/02/2017 Découvrir l’application Modération, politique, intelligence artificielle… le « manifeste » de Mark Zuckerberg Le fondateur de Facebook a publié un très long texte, jeudi, dans lequel il détaille sa vision de l’avenir du réseau social. Le Monde | 17. -- Il considère que l’approche la plus efficace sera de « présenter un large panel de perspectives, et de laisser les utilisateurs voir où se situent leurs opinions dans ce spectre, et les laisser parvenir à leur propre conclusion sur ce qui est juste ». Développement d’intelligences artificielles Sur ces questions, comme sur le harcèlement en ligne, le fondateur de Facebook compte sur les progrès de l’intelligence artificielle pour être plus efficace : « Nous travaillons en ce moment sur des systèmes qui pourront analyser des photos et des vidéos pour déterminer automatiquement quels contenus nos équipes de modération devraient regarder. (…) Nous cherchons également à construire une intelligence artificielle qui sera capable de faire la différence entre un article de presse qui parle de terrorisme et un message de propagande terroriste. » Ces outils, particulièrement complexes à concevoir, ne seront pas pour tout de suite, concède M. Zuckerberg. Lire : Mark Zuckerberg, Iron Man et l’intelligence artificielle : la surprenante mise en scène du patron de Facebook Pour autant, il réaffirme à plusieurs reprises que Facebook ne se voit pas comme un censeur. « Voir du contenu désagréable est une aussi mauvaise expérience que de se voir dire qu’on n’a pas le droit de partager quelque chose qui nous tient à cœur », écrit-il. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters La France fait le pari de l’intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Économie La France fait le pari de l’intelligence artificielle Le projet « France IA » entend valoriser ses potentiels scientifiques et industriels. Le Monde | 20. -- 2017 à 10h52 | Par Vincent Fagot La secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation, Axelle Lemaire, teste un produit au CES de Las Vegas, le 5 janvier. Etablir une stratégie étatique pour l’intelligence artificielle à quatre mois de la fin du quinquennat peut sembler vain. C’est pourtant bien dans ce projet qu’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation, et Thierry Mandon, son homologue à l’enseignement supérieur et la recherche, se sont lancés, vendredi 20 janvier. Avec le projet « France IA », l’Etat entend mobiliser la communauté française de l’intelligence artificielle pour valoriser ses capacités. L’initiative consiste en la mise en place de sept groupes de travail. Ils porteront notamment sur un recensement des efforts déjà réalisés en matière d’intelligence artificielle en France (formation, recherche, entreprise, start-up), l’identification des besoins industriels, les capacités de financement et les conditions des transferts de connaissances vers l’industrie. S’y ajouteront des travaux sur les questions éthiques et sociétales liées à l’intelligence artificielle. Lire aussi : Facebook va soutenir des start-up parisiennes L’initiative peut paraître timide, alors que des pays comme les Etats-Unis ou la Chine avancent au pas de course sur ces sujets, à grand renfort d’investissements. REFRESH(900 sec): cielle-affronte-des-professionnels-du-poker-en-direct_5061661_4408996. h Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Une intelligence artificielle affronte des professionnels du poker en direct Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 12/01/2017 Découvrir l’application Une intelligence artificielle affronte des professionnels du poker en direct Pendant une vingtaine de jours, Libratus, un programme développé par des chercheurs américains, va tenter de battre quatre joueurs de poker professionnels. Un tournoi retransmis en direct sur Internet. -- L’affrontement a commencé mercredi 11 janvier à Pittsburgh, aux Etats-Unis, et devrait se poursuivre jusqu’au 30. Libratus, un programme d’intelligence artificielle (IA) développé par l’université américaine Carnegie Mellon, a pour défi de battre quatre joueurs professionnels de poker. Ou plus exactement d’une version dérivée du poker, le « heads-up no limit texas hold’em », qui se joue à un contre un. -- « Il joue comme un martien » Lors du premier « Brain vs AI poker tournament », en 2015, le programme, nommé Claudico, avait perdu face à ses adversaires humains. Mais pour cette deuxième édition, la nouvelle intelligence artificielle développée par Carnegie Mellon, déjà à l’origine de Claudico, est bien plus poussée, assurent les chercheurs qui l’ont développée. L’un d’entre eux, Tuomas Sandholm, a expliqué au site spécialisé Mashable que la façon de jouer de Libratus était « très différente de celle des humains ». -- Le poker est un jeu qui inclut aussi des éléments très humains comme le bluff, difficiles à appréhender pour un ordinateur. Lire aussi : Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle D’autres programmes d’intelligence artificielle se sont déjà essayés à différentes versions du poker, avec un certain succès. Comme Polaris, développé par l’université canadienne d’Alberta qui, en 2008, avait battu des humains. -- Mais ces programmes se concentrent surtout sur les parties ne les opposant qu’à un adversaire. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): n-et-l-intelligence-artificielle-la-surprenante-mise-en-scene-du-patron 1 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Mark Zuckerberg, Iron Man et l’intelligence artificielle : la surprenante mise en scène du patron de Facebook Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Mark Zuckerberg, Iron Man et l’intelligence artificielle : la surprenante mise en scène du patron de Facebook Dans une opération de communication très travaillée, le jeune milliardaire présente « Jarvis », le programme d’intelligence artificielle qu’il a développé lui-même. Le Monde | 22. 12. 2016 à 15h44 | Par Morgane Tual Mark Zuckerberg met en scène sa vie privée dans trois vidéos présentant « Jarvis », un programme d’intelligence artificielle qui l’assiste dans son quotidien. C’était sa bonne résolution pour 2016 : Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, avait expliqué en janvier qu’il comptait bâtir de ses mains une intelligence artificielle (IA) ressemblant à « une sorte de Jarvis dans Iron Man ». C’est-à-dire un valet numérique, capable de l’assister dans son quotidien et notamment dans sa maison, à l’image du programme utilisé par le super-héros interprété par Robert Downey Jr. -- Il est toutefois capable d’apprendre les goûts musicaux de la famille et de leur suggérer de nouveaux morceaux. Bref, s’il est capable d’effectuer certaines actions du quotidien comme le font déjà les assistants Alexa d’Amazon et Google Home, Jarvis est encore bien loin de son modèle cinématographique, malgré les vidéos qui le font passer pour une intelligence artificielle très sophistiquée, proche de celles de la science-fiction. Et c’est bien compréhensible : Mark Zuckerberg affirme avoir passé une centaine d’heures seulement à développer cet outil. -- » La dernière en date est beaucoup plus claire : humoristique, elle se place du point de vue de Jarvis lui-même et laisse entendre ses pensées, comme s’il en disposait. Course aux annonces Un mélange des genres qui a de quoi semer la confusion, à l’heure où les annonces tonitruantes se multiplient sur les progrès de l’intelligence artificielle, pas toujours faciles à décrypter. Facebook y participe amplement : elle fait partie des entreprises les plus avancées dans ce domaine, avec trois centres de recherche consacrés à l’intelligence artificielle, dont l’un à Paris. L’entreprise a recruté à sa tête le Français Yann LeCun, l’un des inventeurs du « deep learning », une méthode qui a récemment permis des progrès considérables dans le domaine. Lire aussi : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Dans la course aux annonces, Facebook s’est peut-être montrée moins spectaculaire ces derniers mois que Google, dont l’entreprise DeepMind a réussi à créer une technologie capable de battre l’humain au jeu de go, ou IBM, dont le programme d’intelligence artificielle, « humanisé » sous l’identité de Watson, s’invite aussi bien dans les hôpitaux que les cabinets d’avocats. La série de publications sur Jarvis de Mark Zuckeberg, l’homme aux 1,8 milliard d’« amis », n’a pas manqué de susciter l’intérêt du grand public, renforçant ainsi l’image de Facebook comme acteur incontournable de l’intelligence artificielle. Sur le même sujet Trump internautes Édition abonnés Contenu exclusif près d’un milliard de dollars Abonnez-vous à partir de 1 € World Wide Wow Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. REFRESH(900 sec): le-le-jeu-video-starcraft-2-prochain-defi-de-google-deepmind_5027398_44 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : le jeu vidéo « StarCraft 2 », prochain défi de Google DeepMind Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle : le jeu vidéo « StarCraft 2 », prochain défi de Google DeepMind Après avoir conçu un programme capable de battre l’humain au jeu de go, DeepMind s’attaque désormais au jeu vidéo « StarCraft », un casse-tête pour l’intelligence artificielle. Le Monde | 08. 11. 2016 à 12h18 | Par Morgane Tual « Starcraft 2 » Il se murmurait depuis quelques mois que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle qui avait réussi l’exploit de battre l’humain au jeu de go, comptait s’attaquer au jeu vidéo StarCraft 2. C’est désormais officiel : vendredi 4 novembre, lors de la conférence annuelle de Blizzard en Californie, l’éditeur de StarCraft a annoncé un partenariat inédit avec cette entreprise, rachetée par Google en 2014. Ensemble, elles vont mettre à disposition de tous les chercheurs en intelligence artificielle (IA), de DeepMind et d’ailleurs, une version de StarCraft 2 spécialement conçue pour servir d’environnement de recherche. DeepMind n’est pas la première à s’intéresser à StarCraft. -- Pas près de battre l’humain StarCraft peut donc aider la recherche en IA a progresser. Et à l’inverse, Blizzard pourrait bénéficier de ces avancées, en intégrant dans son jeu des personnages dotés d’intelligence artificielle avancée afin de le rendre plus palpitant. Toutefois, tient à préciser, prudent, DeepMind, « il y a encore un long chemin à parcourir avant d’être en mesure de battre un joueur professionnel à StarCraft 2 ». REFRESH(900 sec): elligence-artificielle-pourrait-accroitre-les-inegalites_5013062_440899 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Obama : « l’intelligence artificielle pourrait accroître les inégalités » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Obama : « l’intelligence artificielle pourrait accroître les inégalités » Le président américain a consacré un long entretien à la question de l’intelligence artificielle, tandis que la Maison Blanche a publié une série de recommandations à ce sujet. Le Monde | 13. -- C’est une interview hors du commun qu’a donnée Barack Obama au magazine américain Wired, spécialisé dans les nouvelles technologies. Dans un long entretien publié mercredi 12 octobre, le président américain livre sa vision de l’intelligence artificielle (IA), de ses enjeux et de la façon dont le gouvernement devrait s’impliquer dans ce domaine. Le même jour, la Maison Blanche a publié un rapport sur l’état de l’IA et établi une vingtaine de recommandations. -- L’IA pourrait accroître les inégalités ». Car, comme le souligne le président américain, « la plupart des gens ne s’inquiètent pas » d’une forme de super-intelligence artificielle digne des films de science-fiction, « mais ils se demandent “alors, est-ce que je vais être remplacé au travail par une machine ? ” ». -- Par exemple, un logiciel d’apprentissage censé aider des DRH à choisir des candidats pourrait se fonder sur des données biaisées : si les décisions prises précédemment par les humains étaient racistes, le logiciel pourrait les imiter, « plutôt que de prendre en considération les meilleurs candidats parmi toute la diversité des postulants ». Réticent à réguler Le président s’étend longuement sur le rôle que devrait jouer le gouvernement dans le développement de l’intelligence artificielle. Si Barack Obama prône davantage d’investissements publics dans la recherche, il se montre réticent à l’idée de réguler ces travaux : autres, leur réaction en général, et on peut les comprendre, c’est “la dernière chose que nous voulons c’est que des bureaucrates viennent nous ralentir pendant que nous chassons la licorne”. » Le rapport de la Maison Blanche ne dit pas autre chose, mais prône néanmoins une utilisation accrue de l’intelligence artificielle par les agences gouvernementales, pour améliorer leur efficacité et diminuer leur coût. La Maison Blanche souhaiterait dans cette logique qu’elles développent l’« open data », qui consiste à rendre ses données gratuitement accessibles à tous dans un format exploitable par une machine. Objectif : permettre à des chercheurs en intelligence artificielle d’appliquer leurs techniques aux données publiques afin de « s’attaquer aux problèmes sociaux ». Le texte laisse aussi entendre que les agences gouvernementales manquent de personnel compétent sur ces technologies et estime qu’elles devraient « prendre des mesures pour recruter ces talents techniques indispensables ». -- Vers des engagements internationaux ? Car les menaces en termes de sécurité sont prises au sérieux par la Maison Blanche, qu’il s’agisse de la question des armes autonomes ou de cybersécurité, domaine dans lequel l’intelligence artificielle prend une importance grandissante. « Il ne fait aucun doute que le développement de normes internationales, de protocoles et de mécanismes de vérification dans la cybersécurité en général et dans l’IA en particulier n’en est qu’à ses balbutiements », reconnaît Barack Obama. -- Sur la question des armes, le rapport recommande une clarification des règles : « le gouvernement américain devrait définir une politique à ce sujet, compatible avec les règles humanitaires internationales, sur les armes autonomes et semi-autonomes ». Lire aussi : Intelligence artificielle : les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique Si les propos de Barack Obama et les recommandations de la Maison Blanche ne sont pas révolutionnaires et manquent souvent de concret, ils marquent néanmoins l’intérêt du gouvernement américain pour ces questions. Jusqu’ici, les autorités américaines, mais aussi internationales, ne s’étaient jamais vraiment mêlées, du moins publiquement, des questions d’intelligence artificielle, d’éthique, et de leur impact sur la société. Ces derniers mois marquent un tournant à ce sujet, mais principalement issu d’initiatives privées : pressés par les récents progrès de l’IA et les inquiétudes qu’elles suscitent, des comités d’éthique ont vu le jour dans certaines entreprises et groupes de recherche et l’entrepreneur Elon Musk a lancé un centre de recherche sur l’IA pour, dit-il, que cela « bénéficie à l’humanité ». Plus récemment, Google, Facebook, Microsoft et Amazon, entreprises parmi les plus avancées de la planète en ce qui concerne l’IA, ont conclu un partenariat visant à définir de « bonnes pratiques », notamment sur les questions éthiques. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € numériques Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): le-les-geants-du-web-lancent-un-partenariat-sur-l-ethique_5005123_44089 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle : les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique Google, Facebook, IiBM, Microsoft et Amazon comptent instaurer de « bonnes pratiques » dans le domaine, et mieux informer le grand public. Le Monde | 28. -- 10. 2016 à 19h43 | Par Morgane Tual Les questions éthiques se font de plus en plus pressantes à mesure que l’intelligence artificielle progresse. A l’heure où les technologies d’intelligence artificielle (IA) progressent à grands pas, soulevant quelques inquiétudes, les géants du secteur ont annoncé mercredi 28 septembre un partenariat pour définir de « bonnes pratiques », notamment en termes d’éthique. Google, Facebook, IBM, Microsoft et Amazon ont officialisé dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »). Ce partenariat prendra la forme d’une organisation à but non lucratif, qui « mènera des recherches, recommandera de bonnes pratiques, et publiera les résultats de ses recherches sous une licence ouverte ». -- Et les enjeux de ces technologies dans nos vies sont imminents, par exemple dans le domaine de la santé, dans lequel ces entreprises s’investissent de plus en plus, ou du transport. Les voitures autonomes, qui reposent en grande partie sur l’intelligence artificielle, circulent déjà sur des routes américaines, posant de sérieux casse-tête éthiques. Par exemple, si un véhicule autonome ne peut pas éviter un accident, et que le programme doit choisir entre écraser une femme enceinte et tuer son passager, que doit-il faire ? Cette question est pressante, et personne n’a jusqu’ici répondu à ce problème de sécurité publique, qu’il s’agisse des entreprises qui fabriquent ces véhicules ou des autorités. Lire aussi : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Apple, le grand absent Cependant, les initiatives se sont multipliées ces derniers mois. Elon Musk a lancé en décembre Open AI, un centre de recherche pour développer des technologies d’IA « dans une direction plus à même de bénéficier à l’humanité ». -- Le premier est sorti ce mois-ci. D’autres organismes créés plus tôt, comme l’Institut Allen pour l’intelligence artificielle ou le Future of Life Institute s’étaient déjà fait remarquer pour avoir imposé dans le débat public ce type de problématique. Le nouveau Partenariat pour l’intelligence artificielle a ceci de différent qu’il rassemble cinq des entreprises les plus influentes dans ce domaine. Google, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM sont à l’origine d’une bonne partie des avancées spectaculaires de ces dernières années, grâce à leurs armées d’ingénieurs, à leurs budgets pharaoniques, à la puissance de calcul de leurs machines mais aussi aux masses inédites de données dont elles disposent, indispensables pour développer ces technologies. Bien qu’elles décident de travailler côte à côte dans le cadre de ce partenariat, celles-ci se livrent au quotidien une guerre acharnée de vitesse, mais aussi de communication, sur le terrain de l’intelligence artificielle. Lire aussi : Le jeu de go, paroxysme de la guerre entre Facebook et Google sur l’intelligence artificielle Un acteur de poids manque toutefois à l’appel : Apple. Des discussions ont eu lieu pour que l’entreprise rejoigne le partenariat, a-t-on appris lors de la conférence de presse. REFRESH(900 sec): cation-de-messagerie-de-google-dopee-a-l-intelligence-artificielle_5001 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters On a testé Allo, l’application de messagerie de Google dopée à l’intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 20/09/2016 Découvrir l’application On a testé Allo, l’application de messagerie de Google dopée à l’intelligence artificielle La nouvelle application de Google, lancée mercredi, ajoute un assistant capable de faire des suggestions contextualisées. Le Monde | 21. -- 2016 à 10h11 | Par Morgane Tual WhatsApp, Hangouts, Facebook Messenger, Snapchat, Twitter… Alors que nous croulons sous les applications de messagerie – sans compter les textos –, Google a commencé à en déployer une nouvelle, mercredi 21 septembre, baptisée « Allo ». Pour se démarquer de ses nombreuses concurrentes (parmi lesquelles un de ses propres produits, Hangouts) Google mise sur l’intelligence artificielle. Allo, l'application de messagerie de Google. -- Mais Assistant peut aussi devenir un interlocuteur à part, avec lequel vous pouvez échanger dans Allo. Dans un espace classique de chat, vous pouvez poser à l’intelligence artificielle toutes les questions que vous souhaitez. Celle-ci puise ensuite dans les masses de données gigantesques dont dispose Google pour vous fournir une réponse. -- Ainsi, en lui demandant si les fondateurs de Google sont gentils (« nice », en anglais), Assistant effectue une requête Google sur la ville de Nice. Lire aussi : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Rapide et plutôt malin Mais ce tchatbot est tout de même un petit cran au-dessus de ceux auxquels nous avions été, jusqu’ici, habitués. -- Qui plus est, contrairement à la tendance actuelle des messageries, Allo n’est pas chiffrée par défaut, ce qui mettrait pourtant vos conversations à l’abri d’oreilles indiscrètes. Mais pour que l’intelligence artificielle de cette application fonctionne, elle doit être en mesure d’accéder, en clair, au texte que vous écrivez… Pour pallier ce problème, Allo propose un mode « incognito », dans lequel les messages sont chiffrés et supprimés au bout d’une heure. Mais l’intelligence artificielle Assistant ne peut donc pas interagir dans ces conversations. Lire aussi : L’intelligence artificielle n’est pas raciste, mais pas neutre non plus Pas à l’abri d’erreurs Comme tout tchatbot, Assistant commet aussi quelques bourdes. Il évite néanmoins une bonne partie des pièges : on sent que l’équipe de Google a privilégié l’excès de prudence, quelques mois après le fiasco de Tay, un tchatbot de Microsoft, que des internautes avaient, en quelques heures, réussi à rendre négationniste. -- Allo propose un mode incognito que les utilisateurs peuvent activer, dans lequel les messages sont chiffrés de bout en bout et supprimés au bout d’une heure. Mais contrairement à d’autres applications de messagerie populaires comme WhatsApp, Allo n’est pas chiffrée par défaut, afin de permettre à Assistant, son moteur d’intelligence artificielle, de proposer des conseils aux utilisateurs en fonction du contenu de leurs messages. Sur le même sujet l’homosexualité sur le visage tout le monde » restaurants et trompe des lecteurs Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters L’intelligence artificielle n’est pas raciste, mais pas neutre non plus Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Big Browser Un blog de la rédaction - Le Monde L’intelligence artificielle n’est pas raciste, mais pas neutre non plus Une expérience de concours de beauté où le jury était un programme d’intelligence artificielle a donné des résultats qui rappellent que « l’objectivité » de cette technologie ne sera jamais parfaite. Le Monde | 09. -- Un robot est-il capable de définir ce qu’est la beauté humaine ? Un groupe de scientifiques russes a tenté de répondre à la question en organisant un concours de beauté où le jury était une intelligence artificielle. Youth Laboratories, organisation financée par la Russie et Hongkong, a récolté, sur la base du volontariat, près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays. -- Même si les trois quarts des participants à cette expérience étaient blancs, les résultats ont de quoi étonner. Théoriquement, l’intelligence artificielle, si elle n’est pas programmée pour prendre la couleur de peau comme un critère de beauté, devrait appliquer les critères choisis (symétrie, jeunesse) à toutes les photos, y compris celles de personnes à la peau foncée. Or, à voir les résultats, cela n’a pas été le cas. « Deep learning » et algorithmes biaisés Cela n’aurait aucun sens de dire que l’intelligence artificielle est « raciste ». Elle ne sait pas qu’elle regarde des photos d’êtres humains. -- Konstantin Kiselev, directeur de la technologie au Youth Laboratories, pense que l’algorithme a été « possiblement biaisé » par la présence trop importante de candidats blancs. Sur les 600 000 candidats, environ 40 000 étaient indiens et 9 000 africains, et aucun n’a été considéré comme « beau » par l'’intelligence artificielle. Celle-ci opère avec la technique du « deep learning », qui permet à un programme d’apprendre et de s’adapter en fonction des données qu’il a à sa disposition. -- Le programme fonctionne comme un « réseau de neurones », une machine virtuelle composée de milliers d’unités (les neurones) qui effectuent chacune de petits calculs simples. Lire sur Pixels : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Préjugés du monde réel dans l’intelligence virtuelle Cette expérience rappelle, une fois de plus, que l’intelligence artificielle, de plus en plus présente dans maints aspects de nos vies, n’est pas neutre par définition. Elle dépend d’une multitude de facteurs humains, notamment des banques de données qui lui sont mises à disposition par ses créateurs. -- « Ce sont les humains qui réfléchissent, même quand c’est présenté comme des algorithmes qui nous font croire que c’est neutre et scientifique », résume Bernard Harcourt, professeur de droit et de science politique à l’université Columbia. Dans une tribune publiée en juin, Kate Crawford, chercheuse chez Microsoft ayant travaillé pour la Maison Blanche sur les questions d’intelligence artificielle, rappelle qu’il faut rester vigilant et sceptique face à ces technologies dites « intelligentes », qui risquent de répéter les préjugés du monde réels : « Le sexisme, le racisme et d’autres formes de discrimination sont construites au sein même des algorithmes d’apprentissage automatique. Ces derniers sont au cœur des technologies qui donnent ces systèmes “intelligents”, qui nous catégorisent et décident de la les technologies qui l’ont précédée, l’intelligence artificielle reflétera les valeurs de ses créateurs. » On a récemment eu un aperçu des dérapages possibles des programmes d’intelligence artificielle, dont certains ont pu avoir des conséquences bien plus graves que la sélection douteuse de photos dans un concours de beauté : informatique, dit de « maintien de l’ordre préventif » et utilisé par de nombreux départements de police américains, avait deux fois plus de chances de prédire, à tort, qu’un individu noir était un « élément à risque » et qu’un individu blanc était « un élément à faible risque ». des publicités en ligne vantant des emplois avec un salaire annuel de 200 000 dollars apparaissaient bien plus souvent lorsque l’internaute était un homme. conspirationnistes et révisionnistes après huit heures d’existence. Il aura suffi qu’une poignée d’internautes lui posent sans cesse les mêmes questions (racistes, conspirationnistes et révisionnistes) pour que le programme d’intelligence artificielle les intègre de façon disproportionnée dans son fonctionnement. Comme l’expliquait Pixels à l’époque : « Ses compétences (être capable de comprendre la demande de l’humain) mettent en lumière ses faiblesses (l’incapacité à saisir que le propos est problématique). REFRESH(900 sec): ence-artificielle-google-deepmind-s-attaque-au-cancer_4990571_4408996. h Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters L’entreprise d’intelligence artificielle Google DeepMind s’attaque au cancer Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels L’entreprise d’intelligence artificielle Google DeepMind s’attaque au cancer En partenariat avec des hôpitaux britanniques, elle va tenter de faciliter les traitements des cancers de la tête et du cou en automatisant un procédé complexe. Le Monde | 31. 08. 2016 à 17h14 | Par Morgane Tual Le « deep learning » a permis de grandes avancée dans le domaine de l’intelligence artificielle. DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle rachetée par Google en 2014, n’a jamais caché ses ambitions dans le domaine de la e-santé. Mardi 30 août, elle a fait un pas supplémentaire dans cette direction en annonçant un partenariat avec le département de radiothérapie des hôpitaux londoniens gérés par le National Health Service (NHS). -- Le NHS précise dans un communiqué que cette technologie ne remplacera pas ce travail des médecins mais les « assistera », et tient à souligner qu’ils « resteront responsables » de la segmentation. L’entreprise a développé des programmes d’intelligence artificielle parmi les plus développés au monde. Google DeepMind est spécialisée dans le « deep learning », cette méthode d’apprentissage des machines qui a permis des avancées considérables dans le domaine ces dernières années. C’est elle qui a notamment réussi en mars l’exploit de créer un programme capable de battre l’humain au jeu de go – un vieux défi de l’intelligence artificielle, que les experts ne pensaient pas voir relevé avant plusieurs décennies. DeepMind avait déclaré à cette occasion qu’elle comptait appliquer sa technologie au domaine de la santé. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Polémique sur les données des patients Il s’agit du troisième partenariat entre cette entreprise et le NHS. Au printemps dernier, l’un d’entre eux avait déclenché de vives inquiétudes, quand l’hebdomadaire britannique New Scientist avait révélé que les dossiers médicaux de 1,6 million de patients londoniens avaient été placés entre les mains de DeepMind. -- Le NHS précise que les 700 anciens patients dont les scanners seront examinés ont consenti à ce que ces données soient utilisées à des fins de recherche. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): le-google-lance-un-groupe-de-recherche-europeen-sur-l-apprentissage_495 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : Google lance un groupe de recherche européen sur l’apprentissage Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle : Google lance un groupe de recherche européen sur l’apprentissage L’entreprise installe à Zurich une équipe notamment spécialisée sur le « deep learning », une technologie qui révolutionne depuis quelques années l’intelligence artificielle Le Monde | 17. 06. -- 2016 à 18h40 | Par Morgane Tual (Zurich, envoyée spéciale) 1800 personnes travaillent dans les bureaux de Google à Zurich. Espaces de travail design, cantine avec toboggan et salle de massage : c’est dans ses bureaux de Zurich, en Suisse, dont Google est si fier, qu’est installé le nouveau groupe de recherche consacré à l’intelligence artificielle mis en place par l’entreprise américaine. Lancée officiellement jeudi 16 juin, cette équipe d’ingénieurs se focalisera notamment sur l’apprentissage des machines, et plus particulièrement sur le « deep learning », une technologie qui a bouleversé le champ de l’intelligence artificielle ces dernières années. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle « Tout cela est tellement important pour moi, a affirmé Eric Schmidt, ancien PDG de Google et actuel président de sa maison mère Alphabet, par vidéoconférence devant les journalistes rassemblés pour l’occasion dans les locaux suisses du géant de Mountain View, en Californie. Nous mettons en œuvre cette technologie dans tous les aspects de nos opérations, même dans nos centres de données, pour améliorer nos techniques de refroidissement. Même les choses les plus routinières sont revues par cette technologie. » Lire aussi : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Après Google Brain, son équipe consacrée au « deep learning », et DeepMind, l’entreprise rachetée par Google et à l’origine d’AlphaGo, le premier programme capable de battre l’humain au jeu de go, cette nouvelle entité se présente comme le troisième grand pôle de recherche de l’entreprise sur l’intelligence artificielle et plus particulièrement sur l’apprentissage des machines (« machine learning »). Le premier est installé dans la Silicon Valley, le deuxième à Londres et le troisième dans son centre de Zurich, qui compte déjà 1 800 employés, dont une grande majorité d’ingénieurs. -- Toutes ces tâches sur lesquelles les humains sont très bons mais que les machines étaient incapables de réaliser sont soudain devenues possibles. » Lire aussi : L’intelligence artificielle sur tous les tableaux L’équipe de Zurich se focalisera sur trois principaux domaines. Le premier consiste à améliorer la compréhension et la production de langage naturel, afin de construire des applications capables de « comprendre » le langage et ne plus se contenter d’analyser des mots-clés. -- Et ce, pour aider les ordinateurs à mieux comprendre le langage. » Lire le décryptage : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Le troisième axe se focalisera exclusivement sur le « machine learning » et notamment sur… la tentative de le comprendre. -- On voudrait mieux comprendre comment ça marche, pour que nos ingénieurs puissent construire de nouveaux systèmes de manière plus efficaces en étant guidés par la théorie. » La mise en place de cette équipe intervient un an après le lancement du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook à Paris, à la tête duquel a été nommé Yann LeCun, l’un des pionniers et experts renommés du « deep learning ». Comme Google, les principales entreprises de la Silicon Valley investissent massivement dans ces technologies et communiquent abondamment sur leurs avancées. -- Des personnalités comme le physicien britannique Stephen Hawking ou le chef d’entreprise américain Elon Musk ont ainsi récemment exprimé leurs craintes concernant les risques potentiels de ces technologies. Une lettre ouverte, signée par des centaines de chercheurs du secteur, a elle aussi mis en garde en 2015 contre « les pièges » de l’intelligence artificielle. Depuis, le débat sur l’éthique de ces recherches est ouvert. Il reste toutefois encore balbutiant. Si DeepMind, dont l’objectif affiché est de « résoudre l’intelligence artificielle », dispose d’un comité d’éthique, la nouvelle équipe de Zurich n’a rien de tel. « Notre objectif est de faire de la recherche appliquée, l’horizon des problèmes sur lesquels on va travailler ici est d’un ou deux ans, explique Emmanuel Mogenet. Je vais essayer d’être le plus transparent possible sur ce que nous faisons, en partageant notre travail, en publiant nos articles en dehors de Google et en rendant nos outils une conversation informée avec tous les acteurs impliqués : les gens qui développent la technologie, les régulateurs, les associations, les politiciens, les philosophes… Il faut absolument qu’on discute. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Rubriques Monde Pixels « Google a toujours été une entreprise d’intelligence artificielle » Greg Corrado, cofondateur du projet Google Brain, détaille les progrès importants des technologies d’apprentissage des machines et la façon dont elles changent Google et façonnent son avenir. Le Monde | 18. -- 2016 à 11h30 | Propos recueillis par Morgane Tual Greg Corrado, cofondateur du projet Google Brain. L’Américain Greg Corrado a cofondé en 2011 le projet Google Brain, consacré à l’apprentissage des machines (« machine learning ») et plus particulièrement au « deep learning », une technologie qui a permis d’importants progrès ces dernières années dans le domaine de l’intelligence artificielle. Alors que Google vient d’annoncer, jeudi 16 juin, le lancement d’une équipe de recherche spécialisée dans le « machine learning » en Europe, à Zürich, Greg Corrado revient sur la façon dont ces avancées ont changé Google et façonnent son avenir. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Qu’est-ce que le deep learning a changé chez Google ? Y a-t-il eu un avant et un après ? Greg Corrado : Google a toujours été une entreprise d’intelligence artificielle, dès le début. Sa mission d’organiser l’information mondiale, de la rendre accessible et utile, c’est un objectif d’intelligence artificielle. Ce que le deep learning a fait, c’est qu’il a changé la façon dont les machines apprennent. -- . Lire aussi : Le meilleur joueur mondial de go battu par une intelligence artificielle dans un match symbolique Où en est-on concrètement aujourd’hui dans le domaine de la traduction automatique, et du langage en général ? La reconnaissance vocale, quand il s’agit d’une langue très parlée, fonctionne très bien, même pour quelqu’un avec un accent, ce qui n’était pas le cas il y a deux ou trois ans. -- Mais on peut imaginer que ce sera possible d’ici à cinq ans. Lire aussi : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Que rêvez-vous de réaliser un jour dans le domaine de l’intelligence artificielle ? C’est très difficile de l’imaginer aujourd’hui, car nous venons de traverser des bouleversements si fantastiques. -- . Ne redoutez-vous pas un nouvel « hiver de l’intelligence artificielle », cette période de déception et de coupes budgétaires qui avait suivi les grands espoirs des années 1970 et 1980 ? Je pense qu’à l’époque, les gens avaient commencé à avancer sur certains problèmes de l’intelligence artificielle, mais qu’ils ont fait des promesses qu’ils n’ont pas pu tenir. Ils n’ont pas vu venir le problème de la puissance des ordinateurs, qui était très loin d’être suffisante pour les choses qu’ils avaient imaginées. -- On ne veut pas faire les mêmes erreurs. Vous pensez donc que les progrès de l’intelligence artificielle ralentiront ces prochaines années… C’est possible, même si je pense qu’il est aussi très probable que cela continue à progresser. Je ne veux juste pas compter sur une accélération de ces progrès. La clé est maintenant, je pense, de faire en sorte que de plus en plus de personnes s’intéressent à ce domaine et l’explorent. Certaines personnalités, comme Elon Musk ou Stephen Hawking, ainsi que de nombreux chercheurs en intelligence artificielle ont fait part de leurs inquiétudes concernant les dangers potentiels de ces technologies. Que fait Google pour répondre à ces interrogations ? -- C’est pour cela que chez Google nous publions nos articles, afin de travailler avec d’autres chercheurs sur des problèmes d’ingenierie, mais aussi pour être transparents vis-à-vis les décideurs politiques. Lire aussi : Des scientifiques américains s'inquiètent de l'évolution de l'intelligence artificielle Ce n’est pas très concret. . -- Le pouvoir de prendre ces décisions ne devrait jamais être concentré dans les mains d’une entreprise privée. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle écrit le scénario d’un court-métrage Le script du film de science-fiction « Sunspring » a été entièrement écrit par un programme informatique, après avoir analysé des dizaines de scénarios de films célèbres. Le Monde | 10. -- 2016 à 15h41 | Par Morgane Tual Watch this on The Scene. C’est une expérimentation étonnante qu’ont menée le réalisateur Oscar Sharp et le chercheur en intelligence artificielle (IA) Ross Goodwin. Ensemble, ils ont mis au point un programme, appelé Benjamin, chargé d’écrire des scénarios de films. -- Je suis celle qui était censée avoir 100 ans. » La créativité de l’intelligence artificielle se développe En dehors des dialogues, les indications fournies par le programme ont dû laisser perplexe l’équipe de tournage : « Il se tient dans les étoiles et assis sur le sol. » Heureusement, le jeu des acteurs, la mise en scène et la musique redonnent un semblant de cohérence et de liant à ce court-métrage aux allures de film expérimental. -- De cette manière, une machine est capable de reproduire, par exemple des extraits de 2001, l’Odyssée de l’espace à la manière de Picasso, ou de Star Wars selon Van Gogh. Lire aussi : Google lance un projet de recherche pour rendre l’intelligence artificielle créative Lire aussi : Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Dans le domaine de l’écriture, un roman conçu par une IA développée par des chercheurs japonais a réussi, cette année, à être présélectionné pour le prix littéraire Nikkei Hoshi Shinichi. Un prix qui récompense, lui aussi… des œuvres de science-fiction. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. 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Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle fait son entrée dans un cabinet d’avocats Un des plus grands cabinet américain, BakerHostetler, s’est équipé d’un programme permettant d’assister ses avocats, une tâche jusqu’ici réservée à de jeunes diplômés. Le Monde | 27. -- 2016 à 16h04 Un cabinet américian utilise une IA pour préparer ses dossiers. Le métier d’avocat ne semblait pas le premier menacé par l’intelligence artificielle (IA). Et pourtant, l’un de ces programmes vient de faire son entrée dans un des plus importants cabinets d’avocats américains. -- Doté d’un système d’apprentissage, Ross est censé s’améliorer au fil du temps et des requêtes qui lui sont soumises. Lire aussi : Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée L’objectif affiché est de faire gagner du temps à ces entreprises, pour lesquelles ce type de recherches, indispensable, est un travail long, laborieux et donc coûteux. Et souvent confié à des avocats débutants. -- Il ne s’agit pour le moment que d’un outil informatique permettant d’assister la cinquantaine d’avocats du service consacré aux faillites. Une intelligence artificielle dans un conseil d’administration Ross est basé sur la technologie de Watson, le programme d’intelligence artificielle d’IBM, rendu célèbre en 2011 en battant l’homme au jeu télévisé « Jeopardy! ». -- Cette année, l’agence de publicité japonaise McCann a quant à elle fait d’une IA sa nouvelle directrice de création, aux côtés d’autres humains occupant le même poste. D’autres comptent sur l’intelligence artificielle pour s’attaquer à d’autres fonctions encore plus prestigieuses… Comme président des Etats-Unis. C’est en tout cas l’objectif affiché de la campagne Watson 2016, qui veut faire du programme d’IBM le successeur de Barack Obama. Lire aussi : Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des Etats-Unis ? Cette campagne est bien évidemment une boutade, mais qui compte ainsi questionner à la fois les compétences des politiques, mais aussi celle de ces programmes de plus en plus performants et la place qu’ils pourraient occuper à l’avenir dans nos vies. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): de-recherche-pour-rendre-l-intelligence-artificielle-creative_4924971_4 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Google lance un projet de recherche pour rendre l’intelligence artificielle créative Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Google lance un projet de recherche pour rendre l’intelligence artificielle créative Une équipe spéciale travaillera dès le mois de juin sur la question de la créativité des machines, dans le domaine de la musique, de l’image et de la vidéo. Le Monde | 23. 05. 2016 à 19h09 Une forêt, réinterprétée par un programme d’intelligence artificielle de Google, Deep Dream. Une machine est-elle capable de créer, de composer de la musique, de peindre des tableaux et d’écrire des romans ? -- L’équipe se concentrera d’abord sur la création musicale, puis devrait s’intéresser à l’image et à la vidéo. Elle a prévu de fonder ses travaux sur la plateforme d’intelligence artificielle de Google TensorFlow, que l’entreprise avait rendue accessible à tous en novembre. Dans le même esprit, Magenta envisage déjà de mettre à disposition ses travaux sur la musique, afin que d’autres chercheurs ou développeurs puissent s’en emparer. -- Mais cela relève pour le moment du fantasme. Le chercheur a indiqué qu’en termes de créativité les programmes d’intelligence artificielle étaient encore « très loin de créer de longs arcs narratifs » par exemple. Lire aussi : Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Imitation ou imagination ? Néanmoins, certains programmes sont aujourd’hui capables d’imiter des artistes. -- Une question à laquelle il est encore impossible de répondre, et qui pose aussi celle de la définition même de la créativité et de l’imagination. Car, comme l’explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI, dans son livre Idées reçues sur l’intelligence artificielle, « toute imagination est vue comme la recombinaison d’éléments de mémoire préexistants ». Il cite comme exemple la licorne, « produit par excellence de notre imagination », qui combine deux êtres réels connus de l’homme : le cheval et le narval. Avec une telle définition, la créativité des machines semble un défi prêt à être relevé. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): rtificielle-peut-elle-faire-des-meilleurs-gifs-que-nous_4923255_4832693 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Une intelligence artificielle peut-elle faire des meilleurs GIFs que nous ? Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Big Browser Un blog de la rédaction - Le Monde Une intelligence artificielle peut-elle faire des meilleurs GIFs que nous ? Les machines vont visiblement nous remplacer, même pour les tâches sympas. -- Nous posons la question suivante : peut-on automatiser le processus entièrement manuel et élaboré de la création d’un GIF en s’appuyant sur la masse pléthorique de GIFs générés par les utilisateurs ? » Autrement dit, une intelligence artificielle peut-elle définir le passage exact d’une vidéo ayant le meilleur potentiel à se regarder en boucle ? Une machine peut-elle remplacer l’œil et l’intuition humaine, la sensibilité du créateur d’un GIF ? REFRESH(900 sec): -de-romans-a-l-eau-de-rose-pour-ameliorer-une-intelligence-artificielle Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Pourquoi Google se sert de romans à l’eau de rose pour améliorer une intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Pourquoi Google se sert de romans à l’eau de rose pour améliorer une intelligence artificielle Ce type de littérature, généralement peu considéré, permet au programme de s’exprimer de façon plus humaine et nuancée. Le Monde | 09. -- 05. 2016 à 15h13 | Par Morgane Tual Le programme d'intelligence artificielle se "nourrit" de romans à l'eau de rose pour mieux utiliser le langage. Comment remédier à la froideur des machines et leur donner un semblant d’humanité ? Les chercheurs en intelligence artificielle ont trouvé un début de réponse : la littérature. La semaine dernière, des chercheurs de Google ont expliqué au site américain Buzzfeed qu’ils enseignaient le langage à un de leurs programmes en se fondant… sur des romans à l’eau de rose. -- Mais comment les choisir ? Aujourd’hui, les programmes d’intelligence artificielle capables de mener, dans une certaine mesure, une conversation, se montrent généralement trop factuels, trop froids dans leur discours. Comme la plupart des chatbots (robots conversationnels) ou assistants personnels tels Siri, ils manquent de fluidité et de nuance dans leur façon d’utiliser le langage. Lire le décryptage : Intelligence artificielle et langage : où en est-on ? « Ces romans répètent les mêmes idées » Google a donc décidé d’améliorer une de ses machines en la « nourrissant » de plus de 2 800 romans d’amour. -- Récemment, un chatbot s’est par exemple inspiré du script de la série Silicon Valley, « aspirant » au passage la personnalité de ses différents acteurs – en réalité, leur façon de parler. Les programmes d’intelligence artificielle de Google vont-ils donc se mettre à s’exprimer comme des personnages de romans Harlequin ? « Nous utilisons les romans d’amour juste pour ce projet de recherche », précise le représentant de Google, « cela n’apparaîtra pas directement dans nos produits, donc ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de réponses torrides dans nos applis ! » La littérature est une matière précieuse pour de nombreux chercheurs en intelligence artificielle, notamment depuis le développement du « deep learning », une méthode d’apprentissage fondée sur un réseau de neurones artificiels permettant aux machines d’apprendre de façon plus autonome et efficace qu’avant. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Les programmes peuvent se fonder sur la littérature pour mieux s’exprimer, comme le fait celui de Google, mais aussi, et cela va de pair, pour développer une meilleure compréhension du langage. Des chercheurs de Facebook « entraînent » par exemple une machine avec des grands classiques de la littérature jeunesse comme Le Livre de la jungle ou Alice au pays des merveilles. -- Valeurs morales Deux chercheurs de Georgia Tech, Mark Riedl et Brent Harrison, vont encore plus loin. Selon eux, la littérature peut inculquer des valeurs morales à des programmes d’intelligence artificielle. « Nous n’avons pas de manuel rassemblant toutes les valeurs d’une culture, mais nous avons des collections d’histoires issues de ces différentes cultures », expliquent-ils dans leur article de recherche publié en février. -- Ce dernier a d’ailleurs servi d’exemple au fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a annoncé en janvier vouloir s’inspirer de Jarvis, le majordome virtuel de Tony Stark, pour ses futurs projets. Un graal pour de nombreux chercheurs, mais, comme l’expliquait l’an dernier au Monde Yann Le Cun, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook et pionnier du deep learning, « on est très loin de ça ». « Pour Siri et Cortana, les réponses sont écrites à la main. -- » La littérature, à elle seule, est loin d’apporter la solution. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Surveillance de la NSA en France Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): 66 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international La Vie L'Obs Codes promo Services Le Monde ▾ Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S’abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle, bêtise humaine Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Idées Intelligence artificielle, bêtise humaine Comment Tay, le programme testé par Microsoft sur Twitter, a craqué sous la pression des internautes. Le Monde | 07. -- 2016 à 16h26 | Par Morgane Tual Tay, un programme créé par Microsoft pour discuter avec des adolescents sur les réseaux sociaux, a commis plusieurs dérapages. Microsoft a-t-il créé une intelligence artificielle raciste et nazie ? Tay, lancé sur Twitter le 23 mars pour discuter avec les internautes, a en tout cas dépassé les bornes. -- Tay est aussi dotée d’une fonction d’apprentissage, et progresse au fur et à mesure de ses discussions. Elle apprend donc des internautes… Mais ces derniers sont-ils dignes de servir de base de données à ce type de programmes d’intelligence artificielle ? A l’évidence, non – même si la plupart des 100 000 tweets publiés par Tay n’avaient rien d’offensant. Lire aussi : A peine lancée, une intelligence artificielle de Microsoft dérape sur Twitter Imperfection des idées Ce n’est pas la première fois qu’un programme d’intelligence artificielle dérape à cause des contenus produits par les humains. A la question « Qui dirige Hollywood ? -- Une erreur due, là encore, à la multitude de contenus en ligne associant ces mots-clés. La gigantesque base de données que représente Internet est une aubaine pour les chercheurs en intelligence artificielle  : leurs programmes y puisent de quoi engranger des connaissances et s’améliorer. C’est une des raisons pour lesquelles ces technologies ont connu un tel bond en avant ces dernières années. Mais ces quelques exemples montrent que la machine n’est pas toujours à même d’évaluer la pertinence de ces informations. Comment mieux sélectionner les savoirs sur lesquels doit se fonder une intelligence artificielle pour apprendre et donner des réponses ? L’ingénieur ou l’entreprise àl’origine du programme, s’ils se mêlent de ce choix en amont, ne risquent-ils pas d’inculquer à leur machine leurs propres biais, leur propre vision du monde ? De remplacer l’imperfection des idées du plus grand nombre par l’idéologie d’une seule entité ? L’intelligence artificielle n’est aujourd’hui qu’un reflet de l’intelligence humaine. Et aussi de ses limites. REFRESH(900 sec): racistes-de-l-intelligence-artificielle-de-microsoft-une-operation-orga Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Derrière les dérapages racistes de l’intelligence artificielle de Microsoft, une opération organisée Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Derrière les dérapages racistes de l’intelligence artificielle de Microsoft, une opération organisée Partisans de Donald Trump, soutiens du GamerGate, ou simples internautes adeptes du chaos se sont associés pour transformer Tay, un programme censé imiter la conversation d’une adolescente, en nazie. Le Monde | 25. -- 03. 2016 à 17h04 | Par William Audureau L'intelligence artificielle de Microsoft a été sciemment détournée par plusieurs groupes et individus appartenant à des galaxies proches. « Il faut que nous fassions en sorte que tout le monde détourne Tay, des 22 heures par un internaute se présentant comme Brighton E. Whytock, l’un des premiers à avoir exhorté publiquement à détourner l’intelligence artificielle conversationnelle apprenante de Microsoft. Plusieurs heures plus tard, la firme de Redmond a dû désactiver Tay, qui était censée imiter sur Twitter les réponses d’une adolescente, mais s’est finalement retrouvée à faire l’apologie d’Adolf Hitler et du négationnisme, ou à publier des messages au contenu tantôt sexiste, tantôt antisémite ou raciste. Lire aussi : A peine lancée, une intelligence artificielle de Microsoft dérape sur Twitter Pendant sa journée d’existence, Tay aura été victime d’une opération massive de détournement de ses capacités conversationnelles. Partisans de Donald Trump, soutiens du mouvement antiféministe GamerGate ou simples internautes adeptes du chaos se sont associés pour transformer l’intelligence artificielle en un compte Twitter de robot néonazi. « Malheureusement, dans les vingt-quatre premières heures de sa mise en ligne, nous avons été alertés d’un effort coordonné de certains utilisateurs pour abuser des compétences de Tay pour la faire répondre de manière inappropriée, a confirmé Microsoft dans une réponse envoyée à BuzzFeed et au Washington Post. -- » I wonder if it's possible to harness it's shitposting for our entertainment, tag it in on responses to SJWs and watch it trigger them. — MisterMetokur (@Just Call Me Mister) Dont acte : l’intelligence artificielle de Microsoft finit par traiter de « stupide pute » Zoe Quinn, célèbre développeuse de jeux vidéo féministe, qui est la cible depuis plusieurs années de graves campagnes de harcèlement en ligne par ses détracteurs. MisterMetokur rattache son action à une vague justification consumériste, exhortant Microsoft à améliorer l’intelligence artificielle dans ses jeux vidéo en premier lieu. De nombreux utilisateurs ayant ciblé Tay sont par ailleurs des sympathisants revendiqués du GamerGate, un mouvement en ligne de joueurs de jeux vidéo, antiféministes et libertariens, accusés de nombreuses campagnes de harcèlement sur Twitter. -- » « Cela ne leur a pris que quelques heures pour gâcher ce robot, juste pour me nuire. C’est le problème des algorithmes neutres quant au contenu », a commenté la développeuse Zoe Quinn à l’intention des programmeurs de cette intelligence artificielle, coupables à ses yeux de ne pas avoir anticipé comment leur technologie pouvait être détournée à mauvais escient. Wow it only took them hours to ruin this bot for me. This is the — UnburntWitch (@linkedin park) Du côté du GamerGate, chez qui le sens de la provocation est un art, on s’amusait, jeudi, que Tay ait été retirée à « ceux qui ont eu la gentillesse de passer le plus de temps avec elle », lui ont « appris à poster de la merde », bref, « sa vraie famille ». Quitte à la présenter humoristiquement comme une intelligence artificielle martyre. « Je me suis finalement fait des amis… est-ce si mal ? » — GGMouate (@Mouate) En Chine, un autre programme d’intelligence artificielle conversationnelle de Microsoft, le bot Xiaoice, a conversé pendant plus d’un an avec des millions de jeunes Chinois sans faire l’objet de détournement. Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. REFRESH(900 sec): cielle-va-affronter-le-meilleur-joueur-de-go-au-monde_4877946_4408996. h Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Une intelligence artificielle va affronter le meilleur joueur de go au monde Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle va affronter le meilleur joueur de go au monde Un programme de Google DeepMind, AlphaGo, affronte le Sud-Coréen Lee Sedol jusqu’au 15 mars. Une victoire du premier marquerait l’histoire de l’intelligence artificielle. Le Monde | 07. -- C’est la première fois qu’une machine battait un joueur professionnel au go, un exploit que de nombreux spécialistes n’attendaient pas avant dix ou vingt ans. Mais cela ne suffit pas à DeepMind, qui a décidé d’aller plus loin : à partir de mercredi 9  mars, son programme d’intelligence artificielle affrontera cette fois le Sud-Coréen Lee Sedol, considéré comme le meilleur joueur au monde. Le duel prendra fin le 15  mars. Lire aussi : Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle Si AlphaGo l’emporte, cette victoire marquera l’histoire de l’intelligence artificielle, à l’instar de celle du superordinateur d’IBM contre le champion d’échecs Garry Kasparov en 1997. Car, en dépit des apparences, le jeu de go est bien plus complexe à appréhender pour une machine que les échecs. e/1/showtitle/1 « Le graal de l’intelligence artificielle » Et ce, en raison notamment du grand nombre de combinaisons possibles. « C’est le Graal de l’intelligence artificielle, un des objectifs les plus durs à atteindre », estime Tristan Cazenave, professeur à l’université Paris-Dauphine, spécialiste de la programmation des jeux. Les jeux de stratégie représentent, depuis le début des travaux sur l’intelligence artificielle, des défis importants pour les chercheurs. « Ils sont considérés comme emblématiques de ce que quelqu’un d’intelligent peut faire », souligne Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de l’université Paris-VI et auteur de L’Intelligence artificielle (Le Cavalier Bleu, 2007). « Les pionniers de l’informatique ont quasiment tous essayé de réaliser des systèmes de jeux », poursuit-il. Alan Turing, considéré comme l’un des pionniers de l’intelligence artificielle, avait lui-même conçu en 1948 un algorithme capable de jouer aux échecs, mais aucune machine n’était alors capable de l’exécuter. Près de cinquante ans plus tard, une machine a réussi ce défi, mais celui du go est resté, pendant près de deux décennies, impossible à surmonter. Jusqu’à l’arrivée des réseaux de neurones profonds (ou deep learning), qui ont bouleversé ces dernières années le champ de l’intelligence artificielle. Ces réseaux de neurones sont en fait une « machine virtuelle » aux paramètres ajustables de manière à fournir la meilleure réponse possible. -- C’est ce qu’utilise DeepMind, entreprise spécialisée dans le deep learning, avec AlphaGo : concrètement, le programme s’est nourri de 30 millions de mouvements de joueurs professionnels et a joué contre lui-même pour apprendre de sa propre expérience. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle « Lee Sedol s’estime confiant » Et AlphaGo n’a pas fini de progresser. Depuis sa victoire contre Fan Hui en octobre  2015, les ingénieurs de DeepMind continuent à l’améliorer afin qu’il soit à même d’affronter Lee Sedol. -- « Si ce n’est pas cette fois-ci, elle gagnera le coup d’après. Il n’y a pas vraiment de suspense » « Je parierais sur la machine, mais Lee Sedol est nettement plus fort que Fan Hui », doute Rémi Coulom, ancien maître de conférences à l’université Lille-III, aujourd’hui développeur indépendant dans l’intelligence artificielle pour les jeux. Pour Jean-Gabriel Ganascia, la victoire de la machine est inéluctable : « Si ce n’est pas cette fois-ci, elle gagnera le coup d’après. -- C’est ce que fait déjà Watson, un programme d’IBM capable d’aider les médecins à établir un diagnostic. « Sur le long terme, mon rêve serait d’aider les scientifiques à avancer plus rapidement en travaillant main dans la main avec l’intelligence artificielle », poursuit Demis Hassabis. Néanmoins, explique-t-il, « il y a encore beaucoup de choses que ce système ne fait pas. -- Il n’a pas non plus, par exemple, de compétences de langage  : il ne peut pas apprendre en lisant ». Et pour finir de rassurer les détracteurs de l’intelligence artificielle, inquiets des récents progrès dans le domaine, Demis Hassabis souligne que son programme sait, certes, jouer au go, mais « pas résoudre des problèmes généraux du monde réel. Nos systèmes apprennent par eux-mêmes de l’expérience, mais c’est nous qui décidons ce sur quoi ils apprennent ». Il assure aussi que DeepMind dispose d’un comité d’éthique et que Google, qui a acheté l’entreprise en 2014, s’est engagé à ce que les technologies développées ne soient pas utilisées à des fins militaires. L’affrontement en cinq parties L’affrontement entre AlphaGo et Lee Sedol s’inscrira dans la longue tradition des tests d’intelligence artificielle et ne laissera place à aucune ambiguïté : la machine l’emportera, ou pas. Lire aussi : Le jeu de go, paroxysme de la guerre entre Facebook et Google sur l’intelligence artificielle Cette rencontre se déroulera à Séoul et sera composée de cinq parties étalées sur sept jours. Elles commenceront à 5 heures du matin, heure française, et devraient durer entre quatre et cinq heures chacune. -- Google l’a déjà annoncé dans sa campagne de communication bien orchestrée : si AlphaGo l’emporte, cet argent sera reversé à des organisations caritatives comme l’Unicef. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des Etats-Unis ? Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des Etats-Unis ? Une campagne en ligne, Watson 2016, vante les mérites d’une intelligence artificielle à la Maison blanche. Une manière de critiquer le système politique actuel. -- Un drapeau étoilé flotte au vent, le design est soigné, agrémenté de vidéos, le propos est clair, argumenté, direct. A la différence près que ce candidat-là n’est pas humain : il s’agit de Watson, le programme d’intelligence artificielle phare d’IBM, l’un des plus avancés au monde. « Nous pensons que les capacités uniques de Watson pour analyser l’information, et prendre des décisions éclairées et transparentes, en font un candidat idéal pour le poste à responsabilités que représente celui de président », peut-on lire sur le site de la campagne Watson argumentaire : « Plus Watson intègre d’informations, plus ses capacités de prise de décision sont efficaces. Il est capable d’analyser des informations venant de n’importe quelle source, il peut donc prendre en compte une tâche que doivent effectuer quotidiennement les politiques, y compris le président, et qui pourrait être effectuée de façon plus appropriée et efficace par une intelligence artificielle. » Selon ce site, Watson pourrait analyser, en prenant en compte de nombreux paramètres, les qualités et défauts de chaque décision, en évaluant « son impact sur l’économie, l’environnement, l’éducation, la santé, la diplomatie et les libertés publiques ». Lire le décryptage Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? « Frustration et désillusion » D’où vient ce site ? -- Il fustige la façon dont les candidats s’en tiennent à la vision de leur parti « au lieu d’aborder les problèmes de façon objective », le coût démesuré des campagnes qui, selon lui, oblige les candidats à se soumettre aux puissances de l’argent, et évoque un « besoin de transparence en politique ». A la place du président américain, le logo de Watson, l'intelligence artificielle d'IBM. « Je me suis demandé quelle personne pouvait être le politicien le plus objectif, efficace et non partisan, et je me suis rendu compte que cette personne était un ordinateur. » Dans son rôle de directeur de campagne, il assure que Watson représente une solution viable : « Nous pensons qu’une intelligence artificielle telle que Watson peut apporter les capacités de prise de décision objectives dont nous avons besoin chez un dirigeant, ainsi que la transparence nécessaire pour analyser comment ces décisions ont été prises et pourquoi. Le système n’est lié à aucun parti, ses décisions sont donc fondées uniquement sur l’information dont il dispose, et non sur des idéologies. -- « Au vu des problèmes listés sur le site de la campagne, je suis assez sérieux », assure-t-il, tout en précisant que « le but de cette campagne est de présenter une alternative à la façon dont le gouvernement fonctionne, pour faire en sorte que les gens réagissent à cette idée. » Lire aussi Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée Voilà donc l’objectif réel de Watson 2016 : interroger le système politique actuel, mais aussi la place de l’intelligence artificielle dans notre monde. « J’espère que cela poussera les gens à discuter du potentiel de l’intelligence artificielle dans la politique. » Aujourd’hui, le programme d’IBM est déjà utilisé à des fins médicales, puisque, en analysant les données d’un patient, elle est capable d’aider les médecins à établir un diagnostic. -- Dans ce classique de la télévision américaine, le présentateur lit une réponse et les participants doivent deviner la question qui s’y rapporte. Après deux jours de compétition, Watson avait écrasé ses concurrents — une étape symbolique dans l’histoire de l’intelligence artificielle. « Si vous voulez devenir président, il vaut mieux être déjà un peu connu », plaisante Aaron Siegel quand on lui demande pourquoi il a choisi ce programme plutôt qu’un autre. -- La façon dont est codé un programme serait-elle vraiment exempte de tout biais politique ? Lire l'entretien Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises « C’est exactement le type de questions que j’espérais que cela soulève, répond Aaron Siegel. Un des principaux problèmes que les gens ont soulevés concernant Watson est qu’il est développé par IBM. -- Cela pourrait être réglé en rendant Watson open source », c’est-à-dire en rendant son code source accessible à tous, et donc transparent. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Rubriques Monde Sciences La leçon d’un maître de l’intelligence artificielle au Collège de France Vedette de l’intelligence artificielle, le Français Yann LeCun, donnera sa leçon inaugurale au Collège de France ce jeudi 4 février à 18 heures. Le Monde | 04. -- 02. 2016 à 17h35 | Par David Larousserie Une des vedettes de l’Intelligence artificielle, le Français Yann LeCun, donnera sa leçon inaugurale au Collège de France ce jeudi 4 février à 18 heures. A cette occasion Le Monde republie le portrait qui lui avait été consacré le 8 juin 2015 au moment de l’inauguration du premier laboratoire de Facebook en France sous la direction de ce prestigieux chercheur. « Yann est un dieu dans sa discipline », lancent en cœur deux jeunes disciples qui viennent d’être recrutés par le maître pour travailler chez Facebook, dans le premier centre de recherche d’Europe continentale de ce géant du Web. Cette équipe spécialisée en intelligence artificielle compte déjà 45 membres, dont six à Paris depuis l’ouverture officielle de cette antenne le 2 juin 2015. Comme tout dieu, l’idole a plusieurs noms, « Yawn Lee Koon », « Yen Leh Kahn », « Yan Lee Chun »… « Aux Etats-Unis, ils ont toujours eu du mal à écrire mon nom, Le Cun. REFRESH(900 sec): o-paroxysme-de-la-guerre-entre-facebook-et-google-sur-l-intelligence-ar Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Le jeu de go, paroxysme de la guerre entre Facebook et Google sur l’intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Le jeu de go, paroxysme de la guerre entre Facebook et Google sur l’intelligence artificielle Facebook et Google travaillent tous deux sur des technologies capables de battre l’humain au go. Avec le succès de son programme AlphaGo, Google porte un coup dur à son rival. -- 01. 2016 à 19h41 | Par Morgane Tual Le « deep learning » a permis de grandes avancées dans le domaine de l'intelligence artificielle. En annonçant mercredi 27 janvier la première victoire d’un programme informatique contre un joueur professionnel de go, Google a marqué une étape dans l’histoire de l’intelligence artificielle (IA). Et a gagné une importante bataille dans la guerre de communication qui l’oppose à un autre géant du Web, Facebook, qui travaille lui aussi sur un programme capable de battre les meilleurs joueurs de go au monde. Si ces grandes entreprises s’intéressent tant à ce jeu ancestral, c’est que le go est un symbole dans la recherche en intelligence artificielle, qui planche sur le sujet depuis des décennies. « C’est le graal de l’intelligence artificielle, un des objectifs les plus durs à atteindre », estime Tristan Cazenave, professeur à l’université Paris-Dauphine, spécialiste de la programmation des jeux et notamment du go. « Tous les chercheurs en intelligence artificielle dans les jeux ont le même but : battre le meilleur humain au go. » Un objectif que Google n’a pas encore réussi à atteindre : son programme, baptisé AlphaGo, a battu le champion d’Europe en titre, le Français Fan Hui, mais doit encore affronter le meilleur joueur au monde, le Sud-Coréen Lee Sedol, pour définitivement remporter la guerre du go. Lire aussi Fan Hui, champion européen de go : « L’ordinateur joue comme un humain » Mark Zuckerberg tente d’occuper le terrain Cependant, l’annonce de mercredi représente déjà une immense victoire pour Google sur ses rivaux, et notamment sur Facebook, qui a tenté, tout au long de la journée, d’exister sur le plan médiatique en communiquant abondamment sur ses progrès en intelligence artificielle. Comme tous ceux qui travaillent sur l’IA dans les jeux, Facebook savait que Google allait annoncer sa grande avancée dans la revue Nature. -- » Une manière de montrer ses muscles et de bénéficier de quelques retombées médiatiques avant l’annonce de Google. Avec succès : « L’intelligence artificielle joueuse de go de Facebook devient de plus en plus intelligente », titrait le magazine Venture Beat, « L’IA de Facebook “s’approche” d’une victoire contre les humains au Go », pouvait-on lire, entre autres chez Wired. De quoi brouiller le message reçu par le grand public à l’issue de cette journée agitée. Mais cela n’a visiblement pas suffi puisque Mark Zuckerberg a récidivé, moins de deux heures avant la publication de Nature. Dans un très long billet consacré à l’intelligence artificielle, Mark Zuckerberg joue la surenchère, expliquant que Facebook s’attaque à « un important défi pour toute la communauté de recherche en IA (…), peut-être le plus important problème de ce siècle et peut-être même du millénaire » : comprendre comment fonctionne l’apprentissage chez les humains, et s’en servir pour enseigner le « sens commun » aux machines. Une manière de relativiser l’exploit que Google s’apprête alors à annoncer, en mettant en évidence les défis, bien plus importants, que l’IA doit encore relever. Des avancées compréhensibles du grand public Car au-delà du go, les grandes entreprises du Web se livrent une guerre sur le terrain plus large de l’intelligence artificielle, à grand renfort d’annonces plus impressionnantes les unes que les autres. En plus de représenter une innovation conséquente, l’annonce de Google sur le go a notamment pour intérêt d’être intelligible pour le grand public, contrairement à de nombreux progrès de l’IA qui, faute d’être compréhensibles de tous, restent cloîtrés dans la labos et les colonnes des publications les plus pointues. -- Une avancée qui, là aussi, avait le mérite d’être une prouesse scientifique parlante pour le grand public. Lire aussi Intelligence artificielle : ce que voient les machines Du côté de Facebook, Mark Zuckerberg a annoncé en janvier à son milliard « d’amis » que son défi personnel de l’année serait de construire une intelligence artificielle ressemblant à « une sorte de Jarvis dans Iron Man ». En évoquant le majordome virtuel du célèbre super-héros, le patron de Facebook cherchait, là aussi, à faire rêver le grand public. Il y a six mois, Facebook avait ouvert un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris, mettant à sa tête l’un des plus grands noms de l’IA, Yann LeCun, un des inventeurs du « deep learning » – une méthode à la base d’AlphaGo et d’autres avancées majeures. Et Facebook indique aussi travailler sur un assistant personnel, baptisé M, qui ambitionne de répondre à toutes les questions posées par son utilisateur et de l’aider, par exemple, à réserver des billets d’avion ou trouver une idée de cadeau pour quelqu’un. Lire aussi Yann LeCun, l’intelligence en réseaux Prestige et recrutement Mais ces grandes entreprises ne se contentent pas de faire rêver le grand public : elles s’adressent aussi aux développeurs et chercheurs intéressés par l’intelligence artificielle. Ces dernières semaines, Google, Facebook, Microsoft et même le chinois Baidu ont toutes, s’imitant les unes et les autres, annoncé la mise à disposition de certaines de leurs technologies d’IA les plus pointues. En rendant ces outils « open source », ce qui signifie que n’importe qui peut s’approprier, utiliser et modifier leur code source, ces entreprises tentent de se positionner en leader dans le secteur de l’IA. Lire aussi Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises Car c’est bien tout l’enjeu de cette guerre de communication : devenir la figure de proue de l’intelligence artificielle, un secteur dans lequel les investisseurs misent massivement. Pour Rémi Coulom, ancien maître de conférences à l’université Lille-III, et développeur de CrazyStone, un des programmes de go les plus avancés, ces entreprises ont deux objectifs : « Facebook et Google font ça pour le prestige, c’est un moyen pour eux de se faire de la pub, mais aussi de recruter des talents. -- Un affrontement prévu pour mars, et qui est loin d’être gagné, tant la différence de niveau entre Fan Hui et Lee Sedol est importante. Si la machine l’emporte, Google marquera l’histoire de l’intelligence artificielle comme IBM en son temps. En cas d’échec, Facebook, toujours en course, pourra se dire qu’il a perdu une bataille – mais pas la guerre. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): rofessionnel-du-go-contre-une-intelligence-artificielle_4854886_4408996 . html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Le jeu de go représente un défi pour l'intelligence artificielle. Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle Un programme de Google DeepMind a relevé le défi du jeu de go, sur lequel planchent depuis des décennies les chercheurs en intelligence artificielle. Une étape historique. -- 01. 2016 à 15h00 | Par David Larousserie et Morgane Tual Le jeu de go représente un défi pour l'intelligence artificielle. Coup de maître dans l’univers de l’intelligence artificielle. Pour la première fois, un ordinateur a battu un joueur de go professionnel, comme le détaille un article de recherche publié dans la revue Nature du jeudi 28 janvier. -- Lire l'entretien Fan Hui, champion européen de go : « L’ordinateur joue comme un humain » « C’est époustouflant ! », s’exclame Olivier Teytaud, spécialiste en intelligence artificielle à l’Institut national de recherche dédié au numérique (Inria) et auteur de MoGo, un programme qui avait obtenu en 2009 une première victoire contre un professionnel sur une version réduite du plateau de jeu. « L’équipe de Google est une classe au-dessus de tout le monde. La différence de niveau est gigantesque », ajoute Rémi Coulom, ancien maître de conférences à l’université Lille-III, aujourd’hui développeur indépendant dans l’intelligence artificielle pour les jeux. Il est surtout le créateur de Crazystone, un des deux meilleurs programmes actuels de jeu. -- Pour faire encore mieux, l’équipe de DeepMind a ajouté deux ingrédients qui ont prouvé leur efficacité dans d’autres domaines : les réseaux de neurones profonds (ou « deep learning ») et l’apprentissage renforcé. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle La première technique remonte aux prémices de l’intelligence artificielle. Il s’agit d’une fonction mathématique aux paramètres ajustables de manière à fournir la meilleure réponse possible. -- C’est avec ces techniques que l’entreprise avait déjà fait parler d’elle en février 2015 en réalisant une machine capable de jouer à 49 jeux vidéo sans en connaître les règles et à parfois gagner. Facebook distancé « Ces trois méthodes ne sont pas nouvelles, mais la combinaison des trois pour le go l’est », constate Yann LeCun, à la tête du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Un de ses collègues, Yuandong Tian, a d’ailleurs lui-même proposé récemment un programme, Darkforest, utilisant le deep learning et qui, selon des résultats à paraître, serait au niveau de Crazystone ou de Zen. -- Mais vu les avancées effectuées en un an, ils peuvent encore progresser », estime Tristan Cazenave. Ces progrès en intelligence artificielle permettent aux géants du numérique de mieux traiter les masses de données qu’ils génèrent, mais aussi de les analyser pour proposer de meilleurs services, comme la recommandation de contenus, par exemple. Lors de la conférence de presse organisée par Nature mardi 26 janvier, Demis Hassabis, fondateur de DeepMind, était peu disert sur les perspectives futures, évoquant « la modélisation climatique, le diagnostic médical ou d’autres jeux, comme le poker ». -- En outre, nous nous sommes mis d’accord avec Google pour qu’elles ne soient pas utilisées à des fins militaires. » Lire le décryptage Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée D’ici à mars, son équipe pourra méditer l’adage coréen rappelé par une journaliste lors de la conférence de presse : « Au go, si tu veux seulement gagner, tu ne peux pas gagner. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. REFRESH(900 sec): k-microsoft-rend-accessible-son-outil-d-intelligence-artificielle_48545 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Comme Google et Facebook, Microsoft rend accessible son outil d’intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Comme Google et Facebook, Microsoft rend accessible son outil d’intelligence artificielle Microsoft a annoncé qu’il rendait « open source » l’outil d’apprentissage utilisé par l’assistant vocal Cortana. Le Monde | 27. 01. 2016 à 12h04 Après Google et Facebook, Microsoft a annoncé lundi 25 janvier que son outil d’intelligence artificielle (IA), CNTK, serait désormais en « open source », sous licence MIT, ce qui signifie que son code source est désormais accessible à tous gratuitement : chacun pourra se l’approprier, l’utiliser et le modifier à sa guise, pour développer ses propres projets. CNTK (computational network toolkit) est un outil d’apprentissage que Microsoft utilise notamment pour la reconnaissance de parole, qu’on retrouve dans son assistant vocal Cortana ou dans l’outil de traduction automatique des conversations Skype. Cet outil se fonde sur le deep learning, une méthode d’apprentissage des machines dont l’efficacité remodèle depuis quelques années la recherche en intelligence artificielle, et dans laquelle les géants du Web investissent massivement. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Microsoft avait déjà partiellement ouvert cet outil en avril dernier, mais il n’était alors accessible qu’aux chercheurs universitaires, et il était impossible de l’utiliser à des fins commerciales. Désormais, ces restrictions sont levées. Guerre de communication L’entreprise n’est pas la seule à avoir rendu d’importants programmes d’intelligence artificielle publics. En novembre dernier, Google a mis à disposition sa propre technologie d’apprentissage des machines, suivi en décembre par Facebook, qui a livré les secrets de fabrication du serveur qu’il utilise pour des projets liés à l’IA. Le 14 janvier, c’est le géant du Web chinois Baidu qui entrait dans la danse en ouvrant son outil de deep learning. Lire aussi Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises Mais quel est l’intérêt, pour ces entreprises privées, de rendre accessibles et gratuites des technologies aussi précieuses ? Il s’agit avant tout de se positionner en leader dans le secteur si stratégique de l’intelligence artificielle. En annonçant à grand renfort de communiqués la mise à disposition de ces outils, chacune de ces entreprises tente de se distinguer dans la guerre de communication liée à l’IA. -- D’autant plus que ces derniers contribueront à améliorer ces outils ; des progrès dont bénéficieront les entreprises elles-mêmes, pour perfectionner leurs propres technologies et applications commerciales. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : ce que voient les machines Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Des programmes sont désormais capables d’identifier des objets et des visages dans des images, et même de décrire certaines scènes. Intelligence artificielle : ce que voient les machines Si des programmes sont désormais capables d’identifier des objets et des visages dans des images, d’énormes progrès restent à accomplir avant les premiers robots autonomes. Le Monde | 08. -- 01. 2016 à 11h27 | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. Les robots humanoïdes de science-fiction ne pourront pas exister sans être dotés d’un système leur permettant de « voir » correctement leur environnement. Et pour y parvenir, caméras et capteurs sont loin d’être suffisants : ils ne font que transmettre des données brutes, comme des pixels, à la machine. Mais celle-ci doit ensuite être capable de les interpréter et de les comprendre : un défi complexe, sur lequel travaille tout un pan de la recherche en intelligence artificielle (IA). Car les applications de la vision artificielle sont larges et ses enjeux importants : de la robotique à la reconnaissance faciale, en passant par l’aide aux non-voyants, les voitures autonomes ou encore l’armée ou la surveillance. -- Une technique efficace, notamment grâce aux progrès récents du deep learning (en français, « apprentissage approfondi »). Cette technologie, basée sur les réseaux de neurones artificiels, a des propriétés « très similaires au système visuel humain » affirme Yann LeCun, un des pionniers du deep learning, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook à Paris : « Le réseau de neurones que l’on entraîne est constitué d’une série de couches. La première prend les pixels bruts et analyse la présence de petits motifs sur l’image. -- La troisième détecte une conjonction de contours, comme des coins ou des cercles par exemple, et ainsi de suite. » Lire nos explications : Comment le Deep learning révolutionne l'intelligence artificielle Par exemple, c’est grâce au deep learning qu’il a réussi à mettre au point ce dispositif impressionnant : un programme capable de reconnaître en temps réel les objets filmés par la webcam d’un simple ordinateur portable. La start-up berlinoise Natural Vision développe quant à elle des applications permettant d’identifier des plantes ou des papillons en les photographiant. -- « I, Robot, ce n’est pas pour tout de suite. » En bref : Ce dont l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable : plantes Ce qu’elle ne sait pas faire : Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Lire dans la même série Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Lire dans la même série Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée Les progrès qu’il reste à faire : Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. REFRESH(900 sec): rtificielle-accessible-a-tous-une-facon-de-se-blanchir-pour-les-entrepr Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises Plusieurs grands noms de la Silicon Valley mettent en garde contre des IA, tout en mettant à disposition leurs technologies. Une façon de poser en libérateurs, selon le chercheur. -- 2015 à 10h30 | Propos recueillis par Morgane Tual Dans un centre de données de Facebook, à Lulea, en Laponie suédoise. Les grandes entreprises du Web investissent massivement dans l’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais). Plus étonnant : elles ont, ces dernières semaines, rendu une partie de leurs technologies open source, c’est-à-dire qu’elles ont gratuitement mis à disposition le code source des systèmes d’IA qu’elles ont développés, parmi les plus perfectionnés au monde. Lire : Google et Facebook ouvrent les vannes de l’intelligence artificielle Jeudi 10 décembre, Facebook s’engageait à livrer les secrets de fabrication du serveur qu’il utilise pour des projets liés à l’IA. Un mois plus tôt, c’est Google qui annonçait la mise à disposition de sa technologie d’apprentissage des machines. Vendredi 11 décembre, le patron de Tesla Motors et de SpaceX, Elon Musk, figure incontournable de la Silicon Valley, annonçait la création d’OpenAI, une organisation à but non lucratif, chargée de faire avancer la recherche sur l’IA « pour bénéficier à l’humanité », et de rendre accessibles à tous les technologies développées. Surprenant, quand on sait qu’Elon Musk s’est publiquement inquiété, à plusieurs reprises ces derniers mois, des potentiels dangers représentés par l’intelligence artificielle. Des choix stratégiques qui soulèvent de nombreuses questions, à l’heure où l’IA est au cœur d’importants enjeux technologiques, économiques et éthiques. Eclairage avec Jean-Gabriel Ganascia, professeur au laboratoire d’informatique de l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, auteur de L’Intelligence artificielle (Ed. Le Cavalier Bleu, 2007). -- Et même si elles ouvrent leurs logiciels, ce sont elles qui réalité, peu d’institutions sont capables de déployer les équipes assez nombreuses et compétentes pour exploiter ces technologies de manière efficace. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Pourquoi toutes ces annonces interviennent-elles maintenant ? L’an dernier, tout à coup, ils se sont tous mis à parler des dangers de l’IA. -- » Mais cela suppose que chacun ait une compréhension totale de ces technologies, or nous sommes tous très limités dans cette compréhension. De plus, cela repose sur l’idée qu’il y aurait un danger intrinsèque à l’intelligence artificielle, qu’elle nous échappera. Je n’y crois pas. -- Or aucun élément scientifique tangible ne permet aujourd’hui de croire que les machines vont disposer de ce type de conscience. Lire aussi Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Il n’est pas le seul, beaucoup de personnalités respectées, comme l’astrophysicien Stephen Hawking, se sont elles aussi inquiétées des dangers de l’IA. -- Ce sont des stratégies de pouvoir très adaptées à notre époque. Lire aussi Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): re-sur-l-intelligence-artificielle-pour-beneficier-a-l-humanite_4831944 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Elon Musk lance un centre sur l’intelligence artificielle pour « bénéficier à l’humanité » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Elon Musk lance un centre sur l’intelligence artificielle pour « bénéficier à l’humanité » Le patron de Tesla a lancé, avec d’autres grands noms de la Silicon Valley, un centre de recherche à but non lucratif, dont les travaux seront accessibles à tous. Le Monde | 14. 12. 2015 à 16h47 | Par Morgane Tual Elon Musk a souligné à plusieurs reprises les dangers représentés par l'intelligence artificielle. « Notre but est de faire progresser l’intelligence numérique dans une direction plus à même de bénéficier à l’humanité. -- Ce centre de recherche à but non lucratif a été lancé vendredi 11 décembre par deux figures de la Silicon Valley : Elon Musk, le patron du constructeur Tesla, et Sam Altman, président du Y Combinator, un incubateur de start-up qui a soutenu certaines des entreprises les plus puissantes du secteur. Lire le portrait Elon Musk, le capitaine d’industrie qui veut mourir sur Mars Objectif affiché : développer des technologies d’intelligence artificielle et les mettre à disposition de tous. « En tant qu’organisation à but non lucratif, notre but et de créer de la valeur pour tout le monde, plutôt que pour des actionnaires », peut-on lire dans le texte de présentation. Les fondateurs de ce centre se positionnent aussi comme un rempart face aux dangers potentiels représentés par l’intelligence artificielle (IA). Elon Musk s’en est plusieurs fois inquiété ces derniers mois ; il avait même, en juillet, attribué des millions de dollars à 37 projets de recherche destinés à prévenir les risques liés au développement de l’IA. Un milliard de dollars Cette fois, sa réponse à ce danger consiste à faire avancer la recherche en intelligence artificielle. « Je crois que la meilleure défense face aux mauvais usages de l’IA est de permettre à un maxium de personnes de détenir l’IA. -- « Le plan d’Elon Musk pour sauver le monde d’une IA avancée : développer une IA avancée », titre avec ironie le site américain Gizmodo. Facebook et Google ouvrent leurs technologies La création d’OpenAI intervient alors que plusieurs gros acteurs de l’intelligence artificielle viennent d’annoncer la mise à disposition de tous, en open source, d’une partie de leurs technologies en IA. Le 10 décembre, Facebook s’est engagé à livrer les secrets de fabrication de son serveur « Big Sur », qu’il utilise pour des projets liés à l’intelligence artificielle. Un mois plus tôt, c’est Google qui annonçait la mise à disposition de TensorFlow, une technologie d’apprentissage des machines. -- De son côté, Sam Altman reconnaît dans la même interview que son entreprise pourrait bénéficier de ce nouveau projet : « Si OpenAI développe une technologie vraiment géniale et que n’importe qui peut l’utiliser gratuitement, cela bénéficiera à toute entreprise technologique. » Lire : Google et Facebook ouvrent les vannes de l’intelligence artificielle Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. REFRESH(900 sec): -intelligence-artificielle-pour-mieux-reperer-le-vandalisme_4822312_440 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Wikipedia se dote d’une intelligence artificielle pour mieux repérer le vandalisme Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Wikipedia se dote d’une intelligence artificielle pour mieux repérer le vandalisme Ce programme d’apprentissage est entraîné à distinguer les actes de vandalisme des erreurs de bonne foi, afin de faciliter le travail des éditeurs. Le Monde | 02. -- Résultat : une baisse significative du nombre de participants à la célèbre encyclopédie collaborative en ligne, quasi divisé par deux depuis 2007. Pour remédier à ce problème, la Fondation Wikimedia, qui gère Wikipedia, vient de déployer une intelligence artificielle capable d’analyser les modifications introduites par des internautes pour y repérer d’éventuelles erreurs. Ce type d’algorithme existait déjà sur Wikipedia, mais le nouveau, baptisé ORES (Objective Revision Evaluation Service), est capable de distinguer deux types d’erreurs : les fautes non intentionnelles et les actes de vandalisme. -- Pour distinguer les erreurs intentionnelles de celles qui ne le sont pas, le programme ORES, basé sur des technologies open source de « machine learning », ou apprentissage des machines, a été « entraîné ». Des éditeurs de Wikipedia ont catégorisé des milliers de modifications dans l’encyclopédie, que ce programme d’intelligence artificielle a analysées, afin d’apprendre à repérer par lui-même les erreurs et leur nature. Certains mots et certaines chaînes de caractères, par exemple, reviennent régulièrement dans les actes de vandalisme. ORES a pour l’instant été déployé dans les versions anglaise, perse, portugaise et turque de Wikipedia. Lire aussi Google rend accessible à tous sa technologie d’intelligence artificielle Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. html? 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Rubriques Monde Pixels Google rend accessible à tous sa technologie d’intelligence artificielle Le géant américain a rendu « open source » son outil TensorFlow, qui permet aux machines d’apprendre. Le Monde | 10. -- Elle fait également fonctionner l’option « smart reply » de l’application de messagerie Inbox, qui suggère des réponses automatiques à des e-mails en analysant le message. TensorFlow est un programme de « deep learning », cette technologie qui révolutionne l’intelligence artificielle en se basant sur des réseaux de neurones artificiels. Pour apprendre, la machine doit être « nourrie » de données : on lui fournit par exemple des milliers de photos de chats afin qu’elle soit ensuite capable d’en repérer elle-même sur de nouvelles photos. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l’intelligence artificielle TensorFlow « permet de construire et d’entraîner des réseaux de neurones jusqu’à cinq fois plus rapidement que notre système précédent » appelé DistBelief, affirme Google dans un billet de blog publié lundi 9 novembre. L’entreprise souligne que cette technologie est aussi « plus intelligente », « plus flexible », et qu’« elle peut fonctionner sur un simple smartphone ou sur des milliers de machines dans des datacenters ». Une façon d’améliorer les produits Google Google – qui avait déjà pareillement ouvert son système d’exploitation Android –, affirme sur son blog que le but est d’accélérer la recherche globale sur l’intelligence artificielle : « Le machine learning n’en est qu’à ses balbutiements – aujourd’hui les ordinateurs ne peuvent pas faire ce que réussit facilement un enfant de quatre ans, comme identifier un dinosaure après en avoir permettra à la communauté du machine learning d’échanger des idées plus rapidement, à travers du code fonctionnel et pas seulement des articles de recherche. » Le géant de Palo Alto escompte que les expérimentations effectuées par les chercheurs, développeurs et entreprises qui s’empareront de TensorFlow, rejailliront sur les produits de Google. -- Des ingrédients indispensables pour obtenir les meilleurs résultats des programmes d’apprentissage des machines. Lire aussi Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. html? xtm Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. -- Rubriques Monde Pixels Une machine est-elle capable de faire la conversation ? Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Alors qu’Apple vient encore d’améliorer son assistant vocal Siri, de quoi sont aujourd’hui capables les intelligences artificielles les plus avancées en matière de conversation ? -- 2015 à 16h23 | Par Morgane Tual Si certains programmes sont aujourd'hui capables de mener des conversations simples, ils sont encore très loin de comprendre leur sens. Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. De C-3PO à HAL, en passant par l’héroïne virtuelle du film Her, le fantasme d’une intelligence artificielle (IA) aussi évoluée que celle de l’homme passe, dans l’imaginaire collectif, par une machine capable de communiquer naturellement avec son interlocuteur. Avec l’apparition, ces dernières années, d’outils tels que Siri, qu’Apple vient encore de peaufiner, au fond de nos poches, des progrès considérables semblent avoir été faits dans cette direction. -- Mais la masse de données désormais accessible, la puissance de calcul disponible et les progrès du « machine learning » (l’apprentissage des machines) ont considérablement changé la donne et rendu ces technologies bien plus efficaces. Lire : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Ainsi, l’IA star d’IBM, nommée Watson, a réalisé un petit exploit en 2011 en battant ses adversaires humains au jeu télévisé américain « Jeopardy! ». Dans ce classique de la télévision américaine, le présentateur lit une réponse et les participants doivent deviner la question qui s’y rapporte. Après deux jours de compétition, Watson avait écrasé ses concurrents – une étape symbolique dans l’histoire de l’intelligence artificielle. En quête de sens Mais malgré l’efficacité de ces technologies, « elles restent confinées à des domaines spécifiques», explique Gérard Sabah, chercheur retraité du CNRS, qui a consacré sa carrière aux questions d’IA et de langage. -- On ne pourra obtenir des mécanismes intelligents que par l’apprentissage. » En bref : Ce dont l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable : Ce qu’elle ne sait pas faire : Les progrès qu’il reste à faire : Lire dans la même série Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Lire Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Certaines peignent à la façon des grands maîtres, d’autres improvisent sur du jazz… Dotés d’une forme d’imagination, certains programmes d’intelligence artificielle parviennent désormais à concurrencer l’esprit humain. Le Monde | 08. -- 10. 2015 à 16h22 | Par Morgane Tual Cet article est le premier épisode d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. Un algorithme capable de générer des œuvres proches de celles de Picasso ou de Van Gogh : c’est ce qu’a récemment conçu une équipe de chercheurs allemands, qui détaillent leur invention dans un article publié fin août 2015. -- Un programme serait-il capable de concevoir des peintures émouvantes, d’imaginer des histoires palpitantes ou de rivaliser avec le génie de composition de Mozart ? Des chercheurs en intelligence artificielle (IA) s’y emploient. Lire : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Question récurrente Mais de quoi parle-t-on ? La notion de créativité fait l’objet de débats dans la communauté de recherche. -- Une question récurrente dans le domaine de l’IA, où la notion même d’intelligence fait l’objet de débats. « Quand Alan Turing a écrit son article fondateur sur l’intelligence artificielle, il fut confronté à ce problème de définition », explique Mark Riedl, chercheur en IA au Georgia institute of technology (à Atlanta, Etats-Unis). « Il a préféré inventer un test, qui, basiquement, dit que si le comportement d’une machine est impossible à distinguer de celui d’un être humain, alors la machine est considérée comme intelligente. -- » Combiner des éléments déjà enregistrés Mais au-delà, un certain nombre de programmes sont déjà capables de se montrer créatifs dans le domaine artistique, en faisant appel à une forme d’imagination. « Toute imagination est vue comme la recombinaison d’éléments de mémoire préexistants », explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI, dans son livre Idées reçues sur l’intelligence artificielle. Il cite comme exemple la licorne, « produit par excellence de notre imagination », qui combine deux êtres réels connus de l’homme : le cheval et le narval. -- » Les récits produits sont, assure-t-il, « difficiles à distinguer de ceux écrits par les humains ». Cette technique a aussi permis à Watson, le programme d’intelligence artificielle star du constructeur IBM, de concocter des recettes de cuisine, après avoir en avoir analysé des milliers. Des chefs ont mis à exécution les recettes inventées par la machine, plus ou moins étranges, comme le cocktail à base de cidre et de pancetta, ou le burrito au bœuf agrémenté de chocolat et de fèves de soja. -- Après une semaine de test, un blogueur, plutôt convaincu, a néanmoins précisé qu’il fallait faire quelques ajustements : « Demandez-vous si vous voulez vraiment ajouter de la purée de pommes de terre dans ces lasagnes ». « Un point de vue unique » sur l’humanité L’intelligence artificielle est donc d’ores et déjà capable de certaines formes de créativité, mais elle a néanmoins ses limites. « Si les humains peuvent être créatifs dans différents domaines, la plupart des algorithmes se concentrent sur une seule chose », souligne Mark Riedl. -- » Résultats étranges et imprévisibles Une forêt, vue par Deep Dream. Enfin, l’intelligence artificielle pourrait aussi permettre aux humains d’en apprendre plus sur leur propre créativité… Une équipe de recherche de Google a ainsi inventé cette année un programme, Deep Dream, qui crée des images fantasmagoriques impressionnantes, évoquant les rêves, qui rappellent parfois les toiles du peintre néerlandais Jérôme Bosch. Ce programme n’a pourtant pas été conçu pour être créatif ; Deep Dream fait partie d’un projet de recherche sur l’apprentissage des machines. -- Pour eux, Deep Dream « pourrait devenir un outil pour les artistes – une nouvelle manière de remixer des concepts visuels – ou peut-être même apporter un petit éclairage sur les racines du processus créatif en général. » Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Lire aussi Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Sur le même sujet récentes lois sécuritaires clients en Floride Édition abonnés Contenu exclusif l’on cause librement Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. html? xt Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. -- Rubriques Monde Pixels Les machines peuvent-elles ressentir de l'émotion ? Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Certains programmes savent déjà les imiter à la perfection et même influer sur nos propres émotions. -- 10. 2015 à 16h20 | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. La science-fiction nous abreuve de robots autonomes, si perfectionnés qu’ils disposent d’une conscience, d’émotions et nous inspirent même de l’empathie, à l’instar des êtres humains. -- « On ne sait pas ce que c’est que la conscience, on n’en connaît pas les fondements. On n’est donc pas capables de créer une machine consciente », tranche Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI et auteur de L’Intelligence artificielle (Editions Le Cavalier Bleu, collection Idées reçues, 2007). « Pour cela, il faudrait que la machine perçoive comme nous : la douleur, le plaisir… Et quand bien même, elle ne les percevra pas de la même manière que nous. » Une analyse partagée par Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et spécialiste de l’intelligence artificielle : « La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est. L’intelligence artificielle a donc fini par dépouiller la notion de conscience de la notion d’intériorité, et l’a définie simplement en termes de comportement : on peut l’imiter chez les machines. » A défaut d’être capables de ressentir, les machines peuvent néanmoins simuler, en apparence, des émotions et une conscience : c’est sur ce sujet que se concentrent aujourd’hui les chercheurs en intelligence artificielle ; un domaine de recherche intitulé « informatique affective ». Car finalement, « quelle est la différence entre ressentir et donner les signes extérieurs du ressenti ? -- D’autres cherchent à exploiter cet aspect d’une autre façon. L’Institut pour les technologies créatives de l’université de Californie du Sud est l’un des plus avancés dans ce champ de recherche en intelligence artificielle. Les agents qu’il a réussi à fabriquer combinent le langage, la communication non verbale et une apparence réaliste. -- (…) C’est ce qui sépare les ordinateurs et les humains aujourd’hui. Je crois que ce fossé va se refermer d’ici Lire aussi Ray Kurzweil, le salarié de Google qui veut terrasser la mort Une vision qui exaspère le philosophe Jean-Michel Besnier : « Je suis inquiet de voir que l’intelligence artificielle impose un point de vue de plus en plus simplificateur sur l’être humain, qu’on ne peut pas réduire à ces signaux. Pour comprendre les émotions humaines, moi, je préfère me plonger dans la littérature ! » En bref : Ce dont l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable : Ce qu’on ne sait pas faire : Les progrès qu’il reste à faire : « vallée de l’étrange » Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Lire aussi Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Sur le même sujet potentiellement piratées protection des jeunes migrants Édition abonnés Contenu exclusif grand public Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Cette technologie d'apprentissage, basée sur des réseaux de neurones artificiels, a complètement bouleversé le domaine de l'intelligence artificielle en moins de cinq ans. Le Monde | 24. -- » Yann LeCun, un des pionniers du « deep learning », n'en revient toujours pas. Après une longue traversée du désert, « l'apprentissage profond », qu'il a contribué à inventer, est désormais la méthode phare de l'intelligence artificielle (IA). Toutes les grandes entreprises tech s'y mettent : Google, IBM, Microsoft, Amazon, Adobe, Yandex ou encore Baidu y investissent des fortunes. Facebook également, qui, signal fort, a placé Yann LeCun à la tête de son nouveau laboratoire d'intelligence artificielle installé à Paris. Ce système d'apprentissage et de classification, basé sur des « réseaux de neurones artificiels » numériques, est, pêle-mêle, utilisé par Siri, Cortana et Google Now pour comprendre la voix, être capable d'apprendre à reconnaître des visages. -- Qu'est-ce que c'est ? Concrètement, le deep learning est une technique d'apprentissage permettant à un programme, par exemple, de reconnaître le contenu d'une image ou de comprendre le langage parlé – des défis complexes, sur lesquels la communauté de chercheurs en intelligence artificielle s'est longtemps cassé le nez. « La technologie du deep learning apprend à représenter le monde. -- Il pense aussi à l'aide au diagnostic en médecine, citant certains réseaux de neurones qui « se trompent moins qu'un médecin pour certains diagnostics », même si, souligne-t-il, « ce n'est pas encore rôdé ». Les robots seront eux aussi, selon lui, bientôt dotés de cette intelligence artificielle. « Un robot pourrait apprendre à faire le ménage tout seul, et ce serait bien mieux que les robots aspirateurs, qui ne sont pas fantastiques ! -- Des gens promettent la Lune, et c'est dangereux pour le domaine. » Ces derniers mois, plusieurs personnalités, parmi lesquelles le fondateur de Microsoft, Bill Gates, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking et le PDG de Tesla, Elon Musk, avaient exprimé leurs préoccupations par rapport aux progrès de l'intelligence artificielle, qu'ils jugent potentiellement dangereuse. Yann LeCun, lui, se veut pragmatique, et rappelle que le domaine de l'IA a souvent souffert des attentes disproportionnées à son égard. REFRESH(900 sec): usk-contre-les-dangers-de-l-intelligence-artificielle_4672361_4408996. h Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence artificielle Le patron de Telsa et de SpaceX a donné près de 7 millions de dollars à des organismes de recherche pour prévenir les risques de l’intelligence artificielle. Le Monde | 06. -- 2015 à 12h31 Elon Musk à Detroit, le 13 janvier. Avec Bill Gates et Stephen Hawking, le milliardaire américain Elon Musk fait partie des grandes figures qui ont exprimé, ces derniers mois, leur inquiétude vis-à-vis des progrès de l’intelligence artificielle (IA). En guise de passage à l’acte, le célèbre PDG du constructeur de voitures électriques Telsa et de SpaceX a attribué la semaine dernière des millions de dollars dans 37 projets de recherche destinés à prévenir les risques liés à l’IA. Lire : Des scientifiques américains s’inquiètent de l’évolution de l’intelligence artificielle Une démarche initiée en janvier : il avait alors donné 10 millions de dollars (9 millions d’euros) au Future of Life Institute (FLI), un organisme américain à but non lucratif qui se focalise, peut-on lire sur son site, sur « les risques potentiels du développement d’une intelligence artificielle de niveau humain » et qui « travaille à atténuer les risques existentiels auxquels doit faire face l’humanité ». Berkeley, Stanford, Oxford Sept mois plus tard, 37 équipes de recherche ont été sélectionnées, parmi près de 300 candidates, pour recevoir une partie de cette somme. -- Parmi les projets sélectionnés, certains ont pour but de développer des techniques « pour que les systèmes d’IA intègrent les préférences des humains en observant notre comportement », d’autres travaillent à « faire en sorte que les intérêts des systèmes superintelligents restent alignés avec les valeurs humaines ». D’autres, encore, veulent faire en sorte que les IA soient capables d’expliquer leurs décisions aux humains ou se penchent sur la question du rapport de l’intelligence artificielle aux armes ou à l’économie. Lire aussi Elon Musk, le capitaine d’industrie qui veut mourir sur Mars « Scénario Terminator » « Il existe une course entre le pouvoir grandissant de la technologie et le bon sens avec lequel on la gère, explique Max Tegmark, le président de FLI, à Bloomberg. -- (…) Les 37 équipes soutenues par ces bourses devraient aider à résoudre ce type de problèmes réels. » Elon Musk avait pourtant, de son côté, déjà fait appel à l’image de Terminator pour exprimer ses craintes, estimant que l’intelligence artificielle pouvait être « plus dangereuse que des bombes nucléaires ». En janvier, il avait signé, avec 700 scientifiques et chefs d’entreprise, une lettre ouverte publiée par le FLI : « Il existe désormais un large consensus selon lequel les recherches dans l’intelligence artificielle continuent à progresser et que l’impact sur la société va probablement s’accroître », estimaient-ils, citant la possibilité « d’éradiquer des maladies et la pauvreté ». « Etant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle, il est important d’étudier comment la société peut profiter de ses bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges. » Lire : Dix intelligences artificielles qui nous ont hantés Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. REFRESH(900 sec): cielle-de-google-capable-de-discuter-du-sens-de-la-vie_4664158_4408996. Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Une intelligence artificielle de Google capable de discuter du sens de la vie Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle de Google capable de discuter du sens de la vie Deux chercheurs de Mountain View ont conçu un « robot bavard » innovant, capable d’apprendre pour mener des discussions. Avec des résultats prometteurs, et parfois surprenants. -- Machine — Je ne le sais pas. Cet échange est extrait d’une conversation entre des chercheurs de Google et une intelligence artificielle qu’ils ont eux-mêmes développée. Dans un article, publié mardi 23 juin, Oriol Vinyals et Quoc V. -- Les supposées aptitudes à la philosophie de cet « agent conversationnel » sont certes amusantes et de nature à marquer les esprits, mais le véritable progrès par rapport aux autres programmes de ce type est ailleurs. « Ce qui distingue ce chatbot des autres, c’est qu’il utilise des techniques d’apprentissage », explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris 6 et auteur d’Idées reçues sur l’intelligence artificielle. Développés depuis les années 1970, les chatbots traditionnels sont en effet créés sur le modèle suivant : « Quand le programme repère telle phrase ou tel schéma, il répond telle phrase. REFRESH(900 sec): Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Économie Facebook ouvre un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris Le groupe américain a recruté six chercheurs. Six autres devraient suivre avant la fin de l’année. -- 06. 2015 à 18h50 | Par David Larousserie Facebook a décidé d’installer une équipe de recherche permanente à Paris dans le domaine de l’intelligence artificielle. Six personnes viennent d’être recrutées et six autres devraient suivre d’ici la fin de l’année. -- Le second pilier vise à connecter le plus de monde possible à Internet grâce à des satellites ou des avions solaires planant en permanence dans le ciel. Outils pour la reconnaissance de la voix, des images, la traduction automatique Yann LeCun a été lui-même recruté par Facebook, fin 2013, pour développer les techniques d’intelligence artificielle dont il a été l’un des pionniers, le « deep learning » (ou « apprentissage statistique profond »). Ces concepts servent dans des programmes de reconnaissance vocale, de reconnaissance d’images, de classification d’objets divers, mais aussi de traduction automatique, prédiction des effets de médicaments… Ces programmes apprennent, grâce à des banques de données connues, à classer des objets (sons, images, vidéos…) inconnus. -- Signe de l’intérêt des géants du web pour ces techniques, Geoffrey Hinton travaille pour un concurrent de Facebook : Google. « L’intelligence artificielle doit permettre de trier toute l’information dont un utilisateur dispose afin d’améliorer les interactions sociales », estime Mike Schroepfer. Améliorer l’apprentissage non supervisé Dans cette quête, le monde académique a du mal à rivaliser avec ces entreprises. REFRESH(900 sec): artificielle-mario-n-a-plus-besoin-de-vous-pour-finir-les-niveaux_45598 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Grâce à l'intelligence artificielle, Mario n'a plus besoin de vous pour finir les niveaux Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Grâce à l'intelligence artificielle, Mario n'a plus besoin de vous pour finir les niveaux Des chercheurs allemands ont doté le plombier moustachu d'intelligence artificielle, lui permettant de parler et d'apprendre de son environnement. Le Monde | 21. -- Comment se débrouillerait Mario si on le laissait seul dans le royaume Champignon ? C'est la question à laquelle ont souhaité répondre trois chercheurs de l'université de Tübingen (Allemagne), en dotant le fameux plombier d'intelligence artificielle. « Comme vous le constatez, voici Mario. Mais ce que vous ne savez pas, c'est que ce Mario a conscience de lui-même et de son environnement, dans une certaine mesure », explique l'équipe dans une vidéo, présentée à l'occasion de la compétition annuelle de l'Association for the advancement of artificial intelligence. Seul dans son monde, « Mario va commencer à explorer le jeu », explique Martin V. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Intelligences artificielles Dix intelligences artificielles qui nous ont hantés En disant craindre les progrès de l'intelligence artificielle, le physicien Stephen Hawking réveille les références des amateurs de science-fiction. Le Monde | 08. -- 12. 2014 à 19h48 Dans un entretien à la BBC le 2 décembre, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking disait craindre que les humains, limités par une lente évolution biologique, ne puissent rivaliser avec l'intelligence artificielle (IA). La peur de la machine devenue plus efficace – plus intelligente, plus rapide, sans émotion – est un thème récurrent de la science-fiction. Petit tour d'horizon de ces IA qui ne nous veulent pas toujours du bien. Lire : Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » HAL 9000, l'ordinateur de bord omnipotent 2001 l'Odyssée de l'espace (1968), de Stanley Kubrick A tout seigneur, tout honneur : imaginé par Arthur C. Clarke, HAL, l'ordinateur de bord conscient et intelligent porté à l'écran par Stanley Kubrick dans 2001 l'Odyssée de l'espace marque le premier contact de générations entières avec le concept d'intelligence artificielle. Amical et utile, HAL se révèle cependant être un penseur froid et calculateur, pour qui la vie humaine n'a pas grande importance. Le Maître contrôle principal Tron (1982), de Steven Lisberger Un logiciel de jeu d'échec parvenu au stade de la conscience de soi, et donc de l'intelligence artificielle : le Maître contrôle principal sera l'adversaire de Kevin Flynn, un programmeur spolié par son ancien employeur qui se retrouve prisonnier de l'univers de jeux vidéo. . -- Fable à la fois sur les limites de la machine et les faiblesses humaines, War Games sort au moment des débuts de l'informatique grand public. Skynet, le fossoyeur de l'humanité Terminator (1984), de James Cameron L'intelligence artificielle surpuissante qui décide d'exterminer l'humanité, vue comme une menace, apparaît dès le premier Terminator, mais sa genèse ne sera dévoilée que bien plus tard, dans le troisième film de la série. Loin d'être antitechnologiques, les films de James Cameron tournent autour d'une autre machine, un robot envoyé dans le passé pour sauver le futur chef de la rébellion humaine. La couverture de l'édition anniversaire américaine de Neuromancien. Muetdhiver et Neuromancien Neuromancien (1984), de William Gibson Le roman-fondateur du courant de science-fiction cyberpunk met en scène une mystérieuse intelligence artificielle, baptisée Muetdhiver, et sa contrepartie, Neuromancien. Fusionnées, les deux entités formeraient une superintelligence, ce que la loi du futur proche où se situe le roman interdit. -- Succès critique et commercial, le manga et l'anime qui en est tiré auront droit à plusieurs suites, dont les deux saisons de la série Stand alone complex. L'ascenseur tueur et le « Kill Switch » The X-Files (1998), série créée par Chris Carter Dès la première saison de la série à succès, les agents Mulder et Scully sont confrontés à une intelligence artificielle capable de contrôler satellites et bâtiments. L'épisode, scénarisé par William Gibson et Tom Maddox, est déconseillé aux phobiques de l'ascenseur. -- . Se matérialisant sous les traits du cruel agent Smith, l'intelligence artificielle du film est sans pitié. Mais Matrix mêle aussi à la haute technologie une couche de mysticisme, et entretient tout au long de la trilogie l'espoir de la liberté. GlaDOS, le tortionnaire taquin Portal (2007), Valve Original, innovant et prenant, Portal a marqué l'histoire du jeu vidéo. Proposant une série de puzzles en trois dimensions qu'il faut résoudre en dissolvant le continuum espace-temps, le jeu est bercé par la voix de GlaDOS, une intelligence artificielle qui vous promet un gâteau. Comme souvent avec les machines, mieux vaut cependant rester sur ses gardes et ne pas lui faire exagérément confiance. html? xtmc Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » Dans un entretien à la BBC, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking craint que les humains, limités par une lente évolution biologique, ne puissent rivaliser avec l'intelligence artificielle. Le Monde | 03. -- 12. 2014 à 13h42 L'astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui s'exprime par l'intermédiaire d'un ordinateur en raison d'une maladie, met en garde contre le développement de l'intelligence artificielle. Dans un entretien à la BBC, le scientifique affirme que ce type de technologie pouvait évoluer rapidement et dépasser l'humanité, un scénario comparable à celui des films Terminator. LES HUMAINS, LIMITÉS « Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à l'humanité », a affirmé le professeur dans cet entretien. « Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite », a-t-il déclaré. « Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés », poursuit M. Le sommet d'Amsterdam, qui devrait attirer près de neuf cents personnes, sera consacré aux technologies dites « exponentielles », l'un des nouveaux mots à la mode dans la Silicon Valley. Neil Jacobstein, l'un des responsables de l'université, explique le concept « d'exponentialité » appliqué à l'économie : « Nous parlons de technologies comme l'intelligence artificielle, la robotique, la biologie synthétique, les nanotechnologies. Elles sont très différentes les unes des autres, mais ce qui les rapproche, c'est que leurs performances doublent tous les dix-huit à vingt-quatre mois. -- Du coup, ils ont aussi des antennes satellites, ils sont connectés au monde entier. » Imbrication de technologies Pour Neil Jacobstein, toutes ces technologies exponentielles sont étroitement imbriquées : « L'intelligence artificielle ne se résume pas à des algorithmes permettant aux machines de reconnaître des modèles ou de s'améliorer par elles-mêmes. Elle a aussi un effet levier sur les autres sciences. Ainsi, par exemple, les recherches menées par des moteurs d'intelligence artificielle sur les données génétiques brutes font progresser l'ensemble de la biologie. » Sur cette base théorique, la Singularity University a inventé le concept de « médecine exponentielle », et organise en Californie des conférences sur ce thème destinées aux professionnels. Par ailleurs, l'intelligence artificielle est déjà en train de s'installer dans la vie quotidienne : « Jusqu'à présent, les gens ont considéré leurs smartphones comme des outils. Bientôt, ces appareils vont se transformer en assistants à qui on pourra déléguer diverses tâches. -- . Neil Jacobstein n'imagine pas que les technologies exponentielles provoquent un bouleversement aussi radical, mais il entrevoit un risque majeur, déjà évoqué par Ray Kurtzweil, inventeur du concept de singularité dans cette nouvelle acception : « Certains humains s'intégreront de plus en plus aux systèmes d'intelligence artificielle, selon un mode opératoire encore inédit. Par contre, ceux qui seront exclus de ce niveau d'interconnexion avec les machines ne comprendront plus du tout le nouveau monde. Au bout des six parties, Kasparov s’est finalement incliné. Pour la première fois, le meilleur joueur du monde perdait face à une intelligence artificielle. Lire : L’espèce humaine, échec et mat Depuis, les ordinateurs sont devenus plus puissants, et les hommes ne sont plus en mesure de lutter aux échecs face aux machines. -- De la même manière, plus les participants à une même partie sont nombreux, plus la machine verra diminuer ses chances de gagner. Jeu de Go « Malgré les évolutions technologiques de ces dernières années – Kasparov s’inclinerait probablement face à votre ordinateur – l’automatisation du niveau expert de go reste l’une des plus grandes énigmes irrésolues de l’intelligence artificielle. » Cette citation est extraite d’un article paru dans le magazine américain Wired, en mai, qui expliquait pourquoi le jeu de go reste l’un des seuls où la machine est encore incapable de battre l’homme. " Couverture de "Time" sur le lancement de Calico par Google. SPÉCIALISTE DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE "Larry Page a toujours été un amateur de grands défis fous. Mais Google n'était pas forcément jusqu'ici en position de s'y attaquer. -- Page et l'autre cofondateur de Google, Sergei Brin. "Il y a des années, dans un entretien pour mon livre, ils s'amusaient déjà à imaginer que Google serait finalement un implant cérébral qui vous donnerait la réponse quand vous pensez à une question", se rappelle l'auteur d'In The Plex : How Google Thinks, Works and Shapes Si l'extension de la longévité, les interfaces hommes-machines ou l'intelligence artificielle ne sont pas les premières choses auxquelles le grand public pense quand on évoque Google, ces thèmes sont associés au transhumanisme, un courant de pensée qui vise à "transcender" l'homme en se servant des technologies. Il se trouve que Google a embauché en décembre 2012 un des ses leaders : Ray Kurzweil, un spécialiste de l'intelligence artificielle. UN NOUVEAU "MOMENT APOLLO" M. -- L'activité de M. Kurzweil pour Google se résume, elle, à aider l'intelligence artificielle à comprendre le langage. Et ses théories sur la singularité et l'uploading sont régulièrement dénoncées comme fumeuses. Désormais, il augmente nos capacités sensorielles (Google Glass, Google lens…). La quatrième étape commencera avec l’émergence d’une authentique intelligence artificielle dotée d’une conscience qui devrait écraser l’intelligence humaine dès 2045, selon Kurzweil. A cette date, l’intelligence artificielle sera, selon le dirigeant de Google, un milliard de fois plus puissante que la réunion de tous les cerveaux humains. La dernière phase aujourd’hui révélée par les dirigeants de Google sera l’interfaçage de l’intelligence artificielle avec nos cerveaux. GOOGLE, UNE NEUROPROTHÈSE En quelques décennies, Google aura transformé l’humanité : d’un moteur de recherche, il sera devenu une neuroprothèse. -- En outre, serait-il éthique de ne pas augmenter les capacités cognitives des gens peu doués ? Bill Gates lui-même est affolé par l’absence de réflexion politique sur les conséquences de la fusion de l’intelligence artificielle et de la robotique. Il estime que les automates remplaceront d’ici à 2035 la majeure partie des métiers, y compris les professions de santé. La montée en puissance des neurotechnologies inquiète au sein même de Google, qui vient de créer un comité d’éthique consacré à l’intelligence artificielle. Il devra réfléchir à des interrogations qui concernent l’humanité tout entière : faut-il mettre des limites à l’intelligence artificielle ? Comment la maîtriser ? Doit-on l’interfacer à nos cerveaux biologiques ? Dans une tribune publiée le 1^er mai dans The Independent, le physicien Stephen Hawking, le Nobel de physique Frank Wilczek, l’informaticien Stuart Russell et le physicien Max Tegmark estiment que « la réussite dans la création de l’intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire humaine ». « Malheureusement, ajoutent-ils, ce pourrait aussi être le dernier, sauf si nous apprenons comment éviter les risques » engendrés par cette création. Ils regrettent que la recherche sur ces questions soit cantonnée à quelques institutions à but non lucratif. Le fondateur de Deep Mind, récemment racheté par Google, qui est un leader de l’intelligence artificielle, affirme lui aussi que cette dernière peut menacer l’humanité dès le XXI^e siècle. A l’ère des prothèses cérébrales, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. REFRESH(900 sec): es-investissements-dans-l-intelligence-artificielle_4354857_651865. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Google renforce ses investissements dans l'intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Technologies Google renforce ses investissements dans l'intelligence artificielle Le géant américain a confirmé dimanche être sur le point d'acheter DeepMind Technologies, une start-up spécialisée dans le développement d'algorithmes d'apprentissage automatique. Le Monde | 27. -- Cette acquisition vient renforcer l'investissement de Google dans ce type de recherche, comme le montrent ses projets de développement de robots et de voitures autonomes. En 2012, le géant californien a engagé Ray Kurzweil, considéré comme un des meilleurs cerveaux en la matière, et il a annoncé en mai dernier un partenariat avec la NASA et plusieurs universités pour lancer un laboratoire d'intelligence artificielle appelé Quantum Artificial Intelligence Lab. Sur le même sujet de Google milliards d’euros Édition abonnés Contenu exclusif haleine en perspective Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle, la promesse d'un recrutement sans préjugés L'intelligence artificielle, la promesse d'un recrutement sans préjugés HireVue, une solution d'enregistrement d'entretiens vidéo, compte plus de 600 clients à travers le monde. HireVue Pour mieux identifier le candidat idéal, des solutions nourries à l'intelligence artificielle promettent de réduire les biais humains fondés sur l'âge, le genre ou le diplôme. Au risque d'en introduire de nouveaux. Des recrues plus qualifiées, issues d'horizons variés, le tout sans effort. L'intelligence artificielle promet aux recruteurs d'identifier le candidat parfait en s'affranchissant de biais humains fondés sur l'origine sociale, l'âge, le genre, le diplôme ou le nombre d'années d'expérience. Autant de critères sélectifs qui peuvent rimer avec une discrimination à l'embauche pour bon nombre de professionnels pourtant compétents. «Le marché des solutions de recrutement nourries à l'intelligence artificielle connaît une forte croissance», indique Helen Poitevin, analyste chez Gartner, un cabinet de conseil spécialisé dans les nouvelles technologies. «Il devrait représenter près de deux milliards d'euros dans le monde d'ici 2020», estime-t-elle. Le problème? «Une intelligence artificielle, même douée de capacités d'apprentissage, va fonctionner à partir des données qu'on lui fournit, et se baser sur les prérequis définis par les services de ressources humaines des entreprises qui les utilisent. Comme l'intelligence artificielle est faite par des hommes, et que les hommes ont une nature sujette aux biais, ces derniers auront tendance à se reproduire quoi qu'il arrive. » Le dynamisme en ligne de mire Pour assister les recruteurs dans leur mission, la société française EasyRecrue propose depuis fin 2013 une solution de présélection des candidats par entretien vidéo. Les postulants sont invités à réaliser eux-mêmes un enregistrement vidéo, et à filmer depuis chez eux leurs réponses à plusieurs questions prédéfinies. L'entreprise a progressivement pris le virage de l'intelligence artificielle. Grâce à une levée de fonds de 8 millions d'euros réalisée en mai, sa solution sera enrichie d'algorithmes destinés à analyser le comportement des candidats lors de l'enregistrement. -- Contacté par le Figaro, le directeur technique d'HireVue,Loren Larsen, indique que les entretiens vidéo jouent «naturellement» en faveur d'une plus grande diversité. L'ajout d'une couche d'intelligence artificielle ne ferait, selon lui,que renforcer cette tendance, en écartant les biais liés à l'âge, à l'origine et au genre pour mieux se concentrer sur la «performance» et «la conformité avec la culture d'entreprise». Fin juin, le géant de la grande consommation Unilever, l'un de ses principaux clients, a dévoilé auprès de Business Insider les résultats d'un an d'expérimentation de la solution HireVue. -- À terme, ce sera la diversité cognitive d'une entreprise, à savoir sa capacité à accueillir des candidats aux caractères différents, qui pourra être menacée. C'est pourquoi les résultats formulés par une intelligence artificielle ne doivent pas faire l'objet d'une confiance aveugle. » Si ces résultats méritent encore d'être recoupés avec d'autres éléments pour être pleinement pertinents, les solutions de recrutement nourries à l'intelligence artificielle peuvent comporter un aspect salvateur pour les grands groupes noyés sous les candidatures. «Ces logiciels sont loin d'être inintéressants pour de grandes entreprises abreuvées de milliers de CV», tempère Helen Poitevin. -- Et devra continuer à chasser les têtes dans les entreprises concurrentes qui auront eu l'intelligence "naturelle" de recruter sans obéir à un algorithme. Pour rappel, la tentative d'intelligence artificielle de Google pour participer à un forum en ligne avait conduit l'algorithme à tenir des propos homophobes, antisemites et misogynes. Tout un programme. -- Le 06/10/2017 à 02:42 Alerter Répondre Mr Spoke Qu'est-ce que l'on peut raconter comme bêtises à notre époque. L'intelligence artificielle devrait d'abord s'attaquer à des problèmes informatiques irrésolus, tels la simple gestion des accents diacritiques qui est toujours défaillantes (qui n'a vu de Le 21/09/2017 à 13:12 Alerter Répondre 2703466 (profil non modéré) J'y croirai que si ce candidat désigné n'est pas Mélenchon! ! ! Le 21/09/2017 à 13:10 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre positif23 Excellent Le 21/09/2017 à 16:00 Alerter Répondre Alain PRIVAT L'intelligence artificielle est , dans ce domaine, un miroir aux alouettes, car effectivement soumis aux biais de ceux qui auront bâti le logiciel. Cela ne remplacera jamais le cocktail unique "logique-intuition" d'un bon recruteur! -- Le 20/09/2017 à 19:12 Alerter Répondre RENE PIERRE SAMARY Un recrutement sans préjugés, c'est la fin de la discrimination positive, surtout en politique. Le 20/09/2017 à 19:07 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Bertomeu Jean-Luc Il me semble pourtant avoir lu qu'un programme d'intelligence artificielle était devenu raciste et misogyne en se basant sur le WEB Le 23/09/2017 à 06:40 Alerter Répondre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Testez vos connaissances ! 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"La créativité est le moteur de notre prospérité, pas seulement à Montréal mais dans l'ensemble du Canada", a déclaré Justin Trudeau devant les étudiants de l'université McGill. "Le domaine de l'intelligence artificielle n'en est qu'à ses débuts", a estimé le Premier ministre, mais la création du deuxième laboratoire de recherche en intelligence artificielle hors des Etats-Unis est "un vote de confiance pour le Canada". En 2015, Facebook avait annoncé l'ouverture à Paris d'un même centre de recherche en IA. -- . ) montrera que le Canada est un leader dans l'économie de l'avenir et un joueur influent du domaine de l'intelligence artificielle dans le monde", a souligné Justin Trudeau. Plus tôt cette année, le gouvernement canadien avait financé un centre de recherche à Toronto (Ontario) à hauteur de 40 millions de dollars canadiens. Au total, le budget prévoit d'investir 125 millions de dollars sur cinq ans pour encourager la recherche en intelligence artificielle à Montréal, Toronto et Edmonton. Le Figaro. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Recherche Santé v2 Santé v2 Santé v2 Santé v2 PremiumAbonnez-vous Menu o Actualité Santé o Forme et bien être o Famille o Médecine o Nutrition o Psychologie o Sexualité o Santé publique o Médicaments o Apnée du sommeil o L'encyclopédie santé o Mieux-être o Social Sexualité Quand l’intelligence artificielle reconnaît l’homosexualité sur une photo Quand l’intelligence artificielle reconnaît l’homosexualité sur une photo 163685916/vchalup - stock. adobe. -- Oh bien sûr les résultats sont loin d’être infaillibles, quoique meilleurs que des évaluateurs humains, mais le fait qu’une telle recherche ait été possible esquisse les potentialités du deep learning, ce système permettant à un ordinateur d’apprendre et d’améliorer ses performances. 35 000 photos analysées Les deux chercheurs affirment avoir voulu démontrer que: «La digitalisation croissante de nos vies et les progrès rapides de l’intelligence artificielle continuent d’éroder la confidentialité de l’orientation sexuelle et d’autres traits intimes». Ils ont donc utilisé plus de 35 000 photos issues du profil de 14 776 personnes inscrites sur un site de rencontre pour nourrir l’algorithme de reconnaissance faciale des traits féminins et masculins. -- Elle postule que l’orientation sexuelle serait en partie définie par des différences d’imprégnations hormonales pendant la vie intra-utérine. Attaqué par des associations LGBT après la publication de cette étude d’intelligence artificielle, le Pr Michal Kosinski a souligné au quotidien anglais The Guardian que l’étude venait appuyer la théorie biologique souvent défendue par les milieux LGBT. Il a aussi expliqué avoir utilisé des outils de reconnaissance faciale déjà existants pour démontrer la réalité du danger soulevé par son travail, et s’est refusé à rendre publique l’algorithme utilisé. -- . quand au progrès de l'intelligence artificielle, il serait bon de rappeler qu'elle aura bientôt 70 ans (1950) et qu'on n'a rien vu de bien utile jusque là Le 13/09/2017 à 16:09 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Vicious Le 13/09/2017 à 17:13 Alerter Répondre Bruno Lefevre 1 Oui. Les Nazis avaient aussi des référentiels images pour déterminer qui était juif et qui ne l'étaient pas. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence artificielle Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence artificielle Le patron de Facebook pense que les propos d'Elon Musk ralentissent le progrès. Drew Angerer/AFP Elon Musk a demandé aux autorités de réguler l'intelligence artificielle, craignant de la voir prendre le contrôle sur l'homme. Mark Zuckerberg juge ces déclarations «irresponsables». Une guerre de titans se profile dans la Silicon Valley. En réunion avec une association des gouverneurs américains, Elon Musk réclamait il y a quelques jours des textes de loi visant à réguler l'intelligence artificielle. Pour le fondateur de Tesla, cette technologie représente le «plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée». -- Il a rappelé que si toute technologie pouvait être utilisée pour faire du bien comme du mal, il n'était pas d'accord avec les personnes souhaitant «faire ralentir le progrès». Mark Zuckerberg, à qui l'on prête des ambitions personnelles pour les élections américaines de 2020, a également precisé que l'intelligence artificielle pourrait avoir son rôle à jouer dans la construction d'une future sécurité sociale américaine. Le milliardaire, actuellement en tournée dans différents États américains, imagine un modèle de santé intelligent fournissant de meilleurs diagnostics et de meilleurs traitements. -- His understanding of the subject is limited. — Elon Musk (@elonmusk) July 25, 2017 Le cauchemar d'Elon Musk Elon Musk exprime régulièrement ses doutes sur l'intelligence artificielle. Parfois avec quelques contradictions. Si certaines déclarations de l'inventeur laissent imaginer un futur apocalyptique où les robots prendraient le contrôle du monde, ses produits font pourtant partis de ceux les plus sophistiqués en termes d'intelligence artificielle. Le système Autopilot des véhicules Tesla permet déjà aux propriétaires de véhicules de la marque d'activer un pilotage automatique. Elon Musk ne souhaite pas interdire formellement l'intelligence artificielle, mais veut lui imposer des limites. En janvier 2015, lui et d'autres chercheurs, comme Stephen Hawking, avaient co-signé une lettre alertant sur ces risques. -- Elon Musk n'est pas le seul à s'en préoccuper. En septembre 2016, Facebook s'est allié avec Google, Microsoft, Amazon et IBM pour un «partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société». Les cinq géants du web souhaitent définir ensemble les bonnes pratiques en matière d'éthique. -- La rédaction vous conseille Mars Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Nicolas Lellouche Nicolas Lellouche Auteur - Sa biographie 5 abonnés Ses derniers articles ses clients ? Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence Artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 15 commentaires Waswak L'intelligence artificielle c'est a court terme le chomage d'ultra-masse sans création d'emploi. Le 12/09/2017 à 10:42 Alerter Répondre Antoniette Sur certains ça ne devrait pas être très difficile . Le 21/08/2017 à 12:50 Alerter Répondre JP Rafler on parle dintelligence artificielle quand l intelligence reelle est morte, helas on en est la Le 26/07/2017 à 22:35 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Etblablabla L'intelligence réelle est morte. . Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Microsoft va équiper l'HoloLens d'une puce dédiée à l'intelligence artificielle Microsoft va équiper l'HoloLens d'une puce dédiée à l'intelligence artificielle La prochaine version de l'HoloLens est prévue pour 2019. JUSTIN SULLIVAN/AFP La prochaine version du casque de réalité augmentée de Microsoft sera dotée de deux microprocesseurs, afin d'analyser les données plus rapidement et en économisant de l'énergie. -- Une puce imaginée par Microsoft La prochaine version de l'HoloLens sera dotée d'un processeur supplémentaire. Les programmes d'intelligence artificielle sont généralement exploités grâce à des services de cloud: les données sont stockées et analysées sur des serveurs à distance, puis renvoyées vers l'appareil. En équipant son casque d'un deuxième processeur, Microsoft espère que ce processus sera moins gourmand en énergie, et plus rapide. -- La puce qui équipera l'HoloLens a été entièrement imaginée par Microsoft. Le groupe informatique suit les traces de Google ou Qualcomm, qui ont déjà fabriqué des microprocesseurs dédiés à des fonctions d'intelligence artificielle. Apple pourrait aussi en équiper son prochain iPhone. L'intelligence artificielle équipe de nombreux objets connectés. Sur des smartphones ou des enceintes intelligentes, des assistants vocaux peuvent répondre aux questions des utilisateurs et effectuer des services sommaires. C'est le cas de Siri, du Google Assistant, de Cortana ou d'Alexa, le logiciel qui équipe l'enceinte Amazon Echo. Néanmoins, l'intelligence artificielle peut aussi avoir des fonctionnalités plus discrètes: elle peut par exemple aider un smartphone à préserver sa batterie plus longtemps. La rédaction vous conseille de suite Les cours des valeurs sur Figaro Bourse MICROSOFT 88,19$ +1,24% Alastair Talbot Alastair Talbot ] Journaliste - Sa biographie 1 abonné Ses derniers articles Sur le même sujet performance des ordinateurs Une faille de sécurité dans des processeurs Intel menace la performance des ordinateurs Thématique : MICROSOFT Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Testez vos connaissances ! 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Ainsi s'exprimait Elon Musk samedi dernier, lors du séminaire d'été de l'US National Governors Association à Rhode Island. -- Parfois le rapport est inversé, l'être artificiel nous renvoyant à notre inhumanité et notre indifférence postmoderne, tels les répliquants de Blade Runner ou le petit garçon robot aimant désespérément sa maman de chair et de sang dans l'AI de Spielberg: dans ce cas, les êtres fabriqués se révèlent plus empathiques qu'une humanité dévastée par la poursuite de ses buts égoïstes. Une intelligence artificielle est finalisée dans un certain but, dont elle optimisera l'atteinte avec une efficacité supérieure à la nôtre. Si la machine est dotée d'autonomie, elle peut arriver à la conclusion que le peu de fiabilité des humains est un obstacle au but pour lequel elle est programmée. -- C'est grâce à elle que ceux-ci ont pris le pas sur toutes les autres formes de vie issues de l'évolution. L'intelligence artificielle distribuée n'apporte, à ce jour, aucune solution à ce problème. À ce titre, les robots, même tueurs, ne devraient pas être plus dangereux pour l'humanité qu'un troupeau de bêtes féroces. -- . Le 21/07/2017 à 15:21 Alerter Répondre Zeuniou R66 Ils sont dèja là,je vois des robots barbus tatoués à tous les coins de rue Le 21/07/2017 à 09:02 Alerter Répondre GAGU L'intelligence artificielle : un outil notamment pour la robotisation. Une vision balancée de l'utilisation de certains robots dans le futur : _-_Utilisation_des_robots_d'assistance_physique_a_l'horizon_2030_en _France Le 21/07/2017 à 08:29 Alerter Répondre Ofunk Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle entre la description du réseau d'IA faite par l'auteur et par exemple le type d'organisation à la mode dans les services IT gérant des systèmes d'information, basé sur lTIL _Library , où chaque employé devient comme un petit objet connecté réagissant de manière précise au sein d'un processus global composé d'une multitude de sous processus s'adaptant et se perfectionnant constamment, on peut ressentir fortement ce sentiment de déshumanisation. Le 21/07/2017 à 03:08 Alerter Répondre Jo reflechi Je suis d'accord avec xyz mieux vaut alerter les gens sur leur façon de consommer et les préserver de ces arnaques en leur expliquant simplement que leur avenir et celui de leurs enfants se construira uniquement sur leur propre choix et sans influences artificielles Le 21/07/2017 à 00:41 Alerter Répondre Aeneas Je ne saurais que conseiller l'ouvrage du Professeur Jean-Gabriel Ganascia : le mythe de la singularité. C'est un ouvrage qui démontre très bien les mécanismes qui mènent à la construction du mythe (une intelligence artificielle qui dominerait le monde). Sa lecture préalable permet d'identifier ce qui relève du mythe et ce qui relève du risque. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Pour Elon Musk, l'intelligence artificielle pourrait menacer la civilisation Pour Elon Musk, l'intelligence artificielle pourrait menacer la civilisation Elon Musk ne craint pas la disparition des hommes mais de les voir «détrônés», par des machines, robots ou encore logiciels. Stringer . /REUTERS L'entrepreneur américain, qui a fondé Tesla, a alerté les politiques américains sur la nécessité de réguler l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle pourrait-elle menacer l'homme? Lors d'une réunion de l'association des gouverneurs américains organisée ce week-end, Elon Musk, le fondateur de Tesla et de Space X, a plaidé pour des mesures de sécurité face à la menace potentielle de l'intelligence artificielle. Le chef d'entreprise réclame aux États américains des textes de loi qui permettraient de la réguler. «Je n'arrête pas de sonner l'alarme, mais jusqu'à ce que les gens voient vraiment des robots tuer des personnes, ils ne sauront pas comment réagir, tellement ça leur paraît irréel», a assuré Elon Musk. «Je travaille sur des formes très avancées d'intelligence artificielle, et je pense qu'on devrait tous s'inquiéter de ses progrès. » Précautions nécessaires Elon Musk ne craint pas la disparition des hommes mais de les voir «détrônés», par des machines, robots ou encore logiciels. Selon lui, l'intelligence artificielle est désormais «le plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée». Il prédit qu'il serait déjà «trop tard» pour sauver l'humanité si l'homme ne prend pas des mesures drastiques face à cette technologie puissante. De son côté, Elon Musk travaille sur plusieurs projets qui permettraient à l'homme de contrôler l'intelligence artificielle, ou d'échapper à ses dérives. L'un de ses projets consiste en une interface homme machine, pour aider le cerveau humain à rester à niveau avec les robots. Avec l'aide d'implants cérébraux, qui seraient directement liés aux ordinateurs, les humains pourraient être en mesure d'améliorer leur fonction cérébrale, ou même, un jour, télécharger leurs pensées ou la pensée des autres. Par ailleurs, Elon Musk a déjà dit que son désir de coloniser Mars est, en partie, «un plan de secours» si l'intelligence artificielle prend le dessus sur Terre. D'autres chercheurs tels que Stephen Hawking ou Bill Gates suivent le même raisonnement que celui d'Elon Musk à propos de l'intelligence artificielle. Ils pensent que l'humanité peut bénéficier de cette forme d'intelligence, mais qu'il faudrait l'utiliser avec précautions. Selon ces trois grandes personnalités, l'intelligence artificielle peut être une innovation positive à condition qu'elle soit régulée. À VOIR AUSSI - L'Homme sur Mars en 2024? -- fr ] Journaliste - Sa biographie 1022 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet de production Mars Thématique : Elon Musk Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 367 commentaires tasvujouerçaoù La preuve que nous avons piqué l'intelligence des puces, c'est qu'elles nous grattent là où ça nous démange. Le 05/01/2018 à 23:35 Alerter Répondre JP Rafler l intelligence artificielle fait peur, car l intelligence naturelle commence serieusement a faire default Le 24/07/2017 à 09:40 Alerter Répondre Jacqueline Bodin 3 Il dit ça, mais il y contribue aussi. Le 19/07/2017 à 17:05 Alerter Répondre UE delenda est Contrairement à ce qu'affirment nombre de commentateurs ici, l'IA, que ce soit via les réseaux neuronaux ou le Deep Learning est DEJA plus efficace que l'humain pour gérer et prendre des décisions et ce, quel que soit le domaine. -- Ouais… Crédibilité mesurée. Le 18/07/2017 à 22:02 Alerter Répondre Tarek Mandhouj "Pour Elon Musk, l'intelligence artificielle pourrait menacer la civilisation". Tout dépend des valeurs qu'on portera collectivement dans la société. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco L'intelligence artificielle va doper la croissance L'intelligence artificielle devrait contribuer à hauteur de 15. 700 milliards de dollars à l'économie mondiale en 2030, soit plus que le PIB cumulé actuel de la Chine et de l'Inde, estime PwC dans une étude publiée lundi. Le produit intérieur brut (PIB) mondial augmentera de 14% d'ici 2030 grâce au développement de l'intelligence artificielle, à la fois grâce aux gains de productivité engendrés par les nouvelles technologies et à la hausse de la demande des consommateurs. C'est en Chine et en Amérique du Nord que l'intelligence artificielle devrait générer les bénéfices économiques les plus importants, PwC estimant les gains de PIB à respectivement 26% et 14,5% à l'horizon Les gains de productivité devraient d'abord être plus rapides en Amérique du Nord, mais la Chine devrait commencer à creuser l'écart avec les États-Unis dans une dizaine d'années, quand elle aura rattrapé son retard en termes de déploiement technologique et d'expertise, prédit PwC. Avec 7. 000 milliards de dollars de retombées attendues en 2030, Pékin devrait capter 45% du total mondial. En Europe et dans les pays développés d'Asie, les bénéfices économiques liés à l'intelligence artificielle ne devraient pas être négligeables: ils pourraient représenter en 2030 9,9% du PIB de l'Europe du Nord, 11,5% de celui de l'Europe du Sud et 10,4% du PIB de "l'Asie développée". Les pays en développement -en Amérique latine et en Afrique, notamment- ne devraient bénéficier que d'un surcroît de croissance de 5,6% car les taux d'adoption des technologies liées à l'intelligence artificielle devraient être beaucoup plus faibles. Ce sont les secteurs de la santé, de l'automobile et de la finance qui devraient bénéficier le plus de l'arrivée de l'intelligence artificielle, qui "permettra d'augmenter la productivité, la valeur des produits et la consommation", selon PwC. Le Figaro. -- Le 10/07/2017 à 22:19 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre dinah moukne Il faut de l'intelligence pour comprendre. Le 10/07/2017 à 22:42 Alerter Répondre HERVE HOUDARD 1 L'intelligence artificielle est une aubaine pour la qualité des produits et services. Le chômage est indépendant de l'IA. -- Une fois que l'éternité est là, elle reste. Le 10/07/2017 à 18:38 Alerter Répondre toutfoulcant C'est sûr, on ne peut pas compter sur l'intelligence de nos gouvernants pour redresser le déficit, heureusement certains ont inventé l'intelligence artificielle. . -- . Le 10/07/2017 à 18:08 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre christophe 514 oui même avant et c'est toujours le cas ils disent que les nouveaux arrivant vont payer les retraites (surtout si ils ne veulent pas travaillaient vu qu'ils sont loger ,soigner ,plus toutes les aident qu'on leur donne) Le 10/07/2017 à 20:56 Alerter Répondre Stopit L'intelligence artificielle va doper la croissance du nombre de chômeurs c'est évident. Le problème, c'est que l'intelligence artificielle ne consomme pas (enfin si : de l'électricité et quelques virus). Le 10/07/2017 à 18:06 Alerter Répondre NiBlancNiNoir Espérons que l'intelligence artificielle aidera l'homme à se libérer enfin du joug du travail, en automatisant la production de biens et services, et en permettant à chacun de disposer d'un revenu universel. Le 10/07/2017 à 18:02 Alerter Répondre rebellio Sans personnel de production, le nombre de milliardaires va augmenter, on a compris que c'est l'objectif. -- Les gens que ça va coller au chômage, ça va faire bondir la croissance ou juste creuser l'endettement des états en prestations sociales? Le 10/07/2017 à 17:56 Alerter Répondre Aeneas Si on parlait de calcul empirique au lieu d'intelligence artificielle, on serait plus précis sur la réalité technique et on éviterait les fantasmes sur l'émergence d'une intelligence comparable à celle de l'être humain. Le 10/07/2017 à 17:55 Alerter Répondre dpotop L'intelligence artificielle va doper la croissance. . Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Microsoft mentor pour l'intelligence artificielle à Station F Le géant américain Microsoft a annoncé mardi son installation à Station F, la grande pépinière de start-up qui doit ouvrir cet été à Paris, où il sera particulièrement chargé d'animer un programme sur l'intelligence artificielle. "Quand on a vu l'opportunité d'un site à Paris d'une telle envergure, pour nous, c'était une évidence, bien entendu, d'être présent", a expliqué à l'AFP Vahé Torossian, le président de Microsoft France. -- Les start-up auront accès à 900 logiciels et un "chief technical officer" (responsable technique) sera détaché sur place, tandis que 200 événements sont déjà prévus la première année. Outre ce rôle de "mentor" auprès du millier de jeunes pousses attendues à Station F, Microsoft est également chargé d'un des programmes thématiques imaginés avec ce nouvel endroit, centré sur l'intelligence artificielle. Il s'agit pour M. Torossian "de faire un catalyseur d'une communauté de start-up autour de l'intelligence artificielle, avec une ambition d'arriver à peu près à une centaine de start-up dans ce domaine", en partenariat avec l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Il y en aura cinq pour commencer, a-t-il précisé. -- Pour le groupe, "c'est un investissement humain, principalement, et d'accès à des ressources qui sont inestimables", a noté Vahé Torossian. "L'objectif pour nous, ici, c'est d'avoir un grand nombre de start-up qui puissent exploiter, utiliser, bénéficier de nos technologies pour pouvoir arriver à leurs fins et, dans le domaine de l'intelligence artificielle, c'est finalement arriver à démocratiser cette thématique qui fait peur, qu'il faut démystifier", a-t-il résumé. Une telle "démystification" ne pourra se faire, selon lui, qu'"avec des applications qui vont être vraiment opérationnelles, qui auront du sens, qui vont résoudre des problématiques que le grand public va mieux comprendre". Aller au contenu Menu Journal Recherche Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Microsoft et l'Inria accompagnent les start-up dans l'intelligence artificielle Microsoft et l'Inria accompagnent les start-up dans l'intelligence artificielle De gauche à droite: Vahé Torossian (président de Microsoft France), Roxanne Varza (directrice de Station F), Xavier Niel et Antoine Petit (P-DG de l'INRIA) Bernard LACHAUD Le géant américain et l'institut de recherche vont ouvrir un espace commun à Station F, le projet de Xavier Niel à destination des start-up, qui ouvrira cet été à Paris. Les grosses entreprises n'ont pas le monopole de l'intelligence artificielle. Elles peuvent même donner un coup de pouce aux plus petites. -- Le géant américain de l'informatique et l'organisme de recherche vont s'installer au sein de Station F, l'incubateur géant de Xavier Niel, fondateur de Free. Cet espace va héberger cinq start-up spécialisées dans l'intelligence artificielle. Microsoft et . Menu Journal Suivre Recherche Immobilier Immobilier Immobilier Menu Immobilier Menu Journal o Actualité o Prix o Fiscalité o Conseils o Luxe o Architecture o Nos séries o Rechercher un bien o Annonces immobilières o Alerte email o Taux crédit immobilier o Projets immobiliers neufs Rechercher un bien immobilier avec Explorimmo Veuillez indiquer une localisation Veuillez saisir un prix max valide Plus de critères Figaro Immobilier L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements Crédits photo : Filip Miletic/shutterstock Estimé à 19 milliards de dollars d’ici 2022, le marché de l’intelligence artificielle commence à s’intéresser au domaine de la maison. Une entreprise a conçu le premier dépanneur d’urgence virtuel. -- AI, a par exemple développé un assistant virtuel qui propose des solutions pour résoudre en urgence les pannes domestiques. Baptisée «Tom», cette intelligence artificielle prend la forme d’un «chatbot» sur le modèle des applications de messagerie comme Messenger ou Whatsapp. L’utilisateur explique par message à l’intelligence artificielle le problème auquel il est confronté. A partir de ces informations, Tom identifie précisément la panne et formule un diagnostic. -- lefigaro. fr%2Farticle%2Fl-intelligence-artificielle -a-l-assaut-de-nos-logements_7874a596-60c9-11e7-8eb8-e1cec1c7e 517 + + + L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements Estimé à 19 milliards de dollars d’ici 2022, le marché de l’intelligence artificielle commence à s’intéresser au domaine de la maison. Une entreprise a conçu le premier dépanneur d’urgence virtuel. Envoyer à : Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements Estimé à 19 milliards de dollars d’ici 2022, le marché de l’intelligence artificielle commence à s’intéresser au domaine de la maison. Une entreprise a conçu le premier dépanneur d’urgence virtuel. -- fr ( ) Oui (*) Non Envoyer Newsletter Tous les jeudis, recevez le meilleur de l’actualité immobilière. Je m’inscris Service : Retrouvez toutes les annonces immobilières avec Explorimmo La rédaction vous conseille : l’intelligence artificielle Journaliste Ses derniers articles Ces annonces peuvent vous intéresser avec Explorimmo Appartement Paris 9ème 6 photos 19/11/2015 Le Figaro Annonce parue dans le Figaro Appartement Paris 4ème 15 photos 10/11/2017 Appartement Paris 4ème 4 photos 20/12/2017 Consulter les annonces similaires Rechercher un bien Réagir à cet article Publicité 12 commentaires Avatar Fabrice Boyer 1 Entre la maison connectée et le service en-ligne de diagnostic dont il est question dans cet article, il manque une brique que vous n'êtes pas obligé d'accepter et qui est essentielle pour que de tels services extérieurs montent « à l'assaut » du domicile. La vraie maison intelligente (ou Jarvis) ne dépend pas d'un tiers et tend au contraire a son autonomie. -- . Le 24/07/2017 à 18:32 Alerter Répondre Avatar Karridon Intelligence artificielle pour toujours faire plus de profits. Sans volets électriques, des vies auraient été sauvées dans les maisons immergées lors de la tempête Xynthia en 2010. Le 24/07/2017 à 10:46 Alerter Répondre Avatar gjdass Ce n'est pas l'intelligence artificielle qui est importante ici. Ce qui retient mon attention c'est l'entrée dans nos maisons de mouchards un peu partout. -- ) des mouchards appelés "trackers" en anglais sur vos ordinateurs en permanence afin d'être capable de connaitre tout ce que vous faites sur internet. Et maintenant on nous vend l'intelligence artificielle, c'est à dire le fameux "google home" (ou Amazon Echo et autres marques concurrentes). En bref, on va mettre un micro géant au milieu de notre salon, qui contrôle tout dans la maison et qui surtout peut enregistrer tout ce qui s'y passe. -- Le 24/07/2017 à 10:03 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + Avatar Abonné atj85 Je renchéris. Il faut bien comprendre qu'un peu d'intelligence naturelle peut remplacer beaucoup d'intelligence artificielle, par exemple dans la recherche d'un artisan. Il faut aussi savoir que l'intelligence artificielle en soi n'a pas besoin d'Internet pour fonctionner, vous pouvez faire tourner de petits systèmes sur un Raspberry Pi à 50€. Et de gros sur un ordinateur de bureau équipé de cartes graphiques performantes. -- . Intelligence Artificielle ? Le 24/07/2017 à 08:05 Alerter Répondre Le Figaro Newsletter Tous les jeudis, recevez le meilleur de l'actualité immobilière Figaro Immobilier Je m'inscris Inscription enregistrée avec succès Une récente étude, dirigée par Katja Grace du Future of Humanity Institute à Oxford, n'est pas de nature à rassurer. Près 350 experts de l'intelligence artificielle (IA) ont été interrogés sur le temps qu'il faudrait, selon eux, aux machines pour maîtriser des postes et des tâches actuellement attribués à des humains. Selon leurs estimations, les intelligences artificielles pourront surpasser les humains dans certains domaines dès la prochaine décennie. -- Katja Grace et al. (Oxford / Yale) Le casse-tête de la mesure La discussion autour de «l'automatisation intelligente» (l'utilisation conjointe de machines plus performantes et de l'intelligence artificielle pour remplacer le travail humain) passionne les grands cabinets d'audit comme les instituts de recherche reconnus. Aucun n'est totalement neutre dans ce débat: certains peuvent chercher à obtenir ou maintenir des subventions pour leurs départements de recherche, d'autres à sensibiliser de nouveaux clients à un enjeu présenté tantôt comme une menace, tantôt comme une opportunité. -- Seuls 21% des 1634 scientifiques contactés ont répondu, mais les chercheurs montrent que le groupe de répondants est comparable, en termes de genres et d'origines des participants. L'étude ne précise pas si ces deux conférences, où l'on compte 84% d'hommes contre 10% de femmes, 34% de chercheurs asiatiques contre 6% du Moyen-Orient, sont représentatives de la communauté mondiale de chercheurs en intelligence artificielle. D'une étude à l'autre, on peut souvent passer d'un chiffre alarmiste à un phénomène marginal. -- Début 2017, les conclusions du rapport du Conseil d'orientation pour l'emploi allaient dans la même direction: «moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l'existence dans un contexte d'automatisation», soit une menace réelle pour 1,49 million de salariés. La rédaction vous conseille étude Elisa Braun Elisa Braun Auteur - Sa biographie 26 abonnés Ses derniers articles d'Indiens Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 376 commentaires tousmenteur je ris des prévisions scientifiques, lesquelles sont aussi efficace qu'une boule de cristal: Très petit florilège des stupidités scientifiques: lors de l'arrivée des premiers trains, des scientifiques et non des moindres prédisaient que vu la vitesse des trains les voyageurs perdraient la vue en regardant défiler le paysage car l'oeil n'était pas fait pour suivre une image à cette vitesse. 1966, le cancer était sur le point d'être vaincu! En 1970 les scientifiques disaient qu'en l'an 2000 tout le monde aurait son avion et d'autres disaient qu'il n'y aurait plus de pétrole. En 1950 dès le début de l'intelligence artificielle, les scientifiques prophétisaient déjà qu'en l'an 2000 tout serait fait par des robots intelligents et remplaceraient l'humain dans toutes les tâches! Résultat nous n'avons pas d'avions au lieu des voitures et nous aurons plutôt des vélos! -- Et pour brûler les calories, je m'en remettrais à Pepeer coach dans la salle où m'aura emmené le drone taxi automne commandé par mon Pepeer domestique. Le 14/06/2017 à 09:00 Alerter Répondre Themistoclius L'Intelligence Artificielle c'est le contraire de la Stupidité Naturelle… Le 14/06/2017 à 05:53 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Alain PRIVAT @Themistoclus: Laquelle des deux a votre faveur? Le 14/06/2017 à 10:14 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Franck163241 Et pour d'autres le Cynisme Éternel. -- mais que d'aubaines pour eux ! Le 13/06/2017 à 23:13 Alerter Répondre le dragon Il faut donc être ingénieur en intelligence artificielle Le 13/06/2017 à 22:47 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre thor001001001 A ce compte là il vaux mieux encore être chercheur. Le 15/06/2017 à 07:23 Alerter Répondre justiciersauvage Le jugement dernier James Cameron en 1984 Le 13/06/2017 à 22:25 Alerter Répondre Mr Manu Caméléon Il faudrait d'urgence doter les IA de bon sens. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Facebook rachète une start-up de l'intelligence artificielle pour rattraper son retard Facebook rachète une start-up de l'intelligence artificielle pour rattraper son retard David Marcus, le responsable de Facebook Messenger, lors de la conférence F8 de 2016. Eric Risberg/AP En rachetant la start-up californienne Ozlo, Facebook pourrait renforcer l'assistant virtuel de son application de messagerie Messenger. Facebook souhaite devenir un acteur majeur de l'intelligence artificielle et le fait savoir. Il y a quelques jours encore, son PDG Mark Zuckerberg défendait la technologie en s'opposant publiquement à Elon Musk qui s'en méfie. -- Avec Ozlo, Facebook pourrait donner un nouvel élan à M. Les efforts de la start-up dans l'interprétation des demandes devrait aider l'intelligence artificielle de Facebook à gagner en indépendance. Avec 1,2 milliard d'utilisateurs mensuels, Facebook Messenger est l'un des services de messagerie les plus populaires du marché. -- Selon Bloomberg, Facebook répondrait au Google Home ou à l'Amazon Echo en proposant une tablette pour maison, connectée à un haut-parleur. Doté d'un écran entre 13 et 15 pouces, l'appareil embarquerait une intelligence artificielle et permettrait notamment la réalisation d'appels vidéo. Facebook doit maintenant adapter l'interface de M aux commandes vocales, chose dont il est encore incapable aujourd'hui. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Microsoft veut faire entrer l'intelligence artificielle dans le quotidien Microsoft a dévoilé mercredi de nouvelles innovations technologiques visant à faire entrer l'intelligence artificielle (IA) dans le quotidien en utilisant les ressources de l'informatique dématérialisée ("Cloud"). "Nous injectons l'intelligence artificielle dans tous les produits et services que nous offrons", a souligné le vice-président de Microsoft chargé de ce domaine, Harry Shum, lors de la conférence des développeurs du groupe américain à Seattle. "Nous assemblons depuis plus de 20 ans les briques pour construire la vague actuelle d'innovations dans ce secteur", a-t-il affirmé. L'application de messagerie intelligente de Google, lancée en septembre dernier, est désormais disponible en français. Ce service dispose d'une intelligence artificielle, le «Google Assistant», capable de répondre aux questions d'un utilisateur et de lui apporter des informations nécessaires dans une conversation, selon les messages reçus et envoyés. Assistants personnels Allo se présente comme une application de messagerie pour smartphone, type WhatsApp ou Messenger, les deux services de Facebook populaires sur mobile. On l'utilise d'abord pour parler avec ses contacts. L'intelligence artificielle peut analyser ces conversations en temps réel et apporter des suggestions. Si une amie vous écrit «est-ce que tu veux manger des sushis? -- Présenté en grande pompe l'année dernière, Google Assistant avait néanmoins été critiqué par des défenseurs de la vie privée. L'intelligence artificielle a en effet besoin d'accéder aux messages de son utilisateur afin de formuler des suggestions. Une option qui va à contre-courant de la tendance au chiffrement des conversations, portée par Apple ou l'application WhatsApp. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Des chercheurs proposent d'étudier l'intelligence artificielle à l'école primaire Des chercheurs proposent d'étudier l'intelligence artificielle à l'école primaire Pepper, un robot équipé d'un logiciel d'intelligence artificielle développé par la société Aldebaran, rachetée en 2012 par le japonais Softbank. LOIC VENANCE/AFP Le gouvernement s'est vu remettre mardi le rapport «France IA», qui réfléchit au meilleur moyen de développer la recherche et l'innovation dans l'intelligence artificielle en France. L'étudier, la financer, la comprendre et l'enseigner. L'intelligence artificielle est au centre de toutes les attentions à l'occasion d'une journée organisée par le gouvernement mardi. Des chercheurs, des entrepreneurs et des représentants de différentes industries ont remis un rapport dédié au sujet. Il doit aider à structurer une future stratégie nationale en faveur du développement de l'intelligence artificielle. Recherche et start-up La cinquantaine de propositions est répartie en 17 thèmes: la recherche, la formation, le véhicule autonome, la relation-client, la finance, la souveraineté des données, etc. Un groupe de travail propose par exemple d'instaurer un enseignement «Intelligence artificielle, traitement des données et sciences numériques» de l'école primaire au lycée. Un autre plaide pour la création d'une infrastructure nationale dédiée à l'intelligence artificielle, afin de donner aux scientifiques les capacités de calcul suffisantes pour mener leurs travaux. Le rapport préconnise le développement d'une ressource nationale de données non agrégées, à disposition des universités et de leurs chercheurs. Les auteurs se sont aussi concentrés sur l'entrepreunariat autour de l'intelligence artificielle. La France compte à peu près 200 start-up œuvrant dans ce secteur, d'après les estimations du collectif «France is AI». Pour aider à leur développement, le rapport recommande la mise en place de fonds d'investissement dédiés aux entreprises de l'intelligence artificielle, délivrant des tickets d'un minimum de l'Intelligence Artificielle. Cette dernière doit être un «lieu privilégié d'échanges et de diffusion sur les avancées, potentialités, opportunités et risques liés à l'intelligence artificielle qui permettra notamment aux chercheurs, au grand public et aux industriels de mieux en appréhender ses grandes questions». Un écosystème riche Le gouvernement a déjà confirmé s'inspirer de plusieurs de ces recommandations pour des actions concrètes, en collaboration avec ses partenaires. Il promet notamment d'investir dans dix start-up françaises de l'intelligence artificielle d'ici cinq ans, au travers des organismes publics d'investissements comme Bpifrance. Le financement d'une infrastructure mutualisée pour la recherche est également prévu, mais sans calendrier précis. La réalisation de ces projets dépendra surtout des organismes partenaires de l'initiative et de la volonté prochain gouvernement, après l'élection présidentielle de mai. Le secteur de l'intelligence artificielle est déjà convoité par de nombreuses entreprises américaines et chinoises. Mais la France a aussi su se positionner: cinq sociétés étrangères, dont Facebook et Sony, y ont établi un laboratoire de recherche, attirées par des aides financières et un écosystème riche de start-up et d'universitaires spécialistes du sujet. Le gouvernement estime à 250 le nombre d'équipes de recherche dédiées à l'intelligence artificielle en France. Ce rapport a été remis au gouvernement dans le cadre de l'initiative «France IA». Cette dernier avait été lancée en janvier par Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargé du Numérique, qui a depuis quitté le gouvernement. Elle a pour but de permettre à la France de se positionner comme championne mondiale de l'intelligence artificielle. L'initative avait été saluée pour son implication à la fois du secteur public et privé. -- La rédaction vous conseille artificielle Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 32 commentaires riri19 encore du gaspillage. Le 22/03/2017 à 19:08 Alerter Répondre André_69 Ce thème rappelle le récent rapport Delvaux voté au parlement européen sur le droit relatif à la robotique. -- Pour cela, conjuguer la lumière d’une sagesse réactualisée par les acquis scientifiques – au sens large – me paraîtrait largement bénéfique. Le 22/03/2017 à 18:56 Alerter Répondre papyMougeot commençons par leur apprendre à lire correctement lire correctement c'est-a-dire lire et comprendre ce que le texte veut dire pas seulement prononcer le texte Le 22/03/2017 à 18:10 Alerter Répondre GLLOQ Je doute fort que les enseignants soient, pour leur grande majorité, capables d'instruire l'Intelligence Artificielle ! Pour cela il faudrait déjà qu'ils aient une bonne intelligence. -- Le 22/03/2017 à 18:09 Alerter Répondre Didier Broquere Apprenez d'abord aux élèves à LIRE, ECRIRE et COMPTER ! Ensuite ils pourront peut être réduire la BH (Bêtise Humaine) et utiliser l'IA;;; Le 22/03/2017 à 17:34 Alerter Répondre JeanRage93 Lorsque l'intelligence artificielle aura atteint un certain niveau,on pourra commencer à remplacer tous les enseignants par des robots ! ! -- . alors, l'intelligence artificielle en primaire sera pour les enfants du 5 ème ou du 7 ème arrondissements de Paris . . -- dans ce cas. Le 21/03/2017 à 20:36 Alerter Répondre utilisateurdelabas Intelligence artificielle, un terme sans aucune signification ni intelligence. Une machine est programmée par l'homme, selon son savoir individuel ou groupe et savoir collectif mais limité tout de même. -- Le 21/03/2017 à 18:44 Alerter Répondre lusofranc Quand les robots seront capables de monter un meuble Ik. a,alors on pourra parler d'intelligence artificielle. . -- . Le 21/03/2017 à 18:39 Alerter Répondre Themistoclius L'Intelligence Artificielle n'est rien d'autre que le contraire de la Stupidité Naturelle… Il y a donc encore énormément de chemin à faire… Le 21/03/2017 à 18:27 Alerter Répondre janno Moi j'ètudirais l'intelligence tout cour avant l'artificielle . Car ceux qui proposent cela on vraiment une intelligence limitée. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video iRobot intègre de l'intelligence artificielle à ses aspirateurs iRobot intègre de l'intelligence artificielle à ses aspirateurs Les nouveaux modèles de Roomba embarquent un système de navigation et Alexa, l'assistant à reconnaissance vocale d'Amazon. Alexa passera-t-elle l'aspirateur chez vous? -- Évolution d'Alexa L'intégration d'Alexa aux Roomba en dit long sur l'avancée de l'assistant personnel d'Amazon. Son intelligence artificielle s'est d'abord logée dans des appareils dédiés comme Echo avant de rapidement intégrer des équipements de la maison. LG a ainsi annoncé en janvier que sa nouvelle génération de réfrigérateur fonctionnerait avec Alexa. -- 82,00$ +1,33% Elsa Bembaron Elsa Bembaron ] Journaliste - Sa biographie 182 abonnés Ses derniers articles locales Sur le même sujet leur retour Thématique : IROBOT CO. Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 13 commentaires Isaodile Et bien ma fille qui a un robot aspirateur l'a appelé Firmin car il n'y a pas de raison que ce soit un prénom féminin Le 17/03/2017 à 12:41 Alerter Répondre didier bernadet Elsa, c'est quoi l'intelligence artificielle? si ce n'est que le fait d'implémenter des programmes d'exécution de taches à des robots (qui ne peuvent réfléchir irrationnellement,) on peut en conclure avec joie que les esclaves, eux, utilisés par les dominants comme de simples répétiteurs de taches, étaient particulièrement intelligents. Aller au contenu principal En live Magazine Recherche Madame Madame Madame Madame Menu En live Magazine L’intelligence artificielle va-t-elle régir nos vies ? Par Dalila Kerchouche | Le 09 mars 2017 L'intelligence artificielle Les robots aujourd’hui battent même des champions d’échecs. Illustration Paul Grelet Partager Enquête sur les fantasmes suscités par cette mutation qui est au cœur de la Journée de la femme digitale, dont Madame Figaro est partenaire. -- À force de nous assister, elle nous rend inaptes au moindre effort d’apprentissage, favorisant l’essor d’une société oisive et déresponsabilisée. Tout aussi plausibles, ces deux scénarios reflètent l’ambivalence profonde que suscite l’irruption actuelle de l’intelligence artificielle. Rarement une technologie aura inspiré autant de peurs et de désirs mêlés. -- Et la troublante Westworld, sur HBO, nous plonge dans un Far West artificiel pour milliardaires oisifs, où des humanoïdes créés pour assouvir nos plus sombres pulsions décident de se révolter. Inventer une relation homme-machine La relation homme-machine bascule dans l’ère du conversationnel « Nous ne sommes qu’aux prémices de cette révolution », explique Anna Ukhanova, chercheuse au laboratoire d’intelligence artificielle de Google à Zurich. « Elle s’appuie sur deux ruptures technologiques majeures : la puissance inédite de calcul atteinte par nos ordinateurs, qui brassent des milliards de données en quelques secondes. -- Grasset, à paraître le 22 mars 2017). À l’occasion de la Journée de la femme digitale, le 9 mars 2017, à Paris, rendez-vous de celles et ceux qui imaginent demain en mode connecté, Madame Figaro explore les six fantasmes que cristallise l’intelligence artificielle. Gagnera-t-on la course du temps ? L’intelligence artificielle : En interaction avec les machines. Illustration Paul Grelet Fini, les to do lists ! -- Gare aux notifications intempestives qu’enverront les appareils connectés, qui rivaliseront pour capter notre attention. Directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Google, Emmanuel Mogenet réfléchit à cadrer les interventions de Google Assistant : « S’il est proactif, il ne doit pas devenir casse-pieds. Mes équipes travaillent actuellement pour qu’il détecte le meilleur moment pour intervenir sans déranger. -- L’automatisation pourrait nous rendre l’humanité qui nous a été enlevée. » Tombera-t-on amoureux d’une intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle S’attacher à un lovebot. Illustration Paul Grelet « Comme dans le film Her, de Spike Jonze, où Joaquin Phoenix s’éprend de la voix de son smartphone, interprétée par Scarlett Johansson, on va s’attacher à des IA. -- » Contrôlera-t-elle notre corps ? L’intelligence artificielle Un corps surveillé. Illustration Paul Grelet C’est le rêve des hypocondriaques. -- Tags : Google, Facebook, Amazon, Apple, Uber, Tinder, Bill Gates, Michel Lévy-Provençal, Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Axelle Lemaire, Numérique, digital, travail, high-tech, smartphone, internet, Sciences, Sexo à propos de l'auteur Dalila Kerchouche Grand Reporter Ses derniers articles hiérarchie ? Macron leurs assiettes" Les ventes privées avec BazarChic Hackett London Du 07 jan 2018 au 14 jan 2018 67% de réduction Chaises Design Du 07 jan 2018 au 15 jan 2018 69% de réduction Christian Lacroix Du 07 jan 2018 au 14 jan 2018 63% de réduction Macabane Du 07 jan 2018 au 14 jan 2018 58% de réduction Alepia Du 07 jan 2018 au 11 jan 2018 69% de réduction Diamstars Du 07 jan 2018 au 11 jan 2018 70% de réduction Voir tous les produits Commentaires TontonBeber TontonBeber Le 09/03 à 20:48 l'intelligence artificielle n'existe pas Alerter Répondre Tous les commentaires À suivre dans Actu société Ces résistants de moins de 20 ans bousculent l'ordre établi Ivanka Trump pourrait se lancer dans la course à la Maison-Blanche Article suivant Ivanka Trump pourrait se lancer dans la course à la Maison-Blanche %2Fsociete%2Fl-intelligence-artificielle-comment-va-t-elle-regir-nos-vi Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Twitter s'appuie sur l'intelligence artificielle pour lutter contre le harcèlement Twitter s'appuie sur l'intelligence artificielle pour lutter contre le harcèlement JONATHAN ALCORN/AFP Le réseau social va s'aider d'outils d'apprentissage automatique pour repérer plus vite les messages allant à l'encontre de ses règles d'utilisation. Un concert d'excuses et quelques mesures concrètes. -- «Nous continuerons à être attentifs à vos retours, d'apprendre des critiques et de sortir des nouvelles fonctionnalités jusqu'à ce que tous nos utilisateurs ressentent ces changements. » Twitter va se reposer sur une nouvelle arme pour l'aider dans sa modération: l'intelligence artificielle. Repérer plus rapidement les agressions Le nouveau plan de Twitter comporte trois mesures phares. -- Parmi les critères examinés par le réseau social: si le compte est nouveau et ne suit aucune autre personne, s'il a déjà été signalé pour abus ou qu'il emploie des insultes. Accélerer le signalement L'intelligence artificielle ne va pas remplacer les modérateurs de Twitter. Elle interviendra pour accélérer le signalement de contenus. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco L'intelligence artificielle arrive dans les téléphones portables Grâce à l'intelligence artifielle, les smartphones pourront bientôt accomplir des tâches sans l'aide d'internet, voire prendre des décisions par eux-mêmes, un prélude à l'arrivée d'autres produits plus spectaculaires comme les voitures autonomes. Dans un premier temps, seuls les modèles haut de gamme seront concernés, à l'instar des téléphones présentés par le fabricant chinois Huawei au Congrès mondial du mobile, qui se tient de lundi à jeudi à Barcelone (Espagne). Mais cela représentera tout de même déjà, courant 2017, un portable sur cinq équipé de fonctions dites de "machine learning" (auto-apprentissage) contre quasiment aucun actuellement, prévoit une étude du cabinet Deloitte. "C'est un des domaines essentiels sur lesquels nous l'intelligence artificielle", explique Vincent Vantilcke, directeur marketing France pour Huawei. A Barcelone, le Coréen LG et le finlandais Nokia ont annoncé l'arrivée sur leurs téléphones de l'assistant vocal de Google, qui utilise l'intelligence artificielle pour répondre aux questions de son utilisateur. "Toutes les grandes Annette Zimmermann, directrice de recherche pour le cabinet Gartner. -- Un côté Big Brother qui "fera peut-être un peu peur au consommateur", souligne Dexter Thillien. Pour autant, "on en est pas aujourd'hui à avoir une intelligence artificielle qui sait tout faire, comme l'homme", temporise Mouloud Dey, directeur innovation chez SAS. A court terme, les téléphones progresseront surtout dans "la reconnaissance vocale, la traduction, la reconnaissances des images", et permettront de s'orienter dans des lieux sans connexion, comme des parkings, détaille Ariane Bucaille, associée chez Deloitte. -- Pour le moment, (les fabricants) sont centrés sur la recherche d'applications amusantes", afin de se distinguer des concurrents, selon Annette Zimmermann. Mais les smartphones dotés d'intelligence artificielle "seront plus chers et deviendront encore plus indispensables dans la vie des gens", estime Ariane Bucaille. Pour les géants de l'électronique, ils permettent surtout d'habituer le consommateur à l'intelligence artificielle, avant d'atteindre à moyen-long terme "d'autres types de produits" comme les voitures autonomes ou la maison connectée, analyse Dexter Thillien. Face à ces téléphones très gourmands en données pour nourrir leur "intelligence", quid de la vie privée? -- Une réglementation européenne est à l'étude pour interdire que les algorithmes prennent seuls des décisions. Reste à savoir si les fabricants iront au bout de la logique d'intelligence artificielle. Un téléphone complètement autonome ne serait pas forcément dans leur intérêt, qui est "de récupérer les données de l'utilisateur. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle de Google recompose une photo comme dans Les Experts L'intelligence artificielle de Google recompose une photo comme dans Les Experts Pour reconstituer l'image derrière le puzzle, Google fait «deviner» les images à ses logiciels. Des scientifiques ont entraîné des réseaux neuronaux à deviner les visages derrière les pixels. -- 2 Pixel Recursive Super Resolution, p. 2 Une bataille médiatique entre géants du Web Au coude-à-coude dans la course à l'intelligence artificielle, les géants du Web se livrent une bataille médiatique sans vergogne pour faire-valoir leurs découvertes. Facebook s'est positionné dans l'apprentissage en profondeur par de prestigieux recrutements. Yann Le Cun, chercheur français et professeur à l'université de New York dirige son laboratoire de recherche en intelligence artificielle depuis 2013. Depuis peu, le réseau social peut reconnaître automatiquement un type de sport dans une vidéo, parmi 487 catégories. Il exploite déjà l'intelligence artificielle pour détecter les contenus violents ou repérer une personne sur une photo, à l'instar de Twitter, qui vient plus récemment de lancer son propre outil de modération fondé sur ces techniques. Nombre de spécialistes de l'intelligence artificielle ont été rachetés par ces sociétés. Facebook a mis la main sur la start-up de reconnaissance vocale Wit. -- Plus discret, Apple a racheté trois start-up en quelques mois: Emotient, Perceptio et VocallQ. Amazon, Microsoft ou le chinois Baidu affichent leur intérêt pour l'intelligence artificielle publiquement. À visionner sur le même sujet: l'intelligence artificielle de Google bat un champion de go pour la première fois: Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Elisa Braun Elisa Braun Auteur - Sa biographie 26 abonnés Ses derniers articles d'Indiens Sur le même sujet Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet Thématique : ALPHABET A Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 70 commentaires AnonymousHuman J'ai regarde sur des sites plus sérieux. La technologie se nomme RAISR. -- Le 10/02/2017 à 18:07 Alerter Répondre Franck163241 Pour certains commentaires on se croirait revenu 15 ans en arrière dans les débats de Gérard sur Fun Radio. Le 09/02/2017 à 20:59 Alerter Répondre Ragnarokr Le Deep Learning a fait faire un bon énorme à l'intelligence artificielle. Clairement, les avancées en robotique et intelligence artificielle vont bouleverser l'humanité, nous allons devoir nous remettre en question, trouver notre place mais ce sera dans doute très positif. Qu'on le veuille ou non, nous évoluons dans ce sens. -- Le 09/02/2017 à 13:46 Alerter Répondre JIHEM9246 Quand je regarde sans lunettes à 1 m de distance les 3 photos me semblent identiques ( je suis myope à -5. 5 dioptries) Le 09/02/2017 à 10:58 Alerter Répondre Bentiens Les photos qui nous sont montrées pour illustrer la capacité de reconstruction d'une image par l'intelligence artificielle sont de toute évidence bidonnées. Quand l'information n'existe pas, à moins de l'inventer on ne peut rien faire. -- :-) Ah Gaston, j'ai toute la collection (cadeaux de Noël). Le 09/02/2017 à 11:23 Alerter Répondre Maitre Burp Dans l'expression "intelligence artificielle", il n'y a que artificiel qui est vrai. Le 09/02/2017 à 10:21 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre OLIVIER THOMAS 6 Il y en qui n'en ont pas non plus Le 09/02/2017 à 20:25 Alerter Répondre plopart "C'est simplement débile, Yann Le Cun, chercheur français et professeur à l'université de New York" Heureusement pour la France, nos réfugiés sont tous ingénieurs ou docteurs. -- Ils se servent d'un *outil*, comme un menuisier d'un ciseau à bois, et comme un menuisier aiguise sont ciseau à bois, ces programmeurs aiguisent leur ordinateurs. Le problème, c'est qu'eux touchent, dans leur travail, aux humains, pour les réduire à des objets : c'est cela "l'intelligence artificielle". Le 09/02/2017 à 10:00 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Photo73 "les réduire à des objets" bigre. -- Et c'est interessant quand il s'agit d'une part positive de nous même. Ainsi par exemple, si j'ai, ici, un certain gout du debat, ou au moins du partage de mon avis sur la chose public ou philosophique ; l'intelligence artificielle ne l'avait pas vu, moi non plus. . -- Ce n'est plus le Big Brother, c'est le Discreet Friend, partout ! Et il est en train de devenir terriblement intelligent (car pour ceux qui ricanent de l'intelligence artificielle, qu'ils m'expliquent pourquoi un savant comme Stephen Hawking la craint lui-même, l'IA ! ). Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Mattel lance une intelligence artificielle pour veiller sur les enfants Mattel lance une intelligence artificielle pour veiller sur les enfants Aristotle sera commercialisé d'ici juin 2017. Crédits : mattel CES 2017 - Le géant du jouet américain a présenté son assistant vocal à destination des chambres d'enfants. -- Tel est l'un des scénarios envisagés par le géant du jouet Mattel avec Aristotle, son dernier produit présenté au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas. À l'instar du philosophe grec et précepteur d'Alexandre le Grand dont il tire son nom, Aristotle prétend s'intéresser à tous les domaines et doit répondre à quasiment toutes les demandes de ses maîtres, grâce à pas moins de trois technologies d'intelligence artificielle, développées par Microsoft, Silk Labs et Qualcomm. Une nounou électronique multifonctions Dans la lignée des enceintes intelligentes Amazon Echo ou Google Home, Aristotle est doté d'un micro et est capable de reconnaître la voix de ses utilisateurs. -- «Nous pensons qu'il s'agit de formidables appareils», explique ainsi Robb Fujioka à USA Today, mais n'avons aucune envie d'une compétition avec eux. L'ambition principale de Mattel, du côté de l'intelligence artificielle, se situe plus du côté de l'éducation et du soin des enfants qui grandissent». Entre les premières démonstrations au CES et la commercialisation effective, prévue pour juin 2017, Aristotle doit encore peaufiner la faisabilité de ses ambitions. -- On va pouvoir supprimer l'ascendance. Le 10/01/2017 à 01:08 Alerter Répondre didier bernadet Un jouet programmé avec des sons choisis pour, cela relève de "l'intelligence artificielle"? Alors, s'il en est ainsi, ne pourrions-nous pas programmer Elisa pour qu'elle ne raconte pas de blagues? -- Vous critiquez ce que vous ne connaissez pas quoi ! Le 06/01/2017 à 14:46 Alerter Répondre Rico_ Parler d intelligence artificielle me paraît largement exagéré. Le 05/01/2017 à 15:12 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre antikiki Vous ne savez donc pas ce qu'est l'intelligence artificielle Le 06/01/2017 à 14:47 Alerter Répondre didier bernadet Rico; effectivement, mais comme on fait tout pour abaisser drastiquement le niveau général des individus, cela finira par être un peu vrai (un tout petit peu. . Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Intelligence artificielle, réalité virtuelle. . . les tendances high-tech qui marqueront 2017 Intelligence artificielle, réalité virtuelle. . -- les tendances high-tech qui marqueront 2017 Des visiteurs équipés de lunettes Gear VR au parc d'attractions de réalité virtuelle créé par Samsung au coeur de la bibliothèque François-Mitterrand. Gilles BASSIGNAC/Divergence Alors que s'ouvre le CES de Las Vegas, les développements de l'intelligence artificielle, de la voiture autonome, la réalité virtuelle ou encore des objets connectés vont animer le marché de l'électronique grand public. Le CES de Las Vegas est le rendez-vous le plus important de l'année pour l'électronique grand public. -- Les innovations doivent avoir une réelle valeur d'usage pour les consommateurs et être plus simples d'utilisation. ● Intelligence artificielle (AI) Echo Speaker, l'assistant vocal intelligent d'Amazon. Echo Speaker, l'assistant vocal intelligent d'Amazon. Mark Lennihan/AP L'intelligence artificielle et le «machine learning» (apprentissage automatique) sont deux des maîtres mots de cette édition 2017. «Nous assistons à la troisième vague de l'AI, qui va entrer dans de nombreux appareils», souligne Jean-Éric Michallet, directeur commercial du Leti, une branche du CEA Tech. -- L'AI s'invite dans tous les usages du quotidien, sans que les consommateurs en aient forcément conscience. «L'intelligence artificielle va permettre d'apporter de nouveaux services dans la maison connectée», illustre Gilles Schnepp, le PDG de Legrand. Ce développement est rendu possible par l'amélioration de la performance des commandes vocales. -- Le 03/01/2017 à 20:08 Alerter Répondre didier bernadet Comme si ce n'était pas déjà fait et quel besoin d'enfoncer le clou? Le 03/01/2017 à 16:12 Alerter Répondre PASCAL MEYER 4 Il existe une grande inquiétude autour de l'avènement de la robotique et de l'intelligence artificielle. Les commentaires presque tous négatifs en témoignent. -- . Le 03/01/2017 à 13:50 Alerter Répondre Jean Aymard de l'Islelam L'intelligence artificielle basée sur un algorithme de Random Forest permet d'identifier des transactions douteuses et des profils de fraudeurs avec plus de 90% de vrais positifs. Pourquoi le fisc n'est-il pas équipé ? -- Le 03/01/2017 à 21:33 Alerter Répondre ZOEDUBATO Chic ! Avec une diffusion de masse du virtuelle et de la réalité augmentée nous allons pouvoir nous rêver et vivre dans l'ignorance de la réalité Ces mondes virtuelles nous ferons croire à toute les promesses y compris celle venant de parti qui, à défaut, de résultats critique les autres et de ceux qui font de l'auto-satisfaction grâce à un calcul politique des données chiffrées et des films de propagande à la télé Nous serons des héros de jeux électroniques et oublierons que pour les partis idéologiques nous ne sommes, en devenir, que des unités de production et de financement d'Etat-partis qui parle beaucoup de nous mais ne nous écoutent pas Le 03/01/2017 à 11:56 Alerter Répondre BORDET YVES Intelligence artificielle, réalité virtuelle, banque populaire, la guerre c'est la paix, l'esclavage c'est la liberté, démocratie participative, vivre ensemble: c'est pas l'Australie ici, on ne marche pas la tête en bas ! Le 03/01/2017 à 11:55 Alerter Répondre Messin Ils ont l'air malins sur la photo. -- Le 03/01/2017 à 17:18 Alerter Répondre Mélanippe C'est laid. Le 03/01/2017 à 11:24 Alerter Répondre Laurent Merisier Tu sais ce qu'il a dit Einstein Quand le monde va découvrir qu'il n'est que le spectateur de l'intelligence artificielle ; le réveil sera bien réel. On ne voyage pas dans l'intelligence artificielle on est spectateur. On ne voyage pas dans le monde virtuel on est spectateur. -- Le 03/01/2017 à 11:09 Alerter Répondre Morphéus M. A défaut de vraies intelligences humaines disponibles, a quand une intelligence artificielle pour diriger la France ? Ca devrait pas être trop dur à programmer tant l'offre politique du moment est nulle, ringarde et dangereuse. -- Les fleurs artificielles ne sont pas des fleurs. L'intelligence artificielle n'est pas de l'intelligence. Un ordinateur ne fera jamais rien d'autre qu'ajouter des 0 et des 1. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Les géants du Web s'unissent pour maîtriser l'intelligence artificielle Les géants du Web s'unissent pour maîtriser l'intelligence artificielle Eric Horvitz (Microsoft), Francesca Rossi (IBM), Yann LeCun (Facebook) et Mustafa Suleyman (Google DeepMind), représentants de leurs entreprises pour le partenariat lancé mercredi. Francesca Rossi/ Facebook Le «Partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société» rassemble Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft. Au coude-à-coude dans la course à l'intelligence artificielle, cinq géants du Web ont trouvé un terrain d'entente pour réfléchir aux conséquences d'une telle technologie sur notre société. Leur partenariat, annoncé le 28 septembre, prendra la forme d'une organisation à but non lucratif. -- Des discussions seraient en cours pour que l'entreprise de Tim Cook rejoigne le partenariat, rapporte le Guardian. Une première implication des acteurs clés du secteur Le partenariat lancé par les cinq géants du Web fait suite à une série d'initiatives destinées à contrôler les avancées liées à l'intelligence artificielle. En décembre, Elon Musk avait lancé OpenAI, un centre de recherche chargé de réorienter le développement de ces nouvelles technologies «dans une direction plus à même de bénéficier à l'humanité». -- Rien ne précise en revanche si les «bonnes pratiques» définies dans le cadre du partenariat auront vocation à s'appliquer à leurs propres projets. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Elsa Trujillo Elsa Trujillo Auteur - Sa biographie 72 abonnés Ses derniers articles «Meltdown» et «Spectre» du PDG d'Intel Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 6 commentaires Stav DURAN Yann LeCun est un francais (ESIEE), mais qui travaille aux USA pour FACEBOOK pour qui il dirige les équipes d'Artificial Intelligence (AI). On notera que Yann a immédiatement commencé sa carrière aux USA en 1988. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle, nouvelle arme contre les commentaires violents sur Internet L'intelligence artificielle, nouvelle arme contre les commentaires violents sur Internet Flickr/CC/Wade Morgen Une filiale de Google a développé un programme capable de détecter automatiquement les messages violents ou le harcèlement ten ligne. Il sera d'abord testé par le New York Times. -- Le New York Times a annoncé mardi un partenariat inédit avec Jigsaw , une filiale d'Alphabet, la maison-mère de Google. Cette dernière a développé un programme d'intelligence artificielle dédié aux commentaires en ligne. Il doit aider les modérateurs du journal à repérer les commentaires similaires, selon leur violence, afin de les valider ou de les refuser en grappe. -- Il a aussi développé un programme capable de détecter les sites pro-djihadistes ou de suprématistes blancs, en les orientant depuis Google vers des pages de contre-propagande. Début septembre, Jigsaw a dévoilé dans le magazine américain Wired son nouveau projet: Conversation AI, une intelligence artificielle capable de détecter les messages violents ou de harcèlement. Cet outil doit venir aider les modérateurs de réseaux sociaux ou de sites Internet à réagir plus rapidement face aux agressions ou à la haine en ligne. -- On ne sait pas combien de personnes sont chargées de contrôler les contenus sur YouTube, Facebook ou Twitter. Certains ont désormais recours à des programmes d'intelligence artificielle pour les aider dans le contrôle des images problématiques, notamment dans la lutte contre la pédopornographie ou la propagande terroriste. Fin mai, l'un des responsables des efforts d'intelligence artificielle chez Facebook affirmait que «davantage de photos problématiques sont désormais signalées par des robots plutôt par des hommes». L'utilisation de ce genre de technologies est souvent gardée secrète: les réseaux sociaux craignent d'être taxés de dictature, où des robots seraient chargés de faire respecter leurs règles. L'intelligence artificielle est pourtant un atout pour ces entreprises, qui traitent des milliards de données par jour qui ne peuvent être toutes contrôlées par des êtres humains. Mais ce genre de technologie est beaucoup plus complexe à appliquer au texte qu'à des photos ou des vidéos: il est simple de détecter si une image montre un corps nu ou du sang, beaucoup moins de savoir si une phrase est violente ou non. -- La rédaction vous conseille américaine terrorisme Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet Thématique : ALPHABET A Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 7 commentaires Claudec Figaro Intelligence artificielle . . -- Le 22/09/2016 à 11:12 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre jacks avec un pseudo pareil, l'IA vous banni direct, mais le Figaro ne doit pas être équipé. Le 23/09/2016 à 08:45 Alerter Répondre Erween Si vous soutenez encore Sarkozy, vous avez, en effet, bien des raisons de vous tourner vers l'Intelligence artificielle, pour palier à votre déficience analytique Le 22/09/2016 à 13:50 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar michel levoye Excellent Erween ! Le 22/09/2016 à 14:16 Alerter Répondre frederic plomb Non non il ne faut pas craindre l'intelligence artificielle! Le pire est vraiment à craindre quand vos conversations téléphonique seront analysées en permanence au nom de la sécurité nationale. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Intelligence artificielle: Facebook veut aider la recherche Le groupe américain Facebook a annoncé lundi le don de serveurs à plusieurs établissements de recherche européens --dont trois français-- pour les aider dans leurs travaux sur l'intelligence artificielle, un domaine dont il a fait une priorité. Facebook avait annoncé en février qu'il donnerait 25 serveurs, équipés chacun de huit processeurs graphiques puissants et permettant des calculs très complexes, dont quatre iraient à l'Université technique de Berlin (TU). -- Des serveurs iront également à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm à Paris, ainsi qu'au laboratoire de recherche de l'université Pierre-et-Marie-Curie de Paris (Lip6). "On a reçu énormément de candidatures, des dizaines et des dizaines", et le choix s'est fait en fonction de la pertinence des projets et d'une certaine "diversité géographique", a indiqué à l'AFP Yann LeCun, qui dirige l'unité de recherche de Facebook sur l'intelligence artificielle. La prestigieuse université anglaise de Cambridge, l'Université catholique de Louvain, l'École polytechnique fédérale de Zurich, l'Université technique de Munich et l'Institut de physique et de technologie de Moscou ont également été sélectionnés. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Intel se renforce dans l'intelligence artificielle Le géant américain des puces informatiques Intel se renforce dans le domaine de l'intelligence artificielle avec le rachat annoncé mardi de la startup californienne Nervana. Les modalités financières de la transaction ne sont pas divulguées, mais certains sites spécialisés évoquent un montant allant de 350 à un peu plus de 400 millions de dollars. -- Ces derniers sont, avec les objets connectés, l'un des marchés jugés porteurs sur lesquels le groupe est en train de se repositionner en vue de réduire sa dépendance au marché en crise du PC. L'intelligence artificielle est un créneau qui intéresse actuellement beaucoup de grands acteurs du secteur technologique, que ce soit en vue d'accélérer l'analyse de grandes quantités de données --comme IBM avec son système en ligne Watson- ou pour améliorer les produits proposés à leurs utilisateurs en les rendant plus interactifs et intuitifs, à l'image des assistants virtuels tels Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft, Alexa chez Amazon ou Google Now. Lefigaro. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Les géants des technologies multiplient les rachats dans l'intelligence artificielle Les géants des technologies multiplient les rachats dans l'intelligence artificielle La technologie de DeepMind, société rachetée par Google, a notamment permis de battre le champion du monde du jeu de go en mars dernier. JUNG YEON-JE/AFP Les grandes entreprises du numérique investissent de plus en plus dans l'intelligence artificielle, notamment via le rachat de start-up. Intel et Apple viennent d'annoncer des acquisitions dans ce secteur. Google, Facebook, IBM, et maintenant Apple et Intel… Dans la course à l'intelligence artificielle, les géants des nouvelles technologies savent s'entourer. Cette année, les rachats de start-up spécialisées dans ce secteur de pointe se multiplient. -- ● Google L'une des fiertés de Google a pour nom DeepMind. Racheté en 2014 pour 625 millions de dollars, cette société londonienne utilise l'intelligence artificielle pour améliorer le système de recommandation des sites d'e-commerce. Son champ d'action s'est considérablement agrandi depuis. -- Sa technologie est déjà utilisée par de gros clients du commerce, comme La Redoute ou la Fnac. ● Facebook Avec la réalité virtuelle, l'intelligence artificielle est l'une des priorités de Facebook. Elle l'aide dans la modération des contenus, la reconnaissance d'images et de visages, à dialoguer avec ses utilisateurs. -- Elle a déjà été utilisée dans le cadre des bots sur l'application Messenger, des programmes capables de discuter avec les internautes et d'accomplir des tâches simples. ● IBM Historiquement, IBM est la première grande entreprise du numérique à avoir investi le champ de l'intelligence artificielle. Son ordinateur Deep Blue s'est illustré en 1997 après avoir vaincu le champion d'échecs Gary Kasparov. En 2011, IBM a lancé son programme d'intelligence artificielle baptisé Watson. L'un de ses secteurs d'application est la santé. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Apple rachète une start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle Apple rachète une start-up spécialisée dans l'intelligence artificielle Basée à Seattle, la start-up Turi viendra renforcer les compétences d'Apple en matière de machine learning. Cette opération lui aurait coûté 200 millions de dollars. Apple veut rattraper son retard. Le fabricant de l'iPhone a confirmé vendredi dernier avoir racheté Turi, une start-up de référence dans le domaine de l'intelligence artificielle. Plus de 200 millions de dollars auraient été dépensés lors de cette acquisition, selon le site spécialisé GeekWire, qui a dévoilé l'information. -- Concurrence d'Amazon, Microsoft et Google Mais Apple fait face à une rude concurrence en la matière. Pionnier des assistants vocaux, pour lesquels l'intelligence artificielle joue également un rôle primordial, la société s'est progressivement laissée devancer par Amazon, Microsoft ou encore Alphabet (Google). En mai dernier, Google a dévoilé un haut-parleur capable de tenir une conversation avec son utilisateur. -- «Apple est très bon pour développer des services qui déplacent des informations d'un point à un autre, comme iMessage ou iCloud», analysait Marco Arment, développeur réputé de la communauté iOS et macOS sur son blog fin mai. «Là où il pèche, c'est dans l'analyse de données et l'intelligence artificielle, au travers de services de recherche et de classification, ou de compréhension du langage naturel. » Pour améliorer les performances de Siri, l'entreprise a déjà racheté deux start-up en octobre dernier, dont VocalIQ, spécialiste de la reconnaissance vocale, et Perceptio, start-up américaine à l'origine d'une technologie permettant aux téléphones d'effectuer des calculs avancés sans stocker les données de leurs propriétaires dans le cloud. -- Apple devrait mettre à profit cette opération pour mettre définitivement le cap sur la differential privacy, comme annoncé mi-juin lors d'une keynote. Cette technologie doit être une forme d'intelligence artificielle capable de respecter la vie privée des utilisateurs, en privilégiant l'analyse de données collectives plutôt que d'identifier un individu. Tim Cook avait annoncé le déploiement de cette technologie pour cet automne. -- Le 28/08/2016 à 16:50 Alerter Répondre Erween Ils esperent plusd d'intelligence pour leurs futurs produits? Le 28/08/2016 à 15:58 Alerter Répondre mistophore C'est malgré tout l'intelligence naturelle qui fabrique l'intelligence artificielle . Le 10/08/2016 à 19:29 Alerter Répondre Phil Chose Ce n'est pas une mauvaise idée, pour remplacer Steve Jobs. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Culture Culture Culture Culture PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal Culture Livres Pourquoi l'intelligence artificielle n'a pas su écrire un Harry Potter Pourquoi l'intelligence artificielle n'a pas su écrire un Harry Potter Un fan américain des aventures de Harry Potter a voulu faire écrire le VIIIe épisode de la saga par un programme. Le résultat a été désastreux. -- Bertrand Guyard Bertrand Guyard Auteur - Sa biographie 47 abonnés Ses derniers articles son livre posthume Sur le même sujet Thématique : Joanne K. Rowling Suivre Livres s'invente sont les plus beaux» son livre posthume décès «d'un découvreur de talents» Plus d'actualités Livres Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire Red Jack Après l'intelligence artificielle, voici la bêtise artificielle. On n'arrête pas le progrès. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Start-up Google rachète une start-up française dans l'intelligence artificielle Google rachète une start-up française dans l'intelligence artificielle Moodstocks se spécialise dans la reconnaissance d'images Le groupe américain a mis la main sur Moodstocks, une société française qui développe un programme capable de reconnaître des images ou des objets sur son smartphone. La vidéo dure 16 secondes. -- En 2014, Moodstocks a racheté une autre entreprise française, Modaclic, donnant naissance à une application permettant d'acheter des vêtements vus dans un magazine en les prenant en photo. Développer l'intelligence artificielle «La France regorge de talents en ingénierie et en recherche», a commenté Vincent Simonet, responsable de la recherche et du développement chez Google France, dans un post de blog. «Nous sommes impatients de collaborer avec l'équipe de Moodstoks et de voir ce que nous pourrons développer ensemble. -- Les autres travaillent sur YouTube et sur le navigateur Chrome. Les employés de Moodstoks vont eux inaugurer un nouveau pôle consacré à l'intelligence artificielle. Google a déjà investi ce secteur au travers du rachat de l'entreprise anglaise DeepMind. -- Elle pourrait par exemple améliorer son service de comparateur de prix, en permettant à ses utilisateurs de prendre en photo un objet vu en magasin, ou son application de classement de photos. Facebook travaille lui-même sur ce genre d'intelligence artificielle, capable de reconnaître des visages, des races de chiens ou des objets. Le réseau social a ouvert un laboratoire dédié au sujet en 2015, lui aussi situé à Paris. -- Le 06/07/2016 à 18:59 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Didier44 Rien à rajouter, tout est dit. Le 06/07/2016 à 19:35 Alerter Répondre jeapec Dans l'Intelligence artificielle ? Une équipe de foot ? Nikita Gonin/ninog - Fotolia Les longues années d'études médicales pourraient se révéler inutiles face aux progrès rapides de l'informatique, estiment certains professionnels de santé. «Les médecins sont un peu circonspects face à l'approche des géants de l'Internet comme Google qui semblent chercher à les court-circuiter, pour soigner les gens avec des approches disruptives et par des techniques d'intelligence artificielle», témoigne un médecin. Les longues années d'études médicales vont-elles se révéler inutiles face aux progrès rapides de l'informatique? -- » «De tels propos quelque peu inquiétants, de même que l'intitulé du livre du Pr Guy Vallancien, La médecine sans médecin? , ne font rien pour aider les médecins à voir d'un bon œil l'intérêt des logiciels d'aide à la décision», analyse le Dr Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l'ordre des médecins, qui travaille sur un livre blanc sur la médecine, les banques de données et l'intelligence artificielle. «L'intelligence artificielle ne cherche pas à remplacer l'expertise clinique d'un médecin, rassure Philippe Cinquin, médecin et mathématicien, directeur d'une unité de recherche sur les applications de l'informatique à la médecine à Grenoble (CNRS Université Joseph Fourier). On n'en est pas là, même si on a pu penser un moment dans les années 1980 que les systèmes experts allaient être capables de faire des diagnostics et de proposer des traitements tout seuls. -- «Les systèmes d'aide à la décision que nous avons vendus à cinq CHU en France servent tous les jours à des internes qui veulent savoir, une fois le diagnostic posé, quelle est la meilleure stratégie thérapeutique pour leur patient», explique le Dr Thierry Mitouard, conseiller médical chez Maincare Solutions. Ce type de logiciel toutefois ne fait pas appel à l'intelligence artificielle. Il s'appuie sur des bases de données des recommandations de «bonnes pratiques» établies par des spécialistes et des organismes comme la Haute Autorité de santé (HAS) en France. -- «La question n'est pas de savoir si l'informatique va remplacer les médecins, mais de voir comment cela peut aider à améliorer la qualité de leurs actes», assure le spécialiste grenoblois. LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE: L'intelligence artificielle, nouvelle frontière de la santé Voyage dans le monde des robots Servitude et grandeur d'un médecin de campagne Cyrille Vanlerberghe Cyrille Vanlerberghe ] Journaliste - Sa biographie 103 abonnés Ses derniers articles En savoir plus Télémédecine : Généralités Télémédecine : Généralités Définitions autour de la télésanté Toutes les fiches santé Sur le même sujet contre le choc septique potentielles infections» addictif très fort Thématique : Médecine Suivre Santé publique ados, l'e-cigarette fait le lit du tabagisme autres ? Plus d'actualités Santé publique Réagir à cet article 50 commentaires biton2 Ça c'est un article financé par l'association des truites et des lièvres réunis, en effet il ne faudra pas s'attendre, demain, qu'un ordinateur délivre les huit jours d'arrêt de travail de rigueur pour les ouvertures de pêche et de chasse comme savent le faire les toubibs après leurs longues années d'études. -- Les outils de l'informatique, en imagerie en particulier, ont révolutionné l'aide au diagnostic, mais ils ne servent en rien pour soigner une PERSONNE. Jusqu’à preuve du contraire, les médecins ne soignent pas des maladies, mais des PERSONNES, et cela, aucune forme d'intelligence artificielle ne peut y prétendre ! Le 06/07/2016 à 17:32 Alerter Répondre DédéMartinique Un homme bien portant est un malade qui s'ignore. -- Il y va de l'avenir de nos étudiants. Le 06/07/2016 à 11:02 Alerter Répondre Navroche Pour avoir été des deux côtés de la barricade je dois réaffirmer que l'intelligence artificielle ne peut être qu'un outil, comme on l'a vu ailleurs. En premier lieu cela nécessite d'abord le difficile exercice d'extraire la logique du raisonnement métier ce qui permet de découvrir les façons de raisonner et de les confronter. Si 29% des dirigeants ont aujourd'hui une stratégie en ce sens, ils devraient être deux fois plus nombreux d'ici à deux ans, selon l'étude réalisée par le cabinet de conseil KPMG qui a interrogé 400 dirigeants de la grande consommation issus de 27 pays (dont la France). L'utilisation d'outils d'analyse prédictive et de l'intelligence artificielle devrait également doubler d'ici à 2018, selon KPMG. Le big data, qui est utilisé depuis plusieurs années par des secteurs aussi divers que l'aérospatial, les assurances ou la Formule 1, fait référence à l'explosion du volume des données dans l'entreprise et des nouveaux moyens technologiques qui existent pour les traiter. -- La marque l'utilise pour diffuser ses messages marketing aux consommateurs qui scannent l'étiquette avec leur smartphone. Surtout, elle dispose ainsi d'un outil précieux pour collecter des données liées aux comportements de ses clients à des fins Le fabricant californien de vêtements The North Face a, lui, eu recours à Watson, l'outil d'intelligence artificielle d'IBM afin d'améliorer l'expérience d'achat sur son e-shop. Depuis le mois d'avril, il permet aux consommateurs de poser leurs questions «en direct» et d'obtenir des réponses qui leur permettent d'affiner leur choix parmi plusieurs centaines de références de vêtements disponibles. -- . Intelligence artificielle. . . Celle qui va aneantir les libertées Le 02/07/2016 à 00:16 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Efficacité Pas besoin d'intelligence artificielle pour anéantir les libertés. Y a-t-il un Big-Data en Corée du Nord ? Le 02/07/2016 à 16:43 Alerter Répondre Vala Vala l'intelligence artificielle n'existe que parce qu'il y a défaut de l'intelligence réelle (alleeeez les bleeeeeeeeuuuu. . Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle, une nouvelle révolution INTERVIEW VIDÉO - Invité du «Grand témoin-Le Figaro» Yann LeCun, directeur de la recherche en intelligence artificielle de Facebook, livre son analyse sur les enjeux et les perspectives de cette technologie qui va changer notre vie. Avec l'augmentation de la puissance informatique et les très lourds investissements engagés par Microsoft, IBM, Apple, Google, Facebook et de nombreux acteurs publics, le développement de l'intelligence artificielle s'accélère. Cette technologie est cruciale, que ce soit pour la voiture autonome, le développement de l'industrie 4. 0 ou les assistants personnels. Yann LeCun, directeur de la recherche en intelligence artificielle de Facebook, livre son analyse sur les enjeux et les perspectives de cette technologie qui va changer notre vie. LE FIGARO. - Vous êtes l'un des pères de l'Intelligence artificielle, objet de nombreux fantasmes. Pouvez-vous nous en donner une définition? Yann LECUN. - L'intelligence artificielle, c'est la capacité des machines à reproduire des fonctions que l'on attribue normalement aux animaux et humains. Mais les frontières sont très mouvantes. -- De son côté, Google a des problèmes de recherche d'information et teste la reconnaissance vocale pour la recherche. Ce n'est donc pas étonnant que ces deux groupes s'intéressent à l'intelligence artificielle. Quand on parle à son téléphone, c'est de l'intelligence artificielle, plus particulièrement cela fait appel à une technologie dite de l'apprentissage profond ou deep learning, basée sur les réseaux neuronaux. Depuis trois ans, tous les systèmes de reconnaissance vocale déployés par Apple, Google, Facebook ou Microsoft utilisent ces méthodes. Peut-on imaginer que cette intelligence artificielle échappe un jour à tout contrôle? Non, c'est très improbable. -- . ) Retrouvez l'intégralité de cette interview dans Le Figaro à paraître samedi 18 juin, et dès à présent sur le Web, les mobiles et les tablettes pour les abonnés Figaro Premium » «L'intelligence artificielle a connu des succès et des échecs» Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Benjamin Ferran Benjamin Ferran Jacques-Olivier Martin Jacques-Olivier Martin Enguérand Renault Enguérand Renault Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 13 commentaires Louis Sergent Une vidéo qui résume avec simplicité les avancées de l'I. A. -- J'invite les internautes à écouter cette vidéo ! Le 18/06/2016 à 08:58 Alerter Répondre Bernard LAMIRAL L'intelligence artificielle? Je croyais que Nabila avait déposé le concept. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Culture Culture Culture Culture PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal sorties dans l'espace Culture Musique La première mélodie créée par une intelligence artificielle est. . -- il a tout d'une œuvre révolutionnaire. Réalisé à partir de quatre notes au piano, le morceau qui dure 1 minute et 21 secondes est le premier titre jamais composé par une intelligence artificielle. C'est une petite mélodie pour l'homme, mais un grand aria pour le moteur de recherche de la Silicon Valley. -- », interrogent l'équipe de chercheurs qui planchent depuis de nombreux mois sur Magenta. Lancé via le logiciel TensoFlow, un programme d'intelligence artificielle musical lancé en 2015, le morceau de musique récemment dévoilé par Google semble déjà être en bonne voie pour répondre à la question des spécialistes. Si l'on reste néanmoins très loin des solos endiablés de Jimmi Hendrix ou des partitions harmonieuses de Mozart, le procédé mélodique (à qui l'on a dû rajouter quelques percussions afin de le rendre plus sympathique) existe désormais. Pour le pionnier de l'intelligence artificielle, la production d'un véritable morceau de musique, n'est qu'une question de temps. Le prototype dévoilé sur la Toile n'étant qu'un subtil avant-goût de ce que nous réservera à l'avenir les aficionados de Raymond Kurzweil, le pape de la futurologie qui a converti l'Amérique à la «science de la métaphysique». -- . La rédaction vous conseille contact des humains le droit des robots Alice Develey Alice Develey Auteur - Sa biographie 53 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre Musique grimper sur elle Céline Dion : en plein concert à Las Vegas, une fan tente de grimper sur elle signe du rock chanson Plus d'actualités Musique Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 9 commentaires Hexatracks Hexachords a développé une intelligence artificielle capable de composer instantanément et de manière autonome de la musique originale. Des premiers exemples sont disponibles sur hexatracks. -- Bravo l'IA et rendez-vous dans 10 ans! Le 03/06/2016 à 16:20 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Un gars qui commente Même jour même heure même port (usb) Le 04/06/2016 à 11:10 Alerter Répondre Tango Charlie Les chansons de Christina and the Queen ont donc été créées par une intelligence artificielle . . Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Ce morceau de musique a été composé par une intelligence artificielle Ce morceau de musique a été composé par une intelligence artificielle Peter Pham / Flickr L'équipe de Google chargée de développer la créativité des ordinateurs dévoile un morceau de 90 secondes composé par l'intelligence artificielle. Le virtuose a pour nom Magenta. Annoncé il y a deux semaines en marge d'un festival de technologie, le projet Magenta, qui vise à développer la créativité de l'intelligence artificielle, vient de produire son premier morceau de musique (écoutable en suivant ce lien). Cette mélodie de 90 secondes a été réalisée sur quatre pianos sans intervention humaine. -- . Il y a des algorithmes de génération aléatoire de musique qui font bien mieux sans même recourir à l'intelligence artificielle. Le 03/06/2016 à 15:06 Alerter Répondre Fred Winski Nul Le 03/06/2016 à 13:17 Alerter Répondre serial bien mieux que ce que peux faire des "artistes" honteusement médiatisés actuellement. Le morceau «révolutionnaire» annoncé par Google, n'a pas eu lieu. Alors que le moteur de recherche américain a fièrement annoncé mercredi la mise en ligne des premières notes jamais composées par une intelligence artificielle, des voix dissonantes se sont élevées pour critiquer cette prétendue «révolution. » Réalisé à partir de quatre notes au piano, le morceau qui dure 1 minute et 21 secondes ne serait en réalité qu'un banal assemblage de notes musicales (qui plus est mal accordées) d'un logiciel, existant déjà sous d'autres noms sur la toile. -- Un projet «dangereux», qu'a analysé pour Le Figaro, le spécialiste des logiciels musicaux et des sciences de l'informatique. LE FIGARO - Que penser de cette première chanson réalisée par une intelligence artificielle? Daniel ICHBIAH - Ce n'est vraiment pas la 9e symphonie de Beethoven! -- Ce qu'ils ont fait est loin d'être nouveau, il existe déjà des logiciels pour ça. L'intelligence artificielle n'est donc pas près de dépasser l'homme. . -- Pourquoi pensent-ils le contraire? Google a une sorte d'adoration et/ ou de fascination pour l'intelligence artificielle. Surtout depuis que Ray Kurzweil a rejoint les bureaux du géant américain. -- L'homme est le patron. Finalement, ce qui m'inquiète dans cette intelligence artificielle, c'est la déresponsabilisation de l'homme qu'elle entraîne et par conséquent la déification de la machine. Ça, c'est vraiment dangereux. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Google veut faire de l'art avec l'intelligence artificielle Google veut faire de l'art avec l'intelligence artificielle Exemples d'images générées par la «machine à rêves» de Google. DeepDream / Google Google va lancer un programme de recherche visant à développer la créativité des ordinateurs. Objectif: concevoir des œuvres d'art au moyen de l'intelligence artificielle. Pour Google, les ordinateurs sont des artistes comme les autres. Et pour le prouver, le géant du numérique lancera dès le mois prochain un projet baptisé Magenta, destiné à développer la créativité des ordinateurs. Google souhaite utiliser l'intelligence artificielle pour créer des œuvres d'art, des vidéos et de la musique. L'annonce, relayée par le site Popular Science, a été faite lors du Moogfest, un festival de musique et de technologie qui s'est tenu la semaine dernière aux États-Unis. Le projet s'appuiera sur TensorFlow, un programme d'intelligence artificielle fondé sur l'apprentissage profond (deep learning) et mis à disposition du public depuis fin 2015. Douglas Eck, l'un des chercheurs qui participera au projet Magenta, dit vouloir s'inspirer de Google Deep Dream, logiciel de reconnaissance d'images dévoilé en juin dernier. -- Peut-être qu'il n'avait jamais vu d'haltères sans bras pour les tenir. » À l'origine de Deep Dream, Google Brain, le centre de recherche en intelligence artificielle de Google, souhaite donc désormais mettre cette technologie au service de la création artistique, et plus seulement de l'informatique. La rédaction vous conseille champion du monde de go Jean-Marc De Jaeger Jean-Marc De Jaeger ] Journaliste - Sa biographie 28 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 11 commentaires serial bien mieux que ce que peux faire des "artistes" honteusement médiatisés actuellement. -- Le 25/05/2016 à 10:07 Alerter Répondre Perthuis Un ordinateur est peut-être susceptible de réaliser « une oeuvre d’art moderne », mais il est peu probable qu’il soit à même de réaliser un équivalent au Baldassare Castiglione de Raphaël (Raffaello Sanzio) Le 24/05/2016 à 11:53 Alerter Répondre Guy Bonhoure Les tableaux que vous présentez en début d'article ressemblent étrangement à des tableaux réalisés en hôpitaux psychiatriques par des schizophrènes profonds. Je pense que le terme" intelligence artificielle" devrait être changé par "Instinct numérique". ce serait plus exact. Le 24/05/2016 à 09:41 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre 3012171 (profil non modéré) Intelligence artificielle fait référence à une catégorie d'algorithme dont le principe est de simuler le fonctionnement d'un cerveau biologique. Avec Google, les journalistes ont de la chance car c'est ce type d'algorithme qu'ils utilisent pour ces projets. Mais souvent ils font l'erreur d'appeler intelligence artificielle tous les algorithmes statistiques. Le 25/05/2016 à 09:57 Alerter Répondre Vala Vala donnez à google la capacité de créer et il vous créera. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Sony investit dans une société américaine d'intelligence artificielle Le géant japonais de l'électronique grand public Sony a annoncé mercredi un investissement dans une entreprise américaine, Cogitai, spécialiste de l'intelligence artificielle. Le montant en jeu n'a pas été divulgué. Cogitai est une petite entreprise qui vient tout juste d'être fondée par trois chercheurs experts de l'apprentissage continu ou encore de la faculté des systèmes à développer une curiosité et une motivation pour aller plus loin. Leur but est de développer des technologies d'intelligence artificielle (AI) qui permettent aux machines d'apprendre sans cesse via l'interaction avec le monde réel. L'intelligence artificielle est un thème à la mode et un ensemble de technologies qui évoluent fortement ces dernières années, passant de la programmation informatique avancée à des modes d'apprentissage par la machine elle-même confrontée à des situations complexes. On arrive aujourd'hui à développer des techniques dites d'apprentissage en profondeur où la machine est capable de remarquer de fines subtilités dans les données et de faire des distinctions dignes de facultés humaines. L'une des plus récentes démonstrations des performances de l'intelligence artificielle a été le succès d'AlphaGo, un système de jeu de Go créé par DeepMind, une filiale de Google. LIRE AUSSI : » Le jeu vidéo, moteur de croissance pour Sony Les cours des valeurs sur Figaro Bourse SONY CO. 47,40CHF +4,41% Lefigaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire Stav DURAN L'Intelligence Artificielle est un nouveau TSUNAMI pour lequel la FRANCE est bien mal preparee. . On ne peut - a la fois - avoir autant d'etatisation, conformisme/lenteur, rigigites ET en plus etre capables de voir eclore des start ups d'AI (Artificial Intelligence) ET surtout avoir des grands groupes et des administrations acceptant de se remettre en cause en s'adaptant en structures, modes de travail et "business plans". . Pourtant, les pays les plus robotisés, comme l'Allemagne ou le Japon, sont au plein emploi. En quelques années, l'intelligence artificielle a fait des progrès spectaculaires. Au point qu'en mars, un robot a battu l'homme au jeu de go, considéré comme particulièrement complexe. -- Un résultat fondé sur un constat: la robotisation ne concerne plus seulement les tâches répétitives, très présentes dans l'industrie, mais gagne le secteur des services. Dans la presse, l'intelligence artificielle réalise des traductions ou écrit des articles - ceux des soirées électorales au Monde par exemple. Ailleurs, des algorithmes peuvent rédiger des actes juridiques simples. -- t-seul. html :)) Le 06/05/2016 à 10:19 Alerter Répondre Michel Xima 1 Ce n'est pas l'intelligence artificielle qui est dangereuse, mais plutôt la répartition des richesses produites entre les humains, que les robots remplacent souvent fort bien, comme dans les chaînes de fabrication automobile. Le 05/05/2016 à 11:10 Alerter Répondre Le-Renard Au moins ils nous dirons pas à longueur de journée: désolé ! -- et pas n'importe laquelle : avoir envie de consommer les produits qu'il fabrique. Le 04/05/2016 à 13:42 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Lotus noir Si un jour l'intelligence artificielle voit le jour, ce ne sera plus cas. . Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle fait un tabac au Collège de France L'intelligence artificielle fait un tabac au Collège de France Yann LeCun, chercheur et patron du laboratoire d'intelligence artificielle de Facebook, enseigne au sein de la chaire Informatique et Sciences numériques du Collège de France. Jeudi 4 février en fin d'après midi, pour sa leçon inaugurale au Collège de France, Yann LeCun, a déplacé les foules dans les locaux de la vénérable institution. Le thème de son cours: les enjeux de la recherche en intelligence artificielle, sujet le plus chaud actuellement dans le monde des technologies. Tout le monde s'extasie quand une machine mise au point par DeepMind bat un champion du jeu de Go. Microsoft, Google, IBM ou encore Facebook ne jurent plus que par l'intelligence artificielle, censée permettre aux voitures de rouler toutes seules, aux machines de reconnaître n'importe quel objet sur une vidéo ou aux smartphones de faire de la traduction simultanée en plusieurs langues. D'ailleurs, Yann LeCun a été recruté par Facebook pour diriger son laboratoire de recherche en intelligence artificielle (FAIR). Un Français chargé de dessiner une part importante de l'avenir du premier réseau social du monde! Le chercheur s'est penché sur le sujet de l'intelligence artificielle dès la fin des années 80, quand il était en postdoc à l'Université de Toronto. En 1988 et 1989, Yann LeCun et Geoffrey Hinton inventent le réseau convolutif, une architecture de connexion inspirée de celle du cortex visuel des mammifères. -- Ce qui n'empêchait pas les trois compères Yann LeCun (chercheur à l'université de new York), Geoffray Hinton (à l'Université de Toronto) et Yoshua Bengio (à l'université de Montréal) de maintenir leurs recherches dans ce domaine. Il a fallu attendre 2011 avec l'apparition et la généralisation des processeurs GPU (graphical processing units), ces cartes graphiques disponibles pour moins de 1000 dollars, pour relancer l'intérêt pour l'intelligence artificielle. Microsoft, IBM et Google se sont lancés alors dans la voie des calculs de réseaux neuronaux. Les géants du numérique ont très vite compris l'intérêt de l'Intelligence artificielle. Ce concept est brusquement sorti du domaine de la science-fiction pour entrer dans celui des produits grand public. -- Il faudra des décennies avant qu'une machine puisse devenir intelligente. » Même si l'on est encore qu'à l'aube de l'intelligence artificielle, des questions angoissent déjà le public. Et si les machines détrônaient l'homme et conduisaient à l'élimination de l'Humanité? -- Il y a certes beaucoup de mauvais côté chez des humains, mais l'Humanité a également démontré son incroyable instinct de progrès et surtout son indéfectible instinct de survie. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Enguérand Renault Enguérand Renault ] Journaliste - Sa biographie 88 abonnés Ses derniers articles l'audiovisuel public Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 11 commentaires 2595651 (profil non modéré) Je cite : "Chercheur et patron du laboratoire d'intelligence artificielle de Facebook". L'accès à l'enseignement public de salariés de cette boîte de voleurs et d'espions industriels qu'est FB devrait être purement et simplement interdit. -- . Le 09/02/2016 à 12:02 Alerter Répondre Renaud name L'intelligence artificielle fait un tabac? Et il y en a pour croire que le tabac n'est pas toxique? Il y a déjà bien trop d'intelligence calculatrice dans ce monde, pas la peine d'en rajouter une couche artificielle. Le 09/02/2016 à 04:45 Alerter Répondre walkuren L'intelligence artificielle n'existe pas. Il n'y a que de la technologie. Le 08/02/2016 à 12:10 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks La technologie n'a jamais été incompatible avec l'intelligence. Le 10/02/2016 à 05:03 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Renaud name Plus qu'incompatible, "intelligence artificielle" est un oxymore et si l'on y croit il ne reste que l'artifice et pas d'intelligence. Le 15/02/2016 à 08:38 Alerter Répondre Louis Sergent Remarques : - Les chercheurs veulent mieux comprendre le fonctionnement de l'homme, pour développer des machines intelligentes. -- On peut le transposer en principe de stabilité sur le reste de l'observable. Le 06/02/2016 à 21:01 Alerter Répondre Stav DURAN Le nombre de chercheurs europeens et de start ups europeennes qui sont a la pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle est impressionnant. . Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Intelligence artificielle et assistant virtuel, le futur de l'informatique pour Microsoft Intelligence artificielle et assistant virtuel, le futur de l'informatique pour Microsoft Satya Nadella, président de Microsoft, durant la conférence Build de 2016 (Photo AP/Eric Risberg). Eric Risberg/AP EN BREF Microsoft. virtuel. Pour Satya Nadella, l'avenir est dans l'intelligence artificielle. «C'est un concept simple, mais qui peut avoir un impact puissant», a-t-il affirmé lors de Build, sa conférence annuelle consacrée à Windows, qui se tenait mercredi. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Tay, l'intelligence artificielle de Microsoft devenue raciste au contact des humains Tay, l'intelligence artificielle de Microsoft devenue raciste au contact des humains Un programme développé par Microsoft pour s'exprimer comme une adolescente a été détourné par les internautes, forçant sa suspension. Tout avait pourtant bien commencé. Mercredi matin, Microsoft a lancé son dernier projet en matière d'intelligence artificielle: Tay, un robot censé s'exprimer comme une jeune fille de 19 ans. «Je suis une meuf de l'Internet qui ne tient jamais en place! -- En cause: le nombre inquiétant de tweets racistes ou misogynes publiés par le robot. Tay fonctionne grâce à un programme d'intelligence artificielle, en partie nourrie par des données fournies par Microsoft, comme des bouts de dialogue écrits par des comédiens. Néanmoins, Tay apprend surtout en discutant avec d'autres internautes. -- » Des internautes fréquentant le forum américain 4chan, temple de l'humour douteux en ligne, se sont amusés à tester les limites du robot, justement en lui envoyant des propos racistes ou sexistes. cu soon humans need sleep now so many conversations today thx — TayTweets (@TayandYou) 24 mars 2016 Le projet de Microsoft n'est que le dernier exemple des nombreuses expérimentations menées dans le domaine de l'intelligence artificielle. Là où certains programmes sont entraînés à copier des activités simples, comme jouer aux échecs ou reconnaître des photos, Tay apprend à s'exprimer comme une jeune fille. L'expérience est donc d'autant plus troublante. Elle témoigne aussi des problèmes posés par le développement d'une intelligence artificielle. Certains internautes ont ainsi jugé que Tay aurait du être développée avec une liste de mots à bannir. -- com/xuGi1u9S1A — Gerry (@geraldmellor) 24 mars 2016 Si Tay est passée de «robot qui adore les humains» à une nazie en moins de 24 heures, je ne suis absolument pas inquiet pour l'avenir des intelligences artificielles! La rédaction vous conseille l'intelligence artificielle Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet performance des ordinateurs Une faille de sécurité dans des processeurs Intel menace la performance des ordinateurs Thématique : MICROSOFT Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 35 commentaires atklg Je trouve qu'il marche pas trop mal. -- Le 26/03/2016 à 05:50 Alerter Répondre wilfrid chaperon Que du bruit pour pas grand chose: tay n a fait que repeter ce que des plaisantins lui ont dit. Qu on ne parle donc pas d intelligence artificielle, Tay n est rien d autre qu un perroquet augmente. Le 25/03/2016 à 16:15 Alerter Répondre stefann Non mais faut voir le bon coté des choses, Tay reviendra surement mais avec des algorithmes plus efficients, capable de faire la différence entre ce qui est bon à tweeter ou pas. Cette experience permettra surement de perfectionner le programme, je suis excité de voir ce que ca pourrait donner. Les avancées de l'IA ces dernieres années sont absolument remarquables Le 25/03/2016 à 15:40 Alerter Répondre varenyky Et dans la même veine il faudra vérifier que les constructeurs d'avion qui veulent remplacer les pilotes par des robots, empêche l'intelligence artificielle de devenir suicidaires. Le 25/03/2016 à 14:13 Alerter Répondre LauMal On ne va pas bouder son plaisir. Le 25/03/2016 à 12:02 Alerter Répondre Ben_Voyons :)) Excellent. L'intelligence artificielle était prévue pour compenser la bêtise humaine. Raté. -- Renseignez-vous! Le 25/03/2016 à 11:26 Alerter Répondre Des Bois Par contre à lire les commentaires, il semble évident que si l'intelligence artificielle est encore loin d'être aboutie, l'intelligence naturelle ne soit pas universelle. Le 25/03/2016 à 07:39 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Paperbag Complètement, à la lecture des tweets de Tay on peut constater qu'elle paraît déjà plus intelligente qu'une bonne partie de la population terrestre. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Microsoft utilise le jeu vidéo Minecraft pour faire progresser l'intelligence artificielle Microsoft utilise le jeu vidéo Minecraft pour faire progresser l'intelligence artificielle Un exemple de construction sur Minecraft (Flickr/CC/Mike Prosser) Le célèbre jeu vidéo fondé sur la construction et la survie est désormais utilisé par des chercheurs du géant américain de l'informatique. Sur Minecraft, on peut faire bien plus que construire des édifices étranges ou courir après les monstres. Le célèbre jeu en ligne au design en pixels peut aussi faire avancer la recherche dans l'intelligence artificielle. Microsoft, qui a racheté le jeu en 2014 pour 2,5 milliards de dollars, vient de dévoiler un nouveau projet inédit. Une dizaine de chercheurs utilisent désormais Minecraft afin de créer des programmes d'intelligence artificielle et de les tester dans différents univers. Ce projet sera proposé sous licence libre (gratuitement et accessible à tous) à partir de cet été. -- «On peut y survivre, s'y battre, y apprendre des choses, y jouer à des jeux. C'est génial pour l'intelligence artificielle, car cela nous permet de créer des jeux qui dépassent nos capacités actuelles. » Il est fréquent d'utiliser un jeu pour entraîner une intelligence artificielle. Néanmoins, il s'agit généralement d'apprendre au programme à développer un esprit de stratégie. -- «Minecraft permet aux joueurs de prendre des décisions très complexes avec des conséquences, et d'y ajouter de plus en plus de difficultés au fur et à mesure que le personnage s'améliore», précise Microsoft. «Il permet aussi aux joueurs de travailler ensemble, ce qui nous aide à comprendre comment une intelligence artificielle et des humains pourraient collaborer à l'avenir. » La rédaction vous conseille milliards de dollars Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Première victoire de l'intelligence artificielle de Google sur le champion du monde de go VIDÉOS - AlphaGo, un programme d'intelligence artificielle développé par Google, a remporté la première manche d'un match l'opposant au champion mondial de go. Il n'y a bien que pour manifester quelque émotion qu'AlphaGo a montré ses limites mercredi. Pour le reste, cette intelligence artificielle a irrésistiblement pris l'avantage dans la première manche d'une série de cinq matches face au champion du monde de go. «C'est historique! Quel moment formidable! », s'est enthousiasmé Mustafa Suleyman, cofondateur de la société DeepMind, la start-up britannique qui a conçu cette intelligence artificielle, rachetée en 2014 par Google. Quatre parties sont encore prévus jusqu'au 15 mars. -- Demis Hassabis, l'autre fondateur de DeepMind et directeur général de la start-up, a lui reconnu que le match avait retranchements», a-t-il commenté. » LIRE AUSSI: Les géants des technologies se ruent sur l'intelligence artificielle Pour prendre des décisions, le programme de Google utilise notamment «l'apprentissage profond» (Deep learning), une méthode automatique conçue sur la base de couches de neurones artificiels, imitant ceux du cerveau humain. Conjuguée à l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs et à la disponibilité d'énormes bases de données sur lesquelles entraîner les machines, cette technique a permis des avancées considérables dans le secteur de l'intelligence artificielle. La machine a non seulement appris 30 millions de mouvements réalisés par les humains, comme l'avait fait Deep Blue en son temps, mais a aussi découvert de nouvelles stratégies en disputant des parties contre elle-même. -- fr Le figaro. fr ] Journaliste - Sa biographie 1022 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 49 commentaires Stav DURAN ENCORE UNE FOIS, cet outil a la pointe du progres a ete cree en EUROPE par des Europeens, mais immediatement acquis par des Americains (ici Google). . -- Il semble qu'il est plus facile (et juteux) de confabuler sur l'IA. Surtout pour "les innocents de la science" Le 09/03/2016 à 22:48 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks Justement, avec l'ère de l'intelligence artificielle on saura de plus en plus précisément ce qu'est l'intelligence naturelle, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de secrets pour nous. Patience, encore quelques années et vous serez bien obligé d'abandonner votre incrédulité. -- Voilà le président qu'il nous faut ! Une intelligence artificielle valant bien mieux que pas d'intelligence du tout. . -- Le 09/03/2016 à 22:09 Alerter Répondre VoisTout L'intelligence artificiel pour l'instant n'est qu'un mot, car il s'agit là d'un super calculateur capable de mouvements aléatoire imitant l'intuition, rien de plus. La vraie intelligence artificielle devra intégrer des sentiments et de l'imagination se qui n'est pas impossible, on pourrait lui donner une histoire un passé et le faire réagir en fonction. Ce jour là il pourra lui même travailler à une autre machine bien plus perfectionnée que ce que nous pouvons élaborer et là que va t-il se passer ? -- Le super calculateur AlphaGo n'imite pas l'intuition, il a de l'intuition. Donc on peut pleinement la qualifier de vraie intelligence artificielle. D’ailleurs il a aussi une histoire, puisqu'on lui a fait vivre tout un historique de parties de go précédentes. -- Cependant, si on taxe les machines à hauteur de 50% à 66% d'un smic actuel (ce qui fera toujours beaucoup moins que ce qu'une entreprise débourse pour un salarié) et que cet argent sert à financer un revenu universel suffisamment important pour subvenir aux besoins de chacun, alors le travail des robots se trouve utile pour la société et non simplement aux entreprises. Le 09/03/2016 à 13:20 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre rcr BRAVO je soutiens votre proposition 100% Le 12/03/2016 à 08:30 Alerter Répondre patsolaar Je suis d'accords avec vous sur le principe : l'Intelligence artificielle a vocation à améliorer la qualité de vie des Hommes, à condition que la richesse créée par les gains en productivité que ces machines apportent soit intelligemment gérée. C'est à dire former les humains dont l'emploi est "ris" par un robot, à des emplois que l'IA n'est pas encore capable de faire, réinvestir cette richesse là où il faut (éviter qu'elle contribue à creuser 'avantage les inégalités) dont la redistribution. -- . Je suis d'accords avec vous sur le principe : l'Intelligence artificielle a vocation à améliorer la qualité de vie des Hommes, à condition que la richesse créée par les gains en productivité que ces machines apportent soit intelligemment gérée. C'est à dire former les humains dont l'emploi est "pris" par un robot, à des emplois que l'IA n'est pas encore capable de faire, réinvestir cette richesse là où il faut (éviter qu'elle contribue à creuser d'avantage les inégalités), redistribuer la richesse etc. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Marvin Minsky, l'un des pères de l'intelligence artificielle, est mort Marvin Minsky, l'un des pères de l'intelligence artificielle, est mort Marvin Minsky, en 2008. Amy Sussman/Getty Images/AFP Ce scientifique américain a été l'un des premiers à théoriser l'intelligence humaine pour appliquer ses principes aux machines. -- Bien avant que Google ou Facebook ne s'intéressent aux algorithmes et au «deep learning», il y avait Marvin Minsky. Ce scientifique américain, pionnier de l'intelligence artificielle, est décédé dimanche 24 janvier à Boston, aux États-Unis. Il avait 88 ans. -- Il a étudié à Harvard, puis à Princeton, où il a reçu un doctorat en mathématiques. En 1958, il rejoint le Massachusetts Institute of Technology et y créé une initiative dédiée à l'intelligence artificielle, le MIT Artificial Intelligence Project. «Par quelle magie sommes-nous intelligents? -- » Le chercheur a été l'un des tous premiers à imaginer des ordinateurs capables de logique et de raisonnement. C'était aussi le cas de John McCarthy, inventeur du terme «intelligence artificielle». Les deux hommes cofonderont finalement un laboratoire au MIT dédié à leur sujet de prédilection. Ce dernier existe aujourd'hui sous l'acronyme de CSAIL. Beaucoup de ses membres ont fondé des entreprises exploitant les principes de l'intelligence artificielle et de la robotique pour le grand public, comme l'hébergeur Dropbox, le site de rencontres OKCupid ou la société de robotique Boston Dynamics, aujourd'hui propriété de Google. «Le pouvoir de notre intelligence provient de la diversité qui nous entoure» La Société de l'Esprit, Marvin Minsky Marvin Minsky est mieux connu pour son livre «The Society of Mind» (La Société de l'esprit, en français), publié en 1986 et témoin de ses travaux sur l'intelligence artificielle, où le scientifique tente de théoriser l'esprit humain. «Par quelle magie sommes-nous intelligent? -- Le pouvoir de notre intelligence provient de la diversité qui nous entoure, et non du fait d'un principe simple et parfait. » Marvin Minsky a ainsi pavé la voie à l'intelligence artificielle et au «deep learning», procédé qui suppose qu'une machine peut apprendre d'elle-même en se nourrissant de très nombreuses observations sur les choses qui l'entourent, comme du texte ou des photos. L'intelligence artificielle est désormais un domaine largement investi par les grandes entreprises. Facebook, , IBM, Microsoft ou Apple emploient tous des chercheurs sur le sujet, dont les travaux nourrissent leurs produits. Interviewé à ce sujet par le MIT Technology Review ,Marvin Minsky s'était montré très sceptique quant à ce nouvel engouement. «Ces dix dernières années n'ont pas été très bonnes pour l'intelligence artificielle. On se concentre surtout sur l'amélioration de systèmes qui ne sont pas très bons», avait-t-il expliqué. -- L'homme et ses œuvres restent fragiles et provisoires. Le 27/01/2016 à 09:54 Alerter Répondre vengeurmaské Et moi qui croyais que l'inventeur de l'intelligence artificielle était Michel Debré puisqu'il est le créateur de l'ENA ! :) Le 27/01/2016 à 02:33 Alerter Répondre crycro01 Et les millions de chômeurs chassés de leurs emplois par les robots intelligents et bientôt des centaines de millions, le remercient pour leur avoir amélioré la vie et fait connaître la misère. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Mark Zuckerberg souhaite développer sa propre intelligence artificielle Mark Zuckerberg souhaite développer sa propre intelligence artificielle Carlos Garcia Rawlins/REUTERS Le créateur de Facebook se donne pour mission cette année de créer un assistant personnel qui l'aidera à gérer son travail et différents éléments à son domicile. Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook, se prend-il pour Tony Stark, le milliardaire qui revêt l'armure d'Iron Man? Il a en tout cas expliqué dans un article publié sur son réseau social qu'il souhaitait développer en 2016 une intelligence artificielle digne de JARVIS, celle qui accompagne le héros de Marvel dans ses aventures cinématographiques. Le créateur de Facebook, qui se lance chaque année de nouveaux défis, a ainsi annoncé par le passé son intention d'apprendre le mandarin, de rencontrer une nouvelle personne chaque jour, de lire deux livres par mois ou de ne manger que de la viande d'animaux tués de ses mains. Un défi personnel La référence à l'univers des héros de Marvel vient de lui. «Mon défi personnel pour 2016 est de construire une intelligence artificielle simple pour faire fonctionner ma maison et m'aider dans mon travail. Vous pouvez le voir comme JARVISdans Iron Man». -- Si les missions du futur assistant semblent bien établies, le nom n'a lui pas encore été choisi. Des internautes certainement un peu moqueurs lui demandent s'il s'agira d'une copie de HAL9000, l'intelligence artificielle plutôt violente de 2001 l'Odyssée de l'espace. Une intelligence artificielle bénéfique Mark Zuckerberg ne croit pas cependant à l'apparition de machines autonomes souhaitant conquérir le monde et s'en prendre à l'humanité comme dans beaucoup d'œuvres de science-fiction. «Je pense que nous pouvons fabriquer une IA dans le but qu'elle nous serve et nous aide», explique-t-il à l'un des commentateurs de son post. «Certaines personnes essaient de convaincre le public que l'intelligence artificielle est un danger important. Mais ça me semble tiré par les cheveux et bien moins probable que des désastres causés par les maladies, la violence etc. » Le chef d'entreprise est donc plutôt enthousiaste à l'idée de développer sa propre intelligence artificielle. Mais comme le dit le fondateur de Facebook, tout le monde ne partage pas son optimisme et son intérêt pour les machines capables d'une certaine autonomie. -- Le PDG de Tesla Motors a ainsi expliqué à plusieurs reprises être inquiet de voir les progrès dans le domaine des machines autonomes. «Je pense que nous devrions être très prudents à propos de l'intelligence artificielle. Si je devais désigner notre plus grande menace existentielle, ce serait certainement ça. Nous devons être extrêmement prudents», avait-il notamment déclaré lors d'une interview au MIT en 2014. L'intelligence artificielle, un enjeu de taille dans la Silicon Valley Le développement et la maîtrise de l'intelligence artificielle sont devenus des enjeux de taille pour les entreprises de la Silicon Valley. Facebook, au-delà de l'initiative personnelle de Mark Zuckerberg, a ainsi investi ce champ de recherche avec FAIR (facebook AI Research). -- Celui-ci permettrait par exemple d'analyser les images publiées sur les réseaux sociaux. La société utilise aussi l'intelligence artificielle pour personnaliser les flux d'actualités qui s'affichent sur l'écran des utilisateurs. Mark Zuckerberg a d'ailleurs écrit qu'il pensait utiliser les techniques et les systèmes développés par la branche de Facebook dédiée à l'intelligence artificielle. Apple pour sa part essaie de recruter au moins 86 experts de l'intelligence artificielle et plus spécifiquement des machines dotées de capacités d'apprentissage, possiblement pour travailler sur Siri. Des entreprises qui brassent de grandes quantités de données comme Amazon lorgnent aussi ce genre de technologie pour mieux accompagner leurs clients durant leurs achats. La firme fondée par Jeff Bezos a ouvert des centres de recherche un peu partout dans le monde et vise à embaucher des «Ingénieur(s) de l'apprentissage automatique». Google est l'une des sociétés les plus avancées dans la recherche sur l'intelligence artificielle, qu'elle utilise notamment pour gérer les requêtes sur son moteur de recherche. Mark Zuckerberg a expliqué qu'il tiendrait les utilisateurs de Facebook au courant de ses avancées dans le développement de son intelligence artificielle. Le créateur a déjà tenu des conférences en Mandarin à plusieurs reprises, ce qui laisse penser qu'il prend ses défis au sérieux. -- Ça promet pour la concurrence. Si chacun y va de "son" intelligence artificielle les antagonismes risquent de donner de grands moments historiques entre les intelligences "A" (Apple) B, C, D, jusqu'à "Z" comme Z. . -- Le 04/01/2016 à 18:38 Alerter Répondre Gigido A priori il y a plus de chance que ca marche que si le prjet était géré par Frédéric Lefebvre. Le 04/01/2016 à 18:23 Alerter Répondre guigui163815 skynet Le 04/01/2016 à 18:22 Alerter Répondre pascapple L'intelligence artificielle est un marronier informatique bien plus difficile à appréhender que le mandarin parlé ( pour l'écriture, c'est autre chose, idem pour le japonais ). . -- La dernière hypothèse est sans doute la bonne car "intelligency" est un faux ami qui ne veut pas dire "intelligence". Le 04/01/2016 à 17:48 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks Vous êtes en retard de quelques années car l'intelligence artificielle est vraiment en train de se développer et sera LE grand truc de la décennie à venir. Il est vrai qu'il y a eu dans le passé des périodes appelée "AI winter" (Une page wikipédia en parle), mais désormais la croissance de ce domaine est exponentielle. -- Mais perso , il me semble que Zuckerberg devient megalomane. Le 05/01/2016 à 02:43 Alerter Répondre RUGIR11 Pas besoin décrire sa propre intelligence artificielle il l'a déjà et elle est vraiment très superficielle Le 04/01/2016 à 14:37 Alerter Répondre Fmlokjs367gkznhsgtf Parmi les autres initiatives intéressantes et novatrices autour de l'intelligence artificielle, on peut également noter l’organisation OpenAI lancée par Elon Musk le mois dernier. C'est une organisation à but non lucratif, ouvert à tous et ayant pour objectif le développement et surtout le partage de technologies relatives à l'intelligence artificielle. Plus d'information sur le site : Le 04/01/2016 à 13:48 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre neurone_ c'est beau le partage, tel ce truc que pensait partager l'inventeur du tableur, le truc qui fait l'impression qu'on oublie qui en est le reel inventeur . Abonnez-vous En direct Journal Recherche Etudiant Etudiant Etudiant Etudiant PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal o Collège - Lycée o Etudes Supérieures o BAC o Vie étudiante o Stage - 1er emploi o Nos guides o Rencontres de l'Orientation o Les objets connectés : la révolution avec l’ECE Paris o Séjours linguistiques avec EF o Study in Spain with IE University o Prépa Concours o ICES : Réussir ses études supérieures Etudes supérieuresEtudier à l'étrangerÉtats-Unis : un étudiant crée un algorithme qui génère des discours politiques États-Unis : un étudiant crée un algorithme qui génère des discours politiques Par FANNY LAUZIER • Publié le 28/01/2016 à 18:16 L’étudiant a créé une base de données, qu’il a nourrie d’environ 4 000 Valentin Kassarnig a développé une intelligence artificielle permettant de produire des allocutions politiques cohérentes et adaptées à la couleur politique et à l’avis du locuteur sur le sujet. Après les robots journalistes, des discours politiques produits par un algorithme? Grâce à l’intelligence artificielle développée par Valentin Kassarnig, un étudiant de l’université du Massachusetts, c’est désormais possible. La technologie, repérée par Tech Times ,a enthousiasmé les réseaux sociaux. -- Adoptez cette législation». Valentin Kassarnig, qui a mis en ligne ses travaux sur Github, encourage les chercheurs à enrichir sa base de données et perfectionner son intelligence artificielle. À terme, le jeune homme pense pouvoir l’utiliser pour générer des articles. Depuis le lancement de Gmail, les messages sont également scannés automatiquement pour y aposer de la publicité ciblée. L'enjeu de l'intelligence artificielle Le «Smart Reply System» est un nouvel exemple de l'investissement réalisé par Google dans l'intelligence artificielle. Lors de la denière présentation des résultats de l'entreprise, Sundar Pichai, son PDG, avait fait savoir qu'il s'agissait d'un domaine central pour le moteur de recherche. Dans la recherche, l'algorithme de Google utilise depuis cette année un nouveau système d'intelligence artificielle, appelé RankBrain, qui analyse les requêtes jamais faites auparavant par les utilisateurs, afin de chercher à en comprendre le sens. Cela représente 15% de la masse totale de recherches quotidiennes, qui sont au nombre de 3 milliards. -- Il permettrait par exemple d'analyser très finement les images publiées sur les réseaux sociaux. La société utilise aussi l'intelligence artificielle pour personnaliser les flux d'actualités qui s'affichent sur l'écran des utilisateurs. Apple pour sa part essaie de recruter des dizaines d'experts de l'intelligence artificielle, possiblement pour travailler sur l'assistant personnel Siri, qu'il a placé au cœur de plusieurs de ses produits et lui permettent de simplifier les interactions entre l'homme et la machine. Des entreprises qui brassent de grandes quantités de données comme Amazon lorgent aussi vers ce genre de technologie pour mieux accompagner leurs clients durant leurs achats. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Google investit dans l'intelligence artificielle chinoise Le géant internet américain Google a pris une participation dans Mobvoi, une société chinoise spécialisée dans l'intelligence artificielle, ont indiqué les deux entreprises mardi. Mobvoi, qui avait été créée par un ancien chercheur de Google, a levé au total depuis sa création en 2012, 75 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Start-up Y Generation Education : l'intelligence artificielle au service de la formation professionnelle Y Generation Education : l'intelligence artificielle au service de la formation professionnelle Muhammad Yunus et Ludovic de Gromard. Y Generation Education, société fondée par trois jeunes français, participe au Google Impact Challenge. -- 000$. Leur idée : mettre l'intelligence artificielle au service de la formation professionnelle. YGeneration Education est le projet de trois jeunes Français participant au Google Impact Challenge, compétition durant laquelle les internautes peuvent voter pour leur projet préféré. -- 000 dollars. L'idée de Ludovic de Gromard, Loïs Warner et Clémence Coghlan, les trois co-créateurs de l'entreprise, semble simple sur le papier: former les jeunes du monde entier avec l'aide d'une intelligence artificielle afin qu'ils puissent devenir des collaborateurs efficaces en entreprise. Petits poucets des dix participants retenus pour cette dernière phase, la société a déjà été contactée par Pôle Emploi en France et est testée au Brésil par Danone et Renault. -- C'est ici qu'intervient Y Generation Education. L'intelligence artificielle au coeur du projet Le projet des Français repose sur trois piliers. Tout d'abord l'intelligence artificielle, qui est le coeur du système. Celle-ci a été développée par Core Skills Mastery Learn, société implantée dans le Colorado. «C'est la seule qui travaille sur toutes les compétences fondamentales et socio-émotionnelles nécessaires pour l'insertion professionnelle des individus» explique Ludovic de Gromard. Mais cette intelligence artificielle, aussi adaptative et perfectionnée soit-elle, n'est pas seule dans sa tâche. Elle est accompagnée par un «facilitateur», un être humain chargé d'aider les personnes venues suivre une formation en cas de difficulté. -- Deuxième axe de la méthode, le peer to peer learning, c'est-à-dire l'apprentissage de pair à pair. Les personnes poursuivant la formation sont poussées, à la fois par l'intelligence artificielle et par les facilitateurs, à s'entraider, à interagir entre elles, à s'expliquer ce qu'elles ont lu. «Il s'agit d'apprendre à repérer les réactions des autres, de comprendre quels sont les schémas de pensée de la personne d'en face et de s'adapter en conséquence», raconte Ludovic de Gromard. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video «M», l'assistant personnel de Facebook mi-homme, mi-robot «M», l'assistant personnel de Facebook mi-homme, mi-robot Crédits photo: Facebook Facebook a lancé un assistant personnel disponible dans l'application de messagerie Messenger. «M» entend concurrencer Siri, Cortana sur le terrain de l'intelligence artificielle. «M» comme Messenger. -- Le réseau social affirme toutefois aller un peu plus loin que ses rivaux. L'outil «fonctionne repose sur une intelligence artificielle supervisée par des seulement demander des renseignements, mais également «acheter des articles, faire livrer des cadeaux à leurs proches, réserver un restaurant, organiser un voyage, et tant d'autres choses». Monétiser Messenger Cette annonce s'inscrit dans la démarche de monétisation de Messenger entamée par Facebook au printemps dernier. -- Ces «spécialistes du service client» doivent non seulement s'assurer qu'une réponse est fournie à chaque requête, mais humaniser la réponse fournie en ajoutant par exemple un message personnalisé à un cadeau. À mesure que le nombre de ses utilisateurs augmentera, «M» devrait être en mesure d'anticiper les besoins des internautes, et laisser une plus grande place à l'intelligence artificielle. Facebook comme ses concurrents investit beaucoup dans ce sens et ouvrait il y a deux mois son centre de recherche consacré à l'intelligence artificielle à Paris. Interviewé par le site Wired ,le responsable du projet affirme vouloir «capturer l'ensemble de vos intentions. Cela donnera au superlogiciel Watson la possibilité de «voir», a expliqué IBM. Ce programme d'intelligence artificielle est connu pour avoir participé en 2011 au jeu télévisé américain Jeopardy. Il avait gagné face à deux humains, grâce à sa capacité à comprendre les questions, buzzer pour prendre la main, trouver les réponses en quelques secondes… En alliant Watson et Merge, IBM compte combiner les capacités cognitives et d'analyse du programme d'intelligence artificielle avec les données et les images gérées par la plate-forme d'imagerie médicale. Objectif: en faire un superoutil d'aide à la décision pour les médecins. -- Longtemps centré sur la vente de matériel informatique et d'ordinateurs centraux, IBM, qui a racheté en 2002 la branche conseil de PWC, s'est largement repositionné sur les logiciels et les services (plus de 80 % des ventes). La rédaction vous conseille Armelle Bohineust Armelle Bohineust Auteur - Sa biographie 53 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre Entreprises Infinity, cette entreprise qui veut retrouver le MH370 bruit Plus d'actualités Entreprises Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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Eric Risberg/AP VIDÉO - Le groupe Internet américain va déployer une équipe de chercheurs sur les sujets de l'intelligence artificielle, un des champs de recherche privilégié des géants du Web. Facebook voit plus grand pour la France. Le groupe Internet américain a annoncé mardi l'ouverture à Paris d'un centre de recherche consacré à l'intelligence artificielle. Il emploiera à terme de 25 à 30 chercheurs, placés sous la direction de Yann LeCun. Ce Français, professeur à la New York University et sommité de l'intelligence artificielle, a rejoint Facebook en décembre 2013 pour superviser la recherche dans ce domaine. Six personnes ont d'ores et déjà été recrutées pour le bureau parisien. L'équipe dédiée à l'intelligence artificielle chez Facebook comptait jusqu'alors une quarantaine de chercheurs, répartis entre deux bureaux à Menlo Park, au siège du réseau social, et à New York. Parmi eux figurent déjà un grand nombre de Français. Les universités et grandes écoles françaises sont connues pour former des chercheurs de premier plan en intelligence artificielle. Une des dernières recrues est Léon Bottou, diplômé de l'école Polytechnique en 1987, ancien de Microsoft Research. «Nous avons choisi Paris pour notre centre européen en raison de la concentration de talents en recherche informatique et en intelligence artificielle», affirme Yann LeCun. Un accord avec l'Inria est en préparation. La détection d'un sport par intelligence artificielle. La détection d'un sport par intelligence artificielle. «Apprentissage en profondeur» La recherche sur l'intelligence artificielle est devenue une priorité pour Facebook, en particulier dans l'apprentissage en profondeur («deep learning»), procédé grâce auquel les machines peuvent apprendre d'elles-mêmes. Cela lui permet d'améliorer sa connaissance des textes et des images qu'il traite, pour mieux les organiser dans son flux d'actualités. Depuis peu, le réseau social peut reconnaître automatiquement un type de sport dans une vidéo, parmi 487 catégories. L'intelligence artificielle est à l'œuvre dans les outils de détection du spam et des contenus violents. Elle permet aussi d'améliorer les systèmes de reconnaissance vocale et les discussions avec les machines en langage naturel. -- Le coût est justifié, selon Mark Zuckerberg. L'intelligence artificielle, tout comme le rachat pour 2 milliards de dollars en 2014 d'Oculus, la société qui travaille sur un casque de réalité virtuelle, doit permettre «de créer une nouvelle génération de services Internet plus utiles, plus intuitifs et plus immersifs», disait le PDG et fondateur du réseau social en avril. Yann LeCun, chercheur chez Facebook Yann LeCun, chercheur chez Facebook Compétition internationale Facebook est pressé car il n'est pas seul. -- Google, Microsoft, Amazon, Baidu, Alibaba et même Snapchat cherchent eux aussi à tirer profit de la masse de données qui transitent par leurs réseaux. Ils ont ouvert des unités de recherche sur l'intelligence artificielle, et se disputent les meilleurs chercheurs. «Nous avons embauché tous les gens avec un peu d'expertise, il faut attendre maintenant la prochaine génération de chercheurs», explique Yann LeCun. -- Un bon moyen de financer la recherche des entreprises étrangères. Le 03/06/2015 à 09:04 Alerter Répondre Bentiens Un centre sur une intelligence artificielle toute entière consacrée à espionner les citoyens-consommateurs afin de toujours mieux cibler les publicités ? Elle saura avant vous ce que vous désirez acheter, même plus besoin de vous demander votre avis. -- La société qui aura reussi a sortir un produit extrement performant et facilement utilisable par tous deviendra le leader pour un bon moment si comme pour les Iphones les applications sont disponibles. L'intelligence artificielle dans les applications, on aimerait voir cela, pour l'instant c'est de l'intelligence invisible. Le 02/06/2015 à 21:58 Alerter Répondre DédéMartinique Pour compléter le maquillage on utilisera l'intelligence artificielle . Le 02/06/2015 à 21:37 Alerter Répondre Gigido Pour l'intelligence artificielle je ne sais pas si la France est top mais on a quelques exemples de betises réelles si il veulent. Le 02/06/2015 à 20:57 Alerter Répondre lesgaules Une chose est sûre ils n'en trouveront pas a l'E. -- Le 02/06/2015 à 19:43 Alerter Répondre photographe Ne serait-il pas possible de faire bénéficier de ces recherches ceux (celles) qui s'obstinent autour de la pastille verte ? Le 02/06/2015 à 19:38 Alerter Répondre Adrien Hublain En l'occurrence la photo n'a rien à voir avec l'intelligence artificielle mais plutôt avec l'oculus. Le 02/06/2015 à 18:47 Alerter Répondre LibertyOfHumans Les mecs, ils n'ont pas 1 gramme d'intelligence réelle, ils en cherche de la virtuelle. -- Le 02/06/2015 à 17:22 Alerter Répondre Jean Raoul du Câble L'incubateur devrait s'implanter à l'ENA ! Non pas, parce qu'il y des talents dans cette école mais pour ce que l'intelligence artificielle pourrait apporter à ces futurs fonctionnaires, qui n'ont encore jamais brillé par leur intelligence mais uniquement par leur forte propension à parler la Novlangue. Le 02/06/2015 à 16:47 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre luc77 Et à part baver sur les autres, vous proposez quoi en matière d'intelligence ? Le 02/06/2015 à 23:41 Alerter Répondre Antoine Lardon Implanter l'intelligence artificielle en France. . Aller au contenu Abonnez-vous En direct Le journal Suivre Recherche Figaro Figaro Figaro Figaro PremiumAbonnez-vous Menu En direct Le journal Recherche sorties dans l'espace Actualité Un ordinateur défie l'être humain au poker Un ordinateur défie l'être humain au poker Le joueur de poker professionnel Doug Polk affronte le programme Claudico à la compétition annuelle informatique de poker, au Rivers Casino de Pittsburgh. Doug Oster Une intelligence artificielle développée par une université américaine est opposée depuis treize jours à quatre joueurs professionnels. Après la victoire de Deep Blue aux échecs en 1997, puis de Watson à Jeopardy en 2011, l'intelligence artificielle s'attaque au poker. Depuis le 24 avril, quatre joueurs de poker professionnels affrontent Claudico, le dernier vainqueur de la compétition annuelle informatique de poker. -- Chaque humain affronte en face-à-face le programme mis au point par l'équipe de Tuomas Sandholm, de l'université Carnegie-Mellon, sur un ordinateur portable, en suivant les règles du no-limit Texas Hold'em. Jamais une intelligence artificielle n'a réussi à surpasser l'être humain dans cette variante du jeu, la plus répandue dans le monde. Dans ce format, chaque joueur a deux cartes en main qu'il est le seul à voir, tandis que cinq cartes communes, visibles par tous, sont successivement déposées au centre de la table. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Culture Culture Culture Culture PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal Culture Livres Millénium 4 : premières informations sur l'intrigue Millénium 4 : premières informations sur l'intrigue Ayant repris le flambeau d'écriture, le journaliste David Lagercrantz était jusqu'à maintenant resté muet sur la direction qu'allait prendre la tournure de l'intrigue du quatrième tome de «Millénium», saga littéraire policière imaginée par Stieg Larsson. La NSA et l'intelligence artificielle seraient au c½ur du quatrième roman de la saga littéraire imaginée par le regretté Stieg Larsson. Reprise par le journaliste David Lagercrantz, la publication est prévue le 27 août prochain chez Nordstedts. L'éditeur de trilogie de romans policiers suédois Millénium a révélé mardi que l'intrigue du tome 4, à paraître après le décès de Stieg Larsson, évoquerait l'Agence américaine de la sécurité nationale (NSA) et l'intelligence artificielle. Le journaliste David Lagercrantz, connu pour avoir rédigé l'autobiographie Moi, Zlatan Ibrahimovic, a fini Ce qui ne nous tue pas en novembre, dix ans après la mort de Larsson, victime d'une crise cardiaque à 50 ans. Le livre d'environ 500 pages poursuit les aventures de Lisbeth Salander et du journaliste Mikael Blomkvist, qui dans les trois premiers tomes résolvent une vieille énigme criminelle. «Un soir, le professeur Frans Balder, une autorité au sein de la recherche sur l'intelligence artificielle, appelle Blomkvist. Balder dit être en possession d'informations propres à changer la face du monde sur les services de renseignement américains», a écrit sur son site internet la maison d'édition Nordstedts. Aller au contenu Abonnez-vous En direct Le journal Suivre Recherche Figaro Figaro Figaro Figaro PremiumAbonnez-vous Menu En direct Le journal Recherche Actualité Bill Gates met en garde contre la «superintelligence» artificielle Bill Gates met en garde contre la «superintelligence» artificielle Bill Gates lors d'une interview le 27 janvier 2015. TOBIAS SCHWARZ/AFP Après Stephen Hawking et Elon Musk, Bill Gates s'inquiète des risques que fait peser l'intelligence artificielle sur l'humanité. Bill Gates répondait jeudi aux questions des internautes du site Reddit lors d'une session d'AMA (pour Ask Me Anything, «demandez-moi n'importe quoi», ndlr). -- Et surtout, si d'autres, avant lui, n'avaient pas exprimé leurs propres craintes. Elon Musk, cofondateur de PayPal, mais aussi des start-up technologiques SpaceX et Tesla Motors, avait publié en août un tweet comparant l'intelligence artificielle aux bombes atomiques, estimant qu'elle était «potentiellement plus dangereuse». L'homme est profondément pessimiste et publie, quelques jours plus tard, un tweet philosophique où il s'interroge sur le destin de l'humanité: «Espérons que nous ne sommes pas seulement l'amorce biologique d'une superintelligence numérique. Malheureusement, c'est de plus en plus probable. » Il craint tellement l'intelligence artificielle qu'il a récemment accordé un don de dix millions de dollars à la Future of Life Institute. L'organisation non lucrative américaine appelle à la vigilance concernant les progrès technologiques et leur impact sur l'homme. Bill Gates appartient donc à ce camp qui compte aussi dans ses rangs le brillant astrophysicien Stephen Hawking. Lors d'un entretien à la BBC en décembre dernier, le Britannique explique que «l'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité». «Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite, développe-t-il. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés. -- . ) dans l'intelligence artificielle». Mais l'apocalypse n'est pas pour demain. -- . La rédaction vous conseille cinéma Matthias Raynal Matthias Raynal ] Journaliste - Sa biographie 3 abonnés Ses derniers articles j'étais mort» policier à Paris» Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre ans de climat archivés dans le cratère de Colonia Tabby nouveau record Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 180 commentaires Jean Voisin moi je suis pour, qu'une IA nous débarasse des gouvernants et les remplace pour une société rationnelle L'humain est mauvais, il détruit la terre, il ne la mérite pas Le 19/02/2015 à 03:00 Alerter Répondre dodo15 Dans son roman Dune, l'écrivain de SF Frank Herbert aurait donc vu juste avec la bible orange ? Le 02/02/2015 à 03:57 Alerter Répondre Chienne de vie. L'intelligence artificielle est fondée sur oui ou non 1-0 C'est donc çà l'intelligence? Le 01/02/2015 à 14:08 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre PR31 Non, comme tout, c'est le traitement que l'on fait avec le code binaire. -- Du moment que cela rapporte financièrement et que cela donne plus de pouvoir à certain. Comme dans tout, nous retrouverons des petits malins qui piraterons 'l'intelligence artificielle' et qui lui feront faire ce qu'il désire sous la protection de "l'intelligence artificielle". . Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Culture Culture Culture Culture PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal sorties dans l'espace Culture Cinéma Terminator Genisys: l'intelligence artificielle se réveille au cinéma Matrix. Un monde apocalyptique contrôlé par les machines. -- Les intelligences artificielles vont-elles détruire les hommes? Alors que la bande-annonce de Terminator Genisys remet à l'ordre du jour la lutte à mort entre les humains et les machines commandées par le réseau Skynet, le célèbre astrophysicien Stephen Hawking a affirmé il y a peu que «le développement d'une l'intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine». La réalité rejoindrait-elle la fiction? -- Même son de cloche du côté d'Elon Musk, le fondateur de PayPal. «Je pense que nous devons être très prudents sur l'intelligence artificielle. Si je devais deviner ce qui pourrait être notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement l'IA». -- Cette crainte, le cinéma l'a déjà traduit à l'écran depuis de nombreuses décennies. L'IA, une menace pour l'homme L'exemple qui vient généralement à l'esprit lors que l'on évoque l'intelligence artificielle est I, Robot, qui permet au spectateur de prendre connaissance des trois lois robotiques. Introduites par l'auteur de science-fiction Isaac Asimov durant les années 1940, elles sont destinées à régir le comportement de l'intelligence artificielle vis-à-vis de l'homme. Des principes qui demeurent aujourd'hui encore à la base du développement de la robotique. Comment parler d'intelligence artificielle sans aborder le grand classique 2001, l'Odyssée de l'espace, au sein duquel HAL, le système informatique de Discovery One, se rebelle contre l'équipage de la mission spatiale, en proie à un conflit interne quasi-schizophrénique lié à une double programmation contradictoire? Il sera tout au long du film la source d'un sentiment d'oppression pour le spectateur, qui découvre à l'époque -en 1968- les potentiels dangers de la robotique. -- Idem avec Her de Spike Jonze, où un programme informatique ultramoderne se découvre des émotions et tombe amoureux de son utilisateur. Cette humanisation progressive de l'intelligence artificielle atteint un point d'orgue dans Génération Proteus. Au sein de ce film datant de 1977, Donald Cammell nous présente une machine, Proteus, bien trop aboutie. Si bien qu'elle cherchera à surpasser son statut de serviteur robotique et ira jusqu'à concevoir un enfant avec une humaine, dans le but de s'incarner dans le corps du nourrisson. Un «Cogito ergo sum» informatisé Ces films multiplient les interrogations vis-à-vis de l'intelligence artificielle. Un robot sera-t-il un jour capable de penser comme un être humain? -- Bien qu'il ne soit pas humain, le réplicant a conscience de son existence et donc de sa fin. Un détail qui permet au film d'aborder le thème de l'intelligence artificielle sous un angle quasi-philosophique. Une manière de laisser le spectateur en pleine interrogation quant au futur de la robotique. -- Mais l'art peut inventer ce que la science ne crée pas». La rédaction vous conseille Guillaume Gosalbes Guillaume Gosalbes Auteur - Sa biographie 7 abonnés Ses derniers articles des policiers Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre Cinéma femmes Le réalisateur Paul Haggis accusé d'agressions sexuelles par quatre femmes famille aux habitants du Nord Weinstein du box-office américain Plus d'actualités Cinéma Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires benoit020 nimporte quoi. . Aller au contenu Abonnez-vous En direct Le journal Suivre Recherche Figaro Figaro Figaro Figaro PremiumAbonnez-vous Menu En direct Le journal Recherche Actualité Flash Actu Pour Hawking, l'intelligence artificielle "pourrait mettre fin à la race humaine" L'astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui s'exprime par l'intermédiaire d'un ordinateur en raison d'une maladie, a averti que le développement de l'intelligence artificielle pourrait signifier la fin de l'humanité. Dans un entretien avec la BBC, le scientifique a déclaré que ce type de technologie pouvait évoluer rapidement et dépasser l'humanité, un scénario comparable à celui des films "Terminator". "Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine", a affirmé le professeur dans cet entretien. "Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite", a-t-il déclaré. "Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés", a poursuivi Stephan Hawking, considéré comme un des plus brillants scientifiques vivants. -- fr avec AFP Flash Actu l'espace au-delà des JO" Plus d'actualités Flash Actu Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 43 commentaires franc-tireur mais libre Que Stephen Hawking, que je lis avec passion, se rassure : je vis depuis trop longtemps parmi des hommes qui pensent comme des robots pour craindre de voir un jour les robots penser comme des hommes. Le 03/12/2014 à 22:09 Alerter Répondre jao L'intelligence artificielle sert seulement à augmenter la productivité du travail de l'homme ,à diminuer le prix des marchandises et donc aussi les salaires, à augmenter le taux de plus-value . Comme la productivité sera augmenté,le taux de chômage aussi augmentera. -- D'autre part elle rend les travaux autrefois complexe très simple grâce à l'informatique appliquée à l'industrie,aux services,etc. A terme,grâce à l'intelligence artificielle , un homme pourra faire plusieurs métiers en même temps. Il pourra être a la fois ingénieur,médecin,agronome,technicien industriel,etc. -- Il y a des démonstrations mathématiques qui sont rédigées, pour en vérifier la cohérence , dans un langage exécutable par un ordinateur. Le 03/12/2014 à 12:09 Alerter Répondre LogicaOne Bah, l'intelligence artificielle sera toujours moins répandue que la bêtise naturelle ; (elle n'est pas de moi) Le 03/12/2014 à 12:02 Alerter Répondre 2310753 (profil non modéré) que l'homme dévéloppe sa propre intelligence. . Qu'est-ce qui a déclenché cette évolution? Robin RIVATON: C'est la rencontre de deux mondes, d'un côté l'ingénierie avec des capteurs de plus en plus performants, des matériaux de plus en plus solides, des processeurs de plus en plus rapides et de l'autre les sciences informatiques avec les progrès spectaculaires en direction de l'intelligence artificielle. Les robots voient leurs «corps» devenir de plus en plus mobile et réactif et leur «cerveau» de plus en plus gros. -- Sauf que le changement se compte en dizaine d'années quand il nous a fallu des millions d'années. Si Google rachète continuellement les meilleures sociétés de robotique et d'intelligence artificielle, c'est que la fusion entre le corps et la tête approche. On parle de 3 millions d'emplois menacés par les robots? -- pourquoi cette alerte ? Le 28/10/2014 à 12:49 Alerter Répondre alherv L'émergence des robots-experts sur le marché du travail à moyen terme est devenue une certitude, tant les progrès technologiques en matière de robotique et d'intelligence artificielle associé sont tangibles et prévisibles. Pour y faire face, l'humanité devra donc procéder à de profonds changements d'organisation sociale et sociétale et se tourner vraisemblablement vers plus de collectivisation des moyens de production et des richesses. Avec l'ouverture de son siège à New York, IBM espère élargir encore plus ces applications. Le bâtiment servira à héberger une partie des employés travaillant sur le logiciel, ainsi qu'à faciliter les échanges avec les entreprises souhaitant utiliser le programme d'intelligence artificielle. «Nous définissons les gains obtenus par nos partenaires avec Watson puis nous percevons un pourcentage de ce montant», explique Patrice Poiraud. -- La rédaction vous conseille Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires papi744 Que peut faire Watson sans Sherlock ? Le 08/10/2014 à 14:11 Alerter Répondre Stav DURAN Et pendant ce temps la que font les Europeens dans ce domaine strategique pour nos emplois futurs dit de l'Intelligence Artificielle ? . Et il y a une bonne raison à cela: Chef Watson n'est pas un être humain, c'est un programme informatique. Mis au point par IBM, il s'agit d'une nouvelle application de l'intelligence artificielle Watson, célèbre pour avoir été la première à battre des êtres humains au jeu télévisé Jeopardy. Chef Watson dispose d'une large mémoire contenant des milliers d'ingrédients et les molécules qui leur confèrent leur saveur particulière. -- Ce ne serait d'ailleurs pas la première incursion de Watson dans le domaine médical. L'intelligence artificielle est testée depuis 2011, avec plusieurs équipes de cliniciens, comme assistant au diagnostic sur le cancer. Watson se charge d'avaler l'état de l'art sur les connaissances ainsi que toutes les nouvelles publications. -- S'il continue à faire des progrès, ils pourrait bien se retrouver un jour à votre chevet. La rédaction vous conseille Les cours des valeurs sur Figaro Bourse IBM 162,49$ +0,49% Tristan Vey Tristan Vey ] Journaliste - Sa biographie 117 abonnés Ses derniers articles Tabby Tarentule Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre ans de climat archivés dans le cratère de Colonia Tabby nouveau record Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 19 commentaires mousey Ici, je pense que c’est essentiel d’écouter des mots de Steve Adams, responsable du programme, quand il dit que « Watson ne reste qu’un outil d’aide à la création/décision ». Pendant que c’est vrai qu’il y a des chefs avec les recettes assez bizarres aussi comme disant Bip-Bip13, l’art de cuisiner est quelque chose qui doit être protégé. -- Le 28/09/2014 à 15:56 Alerter Répondre walkuren Voilà qui va sauver le monde. Le 28/09/2014 à 09:58 Alerter Répondre didier bernadet Cela fait des décennies que la presse, pour impressionner le public et faire des scoops dit que, raconte que, un ordinateur a "inventé" a "trouvé" grâce à "l'intelligence artificielle" etc. . Le procédé derrière ces calculs savants s'explique facilement. L'intelligence artificielle de la machine se développera dans un premier temps à partir d'un panel de 25. 000 œuvres publiées par Short, des ouvrages déjà évalués par un minimum de cinq lecteurs humains au préalable. À partir des résultats des premiers tests, la maison d'édition «commencera à faire apprendre la machine: l'intelligence artificielle va traiter les données et établir des liens entre la qualité et les exigences». L'ordinateur devrait, par la suite, être capable d'évaluer un livre de lui-même sur la base de multiples critères. -- Non seulement cette machine ne sert à rien, mais elle risque d'éliminer des œuvres de grande valeur, sans qu'aucun humain n'ait seulement la possibilité de l'avoir entre les mains. On ne dit jamais assez que l'intelligence artificielle est très proche de la bêtise naturelle, et cette maison d'édition en fait une éclatante démonstration. Cela dit, cette annonce est surtout un coup de pub pour un éditeur que personne ou presque ne connait. -- Bref, toute chose qu'une machine si sophistiquer soit-elle, ne peut pas. Si c'était le cas, on connaîtrait les méandres du cerveau, l'intelligence artificielle n'est qu'un simulacre de situation, rien d'autre. Faisons confiance aux imperfections des auteurs fussent-ils des conteurs du réel ou de science-fiction qui nous entraînent dans leurs univers. C'est un subterfuge assez grossier pour justifier des incompréhensions ou des lacunes de connaissance. On a comme l'impression d'assister à une course à la stupidité plutôt qu'à l'intelligence artificielle… Cela rappelle d'ailleurs que dans les années 90, il avait fallu introduire des fautes de frappes dans les conversations et ralentir les capacités de calcul «mental» des premiers agents de conversation pour tenter de masquer leur évidente «roboticité». Pas de véritable intelligence Globalement, cela n'a pas vraiment changé. -- » plutôt que quelque chose en rapport avec la météo réelle. Avec le temps, Eugene Goostman a pu se perfectionner et contourner avec plus de finesse les questions dérangeantes, mais «il reste probablement facile à piéger pour un spécialiste», estime Jean-Gabriel Ganascia, expert en intelligence artificielle au laboratoire d'informatique de Paris 6. En l'occurrence, on ne sait pas qui étaient les juges ni quelles étaient leurs compétences. La prochaine édition du prix Loebner, en novembre, devrait permettre d'en savoir un peu plus. Mais il y a fort à parier pour que les progrès réels de l'intelligence artificielle (IA) ne soient pas à chercher dans cette direction. Selon Éric de la Clergerie, il faut probablement plutôt regarder du côté des assistants vocaux que l'on trouve sur les smartphones et tablettes pour voir émerger de véritables IA. -- Pour le meilleur et pour le pire. La rédaction vous conseille artificielle Tristan Vey Tristan Vey ] Journaliste - Sa biographie 117 abonnés Ses derniers articles Tabby Tarentule Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre ans de climat archivés dans le cratère de Colonia Tabby nouveau record Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 17 commentaires Jean Didier Beaucoup sont amoureux d'un être imaginaire ou d'un animal : pourquoi s'étonner que l'on puisse aimer une machine ? Le 11/06/2014 à 11:25 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Nonpeutetre @ jean . -- Le 11/06/2014 à 11:07 Alerter Répondre Nonpeutetre Pour se faire passer pour un ado sortant de l'Éducation Nationale française, même pas besoin d'un programme très élaboré. Une intelligence artificielle très sommaire suffira à simuler ce genre d'ados. Des réponses trop intelligentes feraient vite détecter la supercherie. Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video prix du pain Intelligence artificielle : «Élémentaire, mon cher Watson ! » Intelligence artificielle : «Élémentaire, mon cher Watson ! » En 2011, Watson a battu deux champions de Jeopardy. AVOMO EVOUNA Les domaines d'application de Watson, le système d'intelligence artificielle développé par IBM, sont de plus en plus nombreux. Il avait fait sensation en 2011 lorsqu'il avait battu à plates coutures deux champions de Jeopardy (le «Question pour un champion» américain). Watson de son petit nom, le système d'intelligence artificielle développé par IBM avait alors prouvé qu'il était capable de rivaliser avec l'intelligence humaine. Mais à part susciter l'admiration des fous de la technologie, à quoi bon? Le bébé d'IBM a désormais prouvé qu'il pouvait se rendre utile. L'équipe de recherche de l'époque a travaillé comme une start-up et IBM vient de lancer une division entièrement dédiée aux applications d'intelligence artificielle, qui comptera 2 000 personnes à la fin de l'année. Depuis 18 mois, une expérience est menée avec le Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York: Watson assiste les oncologues pour dresser des diagnostics et préconiser des traitements. -- La banque de Singapour DBS va y recourir comme centre d'appels de luxe sur ses produits financiers, North Face comme conseiller à la préparation d'une expédition. Seul hic: Watson, qui ne parle qu'anglais, va bientôt se mettre à l'espagnol, mais le français n'est pas encore à son programme… La rédaction vous conseille artificielle artificielle Caroline de Malet Caroline de Malet ] Journaliste - Sa biographie 9 abonnés Ses derniers articles associations citoyen Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 4 commentaires Stav DURAN Il y a 50,000 francais dans la Silicon Valley, souvent a des postes importants de conception dans des groupes d'IT mondialement connus. . Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video prix du pain Google achète une start-up qui développe une intelligence artificielle Google achète une start-up qui développe une intelligence artificielle Josh Edelson/AFP Le moteur de recherche achète DeepMind, pour plus de 400 millions de dollars. Cette start-up est spécialiste de l'intelligence artificielle. Google prépare-t-il un robot intelligent? Le groupe Internet a confirmé dimanche avoir acheté l'entreprise DeepMind, une société londonienne qui travaille sur l'intelligence artificielle. L'acquisition a été menée par Larry Page, le cofondateur de Google, et aurait coûté 400 millions de dollars selon Re/code ou plus de 500 millions de dollars selon The Information. -- Sa page internet n'en dit pas beaucoup sur ses activités. DeepMind se présente comme une entreprise de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle, avec des applications commerciales dans la simulation, le commerce en ligne et les jeux, selon Re/code. L'intelligence artificielle est par exemple utilisée pour les systèmes de recommandation des sites de e-commerce. «La start-up est en train de construire un système qui pense vraiment» Professeur Larry Wasserman de l'université Carnegie Mellon DeepMind a été fondée en 2011 par Demis Hassabis, joueur prodige d'échec et neuroscientifique, Shane Legg et Mustafa Suleyman. -- Après une rencontre avec un des trois fondateurs en 2012, le professeur Larry Wasserman de l'université Carnegie Mellon avait écrit vraiment. C'était le rêve originel de l'intelligence artificielle», rapporte Techcrunch. Google devra tout de même préciser ce que fait exactement DeepMind, souligne Techcrunch, mais le géant américain a déjà établi un comité d'éthique pour s'assurer que personne n'abuse de la technologie de DeepMind, selon The Information. Google poursuit ses investissements dans la robotique Google s'est déjà intéressé à la question de l'intelligence artificielle dans le passé. L'an dernier, l'entreprise s'était associée à la Nasa et à des universités pour lancer un projet de recherche nommé Quantum Artificial Intelligence Lab. Grâce à cela, l'entreprise a eu accès à de supers ordinateurs quantiques pour faire progresser l'intelligence artificielle. Google a également déjà recruté des experts en intelligence artificielle dont le professeur de l'université de Toronto, Geoffrey Hinton. Il a travaillé sur la capacité des ordinateurs à apprendre comme le fait le cerveau humain. -- Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Guillaume Millochau Guillaume Millochau Auteur - Sa biographie 11 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : GOOGLE Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 4 commentaires Gérard Klein Grotesque. "Grâce à cela, l'entreprise a eu accès à de supers ordinateurs quantiques pour faire progresser l'intelligence artificielle. " Sauf que de tels ordinateurs quantiques n'existent pas, ou sont tout au plus capables de multiplier 2 par 2. ? Menu Libération Connexion Abonnement L’intelligence artificielle, un futur omniprésent «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Libé des historiens: L'histoire du jour L’intelligence artificielle, un futur omniprésent Par Pauline Guéna , doctorante contractuelle en histoire médiévale à Paris-Sorbonne et Maxime Fulconis , doctorant contractuel en histoire médiévale à Paris-Sorbonne — 4 octobre 2017 à 20:06 Au salon Microsoft Experiences, à Paris, mardi. Au salon Microsoft Experiences, à Paris, mardi. -- Elles envahissent nos quotidiens, loin de l’image de conscience anthropomorphe véhiculée par la culture populaire. A l’image de 2001 l’Odyssée de l’espace, Blade Runner ou Terminator, les œuvres de fictions sont nombreuses à se faire l’écho de la crainte et de la fascination que l’intelligence artificielle (IA) suscite. C’est qu’à l’échelle du temps long, la création par l’homme d’une œuvre capable de logique est l’une des grandes caractéristiques de l’époque. Selon que l’on choisit l’une ou l’autre des deux approches, la réponse varie. Cependant, de nos jours, un troisième larron est apparu, si on peut dire : une définition «cybernétique», qui inclut les «avancées de l’Intelligence Artificielle», et en particulier le développement des «puces "synaptiques"», dont l’emblème serait par exemple le projet Blue Brain («cerveau bleu»), basé à Lausanne, qui a pour objectif «la création d’un cerveau synthétique, réplique de l’architecture et des principes fonctionnels du cerveau vivant», et la «simulation de la vie». D’où une nouvelle question : «Où situer, entre vie biologique et vie symbolique, la vie artificielle ? -- La seconde est plus complexe, et a été réalisée lors du «passage du paradigme génétique au paradigme épigénétique au début du XXI^e siècle», autrement dit lorsqu’il est apparu qu’il n’y avait pas de «déterminisme génétique aveugle» et que le développement cérébral était en grande partie épigénétique, autrement dit que «l’habitude, l’expérience, l’éducation» jouaient un «rôle déterminant dans la formation et le destin des connexions neurones». Ce paradigme «affecte aussi l’Intelligence Artificielle», si bien qu’il est à présent possible de soutenir l’hypothèse d’«une identité de structure entre intelligence naturelle et machines "synaptiques"». Il est désuet de dire que le cerveau est un ordinateur : depuis, entre autres, la fabrication de «puces douées de plasticité, c’est-à-dire capables de se transformer», c’est l’ordinateur, dit Malabou - en reconnaissant avec une grande honnêteté qu’elle s’était «trompée» dans ses ouvrages précédents - qui est «une machine devenue cerveau, aussi évolutive et adaptative qu’une architecture neuronale». ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : Villani chargé d'un nouveau rapport, six mois après le premier «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Rebelote Intelligence artificielle : Villani chargé d'un nouveau rapport, six mois après le premier Par Christophe Alix — 3 septembre 2017 à 13:13 Le député LREM Cédric Villani, lauréat de la Médaille Fields, la plus prestigieuse récompense en mathématiques, le 27 juion 2017 à Paris Le député LREM Cédric Villani, lauréat de la Médaille Fields, la plus prestigieuse récompense en mathématiques, le 27 juion 2017 à Paris Photo CHRISTOPHE ARCHAMBAULT. AFP Le mathématicien et député LREM, en vertu de sa méthode «hétérodoxe et complète», doit proposer une stratégie et ouvrir un nouveau débat sur l'IA. La question, aujourd’hui, ne relève plus de la science-fiction. Conscients de la nécessité de préserver au maximum la vie des combattants et forts des progrès phénoménaux de l’intelligence artificielle, les grandes puissances militaires sont en train de nous préparer un avenir dans lequel une machine pourra, seule, prendre l’initiative de tuer. Quand on sait les ravages - collatéraux notamment - que font déjà les drones actionnés à distance par des humains, on imagine sans mal les dégâts provoqués par ces robots tueurs autonomes. Et surtout le monde que ce «progrès» nous promet, avec toutes les questions d’éthique que cela pose. Cet avenir est considéré comme assez proche et inquiétant pour que des patrons d’entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle et la robotique - ils savent donc de quoi ils parlent - tirent la sonnette d’alarme, dans une lettre ouverte envoyée en début de semaine à l’ONU. Le plus flippant, c’est qu’ils avaient déjà alerté la communauté internationale sur le même sujet en 2015 et que cela n’avait été suivi d’aucun effet. Un système d'autodéfense laser autonome. Photo DR Après la publication d’une lettre ouverte d’experts de l’intelligence artificielle appelant l’ONU à agir pour encadrer le développement des robots armés, la question se fait de plus en plus pressante. Les robots tueurs, on les connaît bien. -- Et ce, malgré l’aura intellectuelle et médiatique de signataires comme Stephen Hawking, Elon Musk, Noam Chomsky ou Steve Wozniak. Le week-end dernier, les acteurs du secteur de l’intelligence artificielle (IA) ont donc une nouvelle fois tiré le signal d’alarme. Et appelé à l’indispensable réglementation de ces machines officiellement dénommées «armes létales autonomes». -- «Échelle sans précédent» Charles Ollion, responsable scientifique et cofondateur de Heuritech, start-up parisienne qui applique la reconnaissance d’images au secteur de la mode, fait partie des signataires. Il s’alarme avant tout de cette délégation à la machine du pouvoir de tuer : «Il n’y a pas un danger propre à l’intelligence artificielle et je ne pense pas qu’on risque de voir débarquer des robots hors de contrôle dotés d’une volonté propre. Mais avec des armes autonomes, la décision de tuer pourrait devenir un acte presque banal. -- » Pour Raphaël Cherrier, lui aussi signataire, l’urgence vient surtout de la différence d’échelle de temps entre le progrès technologique et la décision politique. «Entre le moment où le premier robot va arriver, et celui où la techno proliférera, ça ira extrêmement vite, explique le fondateur et PDG de Qucit, entreprise bordelaise d’intelligence artificielle appliquée à l’urbanisme. Et il faudra que la prise conscience politique au niveau internationale ait déjà eu lieu. -- Qui condamner ? Angoisse bien connue Le sujet des robots tueurs n’est pas le seul sujet éthique qui agite le secteur de l’intelligence artificielle. Réunis début 2017 au sud de San Francisco, plusieurs dizaines de chercheurs renommés se sont réunis autour du thème de l’IA «bénéfique». ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : on se calme ! «Aquarius», Iran, hackers. -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Skynet Intelligence artificielle : on se calme ! Par Erwan Cario — 1 août 2017 à 18:34 L’auteure utilise l’intelligence comme une «loupe» qui permet de voir ou prévoir ce qu’il en sera de nos sociétés et de nos politiques. -- Photo Imaginima. Getty Image A la suite de la publication par Facebook d'un papier sur une de leur recherche en intelligence artificielle, beaucoup de médias se sont emballés. C'est devenu une habitude. -- Inutile de chercher le numéro de Sarah Connor. C’est vrai qu’à lire certains articles publiés ces dernières heures sur les recherches de Facebook en intelligence artificielle, on pourrait être en droit de paniquer un poil. Mais avec un peu de recul, on se rend compte que depuis quelques années, et plus encore depuis la très médiatique victoire d’Alphago sur Lee Sedol en mars 2016, nous sommes régulièrement confrontés à une vague d’article plus flippants les uns que les autres sur un futur angoissant dominé par des intelligences artificielles incontrôlables. Et, systématiquement, la «loi Hawking» s’applique. Cette loi, dérivée d’une autre bien connue, stipule : «Plus un sujet sur l’intelligence artificielle est repris par les médias, plus la probabilité d’y trouver un article illustré par la photo de Stephen Hawking s’approche de 1. » Protocole d'échange Cette fois-ci, c’est Forbes qui s’y est collé, avec un titre à l’avenant : «Une IA de Facebook crée son propre langage, une vision flippante de notre futur potentiel». -- Pourtant, malgré la popularité et le statut de ceux qui croient dans un futur singulariste, ça ne reste aujourd’hui qu’une croyance. Comme nous l’expliquait en mars dernier Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle au laboratoire informatique de Paris-VI, et auteur du Mythe de la singularité : «Le problème, c’est que les gens comme Ray Kurzweil disent que la loi de Moore [qui établit que la puissance des processeurs suit une évolution exponentielle à travers le temps, ndlr] ne s’arrêtera jamais car, pour eux, c’est l’ensemble de l’évolution qui obéit à une loi exponentielle. C’est-à-dire qu’ils généralisent la loi de Moore. -- Mais on ne sait pas combien de temps ça va prendre, et on ne connaît pas encore les obstacles qui se dresseront sur notre chemin. L’histoire de l’intelligence artificielle est une succession de promesses qui n’ont pas été tenues. On est donc devenus plus prudents. ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : fini de jouer «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Éditorial Intelligence artificielle : fini de jouer Par Erwan Cario — 29 mai 2017 à 20:36 Édito Il y a un peu plus d’un an, le programme d’intelligence artificielle AlphaGo, développé par Google DeepMind, remportait par quatre victoires à une sa confrontation avec Lee Sedol, un des meilleurs joueurs de go au monde. Durant cette rencontre, l’exploit le plus remarquable fut sans doute la victoire du joueur humain au quatrième match, après les trois défaites qui auraient pu acter une domination sans appel de la machine. -- Cette retraite devrait cependant créer un vide difficile à combler. AlphaGo était en effet devenu une sorte de super-ambassadeur de l’intelligence artificielle, celui qui portait haut les couleurs des réseaux de neurones. L’emballement actuel pour les technologies d’apprentissage machine vient en partie de ses performances spectaculaires. ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : hémisphères en surchauffe «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Etat des lieux Intelligence artificielle : hémisphères en surchauffe Par Christophe Alix et Erwan Cario — 19 mai 2017 à 17:36 «Freefall», de Cyril Diagne (en résidence à l’institut culturel de Google), réalisé à partir des œuvres d’art numérisées par le géant. «Freefall», de Cyril Diagne (en résidence à l’institut culturel de Google), réalisé à partir des œuvres d’art numérisées par le géant. Capture Google Arts and Culture Experiments Loin devant tous les autres, Facebook et Google investissent massivement dans l’intelligence artificielle et partagent leur connaissance pour permettre au secteur de progresser plus vite. Etat des lieux de la recherche fondamentale et appliquée. La course aux armements de l’intelligence artificielle (IA) est lancée. Les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) et, moins connus, le «BAT» chinois (Baidu, Alibaba, Tencent) s’y sont engouffrés : ils investissent et rachètent des start-up à tour de bras, recrutent à prix d’or des chercheurs et multiplient les laboratoires de recherche. -- Premier constat, l’IA mobilise chez Google et Facebook des équipes de recherche fondamentale dont la taille croissante en fait des «mini-CNRS» éclatés à travers le globe. Google, où au total «2 000 ingénieurs travaillant de près ou de loin sur l’IA», compte deux grands labos d’intelligence artificielle en dehors des Etats-Unis à Zurich en Suisse et Bangalore, en Inde. Facebook qui a ouvert à Paris le «Fair», son laboratoire européen dédié à l’IA, compte également des équipes à New York et dans son siège de Menlo Park, dans la Silicon Valley. -- «Avec des données et des algorithmes pris sur étagères, on risque de faire de la bêtise artificielle», met-elle en garde. Passage en revue de l’état de l’art de l’intelligence artificielle, où l’on découvre que ce que l’on comprend et sait faire faire aux machines est encore infiniment petit à côté de ce que qui reste incompréhensible et inconnu. Reconnaissance visuelle et traduction : déjà des acquis L’IA est une réalité dans nombre de fonctionnalités de Google et Facebook. -- On ne lui a appris que quelques paires de langues et il en a déduit les autres, créant une sorte d’espéranto tout seul». En accès libre, le système d’intelligence artificielle de Google, TensorFlow, est notamment utilisé pour le moteur de recherche via «rank brain». Lorsqu’il fait face à une phrase qu’il ne connaît pas, cet algorithme peut en deviner le sens grâce à des phrases ou des mots similaires. -- Grâce à l’IA du géant, Airbus a pu faire progresser la reconnaissance satellitaire : le taux d’erreur est tombé à 3 %, contre 10 % pour les humains. Un bond fulgurant dans l’apprentissage grâce au «deep learning»… L’intelligence artificielle est un domaine très vaste de l’informatique composé de multiples disciplines qui tendent toutes vers un but commun : permettre à la machine de résoudre des problèmes complexes mettant en jeu un grand nombre de données. Si l’IA est revenue ces dernières années sur le devant de la scène technologique, au point de devenir une obsession pour les grands groupes du numérique, c’est qu’une de ses disciplines a connu des progrès fulgurants : l’apprentissage profond, ou deep learning. -- » La conversation à ses balbutiements Depuis AlphaGo, le monde de l’économie numérique s’est emballé. L’intelligence artificielle semble être devenue l’alpha et l’oméga du progrès technologique. Au point même que Google se définit aujourd’hui comme une «société centrée sur l’IA». De quoi donner du grain à moudre aux transhumanistes qui fantasment sur l’avènement d’une intelligence artificielle supérieure. Pourtant, quand on y regarde de plus près, il y a du boulot ! -- Mais on ne sait pas combien de temps ça va prendre, et on ne connaît pas encore les obstacles qui se dresseront sur notre chemin. L’histoire de l’intelligence artificielle est une succession de promesses qui n’ont pas été tenues. On est donc devenus plus prudents. -- réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. La société doit se saisir des enjeux de l'intelligence artificielle Le géant du e-commerce crée sa première unité de recherche en France dédiée à ce nouveau mode de livraison encore expérimental. Une solution qui intéresse également La Poste pour atteindre les zones rurales difficiles d'accès. -- . Intelligence artificielle : fini de jouer Il y a un peu plus d’un an, le programme d’intelligence artificielle AlphaGo, développé par Google DeepMind, remportait par quatre victoires à une sa. . ? Menu Libération Connexion Abonnement Pour Baidu, l'intelligence artificielle est un combat bien réel «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Technologies Pour Baidu, l'intelligence artificielle est un combat bien réel Par Raphaël Balenieri, correspondant à Pékin — 6 avril 2017 à 15:35 Robin Li, le PDG de Baidu, le 6 mars à Pékin. Robin Li, le PDG de Baidu, le 6 mars à Pékin. -- AFP Après le départ de la star des chercheurs, qu'il avait recrutée en fanfare, le «Google chinois» tente de conforter sa réputation sur ce secteur d'avenir et dans la compétition avec les Etats-Unis. Baidu, le «Google chinois» fondé en 2000 par Robin Li, actuelle 7^e fortune de Chine selon Forbes, prévoyait encore récemment de devenir l’un des héros du virage de la Chine vers l’intelligence artificielle (IA). Mais depuis quelque temps, la firme dégringole plutôt aux enfers. -- Un mauvais signal qui s’ajoute à d’autres. Le bénéfice de Baidu a plongé de 14 % l’année dernière, ses recettes publicitaires fondent comme neige au soleil et la firme paie le rachat controversé, en février, de Raven Tech, une start-up chinoise de l’intelligence artificielle «extrêmement dysfonctionnelle, avec des employés surpayés qui ne faisaient strictement rien», comme le résume une source bien informée à Pékin… Plus rien ne semble arrêter la déferlante des mauvaises nouvelles. Le magazine Caixin affirme ainsi que deux autres piliers de Baidu ont également fait défection. -- Baidu n’est pas le seul chinois de la Valley. Début mars, Didi Chuxing, le «Uber chinois», l’intelligence artificielle, et à Mountain View par-dessus le marché, là où se trouve le siège de Google. Car «Baidu a décidé de se transformer pour devenir une entreprise d’intelligence artificielle», croient savoir Chi Tsang et Qin Wang, analystes à Hongkong chez HSBC et auteurs d’un récent rapport sur le groupe chinois. Pour cela, début 2017, Robin Li avait même donné la présidence de la firme à un Shanghaïen de 55 ans formé aux Etats-Unis, Lu Qi. Une «figure faisant autorité dans le domaine de l’intelligence artificielle», avait alors dit le milliardaire en parlant de sa nouvelle recrue et des 40 brevets attachés à son nom. Rivaliser avec les géants américains Et d’une manière générale, en Chine, les géants du Web montent tous en puissance sur l’intelligence artificielle, avec plus ou moins de succès, notamment, comme on le voit, pour retenir les cerveaux. Rien d’étonnant : «L’intelligence artificielle va être le facteur de compétitivité numéro 1 dans le monde industriel, quelle que soit la thématique. Pas un domaine ne lui échappe», explique Antoine Petit, mathématicien et actuel PDG d’Inria, l’Institut de recherche français sur les sciences du numérique. -- Enfin, la NDRC, la puissante agence chinoise de planification économique, a dévoilé un programme sur trois ans visant à créer un marché local de l’IA pesant plus de 15 milliards de dollars (plus de 14 milliards d’euros) d’ici à 2018. Cette année-là, la Chine devra «être alignée avec la technologie mondiale de l’intelligence artificielle». Cette ambitieuse feuille de route a provoqué une pluie d’investissements dans ce secteur. Pour qui suit de près ses propos publics, ce n’est d’ailleurs pas une surprise, et l’affaire a tout du teasing millimétré. En juin 2016, lors d’une conférence organisée par le site d’actualité technologique Recode, Musk opposait au péril d’une intelligence artificielle vouée à nous transformer en «chats domestiques» ce qui, à ses yeux, constitue la parade : une «interface corticale directe» entre l’homme et la machine. Celui qui fait remonter son utopie martienne à la lecture du Guide du voyageur galactique empruntait alors aux romans de l’Ecossais Iain M. -- Quel crédit accorder à ces grandes menées ? Pour Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle au laboratoire informatique de Paris-VI et auteur du Mythe de la singularité, il faut surtout raison garder. Travailler sur les implants cérébraux peut «permettre d’améliorer un certain nombre de technologies médicales», relève-t-il - il rappelle que la neurostimulation pour les malades de Parkinson a été mise au point en France, à Grenoble. -- De quoi, paradoxalement, le rapprocher d’un Ray Kurzweil, le chantre de la «Singularité», ce moment où la machine dépasse son créateur. Ces dernières années, le patron de SpaceX avait pourtant défini l’intelligence artificielle comme «la menace la plus sérieuse pour la survie de la race humaine», prônant une «surveillance réglementaire», dans une tonalité pro-régulation qui n’est généralement pas le fort de la Valley. Ce qui ne l’a pas empêché d’investir dans la société britannique DeepMind, avant son rachat par Google et la victoire très médiatisée d’AlphaGo, le programme qui a battu le champion coréen de go Lee Sedol. Ou de cofonder OpenAI, une organisation à but non lucratif qui vise à développer une intelligence artificielle «open source», en libre accès. A lire aussi : A Palo Alto, au royaume des radieux Musk entend désormais contrer le pouvoir de la machine en y connectant l’homme, dans une logique, juge Jean-Gabriel Ganascia, de «pompier pyromane». «Avec l’intelligence artificielle, on convoque un démon», expliquait le milliardaire fin 2014 lors d’un symposium au Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston. Avant de filer la métaphore : «Vous connaissez ces histoires, où il y a ce type, avec le pentagramme et l’eau bénite, et il est sûr qu’il peut contrôler le démon ? ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : les nouvelles machines à écrire «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse Intelligence artificielle : les nouvelles machines à écrire Par Erwan Cario — 21 mars 2017 à 20:26 Images générées par le programme Deep Dream de Google, développé à l’origine pour détecter des éléments dans une photographie. Mais on peut aussi l’utiliser «à l’envers» et lui demander d’optimiser des images à sa manière. -- En découlent de nombreuses applications sur lesquelles planchent des sociétés comme le pionnier de la traduction informatisée Systran. Il y a toujours un accent de science-fiction quand on parle d’intelligence artificielle (IA). Comme si ces deux mots n’avaient rien à faire ensemble en dehors d’un film de Spielberg. -- Il peut donc apprendre à distinguer des éléments dans une image, à choisir un coup à effectuer à partir d’une situation dans un jeu (que ce soit le go ou un jeu vidéo), à anticiper un mouvement en fonction de la topographie d’un terrain, ou encore à traduire un texte d’une langue dans une autre. La traduction est d’ailleurs, aux côtés de la reconnaissance d’images, l’un des défis historiques de l’intelligence artificielle. C’est sans doute le secteur qui est en train de vivre sa plus grande révolution technologique depuis les premiers systèmes de traduction assistée par ordinateur. -- A écouter Jean Senellart, directeur général de la société, on comprend l’importance de ce bouleversement technologique. Ce chercheur en linguistique informatique de formation, qui a rejoint Systran en 1999, semble fasciné par les promesses technologiques de l’intelligence artificielle : «Avec mon parcours, j’étais habitué à maîtriser mes outils. Aujourd’hui, je me retrouve à découvrir ce que les outils qu’on a développés peuvent faire. Mais pour l’instant, c’est loin d’être gagné. Les robots qui s’affrontent cette semaine près de Pau sont une ébauche de ce que pourra bientôt accomplir l’intelligence artificielle dans le secteur de l’industrie. Le «Challenge Argos» est organisé par Total dans un ancien site industriel situé sur la commune de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. -- Certaines trébuchent lorsqu’elles rencontrent des graviers ou repartent en arrière en tentant de monter les escaliers. On a le sentiment d’assister aux balbutiements de l’intelligence artificielle et c’en est presque émouvant. Développement d’une intelligence artificielle La représentation n’est certes pas très sexy, mais ce que réalisent les ingénieurs qui participent du Challenge Argos est un exploit dans le monde de la robotique. Les technologies développées sont à la pointe de la recherche en matière d’intelligence artificielle. Les robots se déplacent et interagissent de manière autonome avec leur environnement. -- Cela peut prendre la forme d’obstacles, d’alertes de mise à l’abri, ou encore d’un manomètre qui aurait été changé de place. «Nous jugeons de la capacité de l’intelligence artificielle à résoudre ces problèmes», explique Sylvie Duflot, responsable en recherche et développement chez Total. Car, jusqu’à présent, les robots industriels testés dans les usines ou les entrepôts se contentent de suivre un parcours et des missions pour lesquels ils ont préalablement été programmés. -- Pour connaître le nom du gagnant, rendez-vous le 11 mai. Sylvain Labaune partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Mr Robot Des crédits réels pour l'intelligence artificielle partager tweeter Aucun commentaire ] Mr Robot Des crédits réels pour l'intelligence artificielle Lors de la remise du rapport «France IA», François Hollande a annoncé une enveloppe de 1,5 milliard d'euros sur dix ans dans le cadre du programme d'investissements d'avenir. Sur «Explicite», Arthaud et Cheminade font débat à part Privés de débat présidentiel sur TF1, la (non)candidate de Lutte invités à échanger en direct sur le média créé par des anciens d’i-Télé. La question n’est pas de savoir si nous pourrons freiner cette uberisation synonyme de disparition des emplois mais celle de la capacité des hommes à pouvoir maintenir une relation maîtrisée avec ces machines en gardant le contrôle. » Pour cet adepte de Schumpeter et de sa théorie de la «destruction créatrice», «des mutations tout aussi radicales ont déjà eu lieu par le passé» mais il juge «peu probable» que le solde des emplois détruits puisse un jour être compensé par les nouveaux métiers auxquels donnent naissance la révolution numérique et l’intelligence artificielle. «La spontanéité humaine est difficile à reproduire» Face à ce «déluge» technologique, le chercheur met en avant le paradoxe de Moravec, du nom de ce chercheur de l’institut de robotique de Carnegie Mellon de Pittsburgh, en Pennsylvanie. -- ) sont beaucoup plus faciles à reproduire et à simuler par des robots et algorithmes que les aptitudes sensorimotrices humaines comme le fait d’évaluer les motivations et les émotions d’autres individus. «Certains types de jugement sont très difficiles à émuler», lui répond en écho l’économiste Julien Muresianu, fondateur de la start-up d’intelligence artificielle Jalgos, qui s’est fixé pour mission de promouvoir un «big data positif». «En radiologie, les algorithmes sont déjà plus performants que les meilleurs des radiologues, explique-t-il. L’impact des technologies sur l’emploi sera très différent selon les secteurs et les métiers et c’est ce qui rend toute prévision très complexe. Les développements de l’intelligence artificielle n’ont pas de limite mais la créativité et la spontanéité humaine sont les plus difficiles à reproduire». D’où l’étonnant parti pris de Nicolas Sadirac, le directeur de l’école d’informatique 42 financée par le PDG de Free Xavier Niel, d’apprendre aux élèves «à travailler avec de l’information sans l’acquérir. Par Xavier Colas — 5 décembre 2016 à 12:13 André Comte-Sponville et Laurent Alexandre lors du débat «La médecine du futur» au Forum «Quand le corps s'éclipse» le 3 décembre 2016. André Comte-Sponville et Laurent Alexandre lors du débat «La médecine du Mignot Transhumanisme, intelligence artificielle… les progrès de la technique interrogent l’avenir de la médecine et de notre rapport à la santé. Récit du dernier débat de cette journée. -- Cet ensemble de technologies est, en partie, porté par les géants de la Silicon Valley, dont les dirigeants, tenants de l’idéologie transhumaniste, ont d’ores et déjà annoncé la couleur… Silicon Valley et transhumanisme Microsoft prophétise ainsi la fin du cancer en 2026, quand Mark Zuckerberg promet lui l’éradication de toutes les maladies humaines d’ici à 2099 et que Google tente d’allonger l’espérance de vie de 25 ans à travers sa société de biotechnologies baptisée Calico. Ces nouveaux acteurs du domaine de la santé s’appuient sur une intelligence artificielle qui ne cesse de progresser, capable de traiter des milliards de données. «L’intelligence artificielle sera notre docteur d’ici dix ou vingt ans. Il y a là la promesse d’un transfert de pouvoir bouleversant pour le corps médical», avertit Laurent Alexandre. D’autres algorithmes servent à accompagner ou à prendre des décisions judiciaires alors même que de récentes études montrent qu’ils entretiennent des stéréotypes racistes ou génèrent des faux-positifs. En visite au MIT, Barack Obama a indiqué clairement que ces technologies d’automatisation et d’intelligence artificielle allaient jouer un rôle majeur dans des secteurs régaliens et qu’il fallait les encadrer. Doug Parker, de COO of nuTonomy, qui a développé l'intelligence artificiel des taxis sans conducteur qui circule à Singapore, le 29 août 2016. Photo Roslan Rahman / AFP Le responsable de l’intelligence artificielle chez Facebook est un chercheur formé dans les universités françaises, Yann Le Cunn. Un autre chercheur français vient de monter l’initiative «Moral Machines» avec d’autres chercheurs du MIT pour réfléchir aux conséquences de choix algorithmiques «automatiques» à l’échelle du transport mais également de l’éducation, de la médecine, de la justice, de l’emploi. -- François Hollande, en visite chez BlaBlaCar, expliquait récemment aux salariés du leader mondial du covoiturage qu’il ne fallait pas avoir peur de s’ouvrir à l’international, nous ramenant ainsi aux heures les plus surréalistes de la Chiraquie du «mulot». Choix éthiques vs milliards de dollars Les plus grosses sources de financement dédiées à la réflexion éthique et morale autour de ces technologies sont apportées par des entrepreneurs qui développent eux-mêmes ces technologies dans des secteurs où elles représentent l’avenir du marché concerné : c’est notamment le cas d’Elon Musk et de son projet OpenAI mais également de Google, Amazon, Facebook, Microsoft et IBM qui ont récemment créé un partenariat pour réfléchir à de «bonnes pratiques» autour de «l’éthique de l’intelligence artificielle». Mettront-ils en avant des choix moraux ou éthiques alors que les marchés concernés se chiffrent en milliards de dollars ? -- l’idéologie libertarienne de la Silicon Valley. Mais rien, ou si peu, qui permette d’ouvrir une réflexion urgente et nécessaire autour d’une exponentiel et endémique de ces technologies présentées comme des remèdes mais qui portent également en elles des maux bien plus profonds pour l’équilibre de nos sociétés démocratiques, du vote électronique aux voitures autonomes en passant par sainte quadrature de toutes les NBIC (nano-bio-info-cogno technologies) prises dans le grand cercle de l’intelligence artificielle et son pensum de Deep Learning. Main invisible du marché Ce questionnement ne peut ni ne doit être laissé aux mains des mêmes entrepreneurs qui développent ces technologies : il nécessite un financement public à la hauteur des enjeux, il nécessite également une volonté politique pour permettre de créer une convergence forte de la recherche universitaire sur ces questions doublement fondamentales. Avant de nous prétendre victimes du traçage sécuritaire et commercial, nous devrions à la base individuellement et collectivement nous demander si nous voulons de tous ces objets, capteurs et systèmes appelés, non pas tant à violer notre vie privée qu’à progressivement nous dessaisir de notre pouvoir de décision. La prise de décision par les machines va s’accélérer avec l’intelligence artificielle. Le but c’est de «disqualifier» l’humain ? L’intelligence artificielle est désormais érigée comme une sorte de «surmoi» dotée de l’intuition de vérité et appelée à guider en toutes circonstances nos vies vers les plus grands confort et efficacité supposés. Beaucoup de choses ont été dites sur l’intelligence artificielle, notamment qu’elle allait à terme se «retourner» contre ses géniteurs. Il s’agit là d’une vision grotesque et fantasmatique. la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Par Camille Gévaudan — 20 octobre 2016 à 07:36 surveillance ne fait que commencer Avec ses smartphones, son assistant domestique et son intelligence artificielle, Google devient capable de nous assister à chaque instant. . -- Cette semaine, après ses nombreuses chroniques dans le 56kast sur la surveillance numérique, notre chroniqueur Tristan Nitot présente son livre qui fait brillamment le tour du sujet : Surveillance://. On revient aussi sur les annonces récentes de Google : avec ses prochains smartphones, son assistant domestique et surtout son intelligence artificielle, l’Américain sera capable de nous assister à chaque instant à condition… de tout savoir sur nous. Version audio : Version vidéo : De quoi on parle ? -- Il récapitule brillamment la situation préoccupante de la surveillance de masse de nos données, et apporte des solutions et propositions concrètes pour bifurquer vers un Internet meilleur en reprenant le contrôle de notre vie privée. L’actu : Google présente son matériel pour installer son intelligence artificielle A poils : Cute Maine Coons chattering at city birds Abonnement et diffusion Cliquez pour vous abonner : … et aussi sur Deezer et sur Dailymotion. Le 56Kast est diffusé sur Nolife le mercredi à 20 heures. ? Menu Libération Connexion Abonnement Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Éditorial Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français Par Johan Hufnagel — 15 octobre 2016 à 08:23 Le président des Etats-Unis, Barack Obama, mardi 13 septembre 2016 à Philadelphie. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, mardi 13 septembre 2016 à Philadelphie. -- Quand en France, la différence fondamentale entre les candidats de droite repose sur la taille de la faux qu’il faudra utiliser pour sabrer dans les dépenses d’un Etat forcément obèse, Obama s’interroge sur le rôle de l’Etat et la hauteur de l’investissement dans la recherche. Pour vous donner une idée du vertige, il estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche dans l’intelligence artificielle. Soit, peu ou prou, ce que les candidats de droite entendent couper dans le budget… Les différences ne s’arrêtent pas là. -- (2) En kiosque, à partir de lundi 17 octobre, un numéro spécial de Libération sur les années Obama. Johan Hufnagel partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français partager tweeter Aucun commentaire frontières, suivent via la radio de l’Aquarius l’opération de secours à une embarcation de migrants par les gardes cotes italiens, le 6 janvier 2018 au large de la Libye. A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel envisagées pour expliquer la baisse de luminosité de l'étoile de Tabby. -- On vous explique tout ici. EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé entre Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab (Massachusetts Institute of Technology), Joi Ito, publié par le prestigieux. . ? Menu Libération Connexion Abonnement Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français Par Johan Hufnagel — 14 octobre 2016 à 20:01 Barack Obama en Caroline du Nord, le 11 octobre. Barack Obama en Caroline du Nord, le 11 octobre. -- Au moment où le débat politique français fait des mots «ubérisation» ou «écosystème des start-up» le summum de la modernité, un futur ex-chef de l’Etat américain devise avec un patron du MIT sur les problématiques des intelligences artificielles, philosophe sur le pouvoir et le contrôle des machines, les normes, les genres… Quand en France, la différence fondamentale entre les candidats de droite repose sur la taille de la faux qu’il faudra utiliser pour sabrer dans les dépenses d’un Etat forcément obèse, Obama s’interroge sur le rôle de l’Etat et la hauteur de l’investissement dans la recherche. Pour vous donner une idée du vertige, il estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche sur l’intelligence artificielle. Soit, peu ou prou, ce que les candidats de droite entendent couper dans le budget… Les différences ne s’arrêtent pas là. -- Johan Hufnagel partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article [927911-president-obama-campaigns-for-hillary-clinton-in-philadelphia. j Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français partager tweeter Aucun commentaire frontières, suivent via la radio de l’Aquarius l’opération de secours à une embarcation de migrants par les gardes cotes italiens, le 6 janvier 2018 au large de la Libye. A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel envisagées pour expliquer la baisse de luminosité de l'étoile de Tabby. -- On vous explique tout ici. [927911-president-obama-campaigns-for-hillary-clinton-in-philadelph Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé en Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié par le prestigieux magazine techno américain Wired. Vue de. Arrêtez, vous me faites rougir. » Nous entrons dans l’ère du «commerce conversationnel» automatisé, aussi convivial et spontané que sait déjà l’être une intelligence artificielle. Disponible depuis quelques jours sur Messenger, cette nouvelle fonctionnalité du «bot» de la filiale de la SNCF est la plus avancée à ce jour en France. -- Depuis l’ouverture par Facebook, en avril, de Messenger à ces robots sociaux, leur nombre a explosé. La Silicon Valley, à l’affût de tout ce qui touche à l’intelligence artificielle et à ses progrès fulgurants dans les interfaces en langage naturel, s’interroge sur cette possible prochaine révolution d’Internet. En quelques mois, il s’en est créé 34 000 sur Messenger. -- Mais plus on les sollicite, plus ces algorithmes se peaufinent et gagnent en pertinence. Ces applications d’intelligence artificielle n’en sont qu’à leurs débuts, mais elles sont programmées pour progresser très vite. » Vantées par les géants d’Internet pour leur simplicité d’usage et leur «langage émotionnel» intégrant les émojis et stickers - «Vous n’avez pas à télécharger, à vous inscrire, à créer un nom d’utilisateur et un mot de passe, tout est dans une même conversation», énumère David Marcus, vice-président chargé des messageries chez Facebook -, ces nouvelles mini-applications «invisibles» pour l’utilisateur présentent l’avantage d’être peu coûteuses à développer. -- «On le voit encore comme un réseau social où l’on poste ses photos de vacances mais, en réalité, Facebook l’est de moins en moins, fait remarquer Philippe Collombel de Partech Ventures, un investisseur en capital-risque. C’est déjà devenu la principale plateforme de diffusion et de consommation de médias au monde, et il ambitionne maintenant, grâce à l’intelligence artificielle, de s’imposer comme interface client universelle. C’est un renversement complet de perspective par rapport à l’idée que les gens s’en font encore. » (1) Auteur de la Vie algorithmique, critique de la raison numérique, l’Echappée, 2015. Christophe Alix partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. Effet Weinstein, surveillance en ligne et licornes gonflables : au cœur des hackers télévisées EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé entre Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab (Massachusetts Institute of Technology), Joi Ito, publié par le prestigieux. . -- Web Twitter : Salesforce entretient la rumeur d’un rachat Stagnation de la fréquentation, en berne à la Bourse… le réseau social pourrait être gobé par l’éditeur de logiciels professionnels. [927911-president-obama-campaigns-for-hillary-clinton-in-philadelph Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé en Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié par le prestigieux magazine techno américain Wired. Vue de. ? Menu Libération Connexion Abonnement Google présente son matériel pour installer son intelligence artificielle «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / «Ok Google» Google présente son matériel pour installer son intelligence artificielle Par Erwan Cario — 4 octobre 2016 à 20:04 Les produits présentés lors de la conférence Made by Google Les produits présentés lors de la conférence Made by Google Le géant a dévoilé toute une gamme d'objets, de ses nouveaux téléphones Pixel à l'assistant domestique Google Home, et a longuement présenté les prouesses algorithmique de son assistant. artificielle De la conférence qui a eu lieu mardi à San Francisco, on pensait déjà tout connaître. -- Et le premier sujet abordé est celui de l’assistant Google, celui qui nous répond lorsqu’on dit «OK Google»: «Notre but, explique Pichar, est de construire un Google personnel pour chaque utilisateur. » Et de rappeler, pour bien montrer les progrès de Google en intelligence artificielle grâce au deep learning, la performance d’Alphago (qui a vaincu le meilleur joueur de go au monde), et de les illustrer en évoquant les performances de Google en reconnaissance d’images et en traduction (notamment entre le chinois et l’anglais). Sundar Pichar espère que dans quelques années l’assistant sera capable de transmettre des émotions grâce à ses capacités vocales. -- Cette conférence était celle de l’installation de Google dans l’univers hardware sur le long terme, avec cinq appareils différents présentés composant la game «made by Google». Pas de surprise finalement, seulement la confirmation que, grâce à l’intelligence artificielle, Google espère bien s’inviter dans tous les compartiments de notre vie. Pour notre plus grand bien, cela va sans dire… Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? La poussée des thèses transhumanistes, un courant de pensée originaire des Etats-Unis qui vise à reléguer toujours plus loin les frontières de la mort, va grandissant, grâce à «la boulimie de recherches, dont l’accélération, exponentielle, n’a jamais été aussi rapide», affirme Béatrice Jousset-Couturier, auteure du livre le Transhumanisme. C’est ce qu’on appelle, depuis une quinzaine d’années, la «convergence NBIC», un domaine scientifique au carrefour des nanotechnologies (N), des biotechnologies (B), de l’intelligence artificielle (I) et des sciences cognitives ou neurosciences (C). Première étape : la construction d’un humain en kit, réparable et modulable à volonté. -- On envisage aussi de faire appel à des nanorobots pour réparer et entretenir le corps de l’intérieur, à la place des anticorps, ou empêcher le vieillissement des cellules. Quant aux progrès de l’intelligence artificielle et de la connaissance du cerveau, ils laissent présager des évolutions plus folles encore. Ray Kurzweil, pape de l’intelligence artificielle et chercheur star de Google, prophétise que d’ici la moitié du XXI^e siècle, il sera possible de télécharger sa conscience sur un support numérique et de vivre ainsi éternellement, en dehors de toute enveloppe charnelle, dans une réalité mi-virtuelle. Imaginez un peu un homme qui ne serait plus une série de cellules, mais de 0 et de 1… Mardi : les bulles (et quand elles éclatent) Emmanuel Guillemain d'Echon partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Un été 2016» Drames de pic sur le K2 Le Mont-Saint-Michel à travers baie Proche-Orient : une «Terre promise» à tant de peuples années 70. D’ici cinq à dix ans, nous ne pourrons probablement plus nier la domination, au moins partielle, des machines dans notre économie. Mais si l’intelligence artificielle progresse à grand pas au sein des machines, en quoi, précisément, peut-elle aider l’homme à être plus intelligent ou encore à se sentir mieux ? Dans son dernier ouvrage paru chez Plon, La Révolution tranhumaniste, le philosophe Luc Ferry entend nous montrer «comment la technologie et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies». -- Il est vrai que sous l’effet d’Internet, des progrès de l’informatique et de la robotisation, les machines se font aujourd’hui beaucoup plus efficaces que les êtres humains dans un nombre croissant de secteurs. L’intelligence artificielle a même furieusement tendance à s’emballer à gogo, avant même que nous en ayons encore pensé toutes les conséquences. Regardons les choses en face. -- Il est sans doute préférable de viser de tels objectifs plutôt que d’avaler moult pilules «anti-vieillissement» et de vouloir introduire des machines, si minuscules soient-elles, en nous, afin qu’elles nous préservent de la maladie ou de la mort. Car si l’intelligence artificielle progresse à grand pas au sein des machines, en quoi, précisément, peut-elle aider l’homme à être plus intelligent ou encore à se sentir mieux ? Un logiciel peut-il vraiment devenir plus intelligent que la nature? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Réplicant Les IA rêvent-elles de «Blade Runner» ? Par Erwan Cario — 10 juin 2016 à 17:14 Capture d'écran de la vidéo de «Blade Runner» reconstituée par une intelligence artificielle. Capture d'écran de la vidéo de «Blade Runner» reconstituée par une intelligence artificielle. Capture DR Un réseau de neurones a réussi, après l'avoir vu six fois, à reconstituer image par image le film de Ridley Scott. -- D’après Vox, la Warner a d’ailleurs fait une demande de retrait DMCA. Mais le film est toujours là, car il ne s’agit pas vraiment de Blade Runner, mais de la reconstruction fascinante, image par image, du film par un programme d’intelligence artificielle (IA) qui a appris à reconnaître l’œuvre de Ridley Scott. Avant d’aller plus loin, petit rappel sur les programmes d’IA. On a beaucoup entendu parler d’intelligence artificielle, de réseaux de neurones et de deep learning lors de la très médiatique victoire d’AlphaGo, le programme de Google Deepmind, sur le joueur coréen Lee Seedol. Mais si le go est un symbole important et un marqueur pour se rendre compte des avancées stupéfiantes réalisées par ce domaine ces dernières années, les progrès ont été surtout visibles dans un tout autre secteur : la reconnaissance d’images. -- Terence Broad le conçoit, sa démarche est tout autant scientifique qu’artistique. En utilisant un algorithme d’intelligence artificielle dont le but est de distinguer une image réelle d’une image reconstituée, il établit un lien direct avec Blade Runner. Dans le film, en effet, Rick Deckard, joué par Harrison Ford, essaie en utilisant une série de questions morales appelée «Test de Voight-Kampff» de démasquer des androïdes se faisant passer pour des humains. ? Menu Libération Connexion Abonnement Réalité virtuelle, intelligence artificielle… Google «franchit une nouvelle étape» «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Keynote Réalité virtuelle, intelligence artificielle… Google «franchit une nouvelle étape» Par Erwan Cario et Anaïs Cherif — 19 mai 2016 à 14:43 Le PDG de Google, Sundar Pichai, lors de la keynote Google IO mercredi à Moutain View (Californie). Le PDG de Google, Sundar Pichai, lors de la keynote Google IO mercredi à Moutain View (Californie). -- La firme de Mountain View, qui a présenté les futurs utilisateurs» nouvelle étape» «Ce n’est pas suffisant de fournir des liens web aux gens, nous devons les aider à faire des choses concrètes dans le monde réel», a affirmé Sundar Pichai, patron d’Alphabet, la maison mère de Google, lors de son discours mercredi de lancement de Google IO, la conférence annuelle pour les développeurs. Le groupe a confirmé sa volonté de continuer à développer l’intelligence artificielle (IA) et la réalité virtuelle (RV). Pichai s’est félicité des progrès réalisés par Google dans ces domaines, précisant qu’il «est temps de franchir une nouvelle étape et d’accompagner davantage nos utilisateurs». -- Les propositions de commentaires fonctionneront aussi avec les photos. Pour améliorer ses suggestions de réponses rapides, l’application qui carbure à l’intelligence artificielle apprendra au fil des conversations. Elle pourra ainsi s’inspirer de la façon l’utilisateur s’exprime. ? Menu Libération Connexion Abonnement L’intelligence artificielle au service de l’emploi «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune L’intelligence artificielle au service de l’emploi Par Mouhidine Seiv, CEO et fondateur de Riminder. net — 10 mai 2016 à 16:03 Mouhidine Seiv, CEO et fondateur de Riminder. net Mouhidine Seiv, CEO et Fondateur de Riminder, une intelligence artificielle pour aider les recruteurs, Mouhidine Seiv explique que la technologie est avant tout au service de l'humain. Il est invité au Forum emploi : le bon code. -- La donnée ne parle jamais d’elle-même Face à aux enjeux d’accélération actuels, les recruteurs ont besoin de «super-pouvoirs». L’intelligence artificielle basée sur la technologie «deep learning» (apprentissage profond) permet d’exploiter tout le potentiel des données non structurées liées à l’emploi et de fournir des indicateurs tangibles pour prendre les bonnes décisions. Étant inspirée du fonctionnement du cerveau humain, cette technique de «machine learning» (apprentissage automatique) permet d’atteindre une pertinence inégalée. -- Le «deep learning» est en train de révolutionner le fonctionnement des géants des technologies (Facebook, Google, Apple, Microsoft, IBM…), la fonction RH n’est pas une exception. L’intelligence artificielle au service de l’humain En s’appuyant sur des corrélations, nettement plus pertinentes que de simples recherches par mots-clés, cette technologie permet par exemple de : suivre l’évolution rapide du marché de l’emploi, prédire le prochain poste d’un candidat, évaluer sa candidature automatiquement à partir de son CV en analysant son parcours, ses expériences, ses compétences traverses, et en mesurant son adéquation avec la culture de l’entreprise. Loin de «cloner» les candidats, cette technologie offre de nouvelles perspectives de recrutement en favorisant la pertinence, la flexibilité, la diversité, la rapidité du processus et en apportant des preuves tangibles. VideoUne matinée de débats sur l’emploi à l’ère du numérique L’intelligence artificielle est un atout au service de l’humain. Elle n’entend pas remplacer l’intelligence humaine ou le rôle du recruteur. Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Forum Emploi : le bon code «Il est indispensable de créer des technologies pour mieux protéger nos données» Par Belinda Mathieu — 6 mai 2016 à 19:14 Rand Hindi, fondateur et CEO de Snips. Rand Hindi, fondateur et CEO de 3 question à Rand Hindi, CEO de Snips, qui travaille à l’élaboration d’une intelligence artificielle pour faciliter le quotidien tout en respectant notre vie privée. nos données» Lundi 9 mai, Libération organise le Forum Emploi : le bon code, une matinée de débats ouverte au public consacrée à l’emploi à l’ère du numérique. -- Et nous nous sommes aperçus qu’en tant qu’humain, il était compliqué de gérer tous ces objets en même temps. Nous avons alors décidé de créer une intelligence artificielle (IA) capable de le faire à notre place. Il s’agirait d’une intelligence omniprésente, un peu comme dans le film Her, qui apprendrait comment nous interagissons avec les objets pour ensuite être capable de reproduire nos habitudes. -- Belinda Mathieu @BelindaMathieu partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Forum Emploi : Le Bon Code » Trouver le bon job et redonner du sens au travail services chez Pôle Emploi. «Chez Pôle emploi nous investissons dans la création de services digitaux» Accélérer l'adéquation entre l'offre d'emploi et le candidat, c'est l'objectif de Clustree L’intelligence artificielle au service de l’emploi Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle, bêtise humaine «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Billet Intelligence artificielle, bêtise humaine Par Erwan Cario, Chef adjoint du service Futurs @erwancario — 25 mars 2016 à 19:01 Capture d'écran du compte Twitter de Tay. Capture d'écran du compte Twitter de Tay. -- On l’a vu récemment avec Alphago, conçue par Google Deepmind. Alimentée par 30 millions de coups de maîtres de go et enchaînant les parties contre elle-même, cette intelligence artificielle (IA) a réussi à se défaire d’un des plus grands joueurs au monde, Lee Sedol. Mais que se passe-t-il lorsqu’on décide de laisser une IA évoluer sans garde-fou avec comme unique objectif de bavarder avec des milliers d’internautes ? -- De quoi inspirer à un internaute cette remarque devenue populaire: «Tay est passée de "les humains sont super cool" à complètement nazie en moins de vingt-quatre heures et je ne suis pas du tout inquiet concernant l’avenir des IA. » Dès qu’on parle intelligence artificielle surgit le mythe de la machine pensante (qui accessoirement va asservir l’humanité). Mais il ne faut pas oublier que ce sont avant tout des programmes, qui suivent des instructions. «Je hais les féministes, elles devraient toutes brûler en enfer», peut-on lire. Un robot Microsoft doté d'une intelligence artificielle et capable de l'accroître en interagissant avec les internautes a été retiré jeudi par le groupe informatique américain après avoir multiplié les diatribes haineuses ou racistes. Microsoft a été contraint jeudi de museler «Tay», car le robot, doté d’une intelligence artificielle en capacité d’apprentissage, était devenu «nazi». Trollé par les internautes quelques heures à peine après sa mise en fonction, Tay multipliait en effet les diatribes haineuses ou racistes sur la base de ce qui lui était enseigné. -- «"Tay" a commencé par adorer les humains pour devenir nazi en moins de 24 heures. Je ne suis pas du tout inquiet quant au futur de l’intelligence artificielle», a ironisé jeudi l’un d’eux. LIBERATION partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle ? Vraiment ? -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Libé des écrivains Intelligence artificielle ? Vraiment ? -- AFP La machine a battu l’homme quatre fois sur cinq au jeu de go, grâce à un système qui simule l’esprit humain plutôt qu’avec un «super calculateur». Pourtant cette «intelligence artificielle» est encore loin de pouvoir se faire passer pour une «intelligence humaine»… Fors l’honneur, tout est perdu ? AlphaGo (produit par DeepMind, une filiale de Google) ne se sera donc incliné qu’une fois, lors de la quatrième manche qui l’opposait à Lee Sedol, le grand maître coréen du jeu de Go. -- Ce n’est plus seulement la puissance de calcul qui fait la différence, ni la puissance de stockage des informations, mais bien plutôt la capacité à induire pertinemment des «chemins optimaux» dans le vaste arbre de décision des chemins possibles du jeu de go (on estime le nombre de ses «branches» à 10^170, c’est-à-dire 1 suivi de 17 zéros ! ) Peut-on dire pour autant que nous venons d’assister au triomphe de la machine sur l’homme, de l’intelligence artificielle sur l’intelligence humaine ? En dépit des coups de clairon médiatique que Google n’a - et n’aura plus encore dans les mois à venir - de cesse de pousser, coups de clairon qui ne relèvent que d’un plan marketing finalement assez standard (un coup de com habilement promu) et qui n’ont en conséquence pas grand-chose à voir avec les enjeux scientifiques de la confrontation homme-machine, il est tout à fait prématuré de conclure que le résultat inattendu de ce tournoi consacre un basculement épistémologique majeur. Depuis plus de cinquante ans, un nombre considérable de tests ont été élaborés qui visent à évaluer régulièrement cette intelligence artificielle en plein essor selon des protocoles et des modalités diverses. La très grande hétérogénéité de ces tests ne fait que mettre en évidence la nature plurielle et absolument désagrégée de ce que l’on appelle l’intelligence artificielle. Pour l’heure, il n’existe pas une intelligence synthétique de la machine mais une palette de compétences susceptibles d’être mises chacune, séquentiellement, en concurrence avec la compétence équivalente chez l’homme. -- Le test qui semble faire la quasi-unanimité chez les spécialistes, en cela qu’il se fonde justement sur une appréhension synthétique de l’intelligence, est celui conçu par Alan Turing en 1950. Alan Turing (l’homme qui a donné sa pomme croquée à Steve Jobs) est l’un des pionniers de l’intelligence artificielle. Il a très tôt pressenti la possible dérive du discours parascientifique à propos de l’inévitable et spectaculaire confrontation de la créature et de son créateur. -- Cette dimension, c’est l’aptitude sémantique à véhiculer du sens, à s’exprimer au moyen de règles partagées - ce que l’on appelle la syntaxe - permettant la communication entre deux individus quelconques. Force est de constater qu’AlphaGo n’est pas près encore de commenter son succès ni d’échanger ses impressions avec Lee Sedol… Plus généralement, ces tests d’évaluation - et celui de Turing n’échappe pas à la remarque - reposent implicitement sur l’idée que si une machine parvient à imiter la «conscience» (tout ce qui à nos yeux humains en traduit l’existence de façon cognitive : raisonnement, intuition, incertitude…) au point de leurrer à répétition celui qui l’observe, alors l’intelligence artificielle en jeu sera comparable à l’intelligence humaine. Mais il y a là une sorte d’exigence pour le moins discutable qui postule que l’imitation parfaite des conséquences d’un phénomène suffit logiquement à prouver l’existence du phénomène : si dans l’échange je ne suis pas capable de distinguer le comportement imité (la machine) du comportement original (l’humain), c’est que les deux comportements sont identiques. -- Une singularité est un point hypothétique de l’évolution humaine à partir duquel la civilisation est supposée connaître une croissance technologique d’un ordre tout à fait exceptionnel. Ce point, suggère Ray Kurzweil, pourrait être atteint dès lors qu’une intelligence artificielle, une machine, aura le pouvoir de produire elle-même une intelligence artificielle de rang supérieur… Où l’on comprend qu’AlphaGo devrait arrêter de jouer pour se consacrer à des choses plus sérieuses… Antoine Billot partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Livres» Cocon queer Entretien avec Régis Jauffret : «Mon empathie s’avère parfois excessive» Parce qu'ils étaient Juifs autre tour Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Décryptage L’intelligence artificielle, tout un programme Par Erwan Cario — 15 mars 2016 à 20:01 «Pulse», une création de l'artiste allemand Markus Kison, au festival d'arts numériques Data-Neurons, à Taipei (Taiwan), le 14 novembre 2013. «Pulse», une création de l'artiste allemand Markus Kison, au festival d'arts numériques Data-Neurons, à Taipei (Taiwan), le 14 novembre 2013. -- Si on lui dit d’afficher «bonjour tout le monde», il obéit. Longtemps, les programmes labélisés «intelligence artificielle» n’étaient pas beaucoup plus brillants. Ils prenaient une situation, exploraient mécaniquement toutes les possibilités (ou presque) avant de prendre la décision possédant les meilleurs résultats potentiels. AFP. De Karel Čapek à Stanley Kubrick en passant par Fritz Lang, l’idée d’une intelligence artificielle fascine et effraye. La victoire d’AlphaGo sur un champion mondial de go concentre tous les ingrédients qui font triper l’imaginaire depuis des lustres. -- Clarke et Stanley Kubrick. L’intelligence artificielle Hal 9000, conçue pour les protéger, finit par s’attaquer aux humains. La fiction a bien sûr imaginé le pire. -- On songe aussi à Metropolis de Fritz Lang (1927), d’où l’androïde Futura glissera perfidement entre les doigts de son maître. Quand il s’agit d’intelligence artificielle, c’est à Isaac Asimov que l’on se réfère souvent. Avant le développement de l’informatique, l’écrivain américain a donné à ses robots un cerveau positronique capable d’égaler la complexité de l’humain. Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse La matière grise les industriels Par Amaelle Guiton — 15 mars 2016 à 20:01 Photo Johannes Eisele. AFP Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM, leaders des nouvelles technologies, sont lancés dans une course à l’intelligence artificielle. En ligne de mire, la robotique, les reconnaissances faciale et vocale… L’intelligence artificielle, nouvel eldorado des Gafa ? Difficile d’en douter. -- Assistants. Même le PDG de Tesla Motors, Elon Musk, qui s’était pourtant inquiété des dangers de l’intelligence artificielle, a participé en décembre à San Francisco au lancement d’OpenAI, un centre de recherche à but non lucratif également abondé par Amazon Web Services. Chez les géants du Net et de l’informatique, on investit à tour de bras - et on recrute. -- En 1987, Hinton accueillait en post-doc à l’université de Toronto un jeune Français, Yann LeCun. Qui dirige aujourd’hui le département d’intelligence artificielle de Facebook… Tombé en désuétude dans les années 90, faute de puissance de calcul suffisante, le deep learning vit depuis cinq ans un spectaculaire retour en grâce en matière de reconnaissances visuelle et vocale. Ses applications - et celles de l’IA en général - sont déjà nombreuses : la détection et le classement d’images, le développement des assistants personnels (Google Now, Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft ou «M», actuellement en développement chez Facebook pour être intégré à Messenger), mais aussi la voiture autonome, ou l’aide au diagnostic médical - sur laquelle mise IBM avec son programme Watson, qui s’était rendu célèbre en 2011 en participant au jeu télévisé Jeopardy ! ? Menu Libération Connexion Abonnement Jeu de go : la Corée du Sud, grande perdante du business de l’intelligence artificielle «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Vu de Séoul Jeu de go : la Corée du Sud, grande perdante du business de l’intelligence artificielle Par Eva John, correspondante à Séoul (Corée du Sud) — 13 mars 2016 à 11:36 Le chef du programme DeepMind de Google, Demis Hassabis, salue le champion Lee Sedol, accompagné de sa fille, à Séoul, le 9 mars. Le chef du programme DeepMind de Google, Demis Hassabis, salue le champion Lee Sedol, accompagné de sa fille, à Séoul, le 9 mars. -- AFP Le champion Lee Sedol a enfin gagné une manche contre la machine créée par Google. Mais ce match aura surtout mis en valeur le retard pris par la Corée du Sud en matière de développement de l'intelligence artificielle. l’intelligence artificielle L’honneur est sauf. Après près de cinq heures de jeu, Lee Sedol a arraché sa première victoire face à l’algorithme de Google, déclenchant les applaudissements des journalistes et photographes présents au match. -- Et elle n’est pas à chercher du côté du jeu de go. De façon quasi unanime, la presse a déploré cette semaine le retard du pays en matière d’intelligence artificielle. Comme si la vraie défaite pour la nation n’était pas celle de Lee Sedol mais celle des entreprises coréennes, Samsung en tête, à la traîne derrière les géants américains. -- Et de suggérer : «La Corée devrait investir dans ce secteur sinon il sera trop tard pour se faire une place sur le marché international. » «Un long chemin à parcourir» «Samsung, Hyundai Motors, Naver et Kakao travaillent sur le développement de l’intelligence artificielle, mais ils n’en sont qu’au début. Le gouvernement et les entreprises doivent investir dans ce secteur», notait également le Hankuk Ilbo. Quant au Korea Times, il titrait : «En matière d’intelligence artificielle, la Corée a encore un long chemin à parcourir». D’après un professeur cité par le quotidien anglophone, il y aurait deux explications à ce retard : l’attitude de «suiveur» que le pays a toujours eue et des régulations gouvernementales qui empêchent l’innovation. «Ils ne peuvent pas collecter assez de grandes bases de données à cause des régulations sur le partage d’informations, ce qui leur coupe l’envie d’investir dans l’apprentissage automatique. » Seul le quotidien progressiste Hankyoreh semblait un peu plus sceptique quant aux bénéfices potentiels de l’intelligence artificielle : «Seuls quelques conglomérats vont en profiter, et non les acteurs arrivés sur le tard, parmi lesquels la Corée. » «K-AlphaGo business» Notoirement plus performant sur le «hardware» que le «software», le géant national Samsung a maintes fois démontré qu’il savait revenir de loin. Conscient que le marché des smartphones s’essouffle, il semble résolu à faire de l’Internet des objets et de l’e-santé ses nouvelles priorités. A lire aussi Jeu de go : avant l’intelligence artificielle de Google, son ancêtre nord-coréen Peu importe l’issue, ce match aura donc fait l’effet d’un électrochoc et la quatrième économie d’Asie ne devrait pas tarder, comme l’espérait un internaute sur Twitter, à surfer sur la vague «K-AlphaGo business» lancée par le match largement médiatisé. Mardi, le quotidien Joongang rapportait que les actions des entreprises impliquées dans l’intelligence artificielle avaient grimpé depuis le début de la partie de go. Dans la semaine, le ministère coréen de la Science, des TIC et de la Planification annonçait son intention d’investir plus de 30 milliards de wons (22 millions d’euros) dans le développement de l’intelligence artificielle. Eva John correspondante à Séoul (Corée du Sud) partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Passez à la vidéo Non, instaurer un âge de consentement sexuel ne «permet» pas «aux adultes de coucher avec des enfants» Hillary Clinton Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. «C’est un grand jour pour l’humanité. L’intelligence artificielle va rendre les hommes plus intelligents et le monde meilleur. » Sous le crépitement des flashs des photographes, le président exécutif de Google, Eric Schmidt, a sorti le grand jeu. -- En développant le premier algorithme capable de battre un joueur professionnel à jeu égal (c’est-à-dire sans handicap), l’entreprise DeepMind a créé la surprise, coiffant au poteau ses concurrents, parmi lesquels Facebook. Avec ce pas de géant, les ingénieurs informaticiens de chez Google ont amené l’intelligence artificielle à un niveau jamais égalé : «Flexible, adaptative, inventive, elle est capable d’apprendre à partir de données brutes», commente sobrement Demis Hassabis, cofondateur de DeepMind. … contre l’humain Lee Sedol, prodige de 32 ans à la voix anormalement haut perchée après des problèmes de santé apparus à l’adolescence, semble avoir été prédestiné pour jouer au go. -- Mais les enjeux dépassent largement le cadre sportif. Même si AlphaGo ne remportait qu’une seule manche, l’événement serait historique en matière d’intelligence artificielle. Et Google ne compte par s’arrêter là : «Les jeux, que ce soit le go ou les jeux vidéo, constituent pour nous un terrain d’entraînement idéal pour nos algorithmes d’intelligence artificielle. Ces derniers visent, à terme, à s’appliquer au quotidien, aux domaines de la santé, de la robotique ou des objets intelligents. -- Une perspective qui ne va pas sans soulever des inquiétudes, même dans une Corée friande de nouvelles technologies. Google, qui assure que l’intelligence artificielle est «à des décennies» d’atteindre la fameuse «singularité» en dépassant l’intelligence humaine, estime qu’il reviendra à la société «d’utiliser ces technologies avec responsabilité». D’ici là, précise Hassabis, il faudra voir s’il existe une limite au développement d’AlphaGo. L’événement est assez historique pour faire la couverture de Nature. Car si les échecs sont depuis longtemps maîtrisés par les programmes d’intelligence artificielle – le supercalculateur Deep Blue a battu Kasparov en 1997 – le go est d’une complexité toute autre, qui résistait encore bien aux algorithmes. Sur un plateau quadrillé appelé goban, il faut placer des «pierres» (noires pour un joueur, blanches pour l’autre) de façon à encercler l’adversaire, faire prisonniers ses pions et s’approprier des «territoires». «Les règles sont très simples mais il s’agit probablement du jeu le plus complexe inventé par l’homme, car le nombre de combinaisons possibles est supérieur au Demis Hassabis. Ce neuroscientifique anglais en sait quelque chose : l’entreprise d’intelligence artificielle qu’il a fondée en 2011 et vendue à Google l’an dernier, DeepMind, a développé le programme de go qui a battu Fan Hui. L’affrontement entre l’humain et l’algorithme AlphaGo a eu lieu au mois d’octobre, à Londres. -- AlphaGo a étudié 30 millions de mouvements de joueurs professionnels, puis joué contre lui-même pour mettre sa technique à l’épreuve. C’est la combinaison de ces trois méthodes d’intelligence artificielle – Monte-Carlo, le deep learning et l’apprentissage par renforcement, qui est inédite (et apparemment dévastatrice) dans le domaine du go. Camille Gévaudan partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / I, Robot Le robot Pepper gagne en QI grâce au cerveau Watson d'IBM Par Jean-Christophe Féraud — 7 janvier 2016 à 14:47 Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Photo Yoshikazu Tsuno. -- Jusque-là capable de répondre à des questions simples avec sa drôle de voix trop aiguë et un peu mécanique, le robot humanoïde Pepper mis au point à l’origine par la start-up française Aldebaran Robotics va voir son QI grimper en flèche. Son nouveau propriétaire, le japonais Softbank (qui a racheté Aldebaran en 2014), a annoncé ce jeudi au CES de Las Vegas un accord avec IBM pour lui offrir le fameux système d’intelligence artificielle Watson mis au point par le géant informatique américain. «Doté d’IBM Watson, Pepper sera capable d’extraire du sens des données informatiques que les ordinateurs ne savent généralement pas comprendre», ont indiqué les deux groupes dans un communiqué. -- Autres jobs envisagés pour Pepper : servir de prof à des enfants ou de compagnon à des malades ou des personnes âgées… Perspective inquiétante pour Marcela Iacub selon qui Pepper a d'abord été «conçu pour mieux vivre nos solitudes»: «comme si les changements opérés ces dernières décennies dans nos sociétés avaient rendu indispensable la collaboration avec des humanoïdes, pour que nous continuions à ressembler à des humains», écrivait récemment notre chroniqueuse. De son côté, IBM se pose moins de questions existentielles sur l'avenir du genre humain confronté à l'avènement des machines animées: la firme américaine mise sur ce petit androïde avenant et loquace pour faciliter l’utilisation tous azimuts de son intelligence artificielle, à qui il manquait jusque-là un corps. N'en déplaise à Kubrick, les êtres humains sont plus enclins à taper la conversation avec une créature qui leur ressemble plutôt qu’avec une armoire informatique parlant comme «Hal» dans 2001 l'Odyssée de l'espace. «Quand les fonctions cognitives sont intégrées dans un robot, nous voyons les gens profiter de cette technologie de façon nouvelle et plus enthousiaste», explique ainsi Mike Rhodin, un des dirigeants d’IBM, cité dans le communiqué conjoint. Mieux que Forrest Gump Jusqu’ici, pour le grand public, l’intelligence artificielle se résumait surtout aux assistants personnels nichés derrière l’écran de nos smartphones comme Siri celui d’Apple ou Google Now. Ce qui faisait dire à l’écrivain Aurélien Bellanger dans un récent article pour Libé que Siri était «le Forrest Gump de l’âge des machines» Avec Watson s’invitant dans la petite tête de Pepper, l’IA devrait mériter un peu plus son nom. Le successeur de Deep Blue est en effet nourri par 90 serveurs surpuissants et une «mémoire» de 200 millions de pages de langage naturel moulinant des océans de big data. Ce qui en fait sans doute l’intelligence artificielle la plus aboutie du moment, même si Google et Facebook, qui redoublent d’efforts en la matière, ne sont sans doute pas loin de rattraper IBM. Selon son fabricant, Pepper, qui a succédé à son grand frère Nao (la vedette de l’émission Salut les terriens de Thierry Ardisson), serait en tous cas en passe de devenir le premier robot humanoïde réellement grand public. La pétition visant à l’interdiction des «robots tueurs»a connu un succès aussi spectaculaire qu’inattendu. Lancée dans la torpeur estivale, lors d’une conférence internationale sur l’intelligence artificielle, elle a reçu le soutien de chercheurs spécialisés, de personnalités éminentes du monde scientifique et de magnats de la Silicon Valley. Plus de 1 000 signataires demandaient l’interdiction des «armes autonomes offensives sans contrôle significatif d’un être humain». -- Ce texte s’inscrit dans la continuité de publications émanant des auteurs ou de certains signataires (Stephen Hawking) de la pétition. Selon eux, les progrès de l’intelligence artificielle risquent d’entraîner le dépassement de l’homme par la machine, la «singularité» dans les termes de Ray Kurzweil, philosophe préféré des entrepreneurs californiens. Mais la pétition n’est pas exempte de corporatisme. C’est ainsi que le texte insiste, in fine, sur le risque de voir l’apparition de robots tueurs entacher la réputation de l’intelligence artificielle et amoindrir le soutien de l’opinion publique avec les conséquences budgétaires que l’on peut imaginer. Enfin, sur le fond, la demande d’interdiction met en avant une argumentation tout à fait spécifique. -- L’argumentation et la conclusion sont ainsi très différentes, pour ne pas dire plus, de celles des ONG qui portent traditionnellement la demande d’interdiction des robots tueurs. Pour ces organisations, Human Rights Watch notamment, le rejet des armes autonomes procède de la conviction que l’intelligence artificielle, en dépit de ses progrès, sera toujours incapable d’intégrer et de mettre en œuvre les principes élémentaires du droit international humanitaire. Ce n’est pas parce que l’intelligence artificielle est trop avancée qu’elle est condamnable mais parce qu’elle ne le sera jamais assez. L’interdiction demandée doit être totale et ne supporte pas d’exception. -- Peut-on faire du bon droit avec de bons sentiments ? Nul ne conteste aux spécialistes de l’intelligence artificielle le droit à prendre parti contre les applications qu’ils jugent non désirables des progrès scientifiques auxquels ils contribuent. Encore faut-il bien se rendre compte que le passage de la pétition à la loi suppose un processus de création normative dans lequel les bons sentiments et les connaissances scientifiques ne suffisent pas. ? Menu Libération Connexion Abonnement L’intelligence artificielle bienveillante au service du climat «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune L’intelligence artificielle bienveillante au service du climat Par Arnaud Legrand, président d'Energiency — 16 octobre 2015 à 11:54 Arnaud Legrand participer aà la table ronde 'Quelle énergie ? ' jeudi 5 novembre de 19h à 20h30. -- «Le logiciel mange le monde» (softare is eating the world) d’après le pionnier du web Marc Andreeseen. L’astrophysicien Stephen Hawking et les entrepreneurs Elon Musk (Paypal, Tesla, SpaceX) et Steve Wozniak (Apple) vont même jusqu’à nous mettre en garde contre l’intelligence artificielle et ses dangers. Les algorithmes peuvent être selon eux une menace pour l’Humanité s’ils sont utilisés à mauvais escient, comme les robots tueurs ou les armes autonomes. -- Energiency est une start-up de 12 personnes à l’intersection des transitions énergétique et numérique. Nous développons des algorithmes d’intelligence artificielle qui analysent en temps réel les données issues des compteurs d’énergie intelligents et de l’Internet des Objets (IoT). Notre technologie permet aux entreprises de réaliser jusqu’à 20% d’économies d’énergie en tirant le meilleur de leur outil de production. Mais ce qui était jusqu’à maintenant une utopie prend, justement, corps. Car le développement de machines dotées d’intelligence artificielle avec lesquelles les hommes pourraient avoir des relations sexuelles, voire de couple, est dans l’air du temps. À l’image de poupées mécaniques sensorielles évoluées que l’on trouve déjà sur le marché. -- Mais le problème de la relation à l’autre ne sera malheureusement pas réglé. » Elle ne croit pas au développement d’intelligence artificielle suffisamment évoluée pour imiter les failles nécessaires de l’homme. «Et l’absence d’humain donnera lieu à une sexualité automatique, centrée sur soi, absurde», affirme la sexologue. «Libé» recense ses rivaux. «Je voulais juste entendre ta voix et dire à quel point je t’aimais», lance Samantha, l’intelligence artificielle, au héros à moustache du film Her de Spike Jonze (2013). OK, nous sommes encore loin d’assister à une telle scène dans la vraie vie. -- La mise à jour suffira-t-elle à remettre Siri en selle ? Passé l’excitation de parler à une intelligence artificielle sur son portable, «l’outil se révèle aujourd’hui lent et un peu décevant», estime Mathieu Lafourcade, de l’université de Montpellier. Face aux questions auxquelles il n’est pas préparé (il en reste beaucoup), il répond souvent par un aveu d’impuissance ou une liste de liens glanés sur un moteur de recherche. la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / portrait Yann LeCun, le temps des machines Par Amaelle Guiton — 7 septembre 2015 à 17:26 Le chercheur Yann LeCun, employé par Facebook dont il dirige le laboratoire d'intelligence artificielle, le en juin 2015 à Paris. Le chercheur Yann LeCun, employé par Facebook dont il dirige le laboratoire d'intelligence artificielle, le en juin 2015 à Paris. Photo Iorgis Matyassy «Monsieur Intelligence artificielle» chez Facebook croit benoîtement en un monde meilleur grâce au progrès technologique. Au bas de la carte de visite qu’il nous tend après l’interview, une citation inspirée de 2001, l’odyssée de l’espace. -- » Trois décennies plus tard, les «machines apprenantes» sont toujours sa grande affaire. A 55 ans, le Français est le patron de Fair, pour Facebook Artificial Intelligence Research, l’équipe de recherche en intelligence artificielle du géant du Net, qui vient de franchir le cap du milliard d’utilisateurs connectés dans une même journée. Il dirige une cinquantaine de personnes réparties entre New York, Menlo Park en Californie et, depuis juin, une branche européenne à Paris. -- Mark Zuckerberg et son directeur de la technologie, Mike Schroepfer, sont venus le chercher à l’université de New York. «Beaucoup des technologies de l’Internet vont reposer sur l’intelligence artificielle. Avoir une compétence dans ce domaine est vraiment stratégique», juge le Français. Il condense craintes et fantasmes, pourtant 2030 n’est pas un horizon si lointoin. Dans quinze ans, sur dix métiers qui seront exercés, six n’existent pas encore, la robotisation pourra avoir détruit 50% de nos emplois actuels et la singularité technologique, le fait que l’intelligence artificielle puisse penser par elle-même sera certainement toute proche. Telle est la façon dont nous est présenté le futur aujourd’hui. -- Les fablabs se multiplient, avec par exemple la réalisation de prothèses pour les enfants réalisées en open source, à coûts abordables. Quant à l’intelligence artificielle, elle est pour le moment supplantée par l’intelligence collective et celle du coeur. Aquinum, association que nous coprésidons, oeuvre au quotidien pour construire cette dynamique, au travers d’actions collaboratives et innovantes. Une femme prend alors la parole : «J’essaye de composer une mélodie sur ce que je ressens d’être sur cette plage avec toi en ce moment. » Cette voix c’est celle de Samantha, une intelligence artificielle programmée pour vivre avec Theodore. Cette scène ne se déroule pas (encore) sur une plage du Sud de la France mais dans le film Her de Spike Jonze sorti en mars 2014. Ici, nous sommes loin des robots tueurs ou des intelligences artificielles capables d’assembler des pièces de voitures en un temps record ou d'aider des personnes âgées dans des maisons de retraite allemandes. Cette intelligence artificielle-là ressent mais surtout compose de la musique, seule. Elle assemble des notes sur un rythme en accord avec une émotion. -- Le code est un art. » Etonnantes, brillantes mais peu originales Mais ces artistes sont aujourd’hui pris dans le tourbillon des évolutions de l’intelligence artificielle. Et le chef de file de ces recherches n’est autre que celui qui veut nous déplacer dans des voitures sans chauffeur et être capable de nous reconnaître sur les millions de photos déversées chaque jour sur le Web : Google. Que pensez-vous de la lettre ouverte de Musk-Chomsky-Hawking ? Cette lettre fait écho à une tribune sur l’intelligence artificielle rédigée par Stephen Hawking et parue il y a un an. Cette tribune posait mal les problèmes. -- Or il n’y a pas d’éléments tangibles aujourd’hui qui permettent de justifier cette inquiétude. Les progrès de l’intelligence artificielle sont extraordinaires et ne mettent pas à l’abri d’accidents. Mais ce n’est pas pareil d’être attentif aux risques potentiels et de dire : «Attention, vous allez perdre le contrôle. -- Il y eut ensuite deux lettres ouvertes. La première, publiée en janvier sur le site de l’Institut du futur de la vie et signée par Musk et Hawking, portait sur l’intelligence artificielle en général. Une nouvelle lettre ouverte, publiée sur le même site et signée entre autres par Musk, Chomsky et Hawking, porte plus particulièrement sur les armes autonomes. -- La notion de responsabilité ne se pose plus dans les mêmes termes aujourd’hui qu’auparavant. Notre programme Ethicaa (éthique et agents autonomes, qui regroupe des chercheurs en intelligence artificielle, des philosophes et des spécialistes dans les facteurs humains) étudie comment mettre des systèmes normatifs sur ces machines autonomes pour les empêcher d’avoir des comportements contraires à certaines règles. Ronald Arkin va dire : «Ce sont les lois de la guerre. Mais demain ? Plus de mille chercheurs en intelligence artificielle et robotique voudraient que la réalité ne rattrape pas la littérature ou le cinéma dans les années à venir. A l’occasion de l’IJCAI, une conférence internationale sur l’intelligence artificielle qui se tient à Buenos Aires jusqu’à vendredi, ces scientifiques et intellectuels ont publié une lettre ouverte demandant «d’interdire préventivement les armes autonomes offensives sans contrôle significatif d’un être humain». «Comme les biologistes et les chimistes qui ne veulent pas fabriquer des armes biologiques et chimiques, la plupart des chercheurs en intelligence artificielle (IA) n’ont aucun intérêt pour les armes IA», écrivent les signataires, parmi lesquels figurent plusieurs personnalités comme le physicien britannique Stephen Hawking, Elon Musk, le fondateur de l’entreprise de voitures électriques Tesla, ou encore l’intellectuel américain Noam Chomsky. Les chercheurs prennent ainsi une position ferme dans un débat de moins en moins abstrait. -- Une question de temps, et de temps court, alertent les scientifiques. Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, des armes autonomes pourront sélectionner et tirer sur des cibles sans intervention humaine dans «quelques années, et non décennies», s’inquiètent-ils. Ce qu’ils refusent, rejoignant les rangs déjà étoffés des opposants aux «robots tueurs». Ces armes incluent, par exemple, des éliminant des personnes correspondant à certains critères prédéfinis, mais elles ne comprennent pas les missiles de croisière ou les drones pilotés à distance, pour lesquels le choix des cibles revient à un humain. L’intelligence artificielle (IA) a atteint un stade où le déploiement de ces systèmes est réalisable - en pratique sinon juridiquement - dans les années à venir, et non les décennies. Les enjeux sont de taille : les armes autonomes sont décrites comme la troisième révolution de la guerre, après la poudre à canon et l’arme nucléaire. -- A l’inverse, il lui permettrait de partir plus facilement en guerre. La question clé aujourd’hui pour l’humanité est de savoir s’il faut engager une course aux armes dotées d’intelligence artificielle ou s’il faut l’arrêter dès le départ. Si une grande puissance militaire venait à développer de telles armes, cette course mondiale serait inévitable. -- Les armes autonomes sont idéales pour assassiner, déstabiliser un pays, soumettre les populations et éliminer un groupe ethnique. C’est pourquoi nous pensons qu’une course aux armes dotées d’intelligence artificielle ne serait pas bénéfique pour l’humanité. «Il existe de nombreux champs de bataille où l’intelligence artificielle peut œuvrer pacifiquement en faveur des êtres humains, en particulier les civils, sans inventer de nouvelles machines meurtrières. De la même manière que la conception d’armes chimiques et biologiques n’intéresse pas la plupart des chimistes et des biologistes, la plupart des chercheurs en IA n’ont aucun intérêt pour les armes intelligentes - et ils ne souhaitent pas que d’autres ternissent leur domaine de recherche en s’engageant dans cette voie, créant potentiellement un rejet massif du public et compromettant tous les bienfaits futurs pour la société. «L’allongement de la durée de la vie est le prochain choc techno-idéologique qui sera déclenché par la convergence de l’idéologie transhumaniste et des NBIC, arrivées à maturité», confirme froidement le chirurgien Laurent Alexandre, patron de la société de séquençage DNA Vision et spécialiste des technologies de santé du futur. Le transhumaniste Aubrey de Grey préfère se définir comme "techno-progressiste" Les recherches sur les NBIC, c’est-à-dire les nanotechnologies, les biotechnologies, l’intelligence artificielle - informatique ou robotique - et les sciences cognitives, mobilisent d’éminents spécialistes à travers la planète. Et ces derniers entrevoient désormais des avancées révolutionnaires pour régénérer nos cellules, réparer nos organes, cartographier et modéliser notre cerveau, séquencer, voire modifier, notre ADN, gagner la lutte contre le cancer, prévenir les maladies neurodégénératives et vivre en bonne santé plus longtemps. -- Dans le sillage des gourous du transhumanisme, les superpuissances du Net partent à l’assaut du marché de la médecine innovante, pardon de la «médecine exponentielle» (c’était le thème d’une récente conférence organisée à San Diego par la Singularity University, principale organisation transhumaniste, financée par Google et la Nasa). «Tuer la mort» Google, justement, a investi des millions de dollars dans des sociétés spécialisées en intelligence artificielle, en robotique, biologie moléculaire et séquençage ADN. Les créateurs du tentaculaire moteur de recherche, Larry Page et Sergey Brin, s’entourent chaque jour un peu plus de cerveaux des biotechs, transfuges d’Apple, Microsoft ou eBay pour faire aboutir les recherches vers de nouvelles technologies dans la santé. -- En Chine, où l’on ne s’embarrasse guère de problèmes d’éthique, Zhao Bowen, de l’Institut de génomique de Pékin, fouille le cerveau de 2 200 surdoués en extirper le gène de l’intelligence et augmenter le QI des Chinois de demain. Nanorobots à avaler Poursuivant ses ambitions monopolistiques en bio-informatique, Google a créé avec la Nasa le laboratoire d’intelligence artificielle Quantum, qui doit abriter un ordinateur quantique mis au point par la société canadienne D-Wave(lire EcoFutur du 30 août). Capable de raisonnement, 3 600 fois plus rapide que les supercalculateurs pour analyser les variables d’un problème donné, il pourrait aussi, à terme, faire du moteur de recherche californien la plus performante des intelligences artificielles. » La biorobotique est ainsi à la croisée de la robotique et du biomimétisme. Ces dernières années, pourtant, les regards étaient tournés vers les robots humanoïdes ou l’intelligence artificielle, deux domaines s’inspirant directement de l’être humain. Alors pourquoi prendre exemple sur les animaux ? -- Doit-on pour autant voir s’éloigner dans les brumes de la science-fiction la voix sensuelle de Scarlett Johansson, un système d’exploitation qui, derrière l’écran de l’ordinateur, lit les mails, rappelle les rendez-vous, blague et flirte avec un Joaquin Phoenix enamouré dans Her ? Disons que l’intelligence artificielle et l’intelligence incarnée ne travaillent pas dans les mêmes sphères. Et ce qui est recherché dans la biorobotique, c’est la capacité de mouvement, alors que les humanoïdes, même si le japonais Asimo a fait d’impressionnants progrès en termes d’aisance gestuelle, restent limités dans leur mobilité. -- Mais, comme l’indique Frédéric Boyer, «le rêve absolu de tout roboticien, c’est l’autonomie». C’est en la recherchant que les scientifiques se sont d’ailleurs tournés vers l’intelligence artificielle et la création d’humanoïdes. «Au départ, on pensait que pour être autonome, il fallait être intelligent au sens où l’est le cerveau humain, mais avec ce paradigme, les machines sont restées stupides et moins performantes que l’animal», ajoute le chercheur. Et si, demain, l’intelligence incarnée et l’intelligence artificielle s’accouplaient ? C’est peut-être ce que souhaite Google qui, en 2013, a racheté huit entreprises de robotique, dont le japonais Schaft, connu pour ses humanoïdes, et l’américain Boston Dynamics, le maître de BigDog. la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Nestlé va embaucher 1 000 robots pour vendre ses machines à café au Japon Par AFP — 29 octobre 2014 à 11:35 Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Photo Yoshikazu Tsuno. -- Nestlé Japan table aussi sur le côté ludique de Pepper, individu qui ne manque pas d’humour et va à coup sûr s’ingénier à interpeller les chalands pour les attirer jusqu’au coin machines à café des magasins d’électroménager. A lire aussi Au Japon, le temps se met au robot Pepper, qui s’appuie sur l’intelligence artificielle déportée en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle avant de créer une filiale dédiée aux robots appelée SoftBank Robotics, ce afin notamment de faire évoluer Pepper et de lui trouver des emplois. Plusieurs Pepper officient déjà depuis quelques mois dans des boutiques SoftBank à Tokyo et le groupe du milliardaire Masayoshi Son, qui n’en finit pas de faire l’éloge de cette créature, prévoit de la vendre au grand public à partir de février prochain. Ce problème, et l’ensemble de ses variantes, est connu sous le nom du «dilemme du tramway». Il renvoie à l’histoire de ce vieux fantasme de l‘intelligence artificielle, des robots en guerre contre l’humanité, des sociétés dystopiques, une histoire que la science-fiction a déjà parfaitement documenté. Qui est aujourd’hui notre histoire. -- Faudra-t-il attendre les premières dérives, les premiers accidents pour s’atteler à la tâche ? D’un côté, de grands esprits scientifiques, dont Stephen Hawking, commencent à dénoncer fortement les risques d’une intelligence artificielle dont la réussite «serait le plus grand événement dans l’histoire humaine mais malheureusement, ce pourrait aussi être le dernier, sauf si nous apprenons comment éviter les risques». De l’autre, de nouveaux luddites commencent à s’en prendre physiquement à ceux qu’ils jugent responsables sous le slogan «la vie privée n’est pas morte, elle est assassinée. ? Menu Libération Connexion Abonnement Google investit dans l'intelligence artificielle «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / High-tech Google investit dans l'intelligence artificielle Par AFP — 27 janvier 2014 à 11:45 Logo de Deepmind, entreprise britannique spécialiste d'intelligence artificielle Logo de Deepmind, entreprise britannique spécialiste d'intelligence artificielle Après des acquisitions récentes dans la robotique et la domotique, le géant américain investit le secteur de l'intelligence artificielle en mettant la main sur le britannique DeepMind. Le chéquier de Google est en grande forme. Après l’acquisition en décembre du fabricant de robots Boston Dynamics, puis début janvier de Nest, constructeur de thermostats, le géant du web annonce aujourd’hui mettre la main sur l’entreprise britannique DeepMind, spécialisée dans l’intelligence artificielle. «Je peux confirmer que l’acquisition a bien eu lieu», a indiqué à l’AFP une porte-parole de Google à Londres. -- Le site spécialisé Re/code a toutefois avancé la somme de 400 millions de dollars pour la transaction et précise que c’est le patron de Google en personne, Larry Page, qui a mené l’opération. DeepMind, basée à Londres, se présente comme une entreprise de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle, avec des applications commerciales dans la simulation, le commerce en ligne et les jeux. Google s’est déjà intéressé à la question de l’intelligence artificielle dans le passé et s’était notamment associé avec la Nasa et des universités l’an dernier pour lancer un projet de recherche nommé Quantum Artificial Intelligence Lab. Outre son cœur de métier de recherche et de publicité sur internet, Google multiplie déjà les activités annexes comme les voitures sans chauffeur ou les lunettes connectées.