Publié le Samedi 21 Janvier 2012 à

Actualité > Société

Prévenir les crimes d'honneur, ce serait possible

Rédaction en ligne

Il est possible de prévenir les crimes d’honneur mais le personnel de soins et la police appréhendent mal la situation. Dans bon nombre de cas et il n’y a souvent pas de prise en charge, , conclut une enquête réalisée par des chercheurs de la VUB et de l’Université de Gand.
Sadia, victime d’un crime d’honneur à Lodelinsart.

Sadia, victime d’un crime d’honneur à Lodelinsart.

Cette enquête est répercutée par “De Standaard” et “La Libre” ce samedi.

Les chercheurs ont interrogé quelques dizaines de personnes qui travaillent dans la police, le milieu judiciaire, l’enseignement, l’accueil psycho-social et les soins de santé. Il ressort de leur enquête que des faits de violence commis au nom de l’honneur se produisent plus souvent qu’on ne le croit et qu’il n’existe pas de réelle politique pour y faire face. Le personnel de soins et de secours ne connaît que très peu ce phénomène, ce qui l’empêche de réagir adéquatement.

Le rapport conclut à l’urgence d’apporter la formation requise aux policiers, magistrats, personnel de soin, enseignants, etc. Des personnes de référence, disposant des compétences nécessaires, devraient également être désignées.

L’étude se montre aussi critique envers la police qui n’apporterait pas toujours de suite aux plaintes relatives à ce genre de faits.

Elle préconise également la création d’un banque de données où ces faits seraient recensés.

Cette étude a été remise à la ministre de l’Egalité des chances, Joëlle Milquet. Celle-ci rencontrera les auteurs en vue de mettre en oeuvre un plan de lutte contre les violences liées à l’honneur, notamment les mariages forcés.

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