Y a-t-il une chance que l’enseignement supérieur et l’éducation en général deviennent une priorité lors de la prochaine élection présidentielle ? Qu’ils apparaissent comme un enjeu majeur, ou au moins un thème important des débats ? Soyons réaliste : la réponse est non.
Aucune chance. Pour plusieurs raisons.
D’abord parce que les candidats, tous les candidats, de droite comme de gauche, sont en permanence soumis à des pressions de toute sorte par les lobbies : associations, syndicats, fédérations professionnelles, comités de défense… Entre élections à venir et sondages à intervalles rapprochés, ils sont soumis à la dictature du court terme. La vision stratégique, la projection à dix ou vingt ans, ce n’est pas tendance. Alors que l’éducation, par essence, ne porte ses fruits qu’à long terme. Il faut cinq ans après le bac pour former un ingénieur, et deux ou trois ans de plus encore pour voir sortir les premiers diplômés quand on décide de lancer une nouvelle filière. Ainsi va la démocratie, en 2016. En politique, l’immobilisme est mère de sûreté, le courage paie rarement, la vision à long terme pas davantage.
Bien sûr, les programmes des candidats comportent tous un volet consacré aux questions d’enseignement supérieur et d’éducation. Mais il s’agit davantage d’un exercice obligé que d’un véritable engagement.
Investir massivement dans l’éducation
Sur les sept candidats en lice pour la primaire de la droite, lequel porte vraiment la problématique de l’éducation ? Bruno Le Maire, peut-être – mais avec peu de chances d’être élu. François Fillon a pourtant été ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche… A gauche, ce n’est guère mieux. Emmanuel Macron a choisi un centre d’apprentissage pour se déclarer candidat à la présidence : c’est un petit signe encourageant. Manuel Valls évoquait il y a quelques jours, sur le campus de l’université de Cergy, un effort supplémentaire d’un milliard pour les universités, et développait l’idée d’une « nation éducative » : belles paroles, mais que n’y a-t-il songé plus tôt !
Raisons budgétaires, ensuite. Faire de l’éducation une priorité nécessiterait, forcément, un effort financier considérable. De plusieurs milliards d’euros au moins, voire quelques dizaines de milliards. Difficile pour un pays aussi endetté que le nôtre et en perpétuel déficit. Les retombées de cet investissement seraient pourtant considérables à moyen terme. Mais quel homme politique aura le courage de tailler dans quelques dépenses pour cela ? Aucun, ne nous berçons pas d’illusions. Benoît Apparu, l’un des soutiens d’Alain Juppé, le reconnaissait il y a quelques mois : un effort financier massif lui paraissait inenvisageable.
Et de toute façon, inutile de jeter l’opprobre sur les politiques : leur pusillanimité, leur manque de vision sont aussi le miroir, à peine déformé, des choix des électeurs. Il est vrai que les commentateurs, les média, les journalistes, si mobilisés pour la moindre petite phrase, portent aussi leur part de responsabilité…
La France construit des stades plutôt que des facs
Ajoutons que l’éducation, ce n’est pas « vendeur ». Ca ne fait pas rêver, en dehors de quelques enseignants passionnés. Augmentez la redevance TV d’un euro, et vous aurez un débat homérique à l’Assemblée, des cris d’orfraie de tous côtés. Taxez un peu les clubs de foot, et vous susciterez un tollé. Construisez des stades, vous aurez l’appui de la majorité de la population. Proposez la candidature de Paris aux JO, de la France à l’Euro ou au Mondial de foot, et vous aurez l’unanimité avec vous. Mais construire des universités, investir dans l’éducation…
Donc, inutile de se leurrer : au cours du prochain quinquennat, on va continuer à faire « avec les moyens du bord ». A bricoler. A constater la baisse du niveau dans l’enseignent primaire et secondaire – pendant que les taux de réussite au bac continueront eux, à grimper. A voir les étudiants s’entasser dans les facs souvent décrépites – à quelques exceptions près. Et à observer que l’écart se creuse dangereusement, côté enseignement supérieur, entre des grandes écoles de plus en plus coûteuses, et des universités chargées d’accueillir la grande masse des étudiants.
Certes, le dernier des trois débats de la primaire de la droite a enfin traité un peu plus sérieusement des questions d’éducation – le sujet avait été bâclé en une minute lors du précédent débat. Mais seuls deux thèmes ont été abordés : le collège unique et la sélection à l’université… Le financement des établissements ? Les nouveaux outils pédagogiques ? Le décrochage scolaire ? L’ouverture internationale ? La panne de l’ascenseur social ? L’emploi des jeunes diplômés ? Le massacre des humanités (latin, grec) dans le secondaire ? L’égalité des chances ? La compétition internationale entre les établissements ? Leur attractivité ? Le boum de l’entrepreneuriat sur les campus ? Le recul de l’alternance ? L’urgence de mettre l’accent sur la formation continue ? Sur tout cela, pas un mot.
L’éducation mérite mieux que cela. Les défis à relever n’ont jamais été aussi complexes : la maîtrise de l’énergie, la protection de l’environnement, la santé, la répartition des richesses, l’usine du futur, la robotisation, le numérique omniprésent, les données massives… S’y attaquer réclame de l’intelligence, de l’expertise, de la vision. Chacun voit bien que tout cela réclame un immense effort collectif de qualification, à tous les niveaux. Et que les moins qualifiés auront de moins en moins de chances de décrocher un jour un emploi.
L’élection présidentielle, une chance ou une occasion gâchée ?
Mais qui se soucie du naufrage qui s’annonce, si rien ne change sur le terrain de l’éducation ? Certains enseignants, bien sûr, souvent laminés par le fonctionnement de la machine de la rue de Grenelle. Une poignée d’industriels, aussi, qui s’inquiètent de ne pas trouver, à la sortie des écoles et des facs les talents dont ils ont besoin. Qui ont compris que le déficit de qualification les pénalise et financent des chaires, des établissements ou des projets. Mention spéciale, au passage, pour Xavier Niel et son « Ecole 42 ».
Il y a quelques mois, dans un ouvrage intitulé « Apprendre et Oser » (1), l’ancien directeur général d’HEC, Bernard Ramanantsoa, a brillamment exposé pourquoi il fallait un effort massif en faveur de l’éducation. Qui, parmi les politiques, s’y est intéressé ? Jean-Michel Blanquer, patron de l’Essec et expert reconnu de ces questions, propose dans « L’école de demain » (2) des pistes et des méthodes pour « rénover » l’Education nationale. Silence assourdissant de la plupart des média… La Conférence des grandes écoles peut bien présenter, comme elle l’a fait il y a quelques semaines, un catalogue de propositions pour la prochaine élection. C’est utile, certes. Mais le débat ne sort pas du petit cercle des écoles et des universités. Alors, la prochaine élection présidentielle, une occasion perdue ? Une de plus ?
(1) Ed. Albin Michel.
(2) Ed Odile Jacob.
Voici une sélection de liens vers des articles récents du « Monde » traitant des programmes en matière d’éducation des candidats à la présidentielle :
Macron candidat à la présidentielle : des propositions mélangeant gauche, droite, neuf et vieux
Les candidats de droite promettent une université sélective et payante
La droite entend rétablir l’« autorité » à l’école
Il est urgent de « faire émerger des élites nouvelles »
Des milliards pour l’éducation ?
Cela ne suffirait pas.
L’effort qui porterait ses fruits serait celui qui permettrait à l’école de guider la société, alors qu’actuellement c’est le contraire.
Certes l’école doit s’adapter : mais à quoi ?
Aux nouvelles technologies, certainement.
Mais les valeurs de la république, la morale républicaine ne pourront de nouveau être transmises par l’école que lorsque cette dernière aura retrouvé le pouvoir qu’on lui a retiré…
Je suis contre les JO et autres manifestations équivalentes et je ne connais que des personnes qui sont contre
Article qui suppose que le problème de l’éducation provient d’un manque de financement. Pourtant, on peut consulter les chiffres à ce sujet sur le site de la Banque Mondiale, et se rendre compte que s’il existe une corrélation au niveau global entre part du PIB investi dans l’éducation et succès économique, certains cas prouvent aussi que les choses ne sont pas si simples : ainsi, le Japon, la Corée du Sud, l’Australie, la Corée du Sud, l’Allemagne dépensent moins que la France en proportion de PIB dans l’éducation, pour des résultats similaires voire plus convaincants.
Personnellement, il me semble que le plus urgent, c’est de stabiliser la situation à l’école. Jusqu’à aujourd’hui, chaque ministre y est allé de sa réforme déstabilisante, ne laissant pas le temps à l’EN de s’adapter et de faire au mieux. Je préfère un ministre qui laisse plus d’autonomie aux professeurs et aux écoles, et s’acharne moins à réformer les programmes chaque année, qu’un ministre qui a pour but de révolutionner l’éducation.
L’Allemagne et le japon ont tellement moins d’enfants qu’ils peuvent leur assurer une bonne éducation pour une petite fraction de PIB
Lors de la mise en place des 35H ,les enseignants furent les seuls dans la fonction publique à être laissés de côté et à ne pas bénéficier d’un « gain de 10% » accordé à tous les autres fonctionnaires.
Demain, certains veulent faire passer la fonction publique à 39 H et il est sur que cette fois les enseignants ne seront pas oubliés.
En 15 années, ils auront vu leur statut dévalorisé de 20%
Quelles conséquences peut-on en espérer?
De quel gain de 10% parlez vous au moment du passage aux 35h ?
Dans la fonction publique, même salaire pour 4H de travail en moins (4/39 soit 10.25%).
Dans le secteur privé ceux qui sont restés au 39h ont été payés en heures supplémentaires ou en RTT.
L’ensemble des salariés ont donc bénéficié d’un avantage dont les enseignants se sont trouvés exclus avec la bénédiction des syndicats.
Ce fut de la part de l’Etat une manière indirecte de dire aux français : » Voyez les enseignants ne font pas grand chose, sont toujours en vacances, il ne bénéficieront pas de cette réforme sociétale ». Voilà comment on dégrade l’image de l’école et des maîtres.
Merci pour cet article tellement juste… Je suis désespérée de la nullité du débat politique, et notamment celui concernant l’éducation – quasi inexistant.
Le monde change à toute allure. Notre éducation ne peut rester figée comme elle l’est depuis des décennies ; l’éducation est notre seule vraie chance de voir un jour notre compétitivité – pour reprendre ce terme qui est sur toutes les lèvres de nos dirigeants – reprendre des couleurs, mais aussi la seule vraie chance de voir nos concitoyens sortir aussi de la grisaille.
Cette « égalité des chances de l’école de la République » – encore ces mots pompeux repris à nos politiques – est une escroquerie, tous les rapports le disent et n’importe qui partageant des liens avec l’école peut s’en rendre compte de manière très concrète.
Mais face à ce constat et au silence des politiques, comment faire concrètement pour que l’on se réveille quand on n’appartient ni au monde de l’éducation ni au monde de la politique…
Le système scolaire est verrouillé, impossible d’avoir la moindre once d’ouverture pour un dialogue même local… Quant à la politique : niveau zéro.
Que dire de « la santé » si l’éducation est abandonnée ? Pas une minute en trois débats à Droite ….
Il me semble que c’est un problème de classes : l’immense majorité des politiques ne sont jamais confrontés directement aux problèmes de l’école, personnellement. Eux-mêmes, leurs proches, leurs enfants, les amis de leurs enfants… n’ont fréquenté que des écoles haut de gamme, privées ou publiques – car situées dans le bon quartier. L’endogamie les conduit à ignorer totalement la réalité des écoles de banlieue, des écoles rurales, la nullité de la formation des enseignants ; avocats, agrégés de lettres n’ayant jamais enseigné, ou même ingénieure comme NKM, aucun n’a par exemple de formation en sciences de l’éducation, en sociologie. Ils sont aveugles à tous ces aspects qui sont pourtant cruciaux au quotidien pour une grande majorité de français. D’où ces réformes hors-sol grotesques, que les ministres de l’éducation de F. Hollande ont porté au paroxysme de la déconnexion. Taps qui exigent moyens et personnels, au coût disproportionné dans beaucoup de communes, abandon des bilangues (sauf à Paris, car il y a des ambassades, des centres culturels et surtout des riches !), programmes schizophrènes exigeant des capacités d’analyse et de débat de la part d’enfants illettrés, ayant 200 mots de vocabulaire, à qui on n’offre que de survoler 50 sujets idéologisés (environnement, « genre », bien-pensance), et excellence pour les quelques % d’entre eux qui parviennent aux séries S des bons lycées… On pourrait faire le même constat pour la santé, pour ces gens qui ont rdv dans l’heure avec les meilleurs médecins si besoin, là où en province on prend rdv 1 an à l’avance pour un rdv ophtalmo à 1h de route de chez soi… Un mandat, non renouvelable, et une part d’élus tirés au sort, voilà la seule solution pour sortir de cette vie politique hors sol. De toute façon, ces gens soi-disant formés nous conduisent dans le mur, on ne prend pas de risque à changer.
Peut être qu’il y a une lassitude sur les questions d’éducation, cela fait un moment que le niveau régresse, on essaye juste de s’adapter en ajustant les exigences… c’est nul ! Les chinois (ceux qui sont évalués) sont numéros 1 dans les test PISA, ce qu’on oublie de dire c’est que les méthodes d’enseignement chinoise sont archaïques, c’est vraiment mauvais, un grand bachotage… Ce que je crois c’est que la méthode ne fait pas tout, il faut oser exiger plus des élèves, ils ne sont jamais remis en cause…
Je suis en effet complètement atterré par la meconnaissance evidente de l’éducation chez les protagonnistes de cette primaire de la droite : les candidats se contentent de répeter quelques poncifs traditionnnels bien marqués dans leur famille politique sans une réelle réflexion, un vrai projet…
– Les « fondamentaux »
A ça y va tous azimuts… Il faut « revenir aux fondamentaux » (les a-t-on délaissés sans nous prévenir ?) nous disent ils avec le plus grand sérieux. Savent-ils que dans les nouveaux programmes de 2016 (cette année !) 62 % du temps scolaire de cycle II et 53 % du temps scolaire de cycle III est consacré aux fondamentaux (français + maths) auxquels ils faudrait ajouter histoire, géographie, sciences, enseignement moral et civique… qui sont aussi essentiellement liés à de la lecture. Renfocer encore les fondamentaux ça veut dire quoi? Ne plus faire QUE du français et des maths et supprimer l’EPS, les matières artistiques, le langues vivantes, l’histoire, la géo, les sciences… Ineptie !
-Supprimer la méthode globale
Voila encore une belle idée pleine de sens : c’est la méthode globale qui fait que nos petits n’apprennent plus correctement à lire ! Haro sur cette hérésie pédagogique ! Sauf qu’à y regarder de plus près on s’aperçoit que cette méthode très contestée (à juste titre) n’est plus employée depuis bien longtemps dans aucune classe d’aucune école ! Elle a eu son petit succès quelques années le temps de s’apercevoir de ses failles et elle a disparu du paysage. Parler de la supprimer révèle donc une méconnaissance profonde de l’actualité pédaogique. Ineptie 2 !
-La réforme des rythmes scolaires
Ils sont tous d’accord pour l’abroger ! Pourtant cette réforme pleine de bon sens a permis aux élèves d’être en classe au moment ou leur faculté de concentration et d’attention est optimale c’est à dire LE MATIN. En prévoyant 5 matinées de classe du lundi au vendredi et quelques aprs-midi (variables en fonction des communes) on a réellement augmenté l’efficacité pédagogique. Alors il faut revenir à quatre journées de classe ? Ineptie 3 !
-Abroger toutes les réformes précédentes
Certes quand on n’a pas d’idée nouvelle, le bon filon est d’annuler les dernières réformes pour revenir à ce qui se faisait « avant » comme si « avant » c’était génial ! Revenir à l’école républicaine dees années 50 qui était tellement formidable…. Pour les bons élèves car les autres étaient vite laissés au bord du chemin à rêvasser contre le radiateur les yeux au-delà de la fenêtre. La vrai réussite de l’école de ces 30 dernieres années est dans la révolution de la prise en charge de la difficulté scolaire. Qui parle ouvertement de la persévérance des enseignants du 1er degré à mettre en oeuvre de multiples ressources pour auder les enfants fragiles et en difficulté, pour ne laisser personne au bord du chemin ? Ineptie 4 !
-Rétablir l’autorité des maîtres
Voilà encore une belle idée qui fait l’unanimité ! Oui mais comment, quand on sait qu’aujourd’hui, plus aucune sanction n’est possible à l’école ? Chaque fois qu’un élève est réprimandé, ses parents viennent jouer l’avocat de la défense à l’école, protester de son innocence et accuser le maître de ne pas aimer leur enfant ou d’avoir un comportement humiliant ou de harcèlement ! Combien d’enseignants ou de Directeurs d’école sont insultés et agressés par les parents et les plaintes classées sans suite car la justice n’a plus le temps de poursuivre pour si peu… Ineptie 5 !
-Ne plus envoyer au collège les enfants qui ne savent ni lire ni écrire
L’illetrisme n’est pas une fatalité mais il ne suffit pas de le dénoncer pour le combattre. Que faire des enfants qui, malgré tous les efforts de la communauté éducative, ne réussissent pas ? Leur faire redoubler le CM2 ad-libidum pendant 2, 3, 4 ans en espérant qu’ils rattrapent leur retard ? Je rappelle que lors du quinquennat de M.Sarkosy et M.Fillon, ces messieurs avaient suppprimé les RASED (Réseau d’Aide Spécialisé pour les Enfants en Difficulté : psychologues scolaires et spécialistes de la difficulté scolaire) laissant les enseignants bien seuls face à certaines situations complexes. Ineptie 6 !
J’arrête là pour ne pas continuer cette liste infinie… Pour conclure, je rappellerais aussi la suppression de la formation des maîtres qui, une fois leur concours en poche étaient balancés en classe avec pour missions de s’y débrouiller seuls.
Bonjour Kahane-Pavade, je me demande d’où vous tenez certaines choses que vous affirmez :
– le temps accordé aux fondamentaux qui serait déjà important : il y a les programmes et la réalité… Allez voir en classe ce qui se passe vraiment (le CNESCO dans son enquête sur les inégalités l’a fait…).
– la méthode globale : les pratiques liées à l’approche globale sont en oeuvre dans une très grande majorité des classes (enquête Lire Ecrire en 2015). Une petite minorité des enseignants utilisent exclusivement une approche syllabique.
– aucun résultat n’a été publié quant aux effets sur les apprentissages liés à la réforme des rythmes… Cela a d’ailleurs été réclamé plusieurs fois au ministère qui a annoncé ces études pour 2017. Donc à l’heure actuelle vous n’avez pas d’élément pour affirmer qu' »on a réellement augmenté l’efficacité pédagogique ».
– les dispositifs de « prise en charge de la difficulté scolaire » ne sont jamais évalués sérieusement, et l’accroissement avéré des inégalités montre au contraire l’échec de ces dispositifs (là aussi, enquête Pisa, Cnesco, et des enquêtes sur les Rased qui montrent que ces dispositifs ne fonctionnent pas… Votre ineptie 6 n’en est pas une, en revanche vous répétez une bonne parole qui n’est pas du tout retrouvée par les recherches !).
Si vous avez des études qui vont dans le sens de vos propos, je serais intéressée de disposer des références, car celles dont j’ai connaissance contredisent votre post. Merci
Bravo!
Mais alors, l’autorité des maîtres, il faut la rétablir ou pas ? Et si oui, comment ?
Ou continuer de baisser pavillon ?
« Une poignée d’industriels, aussi, qui s’inquiètent de ne pas trouver, à la sortie des écoles et des facs les talents dont ils ont besoin »
Mais Gattaz réclame la baisse des cherges…
des charges …
L’éducation devrait vraiment être la base de chaque débat avant les élections. Chaque personne qui souhaite travailler pour atteindre son épanouissement doit se poser la question de sa formation – via l’enseignement général ou professionnel. Belle réflexion, merci pour le partage.
Selon les dernières nouvelles…la dame serait candidate à l’élection présidentielle.La candidature à l’élection présidentielle semble s’apparenter à une véritable épidémie….voire une pandémie ! Même la ministre de la santé a contracté le virus…C’est inquiétant !