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    Pendant ce temps-là

    Si, si, le Parti socialiste a un programme

    Par Lilian Alemagna
    Lors de la conférence de presse de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS pour le dernier cahier de la présidentielle «les enjeux de la présidentielle», le 29 novembre à Paris.
    Lors de la conférence de presse de Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS pour le dernier cahier de la présidentielle «les enjeux de la présidentielle», le 29 novembre à Paris. Photo Marc Chaumeil

    Dans le brouillard entourant une majorité dans l’attente de savoir si Hollande repart, le patron du PS a présenté mardi la somme des «cahiers de la présidentielle» de son parti. «Vingt défis» censés engager le candidat qui sortira de la primaire à gauche.

    Il y avait du monde ce mardi matin au siège du Parti socialiste, rue de Solférino. Tellement de journalistes que la salle traditionnelle des conférences de presse, vide ces derniers mois, était soudain trop petite pour la présentation finale des propositions socialistes pour la présidentielle.

    C’était surtout pour interroger Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, sur les rumeurs d’abandon en rase campagne de la primaire à gauche. «Il y aura une primaire de la Belle Alliance populaire. C’est une décision du Parti socialiste et personne ne me fera reculer là-dessus», avait-il pourtant déclaré juste avant sur Europe 1, fermant la porte ouverte par quelques proches de François Hollande pour revenir sur cette désignation ouverte fixée fin janvier.

    Dans ce brouillard entourant une majorité dans l’attente de savoir si Hollande repart ou pas, Cambadélis a donc posé ce mardi sur la table du futur candidat socialiste la somme de ses «cahiers de la présidentielle» qui prennent la forme de «20 défis». Pour le premier secrétaire, ces propositions engageront le candidat désigné le 29 janvier. On en doute… sauf si c’est François Hollande qui est désigné : car ce travail rue de Solférino a été coordonné par le numéro 2 du parti, Guillaume Bachelay. Tiens, tiens : c’est aussi celui qui tient la plume du futur projet de… Hollande.

    Coup de projecteur sur cinq thèmes que les socialistes vont tenter d’imposer dans les débats qui viennent :

    1. «Un revenu minimum décent»

    L’idée a déjà germé dans les têtes socialistes. Du Premier ministre, Manuel Valls, au candidat à la primaire Benoît Hamon. Si ce dernier propose carrément un «revenu universel d’existence», le PS parle, lui, d’un simple «revenu minimum décent», qui «se substituerait à l’ensemble des minima sociaux et serait attribué à toute personne de 18 ans et plus, active ou retraitée, dont les revenus seraient inférieurs à un certain seuil». Une refonte des minima sociaux entamée en fin de quinquennat qui inclura une «dégressivité […] prise en charge par la prime d’activité pour ne pas décourager la reprise du travail».

    2. Un «droit au voyage» pour les jeunes

    L’idée revient souvent, sans jamais se concrétiser : donner l’opportunité à chaque jeune de voyager à l’étranger. Le PS souhaite ainsi que le programme européen Erasmus, réservé aux étudiants, soit accessible «à tous», dans «dix ans». Pour cela, les socialistes évoquent «la création d’un compte épargne mobilité de douze mois, mobilisable tout au long du parcours de formation» ou encore, notamment, «la reconnaissance d’un statut d’apprenti européen».

    3. Fusionner (enfin) la CSG et l’impôt sur le revenu

    Dans sa grande réforme fiscale promise en 2012, François Hollande parlait dans ses 60 propositions de «fusion à terme» de la contribution sociale généralisée avec l’impôt sur le revenu. Revendication des frondeurs sous ce quinquennat, refusée systématiquement par Bercy, le sujet est de nouveau dans le programme du PS : «Cela prolongerait l’œuvre de simplification et rendrait plus juste la contribution des particuliers, écrivent-ils dans leurs cahiers. L’ensemble des revenus du capital et du travail ainsi que la situation familiale seraient pris en compte dans cet impôt repensé.»

    4. Une Ve République plus «participative»

    On est loin de la «nouvelle République» voulue par Arnaud Montebourg ou de la «VIe» de Jean-Luc Mélenchon. Pour mettre de l’huile dans les rouages démocratiques de la Ve, les socialistes proposent seulement de «réfléchir au vote obligatoire» et «l’expérimenter à 16 ans pour les élections locales». Idée déjà lancée par François Hollande lors de son discours salle Wagram le 8 septembre, le PS se propose d’«instaurer le non-cumul des mandats dans le temps», en «limitant à trois le nombre de mandats successifs pour les parlementaires comme pour les responsables d’exécutifs locaux». Exit en revanche le droit de vote aux étrangers aux élections locales ou encore la mise en place d’une dose de proportionnelle, le PS ne parle plus que de «simplification des procédures» et de «systématisation» des «consultations publiques».

    5. «Sécurité» et «solidarité» en Europe

    Pas de nouveau traité européen mais une adaptation des règles actuelles. «Face au terrorisme», les socialistes réclament «que l’effort engagé en matière de défense soit exclu du champ d’application» des règles budgétaires européennes. Gouvernement et Parlement de la zone euro, «pacte européen pour la démocratie», harmonisation fiscale, réforme du droit d’asile… Du très classique pour un programme socialiste.

    Lilian Alemagna
    Dans le direct
    • 20:53 Demandez le programme !

      A la une de Libé ce mardi

    • 19:59 Réaction.

      Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a souhaité lundi l'annulation du décret du président américain Donald Trump interdisant l'entrée aux Etats-unis aux ressortissants de sept pays majoritairement musulmans. «Je pense que ce serait le bon sens» d'annuler cette décision, a déclaré M. Ayrault lors d'une visite à Téhéran, dénonçant une situation «inacceptable et très pénalisante pour les personnes concernées». L'Iran est un des pays visés par ces restrictions. «Je pense aux binationaux, franco-iraniens, irano-américains, qui sont meurtris par cette situation. C'est un choc pour eux, c'est vécu comme une blessure», a déclaré M. Ayrault à la presse.

    • 18:59 #BoycottStarbucks

      Hébergement gratuit et emplois aux immigrés interdits d'entrée aux États-Unis : Airbnb et Starbucks apportent la première réponse concrète des grandes entreprises américaines au controversé décret anti-immigration pris par le président Donald Trump, qualifié d' «injuste» par des grands patrons. Sauf que sur les réseaux sociaux une contre campagne a été lancée afin d'appeler au boycott de Starbucks. Outre les messages de haine faisant de Starbucks des «alliés» ou des «soutiens» au terrorisme, certains twittos demandent aux firmes d'aider les populations sur place au lieu de les accueillir aux États-Unis.

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