#alternate alternate alternate ELLE, le magazine de toute l'actualité des femmes * + + + + + + + * S'identifierMon Profil * Abonnez-vous (BUTTON) MODE BEAUTE CULTURE PEOPLE ELLE à TABLE ASTRO CALENDRIER NOËL 2016 ELLE, le magazine de toute l'actualité des femmes (BUTTON) * TOUTE L'ACTU * NOËL 2016 * CALENDRIER * ELLE RUN * CONCOURS * MODE * BEAUTÉ * ELLE ZEN * MINCEUR * CULTURE * ÉVASION * PEOPLE * SOCIÉTÉ + Actu société + Santé + Politique + Justice + Phénomènes + Femmes à suivre + L'édito + Sur le web + Interviews + L'actu en images + Tests & quiz + Fondation elle * ELLE DÉCORATION * ELLE A TABLE * ELLE ACTIVE * PSYCHO-SEXO * ASTRO * MARIAGE * MAMAN * FONDATION ELLE * VIDÉOS * ELLE GIRL * CHRONIQUES * NEWSLETTERS * ABONNEZ-VOUS AU MAGAZINE * * * * * Elle * >Société * >News Les 16-25 ans, génération réenchantée : notre sondage exclusif Publié le 28 octobre 2016 à 10h45 Les 16-25 ans, génération réenchantée : notre sondage exclusif © Istock Getty Ils ont entre 16 et 25 ans, foi en l'avenir et du courage à revendre. A travers notre sondage IFOP exclusif, et notre infographie, découvrez une jeunesse qui met du baume au cœur. Create your own infographics Avoir 16 ans, 18 ans, 20 ans ou 25 ans dans un monde en pleine mutation, ça veut dire quoi ? Quelle gueule a l'avenir quand on est né à l'aube du siècle nouveau, quelles sont les valeurs qui nous animent, ce qui fait envie et ce qui fait peur, l'espoir qui nous tient ? En général, les adultes parlent à leur place, déplorant qu'ils soient toujours « trop » ou « pas assez » quelque chose. Souvent, on affuble les 16-25 ans d'un nom générique ringard ( « génération Z »), on les enferme en quelques adjectifs clichés (« hyperconnectés-individua-listes-narcissiques »), comme des mutants de la troisième dimension, seulement capables de s'exprimer par émoticônes, gavés de junk food, obsédés de selfies et accros aux jeux vidéo. Ce miroir reflète d'abord les angoisses des parents, pas étonnant qu'ils ne se reconnaissent pas dans ce costard trop étriqué ! Il faut pourtant entendre en direct ces filles et garçons de 2016, les laisser parler d'eux : c'est l'idée de notre sondage exclusif*. Résultat ? Des jeunes gens franchement attachants, tendres et combatifs, ultra lucides et moins inquiets de l'avenir que leurs aînés. Aux oubliettes la vie d'avant, ce Moyen Âge sans Smartphone ni menace terroriste, sans réchauffement climatique ni chômage à 24 % (pour leur tranche d'âge). L'avenir est incertain, et alors ? Ils ont faim, ils ont soif de tout. Contaminées par leur enthousiasme, Delphine de Canecaude et Nadège Winter ont lancé une agence hybride, Twenty, entièrement consacrée à cette génération : à la fois réseau social, magazine online ( twentymagazine.fr) et organisatrice d'événements, le tout conçu pour et avec eux. L'idée est altruiste (instaurer un vrai espace d'entraide et de collaboration) autant que pragmatique (mettre les marques en contact avec cette jeunesse insaisissable). En expertes, elles décrivent une génération différente des autres, « née à 100 % avec le digital et à 100 % avec la crise. Cela fabrique des individus qui ne s'écroulent pas, sur-adaptables, surinformés, donc parfois un peu perdus, mais hyper-énergiques. » Irréductibles à la caricature, ils seraient des paradoxes vivants : « Décomplexés et perdus, optimistes et angoissés, entrepreneurs et flemmards, surinformés et curieux, rêveurs et travailleurs, éclairés et naïfs. » Leur attitude face à la société ? « Tu ne m'attends pas, moi non plus. Mais je fabrique le futur et je tente quelque chose. » Zoom sur six signes distinctifs. Les pieds sur terre, un cœur gros comme ça Liberté, mérite, égalité et solidarité : voilà les valeurs auxquelles la belle jeunesse de notre pays se déclare massivement attachée (valeurs positives citées à plus de 90 %). Génération républicaine ? « Ils sont vraiment accrochés à l'idée d'égalité parce qu'ils ont un très fort sentiment d'injustice, décrypte Delphine de Canecaude, l'impression qu'il faudrait être pistonné partout pour avancer. Eux veulent avoir tous la même chance. » Ils ne sont pas révolutionnaires ou anarchistes, loin de là (90 % prônent le respect des règles), mais leur défiance vis-à-vis de l'État est impressionnante (60 % le perçoivent d'une manière négative). Signe de cette méfiance envers tous les organismes officiels (même les associations humanitaires), quand ils prônent l'engagement, c'est dans leur vie personnelle et nulle part ailleurs : dans le travail (pour plus de la moitié) et dans un lien amoureux officialisé par le mariage ou le pacs (pour près de 4 sur 10). N'allez pas en déduire qu'ils sont persos, cyniques ou détachés : le « vivre ensemble » est leur aspiration prioritaire. Ils vantent mordicus les vertus de la tolérance (93 %) et, plus encore, celles de l'amour (95 %) : le « peace and love » vit encore, mais dépoussiéré des illusions passées. « Ils sont à la fois individualistes et collectifs, détaille Nadège Winter, pour eux ça marche ensemble : c'est 'moi je' mais au sein du groupe, 'moi je' tout en se faisant des bisous. Ils ont l'envie collective d'y croire propre à la jeunesse, une aspiration hippie sans acide, et un peu schizophrène : on s'aime mais on est rivaux sur le nombre de likes sur Instagram. » Côté vie amoureuse, tout roule : plus de 7 sur 10 sont satisfaits de leur vie sentimentale et sexuelle, merci. Ils ont grandi en même temps que la banalisation du porno ? Qu'importe : pour la majorité des filles comme des garçons, une sexualité épanouie repose sur la recherche d'une plénitude au sein du couple plus que sur la multiplication d'expériences sexuelles ou la réalisation de fantasmes. Foule sentimentale forever ! Génération débrouille Les parents les imaginent en Tanguy, accrochés au rocher familial, pas près de quitter le nid ? Faux : ils rêvent tous d'indépendance, c'est le Graal, 96 % en ont une idée positive. Mais ils savent que rien ne leur tombera tout cuit dans le bec. Pour y arriver, tous prônent la débrouillardise (valorisée par 97 %). « Ce sont des slasheurs, analyse Delphine de Canecaude. Ils s'inventent mille vies, mais quand ils se donnent une direction, un but précis, ils sont impressionnants de détermination. » Nadège Winter complète : « Ils ont un côté très sérieux dans leur légèreté. Joyeux mais conséquents, avec une forte volonté d'avancer. » En génération mondialisée, ils vantent la capacité à s'adapter, quitte à changer de région, voire même à vivre partout dans le monde (96 %). Malgré ce pragmatisme, l'attachement affectif prédomine : 64 % souhaitent faire leur vie dans l'Hexagone, quand le tiers de globe-trotteurs qui reste s'imagine un plus bel avenir dans les autres pays d'Europe, aux États-Unis, en Asie ou en Australie. Une vie saine Même sans avoir été élevés au grand air et nourris au bio, ces enfants des villes, de la pollution et de la malbouffe ont compris le message : raisonnables, ils vantent les vertus d'un mode de vie sain et équilibré. Plus que leurs aînés, ils sont 42 % à se méfier de la street food et, c'est une vraie rupture avec les autres générations, près d'un sur deux conçoit positivement le fait d'être végétarien. « Ils sont hédonistes, confirme Nadège Winter, avec un sens de l'art de vivre assez classique, en plein dans la tendance 'healthy food' américaine. » Autre cliché battu en brèche : non, ils ne rêvent pas de passer leur vie avachis devant leur écran, mais 90 % perçoivent le sport positivement (et 20 % envisagent même de s'y engager activement). Ouverts et tolérants, ils sont divisés à propos des tatouages et des piercings en deux camps presque identiques, autant dire que chacun fait ce qu'il veut avec son corps ! « Ils ne sont pas en réaction contre les messages entendus, mais en digestion, synthétise Delphine de Canecaude. Ils ont compris l'importance de s'occuper de soi, savent jouir de la vie sans tomber dans le trash ou le destroy. Ils sont loin du mythe de la jeunesse qui se brûle dans la fête : joyeux, festifs, mais sérieux dans la gestion d'eux-mêmes, ils ne sont pas sans limite. » Plus tasses de chaï que shots de vodka ? Pas dupes d'Internet Incroyable mais vrai : là où l'on pouvait s'attendre à un raz-de-marée, 68 % des jeunes seulement perçoivent positivement les réseaux sociaux. Preuve que les hurlements des parents excédés par leur hyper-connectivité ne tombent pas forcément dans l'oreille de sourds, 42 % se méfient de l'addiction aux écrans. « Ils ont une relation d'amour/haine avec le réseau, traduit Delphine de Canecaude. Ils sont addicts, vivent connectés le jour et dorment avec leur Smartphone la nuit, mais ils savent que c'est aussi une prison, un monde parallèle qui bouffe le temps et empêche de faire de vraies choses. » Exigeants, ils ne sont pas dupes non plus de l'industrie du divertissement : 82 % rejettent la télé-réalité pourtant conçue pour leur plaire. Pas forcément pour se plonger dans un bon vieux bouquin, mais plutôt pour regarder des séries, plébiscitées par 81 %. tele © Istock Netflix Le boulot c'est fantastique ? C'est l'une des surprises de ce sondage : 85 % des 16-25 ans ont une vision positive du travail, tant qu'il se base sur le mérite (94 %), devant l'attrait de l'argent (79 % tout de même, ils ne sont pas fous !). Pourtant l'idée que l'épanouissement personnel trouve sa source dans le boulot paraît hallucinante à 72 % d'entre eux. Pas question de tout y sacrifier : plus de la moitié préfère des bonnes conditions de travail à un bon niveau de salaire (54 % contre 37 %). Un tiers rêve de se mettre à son compte et, étonnamment, 8 sur 10 gardent une image positive des entreprises privées. « Leur priorité, c'est la qualité de vie, commente Nadège Winter. L'idée de faire des heures sup' ou de bosser le week-end au profit d'un patron, non merci ! Si c'est pour trouver une forme de jouissance de création et de transformation au travail, oui à 300 %... mais pas au péril de leur vie privée. » Ce ne sont pas de doux babas cool pour autant : leur désir assumé de tranquillité cohabite avec une pleine acceptation de la compétitivité (considérée comme positive par 7 sur 10). Hyper-adaptables donc, et bien décidés à défendre leurs intérêts bec et ongles. « Ils se moquent de posséder une voiture, un appartement, ajoute Delphine de Canecaude : ils savent qu'ils peuvent tout louer, tout trouver, tout partager sur Internet. L'économie digitale change radicalement leur rapport à la société de consommation et donc leur vision du travail, dont ils ne veulent pas être prisonniers. » L'avenir ? Même pas peur ! La bonne nouvelle de notre sondage : ils sont nettement moins pessimistes que leurs parents. Ils se décrivent d'abord comme « ambitieux », « heureux » et « énergiques ». Un optimisme teinté d'un fort sentiment de réalisme. Quand un tiers d'entre eux se déclare carrément « confiant » face à l'avenir, un autre tiers ne cache pas son inquiétude. Mais si 7 sur 10 estiment que leurs parents vivaient mieux à leur âge, rien n'est fichu pour autant car 79 % d'entre eux s'imaginent vivre mieux qu'aujourd'hui dans une dizaine d'années. Pragmatiques sur tous les fronts, ils ont davantage intégré la menace terroriste que leurs aînés. La preuve ? Ils sont plus nombreux qu'eux à penser que la France « n'a quand même pas basculé dans une situation de guerre » (60 % contre 50 %). Actualité oblige, ils sont majoritairement défiants vis-à-vis des religions (même si 42 % en gardent une image positive), et très attachés au principe de laïcité (80 %). Pour le reste, ne venez pas leur parler politique ! « Ce n'est même pas un sujet, constate Nadège Winter. Ils trouvent les hommes politiques globalement nuls, déconnectés du réel. » Pour la présidentielle, les filles ont encore moins l'intention d'aller voter que les garçons (36 % contre 44 %). Seule Marine Le Pen les mobilise un peu : les sympathisants du FN iront voter bien plus que les autres (64 %), on s'en doute, mais de l'autre bord, les anti-FN se mobiliseront pour la contrer plus qu'ils ne le feraient pour aucun autre candidat. Enfin, petit détail qui pourrait intéresser Emmanuel Macron, il est le seul à susciter un début d'intérêt chez les moins de 25 ans, 30 % d'entre eux se déclarant prêts à aller voter s'il se présentait, soit deux fois plus que pour François Hollande. À bon entendeur... * L'étude exclusive réalisée par l'IFOP pour ELLE a été menée du 5 au 10 octobre auprès d'un échantillon représentatif de 1002 personnes âgées de 16 à 25 ans. Cet article a été publié dans le magazine ELLE du 28 octobre 2016. Abonnez-vous ici. Écrit par... Dorothée Werner Dorothée Werner @Dorothée Werner À lire également * Connaissez-vous la génération K ? * Michelle Obama : ses conseils pour communiquer avec la génération Z * Génération Z : leur message d’optimisme en vidéo * Chère génération Z, par Mehdi et Badrou * Génération Z : les 50 jeunes qui font bouger la France Anciennes esclaves sexuelles de Daech, deux femmes à l’héroïsme enfin récompensé Article suivantAnciennes esclaves sexuelles de Daech, deux femmes à l’héroïsme enfin récompensé Article précédentJacqueline Sauvage : pourquoi est-elle encore emprisonnée ? les + populaires Société * 1Télévision : 25% d’expertes, « c’est insuffisant ! » * 2Fait divers : la veuve d'Arras * 3#PrêtàLiker : elles font le show dans le métro avant un événement inattendu * 4Haro sur les bobos ! * 5Le Mannequin Challenge qui va vous révolter * 6Dépakine : ces mères racontent leur combat acharné * 7Wintegreat, l'association qui aide les réfugiés à reprendre leurs études * 8Juste avant Noël, la pub espagnole qui dégomme les clichés sexistes sur les jouets AucunCommentaire Écrire un commentaire ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ (BUTTON) Valider (BUTTON) Signaler un abus Vous avez repéré un commentaire avec un contenu illégal ou portant atteinte à vos droits ? 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