les 16-25 ans d'un nom générique ringard ( « génération Z »), on les enferme en quelques adjectifs clichés (« hyperconnectés-individua-listes-narcissiques »), comme des mutants de la troisième dimension, seulement capables de s'exprimer par émoticônes, gavés de junk food, obsédés de selfies et accros aux jeux -- -- avec cette jeunesse insaisissable). En expertes, elles décrivent une génération différente des autres, « née à 100 % avec le digital et à 100 % avec la crise. Cela fabrique des individus qui ne s'écroulent pas, sur-adaptables, surinformés, donc parfois un peu perdus, mais hyper-énergiques. » Irréductibles à la caricature, ils seraient des -- -- les vertus de la tolérance (93 %) et, plus encore, celles de l'amour (95 %) : le « peace and love » vit encore, mais dépoussiéré des illusions passées. « Ils sont à la fois individualistes et collectifs, détaille Nadège Winter, pour eux ça marche ensemble : c'est 'moi je' mais au sein du groupe, 'moi je' tout en se faisant des bisous. Ils ont