
La rumeur veut que ce soit une célèbre marque de Soda qui ait donné cette couleur au Père Noël. C’est faux ! Le rouge a été l’un des attributs de ce livreur de cadeaux bien avant que Coca-Cola l’utilise pour sa campagne publicitaire….
Au XIe siècle, une relique de l’évêque saint Nicolas, protecteur des enfants, des veuves et des gens faibles, est transférée depuis Bari (Italie) vers le duché de Lorraine. Depuis, le culte de ce saint s’est répandu dans plusieurs pays.
Encore aujourd’hui, la Saint-Nicolas est fêtée dans plusieurs pays d’Europe : en France, en Allemagne, en Suisse, au Luxembourg, en Belgique, aux Pays Bas, en Pologne, en Autriche… La légende dit que dans la nuit du 5 au 6 décembre, il passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises (fruits secs, pommes, gâteaux, bonbons, chocolats, pain d’épice…).
« Dès le Moyen Âge, saint Nicolas est représenté avec une grande barbe, une crosse d’évêque, une cape de couleur rouge et une mitre (le couvre-chef de l’évêque) », assure Nadine Cretin, auteur d’Histoire du Père Noël aux éditions Le Pérégrinateur.
La légende de saint Nicolas va ensuite se greffer sur le mythe germanique du Dieu Odin, capable de voler dans les airs sur son cheval… Ce qui va inspirer le fameux traîneau du Père Noël, tiré par des rennes.
Au XIXe siècle, le personnage de saint Nicolas s’exporte aux États-Unis via, notamment, les colons hollandais. Les Anglais vont déformer l’appellation hollandaise « Sinterklaas » en « Santa Claus ».
En 1809, l’écrivain américain Washington Irving, dans un livre satirique, décrit saint Nicolas comme un vieux lutin qui « s’envole au dessus des arbres dans un chariot volant, transportant ses cadeaux aux enfants ».
En 1822, un pasteur américain, Clement Clarke Moore, écrit le poème « Une visite de saint Nicolas » pour ses petits-enfants. Le « petit vieux gaillard et ventripotent de St Nick » arrive avec un traîneau tiré par huit rennes, puis descend dans le conduit de la cheminée pour distribuer des cadeaux aux enfants. Cette fois, il n’est plus vêtu comme un évêque mais porte un manteau de fourrure.
Mais c’est le dessinateur Robert Weir qui le dessine pour la première fois en costume rouge et blanc en 1838. Saint Nicolas (ce n’est pas encore le « Père Noël ») apparaît comme un petit lutin grincheux. Sa petite taille lui permet d’ailleurs de passer par la cheminée…
« Thomas Nast le dessine ensuite dès les années 1860 avec les mêmes attributs : un costume rouge et blanc avec une ceinture noire, de la fourrure, un bonnet et bedonnant, mais plus semblable au Père Noël d’aujourd’hui », poursuit Nadine Cretin.
Les premiers dessins de Thomas Nast représentant « Santa Claus » étaient d’ailleurs en noir et blanc… Ils ont été coloriés plus tard.
En 1921, le célèbre illustrateur américain Norman Rockwell habille lui aussi « Saint Nick » de rouge pour la couverture de The Country Gentleman :
La couleur rouge attribuée au « Santa Claus » n’est pas encore définitive. Au XIXe siècle, plusieurs illustrateurs anglo-saxons représentent le père Noël sous différentes couleurs : bleu, vert, gris, violet…
En Angleterre, dès le 17e siècle, une figure plus païenne existait, inspirée elle aussi du Dieu Odin (voir plus haut). On l’appelle « Old Father Christmas », « Sir Christmas » ou « Lord Christmas ».
Il porte une longue cape à capuche verte, une couronne de fleurs, de lierre ou de gui.. Oui, ce Père Noël là symbolise plus l’arrivée prochaine du printemps que l’hiver ! Il ne distribuait pas de cadeaux mais passait de maisons en maisons pour souper. Si on le recevait convenablement, il permettait de rendre les longs mois d’hiver moins rudes !
En France, à la même époque, le Père Noël est très différent : on le surnomme tantôt « bonhomme Noël », « Père Janvier », selon les régions. Il est toujours vêtu d’un costume d’hiver blanc et rouge, mais il est maigre, très austère, et porte des baguettes à la ceinture pour gronder les enfants qui n’auraient pas été sages.
En Allemagne, à partir du XVIe siècle, la Réforme du moine allemand Martin Luther contre la figure des saints remplace saint Nicolas par le Christ Kind : Jésus, mais venu sous l’apparence d’une jeune fille, distribuer des cadeaux.
Au fil du temps, ces représentations païennes du Father christmas anglais ou du Bonhomme Noël français vont se mêler à celle du « saint Nicolas » américain représenté de plus en plus comme un vieillard joufflu et barbu en costume rouge et blanc. Au cours du 20e siècle, ces multiples figures ne deviendront plus qu’une : le Père Noël des temps modernes.
Dans les années 1930, Coca-Cola lance une grande campagne de publicité qui reprend le personnage de Santa Claus. C’est Haddon Sundblom, artiste américain, qui le dessine. Cette fois, c’est un vieillard aux joues rouges, bedonnant, vêtu d’un costume rouge et blanc, à l’allure plutôt sympathique : le Père Noël tel qu’on le connaît aujourd’hui.
La campagne de Coca-Cola part dans l’hémisphère Sud -c’est une boisson fraîche qui se boit surtout l’été, à l’époque- avec ce personnage vêtu d’habit d’hiver. C’est la raison pour laquelle le Père Noël continue d’être imaginé et représenté ainsi dans les pays de l’hémisphère Sud aujourd’hui !
Cette représentation du Père Noël s’impose en France dans les années 1950, avec l’essor des Grands Magasins parisiens qui vont inciter, dans leurs vitrines, à acheter des cadeaux aux enfants pour le 25 décembre.
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