Tour de France : « Ça va être trop bizarre… »

Point de cyclistes haut-doubiens, cette année, sur le Tour. Mais la présence locale et pontissalienne est assurée par deux de nos confrères journalistes.

18/07/2016 à 05:13, actualisé à 10:31

«Depuis lundi dernier, c’est le compte à rebours. Ça va être trop bizarre de passer chez moi sans m’arrêter… » Pour une fois qu’il se retrouve face à un micro, David Sandona ne fait pas de mystère sur le passage du tour de France dans le Haut-Doubs, sur des terres qu’il connaît comme le fond de ses poches. Chez lui. Notre confrère de France Télévisions, qui présente chaque jour dans « Vélo club », l’émission d’après-Tour de France 2 un sujet-magazine » sur des gens qui ont un rapport plus ou moins proche avec l’organisation du Tour » a bien évidemment coché cette journée de lundi en rouge sur son agenda. « Je vais voir des amis sur le bord de la route, mais sans pouvoir m’arrêter ». Enfin, avec une exception à Labergement où les retrouvailles avec son père sont programmées. Quand même…

Amoureux de son Haut-Doubs et de la Franche-Comté (NDLR : il a emmené hier soir, à Lons, une quinzaine de collègues déguster… fondue et découvrir les vins du Jura), David a prévu de laisser une trace sur son passage. « Depuis le début du tour, j’ai gardé un maximum de stylos et goodies pour les distribuer sur l’étape d’aujourd’hui », sourit-il.

Pour sa deuxième Grande Boucle, David n’est pas le seul local de l’étape.

Alexandre Pasteur : « Ils vont me chambrer »

Commentateur des étapes (et parfois analyste) au micro d’Eurosport depuis 2011, Alexandre Pasteur a déjà tracé la voie. Le Pontissalien qui assure trois à quatre heures de commentaires d’étape en direct par jour se réjouit de passer par des routes qu’il connaît par cœur. « Malbuisson, j’ai dû le faire 350 fois en étant gamin », confie cet ancien licencié « cadet 1 et cadet 2 » du Vélo Club Pontarlier. Malheureusement, lui aussi n’aura guère le loisirs de profiter de l’endroit ou de voir ses amis et sa famille. « On doit être à Berne à midi puisque l’on commente à l’arrivée. Je n’aurai guère le temps de m’arrêter chez nous. Mais avec mes consultants (NDLR : Jacky Durand et richard Virenque), je vais entendre parler du pays. Je sais que quand les coureurs vont passer dans le Haut-Doubs, ils vont me chambrer sur ma région… ». La bonne humeur tout en restant concentré, pro, comme les journalistes de la chaîne sportive l’aiment.

Et de conclure : « Ça va être plaisant, comme journée ». Ce que tous les Haut-Doubiens espèrent.

Bertrand JOLIOT

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