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Canular Bedos-Trierweiler : le CSA se saisit de l'affaire

 

Le Parisien |
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L'humoriste déclare avoir reçu un appel «très sympathique et drôle» de la part de François Hollande ce jeudi matin.
L'humoriste déclare avoir reçu un appel «très sympathique et drôle» de la part de François Hollande ce jeudi matin. Capture écran France 2

Au lendemain de sa diffusion sur France 2, le canular de Nicolas Bedos continue d'agiter la sphère médiatique. Les pseudo-confessions de l'humoriste sur sa liaison amoureuse avec Valérie Trierweiler n'ont en tout cas pas laissé de marbre le Conseil supérieur de l'audiovisuel. Le CSA a annoncé jeudi matin s'être saisi du dossier et il se prononcera «très vite».

Il est rare que l'instance de régulation de l'audiovisuel sanctionne une chaîne pour les blagues des humoristes, hormis lorsque celles-ci portent atteinte à la dignité humaine. La donne est toutefois différente pour France Télévisions puisque le service publique à une obligation d'honnêteté de l'information dans son cahier des charges.

. VIDEO le canular en questions (Extrait de l'émission)



Sur le site internet de Closer, Nicolas Bedos s'est expliqué sur ce canular : «J'ai voulu répondre à ma façon à la peopolisation de la vie politique. J'ai eu cette idée 2 jours avant le tournage. Je ne voulais pas faire deux heures d'émission juste pour entendre des choses gentilles sur moi. Alors j'ai eu cette idée, l'envie de me mettre en danger, qu'il se passe quelque chose d'inédit à la télé Je n'ai pas fait ça pour le buzz, pour faire parler de moi, mais pour me moquer du buzz graveleux autour de cette épisode...» Et le fils de Guy Bedos d'avouer qu'il serait bien allé encore plus loin : «Je pensais ne rien dire le soir même de la diffusion et attendre le lendemain pour rétablir la vérité" mais c'était impossible juridiquement. La production de l'émission a refusé.»

VIDEO. «Une grosse connerie, dévoilée en fin d'émission»


Face à la polémique, France 2 a décidé de soutenir l'humoriste. Selon un porte-parole, la chaîne «assume le canular de Nicolas Bedos, parce que c'est Bedos, humoriste, et que si on lui donne la parole, c'est alors pour respecter sa liberté de ton et de sujets, comme sur Dieudonné par exemple, à condition de prévenir ensuite les téléspectateurs du canular, ce qui fut fait. Sur le fond, Nicolas Bedos dénonce le déballage de la vie privée et l'emballement médiatique qui en résulte, notamment sur les réseaux sociaux.»

Le coup de fil de François Hollande

L'un des principaux intéressés, François Hollande, n'est pas non plus resté insensible à cette blague qui a fait le tour des réseaux sociaux dès sa diffusion. Le président de la République aurait appelé Nicolas Bedos tôt ce jeudi matin. C'est ce qu'affirme l'humoriste à nos confrères du Figaro, ajoutant cette fois que «ce n'est pas un canular». Selon lui, la réaction de l'Elysée a d'abord été assez virulente. «C'était une satire et ils en font une affaire d'Etat». Mais, au fil de cet entretien, la discussion se serait fait de plus en plus cordiale. L'appel était finalement «très sympathique et drôle» d'après Nicolas Bedos.

Secrétaire national du PS, Serge Kalfon s'est montré beaucoup moins conciliant. Sur le plateau de LCI, il a estimé que ce canular «salit encore un peu plus la parole publique». «Cette connivence (NDLR : entre Alessandra Sublet, présentatrice de l'émission «Un soir à la Tour Eiffel» et Nicolas Bedos) est à l'image de l'époque, pitoyable et un peu lamentable.»

VIDEO. «Un canular qui salit la parole publique»

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