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Piratage chez Sony Pictures : cinq films inédits diffusés sur le Net

 

Le Parisien |

Les studios Sony Pictures reconnaissent avoir été victime d'un vol «très important de données confidentielles». L'attaque informatique sophistiquée se serait produite le 24 novembre, selon le site américain Re/Code, qui a révélé l'affaire. Dans un mémo envoyé mardi soir aux milliers d'employés du groupe Sony, les co-directeurs Michael Lynton et Amy Pascal se disent «profondément attristés par l'attaque» au cours de laquelle les pirates informatiques ont dérobé «des données personnelles d'employés, de l'entreprise et de tiers» ainsi que des documents.

Cinq films de Sony Pictures, y compris certains pas encore sur les écrans comme «Annie» et «Still Alice», ont été illégalement mis sur internet et massivement téléchargés. «Fury», «Mr Turner» et «To write Love on her arms» ont aussi été piratés. Cette cyberattaque est «un acte criminel malveillant et nous travaillons étroitement avec les autorités», précise le mémo. Le FBI avait confirmé lundi enquêter sur l'affaire.

De sérieux soupçons sur Pyongyang

Une porte-parole de Sony Pictures Entertainment, Jean Guerin, a précisé mercredi que «l'enquête sur cette attaque informatique très sophistiquée se poursuivait». Elle a aussi démenti des informations du site internet technologique Re/Code indiquant que Sony allait officialiser la source de l'attaque comme venant de la Corée du Nord.

Le site internet affirmait que Sony soupçonnait le gouvernement nord-coréen d'avoir voulu se venger de la diffusion du film satirique «L'Interview qui tue !», dépeignant un complot de la CIA pour assassiner le numéro un de la Corée du Nord. Le film avait rendu furieux Pyongyang, les médias d'Etat promettant des «représailles impitoyables» face à cet «acte de guerre que nous ne tolérerons jamais». Sur les écrans des ordinateurs des employés de Sony Pictures, l'attaque avait été signée «Guardians of Peace» («Gardiens de la paix»).

A l'instar de Sony Pictures, le FBI n'a pas commenté les rumeurs sur l'origine du piratage. Mais mercredi, une source proche de l'enquête interne a indiqué à l'agence Reuters que les soupçons des enquêteurs étaient fondés sur des preuves laissés par les pirates d'un lien avec Pyongyang. Les outils utilisés seraient notamment similaires à ceux utilisés dans des attaques provenant de Corée du Nord contre la Corée du Sud.


Leparisien.fr avec A

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