Athlé : Le Marquettois Julien Delcourt ne se pose jamais de questions inutiles

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Nord Eclair

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« Mens sana in corpore sano », un esprit sain dans un corps sain. Le professeur de philosophie au lycée Faidherbe de Lille a fait sienne la satire de Juvénal. Lorsque cet enseignant de vingt-neuf ans n’inculque pas à ses élèves les bases de la sagesse, il sillonne les routes, baskets aux pieds.


Pas question de disserter sur la question primordiale : pourquoi éprouve-t-on le besoin de courir ? La réponse est simple : par passion. Mais avant de franchir en vainqueur la ligne d’arrivée du Stadi Trail de Villeneuve-d’Ascq, il faut rencontrer le milieu des coureurs de fond.

Ce ne fut pas son premier choix de sportif débutant. Avant l’athlétisme, il s’est essayé aux arts martiaux. «  Petit, je faisais du judo. Mais j’étais tellement léger que je ne trouvais plus d’adversaires dans ma catégorie.  » Ce fut en fin de compte son père qui l’a poussé à s’inscrire aux dix kilomètres d’Emmerin. Il suffisait d’y goûter pour ne plus pouvoir s’en passer.

Après une paire d’années à pratiquer la discipline en solitaire, le Métropolitain prend sa licence à l’US Marquette. Jackpot : encadré par Didier Idziak, ses progrès sont spectaculaires.

Aujourd’hui son temps de référence sur le dix kilomètres est inférieur à 35 minutes (34’50’’ pour être précis).

Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «  Je vais tenter de descendre en dessous prochainement. Les foulées de Marchiennes en octobre me semblent le rendez-vous idéal afin de réaliser mon objectif.  »

En attendant, il diversifie sa préparation pour être au top le moment venu. Vélo afin de renforcer les articulations mais également le trail. Mont Kemmel, Mont noir, Mont rouge, les terrils de Loos-en-Gohelle sont devenus ses nouveaux terrains de jeu. C’est Mathieu Hubert, l’initiateur du « North Face Endurance Trailer » de Lille qui l’a initié à cette nouvelle facette de son sport de prédilection.

Autour de cet ambassadeur de l’extrême gravite une communauté de copains qui cherchent à repousser leurs limites. «  Ils sont un peu fous, mais on s’habitue vite à la folie  », s’en amuse-t-il.

L’éclectisme, tel est le maître mot de Julien Delcourt. Quand il ne se teste pas dans la vallée de la Tarentaise, il défie le boss Didier Idziak sur la piste du Haut Touquet à Marquette lors du meeting des Abeilles. Décidément le professeur n’a pas fini de courir.

RÉGIS DULAS


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