Candy Ming, actrice et « bricoleuse de la vie », a aussi été profondément touchée par l’attentat commis contre Charlie Hebdo, elle qui connaît Corinne Rey, « Coco », dessinatrice du journal satirique.
Liévin. « Il n’y a pas de mots par rapport à ce qui s’est passé… » Candy Ming a donc choisi d’utiliser l’un de ses « outils » pour s’exprimer : la poésie (lire ci-dessous). La « bricoleuse de la vie », comme elle-même se définit, a aussi observé une minute de silence, jeudi, au cinéma Le Familia (Avion). Elle y présentait Henri, film dans lequel elle tient le premier rôle féminin, à des lycéens. « La liberté, dans le film, on ne peut pas y couper. » Une démarche importante. « Il faut conserver la laïcité dans notre République, la liberté d’expression dans notre démocratie. On doit rester dignes, respecter les gens dans toute leur humanité, leurs différences. »
Son regard s’attriste à l’évocation des personnes tuées, des « auteurs décédés. La vie est sacrée, on n’a pas le droit de la supprimer. J’ai de l’incompréhension… » Ses pensées vont aussi à Corinne Rey, dite « Coco ». Candy Ming a rencontré la dessinatrice de Charlie Hebdo au Festival de la Satire de Dax. « Et elle a accepté de faire la couverture de la Désencyclopédie du Groland pour moi. » Coco a réchappé au drame, mais elle a vécu l’horreur. Ce jour-là, elle est allée chercher sa fille à la garderie. À son retour, les deux terroristes l’ont exhortée à leur ouvrir la porte du journal… « Je lui adresse mon soutien, mon amitié. Elle doit poursuivre son dessin, son art. Il faut penser aux gens qui sont au ciel et continuer pour les personnes qui sont là, qui aiment l’amour à travers l’humour. Les soutenir. »
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