dimanche 17 janvier 2016

Le goût de la satire et de la musique

Guillaume Meurice au Satire Day Night, samedi soir aux arènes de Pontonx.
Guillaume Meurice au Satire Day Night, samedi soir aux arènes de Pontonx. ©
Photo loïc Dequier

Samedi dernier, aux arènes de Pontonx, espace polyculturel, on trouvait une équipe de bénévoles motivée, de la régie à la technique, en passant par...

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amedi dernier, aux arènes de Pontonx, espace polyculturel, on trouvait une équipe de bénévoles motivée, de la régie à la technique, en passant par l'accueil. Chapeau aussi aux secouristes de la Croix-Rouge, présente sur le Day et le Night (jour et nuit) jusqu'à l'aube. Dehors, le souffleur de verre Jean-Marie Rimbault et Daniel Joly, sculpteur sur métal.

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Dans le hall, la jeune Altéa, plasticienne collagiste avec un univers émotionnel très coloré et Lolita Roger, une formidable illustratrice et portraitiste. Et bien sûr, la belle équipe : sur scène et autour de la scène. Public curieux, public ami, public famille. Il y avait ceux de la première heure, présents aux côtés de Marc Large, dessinateur de presse, le créateur du festival de la satire, et autour du président, Laurent Douet, dit Lolo. Il y avait ceux qui fonctionnent réseaux sociaux : « On a vu Guillaume Meurice sur Facebook, on l'écoute sur Inter, alors on est là », annoncent des Palois. Pau est à 1 heure 40, 82 km, mais ils l'ont fait. Il faut dire que Guillaume Meurice, vrai prodige de la satire sociale, est drôle, incisif, percutant. 34 ans, déjà plusieurs vies et surtout une belle sincérité : « J'ai débuté par des cours de théâtre au cours Florent, j'arrivais de l'est de la France, j'ai fait des petits boulots. C'est ma quatrième saison sur Inter, où j'ai une vraie liberté, mes chroniques ne sont jamais détournées. Je serai bientôt sur France 4 qui a aimé mon personnage. »

Partage d'émotions

Didier Wampas, lui, prépare avec « Sugar and Tiger » un album qui va sortir début 2016. « Il va être terrible », annonce Jean-Michel, bassiste de Didier Wampas depuis 1993. Le groupe, lui, a tout juste trois ans mais les fils Wampas, Diego et Arnold, et Florence, sa compagne ont déjà une trentaine de concerts à leur actif. Le soir de Satire Day Night, à Pontonx, Arnold était remplacé par José, un ami musicien guitariste. « Sugar, c'est moi, annonce Florence et Tiger, c'est Didier. » Visiblement, les fans apprécient.

Et puis, il y avait Django Edwards, qui a médusé la salle. Déjanté ! Jusqu'au bout. La folie sur pieds, accompagné d'une assistante qui jouait le jeu, admirablement. Enfin, la formation IRWP, en vrais professionnels du son punk-rock sur les titres de Renaud, ont enfiévré les présents, les derniers, ceux pour qui la culture musicale passe aussi par la réflexion et le plaisir du partage d'émotions. Dominique Urolatégui, le maire est passé soutenir l'équipe.

Mary-Luce Pla

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