#next ? (BUTTON) Libération Libération * Connexion * Abonnement * Èvénements * France * Planète * Futurs * Idées * Culture / Next * Le journal du jour * Le direct * Radio * Six Plus * Désintox * Photo * Le P'tit Libé * Portrait * Vidéo * Sports * Voyages * Blogs * FAQ * La rédaction * Contact * Publicité * Données personnelles * CGV * Crédits * Facebook * Twitter L'entrée des studios Sony Pictures en Californie, le 16 décembre 2014. L'entrée des studios Sony Pictures en Californie, le 16 décembre 2014. Photo AFP Piratage : Sony menace de poursuivre Twitter en justice Par AFP — 23 décembre 2014 à 10:53 (mis à jour à 17:53) Le réseau social est accusé de publier les messages reproduisant les documents volés par le groupe de pirates qui a revendiqué l’attaque informatique dont Sony a été victime. Le studio de cinéma et télévision Sony Pictures a menacé lundi de poursuivre le réseau social Twitter s’il ne bloque pas les messages reproduisant les documents volés par le GOP, le groupe de pirates qui a revendiqué l’attaque informatique dont il a été victime. D’après une lettre de l’avocat de Sony David Boies à la directrice juridique de Twitter Vijaya Gadde, reproduite dans différents médias ainsi que sur le site scribd, Sony affirme que le compte Twitter @bikinirobot reproduit les documents volés par le GOP («Guardians of Peace») sur les serveurs du studio. La lettre précise que Sony Pictures Entertainment ne «tolérera pas la reproduction et la dissémination (...) des documents volés» lors de l’attaque informatique du 24 novembre. «Nous vous demandons de suspendre ce compte dans les plus brefs délais», précise la lettre sans quoi Sony Pictures Entertainment «tiendra Twitter responsable» des dégâts entraînés par la reproduction d’emails ou autres documents de travail volés à Sony (scripts, documents financiers, contrats, données personnelles d’employés etc) et «demandera des dommages et intérêts». Par ailleurs, un groupement représentant au total 250 salles de cinéma indépendantes a lancé une pétition sur le site change.org pour demander à Sony de leur permettre de projeter la comédie controversée «L’interview qui tue!», sur un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen Kim Jong-Un. Cette satire a déclenché l’ire de Pyongyang qui aurait commandité l’attaque informatique contre Sony, selon les autorités américaines. Le régime communiste nie être impliqué dans le piratage mais a en loué les auteurs. «Nous, la communauté des salles d’art et d’essai, nous engageons à soutenir Sony et l’exploitation en salles de 'L’interview qui tue!' si Sony décidait de sortir le film en salles», ajoute la pétition. Lire aussi Piratage informatique : pour Washington, la Corée du Nord doit dédommager Sony AFP Après cet article Libé anticrise Le «bruit du silence» à l’assaut du trafic d’enfant partager tweeter Envoyer xiti IFRAME: http://cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1084 &idSite=26