#next ? (BUTTON) Libération Libération * Connexion * Abonnement * Èvénements * France * Planète * Futurs * Idées * Culture / Next * Le journal du jour * Le direct * Radio * Six Plus * Désintox * Photo * Le P'tit Libé * Portrait * Vidéo * Sports * Voyages * Blogs * FAQ * La rédaction * Contact * Publicité * Données personnelles * CGV * Crédits * Facebook * Twitter Luz et Patrck Pelloux dans les locaux de Liberation le 13 Janvier 2015. Luz et Patrck Pelloux dans les locaux de Liberation le 13 Janvier 2015. AFP Edito «Charlie», un style plus Real que PSG Par Quentin Girard — 27 septembre 2015 à 19:13 Info mercato, parue dans Vanity Fair : «Pelloux a voulu partir mais finalement il reste !» Peu après : «Pelloux part ! C’est définitif.» Le même jour : «Jubilé de Luz, son dernier dessin dans Charlie mercredi.» A Charlie Hebdo, quelques mois après les attentats, les rumeurs et annonces de départ s’enchaînent, à tel point qu’on a parfois l’impression que l’actualité du journal satirique ressemble à celle d’un club de foot en période de marché des transferts. Ce n’est pas seulement lié aux mouvements des rédacteurs mais aussi à toutes les interrogations transversales. En premier lieu, la question financière : à qui va l’argent ? Ici, il ne s’agit pas de droits télé ou de l’argent des transferts, mais des dons et des abonnements, ainsi que de la réforme du statut du journal. Sans oublier les tensions dans le vestiaire (non dites, et qui obligent la presse à diverses interprétations). Pelloux a-t-il été lâché par ses partenaires comme le sous-entend Variety ? Luz voulait-il continuer de faire des passes à Riss ? Et, comme pour un club qui connaît de grands changements à l’intersaison, la presse aime se poser la question avant même les premiers matchs : Charlie sera-t-il toujours Charlie ? Ont-ils une chance en Ligue des champions ? Les supporteurs, la centaine de milliers d’abonnés, vont-ils en avoir pour leur argent ? Relativisons la folie médiatique. Les départs font partie de la vie d’un journal, à l’instar de celle d’un club. Si cela fait les gros titres de la presse, car désormais les rebondissements à Charlie intéressent le public autant, si ce n’est plus, que les aventures de Zlatan au PSG, difficile de reprocher à Pelloux ou Luz d’en avoir marre, de souhaiter vivre de nouvelles expériences. Surtout, il reste encore de grands joueurs (Catherine, Willem, Lançon, également attaquant de pointe à Libération) qui constituent une équipe de base solide. C’est l’occasion où jamais de miser sur la formation, d’intégrer de nouveaux et jeunes éléments qui seront les Luz de demain. L’hebdo satirique a beaucoup changé au cours de son existence mouvementée, parfois même dans sa tactique (les fluctuations idéologiques au moment où Philippe Val était l’entraîneur), mais, dans le fond, Charlie est toujours resté Charlie. Encore plus après les attentats où les soutiens sont arrivés en masse pour un ensemble, une idée, quoiqu’il arrive, plutôt que pour des individus. Les joueurs passent, mais l’institution, à l’image de l’AC Milan ou du Real Madrid, reste. Quentin Girard Après cet article Éditorial Non, nous ne parlerons pas de Nadine M. partager tweeter Envoyer xiti IFRAME: http://cstatic.weborama.fr/iframe/customers/premium.html?idEditeur=1084 &idSite=26