crayon à papier, noué lui aussi. La censure est passée par là. Si, neuf
mois après les attentats de janvier, Charlie n’était pas là, l’hebdo
satirique était dans tous les esprits. Le plus souvent en creux.

Sous haute protection (des policiers partout, des pré-inscriptions


droit «à s’adresser au lecteur de mon journal, qui habite près de chez
moi, pas à ceux du bout du monde». En 2004, il avait été menacé, déjà,
pour un dessin sur Mahomet. «Depuis toujours, les journaux satiriques,
en France ne sont pas destinés à un très grand public, rappelle
également Catherine Siné, femme du dessinateur du même nom. Siné