Michel Houellebecq avoue «utiliser le fait de faire peur» dans son
roman Soumission, mais se défend de
toute «provocation» ou «satire» dans cette politique-fiction où le chef
d'un parti musulman prend le pouvoir en France: c'est une «accélération
de l'Histoire», affirme-t-il dans une interview à Paris Review.


écrire» ce livre, explique-t-il.

Ce livre est-il une satire? «Non. Très partiellement, c'est une satire
des journalistes politiques tout au plus, un petit peu des hommes
politiques aussi à vrai dire. Les personnages principaux, non.» Mais,