peine de mort contre le meurtrier d'un garagiste et de son employé peine de mort contre le meurtrier d'un garagiste et de son employé au terme d'une heure et demie de délibéré, les jurés de la cour d'assises du gard ont condamné mercredi 28 février antoine santelli, vingt-huit ans, à la peine de mort, ses complices, antoine ritter, vingt-cinq ans, et roland agret, trente ans, respectivement à la réclusion criminelle à perpétuité et à quinze années de la même peine. antoine santelli et antoine ritter étaient accusés d'avoir, sur l'ordre de roland agret, tué, au mois de novembre 1970, un garagiste et son employé. il est apparu au cours des débats que les deux auteurs directs du meurtre s'étaient acharnés sur leurs deux victimes. accident de chasse: un promeneur de 20 ans tué en isère un jeune homme a été victime d'un accident de chasse à proximité de la commune de revel, en isère, selon les informations données par les pompiers . un jeune homme a été victime d'un accident de chasse à proximité de la commune de revel, en isère, selon les informations données par les pompiers . le jeune homme se promenait sur un sentier à hauteur de la commune de revel, en isère, lorsqu'un chasseur l'a confondu avec un animal. la victime est décédée sur place. un jeune homme de 20 ans a été victime d'un accident de chasse ce samedi, alors qu'il se promenait sur un sentier à hauteur de la commune de revel, en isère, d'après les informations données par les pompiers. "a 9h15, un promeneur de 20 ans a reçu une balle de chevrotine dans le thorax ainsi que dans le bras gauche", ont relaté les secours, confirmant une information de france 3 alpes. "c'est un accident de chasse", ont-ils précisé. le jeune homme est décédé sur place d'après la chaîne, l'homme est décédé sur place, malgré les tentatives de réanimation. il se promenait avec une autre personne quand un chasseur, le prenant pour un animal, lui a tiré dessus, relate la chaîne. l'homme évoluait dans un groupe de quatre personnes. deux personnes "choquées", une amie du promeneur et un chasseur, ont été prises en charge. metz. il met son ex-femme sur des sites libertins : deux ans ferme un homme a été condamné en appel à metz à deux ans ferme pour avoir mis sur internet des photos intimes de son ex-femme et l'avoir inscrite sur des sites libertins. « mon client a été relaxé pour les menaces de mort et menaces de crime », pour lesquels il était également poursuivi, a précisé l'avocat de la défense, me mehdi adjemi. des photos sur la page facebook de son lycée ce manutentionnaire en intérim, sans emploi depuis son divorce en 2012, avait été condamné en première instance à 1 an de prison ferme pour avoir diffusé des photos intimes de son ex-compagne sur divers sites internet. il avait aussi publié des photos suggestives, accompagnées de commentaires équivoques, sur la page facebook du lycée dans lequel elle enseigne. son ex-époux l'ayant inscrite sur une quinzaine de sites de rencontres libertins et échangistes, la mère des trois enfants de l'accusé a en outre reçu des coups de téléphone et des visites à son domicile d'hommes pensant avoir rendez-vous avec elle. absent lors du premier procès, l'accusé s'était rendu au parquet lorsqu'il avait appris sa condamnation et avait demandé à comparaître à nouveau. il est depuis en détention. en appel, le parquet avait requis deux ans. l'accusé a toujours nié avoir mis les photos s'il a reconnu les faits de harcèlement, il a toujours nié avoir diffusé des photos de son ex-femme sur internet. « rien ne prouve à ce jour qu'il soit l'auteur de la diffusion de ces clichés. les perquisitions effectuées avaient montré qu'il n'était au moment des faits en possession d'aucun matériel informatique », a déclaré me adjemi. « je déplore que la seule solution ait été une peine sèche d'emprisonnement sans aucune injonction de soins alors même que l'expert psychiatre semblait trouver cela nécessaire », a ajouté l'avocat. un lycéen agressé à "coups de pelle", huit mineurs mis en examen selon des témoins, l'adolescent portait ce jour-là une matraque sur lui "laissant supposer qu'il s'attendait à une éventuelle agression"... selon des témoins, l'adolescent portait ce jour-là une matraque sur lui "laissant supposer qu'il s'attendait à une éventuelle agression"... les faits remontent à fin septembre. un ado de 17 ans est frappé par huit jeunes, notamment avec une pelle. son pronostic vital est très engagé. huit mineurs, soupçonnés d'avoir frappé un adolescent de 17 ans à la sortie de son lycée fin septembre à villeneuve-saint-georges dans le val-de-marne, ont été mis en examen et placés en détention provisoire jeudi. une information judiciaire pour "tentative d'assassinat" a été ouverte par le parquet de créteil et confiée à la police judiciaire du val-de-marne. un "règlement de comptes" les faits remontent au 28 septembre. un lycéen est violemment agressé, notamment avec une pelle, par un groupe de huit jeunes, âgés de 16 à 17 ans, avant de perdre connaissance. selon des témoins, l'adolescent, déjà connu des services de police, porte ce jour-là une matraque sur lui "laissant supposer qu'il s'attendait à une éventuelle agression", d'après une source policière, qui évoque un possible "règlement de comptes". le pronostic vital de la victime, plongée dans un coma artificiel, est "toujours très engagé", a précisé la source judiciaire. fusillade en seine-saint-denis: le braqueur mis en examen pour "tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police" le policier, blessé au cou dans la fusillade en seine-saint-denis, est toujours dans un état préoccupant. le policier, blessé au cou dans la fusillade en seine-saint-denis, est toujours dans un état préoccupant. le parquet de bobigny a annoncé l'ouverture d'une enquête pour tentative d'homicide et vol avec arme en bande organisée après le braquage qui a coûté la vie à l'un des malfaiteurs et blessé grièvement un policier. une information judiciaire pour "tentative d'homicide" et "vol avec arme en bande organisée" a été ouverte vendredi après un braquage lundi en seine-saint-denis. une fusillade avait éclaté à l'ile-saint-denis faisant un mort parmi les braqueurs et un blessé grave du côté des forces de l'ordre. le complice du malfaiteur qui a tiré sur le policier avant d'être tué dans la fusillade qui a suivi, a été mis en examen pour "tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police". revoir les conditions de permission cet homme de 24 ans, qui a reconnu sa participation au braquage lors de sa garde à vue dans les locaux de la bridage de répression du banditisme (brb), a été déféré dans la matinée au tribunal de bobigny. il est également accusé d'infraction à la législation sur les armes. selon le parquet, le mis en cause a été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2012 par le tribunal pour enfants et par le tribunal correctionnel, notamment pour des faits de vols aggravés commis entre 2006 et 2012. a lire aussi: la descente aux enfers de wilston blam, le braqueur fiché pour radicalisation après le braquage d'un entrepôt de bijoux à saint-ouen lundi, lui et son complice avaient été pris en chasse par des policiers de la bac de saint-denis. le complice, un homme de 24 ans en fuite pour n'être pas rentré à la prison de réau, en seine-et-marne, après une permission et fiché pour radicalisation, avait alors tiré sur un fonctionnaire avec une arme automatique, le blessant très grièvement de deux balles à la tête et au cou. après cette affaire, françois hollande a affirmé mercredi "la nécessité" de réfléchir à une évolution de la législation, "en particulier sur les libérations conditionnelles". les principaux syndicats de gardiens de la paix et d'officiers ont eux appelé à un "rassemblement" mercredi prochain devant le ministère de la justice, mettant vivement en cause la garde des sceaux, christiane taubira. argentine: abusé dans son enfance, il tue ses parents et leur fait subir les pires atrocités un véhicule de la police argentine. un argentin de 25 ans a admis avoir tué son beau-père et sa mère dans des conditions particulièrement sordides. sa compagne, qui est également sa demi-soeur, est soupçonnée de complicité. on ne sait par quoi commencer. abus sexuel, anthropophagie, actes dégradants sur des cadavres. la presse argentine décrit par le menu les détails sordides d'un fait divers survenu dans la banlieue de buenos aires. vengeance macabre leandro acosta, 25 ans, a décidé de se venger d'abus sexuels subis durant son enfance en tuant son beau-père et sa mère. depuis l'hôpital psychiatrique où il est interné, il a admis être l'auteur de cette vengeance particulièrement macabre. il a d'abord tué son beau-père par arme à feu avant de violer son cadavre. il a ensuite tué sa mère de plusieurs balles. pendant onze jours, leandro acosta a fait subir des atrocités aux cadavres de ses parents, dont le daily mail révèle les détails. il a notamment mangé une partie de son beau-père. la compagne de l'auteur du double meurtre -qui est également sa demi-soeur- aurait aidé à détruire les preuves des homicides. une peine de 18 mois avec sursis requise contre faouzi lamdaoui cet ancien conseiller de françois hollande était jugé devant le tribunal correctionnel de paris pour abus de biens sociaux et faux et usage de faux. une peine de 18 mois avec sursis a été requise contre faouzi lamdaoui, l'ancien conseiller de françois hollande. une peine de 18 mois avec sursis a été requise contre faouzi lamdaoui, l'ancien conseiller de françois hollande. © fred dufour une peine de 18 mois de prison avec sursis mise à l'épreuve, assortie de l'obligation de verser 150 000 euros, a été requise mardi à l'encontre de faouzi lamdaoui, ancien conseiller de françois hollande jugé devant le tribunal correctionnel de paris. pour le procureur pierre jeanjean, qui a également requis une interdiction définitive de gérer et de travailler dans la logistique des transports, l'ex-chef de cabinet de françois hollande s'est bien rendu coupable d'abus de biens sociaux, de faux et usage de faux et de blanchiment. évoquant "une pratique de voyou", le représentant du ministère public a fustigé le "numéro d'illusionniste" du prévenu qui, selon lui, "a multiplié les sociétés" et les gérants de paille" pour se verser illégalement de l'argent. le jugement a été mis en délibéré au 17 novembre. au coeur du dossier figure une société de transport, alpha distributions, devenue alpha. l'accusation considère que faouzi lamdaoui, qui en était officiellement salarié, était en réalité le gérant de fait de l'entreprise dont le principal client, le laboratoire photographique cewe color, représentait 94 % des revenus. plainte pour "faux et usage de faux" faouzi lamdaoui est soupçonné d'avoir bénéficié "en violation des intérêts de la société" de 307 912 euros en 2007 et 2008, en l'absence de comptabilité, de fiches de salaire et de contrat de travail, et de n'avoir déclaré que 155 344 euros sur ces revenus. il lui est également reproché d'avoir bénéficié d'une somme de 152 561 euros provenant de la société sur un compte ouvert par son frère rafik. l'affaire avait débuté en 2009 par une plainte pour "faux et usage de faux" déposée par une femme, naïma addoun, qui accusait faouzi lamdaoui d'avoir abusivement utilisé son nom comme gérante d'alpha. elle affirmait n'avoir jamais signé six documents, dont les statuts de l'entreprise, déposés au tribunal de commerce. pour le procureur, peu importe qui est l'auteur de ces faux, faouzi lamdaoui est celui qui en a bénéficié et il doit, à ce titre, être considéré comme un "auteur par coopération intellectuelle". dossier "politique"? pour la défense, l'avocat jean-pierre mignard, également proche du président de la république, a estimé que "cette affaire bénigne" n'aurait jamais dû aboutir devant un tribunal correctionnel mais être gérée par l'administration car "elle relève de la fraude fiscale". "où sont les victimes de ces abus de biens sociaux ?" a demandé l'avocat en concédant un fonctionnement d'entreprises qui ne respectait pas "les règles du droit des sociétés". mais, pour me mignard, la raison des poursuites pourrait être d'ordre "politique". il s'étonne ainsi que "l'enquête initiée en 2009" se soit "réveillée en 2012", après l'élection de françois hollande dont faouzi lamdaoui avait été le chef de cabinet à l'époque des primaires socialistes. "on a cherché autre chose qu'on n'a pas trouvé et on voudrait aujourd'hui, avec des réquisitions disproportionnées, justifier la longueur de cette procédure. ne vous laissez pas instrumentaliser", a-t-il lancé aux juges en réclamant la relaxe de son client. trois autres prévenus auparavant, me francis terquem, avocat de la plaignante, partie civile, avait avancé l'idée que ces montages d'entreprises auraient pu servir à financer l'activité politique de faouzi lamdaoui. parmi les trois autres prévenus appelés à comparaître, le procureur a requis un an avec sursis, 40 000 euros d'amende et une interdiction définitive de gérer à l'encontre de farid matmat, considéré comme l'un des gérants de paille des entreprises de faouzi lamdaoui et poursuivi pour "complicité d'abus de biens sociaux et blanchiment". une peine d'un an avec sursis et 20 000 euros d'amende a été réclamée contre loufti hosna, pour "abus de biens sociaux et recel". officiellement chauffeur de l'entreprise, il percevait "un salaire de 7 000 euros" pour collaborer aux montages des sociétés de faouzi lamdaoui, selon l'accusation. le ministère public a enfin demandé au tribunal de condamner rafik, le frère de faouzi lamdaoui, absent à l'audience, à une peine de six à huit mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende pour "blanchiment d'abus de biens sociaux". affaire éolas : coup d'arrêt à la liberté d'expression sur internet ? condamné pour diffamation et injure envers l'institut pour la justice (ipj), me éolas, le célèbre avocat blogueur, a fermé son compte twitter. le plus célèbre des avocats blogueurs de france a décidé de fermer son compte twitter. provisoirement, espèrent ses fans... à l'origine, une histoire de caca. en vue de l'élection présidentielle de 2012, le très droitier institut pour la justice (ipj), chargé par ses adhérents de faire du lobbying auprès des parlementaires pour durcir la législation pénale, publiait sur internet un "pacte 2012 pour la justice". à l'époque, l'institut proposait une "impunité zéro pour les atteintes aux personnes et aux biens", la "perpétuité réelle pour les grands criminels", "la surveillance à vie des délinquants sexuels", ou encore le "droit pour la victime de contester en appel la remise en liberté de son agresseur". le tout accompagné d'une pétition regroupant à ce jour plus de 1,7 million de signataires, et du témoignage du père d'un jeune homme tué en 2009. un procédé démagogique, avaient tancé de nombreux juristes, arguant que le droit ne devait se laisser gouverner ni par l'émotion ni par les faits divers. me éolas, célèbre avocat blogueur, était allé plus loin : "je me torcherais bien avec l'institut pour la justice (ipj) si je n'avais pas peur de salir mon caca", avait-il vulgairement tweeté à ses dizaines de milliers de followers (il en avait plus de 186 000 avant de fermer son compte). surtout, l'avocat avait dénoncé une "manipulation" et affirmé que le compteur de la pétition était "bidon". "des gens m'ont contacté pour me dire : j'ai signé la pétition sous le nom de napoléon ier", avait-il dit à son procès, selon des propos relatés par rue89. avant de fournir aux juges un graphique censé étayer ses propos. ses arguments ne semblent pas avoir convaincu les juges. mardi, me éolas a été condamné pour diffamation et injure à 2 000 euros d'amende avec sursis et 5 000 euros de dommages et intérêts. il a dix jours pour faire appel. mais la première réaction de l'avocat ne s'est pas fait attendre : il a fermé son compte twitter. l'institut pour la justice s'est quant à lui réjoui "de voir son honneur, son intégrité et son honnêteté rétablis à la suite de cette condamnation". suite à la condamnation de maitre eolas, communiqué de l'@institutjustice pic.twitter.com/flythdsoie — julien mucchielli (@jmucchielli) 6 octobre 2015 "la twittosphère y perd beaucoup" le coup de sang de me éolas sème la consternation sur la toile. son fil twitter offrait à de très nombreuses personnes, juristes professionnels ou amateurs, des éclairages fort utiles sur les points compliqués d'une loi ou d'un fait de société. c'était un modèle de pédagogue, un vulgarisateur juridique hors pair qui se faisait un malin plaisir de décortiquer l'instrumentalisation des faits divers. reste que la "parole d'un avocat n'est pas totalement libre. il ne doit pas injurier ou diffamer, et est tenu par des règles déontologiques très strictes", rappelle @herminator71, un avocat de l'est de la france. le juriste sait de quoi il parle : il y a quelques jours, dans une note envoyée à tous les avocats de son barreau, son conseil de l'ordre a révélé son vrai nom, et fustigé ses "tweets, blogs et autres distractions infantiles" peu "respectueux des principes de la profession". un procédé qui avait provoqué, sur twitter, une levée de boucliers de nombreux confrères solidaires. "la version moderne du pilori, sourit l'intéressé sous le couvert de l'anonymat. on insulte quelqu'un, et on en fait profiter tous ses pairs." "en ce qui me concerne, c'est suite à un procès kafkaïen de mon ordre que j'ai décidé de ne plus tweeter, ajoute l'avocat. pour éolas, c'est différent. sa décision – que je déplore – de fermer son compte a été prise librement. c'est peut-être une réaction un peu épidermique à une décision de justice qui ne concernait que quelques tweets." contacté par le point, éolas n'a pas souhaité commenter. a-t-il fermé provisoirement son compte pour protester contre ce qu'il estime être une atteinte à la liberté d'expression ? le célèbre blogueur aurait ainsi voulu envoyer un avertissement à sa communauté de lecteurs. "il a peut-être également craint une audience disciplinaire devant le conseil de l'ordre de paris, ose une autre robe noire. c'est souvent le cas lorsqu'un avocat est condamné pénalement. il risque un blâme, une suspension provisoire ou, dans les cas les plus graves, une interdiction d'exercer. éolas est une grande gueule. il parle de tous les sujets, y compris politiques. il s'est fait de nombreux ennemis…" le juge dadouche, un magistrat habitué des réseaux sociaux, relativise : "cela dit, éolas a d'abord existé par son blog et j'espère bien que ça ne s'arrêtera pas ! et si ça lui permet de republier plus fréquemment des billets, nous n'aurons pas tout perdu dans cette histoire consternante. les réponses les plus efficaces aux méthodes de l'institut pour la justice, c'est par ses billets qu'il les a apportées." il ne me reste plus qu'à me concentrer sur ma passion : la violation des droits de l'homme et de la défense. #eolas — simone (@simoneduchmole) 6 octobre 2015 affaire bettencourt : relaxe requise pour l'ex-infirmier alain thurin l'ex-infirmier de liliane bettencourt est notamment accusé d'avoir obtenu frauduleusement de la milliardaire un legs de dix millions d'euros. le procureur gérard aldigé a requis mardi "la relaxe pure et simple" pour alain thurin, ex-infirmier de liliane bettencourt, le procureur gérard aldigé a requis mardi "la relaxe pure et simple" pour alain thurin, ex-infirmier de liliane bettencourt, et ses coprévenus, pascal wilhelm et patrice bonduelle, anciens mandataire et notaire de la milliardaire, tous trois jugés à bordeaux pour "abus de faiblesse" au détriment de l'héritière de l'oréal. "au nom du ministère public, je suis là pour m'assurer que, pour ceux contre lesquels il y a insuffisance de preuves, la relaxe soit prononcée (...), car le doute doit profiter à l'accusé", a expliqué gérard aldigé dans son réquisitoire. "alain thurin est-il coupable d'abus de faiblesse ? si vous répondez non, vous ne pouvez pas condamner les complices", a ajouté le procureur adjoint. "or, aujourd'hui, nous n'avons pas suffisamment d'éléments de preuve" pour établir la culpabilité des trois prévenus, a-t-il conclu. alain thurin est notamment accusé d'avoir obtenu frauduleusement de la milliardaire, aujourd'hui âgée de 92 ans et sous tutelle, un legs de dix millions d'euros, sous forme de contrat d'assurance-vie. il affirme ne pas avoir voulu de ce legs. me wilhelm est quant à lui soupçonné d'avoir rédigé ce testament, enregistré par me bonduelle malgré les incertitudes qui existaient déjà à l'époque sur l'état mental de liliane bettencourt, depuis diagnostiquée comme souffrant de la maladie d'alzheimer. procès-fleuve pour les parties civiles, me benoît ducos-ader, qui représente les intérêts de liliane bettencourt dans ce procès hors norme, s'en était remis à la décision du tribunal, se disant même prêt à "abandonner" les poursuites contre alain thurin. "il n'y a effectivement pas d'éléments suffisants pour démontrer sa culpabilité", a-t-il expliqué à l'afp en marge des débats. la justice reproche aussi à l'ancien infirmier de la plus riche femme de france de s'être fait le complice d'autres délits d'abus de faiblesse commis par patrice bonduelle, 53 ans, et l'avocat pascal wilhelm, 54 ans. lors d'un premier procès-fleuve en janvier et en février, aboutissement d'une procédure engagée par la fille de la milliardaire françoise bettencourt-meyers, pascal wilhelm avait été reconnu coupable d'abus de faiblesse. il avait écopé de trente mois de prison, dont un an avec sursis, et d'une amende de 250 000 euros. il doit également verser à liliane bettencourt 2,9 millions d'euros. patrice bonduelle, lui, avait été condamné pour "complicité d'abus de faiblesse" à six mois de prison avec sursis et 80 000 euros d'amende. mm. wilhelm et bonduelle ont tous deux fait appel de leurs condamnations et seront rejugés du 10 au 27 mai 2016. alain thurin, 65 ans, qui devait lui aussi être jugé en janvier, avait tenté de mettre fin à ses jours par pendaison la veille de l'ouverture du procès. plongé dans un coma profond, il n'avait pas pu comparaître devant les juges bordelais. l'infirmier, retraité des hôpitaux de l'assistance publique pour une modeste pension mensuelle de 1 600 euros, avait été recruté en octobre 2007 au chevet d'andré bettencourt, mari de liliane, puis à partir de 2010 pour s'occuper à plein temps de sa veuve, moyennant un salaire mensuel net de 18 000 euros. teddy riner convoqué par la police le champion olympique de judo a été entendu par les policiers dans le cadre d'une enquête sur la gestion de son club de levallois et sur son salaire. l'octuple champion du monde, teddy riner, 26 ans, a été entendu dans les locaux de la brigade de la répression de la délinquance économique, à paris, en tant que "suspect libre", étant soupçonné de "détournement de fonds publics", selon l'équipe. il était accompagné d'un avocat pour cette audition qui a duré moins d'une heure. "cela fait toujours bizarre d'être convoqué par la police. même si je n'ai pas tout de suite compris de quoi il pouvait s'agir, moi qui suis plutôt carré, je me suis un peu inquiété. et j'ai anticipé", a confié m. riner à l'équipe. dans un rapport de mars, la chambre régionale des comptes (crc) d'ile-de-france a pointé "la situation financière" du levallois sporting club (lsc) qui s'est "sensiblement détériorée", relevant "la forte progression des charges de personnel, avec notamment le recrutement d'un judoka professionnel de tout premier plan mondial". plus de 400 000 euros en 2013 en 2010, teddy riner a touché 192 682 euros, une rémunération brute qui a "progressé sensiblement les années suivantes" pour atteindre 429 293 euros en 2013, grâce à "des clauses contractuelles favorables", comme "une part variable de sa rémunération en fonction de ses performances sportives", selon la crc. "censée accroître le rayonnement national et international du club et de la ville" des hauts-de-seine, la venue en septembre 2009 de teddy riner "n'a pas entraîné de hausse importante des recettes issues des sponsors privés, mais il a lourdement pesé sur la masse salariale du club", avait relevé la crc. mardi dans l'équipe, teddy riner assure qu'il "respecte (son) contrat de travail", notamment "en participant (au) rayonnement international" du lsc. "il n'y a rien de fictif", insiste-t-il. le procès bettencourt manipulé ? françoise bettencourt-meyers est aujourd'hui dans le viseur de la justice, soupçonnée d'avoir fait pression sur 5 employés au service de sa mère. françoise bettencourt-meyers est soupçonnée d'avoir fait pression sur cinq employés au service de sa mère. françoise bettencourt-meyers est soupçonnée d'avoir fait pression sur cinq employés au service de sa mère. l'affaire bettencourt n'en finit pas de rebondir. alors qu'on pensait le feuilleton judiciaire terminé, le monde révèle qu'une information judiciaire pour "subornation de témoin" a été ouverte le 6 juillet dernier par le parquet de paris. cette procédure vise la fille de la milliardaire liliane bettencourt, françoise bettencourt-meyers. et pour cause, celle-ci est soupçonnée d'avoir fait pression pour obtenir – en contrepartie d'argent – le témoignage de cinq employés au service de sa mère, explique le quotidien. après leurs déclarations dans le procès pour "abus de faiblesse", qui s'était tenu en février dernier à bordeaux, sept prévenus avaient été condamnés, parmi lesquels le photographe françois-marie banier. deux versements suspects l'artiste et confident de l'héritière du groupe l'oréal assure depuis le début être victime d'une "cabale". condamné à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, ainsi qu'à 350 000 euros d'amende et 158 millions d'euros de dommages et intérêts, le photographe crie à la manipulation et accuse l'administratrice de l'oréal d'être "la tête pensante d'un complot destiné à faire le ménage dans l'entourage de sa mère", rapporte le quotidien du soir. à en croire les informations du monde, deux versements auraient été effectués par françoise bettencourt-meyers au profit de claire thibout, la comptable de sa mère : un premier de 400 000 euros fin 2008, puis, fin 2012, un prêt de 300 000 euros, dont la plus grande partie doit être remboursée en 2017, précise le quotidien. l'ancienne comptable de l'héritière a d'ailleurs été mise en examen fin septembre, pour faux témoignage aggravé. course-poursuite violente sur l'a7 : 7 policiers blessés, 3 jeunes déférés l'un des hommes, âgé de 21 ans, compte déjà plus de 50 antécédents judiciaires à son actif. ses camarades sont également déjà connus de la police. course-poursuite violente sur l'a7 : 7 policiers blessés, 3 jeunes déférés sept policiers ont été blessés lors d'une course-poursuite violente mercredi soir sur l'a7, au sud de lyon, au terme de laquelle trois jeunes âgés de 21 et 32 ans ont été interpellés, a-t-on appris vendredi de sources policières. deux frères de 21 et 32 ans et un autre jeune homme de 21 ans seront déférés vendredi après-midi au parquet de lyon, qui ouvrira une information judiciaire pour de multiples chefs, dont "violences, refus d'obtempérer, violences aggravées sur personnes dépositaires de la sécurité publique". le conducteur refuse d'obtempérer l'un des hommes, âgé de 21 ans, compte déjà plus de 50 antécédents judiciaires à son actif et sortait de prison. ses camarades sont également déjà connus de la police. mercredi soir, peu avant minuit, une équipe de la brigade anticriminalité (bac) repère sur un parking de bron (banlieue sud de lyon) une audi q3, dérobée le 2 septembre dans l'hérault. le conducteur refuse d'obtempérer et s'ensuit une course-poursuite de bron, en passant par givors, jusqu'à la mulatière, sur environ 35 kilomètres, avec des pics à 200 km/h sur l'a7. sur le trajet, la voiture des malfaiteurs percute plusieurs voitures de police et va même jusqu'à pousser une voiture de la bac par le côté. au total, sept policiers ont été blessés et se sont vu notifier cinq et six jours d'itt. quatre véhicules de police ont également été endommagés. chronique judiciaire jean-marie deveaux de nouveau devant ses juges la cour de cassation a prononcé, cette année, un arrêt exceptionnel, en décidant que jean-marie deveaux — jeune commis boucher condamné à vingt ans de réclusion criminelle, en 1963, par la cour d'assises du rhône, qui l'avait déclaré coupable du meurtre de la fillette de ses patrons — serait à nouveau jugé. à deux reprises, pourtant, la même juridiction avait rejeté les pourvois introduits devant elle — dont l'un ne différait guère de celui qu'elle a fini par admettre. le prétexte invoqué pour prononcer la cassation ? le président de la cour d'assises qui a condamné deveaux s'est fait accompagner d'un commissaire de police pour visiter la cave où la fillette a été trouvée égorgée et eventree, et a ainsi accompli un acte d'instruction — auquel la défense, contrairement à la loi, n'a pas été conviée à participer. mais derrière les considérations de forme, l'opinion estime que se profile une prise de position sur le fond — le fond d'une affaire assez troublante. jean-marie deveaux, en effet, a très vite rétracté les aveux qu'il avait passés devant les policiers. depuis son procès et sa condamnation, il ne cesse de protester de son innocence : deux tentatives de suicide, une grève de la faim de trente-cinq jours donnent du poids à ses dénégations. et surtout, il a convaincu un aumônier des prisons, l'abbé boyer ; celui-ci multiplie les conférences de presse, les appels à l'opinion, les critiques sur la façon dont la police et la magistrature ont procédé pendant l'enquête et le procès. à la fin, l'abbé réussit à obtenir l'appui de diverses personnalités. mais toute possibilité de révision se heurte à une difficulté majeure : elle exige, selon les termes de la loi, un « fait nouveau ». la présence d'un commissaire auprès du président lors de la visite des lieux du crime est ce « fait nouveau » retenu. la cour de cassation, qui avait rejeté un pourvoi introduit par le ministre de la justice louis joxe, admet celui que formule son successeur, rené capitant. jean-marie deveaux sera à nouveau jugé, par la cour d'assises de dijon. les fanatiques de l'arche de noé sont jugés à zurich dix ans de réclusion : telle est la peine que la cour d'assises de zurich a infligée à joseph stocker et à magdalena kohler, qui — au nom de dieu — avaient torturé une jeune fille de dix-huit ans, bernadette hasler. car c'est bien de mystique, de mystique démente, qu'il s'agit dans cette affaire. prêtre défroqué, joseph stocker, avec magdalena kohler, a fondé la secte des contemplateurs de l'arche de noé. il en est le saint-père et sa compagne — une obsédée sexuelle, selon certains — la sainte-mère. autour d'eux se réunissent des disciples, parmi lesquels l'épicier emilio bettio et les trois frères barmettler, qui ont comparu en même temps que le saint-père et la sainte-mère devant les juges le zurich. ils ont été condamnés à des peines de trois à quatre ans de prison. tous ensemble ils ont, en effet, décidé, un jour de 1966, que le corps de la fille d'un membre de la secte était habité par satan. pour la purifier, ils la frappent à coups de canne, de cravache et de tuyau en caoutchouc. bernadette hasler en meurt. ce meurtre, pourtant, n'a pas fait perdre leur foi aux disciples et admirateurs du couple. « ce sont des saints », les a-t-on entendus affirmer sentencieusement à la barre. pas plus que le public, le parquet et la défense n'ont été satisfaits du verdict. l'un et l'autre ont fait appel. pyrénées-atlantiques : un homme mis en examen après la découverte d'un cadavre le suspect, âgé de 42 ans, est soupçonné d'avoir tué, le 24 novembre 2014, un palois de 43 ans, ahmed abidallah, qui était porté disparu depuis. un homme a été mis en examen pour "assassinat" et écroué jeudi au lendemain de la découverte d'un cadavre dans un village des pyrénées-atlantiques, en lien avec un trafic présumé de stupéfiants, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de pau. le cadavre avait été découvert mercredi au lendemain du placement en garde à vue de quatre personnes. "un homme a été mis en examen pour assassinat et les trois autres ont été libérés sans être inquiétés", a indiqué à l'afp le procureur de la république de pau, jean-christophe muller. l'homme mis en examen, âgé de 42 ans, est soupçonné d'avoir tué, le 24 novembre 2014, de deux coups de carabine 22 long rifle un palois de 43 ans, ahmed abidallah, qui était porté disparu depuis. selon l'enquête, un contentieux financier existait entre les deux hommes pour une dette de cocaïne. le corps avait été dissimulé dans un puits, près de la maison de l'assassin présumé, à ger, un petit village situé à une trentaine de kilomètres à l'est de pau, à la limite avec le département des hautes-pyrénées. l'enquête a été menée conjointement par la section de gendarmerie de pau et l'antenne de la police judiciaire de bayonne. nancy : un couple jugé pour avoir laissé mourir de soif son enfant un homme de 27 ans et sa compagne de 24 ans comparaissent à partir de vendredi devant la cour d'assises de meurthe-et-moselle pour la mort de leur petite fille. la nuit précédant sa mort, la petite fille, qui dormait dans une chambre non aérée où la température excédait les 30 °c, n'avait pas reçu suffisamment à boire, alors qu'elle avait été promenée en plein soleil dans l'après-midi. le lendemain, le 19 juin 2013, les pompiers dépêchés au domicile du couple en début d'après-midi constataient le décès de l'enfant à la suite d'une "déshydratation sévère", selon les médecins légistes. l'enfant n'aurait pas été hydratée "sur une période de 12 à 15 heures". le matin de son décès, l'enfant aurait "chouiné" et sa mère lui aurait apporté "sa tétine", la laissant ensuite "se reposer". ce n'est que vers 12h 30 qu'elle constatait que sa fille était mal en point. bien que le décès de l'enfant ait été constaté en début d'après-midi, la mort aurait eu lieu à 8 heures du matin, selon les légistes. "une succession de maltraitances dans le temps" la veille, son père, sans emploi, l'avait emmenée se promener en plein soleil. l'enfant, née prématurément et souffrant de reflux gastro-oesophagique, faisait l'objet d'une surveillance médicale rapprochée. "pour moi, il ne s'agit pas d'un accident mais de la suite inéluctable d'une succession de maltraitances dans le temps", a estimé l'un des avocats de la partie civile, me grégoire niango, qui souhaite, avant tout, "connaître la vérité sur ce qui s'est passé". "cette petite n'était rien d'autre qu'un grain de sable qui gênait", a déclaré l'avocate de la grand-mère paternelle de l'enfant, qui s'est constituée partie civile, me aline vaissier-catarame, selon laquelle les parents de la victime "n'ont jamais réussi à créer de relation affective avec leur fille". poursuivis pour avoir privé leur enfant d'aliments ou de soins au point d'entraîner sa mort, le père et la mère encourent une peine de 30 ans de réclusion criminelle. le verdict est attendu mercredi. marseille : 9 ans requis contre le baron de la drogue à la castellane nordine achouri est accusé d'avoir dirigé l'un des principaux trafics de cannabis à marseille, qui générait plusieurs dizaines de milliers d'euros par jour. la police lance une opération dans la cité de la castellane, le 9 février 2015. la police lance une opération dans la cité de la castellane, le 9 février 2015. neuf ans de prison ont été requis lundi contre nordine achouri, accusé de diriger l'un des principaux trafics de cannabis à marseille qui générait plusieurs dizaines de milliers d'euros par jour au sein de la cité de la castellane. une peine de 500 000 euros d'amende a également été requise contre cet homme de 33 ans, à la tête d'une entreprise illégale « brassant beaucoup d'argent, qui [avait] entre ses mains le marché de l'or noir », résine et herbe de cannabis, a relevé la procureur isabelle candau. des peines allant jusqu'à 7 ans de prison ferme ont été requises contre les autres membres présumés de ce trafic dit de la « tour k », nourrices (chargées de stocker la drogue) plus ou moins consentantes, vendeurs ou logisticiens du réseau de deal. les points de deal au pied des tours des quartiers nord, fréquentés par des milliers d'acheteurs, pouvaient rapporter 50 000 à 80 000 euros par jour, a-t-elle souligné, selon des estimations basées sur des feuilles de compte retrouvées chez les trafiquants. « les armes, l'argent, la mort » durant quatre heures de réquisitoire, isabelle candau a décrit une « cité gangrénée par le trafic de drogue », où « l'argent tombe par centaines de milliers d'euros des tours ». le chef présumé, nordine achouri, menait grand train, misant des dizaines de milliers d'euros au casino, achetant un cheval et investissant dans un cabaret et un snack. derrière ce trafic, il y a « les armes, l'argent, la mort », a-t-elle rappelé, des bandes rivales se livrant à une guerre de territoires à l'origine de quatre règlements de comptes depuis 2013. la procureur est revenue sur une enquête rendue difficile dans un quartier contrôlé selon elle par les trafiquants, « une véritable forteresse, un coupe-gorge et un labyrinthe pour la police, que des vigies rendent imprenable ». au long du procès, les prévenus ont pour certains nié toute implication dans le trafic, tenté de minimiser leur rôle, ou se sont murés dans le silence, paralysés pour certains par la peur des représailles. bettencourt : nouvelle mise en examen pour la comptable claire thibout le juge roger le loire accuse l'ex-comptable de la milliardaire de faux témoignages aggravés. le procès en appel est prévu au printemps 2016. claire thibout, l'ancienne comptable de la milliardaire liliane bettencourt, a été de nouveau mise en examen jeudi pour faux témoignages aggravés, a appris lundi l'afp de source proche du dossier. ses accusations avaient pesé dans l'enquête sur l'abus de faiblesse dont a été victime l'héritière de l'oréal. sept personnes ont été condamnées en première instance, dont l'artiste françois-marie banier, le gestionnaire de fortune de la milliardaire patrice de maistre et l'avocat pascal wilhelm. le procès en appel est prévu au printemps 2016. claire thibout avait déjà été mise en examen pour faux témoignages en novembre 2014 par le juge roger le loire qui avait passé au crible ses dizaines d'heures d'auditions, pointant des contradictions de dates et de circonstances. connues d'eux, ces contradictions n'avaient pas porté à conséquence aux yeux des juges bordelais en charge de l'enquête pour abus de faiblesse. cette fois, selon une source proche du dossier, roger le loire a assorti cette incrimination de faux témoignages d'un facteur aggravant, le fait d'avoir été effectué en contrepartie d'argent, à savoir un don et un prêt effectués par la fille de liliane bettencourt, françoise meyers-bettencourt. l'avocat de claire thibout, antoine gillot, a jugé « incompréhensible et choquante » cette nouvelle mise en examen de sa cliente, « coupable de rien, sinon d'avoir témoigné pour dire la vérité ». cette mesure signifie que « le juge d'instruction soupçonne claire thibout, non seulement d'avoir menti, mais de l'avoir fait pour de l'argent ». évoquant une indemnité de 400 000 euros que françoise meyers-bettencourt a versée à sa cliente, il évoque un règlement consécutif au licenciement de sa cliente et rappelle que « les juges d'instruction de bordeaux ont prononcé » à ce sujet « une ordonnance de non-lieu qui n'a pas été frappée d'appel ». en ce qui concerne un prêt de 300 000 euros consenti par françoise meyers-bettencourt à claire thibout, « l'enquête qu'avait cru bon d'ouvrir le parquet de bordeaux, a abouti à un classement sans suite », a ajouté l'avocat. « même si son jugement a été frappé d'appel, le tribunal correctionnel de bordeaux a sévèrement condamné mm. banier et maistre et consorts au terme d'une décision particulièrement motivée qui s'appuie pour une large part sur les témoignages des membres du personnel, et notamment celui de claire thibout », a-t-il encore rappelé. outre claire thibout, roger le loire a mis en examen pour faux témoignages plusieurs anciens employés de liliane bettencourt. "votre femme dit que vous l'enfermez sur le balcon pour la punir de fumer" un homme nie les violences dénoncées par sa femme et prétend que les nombreuses plaies constatées sur son corps proviennent de sa pratique du judo... un homme soupçonné de frapper son épouse est jugé par le tribunal correctionnel de paris. un homme soupçonné de frapper son épouse est jugé par le tribunal correctionnel de paris. il a suffi d'une cigarette, allumée au mauvais moment et au mauvais endroit, devenue l'étincelle fatale de l'incendie conjugal. de ces violences narrées par la présidente du tribunal correctionnel devant un public songeur. la plaignante, une infirmière en milieu hospitalier, mère de deux enfants, a déposé quatre plaintes en l'espace d'un an, dont une retirée in extremis, suivies d'une journée d'itt à chaque fois. la scène la plus violente est celle de cette soirée d'été durant laquelle son mari n'a pas supporté qu'elle aille fumer sur le bacon. à moins qu'il n'ait pas toléré qu'elle lui résiste… le ton est monté. il lui a tiré les cheveux, l'a bousculée, a pris sa tête pour la cogner sur le rebord du lit, a plaqué sa main sur sa bouche pour l'empêcher de crier… "je ne frappe pas les femmes, c'est trop lâche, dément cet homme de 45 ans qui travaille comme chauffeur poids lourd. - et les marques sur la jambe, comment les expliquez-vous ? s'étonne la présidente - elle pratique le judo, répond le prévenu - ce qui explique, d'après vous, les bleus, l'abrasion cutanée, les griffures au cou, la plaie à la clavicule et l'ecchymose au poignet gauche ? - je ne sais pas, hésite l'homme, qui pratique par ailleurs la boxe à un haut niveau. - lorsque vous lui retirez la cigarette de force, vous avez pu lui attraper le poignet ? soupçonne la présidente - non, madame ! - peut-être n'avez-vous pas fait exprès ? pensez-vous que c'est une bonne méthode d'essayer de lui arracher la cigarette des mains ? insiste la magistrate - je ne veux pas qu'elle fume en présence des enfants ! je veux protéger leur santé, réplique le prévenu sur un ton péremptoire, presque agacé. - votre femme indique que vous l'enfermez sur le balcon pour la punir de fumer ? - c'est pour éviter que mon fils la suive, je ne veux pas qu'il aille sur le balcon, c'est dangereux… - c'est quand même une bien étrange méthode, commente la magistrate. le père de la victime dit que vous la rabaissez devant vos enfants, que vous crachez sur elle, poursuit-elle - il ment ! je la respecte ! c'est ma femme ! - il a aussi indiqué que vous avez dit aux enfants que leur mère était une pute ? - je parlais de la façon dont elle portait un sac, un jour, j'ai dit qu'elle le faisait comme une pute… - admettez-vous que vous vous disputez souvent ? - peut-être, mais on n'est pas en conflit", assure le prévenu sur un ton toujours aussi déterminé. la présidente mentionne le témoignage d'une voisine entendue dans le cadre de l'enquête de voisinage. "elle dit qu'elle entend beaucoup de cris, dont ceux d'une petite fille qui ditarrête, papa ! - dans l'immeuble, tout le monde entend tout le monde, acquiesce l'homme naïvement. - donc vous êtes d'accord avec elle ? rebondit la juge. - on entend aussi le fils de la voisine ! persiste maladroitement le prévenu. - vous répondez à côté, monsieur ! se fâche la présidente. - on parle à haute voix, mais ce ne sont pas des cris", insiste l'homme. la magistrate change de registre : "la gardienne de l'immeuble dit que c'est votre femme qui paye le loyer de l'appartement, et qu'elle la voit souvent pleurer. - je participe au bail, réfute le prévenu. - comment voyez-vous l'avenir ? demande la juge. - je suis triste pour mes enfants… la présidente répète la question. "j'aimerais divorcer, murmure l'homme, mais…. - mais ? vous en êtes sûr ? - oui ! se ressaisit l'homme, je ne peux pas vivre avec une femme qui ment comme ça ! la confiance est partie, madame la présidente…" "il y avait 10 oiseaux dans cet appartement confiné" place à l'audition de la plaignante, une femme grande et mince, sobrement vêtue et paraissant sur la réserve. d'une voix calme et posée, elle explique que son mari, placé sous contrôle judiciaire depuis deux mois avec interdiction de la contacter, n'a eu de cesse de la harceler, de l'appeler en "numéro masqué, parfois à 1 heure du matin", et qu'elle a déposé une nouvelle plainte pour ces faits. "c'est elle qui m'appelle en numéro masqué !" interrompt le prévenu. "je l'ai aussi croisé une fois, il a un regard qui m'a glacé le sang… j'ai eu peur. (…) je ne vois pas d'avenir avec lui", confesse la plaignante. et son avocate de préciser qu'elle a engagé une procédure de divorce. "il était très attentionné lorsqu'ils se sont rencontrés, puis il est devenu moins aimable après le mariage, et la relation s'est dégradée après le premier enfant, relate-t-elle. en fait, il était ivre de rage d'avoir une fille. (…) ma cliente espérait qu'il changerait. le deuxième enfant et né, puis le troisième… il a commencé à la frapper, les disputes se sont multipliées. en réalité, il veut une épouse soumise. (…) il l'humilie devant les enfants et il continue à la persécuter alors qu'il est sous contrôle judiciaire. et à cette audience, il est dans la dénégation totale : tout le monde ment sauf lui !" s'exclame la juriste. et de relever ce détail disgracieux sur le tableau du dossier : "il y avait 10 oiseaux dans cet appartement confiné, avec les risques de maladies de peau et d'allergies, voilà ce qu'il lui fait subir depuis des années ! (…) le médecin a évalué le retentissement psychologique à 20 jours. ce n'est pas banal !" note l'avocate, avant de demander au tribunal de "protéger sa cliente contre ces comportements odieux et inacceptables", outre 4 000 euros d'indemnités au titre du préjudice moral. "ma cliente est adulée par ses collègues de travail, pour sa dignité et son courage", conclut-elle. "se disputer n'est pas une infraction pénale !" la procureur se lève, retroussant jusqu'aux épaules les larges manches de sa robe. "on est face à un homme violent et à un couple qui ne s'entend plus. (…) et madame g a peur : la preuve, elle a retiré sa précédente plainte. lui est dans l'évitement et ne cesse de la culpabiliser. il continue de jouer les victimes à l'audience. (…) il exerce des pressions psychologiques sur elle, et d'ailleurs, elle a déjà déposé une plainte pour menaces de mort. (…) je rappelle que le fait de la ceinturer est un acte de violence réprimé par la loi", relève la représentante du ministère public. elle sollicite douze mois de prison assortis d'une mise à l'épreuve (sme). "j'ai eu l'impression d'être à une audience du juge aux affaires familiales !" accuse l'avocate de la défense, qui, comme il est d'usage dans les affaires de violences sur fond de tragédie conjugale, déporte l'attention sur le terrain des sentiments. "on peut comprendre qu'elle est malheureuse dans son couple et, dans ce cas, il faut en tirer les conséquences et divorcer", plaide-t-elle. et d'épingler les différences entre les blessures constatées sur le corps de la plaignante et la scène de violence relatée par cette dernière. "madame dit qu'il lui a donné un coup à la tête, or le médecin ne constate rien à ce niveau", souligne-t-elle. un récit d'autant plus sujet à caution que les enfants n'ont pas été entendus dans le cadre de l'enquête, regrette l'avocate. celle-ci nuance par ailleurs la portée du témoignage de la voisine : "le fait d'entendre un voisin crier ne signifie pas qu'il frappe ! et se disputer n'est pas une infraction pénale !" pour finir, elle fait observer que le prévenu a un casier judiciaire vierge et un titre de séjour en règle. "j'ai toujours aimé ma femme, je participe à l'éducation de mes enfants, je ne comprends pas pourquoi je suis là", dira l'homme en dernier. il sera condamné à six mois de prison assortis d'une mise à l'épreuve lui interdisant de contacter la victime pendant deux ans. il devra par ailleurs l'indemniser à hauteur de 1 000 euros et justifier d'un domicile. un octogénaire aide sa femme à mourir, trois ans avec sursis requis l'épouse de l'octogénaire était atteinte de dépression depuis plusieurs années. elle avait déjà fait plusieurs tentatives de suicide. le tribunal correctionnel de saint-étienne juge un octogénaire qui avait aidé son épouse malade à se suicider. le tribunal correctionnel de saint-étienne juge un octogénaire qui avait aidé son épouse malade à se suicider. le parquet de saint-étienne a requis mardi une peine minimum de trois ans de prison avec sursis à l'encontre de jean mercier, 87 ans, jugé pour avoir aidé son épouse à mourir en 2011. le procureur de la république, jean-daniel regnauld, a reproché au prévenu non pas d'avoir aidé sa femme à se suicider, mais la non-assistance à personne en danger, en estimant que m. mercier aurait pu appeler les secours dans le laps de temps entre l'absorption de médicaments mortelle et le décès de son épouse. "il avait possibilité d'agir et il ne l'a pas fait parce qu'il avait peur de se faire réprimander si elle revenait à la vie", a dit m. regnauld. "ce n'est pas très glorieux, mais il avait peur d'elle", a ajouté le magistrat. "si vous pensez que je suis l'homme décrit par le procureur, je suis un lâche qui mérite la prison sans sursis", a déclaré le prévenu au tribunal. le jugement a été mis en délibéré au 27 octobre. jean mercier, 87 ans, a dit n'avoir "pas de regrets" et réclame une loi digne de ce nom sur la fin de vie. "je n'ai pas de regrets. ce serait le cas si, au contraire, je ne l'avais pas fait" et "ce qui m'importe, c'est que la loi change, car la mort est un sujet qu'on n'ose pas aborder sereinement", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse mardi matin avant l'audience. "la moindre douleur lui devenait insupportable, j'ai fait semblant de ne pas comprendre la première fois en lui apportant les médicaments normaux", a-t-il raconté au sujet de son épouse. josanne, 83 ans, souffrait de douleurs chroniques dues à l'arthrose depuis trois ans. elle était également dépressive depuis 30 ans et avait fait plusieurs tentatives de suicide. jusqu'au 10 novembre 2011, jour où son mari accepta de l'aider à décapsuler une quantité importante de médicaments et de lui apporter un verre d'eau, pour qu'elle les avale. il avait attendu qu'elle décède pour appeler un médecin. à 14 heures, jean mercier, qui souffre de la maladie de parkinson et d'un cancer de la prostate, comparaît devant le tribunal correctionnel de saint-étienne. il encourt cinq ans de prison et 100 000 euros d'amende, selon son avocat me mickaël boulay qui va plaider la relaxe. c'est un "geste d'amour" de son client qui "a prêté assistance à un acte libéré d'une personne qui avait son libre arbitre", souligne le conseil. la fin de vie va revenir à l'assemblée jean mercier est soutenu par jean-luc romero, président de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (admd), présent à saint-étienne mardi. en octobre, le projet de loi sur la fin de vie va revenir à l'assemblée et, "coïncidence" selon lui, "trois affaires importantes" sur le sujet vont se succéder dans les semaines à venir : jean mercier, vincent lambert et le dr bonnemaison. le 29 septembre, la justice administrative se réunit sur la fin de vie de vincent lambert, patient victime de lésions cérébrales jugées irréversibles par les experts médicaux, à la demande de l'un de ses neveux. l'ex-médecin urgentiste va être pour sa part rejugé en appel du 12 au 24 octobre pour l'empoisonnement de sept patients en fin de vie dans un hôpital de bayonne. pour jean-luc romero, jean mercier "est une victime de la loi française". en février, le tribunal de saint-étienne avait rejeté une question prioritaire de constitutionnalité (qpc) soulevée par la défense, relative à l'assistance au suicide, qui estimait que la loi française devait intégrer les règles dégagées par la convention européenne de droits de l'homme, en faveur de l'émergence d'un droit au suicide assisté. en juin, le sénat avait rejeté en première lecture la proposition de loi sur la fin de vie. le texte doit maintenant repartir pour une deuxième lecture à l'assemblée nationale. "la veuve noire de l'isère", condamnée à 30 ans en 2014, a été libérée manuela gonzalez a été libérée par la chambre de l'instruction qui considérait que le délai entre la première instance et l'appel était trop long. lors du procès devant la cour d'assises de l'isère, me gallo avait plaidé l'acquittement, tandis que le parquet avait requis 25 ans de réclusion. lors du procès devant la cour d'assises de l'isère, me gallo avait plaidé l'acquittement, tandis que le parquet avait requis 25 ans de réclusion. © maxppp/ bouy benoit la justice a libéré lundi la "veuve noire de l'isère", condamnée à 30 ans de réclusion en 2014, en raison d'un délai trop long entre son premier procès et l'appel, quelques jours après la remise en liberté du meurtrier d'un policier pour les mêmes raisons. "manuela gonzalez a été libérée par la chambre de l'instruction qui considérait que le délai entre la première instance et l'appel était trop long", a indiqué le parquet général de grenoble. la quinquagénaire, en détention provisoire depuis mars 2010, avait été condamnée à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son dernier mari, daniel cano, en octobre 2008, dans des conditions rappelant étrangement l'intoxication de quatre autres de ses compagnons. lors du procès devant la cour d'assises de l'isère, son avocat, me ronald gallo, avait plaidé l'acquittement, tandis que le parquet avait requis 25 ans de réclusion criminelle. devant la sévérité de la peine, l'avocat grenoblois avait immédiatement annoncé qu'il allait faire appel. faute d'audiencement du nouveau procès d'assises, me gallo a déposé une demande de remise en liberté de sa cliente le 22 juillet, en estimant que le délai raisonnable pour être jugé avait été dépassé au regard de la jurisprudence de la cour européenne des droits de l'homme (cedh). la cour d'appel de grenoble lui a donné raison lundi en ordonnant la libération de sa cliente, en détention depuis plus de cinq ans. il s'était en effet écoulé dix-sept mois depuis l'appel, sans qu'aucune date ne soit fixée pour le nouveau procès. cour d'assises "saturée" ce procès ne devrait dans tous les cas pas intervenir avant la mi-2016 "au plus tôt", selon le parquet général. "on a une cour d'assises saturée en ce moment", a-t-on expliqué de même source. un procès de six semaines attend en effet la cour d'assises de l'isère à partir du 2 novembre: celui du meurtre des jeunes kevin et sofiane lors d'une rixe à échirolles en septembre 2012. à lui seul, ce procès à forte résonance médiatique monopolise deux sessions d'assises. la libération de manuela gonzalez intervient moins d'une semaine après celle, le 16 septembre, de rajeswaran paskaran, un trentenaire incarcéré depuis le 24 février 2009 et condamné en 2011 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d'un policier à la courneuve. la chambre de l'instruction de la cour d'appel de paris avait là aussi considéré que sa "détention provisoire" avait "excédé le délai raisonnable" au regard de la cedh. synergie, deuxième syndicat d'officiers, avait qualifié cette libération de "décision ubuesque", tandis que la garde des sceaux christiane taubira avait demandé en urgence "un rapport circonstancié sur les raisons expliquant l'absence d'audiencement". "les conséquences seront tirées", avait promis le premier ministre manuel valls. intoxications suspectes manuela gonzalez avait été condamnée pour l'assassinat de son mari, retrouvé calciné le 31 octobre 2008 au matin, sur la banquette arrière de son véhicule incendié, non loin de sa maison de villard-bonnot (isère) dans la vallée du grésivaudan. rapidement, l'enquête avait conclu à un incendie volontaire. les analyses toxicologiques avaient révélé la présence de trois somnifères différents dans le sang de la victime. avant lui, quatre autres maris de l'accusée avaient subi des intoxications suspectes : deux d'entre eux avaient été hospitalisés dans un état grave, deux autres étaient morts. et un mois avant le drame, m. cano avait déjà failli mourir dans un incendie survenu dans la chambre conjugale, la faute à une bougie que le chien de la maison aurait fait tomber. les parents de bastien seront rejugés en appel les parents de l'enfant tué dans un lave-linge avaient été condamnés vendredi à 30 et 12 ans de prison par la cour d'assises de melun. charlène cotte, la mère de bastien, arrive à la cour d'assises le 8 septembre 2015. les parents du petit bastien, condamnés vendredi à 30 et 12 ans de prison par la cour d'assises de melun pour le meurtre de leur fils, tué dans un lave-linge, seront rejugés en appel, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. charlène cotte, la mère, a interjeté elle-même appel « à la première heure lundi », a déclaré à l'agence france-presse son avocat, me gérard zbili. « elle n'est pas d'accord avec la qualification maintenue et le quantum de la peine », a-t-il ajouté. « complicité de meurtre aggravé » « madame cotte a bien interjeté appel et le parquet a également fait appel principal à l'encontre de m. champenois », le père de bastien, a indiqué de son côté une source judiciaire, confirmant une information du parisien. christophe champenois, 36 ans, a été condamné à 30 ans de réclusion pour le meurtre de son fils, décédé le 25 novembre 2011 à germigny-l'évêque (seine-et-marne) dans la machine à laver, tournant en mode essorage, où il l'avait enfermé pour le punir. son ex-compagne âgée de 29 ans, qui avait nié lors du procès toute responsabilité dans la mort de son fils, a été reconnue coupable de « complicité de meurtre aggravé » et de « violences » et condamnée à 12 ans de prison, sachant qu'elle a déjà passé trois ans en détention provisoire. l'avocat général avait requis contre elle une peine de 5 ans de prison pour violences mais l'avait exonérée du chef de complicité. depuis 1945, six erreurs judiciaires en matière criminelle ont été reconnues seulement six cas d'"erreur judiciaire" ont été reconnus par la justice depuis 1945 en matière criminelle. deux l'ont été après la réforme de 1989, qui a simplifié la procédure en révision. rida daalouche, condamné pour coups mortels en 1994 a été acquitté en 1999. rabah meradi, condamné pour viol et agression sexuelle en 1993, a vu sa condamnation partiellement annulée. avant 1989, deux affaires avaient donné lieu à une révision formelle. le 1er février 1955, la cour d'assises du loiret a acquitté jean deshays, condamné à dix ans de travaux forcés. lors de ce procès en révision, la justice a reconnu son erreur en accordant à l'ancien docker plus de 5millions de francs à titre de réparation. le 9 décembre 1949, la cour d'assises de loire-atlantique l'avait reconnu coupable du meurtre d'un vieillard, tué lors d'un cambriolage, en mai 1948, à la plaine-sur-mer (loire-atlantique). jean deshays avait d'abord reconnu les faits avant de se rétracter. en 1952, une dispute dans un café a mis la police sur la piste des véritables auteurs du meurtre qui ont innocenté jean deshays. surnommé le "bagnard innocent", ce dernier a été libéré après presque quatre ans de détention. la condamnation des meurtriers par la cour d'assises, en 1954, a ouvert la voie à la révision de son procès. automutilation, grèves de la faim, tentatives de suicide: pendant quinze ans, roland agret, condamné pour complicité d'assassinat, a clamé son innocence et fait de son cas un "combat contre les injustices". le 25 avril 1985, la cour d'assises du rhône l'a acquitté. cet employé de garage avait été condamné à quinze ans de réclusion criminelle, le 28 février 1973, par la cour d'assises du gard. les jurés l'avaient reconnu coupable d'avoir commandité le meurtre de deux personnes dont son employeur, le 10novembre 1970, dans le village d'orthoux (gard). la décision s'appuyait sur les déclarations des meurtriers qui affirmaient avoir agi sur ordre de roland agret. par la suite, l'un des meurtriers est revenu sur ses accusations. une première requête en révision a été néanmoins rejetée, en 1976. en 1977, après cinq ans et demi de détention, il a bénéficié d'une libération conditionnelle en raison de son état de santé. auteur d'un livre retraçant son combat, soutenu par les écrivains claude mauriac et maurice clavel, il s'est alors employé à obtenir la révision de son procès, allant jusqu'à se trancher deux doigts pour montrer sa détermination. un an après son acquittement, roland agret a obtenu, en 1986, une indemnisation de 250 000 francs. par la suite, il a créé une association qui lutte contre les erreurs judiciaires. deux autres affaires ont fait l'objet d'un "pourvoi dans l'intérêt de la loi" formé par le garde des sceaux, afin de passer outre le refus de la cour de cassation de réviser. le 27 septembre 1969, jean-marie devaux a été acquitté par la cour d'assises de la côte-d'or. le 7février 1963, la cour d'assises du rhône l'avait condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour le meurtre de la fille de son patron, âgée de sept ans, étranglée puis éventrée, à bron, dans la banlieue lyonnaise. le commis boucher était passé aux aveux pendant l'instruction avant de se rétracter à l'audience. en prison, il avait continué de clamer son innocence puis tenté de se donner la mort. en 1969, le garde des sceaux, rené capitant, a saisi la cour de cassation d'un "pourvoi dans l'intérêt de la loi" et jean-marie devaux a obtenu un nouveau procès. au cours de l'audience, la déposition du père boyer, l'aumônier auquel il avait confié son désespoir en prison, a fait basculer le procès. le 29 juin 1985, la cour d'assises de la gironde a acquitté guy mauvillain, condamné dix ans avant à dix-huit ans de réclusion criminelle par la cour d'assises de charente-maritime, pour le meurtre d'une vieille dame qu'il avait toujours nié. l'enquête avait été expéditive: l'arme du crime n'avait jamais été retrouvée et le corps de la victime jamais autopsié. après deux demandes en révision rejetées, le garde des sceaux, robert badinter, est intervenu, en 1981, auprès de la cour de cassation, en faveur d'un "pourvoi dans l'intérêt de la loi". au cours du second procès, guy mauvillain a été acquitté, appuyé par un comité de soutien qui comptait yves montand et haroun tazieff. la justice l'a indemnisé à hauteur de 400 000 francs. frédéric chambon et mathilde mathieu révisions de procès : les onze erreurs judiciaires reconnues... et les autres christian iacono, qui clame son innocence, a été condamné pour des viols répétés sur son petit-fils, entre 1996 et 1999, lorsque l'enfant était âgé de 5 à 8 ans. a l'issue de son procès en révision devant la cour d'assises du rhône, christian iacono a été acquitté mercredi 25 mars. l'ancien maire de vence (alpes-maritimes) avait été condamné en 2009 pour le viol de son petit-fils durant deux ans à la fin des années 1990. le jeune homme est revenu sur ses accusations en 2011 et a avoué avoir « inconsciemment menti », influencé par des conflits entre son père et son grand-père. le 18 février 2014, la cour de révision a annulé la condamnation de l'ancien élu, qui a passé onze mois en prison. christian iacono est ainsi devenu le onzième justiciable réhabilité sous la Vème république. jusqu'à présent, les révisions de condamnations ayant abouti à des acquittements restent tout à fait exceptionnelles. en effet, la procédure a longtemps été complexe, avant qu'une loi votée en février 2014 simplifie les procédures de révision pénale. a contrario, plusieurs condamnés célèbres ayant clamé leur innocence n'ont pas pu être innocentés. lire l'enquête de m le magazine : « sur le banc des acquittés » dix autres réhabilitations : abdelkader azzimani et abderrahim el-jabri abdelkader azzimani, mercredi devant la cour de révision. la cour de révision a annulé le 15 mai 2013 la condamnation de deux marocains à vingt ans de prison pour le meurtre d'un dealer en décembre 1997 à lunel. en 2011, le revirement d'un témoin et la découverte de traces d'adn ont orienté la justice sur deux autres suspects, qui ont été condamnés dans cette affaire. abdelkader azzimani, 47 ans, et abderrahim el-jabri, 46 ans, ont été acquittés à l'issue de leur procès en révision le 3 juillet 2014 devant la cour d'assises du gard. >> lire le compte-rendu : azzimani et el jabri réhabilités malgré un ultime rebondissement . 2012 : marc machin marc machin devant la chambre criminelle de la cour de cassation siégeant comme cour de révision le 2 mars 2010 au palais de justice de paris. accusé d'avoir poignardé marie-agnès bedot en 2001 sous le pont de neuilly, le jeune homme de 19 ans est condamné et incarcéré. en 2008, un sdf avoue le meurtre, et marc machin sort de prison. il faudra attendre 2010 pour que la cour de révision annule sa condamnation, et encore deux ans de plus pour qu'il soit réhabilité. lire l'enquête (en éditions abonnés) : marc machin, épilogue d'un « désastre » judiciaire . 2011 : loïc sécher loïc sécher au palais de justice de paris, le 20 juin 2011. fin 2000, une adolescente de 14 ans accuse loïc sécher de viols et agressions sexuelles. il est condamné en 2003 à seize ans de réclusion. mais en 2008, la jeune femme avoue avoir menti. après un procès en révision, il est innocenté et obtient près de 800 000 euros de dédommagement. lire : le procès loïc sécher ou le troublant mécanisme de l'erreur judiciaire . 2002 : patrick dils patrick dils à sa sortie de prison le 24 avril 2002. accusé d'avoir tué deux enfants à montigny-les-metz, l'apprenti cuisinier devient, à 19 ans, le plus jeune condamné à perpétuité en 1989. en 1998, la présence sur le lieu du crime du tueur en série francis heaulme est prouvée. il faudra trois recours en révision pour innocenter patrick dils. quand il sort de prison, à 31 ans, il a passé la moitié de sa vie derrière les barreaux. 1999 : rida daalouche libéré en 1997, rida daalouche retrouve sa famille à marseille. ce tunisien est condamné à quatorze ans de prison pour le meurtre d'un dealer dans un bar de marseille en 1991. ses proches parviennent à prouver en 1997 qu'il était en cours de désintoxication au moment des faits. il est alors libéré puis acquitté en 1999, mais la justice refuse de l'indemniser. lire aussi (en édition abonnés) : rejugé pour meurtre, rida daalouche a été acquitté par les assises de l'hérault. 1985 : guy mauvillain guy mauvillain, qui a bénéficié d'une suspension de peine, avec sa femme en 1981. condamné pour le meurtre d'une vieille dame à dix-huit ans de réclusion en 1975, l'accusé nie. le procès a été expéditif : pas d'arme retrouvée, pas d'autopsie du corps. après deux recours refusés, un nouveau procès est ouvert. soutenu par plusieurs personnalités, dont haroun tazieff et yves montant, il est acquitté en 1985. 1985 : roland agret roland agret en 2011, lors de l'examen de la requête en révision de dany leprince. condamné à quinze ans de réclusion en 1973 pour l'assassinat d'un garagiste, il ne cesse de clamer son innocence : il se lance dans une grève de la faim, escalade le toit de sa prison et va même jusqu'à se couper deux doigts en protestation. il obtient la révision de son procès et son acquittement en 1985. depuis, il a fondé une association, action justice, destinée à épauler des victimes d'erreurs judiciaires. en 2006, il se tire une balle dans le pied pour réclamer une indemnisation. 1969 : jean-marie deveaux jean-marie deveaux, à gauche, aux côtés de son avocat lors de son acquittement en 1969. ce garçon boucher est condamné à vingt ans de réclusion en 1963 pour l'assassinat de la fille de ses patrons dans la banlieue de lyon. il avoue lors de l'instruction, puis se rétracte à l'audience. en prison, il tente de suicider. il est rejugé après révision et acquitté en 1969. 1955 : jean deshays ce docker accusé d'avoir assassiné un fermier est condamné à vingt ans de travaux forcés en 1949. les véritables auteurs du crime sont découverts en 1952 et condamnés en 1954. le « bagnard innocent » est alors rejugé après révision de son procès. des affaires célèbres rejetées par la cour de révision. dany leprince dany leprince, au palais de justice de paris, le 6 avril 2011. condamné en 1997 à la perpétuité pour le quadruple meurtre de son frère et de sa famille commis trois ans auparavant à thorigné-sur-dué (sarthe), il clame son innocence et multiplie les recours. plusieurs éléments nouveaux (notamment la découverte de l'adn de son épouse sur un couteau) incitent la commission de révision à ordonner la libération de dany leprince sous contrôle judiciaire en juillet 2010, en attendant que la cour de révision se prononce. en avril 2011, cette cour prend le contre-pied de la commission et refuse d'annuler la condamnation. dany leprince retourne en prison. une grâce présidentielle lui est refusée. il est libéré à l'issue de sa peine de sûreté en avril 2012. lire l'enquête : l'épais mystère leprince et accablant retour en prison pour dany leprince. omar raddad en 1991, une vieille dame, ghislaine marchal, meurt poignardée. l'affaire a été rendue célèbre par les mots écrits en lettres de sang « omar m'a tuer », qui accuse le jardinier marocain omar raddad. condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle en février 1994, il a été gracié partiellement en 1996 par le président jacques chirac et a été libéré en septembre 1998, après sept ans de prison. mais malgré plusieurs traces d'adn d'autres individus retrouvées sur les lieux du crime, la cour de révision rejette sa requête en révision. >> voir le portolio (réalisé en 2011) : condamné à 18 ans de réclusion, omar raddad a bénéficié d'une libération conditionnelle le 4 septembre 1998 après une grâce présidentielle partielle de jacques chirac. "omar m'a tuer" : sous ce titre le réalisateur roschdy zem achève un long métrage qui sortira en 2011, inspiré des deux livres : "omar. la construction d'un coupable", de jean-marie rouart, et "pourquoi moi ?" d'omar raddad. sami bouajila, photographié ici, y tient le rôle de raddad. dans le film de roshdy zem, denis podalydès joue le rôle de jean-marie rouart, académicien et auteur en 1994 d’une contre-enquête (omar. la construction d’un coupable). vue partielle de la villa de ghislaine marchal, 65 ans, veuve du créateur de la marque d'accessoires automobile marchal, qui a été assassinée de plusieurs coups de couteau, le 23 juin, et dont le corps n'a été découvert que le 26 juin dans sa propriété de mougins. le jardinier de ghislaine marchal est condamné en 1994 à 18 ans de réclusion criminelle pour un meurtre qu'il a toujours nié. omar raddad est libéré en 1998, après une grâce partielle accordée par jacques chirac. omar raddad est défendu par me vergès, qui publiera également un livre sur l'affaire. en 2001, des analyses avaient révélé que l’adn n’était pas celui de raddad. en 2002, la cour de révision décide qu'omar raddad ne sera pas rejugé. l'avocate actuelle de m. raddad, me sylvie noachovitch, a saisi la chancellerie pour demander l'ouverture d'une information judiciaire afin de comparer les deux adn mêlés au sang de la victime au fichier national des empreintes génétiques. dans un entretien au journal du dimanche du 1er août, omar raddad réaffirme sa volonté d'être "réhabilité", alors qu'un film sur son histoire est annoncé. les dominici à lurs au début des années 50 : de gauche à droite, clovis, gustave et son épouse, puis gaston dominici et sa femme. en août 1952, un couple de britanniques est retrouvé mort près du village de lurs (alpes-de-haute-provence). l'enquête se concentre autour du « clan dominici », une famille de paysans dont les membres s'accusent et s'innocentent tour à tour. accusé par son fils gustave, gaston, 77 ans, est condamné à mort le 28 novembre 1954. sa peine est commuée en réclusion à perpétuité en 1957, puis le général de gaulle le gracie. libéré en 1960, il meurt cinq ans plus tard. une nouvelle instruction aboutit à un non-lieu en 1956. la famille demande plusieurs fois, en vain, la révision de son procès. l'affaire a notamment inspiré jean giono ou orson welles et a donné lieu à plusieurs fictions. raymond mis et gabriel thiennot photo prise le 16 décembre 1988 de raymond mis et gabriel thiennot après avoir été reçus par le garde des sceaux pierre arpaillange pour obtenir la révision de leur procès. suspectés d'avoir tué un garde-chasse dans l'indre en 1946, les deux hommes ont avoué, puis se sont rétractés, assurant que leurs aveux avaient été extorqués sous la torture. ils sont condamnés en 1950 à quinze ans de travaux forcés jusqu'à ce que le président rené coty les gracie en 1954. depuis, leur comité de soutien réclame leur réhabilitation. cinq requêtes ont été rejetées entre 1980 et 1997. thiennot est mort en 2003 et mis, en 2009. en mars 2013, une sixième requête a été déposée pour annuler les dépositions obtenues sous la torture. lire le portrait (en édition abonnés) : raymond mis, protagoniste d'un mystère criminel jamais élucidé . guillaume seznec condamné en 1924 pour le meurtre de pierre quémeneur, conseiller général du finistère, guillaume seznec ne cesse de clamer son innocence. condamné au bagne sur l'île du diable en guyane, il refuse une grâce présidentielle en 1933, espérant toujours être réhabilité. après son décès en 1954, sa famille, notamment son petit-fils, poursuit son combat. treize demandes de réhabilitation sont rejetées. en 2006, la cour de révision rejette sa requête. >> voir le portfolio réalisé en 2006 : denis seznec, le petit-fils de guillaume seznec, le 14 décembre à sa sortie de la cour de cassation à paris. guillaume seznec en 1919. pierre quemeneur, conseiller général du finistère. la royal n°10. l'inspecteur pierre bonny lors de son éviction de la police pour "falsification de preuves" dans l'affaire stavisky. octobre 1924. ouverture du procès d'assises à quimper. photo datant de 1924 de maître marcel kahn et de son client, guillaume seznec, lors de son procès qui s'est tenu du 24 octobre au 4 novembre 1924 à quimper. vers 1934. guillaume seznec à l'ile royale. photo prise clandestinement par un surveillant militaire. les douze jurés. 1947. seznec sur le colombie, qui le ramène en france après plus de vingt années de bagne. décembre 1953. seznec dans les bras de sa fille jeanne après son "accident". denis seznec. denis seznec le 11 avril 2005, denis seznec quitte le palais de justice de paris après la décision de la commission de révision des condamnations pénales de transmettre le dossier seznec à la cour de révision. précedent 1/16 suivant retour sur une des énigmes judiciaires les plus troublantes du xxe siècle la cour de cassation a rejeté, le 14 décembre, la demande de réhabilitation de guillaume seznec, estimant qu'"il n'existe aucun fait nouveau de nature à faire naître un doute sur [sa]culpabilité". "avec son bandeau sur les yeux, la justice était aveugle. avec l'affaire seznec, elle est devenue folle !", s'est exclamé son petit-fils, qui veut saisir la cour européenne des droits de l'homme - qui n'a pas le pouvoir de réviser l'affaire. a bord du module lunaire, l'astronaute edwin « buzz » aldrin effectue des expériences scientifiques le 21 juillet, à 3 heures 56 et 20 secondes heure française, l'américain neil armstrong est le premier homme à poser le pied sur la lune. il prononce aussitôt ces paroles demeurées historiques : « c'est un petit pas pour l'homme, un bond de géant pour l'humanité ». dix-huit minutes plus tard, buzz aldrin, pilote du module lunaire eagle, le rejoint sur la mer de tranquillité, le temps pour les deux héros de recueillir quelques échantillons et d'y planter la bannière étoilée. devant 600 millions de téléspectateurs rivés à leur petit écran, aldrin contemple la « magnifique désolation» du spectacle partis de cap kennedy le 16 juillet à bord d'une fusée saturne de 111 m et 3 100 t, armstrong, aldrin et collins firent les 350 000 km du voyage aller vers la lune en un peu plus de trois jours. collins, qui resta seul à bord d'apollo xi placé en orbite lunaire, était le seul des trois hommes à être sûr de revenir sain et sauf sur terre. en effet, au cas où l'eagle ne put repartir de la lune, une oraison funèbre avait été secrètement préparée pour armstrong et aldrin en plus de leur drapeau, les américains laissèrent sur le sol lunaire une plaque sur laquelle est inscrit : « nous sommes venus en paix pour toute l'humanité » mais heureusement, le 24 juillet, à 17 h 51, la capsule toucha le pacifique à l'endroit prévu. en réalisant le pari que jfk fît le 25 mai 1961 – envoyer un américain sur la lune avant la fin de la décennie – les etats-unis prennent une revanche sur les soviétiques longtemps pionniers dans la course à l'espace. en ce jour de gloire, ils oublient donc bien volontiers la guerre du vietnam, les 24 milliards de dollars engagés jusqu'au lancement d'apollo xi, la vie des trois astronautes grissom, white et chaffee, morts dans l'incendie de la cabine apollo i en 1967. une procédure exceptionnelle en révision de procès à dijon l'affaire deveaux ou le procès de l'erreur judiciaire « monsieur le président, je suis innocent, je souffre depuis huit ans. je suis innocent, je vous en prie, monsieur le président ». a l'issue de quatre journées d'une intensité rare devant la cour d'assises de la côte-d'or, présidée par m. le conseiller brenot, jean-marie deveaux, un jeune lyonnais de 28 ans est acquitté, à la suite d'une procédure exceptionnelle, un procès en révision, le 27 septembre 1969. jean-marie deveaux , victime d'une erreur judiciaire, a été reconnu innocent du meurtre de la fillette de ses patrons, huit ans après les faits jean-marie deveaux, commis boucher dans un magasin à bron-parilly près de lyon, est accusé d'avoir sauvagement tué une petite fille de 7 ans, dominique bessard, la fille de ses patrons, dans le sous-sol de l'immeuble où se situe le magasin des époux bessard. nous sommes le 7 juillet 1961 : jean-marie deveaux a 20 ans. deux ans après, en février 1963, il est condamné par la cour d'assises du rhône à 20 ans de réclusion criminelle. après des aveux, sur lesquels il reviendra par la suite, jean-marie deveaux ne cesse de clamer son innocence. il entame alors une première grève de la faim, puis une seconde, tandis que son avocat me andré soulier, du barreau de lyon, utilise toutes les procédures pour que le procès soit cassé, et son client rejugé. rien n'y fait. un premier pourvoi formé par le condamné est rejeté en octobre 1963. en octobre 1968, un pourvoi formé dans l'intérêt de la loi sur demande de louis joxe alors garde des sceaux est rejeté. mais quelques mois après, une nouvelle requête en révision de procès, émanant de m. capitant, le nouveau garde des sceaux, aboutit : la cour de cassation casse l'arrêt de lyon et renvoie à dijon. le condamné est soutenu dans ce long combat contre l'autorité de la chose jugée par son avocat, certes, mais aussi, et en particulier, par le père boyer, aumonier des prisons de lyon et par bernard clavel, l'écrivain. tous deux convaincus de l'innocence du jeune homme qu'ils estiment victime d'une erreur judiciaire. un comité « pour la révision du procès de jean-marie deveaux » se constitue. figurent les prises de position de jean rostand, de l'académie française, gilbert cesbron, armand lanoux, et même eugène claudius-petit à l'époque vice-président de l'assemblée nationale. enquêteurs, experts, tous ceux qui ont touché de près l'enquête ou l'instruction seront entendus au cours du procès dijonnais et le dossier sera mis à plat, ses contradictions mises à jour, ses interrogations posées. jean-marie deveaux sera à nouveau confronté aux enquêteurs, au juge d'instruction de l'affaire, au commissaire qui recueillit ses aveux. « j'ai raconté une histoire », dira jean-marie deveaux lorsqu'il fut présenté au commissaire lyonnais. « il m'a interrogé et il m'a fait peur avec le sérum de vérité. j'ai eu soudain une peur immense et j'ai été obligé de raconter une histoire et de m'accuser ». il raconte alors son histoire, la description de la scène, les coups de couteau, leur chronologie. c'est un des points discutés de ce dossier complexe où deveaux est en contradiction avec les experts. la petite fille a été égorgée puis éventrée et l'auteur présumé est en désaccord avec les experts. lors du procès dijonnais, deveaux indique avoir « inventé pour me valoriser, pour me rendre intéressant vis-à-vis des autres ». le fait est. deveaux est considéré par les experts comme un mythomane, un affabulateur. pour ce jeune illettré, le désir de se manifester l'emporte sur la conscience. rien n'autorisait au départ à soupçonner le commis boucher : pas de traces de sang sur ses vêtements, sur ses couteaux professionnels et pas de mobile. dans le prétoire de la cour d'assises, seul contre tous, l'avocat général louis cuinat maintient l'accusation et requiert 20 ans de réclusion, comme à lyon. il vole au secours des policiers lyonnais et rejette l'erreur judiciaire, « le cheval de bataille des avocats d'assises, et un sujet au goût du jour », explique le magistrat. andré soulier, réussit à convaincre le jury côte-d'orien, après trois heures d'une plaidoirie forte, au cours de laquelle il s'attarde sur les failles du dossier. jean-marie deveaux est le premier à bénéficier de la loi votée le 17 juillet 1970 permettant en particulier, à une personne ayant fait l'objet d'une détention provisoire au cours d'une procédure s'étant terminée par un non-lieu, une relaxe ou un acquittement, de demander l'indemnisation du préjudice causé à tort. il perçut, pour 8 ans de détention, un peu plus de 200 000 f. accusé de «meurtre» à sainte-lucie, eric sommer cause une «contrariété diplomatique» à la france justice la diplomatie française exerce une pression pour que ce français, en prison à sainte-lucie depuis 2012, soit jugé ce lundi après vingt-sept reports de son procès… eric sommer, un navigateur français âgé de 50 ans, a été arrêté pour «meurtre» à sainte-lucie. eric sommer, un navigateur français âgé de 50 ans, a été arrêté pour «meurtre» à sainte-lucie. - a. sommer il connaît le chemin par cœur. ce lundi, eric sommer, 50 ans, va être extrait de sa cellule de prison pour être conduit au tribunal de castries, la capitale de sainte-lucie, île coincée entre la martinique et saint-vincent et les grenadines. accusé de «meurtre» ce navigateur n’ose même plus espérer pouvoir enfin répondre aux accusations dont il fait l’objet. et pour cause: depuis son arrestation en mai 2012, son procès a déjà été reporté vingt-sept fois. les faits: le procès d'eric sommer à sainte-lucie encore renvoyé «a chaque fois, il manque un papier, une photo ou un traducteur, se désole ludovic loyer, son avocat. je pense que la nouvelle audience prévue ce lundi va à nouveau tourner court. a moins que la pression diplomatique ne fasse enfin son effet…» françois hollande va voir le premier ministre saint-lucien alertée sur le cas de ce français emprisonné à l’étranger, la diplomatie française s’est en effet mise en branle ces dernières semaines. l’ambassadeur de france en poste dans cette île des antilles a rencontré le premier ministre kenny anthony. surtout, il lui a dit que la situation d’eric sommer était devenue la cause d’une «contrariété diplomatique» pour la france. [561x360_kenny-anthony-rencontre-fidel-castro-cuba-23-mars-2006] kenny anthony a rencontré fidel castro à cuba, le 23 mars 2006. - alejandro ernesto/ap/sipa «cela n’a l’air de rien. mais en langage diplomatique, c’est la dernière étape avant que la france ne puisse prendre de vraies mesures à l’égard de sainte-lucie», confie une source proche du dossier. la menace pourrait être prise au sérieux. en visite dans les antilles françaises et à cuba à la mi-mai, françois hollande doit justement avoir un entretien bilatéral avec kenny anthony à cette occasion. diplomatie: françois hollande va rendre à cuba en mai 2015 «ce dossier sera forcément à l’ordre du jour de cette rencontre, assure lionnel luca, député (ump) des alpes-maritimes qui a écrit à l’elysée à ce propos. nous faisons tout pour qu’eric sommer puisse bénéficier d’un procès équitable. loin de nous l’idée de prendre position sur le fond du dossier.» un massage cardiaque et neuf côtes cassées «pourtant, l’affaire est simple», assure andré sommer, le père du détenu. elle remonte au 12 mai 2012. navigateur, eric sommer fait alors escale avec son bateau de 40 mètres dans le port de castries. «il est resté pour assister au festival de jazz. il devait repartir le lendemain», explique andré sommer. en remontant sur son bateau le soir, son fils s’aperçoit alors qu’un homme tente également d’y monter. sans ménagement, il le repousse par-dessus bord et le regarde s’éloigner en nageant vers le rivage, distant de 150 mètres à peine. [561x360_carte-localisation-sainte-lucie] carte de localisation de sainte-lucie. - google ce n’est que le lendemain que ce bourlingueur qui a fait plusieurs fois le tour du monde se fait arrêter par la police locale. l’homme qu’il a repoussé est mort dans la nuit. «il a été recueilli par un pêcheur, raconte ludovic loyer. il a dû faire un malaise car le pêcheur lui a prodigué un massage cardiaque. ensuite, la police est intervenue avec un nouveau massage. seul problème, ils lui ont cassé neuf côtes et il a fini par mourir…» victime de menaces de mort en détention un problème d’autant plus épineux que la victime n’est autre que le neveu du chef de la police locale. «c’est un délinquant notoire qui bénéficie d’une impunité car il fait partie de la famille du chef de la police, abonde andré sommer. je pense que c’est pour cela que les choses traînent autant...» les faits: de quoi exactement est accusé eric sommer? en attendant, eric sommer souffre, lui, dans une cellule qu’il partage avec six autres détenus et dans laquelle il dort à même le sol. «ses conditions de détention sont très difficiles, témoigne encore son avocat. comme il est le seul blanc, il est souvent l’objet de menaces de mort car les autres détenus pensent qu’il est riche. il faut vraiment que les choses avancent.» etats-unis: uber accusé d'avoir embauché des criminels justice des procureurs américains accusent la start-up d’avoir fait travailler d’anciens criminels et mettent en cause les méthodes de contrôle de l’entreprise… des chauffeurs uber manifestent à new york (etats-unis) le 28 mai 2015. des chauffeurs uber manifestent à new york (etats-unis) le 28 mai 2015. - seth wenig/ap/sipa les autorités américaines accusent le service de réservation de voiture avec chauffeur par smartphone uber de mentir sur la fiabilité des contrôles des antécédents de ses conducteurs, qui laissent passer des criminels, dans une plainte déposée mercredi à san francisco. un meurtrier et des pédophiles ont échappé au contrôle d’uber les procureurs de san francisco et los angeles y dressent une liste de 25 personnes ayant été découvertes alors qu’elles conduisaient pour uber en dépit de condamnations judiciaires, dont un meurtrier ayant passé 26 ans en prison et des pédophiles. « rien qu’à los angeles, des délinquants sexuels enregistrés, un kidnappeur, des voleurs d’identité, des cambrioleurs, et un meurtrier condamné ont passé les contrôles de pointe dans le secteur d’uber », écrivent-ils. ces conducteurs avaient initialement été épinglés pour avoir embarqué illégalement des passagers à l’aéroport ou dans la rue, précisent-ils. la plainte évoque des déclarations fausses ou trompeuses d’uber qui sont « susceptibles de faire croire à tort aux consommateurs qu’uber fait tout ce qu’il peut pour garantir leur sécurité et que les contrôles des antécédents par uber repèreront tout le passé criminel d’un candidat ». des méthodes de contrôle moins fiables que celles des taxis les méthodes de contrôle employées par l’entreprise sont d’après eux beaucoup moins sûres que celles utilisées pour les chauffeurs de taxis traditionnels dans les grandes villes de californie, en particulier faute de s’assurer de l’identité réelle de l’aspirant conducteur en vérifiant ses empreintes digitales. « les représentations trompeuses d’uber sont un danger particulier pour la sécurité publique vu le phénomène bien documenté des parents qui envoient leurs enfants adolescents non accompagnés dans des véhicules uber », pour aller de l’école à des entraînements sportifs ou des cours de musique par exemple, relève la plainte. les autorités réclament l’arrêt des pratiques incriminées et des pénalités financières. uber convient avec les autorités que « la sécurité est une priorité », mais conteste la supériorité du système livescan utilisé par les entreprises de taxis par rapport à ses propres méthodes de contrôle, a réagi une de ses porte-paroles. « la réalité est qu’aucun (des deux systèmes) n’est sûr à 100 %. » 600 candidatures rejetées l’an passé elle a souligné que les contrôles réalisés par uber sur « des centaines de personnes » avaient notamment conduit à rejeter les candidatures de plus de 600 personnes qui voulaient être chauffeurs à los angeles, san diego et san francisco l’an dernier, notamment pour cause de condamnations pour conduite en état d’ébriété, viol, tentative de meurtre, maltraitance d’enfant ou violence, tandis que livescan « inclut des gens qui ont été arrêtés mais pas toujours inculpés ou condamnés, ce qui peut créer des discriminations envers les minorités ». « nous sommes impatients de régler ce problème », a ajouté la porte-parole, en rappelant que le concurrent lyft avait réglé « une affaire presque similaire » l’an dernier en acceptant de payer 250.000 dollars. uber est l’une des startups non cotées les plus en vue de la silicon valley, mais sa croissance très rapide a créé des controverses sur la concurrence qu’elle représente avec les taxis traditionnels, ainsi que sur sa sécurité. fillette tuée à barsac: «la mère avait sans doute un dessein criminel» faits divers une information judiciaire pour homicide volontaire contre mineure de moins de 15 ans a été ouverte par le parquet de bordeaux... le commandant du groupement de gendarmerie de la gironde, ghislain rety, et la procureure de la république de bordeaux, marie-madeleine alliot, le 12 mars 2015 à bordeaux le commandant du groupement de gendarmerie de la gironde, ghislain rety, et la procureure de la république de bordeaux, marie-madeleine alliot, le 12 mars 2015 à bordeaux - m.bosredon un drame qui reste encore inexpliqué. la procureure de la république de bordeaux, marie-madeleine alliot, et le commandant du groupement de gendarmerie de la gironde, le colonel ghislan réty, ont fait le point ce jeudi à bordeaux sur le meurtre d'une fillette de 9 ans, tuée par sa mère d'un coup de fusil de chasse, lundi matin à barsac. la femme de 33 ans n'a toujours pas pu être entendue par les enquêteurs, puisque placée dans un hôpital psychiatrique, à cadillac (gironde). il reste de fait de nombreuses zones d'ombre autour du mobile. «le médecin qui l'a examinée a diagnostiqué un trouble psychique ayant altéré son discernement, et un choc confusionnel important, incompatible avec le régime de la garde à vue» a expliqué la procureure. «mais elle n'a pas été déclarée irresponsable pénalement, ce qui est très important pour la suite de la procédure.» l'amie qui se trouvait à son domicile l'a entendue partir le parquet a ouvert une information judiciaire à son encontre pour «homicide volontaire sur mineure de moins de 15 ans» et pour «tentative d'homicide volontaire», la jeune femme ayant également ouvert le feu sur un automobiliste, sans le toucher, dans sa folle course meurtrière. aurélie c. a quitté son domicile de saint-michel de castelnau, à 90 km au sud de bordeaux, pour se rendre à bordeaux ou dans sa banlieue, vers 5h30 lundi matin. «elle a emmené avec elle un fusil et sa fille. l'amie qui se trouvait à son domicile l'a entendue partir» raconte la procureure de la république. «elle avait sans doute un dessein criminel.» l'enfant victime d'un tir à bout touchant les enquêteurs ont pu déterminer qu'elle «roulait à très vive allure, et qu'elle est tombée en panne d'essence en arrivant sur la commune de barsac. elle était dans un état d'excitation très fort, et elle s'est arrêtée dans un grand désarroi» détaille le colonel ghislain réty. il est environ 6h30 lorsqu'elle sort de son véhicule, tire sur sa fille, dans la voiture, et laisse le corps. «elle a tiré à bout portant et touchant avec un fusil de chasse de calibre 14. l'autopsie a déterminé que l'enfant a été touchée au niveau de la cage thoracique, le coeur, le foie et la rate ont été atteints» a ajouté la procureure. la jeune femme vise alors un véhicule qui passait par là. des projectiles ont été retrouvés dans l'habitacle. plusieurs automobilistes s'arrêtent, l'un d'eux réussit à négocier pour lui enlever son arme. «elle est alors retournée voir sa jeune fille, et a sorti le corps côté passager, elle s'est allongée sur le sol avec, c'est là que l'enfant est décédé, malgré les premiers soins prodigués par un infirmier qui passait aussi par là» détaille le commandant de la gendarmerie. elle a ensuite tenté de prendre la fuite à travers les vignes, et a été interpellée par les gendarmes, arrivés sur place à 6h50. «en raison de son état de folie, la garde à vue de la mère, prononcée juste après les faits, a été immédiatement levée au profit d'un placement en hôpital» poursuit le colonel réty. «certainement un traumatisme passé» son entourage a été interrogé depuis lundi, ce qui n'a pas permis d'en savoir davantage sur le mobile. «pour son ex-mari, qui avait la garde alternée de la fillette, c'est l'incompréhension totale, et il est dans une douleur extrême. idem concernant la jeune femme avec qui elle entretenait une relation, qui a assuré que la chose à laquelle elle tenait le plus, c'était sa fille» explique la procureure. rien dans son comportement, jusqu'ici, ne laissait donc présager un tel geste. «il y a sûrement eu dans son passé un traumatisme, qui s'est réveillé» ce jour-là estime la procureure. le parquet a requis le mandat de dépôt à son encontre, qui sera effectif à sa sortie de l'hôpital. elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité. le criminel de guerre nazi brunner très probablement mort en syrie l'un des criminels de guerre nazis les plus recherchés, aloïs brunner, est très probablement mort en syrie il y a quatre ans, a indiqué lundi efraim zuroff, directeur du centre simon wiesenthal à jérusalem. l'association des fils et des filles de déportés juifs de france manifestent le 16 juillet 1998 contre la venue en france de l'ancien président syrien hafez el assad l'association des fils et des filles de déportés juifs de france manifestent le 16 juillet 1998 contre la venue en france de l'ancien président syrien hafez el assad . l'un des criminels de guerre nazis les plus recherchés, aloïs brunner, est très probablement mort en syrie il y a quatre ans, a indiqué lundi efraim zuroff, directeur du centre simon wiesenthal à jérusalem. «je suis presque certain qu'aloïs brunner n'est plus en vie et qu'il est décédé il y a quatre ans en syrie où il avait trouvé refuge», a affirmé à l'afp. «nous avons obtenu ces informations d'un ancien agent des services de renseignements allemands, et nous avons décidé de le retirer de notre liste de recherche des criminels de guerre nazis et de leurs collaborateurs», a-t-il ajouté. aloïs brunner, né en 1912, était le bras droit d'adolf eichmann, principal responsable de la mise en œuvre de la «solution finale» durant la seconde guerre mondiale. il est responsable de la déportation de 128.500 juifs vers les camps d'extermination. il a été la cible de plusieurs tentatives d'assassinat, notamment à l'aide de lettres piégées en syrie attribuées au mossad, les services de renseignements israéliens. en france, aloïs brunner a été à partir de juillet 1943 le chef du camp de drancy, dans la région parisienne. a ce titre, il est responsable de la déportation de quelque 24.000 juifs français ou résidents en france vers auschwitz. il est aussi impliqué directement dans la déportation de 47.000 juifs d'autriche, de 44.000 de grèce et de 14.000 en slovaquie. il a été condamné à mort par contumace par le tribunal permanent des forces armées à paris en 1954. en 2001, brunner a été condamné à paris par contumace à la réclusion à perpétuité pour l'envoi vers les camps de la mort, le 31 juillet 1944, de 345 enfants juifs de france dont les parents avaient déjà été déportés. «c'était un antisémite fanatique, sadique, quelqu'un qui s'est totalement impliqué dans les massacres de masse de juifs européens», a souligné efraim zuroff. selon le centre wiesenthal et des médias internationaux, il s'est réfugié après la guerre à damas où ou il était connu sous le nom de «georg fischer». l’allemagne et d'autres pays ont demandé en vain son extradition auprès des autorités syriennes. le criminel de guerre nazi le plus recherché désormais est gerhard sommer, un ancien sous-lieutenant de la 16e division ss reichsführer, condamné par défaut en juin 2005 à la prison à perpétuité pour le massacre de 560 civils italiens en 1944 en toscane. il fait l'objet d'une enquête depuis 2002 en allemagne. en octobre, le centre wiesenthal a par ailleurs transmis à la justice allemande une liste de 80 anciens membres peut-être encore en vie des einsatzgruppen, escadrons de la mort du reich d'adolf hitler. ces commandos paramilitaires seraient responsables de la mort de plus d'un million de juifs dans les territoires conquis dans l'ex-union soviétique, en pologne et en europe de l'est, selon le centre wiesenthal. les 76 hommes et quatre femmes dont les noms ont été transmis aux ministres allemands de la justice et de l'intérieur sont tous nés entre 1920 et 1924 et sont «les suspects qui ont le plus de chance d'être encore en vie et en assez bonne santé pour être poursuivis», avait indiqué le centre. au-delà de ces 80 personnes, «nous considérons que 2% des anciens criminels nazis sont encore en vie et que près de la moitié (de ces derniers) peuvent encore passer en jugement», avait alors dit m. zuroff. le criminel nazi le plus recherché, laszlo csatary, retrouvé à budapest justice des journalistes du «sun» ont retrouvé la trace de cet homme âgé de 97 ans... le criminel nazi le plus recherché au monde, laszlo csatary, âgé de 97 ans et accusé de complicité dans la mort de 15.700 juifs pendant la deuxième guerre mondiale, a été retrouvé à budapest, a annoncé dimanche le directeur du bureau du centre wiesenthal en israël. le criminel nazi le plus recherché au monde, laszlo csatary, âgé de 97 ans et accusé de complicité dans la mort de 15.700 juifs pendant la deuxième guerre mondiale, a été retrouvé à budapest, a annoncé dimanche le directeur du bureau du centre wiesenthal en israël. le criminel nazi le plus recherché au monde, laszlo csatary, âgé de 97 ans et accusé de complicité dans la mort de 15.700 juifs pendant la deuxième guerre mondiale, a été retrouvé à budapest, a indiqué dimanche le directeur du bureau du centre wiesenthal en israël. «je confirme que laszlo csatary a été identifié et retrouvé à budapest», a déclaré à l'afp efraim zuroff. «le (quotidien britannique) sun a pu le photographier et le filmer grâce à des informations que nous avions fournies en septembre 2011», a-t-il ajouté. informateur anonyme le quotidien britannique a annoncé dimanche sur son site que le criminel de guerre nazi hongrois le plus recherché au monde «a été identifié et retrouvé» dans la capitale hongroise. «il y a dix mois, un informateur nous a donné des renseignements qui nous ont permis de localiser laszlo csatary à budapest. cette informateur a reçu la prime de 25.000 dollars que nous accordons contre des informations permettant de retrouver des criminels nazi», a expliqué efraim zuroff dans un entretien téléphonique à l'afp. il a ajouté que les informations sur la localisation avaient été transmises en septembre 2011 au parquet de budapest. le procureur adjoint de la république à budapest, jenö varga, n'a pas été en mesure de confirmer l'information, se bornant à déclarer dimanche: «une enquête est en cours. le parquet étudie les informations reçues». laszlo csatary doit répondre de ses actes devant la justice, a estimé lundi le ministère français des affaires étrangères. l’armée mexicaine décapite le groupe criminel le plus violent du pays mexique – miguel angel treviño dirigeait les redoutables zetas… le chef présumé du cartel mexicain des zetas, miguel angel trevino. le chef présumé du cartel mexicain des zetas, miguel angel trevino. le chef du cartel des zetas, considéré comme le groupe criminel le plus violent du mexique a été arrêté lundi à l'aube par les forces de la marine de guerre sans qu'un seul coup de feu ait été tiré, a annoncé lundi soir un porte-parole du ministère mexicain de l'intérieur, lors d'une conférence de presse. miguel angel treviño, 40 ans, dit «z-40» a été intercepté avec deux autres hommes par un hélicoptère de la marine qui s'est posé en face de son véhicule, sur une route secondaire dans les environs de nuevo laredo, au nord-est du mexique, non loin de la frontière des etats-unis a précisé le porte-parole pour les questions de sécurité, eduardo sanchez. deux millions de dollars en espèces saisis les militaires mexicains ont saisi 2 millions de dollars en espèces, ainsi que huit armes et 500 cartouches. les deux autres personnes arrêtées sont supposées être un garde du corps et un opérateur financier du cartel. treviño, était devenu le chef des zetas après la mort en octobre 2012 dans une action de la marine de heriberto lazcano, alias «el lazca» ou «le bourreau», dont le corps avait été enlevé par un groupe armé et dont on n'a pas retrouvé la trace. le département d'etat américain avait offert 5 millions de dollars et le gouvernement mexicain 2,3 millions de dollars pour toute information menant à l'arrestation de treviño. a l’origine d’une lutte sanglante cette arrestation est la plus importante au sein du crime organisé depuis la prise de fonction du président enrique peña nieto en décembre. le groupe des zetas avait été créé à la fin des années 90 par d'anciens membres d'un corps d'élite de l'armée mexicaine pour constituer la garde personnelle du chef du cartel du golfe, osiel cardenas guillen, arrêté en 2003 puis extradé aux etats-unis. mais les zetas rompirent vers 2010 avec leurs anciens chefs du cartel du golfe, provoquant une lutte sanglante dans le nord-est du mexique. l'organisation de treviño est également confrontée dans plusieurs régions du mexique avec le puissant cartel de sinaloa, dirigé par le capo le plus puissant du pays, joaquin «el chapo» guzman, pour le contrôle des routes de la drogue vers les etats-unis, et pour d'autres activités criminelles comme les enlèvements de migrants, le racket, le vol de carburant. parmi les crimes particulièrement sanglants qui leur sont attribués, les zetas sont désignés comme les couples du massacre de 72 immigrants d'amérique centrale et du sud, retrouvés les mains liés dans le dos, dans la cour d'un ranch de l'etat du tamaulipas (nord-est), en août 2010. ils sont aussi les responsables de l'incendie volontaire, en plein jour, d'un casino de monterrey, au nord du mexique, qui a fait 52 morts. apparemment, parce que le patron refusait le racket auquel il était soumis. la justice allemande officialise la mort du criminel nazi aribert heim la justice allemande a pour la première fois officialisé vendredi la mort en 1992 en egypte d'un des criminels nazis les plus recherchés au monde, aribert heim. la justice allemande a pour la première fois officialisé vendredi la mort en 1992 en egypte d'un des criminels nazis les plus recherchés au monde, aribert heim. la justice allemande a pour la première fois officialisé vendredi la mort en 1992 en egypte d'un des criminels nazis les plus recherchés au monde, aribert heim. le tribunal de grande instance de baden-baden a annoncé l'abandon des poursuites au motif qu'il n'y avait «aucun doute» que le cadavre retrouvé en egypte en 1992 était bien celui du «boucher de mathausen», qui aurait torturé et assassiné des centaines de détenus, principalement juifs, dans ce camp de concentration nazi en autriche. «la procédure judiciaire contre le dr aribert heim, soupçonné de plusieurs assassinat, a été abandonnée en raison de la mort du suspect», a indiqué le tribunal dans un communiqué. en février 2009, une enquête menée par la chaîne de télévision allemande zdf et le journal new york times révélait que «le boucher de mathausen» était mort en 1992 en egypte après une cavale de près d'un demi-siècle. mais ce décès n'a jamais pu être confirmé jusqu'ici et la presse allemande avait par la suite assurée que la police avait des doutes. l'un des nazis les plus sadiques mais le tribunal de baden-baden a assuré vendredi ne plus douter que aribert heim était bien tarek hussein farid, mort le 10 août 1992 au caire d'un cancer. le défenseur du criminel a notamment fourni un certificat de conversion à l'islam de heim avec son nouveau nom. le centre simon wiesenthal, spécialisé dans la traque des criminels nazis, avait dit en 2009 ne pas croire à la mort de heim. considéré comme l'un des nazis les plus sadiques, «le médecin de la mort», né en autriche en 1914, a également sévi dans les camps de sachsenhausen et buchenwald (allemagne). il fut longtemps le nazi le plus recherché dans le monde après alois brunner, l'un des artisans de la «solution finale», qui serait mort en syrie. selon son fils interviewé par les médias allemands, il s'était installé dans la capitale égyptienne au milieu des années 70 où il s'était ensuite converti à l'islam. il aurait vécu sous le nom de ferdinand heim avant de devenir tarek hussein farid après sa conversion en 1980. klarsfeld: «difficile de juger les plus vieux criminels de guerre» le décès du criminel de guerre nazi présumé hongrois laszlo ... le décès du criminel de guerre nazi présumé hongrois laszlo csatari, mort à 98 ans samedi à budapest, «montre la difficulté de juger les plus vieux criminels de guerre», a dit lundi à l'afp serge klarsfeld, président de l'association des fils et filles des déportés juifs de france. placé en tête de la liste des criminels de guerre nazis les plus recherchés au monde jusqu'à son arrestation à budapest en juillet 2012, laszlo csatari a échappé à la justice qui l'accusait de la déportation de quelque 12.000 juifs pendant la seconde guerre mondiale. le jugement des derniers criminels de guerre nazis, «qui ont entre 90 et 100 ans devient, par le fait de leur âge, de plus en plus difficile car ils meurent et que toute la difficulté est de prouver leurs crimes en raison de l'absence de témoins». «les derniers criminels de guerre ne sont plus des décideurs mais des exécutants», ajoute le vice-président de la fondation pour la mémoire de la shoah, rappelant que dans les années 70/80 «on ne se souciait pas, en allemagne notamment, de juger les criminels nazis». serge klarsfeld et son épouse beate, d'origine allemande, sont surnommés les «chasseurs de nazis» pour leur apport fondamental dans les procès de klaus barbie et de maurice papon. jumelles disparues: «un jeu de piste criminel qu'il nous appartient de déchiffrer» faits-divers les enquêteurs n'écartent aucune piste... un ranger italien montre les photos des jumelles de 6 ans disparues, alessia et livia schepp, le 5 février 2011. un ranger italien montre les photos des jumelles de 6 ans disparues, alessia et livia schepp, le 5 février 2011. giovanni marino une réunion de coordination s'est tenue ce mercredi à marseille entre les enquêteurs suisses, italiens et français, pour retrouver alessia et livia, les jumelles suisses de six ans disparues depuis leur enlèvement par leur père le 30 janvier dernier. les enquêteurs, dont des représentants d’interpol, n'ont toujours aucune certitude sur le sort des deux sœurs. «a ce jour, nous ne savons pas où se trouvent les jeunes filles. nous n'avons aucune certitude sur leur sort», a déclaré à la presse le procureur de marseille, jacques dallest. seule certitude, le père des jumelles a envoyé depuis le sud de l'italie, peu avant de se suicider, une lettre à sa femme dans laquelle il fait état de la mort des fillettes. recherche d’un magnétophone «c'est un jeu de piste criminel qu'il nous appartient encore de déchiffrer», poursuit le procureur jacques dallest. son homologue de lausanne, pascal gillieron, confirme pour sa part que les enquêteurs sont toujours à la recherche du magnétophone dont le père, matthias schepp, ne se séparait jamais et qui pourrait contenir un message donnant des informations sur le sort des fillettes. il précise que les enquêteurs n'excluent aucune piste, pas même celle d'une complicité dans la région lyonnaise, évoquée mardi par la mère d'alessia et livia. «on doit laisser ouvertes toutes les portes. la possibilité de l'intervention d'un tiers reste présente. on continue à enquêter dans ce sens», a continué le magistrat suisse. «cette enquête peut encore connaître des rebondissements. il y a des zones d'ombre et d'incertitudes qu'il nous faut encore lever», reconnaît le procureur de marseille. aux questions pressantes des journalistes sur la découverte supposée de traces de sang au cap corse ou sur les témoignages qui attesteraient de la présence des fillettes sur l'île, jacques dallest oppose une fin de non-recevoir et se retranche derrière la confidentialité de l'enquête. michel fourniret, un tueur jamais inquiété portrait – qui est l’homme qui comparaît devant le tribunal de charleville-mézières, à partir du 27 mars, pour sept meurtres et autant de viols ou tentatives de viol… michel fourniret a écrit au président de la chambre de l'instruction de reims pour dire son souhait d'être entendu dans trois affaires de disparition ou de meurtre de jeunes filles, dont celle d'estelle mouzin, a-t-on appris mardi auprès de l'avocat des parents de l'enfant. michel fourniret a écrit au président de la chambre de l'instruction de reims pour dire son souhait d'être entendu dans trois affaires de disparition ou de meurtre de jeunes filles, dont celle d'estelle mouzin, a-t-on appris mardi auprès de l'avocat des parents de l'enfant. avant d’être l’une des pires figures présumée des tueurs en série français, michel fourniret a d’abord été un délinquant sexuel sans envergure. >> pour tout comprendre de l'affaire, cliquez ici. doté d’un physique aussi banal que sec, il aurait été traumatisé de découvrir que sa première femme, épousée dans les années 60, n’était pas vierge. par rancœur affirme-t-il, il s’attaque à plusieurs jeunes femmes en région parisienne, entre 1977 et 1983. avec une constante: si ses victimes lui résistent, il s’enfuit. besoin de reconnaissance sociale son arrestation, en 1984, pour attouchements et viols mettra fin à son mariage avec nicole c., dessinatrice industrielle comme lui, avec laquelle il a eu trois enfants. en 1987, michel fourniret est condamné à sept ans de prison, dont deux avec sursis, et trois ans de mise à l’épreuve. il quittera fleury-mérogis le 22 octobre 1987 pour «conduite exemplaire». car le prisonnier modèle sait faire bonne figure. d’un bon niveau intellectuel, ce travailleur acharné titulaire d’un cap d’ajusteur n’aura de cesse de tendre vers la reconnaissance sociale. «comme pour se laver de son milieu originel», très modeste, note le psychiatre serge bornstein en 1986 (1). car michel fourniret aime se croire supérieur. il multiplie les références à dostoïevski et à kipling, s’exprime dans un français alambiqué, s’imagine «vivre en aventurier». après son cap, il continue de se former par correspondance et devient fraiseur sur bois puis dessinateur industriel. un savoir-faire reconnu par ses employeurs qui gardent le souvenir d’un homme colérique mais travailleur. la rencontre avec monique olivier 1987 est un tournant: les années de prison l’ont endurci et lui ont donné l’occasion de mûrir d’autres plans. michel fourniret parvient toujours à donner l’illusion d’un homme sans histoire. en prison, il rencontre monique olivier, avec laquelle il entretient une correspondance depuis fleury-mérogis. il lui écrit ouvertement son obsession pour la virginité et demande son soutien à demi-mot. elle acquiesce. leur «chasse aux vierges» commence deux mois après sa sortie de prison. désormais, chaque agression sexuelle s’achèvera par un meurtre, pour éviter les témoins. au moins sept jeunes filles seront enlevées, parfois violées puis tuées par le couple, avant l’arrestation de michel fourniret en juin 2003. en attendant, le couple coule des jours paisibles à floing (ardennes) où il a élu domicile, en décembre 1988. l’homme aux petites lunettes arrondies est discret dans le village. il semble vivre de petits travaux de maçonnerie au noir tandis que sa femme reste cloîtrée chez elle pour s’occuper de leurs fils, né en septembre. un couple de reclus qui n’éveille aucun soupçon. leur vie modeste, rythmée par les petits boulots, est bouleversée par le vol par le magot du célèbre gang des postiches que michel fourniret dérobe en 1988. avec l’argent tiré des lingots, il achète le château de sautou, à donchery dans les ardennes, un petit manoir du xixe isolé et entouré par la forêt, où deux de ses victimes seront enterrées. recherché par jean-pierre hellegouarch, un ancien compagnon de cellule qui lui a révélé l’existence du magot, michel fourniret fuit le domaine et s’installe en belgique, où il sera finalement confondu, le 26 juin 2003. la fin de la chasse mis en examen pour au moins neuf meurtres, michel fourniret aime jouer au chat et à la souris avec la police et la justice. ainsi, il ne reconnaît au départ que les meurtres les plus anciens, pensant bénéficier d’une prescription. il n’avouera finalement que huit meurtres, pour lesquels il comparaît à partir de jeudi, sept jeunes filles et farida hamiche, femme de jean-pierre hellegouarch à qui il a dérobé l’argent du gang des postiches. «il ne dit pas tout, affirme me didier seban, avocat de la famille desramault. lors de précédentes auditions, il a déclaré avoir tué 2 à 3 victimes par an depuis sa libération de prison, en 1987. il y a donc des dizaines de victimes potentielles inconnues.» en filigrane, l’affaire estelle mouzin. michel fourniret, aujourd'hui âgé de 62 ans, assure n’avoir joué aucun rôle dans la disparition de la fillette joue avec les nerfs de la famille. «rien ne permet de le relier à sa disparition, mais rien ne permet de l’écarter non plus», souligne me seban. une façon de garder le contrôle pour celui qui a renvoyé ses avocats et assurera sa défense seul. s’il décide de se présenter à l’audience. (1) «le pacte des fourniret», ed. hachette littératures, 2008 la levée de l’immunité parlementaire de jean-charles luperto va être demandée le procureur du roi de namur la demandera avant l’été. jean-charles luperto est inculpé d’outrages aux bonnes mœurs en présence de mineurs jean-charles luperto est inculpé d’outrages aux bonnes mœurs en présence de mineurs. jean-charles luperto inculpé d’outrages publics aux mœurs en présence de mineurs: les détails de l'affaire . jean-charles luperto, la chute d'un espoir du boulevard de l'empereur (abonnés) . tous nos articles sur l'affaire luperto le procureur du roi de namur, vincent macq, a l’intention de demander la levée de l’immunité parlementaire du député-bourgmestre jean-charles luperto ces prochains mois, a-t-il annoncé ce vendredi lors d’un point presse au palais de justice de namur. cette levée d’immunité parlementaire, si elle est acceptée par les parlements wallon et de la fédération wallonie-bruxelles, mènerait le bourgmestre de sambreville, ancien président du parlement de la fédération, à comparaître devant la chambre du conseil de namur. jean-charles luperto est soupçonné d’outrage public aux moeurs en présence de mineurs sur l’aire d’autoroute de spy (namur), des accusations qu’il réfute. « les débats pourraient avoir lieu dans le courant du mois d’avril devant les commissions des poursuites des parlements concernés. la demande sera faite par le procureur général et je l’appuierai », a ajouté le procureur. l’homme politique de 41 ans, présumé innocent, refuse toujours de se soumettre à une expertise psychologique. « elle aurait été intéressante mais il la conteste. on ne peut pas imposer à quelqu’un une expertise psychologique ou psychiatrique », a commenté le procureur. pour les experts, fourniret sera dangereux jusqu'à sa mort justice le tueur en série présumé a continué vendredi matin à s'exprimer sur ses cinq autres meurtres, devant la cour d'assises de charleville-mézières. sur place, 20 minutes vous a fait vivre cette journée en direct. le tueur en série présumé michel fourniret est brutalement revenu sur sa décision de s'exprimer sur les faits, vendredi aux assises des ardennes, ce qui a entraîné un bref boycott "symbolique" du procès par les familles des victimes. le tueur en série présumé michel fourniret est brutalement revenu sur sa décision de s'exprimer sur les faits, vendredi aux assises des ardennes, ce qui a entraîné un bref boycott "symbolique" du procès par les familles des victimes. le tueur en série présumé a continué vendredi matin à s'exprimer sur cinq autres meurtres, devant la cour d'assises de charleville-mézières. de nombreux experts ont également été entendus. sur place, «20 minutes» vous a fait vivre cette journée en direct. 17h30. l'audience reprend avec l'audition de l'experte psychologue corinne prouvost. elle confirme le "souci de toute puissance" amplifié par "la jouissance de faire souffrir l'autre" chez michel fourniret. 17h. la cour suspend l'audience pour une pause d'une trentaine de minutes. 16h35. l'expert jean-luc ploye raconte que durant un entretien, alors qu'il regardait les mains très larges de michel fourniret, le tueur lui avait dit : "vous savez que je peux vous étrangler avec ces mains". francis nachbar, l'avocat général, lui demande alors : "et vous avez eu peur?". réponse : "oui, malgré 25 ans de métier, j'ai eu peur, et michel fourniret l'a bien senti, c'est ça le pire". 16h15. l'avocat paul lombard revient à la charge. "quelle trace vous allez laisser?", demande-t-il à michel fourniret. l'accusé se lève et pour quelques secondes, sort de son silence. "je ne crois pas, maître, que l'importance de ce procès soit cette question-là, le sort de l'accusé… le sort du coupable. ce qui est important, c'est les familles", lâche-t-il. "alors, répondez pour ces familles!", réplique me lombard. "je n'ai pas pris une décision à la légère et je m'y tiens", assène fourniret. qui retombe dans le silence. depuis deux mois, on a le sentiment d'avoir vécu cette scène des dizaines de fois déjà. 16h05. "alors, on parle trop de lui?", plaisante le président de la cour gilles latapie, qui interpelle aussitôt michel fourniret. "si je pouvais parler, je le ferais, monsieur le président", répond sans surprise le tueur en série. "dans ce cas-là, asseyez-vous et taisez-vous", réplique le président. 16h. le psychologue jean-luc ploye répète avec des mots différents le diagnostic de son confrère philippe herbelot. "michel fourniret est un pervers narcissique. dans la typologie des pervers, c'est le summum. on ne peut pas faire pire". il rappelle qu'en entretien, michel fourniret lui avait dit que les familles de victimes devraient le remercier, "parce qu'en tuant leurs enfants, il a écourté leurs souffrances". 15h05. l'expert estime que l'on devient michel fourniret. "si le modèle paternel n'avait pas été aussi pathétique, michel fourniret n'aurait peut-être pas été michel fourniret", explique-t-il, précisant que "si son père avait été un modèle non discrédité par la mère et par l'alcool, michel fourniret aurait pu être un type bien, même si un peu rigide". un peu plus tôt, il avait amusé ou inquiété la cour, c'est selon, en déclarant qu'"un destin possible pour fourniret aurait pu être curé ou militaire, c'est-à-dire quelque chose qui l'aurait tenu, un milieu qui aurait contenu ses pulsions narcissiques". 14h45. philippe herbelot évoque la période de dix années, entre 1990 et 2000, durant laquelle aucun crime connu n'est reproché à ce jour à fourniret. l'expert ne croit pas à une pause criminelle du tueur en série. "mon hypothèse est qu'il y aurait eu d'autres crimes pendant cette période; ou des crimes ratés aux yeux de fourniret, ou des crimes encore plus horribles que ceux qui sont connus, et qu'il n'assume pas". dans cet ordre d'idée, le psychologue ajoute que "monique olivier cache des choses" liées à cette décennie sans crimes recensés. 14h15. l'expert affirme que "michel fourniret n'est pas curable". "il aura toujours envie de se montrer plus fort que les autres", estime-t-il. il revient sur l'incident de ce matin : "son narcissisme est toujours actif, on l'a vu ce matin, il ne supporte pas qu'un autre soit plus fort que lui". l'expert estime également que "la cour s'est fait berner par michel fourniret" quand il a promis de parler. "il a dit à la cour ce qu'il disait à ses victimes. il forçait ses victimes à lui dire "demandez moi poliment de vous faire l'amour". de la même manière, il a dit à la cour : "demandez moi poliment de parler". 14h05. concernant monique olivier, l'expert estime qu'elle est "sa première victime, mais elle, elle est consentante". il en parle comme de la "muse" de fourniret qui lui permet d'assouvir "ses pulsions narcissiques" et "sa mégalomanie". "elle est son faire-valoir, son miroir en quelque sorte." 14h. philippe herbelot estime que le mythe de la virginité, avancé par fourniret pour expliquer ses crimes, est "du pipeau, de la foutaise". "la motivation de michel fourniret n'est pas sexuelle, c'est le sentiment de toute-puissance narcissique vis-à-vis des victimes, de leurs familles, et plus globalement de toute la société". 13h50. l'expert explique que pour fourniret, "il y a deux types de femmes : la vierge marie d'un côté, et les autres, qu'il considère comme des putains". il estime que "dès l'adolescence, le sujet fourniret est posé, avec d'un côté un fonctionnement narcissique, être toujours le plus fort, être toujours celui qui agresse; et un fonctionnement obsessionnel, qui explique son goût de la manipulation, de la tromperie, de la dissimulation, du contrôle". 13h45. la cour écoute la déposition du psychologue philippe herbelot, qui a examiné michel fourniret en prison. il raconte notamment que lors de leurs entretiens, le tueur en série lui avait déclaré : "je sais que je suis différent de la norme, mais c'est la norme qui n'est pas normale". 13h35. audience décidément mouvementée aujourd'hui. alors que le procès a repris devant la cour, les familles de victimes convoquent la presse dans le hall du tribunal pour annoncer qu'elles quittent les débats durant une demie-heure, en réaction au nouveau mutisme de michel fourniret. "c'est une mesure symbolique. puisqu'il a choisi de ne plus parler, ce n'est pas la peine qu'on soit là, explique jean-pierre laville. toutes les familles ont donc décidé de quitter le procès un certain temps. c'est un choix unanime". jean-pierre leroy, le père de fabienne leroy, ajoute que "le seul responsable de cette situation, c'est fourniret, personne d'autre". 13h30. reprise de l'audience. le président latapie rejette l'incidence soulevée par la défense de monique olivier contre jean-luc ploye, un des experts censés déposer cet après-midi. ce psychologue avait donné une interview à la radio avant le procès, outrepassant ses droits selon la défense. la cour décide finalement qu'il pourra déposer. 11h35. michel fourniret refusant toujours de parler, le président latapie lève l'audience pour ce matin. reprise prévue à 13h15. 11h30. marie-jeanne laville s'emporte face à fourniret. "vous jouez une comédie vis-à-vis des familles. la vérité, c'est que vous avez décidé de vous taire par peur de trop en dire", lui lance-t-elle. 11h25. jean-pierre laville, père d'isabelle, prend le relais. "monsieur fourniret, vous avez promis à votre fille de parler. vous avez perdu deux enfants, est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes prêt à perdre un troisième enfant? vous lui avez promis de parler!". "je vous ai entendu, monsieur", dit simplement fourniret. 11h20. la mère de mananya thumpong, une des victimes de fourniret, lui demande de parler. "madame, je souhaitais un dialogue avec les familles, avec vous. j'ai pris une position, je suis revenu dessus, je le regrette profondément. les avocats n'ont pas d'importance, les familles si, libre cours à vos insultes que je mérite, mais je ne répondrais plus à vos questions", déclare fourniret. 11h05. la plupart des avocats des parties civiles s'adressent un à un à fourniret pour le faire parler, certains sur le ton de la menace, d'autres sur celui de l'émotion. en vain à chaque fois. 11h. c'est au tour de monique olivier de se taire. pressée de questions par paul lombard sur les lettres qu'elle envoyait à fourniret en prison alors qu'il lui décrivait leur futur pacte criminel, elle répète plusieurs fois : "j'ai déjà répondu à ces questions, ce n'est pas mon tour de parler". "le silence est contagieux madame", réplique lombard, qui "tend une perche à fourniret". "monsieur, si monique olivier n'avait pas fait la toilette intime d'elisabeth brichet, n'auriez-vous pas un crime de moins sur la conscience?". fourniret refuse toujours de répondre. "vous avez tort, vraiment vous avez tort, monsieur", regrette lombard, citant baudelaire : "je ne suis pas arrivé à signer le silence". 10h55. paul lombard, avocat de la famille d'elisabeth brichet, s'adresse à fourniret, face à face. "c'est un homme comme vous qui s'adresse à un autre homme qui est sorti ô combien des normes, et qui lui dit : "retournez dans la communauté"". fourniret ne bronche pas. 10h50. l'avocat gérard chemla exhorte longuement fourniret à parler. "chemla, j'entends, je sais parfois écouter, même si me lombard (avocat de la partie civile, star du barreau) dont j'ai admiré la première intervention hier, me le demandait, je n'aurais pas eu d'autre choix que d'interrompre le processus", lui répond fourniret. chemla reprend : "comme d'habitude, vous jouez avec nous, on est le yoyo au bout de votre main". 10h45. l'audience reprend. le président gilles latapie s'adresse à michel fourniret : "monsieur fourniret, d'autres familles attendent, on ne va pas se mettre à jouer, je ne vais pas vous supplier. alors, vous allez vous arrêter au milieu du guet?". fourniret se lève : "oui, je m'arrête au milieu du guet". bruits dans la salle. 10h25. le président suspend l'audience pour que fourniret réfléchisse à sa décision de se taire. 10h20. fourniret retourne dans sa coquille. nouveau coup de théâtre au procès. l'avocat général, francis nachbar, revient sur les insultes de michel fourniret envers didier seban, et les lui reproche. vexé, fourniret répond : "je vous garantis l'absence de tout écart de langage, j'ai voulu reprendre la parole, j'ai toutes les raisons de le regretter donc je reprends ma parole". fourniret s'assoit, croise les bras, et ne répond plus aux questions, comme durant les premières semaines du procès. 10h10. encore un autre souvenir de fourniret contre son épouse. "au lendemain de l'enlèvement d'elisabeth brichet (en décembre 1989), j'ai dû lui raconter le déroulement du fiasco, elle a eu cette réflexion, ce jaillissement verbal : "tu ne devrais pas leur parler"", raconte fourniret. monique olivier a une moue d'incompréhension. fourniret précise, s'adressant à son épouse : "quand la personne est en face de vous, une personne dont on entend la voix, qui me parlait, c'est un autre monde, c'est un être humain… les fantasmes nés à 100 mètres de distance n'existaient plus. je t'ai parlé de ça, et avec le même détachement que si tu mâchais du chewing-gum, tu me l'as dit : "tu ne devrais pas leur parler". monique olivier nie de nouveau. "je crois que je vais m'écrouler de stupéfaction", réplique fourniret. 10h05. après cet incident d'audience, michel fourniret continue ses révélations contre monique olivier. il affirme qu'elle lui aurait dit en voyant jeanne-marie desramault : "c'est facile à embarquer". dans le même temps, il ajoute que la jeune femme "n'a été victime d'aucune action de monique". chaud et froid en permanence. interrogée, monique olivier nie tout. "j'ai pas dit c'est facile à embarquer, je ne l'ai pas regardé étrangler." 10h. "est-il possible de réagir?", demande michel fourniret à la fin de la prise de parole de didier seban. le tueur en série commence alors à s'embarquer dans un comparatif entre les plaques d'immatriculation belges et françaises. didier seban l'interrompt : "vous vous moquez des familles, michel fourniret". l'accusé tonne : "écoutez seban, c'est pas une loque émotive comme moi qui va se laisser impressionner par une petite merde d'avocat! je suis en train de parler de l'essentiel." 9h40. début d'audience mouvementé. didier seban, avocat de la famille de jeanne-marie desramault, 21 ans, assassinée le 18 mars 1989, prend la parole. pendant de longues minutes, il va raconter son calvaire. comment michel fourniret et monique olivier ont séduit cette jeune femme très croyante, en se faisant passer pour un couple modèle avec un enfant sous de faux prénoms, paul et pierrette. a deux reprises, le couple a rencontré jeanne-marie pour la mettre en confiance. puis le 18 mars 1989, invitée chez eux à floing, "la mise à mort est lancée". "un couple avec enfant, qui pourrait penser que la mort est au bout du chemin?", déclare didier seban. jeanne-marie mourra étranglée par fourniret, sous les yeux de monique olivier qui lui a entouré les jambes de sparadrap. 9h30. début prévu de l'audience. hier matin, michel fourniret est revenu sur ses deux premiers meurtres présumés, ceux d'isabelle laville et de fabienne leroy, parfois de manière provocatrice. ce matin, il doit poursuivre ses confessions à la cour, en évoquant les assassinats de jeanne-marie desramault, elisabeth brichet, natacha denais, céline saison, et manyana thumpong. audience éprouvante pour les familles en perspective. chronologie de l'affaire fourniret monique olivier semblait nerveuse. portant un gilet pare-balles, elle rabattait en permanence sa capuche sur son visage, tandis qu'une femme policière interprétait le rôle de la jeune jeanne-marie. monique olivier semblait nerveuse. portant un gilet pare-balles, elle rabattait en permanence sa capuche sur son visage, tandis qu'une femme policière interprétait le rôle de la jeune jeanne-marie. 4 avril 1942 naissance de michel fourniret 31 octobre 1948 naissance de monique olivier. 1963 premier mariage de michel fourniret avec une infirmière, annette. 1966 condamnation de michel fourniret à sedan pour attouchements sur des mineures. 1969 deuxième mariage de fourniret avec nicole. 1971-1972 naissances d’un garçon et de jumelles. 1982 viol sur dahina le guennan. 1983-1984 plusieurs tentatives d’enlèvement et agressions sexuelles. 26 juin 1987 condamnation de fourniret par les assises de l’essonne à sept ans de prison dont deux avec sursis et trois de mise à l’épreuve. 1987 fourniret rencontre monique olivier en prison. ils s’écrivent plusieurs lettres. octobre 1987 sortie de prison de fourniret. il s’installe à saint-cyr-les-colons (yonne) avec monique olivier. 11 décembre 1987 meurtre d’isabelle laville. 1988 déménagement à floing, dans les ardennes. avril 1988 meurtre de farida hamiche et vol du butin du «gang des postiches». 9 juillet 1988 meurtre de marie-angèle domèce. 4 août 1988 viol et meurtre de fabienne leroy. 9 septembre 1988 naissance de leur fils sélim. janvier 1989 achat du château du sautou, dans les ardennes. 18 mars 1989 meurtre de jeanne-marie desramault. 28 juillet 1989 mariage de michel fourniret de monique olivier. 20 décembre 1989 meurtre d’elisabeth brichet. 21 novembre 1990 meurtre de natacha danais. 1992 déménagementà sart-custinne, en belgique. 1993 disparition supposée de la jeune fille au pair employée à sart-custinne. 16 mai 2000 meurtre de céline saison. 5 mai 2001 meurtre de mananya thumpong. 26 juin 2003 enlèvement raté de marie-ascencion à ciney en belgique. arrestation de michel fourniret. 28 juin 2004 arrestation et aveux de monique olivier. 1er juillet 2004 aveux de fourniret. 3 juillet 2004 découverte des corps de jeanne-marie desramault et d’elisabeth brichet dans le parc du château du sautou. 30 juin 2006 découverte du corps d’isabelle laville à bussy-sur-othe (yonne). procès des parents de bastien: à la barre, la mère, évasive, peine à se souvenir justice la deuxième journée d’audience des parents de bastien, décédé le 25 novembre 2011, s’est conclue par l’audition de la mère de l’enfant, dans une ambiance tendue… charlène cotte, mère du petit bastien, mort après avoir été enfermé dans une machine à laver. charlène cotte, mère du petit bastien, mort après avoir été enfermé dans une machine à laver. dans les allées de la salle d’audience numéro un de la cour d’assises de melun, les soupirs fusent. cette deuxième journée a été éprouvante. dès l’ouverture des débats, les photos du corps meurtri du petit bastien, trois ans, mort enfermé dans la machine à laver le 25 novembre 2011, ont été diffusées aux accusés, avocats et jurés. la diffusion des clichés des bleus et des plaies a été suivie par près de neuf heures de débats, conclues par l’audition de la mère de bastien. a lire aussi : le père fond en larmes face à l’audition de sa fille amnésie générale la tête constamment inclinée vers le sol, les mains jointes sur le devant du corps, les cheveux ramassés en chignon, charlène cotte est restée évasive et avare en détail et précisions, irritant passablement la présidente de la cour. contredisant les déclarations de sa fille aînée, marie, âgée de cinq ans au moment des faits, l’accusée assure ne pas se souvenir avoir enfermé bastien dans le placard de l’entrée pour le punir, avant que le garçonnet ne soit saisi par son père et enfermé dans la machine. « ce soir-là quand je suis rentrée avec les enfants de l’école, j’ai puni bastien dans sa chambre. c’est son père qui le punissait dans le placard », a-t-elle affirmé. « pourquoi vous ne vous en souvenez pas aujourd’hui ? pourquoi tout le monde devient amnésique dans ce dossier ? », s’est emportée la présidente. ajoutant des éléments nouveaux -son conjoint l’aurait menacé de mort pour l’empêcher de sortir bastien du lave-linge- et réfutant ses versions passées des faits, charlène cotte est restée tout au long de son audition comme en dehors de son propre procès. jugée pour complicité de meurtre sur un mineur de moins de 15 ans, charlène cotte n’a cessé de justifier son incapacité à sauver bastien par la peur que lui inspirait son conjoint : « je n’étais plus là, j’étais comme un robot, il était assis à côté de moi sur le canapé-lit et je faisais tout ce qu’il me disait ». un argument questionné par la présidente : « pourquoi entre votre peur et l’enjeu vital pour votre fils vous choisissez la peur ? », « je ne sais pas », répétera inlassablement la mère. une distance déroutante une attitude qu’a toutefois tenté de comprendre la président : « madame, on a diffusé les photos de votre enfant à la sortie de la machine à laver, on a entendu la colère de votre frère, on a vu les larmes de l’institutrice de marie et bastien et vous, vous parlez avec une voix de préadolescente, vous mettez de la distance, pourquoi vous semblez afficher une telle distance, une absence d’émotion par rapport à des faits aussi violents, hors normes ? ». dans un silence de plomb, la jeune femme s’est expliquée : « j’ai toujours gardé en moi les choses, je me suis construit une bulle, je n’arrive pas à exprimer ce que je ressens, mon fils est là et sera toujours là mais je n’arrive pas à pleurer, à montrer mon émotion physiquement, peut-être qu’un jour ça sortira… ». « la détention m’a fait grandir. si cela se passait aujourd’hui, je ne l’accepterais pas. » puis de conclure : « j’ai pris plus de caractère (…) j’ai retrouvé un certain bonheur ». yvelines: le procès d'une nourrice qui avait secoué et violenté un bébé s’ouvre aux assises justice l’enfant, âgé de cinq ans aujourd’hui, restera handicapé à 60% au moins. l'accusée, qui a passé un an en détention provisoire, encourt 20 ans de réclusion criminelle… le procès d'une nourrice de 45 ans, accusée d'avoir maltraité et secoué un nourrisson alors qu'elle était ivre, lui causant un handicap irréversible, s'est ouvert mardi devant la cour d'assises des yvelines. la voix entrecoupée de sanglots, cette petite femme aujourd'hui caissière raconte en préambule une enfance difficile, puis une agression en 2004 qui l'a fait sombrer dans «une dépression très grave». «je me suis mise à boire», souffle l'accusée, petites mèches claires sur un court carré de cheveux châtain, droite dans son imper crème. «en cachette. c'était pour oublier et dormir.» excédée par les cris du bébé, elle a bu du vin cuit pour «se détendre» mariée et mère «fusionnelle» de trois enfants, elle comparaît libre sous contrôle judiciaire, sous les yeux d'un ancien couple d'amis, les parents du bébé dont elle avait la charge ce 30 mars 2010. elle qui n'avait pas d'agrément de nourrice gardait alors le nourrisson de 5 mois et demi, ainsi qu'une fillette à son domicile de houilles (yvelines) quand, excédée par les cris du bébé, elle a commencé à boire du vin cuit pour «se détendre». la quadragénaire a reconnu avoir tiré l'enfant de son siège, l'avoir jeté sur sa table à langer, occasionnant un «grand crac». il serait ensuite tombé au sol et aurait perdu connaissance, affirme-t-elle, et pour le réanimer elle l'aurait secoué et giflé. de multiples lésions relevées par les médecins accourus sur place, les parents avaient trouvé leur enfant dans le coma, blessé à la tête et au bras, la nourrice hystérique. les médecins ont relevé sur l'enfant de multiples lésions: fracture de la voûte du crâne, hémorragies intracrâniennes, hématomes au visage et sur le cuir chevelu, fracture au coude, traces de morsures récentes. selon les experts, les lésions les plus graves sont dues à des secousses très violentes, associées à des coups. la nourrice a nié toutes morsures et assuré n'avoir jamais voulu faire de mal au bébé. il est encore trop tôt pour connaître les séquelles définitives que conservera le petit garçon, aujourd'hui âgé de cinq ans et demi. l’enfant restera handicapé à 60% au moins scolarisé dans une école spécialisée, il souffre d'une «atrophie d'une partie du cerveau», souligne me jean-louis chalanset, avocat des parents. «il restera handicapé à 60% au moins.» mardi, proches ou connaissances de l'accusée se sont succédé à la barre pour parler d'elle. «une femme fragile dévorée d'angoisse, une mère très attachante dévastée par ce drame», résume une professeur du lycée de ses enfants. «elle est perfectionniste, elle veut faire toujours bien », souligne une amie. «elle a toujours été très câline avec mes enfants.» a-t-elle déjà mentionné un problème d'alcool, interroge la présidente ? «jamais.» une autre décrit une nourrice « fatiguée de devoir prendre tout le temps le bébé dans ses bras»: «elle avait besoin d'aide.» l'accusée, qui a passé un an en détention provisoire, encourt 20 ans de réclusion criminelle. elle doit s'exprimer mercredi sur les faits. le verdict est attendu vendredi. procès du carlton: dsk ne veut pas être jugé pour ses goûts en matière de sexe justice l’ancien patron du fonds monétaire international (fmi) s’est un peu énervé à la barre, mercredi, des questions qui lui étaient posées… dominique strauss-kahn quitte son hôtel à lille, le 11 février 2015. dominique strauss-kahn quitte son hôtel à lille, le 11 février 2015. de notre envoyé spécial à lille (nord) la langue de molière possède cette richesse qui permet de tourner indéfiniment autour du pot sans jamais le nommer. une prostituée peut devenir «une libertine rémunérée». une «partouze», une «soupape de respiration». quant à la pénétration anale, elle peut-être au choix une «pratique minoritaire» ou un «acte contre nature». c’est tout le problème de dominique strauss-kahn qui a comparu, mercredi, devant le tribunal correctionnel de lille (nord) dans le cadre du procès du carlton. >> en direct: revivez l’audience en live comme au palais de justice accusé comme les treize autres prévenus de «proxénétisme aggravé», l’ancien patron du fonds monétaire international (fmi) s’est demandé, mercredi à la barre, s’il n’était finalement pas jugé pour ses goûts en matière de sexe. «je commence à en avoir assez de vos questions, a-t-il lâché quittant la placidité qu’il affichait jusqu’alors. je ne suis pas renvoyé pour "comportements sexuels dévoyés". alors pourquoi revenir sempiternellement sur mes pratiques sexuelles?» «aucun autre client n’a jamais osé me faire ça» parce que c’est le seul moyen pour le tribunal de découvrir enfin si dsk a «aidé», «assisté» ou «protégé la prostitution d’autrui». encore faut-il savoir ce qu’il s’est passé. voilà donc jade* qui s’avance à la barre. elle évoque une soirée dans un club de la campagne belge où les corps s’entremêlent. dégoûtée, elle refuse de prendre part aux ébats. mais pour «mériter» son salaire de 500 euros, elle raccompagne dsk à son hôtel de bruxelles. le patron du fmi a justement une conférence à donner le lendemain. ce que les soirées du carlton nous apprennent sur dsk avant ça, jade se retrouve dans sa chambre. «cette soirée a duré beaucoup trop longtemps, raconte-t-elle entre deux sanglots. c’est difficile de raconter. il y a eu un moment plus que désagréable quand j'ai tourné le dos à m. strauss-kahn. j'ai subi une pénétration qui ne m'a pas été demandée. a laquelle j'aurais dit non parce que je ne veux pas de ça... aucun autre client n'a jamais osé me faire ça...» des prostituées comme des poissons volants l’ancien favori des sondages en vue de la présidentielle de 2012 a abandonné depuis longtemps l’idée de conserver ce qui lui restait de réputation. alors, il réagit. il consent avoir une «sexualité un peu plus rude que la normale», présente ses «excuses» à jade mais ne lâche rien sur le fond. «cette pratique peut ne pas plaire à jade. mais elle n’implique en rien la présence de prostituées…» le tribunal ne peut qu’acter. le parquet -qui avait requis un non-lieu lors de l’enquête- ne pose aucune question. seul l’avocat d’une association de défense des prostituées tente, hasardeusement, de franchir l’obstacle par une autre face. «vous connaissez bien les clubs libertins, il y a parfois des prostituées…», tente-t-il. passé en deux jours de consultant international en économie à expert du libertinage, dsk le ridiculise d’un bon mot. «oui, il y en a sans doute. mais vous savez, c’est comme les poissons volants. ca existe, mais ce n’est pas courant.» «des demandes qui peuvent choquer» le président du tribunal, bernard lemaire, n’est pas du genre à rechigner à l’ouvrage. constatant l’échec, il replonge dans le dossier, tout en dénouant les fils du réseau, tente d’accrocher la vedette de ce procès. il parle de marion* qui a renoncé à porter plainte après avoir évoqué des faits de «viol» à washington (etats-unis). il passe à estelle* qui précise que les «demandes sexuelles de dsk peuvent choquer les novices». mais toutes confirment que le secret de leur «vrai métier» était bien gardé. bras croisés, jambes tendues, dominique strauss-kahn reprend sa position favorite. ecoutant d’une oreille, il remonte ses chaussettes et sort son téléphone de sa poche. a cet instant, il doit se dire qu’il pourrait être en train de régler une crise économique mondiale. *a la demande de leurs avocats, les prénoms des prostituées ont été changés. affaire merah: une famille de victimes réclame la tenue du procès justice la famille sandler, qui a perdu un fils et deux petits-fils assassinés le 19 mars par mohamed merah, demande la clôture de l'instruction... latifa ibn ziaten, la mère d'une victime de merah, et samuel sandler, le père et grand-père de trois autres victimes, le 17 mars 2013 à toulouse latifa ibn ziaten, la mère d'une victime de merah, et samuel sandler, le père et grand-père de trois autres victimes, le 17 mars 2013 à toulouse. trois ans après les assassinats commis par mohamed merah au lycée juif d'ozar hatorah, les familles des victimes veulent un procès. celle de jonathan sandler, assassiné le 19 mars au matin avec ses deux enfants arié et gabriel, a réclamé jeudi «la clôture de l'instruction compte tenu du délai prévisible d'achèvement de la procédure». dans une lettre de ses avocats aux juges d'instruction antiterroristes, ils reconnaissent le «travail d'enquête méticuleux qui a été réalisé au cours de ces trois années d'instruction» et «se félicitent de la mise en évidence des différentes complicités dont a bénéficié mohamed merah». mais ils souhaitent désormais que les trois personnes mises en examen soient jugées «dans les délais les plus brefs et que justice soit rendue». le père d'une autre victime, albert chennouf, ne se fait aucune illusion sur le procès trois hommes mis en examen abdelkader merah, le frère du «tueur au scooter», ainsi que fetha malki, une connaissance de merah soupçonné de lui avoir fourni des armes, sont toujours en détention provisoire dans le cadre de cette affaire. mohamed mounir meskine, le troisième homme mis en examen et soupçonné d'avoir pris part au vol du scooter utilisé pour les crimes a, pour sa part, été remis en liberté sous contrôle judiciaire. pour son troisième procès aux assises, "le tueur à la hache" nie les faits le procès de mohamed faleh, 70 ans, surnommé "le tueur à la hache" et condamné deux fois à la perpétuité, s'est ouvert lundi aux assises de vesoul, où l'accusé a nié avoir prémédité le meurtre d'un patron de bar de sochaux en 1998. veste de survêtement, lunettes et crâne dégarni, mohamed faleh est apparu à la fois décontracté et impassible au premier jour de son procès. "je ne reconnais pas les faits", a-t-il déclaré d'emblée, derrière la vitre du box des accusés après l'énoncé des faits par la cour. se montrant coopératif, l'accusé, ancien ouvrier des usines peugeot, né au maroc, n'a pas cherché à se défausser face aux questions du tribunal pour cerner sa personnalité. pour bien saisir chacune des questions de la cour, l'accusé, qui répondait en français, avait choisi de se faire assister par une traductrice. la cour a voulu notamment comprendre comment le septuagénaire, en dépit d'un salaire mensuel de 12.000 f (1.830 euros) tiré de son travail de nuit, sans voiture avec un petit loyer, s'est retrouvé face à d'importants problèmes d'argent. il a accumulé jusqu'à 160.000 f (24.400 eur), de dettes, au point de se placer en surendettement. "il me semble que vous êtes une personne dépendante aux jeux", lui a fait remarquer le président de la cour. interrogé sur cette supposée dépendance, mohamed faleh a dit s'adonner aux paris hippiques et au poker, "comme tout le monde", sans convaincre. "non, pas comme tout le monde !", lui a rétorqué le président. et quand la cour lui a demandé s'il est exact qu'il demandait régulièrement de l'argent à des collègues de travail, il a répondu: "les gens disent n'importe quoi de moi." - déjà condamné deux fois à perpétuité - a l'ouverture du procès, son avocate, me catherine bertolde, a d'emblée émis des doutes sur la supposée culpabilité de son client, déjà condamné à perpétuité en 2003 à dijon et 2004 à besançon. "on part du postulat (que mohamed faleh) a déjà été condamné deux fois, et on considère que la messe est dite", a dénoncé son conseil, en marge des débats. "on dit que ce surendettement vient des jeux et des femmes, mais ça n'a pas été vérifié", a poursuivi l'avocate. faleh est accusé d'avoir soigneusement préparé l'assassinat du patron du bar du commerce à sochaux, mohamed sellami, 66 ans, dont il savait qu'il avait de l'argent au moment des faits, selon me thierry moser, un des avocats de la famille de la victime, qui s'est portée partie civile. le 17 novembre 1998, le corps de mohamed sellami avait été trouvé dans un parking de belfort. plusieurs coups de hache lui avaient été portés à la tête. l'agresseur avait tenté de le décapiter. le mode opératoire était similaire au meurtre et à la tentative de meurtre commis respectivement en février et mars 1999, qui ont valu à faleh une précédente condamnation. selon l'accusation, le septuagénaire, alors domicilié au-dessus du bar du commerce où il louait une chambre à mohamed sellami, aurait conduit ce dernier à bord d'un véhicule emprunté à un ami, pour le tuer et le dépouiller dans un parking de belfort. dans les jours qui ont suivi les faits, l'accusé aurait épongé plusieurs dettes à l'aide de billets de 500 francs similaires à ceux que mohamed sellami avait coutume de conserver dans une poche. faleh avait été arrêté en mars 1999, dénoncé par sa dernière victime, un compagnon de poker qui lui avait miraculeusement échappé malgré deux coups sévères portés à la tête à l'aide d'une petite hache. le verdict est attendu jeudi soir. lynchages à madagascar: quatre accusés condamnés aux travaux forcés à perpétuité quatre hommes ont été condamnés vendredi aux travaux forcés à perpétuité pour le lynchage de deux européens et d'un malgache, frappés à coups de rondins avant d'être brûlés sur une île touristique de madagascar en 2013. trente-sept accusés comparaissaient pour le lynchage d'un touriste français, sébastien judalet, d'un résident franco-italien roberto gianfala et d'un malgache en octobre 2013. vingt-cinq d'entre eux ont été libérés "au bénéfice du doute" et un a été formellement acquitté. par ailleurs, un accusé a été condamné à sept ans de travaux forcés et les autres à des peines de prison entre six mois avec sursis et trois ans ferme. les deux européens avaient été roués de coups et leurs corps brûlés sur une plage de nosy be (nord) par une foule déchaînée qui les accusait d'avoir tué un enfant et les soupçonnait de pratiques pédophiles. le troisième homme, l'oncle malgache du garçonnet, avait subi le même sort. jeudi, l'avocat général, jean de dieudonné andrianaivoson, avait requis une peine maximale de travaux forcés à perpétuité contre 12 des personnes poursuivies pour séquestration et lynchage. il s'en était remis "à la sagesse de la cour" pour les 25 autres accusés, y compris les deux gendarmes poursuivis pour non assistance à personne en danger. une quinquagénaire condamnée à 30 ans pour un meurtre sur fond de conflit financier la cour d'assises des bouches-du-rhône a condamné jeudi en appel sylviane fabre, 56 ans, à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre de sa belle-soeur avec laquelle elle était en conflit financier. les deux femmes se disputaient le contrôle d'une sci, propriétaire d'une bastide à lorgues (var). la cour a ainsi confirmé le verdict rendu en première instance en janvier 2014 par la cour d'assises du var. les jurés ont écarté la préméditation mais condamné l'accusée au maximum de la peine réprimant le meurtre. dans son réquisitoire au terme duquel il a requis vingt-cinq ans de réclusion criminelle, l'avocat général pierre cortès a soutenu que cet homicide avait été préparé. il a détaillé une quinzaine d'éléments établissant, selon lui, la préméditation. "la victime a été attirée dans un guet-apens, dans un piège mortel". sylviane fabre, une femme au caractère trempé, maçon de profession, avait étranglé colette deromme dans un appentis d'une maison occupée par le fils de l'accusée. "on s'est disputé, on s'est engeulé, on s'est bousculé, elle est tombée et puis voilà, j'ai attrapé une cordelette qui traînait", avait expliqué sylviane fabre, lundi à l'ouverture de son procès en appel. la nuit suivante, aidée de son fils, l'accusée avait chargé le cadavre comptant s'en débarrasser dans les gorges du verdon mais, en raison d'une panne d'alternateur de leur véhicule, le corps avait été jeté dans un ravin au bord de la route et enfoui sous des cailloux. cette impréparation signait aux yeux de me olivier lantelme, son défenseur, l'absence de préméditation. "je n'ai jamais vu un projet de tuer sans arme, commis sous le nez de témoins étrangers au projet criminel dont on ne sait pas s'ils le dénonceront et sans avoir rien préparé de l'après-crime", a plaidé l'avocat. le fils de l'accusée qui avait été condamné pour modification de la scène de crime et recel de cadavre à trois ans de prison dont un avec sursis n'avait pas fait appel. avant que la cour ne se retire pour délibérer, sylviane fabre a adressé des excuses aux quatre enfants de colette deromme, parties civiles : "je demande pardon à la famille de la victime d'avoir fait cet appel. je n'aurais pas dû remuer tous ces mauvais souvenirs". triple meurtre de bozel: l'accusé dit avoir "entendu une voix" jordan lenisa avait décidé de tuer son père qui le "rabaissait tout le temps", mais, "délirant total", il a "entendu une voix" et a aussi tué ses deux frères, a-t-il dit mardi au deuxième jour de son procès en savoie. "j'avais une voix qui me disait: +tue-les, tu iras au paradis+", a déclaré le jeune homme à la barre de la cour d'assises à chambéry. le 26 juillet 2012 à bozel, alors âgé de 23 ans, il a tué son frère benjamin, 17 ans, d'une balle dans la tête, alors que les trois garçons jouaient à des jeux vidéo. son petit frère victor, qui allait fêter ses huit ans le lendemain, s'est enfui dans sa chambre en se bouchant les oreilles. c'est là que jordan l'a tué également d'une balle dans la tête, tirée de face. il a ensuite attendu le retour de son père, florent, 49 ans, pour l'abattre lui aussi, alors qu'il consultait ses courriels. après ces trois premiers meurtres, le jeune homme s'en était pris à sa mère, tentant de l'étrangler, de l'étouffer avec des coussins et de l'assommer à coups de bûche. elle était parvenue à s'extirper de l'emprise de son fils, à le calmer et à appeler les secours. quelques jours plus tôt, jordan lenisa avait volé un pistolet au père de sa petite amie, dans le but de se "suicider", a-t-il assuré à l'audience. puis sa vindicte s'est tournée contre son père: "j'ai pensé comment il me rabaissait tout le temps, ça m'a mis une haine. j'ai décidé de le tuer." la veille du drame, jordan se rend au domicile familial à cette fin, mais son père est absent. le lendemain, il tombe sur ses frères, avec qui il commence à jouer à des jeux vidéo, avant d'entendre cette "voix". "je n'étais pas dans mon état normal. c'est comme si un autre était à ma place. j'étais délirant total, c'était terrible", a-t-il expliqué d'un ton sans émotion, comme anesthésié par la demi-douzaine de médicaments qu'il dit prendre en détention. - scénarios rocambolesques - cette version des faits, qui s'ajoute aux autres scénarios rocambolesques avancés par l'accusé durant l'enquête, a suscité de nombreuses interrogations à l'audience. "c'est bizarre que trois ans après vous nous teniez ce discours. ce n'est pas quelque chose que vous reconstruisez aujourd'hui?" s'est ainsi interrogé l'avocat général, jacques dallest. "je suis quelqu'un de très croyant, je vous le jure", s'est défendu l'accusé, teint blafard et regard sombre. "monsieur l'avocat général a raison. n'est-ce pas un moyen pour toi de te retrancher derrière quelque chose?" lui a demandé son avocate, me florence vincent. "peut-être", a alors admis jordan. l'accusé a aussi affirmé avoir été "terrorisé" à l'idée que sa famille déménage sans lui au canada, ou que son père lui coupe les vivres, comme il menaçait de le faire. un témoin, andré dépollier, gérant d'une carrosserie à albertville, et ami du père, florent lenisa, est venu apporter un nouvel éclairage sur la personnalité de jordan, souvent décrit comme flambeur, menteur et fainéant. "il travaillait super bien, mais il se lassait vite", a-t-il assuré. "jordan, c'est quelqu'un de très très bien, j'aurais jamais imaginé ça. moi et ma femme, on l'adore. avec nous, il était exceptionnel, c'était comme mon troisième fils." "andré, c'est vraiment mon deuxième père", a confirmé l'accusé. jean-charles luperto inculpé d’outrages publics aux mœurs en présence de mineurs son avocat a précisé qu’il restait libre. retrouvez le résumé de la conférence de presse. notre dossier sur l'affaire luperto . plaintes contre luperto: paul magnette dénonce des «amalgames terribles» contre les homosexuels le député wallon ps est inculpé d’outrages publics aux mœurs en présence de mineurs : cinq faits d’exhibitionnisme lui sont reprochés. l’avocat de jean-charles luperto a confirmé l’information via communiqué de presse : « comme le laissait présager l’ampleur des travaux judiciaires, monsieur luperto s’est vu signifier ce matin son inculpation. […] cette inculpation constitue une nouvelle étape attendue dans la procédure judiciaire, étape que notre client accueille avec sérénité et détermination. » jean-charles luperto n’a pas été arrêté jean-charles luperto n’a pas été arrêté mais pourrait l’être si son immunité parlementaire est levée. « la probabilité de la demande de levée d’immunité parlementaire est grande », a toutefois précisé vincent macq, procureur du roi de namur. quatre témoins ont déjà été entendus et ont confirmé les premières auditions. une expertise psychologique concernant les propos de l’un des mineurs devra être effectuée, selon le procureur : « on veut s’assurer que le témoignage n’a pas été suggéré ». toujours présumé innocent le procureur a tenu à rappeler que jean-charles luperto est toujours présumé innocent. d’autre part, le député wallon a été entendu hier en tant que victime concernant un second dossier : celui de la violation du secret de l’instruction ayant permis la révélation de ses ennuis judiciaires. l’avocat de jean-charles luperto, me marc preumont, a réagi à la mise en inculpation via communiqué de presse : « il a sollicité l’accès au dossier, contesté les motifs de son inculpation et sollicitera tout devoir complémentaire nécessaire à la manifestation de la vérité et de la réalité des faits. pour rappel, l’acte d’inculpation n’est pas nullement une reconnaissance de culpabilité, ni une condamnation. le fait d’être inculpé permet d’être fixé sur les faits précis qui donnent lieu à une instruction, à charge et à décharge. il ouvre également des droits procéduraux à notre client. notre satisfaction est de voir ce dossier évoluer. » madagascar: les accusés du triple lynchage de 2013 face aux juges le procès des 37 personnes poursuivies dans l'affaire du lynchage de deux européens et d'un malgache sur une île touristique de madagascar en 2013 est entré dans le vif du sujet lundi avec l'audition des premiers accusés, devant le tribunal d'antananarivo. dans la matinée du 3 octobre 2013, une foule de plusieurs centaines d'habitants en colère s'était déchaînée contre les deux européens, le français sébastien judalet et le franco-italien roberto gianfala à nosy be, dans le nord de madagascar. les deux hommes avaient été tabassés à coups de rondins puis brûlés sur une plage, des habitants les accusant d'actes pédophiles et du meurtre de chaino, un petit malgache de 8 ans. quelques heures plus tard, la foule avait lancé une chasse à l'homme pour attraper l'oncle de la victime, qui avait également été frappé puis brûlé. "le lynchage est à l'opposé de la culture malgache. notre culture interdit même l'incinération de cadavres", a déclaré lundi devant le tribunal le représentant du procureur général, jean de dieudonné andrianaivoson. les 37 prévenus - dont 35 civils et deux gendarmes - sont poursuivis pour vandalisme, non assistance à personne en danger, et séquestration et assassinat. tous plaident non coupable et 33 d'entre eux sont actuellement en détention provisoire. les accusés ont comparu lundi alignés par quatre et menottés par deux pour certains d'entre eux. le procès s'est focalisé pour le premier jour sur les actes de vandalisme commis les 2 et 3 octobre 2013 contre la gendarmerie et les maisons de gendarmes à nosy be par la foule exaspérée devant les recherches infructueuses pour retrouver le petit chaino. dix-neuf des accusés, parmi lesquels des vigiles et des menuisiers, sont poursuivis pour vandalisme. "j'ai été arrêté une semaine après les faits. je suis victime d'une dénonciation calomnieuse par des personnes jalouses", a déclaré en malgache l'un des accusés, herman albert tombo, 37 ans. "personne n'a été pris en flagrant délit. les gendarmes n'ont pas osé affronter la foule et ont préféré arrêter les personnes en dehors de la foule, les observateurs", a affirmé l'un des avocats de la défense, me jacky razafimandroso. - vidéos projetées pendant l'audience - le procès doit reprendre mardi, jour où seront entendues les autres personnes accusées de vandalisme et, si la cour a le temps, celles poursuivies pour le lynchage des trois victimes. les gendarmes, accusés de non assistance à personne en danger, témoigneront en dernier. des vidéos prises par la foule lors du drame doivent être projetées lors du procès. "juridiquement, la loi malgache n'accepte pas encore les preuves par vidéo, mais on peut l'utiliser et demander aux accusés s'ils confirment ou contestent leur apparition dans la vidéo", a déclaré l'avocat des deux gendarmes, me christian raoelina. le procès devrait durer plusieurs jours. "on a prévu à l'origine trois jours, mais à l'allure où vont les choses, il se pourrait que cela soit prolongé d'une journée. on ne veut pas aller à la va-vite. on doit avoir une audience équitable", a déclaré jean de dieudonné andrianaivoson. le verdict pourra être rendu dans la foulée du procès ou être mis en délibéré. l'affaire, qui avait suscité l'indignation dans le monde, fait aujourd'hui peu de bruit sur la grande ile. lundi, l'express de madagascar, le quotidien de référence du pays, consacrait seulement un petit article en page 10 à l'affaire. la salle d'audience était aux trois-quarts pleine, mais ni les familles des victimes européennes ni l'avocat de sébastien judalet n'étaient présents. roberto gianfalla, un ancien cuisinier de 50 ans d'annecy, ville des alpes françaises, résidait à madagascar au moment du drame. sébastien judalet, 38 ans, travaillait comme chauffeur de bus pour la régie des transports parisiens (ratp) et se rendait régulièrement en vacances à madagascar. la justice française l'a lavé de tout soupçon de pédophilie. aucun élément ne permet pour l'heure d'accréditer les soupçons de pédophilie et de meurtre d'un enfant par les victimes, mais le sujet de la pédophilie est sensible à madagascar où l'extrême pauvreté alimente la prostitution des mineurs. en 2013, l'onu avait dénoncé la "banalisation" de la prostitution infantile, un phénomène souvent associé au tourisme. le meurtre du petit chaino, à l'origine du lynchage, n'a jamais été élucidé. meurtre commis à nice : un suspect mis en examen pour assassinat meurtre commis à nice : un suspect mis en examen pour assassinat meurtre commis à nice : un suspect mis en examen pour assassinat enquête - le 2 octobre dernier, un homme de 55 ans avait été retrouvé mort dans le couloir d'entrée de son appartement, dans le quartier du port à nice. un homme de 36 ans a été mis en examen samedi à nice pour meurtre avec préméditation dans le cadre de l'enquête sur un homicide par balle commis le 2 octobre dans le quartier du port, a-t-on appris de source judiciaire dimanche. un second suspect également mis en examen. le meurtrier présumé, demeurant en région parisienne, a été écroué, a précisé le procureur de la république jean-michel prêtre, confirmant une information de nice-matin. il avait été interpellé jeudi à son domicile avant d'être transféré hier à nice. au cours de sa garde à vue, ce suspect serait resté quasiment muet, selon le procureur. un second homme, un niçois, a été mis en examen pour complicité d'assassinat et placé sous contrôle judiciaire. il est suspecté d'avoir avoir apporté une aide à l'assassin présumé par fourniture de moyens, assistance et transport. cinq coups de feu. selon le procureur, le meurtre pourrait avoir pour origine la relation affective que le meurtrier présumé entretenait ou aurait entretenu avec la fille de la victime. ce dernier, un français d'origine tunisienne né en 1960, avait été retrouvé au petit matin dans le couloir d'entrée de son appartement, gisant dans une mare de sang, atteint par cinq coups de feu. son corps présentait également des traces de coup, pouvant laisser penser à une bagarre précédant les tirs mortels effectués avec un pistolet automatique 9 mm. le nombre de coups de feu et la distance de tir réduite laissent clairement penser, selon le procureur, à une intention homicide. bas-rhin agression de mertzwiller : l'auteur présumé mis en examen et écroué l'homme soupçonné d'avoir agressé à l'arme blanche une femme qui promenait ses chiens en forêt de mertzwiller, vendredi à la mi-journée, se trouvait bien en état d'évasion. incarcéré à toul (meurthe-et-moselle) suite à une condamnation pour viol, il avait bénéficié d'une permission de sortir à la fin du mois d'août mais n'avait jamais réintégré la prison. 17h45 : l'auteur présumé de l'agression de mertzwiller, nicolas weiss, 32 ans, a été mis en examen cet après-midi à strasbourg, au tribunal de grande instance, pour "tentative de meurtre, concomitante à un autre crime" et "viol avec arme en récidive". il a été placé sous mandat de dépôt et écroué. il encourt la réclusion à perpétuité. 10h20. le suspect âgé de 32 ans s'en serait pris à la victime vendredi aux alentours de midi alors que celle-ci était en train de promener ses chiens dans un bois situé sur le ban de mertzwiller, une commune située à proximité de haguenau (bas-rhin). la femme âgée d'une quarantaine d'années a reçu plusieurs coups de couteau, dont un dans le dos, et a été violée. elle est toujours hospitalisée mais ses jours ne seraient pas en danger. son agresseur présumé a été interpellé samedi vers midi au terme d'une chasse à l'homme qui a mobilisé des dizaines de gendarmes et un hélicoptère. l'homme, issu de la communauté nomade sédentarisée de mertzwiller, se cachait à proximité d'un plan d'eau de la commune. les enquêteurs ont saisi de nombreux objets qui sont actuellement en cours d'analyse. une perquisition a également été menée dans la maison où réside la famille du suspect, et où celui-ci a vraisemblablement séjourné durant sa cavale. le suspect sera probablement mis en examen pour viol et tentative de meurtre le trentenaire était en situation d'évasion depuis la fin du mois d'août, date à laquelle il avait bénéficié d'une permission de sortir délivrée par un juge de l'application des peines de nancy (meurthe-et-moselle). l'homme n'a jamais regagné le centre de détention de toul, où il purgeait une peine de douze années de réclusion criminelle prononcée par la cour d'assises du bas-rhin en avril 2009. il avait été reconnu coupable du viol d'une adolescente de 15 ans commis dans la nuit du 30 au 31 juillet 2006 au cimetière protestant de mertzwiller. lors de sa garde à vue dans les locaux de la compagnie de gendarmerie de haguenau, l'homme aurait contesté l'intégralité des faits qui lui sont reprochés. il devrait être déféré au tribunal de grande instance de strasbourg ce lundi en fin de matinée afin d'être mis en examen, probablement pour viol et tentative d'homicide volontaire. revel randonneur tué : le chasseur mis en examen pour homicide involontaire 16 h 50 : le chasseur présenté à un magistrat instructeur grenoblois aujourd’hui a été mis en examen pour homicide involontaire et a été laissé en liberté après placement sous contrôle judiciaire, apprend le dauphiné libéré ce lundi après-midi. 12 h 41 : lors de sa garde à vue, le chasseur a indiqué aux enquêteurs qu’il avait fait feu en direction d’un chevreuil. aucun chevreuil blessé ou mort n’ayant été retrouvé sur les lieux de l’accident, trois hypothèses sont actuellement envisagées par les enquêteurs: soit le projectile en cause a ricoché avant de tuer le randonneur ; soit le chasseur a tiré sur un chevreuil et a raté l’animal, la balle tuant ensuite le randonneur qui se trouvait dans l’axe du tir ; soit, enfin, le chasseur a confondu le randonneur avec un chevreuil et a fait feu dans sa direction. selon une source fiable, la thèse du ricochet paraît peu probable et aucune des deux autres hypothèses n’est privilégiée actuellement. "en l’état de l’enquête, il n’y a pas de preuve permettant d’affirmer que le chasseur a délibérément fait feu sur le randonneur en le confondant avec un chevreuil", a indiqué ce même interlocuteur au dauphiné libéré. 10 h 57 : le chasseur âgé de 60 ans qui a tué par accident un jeune randonneur, samedi matin, sur un sentier forestier situé sur la commune de revel, est en cours de présentation à un magistrat instructeur au palais de justice de grenoble. une information judiciaire a en effet été ouverte pour homicide involontaire. le parquet a requis un placement sous contrôle judiciaire du suspect. meurtre à laden : mis en examen pour «homicide» le couple résidait au rez-de-chaussée d'un immeuble hlm de laden. les policiers de castres ont transféré vers toulouse hier après-midi horacio beco, 79 ans, qui a avoué avoir tué sa femme laura beco, 76 ans, vendredi matin à leur domicile de laden situé 2, rue jean-boysonné à castres. il devait être présenté au parquet puis devant un juge d'instruction du pôle criminel toulousain en vue de sa mise en examen pour «homicide volontaire» aggravé par au moins une circonstance : le fait que la victime soit l'épouse du meurtrier présumé. il devait être placé en détention provisoire dans la soirée. c'est en effet dans des circonstances sordides qu'horacio beco se serait acharné à coups de couteau vendredi matin sur son épouse pour des raisons qui n'ont pas encore été éclaircies par l'enquête confiée à la bsu de castres. les premiers éléments de l'autopsie pratiquée sur laura beco ont confirmé qu'elle était décédée en raison des coups nombreux qu'elle a reçus, notamment avec un couteau de cuisine qui a été retrouvé. rappelons que ce castrais d'origine portugaise s'était rendu de lui-même vendredi vers 10h au commissariat de castres en indiquant qu'il venait de tuer sa femme. le meurtrier de laura beco mis en examen et écroué le parquet de toulouse a confirmé hier la mise en examen d'horacio beco, 78 ans, au motif «d'homicide volontaire» de son épouse laura beco, 76 ans, à leur domicile de laden situé dans un hlm de la rue boysonné à castres. il a été présenté devant un juge du pôle d'instruction criminel de toulouse samedi soir. dans la foulée, et comme prévu, le juge des libertés a décidé de son placement en détention provisoire. vendredi matin, horacio beco s'était présenté au commissariat de castres vers 10 h en indiquant qu'il venait de tuer sa femme. le corps de la malheureuse a été retrouvé chez eux, sans vie. il se serait acharné sur elle à coups de couteau et de poings pour des raisons qui restent encore à déterminer par l'instruction ouverte par le juge. policier blessé: le complice du tireur mis en examen pour «tentative de meurtre» faits divers les faits se sont produits après le braquage, lundi, d'un entrepôt de livraison de bijoux… policiers et pompiers sur les lieux où un policier a été gravement blessé à la tête, le 5 octobre 2015 à saint-ouen (seine-saint-denis). policiers et pompiers sur les lieux où un policier a été gravement blessé à la tête, le 5 octobre 2015 à saint-ouen (seine-saint-denis). le complice du braqueur qui a grièvement blessé un policier, lundi en seine-saint-denis, a été mis en examen ce vendredi pour « tentative de meurtre sur un fonctionnaire de la police nationale », a annoncé le parquet de bobigny. cet homme de 24 ans, déjà multicondamné, est aussi poursuivi pour les chefs de « vol en bande organisée et avec usage d’une arme » et « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ». le juge des libertés et de la détention doit statuer sur son placement en détention provisoire dans l’après-midi. selon le parquet, le mis en examen a été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2012 par le tribunal pour enfants et par le tribunal correctionnel, notamment pour des faits de vols aggravés commis entre 2006 et 2012. fiché pour radicalisation après le braquage d’un entrepôt de bijoux à saint-ouen lundi, son complice et lui avaient été pris en chasse par des policiers de la bac de saint-denis. le complice, un homme de 24 ans lui aussi, qui n’avait pas regagné la prison de réau (seine-et-marne) après une permission et qui était fiché pour radicalisation, avait alors tiré sur un fonctionnaire avec une arme automatique, le blessant très grièvement de deux balles à la tête et au cou. le malfaiteur, lui-même touché, avait rapidement succombé à ses blessures. après cette affaire, françois hollande a affirmé mercredi « la nécessité » de réfléchir à une évolution de la législation, « en particulier sur les libérations conditionnelles ». les principaux syndicats de gardiens de la paix et d’officiers ont eux appelé à un « rassemblement » mercredi prochain devant le ministère de la justice, mettant vivement en cause la garde des sceaux, christiane taubira. enfant séquestré à mulhouse: le père mis en examen le père de l'enfant conteste les accusations d'enlèvement et de séquestration de son fils pendant trois ans. derrière les murs de la maison d'arrêt de mulhouse, le père du jeune garçon séquestré risque jusqu'à 30 ans de prison. il a été mis en examen pour enlèvement et séquestration, et soustraction à ses obligations parentales. l'affaire pose question : comment un enfant de huit ans a-t-il pu passer inaperçu pendant trois ans ? selon les autorités, il vivait avec son père dans un logement insalubre en centre-ville de mulhouse, n'était pas scolarisé ni suivi médicalement. même les habitants de l'immeuble ignoraient son existence. le père se défend aujourd'hui, plusieurs versions s'opposent. l'avocat du père dément fermement tout enlèvement. selon lui, la mère avait volontairement confié son enfant à son ex-mari après leur séparation. ce n'est que l'année dernière qu'elle avait obtenu la garde du jeune garçon, au détriment du père. l'enfant a été placé en famille d'accueil. selon le procureur, il n'éprouverait pas le désir de revoir sa mère, trois ans après en avoir été séparé. policier blessé: le complice du tireur mis en examen pour «tentative de meurtre» faits divers les faits se sont produits après le braquage, lundi, d'un entrepôt de livraison de bijoux… policiers et pompiers sur les lieux où un policier a été gravement blessé à la tête, le 5 octobre 2015 à saint-ouen (seine-saint-denis). le complice du braqueur qui a grièvement blessé un policier, lundi en seine-saint-denis, a été mis en examen ce vendredi pour « tentative de meurtre sur un fonctionnaire de la police nationale », a annoncé le parquet de bobigny. cet homme de 24 ans, déjà multicondamné, est aussi poursuivi pour les chefs de « vol en bande organisée et avec usage d’une arme » et « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ». le juge des libertés et de la détention doit statuer sur son placement en détention provisoire dans l’après-midi. selon le parquet, le mis en examen a été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2012 par le tribunal pour enfants et par le tribunal correctionnel, notamment pour des faits de vols aggravés commis entre 2006 et 2012. fiché pour radicalisation après le braquage d’un entrepôt de bijoux à saint-ouen lundi, son complice et lui avaient été pris en chasse par des policiers de la bac de saint-denis. le complice, un homme de 24 ans lui aussi, qui n’avait pas regagné la prison de réau (seine-et-marne) après une permission et qui était fiché pour radicalisation, avait alors tiré sur un fonctionnaire avec une arme automatique, le blessant très grièvement de deux balles à la tête et au cou. le malfaiteur, lui-même touché, avait rapidement succombé à ses blessures. après cette affaire, françois hollande a affirmé mercredi « la nécessité » de réfléchir à une évolution de la législation, « en particulier sur les libérations conditionnelles ». les principaux syndicats de gardiens de la paix et d’officiers ont eux appelé à un « rassemblement » mercredi prochain devant le ministère de la justice, mettant vivement en cause la garde des sceaux, christiane taubira. justice policier blessé à saint-ouen : le braqueur mis en examen après le braquage d'un entrepôt de bijoux à saint-ouen lundi, le braqueur mis en examen et son complice, abattu par la suite, avaient été pris en chasse par des policiers de la bac de saint-denis. après le braquage d'un entrepôt de bijoux à saint-ouen lundi, le braqueur mis en examen et son complice, abattu par la suite, avaient été pris en chasse par des policiers de la bac de saint-denis. après le braquage d'un entrepôt de bijoux à saint-ouen lundi, le braqueur mis en examen et son complice, abattu par la suite, avaient été pris en chasse par des policiers de la bac de saint-denis. le braqueur ayant survécu à la fusillade avec des policiers, dont l'un a été grièvement blessé, lundi à saint-ouen, a été mis en examen pour "tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police". le parquet de bobigny l'a confirmé vendredi en début d'après-midi : le braqueur de 24 ans interpellé lundi après braquage à saint-ouen, puis une fusillade avec les policiers, dont un a été grièvement blessé, a été mis en examen pour "tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police". cet homme de 24 ans, qui a reconnu sa participation aux méfaits survenus lundi en seine-saint-denis lors de sa garde à vue dans les locaux de la bridage de répression du banditisme (brb), est également accusé d'infraction à la législation sur les armes. son placement en détention provisoire a été requis. déjà condamné à cinq reprises selon le parquet, le mis en cause a été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2012 par le tribunal pour enfants et par le tribunal correctionnel, notamment pour des faits de vols aggravés commis entre 2006 et 2012. après le braquage d’un entrepôt de bijoux, lui et son complice mortellement touché, en fuite pour n’être pas rentré à la prison de réau (seine-et-marne) après une permission et fiché pour radicalisation, avaient été pris en chasse par des policiers de la bac de saint-denis. s'en suivait des coups de feu, touchant un fonctionnaire de deux balles à la tête et au cou. jean-marie deveaux accusé d’avoir égorgé et éventré une fillette de huit ans, ce lyonnais a pris 20 ans de prison en 1963 avant d’être innocenté six ans plus tard « on commence par un chat » les policiers ont menacé deveaux de lui faire une injection de sérum de vérité. « c’est pour cela que j’ai dit tout ça… ». photo dr les policiers ont menacé deveaux de lui faire une injection de sérum de vérité. « c’est pour cela que j’ai dit tout ça… ». photo dr les policiers ont menacé deveaux de lui faire une injection de sérum de vérité. « c’est pour cela que j’ai dit tout ça… ». photo dr un crime horrible, insupportable. ce 7 juillet 1961 à lyon, dans le quartier hlm de bron, la petite dominique bessard, 8 ans, part jouer avec des camarades. ses parents habitent au dernier étage de l’immeuble et tiennent la boucherie du rez-de-chaussée. aux alentours, de 16 h, une locataire descend à la cave et remonte aussitôt, affolée : dans un réduit, elle vient de découvrir le corps de la fillette. éventrée et égorgée à coups de couteau. dans un premier temps, l’enquête est confiée à armand charrié, directeur-adjoint de la sûreté à lyon. cinq témoins parlent d’un rôdeur aperçu peu de temps auparavant près de l’immeuble, certains disent qu’il portait un blouson noir luisant. un autre raconte que l’homme venait des hlm de bron et est reparti vers le cantonnement des manœuvres étrangers travaillant pour une usine toute proche. le chien pisteur flaire les vêtements de la petite, part dans cette direction. le commissaire s’intéresse également à jean-marie deveaux, un poil simplet et décrit comme mythomane. apprenti boucher chez les parents de dominique, ce jeune homme de 19 ans s’invente des fiancées en ds mais est mis hors de cause. il n’y a aucune trace de sang sur ses vêtements, sur ses chaussures, sa montre et sous ses ongles. le commissaire rencontre le père de la victime qui lui explique qu’aucun couteau n’a été dérobé ni lavé récemment. par ailleurs, quel mobile aurait-il eu ? dominique l’appréciait et le surnommait jeannot. « mon père n’a jamais cru à la culpabilité de deveaux » l’affaire rebondit à la fin de l’été. le 29 août, la mère de dominique retrouve deveaux évanoui sur le palier de la cave. il explique qu’il a été agressé par un inconnu, qu’il ne se souvient de rien. après forces interrogations, il explique avoir simulé une agression : il ne supportait pas les rumeurs qui couraient sur son compte. « c’est deveaux l’assassin ». il a donc voulu se présenter en victime pour faire taire les mauvaises langues. cuisiné par le commissaire durin, rentré de vacances et qui a repris l’enquête de son adjoint charrié, deveaux craque, passe aux aveux. mais il est incapable de dire pourquoi. le lendemain, il se rétracte, explique que les détails qu’il a donnés, il les a lus dans le journal, puis il avoue une seconde fois devant le juge ! « avec quand même des hésitations », notera le magistrat. le 4 septembre, il se rétracte de nouveau, explique qu’il a très peur des piqûres et que les policiers l’ont menacé de lui faire une injection de sérum de vérité. « c’est pour cela que j’ai dit tout ça… ». malgré ses protestations, la machine judiciaire est lancée. et elle va broyer jean-marie deveaux. alors qu’il est embastillé, un autre meurtre se produit selon le même mode opératoire. en 1963, il est condamné à 20 ans de réclusion par les assises du rhône. ce procès est présidé par rené combas, un magistrat d’une extrême férocité, qui veut visiblement la tête de deveaux. lors des débats, il s’offre un étonnant raccourci. un chat a été retrouvé mort près de l’endroit où travaillait l’accusé. « deveaux, on commence par tuer un chat puis après on tue une petite fille… », lance combas. l’effet, devant une salle chauffée à blanc, est garanti. il s’avérera que ce chat est mort accidentellement, après la chute d’un escabeau… les deux premiers pourvois en cassation sont rejetés. en 1967, il tente de se suicider, à la prison de melun. l’année suivante, 40 jours de grève de la faim. visiteur de prison, l’abbé robert boyer, jésuite, monte un comité de soutien très actif. le troisième pourvoi sera le bon, en 1969. la décision n’est pas cassée car il y a eu un fait nouveau de nature à faire naître un doute sur la culpabilité de l’accusé mais pour un problème de procédure, soulevé par son avocat, me andré soulier. et pour cause : huit jours avant le procès, le fameux président combas s’est rendu sur les lieux du crime avec l’avocat général et le commissaire durin pour se faire expliquer l’affaire… le 27 septembre 1969, jean-marie deveaux est acquitté par les assises de côte-d’or, après seulement 35 minutes de délibéré. l’homme sera à l’origine d’une première loi de juillet 1970 sur l’indemnisation de la détention injustifiée. il touchera 125.000 francs. une misère pour huit ans à se morfondre en prison. jean-marie deveaux utilisera une partie de cet argent pour acheter une voiture au père boyer. « mon père n’a jamais cru à la culpabilité de deveaux », explique gérard charrié, le fils du premier commissaire qui a enquêté. « cela a été l’une des plus marquantes affaires de sa vie. et quand l’acquittement a été prononcé, il a été libéré… ». meurtre commis à nice : un suspect mis en examen pour assassinat meurtre commis à nice : un suspect mis en examen pour assassinat meurtre commis à nice : un suspect mis en examen pour assassinat enquête - le 2 octobre dernier, un homme de 55 ans avait été retrouvé mort dans le couloir d'entrée de son appartement, dans le quartier du port à nice. un homme de 36 ans a été mis en examen samedi à nice pour meurtre avec préméditation dans le cadre de l'enquête sur un homicide par balle commis le 2 octobre dans le quartier du port, a-t-on appris de source judiciaire dimanche. un second suspect également mis en examen. le meurtrier présumé, demeurant en région parisienne, a été écroué, a précisé le procureur de la république jean-michel prêtre, confirmant une information de nice-matin. il avait été interpellé jeudi à son domicile avant d'être transféré hier à nice. au cours de sa garde à vue, ce suspect serait resté quasiment muet, selon le procureur. un second homme, un niçois, a été mis en examen pour complicité d'assassinat et placé sous contrôle judiciaire. il est suspecté d'avoir avoir apporté une aide à l'assassin présumé par fourniture de moyens, assistance et transport. cinq coups de feu. selon le procureur, le meurtre pourrait avoir pour origine la relation affective que le meurtrier présumé entretenait ou aurait entretenu avec la fille de la victime. ce dernier, un français d'origine tunisienne né en 1960, avait été retrouvé au petit matin dans le couloir d'entrée de son appartement, gisant dans une mare de sang, atteint par cinq coups de feu. son corps présentait également des traces de coup, pouvant laisser penser à une bagarre précédant les tirs mortels effectués avec un pistolet automatique 9 mm. le nombre de coups de feu et la distance de tir réduite laissent clairement penser, selon le procureur, à une intention homicide. eure : un enfant de 3 ans poignardé chez lui par un déséquilibré faits divers - un enfant de trois ans a été poignardé par un passant samedi. touché au thorax, le petit garçon a été rapidement secouru et ses plaies ne seraient que superficielles. l'enfant, âgé de trois ans, jouait tranquillement dans la cour de sa maison familiale quand un passant s'en est violemment pris à lui. les faits se sont déroulés samedi après-midi vers 15 h 30, à pont de l’arche, dans l’eure. un enfant de trois ans qui jouait dans la cour de sa maison familiale a été poignardé par un passant. l’homme de 56 ans serait, à la vue du garçonnet, entré dans la propriété par le portail qui n’était pas verrouillé. des blessures superficielles au thorax "il lui a asséné deux coups de couteau au thorax, sans raison apparente", a indiqué une source au site normandie-actu. "mais les parents vigilants ont immédiatement réagi. l'homme s'est enfui." la toute jeune victime a été évacuée vers l’hôpital d’elbeuf en seine-maritime. son pronostic vital ne serait pas engagé et ses blessures sont superficielles. le suspect a été rapidement retrouvé par la gendarmerie en charge de l'enquête. "l’homme a une attitude étrange et tient des propos incohérents", a précisé l'un des enquêteurs au site. l'homme âgé de 56 ans présentait de nombreuses blessures à l’arme blanche sur le corps, laissant penser à des automutilations. il a été conduit à l’hôpital et placé en garde à vue. plus d’infos sur faits divers un double meurtre en bretagne pourrait relancer l'enquête sur la tuerie de chevaline un double meurtre en bretagne pourrait relancer l'enquête sur la tuerie de chevaline les deux affaires sont au point mort. d'un côte, la tuerie dite "de chevaline", survenue en 2012 dans la région d'annecy et au cours de laquelle quatre personnes sont abattues de sang froid en pleine forêt, toutes tuées de deux balles dans la tête. de l'autre, le double meurtre de lanvallay (côtes d'armor) : en 1986, les corps de paul beillon et lorraine glasby sont retrouvés dans un champ. le couple d'enseignants anglais a été abattu au fusil de chasse après avoir été battu et traîné en... une famille allemande retrouve le jour de noël son chat perdu depuis sept ansle fait divers du jour : un professeur d'arts martiaux aux etats-unis accusé de maltraitance sur un enfant de 5 ans qu'il a assommédeux pompiers et un policier blessés dans un guet-apens à ajaccio le ministère de la justice condamné après un viol commis par un mineur sous sa responsabilité justice - le tribunal administratif de poitiers a condamné jeudi le ministère de la justice à verser 20.000 euros à une jeune femme de 21 ans violée par un mineur placé sous la responsabilité du ministère dans la vienne. le ministère de la justice a été condamné par le tribunal administratif de poitiers, jeudi, a verser 20.000 euros à une jeune femme de 21 ans. le ministère de la justice a été condamné par le tribunal administratif de poitiers, jeudi, a verser 20.000 euros à une jeune femme de 21 ans. il était âgé de 17 ans au moment des faits. le ministère de la justice a été condamné par le tribunal administratif de poitiers, jeudi, à verser 20.000 euros à une jeune femme de 21 ans violée par un mineur qui avait été placé sous la responsabilité du ministère dans la vienne. en juillet 2010, la victime, alors âgée de 16 ans, avait été violée par un inconnu alors qu'elle se trouvait sur une passerelle de la gare de poitiers. son agresseur était parvenu à prendre la fuite. un mois plus tard, c'est une touriste anglaise qui avait été violée près d'une base de canoë-kayak dans la vienne. le violeur, un mineur de 17 ans placé au centre éducatif fermé du vigeant qui effectuait un stage sur la base de loisirs, avait été arrêté dans la foulée. les analyses adn avaient permis de mettre en cause le suspect dans le viol de la jeune fille à la gare de poitiers. au moment de son placement au centre éducatif fermé du vigeant, en 2009, le jeune homme sortait d'une période de détention provisoire d'un an dans le cadre d'une information judiciaire ouverte après un viol avec actes de torture et de barbarie survenu à privas (ardèche) en 2008. il a été jugé pour ces faits en septembre 2010 et condamné à cinq ans de prison par le tribunal pour enfants d'avignon. "l'etat est responsable de ce qui s'est passé" le père de la jeune fille violée à poitiers a estimé que "l'etat est responsable de ce qui s'est passé. quand il était en formation à poitiers, le soir, il pouvait faire ce qu'il voulait. il sortait. le centre passait juste un coup de fil pour savoir s'il était bien là. c'est hallucinant", a-t-il dit déclaré. lors de l'audience, le 24 septembre devant le tribunal administratif, le rapporteur public avait conclu au "lien de causalité évident" entre les faits commis et la liberté peu surveillée dont bénéficiait le jeune homme, qui était placé à la fois sous contrôle judiciaire et sous la responsabilité du centre éducatif fermé. le magistrat évoquait un "fonctionnement qui est loin d'être irréprochable" et le ministère de la justice n'avait pas contesté sa part de responsabilité. le père de la victime s'est vu allouer la somme de 2000 euros. la cour d'assises des mineurs de la vienne en 2013, puis celle de saintes en appel en 2014, ont condamné l'agresseur sexuel à quatorze années de réclusion criminelle pour les deux viols et pour l'agression d'une jeune femme dans un parking souterrain de buxerolles (vienne), contrainte de se déshabiller sous la menace d'un couteau. plus d’infos sur faits divers les malfaiteurs visaient des vêtements d'une marque de luxe, et non les brassards de la police. isère : les voleurs rendent une partie du butin... à la police ils ont pris le temps de lire le communiqué du procureur de la république de vienne. des voleurs, qui étaient repartis avec plusieurs palettes volées dans un dépôt de saint-quentin-fallavier en isère mardi 22 décembre ont fini par changer d’avis quant à une partie de leur butin. en l'occurrence plusieurs cartons contenant des brassards destinés à la police. les voleurs ont déposé les colis devant la brigade de gendarmerie de la verpillière à la veille de noël, avec un mot écrit à la main sur... "violences policières" à pantin : ce qu'il s'est réellement passé samediincidents d’ajaccio : une audition, plusieurs gardes à vuebignac (charente) : un nouveau-né retrouvé dans une poubelle riner entendu par la police sur son salaire à levallois judo - les enquêteurs ont interrogé le champion olympique dans le cadre d'une enquête sur la gestion du levallois sporting club. teddy riner est soupçonné de "détournement de fonds public", en raison d'un salaire estimé à presque 30.000 euros mensuels. teddy riner lors de la soirée "je rêve des jeux" au comité olympique. souvenez-vous: un rapport de la chambre régionale des comptes révélait un salaire de quelques 30.000 euros mensuels versés par le club de judo de levallois à teddy riner (26 ans). une rémunération qui faisait débat, parce qu'elle correspondait en grande partie à des subventions publiques, et que l'athlète ne combat que très peu pour le club des hauts-de-seine. le guadeloupéen jouait surtout le rôle d'ambassadeur pour la ville. avec un salaire plus que confortable pour cela, donc. et cette histoire n'aurait pas laissée insensible la police. soupçonné de "détournement de fonds publics" selon l'equipe, le poids lourd aurait ainsi été entendu lundi dans le cadre d'une enquête sur la gestion du levallois sporting club, au sein des locaux de la brigade de répression de la délinquance économique de paris. et riner, entendu sous le statut de "suspect libre", serait soupçonné de ”détournement de fonds publics”. "cela fait toujours bizarre d'être convoqué par la police, a expliqué le mis en cause, accompagné d'un avocat. même si je n'ai pas tout de suite compris de quoi il pouvait s'agir, moi qui suis plutôt carré, je me suis un peu inquiété. et j'ai anticipé." son argumentation consiste à souligner que son emploi au lsc est tout sauf fictif : en citant levallois dès que possible lors de ses interviews, en "participant à son rayonnement international", en l'aidant à remporter la coupe d'europe 2011, en s'entraînant deux fois par semaine dans le club du 92 (à l'insep le reste du temps), riner estime jouer son rôle. il l'a expliqué aux enquêteurs. le champion olympique espère avoir levé leurs doutes. son implication "ne devrait pas avoir de prolongement", selon le quotidien sportif. il y a peu de sportifs comme teddy riner. d'abord parce qu'être septuple champion du monde et champion olympique à l'âge de 26 ans reste évidemment hors-normes, quelle que soit la discipline. mais surtout parce que le plus grand judoka de l'histoire, qui tentera samedi de rester sur son trône lors des mondiaux d'astana (kazakhstan), parle du sport comme personne. dans sa parole se mêlent en effet l'expérience de la pratique et l'enthousiasme enfantin du passionné, qui regarde bien au-delà des... polémique riner à levallois : grosse enflammade chez patrick balkanyteddy riner "un peu touché" par la polémique autour de son salairelevallois - teddy riner, un salaire à 30.000 euros qui dérange attentats de paris : un des sept mis en examen remis en liberté justice – tonino g. mis en examen dans l'enquête sur les attentats de janvier a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire vu "sa faible implication présumée" dans la préparation de l'attaque de l'hyper cacher. six autres personnes restent écrouées. un des complices présumés d'amédy coulibaly (photo) a été mis en examen. c'est une libération discrète qui remonte au mois de juin 2015. et révélée ce jeudi par le parisien : tonino g., une des sept personnes mises en examen dans l'enquête sur les attentats de janvier, est sorti de prison après cinq mois de détention à fleury-mérogis. une information confirmée à metronews par le parquet de paris et l'avocate du suspect, sophie rey-gascon, qui n'a pas souhaité faire d'autres commentaires. placé sous contrôle judiciaire, l'homme âgé de 23 ans reste néanmoins poursuivi pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste. la décision a été prise par la juge d'instruction en charge de l'enquête sur les attaques après une demande de mise en liberté de son avocate. sa "faible implication présumée" dans la préparation de la prise d'otages de l'hyper cacher et son casier judiciaire vierge ont joué en faveur d'un placement sous contrôle judiciaire, explique une source proche du dossier. le jeune homme, originaire de grigny (essonne), avait reconnu avoir été présent lors de l'achat chez un particulier du véhicule dont s'était servi amédy coulibaly pour se rendre quelques jours plus tard dans l'épicerie juive de la porte de vincennes. il était également là au moment d'acheter deux bombes lacrymogènes retrouvées au domicile du terroriste au cours d'une perquisition. mais en garde à vue, il avait assuré ignorer tout de la destination de ces deux achats et n'avoir jamais eu connaissance des projets meurtriers du preneur d'otages qu'il ne connaissait "que de vue". selon le parisien, les investigations ont pour l'heure appuyé sa version, aucune trace d'un contact téléphonique ou physique entre les deux hommes n'ayant été retrouvée. six personnes restent écrouées a ce jour, sept connaissances ou proches d'amédy coulibaly ont été mis en examen. exception faite de tonino g., les six autres restent écroués. a des degrés divers, ils sont soupçonnés d'avoir apporté un "soutien logistique" au tueur dans son entreprise meurtrière. quelques jours avant les attentats, certains s'étaient déplacés dans des armureries de la petite couronne pour acheter taser, bombes lacrymogènes ou gilets tactiques. tous nient avoir été au courant de ses projets terroristes. parmi eux, mickaël r., qui était en contact régulier et soutenu avec amedy coulibaly. la veille de l'attentat contre charlie hebdo perpétré par les frères kouachi, les deux hommes avaient eu 18 contacts téléphoniques. son adn a été retrouvé sur une arme présente au domicile du tireur à gentilly, ainsi que sur un gant dans le supermarché de la porte de vincennes. amar r. a quant à lui échangé près de 600 textos avec coulibaly en l'espace de quatre mois. selon le canard enchaîné, son téléphone aurait été géolocalisé près de l'épicerie juive juste avant l'attaque. sa relation avec une gendarme en poste au fort de rosny avait interpellé les enquêteurs. la jeune femme a été récemment radiée de la gendarmerie nationale. saïd m. a quant à lui expliqué avoir simplement été "en affaire" avec coulibaly tandis que son adn était découvert sur la lanière d'un taser retrouvé dans l'hyper cacher. les 8 et 9 janvier 2015, amédy coulibaly avait tué une policière municipale à montrouge avant de prendre en otages les employés et clients du supermarché de la porte de vincennes dans lequel il avait abattu quatre personnes. plus d’infos sur attentats de paris la france, troisième pays le plus meurtrier pour les journalistes en 2015 la france, troisième pays le plus meurtrier pour les journalistes en 2015 bilan - selon l'état des lieux pour 2015 publié mardi par reporters sans frontières, la france apparaît comme le 3e pays le plus touché par les assassinats de journalistes. un triste bilan lié aux attentats contre charlie hebdo début 2015. un des terroristes du bataclan, samy amimour, enterré à la courneuve le 24 décembreattentats de paris - jawad bendaoud : "je m'en doutais mais je voulais prendre l'argent"attentats de paris : 5 personnes interpellées à bruxelles procès bonnemaison : "je suis disponible, ma porte reste ouverte" justice - le procès en appel de l'ex-urgentiste nicolas bonnemaison, accusé "d'empoisonnement" de sept patients âgés en phase terminale, s'est ouvert lundi par un appel émouvant de l'accusé aux familles des victimes, à "s'aider" et "se dire les choses", hors de la cour d'assises. l'ex-urgentiste est rejugé en appel, à angers, pour sept cas d'"empoisonnement" de patients âgés, incurables et en phase terminale l'ex-urgentiste est rejugé en appel, à angers, pour sept cas d'"empoisonnement" de patients âgés, incurables et en phase terminale le rappel des faits : nicolas bonnemaison est accusé d'avoir, entre mars 2010 et juillet 2011 au centre hospitalier de la côte basque à bayonne, injecté des produits létaux à sept patients âgés, incurables, et dont on avait arrêté les traitements, pour abréger leurs souffrances, et leur vie. l'ex-urgentiste, décrit par les experts-psychiatres comme "hyper-compassionnel" au point d'être "pas assez lucide", n'avait informé ni soignants, ni familles, pour "protéger les proches" et leur éviter un choix "délicat". c'est l'appel interjeté par le parquet général de pau qui vaut à l'ex-médecin de se retrouver devant une cour d'assises. il y encourt la réclusion criminelle à perpétuité. ses premiers mots adressés aux familles : l'ex-urgentiste nicolas bonnemaison a réservé lundi ses premiers mots, lors de son procès en appel à angers, aux familles des patients les assurant de "ses pensées" : "a pau, j'ai dit que mes pensées allaient aux patients, aux familles, qui vivent des choses difficiles depuis quatre ans", a déclaré l'ex-urgentiste, radié depuis par l'ordre des médecins, malgré l'acquittement de 2014 (même si un recours est pendant contre cette décision). "il est compliqué pour les familles de faire leur travail de deuil", a-t-il insisté, avant de rappeler: "si des familles, des soignants... ceux qui me mettent en cause, s'ils sont demandeurs de me rencontrer, je suis disponible, ma porte reste ouverte." son appel à "s'aider mutuellement" : "on peut arriver à s'aider mutuellement, en se disant des choses, pas forcément dans une cour d'assises, car c'est compliqué...", a-t-il enfin glissé. "c'est beaucoup d'émotion, la garde à vue, deux procès d'assises, deux à trois ans d'instruction, des années d'attente..." visage fermé, vêtu de noir, nicolas bonnemaison était resté silencieux à son arrivée à la cour d'appel, au bras de son épouse julie, accueilli par quelque 50 membres de son comité de soutien venus du pays basque. le témoignage d'une victime : "je lui en veux car il m'a privé de mes droits (...) il m'a privé de mes adieux", a déclaré yves geffroy, dont le père andré est mort en février 2011 à 92 ans après des injections de l'ex-urgentiste. il souhaite que "justice se fasse" mais estime que nicolas bonnemaison "n'a rien à faire en prison", explique-t-il à des journalistes en marge de l'audience. "j'attends une condamnation de principe (...) une condamnation avec sursis. une soixantaine de témoins sont attendus, dont deux anciens ministres, bernard kouchner et michèle delaunay, ainsi que le député (lr) jean leonetti, père d'une loi sur la fin de vie (2005), et d'une récente proposition de loi. un contexte nouveau : un nouvel élément pourrait jeter une autre lumière sur ce procès en appel : une loi sur la fin de vie sur le point d'évoluer, avec l'adoption en deuxième lecture par l'assemblée d'un texte instaurant un "droit à la sédation profonde et continue", un endormissement jusqu'au décès pour les malades incurables au pronostic vital engagé à court terme. plus d’infos sur euthanasie après sa tentative de suicide, les jours du docteur bonnemaison ne sont plus en danger après sa tentative de suicide, les jours du docteur bonnemaison ne sont plus en danger le docteur nicolas bonnemaison n'est plus en danger de mort. selon des sources concordantes, l'ex-urgentiste qui a tenté de mettre fin à ses jours samedi présentait, dimanche, des signes "encourageants". hospitalisé à l'hôpital haut-levêque de pessac dépendant du chu de bordeaux, il "a ouvert les yeux et répond à des ordres simples", a-t-on précisé de source médicale et dans son entourage. l'ex-urgentiste de 54 ans restait toutefois dimanche après-midi dans un "état grave", et il était trop tôt... nicolas bonnemaison entre la vie et la mort après une tentative de suicidejean mercier condamné à un an de prison avec sursis pour avoir aidé sa femme à mourirprocès de nicolas bonnemaison : la cour d'assises d'angers condamne l'ex-urgentiste à deux ans de prison un agriculteur jugé pour le meurtre de son rival à coups de tracteur justice – un agriculteur de 54 ans comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises de la meuse pour le meurtre de son rival amoureux. la victime, un artisan boucher, a été tuée à l'aide d'un tracteur. la victime est décédée après avoir été percuté par le tracteur de l'agriculteur. un peu plus de trois ans après les faits, un agriculteur accusé d'avoir tué son rival amoureux à l'aide de son tracteur s’apprête à être jugé devant la cour d'assises de la meuse. les faits remontent au 17 août 2012 dans un champ du petit village de couvertpuis, à l'ouest de nancy. ce soir-là, un premier accrochage entre la camionnette d'un artisan boucher de la haute-marne et un agriculteur du village, qui se connaissent bien, va dégénérer. a l'aide de son engin, l'agriculteur, aujourd'hui âgé de 54 ans, percute le véhicule de la victime qui fait plusieurs tonneaux. ce dernier réussi à s'extraire de sa camionnette mais le tracteur le percute une nouvelle fois, puis le meurtrier présumé aurait utilisé le pince-balles installé à l'avant de son tracteur pour écraser la victime, à terre, à plusieurs reprises, rapporte l'est républicain. la jalousie au centre de l'affaire les secours prévenus par un voisin qui assiste à la scène et se précipitera sur le lieu du drame pour tenter de s'interposer, en vain, ne pourront que constater la mort de l'artisan boucher âgé de 49 ans. au centre de l'affaire, la haine que se vouaient les deux hommes alors que la femme de l'accusé, qui avait engagé une procédure de divorce, était partie vivre depuis plusieurs mois avec la victime, son employeur d'alors. avant le drame, les deux hommes s'accusaient mutuellement de harcèlement. chacun aurait d'ailleurs déposé des mains courantes contre l'autre, selon leur entourage interrogé après les faits par les enquêteurs. l'agriculteur comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises qui devrait notamment se pencher sur ces précédents et le mobile du crime. le verdict est attendu vendredi. plus d’infos sur procès marie-elisabeth cons-boutboul 1994 quand l’énigme criminelle survit aux assises : 30 ans après, l’affaire cons-boutboul paris, le 27 décembre 1985. il est 20h20, au 29 avenue george-mandel. trois coups de feu résonnent dans la cage d’escalier feutrée de cet immeuble cossu du 16e arrondissement. jacques perrot, brillant avocat de 39 ans, vient de quitter son appartement du deuxième étage. œil, tempe, poitrine : il est abattu de trois balles de .22 long rifle un palier plus bas. dans les heures qui suivent, toutes les radios se font l’écho de ce meurtre retentissant. car la victime n’est pas n’importe qui. ami... christine boutin en procès - ivg, mariage pour tous : la seriale dérapeuseprocès du lynchage d'echirolles : les 10 à 20 ans de prison requis sous le feu des critiquesprocès de jacqueline sauvage à blois : 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent jeremy jackson, l'enfant star de la série ''alerte à malibu' inculpé pour avoir menacé et poignardé une femme justice - on prend le même protagoniste et on recommence. jeremy jackson, le jeune hobbie buchannon de la série "alerte à malibu" a été inculpé pour avoir poignardé une femme, quelques mois après avoir été inculpé puis innocenté pour les mêmes faits. jeremy jackson a, une nouvelle fois, été inculpé pour avoir porté des coups de couteau. cette fois, il s'agit d'une femme. l'enfant star de la série "alerte à malibu" poursuit sa descente aux enfers. après avoir été accusé d'avoir poignardé un homme, il avait été innocenté : les juges avaient retenu la légitime défense. mais en août dernier, celui qui interprétait le rôle de hobbie buchannon aurait réédité son geste, contre une femme, cette fois. à lire aussi >> jeremy jackson, l'ex-star d'alerte à malibu accusé d'avoir poignardé un homme selon tmz, les faits remontent à août dernier et l'acteur aurait tenté de voler une voiture. une jeune femme, se serait alors interposée pour empêcher l'ex-acteur de voler la voiture et aurait reçu en échange des menaces de mort et plusieurs coups de couteau. les coups auraient été portés sur une jambe, sur le bras et dans le dos puis jackson aurait pris la fuite avant d'être interpellé par la police dans sa chambre d'hôtel. il a ensuite été inculpé par la justice américaine pour agression avec une arme mortelle et menaces de mort. si l'histoire se révèle vraie, la légitime défense risque d'être cette fois, bien difficile à démontrer. britney spears aux mtv video music awards c'est vrai que britney ne nous a pas habitués à faire dans le bon goût en matière d'arrivée sur le tapis rouge. on se souvient encore de sa tenue "denim" avec justin timberlake en 2001, avec une certaine tendresse. pour l'édition 2015 des mtv vma, la chanteuse avait opté pour une coiffure "queue de petit poney" tie and dyeet d'une robe ultra-ajustée en sequins et très découpée assortie à son bronzage. mariah carey aux billboard awards la diva... amber rose a posté son (vrai) numéro de téléphone... sur twitter !chloé jouannet, la fille d'alexandra lamy, dévoile un cliché de sa petite enfancezac efron a reçu le cadeau de noël le plus gênant de l'histoire des cadeaux de noël nicholas brendon : et maintenant la star de "buffy" tente d'étrangler sa compagne... descente en enfer - les ennuis de l'acteur nicholas brendon se poursuivent. après avoir claqué la porte d'un centre de désintoxication, le revoilà dans le viseur de la justice : il a été arrêté par la police après une violente dispute avec sa petite amie à new york. nicholas brendon a, une nouvelle fois, été arrêté par la police après une violente dispute. sa tentative désespérée de ne pas perdre pied en juillet dernier s'est révélée vaine. après des années de dépression et une bataille contre l'alcool et la drogue, nicholas brendon avait lancé un appel à l'aide pour surmonter une sévère dépression qui le mine depuis tout ce temps. après déjà trois arrestations par la police pour vols, bagarre et saccage de chambre d'hôtel ainsi qu'un troisième séjour dans un centre de désintoxication... l'acteur semble perdre totalement pied. à lire aussi >> l'appel à l'aide désespéré de nicholas brendon ce mercredi 30 septembre, l'acteur et sa petite amie séjournaient dans un hôtel à new york. seulement voilà, après avoir bu quelques verres de trop, nicholas brendon s'en est pris à la jeune femme et a tenté de l'étrangler. bob jillson, un porte-parole de la police, a éclairci l'affaire en ces termes : "la nuit dernière aux alentours de 23h30, nous avons reçu un coup de fil de la part d'un charmant hôtel de famille de la ville qui nous signalait un tapage nocturne et une dispute conjugale. on nous a signalé un incident avec nick, qui était déjà parti avant que nous arrivions. la jeune femme ne présentait pas de blessures physiques, pour autant qu'on sache", indique l'inspecteur. de son côté, la compagne de brendon a indiqué à la police qu'à la suite de leur dispute, ce dernier a pris ses clés de voiture, détruit son téléphone portable pour essayer de l'en empêcher et c’est à ce moment-là, que tout a dégénéré. l'acteur, qui avait quitté l'hôtel avant l'arrivée de la police, a été retrouvé quelques rues plus loin, et placé en état d'arrestation. il est soupçonné de tentative d'étranglement, de dégradation de biens et accusé de vol au troisième degré. finlande : un infirmier condamné pour le viol de 27 vieillards justice – un finlandais de 24 ans a été condamné mercredi à neuf ans de prison, pour avoir violé 27 de ses patients. tous souffraient de sénilité, certains étaient handicapés. le jeune homme s'en est pris à 27 de ses patients, entre 2013 et 2014. c'est un procès particulièrement sordide qui s'est tenu cette semaine en finlande. celui d'un infirmier de 24 ans, accusé de s'en être pris à ses patients. mercredi, la sentence est tombée : l'homme a été condamné à neuf ans de prison, pour le viol de 27 patients entre 2013 et 2014. l'agence de presse finlandaise rapporte que les victimes, qui résident en maison de retraite médicalisée où le jeune homme travaillait, avaient entre 74 et 100 ans. toutes souffraient de sénilité, et certaines étaient handicapées. pour protéger l'identité de ces victimes, le tribunal n'a pas indiqué où la maison de retraite se situait. les viols se déroulaient dans le lit des patients ou aux douches. il collabore avec les policiers jugé par le tribunal de la région de pirkanmaa (sud-ouest), l'homme risquait 12 ans de prison, mais sa peine a été moins longue car il a entièrement collaboré à l'enquête sur des faits "qui ont eu lieu sans témoin et que les victimes n'étaient pas en mesure de dénoncer du fait de leur état de santé". le prévenu avait réclamé la clémence, avec un suivi judiciaire et des travaux d'intérêt général. mais considérant qu'il avait agi "de manière systématique", le tribunal l'a envoyé en prison et l'a par ailleurs condamné à indemniser ses victimes pour un total de 18.000 euros. agression à coups de pelle : 8 mineurs sous les verrous une information judiciaire pour "tentative d'assassinat" a été ouverte par le parquet de créteil, à la suite de la violente agression d'un lycéen le 28 septembre. huit mineurs, soupçonnés d'avoir frappé un adolescent de 17 ans à la sortie de son lycée fin septembre à villeneuve-saint-georges (val-de-marne), ont été mis en examen et placés en détention provisoire jeudi. une information judiciaire pour "tentative d'assassinat" a été ouverte par le parquet de créteil et confiée à la police judiciaire du val-de-marne. les faits remontent au 28 septembre. un lycéen avait été violemment agressé, notamment avec une pelle, par un groupe de 8 jeunes, âgés de 16 à 17 ans, avant de perdre connaissance. selon des témoins, l'adolescent, déjà connu des services de police, portait ce jour-là une matraque sur lui "laissant supposer qu'il s'attendait à une éventuelle agression", d'après une source policière, qui avait évoqué un possible "règlement de comptes". le pronostic vital de la victime, plongée dans un coma artificiel, est "toujours très engagé", a précisé la source judiciaire. justice agression de pompiers à ajaccio : deux suspects présentés à un juge ajaccio : le proche d'un suspect en fuite entendu par la police incendie d'une maison palestinienne : les inculpations sont "proches" salah abdeslam : le "bon ami" d'abdelhamid abaaoud inde : accusé d’avoir mangé du bœuf, un musulman battu à mort par la foule religion - un homme de 50 ans de confession musulmane a été battu à mort dans un village en inde après des rumeurs selon lesquelles il aurait mangé du boeuf, pratique interdite chez les hindous. six personnes ont été arrêtées. la rumeur selon laquelle la famille de la victime avait mangé du boeuf a émergé après la disparition d'un veau dans le village. la police a indiqué mercredi que six personnes avaient été arrêtées. un indien de confession musulmane a été battu à mort dans un village en inde après des rumeurs selon lesquelles il aurait mangé du bœuf, pratique interdite chez les hindous qui considère l’animal sacré. mohammad akhlaq, 50 ans, a été traîné hors de sa maison, dans le village de dadri à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de new delhi, et agressé par une foule d'une centaine de personnes lundi soir, a indiqué un responsable de la police du district. "quand notre équipe est arrivée sur les lieux, une foule était massée à l'extérieur de sa maison (de la victime). la police a réussi à l'extraire pour l'emmener à l'hôpital mais il n'a pas pu être sauvé", a expliqué ce responsable. le fils d'akhlaq, âgé de 22 ans, a été grièvement blessé dans cette attaque et est actuellement en soins intensifs à l'hôpital. pour rappel, tuer une vache est interdit dans la plupart des etats de l'inde, pays à majorité hindoue qui abrite également d'importantes minorités musulmane (13 %), catholique et bouddhiste. un veau avait disparu dans le village la rumeur selon laquelle la famille de la victime avait mangé du bœuf a émergé après la disparition d'un veau dans le village. "l'annonce a été faite dans un temple que la famille consommait du bœuf et la foule a ensuite débarqué dans la maison de l'homme", a rapporté le responsable de la police. dans le quotidien the indian express, la fille de la victime, sajida, explique que la famille avait du mouton, et non du bœuf, dans son réfrigérateur. "ils nous ont accusés d'avoir de la viande de bœuf, ont cassé nos portes et commencé à frapper mon père et mon frère. mon père a été traîné à l'extérieur et frappé avec des briques", a-t-elle expliqué au quotidien. en mars, l'etat du maharashtra avait durci sa législation en interdisant la détention de bœuf. cette décision a été interprétée par les minorités religieuses comme le signe d'une influence croissante des extrémistes hindous depuis l'arrivée du nationaliste hindou narendra modi au pouvoir. plus d’infos sur inde hassan s'est défendu, prétextant qu'ils étaient amants. le fait divers du jour : il séquestre sa collègue pour l’obliger à se marier avec lui metronews a fait le tour de la presse internationale et vous livre le fait divers du jour… il harcelait sa collègue depuis des mois. hassan, un indien de 30 ans résidant à hyderabad, a été arrêté un peu plus tôt cette semaine pour avoir enlevé, séquestré et violé son ancienne collègue qui refusait de se marier avec lui. en août, alors que la jeune femme de 27 ans quitte la société de réparation d’ordinateurs pour laquelle elle travaille avec le trentenaire, afin de s’installer à dubaï, elle est... viol collectif dans un bus en inde : l'un des condamnés libéré après trois ans de prisonle fait divers du jour : un prêtre agressé par des singes alors qu'il balayait son porchela belle histoire du jour : après 50 ans de mauvais traitements, deux éléphants regagnent la liberté motus sur les causes de la mort de bobbi kristina brown justice - les résultats des analyses pratiquées sur la fille de whitney houston, retrouvée inconsciente dans sa baignoire et décédée en juillet dernier, ne seront pas révélés au public pour ne pas gêner l'enquête policière. les médecins ont déclaré qu'ils connaissaient désormais les causes de la mort. tweet bobbi kristina brown, la fille de whitney houston, est décédée en juillet dernier après six mois de coma. bobbi kristina brown, la fille de whitney houston, est décédée en juillet dernier après six mois de coma. le dernier épisode du drame pourrait bien se jouer dans un tribunal. en janvier dernier, bobbi kristina brown avait été retrouvée inconsciente dans sa baignoire remplie d'eau glacée alors que sa mère whitney houston était décédée dans des circonstances similaires en 2012. après six mois de coma, elle est finalement décédée le 26 juillet dernier, à l'âge de 22 ans, dans un centre de soin palliatif d'atlanta. fin juillet, les médecins avaient expliqué que l'autopsie n'avait pas permis de trouver une cause évidente expliquant le décès. aucune blessure ne pouvait notamment permettre d'accuser nick gordon, le petit ami et demi-frère de bobbi kristina qui était présent au moment du drame et qui a été soupçonné de violence. dans le cadre de l'enquête, des analyses avaient également été commandées. et celles-ci ont fini par parler. nick gordon bientôt mis en examen ? dimanche dernier, le médecin légiste chargé de l'affaire a, en effet, déclaré qu'il avait trouvé les causes de la mort de la jeune femme. mais le centre médical fulton d'atlanta a annoncé dans la foulée que ces résultats ne seraient pas communiqués au public sur ordre de la justice. le rapport d'autopsie a donc été placé sous scellé. il s'agirait de ne pas gêner la suite de l'enquête qui pourrait aboutir à une mise en examen pour homicide. tous les regards sont désormais tournés vers nick gordon. il est accusé par le père de bobbi kristina d'avoir fourni à sa fille un ''cocktail toxique'' la veille des faits et d'être responsable du drame. caen : un an de prison ferme pour avoir agressé une auto-stoppeuse faits divers - un père de famille visiblement heureux en ménage, a agressé une jeune femme de 18 ans qu’il avait pris en stop. jugé en comparution immédiate mercredi, il a écopé d’un an ferme. tweet le 15 septembre, l’homme passe près d’un arrêt de bus de caen en normandie, et s’arrête pour prendre une auto-stoppeuse qu’il trouve mignonne. le 15 septembre, l’homme passe près d’un arrêt de bus de caen en normandie, et s’arrête pour prendre une auto-stoppeuse qu’il trouve mignonne. sa famille ne connaissait pas cette facette de lui. mercredi, un père de famille de 59 ans a été condamné à 18 mois de prison dont un an ferme ainsi qu’une mise à l’épreuve. il devra également indemniser sa victime à hauteur de 3.000 euros. le 15 septembre, l’homme passe près d’un arrêt de bus de caen en normandie, et s’arrête pour prendre une auto-stoppeuse qu’il trouve mignonne, indique ouest france. selon les déclarations de ce dernier, la jeune femme de 18 ans, qui souhaite rentrer chez elle, refuse de lui faire une fellation. il lui propose alors 200 euros qu’elle accepte en échange. il précisera qu’en raison d’une panne sexuelle, elle lui rendra la moitié avant qu’il ne la dépose chez elle. de son côté, la victime assure qu’elle n’a pas accepté l’offre et que le conducteur a lourdement insisté sur un parking avant qu’elle n’arrive chez elle. le lendemain, au même arrêt de bus que la veille à caen, il tente d’avoir des explications "puisqu’elle ne l’a pas rappelé", explique-t-il. elle refusera de lui parler ou de monter avec lui, ce qui le poussera à l’insulter avant de s’en aller. le vendredi 18, soit deux jours après l’avoir prise en stop, le père de famille suit le bus dans lequel elle monte. friand de vidéos pornographiques avec des mineures la jeune femme sort du bus et consulte son téléphone, quand l’homme surgit dans son dos et tente de la tirer en arrière par la taille afin de la faire monter de force dans son véhicule. elle finit par s’échapper mais il la poursuit en l’insultant, jusqu’à la faire tomber, relate le quotidien. les passants préviennent aussitôt la gendarmerie. mercredi au tribunal, la famille de cet agresseur découvre sa vie cachée. il fréquente des prostituées, garde plusieurs centaines d'euros en liquide dans sa voiture pour cet usage, mais est aussi friand de vidéos pornographiques mettant en scène des adolescentes et des mineures. il admet avoir déjà fait des propositions à deux autres jeunes filles rencontrées dans la rue. sans succès. la procureur indique qu’il s’agit "d’un passage à l'acte pathologique, mais il veut embrouiller la vérité, la faire passer pour une fille légère et menteuse, car il a honte de ce qu'il a fait. sans les témoins le 18 septembre, on serait dans le 'parole contre parole'. il ne se remet pas en question. il a révélé une personnalité qui n'est pas de nature à rassurer." l’avocat de l’accusé se demande: "s'il ne s'est pas fait un film. de croire que moyennant finances on peut y arriver' il a subi beaucoup d'humiliations dans son travail. n'a-t-il pas voulu se prouver en allant vers des plus jeunes qu'il a encore une certaine force?" il sera tout de même condamné à de la prison ferme et une interdiction d’entrer en contact avec la jeune femme. plus d’infos sur faits divers les malfaiteurs visaient des vêtements d'une marque de luxe, et non les brassards de la police. isère : les voleurs rendent une partie du butin... à la police ils ont pris le temps de lire le communiqué du procureur de la république de vienne. des voleurs, qui étaient repartis avec plusieurs palettes volées dans un dépôt de saint-quentin-fallavier en isère mardi 22 décembre ont fini par changer d’avis quant à une partie de leur butin. en l'occurrence plusieurs cartons contenant des brassards destinés à la police. les voleurs ont déposé les colis devant la brigade de gendarmerie de la verpillière à la veille de noël, avec un mot écrit à la main sur... "violences policières" à pantin : ce qu'il s'est réellement passé samediincidents d’ajaccio : une audition, plusieurs gardes à vuebignac (charente) : un nouveau-né retrouvé dans une poubelle le rappeur américain dmx libéré de prison… pour le moment libre - après 2 mois passés derrière les barreaux, le rappeur américain a par rentrer chez lui. libéré le 25 septembre, il attend désormais une nouvelle audience pour savoir s'il devra retourner en prison plus tard. tweet dmx va-t-il devoir repartir en prison ? dmx va-t-il devoir repartir en prison ? il devait passer 6 mois en prison, il n'en aura fait que deux. dmx, le rappeur américain emprisonné depuis le mois de juillet, a pu quitter sa cellule avec plusieurs mois d'avance, grâce à un retournement de situation. alors qu'il devait plus de 400 000 dollars à son ex-compagne en pension alimentaire, il a affirmé n'avoir jamais été mis au courant qu'il lui devait quoi que ce soit. résultat, il a été libéré de la prison d'erie county le 25 septembre et a pu regagner son domicile. du moins, pour l'instant. car l'histoire est loin d'être terminée, selon les informations de tmz. une liberté qui pourrait ne pas durer en effet, dmx n'a pas été blanchi ni relaxé, loin de là. ce dernier est toujours accusé d'avoir manqué à son devoir envers la mère de son enfant. mais étant donné qu'il affirme n'être au courant et ne pas avoir sa place en prison, son affaire va être réévaluée prochainement à l'occasion d'une nouvelle audience. le rappeur aurait affirmé à tmz qu'il comptait profiter de sa sortie de prison pour se rendre dans un studio d'enregistrement. affaire à suivre. le rappeur dmx veut en découdre avec george zimmerman dans un combat de boxe >> le rappeur qui a gagné le plus d'argent n'est pas celui qu'on pense plus d’infos sur rap le dernier album de rick ross boycotté par walmart, ça ne va pas arranger les affaires du rappeur. rick ross boycotté pour avoir assassiné donald trump dans une chanson a chacun ses punchlines. si donald trump accuse régulièrement les musulmans et les mexicains de tous les maux, rick ross, lui, a décidé de s'en prendre au candidat à l'investiture républicaine pour l'élection présidentielle américaine. mais ce n'est visiblement pas du goût de tout le monde. la chaîne walmart vient ainsi d'arrêter la commercialisation via ses magasins et son site internet du dernier album du rappeur ''black market''. en cause : les paroles de la chanson ''free entreprise''. une... rita ora veut quitter au plus vite la maison de disques de jay znicki minaj accusée de soutenir le régime autoritaire de jose eduardo dos santos en angolala rappeuse lil kim, nouvelle victime de la chirurgie esthétique albi : un père condamné à 18 ans de prison pour avoir battu à mort sa fille justice – en octobre 2012, savannah, 4 mois, était morte après avoir été violemment frappée par son père, âgé de 21 ans à l'époque. vendredi 25 septembre, l'homme a été condamné à 18 ans de prison par la cour d'assises d'albi. tweet l'homme a été reconnu coupable de violences volontaires ayant entraîné la mort. l'homme a été reconnu coupable de violences volontaires ayant entraîné la mort. loic venance / il voulait faire taire son bébé. c'est l'explication que kevin tailarme aura donné à la cour d'assises d'albi tout au long de son procès. l'homme, âgé aujourd'hui de 24 ans, a été condamné vendredi 25 septembre à 18 ans de prison pour la mort de sa petite fille en 2012. le nourrisson de quatre mois avait été hospitalisé pour de nombreuses fractures, avant de succomber à ses blessures. sans réaction l'homme était jugé pour "violences aggravées ayant entraîné la mort sans intention de la donner". pour ces faits, la procureure adjointe de castres, charlotte beluet, avait requis 20 ans d'emprisonnement. une peine réduite à 18 ans, assortie de cinq ans de suivi socio-judiciaire, d'une injonction de soins et d'une obligation de travailler, a détaillé son avocat, me jean-baptiste alary. a la lecture de ce verdict, l'accusé est resté "sans réaction". "en réalité, il venait prendre sa condamnation, a poursuivi l'avocat. il sait ce qu'il a fait et il sait qu'il doit payer." "honteux", il a reconnu les faits devant la cour d'assises. "ce procès est extrêmement douloureux pour lui et ses proches", a commenté me alary, précisant que son client ne devrait pas faire appel de sa condamnation. multiples fractures fin septembre 2012, l'homme âgé alors de 21 ans a craqué. face aux pleurs de savannah, il l'a giflée, frappée à la tête et sur le corps. mais a aussi tardé à appeler les secours. quand il se résigne à joindre le samu, il signale des troubles du nourrisson de 4 mois, consécutifs, selon lui, à une chute. hospitalisé, la fillette souffre de multiples fractures aux côtes. selon le personnel de l'hôpital purpan à toulouse, la version du père, qui s'occupe seul de son bébé, ne tient pas. le 2 octobre, la petite fille succombe à ses blessures. dans un premier temps, le père, chômeur, avait nié avoir frappé le bébé, mais il avait ensuite avoué. son épouse, mise hors de cause, a été placée sous curatelle pour insuffisances mentales. plus d’infos sur faits divers les malfaiteurs visaient des vêtements d'une marque de luxe, et non les brassards de la police. isère : les voleurs rendent une partie du butin... à la police ils ont pris le temps de lire le communiqué du procureur de la république de vienne. des voleurs, qui étaient repartis avec plusieurs palettes volées dans un dépôt de saint-quentin-fallavier en isère mardi 22 décembre ont fini par changer d’avis quant à une partie de leur butin. en l'occurrence plusieurs cartons contenant des brassards destinés à la police. les voleurs ont déposé les colis devant la brigade de gendarmerie de la verpillière à la veille de noël, avec un mot écrit à la main sur... "violences policières" à pantin : ce qu'il s'est réellement passé samediincidents d’ajaccio : une audition, plusieurs gardes à vuebignac (charente) : un nouveau-né retrouvé dans une poubelle après ses dérapages racistes sur twitter, l'élu ex-fn de rosny visé par des plaintes poursuites - la justice a été saisie après les propos racistes et antisémites de l'élu ex-fn de rosny-sous-bois (seine-saint-denis), pierre-claude pailhoux, dont metronews avait rendu compte jeudi. le compte twitter où il s'exprimait a été supprimé par son fils. joint par metronews, il assure qu'il "regrette" mais évoque un "lynchage médiatique". tweet après ses dérapages sur twitter, l'élu ex-fn de rosny dans la tourmente pierre-claude pailhoux, élu d'extrême droite de rosny-sous-bois, risque des poursuites judiciaires après ses tweets racistes. rapide retour de bâton pour l'élu d'extrême droite de rosny-sous-bois (seine-saint-denis). pierre-claude pailhoux, conseiller municipal de 72 ans suspendu du front national - mais continuant à publier des tribunes pour le groupe municipal fn jusqu'à l'été 2015 -, pourrait avoir bientôt à répondre devant la justice des tweets racistes et antisémites dont metronews a rendu compte ce jeudi. l'élu, qui s'en prenait notamment au "juif robert badinter" et à la "juive simone veil" pour dénoncer l'abolition de la peine de mort et l'autorisation de l'ivg, à la ministre myriam el khomry ou encore aux homosexuels, est désormais visé par une plainte de l'union des étudiants juifs de france pour "provocation publique à la haine raciale". en outre, le délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l'antisémitisme a saisi dès jeudi le procureur de la république de bobigny, tandis que le maire de rosny, claude capillon (les républicains) annonçait également avoir saisi la justice. le maire a en outre indiqué avoir rappelé l'élu à l'ordre jeudi soir, en conseil municipal. en savoir + >> le dérapage raciste d'un élu de rosny-sous-bois irruption de la police en pleine nuit plus rocambolesque, une source policière a indiqué à l'afp que les forces de l'ordre avaient reçu dans la nuit de jeudi à vendredi un appel signalant que pierre-claude pailhoux "aurait tué sa femme d'une balle dans le cœur". dépêchés sur place, les policiers ont constaté qu'il ne faisait que dormir. vendredi, le compte twitter de l'élu avait été supprimé, avec l'ensemble des propos litigieux. joint par metronews, pierre-claude pailhoux tentait encore d'éteindre le feu qu'il avait allumé. "cette affaire a pris des proportions invraisemblables, estimait le conseiller municipal. j'ai pris la décision de rompre avec ces 'machins' des réseaux sociaux. c'est mon fils qui a supprimé le compte twitter." "ils sont juifs, ça n'a rien de péjoratif" subsiste encore son blog, sur lequel il règle notamment ses comptes avec les cadres du front national qui ont participé à sa suspension, ainsi qu'à celle de son binôme au conseil municipal daniel bousselaire, début septembre. tous deux avaient été élus sur les listes du fn en mars 2014. aujourd'hui, pierre-claude pailhoux, qui avait pris sa carte au fn il y a 4 ans, "regrette" et assure être "philosophiquement en accord avec la ligne politique de marine le pen" (la présidente du fn, ndlr) et entretenir "d'excellents rapports avec le siège national" du parti d'extrême droite. revenant sur ses propos antisémites, il tente une dernière justification : "badinter a bien existé… veil a bien existé. ils sont juifs, ça n'a rien de péjoratif." et conclut en assurant qu'il a… "des amis juifs". à lire aussi >> candidats fn épinglés : "ce n'est pas du dérapage, c'est du lepénisme" plus d’infos sur front national la préfecture de police de paris aux couleurs de la france, le 25 décembre 2015. les événements et personnalités qui ont marqué les français en 2015 une écrasante majorité de français considère l'année 2015 comme "mauvaise pour la france" selon un sondage odoxa, pour aujourd'hui-en-france/le parisien publié dimanche. priés de dire si l'année de 2015 a été "bonne" ou "mauvaise" "pour la france", 81% des français interrogés ont répondu "mauvaise". mais "pour eux-mêmes" en revanche, l'année a été positive selon 51% des personnes sondées. la crise des réfugiés et la guerre en syrie parmi une liste de cinq évènements survenus en 2015, "en dehors... quand jean-marie le pen fait l'éloge de... nicolas sarkozyjean-marie et marine le pen accusés d'avoir sous-évalué leur patrimoinerégionales et présidentielle : les leçons à tirer en vue de 2017 qui est salim benghalem, geôlier présumé des ex-otages français ? terrorisme - selon le monde, le djihadiste français aurait été, aux côtés de mehdi nemmouche, un des geôliers des quatre journalistes français qui avaient été pris en otages en syrie. il avait été inscrit l'année dernière sur la liste des dix terroristes les plus recherchés par les etats-unis. tweet salim benghalem, petit délinquant devenu "professionnel aguerri du djihad". salim benghalem, petit délinquant devenu "professionnel aguerri du djihad". l'homme faisait déjà partie de la liste noire américaine des dix terroristes les plus dangereux. le français salim benghalem était alors soupçonné d'être l'un des bourreaux de l'etat islamique. ce vendredi, on apprend que l'homme de 35 ans aurait été l'un des geôliers des quatre journalistes français - didier françois, edouard elias, nicolas hénin et pierre torres - retenus en otage en syrie par daech entre juin 2013 et avril 2014. le monde révèle en effet qu'une information judiciaire a été ouverte par la section antiterroriste du parquet de paris pour enlèvement et séquestration visant notamment mehdi nemmouche, auteur présumé de la tuerie au musée juif de bruxelles, et salim benghalem. "quand nemmouche cognait, c’est benghalem qui posait les questions", explique une source proche du dossier au journal. originaire de cachan, dans le val-de-marne, salim benghalem avait été condamné par la justice française en 2007 pour meurtre dans une affaire "d’affrontement entre bandes rivales". l'année dernière, son ancien avocat décrivait à metronews "un jeune qui voulait s'insérer socialement " et qui "suivait une psychothérapie en maison d'arrêt". "il n'avait pas du tout de velléités de violence. il était attentif aux autres et avait d'ailleurs été animateur pour la ville de cachan". me forster n'arrivait pas à imaginer salim benghalem "en exécuteur tortionnaire". "si ce salim benghalem est bien celui que j'ai connu, c'était vraiment insoupçonnable", avait-il réagi après que le nom de son client est apparu dans la liste du département d'etat américain. il semble pourtant que l'ancien petit délinquant de cachan se soit bel et bien mué en djihadiste haut placé dans l’organigramme de l’ei. selon une note de la direction générale de la sécurité intérieure (dgsi) révélé par le monde, salim benghalem "ferait actuellement partie de la police islamique de l’ei et participerait aux exécutions et châtiments corporels administrés aux personnes jugées par leurs soins". supérieur hiérarchique celui que ses proches décrivaient avant son départ en syrie comme "drôle", volontiers "taquin ", et "pas spécialement courageux", aurait gardé en binôme les quatre otages français dans une prison d’alep. selon le quotidien, il était le supérieur hiérarchique de mehdi nemmouche. nicolas hénin, un des anciens otages, avait alors reconnu le tueur présumé du musée juif sur des photos de son arrestation en mai 2014 à marseille. "quand nemmouche ne chantait pas, il torturait. il était membre d'un petit groupe de français dont la venue terrorisait la cinquantaine de prisonniers syriens détenus dans les cellules voisines. chaque soir, les coups commençaient à pleuvoir dans la salle dans laquelle j'avais moi-même été interrogé. la torture durait toute la nuit, jusqu'à la prière de l'aube. aux hurlements des prisonniers répondaient parfois des glapissements en français.", avait-il raconté au point. il avait ainsi dressé le portrait glaçant de ce personnage violent, qui se servait de son engagement djihadiste pour asseoir sa notoriété. "il n'était probablement pas parti en syrie pour se battre contre un quelconque idéal (…) nemmouche ne voulait qu'un beau procès. faire la une, à l'image d'un merah qu'il citait souvent en exemple. et, pourquoi pas, couronnement suprême, faire lui aussi l'objet d'un faites entrer l'accusé..." mehdi nemmouche est actuellement en prison. salim benghalem, lui, est toujours activement recherché. il est également accusé de "provocation à commettre des actes de terrorisme" après son apparition dans une vidéo de propagande le 12 février 2015. a visage découvert, il se félicitait des attentats perpétrés en janvier à paris par les frères kouachi et amedy coulibaly. >> benghalem, l'un des bourreaux de daech serait français >> nemmouche, geôlier des ex-otages français en syrie ? >> nemmouche veut être jugé en france >> djihadisme français : les liaisons dangereuses plus d’infos sur etat islamique l'armée irakienne a libéré la ville de ramadi. irak : l'etat islamique chassé de ramadi c'est une victoire de taille pour l'armée irakienne dans sa guerre contre l'etat islamique. lundi matin, les autorités ont annoncé la "libération" totale de la ville de ramadi, l'une des plus grandes du pays (près de 500.000 habitants) située à 110 km à l'ouest de bagdad, et contrôlée par les djihadistes depuis mai dernier. une "étape majeure" pour la restauration de "l'autorité de l'etat" en irak, selon un communiqué de l'elysée. "ramadi a été libérée et les forces armées du contre-terrorisme... daech : l’appel aux armes de baghdadi moqué sur twitterle chef de daech, abou bakr al-baghdadi, menace israël et l'arabie saoudite dans un message audioa damas en syrie, l'accord pour l'évacuation des combattants djihadistes est finalement suspendu rejet du recours de raphaël maillant contre sa condamnation pour meurtre justice - la cour de révision a rejeté la demande de révision du procès de raphaël maillant. l'homme de 44 ans avait été condamné à 17 ans de prison pour le meurtre en 1991 de son ancienne petite amie, crime qu'il a toujours nié. tweet la cour de révision a refusé un nouveau procès à raphaël maillant. la cour de révision a refusé un nouveau procès à raphaël maillant. il avait supplié les magistrats de lui accorder un nouveau procès. en vain. la cour de révision a rejeté jeudi le recours de raphaël maillant contre sa condamnation à 17 ans de réclusion pour le meurtre de son ex-petite amie, valérie bechtel. lui, a toujours clamé son innocence. mais le 14 mars 1997, la cour d'assises des vosges en avait décidément autrement en le déclarant "coupable". le corps nu de valérie bechtel, 20 ans, avait été retrouvé en août 1991 dans un fossé de la forêt domaniale de thaon-les-vosges. autour de son cou, un torchon de cuisine, sur son dos, 49 petites plaies, stigmates d'un instrument non identifié, "pointu et piquant". aucun aveu, aucune preuve matérielle mais un témoignage à charge emportera l'intime conviction des jurés. celui de yann bello qui, au cours de sa garde à vue, balancera son meilleur ami : raphaël et lui avaient voulu commettre un cambriolage chez les parents bechtel, censés être absents. mais ils avaient été surpris par valérie et raphaël l'avait tuée. ensemble, les deux amis avaient transporté le corps dans la forêt. l'accusé, qui avait nié en bloc, avait été condamné à 17 ans de prison. le dénonciateur, à deux, pour recel de cadavre. a l'époque, la possibilité de faire appel d'un verdict n'existait pas. long combat judiciaire raphaël maillant a passé neuf années derrière les barreaux avant d'être libéré sous condition. avait alors débuté son long combat pour prouver son innocence. par deux fois, la révision de son procès avait été rejetée : les faits nouveaux qu'il présentait n'étant pas de nature à faire naître "un doute". jusqu'à ce rebondissement en 2011 : yann bello, le dénonciateur, avait été accusé à son tour d'avoir tué sa propre épouse, charlène. meurtre pour lequel il écopera de 25 ans de réclusion criminelle. cette fois, la troisième demande en révision avait été instruite. "le mode opératoire similaire du crime de charlène et valérie" ne peut être considéré comme une macabre coïncidence, avait fait valoir dans nos colonnes l'avocate de raphaël maillant, me noachovitch : les deux femmes avaient été violemment frappées, retrouvées nues et étranglées avec un linge. le psychiatre qui avait expertisé yann bello avait également pointé du doigt "sa violence" et sa facilité à recourir "à la falsification et à la déformation de la réalité". pas d'éléments nouveaux mais la cour de révision a estimé jeudi que les nouveaux éléments soulevés par la défense n'étaient pas de nature à "faire naître un doute sur sa culpabilité". il n'y aura pas de nouveau procès. sonné, "abasourdi", raphaël maillant a qualifié cette décision de "nouvelle condamnation". "j'espérais autre chose". celle d'être la douzième personne depuis 1945 à être acquittée après un procès en révision. accusé de violences conjugales, sean penn porte plainte polémique - l'acteur, qui a notamment été en couple avec madonna et charlize theron, réclame 10 millions de dollars au producteur de la série ''empire'' lee daniels qu'il poursuit pour diffamation. tweet sean penn l'a vraiment mauvaise d'avoir été comparé à terrence howard, poursuivi pour violences conjugales. sean penn l'a vraiment mauvaise d'avoir été comparé à terrence howard, poursuivi pour violences conjugales. sa déclaration lui est restée en travers de la gorge. sean penn a porté plainte contre lee daniels, le producteur de la série empire à la suite de ses propos tenus au site américain the hollywood reporter. lee daniels tentait alors de prendre la défense de terrence howard, l'un des acteurs de sa fiction. dans celle-ci, terrence howard joue le rôle de lucious lyon, patron du label empire records spécialisé dans le hip hop et qui doit décider lequel de ses fils prendra sa succession. l'été dernier, l'ex-femme de terrence howard, michelle ghent, a porté plainte contre l'acteur qui l'aurait frappée au visage et aurait tenté de l'étrangler. ''terrence n'a rien fait de plus que marlon brandon ou sean penn, et tout d'un coup, on le traite comme un putain de monstre'', a déclaré lee daniels à the hollywood reporter. ''daniel assimile à tort penn à howard et même s'il a déjà eu plusieurs fois affaire à la justice, penn, contrairement à howard, n'a jamais été arrêté et encore moins condamné pour violences conjugales. ses anciennes épouses peuvent en attester'', a aussitôt répliqué l'avocat de sean penn, qui réclame 10 millions de dollars à lee daniels. une plainte de madonna a la décharge de ce dernier, il faut dire que la star, oscarisée pour son rôle dans harvey milk, traîne une sale réputation, qui remonte à ses années de mariage avec madonna entre 1985 et 1989. en 1988, la chanteuse avait même porté plainte contre lui pour coups et blessures. peu de temps après, elle avait demandé le divorce. mais selon l'avocat de sean penn, qui s'est exprimé dans us weekly : ''il y a une répétition malveillante des rumeurs. sean a été pendant des années la victime de fausses attaques scandaleuses, qui ne reposent sur rien.'' accusé de viol par adeline blondieau, johnny hallyday dément "fermement" réplique - dans le camp hallyday, les déclarations fracassantes d'adeline blondieau, accusant le rockeur de viol, passent mal. par la voie d'un communiqué, l'avocat du chanteur a réfuté fermement "les allégations prononcées sans fondement". tweet au premier jour du procès opposant adeline blondieau à amanda sthers et johnny hallyday, l'ex-femme de johnny hallyday tombe dans les bras de son frère, avocat. au premier jour du procès opposant adeline blondieau à amanda sthers et johnny hallyday, l'ex-femme de johnny hallyday tombe dans les bras de son frère, avocat. non, il n'a pas violé adeline blondieau. dans un communiqué, les avocats de johnny hallyday ont fait savoir que les allégations de l'ex-femme de johnny hallyday étaient "sans fondement". ce mardi 23 septembre, devant la 17e chambre du tribunal correctionnel de paris, l'ex-femme de johnny hallyday a fait une révélation "coup de tonnerre". en pleine audience du procès qu'elle intente au chanteur et à amanda sthers, coauteurs du livre dans mes yeux, paru en février 2013, elle a déclaré : "il m'a violée quand j'avais 14 ans, 15 ans, chez mes parents." "no comment" du côté hallyday a la barre, l’ancienne comédienne de "sous le soleil" a décrit le chanteur comme quelqu'un d'infidèle, mais aussi "alcoolique et violent". "il a abusé de moi. on n'en n'a jamais parlé lui et moi", a-t-elle poursuivi, il s'agissait "d'un secret très violent, mais qui nous liait aussi d'une certaine façon". elle a ajouté avoir fait dix ans d'analyse. "aujourd'hui, je vais bien", a-t-elle expliqué, regrettant l'absence de johnny hallyday à l'audience. en savoir + >> adeline blondieau accuse johnny hallyday de l'avoir violée au lendemain de ces déclarations fracassantes, le camp hallyday a tenu à réagir par la voix de l'avocat du chanteur, me ardavan amir-aslani. le conseil de johnny hallyday dans cette affaire a nié "vigoureusement les allégations sans fondement prononcées" par adeline blondieau. celle-ci "est coutumière de propos malveillants et répétitifs prononcés à l'encontre de mon client qui ne commentera pas ses nouvelles déclarations calomnieuses et grossières", a déclaré l'avocat dans ce communiqué. johnny hallyday "se réserve le droit de prendre les mesures propres à la sauvegarde de ses droits au regard des propos tenus par madame adeline blondieau lors de cette audience, ainsi que de toute reprise de ces derniers par voie de presse". les faits dont johnny hallyday est accusé ne pourront, a priori, pas donner lieu à des poursuites, car il tombent sous le coup d'un délai de prescription. quant aux propos d'adeline blondieau, ils ne peuvent faire l'objet de poursuites en diffamation car ils ont été tenus dans le cadre d'une audience devant le tribunal. ledit tribunal a mis son jugement en délibéré au 3 novembre. "il trouve de la cocaïne comme des champignons !" un homme comparaît pour la quatrième fois pour "conduite sans permis". d'où vient la cocaïne qu'il transportait ? il l'a "trouvée par terre..." « il trouve de la cocaïne comme des champignons, s’agace la procureur. il nous prend pour des canards sauvages ! » « il trouve de la cocaïne comme des champignons, s’agace la procureur. il nous prend pour des canards sauvages ! » © un véhicule manœuvrant anormalement, conduit par un homme apparemment « stressé » : ces indices sont souvent révélateurs d'une conduite sans permis ou sous l'emprise de stupéfiants. le conducteur, âgé de 20 ans, a péché par amateurisme. il dissimulait maladroitement sous son blouson huit bonbonnes thermos soudées contenant de la poudre blanche, au total cinq grammes. il explique que, ayant raté l'examen du permis de conduire, il a emprunté la voiture d'un ami, ce qu'il regrette. de quel poids pèse ce repentir face à un casier judiciaire qui compte trois condamnations pour conduite sans permis, accompagnées pour la première d'un refus d'obtempérer et pour la seconde d'une usurpation d'identité ? cette fois, c'est la détention de stupéfiants, punie de dix ans de prison, qui s'ajoute à cette entorse récidivante au code de la route. mais il conteste cette infraction, affirmant avoir « trouvé ces produits par terre, dans un immeuble à saint-denis ». le tribunal renonce à creuser ce qu'il juge être un mensonge. l'homme, qui se défend seul, indique résider chez ses parents et suivre un bts en « relations client ». il n'a cependant aucun document pour en justifier. six mois de prison « il trouve de la cocaïne comme des champignons, s'agace la procureur. il nous prend pour des canards sauvages ! » et de déplorer le « danger » que cet homme fait courir aux autres automobilistes en conduisant la voiture d'un tiers avec des produits stupéfiants. la magistrate du parquet entend réclamer une « peine importante » pour ces deux infractions, à savoir dix-huit mois de prison. à titre de peine complémentaire, elle demande au tribunal de prononcer une interdiction de conduire pendant cinq ans. « je suis désolé, déclare le prévenu. je ne vis pas de trafic de stupéfiants... » il écopera de six mois de prison, une peine qu'il devra aménager avec le juge de l'application des peines, et devra suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. « ce stage sera effectué à vos frais », lance la présidente à la manière d'une punition. tête basse, l'homme s'éclipse, laissant place à un jeune du même âge, poursuivi pour un vol de portable en réunion. carnets de justice état d'urgence : "sa liberté fondamentale l'autorise à porter une barbe et un pantalon court !" "il m'a soulevée, posée sur une poubelle, puis sur le capot d'une voiture..." "la prison, c'est la porte ouverte à de nouveaux vols" "c'est un voleur de pommes qui vole des portables !" adeline blondieau accuse johnny hallyday de l’avoir violée à 14 ans justice - la comédienne adeline blondieau, qui a été mariée deux fois avec johnny hallyday, a accusé mardi en pleine audience la star, qu'elle poursuit en diffamation, "de l'avoir violée" quand elle était adolescente. tweet adeline blondieau a été mariée deux fois à johnny halliday. adeline blondieau a été mariée deux fois à johnny halliday. "il m'a violée quand j'avais 14 ans, 15 ans, chez mes parents." c’est la déclaration qu’a faite mardi 22 septembre la comédienne adeline blondieau. mariée deux fois à johnny halliday, elle a accusé en pleine audience la star d’avoir abusé d’elle, alors qu’elle comparaissait devant le tribunal correctionnel de paris. la comédienne de la série "sous le soleil" a lancé cette révélation devant le tribunal qui examinait sa plainte en diffamation contre johnny hallyday et l'écrivain amanda sthers, co-auteurs du livre "dans mes yeux", paru en février 2013, et les éditions plon. elle attaque trois passages, dont l’un où le chanteur affirme qu'elle "débarquait chaque nuit pour jouer avec le feu que j'étais (...) elle est venue une nuit et m'a dit: 'ça y est, tu sais, j'ai 18 ans, épouse-moi.' au lieu de lui mettre une claque et de l'envoyer dans sa chambre, j'ai laissé faire et je me suis fait prendre au piège". "alcoolique et violent" adeline blondieau tient une version tout à fait différente. selon elle, à une époque où johnny habitait chez son père, c'est lui qui venait "tous les soirs quand il était saoul", il lui disait qu'il l'aimait. selon son récit, la star l'avait demandée en mariage devant plusieurs personnes, dont sa compagne de l'époque. adeline l’a d’ailleurs épousé pour la première fois en 1990, quand elle avait 19 ans. en savoir + >> la réaction de johnny hallyday aux accusations d'adeline blondieau a la barre, l’ancienne comédienne de "sous le soleil" a décrit le chanteur comme infidèle, mais aussi "alcoolique et violent". "il a abusé de moi. on n'en a jamais parlé lui et moi", a-t-elle poursuivi, il s'agissait "d'un secret très violent, mais qui nous liait aussi d'une certaine façon". elle a ajouté avoir fait dix ans d'analyse. "aujourd'hui je vais bien", a-t-elle expliqué, regrettant l'absence de johnny hallyday à l'audience. dans sa plaidoirie, l'avocat de la star, me arnaud albou, a estimé que "nous ne pourrons jamais savoir qui dit la vérité", soulignant qu'adeline blondieau n'a jamais déposé plainte pour ces faits, qu'elle n'avait jamais évoqués jusqu'alors. les faits sont prescrits les faits dénoncés ne peuvent a priori pas donner lieu à des poursuites, en raison du délai de prescription. et les propos d'adeline blondieau ne peuvent pas faire l'objet d'éventuelles poursuites en diffamation de la part du chanteur car ils ont été tenus en audience devant le tribunal. ils doivent répondre de deux autres passages de l'ouvrage. adeline blondieau, mariée à johnny hallyday en 1990 puis en 1994 après une séparation, y est décrite comme infidèle et "hystérique", ayant exercé un chantage pour que johnny lui cède l'appartement qu'il avait acheté pour eux deux. l'avocat d'adeline, alexandre blondieau, qui est son frère, s'en est pris à l'"acharnement" de johnny hallyday contre elle. il a demandé 15.000 euros de dommages et intérêts. le tribunal a mis son jugement en délibéré au 3 novembre. triche de volkswagen : ségolène royal annonce une enquête "approfondie" crise – le constructeur allemand volkswagen, égérie de la "deutch qualität", est dans la tourmente depuis plusieurs jours, accusé de fraudes par les autorités américaines. metronews fait le point. tweet ségolène royal a annoncé la tenue d'une enquête après les révélations sur les tricheries de volkswagen. ségolène royal a annoncé la tenue d'une enquête après les révélations sur les tricheries de volkswagen. de quoi volkswagen est-il accusé? d’avoir triché et d’avoir menti. selon les autorités américaines, le constructeur allemand a équipé certains de ses modèles de voiture d’un petit logiciel espion lui permettant de fausser les résultats des tests d’émission de polluants. résultat: les voitures passaient les tests avec succès et répondaient aux normes environnementales, apparaissant bien plus propres qu’elles ne l’étaient en réalité. quelles voitures sont concernées? 11 millions de véhicules dans le monde sont équipés du logiciel de trucage d'après un communiqué publié ce mardi par le constructeur. un chiffre conséquent revu à la hausse. dans un premier temps, c'est le chiffre de 482.000 véhicules diesel de marque volkswagen et audi, filiale du groupe allemand, qui a été évoqué comme le souligne les echos. des véhicules tous construits entre 2009 et 2015, vendus aux etats-unis. sous la marque volkswagen, il s'agit de golf, passat, beetle et jetta, sachant que des véhicules des marques audi, skoda, seat ou encore porsche sont également concernés. comment fonctionnait le logiciel de trucage? de façon astucieuse, ce dernier était capable de détecter les contrôles, s'inscrivant dans le cadre d'opérations très standardisées. il débridait alors l’équipement anti-pollution, qui fonctionnait à 100 %, lui permettant de répondre aux exigences environnementales gouvernementales. le test terminé, le logiciel coupait les mécanismes écolos et la voiture pouvait alors rouler sur les routes américaines en dégageant un taux d’oxyde d’azote… 40 fois supérieur à la norme. comment a-t-il été découvert? grâce à une ong et à une université. en 2013, l'international council for clean transportation demande à l'université de virginie occidentale de tester les émissions de certaines voitures diesel, persuadée que les résultats seraient bons, pour montrer l'efficacité des normes américaines, très strictes. raté. le laboratoire n'arrive pas à reproduire les résultats de volkswagen et pousse l'ong, en mai 2014, à prévenir l’agence américaine de protection de l’environnement. que risque volkswagen? pour l'instant, au moins une amende du côté américain pour non respect de la loi antipollution. une amende salée puisque le chiffre de 18 milliards de dollars (16 milliards d'euros) est évoqué ce mardi. ce serait l’amende la plus forte jamais administrée par l’epa. mais la note risque d'être alourdie, de nombreuses class actions ou actions groupées vont probablement être engagées. par ailleurs, l'action du groupe a perdu 15% à la bourse de francfort, soit 15 milliards retranchés de sa capitalisation boursière. qu'en pense le gouvernement français? michel sapin, le ministre des finances, s'est prononcé ce mardi matin, sur europe 1, pour une enquête dans l'union européenne: "il faut une enquête au niveau européen", a-t-il expliqué. une idée reçue favorablement par les constructeurs français. "[cette procédure] permettra de confirmer que les constructeurs français respectent les procédures d'homologation en vigueur dans tous les pays où ils opèrent", explique le comité des constructeurs français d'automobiles (ccfa) dans un communiqué. a défaut de l'enquête européenne demandée par michel sapin, ségolène royal a annoncé, mardi 22 septembre, l'ouverture d'une enquête "approfondie". la ministre de l'ecologie en a profité pour demander aux concurrents français de volkswagen de "s'assurer que de tels agissements n'ont pas eu cours en france". plus d’infos sur scandale volkswagen le groupe volkswagen est empêtré dans un vaste scandale de tricherie depuis septembre dernier. soupçon de tromperie au co2 : finalement, volkswagen conteste les accusations volkswagen s'offre un noël avant l'heure. empêtré dans le scandale de triche aux tests anti-pollution, le géant de l'automobile allemand vient de s'autoblanchir sur le volet des rejets de co2. cette affaire dans l'affaire, révélée il y a tout juste un mois, concernait quelque 800.000 véhicules du groupe. selon une enquête interne, les rejets de dioxyde de carbone seraient conformes à ceux inscrits dans les fiches techniques des véhicules, contrairement à ce qu'avait lui-même annoncé volkswagen... volkswagen : près de 100.000 véhicules essence impliqués dans le nouveau scandalevolkswagen : des "incohérences" sur 800.000 véhicules diesel supplémentairesvolkswagen : accusé d'avoir aussi triché sur des moteurs audi et porsche, le constructeur dément rdc: verdict allégé en appel pour deux accusés dans l'affaire chebeya la justice congolaise a allégé jeudi en appel le verdict rendu en première instance contre deux policiers condamnés à mort et à perpétuité pour l'assassinat du défenseur des droits de l'homme floribert chebeya et de son chauffeur fidèle bazana en juin 2010 à kinshasa. les parties civiles ont immédiatement dénoncé une "banalisation du crime d'état" et annoncé leur intention de se pourvoir en cassation. la haute cour militaire de la république démocratique du congo a condamné à 15 ans de réclusion criminelle le colonel daniel mukalay, condamné à mort en 2011, et a acquitté le capitaine michel mwila, qui avait été condamné à la perpétuité en première instance. elle a confirmé l'acquittement de trois autres accusés alors que le ministère public avait requis la prison à vie pour les cinq policiers jugés, rejoignant la demande des parties civiles, opposées à la peine de mort. fondateur de l'ong la voix des sans-voix pour les droits de l'homme (vsv), devenu au fil des ans très critique vis-à-vis du président joseph kabila - au pouvoir depuis 2001 - chebeya a été retrouvé mort dans sa voiture le 2 juin 2010 en périphérie de kinshasa. la veille au soir, il s'était rendu au siège de la police après avoir été convoqué pour y rencontrer son chef, le général john numbi. son chauffeur avait disparu après l'avoir déposé à ce rendez-vous. la justice a conclu en première instance qu'il avait été assassiné, tout comme chebeya. jeudi, la haute cour a maintenu la qualification d'assassinats pour ce double meurtre mais a accordé, sans les motiver, des "circonstances atténuantes" au colonel mukalay, qu'elle a qualifié de "coauteur" des meurtres alors que l'officier avait été reconnu comme l'orchestrateur de ces crimes en première instance. - 'mascarade' - "c'est une banalisation du crime d'état", a déclaré à la presse me richard bondo, coordonnateur du collectif des avocats des parties civiles, dénonçant "un arrêt incompréhensible, innommable". mercredi, me bondo avait estimé que le procès ne s'était pas bien déroulé" et qu'il laissait "des zones d'ombres" et un "goût d'inachevé". les parties civiles, avait-il ajouté, regrettent qu'en dépit de tous leurs efforts le général numbi, en qui elles voient le "suspect numéro un", n'ait "même pas comparu" en appel. suspendu de la tête de la police peu après l'assassinat de chebeya, le général numbi - qui a été démis en décembre 2013 et n'exerce plus aucune fonction officielle - a toujours nié avoir fixé un rendez-vous à chebeya au siège de la police. trois autres policiers condamnés à mort en première instance avaient commencé à être jugés en appel, par contumace, en 2012, jusqu'à ce que la cour décide, en avril, de suspendre les poursuites afin de "gagner du temps". l'un d'eux, le major paul mwilambwe, contre qui une procédure est ouverte à dakar au sénégal dans le cadre de l'affaire chebeya, a mis en cause le général numbi dans la fin tragique du militant. mais les parties civiles ne sont jamais parvenues à convaincre la cour de recueillir ce témoignage. adelaïde chebeya, soeur de chebeya, a qualifié de "mascarade" l'arrêt de la haute cour. mais "on s'y attendait", a-t-elle ajouté. "c'est une honte [pour] notre justice qui vient de prouver que [l'assassinat de chebeya] est un crime d'état", a déclaré à l'afp dolly ibefo, directeur exécutif de la vsv. interrogé par la presse, me bokata ikundaka, avocat du colonel mukalay, a parlé pour sa part de "mini-satisfaction" pour son client, faisant part de sa "frustration" de ne pas connaître les raisons ayant poussé la cour à lui accorder les circonstances atténuantes. militant connu et respecté, chebeya avait eu droit à des obsèques nationales. sa mort a été à l'origine d'une brouille diplomatique entre la rdc et paris en 2012 après que le président français françois hollande lui eut rendu un hommage posthume lors du sommet de la francophonie à kinshasa. l'enquête ayant précédé le jugement de 2011 avait été jugée bâclée par les parties civiles, des organisations de défense des droits de l'homme et plusieurs chancelleries occidentales. selon me bondo, les parties civiles espèrent s'appuyer sur la procédure visant le major mwilambwe à dakar pour "faire rebondir l'affaire" chebeya au niveau international. coups de couteau à cannes : la suspecte incarcérée pour "tentative d'assassinat" la jeune cannoise de 20 ans a poignardé un jeune homme mardi au riou. déférée, ce mercredi au parquet de grasse, elle a été mise en examen dans la foulée pour "tentative d'assassinat" et placée en détention provisoire. selon les premiers éléments de l'enquête de gendarmerie, elle aurait délibérément poursuivi un jeune homme, frère du meutrier de son meilleur ami, avant de le frapper avec un couteau. en effet, la victime serait le frère du suspect du meurtre de bilel, ce jeune père de famille retrouvé poignardé dans sa voiture incendiée à mougins, début janvier. trente ans de prison pour le meutrier de la niçoise cassandre bouvier en argentine gustavo lasi, reconnu coupable du viol et du meurtre en 2011 de deux françaises, houria moumni et cassandre bouvier originaire de nice, a été condamné lundi à 30 ans de réclusion criminelle par le tribunal de salta, dans le nord-ouest de l'argentine. les trois juges ont estimé que gustavo lasi, 27 ans, sur qui pesaient le plus de preuves, était coupable d'avoir violé et tué les deux jeunes femmes. en revanche, santos vera, un jardinier de 34 ans, et daniel vilte, un maçon de 28 ans, mis en cause par gustavo lasi et accusés des mêmes crimes, ont été acquittés. après 10 semaines de procès, le verdict a surpris, car les trois accusés risquaient la perpétuité, mais les preuves manquaient pour vilte et vera. "cette sentence correspond à mon analyse sur les preuves. on n'a peut-être pas la vérité, mais on n'a pas fait d'erreur judiciaire", a réagi après la lecture du jugement jean-michel bouvier, le père de cassandre, au bord des larmes. "le doute doit profiter à l'accusé", a-t-il fait valoir. gustavo lasi, 27 ans, qui travaillait occasionnellement en tant que guide dans le parc de la quebrada de san lorenzo où les jeunes femmes ont été retrouvées mortes, a reconnu un seul des deux viols, en fin de procès, même si son empreinte adn a été relevée sur les deux cadavres. il a catégoriquement nié les meurtres alors qu'il s'est rendu dans le parc en possession d'une des armes du crime, un fusil avec lequel il allait chasser des pigeons et met en cause les deux autres accusés. l'après-midi du 15 juillet 2011, il dit avoir suivi daniel vilte et santos vera, deux travailleurs journaliers qu'il connait depuis l'enfance, qui se sont approchés des deux françaises pour leur voler appareil photo et téléphone portable. après avoir violé l'une d'elle, il affirme avoir quitté le belvédère du parc, laissant vilte et vera avec les touristes encore en vie. il n'a rien vu, rien entendu, rien su sur leur sort, selon un récit qui a insupporté les familles des victimes. vera comme vilte ont répété lundi matin qu'ils étaient étrangers au crime et qu'ils se demandaient pourquoi ils étaient assis sur le banc des accusés. "je suis totalement innocent. je ne comprends pas ce que je fais ici. tout ce que dit lasi ce sont des mensonges. je demande justice. j'ai les mains propres et la conscience tranquille", a clamé santos vera, qui s'exprimait pour la première fois depuis le début du procès. les larmes de bouvier faute d'aveux des accusés, faute de témoin capable de fournir des éléments-clés, le procès n'a pas permis de faire toute la lumière sur les crimes. houria moumni, 24 ans, et cassandre bouvier, 29 ans, ont été retrouvées mortes non loin d'un sentier de promenade de la quebrada de san lorenzo, le 29 juillet 2011, deux semaines après leur disparition. elles ont été vues pour la dernière fois le 15 juillet en fin d'après-midi à l'entrée de la quebrada de san lorenzo, à l'heure où les promeneurs quittent habituellement le parc. >> lire aussi. etudiantes tuées en argentine: cassandre était niçoise l'étude balistique suggère que cassandre bouvier a été abattue d'une balle dans la tête alors qu'elle était à genoux. en revanche, houria a été atteinte d'une balle dans le dos. la plupart des parties civiles avaient demandé aux trois juges du tribunal de condamner les trois accusés à la perpétuité. en revanche, jean-michel bouvier a demandé l'acquittement de vera et de vilte. les parents moumni, la mère et la soeur de cassandre ayant dû regagner paris pour des raisons professionnelles, m. bouvier était le seul parent des victimes présent à salta pour le verdict. il a laissé échapper quelques larmes quand gustavo lasi s'est adressé à lui avant les délibérations. en regardant le sexagénaire, cheveux et barbe blanche, assis, il a pour la première fois exprimé des regrets. "je veux m'adresser aux familles des filles. je suis désolé de ce qui s'est passé. (m. bouvier) se demande s'il y a d'autres personnes impliquées, ce n'est pas le cas. il y a trois personnes dans cette histoire et les trois sont ici", a-t-il dit avant de souhaiter une peine "juste". de son côté, le procureur felix elias avait requis la perpétuité contre gustavo lasi et santos vera, mais pas contre daniel vilte, dont il avait demandé la remise en liberté. "c'est la fin d'une étape", soupire jean-michel bouvier, qui arbore sous sa veste un t-shirt avec la photo de cassandre en médaillon au-dessus de l'inscription "familles contre l'impunité", en solidarité avec un mouvement de salta, excédé par les meurtres non élucidés, notamment de jeunes femmes. les condamnés déposeront probablement un recours en cassation devant la cour de justice de la province de salta. il y aura dans ce cas une révision du volumineux dossier, mais pas de deuxième procès. menton: le meutrier de 17 ans incarcéré l’autopsie de jonathan choque, 22 ans, tué d’un coup de couteau, dans la soirée du jeudi 2 septembre rue du fossan, à menton, a été pratiquée hier matin à nice. cet examen sur le corps du jeune homme, qui comportait bel et bien deux blessures, a démontré qu’elles avaient été infligées par un unique agresseur et une seule et même arme blanche. un couteau de cuisine retrouvé peu après le crime… l’autopsie a également prouvé que le coup fatal avait sectionné l’aorte de jonathan. obsèques ce samedi à la basilique saint-michel l’agresseur, âgé de 17 ans, a, quant à lui, été déféré devant le juge d’instruction dimanche matin et immédiatement incarcéré à la maison d’arrêt de grasse. il devra répondre devant la justice du chef d’inculpation de meurtre et pourrait écoper d’une peine de huit ans de prison ferme. la famille de jonathan choque, elle, est toujours plongée dans sa tristesse. hier, au téléphone, dominique dardanne, sa maman, nous confiait : « nous voulions que “john” soit incinéré. mais nous en avons reçu l’interdiction en raison d’un éventuel appel de l’agresseur. vendredi, à 16 heures au reposoir de pasteur, nous dirons un dernier adieu à mon fils. ses obsèques seront célébrées le lendemain, à 10 heures, à la basilique saint-michel. ensuite, jonathan sera inhumé dans le caveau familial, au cimetière du trabuquet. » 67 journalistes tués en 2015, la france 3e pays le plus touché avec charlie hebdo_1 67 journalistes tués en 2015, la france 3e pays le plus touché avec charlie hebdo paris soixante-sept journalistes ont été tués dans le monde en 2015 en raison de leur profession, notamment en france, troisième pays le plus touché à cause de l'attentat contre le journal... mardi 29 décembre 2015 à 16h21 - 0 corse: deux suspects présentés à un juge, appel au calme des pompiers_1 corse: deux suspects présentés à un juge, appel au calme des pompiers ajaccio deux personnes suspectées d'être impliquées dans des violences le soir de noël dans un quartier populaire d'ajaccio étaient entendues par un juge mardi, tandis que les pompiers ont... mardi 29 décembre 2015 à 15h57 - 0 rugby: cinq nouveaux dans le xv de france de guy novès_1 rugby: cinq nouveaux dans le xv de france de guy novès paris le nouveau sélectionneur du xv de france guy novès a convoqué mardi cinq joueurs ne comptant aucune sélection dans sa première liste de 30 joueurs pour le stage du 4 janvier, et a rappel... mardi 29 décembre 2015 à 15h43 - 0 au réveillon, boire ou conduire? un français sur deux n'a rien prévu_1 au réveillon, boire ou conduire? un français sur deux n'a rien prévu paris lors du réveillon, 48,3% des français seront confrontés, pour eux-mêmes ou leurs invités, à un retour en voiture après avoir bu, mais la moitié d'entre eux n'a rien organisé de... mardi 29 décembre 2015 à 15h28 - 0 un quartier populaire devenu ultra-branché: les métamorphoses du marais _1 un quartier populaire devenu ultra-branché: les métamorphoses du marais paris en 50 ans, le marais, un des plus vieux quartiers de paris, est devenu une marque. cosmopolite, populaire, longtemps considéré comme insalubre, il rime désormais avec magasins de mode... mardi 29 décembre 2015 à 15h26 - 0 mélenchon: hollande et valls fabriquent un statut de "français de souche"_1 mélenchon: hollande et valls fabriquent un statut de "français de souche" paris le porte-voix du parti de gauche jean-luc mélenchon a estimé mardi dans une note de blog qu'avec la déchéance de nationalité, françois hollande et manuel valls allaient créer "un statut... mardi 29 décembre 2015 à 14h56 - 0 déchéance de nationalité: le député ps kader arif votera contre_1 déchéance de nationalité: le député ps kader arif votera contre paris le député (ps) kader arif, ancien secrétaire d'etat et fidèle de françois hollande, votera contre l'élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français et condamnés... mardi 29 décembre 2015 à 14h18 - 0 beaujolais: l'école tsuji, pension des futurs grands chefs japonais_1 beaujolais: l'école tsuji, pension des futurs grands chefs japonais liergues (france) au bout d'une route perdue au milieu des vignes du beaujolais, un panneau en japonais, aussi incongru qu'inattendu, indique l'école tsuji. c'est ici que la crème des futurs... mardi 29 décembre 2015 à 14h09 - 0 du linge sur un radiateur électrique: deux morts dans un incendie près du havre_1 du linge sur un radiateur électrique: deux morts dans un incendie près du havre le havre un incendie provoqué par du linge séchant sur un radiateur électrique a causé la mort de deux personnes près du havre (seine-maritime) dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de... mardi 29 décembre 2015 à 13h10 - 0 corse: l'enquête se poursuit à ajaccio, où le calme se maintient_1 corse: l'enquête se poursuit à ajaccio, où le calme se maintient ajaccio les deux hommes placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête sur l'agression de deux pompiers et d'un policier dans un quartier populaire d'ajaccio le soir de noël devaient être pré... mardi 29 décembre 2015 à 12h21 - 0 charente-maritime: les huîtres volées étaient marquées au laser_1 charente-maritime: les huîtres volées étaient marquées au laser la rochelle le célèbre producteur d'huîtres gillardeau s'est fait dérober entre 2 et 3 tonnes de coquillages dans le bassin de marennes-oléron (charente-maritime), un vol découvert grâce au... meurtre à nice: un suspect mis en examen pour assassinat un homme de 36 ans a été mis en examen samedi à nice pour meurtre avec préméditation dans le cadre de l'enquête sur un homicide par balle commis le 2 octobre dans le quartier du port, a-t-on appris de source judiciaire dimanche. le meurtrier présumé, demeurant en région parisienne, a été écroué, a précisé à l'afp le procureur de la république jean-michel prêtre, confirmant une information de nice-matin. il avait été interpellé jeudi à son domicile avant d'être transféré hier à nice. un second homme, un niçois, a été mis en examen pour complicité d'assassinat et placé sous contrôle judiciaire. il est suspecté d'avoir avoir apporté une aide à l'assassin présumé par fourniture de moyens, assistance et transport. selon le procureur, le meurtre pourrait avoir pour origine la relation affective que le meurtrier présumé entretenait ou aurait entretenu avec la fille de la victime. ce dernier, un français d'origine tunisienne né en 1960, avait été retrouvé au petit matin dans le couloir d'entrée de son appartement, gisant dans une mare de sang, atteint par cinq coups de feu. son corps présentait également des traces de coup, pouvant laisser penser à une bagarre précédant les tirs mortels effectués avec un pistolet automatique 9 mm. le nombre de coups de feu et la distance de tir réduite laissent clairement penser, selon le procureur, à une intention homicide. au cours de sa garde à vue, le suspect serait resté quasiment muet, selon m. prêtre. un chauffeur de bus agressé jeudi soir, deux suspects interpellés un chauffeur d'un bus lignes d'azur a été blessé jeudi soir, rue pacho à nice, dans le quartier du port. il a été secouru par les sapeurs-pompiers et conduit à l'hôpital. deux suspects ont été interpellés. ils ont été placés en en garde à vue à la caserne auvare, où ils se trouvaient toujours vendredi matin. incendies en indonésie: sept suspects dont des cadres de sociétés interpellés sept personnes parmi lesquelles des cadres de sociétés soupçonnées d'avoir provoqué en indonésie des incendies dont la fumée a créé aussi des nuisances dans d'autres pays d'asie du sud-est ont été interpellées, a indiqué la police locale. les suspects ont été appréhendés mercredi sur l'île de sumatra ravagée par des incendies qui visent à défricher des terrains afin de laisser la place à des cultures de palmiers à huile et des plantations pour la pâte à papier, a déclaré le chef de la police nationale, badrodin haiti. certains des suspects sont des cadres, a-t-il ajouté, sans autre détail. ni les identités des suspects ni les noms de leur sociétés n'ont été révélés par les autorités. les suspects encourent jusqu'à 15 ans de prison et de lourdes amendes s'ils sont reconnus coupables d'incendies volontaires de forêts ou terrains boisés. le président indonésien, joko widodo, a ordonné aux forces de l'ordre de prendre des mesures fermes contre les responsables d'incendies dont la fumée est à l'origine d'infections respiratoires pour des dizaines de milliers d'habitants, de fermetures d'écoles et d'annulations de vols. les feux qui ravagent depuis des semaines les îles de sumatra et kalimantan en indonésie provoquent des nuisances jusqu'en malaisie et à singapour où les organisateurs du grand prix de formule 1 dimanche s'inquiètent d'éventuelles conséquences liées à la fumée. procès des primes en liquide : guéant "ulcéré" par le réquisitoire l'ex-ministre de l'intérieur de sarkozy risque 30 mois de prison avec sursis et 75 000 euros d'amende pour avoir perçu et reversé des primes en espèces. claude guéant est poursuivi dans le procès des primes en liquide versées place beauvau entre 2002 et 2004. claude guéant est poursuivi dans le procès des primes en liquide versées place beauvau entre 2002 et 2004. © eric feferberg « je vous demande de remettre la vertu au goût du jour. » dans un réquisitoire sévère, le procureur a demandé mercredi aux juges de condamner l'ex-bras droit de nicolas sarkozy au procès des primes en liquide du ministère de l'intérieur. une peine de 30 mois de prison avec sursis, 75 000 euros d'amende et cinq ans d'interdiction des droits civils et civiques a été requise à son encontre. pour l'ex-directeur général de la police nationale michel gaudin, le représentant du ministère public a demandé 10 mois de prison avec sursis. enfin, des amendes de 42 000 euros, 21 000 euros et 18 000 euros ont été requises à l'encontre de trois membres du cabinet du ministre, respectivement michel camux, daniel canepa et gérard moisselin, correspondant aux sommes qu'ils ont perçues, avec la menace de voir ces amendes transformées en emprisonnement s'ils ne s'acquittent pas de la totalité. le jugement a été mis en délibéré au 13 novembre. « m. guéant a le rôle premier » pour le procureur, l'affaire relève « de la morale civique ». « je considère que, juridiquement et matériellement, le détournement de fonds publics est établi », a-t-il expliqué. claude guéant est poursuivi pour « complicité de détournement de fonds publics et recel » pour avoir perçu personnellement et reversé aux trois membres du cabinet des primes en espèces, prélevées sur les frais d'enquête et de surveillance (fes) des policiers, alors qu'il était directeur de cabinet du ministre de l'intérieur nicolas sarkozy entre 2002 et 2004. michel gaudin est jugé pour avoir transmis ces fonds évalués à 210 000 euros (10 000 euros par mois) à claude guéant. il est poursuivi pour « détournement de fonds publics » et les trois membres du cabinet pour « recel ». « à mes yeux, m. guéant est l'auteur principal. il a eu le rôle premier, le rôle moteur. il a décidé seul de puiser dans les fes à des fins de rémunération », a expliqué le procureur. gaudin « complice par assistance » michel gaudin peut être considéré comme un « complice par assistance », a-t-il ajouté. selon lui, le policier savait que les fonds remis à claude guéant « allaient servir de rémunérations illégales » et ne s'y est pas opposé par « crainte ». « c'est une culpabilité par faiblesse. » le détournement de fonds et la complicité sont punissables de dix ans de prison et de 150 000 euros d'amende, et le recel de cinq ans de prison et de 375 000 euros d'amende. fustigeant les leçons de morale du parquet, les avocats de claude guéant et de michel gaudin ont appelé le tribunal à constater que rien dans les textes sur les fes n'interdisait de les utiliser comme compléments de salaire. la défense a réclamé une relaxe générale. pour l'accusation, « l'esprit de la réforme des fonds spéciaux » de lionel jospin en 2001 interdisait les primes de cabinet en liquide, mais la défense a fait valoir que ce texte ne visait pas explicitement les fes, qui ont perduré. claude guéant avait expliqué avoir puisé dans cette enveloppe pour rattraper la faiblesse des indemnités de sujétions particulières (isp) mises en place sous jospin pour compenser les primes de cabinet jusqu'alors financées par les fonds spéciaux de matignon, supprimés en 2001. contrairement aux fes, les isp sont déclarés. quand il était lui-même patron de la police, claude guéant avait pourtant spécifié en 1998 dans une note qu'en « aucun cas les crédits des fes ne doivent être considérés comme permettant d'alimenter un régime indemnitaire ». guéant : « pas la moindre irrégularité » c'est ce qu'il a fait après la réforme en percevant, outre son salaire de haut fonctionnaire de 8 000 euros et une isp de 2 200 euros, 5 000 euros mensuels supplémentaires provenant des fes. « ces 5 000 euros à eux seuls le placent devant 90 % des salaires des français », a souligné le procureur. les représentants du ministère public ont dénoncé ceux qui dans ces fonctions de haut niveau « arrivent dans un état d'esprit qui n'est pas de servir mais de se servir ». « je n'ai jamais eu le sentiment de commettre la moindre irrégularité et aujourd'hui encore je considère ne pas en avoir commis et mes collègues aussi », a déclaré claude guéant d'une voix blanche à l'issue du procès, se disant « ulcéré et profondément blessé » par les réquisitions. incendie meurtrier à paris: le suspect mis en examen et écroué le suspect arrêté mercredi après le plus grave incendie depuis 2005 à paris, qui a fait huit morts dans un immeuble du nord de la capitale, a été mis en examen et écroué samedi. les corps d'un homme de 63 ans, une femme de 44 ans, et deux enfants de 8 et 14 ans, vraisemblablement de la même famille, avaient été retrouvés dans un logement au cinquième étage, selon une source proche de l'enquête. un autre corps a été retrouvé dans un logement du même étage, un sixième dans la cage d'escalier, tandis que deux victimes sont décédées après s'être défenestrées pour échapper aux flammes qui les avaient surprises dans leur sommeil, dans la nuit de mardi à mercredi. les pompiers étaient parvenus à extraire sept survivants du brasier. les enquêteurs avaient immédiatement privilégié la piste criminelle pour le sinistre survenu dans cet immeuble privé du 4, rue myrha, dans le xviiie arrondissement, récemment rénové selon les autorités. le suspect, un homme de 36 ans, avait été interpellé mercredi à proximité du lieu du drame, survenu dans ce quartier populaire. présenté par des sources proches du dossier comme un marginal ayant des antécédents psychiatriques et connu de la police pour des faits de petite délinquance, il a nié durant sa garde à vue être l'incendiaire. au terme de cette garde à vue interrompue par une admission jeudi à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, il a été déféré au parquet samedi à la mi-journée, dans le cadre d'une enquête ouverte pour destruction et dégradation par incendie ou moyen dangereux ayant entraîné la mort de huit personnes. quatre autres ont été blessées. - "ce sont les classes populaires qui dégustent" - il avait été interpellé en possession d'une bougie et d'un briquet. selon une source proche du dossier, les enquêteurs disposent d'images de vidéosurveillance le montrant passer près du bâtiment à plusieurs reprises la nuit du sinistre. on ne le voit toutefois pas entrer dans l'immeuble, selon cette source. la piste criminelle a notamment été privilégiée car les pompiers ont été appelés pour deux départs de feu successifs, à deux heures d'intervalle dans la nuit de mardi à mercredi, à cette même adresse. après un feu de papiers limité, l'incendie qui a embrasé l'immeuble de cinq étages s'est déclaré au rez-de-chaussée avant de se propager dans la cage d'escalier. vendredi, des centaines de personnes, familles, proches, enseignants, visages marqués, parfois en pleurs, ont défilé en hommage aux victimes. "c'est toujours les classes populaires qui dégustent dans les incendies", a relevé lors de cet hommage jean-baptiste eyraud, porte-parole de l'association droit au logement (dal). en 2005, paris avait été endeuillé par une vague d'incendies qui avaient fait une cinquantaine de morts. les plus meurtriers avaient été celui de l'hôtel paris-opéra (24 morts, dont 11 enfants) en avril et celui du boulevard vincent-auriol (17 morts, dont 14 enfants) en août. il traque le voleur de son iphone de nice jusqu'à draguignan avec la géolocalisation après avoir remarqué le vol d'un de ses téléphones, la victime le géolocalise grâce à une application. arrêté, le suspect sera jugé par le parquet de draguignan. on n'est jamais mieux servi que par soi-même. un commercial arrive à l'aéroport de nice, samedi dernier vers 22 heures, puis rentre chez lui, avant de s'apercevoir que l'un de ses téléphones manquent à l'appel. après s'être enquis au service des objets trouvés, il géolocalise son smartphone grâce à l'application "localiser mon iphone". après l'avoir localisé, il le fait sonner il suit alors le signal à fréjus, puis à draguignan, où il trouve une voiture garée avec le moteur encore chaud. la victime, pleine de ressources, fait sonner son téléphone pour localiser l'appartement et appelle la police qui intervient à 6 heures du matin et interpelle l'individu. les autorités encouragent tout un chacun à activer cette fonctionnalité, et à les prévenir au plus vite. le suspect a nié les faits, arguant qu'il avait trouvé le mobile et souhaitait le rendre. une version peu convaincante pour la police. ce sera au parquet de draguignan d'en décider. rixe au couteau à cannes: les trois suspects relâchés les trois hommes interpellés suite à la rixe mortelle qui s'est déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi sur une plage de l'avenue jean-hibert, ont été relâchés a l'issue de leurs auditions par les policiers cannois. >> relire. ce que l'on sait du meurtre sur une plage de cannes vendredi matin l'enquête se poursuit pour tenter de comprendre ce qui a provoqué ce déferlement de violence entre un groupe de ressortissants tunisiens. un homme d'une quarantaine d'années avait été retrouvé mort, roué de coups et poignardé en plein cœur. un de ses compatriotes avait lui été grièvement blessé à l'abdomen d'un coup de couteau. opéré hier à l'hôpital de cannes, ses jours ne sont plus en danger. accusé du coup de couteau fatal au clos-toreau. dix ans de prison requis l'avocat général a requis dix ans de réclusion criminelle à l'encontre du principal accusé pour homicide volontaire et deux mois de prison avec sursis pour son ex-compagne. aux assises de loire-atlantique, un couple est jugé après la mort d'un homme tué à l'arme blanche dans un appartement du clos-toreau, au sud de nantes, dans la nuit du 28 janvier 2012. l'avocat général a requis une peine de dix années de réclusion criminelle à l'encontre du principal accusé, qui reconnaît avoir porté le coup mortel contre la victime, venue passer la soirée avec le couple mis en cause. le coup, violent, avait été porté au cou. la victime était décédée d'une hémorragie. une peine de deux années de prison avec sursis a été requise à l'encontre de celle qui était la compagne de l'accusée à l'époque. on lui reproche de ne pas avoir porté assistance à personne en péril. elle n'avait pas prévenu les secours après les faits. le procès, qui a débuté mardi matin à nantes, doit s'achever ce jeudi soir. les jurés se sont retirés pour délibérer. ils doivent se prononcer sur le quantum des peines mais aussi sur la volonté ou non de l'accusé de donner la mort en portant ce coup de couteau. braquages à la poste. hold-up : l'accusé condamné à 10 ans de réclusion un jeune homme était jugé depuis mardi, accusé d'avoir participé, avec trois complices non-identifiés, à deux braquages de bureaux de poste à saint-nazaire et saint-herblain. la salle d'audience de la cour d'assises de loire-atlantique. la salle d'audience de la cour d'assises de loire-atlantique. | franck dubray les deux attaques avaient été commises en février 2013, en moins d'une heure. trois hommes armés d'un pistolet automatique, d'un couteau et d'une serpette avaient fait irruption dans les bureaux de poste à saint-nazaire puis saint-herblain. ils étaient repartis, conduits par un chauffeur dans une voiture volée, quelques secondes plus tard, avec un butin voisin de 20 000 euros. l'accusé, qui a déjà passé plus de deux ans en détention provisoire, a toujours nié sa participation à ces vols. son avocat a dénoncé les failles de l'enquête. l'avocate générale, charlotte gazzera, avait requis, ce vendredi matin, une peine de 8 ans d'emprisonnement. après un délibéré de plus de 4 heures, il a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle. braquages. l’accusé sera-t-il acquitté ? un homme de 24 ans est jugé depuis mardi par la cour d’assises de loire-atlantique, accusé de deux braquages commis en 2013 dans des postes de saint-herblain et saint-nazaire. il est en prison depuis deux ans. et depuis le premier jour, il nie. ce havrais conteste avoir participé à l’attaque de deux bureaux de poste, en loire-atlantique, début 2013. quatre hommes, lourdement armés, les visages dissimulés sous des cagoules, avaient réussi à se faire remettre plus de 20 000 euros. les enquêteurs ont pourtant retrouvé l’adn de l’accusé sur le volant et le levier de vitesse d’une des voitures utilisée par les braqueurs le jour des faits. sur ce point, il explique que la voiture en question était une voiture de la cité, et que dans son quartier, tout le monde l’empruntait. l’avocate générale, charlotte gazzera, qui observe qu’on a aussi retrouvé ses clés, son bonnet et sa veste dans la voiture en question, a requis une peine de 8 années d'emprisonnement. « il mérite d’être sanctionné durement. »l’avocat de l’accusé plaide l’acquittement, pointant une enquête mal ficelée et incomplète. verdict ce vendredi après-midi. assises à vannes. l'accusé réfute toute volonté de tuer un russe de 47 ans comparaît depuis lundi pour le meurtre d'un compatriote en août 2013. il persiste à nier son intention de tuer le père de son gendre. cinq à six coups de couteau dont un mortel, a assuré le légiste, ce mardi, devant la cour d’assises ont été portés le 27 août 2013, à meucon, à un ressortissant russe par un de ses compatriotes. en perforant un poumon de part en part, il a provoqué une embolie gazeuse et un arrêt cardio-respiratoire instantané. un rendez-vous "familial" ce soir-là, l’accusé, 47 ans et le père de son gendre s’étaient donné rendez-vous sur cette petite route isolée d’une zone artisanale pour régler le divorce conflictuel de deux de leurs enfants, parents d’un petit garçon à la garde disputée et l’éducation discutée. "le couteau était toujours dans la voiture" l’accusé a persisté à réfuter le caractère intentionnel de son acte. « si cela avait été le cas, je ne me serais pas rendu à la police ». comme il a de nouveau soutenu avoir trouvé le couteau de cuisine dans le vide-poche, « il était toujours là. on s’en servait pour manger des pastèques au parc ». "dans le brouillard" il préfère dire avoir agi dans « le brouillard » qu'admettre qu'il aurait pu faire autrement. la conscience de son acte ne lui est venue que lorsque sa victime est tombée au sol. "nos histoires ne les regardent pas" la rencontre, programmée ce mardi soir, entre les deux pères était connue de la communauté daghestannaise.les fils aînés s’étaient battus peu de temps avant. celui de la victime a témoigné de la volonté de son père d’éviter les témoins. « quand on est arrivé à ménimur, il y avait une dizaine de personnes. mon père a dit, « nos histoires de famille ne les regardent pas, suis moi » ». des témoins directs du drame en roulant à faible allure, vers le lieu de l’explication, l’accusé, son fils aîné au volant, a permis aux amis de les suivre. sur place, l’affrontement a, semble-t-il dégénéré très vite. le véhicule de l’accusé roulait encore à petite vitesse quand l’autre père a frappé le montant gauche du pare-brise avec un tube métallique. ils se sont empoignés « la voiture a continué sur une quinzaine de mètres avant de s’arrêter », a témoigné un jeune russe. l’homme à la barre de fer courait derrière, menaçant. les deux hommes se sont empoignés puis la victime a reculé avant de "ce qui est fait est fait" l’accusé prétend avoir cherché à se protéger de multiples « de coups de barre de fer, donnés en biais un peu partout ». il n’en portait pas trace lorsqu’il s’est rendu le 29 août au commissariat de nantes. « où partir ? ce qui est fait est fait », aurait-il dit, fataliste, en colère contre lui et les témoins, avant de se décider à prendre la fuite. le verdict est attendu mercredi. infanticide de saint-malo. « vous n'avez pas de coeur », explose l'accusée les jurés des assises d'ille et vilaine ont condamné laurence nait kaoudjt, qui avait étranglé sa fille handicapée de 8 ans, à saint-malo, à cinq ans de prison avec sursis. « vous devriez avoir honte. j'aurais mieux fait de mourir. vous n'avez pas de coeur, vous n'avez pas compris mon geste d'amour : si, demain, vous lisez que je me suis suicidée, je vous regarde tous dans les yeux, c'est sur votre conscience » a crié l'accusée aux jurés, à l'annonce du verdict. comme l'avait requis l'avocat général, yann le bris, plus tôt dans la journée de ce mardi, laurence nait kaoudj, la mère de méline, 8 ans, a été condamnée à cinq ans de prison avec sursis et ne sera donc pas écrouée. l'avocat général a souligné que la « grande absente » à ce procès, c'était la victime, sa fille, « que certains experts ont qualifié de coquille vide d'enveloppe de peau ». ce mardi matin à rennes, l'audition de la grand-mère de la victime, au deuxième et dernier jour du procès, a entraîné des tensions entre eric dupond-moretti, avocat de l'accusée, et l'avocat général. elle encourait la perpétuité laurence nait kaoudjt, 49 ans, et jugée depuis lundi par les assises d'ille-et-vilaine, est accusée d'avoir étranglé sa fille handicapée de 8 ans, en 2010, à saint-malo. elle encourait la réclusion criminelle à perpétuité. dans sa plaidorie, eric dupond-moretti, qui défend laurence nait kaoudjt, avait réclamé « un acquittement au bénéfice du cœur ». lire aussi : infanticide de saint-malo. la mère voulait mourir avec sa fille pantin. l'instituteur soupçonné de violences sera jugé en juin 2016 le procès devant le tribunal correctionnel de bobigny de l'instituteur soupçonné d'avoir violenté des enfants d'une école maternelle de pantin a été renvoyé au 8 juin 2016. l'enseignant, présent à l'audience, avait été placé en garde à vue le 24 septembre après le signalement de parents de quatre écoliers de première année de maternelle. en poste depuis douze ans à l'école liberté, dans cette commune de la banlieue est de paris, il avait également été suspendu de ses fonctions. violences envers des enfants de maternelle le sexagénaire est soupçonné d'avoir eu des mouvements de colère, parfois violents à l'encontre de quatre très jeunes enfants, peu après la rentrée scolaire. l'un d'entre eux, âgé de trois ans, aurait notamment été poussé en classe, se blessant à la bouche en chutant, et un autre aurait été pris avec énergie par le bras, d'après le parquet. sur les quatre concernés, deux s'étaient vu prescrire une itt (incapacité temporaire de travail) de deux jours. selon l'un des avocats des parties civiles, quentin lancian, trois plaintes supplémentaires, émanant de parents de trois autres enfants, ont « été enregistrées auprès du procureur » début octobre. l'accusé dément « ce procès, c'est une montagne qui va accoucher d'une souris », a réagi auprès l'avocat de l'enseignant, me david chemmi. « à aucun moment il n'a donné un coup ou une claque à un enfant », a-t-il plaidé. dans l'attente de son procès, l'instituteur a été maintenu sous contrôle judiciaire et la justice a ordonné une expertise psychiatrique. lors de l'enquête, l'atsem (agent territorial spécialisé des écoles maternelles) qui travaillait dans sa classe a notamment indiqué que son comportement récent « avait pu lui apparaître comme violent ». à l’issue de sa garde à vue, l'instituteur, à quelques mois de la retraite, avait été convoqué par le parquet pour des « violences aggravées sur mineurs, par personne chargée d'une mission de service public ». infanticide de saint-malo. "un geste d'amour", pour la mère de l'accusée au premier jour du procès d'une femme accusée d'infanticide, en 2010, à saint-malo, la mère de l'accusée a tenté de justifier son geste désespéré. une femme de 49 ans comparaît devant la cour d'assises d'ille-et-vilaine, à rennes, depuis ce lundi matin et jusqu'à mardi, accusée d'avoir donné la mort à sa fille de 8 ans, lourdement handicapée, en 2010 à saint-malo. coup de cœur pour saint-malo après seize ans passés à venir dans la cité corsaire pour les vacances, elle avait eu le coup de cœur pour une petite maison de rochebonne. elle avait décidé de quitter son emploi de conseiller financier et la région parisienne pour saint-malo et sa plage du sillon, où sa fille, handicapée moteur et déficiente mentale, était parvenue à faire quelques pas toute seule. problèmes financiers et matériels, épuisement physique l'ont sans doute poussée à commettre l'irréparable. « laissez-les partir » « laissez-les partir toutes les deux », a lancé la mère de l'accusée et grand-mère de la victime, quand les secours sont arrivés au domicile, le 23 août 2010, n'ignorant rien des intentions macabres de sa fille. cet infanticide est un « geste d'amour », a estimé la mère de l'accusée, ce lundi à la barre. me eric dupond-moretti a lui insisté sur l'extrême souffrance de sa cliente, qui a cru à une possible amélioration de l'état de santé de sa fille. en fait, il se dégradait et, selon les médecins, le cerveau de l'enfant aurait fini par être irrémédiablement endommagé. maladie mentale ? une psychiatre parle de pulsion délirante, laissant entendre que l'accusée ne serait pas accessible à une sanction pénale. ce qu'eric dupond-moretti réfute. « un acquittement au bénéfice de la maladie mentale, on n'en veut pas une seconde ! », a tonné le ténor du barreau.