Caen : un an de prison ferme pour avoir agressé une auto-stoppeuse FAITS DIVERS - Un père de famille visiblement heureux en ménage, a agressé une jeune femme de 18 ans qu’il avait pris en stop. Jugé en comparution immédiate mercredi, il a écopé d’un an ferme. Tweet Le 15 septembre, l’homme passe près d’un arrêt de bus de Caen en Normandie, et s’arrête pour prendre une auto-stoppeuse qu’il trouve mignonne. Le 15 septembre, l’homme passe près d’un arrêt de bus de Caen en Normandie, et s’arrête pour prendre une auto-stoppeuse qu’il trouve mignonne. Google Street View Photo: Sa famille ne connaissait pas cette facette de lui. Mercredi, un père de famille de 59 ans a été condamné à 18 mois de prison dont un an ferme ainsi qu’une mise à l’épreuve. Il devra également indemniser sa victime à hauteur de 3.000 euros. Le 15 septembre, l’homme passe près d’un arrêt de bus de Caen en Normandie, et s’arrête pour prendre une auto-stoppeuse qu’il trouve mignonne, indique Ouest France. Selon les déclarations de ce dernier, la jeune femme de 18 ans, qui souhaite rentrer chez elle, refuse de lui faire une fellation. Il lui propose alors 200 euros qu’elle accepte en échange. Il précisera qu’en raison d’une panne sexuelle, elle lui rendra la moitié avant qu’il ne la dépose chez elle. De son côté, la victime assure qu’elle n’a pas accepté l’offre et que le conducteur a lourdement insisté sur un parking avant qu’elle n’arrive chez elle. Le lendemain, au même arrêt de bus que la veille à Caen, il tente d’avoir des explications "puisqu’elle ne l’a pas rappelé", explique-t-il. Elle refusera de lui parler ou de monter avec lui, ce qui le poussera à l’insulter avant de s’en aller. Le vendredi 18, soit deux jours après l’avoir prise en stop, le père de famille suit le bus dans lequel elle monte. Friand de vidéos pornographiques avec des mineures La jeune femme sort du bus et consulte son téléphone, quand l’homme surgit dans son dos et tente de la tirer en arrière par la taille afin de la faire monter de force dans son véhicule. Elle finit par s’échapper mais il la poursuit en l’insultant, jusqu’à la faire tomber, relate le quotidien. Les passants préviennent aussitôt la gendarmerie. Mercredi au tribunal, la famille de cet agresseur découvre sa vie cachée. Il fréquente des prostituées, garde plusieurs centaines d'euros en liquide dans sa voiture pour cet usage, mais est aussi friand de vidéos pornographiques mettant en scène des adolescentes et des mineures. Il admet avoir déjà fait des propositions à deux autres jeunes filles rencontrées dans la rue. Sans succès. La procureur indique qu’il s’agit "d’un passage à l'acte pathologique, mais il veut embrouiller la vérité, la faire passer pour une fille légère et menteuse, car il a honte de ce qu'il a fait. Sans les témoins le 18 septembre, on serait dans le 'parole contre parole'. Il ne se remet pas en question. Il a révélé une personnalité qui n'est pas de nature à rassurer." L’avocat de l’accusé se demande : "S'il ne s'est pas fait un film. De croire que moyennant finances on peut y arriver ? Il a subi beaucoup d'humiliations dans son travail. N'a-t-il pas voulu se prouver en allant vers des plus jeunes qu'il a encore une certaine force ?" Il sera tout de même condamné à de la prison ferme et une interdiction d’entrer en contact avec la jeune femme. Plus d’infos sur Faits Divers Les malfaiteurs visaient des vêtements d'une marque de luxe, et non les brassards de la police. Isère : les voleurs rendent une partie du butin... à la police Ils ont pris le temps de lire le communiqué du procureur de la République de Vienne. Des voleurs, qui étaient repartis avec plusieurs palettes volées dans un dépôt de Saint-Quentin-Fallavier en Isère mardi 22 décembre ont fini par changer d’avis quant à une partie de leur butin. En l'occurrence plusieurs cartons contenant des brassards destinés à la police. Les voleurs ont déposé les colis devant la brigade de gendarmerie de La Verpillière à la veille de Noël, avec un mot écrit à la main sur... "Violences policières" à Pantin : ce qu'il s'est réellement passé samediIncidents d’Ajaccio : une audition, plusieurs gardes à vueBignac (Charente) : un nouveau-né retrouvé dans une poubelle