Un agriculteur jugé pour le meurtre de son rival à coups de tracteur JUSTICE – Un agriculteur de 54 ans comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises de la Meuse pour le meurtre de son rival amoureux. La victime, un artisan boucher, a été tuée à l'aide d'un tracteur. La victime est décédée après avoir été percuté par le tracteur de l'agriculteur. Un peu plus de trois ans après les faits, un agriculteur accusé d'avoir tué son rival amoureux à l'aide de son tracteur s’apprête à être jugé devant la cour d'assises de la Meuse. Les faits remontent au 17 août 2012 dans un champ du petit village de Couvertpuis, à l'ouest de Nancy. Ce soir-là, un premier accrochage entre la camionnette d'un artisan boucher de la Haute-Marne et un agriculteur du village, qui se connaissent bien, va dégénérer. A l'aide de son engin, l'agriculteur, aujourd'hui âgé de 54 ans, percute le véhicule de la victime qui fait plusieurs tonneaux. Ce dernier réussi à s'extraire de sa camionnette mais le tracteur le percute une nouvelle fois, puis le meurtrier présumé aurait utilisé le pince-balles installé à l'avant de son tracteur pour écraser la victime, à terre, à plusieurs reprises, rapporte L'Est Républicain. La jalousie au centre de l'affaire Les secours prévenus par un voisin qui assiste à la scène et se précipitera sur le lieu du drame pour tenter de s'interposer, en vain, ne pourront que constater la mort de l'artisan boucher âgé de 49 ans. Au centre de l'affaire, la haine que se vouaient les deux hommes alors que la femme de l'accusé, qui avait engagé une procédure de divorce, était partie vivre depuis plusieurs mois avec la victime, son employeur d'alors. Avant le drame, les deux hommes s'accusaient mutuellement de harcèlement. Chacun aurait d'ailleurs déposé des mains courantes contre l'autre, selon leur entourage interrogé après les faits par les enquêteurs. L'agriculteur comparaît à partir de mardi devant la cour d'assises qui devrait notamment se pencher sur ces précédents et le mobile du crime. Le verdict est attendu vendredi. Plus d’infos sur Procès Marie-Elisabeth Cons-Boutboul 1994 Quand l’énigme criminelle survit aux assises : 30 ans après, l’affaire Cons-Boutboul Paris, le 27 décembre 1985. Il est 20h20, au 29 avenue George-Mandel. Trois coups de feu résonnent dans la cage d’escalier feutrée de cet immeuble cossu du 16e arrondissement. Jacques Perrot, brillant avocat de 39 ans, vient de quitter son appartement du deuxième étage. Œil, tempe, poitrine : il est abattu de trois balles de .22 Long Rifle un palier plus bas. Dans les heures qui suivent, toutes les radios se font l’écho de ce meurtre retentissant. Car la victime n’est pas n’importe qui. Ami... Christine Boutin en procès - IVG, mariage pour tous : la seriale dérapeuseProcès du lynchage d'Echirolles : les 10 à 20 ans de prison requis sous le feu des critiquesProcès de Jacqueline Sauvage à Blois : 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent