Policier blessé: Le complice du tireur mis en examen pour «tentative de meurtre» FAITS DIVERS Les faits se sont produits après le braquage, lundi, d'un entrepôt de livraison de bijoux… Policiers et pompiers sur les lieux où un policier a été gravement blessé à la tête, le 5 octobre 2015 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Policiers et pompiers sur les lieux où un policier a été gravement blessé à la tête, le 5 octobre 2015 à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). - THOMAS SAMSON / AFP Le complice du braqueur qui a grièvement blessé un policier, lundi en Seine-Saint-Denis, a été mis en examen ce vendredi pour « tentative de meurtre sur un fonctionnaire de la police nationale », a annoncé le parquet de Bobigny. Cet homme de 24 ans, déjà multicondamné, est aussi poursuivi pour les chefs de « vol en bande organisée et avec usage d’une arme » et « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ». Le juge des libertés et de la détention doit statuer sur son placement en détention provisoire dans l’après-midi. Selon le parquet, le mis en examen a été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2012 par le tribunal pour enfants et par le tribunal correctionnel, notamment pour des faits de vols aggravés commis entre 2006 et 2012. Fiché pour radicalisation Après le braquage d’un entrepôt de bijoux à Saint-Ouen lundi, son complice et lui avaient été pris en chasse par des policiers de la BAC de Saint-Denis. Le complice, un homme de 24 ans lui aussi, qui n’avait pas regagné la prison de Réau (Seine-et-Marne) après une permission et qui était fiché pour radicalisation, avait alors tiré sur un fonctionnaire avec une arme automatique, le blessant très grièvement de deux balles à la tête et au cou. Le malfaiteur, lui-même touché, avait rapidement succombé à ses blessures. Après cette affaire, François Hollande a affirmé mercredi « la nécessité » de réfléchir à une évolution de la législation, « en particulier sur les libérations conditionnelles ». Les principaux syndicats de gardiens de la paix et d’officiers ont eux appelé à un « rassemblement » mercredi prochain devant le ministère de la Justice, mettant vivement en cause la garde des Sceaux, Christiane Taubira.