Le procès Bettencourt manipulé ? Françoise Bettencourt-Meyers est aujourd'hui dans le viseur de la justice, soupçonnée d'avoir fait pression sur 5 employés au service de sa mère. Françoise Bettencourt-Meyers est soupçonnée d'avoir fait pression sur cinq employés au service de sa mère. Françoise Bettencourt-Meyers est soupçonnée d'avoir fait pression sur cinq employés au service de sa mère. © MEHDI FEDOUACH L'affaire Bettencourt n'en finit pas de rebondir. Alors qu'on pensait le feuilleton judiciaire terminé, Le Monde révèle qu'une information judiciaire pour "subornation de témoin" a été ouverte le 6 juillet dernier par le parquet de Paris. Cette procédure vise la fille de la milliardaire Liliane Bettencourt, Françoise Bettencourt-Meyers. Et pour cause, celle-ci est soupçonnée d'avoir fait pression pour obtenir – en contrepartie d'argent – le témoignage de cinq employés au service de sa mère, explique le quotidien. Après leurs déclarations dans le procès pour "abus de faiblesse", qui s'était tenu en février dernier à Bordeaux, sept prévenus avaient été condamnés, parmi lesquels le photographe François-Marie Banier. Deux versements suspects L'artiste et confident de l'héritière du groupe L'Oréal assure depuis le début être victime d'une "cabale". Condamné à trois ans de prison, dont six mois avec sursis, ainsi qu'à 350 000 euros d'amende et 158 millions d'euros de dommages et intérêts, le photographe crie à la manipulation et accuse l'administratrice de L'Oréal d'être "la tête pensante d'un complot destiné à faire le ménage dans l'entourage de sa mère", rapporte le quotidien du soir. À en croire les informations du Monde, deux versements auraient été effectués par Françoise Bettencourt-Meyers au profit de Claire Thibout, la comptable de sa mère : un premier de 400 000 euros fin 2008, puis, fin 2012, un prêt de 300 000 euros, dont la plus grande partie doit être remboursée en 2017, précise le quotidien. L'ancienne comptable de l'héritière a d'ailleurs été mise en examen fin septembre, pour faux témoignage aggravé.