Fusillade en Seine-Saint-Denis: le braqueur mis en examen pour "tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police" Le policier, blessé au cou dans la fusillade en Seine-Saint-Denis, est toujours dans un état préoccupant. Le policier, blessé au cou dans la fusillade en Seine-Saint-Denis, est toujours dans un état préoccupant. Le parquet de Bobigny a annoncé l'ouverture d'une enquête pour tentative d'homicide et vol avec arme en bande organisée après le braquage qui a coûté la vie à l'un des malfaiteurs et blessé grièvement un policier. Une information judiciaire pour "tentative d'homicide" et "vol avec arme en bande organisée" a été ouverte vendredi après un braquage lundi en Seine-Saint-Denis. Une fusillade avait éclaté à l'Ile-Saint-Denis faisant un mort parmi les braqueurs et un blessé grave du côté des forces de l'ordre. Le complice du malfaiteur qui a tiré sur le policier avant d'être tué dans la fusillade qui a suivi, a été mis en examen pour "tentative de meurtre sur un fonctionnaire de police". Revoir les conditions de permission Cet homme de 24 ans, qui a reconnu sa participation au braquage lors de sa garde à vue dans les locaux de la Bridage de répression du banditisme (BRB), a été déféré dans la matinée au tribunal de Bobigny. Il est également accusé d'infraction à la législation sur les armes. Selon le parquet, le mis en cause a été condamné à cinq reprises entre 2007 et 2012 par le tribunal pour enfants et par le tribunal correctionnel, notamment pour des faits de vols aggravés commis entre 2006 et 2012. >> A lire aussi: La descente aux enfers de Wilston Blam, le braqueur fiché pour radicalisation Après le braquage d'un entrepôt de bijoux à Saint-Ouen lundi, lui et son complice avaient été pris en chasse par des policiers de la BAC de Saint-Denis. Le complice, un homme de 24 ans en fuite pour n'être pas rentré à la prison de Réau, en Seine-et-Marne, après une permission et fiché pour radicalisation, avait alors tiré sur un fonctionnaire avec une arme automatique, le blessant très grièvement de deux balles à la tête et au cou. Après cette affaire, François Hollande a affirmé mercredi "la nécessité" de réfléchir à une évolution de la législation, "en particulier sur les libérations conditionnelles". Les principaux syndicats de gardiens de la paix et d'officiers ont eux appelé à un "rassemblement" mercredi prochain devant le ministère de la Justice, mettant vivement en cause la garde des Sceaux, Christiane Taubira.