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    Syrie : «On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau» affirme François Hollande

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    Le président François Hollande s'adresse à l'assemblée de l'ONU à New-York, le 28 septembre 2015
    Le président François Hollande s'adresse à l'assemblée de l'ONU à New-York, le 28 septembre 2015 Photo TIMOTHY A. CLARY. AFP

    A la tribune de l’Assemblée générale, François Hollande a accusé le président syrien d’être responsable du chaos en Syrie.

    En Syrie, «on ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau», a affirmé lundi le président français François Hollande, à l’ONU, excluant ainsi Bachar al-Assad d’une solution politique au conflit.

    A la tribune de l’Assemblée générale, François Hollande a accusé le président syrien d’être responsable du chaos en Syrie, évoquant «une tragédie produite par l’alliance du terrorisme et de la dictature». Les centaines de milliers de réfugiés qui fuient la Syrie vers l’Europe «n’ont pas fui seulement une guerre, ils ont fui depuis plus de trois ans le régime de Bachar al-Assad», a insisté François Hollande. «Encore aujourd’hui c’est ce même régime qui déverse des bombes sur des populations civiles innocentes».

    «Ce n’est pas parce qu’il y a un groupe terroriste [e groupe Etat islamique] qui lui-même massacre, tue, viole et détruit des patrimoines essentiels de l’humanité qu’il y aurait pour autant une sorte de pardon, d’amnistie pour le régime qui a créé cette situation (...) Non», a martelé le président français. De leur côté, la Russie et l’Iran insistent pour maintenir en place le régime syrien afin de lutter contre les jihadistes, estimant que cette lutte devait prendre le pas sur la transition politique.

    Evoquant la «large coalition» qu’a réclamée lundi à la même tribune son homologue russe Vladimir Poutine afin de combattre l’EI, François Hollande l’a estimée «possible, souhaitable, nécessaire». Mais, a-t-il souligné, «cette coalition doit avoir une base claire sinon elle ne verra jamais le jour».

    Pour François Hollande, la transition politique en Syrie doit aboutir à «un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs incluant des membres du gouvernement actuel et de l’opposition». «Voilà la base, utilisons-la, avançons», a-t-il lancé. Il a déploré que «certains pays veuillent incorporer Bachar al-Assad dans ce processus», allusion à la Russie et l’Iran. «On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau», a-t-il dit. «Assad est à l’origine du problème et il ne peut pas faire partie de la solution».

    AFP
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