payants sur tous vos écrans S'abonner à l'Obs Je m'abonneFermer Actualités > Monde > Migrants > 30.000 réfugiés à reloger en France : comment on s'organise ? 30.000 réfugiés à reloger en France : comment on s'organise ? Sarah Diffalah Par Sarah Diffalah -- En Irak, il était barbier et photographe de guerre à ses heures perdues. En France, il aimerait bien continuer à exercer son métier ou autre chose, "n'importe". Accueillir 30.000 personnes en deux ans Mohammed Tarek fait partie de ces"réfugiés-Merkel", ces 30.000 personnes que la France s'est engagée à recevoir sur deux ans dans le cadre du programme d'accueil européen. La France ne veut pas de raté d'intégration et en a fait une priorité. Seulement 57 personnes sont reparties vers l'Allemagne. Pour les autres, le défi est complexe : -- LireRecevoir son titre de séjour, une "journée particulière" Selon le schéma actuel, ces personnes ne choisiront pas leur lieu de résidence et seront dirigées vers une commune qui aura proposé des logements. Depuis jeudi 8 octobre, 38 personnes ont déjà pu rejoindre des appartements mis à leur disposition un peu partout sur le territoire. Des maires parfois sur la réserve -- accueillir des réfugiés pour une durée de deux à trois mois maximum. LireHot spots, contrôle... ce que prévoit l'accord européen En Seine-Saint-Denis, quatre sites ont été dénombrés pour l'accueil d'environ 300 réfugiés, à Noisy-le-Sec donc, à Romainville, au Raincy et à Neuilly-sur-Marne. Le préfet d'Ile-de-France, Jean-François Carenco de son côté nous assure : Si on reste aux niveaux actuels, je peux absorber les réfugiés européens, je -- campements rejoignent la procédure Merkel. Nous sommes encore dans un sujet maîtrisable. Si cela devait monter en puissance, il est clair que ce que je fais en Ile-de-France pourrait se faire dans d'autres régions. Les 30.000 réfugiés ne passeront pas tous par l'Ile-de-France !" Ainsi pour éviter les accrocs et une tension supplémentaire, Florent Gueguen, directeur général de la Fnars (Fédération nationale des -- Et les mal-logés ? De fait, selon les chiffres de la Fondation Abbé Pierre, 28 agglomérations sont considérées comme zone tendue. Sur les 3,5 millions de personnes gravement touchées par le mal-logement, au moins 950.000 sont en Ile-de-France, dont 70.000 sont sans toit (44% de l'ensemble des sans-abri en France). -- Pour Jean-François Carenco, les associations "se font du souci pour rien". "Dès l'été, nous avons dit que nous allions augmenter le nombre de places d'hébergement. Sur les 2.000 places de l'année dernière, 700 ont été pérennisées. J'ai créé 2.500 places, donc j'ai en tout 3.200 places aujourd'hui auxquelles s'ajoutent les places pour les réfugiés des camps et de l'Union européenne." Il ajoute : Je pense que ce sera suffisant, ce n'est pas la peine d'inquiéter le pays!" -- Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin Envoyer cet article à un ami Réagir^42 Recevoir les alertes Votre adresse e-mail OK [stats.php?mod=read&key=1537942&media=nobstr] Partager Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google+ Partager sur Linkedin Envoyer cet article à un ami Réagir^42 Recevoir les alertes Votre adresse e-mail OK -- * Rue89 À la une marseilledingueçakippairanisèreturquiebowiefail Au moins 3 morts, dont 2 élèves, dans une avalanche en Isère : ce que l'on sait Au moins 3 morts dans une avalanche en Isère : ce que l'on sait EDITO. Une primaire à gauche ? Chiche ! EDITO Une primaire à gauche ? Chiche ! Marins américains interceptés par l'Iran : ce qu’il s’est passé