IFRAME: //redirect1443.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe (BUTTON) Sommaire * * ACCUEIL * France * Monde * Economie * Religion * Culture * Sciences & éthique * Famille * Sport * Débats * Urbi & Orbi * Videos * Dossiers * télécharger l’édition du jour édition du 16/01/2016 * librairie * Pas encore abonné ? Abonnez-Vous à partir d’1€ (BUTTON) profitez de l’offre Abonnez-Vous à partir d’1€ (BUTTON) (BUTTON) Sciences & éthique Vous consultez votre 4 ^ème article sur les 5 offerts Découvrez l’accès ilimité + de nombreuses fonctionnalités (BUTTON) En savoir plus À la une * Tout * France * Monde * Culture * Religion Des vacanciers allument des bougies en mémoire des lycéens victimes l’avalanche des Deux-Alpes. Standard Avalanche aux Deux-Alpes, le professeur mis en examen Le ministre des affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif arrivant à la réunion de Vienne pour finaliser l’accord sur le nucléaire. Standard Nucléaire, la levée des sanctions contre l’Iran commence ce week-end Les sympathisants du parti démocrate progressiste taïwanais anticipaient la victoire de Tsai Ing-wen, leur candidate à la présidentielle. Standard La femme qui dit non à la Chine élue à la tête de Taïwan La candidate du parti démocrate progressiste, Tsai Ing-wen, à l’heure du vote. Standard Tsai Ing-wen, première femme présidente de Taïwan Des soldats devant l’hôtel Splendid, lors de l’assaut donné par les forces de l’ordre contre les preneurs d’otages. Standard Un raid islamiste meurtrier a visé un grand hôtel de Ouagadougou par Georges Tribout. Standard Verhaeren, le poète aimé des artistes Previous Next Des vacanciers allument des bougies en mémoire des lycéens victimes l’avalanche des Deux-Alpes. Standard Avalanche aux Deux-Alpes, le professeur mis en examen Sport en salle en hiver, randonnées dans la nature aux beaux jours, les activités physiques permettent de reprendre confiance en soi. Standard Des femmes battues se reconstruisent par le sport Fabienne Buccio, à Arras, le 23 décembre 2015 Standard Fabienne Buccio, à Calais, l’Etat, c’est elle Le 15 janvier, Marisol Touraine a annoncé que l’ensemble du parcours de l’avortement (examens, échographies, etc.) serait remboursé en intégralité. Standard Les examens liés à l’IVG vont être remboursés à 100 % Juges dans l’enceinte d’un tribunal. Sans surprise, les syndicats de magistrats applaudissent au projet de réforme. Standard La réforme du parquet relancée Le 4 janvier, le Danemark a rétabli les contrôles aléatoires à ses frontières avec l’Allemagne. Standard Quel avenir pour Schengen ? Previous Next Le ministre des affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif arrivant à la réunion de Vienne pour finaliser l’accord sur le nucléaire. Standard Nucléaire, la levée des sanctions contre l’Iran commence ce week-end Les sympathisants du parti démocrate progressiste taïwanais anticipaient la victoire de Tsai Ing-wen, leur candidate à la présidentielle. Standard La femme qui dit non à la Chine élue à la tête de Taïwan La candidate du parti démocrate progressiste, Tsai Ing-wen, à l’heure du vote. Standard Tsai Ing-wen, première femme présidente de Taïwan À Katmandou, au milieu des bâtiments détruits ou en travaux, la vie quotidienne reprend son cours. Standard Au Népal, la reconstruction piétine Débat entre Donald Trump (à gauche) et Ted Cruz (à droite) tous deux candidats aux primaires du Parti Républicain pour les élections présidentielles américaines, North Charleston, Caroline du Sud, le 14 janvier. Standard Donald Trump contre Ted Cruz : l’arme de l’éligibilité De plus en plus de voix s’élèvent pour rétablir les contrôles permanents aux frontières nationales. Standard Schengen, les onze dates d’un accord remis en question Previous Next par Georges Tribout. Standard Verhaeren, le poète aimé des artistes La pièce a étéécrite par Jean, un détenu de la maison centrale d’Arles, jouée également par des détenus, et mise en scène par Joël Pommerat. Standard Échappée belle à la prison d’Arles Alan Rickman, au Festival de Venise, en 2013. Standard Alan Rickman, méchant d’anthologie du cinéma britannique, est mort Rio Bravo 1959 real : Howard Hawks Ricky Nelson John Wayne Dean Martin Standard Le western en long et en large Dans « Tu mourras moins bête », le professeur Moustache répond à des énigmes drôlatiques avec des arguments scientifiques. Standard L’animation, ce n’est pas que pour les enfants Visiteur lors de l’exposition consacrée à David Bowie à la philarmonie de Paris Standard Philharmonie de Paris, un succès chiffré Previous Next Le pasteur Rick Warren prêche un dimanche de janvier 2015, durant le culte, dans son église, face à près de 3 000 personnes. Standard Saddleback, l’église où le fidèle est roi Cordon de policiers devant des manifestants chrétiens aux abords de la cathédrale du Sacré-Coeur, après les attaques contre des églises à New Delhi. 5 février 2015. Standard John Dayal : « Le gouvernement Modi veut faire de l’Inde une théocratie homogène » Standard Une maison de réinsertion pour les prostitués bientôt en Seine-et-Marne Des jeunes forment le mot « paix » avec leur corps. Au centre des xavières d’Abobo, enfants et ados suivent une formation à la paix. Standard A Abobo, des religieuses forment de jeunes artisans de paix Le président américain Barack Obama en larmes lorsqu’il évoque les tueries survenues dans des écoles, alors qu’il annonce son plan de lutte contre les armes à feu, mardi 5 janvier 2015 à la Maison Blanche. Standard Des évêques américains soutiennent Obama sur le contrôle des armes à feu La mosquée d’Évry-Courcouronnes (Essonne), l’une des plus grandes de France. Standard Les mosquées ouvrent leurs portes pour lutter contre les préjugés Previous Next Articles suggérés * * * * Abonnez-vous à 1 € A la découverte du big data Par Audrey Dufour, le 13/10/2015 à 14h56 * * * * Par Audrey Dufour, le 13/10/2015 à 14h56 Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. ZOOM Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. / CAMERA PRESS/GAMMA-RAPHO Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. ZOOM Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. / CAMERA PRESS/GAMMA-RAPHO Un pétaoctet, un zettaoctet, un yottaoctet… Ces unités ne vous évoquent rien ? C’est pourtant grâce à elles qu’est mesurée la quantité de données produites par l’homme désormais. Un zetta, par exemple, vaut 10^21 , un zettaoctet représente donc 1 000 000 000 000 000 000 000 octets. Cela fait beaucoup ? Pourtant c’est à peine une fraction de la quantité d’informations, numériques ou non, produites autour du globe cette année. Avec ces chiffres astronomiques, l’homme est entré dans le domaine du «big data», les données massives. «Les spécialistes sont obligés d’inventer des unités de mesure au fur et à mesure, et même eux n’arrivent pas à se souvenir de la quantité représentée», s’amuse Olivier Cappé, directeur du Laboratoire traitement et communication de l’information (LTCI). La gestion de quantité de données dépassant l’entendement n’est pourtant pas un problème nouveau. Le recensement américain de 1880 a nécessité sept ans de travail ; le temps que les données soient publiées, elles étaient devenues obsolètes. Pour le recensement de 1890, il aurait fallu plus d’une dizaine d’années en se basant sur les méthodes traditionnelles. Seule l’invention par Herman Hollerith d’une tabulatrice, ancêtre de l’ordinateur fonctionnant avec des cartes perforées, a permis de remédier au problème. Depuis, collecte massive de données et progrès technologiques pour les analyser progressent de pair, par bonds réguliers. Avec le développement d’Internet, du numérique et des objets connectés, le problème du «big data» est de retour : les capacités de traitement sont pour l’instant à la traîne derrière les capacités de collecte. «Depuis 2008, la production de données dépasse et va plus vite que nos capacités de stockage et de traitement», explique Dan Vodislav, chercheur au laboratoire Équipes traitement de l’information et systèmes (Etis). Pour les scientifiques, le problème peut se résumer par la règle des «3V» : un volume important, une grande variété de données, et une vitesse décisive. À ces trois caractéristiques peuvent parfois être ajoutés d’autres «V» : la véracité des données, la valeur ajoutée produite, etc. Le premier problème, celui du volume important, est le plus facile à appréhender. Chaque minute, une centaine d’heures de vidéos est mise en ligne sur YouTube. La majorité d’entre elles n’est jamais vue par personne et ne présente qu’un intérêt très limité. Mais comment faire le tri dans la masse ? Cette incapacité à observer l’intégralité des informations a conduit les chercheurs à changer de paradigme. «Le big data a changé la façon d’utiliser les données, explique Olivier Cappé. Avant, les analystes avaient une idée a priori de ce qu’ils cherchaient et la vérifiaient grâce aux données, maintenant ils espèrent extraire des connaissances sans les imaginer par avance.» Jusqu’à présent, les modèles décrivaient les données, désormais les données écrivent les modèles. Deuxième problème, la variété de données soulève des questions plus techniques : comment une machine peut-elle analyser du texte, des images, de la vidéo, du son ? «Le problème est le même que pour les êtres humains, poursuit le directeur du LTCI. Dans un groupe de personnes, chacun pourra décrire la même image de façon complètement différente.» Comment faire pour que des ordinateurs voient tous un océan et non pas une mer, une étendue d’eau ou un lac? «Nous avons besoin de référentiels, de bases de données reconnues par tous», répond Dan Vodislav. Ces référentiels contribuent aussi à assurer la valeur des connaissances extraites des données. Dans le cas de la Bourse par exemple, les codes associés aux entreprises permettent de les identifier, même si plusieurs sociétés ont le même nom. Ce référentiel, cette base de données, facilite les échanges ultrarapides qui agitent les places boursières. Ce qui amène au troisième problème: la vitesse et ses enjeux économiques. En effet, un moteur de recherche qui mettrait dix minutes à afficher un résultat deviendrait aussi pratique qu’une encyclopédie en huit tomes. Pour pouvoir traiter efficacement les requêtes, les entreprises numériques ont donc besoin de structures réactives, qu’il s’agisse de «supercalculateurs» ou de gigantesques «data centers». Plusieurs avancées techniques ont permis le développement de ces infrastructures. Ainsi, la finesse de gravure des plus récents microprocesseurs avoisine les 14 nanomètres, quatre fois moins qu’il y a dix ans. «Les gravures sont plus fines, donc les microprocesseurs plus petits», résume Jean-Philippe Nominé, chargé de mission sur les calculs haute performance au CEA. Grâce à la miniaturisation, il est possible de faire plus sur un espace identique. Par ailleurs, les informaticiens ont développé des architectures de calcul distribué. Le parallélisme permet ainsi de découper un problème en petits morceaux, qui seront résolus par différentes machines, à l’image d’un fordisme informatique. Ces nouvelles architectures ont permis le développement du «cloud», l’informatique en nuage. Les petites et moyennes entreprises n’ont en effet pas les moyens de s’offrir les infrastructures nécessaires pour une performance comparable aux poids lourds du numérique. Elles font alors appel aux centres de données et à la puissance de calcul des grandes sociétés, qui mettent de l’espace dans ce cloud à disposition. «Le cloud est flexible, il permet de répondre à une requête ponctuelle très gourmande grâce à la mise en commun des ressources», explique Dan Vodislav. Avec, in fine, le problème récurrent de l’utilisation des données et des législations nationales. Prenons un acheteur français sur un site de commerce en ligne allemand, qui paye grâce à un système développé par une compagnie privée américaine dont les serveurs sont hébergés en Islande. Quelle juridiction est compétente en cas d’utilisation frauduleuse du numéro de carte bancaire ? Qui fait loi concernant le délai de conservation de ces données ? Voilà un problème politique auquel les progrès techniques n’apporteront aucune solution. ---------------------------------------------------------------------- ---------------------------------- LA BATAILLE DES DONNÉES ENTRE L’EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS Le stockage et l’utilisation des données personnelles par les entreprises du numérique mais aussi les gouvernements est devenu un débat public et un enjeu politique où s’opposent les États-Unis et l’Europe. Début octobre, la Cour de justice européenne a décidé d’empêcher le transfert des données des utilisateurs européens vers les États-Unis, où sont basées la plupart des grandes sociétés du numérique, comme Google, Apple et Facebook. Cette décision marque un coup d’arrêt à l’accord «Safe Harbor», conclu en 2000, qui estimait que les États-Unis offraient des garanties suffisantes pour la protection de la vie privée. Plus de 4 000 sociétés sont concernées par cette décision qui crée un vide juridique. Concrètement, les informations personnelles qui transitaient d’un utilisateur français jusqu’à un centre de données aux États-Unis ne pourront désormais plus sortir de l’Union européenne. Audrey Dufour * à suivre : * Un gros consommateur d’énergie Thèmes associés * cahier sciences et éthique * big data * internet Autour de cet article Sciences & éthique Collecte-t-on trop de données ? Sciences & éthique Faut-il s’inquiéter de l’utilisation des données des internautes par... Le data center Equinix, à Pantin (Seine-Saint-Denis). Les gigantesques centres de données, qui réunissent des milliers de machines fonctionnant en permanence, sont des gouffres à électricité. Sciences & éthique Un gros consommateur d’énergie Idé Sciences & éthique Les données personnelles, sources d’inquiétude Publicité À la une * Tout * France * Monde * Culture * Religion Des vacanciers allument des bougies en mémoire des lycéens victimes l’avalanche des Deux-Alpes. France Avalanche aux Deux-Alpes, le professeur mis en examen Le ministre des affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif arrivant à la réunion de Vienne pour finaliser l’accord sur le nucléaire. Monde Nucléaire, la levée des sanctions contre l’Iran commence ce week-end Les sympathisants du parti démocrate progressiste taïwanais anticipaient la victoire de Tsai Ing-wen, leur candidate à la présidentielle. Asie-Océanie La femme qui dit non à la Chine élue à la tête de Taïwan La candidate du parti démocrate progressiste, Tsai Ing-wen, à l’heure du vote. Asie-Océanie Tsai Ing-wen, première femme présidente de Taïwan Des soldats devant l’hôtel Splendid, lors de l’assaut donné par les forces de l’ordre contre les preneurs d’otages. Afrique Un raid islamiste meurtrier a visé un grand hôtel de Ouagadougou Des vacanciers allument des bougies en mémoire des lycéens victimes l’avalanche des Deux-Alpes. France Avalanche aux Deux-Alpes, le professeur mis en examen Sport en salle en hiver, randonnées dans la nature aux beaux jours, les activités physiques permettent de reprendre confiance en soi. France Des femmes battues se reconstruisent par le sport Fabienne Buccio, à Arras, le 23 décembre 2015 France Fabienne Buccio, à Calais, l’Etat, c’est elle Le 15 janvier, Marisol Touraine a annoncé que l’ensemble du parcours de l’avortement (examens, échographies, etc.) serait remboursé en intégralité. France Les examens liés à l’IVG vont être remboursés à 100 % Juges dans l’enceinte d’un tribunal. Sans surprise, les syndicats de magistrats applaudissent au projet de réforme. France La réforme du parquet relancée Le ministre des affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif arrivant à la réunion de Vienne pour finaliser l’accord sur le nucléaire. Monde Nucléaire, la levée des sanctions contre l’Iran commence ce week-end Les sympathisants du parti démocrate progressiste taïwanais anticipaient la victoire de Tsai Ing-wen, leur candidate à la présidentielle. Asie-Océanie La femme qui dit non à la Chine élue à la tête de Taïwan La candidate du parti démocrate progressiste, Tsai Ing-wen, à l’heure du vote. Asie-Océanie Tsai Ing-wen, première femme présidente de Taïwan À Katmandou, au milieu des bâtiments détruits ou en travaux, la vie quotidienne reprend son cours. Monde Au Népal, la reconstruction piétine Débat entre Donald Trump (à gauche) et Ted Cruz (à droite) tous deux candidats aux primaires du Parti Républicain pour les élections présidentielles américaines, North Charleston, Caroline du Sud, le 14 janvier. Monde Donald Trump contre Ted Cruz : l’arme de l’éligibilité par Georges Tribout. Expositions Verhaeren, le poète aimé des artistes La pièce a étéécrite par Jean, un détenu de la maison centrale d’Arles, jouée également par des détenus, et mise en scène par Joël Pommerat. Théâtre Échappée belle à la prison d’Arles Alan Rickman, au Festival de Venise, en 2013. Cinéma Alan Rickman, méchant d’anthologie du cinéma britannique, est mort Rio Bravo 1959 real : Howard Hawks Ricky Nelson John Wayne Dean Martin Cinéma Le western en long et en large Dans « Tu mourras moins bête », le professeur Moustache répond à des énigmes drôlatiques avec des arguments scientifiques. Télévision L’animation, ce n’est pas que pour les enfants Le pasteur Rick Warren prêche un dimanche de janvier 2015, durant le culte, dans son église, face à près de 3 000 personnes. Monde Saddleback, l’église où le fidèle est roi Cordon de policiers devant des manifestants chrétiens aux abords de la cathédrale du Sacré-Coeur, après les attaques contre des églises à New Delhi. 5 février 2015. Religion John Dayal : « Le gouvernement Modi veut faire de l’Inde une théocratie homogène » Religion Une maison de réinsertion pour les prostitués bientôt en Seine-et-Marne Des jeunes forment le mot « paix » avec leur corps. Au centre des xavières d’Abobo, enfants et ados suivent une formation à la paix. Religion A Abobo, des religieuses forment de jeunes artisans de paix Le président américain Barack Obama en larmes lorsqu’il évoque les tueries survenues dans des écoles, alors qu’il annonce son plan de lutte contre les armes à feu, mardi 5 janvier 2015 à la Maison Blanche. Religion Des évêques américains soutiennent Obama sur le contrôle des armes à feu Pas encore abonné ? abonnez-Nous à partir d’1€ (BUTTON) profitez de l’offre Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. CAMERA PRESS/GAMMA-RAPHO Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. CAMERA PRESS/GAMMA-RAPHO * * * 1 / * * A la découverte du big data Par Audrey Dufour, le 13/10/2015 à 14h56 Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. Le Google Data Center de Douglas (État de Géorgie). Ces centres stockant des données numériques sont parfois grands comme des villes. / CAMERA PRESS/GAMMA-RAPHO Un pétaoctet, un zettaoctet, un yottaoctet… Ces unités ne vous évoquent rien ? C’est pourtant grâce à elles qu’est mesurée la quantité de données produites par l’homme désormais. Un zetta, par exemple, vaut 10^21 , un zettaoctet représente donc 1 000 000 000 000 000 000 000 octets. Cela fait beaucoup ? Pourtant c’est à peine une fraction de la quantité d’informations, numériques ou non, produites autour du globe cette année. Avec ces chiffres astronomiques, l’homme est entré dans le domaine du «big data», les données massives. «Les spécialistes sont obligés d’inventer des unités de mesure au fur et à mesure, et même eux n’arrivent pas à se souvenir de la quantité représentée», s’amuse Olivier Cappé, directeur du Laboratoire traitement et communication de l’information (LTCI). La gestion de quantité de données dépassant l’entendement n’est pourtant pas un problème nouveau. Le recensement américain de 1880 a nécessité sept ans de travail ; le temps que les données soient publiées, elles étaient devenues obsolètes. Pour le recensement de 1890, il aurait fallu plus d’une dizaine d’années en se basant sur les méthodes traditionnelles. Seule l’invention par Herman Hollerith d’une tabulatrice, ancêtre de l’ordinateur fonctionnant avec des cartes perforées, a permis de remédier au problème. Depuis, collecte massive de données et progrès technologiques pour les analyser progressent de pair, par bonds réguliers. Avec le développement d’Internet, du numérique et des objets connectés, le problème du «big data» est de retour : les capacités de traitement sont pour l’instant à la traîne derrière les capacités de collecte. «Depuis 2008, la production de données dépasse et va plus vite que nos capacités de stockage et de traitement», explique Dan Vodislav, chercheur au laboratoire Équipes traitement de l’information et systèmes (Etis). Pour les scientifiques, le problème peut se résumer par la règle des «3V» : un volume important, une grande variété de données, et une vitesse décisive. À ces trois caractéristiques peuvent parfois être ajoutés d’autres «V» : la véracité des données, la valeur ajoutée produite, etc. Le premier problème, celui du volume important, est le plus facile à appréhender. Chaque minute, une centaine d’heures de vidéos est mise en ligne sur YouTube. La majorité d’entre elles n’est jamais vue par personne et ne présente qu’un intérêt très limité. Mais comment faire le tri dans la masse ? Cette incapacité à observer l’intégralité des informations a conduit les chercheurs à changer de paradigme. «Le big data a changé la façon d’utiliser les données, explique Olivier Cappé. Avant, les analystes avaient une idée a priori de ce qu’ils cherchaient et la vérifiaient grâce aux données, maintenant ils espèrent extraire des connaissances sans les imaginer par avance.» Jusqu’à présent, les modèles décrivaient les données, désormais les données écrivent les modèles. Deuxième problème, la variété de données soulève des questions plus techniques : comment une machine peut-elle analyser du texte, des images, de la vidéo, du son ? «Le problème est le même que pour les êtres humains, poursuit le directeur du LTCI. Dans un groupe de personnes, chacun pourra décrire la même image de façon complètement différente.» Comment faire pour que des ordinateurs voient tous un océan et non pas une mer, une étendue d’eau ou un lac? «Nous avons besoin de référentiels, de bases de données reconnues par tous», répond Dan Vodislav. Ces référentiels contribuent aussi à assurer la valeur des connaissances extraites des données. Dans le cas de la Bourse par exemple, les codes associés aux entreprises permettent de les identifier, même si plusieurs sociétés ont le même nom. Ce référentiel, cette base de données, facilite les échanges ultrarapides qui agitent les places boursières. Ce qui amène au troisième problème: la vitesse et ses enjeux économiques. En effet, un moteur de recherche qui mettrait dix minutes à afficher un résultat deviendrait aussi pratique qu’une encyclopédie en huit tomes. Pour pouvoir traiter efficacement les requêtes, les entreprises numériques ont donc besoin de structures réactives, qu’il s’agisse de «supercalculateurs» ou de gigantesques «data centers». Plusieurs avancées techniques ont permis le développement de ces infrastructures. Ainsi, la finesse de gravure des plus récents microprocesseurs avoisine les 14 nanomètres, quatre fois moins qu’il y a dix ans. «Les gravures sont plus fines, donc les microprocesseurs plus petits», résume Jean-Philippe Nominé, chargé de mission sur les calculs haute performance au CEA. Grâce à la miniaturisation, il est possible de faire plus sur un espace identique. Par ailleurs, les informaticiens ont développé des architectures de calcul distribué. Le parallélisme permet ainsi de découper un problème en petits morceaux, qui seront résolus par différentes machines, à l’image d’un fordisme informatique. Ces nouvelles architectures ont permis le développement du «cloud», l’informatique en nuage. Les petites et moyennes entreprises n’ont en effet pas les moyens de s’offrir les infrastructures nécessaires pour une performance comparable aux poids lourds du numérique. Elles font alors appel aux centres de données et à la puissance de calcul des grandes sociétés, qui mettent de l’espace dans ce cloud à disposition. «Le cloud est flexible, il permet de répondre à une requête ponctuelle très gourmande grâce à la mise en commun des ressources», explique Dan Vodislav. Avec, in fine, le problème récurrent de l’utilisation des données et des législations nationales. Prenons un acheteur français sur un site de commerce en ligne allemand, qui paye grâce à un système développé par une compagnie privée américaine dont les serveurs sont hébergés en Islande. Quelle juridiction est compétente en cas d’utilisation frauduleuse du numéro de carte bancaire ? Qui fait loi concernant le délai de conservation de ces données ? Voilà un problème politique auquel les progrès techniques n’apporteront aucune solution. ---------------------------------------------------------------------- ---------------------------------- LA BATAILLE DES DONNÉES ENTRE L’EUROPE ET LES ÉTATS-UNIS Le stockage et l’utilisation des données personnelles par les entreprises du numérique mais aussi les gouvernements est devenu un débat public et un enjeu politique où s’opposent les États-Unis et l’Europe. Début octobre, la Cour de justice européenne a décidé d’empêcher le transfert des données des utilisateurs européens vers les États-Unis, où sont basées la plupart des grandes sociétés du numérique, comme Google, Apple et Facebook. Cette décision marque un coup d’arrêt à l’accord «Safe Harbor», conclu en 2000, qui estimait que les États-Unis offraient des garanties suffisantes pour la protection de la vie privée. Plus de 4 000 sociétés sont concernées par cette décision qui crée un vide juridique. Concrètement, les informations personnelles qui transitaient d’un utilisateur français jusqu’à un centre de données aux États-Unis ne pourront désormais plus sortir de l’Union européenne. 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