(BUTTON) Menu * Fil info * App Mobile * Newsletter * S'abonner Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express (BUTTON) RechercherRechercher ____________________ Rechercher (BUTTON) [default-0.png] PseudoOuverture menu mon compte * Mon profil * Écrire un article * Rejoindre un club * Gérer mes newsletters * Edition numérique * Mon abonnement * Mes infos publiques * Mes infos privées * Activité : (BUTTON) off * Paramètres * Déconnexion Se connecter (BUTTON) Fermer L'Express (BUTTON) Rechercher Rechercher ____________________ Rechercher * Actualité * Économie * Finances Perso * Entreprise * Emploi * Styles * Tendances * Vidéos * Cotémaison * Nous suivre : * Facebook * Twitter * Google plus * RSS (BUTTON) Actualité (BUTTON) Fermer L'Express (BUTTON) Menu Actualités Politique, Monde, Economie et Culture - L'Express * À la Une * Politique * Monde * Société * Sport * Culture * Sciences * Médias * Éducation * High-Tech * Insolite * Vie pratique * Régions * Immobilier * Blogs * Vidéos * Le Rendez-vous IT * App Mobile * Newsletter * Abonnement S'abonner Europe (BUTTON) Afficher / Masquer plus d'entrées A voir : * Turquie: la revanche d'Erdogan * Double attentat à Ankara * L'accueil des migrants * Elections en Grèce * Les travaillistes en pleine révolution * Le Brexit * La Catalogne rêve d'indépendance * Grèce: les défis de Syriza * Aylan, la photo choc du drame des migrants * La Grèce s'accroche à la zone euro * La Russie de Poutine * La crise des migrants * Les députés européens * Seconde Guerre Mondiale * La crise en Grèce * La vente de Mistral à la Russie annulée * Migrants à Calais * L'espionnage de la NSA * Le Royaume-Uni de David Cameron * La crise de la dette dans la zone euro * Les journalistes contre le "secret des affaires" * Le nucléaire * Grèce: les défis de Syriza * La dernière traque des nazis * Le couple franco-allemand * Ukraine: guerre près de la frontière russe * Comment sauver l'Europe? Ukraine: avec l'offensive de Crimée, Poutine reste maître du jeu * Actualité Monde Europe Par Christian Makarian, publié le 04/03/2014 à 11:27 , mis à jour à 16:30 * partages * facebookPartager * TwitterTweeter * Google plusPartager * Mail Envoyer * Whatsapp Whatsapp * ?réactioncommentaire Après le renversement du pouvoir à Kiev, Vladimir Poutine a choisi de ne pas s'en prendre directement au coeur de l'Ukraine, mais d'agir par la périphérie. Après le renversement du pouvoir à Kiev, Vladimir Poutine a choisi de ne pas s'en prendre directement au coeur de l'Ukraine, mais d'agir par la périphérie. REUTERS/Baz Ratner La crise ukrainienne vient de conférer à la Crimée une dimension stratégique et en fait un levier de la Russie pour stopper les avancées occidentales vers l'est. Barack Obama s'était contenté de fixer une "ligne rouge" en Syrie ; Vladimir Poutine est content de la franchir en Crimée. Cet isthme fut enlevé à l'Empire ottoman par Catherine II et conquis sur les Tatars, au XVIIIe siècle, avant de faire l'objet d'une guerre très meurtrière (1854-1856) qui donna la victoire au camp formé par les Britanniques, les Français et les Turcs contre les ambitions méditerranéennes du tsar. >> Notre dossier complet sur le soulèvement en Ukraine La région ne fut rattachée à l'Ukraine qu'en 1954, par Khrouchtchev, à l'occasion du 300e anniversaire de l'unification entre l'Ukraine et la Russie des tsars, comme un cadeau fictif dans une Union soviétique où les frontières n'existaient pas. En 1991, lors de la dissolution de l'URSS, il n'y eut aucune raison de disputer ce territoire à l'Ukraine, d'autant moins que l'indépendance de l'Ukraine (et de la Biélorussie) était en soi une condition nécessaire pour mettre fin à l'URSS et permettre la naissance de la grande Fédération de Russie actuelle. Or la crise ukrainienne de 2014 vient subitement de conférer à la Crimée une dimension stratégique et en fait un levier de la Russie. Pour trois raisons. Défense de la zone d'influence russe Face au renversement du pouvoir à Kiev, qui a donné lieu à un élan rassembleur, Vladimir Poutine a choisi de ne pas s'en prendre directement au coeur de l'Ukraine, mais d'agir par la périphérie. Il avait fait de même face à la Géorgie, en 2008, où il avait fomenté la sécession de l'Abkhazie contre Tbilissi et préalablement distribué des passeports russes aux Abkhazes. A cette différence que la Crimée est la seule région périphérique de la Russie à disposer d'une majorité ethnique russe. C'est la raison pour laquelle parler d'invasion de la Crimée par les forces armées russes n'a pas de sens ; elles y sont installées et disposent notamment de la base navale de Sébastopol, dont la concession, jusqu'en 2042, fait l'objet d'un traité en bonne et due forme signé entre Moscou et Kiev. Ce qui induit un schéma qui n'a rien à voir au final avec la Géorgie : dans une perspective russe, l'Ukraine pourrait évoluer vers un cadre fédéral, dans lequel ukrainophones, russophones et habitants de la Crimée disposeraient d'une forme d'autonomie qui permettrait à Moscou de continuer à tirer les ficelles au gré de ses intérêts. Etouffement du nationalisme ukrainien Le parti Svoboda (Liberté), anciennement nommé Parti social-nationaliste, qui a joué un rôle clef dans la révolte contre Viktor Ianoukovitch et qui fait partie de la coalition actuellement au pouvoir, sert de prétexte à Poutine pour stopper un prétendu "coup d'Etat fasciste". En réalité, les principaux leaders du gouvernement provisoire sont russophones et peu soucieux de pureté ethnique ukrainienne (le ministre de l'Intérieur est d'origine arménienne et celui de la Défense, issu d'une famille de Roms); en outre, ils ont tous montré qu'ils savaient rester calmes. Mais il reste que Svoboda refuse l'autonomie de la Crimée, réclame l'abandon de la langue russe et le retour à la nucléarisation de l'Ukraine. Affirmation de la suprématie internationale russe Le mémorandum de Budapest de 1994 prévoit que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Russie sont garants des frontières de l'Ukraine en échange de la neutralisation de l'arsenal nucléaire concentré dans ce pays durant la période soviétique. Or la crise des derniers jours montre que ni Moscou, qui viole ces protocoles, ni Washington, qui ne veille pas à leur respect strict, ne sont prêts à tenir leurs engagements. L'Ukraine n'étant pas membre de l'Otan, malgré les promesses trompeuses du sommet de Bucarest (2008), elle ne peut pas non plus se réclamer du soutien de l'Alliance. Dès lors, l'offensive de Crimée apparaît comme un coup d'arrêt aux avancées occidentales vers l'est, tant en matière militaire (Otan, bouclier antimissiles américain) qu'en matière économique (accord de libreéchange proposé par l'Union européenne à l'Ukraine). Vladimir Poutine est encore maître du jeu. + Plus d'actualité sur : Ukraine: guerre près de la frontière russe * En Ukraine, Google Translate transforme un ministre en "triste petit cheval" * Ukraine: l'UE prolonge de six mois ses sanctions contre la Russie * La Russie impose un embargo alimentaire à l'Ukraine * partages * facebook * Twitter * Google plus * Mail * Whatsapp * ? réaction * facebookPartager * TwitterTweeter * Whatsapp Whatsapp Ailleurs sur le web Contenu proposé par Taboola En vidéo Sur le même thème Asie Corée du Sud: des tirs de sommation à la frontière avec la Corée du Nord L'Iran a libéré les dix marins américains Pour Barack Obama, il n'y a pas de "Troisième guerre mondiale" avec Daech Arabie saoudite: la soeur du blogueur Raef Badaoui arrêtée Les + partagés 1. 1. Moussa Ibn Yacoub, humanitaire français détenu au Bangladesh, bientôt libéré? 5.7Kpartages 2. 2. [EN IMAGES] Allemagne: heurts entre manifestants d'extrême droite et policiers à Cologne 5.1Kpartages 3. 3. Angela Merkel veut expulser les réfugiés condamnés, même avec sursis 3.7Kpartages 4. 4. Istanbul: une forte explosion dans le centre touristique fait au moins dix morts 3.6Kpartages Newsletter L'Express Recevez le meilleur de L'Express sélectionné par la rédaction Votre adresse e-mail ____________________ (BUTTON) Ok Découvrez l'offre 100% numérique Le grand n'importe quoi Lire L'Express sur papier, web, mobile et tablette S'abonner à partir de 1€ Services Commentez cet article Publier votre commentaire Voir les ? commentaires [default-0.png] Bienvenue Pseudo Vous pouvez commenter en direct. Commentaire : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Je m'identifie E-mail ____________________ Mot de passe ____________________ (BUTTON) Se connecter et publier Je m'inscris (BUTTON) S'inscrire et publier ou (BUTTON) Se connecter avec Facebook Votre commentaire sera publié directement et modéré a posteriori. En publiant vous acceptez la charte des commentaires [ ] Publier ma réaction sur Facebook (BUTTON) Publier votre commentaire Signaler une faute d'orthographe, une erreur dans l'article, un bug 7 commentaires AlDu36 AlDu36 12/03/2014 17:20 Pour un peu nous entendrions la vieille antienne du XIX ème siècle rappelant qu'après Waterloo les cosaques campèrent sur les Champs Elysées ! Mais qu'elle est donc cette conception actuelle du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ? Ce qui était valable au XIX ème, soumettre au référendum le rattachement de la Savoie et de Nice à la France, au XX ème, de la Sarre avec l'Allemagne ou de l'indépendance de l'Algérie ne le serait plus aujourd'hui pour la Crimée ? Curieusement dans le soit disant effort de renforcement de la démocratie on en vient, pour ces questions comme pour d'autres, à écarter sa véritable et seule expression, la démocratie directe. (BUTTON) Répondre Signaler un contenu abusif 24 Novembre 24 Novembre 06/03/2014 10:20 @hookinou : Et l'ours la mangea ! (BUTTON) Répondre Signaler un contenu abusif hookinou hookinou 06/03/2014 08:02 @24-novembre : elle enfla si fort qu'elle en creva !!!!!! (BUTTON) Répondre Signaler un contenu abusif 24 Novembre 24 Novembre 04/03/2014 20:45 @pseuddo : C'est aussi la grenouille qui se veut plus grosse que le boeuf ! on était 7 maintenant 28 et on voudrait encore grossir alors que l'on s'essouffle ! (BUTTON) Répondre Signaler un contenu abusif pseuddo pseuddo 04/03/2014 13:17 Peut être que c'est l'Occident qui a franchi la ligne rouge selon Poutine....Les EU en exploitant le gaz de schiste, ce qui met aussi à mal l'économie de la Russie. Les Etats Unis et L'Europe via les actions menées ou envisagées en Irak, en Iran et en Syrie qui menacent l'axe Téhéran/Moscou si précieux aux russes. Et enfin l'Europe qui se met à intégrer la Lettonie à la zone Euro, malgré sa fragilité économique et l'avis de sa population.... Peut être que les occidentaux ont poussé Poutine à montrer les dents. S'il ne prend pas la place de maître du jeu maintenant, c'est quoi la Russie dans 10 ans? Il faut s'assurer de la place de la Russie sur l'échiquier si on ne veut pas aller au casse pipe. (BUTTON) Répondre Signaler un contenu abusif Alex_civit Alex_civit 04/03/2014 12:25 @nonohappy : personne n'y a cru et l'ensemble de la communaute internationale etait probablement prete a laisser la crimée faire secession toute seule, suite a un referendum d'autodétermination. Ce qui se joue la n'est PAS le sort de la crimée, mais le sort de tout l'est de l'Ukraine. (BUTTON) Répondre Signaler un contenu abusif nonohappy nonohappy 04/03/2014 11:58 Est 1 , Ouest 0 . Vous n'aviez tout de même pas cru que les russes allaient laisser Ia Crimée position hautement stratégique pour eux même au petit bonheur de l'OTAN ? (BUTTON) Répondre Signaler un contenu abusif A lire aussi Retour vers le haut de page [abo-img-xpr-767x200.jpg] L'Express [ger_380292.jpg] * Accès illimité à tous les contenus * Sur tous les supports : site, applis, magazine S'abonner à partir de 1 € Les services de L'Express * Jeux concours * Code promo Conforama * Palmarès des hôpitaux * Offres d'emploi * Palmarès des lycées * Code promo Sarenza * Résultats du bac * Resultats elections regionales * Application iPhone et iPad * Application Android Nos partenaires * BONS DE RÉDUCTION avec Cuponation * SHOPPING MALIN avec LeGuide.com * COURS D'ANGLAIS avec Gymlish * DEVIS TRAVAUX GRATUIT avec Quotatis * ANNONCES IMMOBILIERES avec Logic-Immo Les sites du réseau Groupe Altice Média : * Economie avec LExpansion.com * Décideurs avec La Lettre de L'Expansion * Entreprise avec LEntreprise.com * Bourse avec Votreargent.fr * Décoration avec CoteMaison.fr * Recrutement avec Jobrencontres.fr * Emploi Grande Distribution avec Distrijob.fr * L'apprentissage du piano avec Pianiste * Abonnement presse numérique sur Epresse.fr © L'Express - * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Charte des commentaires * Contacts * Service Client * Archives * Boutique * Régie Publicitaire IFRAME: http://redirect227.tagcommander.com/utils/noscript.php?id=1&mode=iframe