Sylvie5629 | avissurtout a écrit :
1) Vindicatif ?
Selon le dictionnaire, cela signifie « porté à la vengeance ».
Nous ne voyons pas où vous trouvez une telle envie de vengeance.
2) A ne pas confondre avec un AGACEMENT CERTAIN, je le confesse, lorsqu’on lit certains propos FAUX sur l’implant ou le dépistage précoce du type :
=> l'implant, CELA NE MARCHE PAS (Ah ! j'écrivais que mon enfant comprenais 50 mots et vous faîtes bien de me reprendre ; j'aurais dû écrire car cela est vrai PRONONCE 50 mots à deux ans étant précisé qu'il n'entend que depuis son implantation soit 15 mois et donc qu'il a deux ans d'audition de retard)
mais ne croyez pas que je n'ai pas conscience des difficultés qui nous attendent.
=> les enfants souffriraient => faux (expérience vécue)
=> les enfants sont des zombies !! => Faux ; vous verriez le ZEBULON que j'ai à la maison ; il se met même à chanter devant ses petits films !!!
=> les professionnels mentent pour favoriser l’implant => faux (expérience vécue)
=> « il y a un lobby médical qui ne fait cela que pour l’argent » (si, si allez voir un article de l’EXPRESSE du mois de septembre totalement DIFFAMANT qui a d’ailleurs été rapidement retiré par la rédaction où il était écrit que le lobby médical à l’Assemblée Nationale favoriserait le dépistage précoce pour favoriser l’implant et pour des questions financières !!!
=> que vous pouvez lire dans de trop nombreux forum que l’ « on » compare le dépistage ou l’implantation cochléaire au NAZISME, à L’EUGENISME, à la SHOAH !!!
Pour l’exemple soft : "Nous subissons la dictature d’hommes politiques et de médecins qui les conseillent. Tout est fait pour nier le handicap. La France n’a jamais organisé un hommage aux victimes sourdes par les médecins. Comme c’est fait pour les juifs chaque année."
http://www.sourds.net/2011/06/ [...] ire-video/
=> que le monde des sourds signant est vent debout contre le dépistage précoce :
voir les extraits parlementaires ci-joints : http://www.assemblee-nationale [...] p#P60_1647 Extrait d'un Député « Telle est la démarche que nous vous proposons, une démarche dépassionnée, qui ne justifie pas les nombreux courriels s’alarmant d’une possible disparition de la langue des signes »)
Ce que je NE PEUX PAS comprendre dès lors que (1) les parlementaires offrent TOUTES LES GARANTIES en termes d’accompagnement et de présentation objective dans l’information donnée aux parents pour leur permettre le fameux CHOIX ET (2) TOUTES LES GARANTIES pour la préservation et le développement de la LSF ;
Se faisant, EN ETANT CONTRE LE DEPISTAGE OBLIGATOIRE, on prend VOLONTAIREMENT LE RISQUE DE LAISSER DES ENFANTS ET DES PARENTS PASSER LES MAILLES DU FILET ET NE POUVOIR CHOISIR.
Cela est parfaitement révoltant car nous-mêmes (expérience vécue) avons faillit être de tels parents, la surdité de notre enfant ayant été détectée que par le plus complet hasard à 11 mois.
Une telle disposition est absolument nécessaire pour permettre aux parents de faire un CHOIX (encore lui - mais qu'ont-ils à exiger de pourvoir choisir à la place de l'enfant, ces parents???) entre les différentes méthodes d’apprentissage.
3) Être CONTRE le dépistage précoce, c’est choisir l’IRREVERSIBILITE pour les enfants dont la surdité n’a pu être détectée.
Autant, il est parfaitement possible une fois implanté d'apprendre concomitamment la LSF (où avez vu que nous étions contre???) ;
Autant une fois passé le délai pour l'implant, il n’y a plus que la LSF.
Je n’ose penser que cela soit voulu….
Bien cordialement (je ne voudrais pas vous laisser une mauvaise impression).
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Merci pour cette remarquable leçon de français, ça fait du bien par où ça passe et en effet j'utiliserai ce mot à bon escient une prochaine fois.
Si toutefois vous pouviez arrêter de crier avec vos majuscules cela ferait du bien à tout le monde et à vous en premier. Inutile d'être aussi hargneux.
La surdité est irréversible, je crois que vous ne l'avez pas encore compris ou alors c'est un lapsus. Cela ne se guérit pas : écoutez à nouveau l'émission. Mr Franzoni dit clairement que l'implant ne guérit pas un enfant et que même implanté il reste sourd.
Votre enfant est vif et heureux mais c'est votre enfant à vous, il y en a d'autres qui sont beaucoup moins vifs et heureux. Ce qui est irrémédiable, c'est le retard de développement : cela passe par le langage. 60 à 70% de réussite partielle jusqu'au gros ratage, ça fait quand même beaucoup pour une technique révolutionnaire : les appareils auditifs classiques fonctionnent beaucoup mieux!
Il y a bien evidemment un intérêt financier, ou alors vous êtes extrêmement naïf. Quatre labos fabriquent les implants, après les avoir fabriqués, ils ne les donnent pas mais les vendent. Un implant défectueux a d'ailleurs causé la chute boursière d'un labo suisse dont j'ai oublié le nom. Entre 22000 (émission : Trousseau) et 45000 euros (CISIC) pour un implant, c'est une somme qui atterrit forcément quelque part. Si la santé n'était pas une marchandise, il n'y aurait pas d'affaire Médiator ni de vaccins H1N1 et tous les africains auraient accès à la tri-thérapie.
http://www.lexpress.fr/actuali [...] 25776.html
Parmi les professionnels de la surdité ayant collaboré à l'élaboration du texte, on compte en effet plusieurs pontes de l'implantation. C'est le cas des Professeurs Bernard Fraysse, Noël Garabédian, Françoise Denoyelle, et Thierry Van Den Abbeele... et même Bernard Accoyer. Le président (UMP) de l'Assemblée Nationale est un ancien ORL, qui a fait sa thèse de médecine sur les implants cochléaires.
Où est la diffamation? C'est un terme juridique très grave, l'article se contente de poser des questions. Cette loi, Mme Antier a tenté de la faire passé au bas d'une loi, la loi HPST, sous la forme d'un amendement. Cela s'appelle un amendement cavalier et reconnu comme tel par le Conseil constitutionnel (où ne siègent pas de dangereux babas ébouriffés). La loi peut donc ainsi suivre un parcours législatif normal. La démocratie ne s'en porte que mieux.
Par ailleurs il y est dit aussi que :
Censuré par le Conseil Constitutionnel le 4 août dernier, ce dépistage néonatal est encore en attente de lecture au Sénat
Si, les professionnels mentent : experiences vécues : j'ai une brouette de témoignages à vous proposer.
Lorsqu'on fait un choix à l'exclusion de l'autre, c'est qu'on ne doit pas avoir un avis très positif sur cet autre choix. Ce qui fort dommage car la langue des signes n'est pas un choix de langue au détriment d'une autre mais la possibilité pour l'enfant sourd de posséder 2 langues au lieu d'une seule. Ce n'est pas non plus un frein à l'insertion sociale (ce qui en soit est une expression assez vide de sens) au parlement européen il y a bien un eurodéputé sourd signant.
Et si des parents donnent accès au plus vite à la LSF, ce n'est pas parce que ce sont de mauvais parents mais peut-être évitent-ils d'inscrire leur enfant dans un échec potentiel en leur garantissant au moins d'avoir une langue construite.
Je pense qu'il n'est pas facile d'avoir un enfant diférent de soi. Pour un enfant ce n'est pas simple non plus d'être différent de ses parents.
Bien à vous
Message édité par Sylvie5629 le 21-10-2011 à 12:52:41
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