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  • Comment la Chine contrôle Internet

    Par Arnaud de La Grange Mis à jour | publié Réactions (69)
    Une affiche met en garde, en 2006, à l'entrée d'un cyber-café chinois. Avec comme «bras armé» un département de la propagande du Parti et un bureau d'information du Conseil d'État, la Chine surveille de près la Toile. Et, les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, ou celui de partage de vidéos, YouTube, y sont interdits.
    Une affiche met en garde, en 2006, à l'entrée d'un cyber-café chinois. Avec comme «bras armé» un département de la propagande du Parti et un bureau d'information du Conseil d'État, la Chine surveille de près la Toile. Et, les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, ou celui de partage de vidéos, YouTube, y sont interdits. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS
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    Le système de censure chinois s'organise en trois cercles qui tentent de réduire le plus possible l'espace de liberté de millions d'internautes. Pékin procède aussi au «hacking patriotique» et, selon les experts, la Chine serait à l'origine de près d'un tiers des «programmes malveillants» de la planète.

    Àl'évidence, les cercles les plus conservateurs du pouvoir pékinois rêveraient de transformer l'Internet chinois en gigantesque Intranet pour 1,3 milliard d'habitants, un réseau interne ne puisant aux sources du Web mondial que le juste nécessaire. En tout cas, étanche à ses contenus nuisibles moralement… et politiquement.

    À l'automne dernier, le puissant ministre de la Sécurité publique, Meng Jianzhu, a clairement affirmé que le développement rapide d'Internet en Chine posait des «défis sans précédent» en matière «de contrôle social et de maintien de la stabilité». Et évoqué la nécessité de «mettre sur pied un vaste système de sécurité, qui couvre l'Internet et le monde réel». Après avoir vu dans Internet une utile soupape pour la marmite sociale, les autorités ont fini par s'inquiéter de ce vecteur de propagation horizontale de conflits locaux à travers tout le pays. Une expression s'est d'ailleurs forgée, les «incidents de masse sur Internet».

    Le système de censure chinoise s'organise en trois cercles. La police de l'Internet, qui serait forte de 40 000 personnes. Puis tous les opérateurs privés des sites et forums, avec une forme de censure habilement sous-traitée, dont les soldats efficaces ne sont pas comptabilisés. Enfin, et ce n'est pas le moindre des leviers, l'autocensure des internautes, des modérateurs ou des hébergeurs, savamment entretenue.

    Au niveau national, la responsabilité de la censure incombe comme souvent à deux structures, l'une dépendant du Parti et l'autre du gouvernement. Le département de la propagande du Parti d'un côté, et le bureau d'information du Conseil d'État de l'autre. À l'occasion de l'affaire Google, le patron de cette deuxième entité, Wang Chen, vient de réaffirmer la nécessité de contrôler Internet pour «guider l'opinion publique». Ensuite, cette double chaîne se décline à tous les échelons régionaux et administratifs. Avec une cascade de niveaux de responsabilité qui secrète la confusion. «Il y a tellement d'acteurs pour la censure que les critères ne peuvent être unifiés, raconte Hu Xingdou, professeur à l'Institut de technologie de Pékin, ce qui est illégal aux yeux de certains est autorisé par d'autres.»

    Cet économiste réputé, écouté par le pouvoir qu'il ne ménage pourtant pas, a eu la malheureuse surprise de voir son blog bloqué au printemps dernier. Et curieusement, alors qu'il est pékinois, par le bureau de surveillance de la police de Suzhou, dans la province du Jiangsu. L'homme ne s'est pas démonté et a lancé ses avocats à l'attaque. En s'en prenant habilement à son hébergeur pour violation de contrat plutôt qu'à la censure étatique. Et il a gagné. «C'était la première victoire de ce genre, estime-t-il, mais je pense que cela ne serait plus possible aujourd'hui. En quelques mois, la liberté sur Internet a considérablement reculé.»

    Barrage vert et barrage bleu

    La boîte à outils de censure, elle, ne cesse de se remplir. En juin dernier, Pékin avait suscité un tollé international et l'ire de ses internautes en imposant que tout ordinateur vendu en Chine soit équipé d'un logiciel filtrant les contenus pornographiques, Green Dam, le «barrage vert d'escorte de la jeunesse». Avec le risque d'inclure dans les listes de sites bloqués pour obscénité des contenus sensibles politiquement. Depuis, plus de 700 sites ont été fermés. Dans ce sillage, ont perdu leur licence une rafale de portails très populaires hébergeant des blogs et permettant de partager photos, vidéos, musique ou autres contenus. Deux mois plus tard, une initiative, bien plus efficace, est passée plus inaperçue. Le Blue Dam («barrage bleu»), impose un filtre, en amont, aux fournisseurs d'accès. Conséquence immédiate de cette mesure prise en septembre, avant la date sensible du 60e anniversaire de la République populaire, nombre de proxys et de VPN utilisés par les internautes pour contourner la censure sont devenus inopérants. Bien sûr, les plus expérimentés d'entre eux ont trouvé des parades, mais d'autres se sont découragés.

    Voilà pour la partie défensive. Mais la censure se fait aussi sur l'avant du front, à l'offensive, par l'intrusion dans les sites et messageries suspectes notamment. L'affaire Google, où des mails de dissidents auraient été visés, pourrait relever de cette stratégie. Pour cela, Pékin peut puiser dans un deuxième cercle de «cyberguerriers», celui des hackers, ces «hacktivistes», produit d'un mélange de hacking et d'activisme. Le «hacking patriotique» chinois est apparu dès la fin des années 1990, avec des associations comme la Red Hacker's Alliance ou la China Eagle Union - regroupant des milliers de membres. Ils ont notamment fait leurs armes en 1999, après le bombardement «par erreur» par les États-Unis de l'ambassade de Chine à Belgrade, en attaquant des réseaux américains. La même année, des systèmes taïwanais ont été ciblés lors de l'investiture du président indépendantiste à Taïpei.

    Visiteur rouge et visiteur noir

    Ce vivier de jeunes loups baignant dans la culture Internet est estimé entre 250 000 et 300 000 personnes. Dans un journal de Hongkong, un hacker chinois confiait récemment que l'Institut de recherche du ministère de la Sécurité publique postait régulièrement des offres d'emploi sur les forums de la mouvance. La NSA américaine, et bien d'autres services dans le monde, font bien sûr de même. Dans un article paru il y a trois jours dans le South China Morning Post, un dénommé «Lyon» raconte être membre du noyau dirigeant de la Honker Union of China. Le mot honker est la traduction de «visiteur rouge» (hong ke), un jeu de mot nationaliste sur la translation du mot hacker, «visiteur noir» (hei ke).

    Le groupe, né à la faveur d'attaques contre des réseaux américains, à la suite de la collision entre un avion espion américain et un appareil chinois au-dessus de la mer de Chine en 2001, revendique 12 000 membres. Lyon nie que ses troupes puissent être derrière les attaques contre Google, en parlant d'indépendance et d'éthique du hacking. Il reconnaît en revanche que certains de ses membres ont participé à l'offensive de rétorsion contre des sites iraniens, après les attaques de hackers iraniens contre le moteur de recherches Baidu. Et qu'ils aident parfois des sites officiels chinois à améliorer leur sécurité. Avec le temps, certains de ces groupes de hackers se sont transformés en sociétés de sécurité Internet, parfois utilisées par l'Armée populaire de libération.

    En juin 2009, un «top 5» des pays producteurs «de menaces cybercriminelles par tentatives d'infections via Internet» établi par le spécialiste des solutions de sécurité informatique Kapersky Lab, mettait la Chine sur la première marche du podium avec 56,41 % des attaques. Très loin devant la Russie (5,92 %), les États-Unis (4,86 %) et l'Inde (3,34 %). Même contestables, ces statistiques recouvrent d'autres études et montrent clairement la montée en puissance chinoise sur le versant gris d'Internet. Selon Threat Expert, la Chine serait à l'origine de près d'un tiers des «programmes malveillants» (malwares) de la planète.

    «Les lavés du cerveau»

    L'autre grande évolution est ce que certains appellent la «Censure 2.0», soit une adaptation au Web 2.0. Outre sa masse d'internautes en progression fulgurante - 384 millions selon les derniers chiffres -, la Chine a la particularité de compter un taux de blogueurs extrêmement élevé. Ils seraient près de 160 millions. On parle depuis longtemps du «Parti des 5 maos» (le mao est une subdivision du yuan), pour désigner ces milliers d'internautes payés pour poster des commentaires «positifs» et orienter les débats. Leurs héritiers interviennent de manière de plus en plus sophistiquée sur les forums et réseaux sociaux - notamment les versions chinoises de Facebook, YouTube ou Twitter, dont les originaux sont bloqués depuis l'été dernier et les événements du Xinjiang. «On les reconnaît facilement, s'amuse un étudiant de Tsinghua, on les traite de wu mao ou de nao can, (“lavés du cerveau”, NDLR).»

    Accompagnant les tendances technologiques, la dernière offensive des censeurs vise la téléphonie mobile. La Chine compte plus de 720 millions d'utilisateurs de téléphones portables et l'usage d'Internet sur les mobiles explose. Toujours par le biais de la répression de la pornographie, les autorités viennent de s'attaquer aux SMS en interdisant les «textos coquins». En cas d'audace textuelle, l'opérateur bloque la fonction.

    Sur les forums chinois, de nombreux internautes s'insurgent contre cette nouvelle contrainte, en se demandant quel espace de leur vie privée va rester un tant soit peu à l'écart des caméras ou logiciels espions. «Qu'ils bloquent des sites pornographiques, pourquoi pas, mais là ce sont nos échanges privés qu'ils scrutent, c'est inadmissible», s'indigne une jeune femme ingénieur. Pour Jerely Goldkorn, éditeur du site Danwei.org sur les médias et l'Internet chinois, «cela ressemble à un vrai programme de prise de contrôle totale de toutes les nouvelles formes de médias, l'une après l'autre».

    La censure a ses effets boomerang. Un autre étudiant raconte que depuis septembre, avec la mise hors service des proxys habituels, il s'est comme bien d'autres tourné vers des logiciels de contournement plus sophistiqués. Et notamment ceux fournis par le Global Internet Freedom Consortium, un organisme basé aux États-Unis… et proche du mouvement Falun Gong, bête noire de Pékin. «Les autorités offrent une visibilité et une sympathie inespérée au Falun Gong», constate un observateur. Comme d'autres organismes américains, le consortium se veut être l'équivalent moderne de Voice of America. En développant des technologies offrant à tous l'accès au bruit du monde, non plus par les ondes, mais par les câbles d'Internet.

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    Avatar Michael Cosgrove

    Très juste exposé des faits en Chine.

    Ce qui se passe avec l'internet n'est guère étonnant dans un contexte historique. L'écriture, les débuts de l'imprimerie, la radio, la télé, et maintenant...l'internet. Tout a été fait au fil des siècles pour dompter et maitriser les moyens d'expression.

    Internet libre?

    Il fallait être naïf pour y croire..
    Cordialement.

    Le 17/03/2010 à 19:21 Alerter Répondre
    Avatar salyto

    avec l`ìnternet arrive beaucoup de liberte d`expression, divers manieres de dire les choses qu`on pense sur differents themes. malheureusement il y a des personnes qui critiquent de maniere très agressive, on doit donner notre opinion avec respect, on doit etre tolérant et écouter les idées des autres.
    le plus inportant est connaitre sur le theme pour donner un avis avec raisons.
    on doit utiliser l`internet avec responsabilite.

    Le 04/03/2010 à 05:49 Alerter Répondre
    Avatar salyto

    Salyto:
    avec l'internet arrive beaucoup de nouvelles manieres d'expression, c'est pas mal, parce que tout le monde peut exprimer ses ideologies sur themes varies, malheureusement il y a des personnes qui abusent, ils critiquent mais quelque fois ils nuisent à autres personnes. on doit donner notre opinion avec respect, etre tolerant et ecouter les idees des autres.

    Le 04/03/2010 à 05:39 Alerter Répondre
    Avatar Serge Belley CD

    Et c'est loin d'être fini, nos lois sont tellement démocratique que c'est facile pour tout pays tel la Chine et d'autres ... de s'en servir pour nous détruire. Nous leurs mettons les outils qu'ils ont besoin a cet effet.

    Le 02/03/2010 à 22:01 Alerter Répondre
    Avatar Serge Belley CD

    La Chine se livre a une guerre implacable contre ses citoyens et la planète entière. A tous ceux qui n'ont pas compris, nous sommes, nous occidentaux leurs ennemis. Ils ont acquis toutes les connaissances techniques et scientifiques en les volant, trichant et copiant tout ce qui leur tombe sous la main pourvu que celà servent leurs intérêts, ils sont les maîtres dans ces domaines. Ils se sont bien servis de nous en nous attirant chez eux afin de nous donner l'illusion que nous serions gagnant économiquement et bien par notre soucis de faire de l'argent et bien c'est eux qui nous ont floués. Aujourd'hui nous dépendons en grande partie d'eux pour nos biens de consommation sous prétexte qu'ils le font pour une fraction du coût de production en occident. Ils sont très forts aux jeux en tous genres et les perdants c'est nous. Ils ont acquis toutes les possibilités de nous nuire sous touts les rapports.
    Nous sommes tombés dans leurs pièges et c'est bien fait pour nous. Nous finirons bien par nous en repentir et il est probablement déjà trop tard. Ils peuvent nous mettre a genoux n'importe quand comme ils leurs semblera selon leur agenda.

    Le 02/03/2010 à 18:04 Alerter Répondre
    Avatar kisame

    DU GRAND N'IMPORTE QUOI. Etant allé en Chine je peux vous dire que c'est tout le contraire de votre pensée et de plus ce sont nos sympatiques Firmes multi-nationales qui exploitent le peuple chinois à coup de 150 dollars au mois...donc c'est un retour des choses que les chinois développent leur technologie. Si vous suivez l'actualité vous verrez que l'entreprise chinoise qui a fait le TGV chinois a travaillé en collaboration avec Siemens.

    Le 12/03/2010 à 21:15 Alerter Répondre
    Avatar moustic49

    compréhensible mais il faut soigner l'orthographe !

    Le 31/01/2010 à 11:56 Alerter Répondre
    Avatar templier2009

    Les chinois ont bien raison : les américains ont bien Echelon, et haarp, pour espionner n'importe quel individu sur la planète, et font payer très cher leurs services de géolocalisation et d'espionnage de conversation à nos gouvernements (peu savent qu'il n'y a pas que les lignes de téléphone fixe, qui peuvent êtres écoutées) : c'est étudié pour, lol, surtout depuis les nouvelles technologies de gsm dont "tout le monde rafole"

    Le 28/01/2010 à 15:26 Alerter Répondre
    Avatar Asphalte

    L'autocensure existe DEJA en France par exemple sous couvert de modration dans les commentaires des internautes selon des critres assez obscurs sur les sites des grands quotidiens !
    ... suivez mon (mes ? ) regards !

    Le 27/01/2010 à 09:47 Alerter Répondre
    Avatar louisdanyel

    pour ma part le figaro me censure à chaque commentaire.
    commentaire que je soumets ensuite sur d'autres sites afin de savoir ou est le mal et denonce ainsi la censure abusive.
    Mais comme ce commentaire n'apparaitra certainement pas non plus il est destiné aux censeurs

    Le 09/03/2010 à 16:50 Alerter Répondre
    Avatar

    )

    Le 26/01/2010 à 16:36 Alerter Répondre
    Avatar

    Internet favorise les échanges, mais surtout (quelques fois après vérification) dévoile une vérité déguisée. La marge de manoeuvre se retrouve donc réduite pour "nos grands menteurs" .... médias et politiques confondus. Alors pour le gouvernement Chinois ... aïe !!

    Le 25/01/2010 à 16:28 Alerter Répondre
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