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Synonyme alphabet Anglais writing Sens 2 Manière personnelle de former ses lettres. Ex Il a une écriture tordue. Synonyme graphie Anglais handwriting Sens 3 Style, manière de s'exprimer [Littérature]. Synonyme ton écriture : 1 définition Synonymes écriture écriture : 5 synonymes. Synonymes alphabet, graphie, rédaction, style, ton. écriture : 5 synonymes Citations avec écriture écriture : 41 citations contenant le mot écriture "ce bruit qui ronge quand la plume accroche le long de l'écriture." Jean-Marie Gustave Le Clézio "Ce n'est pas d'hier qu'on abuse de la parole ou de l'écriture pour l'extermination de la pensée." Léon Léon Bloy "Cet usage du mot sceptre se trouve à toutes les pages de l'Ecriture." Bossuet "Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas il n'est qu'écriture." Jean Cocteau "Il n'est pas permis d'attribuer à l'Ecriture les sens qu'elle ne nous a pas révélé qu'elle a." Blaise Pascal écriture : 41 citations Expressions avec écriture écriture : 2 expressions contenant le mot écriture Écriture cunéiforme Sens Ecriture des Assyriens, des Mèdes et des Perses qui utilisait des caractères en forme de clous et de coins. [Histoire]. Écriture cursive Sens Qui est tracée à main courante. écriture : 2 expressions Evènements écriture écriture : 62 événements contenant le mot écriture -3100 L'unification des Deux Terres Narmer (également appelé Ménès) unifie la Haute et la Basse Égypte. Il donne ainsi naissance à la première dynastie des pharaons, la dynastie thinite. Durant cette période, lécriture hiéroglyphique se... Suite 07 avril 30 Crucifixion de Jésus Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans. L... Suite Mai 30 LAscension du Christ Selon le Nouveau Testament, Jésus Christ sélève dans le Ciel quarante jours après avoir ressuscité dentre les morts. Deux iconographies illustrant la scène traverseront les siècles. La première le mo... Suite 387 Augustin est baptisé Tout juste converti au christianisme, Augustin se fait baptiser par lévêque de Milan, Ambroise. Grand érudit, il se passionne depuis sa jeunesse pour la philosophie, et la lecture de plusieurs uvres ... Suite 07 octobre 1518 Luther affirme la supériorité de l'écriture sur l'autorité du pape. Convoqué à Augsbourg devant le général des dominicains Thomas Cajetan, Martin Luther, futur initiateur de la Réforme protestante, refuse de rétracter ses propos dans lesquels il affirme la supériorité ... Suite écriture : 62 événements Mots proches recherchés * écrit nom masculin, participe passé, adjectif * écriture cunéiforme locution * écriture cursive locution * écrin nom masculin * écrire verbe transitif * écrivain nom masculin * écran nom masculin * écrémeuse nom féminin * écrou nom masculin * écarté nom masculin, participe passé, adjectif Mots du jour [puce.jpg] bercail nom masculin [puce.jpg] garder verbe transitif [puce.jpg] haut nom masculin, adverbe, adjectif [puce.jpg] mosaïque nom féminin, adjectif [puce.jpg] photographie nom féminin [puce.jpg] sauvegarde nom féminin [puce.jpg] soi-disant adverbe, adjectif [puce.jpg] soupçon nom masculin [puce.jpg] tous adjectif [puce.jpg] vache nom féminin, adjectif Copyright Benchmark Group Envoyer à un ami | Imprimer Haut de page Dictionnaire de la langue française ____________________ Submit Les Synonymes | Les thèmes | Les usages | Types de mots | Abécédaire | Top recherche Guide des prénoms | Dictionnaire de la langue française | Contact La vidéo du jour Un carnaval naturiste à Prague [Play-Hot-icon3.png] Toutes les vidéos [newsletter.gif] [fond_sortir2.gif] [pixel.gif] [gauche_sortir_newsletter.gif] [_] Savoir Voir un exemple [_] Livres Voir un exemple [_] L'Internaute Voir un exemple ____________________ [yellow.gif]-Submit [pixel.gif] [pixel.gif] [pixel.gif] [pixel.gif] [pixel.gif] Toutes nos newsletters IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?id=156569814356922&width=30 0&connections=5&stream=false&header=false&height=192&locale=fr-FR Définition du jour joliment Définition : D'une manière jolie. · Beaucoup. Synonymes : agréablement, beaucoup, bien, bigrement, bougrement, drôlement [fleche_droite.gif] Lire la suite * Newsletter * Qui sommes-nous ? * Contact * Publicité * La société * Presse * Recrutement * Données personnelles * Mentions légales * ©2012 CCM Benchmark CCM Benchmark Group Voyage, Loisirs, Restos, Cinéma, Bricolage, Argent, Décoration, Cuisine, Auto, Santé, Homme, Actualités, High-tech, Entreprise, Expeert #Notes sur 'affordance.info' (Atom) Notes sur 'affordance.info' (RSS 1.0) Notes sur 'affordance.info' (RSS 2.0) Commentaires sur 'Les 5 moments de l'écriture en réseau : les moteurs comme scripteurs.' (Atom) Commentaires sur 'Les 5 moments de l'écriture en réseau : les moteurs comme scripteurs.' (RSS 2.0) Home Agencements collectifs : l'énonciation de la machine. Les gazouillis du mercredi affordance.info Le blog d'un maître de conférences en sciences de l'information. ISSN 2260-1856 * Accueil * Qui suis-je ? * Quelques-uns de mes cours ... * Identité numérique : LE LIVRE !! « Agencements collectifs : l'énonciation de la machine. | Accueil | Les gazouillis du mercredi » 22 fév 2011 Les 5 moments de l'écriture en réseau : les moteurs comme scripteurs. PROLOGUE. Le web est un espace d'écriture. Une écriture protéiforme, en réseau. Le web a offert l'hypertexte à l'écriture. Il a également permis de constituer une grande diversité d'agencements collectifs d'énonciation et d'en mesurer la pregnance, l'efficience. Au delà de ce constat, la qualification des écritures collectives à l'oeuvre sur le réseau est une tâche assez ardue. Mais on va quand même tenter le coup ;-) TEMPS ZERO : écriture informatique. Le code. 0 et 1. ////////////////////////// PREMIER TEMPS : écriture hypertexte. J'ai déjà rédigé une thèse là-dessus, je ne vais donc pas m'y étendre davantage :-) Simplement rappeler les bouleversements fondamentaux qu'elle occasionna dans la chaîne de l'énonciation et dans les pratiques discursives. * L'activité centrale de cette primo-écriture est le lien. * Sa dynamique est avant tout topologique. * Son régime est celui de l'autorité, c'est à dire que nous en sommes, collectivement les auteurs. SECOND TEMPS : les écritures industrielles. Celles des "grands engrammateurs", des Béhémots mémoriels, les moteurs de recherche. Notion empruntée à Alain Giffard ; et que l'on peut (rapidement) définir comme suit : "Lectures industrielles : définition 1.a) l’activité du robot de lecture, ses actes de lecture: scanner, crawler, indexer. b) les produits dérivés de cette activité, les textes de lecture en langage humain. 2.a) l’association des lectures humaines et des lectures machiniques. b) la commercialisation des lectures humaines définies comme «hits». 3.a) l’espace des lectures industrielles est le face-à-face des industries de lecture et des publics de lecteurs. b) l’industrie de la lecture entreprend la commercialisation de toutes les lectures, sous le slogan de l’ «accès à toute l’information». c) l’industrie de la lecture entreprend aussi la commercialisation des lecteurs." Dans ce billet, j'expliquais en quoi "les "lectures industrielles" (celles des moteurs de recherche) inventent et inaugurent des systèmes d'écriture là encore dédiés. Ces écritures industrielles vont intégrer la dimension du paratexte au sein d'un écosystème non plus ouvert mais fermé, propriétaire et marchand. * L'activité centrale de ces écritures secondes est celle de l'indexation. * Leur dynamique est avant tout algorithmique. * Son régime est celui de l'indexabilité : nous n'en sommes plus que les co-scripteurs, c'est à dire que notre écriture première (celle qui crée les liens hypertextes) n'a de valeur qu'en ce qu'elle participe et facilite leur activité d'engrammation : lorsque nous créons un lien hypertexte, nous indexons "pour" Google ou tout autre moteur. TROISIEME TEMPS : écritures de la souscription et de l'agrégation. Je vous renvoie à ce billet dans lequel j'expliquais que les blogs, les fils RSS et les pages d'accueil personnalisables de type Netvibes nous emmenaient : "(...) vers un "troisième âge" de la navigation : après le browsing et le searching voici venu le temps du "subscribing". On ne navigue plus, on ne recherche plus, on s'abonne, on "souscrit". Notons d'ailleurs que l'étymologie de ce dernier vocable est intéressante : "souscrire", "sub-scribere", littéralement "écrire en dessous", moins qu'il ne s'agisse d'écriture "sous autorité" : en aggrégeant les discours écrits ou postés par d'autres, on est, de facto, placé "sous" une "autorité" qui n'est plus notre. Car comment faire autrement que de "souscrire" à ces contenus qui ne sont plus "inscrits" ? A noter que l'avènement de ces écritures de la souscription a amené les moteurs de recherche (les lectures/écritures industrielles) à se repositionner et à modifier significativement leur coeur d'algorithmie : c'est en effet à compter de cet avènement que l'on vit émerger la problématique du web temps réel, et la capacité, pour les moteurs, modifier leurs dispositifs d'engrammation (et d'indexation) pour être capable d'en rendre compte. * L'activité centrale de ces écritures tertiaires est celle de la souscription. * Leur dynamique est essentiellement temporelle, sur un rythme ternaire : diachronie, synchronie, a-synchronie. * Leur régime est celui de l'autoritativité, une autoritativité dont nous sommes tantôt les sou-scripteurs tantôt les dé-scripteurs (l'homme étant un document comme les autres, il est également son premier "descripteur"). ////////////////////////// QUATRIEME TEMPS : Les écritures figuratives. Des écritures attentionnelles recentrées. Celles de nos statuts Twitter, de nos murs Facebook. Des écritures qui ont intégré la difficulté de capter l'attention du plus grand nombre et qui vont donc, très empiriquement, se recentrer vers un effort pour capter l'attention de ses proches, tout en dilatant au maximum le périmètre de ce réseau de "proches" ou "d'amis" à l'intérieur de plateformes propriétaires confinées aux fausses allures de bienveillants couffins. Des écritures de soi. Des écritures dont la grammaire est d'abord celle du "narcissisme prédicteurs des éléments déclaratifs" (voir la diapo 7) qui composent nos "profils". Des écritures qui sont d'abord là pour dire l'éphémère, qui revendiquent l'éphémère, alors que les écritures précédentes en étaient d'abord les "victimes" : victimes de l'indexation nécessairement éphémère des moteurs de recherche, victimes également de nos tout aussi éphémères capacités attentionnelles. Des écritures "statutaires" comme autant de statu-aires. Des écritures qui parce qu'elles ne craignent pas de disparaître, qui parce qu'elles revendiquent et assument leurs empilements (celui des tweets ou des statuts) deviennent progressivement des écritures de la redondance, des écritures de l'inflation, jusqu'à se transformer parfois - et de plus en plus souvent - en écritures de la délation. Des écritures de la délation. La délation comme mode ultime d'assignation, de qualification du sujet documentaire. La meilleure illustration de ces écritures de la délation est constituée des portraits "à charge" que l'on trouve sur Facebook, des invectives, "tweetclash" ou autres redocumentarisations à la hussarde (souvenez-vous de celle de Frédéric Lefebvre, et, très très récemment, celle de Boris Boillon). On ne compte plus les reprises dans les médias, d'ados ou de profs "victimisés" et stigmatisés sur Facebook, de vidéos ou de photos compromettantes et "live twetées", d'invectives entre célébrités, de bassesses diverses et variées ; tous les adeptes du réseau social Twitter vous le diront, rien de tel qu'un Tweetclash pour animer une communauté. La délation comme subterfuge plus ou moins implicite, plus ou moins assumé, plus ou moins travesti de la cagnotte attentionnelle. Des écritures TF1 si l'on préfère. Des écritures bâties sur du pulsionnel (relire Bernard Stiegler), du pulsionnel auquel le dispositif qui le supporte va permettre d'offir la résonnance la plus "travaillée", la plus juste, la plus affinitaire. Bonding or bridging (diapo 14). Bonding (= cohésion avec son groupe) or Bridging (capacité de créer des passerelles avec d'autres groupes). Des "épiphénomènes" qu'il faut à notre tour relativiser et éviter de caricaturer pour ne pas entrer dans un discours populiste promettant de "civiliser internet" mais dont il faut également prendre acte à hauteur de ce qu'ils dont ils témoignent réellement, c'est dire d'une déviance toujours possible mais également - et heureusement - le plus souvent réversible, à condition que les susnommés grands civilisateurs veuillent bien prendre en compte l'importance d'une acculturation et d'une formation aux temporalités et aux pratiques discursives constitutives de ces nouveaux supoprts. Ces écritures de la délation se trouvent donc largement favorisées et instrumentalisées par le biais de logiques d'enfermement pouvant elles-mêmes se reposer sur des systèmes de proximité quand on y arrive, et de promiscuité quand on y reste. Des écritures figuratives aux écritures de la délation, on voit bien que l'éventail de ce quatrième temps des écritures du web est plus large et plus ambivalent que les temps précédents, probablement - en partie tout au moins - parce qu'il est l'occasion pour le sujet scripteur d'investir sa subjectivité récitante comme premier terrain documentaire privilégié. CINQUIEME TEMPS : les écritures applicatives. Ecritures de l'application. Des applications. L'Apple Store comme paradigme (mais également désormais le Google Chrome Web Store). Après l'effacement de l'auteur au profit d'autoritativités éparses ou d'agencements collectifs d'énonciation en recomposition permanente, après l'effacement du contenu derrière l'architecture, derrière le dispositif qui ancre le discours (pages personnalisables Netvibes), après l'effacement de l'intime et l'indexabilité de plus en plus native et transparente des profils humains, que reste-t-il encore à effacer sinon le vecteur même de l'écriture comme interaction ? Le clavier. Les écritures applicatives sont des écritures littéralement dépareillées, dés-appareillées, dégradées. Dans les tablettes (Ipad en tête mais aussi liseuses), le clavier à disparu en tant que "dispositif" (device). Plus précisément, et de la même manière qu'un lien hypertexte permettait d'appeler un autre texte, les nouveaux dispositifs applicatifs du "web des tablettes" permettant d'appeler le clavier tactile, par surgissement, et de le révoquer, par effacement. Une contrainte initialement ergonomique (manque de place ou besoin d'en gagner davantage) mais qui va permettre de servir parfaitement les ambitions des firmes du Hardware qui promeuvent et veulent ériger en modèle les écritures applicatives. Car toute l'architecture des tablettes est pensée dans une logique de contournement, d'évitement du clavier. L'essentiel doit pouvoir être acessible par un simple pousse-bouton. Naturellement quelques applications offrent, pour l'instant, un peu de résistance, dont précisément celles qui nécessitent l'entrée d'une adresse internet ; mais là encore, la mise en avant de l'utilisation des signets ou l'utilisation de "murs" présentant les sites auxquels nous nous connectons le plus fréquemment devrait permettre de baisser encore significativement le recours nécessaire au clavier. Dans les logiques d'usage qui se feront jour progressivement et en lien avec l'adoption et la massification de ces dispositifs tabloïdes, il est probable que tout sera fait pour que la sérendipité soit vécue, par l'usager, comme un risque, et l'extériorité comme un danger. Clavier * L'activité centrale de ces 4ème et 5ème temps des écritures est une activité documentaire de thesaurisation. La collection, par les sites hôtes, des figures de l'individualité en opposition au web comme oeuvre collective. * Leur dynamique est essentiellement accumulative. Une accumulation qui procède par agrégation mais également par intrusion (celle permise pas les règles d'opt-out mises en place sur les sites hôtes). * Leur régime est de nature discrétionnaire et concentrationnaire. Discrétionnaire parce que les environnements dans lesquels elles prennent place ont tout loisir de fixer les règles et de les changer quand bon leur semble. On aura en mémoire l'hygiénisme boutiquier de la firme Apple ; on citera également la récente polémique autour de la suppression, par Facebook, des comptes affichant le tableau "l'Origine du monde" de Gustave Courbet au motif de pornographie contraire aux règles du réseau social, illustrant ainsi la manière dont une architecture sociale largement distribuée dans un espace propriétaire ne semble avoir d'autre choix que celui d'évacuer la dimension symbolique, culturelle ou historique d'une représentation pour la ramener à son niveau de figuration le plus trivial. La même logique s'appliquant progressivement, par contamination, à nos activités connectées dans ces espaces propriétaires, lesquelles activités sont également "attirées" vers des interactions triviales ou dépouillées de toute symbolique. Concentrationnaire enfin, comme je l'ai déjà très largement argumenté dans ces 2 billets (ici et là) en rappelant simplement que : "la pratique de Facebook (et des écritures figuratives et/ou applicatives) est de nature concentrationnaire. Gentille, anodine, sympathique, conviviale, "à la mode", mais concentrationnaire. Et en tout cas parfaitement antithétique aux grands principes fondateurs de l'hypertexte en général et d'Internet en particulier tels que rappelés par Pierre Lévy." "cette approche fermée, propriétaire, compartimentée, concurrentielle, épuisable de l'économie du lien hypertexte ne peut mener qu'à des systèmes de nature concentrationnaire. Des écosystèmes de l'enfermement consenti, en parfaite contradiction avec la vision fondatrice de Vannevar Bush et selon laquelle la parcours, le "chemin" ("trail") importe au moins autant que le lien. (...) Dans l'usage même, quotidien de l'écriture figurative ou applicative, je ne parcours aucun chemin, je n'effectue aucun autre cheminement que celui qui place mes propres pas dans ceux déjà les plus visibles ou pré-visibles, dans ceux déjà tracés pour moi par d'autres qui m'ont en ces lieux précédés. Ce chemin là, tant il est à l'avance tracé et déterminé, tant il est en permanence scruté et monitoré par d'autres "au-dessus" de moi, ce chemin-là ressemble davantage à une promenade carcérale qu'à une navigation affranchie." ////////////////////////// Moralité : poser comme un "à plat", comme une diachronie immuable une évolution des écritures et des dispositifs qui les conditionnent sur le web est naturellement un exercice qui n'a de sens que par la conceptualisation qu'il est censé permettre et les pistes d'analyse qu'il peut offir ; mais la réalité est toujours plus complexe. Un seul exemple permettra de le montrer : "Google change les titres de page dans ses résultats de recherche". Aujourd'hui les moteurs ne sont plus de "simples" indexeurs mais également des scripteurs capables de s'affranchir du code de l'auteur, donnant à l'expression "écriture industrielle" tout son sens. Conclusion. (presque parfaitement semblable à celle du précédent billet) Nous arrivons aujourd'hui à un point de transition où des "agencements collectifs d'énonciation" (modèle autoritatif, transparent, émergent, bottom-up), sont en lutte avec les "agencements algorithmiques informationnels" (modèle top-down, autoritaire, discrétionnaire). Un point où, après les hommes, les savoirs, les mots-clés, c'est au tour des écritures elles-mêmes d'entrer en concurrence. Savoir ce qui l'emportera, ce qui dominera l'autre et comment, quelles collaborations sont ou non possibles et selon quelles modalités, constitue probablement l'un des enjeux majeurs de l'écologie de l'information du 21ème siècle. Post-scriptum. Aux sources de ce billet, deux rencontres : * la lecture de cet article présentant Facebook et Twitter comme l'origine du déclin des blogs chez les jeunes, * et une causerie matinale avec mon collègue toulousain Jean-François Signolle (enseignant en marketing), sur le diamètre du web, la disparition des claviers et l'avènement du "pousse-bouton". La dernière partie de ce billet lui doit beaucoup. Rédigé le 22 fév 2011 à 13:21 dans Document numérique, Ecologie de l'info, Folksonomies, Social Bookmarking, Glocalisation, Google Print/Books, Moteurs et autres engins, Réseaux sociaux, Sérendipité, Web 2.0, Weblogs, Wikis & RSS, Wikipedia | Lien permanent Envoyer sur Digg | Envoyer sur del.icio.us | IFRAME: http://platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html?url=http://bit.ly /ibs3Ep&text=Les 5 moments de l'%C3%A9criture en r%C3%A9seau : les moteurs comme scripteurs.&count=none TrackBack URL TrackBack de cette note: http://www.typepad.com/services/trackback/6a00d8341c622e53ef014e86389b3 9970d Voici les sites qui parlent de Les 5 moments de l'écriture en réseau : les moteurs comme scripteurs. : » Transmédia (2/2) : le marketing de lattention de InternetActu.net La convergence des outils et des technologies conduit-elle à la convergence des contenus où à leur divergence ? Cest peut-être ainsi quon pourrait résumer lenjeu qui sous-tend la question du transmédia, sujet coeur des Masterclass ... [Lire la suite] Notifié le 19 mai 2011 à 09:14 Commentaires Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note. L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note. Le blog d'un maître de conférences en sciences de l'information. Réflexions, analyses, signalements, opinions. "Where is the Life we have lost in living? Where is the wisdom we have lost in knowledge? Where is the knowledge we have lost in information?" T.S. Eliot, in Choruses from The Rock (1934) Where is the information we have lost in Google ? Botte de foin * _____ » Catégories * Agenda * Appels à communication * Archives Ouvertes * Au commencement * Biblio"Tech" * Cloud Computing * Congrès, colloques et conférences * Cuisine interne * DADVSI * Document numérique * Documents et ressources pédagogiques * Ecologie de l'info * Folksonomies, Social Bookmarking, Glocalisation * Francoblogsciences * Google Print/Books * HDR * KM, Gestion des connaissances * Livre numérique * Moteurs et autres engins * Métier * Open Access * Outils chauds, tièdes et froids. * Ouvrages et parutions * Polyphonies2007 * Polyphonies2008 * Rubrique à brac * Réseaux sociaux * Semantic web, ontologies * Sérendipité * Technologies (P2P, Grid ...) * Veille & Recherche d'info * Web 2.0 * Weblogs, Wikis & RSS * Wikipedia Les commentaires récents * jean-yves le moine sur Oh my Graph ! 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Creative Commons Attribution-NonCommercial-ShareAlike 3.0 Unported Abonnez-vous à ce blog (XML) janvier 2013 lun. mar. mer. jeu. ven. sam. dim. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 Related Posts with Thumbnails "Mais quiconque affirme qu’il y a de l’argent à faire avec un stock d’ARTICLES SCIENTIFIQUES est soit un idiot, soit un menteur." Lawrence Lessig. 12 Janvier 2013. [couv-miniature.jpg] Identité numérique et e-reputation : DÉCOUVRIR ET COMMANDER L'OUVRAGE Qui suis-je ? * Olivier Ertzscheid [6a00d8341c622e53ef00e54ff2c10e8833-150wi] Affordance touitte. Archives * janvier 2013 * décembre 2012 * novembre 2012 * octobre 2012 * septembre 2012 * août 2012 * juillet 2012 * juin 2012 * mai 2012 * avril 2012 Plus... 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 plus 
loin. Inscrivez-vous à l’atelier d’écriture » Quel est l’intérêt de participer à un atelier d’écriture ? Ecrire sous la contrainte permet de mieux maîtriser son processus d’écriture. Dans le cadre de l’atelier d’écriture, les contraintes sont représentées par la proposition de l’animateur, mais elles sont également temporelles. Vous devez rendre à une date précise un texte que plusieurs personnes attendent pour le relire. Pas question de tergiverser et de procrastiner : vous êtes obligés d’écrire. L’autre avantage majeur d’un atelier d’écriture, c’est qu’il confronte votre texte au regard critique et constructif de plusieurs personnes. Chaque participant à l’atelier doit en effet faire un retour sur le texte des autres. De quoi aiguiser son sens critique et affûter son écriture. Concrètement, comment se déroule un atelier d'écriture ? Qu’il soit organisé en ligne (par e-mail) ou en présentiel, un atelier d’écriture débute toujours par une première proposition de l’animateur. Cette proposition, autrement appelée jeu d’écriture, consigne ou contrainte, agit comme un déclencheur d’imaginaire. Il peut aussi s’agir d’une contrainte plus formelle ou technique (insérer un flash-back, une ellipse, changer de narrateur, etc). Une deuxième proposition vous incite à transformer votre texte : vous le précisez, le développez ou encore le réduisez, afin d’en tirer le meilleur parti. Puis, d’autres propositions peuvent suivre pour aller plus loin, vous permettre de peaufiner votre texte et d’en écrire une version finale. Quels sont les avantages d’un atelier d’écriture en ligne ? Le premier avantage d’un atelier d’écriture animé par e-mail est évident : peu importe où vous vous trouvez dans le monde, vous pouvez y participer. Le groupe pourra ainsi être composé de personnes venues d’horizons très différents. Ce qui permet bien sûr de recevoir des avis critiques plus diversifiés sur les textes que vous produisez au cours de l’atelier. Autre avantage indéniable : la confrontation aux critiques des participants (même si elles sont toujours constructives) est moins directe. Vous lisez les retours des autres participants quand vous êtes vraiment disponible et disposé à les recevoir. Combien de personnes participent à cet atelier d’écriture en ligne ? L’atelier d’écriture organisé par ENVIEDECRIRE peut réunir jusqu’à 8 personnes. Si plus d’auteurs souhaitent participer, l’animatrice crée plusieurs groupes. Quel est le calendrier du prochain atelier d'écriture en ligne ? 21 janvier 2013 : Première proposition d’écriture faite par l’animatrice. 4 février : Envoi de votre texte à l’adresse e-mail de la boîte commune. Vous réceptionnez et lisez les textes des autres en préparant un bref retour (ou commentaire). 18 février : Retour critique et constructif de l’animatrice sur le texte de chacun et envoi d’une deuxième proposition d’écriture pour vous aider à préciser ou développer ce premier jet. Les participants lisent tous les textes des autres et envoient eux aussi leur retour. 4 mars : Envoi de la nouvelle version de votre texte à l’adresse e-mail de la boîte commune Vous réceptionnez et lisez les textes des autres et préparez un retour. 18 mars : Retour critique et constructif de l’animatrice sur la deuxième version de votre texte et envoi d’une troisième proposition d’écriture pour peaufiner votre texte. Retour des participants sur la nouvelle version de votre texte. 2 avril : Envoi de la version finale de votre texte à l’adresse e-mail de la boîte commune. Les participants réceptionnent les textes et préparent un retour comme précédemment. 15 avril : Derniers retours de l’animatrice et des autres participants. Conclusion de l’atelier d’écriture. Le tarif Le tarif de nos ateliers d’écriture est de 350 euros. N’hésitez pas à nous contacter au 06 52 55 32 54 concernant les facilités de paiement (règlement en plusieurs mensualités). Inscrivez-vous à l’atelier d’écriture » * Interviews vidéo * Coulisses de l'édition * Conseils d'écriture * Concours & revues * Prestations Littéraires * Qui sommes-nous ? * Newsletter * RSS * CGV Polyphonies, école à distance d'écriture et de composition musicale N° SIRET: 422 611 699 00030 PLAN DU SITE CONTACT: Joëlle Kuczynski Tel: 33 (0)5 46 93 63 45 joelle.k@polyphonies.fr RESPONSABLE PEDAGOGIQUE: Jean-Luc Kuczynski Tel: 33 (0)5 46 91 77 46 jean-luc.k@polyphonies.fr ©Polyphonies 1999-2013 Site réalisé par Joëlle KUCZYNSKI Mise à jour: 08/01/2013 LES ETUDES LA METHODE ESSAI GRATUIT PROGRAMME INSCRIPTION TARIF FORMATION CONTINUE FAQ PRESSE LIENS COURS A DISTANCE ECRITURE MUSICALE COMPOSITION ARRANGEMENT * Initiation à l'écriture * Harmonie * Mélodie * Harmonisation/arrangement * Contrepoint * Schème musical * Composition * Instrumentation * Orchestration * Analyse musicale __________________________________________________________________ CYCLE COURT CYCLE COURT PRO CYCLE MASTER HARMONIE - ARRANGEMENT HARMONIE - CONTREPOINT - ARRANGEMENT COMPOSITION Méthode claire et progressive Notre pédagogie repose sur une pratique approfondie de l'écriture musicale. Elle vous surprendra par sa clarté, son efficacité et sa progressivité: les témoignages de nos élèves sont éloquents! A votre rythme - Commencez la formation selon vos acquis musicaux. - Progressez à votre rythme et selon vos disponibilités. - Pas d'engagement dans le temps: vous vous inscrivez par session de 40 à 80 heures d'études en moyenne. Avec un professeur particulier Jean-Luc Kuczynski, votre professeur est compositeur: son expérience vous fera gagner un temps considérable. Ses corrections personnalisées et ses évaluations régulières vous assurent une parfaite maîtrise des techniques d'écriture et de composition. Vous êtes entourés Sur le forum des élèves, partagez, découvrez, exprimentez! Votre professeur vous y rejoint quotidiennement. Retrouvez l'environnement stimulant d'une classe de musique vivante, avec LES PLUS de Polyphonies! Une formation professionnelle Professeur ou musicien professionnel, la maîtrise de l'écriture musicale est un atout dans votre métier: analyses, harmonisations, arrangements sont souvent indispensables. Vous pouvez enfin concilier votre formation avec vos impératifs professionnels ou familiaux. Pour tous les styles de musique La plupart des musiques actuelles sont tonales: elle reprennent les structures de la musique écrite. Bien les comprendre et les maîtriser est indispensable à tout arrangeur ou compositeur, en musique actuelle comme en classique ou contemporain. [cd_polyph2.gif] TESTEZ DEMO Faites l' ESSAI GRATUIT de notre formation! Vous recevez le cédérom 1 avec: - Libre accès aux deux premiers cours d'écriture musicale (initiation l'écriture musicale: les intervalles) -Corrections personnelles gratuites sur le cours 2 (cours 1 en auto-correction) -Aperçu général de la formation: extraits de modules de cours avancés FORMATION CONTINUE LA FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE A POLYPHONIES Comment financer votre formation? 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Ainsi, dans cette discipline, la gauche représente le passé et la droite l'avenir. Si une personne a tendance à incliner ses lettres vers la gauche, on pourra penser qu'elle est tournée vers son passé, qu'elle se base sur son vécu et a peut-être du mal à se projeter vers l'avenir. Si l'écriture penche vers la droite, cela indique une certaine ouverture sur le présent et l'avenir, une ouverture sur les autres, un besoin d'aller de l'avant. Il en va de même pour les marges. "Une marge serrée à gauche permet d'étudier les relations avec le passé, les normes, les traditions. De l'autre côté, si la marge droite est trop large, on pourra penser que la personne est assez prudente", analyse la graphologue. Ecriture arrondie ou anguleuse La forme des lettres a aussi sa signification. Deux catégories se distinguent : l'écriture arrondie, souple et l'écriture anguleuse, rigide. La première est plus accueillante, reflète une personne plus affective. C'est d'ailleurs souvent une forme très féminine. En revanche, "une écriture anguleuse indique plutôt une tendance au courage, à la rigueur", expose Céline Bailleul. On voit donc qu'il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'écrire, simplement que chacune d'entre elles met en avant des traits de personnalité différents. Une écriture anguleuse, souvent rigide, peut exprimer une grande combativité mais aussi une difficulté d'adaptation au changement. ecriture arrondie Ecriture arrondie© JDN ecriture anguleuse Ecriture anguleuse© JDN Une écriture juxtaposée peut indiquer de la créativité et de la réflexion ou alors une certaine inhibition. La liaison des lettres entre elles L'école nous apprend à écrire en liant les lettres les unes aux autres. En grandissant, chacun fait évoluer son écriture et exprime ainsi sa personnalité. Dans le cas d'une écriture liée, on peut interpréter une certaine continuité dans la pensée, dans l'activité, mais peut-être aussi un besoin de convaincre. Une écriture juxtaposée (avec peu de liaisons entre les lettres) incite à penser que la personne est créative, intuitive et fait preuve d'une grande réflexion. On peut aussi l'interpréter comme une forme d'inhibition, de ralentissement dans l'activité. Une écriture filiforme, c'est-à -dire comme un trait avec très peu de relief, peut conduire à interpréter que le candidat est paresseux ou bien très actif, en fonction des autres éléments de son graphisme. ecriture liée Ecriture liée© JDN ecriture juxtaposée Ecriture juxtaposée© JDN La pression du trait La pression que l'on applique sur la feuille en écrivant renseigne sur l'intensité des instincts, leur constance ainsi que leur orientation. Dans le cas d'une écriture légère, peu appuyée, on peut penser que la personne fait preuve de délicatesse, de discrétion mais on peut également l'interpréter comme un manque de tempérament. Si le trait est appuyé, on remarquera une certaine énergie, une forte personnalité, une volonté puissante. Une écriture très épaisse reflètera quant à elle davantage de sensualité, une importance de l'instinct. Si la pression est très irrégulière, cela peut se voir comme une résistance aux difficultés. Autour du même sujet * Signification écriture * Ecriture et personnalité * Graphologie : ce que votre écriture révèle de vous - Graphologie : ce qu'elle révèle de vous * Limites des outils de veille - Outils de veille réputation * Personnalité et principes - Biographie de Richard Stallman : les bonnes feuilles * Le VIP - Le bureau selon la personnalité * Nettoyer sa base - Conseils : augmenter le ROI de ses e-mailings Newsletter JDN Abonnement newsletters ____________________ OK * Web & Tech * Media * Management * Business * Chômage: 2012, année noire malgré un fragile répit en décembre - il y a 12 heures * Chômage: la bataille "ne se gagne pas en un mois", prévient Sapin - il y a 1 jour * Etats-Unis: le nombre de nouveaux chômeurs à son plus bas niveau en cinq ans - il y a 2 jours * Espagne: nouveau record pour le chômage, à plus de 26% - il y a 2 jours * Allemagne: importantes suppressions de postes chez Commerzbank - il y a 2 jours Toute l'actualité Management Sondage Actuellement, l'allocation chômage peut atteindre plus de 6 000 euros par mois. Selon vous, faut-il abaisser ce plafond pour faire des économies ? (_) Oui (_) Non valider Tous les sondages Formations * 21 mars 2013 - Faire preuve de courage managérial Management * 27 mars 2013 - Savoir piloter une équipe et la motiver Management * 27 mars 2013 - Réussir sa prise de parole en public en anglais Efficacité personnelle Sociétés citées : * a * b * c * d * e * f * g * h * i * j * k * l * m * n * o * p * q * r * s * t * u * v * w * x * y * z * Qui sommes nous ? * Contact * Publicité * Recrutement * Données personnelles * Mentions légales * Plan * Corrections * © 2012 CCM Benchmark CCM Benchmark Group Voyage, Loisirs, Restos, Cinéma, Bricolage, Argent, Décoration, Cuisine, Auto, Santé, Homme, Actualités, High-tech, Entreprise, Expeert Partager cet article RSS Imprimer Envoyer Le cabinet de graphologie Graphème propose de l'analyse d'écriture pour les entreprises, PME et le grand public. * Envoyer à un ami * | * Ajouter aux favoris bannière de graphème * Accueil * Présentation * Le recrutement * Ecriture et rééducation * L'expertise en écritures et documents * Contact L'expertise de documents Graphème, uniquement à l’occasion de conflits s’inscrivant dans des procédures judiciaires, propose des expertises de documents entièrement menées par un Graphologue-Expert inscrit auprès des Tribunaux, utilisant des techniques de pointe et des protocoles certifiés. Ces expertises portent sur tout manuscrit et signature contestés, objets de litige, comme par exemple les testaments, les contrats (travail, prêts, assurances, baux immobiliers,…), mais aussi les lettres anonymes, les inscriptions de toutes natures (graffitis) Graphème ne réalise aucune expertise sur demande privée en dehors ou en préalable à une éventuelle procédure judiciaire. Les expertises sont exclusivement réalisées par Sophie PAVY, Expert en Ecritures et Documents, inscrit près la Cour d’Appel de Rennes pour les catégories B.1.1. et G.2.4. « Ecritures et Documents » (*). Bon à savoir : Seul le graphologue professionnel régulièrement inscrit sur une liste de Cour d’Appel peut faire usage du titre de « Graphologue-Expert » et seules les expertises entièrement réalisées par ce dernier se voient conférées valeur de preuve, ou commencement de preuve, selon les documents disponibles et les opérations effectuées. (*) Sophie Pavy est également membre de la Compagnie Régionale des Experts Judiciaires près la Cour d’Appel de Rennes, de la Compagnie des Experts de Justice en Criminalistique. Elle est membre agréé de l’Académie Internationale des Experts en Ecritures et Documents au sein de laquelle elle est en charge de la Commission Déontologie. logo AIEED logo CEJC La compagnie des experts judiciaires de Rennes : cliquez ici L'expertise en écritures et documents Cliquez sur une miniature pour l'agrandir * * * * * * * * * [precedent.jpg] [suivant.jpg] * Mentions légales * | * Plan du site * | * Liens Agence Web Vannes expertise en écriture - expert graphologue - valeur juridique de la signature - graphologue tribunaux - écriture preuve - preuve juridique - graphologie preuve - droit français #Dictionnaires et Encyclopédies sur 'Academic' next prev TOC index contents Vous pouvez marquer votre extraits intéressants de texte qui seront disponibles par le biais d'un lien unique dans votre navigateur. Dictionnaires et Encyclopédies sur 'Academic' fr.academic.ru * Android версия * iPhone/iPad версия * Retenir le site * en utilisant des dictionnaires dans votre site FR * RU * EN * DE * FR * ES Dictionnaires et Encyclopédies sur 'Academic' ____________________ Recherche! (_) interprétations (_) traductions (_) livres (_) films Wikipédia en Français Graphème Traduction Graphème Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec graphène. Le graphème est l’unité de l'écrit correspondant à l'unité orale qu'est le phonème^[1]. Contrairement à l'unité "lettre", le graphème correspond ainsi mieux à la phonologie d'une langue. Ceci est particulièrement visible dans le cas des graphèmes dits "complexes". Les graphèmes peuvent se distinguer en deux sous-types: + Graphème simple: graphème composé d'une lettre + Graphème complexe: graphème composé de 2 lettres. Dans la langue française par exemple, le graphème complexe "ou" correspond à un même phonème [u], le graphème complexe "ch" renvoie au phonème [∫] (voir l'article Alphabet phonétique international). Un des domaines de la psycholinguistique consiste à comprendre les mécanismes associés à la reconnaissance visuelle de mots, un des processus engagés dans la lecture. Récemment, Arnaud Rey et ses collaborateurs (Rey, Ziegler & Jacobs, 2000^[2]) ont montré que le graphème constitue une des unités sublexicales (i.e., c'est-à-dire plus petites que le mot) activées lors de la lecture d'un mot. En effet, ils ont montré qu'il était plus difficile (et plus lent) d'identifier une lettre lorsque celle-ci est insérée dans un graphème complexe par rapport à la condition de graphème simple. Ainsi, s'il est demandé aux participants de l'expérience de détecter la présence/absence de la lettre "a", il sera plus délicat de répondre correctement et rapidement lorsque le mot présenté est COIN (dans lequel la lettre a appartient au graphème complexe "oin") par rapport à la condition où le mot présenté est par exemple ROBE. Ce phénomène peut s'interpréter comme reflétant un phénomène de compétition entre le traitement des lettres et celui des graphèmes. Lors de la présentation d'un graphème complexe tel que "oin", chacune des lettres serait initialement traitée, mais aussi le graphème complexe: ceci a pour effet de ralentir le traitement. Ces résultats ont été confirmés dans les langues française et anglaise et dans des diverses études. Exemples de graphèmes complexes en Français: "au", "eau", "ou", "oi", "ch", "on", "an" ... et tous ceux impliquant une lettre finale silencieuse tels que "op" dans le mot TROP. Exemples de graphèmes complexes en Anglais: "ea", "ee", "sh", "ch", "ow", "ai" ... Selon le type d’écriture, le graphème se réalise visuellement et phonétiquement de diverses manières. Voici un modèle théorique : + alphabets : un graphème = une lettre (ou un digramme, un trigramme) = un phonème ; + syllabaires : un graphème = une syllabe ; + alphasyllabaire : un graphème = une consonne et une voyelle ou un phonème seul ; + abjad : un graphème = une lettre = une consonne ; + écriture logographique : un graphème = un caractère = une idée, un mot, un morphème, un composé idéo-phonétique, etc. Historiquement, le graphème représente l’étape-clé entre l’oral et l’écrit, voir http://www.archaeometry.org/graphe.htm On peut appliquer, pour savoir si un caractère est un graphème ou non, le même test que pour les sons, à savoir celui des paires minimales : + en français, et sont des graphèmes car « sa » et « se » s’opposent ; + et ne sont pas des graphèmes car « sa » ne s’oppose ni à « sa » ni à « sa ». Ce sont donc des variantes libres ; + en revanche, n'est pas le seul graphème associable au phonème /a/ (de car) ; en effet, par exemple, le mot couenne se prononce /kwan/ et le phonème /a/ y est représenté par le digramme . Le graphème représente dans notre écriture actuelle au moins trois sons : les nasales /ɑ̃/ et /ɛ̃/ (comme dans « Agen ») et la voyelle /a/ ou être muet (« ils parlent »). Parmi les variantes non pertinentes des graphèmes, on compte principalement des variations de mise en forme (gras, italique, etc.), des variantes contextuelles et des variantes conjointes. De plus, pour qu’une suite de lettres (dans les alphabets) forme un graphème (digramme, trigramme), il faut que cette combinaison soit reliée à un phonème identifiable : par exemple, et n’est pas un graphème en français car et se réalise de manières différentes, [e], [εt], et ne note pas un phonème unique, au contraire de au qui vaut dans la majorité des cas [o]. Sommaire + 1 Références + 2 Voir aussi o 2.1 Articles connexes o 2.2 Liens externes Références 1. ↑ Berndt, Reggia & Mitchum, 1987. Références complètes BERNDT, R.S., REGGIA, J.A., & MITCHUM, C.C. (1987). Empirically derived probabilities for grapheme-to-phoneme correspondences in English. Behavior Research Methods, Instruments, & Computers, 19 (1), 1-9. 2. ↑ Rey, A., Ziegler, J. C, & Jacobs, A. M. (2000). Graphemes are perceptual reading units. Cognition, 75, B1-B12 Voir aussi Articles connexes + Écriture + Grammatologie + Graphologie + Signe | Symbole Liens externes Sur les autres projets Wikimedia : + « Graphème », sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel) + Écriture + Alphabet phonétique + Page web de Arnaud Rey. Voir publications + Article de Rey, Ziegler & Jacobs, 2000 v · Écriture Concepts Graphème · Phonogramme · Lettre · Diacritique · Sémagramme · Morphogramme · Idéogramme · Translittération · Manuscrit Types d'écriture Alphabet · Abjad · Alphasyllabaire · Syllabaire · Sinogramme · Cunéiforme · Logogramme · Pictogramme · Braille · Sténographie Domaines Typographie · Orthographe · Graphologie · Graphématique · Morphologie + Portail de l’écriture Portail de l’écriture Catégorie : + Graphème Wikimedia Foundation. 2010. Tweet Share * Graphviz * Graphèmes Regardez d'autres dictionnaires: * graphème — * * * graphème [ grafɛm ] n. m. • 1913; de graphie, d apr. phonème ♦ Ling. La plus petite unité distinctive et significative de l écriture, lettre ou groupe de lettres correspondant à un phonème ou à un repère morphologique, étymologique (ex. ch… … Encyclopédie Universelle * graphème — m лингв. графема … Большой французско-русский и русско-французский словарь * Graphèmes — Graphème Cet article ne doit pas être confondu avec l’article graphène. L écriture Concepts : Lettre Graphème Morphogra … Wikipédia en Français * graphématique — [gʀafematik] adj. ÉTYM. Mil. XXe; de graphème. ❖ ♦ Ling. Relatif au graphème*; constitué par des graphèmes. || Définition graphématique et définition phonématique* … Encyclopédie Universelle * me|tal´lo|graph´i|cal|ly — me|tal|lo|graph|ic «muh TAL uh GRAF ihk», adjective. of or having to do with metallography. –me|tal´lo|graph´i|cal|ly, adverb … Useful english dictionary * me|tal|lo|graph|ic — «muh TAL uh GRAF ihk», adjective. of or having to do with metallography. –me|tal´lo|graph´i|cal|ly, adverb … Useful english dictionary * me|tal|lo|graph — «muh TAL uh GRAF, GRAHF», noun. a microscope for investigating the structure of metals and alloys … Useful english dictionary * me|te|or|o|graph|ic — «MEE tee uhr uh GRAF ihk, R ; OR », adjective. of or having to do with the meteorograph … Useful english dictionary * me|te|or|o|graph — «MEE tee uhr uh graf, grahf; MEE tee R , OR », noun. an instrument for automatically recording various meteorological conditions, as barometric pressure, temperature, and humidity, at the same time, especially one carried aloft by a balloon or… … Useful english dictionary * -ème — ❖ ♦ Élément de mots savants, tiré de phonème* (grec phônêma), utilisé en linguistique et en sémiotique pour former des noms masculins désignant une unité minimale distinctive, dans le domaine exprimé par la base nominale. ⇒ Graphème, lexème,… … Encyclopédie Universelle Фильмы * Trunks Under the Ground., 1971 — The film tells about the subway systems of five Soviet cities – Moscow, Leningrad, Kiev, Tbilisi and Baku, and their technical equipment. * The Special Purpose Armored Train (Chronicle of the BAM (The Baikal-Amur Mainline), 1981 — A film of the Baikal-Amur Mainline chronicle. It tells about a leading team of tracklayer headed by Valentine Shpenkov. * The Unemployed., 1990 — A film about the builders of the Baikal-Amur Mainline, who found themselves in a state of unemployed in 1989. Design — Scrollup © Academic, 2000-2010 * Contactez-nous * Экспорт словарей на сайты, сделанные на PHP, [joom.jpg] Joomla, [drp.jpg] Drupal, [wp.jpg] WordPress, MODx. #Exercices résolus de comptabilité générale - Atom Exercices résolus de comptabilité générale - RSS Exercices résolus de comptabilité générale - Atom skip to main | skip to sidebar Exercices résolus de comptabilité générale Comprendre la logique et la technique d'enregistrement en partie double. _______________________________________________________ Rechercher Calculs financiersLa place de l'argent dans la vie quotidienne est sans doute au premier plan de toutes les préoccupations de chacun. Le but ici est de simplifier au grand public les calculs financiers les plus liés à la gestion de l'argent et aux besoins d'une formation rapide permettant la compréhension et la résolution d'un très grand nombre de cas réels. - Comptabilité Exercices pratiquesApprendre à : * Transcrire des opérations commerciales les plus courantes dans la comptabilité selon la technique d'enregistrement en partie double. * Comprendre la logique derrière les écritures comptables * Pouvoir enregistrer d'autres opérations commerciales en comptabilité - Taxe sur la Valeur AjoutéeLes points abordés, Avec un style toujours simplifié au maximum : * Les différentes type de TVA et sa perception par l'entreprise, l'Etat et le consommateur * Mécanismes et mode de calcul de la TVA * Comptabilisation de la TVA - AmortissementCalcul et comptabilisation des deux types d'amortissement comptable : * Amortissement linéaire * Amortissement dégressif Exercices pratiques des écritures comptables J'aborderais ici des cas pratiques résolus selon la technique de la partie double en mettant en évidence dans chaque exercice la comptabilisation d'une opération particulière afin de partir sur de bonnes bases (espérons-le). Remarque : les numéros de comptes utilisés ici sont ceux du plan comptable belge qui ne sont pas les mêmes que ceux du plan comptable français. Mais ce qui est important c'est que la logique comptable reste la même partout et c'est bien ce que ce blog tente d'éclaircir. Objectifs de ces exercices : Nous essayons dans ces exercices de clarifier au maximum les écritures comptables à faire passer suite à des exemples pratiques d'opérations commerciales que je vais traiter opération par opération au contraire de ce qu'on trouve dans les exercices habituels de comptabilité où nous sommes confrontés à une multitude de données, ce qui est, à mon sens, source de confusion et n'apporte pas grand chose d'un point de vue apprentissage. Donc, en se concentrant sur des cas bien précis nous parvienderons avoir une vue d'ensemble et à comprendre la logique sur laquelle les opérations comptables sont établies. Je précise une chose importante concernant ces exercices, c'est que le but principal n'est pas d'apprendre comment enregistrer des opérations dans les différents documents comptables (journaux, bilan, comptes de résultat ...) pour la simple et bonne raison que cela n'est que tâches administratives et que pour remplir ces documents on a besoin d'une règle, d'une logique, d'une technique, c'est celle de la partie double et c'est bien cela que nous essayons de mettre en évidence comme objectif principal à atteindre via ce blog. Quelques rappels importants Avant de commencer ces exercices, il est important de bien comprendre ces règles générales qui sont à la base de toute écriture comptable : * Il faut savoir que l'actif du bilan représente les avoirs alors que le passif représente les dettes * Les dettes et les avoirs sont classés selon des comptes bien définis par le plan comptable et pour chaque compte il y a deux parties à savoir le débit et le crédit * Un compte d'actif augmente à son débit et un compte du passif augmente à son crédit et vice versa. [à titre d'exemple l'achat d'une machine fait augmenter les avoirs, pour illustrer cette augmentation on fait augmenter le débit du compte machine (compte actif) et de l'autre côté, l'augmentation de la dette envers le fournisseur est illustrée par l'augmentation du compte fournisseur à son crédit (compte passif).] * Pour un compte bien défini, si le débit représente l'augmentation alors le crédit du même compte représente une diminution. [par exemple, le paiement d'un fournisseur fait diminuer la dette qui va s'illustrer donc en débitant le compte fournisseur alors que dans l'exemple précédent on l'a crédité pour faire augmenter la dette envers le fournisseur] Solde débiteur : C'est la différence positive entre le total débit et le total crédit d'un même compte. les comptes d'actif présentent toujours un solde débiteur à l'exception du compte banque qui pourrait présenter un solde créditeur (rarement). Solde créditeur : C'est la différence positive entre le total crédit et le total débit d'un même compte. Les comptes du passif présentent des soldes créditeurs. Consulter aussi pour s'habituer aux notions de débit et crédit et apprendre à lire un bilan Ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas ces règles assez claires. Dans toute matière, ce qu'il y a de plus dur a apprendre ce sont les règles. Mais, par contre, ce qui est facile à assimiler c'est la pratique des règles car c'est en pratiquant qu'on pourrait saisir le sens et le fonctionnement des choses. Exercices 1. Commençons par le plus typique des exemples qu'on peut rencontrer dans la pratique. Souvent posé dans les entretiens d'embauche. Vous êtes responsable de la comptabilité générale, vous achetez une marchandise à 1000 Euro avec une TVA de 6%. Comment allez vous procéder dans votre comptabilité ? La première des choses à faire est de déterminer les comptes qui vont être affectés par cette opération commerciale. Oups j'ai oublié une petite règle. Bon pas de panique, la voici : * Les comptes de la classe 6 (les comptes qui représentent les charges) augmentent au débit et diminuent au crédit exactement comme les comptes d'actif, alors que les comptes de la classe 7 (les produits) suivent le même sens de variation que les comptes du passif c'est à dire augmentent au crédit et diminuent au débit. Dans l'exercice, les comptes qui vont être modifiés sont : Achats de marchandises , Fournisseurs (Si on achète alors d'office il y a ce compte à faire varier) et la TVA. Mais laquelle ? TVA à payer ou TVA récupérer ? Puisque nous achetons, nous allons payer de la TVA au fournisseur (qui va s'occuper de la TVA à payer à l'Etat) mais que nous allons facturer (récupérer) à la vente au client qui, en tant que consommateur final, paye indirectement cette Taxe à l'Etat. Bon, je ne sais pas si c'est clair comme explication mais vous comprendrez certainement avec plus de clarté sur ce blog consacré à la TVA. Donc, c'est le compte de TVA à récupérer qu'il faut modifier, ce qui nous donne la comptabilisation ci-dessous : D : Débit ; C : Crédit Supposons nous que nous n'avons effectué que cette opération pendant toute l'année. Que se passerait- t-il au niveau des comptes de résultats et au niveau du bilan final ? Les comptes de résultats sont des comptes de produits et charges. Pour calculer le bénéfice on déduit les charges du montant des produits. Dans l'exemple ci-dessus nous avons : Produits - charges = 0 (pas de ventes) - 1000 (achat) = - 1000 EUR ce qui signifie une perte de 1000 EUR. Cette perte sera reportée dans le Bilan final : A titre d'information, dans la colonne actif du bilan, on affiche les soldes débiteurs des comptes actifs et dans la colonne passif, on met les soldes créditeurs des comptes du passif. Pour plus de détails, cliquez sur comment lire un bilan. 2. Nous envoyons une facture à Monsieur X pour : Vente de marchandises 4500 EUR ; Transport 100 EUR ; Escompte 2% si paiement dans les huit jours ; TVA 21% Avant de répondre, il faut préciser la notion de l'escompte : l'escompte est une réduction au niveau du prix de la marchandise en cas de paiement dans le délai mentionné dans la facture. * Escompte = (4500+100) x 2% = 92 EUR Il n'est pas inclus dans la base imposable (= le montant sur base duquel on calcule la TVA). * Base imposable = (4500 + 100) - 92 = 4508 EUR * TVA = 4508 x 21% = 946,68 EUR ce montant est à créditer au niveau du compte TVA à payer (Nous allons la payer à l'Etat à la place du client). C'est un compte passif donc il augmente si on le crédite. Il n'est pas déduit du montant total à payer au niveau de la facture. Le transport est comptabilisé en tant que marchandise donc nous avons dans ce cas 4600 à créditer au niveau du compte Ventes de marchandises ( n'oubliez pas !! Ce compte est un compte de produits donc il augmente en le créditant). Bien sûr à chaque vente il y a le compte client qui va augmenter au niveau du débit car c'est un compte actif. Cette augmentation égale le prix de la marchandise (4600) plus le montant de la TVA (946,68) c'est à dire 5546,68 EUR. Résultat final : 3. Nous avons un manque de liquidité dans notre caisse et nous avons décidé le 03 avril d'y verser 500 EUR prélevés sur notre compte en banque au moyen d'un chèque (N°32) . Le 05 avril, nous recevons un avis de débit (N°3) de la banque pour paiement du chèque (N°32). Comment enregistrer cette opération au niveau de la comptabilité ? Tout d'abord, il est important de préciser à ce niveau que l'enregistrement comptable des opérations se fait sur base de pièces justificatives et au moment de leur réception. Dans ce cas, nous avons deux opérations à faire passer. * La première est celle du 03 avril au moment d'émettre le chèque pour un transfert interne de fonds. Cette opération concerne deux comptes actifs à savoir : Le compte "caisses" et le compte "virements internes". Pour rappel, un compte actif augmente au débit et diminue au crédit. Par conséquent, notre caisse va augmenter au débit du compte caisses et le compte virements internes va diminuer au crédit comme suite : * La deuxième est celle du 05 avril au moment de recevoir l'avis de débit de la banque qui justifie la bonne réception du montant de 500 EUR. Dans cette opération, on fait diminuer le compte "banque" au crédit (compte actif) et on augmente, en contre partie, le compte "virements internes" au débit comme illustré ci-dessous : 4. Un fournisseur nous envoie une facture pour : l'achat de marchandises : 800 EUR Emballages : 300 EUR dont 200 EUR repris TVA 21% Ce qui est nouveau dans cet exemple, ce sont les emballages qu'on peux classer en deux catégories : * Ceux qu'on achète définitivement sans les rendre plus tard au fournisseur. Ce genre d'emballage on le comptabilise en tant que marchandise. Ce qui fait dans notre cas, un montant de 900 EUR de marchandises à débiter. Sont considérés comme faisant partie de la même catégorie les emballages perdus. * Et ceux que nous devons rendre au fournisseur, ce type d'emballages est comptabilisé à part sous le compte "4166 Emballages et matériel à rendre". C'est un compte actif donc nous allons l'augmenter au débit de 200 EUR. A noter que ce montant est non soumis à la TVA donc à ne pas inclure dans la base imposable. Le montant de la TVA déductible à débiter : (800 + 100) x 21% = 189 EUR Le total des montants à débiter est à enregistrer, en contre partie, au crédit du compte "Fournisseurs", c'est à dire un montant de (189 + 200 + 900) = 1289 EUR 5. Nous avons acheté une armoire que nous devons amortir à raison de 150 Euro d'annuité d'amortissement annuellement pendant 5 ans. Quelle opération enregistrer à la fin de la première année ? L'annuité d'amortissement c'est la proportion estimé de l'usure de l'armoire pendant l'année, c'est donc une charge supportée par l'entreprise. Pour illustrer cette augmentation de charges on débite le compte "630 dotation aux amortissements". En contre partie, on diminue la valeur de l'armoire enregistrée à l'actif du bilan sous le compte "mobilier et matériel de bureau", en débitant le compte "24090 amortissements sur mobilier", ce qui nous donne le schéma suivant : Pour en savoir davantage en consultant les méthodes de calcul des amortissements et leur traitement comptable. ------------------------------------------------------- Pour la suite des exercices nous allons passer à une autre forme d'écriture plus simplifiée mais qui garde la même logique que les écritures en "T". Nous allons utiliser les écritures du livre-journal. Pour en savoir plus sur ce document comptable (livre-journal), c'est un document obligatoire qui sert à enregistrer au jour le jour, selon l'ordre chronologique, la comptabilisation de toutes les opérations effectuées par l'entreprise. La forme du livre journal : L'information qui nous intéresse ici, c'est ce qu'on trouve au milieu du tableau à savoir : Intitulé du compte à débiter Intitulé du compte à créditer Pour application, nous écrivons quelques opérations précédentes sous la forme d'écriture du livre journal : 1. Dans le livre-journal on écrit : 411 TVA à récupérer 60 604 Achats de marchandises 1000 à 440 Fournisseurs 1060 2. 400 Clients 5546,68 à 451 TVA à payer 946,68 700 Vente de marchandise 4600 J'espère que ces deux exemples sont suffisants pour bien comprendre le passage d'une écriture à l'autre. --------------------------------------------------------- 6. Un client achète des marchandises d'un fournisseur le 01 janvier pour un montant de 2460 Euro. L'acheteur a reçu une lettre de change qu'il signe pour accord et renvoie au fournisseur. A l'échéance (25 janvier), le fournisseur tire la lettre de change. La lettre de change est un document commercial qui permet au fournisseur (appelé aussi le tireur) de donner l'ordre à son client (le tiré) de verser un montant déterminé à une personne désignée (par le fournisseur) et à une échéance indiquée. Dans l'écriture comptable d'une opération de lettre de change, on utilise les deux comptes "effets à payer" et "Effets à recevoir" comme illustré ci-dessous : Comptabilisation de la lettre de change dans la comptabilité du client : 1 Janvier : 604 Achats de marchandises 2460 à 440 Fournisseurs 2460 25 Janvier : 440 Fournisseurs 2460 à 441 Effets à payer 2460 Comptabilisation de la lettre de change dans la comptabilité du fournisseur : 1 Janvier : 400 Clients 2460 à 704 Ventes de marchandises 2460 25 Janvier : 401 Effets à recevoir 2460 à 400 Clients 2460 7. Nous recevons une facture d'électricité pour un montant de 250 Euro (TVA 21%). 4111 TVA. déductible 52,5 61202 Services et biens divers - Electricité 250 à 440 Fournisseurs 302,5 A suivre ... 40 commentaires: Webmaster a dit… Ne te tracasses pas pour les numéros de comptes présentés ici car ce sont des numéros du plan comptable belge pas celui de la France. Mais une chose est sûr c'est que la technique des écritures, les notion de débit et crédit, la variation des comptes actifs et passifs et toute autre enregistrement comptable reste la même en France qu'on Belgique. 5 juin 2008 07:19 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… Exact 400= client 440= fournisseurs 401= effets à recevoir 441= effets à payer ... 19 juin 2008 11:32 [icon_delete13.gif] sandie a dit… je vous remercie vraiment pour vos explications car j etais vriment en difficulte avec mes cours par correspondance il y a tellement de chose dans leurs exercices que je m emmelait les pinceaux aujourdhui grace a vos explicaitions simples vous m avez remotive pour continuer mes etudes 7 août 2008 14:51 [icon_delete13.gif] Elliérim a dit… Merci pour ces explications qui ont le mérite d'être simples et claires. Cependant, j'ai été déroutée par la codification des comptes qui, effectivement, est différente de la nomenclature française. Il est simple d'y subsituer les n° du plan comptable français et/ou de ne s'intéresser qu'à l'intitulé du compte. Encore merci. 26 août 2008 13:47 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… merci beaucoup, superbe !!!! 7 septembre 2008 08:14 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… merci beaucoup, je trouve ce que vous faite est magnifique, ça ma beaucoup aider, encore merci... 23 septembre 2008 14:21 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… Merci beaucoup pour ces explications. Denis 4 octobre 2008 01:34 [icon_delete13.gif] Loo a dit… C'est le mystère d'internet, des clics, des blogs... et le charme de l'insolite...à 5h du mat, d'arriver sur un blog de comptabilité ;-) Merci pour le petit mot chez moi, effectivement la route était coupée... Beau week-end ! 24 octobre 2008 20:03 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… Merci pour toutes ces clarifications! Je suis étudiant en Master 1 de Droit des Affaires et j'ai opté pour la comptabilité en option. Cette matière était vraiment floue au début mais ça va beaucoup mieux. 27 décembre 2008 21:23 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… Bonjour , j'ai mon BEP compta dans une semaine et c'est pas gagné alor j'esper que vos explications auront de l'effet . 22 mai 2009 03:17 [icon_delete13.gif] Sarah a dit… Merci beaucoup pour votre travail, je me remets à la compta et ca va m'aider pour me mettre à jour. Merci encore ! 29 juillet 2009 13:56 [icon_delete13.gif] Finemedia a dit… Bonjour Je me présente rapidement : Julie Crédou, je m'occupe de l'éditorial du site http://comptabilite.comprendrechoisir.com/. Site créé il y a un an environ et dont le référencement et le trafic sont déjà très bons. Nous recherchons des rédacteurs qualifiés, prêts à partager leurs expériences avec tous les internautes, sous forme de questions réponses, conseils, articles. J'ai beaucoup apprécié la qualité de votre blog et ai pensé à vous, entre autres, pour nos rubriques «Entreprise» . Depuis peu, nous avons publié des outils permettant aux professionnels et particuliers de se créer gratuitement, un espace à part pour : bénéficier de notre force de référencement en ajoutant un lien vers votre site/blog présenter votre société et obtenir un contact commercial direct (si vous êtes un professionnel) sur un site à bon trafic exposer votre expertise en donnant des conseils offrir votre expérience en répondant aux questions posées par les internautes. Un lien vers votre page de présentation sera inscrit sur chacune de vos contributions, plus vous vous exprimerez, plus vous serez visible ! Qu'en pensez vous ? Vous pouvez dès à présent créer votre compte sur le site http://comptabilite.comprendrechoisir.com/, la procédure est très simple. Merci en retour de me faire part de votre pseudo afin que je vous identifie. N'hésitez pas à me contacter afin que je vous assiste dans la création de votre espace personnel.. Cordialement Julie Crédou FineMedia julie.credou@finemedia.fr 01.44.90.05.99 13 août 2009 01:07 [icon_delete13.gif] Douleur savoureuse a dit… Bonjour, Je vous remercie pour cet excellent texte, ça m'a bcp aidé. Merci de m'avoir motivée, j'étais sur le point de laisser tomber... Merci mille fois!!! 1 septembre 2009 15:11 [icon_delete13.gif] Amel a dit… bonjour, merci pour ces excercices qui m'ont permis de mieux comprendre la comptabilité mais j'ai remarqué qu'il y'avais des faux numéros de compte comme la tva, fournisseur, client..........,mais en ensemble c'étai excellent merci encore une fois 3 septembre 2009 09:03 [icon_delete13.gif] extra a dit… Merci pour ces explications qui me font enfin comprendre la compta. Je regrette de ne pas avoir vu comment s'enregistre la variation de stock, stock final et initial et la production stockée car je mélange tout. Merci 18 septembre 2009 13:20 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… c ma premiere anne en comptabilite et avec c site j trouve tt les solution att mes soucis en tt cas j vous remercie bcp et bn continuation 2 octobre 2009 12:11 [icon_delete13.gif] yves a dit… erreur a l exercice 3 n y a t il pas une petite erreur a l exercice 3 ?dans les tableaux en T vous parlz du compte caisse n°750 n'est ce pas le compte 570? sinon, merci, c est grace a vous que je commence a comprendre... yves 16 octobre 2009 02:18 [icon_delete13.gif] yves a dit… bonjour c est encore moi, je continue a etudier grace a votre blog, et c est passionnant<. désolé d'être tatillon, mais il y a encore une petite erreur d inversion de chiffre, a l exercice n°5 dans le compte en T , dotation aux amortissments compte 630 plutôt que 603 .. enfin , j espere que je ne me trompe pas.. et n y voyez pas un reproche, j arrete pas d inverser les lettres moi... YVES 16 octobre 2009 02:47 [icon_delete13.gif] Laurie a dit… Merci pour votre site c'est vraiment sympa, je suis en école d'ingénieur et j'avais une prof affreusement incompétente, du coup ca ne me fait pas de mal de refaire des exercices!!! MErci!! Laurie 9 novembre 2009 07:24 [icon_delete13.gif] Laurie a dit… Merci pour votre site c'est vraiment sympa, je suis en école d'ingénieur et j'avais une prof affreusement incompétente, du coup ca ne me fait pas de mal de refaire des exercices!!! MErci!! Laurie 9 novembre 2009 07:24 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… bonjour vraiment c superbeeeeeee et grace a votre blog je uis briallante mmaintenant en comptabilité 2 décembre 2009 10:36 [icon_delete13.gif] kevyn a dit… slt merci pour ce blog d'exo qui me fait exagerement bien actuellement. kevyn étudiant en informatique de gestion Côte d'Ivoire 4 décembre 2009 10:15 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… Bonjour, Je voulais savoir si je peut avoir d'exemple du Bilan, Journal, Grand-Livre, Balance, Compte de Resultat, Plan Comptable? Quelle est la difference entre l'ecriture comptable d'Achat ou Vente a Credit avec TVA et l'ecriture comptable d'Achat et Vente a Credit sans TVA? Merci 18 décembre 2009 08:23 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… Bonjour, Je voulais savoir si je peut avoir d'exemple du Bilan, Journal, Grand-Livre, Balance, Compte de Resultat, Plan Comptable? Quelle est la difference entre l'ecriture comptable d'Achat ou Vente a Credit avec TVA et l'ecriture comptable d'Achat et Vente a Credit sans TVA? Courriel: nahrasalim@yahoo.ca Merci 18 décembre 2009 08:24 [icon_delete13.gif] comptabilité a dit… Les numéros de compte en comptabilité belge sont in peu bizarre, mais l'essentiel c'est de se retrouver sur les comptes. En tout cas, votre blog a permis de faire connaissance avec la comptabilité belge. 13 avril 2010 06:12 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… merci de vos exercices .je suis debutant et je comprend bien.mais votre corection ne manque pas d'erreurs 26 août 2010 10:52 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… voir le PCG français car les comptes sont faux en france tous les 40 sont les comptes de fournisseurs et comptes rattachés, 41 comptes de clients et ratachés, 42 comptes de personnel et ratachés,43 comptes de sécurité sociales et organismes sociaux, 44 comptes de l'Etat et collectivités locales... De même que 512 banque et 531 caisse... Les principes d'enregistrement ne sont pas tous exacts comme par exemple l'escompte ce n'est pas cela du tout l'exemple se rapporte à un RRR (Rabais, remise, ristourne) les escomptes doivent être constatés séparément (665 escompte accordé et 765 escompte obtenu sans oublié bien sur la TVA)il vaudrait mieux préciser que ce n'est pas pour les français car certaines personnes peuvent raté leur examen en se fiant à ce blog ! 3 octobre 2010 04:53 [icon_delete13.gif] Auteur a dit… Merci pour votre message, effectivement les comptes ne sont pas du plan comptable français mais par contre cela ne change en rien les écritures comptables présentées ici. Le mieux c'est de ne plus perdre ses efforts à apprendre par coeur ces numéros, ils ne sont là que pour le classement et en référant au plan comptable comme vous l'avez fait on peut savoir le numéro du compte recherché. Par contre, je pense que vous devez apprendre à comptabiliser les escomptes et surtout les distinguer des RRR. La comptabilisation de l'escompte n'intervient qu'en payant la facture dans le délai accordé par le fournisseur au client. Ce qui n'est pas le cas dans l'exemple ci-dessus qui représente l'écriture au moment de l'envoi de la facture où le fournisseur exige de son client le montant total de la facture ce qui doit donc figurer au débit du compte client. Alors on vient, maintenant à la deuxième écriture, et c'est l que vous avez des confusions : si le client paye la facture endéans les 8 jours, il peut donc déduire l'escompte du montant total de la facture ce qui revient à : 5546,68-92=5454,68 Pour le fournisseur l'escompte est une charge financière, dans le plan comptable cela correspont à l'"Escompte accordé" qui va être débiter du montant de 92 au moment du payement dans le délai. Voilà, j'espère que cela est maintenant claire pour vous ! 3 octobre 2010 05:49 [icon_delete13.gif] JADACA a dit… Super! Merci beaucoup. Moi j'ai un gros pb avec les comptes 531 et 570. Pouvez-vous m'éclairer svp? 17 octobre 2010 07:26 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… salut, je ne suis pas d'accord pour l'enregistrement de l'escompte on donne 8 jours pour le paiment de la facture donc on enregistre la facture comme il n'y pas eu d'escompte et puis une fois le paiment est fait on regularise la tva sur l'escompte et on introduite le compte escompte obtenu 24 mai 2011 07:42 [icon_delete13.gif] capo a dit… cela m bcp aidé merci. kof 14 janvier 2012 06:32 [icon_delete13.gif] scriptura a dit… C'est une aide très précieuse pour tout le monde 23 janvier 2012 23:24 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… très bonne explication merci bp 1 mars 2012 07:37 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… merci beaucoup ça m a aider ;) 15 avril 2012 06:27 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… je vous remercie de votre initiative d'aider les autres pour moi ca ma beaucoup inspire même si nous nous utilisons pas le même plan comptable Merci. 6 juin 2012 15:49 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… Un grand remerciement à vous. Ceci m'aide beaucoup pour le bac, (comparé aux cours incompréhensibles qu'on nous jette.) 17 juin 2012 08:52 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… anonyme Slt ,merci pour tout ce que vous faite pour les novices en compta.L'erreur est humaine,mais en ce qui concerne les novices il faut faire l'effort de les éviter car moi je croit en ce bloq mais les repproches sur les erreurs me font peur .DE BENIN 23 août 2012 10:20 [icon_delete13.gif] Peter Wayne a dit… Merci pour ces informations. J'aimerais devenir comptable Montreal, et je crois que c'est bien d'avoir des exercises comme ça. Merci pour ces informations. C'est important de pouvoir bien gérer l'argent. 1 novembre 2012 13:31 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… merci bq blogger.com 23 novembre 2012 03:01 [icon_delete13.gif] Anonyme a dit… merci pour ce tutoriale vs mavez trop aider 23 novembre 2012 04:01 [icon_delete13.gif] Enregistrer un commentaire Accueil Inscription à : Publier les commentaires (Atom) Poser une question : un forum de questions réponses Ces articles peuvent aussi vous intéresser _____________________________ Cours gratuit de comptabilité Ce site aborde la comptabilité générale d'une façon simplifiée pour s'initier à la logique des écritures comptables. L'accès aux cours n'est précédé d'aucune condition d'inscription au site. _____________________________ Calcul des amortissements comptables Comment procéder aux différents calculs d'amortissement selon les deux méthodes, linéaire et dégressive ? Comment enregistrer ces calculs dans la comptabilité ?. _____________________________ La TVA : trucs et astuces Sur ce blog, vous apprenez, avec une simplicité unique, ce que c'est que la TVA et comment procéder pour les différents calculs qui s'y rapportent. _____________________________ Rachat de crédit Le marché du rachat de crédit connaît une grande croissance vue l'importance que ce service offre surtout en cas de difficulté de remboursement d'une série de mensualités de crédits différents. C'est dans ce sens que ce blog tente de clarifier le concept en question avec des illustrations et exemples pratiques. _____________________________ Problèmes et cas pratiques d'emprunt Des exercices de mathématiques financière liés aux cas pratiques de l'emprunt. _____________________________ Calcul de la mensualité d'emprunt Ce blog expose les différents cas de figures quant au calcul de la mensualité d'emprunt. _____________________________ Trouvez plus de cours : cours de comptabilité : actif, passif Cours de comptabilité Sujets et cours de la comptabilité mise gratuitement sur internet. Sous catégories: Droit comptable | Ecritures comptables | TVA | Fiscalité gestion d'argent - calcul emprunt Cours de Finance Les cours ayant une relation avec la gestion de l'argent. Sous catégories: Banque | Assurance | Bourse cours de mathématiques Cours de mathématiques Tout cours de mathématiques sous toute ses branches. Sous catégories: Maths financières | Probabilité/statistique Objectif et Motivation Bien que de nombreux ouvrages tentent de simplifier la comptabilité via des exercices résolus, peu d'entre eux ont, jusqu'à présent, atteint cet objectif. Sauvez ce blog Subscribe in a reader Add to Google Reader or Homepage http://www.wikio.fr Envoyer ce blog à un ami Partenaires Insurance Rankings Annuaire Webmaster Referencement Vidéo cours Calculatrice Subscribe [feed-icon-32x32.jpg] RSS Feed (xml) Credits Free XML Skins for Blogger Powered by Blogger Ce blog utilise les mêmes règles de confidentialité que celles du site coursgratuits.net Site Design: Charm Skins Expert comptable comptabilité informatisée Notre formation d'expert comptable et notre expérience en matière de systèmes d'information et de logiciels comptable nous permet d'assister nos clients dans le cadre de l'organisation informatique de leur service comptable, ou à l'occasion d'un contrôle fiscal portant sur une comptabilité informatisée. [Ligne.jpg] Contrôle fiscal Contrôle des comptabilités informatisées [Ligne.jpg] Source Revue Fiduciaire Feuillet Hebdo du 02 février 2006 L'administration a publié le 24 Janvier 2006 une instruction consacrée au contrôle des comptabilités informatisées. Les règles existantes sont adaptées à l'évolution des matériels et des logiciels. Les contraintes imposées aux entreprises sont maintenues, malgré quelques avancées. D'application immédiate, cette instruction se substitue à la doctrine antérieurement publiée. [Ligne.jpg] BO 13 L-1-06 Si le logiciel utilisé ne garantit pas l'irréversibilité et l'intangibilité des écritures validées, la comptabilité informatisée ne peut être considérée comme sincère, régulière et probante. L'administration autorise une saisie en mode « brouillard » dont les données peuvent être modifiées avant validation. Le périmètre du contrôle s'étend à tous les systèmes informatiques concourant à l'élaboration du résultat. Les procédures de conservation et d'archivage doivent permettre à l'entreprise de présenter à l'administration, à sa demande, tous documents et données. Les entreprises qui ont recours à des prestataires extérieurs doivent s'assurer que les documents et traitements sur lesquels porte le contrôle sont accessibles et consultables. En cas de dépôt d'une déclaration rectificative, l'administration impose une traçabilité des écritures comptables contraignante pour les entreprises. L'administration illustre par des exemples les manquements pouvant conduire au rejet d'une comptabilité informatisée et les comportements susceptibles de constituer une opposition au contrôle fiscal. En cas de contrôle de la comptabilité informatisée, les traitements demandés par l'administration doivent faire l'objet d'un débat oral et contradictoire. [Ligne.jpg] Rappel des obligations comptables des entreprises Contribuables concernés. 1-1 La réglementation relative aux comptabilités informatisées concerne tous les contribuables astreints à tenir et à présenter des documents comptables, dès lors que leur comptabilité est tenue, en tout ou partie, au moyen de systèmes informatisés et également lorsque ces systèmes participent directement ou indirectement à la justification d'une écriture comptable. Sont visés les contribuables qui exercent une activité industrielle et commerciale, agricole ou non commerciale, quels que soient la nature de l'activité ou le régime d'imposition, à l'exception de ceux relevant du régime forfaitaire des bénéfices agricoles. Caractère régulier, sincère et probant de la comptabilité 1-2 Le Plan comptable général révisé de 1999 a transposé aux comptabilités informatisées les principes obligatoires de tenue des comptabilités manuelles. * Livres comptables 1-3 Les obligations comptables des commerçants et de certaines sociétés imposent de tenir obligatoirement un livre-journal, un grand livre et un livre d'inventaire. Les mouvements affectant le patrimoine de l'entreprise sont enregistrés opération par opération et jour par jour pour le livre-journal. Les écritures du livre-journal sont portées sur le grand livre et ventilées selon le plan de comptes. Le livre d'inventaire doit être suffisamment détaillé pour justifier le contenu de chacun des postes du bilan. S'il s'agit de documents informatiques, les documents doivent être identifiés, numérotés et datés dès leur établissement par des moyens offrant toute garantie en matière de preuve. * Documentation comptable 1-4 Une documentation décrivant les procédures et l'organisation comptables doit être établie en vue de permettre la compréhension et le contrôle du système de traitement. Cette documentation est conservée aussi longtemps qu'est exigée la présentation des documents comptables auxquels elle se rapporte (PCG art. 410-2). * Pièces justificatives 1-5 Tout enregistrement comptable doit préciser l'origine, le contenu et l'imputation de chaque donnée ainsi que les références de la pièce justificative qui l'appuie. En pratique, les pièces justificatives peuvent être classées en fonction de leur origine : - les pièces d'origine externe à l'entreprise (facture fournisseur, bon de livraison, acte, bordereau bancaire, etc.) ; - les pièces d'origine interne (notamment tous les justificatifs produits par le système d'information tels que la facture émise, le bordereau de livraison établi, la bande de caisse, le bulletin de salaire établi...). [Ligne.jpg] Écritures comptables informatisées * Caractère intangible ou irréversible des écritures 1-6 L'obligation d'absence de tout blanc ou altération imposée aux comptabilités manuelles (PCG art. 420-5) s'applique aux comptabilités informatisées sous forme d'une procédure de validation qui interdit toute modification ou suppression. Il y a lieu de distinguer trois phases dans le processus de validation d'une écriture comptable. 1-7 Avant la validation comptable d'une écriture (saisie en mode dit « brouillard ») L'utilisateur peut modifier tout élément de l'écriture comptable. En effet, tant que la validation n'est pas demandée par l'utilisateur, les écritures en mode brouillard présentent un caractère tangible. Les éditions faites à partir de ce mode de saisie constituent simplement des listes de contrôle appelées couramment brouillard de saisie, procès-verbal d'entrée, accusé de réception de saisie, etc. 1-8 Validation comptable proprement dite Il s'agit d'une phase de traitement informatique volontaire, activé grâce à une fonction du logiciel, qui consiste à figer les différents éléments de l'écriture de façon telle que toute modification ultérieure de l'un de ses éléments soit impossible. Les écritures des journaux doivent être récapitulées au livre-journal au jour le jour ou, à défaut, une fois par mois (PCG art. 420-4). 1-9 Après la validation comptable d'une écriture Le livre-journal d'une comptabilité informatisée, consultable à l'écran ou édité, ne présente un caractère régulier, sincère et probant qu'après validation des écritures comptables. Les fonctions d'un logiciel qui permettent la suppression d'une écriture validée ou sa modification s'opposent au principe d'irréversibilité de l'enregistrement des écritures comptables. À ce titre, l'utilisation de telles fonctions est prohibée. Un logiciel comptable qui ne garantit pas l'irréversibilité et l'intangibilité des écritures validées, conformément à l'article 420-5 du Plan comptable général, pourra constituer un élément conduisant à s'interroger sur le caractère régulier et probant de la comptabilité. Le caractère explicite de la validation pourra se traduire, pour l'utilisateur du logiciel, par un message d'avertissement relatif au caractère irréversible de cette procédure. La validation implique de respecter plusieurs conditions essentielles au regard des principes comptables : - associer à chaque écriture la date de valeur comptable ou la date de validation, ainsi que la référence à la pièce justificative qui l'appuie (PCG art. 420-2) ; - permettre d'assurer la permanence du chemin de révision entre les pièces justificatives et la comptabilité (PCG art. 410-3) ; - rendre irréversible le contenu d'une écriture comptable validée en interdisant toute modification ou suppression (PCG art. 420-5). * Procédure de clôture périodique des enregistrements chronologiques 1-10 Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu des enregistrements comptables et de l'inventaire. Ces comptes annuels comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, qui forment un tout indissociable (c. com. art. L. 123-12, al. 3). Ainsi donc, au terme d'une période de douze mois, exception faite des situations exceptionnelles telles que le premier exercice social ou la cessation d'activité, par exemple, il doit être obligatoirement procédé à la clôture de l'exercice. Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir l'intangibilité des enregistrements est mise en oeuvre au plus tard avant l'expiration de la période suivante (PCG art. 420-6). Pour les comptabilités informatisées, lorsque la date de l'opération correspond à une période déjà figée par la clôture, l'opération concernée est enregistrée à la date du premier jour de la période non encore clôturée, avec mention expresse de sa date de survenance. La période est définie comme un intervalle de temps durant lequel des écritures sont enregistrées de manière chronologique (PCG art. 420-4 ; c. com. art. L. 123-12, al. 2), en vue de leur centralisation (mois ou trimestre, par exemple) afin d'établir des situations intermédiaires en cours d'exercice comptable. Avant toute clôture d'exercice, le système de comptabilité informatisée devrait, pour le moins, rappeler l'obligation de validation de l'ensemble des écritures enregistrées. Après la clôture, les fonctions du logiciel doivent permettre la consultation des écritures, l'édition ou la réédition des états comptables. Le logiciel comptable pourra utilement proposer une fonctionnalité d'exportation du fichier des écritures comptables au bénéfice de tiers, dans un format aisément exploitable indépendamment du logiciel de comptabilité. La réouverture d'un exercice clôturé à des fins de modification ou de suppression des écritures comptables est interdite (PCG art. 420-5 et 420-6). * Principe de la permanence du chemin de révision 1-11 Les comptabilités informatisées doivent permettre de reconstituer, à partir des pièces justificatives appuyant les données entrées, les éléments des comptes, états et renseignements, soumis à la vérification, ou, à partir de ces comptes, états et renseignements, de retrouver ces données et les pièces justificatives (PCG art. 410-3). Données sur lesquelles l'administration peut exercer son contrôle Bases légales du pouvoir de contrôle de l'administration 1-12 L'administration des impôts contrôle les déclarations ainsi que les actes utilisés pour l'établissement des impôts, droits, taxes et redevances. Elle contrôle également les documents déposés en vue d'obtenir des déductions, restitutions ou remboursements. À cette fin, elle peut demander aux contribuables tous renseignements, justifications ou éclaircissements relatifs aux déclarations souscrites ou aux actes déposés (CGI, LPF, art. L. 10). Par ailleurs, les contribuables sont tenus de présenter à toute réquisition de l'administration tous documents comptables, inventaires, copies de lettres, pièces de recettes et de dépenses de nature à justifier l'exactitude des résultats indiqués dans leur déclaration (CGI art. 54). Cette présentation suppose que soient identifiés au préalable les livres, registres et documents sur lesquels peuvent s'exercer les droits de communication, d'enquête et de contrôle de l'administration, sous une forme dématérialisée et dans un format immédiatement exploitable. En outre, lorsque la comptabilité est tenue au moyen de systèmes informatisés, le contrôle porte sur l'ensemble des informations, données et traitements informatiques qui concourent directement ou indirectement à la formation des résultats comptables ou fiscaux et à l'élaboration des déclarations rendues obligatoires par le code général des impôts ainsi que sur la documentation relative aux analyses, à la programmation et à l'exécution des traitements (CGI, LPF, art. L. 13, al. 2). Est considéré comme un système informatisé une combinaison de ressources matérielles et de programmes informatiques, qui permet : - l'acquisition d'informations, selon une forme conventionnelle ; - le traitement de ces informations ; - la restitution de données ou de résultats, sous différentes formes. Systèmes informatisés soumis à contrôle 1-13 Sont soumis à contrôle tous les systèmes informatisés comptables, les systèmes de gestion des recettes ou des ventes, et notamment, toutes les caisses enregistreuses dotées de procédés de mémorisation et de calcul, dont les informations, données et traitements concourent directement ou indirectement à la formation des résultats comptables et à l'élaboration des déclarations obligatoires. Sont également concernés les divers systèmes informatisés relatifs au domaine de gestion ou de gestion commerciale (gestion de la production, des achats, des stocks, du personnel, par exemple), quand leurs informations, données et traitements permettent d'élaborer ou de justifier indirectement tout ou partie des écritures comptables ou des déclarations soumises à contrôle. Dans la pratique, il n'est pas établi de distinction selon que les redevables emploient des systèmes informatisés : - développés en interne ou par des prestataires extérieurs ; - de grande consommation ou produits à l'unité ; - installés de façon isolée ou en réseau sur plusieurs postes ; - loués ou acquis. Contrôle ciblé sur les trois principales composantes du système * Les données élémentaires 1-14 Définition Elles sont définies par leur participation directe ou indirecte à l'élaboration d'états comptables et fiscaux ou de déclarations rendues obligatoires par le CGI. Il s'agit de données immatérielles traitées par des procédés informatiques qui concourent à la constitution d'une écriture comptable, à la justification d'un événement ou d'une situation transcrite dans les livres, registres, documents, pièces et déclarations visés par le droit de contrôle. Cette définition répond à la nécessité légale de justifier les résultats produits par un système informatisé avec les données élémentaires ayant servi à leur élaboration, prises en compte dès leur origine, et non par des données agrégées résultant de traitements automatisés. L'organisation des comptabilités informatisées et de leurs pièces justificatives repose fréquemment sur deux domaines, le domaine comptable et le domaine de gestion. 1-15 Le domaine comptable Il comprend les données immatérielles, traitées par des procédés informatiques, qui concourent directement à la constitution d'une écriture comptable ou à la justification d'un événement ou d'une situation transcrite dans les livres, registres, documents, pièces et déclarations contrôlés par l'administration. Les fichiers suivants appartiennent au domaine comptable : plan comptable, table des taux de TVA, fichier des écritures comptables, fichier d'inventaire. 1-16 Le domaine de gestion Il inclut les données immatérielles, traitées par des procédés informatiques, qui concourent indirectement à la constitution d'une écriture comptable ou à la justification d'un événement ou d'une situation transcrite dans les livres, registres, documents, pièces et déclarations contrôlés par l'administration. 1-17 Nature et portée des demandes de l'administration L'administration peut demander indistinctement, mais non limitativement, l'ensemble des éléments gérés par les systèmes informatisés de : - comptabilité générale (livre-journal, balance, livre d'inventaire, etc.) ; - comptabilité analytique ou budgétaire quand elle existe et qu'elle concourt indirectement à la constitution d'une écriture comptable ou à la justification d'un événement ou d'une situation transcrite dans les livres, registres, documents, pièces et déclarations contrôlés par l'administration (calcul des provisions, détermination de coûts de production, d'achat, de revient ou de transfert, des marges, etc.) ; - gestion commerciale (articles, tarifs, factures, remises, clients, fournisseurs, etc.) - système de caisses et de recettes ; - gestion des stocks (quantités, valorisation, destructions, pertes, etc.) ; - gestion de production (détermination des prix de revient industriels, etc.) ; - gestion des immobilisations (validation des montants de dotations aux amortissements, etc.) ; - gestion du personnel (temps de présence, rémunération, etc.). Les tables utilisées comme éléments de référence à titre de paramétrage ou de codification constituent également des données élémentaires, comme par exemple les codes prix, les codes articles, les codes TVA, les codes mouvements de stocks, etc. En revanche, les données relatives au fonctionnement de l'entreprise, sans lien direct ou indirect avec la comptabilité ou les déclarations obligatoires, n'entrent pas dans le champ d'application du contrôle (CGI, LPF, art. L. 13, al. 2). Il en est ainsi, par exemple, des informations relatives à la conception artistique de produits ou de services, d'études commerciales, sous réserve que leur examen ne s'avère pas nécessaire pour l'appréciation du montant d'une charge ou d'un crédit d'impôt. * Les traitements 1-18 Il s'agit de l'ensemble des opérations réalisées par des moyens automatiques pour permettre l'exploitation des données élémentaires et notamment leur collecte, leur saisie, leur enregistrement, leur modification, leur classement, leur tri, leur conservation, leur destruction et leur édition. La reconstitution du chemin de révision implique qu'il soit possible de comprendre le fonctionnement et les conséquences des traitements mis en oeuvre. Selon les nécessités du contrôle, il peut s'avérer nécessaire d'accéder aux versions archivées des programmes, afin de réaliser les tests nécessaires à la validation ou à la compréhension des résultats produits ou de la documentation présentée. * La documentation 1-19 L'organisation de la comptabilité tenue au moyen de systèmes informatisés implique l'accès à la documentation relative aux analyses, à la programmation et à l'exécution des traitements, en vue, notamment, de procéder aux tests nécessaires à la vérification des conditions d'enregistrement et de conservation des écritures... (PCG art. 410-4). Les entreprises sont tenues d'établir, de conserver et de présenter une documentation relative à l'ensemble des systèmes d'information (CGI, LPF, art. L. 13, al. 2). 1-20 Premier objectif : décrire le système d'information La documentation doit permettre à l'auditeur de connaître et de comprendre le système d'information mis en oeuvre au cours de la période soumise au contrôle, y compris l'ensemble des évolutions significatives. Elle inclut toujours la description générale de l'ensemble du système d'information, l'inventaire et la description des matériels et logiciels utilisés, le plan d'archivage et des durées de rétention, la description des données et de leur structure. Une distinction est faite selon que la documentation concerne des logiciels spécifiques ou des logiciels standard. Dès lors qu'un logiciel standard nécessite un paramétrage pour l'adapter aux nécessités spécifiques de l'entreprise, une documentation complémentaire doit être produite. Il en est ainsi, par exemple, des logiciels de gestion dits « intégrés » ou des programmes d'interfaces entre les différents modules du système. Prévoir les conditions d'accès à la documentation Il est important de prévoir les modalités d'accès de l'administration à l'intégralité des sources documentaires. C'est pourquoi, la rédaction de clauses contractuelles adaptées avec les prestataires extérieurs ou le dépôt des codes sources auprès de tiers habilités, tels, par exemple, les organismes assurant la protection des programmes, sont notamment préconisés. Cela dit, le contribuable détermine librement la composition et les formes de la documentation présentée selon l'organisation et les moyens informatiques disponibles. La présentation du code source peut constituer pour des systèmes assez simples une documentation suffisante ou, pour des environnements plus complexes, la base de la documentation. Documentation des logiciels spécifiques. Il s'agit d'un ensemble documentaire retraçant les différentes phases d'un processus de conception, d'exploitation et de maintenance d'un système informatique. Cela comprend, notamment, le dossier de conception générale, le dossier des spécifications fonctionnelles, les dossiers technique, organisationnel et d'architecture, le dossier de maintenance, le dossier d'exploitation et le dossier utilisateur. Documentation des logiciels standard. Les obligations en matière de documentation sont les mêmes que pour les logiciels spécifiques. Cependant, l'entreprise utilisatrice n'a généralement en sa possession que la documentation utilisateur. Cette documentation présente les principales fonctions et caractéristiques du logiciel. Elle est normalement fournie et souvent explicitée par l'éditeur ou son vendeur. Elle doit être conservée par l'utilisateur en vue de sa présentation dans le cadre d'un contrôle. La loi 94-361 du 10 mai 1994 prévoit un accès très restrictif au code source des programmes développés par des concepteurs indépendants de l'entreprise vérifiée. 1-21 Second objectif : expliquer la gestion des données La documentation doit décrire, de façon suffisamment précise et explicite, les règles de gestion des données et des fichiers mis en oeuvre dans les programmes informatiques, qui ont des incidences directes ou indirectes sur la formation des résultats comptables et fiscaux et des déclarations rendues obligatoires par le CGI. 1-22 Support documentaire La documentation n'est pas nécessairement présentée sur support papier. Elle peut être établie et conservée de façon dématérialisée, sous réserve de garantir sa pérennité et sa date précise, ainsi que l'accès sans entrave à l'intégralité de son contenu concernant la période vérifiée. 1-23 Langue La documentation doit être tenue en français. À titre exceptionnel, des langues courantes en informatique comme l'anglais peuvent être utilisées ; mais, dans ce cas, la traduction en français de tout ou partie de la documentation doit pouvoir être assurée rapidement. [Ligne.jpg] Obligations de conservation Durée et forme * Délai général de 6 ans 1-24 Le délai général de conservation de 6 ans s'applique aux livres, registres, documents ou pièces auxquels l'administration a accès pour procéder au contrôle des déclarations et des comptabilités des contribuables astreints à tenir et à présenter des documents comptables (CGI, LPF, art. L. 102 B, al. 1). Ce délai s'applique également aux documents sur lesquels porte le droit de communication (CGI, LPF, art. L. 81 à L. 96). * Délai de 3 ans applicable aux documents informatisés 1-25 Lorsqu'ils sont établis ou reçus sur support informatique, ces documents doivent être conservés sur support informatique pendant une durée d'au moins 3 ans (CGI, LPF, art. L. 102 B, al. 2 et L. 169). À l'issue de ce délai de 3 ans, et jusqu'à l'expiration du délai général de 6 ans, les documents sont conservés sur tout support au choix du contribuable. La conservation sur support papier de données immatérielles constituées ou reçues sur support informatique n'est pas une solution alternative à la conservation informatisée pendant ce délai. Si une entreprise présente seulement sous forme papier des données originellement informatisées, elle ne remplit pas correctement son obligation de conservation et s'expose, le cas échéant, à un rejet de comptabilité. En revanche, la conservation sur support informatique autorise l'entreprise à ne pas constituer d'archivage supplémentaire sur support papier. Cependant, dans certaines situations le document papier original demeure indispensable. Il en est ainsi des pièces justificatives en matière de TVA déductible sauf si une solution de dématérialisation des factures a été mise en place (CGI art. 289-V et 289 bis). * Documentation relative aux analyses, à la programmation et à l'exécution des traitements 1-26 Cette documentation doit être conservée jusqu'à la fin de la 3e année suivant celle à laquelle elle se rapporte, sur le support sur lequel elle a été élaborée. Il appartient à l'entreprise de prendre toute mesure, pour conserver ou faire conserver la documentation éventuellement créée ou détenue par un tiers. * Comptabilités informatisées d'exercices prescrits 1-27 S'agissant de la conservation des comptabilités informatisées d'exercices antérieurs prescrits au regard du droit de reprise de l'administration, les principes applicables aux comptabilités manuelles sont transposables à la procédure de contrôle des comptabilités informatisées. Ainsi, lorsqu'un déficit, constaté en période prescrite, est imputé sur un exercice non prescrit (CGI, LPF, art. L. 169), l'administration peut procéder au contrôle de cet exercice déficitaire prescrit, dès lors que ce déficit est considéré comme une charge de l'exercice d'imputation. Procédures à mettre en place pour respecter l'obligation de conservation 1-28 Pour satisfaire aux obligations de conservation sur support informatique définies ci-dessus, les contribuables doivent conserver, d'une part, les documents comptables et les pièces justificatives (CGI art. 54) et, d'autre part, les données élémentaires, les traitements et la documentation. * Documents comptables 1-29 Les entreprises, même lorsque leur comptabilité est tenue sous une forme informatisée, procèdent fréquemment à l'édition ou à l'impression sur papier des documents comptables obligatoires, soit lors de la clôture des comptes, soit lors des contrôles réalisés par l'administration fiscale. Or, si le document comptable obligatoire a été établi de façon dématérialisée, il doit être conservé sur un support informatique (CGI, LPF, art. L. 102 B ; voir § 1-25). Dès lors, la seule impression papier ne permet pas de considérer que l'obligation de conservation est satisfaite. * Pièces justificatives 1-30 Les pièces justificatives établies sur support informatique doivent être conservées sur support informatique (CGI, LPF, art. L. 102 B ; voir § 1-25). Les entreprises qui ont recours aux systèmes de transmission électronique des factures (CGI art. 289 V et 289 bis) ont une obligation de conservation des messages factures sous la forme originale. * Données, traitements et documentation 1-31 La conservation des données, traitements et documentation doit permettre : - l'exercice du droit de contrôle (CGI, LPF, art. L. 13 ; voir § 1-12) ; - la validation des résultats présentés et des déclarations obligatoires ; - la validation de la documentation. 1-32 Les données élémentaires L'étendue des données élémentaires informatiques à conserver doit être définie par rapport à son objectif légal, c'est-à-dire la nécessité de justifier la comptabilité informatisée à partir de données élémentaires prises en compte, dès leur origine, et non par des données agrégées résultant des traitements automatisés. En effet, une conservation de données réduite à des échantillons sélectionnés de données ou uniquement de données agrégées ne répondrait pas aux obligations légales qui s'imposent aux contribuables. En outre, si les données conservées se révélaient insuffisantes, il serait impossible, par exemple, de valoriser une erreur d'interprétation d'un texte fiscal et de justifier l'abandon d'un rehaussement suite à la mise en oeuvre de l'article L. 80 A du LPF (garantie du contribuable contre les changements d'interprétation formelle des textes fiscaux par l'administration). Si les modalités d'archivage sont laissées à la libre appréciation de l'entreprise concernée, la procédure suivie doit permettre de pratiquer des tests et de reconstituer ultérieurement les états comptables présentés. Devant la variété des organisations et des systèmes adoptés par les entreprises, il n'est ni possible ni pertinent de définir a priori le détail des données à conserver pour chaque organisation informatique. L'entreprise doit conserver tous les éléments nécessaires à la justification directe ou indirecte des écritures comptables, dès lors qu'ils appartiennent au système informatisé. Exemples Sont à conserver, notamment : - les fichiers de données comptables. Le fichier archivé des écritures comptables doit comprendre l'intégralité des informations produites par le système de manière à reconstituer, en tant que de besoin, les documents comptables et les états comptables papier présentés ; - les fichiers historiques des mouvements (commandes, livraisons, mouvements de stocks, factures, opérations sur titres, devis...) ; - les fichiers à caractère permanent ou référentiels (plan comptable, fichiers clients, fournisseurs, tarifs, tables des codes de l'année archivée, prêts, produits, contrats...). Formats de fichiers acceptés par l'administration Qu'il s'agisse du domaine comptable ou du domaine de gestion, toute entreprise peut satisfaire à l'obligation de conservation sur support informatique (CGI, LPF, art. L. 102 B) en conservant des copies de fichiers sur support informatique répondant aux normes fixées par l'article A. 47 A-1 du livre des procédures fiscales. A contrario, l'archivage des fichiers de données en format propriétaire placera l'entreprise dans l'obligation de convertir ces informations, si elle demande à l'administration de réaliser des traitements dans le cadre de la mise en oeuvre d'un contrôle de la comptabilité informatisée (CGI, LPF, art. L. 47 A, 3e al ; voir § 1-49). 1-33 Les traitements L'entreprise pourra déterminer l'étendue de son obligation de conservation et réaliser un arbitrage entre la conservation des traitements et des résultats, en fonction de la complexité du processus de formation de ses résultats qui peut présenter deux niveaux : - les applications suffisamment simples pour que la conservation de la documentation, incluant les règles de gestion, et des données élémentaires permette d'expliquer à l'administration l'intégralité de la formation des résultats ; - les applications plus élaborées qui ne permettent pas de reconstitution directe des résultats à partir des données élémentaires, du fait de règles de gestion trop complexes. L'entreprise pourra alors satisfaire à son obligation de conservation de la documentation, y compris des règles fiscales appliquées en choisissant l'option qui lui semble la plus favorable entre : - des données élémentaires et des résultats intermédiaires ; - conserver des données élémentaires et des traitements intermédiaires. L'administration recommande, cependant, aux contribuables de conserver les versions antérieures de logiciels et de progiciels, lorsque cela sera nécessaire à la bonne compréhension des traitements aboutissant à la formation des résultats. 1-34 La documentation Il appartient à l'entreprise de prendre toute mesure, pour conserver ou faire conserver la documentation éventuellement créée ou détenue par un tiers. Dans ce but, la rédaction de clauses contractuelles spécifiques avec les prestataires informatiques est essentielle afin que ces derniers conservent la documentation et puissent la mettre à disposition de l'administration fiscale en cas de contrôle. * Procédures garantissant la conservation 1-35 Procédure d'archivage Les déclarations fiscales déposées reposent sur les informations issues du système informatisé de l'entreprise. Or, les entreprises souhaitent pouvoir utiliser leurs données immatérielles à tout moment, dans la mesure où ces informations n'ont pas seulement une vocation comptable, mais sont alimentées, enrichies et modifiées en permanence par d'autres applications du domaine de gestion. Partant de ce constat, il est préconisé de mettre en place une procédure d'archivage pour figer l'ensemble des informations dont la conservation est obligatoire. C'est lors de la clôture de l'exercice ou de la période comptable que la procédure d'archivage doit intervenir (PCG art. 420-6). Une procédure d'archivage vise les objectifs suivants : - donner date certaine aux documents et données pour une période utile (période comptable, exercice comptable et fiscal). Le fichier « archives » peut comporter la date système de cette opération ; - copier sur support informatique pérenne ces documents et données, de manière à permettre leur exploitation indépendamment du système, en utilisant des formats de fichiers de type TXT ou CSV, par exemple. Cette procédure présente l'avantage de générer un fichier « archives », tout en conservant les mêmes données dans le système informatique, sans que l'entreprise ne soit tenue de réaliser une opération bloquante pour son activité. 1-36 Archivage des données comptables Le logiciel comptable pourra utilement proposer, de manière systématique, un archivage des données et documents comptables, lors de la clôture de chaque période ou de l'exercice correspondant aux déclarations déposées. Distinguer archivage et sauvegarde La procédure d'archivage doit être distinguée de la procédure de sauvegarde observée régulièrement par les contribuables. En effet, la sauvegarde intègre le plus souvent l'environnement informatique complet propre au système et selon un format qui peut être propriétaire. De la sorte, une sauvegarde ne permettra pas toujours de satisfaire aux obligations de conservation incombant à l'entreprise (voir §§ 1-19 et 1-24). La date de l'archivage correspond généralement, non pas à la date de la clôture de l'exercice, mais à celle de la clôture réelle des comptes, soit une date proche de la date de dépôt des déclarations. À cet égard, rien ne s'oppose à ce que le logiciel comptable procède, le même jour, à la clôture et à l'archivage des douze périodes mensuelles, avant de réaliser la clôture et l'archivage de l'exercice, les clôtures de périodes constituant un préalable obligatoire à la clôture de l'exercice auquel elles appartiennent. Si, pour l'administration, la périodicité de l'archivage doit être annuelle, car liée à la clôture de l'exercice, et corrélativement, au dépôt de la déclaration de résultat, la réalisation d'archivages mensuels ou trimestriels, en fonction du régime d'imposition des entreprises en matière de taxe sur la valeur ajoutée, peut constituer une sécurité supplémentaire. L'archivage portera sur l'ensemble des fichiers des données comptables immatérielles, les livres comptables obligatoires et les pièces justificatives immatérielles d'origine, créées par le système de traitement. La procédure d'archivage du progiciel ou logiciel comptable pourra permettre de réaliser une simulation ultérieure des traitements en conservant les données, programmes et environnement nécessaires. 1-37 Archivage des pièces justificatives L'archivage des pièces justificatives et des données justificatives issues du système informatisé pourra utilement être réalisé afin de garantir la mise à disposition, sur la période correspondant aux déclarations déposées, des documents et données justifiant les écritures comptables et les déclarations. Par exemple, l'archivage des enregistrements de factures lorsqu'il est mis en oeuvre devra comprendre l'intégralité des informations contenues dans le fichier source lisible par le logiciel qui l'a créé, de manière à reconstituer, en tant que de besoin, les pièces justificatives présentées à l'appui des déclarations fiscales (CA3/CA4, liasse fiscale...) et/ou à permettre la réalisation des traitements souhaités. Un fichier logique peut correspondre à plusieurs fichiers physiques, tels que les fichiers « en-tête », « ligne » ou « pied de facture », et ces derniers doivent tous être archivés selon le format reconnu par la DGI. De même, les fichiers de données ayant un lien avec un élément de la facture devront être conservés : table des codes TVA, référence articles (de l'année archivée) etc. L'archivage doit permettre la reconstitution de la facture avec l'intégralité des éléments existant lors de sa création. Il en sera de même pour les autres pièces justificatives, telles que commandes, bons de livraisons, qui obéissent aux mêmes règles d'archivage. Pour ce qui concerne les formats de fichiers « archives » acceptés par l'administration, voir l'encadré page 14. 1-38 Traçabilité des modifications Une déclaration déposée peut donner lieu au dépôt d'une déclaration rectificative. Les modifications intervenues entre les deux déclarations doivent être retracées dans les écritures comptables par contre-passation et passation d'écritures, conformément aux règles comptables. Le juge a sanctionné pénalement la suppression et la modification d'écritures comptables d'une comptabilité informatisée (cass. crim. 8 décembre 1999, n° 98-84 752). En cas de modification de la comptabilité et des données justificatives issues du domaine de gestion, celles-ci doivent être clairement identifiées et tracées, et un nouveau fichier « archives », correspondant à la déclaration fiscale rectificative déposée, devra être réalisé. La traçabilité pourra être réalisée, par exemple, par l'intermédiaire d'un fichier « log », ou par la mise en évidence, à l'écran, des changements (surbrillance). Ce fichier « log » appartient au périmètre de contrôle. Les modalités de la traçabilité sont laissées au choix des entreprises, mais le procédé retenu doit être fiable. 1-39 Sécurisation du dispositif par une signature électronique Les solutions d'archivage et de traçabilité retenues par les entreprises pourront s'accompagner, par exemple, d'une sécurisation des documents dématérialisés et des données, notamment comptables au moyen d'une signature électronique fiable. Le régime de droit commun applicable pour la comptabilité tenue en mode manuel prévoit que le livre-journal et le livre d'inventaire peuvent être cotés et paraphés, dans la forme ordinaire et sans frais, par le greffier du tribunal de commerce ou, le cas échéant, du tribunal de grande instance. Le régime dérogatoire applicable pour les documents comptables établis sur support informatique peut, en l'état actuel des connaissances techniques, s'interpréter par l'apposition d'une signature électronique sur les documents comptables obligatoires. Selon l'article 1316-4 du code civil, la fiabilité de ce procédé est présumée, jusqu'à preuve du contraire, lorsque la signature électronique est créée, l'identité du signataire assurée et l'intégrité de l'acte garantie, dans des conditions fixées en Conseil d'État (décret 2001-272 du 30 mars 2001). Sur les conditions de validité de la signature électronique, nos lecteurs peuvent se reporter à « Faire échec aux impayés » (voir RF 2005-1, §§ 1127 à 1129). [Ligne.jpg] Obligation de présentation Lisibilité des documents 1-40 L'administration fiscale dispose d'un droit d'accès, qui se traduit, pour les entreprises, par une obligation de présentation des documents (CGI art. 54) et des données correspondantes. Si l'original de chaque document obligatoire (livre comptable, inventaire ou pièce de recettes et de dépenses, par exemple) a été établi par un procédé informatique, ces documents informatiques immatériels doivent être conservés et présentés sur un support informatique (CGI art. 54 et LPF art. L. 102 B). Afin de respecter l'obligation de présentation, un procédé de visualisation, éventuellement indépendant du logiciel comptable ou de gestion utilisé, doit permettre d'effectuer des recherches et des éditions. Techniquement, les fichiers image « PDF », « print », par exemple, ou tout autre format image standard compatible avec les micro-ordinateurs de type PC, peuvent être valablement utilisés par les entreprises, afin de remplir leur obligation de présentation. La conservation des documents immatériels sous un format image, à des fins de présentation, n'exonère pas l'entreprise de l'obligation de conservation des informations, données et traitements, nécessaires à la mise en oeuvre du contrôle de la comptabilité informatisée (voir § 1-49). Documents comptables immatériels 1-41 Dans la mesure où l'original de chaque livre comptable obligatoire est établi par un procédé informatique, ces documents informatiques doivent être archivés obligatoirement sur support informatique pérenne qui respecte la condition de lisibilité (voir § 1-40). Ces dispositions visent tous les documents comptables immatériels (états comptables, balances, grand-livre, journaux auxiliaires, journal centralisateur, livre d'inventaire) qui s'avèrent nécessaires pour garantir la continuité du chemin de révision comptable (PCG art. 410-3). En conclusion, l'administration doit pouvoir accéder, sans procédure particulière, à ces documents sous forme informatique ou immatérielle, à des fins de consultation et de recherche comme elle le ferait pour une comptabilité éditée sur support papier. À cet égard, la jurisprudence a précisé que la remise à l'administration de copies de fichiers informatiques ne constitue pas un emport de documents originaux, susceptible de vicier la procédure (CAA Lyon 29 avril 1998, n° 95-1221 ; CE 5 mai 1999, n° 197379). Pièces justificatives immatérielles 1-42 Dans la mesure où l'original d'une pièce de recettes ou de dépenses qui justifie le résultat mentionné dans les déclarations déposées est établi par un procédé informatique, ce document informatique doit être archivé obligatoirement sur support informatique pérenne tout en respectant la condition de lisibilité indiquée ci-avant (voir § 1-40). Le défaut d'archivage est de nature à conférer un caractère irrégulier et non probant aux comptes présentés. Les contribuables qui ont recours aux systèmes de transmission de factures par voie électronique signée (CGI art. 289 V) ou de facture électronique dématérialisée (CGI art. 283 bis) ont l'obligation de permettre à l'administration d'accéder librement et rapidement à ces documents sous forme immatérielle, à des fins de consultation et de recherche, comme elle le ferait pour un ensemble de pièces justificatives éditées sur support papier. [Ligne.jpg] Mise en oeuvre du contrôle des comptabilités informatisées Rappel du contexte 1-43 La conservation des données informatiques a, notamment, pour objet leur réutilisation dans le cadre d'un contrôle. En effet, lorsque la comptabilité est tenue au moyen de systèmes informatisés, les agents de l'administration fiscale peuvent effectuer leur contrôle en procédant à des traitements informatiques des données conservées (CGI, LPF, art. L. 47 A). Ces traitements informatiques peuvent être réalisés, selon l'option exercée par le contribuable : - soit par le vérificateur sur le matériel présent dans l'entreprise (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 1), - soit par le contribuable lui-même qui effectue tout ou partie des traitements informatiques nécessaires à la vérification (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 2), - soit par le vérificateur, hors de l'entreprise, après remise de copie des fichiers informatiques nécessaires par le contribuable (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 3). L'édition ou l'impression sur papier de tout ou partie des états produits par le système, et de tout ou partie de la documentation informatique, demandée par l'administration fiscale pour procéder au contrôle de comptabilité (CGI, LPF, art. L. 13), ne constitue pas des traitements (CGI, LPF, art. L. 47 A). Modalités pratiques du contrôle des comptabilités informatisées * Procédure 1-44 Si le vérificateur chargé du contrôle a recours à l'intervention d'un agent spécialisé dans le contrôle informatique, le nom et l'adresse administrative de ce dernier sont communiqués au contribuable. La proposition de rectification (CGI, LPF, art. L. 57) précise la nature et le résultat des traitements effectués par (ou à la demande de) l'administration fiscale, lorsque ces traitements donnent lieu à rectification. Un exposé clair de la démarche suivie doit permettre au contribuable d'être en mesure de formuler ses observations. * Accès à la comptabilité informatisée 1-45 Certaines entreprises confient la tenue de leur comptabilité à un ou plusieurs prestataires extérieurs qui réalisent tout ou partie des opérations comptables et de gestion : saisie, élaboration ou conservation des informations et documents. Dans le cas où les informations, les données et les traitements sur lesquels porte le contrôle (CGI, LPF, art. L. 13 ; voir § 1-20) seraient saisis, élaborés ou conservés par un tiers, l'entreprise vérifiée est tenue de les mettre ou faire mettre à disposition des agents de l'administration, afin qu'ils puissent exercer le contrôle dans les conditions mentionnées au paragraphe 1-43. Les contribuables doivent s'assurer que pourront être accessibles et consultables sur le territoire national, en cas de contrôle, les documents, données et traitements soumis au droit de contrôle de l'administration et détenus par des tiers, quel que soit le lieu habituel de détention (à l'étranger notamment). Lorsque la documentation informatique est créée ou détenue par un tiers, celui-ci est tenu de la mettre à disposition de l'administration fiscale en cas de contrôle. * Accès aux factures dématérialisées 1-46 Dans l'hypothèse où des pièces justificatives sont constituées par des factures transmises par voie électronique (CGI art. 289 bis et 289 V), les contribuables doivent s'assurer que les factures dématérialisées, émises par eux ou en leur nom et pour leur compte, par leur client ou par un tiers, ainsi que toutes les factures dématérialisées qu'ils ont reçues, sont accessibles (CGI, LPF, art. L. 102 C ; voir RF 942, §§ 2696 à 2700). Quel que soit le lieu de détention de ces documents, ils doivent être accessibles, dans le meilleur délai, depuis le siège ou le principal établissement de l'entreprise. Rappelons que les assujettis à la TVA ne peuvent stocker les factures transmises par voie électronique dans un pays non lié à la France par une convention prévoyant, d'une part, une assistance mutuelle et, d'autre part, un droit d'accès en ligne, de téléchargement et d'utilisation des données conservées (CGI, LPF, art. R* 102 C-1 I). * Réalisation des traitements 1-47 Procédure Quand l'administration entend procéder à des traitements informatiques et intervient sur le fondement de l'article L. 47 A du LPF (voir § 1-43), les sujétions personnelles, matérielles et logicielles imposées aux entreprises ont pour contrepartie leur liberté de choix quant aux modalités de réalisation de ces traitements. Les traitements demandés à l'entreprise et leurs modalités de réalisation lui sont exposés dans le cadre du débat oral et contradictoire (CE 16 juin 2003, n° 236503). Si le choix de l'entreprise est de réaliser elle-même les traitements, l'administration précise par écrit sa demande de traitements. Le choix pour l'une des trois modalités (voir §§ 1-48 à 1-50), laissé à l'initiative de l'entreprise, est susceptible d'être différent pour chaque traitement demandé. Ce choix doit être fait par écrit, dans les délais fixés par l'administration. 1-48 Traitements effectués par les vérificateurs sur le matériel de l'entreprise Lorsque les agents effectuent la vérification sur le matériel utilisé par le contribuable, ce dernier doit prendre toute mesure utile permettant la préservation de l'intégrité des données et la sécurité du matériel et des logiciels (CGI, LPF, art. L. 47 A). En outre, le contribuable doit mettre à la disposition des agents de l'administration un environnement informatique intellectuel et matériel comportant notamment les informations, données, traitements et la documentation, permettant de réaliser, dans des conditions normales, les investigations nécessaires à la vérification. Celles-ci pourront comprendre des jeux d'essais. 1-49 Traitements effectués par l'entreprise Le contribuable peut demander à effectuer lui-même tout ou partie des traitements nécessaires à la vérification (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 2). Les agents chargés de la vérification doivent indiquer par écrit la nature des travaux à effectuer et le délai demandé pour leur réalisation, compatible avec les contraintes inhérentes au fonctionnement de l'entreprise. Si la demande ainsi formulée n'est pas acceptée par le contribuable, ce dernier doit par écrit et dans la limite du délai de réalisation accordé, proposer soit le recours aux autres modalités prévues (voir §§ 1-48 et 1-50) soit de nouvelles modalités de traitement, sans pour autant porter atteinte au déroulement normal de la vérification. Pour des raisons de simplicité et de bonnes pratiques, les entreprises sont vivement encouragées à remettre les résultats des traitements demandés sous une forme dématérialisée. Copies de fichiers remises au vérificateur Le choix pour cette troisième modalité (voir § 1-50) peut apporter une solution au problème de la modification de l'environnement informatique, matériel et logiciel, en « préconstituant » des copies de fichiers sur support informatique, étant précisé que : - les normes définies à l'article A 47 A-1 du LPF concernent des modalités de remise de fichiers à l'administration et non de conservation, cette dernière restant libre ; - à titre de simplification technique, l'entreprise est fondée à utiliser tout caractère qu'elle jugera adapté comme séparateur d'articles et de champs, à condition de l'identifier clairement dans la description organique de chaque fichier ; - en se limitant à un choix prédéterminé, l'entreprise s'impose des contraintes particulières tenant à la nécessité de s'assurer de la qualité des archivages effectués et de leur maintenance en état d'exploitation pendant la période soumise au contrôle, a fortiori en cas de recours à un prestataire extérieur. 1-50 Traitements effectués sur des copies remises au vérificateur Le contribuable peut demander que le contrôle ne soit pas effectué sur le matériel de l'entreprise (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 3). Il est alors tenu de remettre au vérificateur la copie des documents, données et traitements demandés par celui-ci pour mener à bien la vérification. Il en effectue la duplication par ses propres moyens ou ceux d'un prestataire. Ces copies doivent répondre aux normes fixées par l'article A 47 A-1 du LPF. La remise des fichiers est obligatoirement accompagnée d'une description des enregistrements relative aux informations : - de gestion : nom de zones, libellé, etc. ; - techniques : type, structure, position, longueur des zones, code ou caractères utilisés à titre de séparateur de zones et d'enregistrements, jeu de caractères utilisé pour représenter l'information. Les moyens mis en oeuvre par le vérificateur pour exploiter ces copies et procéder au contrôle des éléments de la déclaration sont portés à la connaissance du contribuable dans le cadre du débat oral et contradictoire : programmes, conditions d'exécution du ou des traitements et documentation informatiques éventuellement créés à cet effet. Au plus tard avant la mise en recouvrement, les copies sont restituées au contribuable. L'administration ne conserve pas de copie des fichiers qui ont été transmis (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 6). Si, après restitution des copies de fichiers, le contribuable conteste la validité des traitements effectués, il doit être en mesure de produire et de transmettre à nouveau à l'administration des copies identiques aux premières. L'administration pourra ainsi réappliquer les traitements initiaux, voire y intégrer de nouveaux traitements tenant compte des observations du contribuable. Conséquences au regard de la procédure de rehaussement * Comptabilité informatisée non régulière et/ou non probante 1-51 Comme dans le cadre du contrôle des comptabilités « papier », les constatations effectuées sur place lors du contrôle d'une comptabilité informatisée effectué selon la procédure de rectification contradictoire (CGI, LPF, art. L. 55) ou selon une procédure d'imposition d'office (cas du contribuable défaillant) peuvent conduire à considérer que la comptabilité informatisée est irrégulière et/ou non probante. En présence de comptabilités informatisées, une apparence de régularité peut être aisément obtenue par certaines fonctions du logiciel justifiant les écritures comptables en permettant : - l'utilisation de brouillards permanents avec des éditions conformes aux journaux clôturés ; - la suppression ou la modification d'enregistrements génériques sans laisser de trace ; - la clôture apparente d'un exercice pour établir les comptes annuels. Les exemples ci-après illustrent, sans être exhaustifs, les situations qui peuvent conduire à considérer que la comptabilité informatisée est irrégulière et/ou non probante : - la présentation sous des formats non recevables (illisibles, propriétaires) des documents comptables et pièces justificatives dématérialisés, visés à l'article 54 du CGI ; - le défaut de validation des écritures comptables ou des pièces justificatives ; - le défaut de clôture des exercices comptables ; - le défaut de traçabilité ; - l'absence de chronologie dans les enregistrements ; - l'absence de permanence du chemin de révision ; - l'insuffisance des données archivées : échantillons de données ou uniquement données agrégées (centralisation mensuelle, par exemple). Les constatations matérielles sont formalisées par écrit, soit dans un procès-verbal, soit dans la proposition de rectification. En cas de rejet de la valeur probante et sincère d'une comptabilité informatisée, la reconstitution du chiffre d'affaires peut être réalisée au moyen des méthodes connues (calcul de coefficient, comptabilité matière, méthode statistique, par exemple). Lorsque des données pertinentes pour cette reconstitution sont disponibles, en tout ou partie, sous forme informatisée, l'administration recommande à ses agents de les exploiter sous cette forme afin de motiver d'autant mieux la reconstitution réalisée. * Opposition à contrôle fiscal 1-52 Les bases d'imposition sont évaluées d'office en cas d'opposition à la mise en oeuvre du contrôle des comptabilités informatisées, selon les modalités décrites aux paragraphes 1-44 à 1-51 (CGI, LPF, art. L. 74, al. 2). Cette procédure d'évaluation d'office s'applique dans les situations où le contrôle informatique est, de fait, impossible. Cette situation peut s'illustrer, notamment, par les exemples suivants, qui ne sont pas limitatifs : - le contribuable s'abstient de répondre à la demande d'option pour l'une des modalités de contrôle ou retardant excessivement leur choix ; - le contribuable choisit une option impossible à mettre en oeuvre pour des raisons techniques ou pratiques ; - le contribuable ne présente pas les informations, données et traitements informatiques ainsi que la documentation ; - les données ne sont pas disponibles pour la réalisation de la vérification ; - les données sont disponibles, mais le contrôle ne peut être mené à son terme du fait de circonstances imputables au comportement du contribuable, à l'organisation de l'entreprise ou à un tiers prestataire notamment ; - les traitements réalisés à partir des données disponibles dans l'entreprise ne répondent pas aux demandes de l'administration ; - les traitements ne sont pas réalisés dans un délai compatible avec les exigences du contrôle. Dans ces cas, les bases d'imposition sont évaluées d'office pour tout ou partie des résultats, après la rédaction d'un procès-verbal de carence, consécutif à la non-réalisation d'une demande de traitements prévue par l'article L. 47 A du LPF (voir § 1-43), dans des délais compatibles avec le contrôle. La majoration au taux de 100 % peut trouver à s'appliquer (CGI art. 1 732). [Ligne.jpg] LES COMPTABILITES INFORMATISEES Nous publions ici une décision qui met en évidence les risques qu'il existe à modifier les écritures informatiques d'une comptabilité, ou d'intervenir sur les fichiers afin de corriger ou supprimer des écritures validées. Délits informatiques Rectification de la comptabilité Rectifier des écritures erronées dans une comptabilité informatisée constitue non seulement une transgression des règles comptables mais également un délit informatique qui peut conduire à des sanctions pénales. Cass. crim. 8 décembre 1999, pourvoi 98-84.152 Anomalies découvertes dans une comptabilité informatisée Résultats d'une expertise comptable À la suite d'un détournement de fonds réalisé par un de ses salariés, aide-comptable, une chambre de commerce et d'industrie saisit un juge d'instruction, lequel fait effectuer une expertise de la comptabilité. Outre le détournement de 800 000 F, l'expertise met en lumière certaines anomalies pour les quelles une qualification pénale est moins évidente -- la comptabilité informatisée de la chambre de commerce permet de supprimer ou de modifier les écritures comptables validées -- des bandes magnétiques de cassettes destinées à la sauvegarde de données informatiques ont été découpées -- plus de 300 écritures manquent sur la liste des opérations éditées à titre croissant. o Anomalies rendues possibles par l'utilisation d'un programme spécifique Interrogé, le chef comptable indique qu'à la suite de dysfonctionnements, il a reçu du fournisseur du logiciel un programme permettant d'intervenir sur le contenu des données et notamment celles de l'historique. Il lui est quelquefois arrivé, reconnaît-il, d'utiliser ce programme pour modifier des écritures qui s'étaient révélées erronées. En revanche, il nie être pour quoi que ce soit dans la dégradation des bandes et la disparition des 300 écritures. Condamnation du salarié responsable de la comptabilité o Délit informatique reproché Le chef comptable est poursuivi au titre de l'article 323-3 du code pénal «le fait d'introduire frauduleusement des données dans un système de traitement automatisé ou de supprimer ou de modifier frauduleusement les données qu'il contient est puni de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 F d'amende». o Sanction du chef comptable et dédommagement de l'employeur Les juges prononcent une amende de 10 000 F à l'encontre du chef comptable; la chambre de commerce obtient 30 000 F de dommages et intérêts en invoquant les frais qu'elle a été contrainte d'engager pour reconstituer sa comptabilité. Peu importe l'absence d'intention de nuire du salarié o Arguments du chef comptable Le chef comptable forme un pourvoi et se défend d'avoir « modifier frauduleusement des données informatiques» ; il n'a fait que rectifier des erreurs matérielles commises lors de la saisie. Le chef comptable soutient d'ailleurs qu'un tel délit ne vise que les tiers et ne peut pas être reproché à l'utilisateur même du logiciel. o Position de la Cour de cassation La Cour de cassation rejette le pourvoi «le seul fait de modifier ou de supprimer, en violation de la réglementation en vigueur, des données contenues dans un système de traitement automatisé caractérise le délit prévu à l'article 323-3 du code pénal, sans qu'il soit nécessaire que ces modifications ou suppressions émanent d'une personne n'ayant pas un droit d'accès au système ni que leur auteur soit animé de la volonté de nuire». o Sanction pénale du non-respect des règles comptables L'instruction n'a pas permis d'élucider quel était l'auteur de la dégradation volontaire des bandes magnétiques de sauvegarde, le chef comptable ayant nié, sans être contredit par rien ni personne, avoir commis ces faits. Seule restait établie par ses propres aveux la suppression dans l'historique de quelques écritures. Cet élément a justifié, à lui seul, la condamnation prononcee en application de l'article 323-3 du code pénal, les juges considérant que: -- une écriture comptable introduite dans un système automatisé devient une donnée informatique -- la fraude tient non pas à une volonté de nuire (comme dans le cas de l'introduction d'un virus) mais au non-respect des principes comptables. Ce raisonnement conduit à sanctionner le non-respect de la règle comptable (elle-même dépourvue de sanction spécifique) selon laquelle une écriture erronée ne peut être modifiée mais doit être rectifiée par une autre écriture. [Ligne.jpg] #L’écriture comptable des bayles des archevêques de Narbonne, Bernard de Fargues (1311-1341) et Gaubert du Val (1341-1347) Comptabilités, Numéros Comptabilités, Documents Navigation – Plan du site Comptabilités Revue d'histoire des comptabilités Langue du site [Français] OK Accueil > Numéros > 2 > Articles > L’écriture comptable des bayles d... ____________________ (Submit) Chercher Sommaire - Document précédent - Document suivant 2 | 2011 : Approche codicologique des documents comptables du Moyen Âge Articles L’écriture comptable des bayles des archevêques de Narbonne, Bernard de Fargues (1311-1341) et Gaubert du Val (1341-1347) Marie-Laure Jalabert Résumé | Index | Plan | Texte | Notes | Citation | Auteur Résumés Français English Deutsch Español La destruction de la quasi-totalité des sources archiépiscopales narbonnaises rend plus précieux les fragments originaux qui nous sont parvenus. Les fonds des Archives secrètes vaticanes ont préservé près d’un millier et demi de folios consacrés à la gestion pratique de la seigneurie des archevêques de Narbonne entre 1334 et 1347. La quasi-totalité se compose de comptabilités dressées par les bayles, représentants de l’archevêque chargés de la gestion locale d’une portion de la seigneurie. Bien que très lacunaire, chronologiquement et géographiquement, ce corpus permet de dresser un tableau relativement clair de la pratique de l’écrit comptable par l’administration archiépiscopale et de son évolution dans cette portion du Languedoc médiéval. L’étude du support, toujours du papier, et notamment des filigranes, met en évidence une similitude avec les situations italiennes. Si les différents archivages ont pu porter atteinte au format originel, nous privant, par la même occasion de certaines mentions ou notes marginales, les documents sont en bon état général de conservation. La mise en page, le plus souvent soignée, révèle que ce sont des documents techniques et non pas d’apparat. Documents de travail ou exemplaires soumis à l’examen d’auditeurs, ils sont partiellement surchargés d’annotations de mains différentes de celles des scripteurs habituels, ce qui peut les transformer en véritables brouillards. The destruction of most of Narbonne’s archiepiscopal historical sources makes the original fragments we can read now all the more precious. Vatican Secret Archives hold almost one thousand five hundred folios dedicated to practical management of Narbonne’s archbishops seigneury between 1334 and 1347. Most of them were composed by bayles, who were archbishops’ representatives in charge of the local management of a seigneurial district. This corpus is very incomplete, chronologically and geographically, but it it makes it possible to draw up a relatively clear picture of the bookkeepings written by the archiepiscopal administration and its evolution in this part of medieval Languedoc. The support is always paper and under examination (in particular the watermarks) similarities with Italian examples are brought to light. Even if bookbindings sometimes cut the original format, depriving us of a lot of mentions or footnotes, documents are generally well preserved. The often carefully prepared layout reveals that they are technical documents without any splendor. It’s difficult to identify if they were working documents or copies examined by accounting auditors, because they are partially overloaded with notes from different hands which can make them really illegible. Die Buchungschrift der Landvögten der Erzbischöfe von Narbonne Bernard de Fargues (1311-1341)und Gaubert du Val (1341-1347) -Die Zerstörung der Quasi-Ganzheit der erzbischöflichen Quellen in Narbonne macht die bewahrten originalen Fragmente wertvoller. Die Fonds der vatikanischen Geheimarchive haben fast eineinhalb Tausend Seitenzahlen geschützt, die in der praktischen Verwaltung der Lehnsherrshaft der Erzbischöfe von Narbonne zwischen 1334 und 1347 gewidmet sind. Die Quasi-Ganzheit stellt sich aus den Buchführungen zusammen, die von Landvögten aufgestellt sind. Diese Vertretern des Erzbischofs sind mit der örtlichen Verwaltung von Teil der Lehnsherrshaft belastet. Dieses Korpus ist sicher chronologisch und geographisch sehr lückenhaft. Es erlaubt aber, einen Bild der Ausübung der rechnungspflichtigen Schrift von der Verwaltung verhältnismäßig klar aufzustellen, und dann, eine Idee der Entwicklung dieser Ausübung im mittelalterlichen Languedoc. Die Analyse der Papieren und besonders der Filigranarbeiten, zeigt eine Ähnlichkeit mit den italienischen Situationen auf. Die Schriftstücke sind in gutem Erhaltungszustand; Verschiedene Archivierungen haben aber das ursprünglichen Format beschädigt, das uns so einiger Erwähnungen oder Randbemerkungen entzieht. Der gepflegte Umbruch zeigt, daß es sich um technische Schriftstücke handelt, nicht Prunkpapiere. Arbeitsschriftstücke oder zu der Richtern von der Rechenkammer unterworfene Exemplare. Sie sind teilweise von Anmerkungen von unterschiedlicher Schreibern überladen und dann, sie können diese Stücke in echte Kladdebücher verwandeln. Con la destrucción de la casi la totalidad de las fuentes arzobispales de la comarca de Narbona, los fragmentos que han quedado aparecen hoy día como los más preciosos. Los fondos de los archivos secretos del Vaticano conservaron más de un millar de folios dedicados a la organización práctica del señorío de los arzobispos de Narbona entre 1334 y 1347. Casi todos son cuentas establecidas por los "bayles", representantes del arzobispo encargados localmente de la parcela del señorío. A pesar de fallos cronológicos y geográficos, este corpus describe de forma más o menos clara la práctica del escrito contable por la administración arzobispal y su evolución en este territorio del Languedoc medieval. El estudio del soporte, siempre papel, y en particular filigranas, evidencia una semejanza con las situaciones italianas. Si las diferentes manipulaciones de los archivos han podido dañar el tamaño original, suprimiendo así algunas menciones o notas marginales, los documentos siguen bastante bien conservados. La compaginación, la mayoría de las veces esmerada, nos permite decir que no son documentos de pompa sino documentos técnicos. Los documentos de trabajo o ejemplares sometidos al examen de oyentes son parcialmente sobrecargados de anotaciones por manos ajenas a las de los escritores habituales, convirtiéndolos en algunos casos en documentos ilegibles. Haut de page Entrées d'index Mots-clés : codicologie, France méridionale, Languedoc, Moyen Âge, seigneurie ecclésiastique, sources comptables Keywords : Southern France, Middle Age, Languedoc, bookkeeping, ecclesiastic seigneury, codocology Schlagworten : Languedoc, Südliches Frankreich, Mittelalter, kirchliche Herrshaft, Buchungsquelle, codicologie. Palabras clave : codicología, Franci meridional, Languedoc, Edad Media, señorío eclesiástico, fuentes contables Haut de page Plan Les rescapés d’un naufrage La répartition chronologique des extraits La répartition géographique des extraits Des fragments au milieu des registres pontificaux La matérialité des comptes Un support unique à multiples facettes : papiers, filigranes et cahiers Le papier Les filigranes Les cahiers Mises en page, encres, écritures La mise en page Les encres et les mains Conclusion Haut de page Texte intégral PDF Signaler ce document * 1 En effet, à la suite de l’érection de Toulouse au rang d’archevêché, Jean XXII, en 1318, donne ran (...) * 2 La seigneurie des archevêques de Narbonne dépasse du cadre du diocèse : elle s’étend aussi sur le (...) 1Quand on connaît la richesse des archives consulaires de la ville de Narbonne, on imagine aisément ce que pouvait être celle de l’archevêché, alors le troisième de France pour les revenus, bien qu’il ait subi plusieurs démembrements1. Mais la tourmente révolutionnaire d’août 1793 a fait partir en fumée l’ensemble des sources archiépiscopales narbonnaises. Heureusement, les hasards de l’histoire et du travail des archivistes ont permis la conservation, dans les Archives secrètes du Vatican, de fragments originaux de comptabilités que je me propose de vous présenter ici. Ces comptes concernent la seigneurie des archevêques, c’est-à-dire la mense archiépiscopale2. Connue en détail grâce au Livre Vert de Pierre de La Jugie (1347-1375), cette seigneurie est administrée dans le cadre strictement seigneurial des baylies, y compris pour les prélèvements de type ecclésiastique. Chaque bayle est le représentant local direct de l’archevêque. Il gère l’ensemble de ses biens et de ses revenus et en rend compte au travers des écrits qui nous sont parvenus. Les rescapés d’un naufrage 2En fonction du type de rédacteur ou commanditaire et en fonction de leur finalité, ces sources peuvent être réparties en trois catégories, comme l’indique la figure 1. J’exclus d’emblée de mon présent propos l’inventaire des dépouilles de Bernard de Fargues (1311-1341) et les quelques notes de l’inventaire après décès des châteaux de Gaubert du Val (1341-1347), car ces documents sont spécifiques puisqu’ils relèvent d’une initiative pontificale. Les autres fragments sont des écrits proprement parler comptables. Trois émanent de l’administration archiépiscopale centrale : il s’agit de deux versions d’un compte du trésorier de Bernard de Fargues (1339-1341, Guillaume Boursier) et d’un très bref extrait d’un compte du dernier chancelier de Gaubert du Val (1346, Raymond Contastini). Les autres documents ont été rédigés, directement ou pas, par des bayles. Il s’agit de deux journaux des dépenses ordinaires de la maison archiépiscopale de Narbonne et surtout de douze fragments de comptabilités, sur lesquels j’ai centré mon exposé. Fig. 1 : Typologie des sources conservées au Vatican. Émanation de Références Lieu/type Rédacteur Couverture chronologique Autorité pontificale Coll. 148, f° 47-149 Dépouilles de Bernard de Fargues Morerius de Moreriis 1341-1347 Coll. 152, f° 1-8 Inventaire après décès, Gaubert du Val Johanes Regis (Jean Rey) 15 janvier 1347 Administration archiépiscopale centrale I.E. 244, f° 91-101 Comptes du chancelier Raymond Contastini 24 juin 1346 – 4 janvier 1347 Coll. 146, f° 185-229 Comptes du trésorier Guillaume Boursier 20 octobre 1339-décembre 1340 I.E. 180, f° 149-180 Comptes du trésorier Guillaume Boursier Toussaint 1339 - 11 avril 1341 Bayles I.E. 106A, f° 1-91 Alaigne Guillaume Boursier 1er juin 1337- Noël 1338 I.E. 172, f° 1-104 Alaigne Guillaume Boursier Noël 1338 - 1er mai 1339 I.E. 181, f° 1- 94 Alaigne Guillaume Boursier 1er mai 1339 – Noël- 24 juin 1340 Coll. 146, f° 72-184 Alaigne Guillaume Boursier 1er mai 1339 – Noël- 24 juin 1340 I.E. 244, f° 3- 91 Alaigne Guillaume Rollandi mars 1346 - septembre 1346 Reg. Av. 122, f° 489-551 Canet-d’Aude Aymeric Solas de Noël 1334 au suivant I.E. 249, f° 65- 109 Canet-d’Aude Raymond Capioni 1er mars 1346 - 10 janvier 1347 - 20 mai I.E. 249, f° 1- 64 Montels Gasbert Jordani du 1er juin 1346 - 20 mai 1347 I.E. 244, f° 102- 251 Narbonne Barthélemy de Piru mars 1346 –janvier 1347 Coll. 152, f° 64-128 Narbonne Barthélemy de Piru 1er janvier 1347 – 20 mai 1347 Coll. 146, f° 1-52 Coll. 152, f° 136 -171 Journal des dépenses ordinaires Barthélemy de Piru mars 1346 –janvier 1347 Barthélemy de Piru 1er janvier – 19 mai 1347 Coll. 148, f° 150-220 Quillan Bernard de Canceiolo 24 juin 1346 – 1er janvier 1347-20 mai 1347 Coll. 152, f° 17-49 Sigean Pons Bodelli juillet – décembre 1346 La répartition chronologique des extraits 3Les comptes se répartissent sur trois moments plus ou moins brefs, entre 1334 et mai 1347. Je les présente ici dans l’ordre décroissant d’abondance. L’écrasante majorité concerne l’archiépiscopat de Gaubert du Val (1341-1347) : neuf comptes dont les journaux. La personnalité de cet archevêque et surtout sa fonction de Camérier, de 1319 à son décès, ne sont sans doute pas étrangères à cette « concentration ». Sans doute contrôlait-il la gestion de son diocèse depuis la Curie où il était retenu. Mais, s’il s’est fait envoyer les comptabilités à Avignon, le reste n’a pas été conservé. La trentaine d’années de l’archiépiscopat de Bernard de Fargues (1311-1341) est proportionnellement moins représentée : six comptes pour sept extraits. Cinq manuscrits consignent des données postérieures à la nomination de Pierre de La Jugie mais il ne s’agit que des quatre premiers mois (du 10 janvier au 20 mai). * 3 Le 1^er mai 1341 * 4 Le 1^er janvier 1347. 4À l’exception du compte de la baylie de Canet-d’Aude de 1334, daté du beau milieu de l’archiépiscopat de Bernard de Fargues, tous les autres correspondent aux changements de titulaire : les années 1340-41 pour le décès de Bernard de Fargues3 et les années 1346-1347 pour celui de Gaubert du Val4. Toutefois, aucune des comptabilités de la première vague n’inclut la vacance ni le début de l’archiépiscopat suivant, alors que celles de 1346 se prolongent, incluant la vacance de dix jours en janvier 1347 et les premiers mois après la nomination de Pierre de La Jugie. Cette chronologie ciblée est sans doute la traduction d’une volonté de la Chambre Apostolique de récupérer la documentation comptable dans le cadre du prélèvement des dépouilles. Les archives pontificales ont pu entrer en possession des documents narbonnais par ce biais. 5À cause de ces importantes lacunes chronologiques, on ne saurait parler de « séries ». Les extraits sont ponctuels, isolés, mais quelques-uns sont pourtant consécutifs. Trois d’entre eux contiennent deux exercices, toujours inférieurs à une année. L’un, à la fin de l’archiépiscopat de Bernard de Fargues, concerne la baylie d’Alaigne, du 1^er mai 1339 à Noël puis de cette fête au 24 juin 1340, et les deux autres, à cheval entre Gaubert du Val et Pierre de La Jugie, portent sur la baylie de Canet-d’Aude du 1^er mars 1346 au 10 janvier 1347 et ensuite jusqu’au 20 mai, ainsi que sur celle de Quillan du 24 juin 1346 au 1^er janvier 1347 puis au 20 mai aussi. 6Plus remarquable, pour Alaigne, deux extraits différents s’enchaînent : le premier de Noël 1338 au 1^er mai 1339 précédant celui que je viens de citer. L’ensemble forme une suite de dix-huit mois consécutifs. La répartition géographique des extraits * 5 Si l’on se réfère à ce qu’indique le Livre Vert de Pierre de La Jugie ; mais dans les comptes, le (...) 7Aux lacunes chronologiques se superposent des manques géographiques. La figure 2 met en lumière une double disparité dans cette répartition des extraits de compte. Les douze fragments ne portent que sur six des neuf5 baylies de la seigneurie. Aucun compte n’a été conservé pour les baylies de Capestang, de Villerouge-Termenès et de Pia, donc indépendamment de l’appartenance au diocèse de Narbonne. Fig. 2 : Carte de distribution des comptabilités conservées. Fig. 2 : Carte de distribution des comptabilités conservées. Agrandir Original (jpeg, 1,3M) * 6 Il tient la tête du palmarès des rédacteurs avec sept manuscrits. * 7 Collectorie146, f°185. Anno domini 1339, 9 die mensis octobris, Ego Guillelmus Burserii fui factus (...) * 8 Une lettre de Clément VI datée d’Avignon le 9 juin 1343 mentionne que Guillaume Boursier a été inc (...) 8Deux baylies sont surreprésentées dans le corpus : Narbonne et Alaigne. Cela semble logique pour Narbonne puisqu’elle est à la fois le siège d’une baylie et de l’administration archiépiscopale centrale. La production écrite était d’autant plus importante. L’explication pour le Bas-Razès est moins évidente. Elle peut venir du bayle en titre à la fin des années 1330. Courant 1337, Guillaume Boursier6 prend en charge la gestion d’Alaigne laissée en déshérence par le bayle Pierre de Nucibus. Le 9 octobre 13397, il est nommé trésorier de la maison archiépiscopale. Il cumule les deux fonctions et les productions comptables écrites. Si son prédécesseur a été convaincu d’incurie, lui sera accusé de malversations. La conservation de ses registres peut s’expliquer aussi par la volonté de faire la clarté sur ses détournements8. 9Donc, en dépit de l’importance du nombre de folios (presque 1 150 pour les seuls comptes des bayles), « fragments » est le seul terme qui convient pour qualifier les documents comptables narbonnais, noyés dans les épais registres composites des archives du Vatican. Il s’agit pourtant là de sources d’une richesse incroyable, tant dans le fond que dans leur forme, qui permettent de mieux cerner l’écriture de la gestion seigneuriale des archevêques de Narbonne, dans le deuxième quart du XIV^e siècle. Des fragments au milieu des registres pontificaux * 9 Avec les Obligationes (reconnaissances de dette) et Solutiones (quittances) et Diversa Cameralia. (...) * 10 Les documents narbonnais ne sont pas les seuls « étrangers » des collections pontificales. Valérie (...) 10Les documents narbonnais ont été insérés dans trois des collections d’archives pontificales. Seul le plus ancien, concernant la baylie de Canet-d’Aude en 1334, figure dans les Registres d’Avignon où étaient recopiées les pièces que l’administration pontificale voulait avoir disposition. Les autres se répartissent dans les Collectories et dans les Introitus et Exitus, deux des quatre collections d’archives de la Chambre Apostolique9 selon une répartition qui semble obscure. Comme d’autres, ils n’ont pourtant pas lieu d’y être10. En effet, il ne s’agit ni de registres de perception des revenus et des dépenses arrivant de chacune des Collectoreries de la Chrétienté, ni de livres des recettes et des dépenses de la Chambre. Seuls le relevé des dépouilles de Bernard de Fargues (Collectorie 148, folios 47-149) dressé par Morerius de Moreriis et l’inventaire après décès des biens de Gaubert du Val par Jean Rey (Johanis Regis, Collectorie 152, folios 1-8) intéressent directement la Curie avignonnaise. Mais comme ces archives comptables narbonnaises présentent des similitudes de forme avec les documents de ces collections (documents comptables, composés chronologiquement ou déjà organisés en chapitres), elles ont été classées avec. La collation s’est faite dans une logique à la fois géographique, par province ecclésiastique, et chronologique, notamment dans les Collectories. Mais cette règle connaît maintes entorses, comme le montre la figure 3. Un exemple : le volume 146 des Collectories fait se succéder un extrait de 1346 sur Narbonne, puis un sur Alaigne et un autre sur Narbonne qui sont datés de 1339-1340. Fig. 3 : Classement des sources concernant la seigneurie des archevêques de Narbonne par volume de conservation. Références Lieux Type et période Coll.146 f° 1-52 Narbonne dépenses ordinaires du palais, mars à septembre 1346 f° 72-184 Alaigne recettes et dépenses de la baylie, 1er mai 39 – Noël - 24 juin 1340 f° 185-229 Narbonne recettes et dépenses du trésor, 20 octobre 1339 - décembre 1340 Coll.148 f° 47-149 Dépouilles de Bernard de Fargues, 1341-1347 f° 150-220 Quillan recettes et dépenses de la baylie du 24 juin 1346 inclus au 1er janvier 1347 Coll.152 f° 1-8 Inventaire après le décès de Gaubert du Val, 15 janvier 1347 f° 17 - 49 Sigean recettes et dépenses de la baylie, juillet à décembre 1346 f° 64 - 128 Narbonne recettes et dépenses de la baylie, 1er janvier 1347 – 20 mai 1347 f° 136 -171 Narbonne dépenses ordinaires, 1er janvier – 19 mai 1347 I.E. 106A f° 1-91 Alaigne recettes et dépenses de la baylie, fin 1337- Noël 1338 (a.s.) I.E. 172 f° 1-104 Alaigne recettes et dépenses de la baylie, 1338 puis Noël 1338 au 1er (mai) 1339 I.E. 180 f° 149- 180 Narbonne recettes et dépenses du trésor, 1339-1340 I.E. 181 f° 1-94 Alaigne recettes et dépenses de la baylie, 1er mai 1339 – Noël – 24 juin 1340 I.E. 244 f° 3- 90 Alaigne recettes et dépenses de la baylie, 1er juin 1346 - 1er juin 1347 f° 91 - 101 chancelier comptes du chancelier Contastini f° 102- 251 Narbonne recettes et dépenses de la baylie, 24 juin 1346 - 3 janvier 1347 I.E. 249 f° 1- 64 Montels recettes et dépenses de la baylie, 1er juin 1346 – 10 janvier 1347 – 20 mai f° 65-109 Canet-d’Aude recettes et dépenses de la baylie, 1er mars 1346 – 10 janvier 1347 – 20 mai Reg. Av. 122 f° 489-551 Canet-d’Aude recettes et dépenses de la baylie de Noël 1334 au suivant * 11 Olivier Poncet, Les entreprises éditoriales liées aux archives du Saint-Siège. Histoire et bibliog (...) 11Bien que les reliures modernes donnent une improbable cohérence d’ensemble, l’hétérogénéité de ces compilations d’archives de provenances diverses est éminemment visible dans le « physique » des volumes, souvent difficiles à manier en raison des différences de taille et d’état des documents qui les composent11. La matérialité des comptes Un support unique à multiples facettes : papiers, filigranes et cahiers * 12 Toute la première partie du volume 148 des Collectories, sur le procès de Bernard Turtis, est rong (...) * 13 Celle de l’Introitus et Exitus 180 f°149 à 180, apparaît sur les cinq premiers folios puis s’estom (...) 12Les documents narbonnais sont, en général, en bon état de conservation, alors que certains autres éléments du même volume peuvent être très abîmés12^. Où qu’ils aient été conservés avant le dernier travail de collation et de reliure, nos comptes l’ont été dans des conditions satisfaisantes. Les tâches d’humidité ou de moisissure sont rares. Elles ne sont gênantes que dans deux documents13. En revanche, un trou qui s’évase dans l’épaisseur du second journal nous prive d’un nombre croissant d’informations au fur et à mesure de la lecture. Le papier * 14 L’encre a d’ailleurs eu tendance à baver et quelques traces anciennes d’humidité sont visibles. In (...) 13Le support sur lequel ces documents sont rédigés est toujours du papier. Les textures et les couleurs diffèrent selon les documents, mais ces papiers sont tous relativement épais et rigides, similaires ceux importés d’Italie. Une exception, cependant : celui du deuxième cahier du compte de Barthélemy de Piru, pour Narbonne, est plus souple, proche du buvard14. * 15 Charles-Moïse Briquet, Les filigranes, New York, 1977, p. 8 : il y en a habituellement sept à dix (...) 14La vergeure, alternance de lignes horizontales claires et foncées en transparence sur le papier, est large, assez marquée et relativement homogène d’un compte à l’autre. Elle est plus large dans le troisième compte de Guillaume Boursier pour la baylie d’Alaigne (1339-1340, Collectorie146, folios 72-184) et dans celui de Raymond Capioni pour Canet-d’Aude (1346-1347, Introitus et Exitus 249, folios 65-109). Seul se démarque par l’alternance de vergeures larges et fines, le papier du Registre d’Avignon 122, cas particulier, puisque le support n’est pas « narbonnais ». Les lignes de vergeure sont coupées perpendiculairement par la trace des chaînettes, généralement bien visibles, dont l’espacement varie, pour l’ensemble du corpus, de 43 à 50 mm. Ces relevés correspondent, notamment à ce que Ch.-M. Briquet constate pour un papier de format ordinaire (32 sur 45 cm environ) au XIII^e siècle et dans la première moitié du XIV^e15, probablement d’origine italienne. Les filigranes 15Plus remarquable encore que les vergeures et les empreintes des chaînettes, le filigrane. Il est l’empreinte d’un motif métallique fixé sur la forme qui sert à la fabrication de chaque feuille. Il s’imprime en négatif sur la couche de pâte encore gorgée d’eau et sert de signature matérielle de l’atelier. Ce marqueur est assez peu déchiffrable pour nous, car nous ne connaissons pas la date de mise en usage de chaque filigrane, ni quels ateliers les ont utilisés et selon quelle chronologie. Il est aussi impossible d’évaluer le temps qui s’est écoulé entre le jour où la feuille a été fabriquée et celui où elle a été écrite. Toutefois, l’étude des filigranes donne une idée de la façon dont les scripteurs préparaient leurs supports d’écriture. Dans un même registre, voire dans chacun des cahiers le composant, tous les bifeuillets peuvent ne pas porter un filigrane identique. C’est le signe que les feuilles étaient utilisées au fur et à mesure des besoins, sans tenir compte de leur provenance. Il s’agit d’une « matière première » relativement coûteuse qu’il ne faut pas gaspiller. 16L’ensemble des pages du corpus révèle une quinzaine de figures différentes. Certaines ne sont pas toujours identifiables à première vue. Le type présent dans le plus grand nombre de comptes se compose de deux cercles reliés par une croix (de 100 à 105 mm de haut, diamètre invariable de 30 mm, Fig. 1). Bien que C.-M. Briquet signale de multiples nuances, ils sont ici très similaires. Le seul écart constaté se trouve au folio 81 de l’Introitus et Exitus 181 : il ne doit pas être délibéré, mais plutôt le résultat d’un accident survenu à la forme métallique. Fig. 4 : Filigrane 01. Fig. 4 : Filigrane 01. Agrandir Original (jpeg, 20k) 17Viennent ensuite à égalité les cloches et les arbalètes dans quatre comptes chacune. Les représentations des cloches (Fig. 5) sont nombreuses, leur taille toujours proche de 50 mm de haut sur 30 mm dans la plus grande largeur. Les arbalètes (Fig. 6) présentent de légères différences : tige pommée et étrier en forme de cœur ou tige lisse et étrier classique. Fig. 5 : Filigrane 02. Fig. 5 : Filigrane 02. Agrandir Original (jpeg, 40k) Fig. 6 : Filigrane 03. Fig. 6 : Filigrane 03. Agrandir Original (jpeg, 36k) 18Les pinces ou tenailles (Fig. 7) ainsi que les fioles (Fig. 8) sont présentes chacune dans deux comptes. Les tenailles répertoriées par les ouvrages de Briquet et Mosin-Traljic sont typiquement italiennes et ne correspondent pas tout à fait à celles des comptes qui ont une tête arrondie et des manches peu espacés. Il en va de même pour les fioles, dont la suspension est plus ou moins longue. Fig. 7 : Filigrane 04. Fig. 7 : Filigrane 04. Agrandir Original (jpeg, 28k) Fig. 8 : Filigrane 05. Fig. 8 : Filigrane 05. Agrandir Original (jpeg, 24k) * 16 Charles-Moïse Briquet rappelle que Zonghi a cru voir dans cette forme un miroir, ici la confusion (...) * 17 Collectorie 148, f°150-221 * 18 Selon Charles-Moïse Briquet, ce filigrane est extrêmement abondant et, si tous les papiers qui le (...) 19Chacune des onze autres formes n’est présente que dans un seul compte. Les folios du Registre d’Avignon 122 sont marqués d’un d’élégant flacon (Fig. 9)16 à haut col et cabochon, totalement inconnu des deux répertoires. Le compte de Quillan17 présente (outre les deux cercles) la lettre « S » (Fig. 10), pommée sur tige également pommée (70 mm de haut sur 50 mm de large) des folios 183 à 203 et, sur quatre folios, une belle représentation d’ange ailé (Fig. 11), marchant, couronné, tenant une crosse et non pas une croix comme sur les modèles de référence. Une forme de fruits sur tige (Fig. 12), poires ou figues, entourés de deux feuilles18 jalonne le premier compte de B. de Piru pour Narbonne (folios 64 à 128 de la Collectorie152). La fin du compte de Montels (folios 51 à 64 de l’Introitus et Exitus 249) présente un très beau peson (Fig. 13) de 70 mm sur 30 mm de large et celui de Canet-d’Aude un superbe bœuf, très détaillé dont aucun exemplaire approchant ne figure dans les deux répertoires. Pour Narbonne et Alaigne, on trouve aussi un saucisson ou balle de tissu (Fig. 14) (50 mm de haut), un étendard (Fig. 15) (90 mm sur 45 mm dans la plus grande largeur) qui n’offre que deux exemples, ainsi que des figures animales dont aucune n’est répertoriée : une tête de licorne (Fig. 16)orne les folios du début du compte ; les folios 92 et 101 (seulement) portent un animal cornu bondissant de grande taille (Fig. 17), un bouc ou un bouquetin de 80 mm sur 70 mm dans les plus grandes dimensions. La dernière forme est très alambiquée, de dimensions différentes d’un folio à l’autre, étroite ou plus trapue, elle pourrait représenter un « R » ou un « P ». Fig. 9 : Filigrane 06. Fig. 9 : Filigrane 06. Agrandir Original (jpeg, 24k) Fig. 10 : Filigrane 07. Fig. 10 : Filigrane 07. Agrandir Original (jpeg, 36k) Fig. 11 : Filigrane 08. Fig. 11 : Filigrane 08. Agrandir Original (jpeg, 28k) Fig. 12 : Filigrane 09. Fig. 12 : Filigrane 09. Agrandir Original (jpeg, 24k) Fig. 13 : Filigrane 10. Fig. 13 : Filigrane 10. Agrandir Original (jpeg, 36k) Fig. 14 : Filigrane 11. Fig. 14 : Filigrane 11. Agrandir Original (jpeg, 24k) Fig. 15 : Filigrane 12. Fig. 15 : Filigrane 12. Agrandir Original (jpeg, 20k) Fig. 16 : Filigrane 13. Fig. 16 : Filigrane 13. Agrandir Original (jpeg, 24k) Fig. 17 : Filigrane 14. Fig. 17 : Filigrane 14. Agrandir Original (jpeg, 32k) 20Si l’on considère maintenant ces données sous le double angle chronologique et géographique, plusieurs remarques s’imposent. Certains filigranes se retrouvent dans des comptes de façon diachronique et pour plusieurs baylies, comme le souligne la figure 18. Fig. 18 : Répartition chrono-géographique des filigranes. Type de filigrane 1337-1341 1346-1347 Cercles reliés Comptes du Trésor, 1340, Coll. 146, fol. 185-229 ; Dépouilles, 1341, Coll. 148, fol. 47-149 ; Alaigne, 1339-40, I.E. 181, fol. 1-94. Quillan, 1346, Coll. 148, fol. 150-221 Cloches Alaigne, 1339-40, Coll. 146, fol. 71-184, Alaigne, 1339-40, I.E. 181, fol. 1-94, Dépouilles, 1341, Coll. 148, fol. 47-149 J. Rey, 1346 Coll. 152, fol. 1-8 Arbalètes Alaigne, 1339-40, I.E. 181, fol. 1-94 Journal de B. de Piru, 1346, Coll. 146, fol. 1-52 ; Sigean, 1346, Coll. 152, fol. 17-49 ; Journal de B. de Piru, 1346, Coll. 146, fol. 1 à 52 ; Narbonne, B. de Piru, 1346, I.E. 244, fol.102 sq Pinces Comptes du Trésor, 1340, I.E. 180 Montels, 1346, I.E. 249, fol.1-64 Fioles Alaigne, 1339-40, Coll. 146, fol. 71-184 ; Alaigne, 1339-40, I.E. 172 * 19 Dans des comptes de Quillan, la marque des deux cercles reliés par une croix domine, mais deux aut (...) * 20 Archives municipales de Narbonne, CC 2352, 1352 pour le premier registre conservé. 21Que des ateliers de fabrication de papier perdurent ne pose guère de problème. La répartition géographique soulève en revanche des questions sur l’approvisionnement en papier, tout autant que sur les lieux et les dates de rédactions de ces exemplaires, car il est bien délicat de décider si ce sont là des documents rédigés dans chaque baylie et apportés à Narbonne, ou bien des transcriptions narbonnaises de documents provenant des baylies. Les rubriques d’achats de papier sont rares dans ces comptes et la provenance n’est qu’exceptionnellement indiquée : seul le bayle B. de Piru nomme un marchand de Narbonne (Collectorie 152, folios 117) en 1347.Les mentions éparses soulignent toutefois l’importante consommation qui en est faite et semble indiquer qu’on commande au fur et à mesure mais la présence de filigranes différents dans les mêmes cahiers19 montre que les scribes ont la possibilité de puiser dans des stocks fournis et diversifiés. L’administration archiépiscopale, centrale ou locale, n’avait en tout cas pas de fournisseur de papier spécifique ni exclusif. Les registres des clavaires20 de la ville de Narbonne présentent, par exemple, le même filigrane en forme de fruits (Fig. 19). Fig. 19 : Registres des clavaires. Fig. 19 : Registres des clavaires. Agrandir Original (jpeg, 141k) Les cahiers 22Chaque document comptable se compose de plusieurs cahiers et la plupart sont encore assez facilement repérables. Tous les comptes n’ont pas le même nombre de cahiers et tous les cahiers n’ont pas le même nombre de bifeuillets (en général de 10 à 14). On peut aussi constater un écart du nombre de feuillets avant et après couture mais sans conséquence pour la compréhension : des feuillets restés vierges au moment de la rédaction ont été probablement découpés. À l’inverse, les folios de la fin du compte de Sigean (49 v° à 62) sont restés, bien que blancs, au-delà de la conclusion datée du 17 janvier 1347. * 21 Collectorie 146, f°185 à 229. Cette partie fait défaut au doublon Introitus et Exitus 180, f°149 à (...) * 22 Guillaume Boursiern’annonce que les recettes venant des bayles, du chancelier et autres, alors que (...) 23Tous les comptes sont reliés mais certains seulement sont protégés par une couverture en parchemin, probablement dès le XIV^e siècle mais postérieurement sans doute àla rédaction. La couverture en parchemin du compte du trésor21 porte un titre plus long et plus détaillé que l’introduction figurant en haut du premier folio22 : c’est un rajout postérieur à la rédaction qui date de 1340 car y figure la mention du décès de Bernard de Fargues par l’expression « bone memorie ». La reliure de ce compte, rendu à la Chambre apostolique, semble bien avoir été réalisée par l’administration centrale. * 23 Ce qui explique l’incohérence de plusieurs rubriques du double exemplaire du compte d’Alaigne (Col (...) * 24 Collectorie 148, f°150-220, 1346 * 25 330 sur 225 mm pour le Registre d’Avignon. 24Différents archivages ont pu entraîner aussi des atteintes l’intégrité des folios originaux. La couture interne de certains cahiers a été tranchée et les folios volants n’ont pas toujours été reliés dans un ordre satisfaisant23. Pour donner une relative harmonie aux volumes des collections actuelles (folios de 280 sur 210 mm), le rognage ou recadrage des bords externes a fait perdre toutes ou partie des indications marginales des folios. Cela perturbe aussi les relevés de mesures en modifiant la taille de la feuille, comprise entre 280 sur 200 mm24et 295 sur 225 mm25. 25En revanche, il y a eu respect au moins de certaines farcissures originales, peu nombreuses : des insertions de justificatifs, obligations, assignations, quittances qui parsèment certains des registres. En effet, comme le but principal de ces comptes était le contrôle de la gestion des bayles, chaque opération comptable, et surtout les dépenses, devait s’appuyer sur un document écrit. Certains ont été insérés et reliés, sont parvenus jusqu’à nous. 26Le compte d’Alaigne contenu dans la Collectorie 146 offre deux autres types de documents rajoutés lors de la reliure. Le premier est un « outil de travail » formé de deux petits billets oblongs collés l’un en dessous de l’autre (folio 82) : un calendrier de paiement des différents revenus dus à l’archevêque et un tableau de correspondances du codage littéral permettant de repérer le mois de chaque opération comptable. Le second est un petit cahier in-quarto (220 sur 155 mm), totalement différent du reste de la structure, bien que folioté en continu de 103 à 112. Cousu dans le sens de la lecture et déséquilibrant ainsi un peu l’ensemble, ilindique, d’une main hâtive, des opérations omises dans le compte de 1339. Mises en page, encres, écritures La mise en page 27La présence d’un folio blanc entre les différentes parties (recettes, dépenses, bilans) n’est pas systématique ; entre les différents chapitres non plus. De nombreux feuillets sont anopistographes, mais d’une manière générale, les blancs ne sont pas un élément structurant de la présentation. 28La première page de ces comptes ne manifeste aucune ostentation. Ce sont des documents techniques et non pas d’apparat. La page de garde du premier compte d’Alaigne débute par une initiale monochrome ornée qui ne peut cependant pas être qualifiée de lettrine. Il semble aussi que le scribe se soit fait plaisir en commençant le « Sequitur » de quelques titres par une lettre serpentiforme, impossible à réaliser sous la dictée. 29La plupart des chapitres débutent en haut d’un folio, indifféremment recto ou verso. Certaines rubriques sont si courtes, que plusieurs figurent sur la même page, mais le titre de chapitres plus longs peuvent aussi se trouver en milieu de page. Les titres sont souvent centrés et encadrés, en général, très sobres, d’une écriture qui ne diffère pas de celle du corps de texte, pas même en taille de caractère. 30La lisibilité est facilitée par l’organisation du texte. La justification est bien respectée. Il s’agit souvent d’un dispositif en trois colonnes dont la largeur varie avec la rubrique et parfois le folio. La réglure verticale se fait par pliage ou par pointe sèche. Le corps des items est aligné dans la partie centrale du folio. Certains sont précédés d’un pied-de-mouche dans la marge de gauche, signe décoratif en forme de « ¶ » qui indique un retour à la ligne. Primo en début de paragraphe, Item pour les alinéas suivants peuvent être accentués. Chiffres et unités sont rejetés dans la marge droite. Des accents ou des jambages identifient les bâtons des unités. L’alignement des chiffres romains en colonnes individuelles est général, mais certaines sommes du compte de Quillan placent les sous et les deniers les uns en dessous des autres, rendant la lecture et plus encore l’addition, moins évidentes. En revanche, les unités, toujours abrégées, respectent un ordre cohérent et décroissant. Les unités monétaires utilisées sont la livre, le sou, le denier, l’obole ; les unités de volumes sont déclinées : muid, setier, émine, quartière, migère et pugnière, pour les grains et muid, charge, barral et quarton pour le vin. Les items longs de plusieurs lignes sont ramassés du côté droit par une accolade simple ou plus ondulée et un bout-de-ligne conduit l’œil à la colonne chiffrée pour faciliter la lecture. Les marges de pli ont été utilisées pour les annotations, sans doute postérieures, mais dont les auteurs restent inconnus. Les encres et les mains 31Les encres utilisées vont du noir au bistre (Reg. Av. 122, folios 489-551, Introitus et Exitus 181, folios 1 à 94, Introitus et Exitus 180, folios 149 à 180, Introitus et Exitus 244, folios 1-252). Les folios 88 et 89 de la Collectorie 146 ont une encre presque jaune et l’encre est plutôt grise pour la Collectorie 146, folios 185-229. La recharge de la plume est bien identifiée chez certains scripteurs et des différences de couleur permettent de percevoir des corrections minimes. 32Les écritures sont presque toujours très lisibles, relativement fluides et appliquées, mais sans excès. Certaines pages sont mêmes élégantes. Les graphies sont proches, d’un compte à l’autre alors qu’il y a forcément des scripteurs différents en fonction des baylies et, peut-être, des époques. Au sein d’un même compte, les écarts ne permettent pas toujours de trancher entre l’intervention d’une nouvelle main et un changement de rythme ou de condition de travail. 33L’absence ou la discrétion des ratures et des surcharges donne aux documents une impression de clarté autant que la graphie. Certaines corrections sont des hésitations, des repentirs du scribe. Elles révèlent qu’il a recopié un document et que son attention a été prise en défaut ou que la graphie du document recopié n’était pas claire. En revanche, certains passages sont de véritables brouillards surchargés de corrections, de commentaires d’une autre main souvent hâtive et peu soigneuse. Les ratures apparaissent sous forme de traits ou d’une ample ondulation. Certaines parties du texte sont cancellées de traits entrecroisés, parfois presque rageurs. Les rectifications concernent très peu les chiffres ; ce sont plutôt des ajouts pour rendre plus précis l’item ou remplacer un nominatif fautif par un datif, lors d’attributions en argent ou en nature. Il est difficile de déterminer les annotations qui sont dues à la propre relecture du rédacteur, de celles faites par un vérificateur ou les auditeurs du compte. 34Au-delà de la diversité dans les détails, des lignes de convergence sur l’apparence de ces comptes se dégagent. Par leur mise en page en colonnes, l’alignement des unités, l’ensemble de ces documents offre des traits de modernité incontestable. Certes, la gestion de la présentation n’est pas impeccable, mais les efforts de clarté sont patents. Conclusion 35L’étude n’a révélé ni disparité ni évolution de la matérialité de ces comptabilités. * 26 Un seul des registres possède un sommaire des chapitres, l’Introitus et Exitus 172. Or, d’après Ch (...) * 27 Introitus et Exitus 172, f°84 : Sequitur aliud compotum a festo natalis domini anno a nativitate c (...) 36Pourtant, ces documents soulèvent un certain nombre de questions au sujet de leur réalisation même. Ils ne paraissent pas être des exemplaires aboutis. Il est très curieux de constater, dans un même document, voire dans un même cahier, la juxtaposition de chapitres plutôt élégants et de véritables brouillons. Il s’agit donc de documents de travail26, peut-être à des stades d’élaboration intermédiaires. Ces comptes ont tous fait l’objet d’une relecture et d’annotations ou de corrections. G. Boursier utilise même un codage pour pointer les opérations en fonction des mois. Mais pourtant, des rubriques sont absentes. L’hypothèse de disparitions n’est pas toujours recevable. L’explication est ailleurs. Les incipit indiquent que des comptes ont été auditionnés. Mais, la procédure n’avait peut-être pas la rigueur qu’on serait en droit d’attendre aujourd’hui. En effet, Guillaume Boursier précise pour 1339, qu’il manque un certain nombre de données sur les carnelages, arrentements et procurations27. On peut donc hésiter sur le statut de ces comptes : outils de travail ou travail en cours. Haut de page Notes 1 En effet, à la suite de l’érection de Toulouse au rang d’archevêché, Jean XXII, en 1318, donne rang d’évêché aux abbayes d’Alet et de Saint-Pons-de-Thomières. Pour créer ces deux diocèses, il enlève celui de Narbonne des territoires au sud-ouest pour le premier et au nord pour le second. Ces créations permettent de maintenir à dix le nombre des suffragants narbonnais. 2 La seigneurie des archevêques de Narbonne dépasse du cadre du diocèse : elle s’étend aussi sur le récent diocèse d’Alet et sur la frange septentrionale du diocèse d’Elne, qui forment respectivement la baylie de Quillan et celle de Pia. 3 Le 1^er mai 1341 4 Le 1^er janvier 1347. 5 Si l’on se réfère à ce qu’indique le Livre Vert de Pierre de La Jugie ; mais dans les comptes, le Minervois est aussi qualifié de « baylie » bien qu’il soit géré globalement par le bayle de Canet-d’Aude. 6 Il tient la tête du palmarès des rédacteurs avec sept manuscrits. 7 Collectorie146, f°185. Anno domini 1339, 9 die mensis octobris, Ego Guillelmus Burserii fui factus thesaurarius reverendis patris in christo domini B. divina miseratione sancte Narbonensis ecclesia archiepiscopi et recepi a baiulis et cancellariis dicti domini et aliis diversis personis prout subsequitur. 8 Une lettre de Clément VI datée d’Avignon le 9 juin 1343 mentionne que Guillaume Boursier a été incarcéré à la Cour romaine pour avoir « malhonnêtement administré » les biens de Bernard de Fargues en tant que trésorier. Il est alors libéré parce qu’il a fourni des cautions suffisantes et s’est obligé sur ses biens à rembourser. Georges Daumet, Clementis Papae VI (1342-1352), Epistolae patentes, clausae et de Curia quae ad Franciam pertinent, n°216, p.66. Ces vols ont dû être découverts au moment de l’examen des comptes de Bernard de Fargues lors de la procédure des dépouilles. Les sources ne permettent pas de les dater ni de savoir s’ils portent sur la trésorerie ou l’administration de la baylie. 9 Avec les Obligationes (reconnaissances de dette) et Solutiones (quittances) et Diversa Cameralia. 10 Les documents narbonnais ne sont pas les seuls « étrangers » des collections pontificales. Valérie Theis signale que ceux concernant le Comtat-Venaissin sont surtout présents dans les Collectories et à un moindre degré dans les Introitus et Exitus ainsi que dans les Registra Avenionensia. (Le gouvernement pontifical du Comtat-Venaissin (vers 1207- vers 1350), thèse de doctorat, sous la direction de Jacques Chiffoleau, Lyon 2, 2005, p.84) 11 Olivier Poncet, Les entreprises éditoriales liées aux archives du Saint-Siège. Histoire et bibliographie (1880-2000), Rome, 2003, consacre une partie de sa bibliographie raisonnée à l’archivistique pontificale p. 136-148. 12 Toute la première partie du volume 148 des Collectories, sur le procès de Bernard Turtis, est rongée par les vers alors que le compte Quillan qui lui fait suite est indemne. 13 Celle de l’Introitus et Exitus 180 f°149 à 180, apparaît sur les cinq premiers folios puis s’estompe. L’autre est en haut des pages du compte de la baylie de Canet-d’Aude à partir du f°65 de l’ Introitus et Exitus 249. 14 L’encre a d’ailleurs eu tendance à baver et quelques traces anciennes d’humidité sont visibles. Introitus et Exitus 244, f°91 à 251, baylie de Narbonne, juin 1346 à janvier 1347. 15 Charles-Moïse Briquet, Les filigranes, New York, 1977, p. 8 : il y en a habituellement sept à dix (espacés de 45 à 60 mm). De dix quatorze, dans la seconde moitié du XIV^e siècle, espacés de 28 mm à 40 mm. Ce monumental répertoire se réfère (4 volumes, 836 p) à très peu de documents languedociens. De même pour Vladimir Mosin, Seil M. Traljic, Filigranes des XII^e et XIV^e siècles, Zagreb, 1957, 2 volumes, 854 p. Plus facilement accessible, la base de données en ligne : http://piccard-online.de ; http://bernstein.oeaw.ac.at 16 Charles-Moïse Briquet rappelle que Zonghi a cru voir dans cette forme un miroir, ici la confusion n’est pas possible (même en tenant le modèle vers le bas) 17 Collectorie 148, f°150-221 18 Selon Charles-Moïse Briquet, ce filigrane est extrêmement abondant et, si tous les papiers qui le portent sortent d’un seul battoir, ce devait être une papeterie importante. 19 Dans des comptes de Quillan, la marque des deux cercles reliés par une croix domine, mais deux autres filigranes s’intercalent : l’ange couronné aux f°165, 166, 204 et 205, le « S » sur tige aux f°183,184, 188, 191, 194, 195, 196, 200 et 203 alors que le 201 porte des cercles. 20 Archives municipales de Narbonne, CC 2352, 1352 pour le premier registre conservé. 21 Collectorie 146, f°185 à 229. Cette partie fait défaut au doublon Introitus et Exitus 180, f°149 à 180. 22 Guillaume Boursiern’annonce que les recettes venant des bayles, du chancelier et autres, alors que le titre de la couverture indique recettes et dépenses, assignées ou payées. 23 Ce qui explique l’incohérence de plusieurs rubriques du double exemplaire du compte d’Alaigne (Collectorie 146, f°72-184 et Introitus et Exitus 181, fol.1-94). Dans la Collectorie, il convient de rétablir l’ordre des folios ainsi : 89 v°, 127, 128, 129, 90 et dans l’Introitus et Exitus les folios doivent se succéder comme suit : 62, 82, 83, 84, 73, 74, 75, 63, 64. Cette erreur d’archivage est obligatoirement due à une reliure postérieure car elle est flagrante. Un compte ainsi inutilisable n’aurait pas été sauvegardé par l’autorité pontificale. 24 Collectorie 148, f°150-220, 1346 25 330 sur 225 mm pour le Registre d’Avignon. 26 Un seul des registres possède un sommaire des chapitres, l’Introitus et Exitus 172. Or, d’après Christian Guilleré, « la classification en rubriques au début du cartulaire et le fait que de nombreuses annotations en forme de gloses ou de références marginales ou de notae en forme de mains pour indiquer en exergue les passages dignes d’attention » est le signe d’un document de travail. (Llibre Verd de la ciutat de Girona (1144-1533), p.20) 27 Introitus et Exitus 172, f°84 : Sequitur aliud compotum a festo natalis domini anno a nativitate christi millesimo 339 usque ad primam dies [lacune] exclusive de receptis per dictum baiulum in foriscapis et aliis quibusdam receptis diversarum rerum tamen hic non computantur nombra arrendamentorum et carnalagiorum baiulie de Alanhano nec procurationis ecclesiarum visitatarum per dominum in dicta baiulia anno 40 39 exceptis quibusdam ecclesis baiulie de pinciano visitatis in dicto anno 39 de quibus computa et reddita nomine dominus Johanis de Granis baiulus de pinciano prout in computo suo dicti anni 39 potest videre. Haut de page Table des illustrations Titre Fig. 2 : Carte de distribution des comptabilités conservées. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-1.jpg Fichier image/jpeg, 1,3M Titre Fig. 4 : Filigrane 01. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-2.jpg Fichier image/jpeg, 20k Titre Fig. 5 : Filigrane 02. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-3.jpg Fichier image/jpeg, 40k Titre Fig. 6 : Filigrane 03. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-4.jpg Fichier image/jpeg, 36k Titre Fig. 7 : Filigrane 04. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-5.jpg Fichier image/jpeg, 28k Titre Fig. 8 : Filigrane 05. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-6.jpg Fichier image/jpeg, 24k Titre Fig. 9 : Filigrane 06. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-7.jpg Fichier image/jpeg, 24k Titre Fig. 10 : Filigrane 07. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-8.jpg Fichier image/jpeg, 36k Titre Fig. 11 : Filigrane 08. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-9.jpg Fichier image/jpeg, 28k Titre Fig. 12 : Filigrane 09. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-10.jpg Fichier image/jpeg, 24k Titre Fig. 13 : Filigrane 10. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-11.jpg Fichier image/jpeg, 36k Titre Fig. 14 : Filigrane 11. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-12.jpg Fichier image/jpeg, 24k Titre Fig. 15 : Filigrane 12. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-13.jpg Fichier image/jpeg, 20k Titre Fig. 16 : Filigrane 13. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-14.jpg Fichier image/jpeg, 24k Titre Fig. 17 : Filigrane 14. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-15.jpg Fichier image/jpeg, 32k Titre Fig. 19 : Registres des clavaires. URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-16.jpg Fichier image/jpeg, 141k Haut de page Pour citer cet article Référence papier Professeur agrégé, M.-L. Jalabert a préparé, sous la direction du Professeur Monique Bourin de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, un doctorat intitulé « Autour du Livre Vert, idéal et réalités de la seigneurie des archevêques de Narbonne de Gilles Aycelin à Pierre de La Jugie (1290-1375) ». Soutenue en 2007, cette thèse a été éditée pour le grand public, en 2009, sous le titre « Le Livre Vert de Pierre de La Jugie, Une image de la fortune des archevêques de Narbonne au XIV^e siècle ». Cette recherche, centrée sur l’exploration d’une seigneurie ecclésiastique n’a pu laisser qu’une mince place l’exploitation codicologique du très riche corpus réuni. L’auteur se consacre aussi, désormais, à l’approfondissement de la connaissance matérielle et formelle de ces sources relevant de l’écrit pratique au sein du LAMOP, Université Paris I Panthéon-Sorbonne. mljalabert@hotmail.com Référence électronique Marie-Laure Jalabert, « L’écriture comptable des bayles des archevêques de Narbonne, Bernard de Fargues (1311-1341) et Gaubert du Val (1341-1347) », Comptabilités [En ligne], 2 | 2011, mis en ligne le 05 septembre 2011, consulté le 26 janvier 2013. URL : http://comptabilites.revues.org/473 Haut de page Auteur Marie-Laure Jalabert Haut de page Droits d'auteur Tous droits réservés Haut de page Sommaire - Document précédent - Document suivant Navigation Index * Auteurs * Mots-clés Numéros en texte intégral * 4 | 2012 Le vocabulaire et la rhétorique des comptabilités médiévales * 3 | 2012 Objets et formes du contrôle en Europe à l'époque moderne * 2 | 2011 Approche codicologique des documents comptables du Moyen Âge * 1 | 2010 Varia Tous les numéros Présentation * Présentation * Comités éditoriaux * Recommandations aux auteurs Informations * Contacts * Mentions légales * Crédits Syndication * RSS Fil des numéros * RSS Fil des documents Lettres d'information * La lettre de Revues.org Affiliations/partenaires * Les cahiers de Revues.org ISSN électronique 1775-3554 Plan du site – Contacts – Mentions légales – Crédits – Flux de syndication Nous adhérons à Revues.org – Édité avec Lodel – Accès réservé openedition: * revues.org + Revues.orgRevues et collections de livres + Les revues (350) + Les collections de livres (22) + En savoir plus * calenda + CalendaCalendrier des sciences sociales + Accéder aux événements (20762) + En savoir plus * hypotheses.org + Hypotheses.orgCarnets et blogs de recherche + Accéder aux carnets (528) + En savoir plus * Lettre & alertes + LettreS'abonner à la Lettre de Revues.org + Alertes & abonnementsAccéder au service * Freemium ____________________ Submit (_) dans la revue (_) dans OpenEdition * + Titre : Comptabilités Revue d'histoire des comptabilités En bref : Revue dédiée à l'histoire de la comptabilité, toutes périodes confondues A journal dedicated to the history of accounting, encompassing all periods + Dir. de publication : Patrice Beck Éditeur : IRHiS-UMR 8529 Support : Électronique EISSN : 1775-3554 + Accès : Open access + Voir la notice dans le catalogue OpenEdition * DOI / Références + Citer cette référence * * #RSS 2.0 RSS .92 Atom 0.3 Communiqués de Presse : Presse-fr.com » Dématérialisation de pièces comptables Flux des commentaires Communiqués de Presse : Presse-fr.com La grippe aviaire ou le virus H5N1 sur Internet. Augmentation de Cybernétix Pilotage des TPE-PME enfin disponible ____________________ Search mercredi 31 octobre 2007 à 11:02 Dernier communiqué de presse publié il y a 0 heures La publication gratuite de vos communiqués de presse ! Annoncez gratuitement ! Plan du site * Accueil * Déposer un communiqué de presse * Rédaction de communiqué de presse * Conditions d’utilisation Votre Compte * Connexion Communiqués de Presse connexes « Augmentation de Cybernétix | Accueil | Pilotage des TPE-PME enfin disponible » Mercredi, 31 octobre 2007 à 11h02 Dématérialisation de pièces comptables EIC souhaite généraliser la dématérialisation des pièces comptables aux Cabinets d’’Expertise Comptable en lançant la solution logicielle DEMAT’EXPERT. DEMAT’EXPERTpermet : - la dématérialisation des factures Clients/Fournisseurs et des relevés bancaires - le classement électronique de ces documents - l’intégration automatique des données comptables, capturées sur le document numérisé ou électronique, vers le logiciel de tenue comptable du Cabinet. - Facteurs favorisant l’essor de la dématérialisation – Enjeu de la dématérialisation pour la profession libérale comptable – Fonctionnalités de DEMAT’EXPERT /// Facteurs favorisant l’essor de la dematérialisation /// - La reconnaissance juridique des documents signés électroniquement, l’encouragement des pouvoirs publics à supprimer le papier et favoriser la dématérialisation fiscale (harmonisation norme européenne) - Les vitesses de communication et de transmission des données (bande passante) très importantes - L’accès facilité au haut débit et très haut débit partout en France - Les moyens de stockage qui deviennent sans limite - Les systèmes de protection, facilement opérationnels grâce à des solutions » clé en main « . - Le nomadisme des Experts Comptables et de leurs collaborateurs de plus en plus développé, qui nécessite un accès distant aux informations /// Enjeux de la dématérialisation pour la profession libérale comptable /// Réduire les coûts de traitement des pièces comptables Qu’il s’agisse de factures ou de relevés bancaires, la dématérialisation offre le premier avantage de réduire les coûts de traitement de ces pièces (préparation, saisie, contrôle, validation, envoi, enregistrement comptable, suivi, mise en règlement…). En greffant à cette dématérialisation des technologies intelligentes, les gains de productivité peuvent être démultipliés : ainsi, l’OCR (Reconnaissance optique de Caractères) et la LAD (Lecture automatique de Documents) permettent de reconnaître différentes informations sur le document numérisé pour préparer et automatiser l’imputation comptable. Gagner en confort de travail La dématérialisation offre une praticité, un confort et des gains de temps au quotidien : - classement facilité des pièces, - recherche rapide de ces mêmes pièces numérisées ; les documents numérisés sont liés à l’écriture comptable et donc accessibles l’écran depuis le logiciel de tenue comptable ou de révision - mise à disposition collective et partage des informations (avec les Clients, les collaborateurs du Cabinet sédentaires ou nomades /// Fonctionnalités de DEMAT’EXPERT/// - Numérisation (support papier, fax) ou acquisition de fichiers électroniques - Indexation et classement des documents dans un serveur de documents ; le document peut alors devenir accessible en ligne par l’Entreprise cliente et le Cabinet - Extraction sur le document numérisé ou électronique des données nécessaires au traitement comptable grâce au module OCR (Reconnaissance Optique des Caractères) / LAD (Lecture automatique de Documents) - Validation des écritures comptables proposées (compte de tiers, montant TTC, date,etc.) et transfert des écritures dans le logiciel de tenue comptable du Cabinet - Télépaiement / passage des ordres de banque grâce au module ETEBAC - Lien direct entre les documents et les écritures comptables - Fonction de recherche avancée de documents A propos d’EIC Editeur de logiciel pour la profession comptable, EIC regroupe en son sein les compétences d’une SSII et celles d’un Cabinet d’Expertise Comptable. La société développe et commercialise, à la fois, des solutions répondant aux missions spécifiques de l’Expertise Comptable et des logiciels de gestion dédiés à la TPE-PME. Ce communiqué de presse est associé à la catégorie Gestion __________________________________________________________________ Publication gratuite de communiqués de Presse Concu et créé pour le grand public et les professionnels, ce portail permet de diffuser gratuitement vos communiqués de presse écrite. Facile d'usage et mis a jour en temps réel, ce site est accessible a tous. Portail de Presse Presse-fr.com propriété du Forum International. Remerciements à Wordpress pour sa plateforme de publication. #Yahoo! Questions/Réponses : réponses et commentaires pour Comptabilité d'association : excédent comptable utilisé pour achat d'immobilisation : quelles écritures passer Ignorez pour effectuer la recherche. * Nouveau sur Yahoo! ? Inscription * Connexion * Aide Nouvelles applications Yahoo! Mail * Notifications Aide * Mail * Mon Y! * Yahoo! Yahoo! France Questions Réponses Rechercher ____________________ (Submit) Recherche Web * Accueil * Catégories + Actualités et événements + Amour et relations + Animaux + Arts et sciences humaines + Automobile et transport + Beauté et mode + Entreprises et finance + Environnement + Gastronomie et boisson + Grossesse et enfants + Image et son + Informatique et internet + Jeux et hobbies + Maison et jardin + Musique, ciné, tv, loisirs + Politique et gouvernement + Restaurants + Santé + Sciences et mathématiques + Sciences sociales + Services Yahoo! + Societé et culture + Sports + Voyage + Économie locale + Éducation * Mon Activité Désolé, vous avez besoin d'être connecté pour voir cette page. Toujours pas enregistré ? Rejoignez-nous. * À propos + Comment Q/R fonctionne ? + Points & Niveaux + Charte d'utilisation + Classement + Blog de Yahoo! 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Membre depuis : 10 décembre 2006 Total des points : 2 044 (niveau 3) * Ajouter contact * Bloqué(s) Meilleure réponse - Choisie par le demandeur excédent comptable est une expression peu judicieuse. Je présume qu'il s'agit d'un bénéfice par rapport au budgété. En réalité, vous avez eu plus de dons, cotisations que prévu. Vous disposez donc d'une trésorerie pour laquelle vous avez certainement ouvert un compte d'épargne auprès de votre banque. Au moment de l'achat, vous passez l'écriture suivante : 21 Immobilisations corporelles au débit pour le montant TTC car dans une association, vous ne devez pas collecter de TVA sauf exception. Si pas collecte, pas déduction possible. 404 Fournisseurs Immobilisations pour le montant TTC. Au moment du règlement, Au débit, 404 Fournisseurs Immobilisations par le crédit d'un compte de trésorerie 51 (512 Banque ou 514 Chèques postaux) * Il y a 6 ans * Signaler un abus Évaluation du demandeur : 3 sur 5 Commentaire du demandeur : meci mais réponse incomplète : pour une association on parle d'excédent (AVIS N°98-12 du 17 décembre 1998 du CNC) quelle écriture passe-t-on sur 2006, après calcul de l'excédent, pour l'affecter en 2006 à l'autofinancement d'une immobilisation sur 2006 et d'une sur 2007? merci * 0 étoiles - évaluez cette question Étoile ! * E-mail * Commentaires (1) * Enregistrer + Ajouter à Mon Yahoo! + RSS * giseleaix giseleai… le compte 1068 est utilisé pour la comptabilité des associations pour l'affectation à un projet associatif, il est débité par le crédit du 6897 giseleaix Signaler * Vous devez ouvrir une session sur Questions/Réponses pour ajouter des commentaires. Ouvrir une session ou s'inscrire. IFRAME: http://dmros.ysm.yahoo.com/ros/?c=586c880c&w=631&h=250&r=&ty=noscript&t t=Comptabilit%26eacute%3B+d%26%23039%3Bassociation+%3A+exc%26eacute%3Bd ent+comptable+utilis%26eacute%3B+pour+achat+d%26%23039%3Bimmobilisation +%3A+quelles+%26eacute%3Bcritures+passer+-+Yahoo%21+Questions%2FR%26eac ute%3Bponses Autres réponses (2) Afficher : [Toutes les réponses.......] Allez * Zira by Zira Membre depuis : 24 janvier 2007 Total des points : 474 (niveau 2) + Ajouter contact + Bloqué(s) Débit Immobilisation corporelle dans la classe 2 Crédit moyen de payement: Banque ou fournisseur Chaque année vous passez l'amortissement: Débit dotation aux amortissement Crédit Immobilisation corporelle. + Il y a 6 ans + Signaler un abus * didieranderlecht by didieran... Membre depuis : 11 février 2007 Total des points : 5 404 (niveau 5) + Ajouter contact + Bloqué(s) 2 écritures à faire: -2....Immobilisations corporelles 411...Tva a recup à 4...Fournisseurs Puis tu fait ton calcul d'amortissements ( linéaire ou autres) Et chaque année, tu passe ton écriture d'amortissements comme ceci: 2.....9 Amortissements immobilisations corporelles à 2.....immobilisations corporelles P.S: n'oublies pas ton écriture de payement... + Il y a 6 ans + Signaler un abus Découvrez dans Financement * Pour les fumeurs vous aussi vous? * Comment m'escuser auprès de mes parents? * Quel est le secteur d'activités d'une parapharmacie? * Devrais-je rembourser le CROUS si je sèche un TD tout un semestre ? Prêt à participer ? Commencez maintenant ! 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Notre environnement est rempli de messages écrits (emballages, magazines, livres...) mais nous n'y prêtons plus guère attention car nous y sommes habitués ; par contre pour un enfant qui commence à déchiffrer les lettres c'est un vrai plaisir. Observez votre enfant et accompagnez-le, guettez le moment où il se sentira le goût pour apprendre les lettres. Multipliez les activités liées à l'apprentissage des lettres. la meilleure façon d'apprendre pour les enfants est en s'amusant ! Le plus simple est d'abord de commencer par les majuscules. Une fois qu'il les reconnaît, l'enfant peut ensuite essayer de les écrire. Mais pour cela il a besoin de maîtriser un peu le tracé (cercles, lignes horizontales, lignes verticales, obliques). Puis vient l'écriture en attaché. Nous vous proposons des fiches amusantes pour apprendre les lettres pas à pas. Un conseil : si vous ne voulez pas imprimer trop de fiches d'une même sorte (votre petit artiste risque de se prendre au jeu et de vous en demander beaucoup) glissez la fiche dans une pochette plastifiée transparente et donnez à votre enfant un feutre véléda pour réaliser son tracé. Une erreur, un coup de chiffon et on recommence ! La fiche est bien remplie, un coup de chiffon et on passe à la suivante ou on la refait par plaisir ! Bonne écriture. Pour apprendre à écrire, voici les fiches à imprimer : Les minuscules : [jeuimprimeibulet.gif] a [jeuimprimeibulet.gif] b [jeuimprimeibulet.gif] c [jeuimprimeibulet.gif] d [jeuimprimeibulet.gif] e [jeuimprimeibulet.gif] f [jeuimprimeibulet.gif] g [jeuimprimeibulet.gif] h [jeuimprimeibulet.gif] i [jeuimprimeibulet.gif] j [jeuimprimeibulet.gif] k [jeuimprimeibulet.gif] l [jeuimprimeibulet.gif] m [jeuimprimeibulet.gif] n [jeuimprimeibulet.gif] o [jeuimprimeibulet.gif] p [jeuimprimeibulet.gif] q [jeuimprimeibulet.gif] r [jeuimprimeibulet.gif] s [jeuimprimeibulet.gif] t [jeuimprimeibulet.gif] u [jeuimprimeibulet.gif] v [jeuimprimeibulet.gif] w [jeuimprimeibulet.gif] x [jeuimprimeibulet.gif] y [jeuimprimeibulet.gif] z Les majuscules : [jeuimprimeibulet.gif] A [jeuimprimeibulet.gif] B [jeuimprimeibulet.gif] C [jeuimprimeibulet.gif] D [jeuimprimeibulet.gif] E [jeuimprimeibulet.gif] F [jeuimprimeibulet.gif] G [jeuimprimeibulet.gif] H [jeuimprimeibulet.gif] I [jeuimprimeibulet.gif] J [jeuimprimeibulet.gif] K [jeuimprimeibulet.gif] L [jeuimprimeibulet.gif] M [jeuimprimeibulet.gif] N [jeuimprimeibulet.gif] O [jeuimprimeibulet.gif] P [jeuimprimeibulet.gif] Q [jeuimprimeibulet.gif] R [jeuimprimeibulet.gif] S [jeuimprimeibulet.gif] T [jeuimprimeibulet.gif] U [jeuimprimeibulet.gif] V [jeuimprimeibulet.gif] W [jeuimprimeibulet.gif] X [jeuimprimeibulet.gif] Y [jeuimprimeibulet.gif] Z Les chiffres : [jeuimprimeibulet.gif] 1 [jeuimprimeibulet.gif] 2 [jeuimprimeibulet.gif] 3 [jeuimprimeibulet.gif] 4 [jeuimprimeibulet.gif] 5 [jeuimprimeibulet.gif] 6 [jeuimprimeibulet.gif] 7 [jeuimprimeibulet.gif] 8 [jeuimprimeibulet.gif] 9 ! Idée de bricolage ! Alphabet en pâte à sel : Apprends à modeler les lettres qui composent ton prénom ou celui de tes amis, de tes héros préférés... [barjeuimprim.gif] [logsc7.gif] N°859D278 | www.auxpetitesmains.net | Nous contacter | Newsletter | Plan du site | Mentions légales | Protection enfance Ajouter à vos favoris | Qui sommes-nous ? | Revue de Presse | Partenaires Copyright © www.auxpetitesmains.net 2000 - #Actualités et Agenda de l'IUFM d'Alsace IUFM d'Alsace IUFM d'Alsace Search & Find ____________________ Valider Université de Strasbourg * Accueil * Plan du site * Messagerie * English * Nous contacter * Glossaire * Plans d'accès * Annuaire * Ressources documentaires et pédagogiques * ENT Rejoignez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Vous êtes ici Bienvenue > La vie scientifique > Manifestations scientifiques > Colloque Stratégies d'écriture, Stratégies d'apprentissages de la maternelle à l'Université * L'institution + Les missions + Organigramme + Les services + Les sites de formation o Sites de Strasbourg o Site de Sélestat o Site de Colmar + Nous contacter + Déclaration d'incident ou dysfonctionnement + Le Conseil d'Ecole + Le Collegium + Refondation de la formation des maîtres + Guides et brochures 2012-2013 + Ressources pédagogiques en DVD * CONTACT, journal en ligne + CONTACT - Octobre 2012 o Le mot du Directeur o Evénements o Actualités o International et échanges o Vie scientifique o Culture o Institutionnel o Carte blanche + CONTACT - Juin 2012 o Le mot du directeur o Evénements o Actualités o International et échanges o Vie scientifique o Culture o Institutionnel o Carte blanche + CONTACT - Avril 2012 o Evénements o Actualités o International et échanges o Vie scientifique o Culture o Institutionnel o Carte blanche + CONTACT - Février 2012 o Evénements o Actualités o International et échanges o Vie scientifique o Culture o Institutionnel o Carte blanche + CONTACT - Décembre 2011 o Evénements o Actualités o International et échanges o Vie scientifique o Culture o Institutionnel o Carte blanche + CONTACT - Octobre 2011 o Le mot du directeur o Evénements o Actualités o International et échanges o Vie scientifique o Culture o Institutionnel o Carte blanche + CONTACT - Décembre 2012 o Le mot du Directeur o Evénements o Actualités o International et échanges o Vie scientifique o Culture o Institutionnel o Carte blanche * Études et scolarité + Admission o Admission 2012 o Inscriptions administratives 2012 + Les formations o Parcours de Professionnalisation aux Métiers de l'Enseignement (Licence) o Masters Métiers de l'Education et de la Formation (MEF) o MEF - Spécialité 1 : Enseignement dans le 1er degré o MEF - Spécialité 2 : Encadrement et conseil en éducation o MEF - Spécialité 3 : Enseignement général en voie professionnelle o MEF - Spécialité 4 : Enseignement technique et tertiaire en voie professionnelle et technique o MEF - Spécialité 5 : Adaptation à la diversité : enfants et adolescents aux besoins éducatifs particuliers o UE Libres (Masters) o Séminaire d'initiation à la recherche o Préparations aux concours de l'enseignement o Enseignement professionnel des masters disciplinaires (second degré) o Diplôme d'Université (DU) - Enseigner sa discipline en langue allemande o L'ASH # CAPA-SH # 2CA-SH (2nd degré) # FORMATION CONTINUE ASH o C2i2e # Obtenir le C2i2e : personnes non inscrites dans un master "métiers de l'enseignement" # Des liens # Obtenir le C2i2e # Obtenir le C2i2E : enseignant en poste dans le primaire et le secondaire # Obtenir le C2i2E : enseignant en poste l'Université de Strasbourg o CLES 2 o Cursus intégré / Integrierter Studiengang (ITS) o Formation de formateurs + Concours et insertion professionnelle o Les concours * Les relations internationales + Politique internationale de l'IUFM d'Alsace + Le service des Relations Internationales + UE libre filée à dimension internationale + Formation croisée franco-britannique o Convention + Circulaires et infos pratiques * La vie scientifique + Politique de la vie scientifique + Organisation de la vie scientifique + Enseignants-chercheurs et formateurs-chercheurs + Publications + Manifestations scientifiques o Journée scientifique sur l'autisme o Journée de formation et d'échanges de pratiques "TICE et Apprentissages" o Journée d'étude "De la professionnalisation des CPE: vers le développement de nouvelles compétences au service des EPLE" o Colloque Stratégies d'écriture, Stratégies d'apprentissages de la maternelle à l'Université # Communications en parallèle mercredi 21 mars après-midi # Communications en parallèle - Jeudi 22 mars matin # Communications longues en parallèle - Jeudi 22 mars après-midi # Communications en parallèle - Jeudi 22 mars après-midi # Communications en parallèle - Vendredi 23 mars matin o La didactique de l'enseignement bilingue o Cycles de conférences + Organisation de manifestations scientifiques, informations utiles + Contacts * Partenaires de l'IUFM * Actualités * Agenda + Événements en cours et à venir + Événements passés Flux RSS Actualités 13 novembre 2012 Concours de recrutement des enseignants pour la rentrée 2014 : les réponses à vos questions 20 juin 2012 L'IUFM d'Alsace en chiffres 14 décembre 2011 Les 22 propositions de la CDIUFM Toutes les actualités Flux RSS Agenda Le 31 janvier 2013 Cycle de conférence en littérature de jeunesse Le 13 février 2013 Cycle de conférences "Enseigner les mathématiques à l'école" Agenda complet Diaporama Diaporama Diaporama Diaporama Diaporama Diaporama Diaporama Diaporama Diaporama Colloque Stratégies d'écriture, Stratégies d'apprentissages de la maternelle à l'Université Colloque international à Colmar du 21 au 23 mars 2012 organisé par l'IUFM d'Alsace, avec le soutien de LiLPa (EA 1339, Equipe didactique des langues), Université de Strasbourg ATTENTION Il est vivement conseillé d'utiliser Mozilla (Firefox) ou Google Chrome pour consulter ce site. Internet Explorer ne permet pas l'accès toutes les rubriques. Merci de votre compréhension * Présentation * Thèmes * Lieu * Calendrier * Conférenciers invités * Programme * Visites culturelles * Contacts * Comité scientifique * Comité d'organisation * Partenaires * Informations complémentaires / Supplementary information * Visitez l'Alsace Présentation Les conditions d'une écriture stratégique ont été mises en évidence par les recherches menées sur l'évaluation formative des écrits (Groupe EVA) et d'autres à leur suite (Tauveron, 1995). Le champ de la littéracie ouvre quant à lui une réflexion sur les usages de l'écrit et les apprentissages de lecture-écriture qui y sont liés. La question du rapport à l'écrit, d'abord soulevée en contexte scolaire, a fait l'objet ces dernières années d'interrogations en milieu universitaire. C'est dans un continuum de recherches en didactique de l'écrit et dans le cadre d'une littéracie restreinte aux pratiques d'écriture que s'inscrit la réflexion de ce colloque. Il a pour objectif de réinterroger les relations entre acte d'écrire et apprentissages dans leurs dimensions spécifiquement stratégiques : en quoi les stratégies mises en place dans un travail d'écriture relèvent aussi d'un calcul pour enseigner ou pour élaborer des apprentissages dans différents domaines. La question sera posée à tous les niveaux du cursus, de la maternelle à l'université. Le colloque, ouvert aux chercheurs de différents horizons, vise aussi à confronter les stratégies d'apprentissages liées à l'écriture dans le monde francophone. Thèmes Axe 1 : L'apprentissage de l'écriture L'apprentissage de compétences d'écriture constitue un des axes essentiels de réflexion. Quelles sont les stratégies pour apprendre écrire ? Axe 2 : Des apprentissages par l'écriture On s'interrogera aussi sur la construction de connaissances et compétences disciplinaires réalisées par l'intermédiaire de l'écriture. Comment l'écriture peut-elle constituer une stratégie d'apprentissages scolaires ou universitaires ? Axe 3 : Des apprentissages métacognitifs Le scripteur est un acteur incontournable dans tout dispositif lié l'écriture. Quelle est sa place dans les stratégies ? Lieu Université de Strasbourg IUFM d'Alsace - Site de Colmar 12, rue Messimy 68025 Colmar Cedex Télécharger le plan du site conçu par W.Herbster. IUFM site de Colmar Calendrier * Premier appel à communications : 6 avril 2011 * Date limite d'envoi des propositions : 31 août 2011 * Retour après expertise : 9 octobre 2011 * Date limite d'envoi des propositions de communication remaniées : 6 novembre 2011 * Dates du colloque : mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 mars 2012 * Date limite d'inscription : 10 mars 2012 * Date limite d'envoi des contributions : 30 juillet 2012 * Appel à communications à un colloque international (94 Ko) Conférenciers invités * Canada + Martine CAVANAGH est professeur au Campus Saint-Jean de l'Université de l'Alberta. Ses recherches portent sur l'apprentissage et l'enseignement de l'écriture de divers types de texte au primaire et au secondaire dans les perspectives cognitive et socioconstructiviste. Elle enseigne des cours sur cette thématique dans le programme de maîtrise en sciences de l'éducation et anime des ateliers dans le cadre de la formation continue des enseignants. Elle a publié Stratégies pour écrire un texte d'opinion (2005), Stratégies pour écrire un récit imaginaire (2007) et Stratégies pour écrire un texte explicatif (2010) et plusieurs articles sur la didactique de l'écriture. * Belgique + Jean-Louis DUFAYS est professeur à l'Université catholique de Louvain. Ses recherches et ses enseignements concernent l'appropriation de la littérature (lecture et écriture) au secondaire et l'analyse des pratiques enseignantes,notamment dans une perspective curriculaire. Il a publié Stéréotype et lecture (1994/2010), Pour une lecture littéraire (1996/2005, avec L. Gemenne et D. Ledur), L'écriture de fiction en classe de français (2009, avec S. Plane) et de nombreux articles, dont une dizaine concernent la didactique de l'écriture. + Marielle CRAHAY réalise une thèse de doctorat à l'Université catholique de Louvain sous la direction des Professeurs Francine Thyrion et Jean-Louis Dufays. Ses recherches portent sur la littéracie scientifique, et plus particulièrement sur les pratiques de lecture et d'écriture mises en oeuvre par les étudiants entrant à l'université. Elle encadre des formations en lien avec ce thème en Bac 1 ; elle coordonne par ailleurs un projet de sérious game ("jeu pédagogique sérieux") portant sur des situations clés du métier d'étudiant (écouter un cours pour prendre des notes, lire un cours pour se l'approprier, lire et répondre à une question d'examen pour valider des connaissances). * France + Claudine GARCIA-DEBANC est professeure de Sciences du langage et Didactique du Français Langue première à l'IUFM Midi-Pyrénées, Ecole interne de l'Université Toulouse 2-Le Mirail et membre du laboratoire CLLE, UMR 5263, CNRS-Université Toulouse2-Le Mirail, où elle participe aux opérations de l'axe "Structures sémantiques : des catégories lexicales au discours". Elle a codirigé plusieurs programmes ou opérations de recherche sur l'évaluation des écrits, les écrits intermédiaires dans les diverses disciplines, l'enseignement du lexique à l'école, les aides lexicales l'écriture, l'analyse d'écrits d'élèves, dans le cadre de l'INRP, de l'ACI Cognitique Ecole et du GDR CNRS Production verbale écrite (GDR 2657). Elle travaille sur l'articulation entre production écrite et enseignement de la langue (lexique et syntaxe). Elle est actuellement présidente de la section française de l'Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français et membre des comités de rédaction de la revue Pratiques et de la revue Repères. * Suisse + Sabine VANHULLE est professeur en sciences de l'éducation l'Université de Genève. Ses recherches recourent à des outils originaux d'analyse des discours écrits et oraux (interactions) pour appréhender les processus singuliers et collectifs de production de savoirs professionnels chez les acteurs de l'éducation scolaire. Ses cours portent notamment sur la complexité sociale et cognitive des « rapports théorie-pratique » dans l'alternance en formation et sur les fonctions de l'écriture vs les discours-en-interaction comme médiations du développement professionnel. Elle a publié Des savoirs en jeu au savoir en je (2009), Former des enseignants compétents en lecture-écriture (avec A. Schillings, 2ème édition 2011) et divers articles. Programme Télécharger le programme du colloque ainsi que le programme des communications (version du 19 mars 2012). * Mercredi 21 mars - AXE 1 L'apprentissage de l'écriture : des stratégies pour apprendre à écrire 12h30-13h45 Accueil 14h Ouverture 14h30-16h30 Conférence d'ouverture : Un modèle d'enseignement de l'écriture axé sur les stratégies Martine CAVANAGH - Université de l'Alberta (Canada) Conférences-débat : A la recherche du temps de l'écriture Sylvie PLANE - Université de Paris-Sorbonne (France) Pour une conception dynamique de la stratégie d'apprentissage de l'écriture François LE GOFF - Université Toulouse 2 Le Mirail (France) 16h30 Pause 17h-18h30 Communications en parallèle 19h30 Apéritif mairie de Colmar puis repas libre * Jeudi 22 mars Matin - AXE 1 L'apprentissage de l'écriture : des stratégies pour apprendre à écrire Après-midi - AXE 2 Des aprrentissages par l'écriture : l'écriture, une stratégie pour apprendre et AXE 3 Des apprentissages métacognitifs : des stratégies centrées sur le scripteur 8h Accueil 8h30-9h30 Conférence (Axe 1) : Quand l'écrit forme l'étudiant. Sur quelques stratégies d'apprentissage à l'université Jean-Louis DUFAYS et Marielle CRAHAY - Université catholique de Louvain (Belgique) 9h45 Pause 10h15-11h45 Communications en parallèle 12h-14h Déjeuner 14h15-16h15 Conférence (Axe 2) : Pratiques d'écriture et apprentissages disciplinaires Claudine GARCIA-DEBANC - Université Toulouse 2 Le Mirail (France) Conférences en parallèle Dispositifs de formation et rapport à l'écriture des futurs enseignants des degrés préscolaires-primaires Anne CLERC-GEORGY, Katja VANINI DE CARLO et Béatrice MAIRE SARDI - Haute Ecole Pédagogique de Vaud Ecrire en mathématiques pour mieux résoudre des problèmes Serge PETIT et Annie CAMENISCH - Université de Strasbourg 16h15 Pause 16h45-18h15 Communications en parallèle 20h Dîner de Gala * Vendredi 23 mars - AXE 3 Des apprentissages métacognitifs : des stratégies centrées sur le scripteur 8h Accueil 8h30-10h30 Communications en parallèle 10h30 Pause 11h-13h Conférence (Axe 3) : Ecrire les savoirs professionnels, entre imagination scientifique, valeurs et usage de soi Sabine VANHULLE - Université de Genève (Suisse) Clôture des journées 13h Collation 15h Visites culturelles Visites culturelles Des visites culturelles seront organisées le vendredi après-midi : * Visite de Colmar et du Musée Unterlinden * Village typique et dégustation dans une cave vinicole * Bibliothèque humaniste de Sélestat Le prix forfaitaire d'inscription de 5 euros comprend les transports, une dégustation (cave) et/ou les visites guidées ainsi qu'un petit cadeau en souvenir... Contacts Responsables du colloque : * Evelyne BEDOIN evelyne.bedoin@iufm.unistra.fr * Annie CAMENISCH annie.camenisch@unistra.fr Numéro à joindre en cas d'urgence (à partir de mars) : +33 (0)651.78.14.39 Questions administratives : * Stéphanie CHARVIEUX stephanie.charvieux@iufm.unistra.fr +33 (0)3 88 43 82 07 Comité scientifique * Evelyne BEDOIN (Université de Strasbourg) * Annie CAMENISCH (Université de Strasbourg) * Martine CAVANAGH (Université de l'Alberta, Canada) * Jean-Charles CHABANNE (Université de Montpellier 2) * Jean-Louis DUFAYS (Université catholique de Louvain-La-Neuve, Belgique) * Claudine GARCIA-DEBANC (Université de Toulouse 2 Le Mirail) * François LE GOFF (Université de Toulouse 2 le Mirail) * Jean-François MASSOL (Université Stendhal, Grenoble 3) * Jean-Paul MEYER (Université de Strasbourg) * Line NUMA-BOCAGE (Université de Picardie Jules Verne) * Jean-Christophe PELLAT (Université de Strasbourg) * Sylvie PLANE (Université de Paris Sorbonne) * Patricia SCHNEEBERGER (Université Montesquieu, Bordeaux 4) * Sabine VANHULLE (Université de Genève, Suisse) Comité d'organisation * Evelyne BEDOIN, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Nathalie BERTRAND, Université de Haute-Alsace, (IUFM d'Alsace) * Annie CAMENISCH, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Stéphanie CHARVIEUX, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Philippe CLERMONT, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Olivier DELFORGE, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Marie-Anne FORTIER, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Elisabeth KAESS, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Isabelle LEBRAT, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Jean-Marc MULLER, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Serge PETIT, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) * Jean-Pierre POLETTO, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace) Partenaires Le colloque avec : et avec le soutien de : - la section française de l'AIRDF, Association Internationale pour la Recherche en Didactique du Français. Informations complémentaires / Supplementary information VOYAGE * Pour venir à Colmar : télécharger le fichier récapitulatif complet Horaires des lignes SNCF suivantes : Mulhouse-Bâle Stasbourg-Entzheim (aéroport) Strasbourg-Colmar Strasbourg-Bâle * Pour arriver à l'IUFM (situé à proximité de la gare SNCF et non loin du centre ville) IFRAME: http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=12,+rue+Mess imy,+68025.+Colmar+&aq=&sll=46.75984,1.738281&sspn=10.824262,17.402344& vpsrc=6&ie=UTF8&hq=&hnear=12+Rue+Messimy,+68000+Colmar,+Haut-Rhin,+Alsa ce&ll=48.072559,7.352164&spn=0.020617,0.033989&t=m&z=14&output=embed Agrandir le plan HEBERGEMENT Nous vous encourageons à réserver votre chambre rapidement. Il y aura d'autres manifestations au moment du colloque et les hôtels risquent d'être complets. Voici les sites de réservations d'hotel qui ont un service d'annulation gratuit jusqu'à la veille du séjour, à des prix intéressants : - http://www.booking.com - http://www.venere.com Voici en complément, quelques hôtels proches de l'IUFM : Centre ville de Colmar : - Le Rapp (2 étoiles chambres à moins de 100 euros) - Hôtel Kyriad (2 étoiles chambres à moins de 100 euros) - Hôtel Saint-Martin (3 étoiles chambres à moins de 100 euros) - Hôtel Ibis (3 étoiles chambres à moins de 100 euros) - Hôtel Mercure (4 étoiles chambres à moins de 150 euros) Banlieue de Colmar (environ 10 mn en voiture du centre ville) : - Hôtel BB (chambres à moins de 50 euros) - Hôtel Formule 1 (chambres à moins de 50 euros) - Motel Azur (chambres à moins de 50 euros) Hôtels touristiques proches de Colmar (route des vins) : - Hôtel Les Remparts Kaysersberg(3 étoiles tarif préférentiel de 70 euros environ - Pour bénéficier de ce tarif, précisez votre participation au colloque au moment de la réservation) - Hôtel Le Mandelberg Mittelwihr (3 étoiles chambres de 80 à 125 euros environ) PARKING Les conférenciers et communicants se déplaçant en voiture auront accès au parking de l'IUFM depuis la rue Messimy. Il leur suffira de s'annoncer à la barrière. Visitez l'Alsace * Ville de Strasbourg * Plan de Strasbourg * Office Tourisme de Strasbourg * Office de Tourisme d’Alsace * Office Tourisme de Colmar * Agence de Développement du Tourisme du Bas-Rhin * Agence de Développement du Tourisme du Haut-Rhin * Plan du site * Mentions légales * Crédits IUFM d'Alsace - 2009-2013 - Tous droits réservés - Site web réalisé par la Direction des Usages du Numérique (DUN) Accéder directement aux principales rubriques du site web de l'Université de Strasbourg * Université * Grands projets * Études et scolarité * Vie étudiante Vie pratique * Recherche * Après l'Université * Espace entreprises * Culture, sciences et société * Agenda et actualités * Facultés, écoles et instituts * Formation tout au long de la vie * Orientation et insertion * Bibliothèques * Valorisation de la recherche * International * Recrutement unistra.fr www.Hominides.com [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] [trans.gif] Accueil Chronologie Théories Ancêtres Dossiers Art Préhistorique Références Biographies A Visiter Liens Enfants Contacts Dossiers > Préhistoire > Histoire de l'écriture > Naissance >Origine Origines de l'écriture - Les premières traces écrites de l'humanité Naissance de l'écriture Origine Ecriture Les origines de l'écriture - le début de l'Histoire On a l'habitude de dire que la Préhistoire se termine avec la naissance de l'écriture. C'est effectivement avec ce changement culturel que l'homme va rentrer dans l'histoire et commencer à laisser des traces écrites. Les premiers écrits servaient surtout de livres de comptabilité ou d'inventaires. Mais l'homme va rapidement utiliser ce nouveau moyen de communication pour raconter des histoires... et surtout son histoire ! L'art rupestre, une première forme d'écriture ? Il y a 40 000 ans, l'homme préhistorique commence à graver, peindre. Sans parler d'écriture on peut déjà remarquer que nos ancêtres ont cherché à communiquer, à transmettre un message, à témoigner (?)... Les grottes des Combarelles, de Font de Gaume ou de Lascaux laissent une impression très forte lorsqu'on les visite, comme si l'homme préhistorique avait voulu nous dire quelque chose, nous transmettre sa pensée. Il est pour l'instant difficile de comprendre le message. Si les tentatives d'explication des gravures pariétales sont nombreuses, aucune ne fait vraiment l'unanimité... Pourquoi l'écriture ? Une écriture devenue indispensable comme moyen de communication L'écriture est devenue un véritable "besoin" avec le développement d'un système de société hiérarchisée, l'existence d'un pouvoir centralisé, l'émergence des religions. Les temples, centres de pouvoir religieux mais aussi administratif, vont devoir s'organiser, comptabiliser et mesuser. Les échanges commerciaux entre villes et contrées se multipliant, il faudra formaliser les actes de ventes. Les "calculis" (voir ci-contre), ancêtres de nos factures, vont assez vite être remplacés par des tablettes d'argile dont le format va permettre d'indiquer le propriétaire d'un bien, et d'inventorier la totalité des marchandises. L'écriture est née il y a 6000 ans dans deux contrées voisines, la Mésopotamie et l'Egypte, de manière presque simultanée mais différenciée. Si les hiéroglyphes égyptiens et les pictogrammes sumériens sont tous les deux formés de petites images, celles-ci sont totalement propres à leur région. Calculis et son enveloppe bulle Les calculis Pour faciliter les échanges commerciaux, les marchands utilisaient de petits objets en terre cuite qui représentaient la marchandise accompagnée. Valeurs des calculi : le petit cône valait 1, la petite boule 10, le grand cône 60 et le grand cône percé 600. Pour "sceller" la transaction, ces figurines étaient enfouies dans une masse d'argile arrondie. Les premiers écrits viennent de Mésopotamie - 6000 BP La première écriture analytique C'est dans les restes des temples des cités d'Uruk et de Lagash (le Pays de Sumer, l'actuel Irak) qu'on retrouve les premières traces d'écriture. Elles sont datées de 3300 ans avant JC. Les sumériens utilisaient des roseaux taillés en pointe (les calames) pour tracer les signes sur des tablettes d'argile. Cette écriture était composée de pictogrammes ou signes représentant un seul mot ou concept. On a évalué que cette écriture était constituée de plus de 1500 représentations. Les sumériens utilisaient l'écriture pour la rédaction de livres de comptabilité et dénombraient ainsi les possessions du temple comme les sacs de grains, les têtes de bétail... Pour certains "mots" les sumériens inventaient des idéogrammes en mélangeant deux pictogrammes... - 5 700 BP Le cunéiforme Les formes stylisées vont disparaître, elles vont être remplacées par l'écriture cunéiforme. Les sumériens vont prendre l'habitude de travailler différemment leurs calames : ils vont les tailler en biseau. En les enfonçant dans l'argile, l'empreinte avait une forme de "clou" d'où on a tiré le nom cunéiforme. On a évalué que cette écriture étaient composée de seulement 600 signes. Ces signes (non figuratifs) vont évoluer vers la représentation d'un son : le phonétisme. Ainsi, en associant une suite de sons, on va pouvoir écrire un mot : l'image du "chat" suivie de l'image du "pot" peuvent exprimer le mot "chapeau".... C'est l'ancêtre du rébus ! Pour aider à la lecture les sumériens utilisaient également des déterminatifs qui permettaient d'indiquer le genre ou le contexte des mots employés. Période Uruk - pictogrammes Uruk III 3100 avant JC Ecriture cunéiforme - Fara - 2500 avant JC Pictogrammes Tablette de pierre 3300 av J-C British Museum (Londres) © Kroko Caractères pictographiques Tablette en argile - Uruk III env. 3100-2850 av. J-C Cunéiformes Tablette retrouvée à Fara 2500 av J-C British Museum (Londres) © Kroko L'écriture commence en Egypte avec les hiéroglyphes - 5000 BP les premiers hiéroglyphes On a commencé à retrouver des documents où figurent des hiéroglyphes qui ont été datés de 3000 ans avant J-C. On suppose que l'écriture hiéroglyphique est plus ancienne que cette datation. Les premiers écrits comportent déjà des retransmissions de langue parlée mais ils abordent aussi de nombreux aspects de la civilisation égyptienne : pharmacologie, actes admistratifs, éducation... Cette écriture n'a pas pu se développer aussi complètement en quelques années... l'origine n'est donc pas encore retrouvée mais certainement plus ancienne. On a déterminé 3 sortes de signes dans les textes anciens : - les pictogrammes, seuls ou en combinaison pour représenter une chose ou une idée, - les phonogrammes, qui expriment un son, - les déterminatifs qui aident le lecteur pour la compréhension du texte, en classifiant les 2 sortes de signes précédentes. Le sens de lecture de l'écriture hiéroglyphique, un cas particulier... De manière générale les hiéroglyphes se lisent de droite à gauche sur un papyrus... Sur les murs d'un temple le sens de lecture est indiqué par les figures intégrées dans les hiéroglyphes. Par exemple, si les figures sont tournées vers la gauche, alors le texte se lit de gauche à droite... Tout cela paraît relativement simple, sauf que... parfois sur un temple le sens de lecture peut être "inversé" par la présence d'une statue divine à proximité du texte. Dans ce cas, même si les figures regardent vers la divinité le sens de lecture peut être inversé... L'écriture cursive Parallèlement aux hiéroglyphes un autre type d'écriture apparaît en Egypte : l'écriture cursive (ou hiératique). Plus simple et moins travaillée, cette écriture permet de rédiger plus rapidement des textes. Elle comporte toutefois, comme les hiérogyphes, des idéogrammes, des phonogrammes et des déterminatifs. En 650 avant J-C une autre écriture cursive se développe, encore plus simplifiée : l'écriture démotique. Cette nouvelle forme d'écriture n'est plus réservée aux scribes et sa "simplicité" va lui permettre de s'étendre à d'autres couches de la population... Hiéroglyphes - papyrus - Abusir - 2360 avant JC Ecriture cursive Egypte Ecriture démotique - Egypte Hiéroglyphes - Abusir Comptes du temple sur papyrus 2360 avant J-C Ecriture cursive (ou hiératique) extrait du Livre des Morts Paris BNF Ecriture démotique - Acte de location Thèbes - 534 avant J.-C. (Musée du Louvre). Première écritures en Crète (et en Grèce) - 4000 ans BP premières écriture crétoise C'est à cette époque que se développe l'écriture en Crète et probablement en Grèce continentale. C'est particulièrement dans l'ancienne cité de Knossos que des inscriptions sur des tablettes d'argile ou gravées dans la pierre ont été retrouvées en 1900. On dénombre 3 sortes d'écriture : - le linéaire B, le plus ancien (- 2000 ans avant J-C) est composé de 200 signes syllabaires (formés de syllabes). On suppose qu'il traduit une forme ancienne du grec. L'écriture a été déchiffrée en 1952. - le linéaire A, ( - 1750 à - 1450 ans avant J-C) formé de signes stylisés dont la signification n'a pas pu encore être retrouvée. - le disque de Phaïstos (- 700 ans avant J-C) qui présente sur ses 2 faces 45 signes figuratifs. C'est un unicum, c'est-à-dire que cette écriture a seulement été retrouvée sur ce disque. Elle reste incompréhensible et sa véracité a souvent été mise en doute. Linéaire B - Crête Le disque de Phaistos Linéaire A - Crête Linéaire B - Crète Tablette d'argile de Mycènes Disque de Phaïtos - Crète Unicum - non déchiffré à ce jour Linéaire A - Crète Toujours non déchiffré à ce jour. La Chine : premiers écrits - 4000 BP les traces d'écriture en Chine. La seule écriture qui est presque restée identique depuis 6 000 ans. Les premiers pictogrammes étaient tracés à l'encre de Chine avec une plume sur de la soie. Les méthodes ont changé mais les signes légèrement modifiés sont encore utilisés actuellement. Ils se sont stylisés au fur et à mesure que leur utilisation se répandait, mais plus dans un soucis de rapidité d'écriture. On a dénombré plus de 4 500 graphies sur des documents datant de - 1 100 avant J-C... Les idéogrammes peuvent se décliner de quatre manières différentes : - les images simples : elles sont la représentation stylisée de l'objet - les symboles, qui représentent plutôt une idée, un concept - les agrégats logiques : plusieurs caractères agglomérés qui forment un nouveau mot - les complexes phoniques : deux éléments graphiques associent le sens et la prononciation d'un mot. Particularité de l'écriture chinoise : les combinaisons de caractères sont assez étonnantes. Par exemple si on ajoute au caractère "oreille" le caractère "dragon" on obtient un caractère composé qui signifie "sourd"... Tout aussi étonnant, un même son prononcé peut, suivant la calligraphie, signifier des choses totalement différentes... Idéogrammes chinois Ancien chinois - ecriture Ecriture chinoise Idéogrammes chinois sur carapace de tortue XII siècle av. J.-C Idéogrammes chinois Dynastie des Shang (1765 - 1122 av. J-C) Recueil de frottis d'inscriptions sur bronze VIe siècle av. J.-C. Invention de l'alphabet Ecriture Cunéiforme Alphabétique (Ougarit) Un premier alphabet il y a 3400 ans ? Continuant à se répandre dans le monde, l'écriture va utiliser de nouvelles règles : c'est l'invention de l'alphabet. "L'alphabet se compose d'un ensemble conventionnel de signes écrits dont chacun correspond à un seul son parlé ; tous ces signes, dont le nombre est limité, sont susceptibles d'être disposés selon des combinaisons interchangeables de façon à former des diverses syllabes et les différents mots. L'écriture semble avoir été inventée vers 3400 BP à Ougarit... un port de commerce alors très actif, où on a découvert en 1928 une série de tablettes écrites à l'aide de 30 signes seulement, d'aspect cunéiformes, utilisés pour noter des sons et non plus des idées..." Claude-Louis Gallien (Homo, Histoire plurielle d'un genre singulier , puf) Image (Ecriture cunéiforme alphabétique - Ougarit - Musée du Louvre) Lexique : BP : Before Present - avant l'époque actuelle Cunéiforme : en forme de clou C.R. Pour aller plus loin Livres : Naissance de l'écriture : Cunéiformes et hiéroglyphes : [exposition], Galeries nationales du Grand Palais, 7 mai-9 août 1982 . Livre édité à l'occasion de l'exposition du 7 mai au 9 août 1982 à la Galerie Nationale du Grand Palais. Histoire de l'écriture de Louis-Jean Calvet, Collection Hachette Pluriel,1998 Revues : Archéologia - N° 167 : La naissance de l'écriture A visiter : Le Musée du Louvre et la partie consacrée aux antiquités égyptiennes et orientales Le Musée du Caire pour ses richesses : papyrus, matériels d'écriture Le Musée de Figeac consacré à Champollion : le site de la ville Sites : L'aventure des écritures : http://classes.bnf.fr/dossiecr/index.htm [view.asp? ref=356203&site=4409&b=1] Notre sélection de livres sur les origines de l'écriture La naissance des écritures Plusieurs auteurs L'écriture, mémoire des hommes Georges Jean Histoire de l'écriture Sous la direction de Anne-Marie Christin La naissance des écritures Un ouvrage de référence sur les premières écritures. Toutes les premières traces écrites sont commentées, des écritures sumériennes au linéaire A ou B, en passant par les hiéroglyphes. Pour amateur passionné. L'écriture mémoire des hommes Comme d'habitude, Gallimard nous gratifie d'un ouvrage complet, richement illustré. L'étude remonte des débuts de l'écriture jusqu'à l'invention de l'imprimerie. Ouvrage accessible à tous. Format poche moins de 15 euros Histoire de l'écriture Trois parties : une première consacrée aux plus anciens systèmes d'écriture et à leur évolution selon les civilisations, une deuxième concentrée sur les alphabets, leur histoire et leur diffusion, et une dernière sur l'alphabet occidental et son rapport à l'image. Amazon Amazon Amazon Histoire de l'écriture Louis-Jean Calvet Dictionnaire Egyptien Jean-Francois Champollion Grammaire Egyptienne Jean-Francois Champollion Histoire de l'écriture Un ouvrage qui permet de s'initier à toutes les premières formes d'écriture... Un livre qui hésite entre vulgarisation et science. Certains passages sont assez compliqués pour le néophyte. Pour amateur. Dictionnaire égyptien Un fac-simile de l'ouvrage d'origine en écriture manuscrite... Un impressionant travail qui fait de ce livre un document aussi utile qu'étonnant... Pour passionnés d'égyptologie... Grammaire egyptienne Un véritable monument toujours d'actualité : Champollion avait tout déchiffré... Une nouvelle édition d'un document historique et passionnant ! Amazon Amazon Amazon L'écriture Charles Higounet L'écriture Chinoise Viviane Alleton Homo, Histoire plurielle d'un genre très singulier Claude Louis Gallien L'écriture - Collection Que sais je ? "Des premières tablettes suméro-akkadiennes à la sténographie, cet ouvrage retrace l'histoire des formes d'écriture, ensemble de signes sur lequel reposent toutes nos sociétés" L'écriture chinoise Collection Que-sais-je ? Une excellente introduction sur l'histoire de l'écriture chinoise, mais aussi sur sa calligraphie et son utilisation... Pour ados et adultes, petit prix. Homo, Histoire plurielle d'un genre très singulier Un ouvrage complet sur l'évolution de l'homme dont plusieurs dossiers sont axés sur les origines de l'écriture. Pour Ados et adultes. Moins de 15 euros Amazon Amazon Amazon Utilisation des textes du site : En dehors du cadre personnel, vous devez impérativement soumettre à la rédaction d'Hominides.com une demande d'utilisation des textes et/ou schémas figurant sur le site, en précisant vos motivations. Particulièrement, la reprise d'articles, de dossiers ou de schémas, pour une publication sur internet doit obligatoirement faire l'objet d'une demande d'autorisation préalable (contactez la rédaction). "Faire un simple copier-coller du travail d'un autre pour enrichir son propre site n'est ni valorisant, ni intéressant pour les internautes". Modifié le 15/02/10 © Hominidés.com - 2002-2013 - Tous droits réservés - Contact - Plan du site - Lexique IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.hominide s.com&layout=button_count&show_faces=false&width=200&action=like&font=a rial&colorscheme=light&height=21 #Forum de l'Anthologie Rechercher des forums Forum de l'Anthologie Forum de l'Anthologie Ici on parle de tout et de rien. Culture, musique, arts, littérature, actualitées Accueil Accueil Portail Portail Calendrier Calendrier Galerie Galerie FAQ FAQ Rechercher Rechercher S'enregistrer S'enregistrer Membres Membres Groupes Groupes Connexion Connexion Forum de l'Anthologie :: Internet Partager | Police d'ecriture Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas Auteur Message Toutenkarton Penseur Penseur Nombre de messages: 388 Age: 24 Localisation: Sur une chaise... Date d'inscription: 14/10/2005 Message Sujet: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 15:11 __________________________________________________________________ Dafont.com est un site qui vous permettra de telecharger plein de polices d'ecriture, vous verez, c'est fou le nombre d'ecritures differentes ou originales qu'il y a. Ca peut toujour servir quand on veut faire un joli titre ou autre, enfin faites en ce que vous voulez. http://www.dafont.com/fr/ Au cas ou je vous explique comment enregistrer des polices d'ecriture. -Telechargez d'abord la police d'ecriture -Faites un click droit ensuite sur le fichier compressé, puis cliquez sur extraire. -Un fichier va apparaitre, prenez le puis allez dans le disque dur C puis dans WINDOWS puis dans font, vous copierez alors le fichier dans font. -Et voila, vous avez votre nouvelle police d'ecriture prete à etre utilisé sur n'importe quel logiciel, exepté msn messenger, ou seulement vous pourrez voir l'ecriture mais pas vos destinataires. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Emi Philosophe Philosophe Nombre de messages: 1227 Localisation: Nogent - sur - Marne Date d'inscription: 07/12/2005 Message Sujet: Re: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 16:10 __________________________________________________________________ Merci du tuyau je viens de le faire c'est génial !!!! Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur eddy Penseur Penseur Nombre de messages: 517 Localisation: Bry-sur-Marne Date d'inscription: 16/05/2006 Message Sujet: Re: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 21:13 __________________________________________________________________ SIte hyper connu des fans de tatouages ! (et oui, pour choisir une police d'écriture quand on veut se faire encrer de jolis mots doux Laughing ) Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur http://www.flickr.com/photos/2eyeswideopen/ Toutenkarton Penseur Penseur Nombre de messages: 388 Age: 24 Localisation: Sur une chaise... Date d'inscription: 14/10/2005 Message Sujet: Re: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 23:54 __________________________________________________________________ Lol, j'avais dit que ca ne servait pas qu'a faire de beaux titres Wink Razz Non serieux, je savais pas, c'est pas bete. Smile Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur eddy Penseur Penseur Nombre de messages: 517 Localisation: Bry-sur-Marne Date d'inscription: 16/05/2006 Message Sujet: Re: Police d'ecriture Mer 9 Aoû à 23:09 __________________________________________________________________ Toutenkarton a écrit: Non serieux, je savais pas, c'est pas bete. Smile Si tu savais tout ce qui peut servir au tatouage... à commencer par les bibliothèques ! Very Happy Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur http://www.flickr.com/photos/2eyeswideopen/ Police d'ecriture Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1 Sujets similaires + Sujets similaires - » confection d'un bonnet de police 1806 » L'écriture automatique » ecriture automatique » Démarrer un atelier d'écriture » Ecriture construite, les motivations Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Forum de l'Anthologie :: Internet - Forum de l'Anthologie :: Internet + Forum gratuit | © phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Créer un forum Accessibilité Adobe Produits Les plus consultés * Adobe Creative Cloud * Creative Suite * Adobe Marketing Cloud * Acrobat * Photoshop * SiteCatalyst Éducation * Pour les étudiants * Pour les établissements d'enseignement primaire et secondaire * Pour les établissements d'enseignement supérieur Adobe Creative Cloud * Qu'est-ce qu'Adobe Creative Cloud ? 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Développé conjointement par Microsoft et Adobe Systems, OpenType est une extension du format TrueType Open de Microsoft, qui peut contenir soit des polices PostScript (.otf), soit des polices TrueType (.ttf). Les polices .otf OpenType sont reconnues et restituées à l'écran par un interpréteur PostScript (par exemple, Adobe Type Manager^® - ATM^®), installé comme complément logiciel ou intégré à certains systèmes d'exploitation, comme Microsoft^® Windows^® 2000, XP et Macintosh OS X. Les polices OpenType coexistent harmonieusement avec les formats de polices actuels et peuvent être associées aux polices Type 1 et TrueType dans un même document. Quels sont les atouts d'OpenType ? OpenType offre plusieurs atouts non négligeables : + un seul et même fichier de polices multiplate-forme compatible avec les ordinateurs Macintosh et Windows ; + un jeu de caractères étendu reposant sur la norme de codage Unicode pour une parfaite prise en charge linguistique ; + des fonctions typographiques sophistiquées pour le positionnement et la substitution des glyphes, qui permettent de regrouper nombre de variantes de glyphes (chiffres elzéviriens, petites capitales et lettres ornées) dans un même fichier de polices ; + une structure de données vectorielles compacte minimisant la taille des fichiers de polices ; + une prise en charge native d'OpenType par les systèmes d'exploitation Windows 2000/XP et Macintosh OS X ; + des fonctions typographiques OpenType évoluées prises en charge par toutes les versions d'Adobe InDesign^® CS et d'Adobe Photoshop^® CS. Quelles sont les technologies de compression intégrées à OpenType ? Toutes les polices OpenType avec vecteurs PostScript (.otf) utilisent Compact Font Format (CFF, ou Type 2) pour une réduction considérable de la taille des fichiers. Bien que l'apanage de CFF ne soit pas à strictement parler la compression, dans la mesure où il est inutile de décompresser les vecteurs pour les interpréter, le résultat demeure meilleur qu'avec les polices Type 1. Les polices OpenType d'Adobe bénéficient également d'une conversion en sous-programme pour une réduction supplémentaire de la taille de leur fichier. Les polices OpenType TrueType (.ttf) peuvent faire appel à une technologie de compression concédée sous licence par Microsoft. Quels sont les deux types de police OpenType ? Le format OpenType est le produit de la fusion de deux formats de police (Type 1 et TrueType) dont il convient de préserver les avantages cumulés. Microsoft Windows est-il doté d'un interpréteur PostScript Type 1 ? Microsoft Windows 2000 et Windows XP intègrent un interpréteur Adobe PostScript. Windows 2000 et Windows XP assurent une prise en charge native des polices OpenType (PostScript ou TrueType), Type 1 et TrueType. Puis-je continuer à utiliser mes polices Type 1 ou TrueType avec OpenType ? Vous pouvez continuer à travailler comme avant. OpenType est parfaitement compatible avec les polices TrueType et Type 1. Les polices OpenType sont simplement plus performantes puisqu'elles gèrent une multitude de langues et des fonctions typographiques évoluées disponibles sur des plates-formes et dans des applications prenant elles-mêmes en charge nombre de fonctions OpenType. Qu'implique concrètement la prise en charge OpenType ? Si mon système d'exploitation prend en charge OpenType, puis-je utiliser les fonctions OpenType dans toutes mes applications ? Il existe trois types de prise en charge OpenType : la prise en charge OpenType de base (les polices fonctionnent comme toutes les autres), la prise en charge d'Unicode (accès à des jeux de caractères étendus) et la prise en charge des fonctions de présentation OpenType (typographie avancée). Certains systèmes d'exploitation (ou leurs extensions) assurent tout ou partie de ces prises en charge. Toutefois, la prise en charge d'Unicode et des fonctions de présentation requiert une programmation spécifique de l'application. Adobe InDesign (toutes versions confondues) et Adobe Photoshop et ultérieures prennent en charge les fonctions typographiques évoluées d'OpenType. OpenType se limite-t-il aux polices occidentales/romaines ? Non. OpenType repose sur la norme de codage Unicode, qui gère la quasi-totalité des langues du monde. Adobe prévoit de publier des polices OpenType japonaises ainsi que d'autres polices occidentales. Mes polices vont-elles fonctionner avec les nouvelles versions de Windows ? Microsoft et Adobe ont veillé tout particulièrement à ce que le passage à OpenType soit transparent pour l'utilisateur, quelle que soit la version de Windows utilisée. Les utilisateurs de Windows 98 et de Windows NT^® 4.0 peuvent bénéficier des polices OpenType et Type 1 grâce à ATM Light. Vous pouvez télécharger gratuitement l'utilitaire ATM Light pour Windows depuis le site web d'Adobe. La prise en charge des polices OpenType et Type 1 est directement intégrée à Windows 2000 et XP. Qu'en est-il du système d'exploitation Macintosh ? Vous pouvez télécharger gratuitement ATM Light pour Macintosh depuis le site web d'Adobe. Le système d'exploitation Macintosh OS X d'Apple prend en charge les polices OpenType en mode natif. En tant que créateur de polices, comment puis-je obtenir de plus amples informations sur OpenType ? Un certain nombre de ressources de développement sont disponibles sur Adobe Partner Connection, notamment la section consacrée à OpenType sur le forum des techniques typographiques ainsi que la spécification OpenType. Les développeurs de polices intéressés par les outils peuvent également envoyer un courrier électronique à l'adresse typetools@adobe.com. Pourquoi Adobe et Microsoft ont-ils décidé de développer conjointement un nouveau format de police ? Leur décision de collaborer est née du désir de proposer une solution optimale aux utilisateurs et de mettre en place un environnement pour les futures innovations conjointes. Les deux sociétés ont compris que la fusion de Type 1 et de TrueType était la meilleure solution pour les clients puisque désormais les deux formats sont totalement compatibles avec Windows et Macintosh. Les deux formats vectoriels ont chacun leurs avantages et leur gestion conjointe permet à chaque société de proposer des fonctions plus sophistiquées à ses clients. Que représente l'initiative OpenType pour l'activité Polices d'Adobe ? L'initiative OpenType est l'occasion pour Adobe de renforcer sa présence sur le marché des polices de caractères Windows, puisque les polices OpenType et Type 1 sont à présent compatibles avec tous les systèmes Windows et Macintosh OS X. La typothèque Adobe est désormais plus facilement exploitable par les utilisateurs Windows, ce qui va permettre à Windows 2000/XP de s'imposer comme la plate-forme de publication professionnelle par excellence. Quelles sont les technologies Adobe et Microsoft qui font l'objet d'une concession réciproque de licences ? Les deux sociétés concèdent sous licence leurs interpréteurs de polices, outils de production de polices et logiciels de conversion respectifs. Résultat : la prise en charge native des polices Type 1 et OpenType par Windows 2000. Quelles sont les implications pour le reste du marché des fontes ? Avec OpenType, les développeurs de polices ont le choix entre TrueType et PostScript et peuvent aussi les regrouper sous un seul et même format de police. OpenType est synonyme d'enrichissements typographiques ; il est en effet possible d'ajouter des petites capitales, des variantes de lettres ornées, des ligatures, des chiffres elzéviriens et des ornements dans la même police que celle des caractères de base. D'autres variantes linguistiques telles que le grec, le cyrillique et les alphabets d'Europe Centrale peuvent par ailleurs être intégrées dans la même police que les caractère latins de base. OpenType autorise également l'utilisation sous licence et l'incorporation de polices dans des documents et des pages web. Les développeurs de polices peuvent ainsi produire des polices, les concéder sous licence et contrôler leur utilisation de manière beaucoup plus efficace. D'autres éditeurs de logiciels envisagent-ils de prendre en charge OpenType ? OpenType est une norme ouverte largement adoptée par nombre d'éditeurs, de concepteurs, de fournisseurs OEM, de fabricants d'imprimantes, de fournisseurs d'accès Internet et de distributeurs de systèmes d'exploitation. À quand les polices OpenType des autres développeurs de polices ? Adobe et Microsoft concèdent gracieusement des outils de développement sous licence. Les dates de publication restent la discrétion des développeurs de polices. Il faut cependant savoir qu'Adobe a déjà concédé des outils sous licence à plus d'une centaine de développeurs et de particuliers. OpenType devrait donc bénéficier d'un solide appui de la part des créateurs de polices. Qu'est-ce que cela signifie pour les fonderies typographiques qui disposent de vastes typothèques ? Les fonderies n'ont aucun souci à se faire, puisque leurs polices actuelles seront toujours compatibles avec les nouveaux systèmes d'exploitation. Elles peuvent par ailleurs intégrer les enrichissements OpenType à leurs polices et en faire bénéficier leurs clients. Ma police OpenType inclut les petites capitales, les capitales et/ou les indices, mais l'utilisation de cette fonction dans une application particulière produit des simulations de glyphes. Pourquoi ? L'application est conçue pour simuler les glyphes des polices non OpenType. Il y a donc deux explications possibles : soit l'application ne prend pas en charge les fonctions de présentation et de substitution OpenType, soit elle ne reconnaît pas la fonction que vous tentez d'utiliser. Contactez l'éditeur de cette application pour lui demander d'intégrer cette fonction dans une future version. Ma police OpenType inclut les caractères non latins (des alphabets d'Europe Centrale, grec et cyrillique). Pourquoi m'est-il impossible d'obtenir ces caractères dans mon application et mon système d'exploitation ? La gestion d'un grand nombre de langues, bien qu'intégrée dans les polices, dépend en fait de la prise en charge d'Unicode par le système d'exploitation et/ou l'application. Pour plus d'informations, y compris sur la prise en charge d'Unicode par Adobe InDesign, consultez le Guide de l'utilisateur OpenType*. Quelles sont les incidences d'OpenType sur les imprimantes PostScript et les utilisateurs OEM de la technologie PostScript d'Adobe ? OpenType améliore la prise en charge des polices Type 1 en environnement Windows et des polices TrueType en environnement PostScript, garantissant aux utilisateurs d'imprimantes PostScript les meilleurs résultats possibles, quel que soit le type de polices utilisé. OpenType fait partie intégrante du système d'impression PostScript, de même que les récents pilotes d'imprimante AdobePS™ et Adobe Type Manager Quelle est la configuration requise pour exploiter les polices OpenType .otf ? L'utilisation des polices OpenType (.otf) dans toutes vos applications nécessite leur prise en charge au niveau du système : par le système d'exploitation ou par ATM Light. Vous devrez peut-être aussi mettre à jour vos pilotes d'imprimantes PostScript* ou certaines de vos applications. Pour plus d'informations, reportez-vous au Guide de l'utilisateur OpenType*. Les polices OpenType sont-elles compatibles avec mes applications, mes polices, mon imprimante, mon ordinateur et mon système d'exploitation actuels ? Oui. Vous pouvez ajouter des polices OpenType dans la plupart des environnements et elles fonctionneront comme des polices Type 1 ou TrueType normales. Pour plus d'informations sur la configuration minimale requise (versions des systèmes d'exploitation, pilotes d'imprimantes, etc.), reportez-vous au Guide de l'utilisateur OpenType*. Certains systèmes d'exploitation actuels requièrent Adobe Type Manager ou ATM Light. Le fichier LisezMoi OpenType* recense les incompatibilités connues avec des versions d'applications spécifiques. Je suis un utilisateur Macintosh et j'ai reçu une police OpenType (.otf) d'un système Windows qui présente une icône générique. Que dois-je faire ? L'icône OpenType standard est visible lorsque le type de fichier est « sfnt » et le créateur « ATMC ». Ouvrez le tableau de bord Échange de fichiers d'Apple, vérifiez que les fichiers « .otf » y figurent, puis activez les deux cases à cocher de mappage des fichiers. L'utilitaire OTF FileTyper corrigera automatiquement le type de fichier et les codes de création des fichiers OpenType possédant l'extension « .otf », même dans un dossier. Cet utilitaire est téléchargeable gratuitement sur le site d'Adobe. OTF FileTyper a été créé à l'aide de l'utilitaire MakeAutoTyper de la collection FileTyper. Puis-je utiliser les polices OpenType en réseau ? Oui, dans la mesure où votre ordinateur est configuré pour l'utilisation des polices OpenType et qu'il peut accéder au serveur. Par ailleurs, vous pouvez utiliser les polices OpenType sur les systèmes Macintosh et Windows connectés au réseau. Vérifiez toutefois que le contrat de licence des polices vous autorise à utiliser ces dernières en réseau, et le cas échéant, que vous ne dépassez pas le nombre d'utilisateurs autorisé. Retour au début Outils de recherche de police Rechercher des polices par mot-clé ____________________ go Parcourir les polices alphabétiquement * A * B * C * D * E * F * G * H * I * J * K * L * M * N * O * P * Q * R * S * T * U * V * W * Z Parcourir les polices par catégorie Polices par styles Style Index Blackletter Brush Calligraphic Casual Chiseled Contrast – High Contrast – Low Copperplate Engraved Geometric Handtooled Handwritten Heavy Initials Inline Light – Thin Mono Narrow Ornaments Outline Picture Script Stencil Swashes Wide Woodcut Polices par types d’utilisation Use Index Advertise Announcements Annual Reports Architecture Awards Banners Body Text Business Cards Catalogs Dictionaries Greeting Cards Headlines / Titles Invitations Logos Manuals Maps Menus Music New Releases Newsletters Packaging Phone Directories Resumes Schedules Signage Small Settings Video Titling Web Pages Polices par thèmes Theme Index Cartoon Children Classical Computer Contemporary Decorative Distressed Dynamic Elegant Futuristic Historical Humorous Industrial Informal Novelty Old West Primitive Retro Scary Sexy Classification des polices Classification Index Adobe Originals Arabic Blackletter Capitals Computer Related Cyrillic Cyrillic Extended Decorative/Display Didone Expert Garalde Glyphic Greek Hebrew Inline Japanese Korean Mathematical Mono OpenType Pro Opticals Ornaments Phoenetic Sans Serif Small Caps/Old Style Script Slab Serif Swash Symbol Thai Transitional Venetian Créateurs de polices Designers Index Akira Kobayashi Alan Blackman Carl Crossgrove Carol Twombly Christopher Slye Cleo Huggins Craig Frazier David Siegel Fiona Ross Jeremy Tankard Jim Parkinson Jim Wasco Joachim Muller-Lance John Benson John Hudson Jovica Veljovic Joy Redick Julian Waters Lance Hidy Laurie Szujewska Lynne Garell Mario Feliciano Mark Jamra Masahiko Kozuka Michael Harvey Michael Want Min Wang Paul D. 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All rights reserved. Conditions d'utilisation | Politique de confidentialité | Cookies Choix de Pub #Modifier Wikipédia (fr) copyright Flux Atom de Wikipédia Ãcriture Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Ãcritures. Pour le terme théorique, voir Ãcriture littéraire. Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (septembre 2008). Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». (Modifier l'article) Ãcriture sur un support papier Inscription, en écriture arabe calligraphiée datant du premier tiers du XI^e siècle (vers 1011), gravée sur le fût d'une colonne dans la Grande Mosquée de Kairouan (Tunisie). Lâécriture est un système de représentation graphique dâune langue, au moyen de signes inscrits ou dessinés sur un support, et qui permet l'échange d'informations sans le support de la voix. L'invention de l'écriture a souvent été utilisée pour distinguer la Préhistoire de l'histoire, bien que cette conception soit remise en cause, puisqu'elle aboutit souvent à considérer que des peuples sans écriture sont des « peuples sans histoire », ce qui est problématique tant pour les peuples anciens et disparus que pour certains peuples autochtones actuels qui ne connaissent pas l'écriture mais sont pourtant intégrés à la mondialisation du XXI^e siècle. Sommaire * 1 Histoire * 2 Systèmes dâécriture * 3 Compléments + 3.1 Notes et références + 3.2 Bibliographie + 3.3 Liens externes [modifier] Histoire Article détaillé : Débuts de l'écriture en Mésopotamie. Des sceaux harrapéens de la civilisation de la vallée de l'Indus, III^e millénaire av. J.-C. Inscription latine au Colisée à Rome (V^e siècle) Lâécriture est apparue sous des formes différentes dans au moins quatre « foyers de civilisations » maîtrisant de longue date l'agriculture et en plein développement urbain : en Mésopotamie (les tablettes des cités d'Uruk^[1] datent de 3400 av. J.-C.)^[2], en Ãgypte (à Abydos dans la tombe d'U-j attribuée au roi Scorpion I^er, les inscriptions hiéroglyphiques découvertes datent de 3250 av. J.-C.), en Chine vers 1400/1200 av. J.-C. et en Amérique centrale vers 1200 av. J.-C. (la découverte, en 1999, de la stèle de Cascajal, en particulier, a conduit à réviser les dates auparavant proposées pour l'Amérique pré-colombienne)^[3]. La tablette de Dispilio (en) datant de 5260 av. J.C. suggère que l'écriture est apparue avant le troisième millénaire av. J.C. Le développement récent des litteracy studies (ou études de littératie), en remettant en cause certaines préconceptions communes de l'écriture et de la lecture, conduisent parfois à ré-évaluer ces dates respectives. En effet, selon le critère utilisé pour identifier un système d'écriture, on aura des résultats différents. Ainsi, certains soutiennent par exemple que les sceaux de la vallée de l'Hindus, qui datent du III^e millénaire av. J.-C., ne constituent pas une écriture au sens propre, d'autres considérant au contraire qu'on ne les considère pas comme des systèmes d'écriture simplement parce qu'on projette dessus notre concept moderne d'écriture. L'histoire de l'écriture est donc dépendante d'une série de conceptions que nous avons concernant le langage et le rapport entre l'écrit et l'oral, et s'appuie donc sur une philosophie du langage particulière^[4]. En Mésopotamie, on attribue à lâécriture une origine comptable. Les transactions entre contrées éloignées nécessitèrent la mise en place de contrats. Ces contrats étaient des boules creuses de glaise enfermant des calculi, des petites formes en argile (glaise) symbolisant des nombres sous trois aspects : des sphères, des cônes, des cylindres, auxquels étaient additionnées des formes conventionnelles pour désigner les choses échangées. En cas de contestation, la boule sèche sur laquelle on avait apposé son sceau pour contrôle était brisée, et la quantité de calculi et la livraison étaient comparées. Empreintes de bâtonnet taillé. Ces transactions devenant de plus en plus complexes, le système de calculi fut conservé mais, pour se souvenir de la teneur du contrat, en sus des sceaux, des signes furent dessinés sur lâextérieur de la boule de glaise encore fraîche, afin d'indiquer le contenu de cette boule, tant en quantité (le nombre) quâen qualité (les choses contractées). Pour ces signes, un bâton assez fin nommé calame était utilisé. Une extrémité du calame était coupé en coin ou en biais, lâautre extrémité étant coupée dâéquerre : l'objet permettait ainsi de dessiner un coin, un rond et un cône, représentant ces calculi, et de dessiner les formes conventionnelles^[5]. Il semble que le système évolua ensuite vers l'utilisation d'une plaque de glaise aplatie dont les deux faces servirent à dessiner (écrire) le contenu du contrat. Câest probablement lâorigine de lâécriture cunéiforme (dont le dessin a pour base la forme de coin), la forme ronde et cylindrique étant délaissée. Une origine différente est possible, plus proches des systèmes qui conduisirent à la création d'autres principes d'écriture. Il s'agirait de procédés issus de symboles religieux et naturalistes possédant plusieurs valeurs, soit idéographique (l'idée est véhiculée par un graphème), soit logographique (un mot entier, désignant un objet concret, est figuré par un seul signe), soit syllabographique (une syllabe est désignée par le graphème), soit purement phonétique (le signe valant un son unique). Il est possible qu'à l'âge du bronze et au début de l'âge du fer, notamment en Ãgypte et en Chine, mais également en Crète, un même signe, en fonction du contexte, pouvait désigner soit une idée, soit un objet, soit une syllabe. Le support d'origine de ces écritures plus abstraites et plus philosophiques n'est pas, contrairement aux cunéiformes, principalement l'argile : elle peut se peindre ou se dessiner sur papyrus ou tout autre type de papier ou de peau ; elle peut orner des pans de murs sous forme de sculpture ou de peinture ; elle peut être incisée sur des vases de pierre ou de métal, voire des bijoux. Une origine différente est perçue en Ãgypte antique, Sumer et en Mésoamérique : l'écriture apparut dans les Cités-Ãtats où l'organisation sociale stratifiée amenait à reconnaître un pouvoir prééminent, ce pouvoir justifiant idéologiquement sa prééminence par un apparat iconographique puis graphique, l'écriture^[3]. [modifier] Systèmes dâécriture Article détaillé : Système d'écriture. L'étude des systèmes d'écriture et de leur évolution au cours de l'histoire humaine est l'étymographie. [modifier] Compléments [modifier] Notes et références 1. â Trouvées dans une couche de rebut, leur datation reste sujette à caution. 2. â Lire à ce propos l'article Débuts de l'écriture en Mésopotamie. 3. â ^a et b Viviane Alleton, Jaroslaw Maniaczyk, Roland Schaer, Les origines de l'écriture, Le Pommier, 2012, 207 p. (ISBN 9782746506374) 4. â Béatrice Fraenkel et Aïssatou Mbod, « New Literacy Studies, un courant majeur sur l'écrit », Langage et société, n^o 133, mars 2010, p. 7-24 5. â Denis Guedj, Zéro, Robert Laffont, 2010, 312 p. [lire en ligne] Sur les autres projets Wikimedia : * Ãcriture, sur Wikimedia Commons * écriture, sur le Wiktionnaire * Ãcriture, sur Wikiquote [modifier] Bibliographie * Louis-Jean Calvet, Histoire de lâécriture, 1996, Hachette (rééd. de 1998) (ISBN 2-01-278887-4), Fayard/Pluriel (rééd. poche de 2011) (ISBN 978-2-8185-0130-6), 296 pages * Josèphe Chignier, Les systèmes d'écriture : un savoir sur le monde, un savoir sur la langue, éd. Centre régional de documentation pédagogique, 1990 (ISBN 2-86621-136-7) * James Février, Histoire de lâécriture, éd. Payot, 1995 (ISBN 2-228-88976-8) * Marcel Cohen et Jérôme Peignot, Histoire et art de lâécriture, Bouquins, Robert Laffont, 2005 (ISBN 2-221-10225-8), 1 179 pages * Anne-Marie Christin, Histoire de lâécriture, de lâidéogramme au multimédia, Flammarion, 2001, traduction anglaise 2002, édition arabe Bibliotheca Alexandrina, 2005, 432 pages (400 illustrations) * Simone Breton-Gravereau et Danièle Thibault, L'aventure des écritures : matières et formes, éd. Bibliothèque nationale de France, 1998 (ISBN 2-7177-2059-6) [modifier] Liens externes * L'aventure des écritures, Dossier pédagogique de la BNF * Brève chronologie de lâécriture, dossier réalisé par la BNF * Des calculi à lâécriture * Centre d'étude de l'écriture et de l'image v · d · m Ãcriture Concepts Graphème · Phonogramme · Lettre · Diacritique · Sémagramme · Morphogramme · Idéogramme · Translittération · Manuscrit Types d'écriture Alphabet · Abjad · Alphasyllabaire · Syllabaire · Sinogramme · Cunéiforme · Logogramme · Pictogramme · Braille · Sténographie Domaines Typographie · Orthographe · Graphologie · Graphématique · Morphologie * Portail de lâécriture Portail de lâécriture * Portail de lâhistoire Portail de lâhistoire Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Ãcriture&oldid=88071453 ». 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La vérité est que l'art doit être l'écriture de la vie. » de Edouard Manet [+] Plus sur cette citation Vous aussi écrivez votre commentaire ou votre critique Réagissez * Membres (4) Notation : * [Bien.....................] * Envoyer à un amiEnvoyer à un amiEnvoyer à un ami * Dans mon citabook * « Qui donc a dit que le dessin est l'écriture de la forme ? La vérité est que l'art doit être l'écriture de la vie. » Soyez le premier à ajouter cette citation à vos favoris Ajouter à mes favoris Votre espace personnel sur Evene.fr vous permet de découvrir du contenu culturel qui vous correspond. L'espace personnel, c'est un moteur de recommandations selon vos goûts. 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Lorsque tout fut mis en chiffres, il se tut. » de Robert Sabatier [+] Extrait du Le Livre de la déraison souriante [+] Plus sur cette citation Vous aussi écrivez votre commentaire ou votre critique Réagissez * Membres (3) Notation : * [Bien.....................] * Envoyer à un amiEnvoyer à un amiEnvoyer à un ami * Dans mon citabook * « Lorsque la mémoire était la seule écriture, l'homme chantait. Lorsque l'écriture naquit, il baissa la voix. Lorsque tout fut mis en chiffres, il se tut. » Soyez le premier à ajouter cette citation à vos favoris Ajouter à mes favoris Votre espace personnel sur Evene.fr vous permet de découvrir du contenu culturel qui vous correspond. L'espace personnel, c'est un moteur de recommandations selon vos goûts. Accédez à votre espace personnel Ajouter à mes favoris 0 * * * Twitter « L'écriture spécifiquement féminine, cela n'existe pas ! L'écriture est universelle. » de Günter Grass [+] Extrait du Le Figaro - 15 Mars 2001 [+] Plus sur cette citation Vous aussi écrivez votre commentaire ou votre critique Réagissez * Membres (1) Notation : * [Impressionnant...........] * Envoyer à un amiEnvoyer à un amiEnvoyer à un ami * Dans mon citabook * « L'écriture spécifiquement féminine, cela n'existe pas ! L'écriture est universelle. » 1 personne a déjà ajouté cette citation à ses favoris Ajouter à mes favoris Votre espace personnel sur Evene.fr vous permet de découvrir du contenu culturel qui vous correspond. L'espace personnel, c'est un moteur de recommandations selon vos goûts. Accédez à votre espace personnel Ajouter à mes favoris 1 * * * Twitter « C’est quelqu’un que l’homme puisqu’il a trouvé l’écriture. L’écriture la plus noble conquête de l’homme. Le roman, intermédiaire entre l’homme et la vie. » de Elsa Triolet [+] Plus sur cette citation Vous aussi écrivez votre commentaire ou votre critique Réagissez * Membres (1) Notation : * [Impressionnant...........] * Envoyer à un amiEnvoyer à un amiEnvoyer à un ami * Dans mon citabook * « C’est quelqu’un que l’homme puisqu’il a trouvé l’écriture. L’écriture la plus noble conquête de l’homme. Le roman, intermédiaire entre l’homme et la vie. » Soyez le premier à ajouter cette citation à vos favoris Ajouter à mes favoris Votre espace personnel sur Evene.fr vous permet de découvrir du contenu culturel qui vous correspond. L'espace personnel, c'est un moteur de recommandations selon vos goûts. 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Il n'y a que des écritures tout court et plus elles sont androgynes mieux ça vaut. » de Nathalie Sarraute [+] Plus sur cette citation Vous aussi écrivez votre commentaire ou votre critique Réagissez * Membres (3) Notation : * [Bien.....................] * Envoyer à un amiEnvoyer à un amiEnvoyer à un ami * Dans mon citabook * « C'est une grave erreur que de parler d'écriture féminine ou masculine. Il n'y a que des écritures tout court et plus elles sont androgynes mieux ça vaut. » 1 personne a déjà ajouté cette citation à ses favoris Ajouter à mes favoris Votre espace personnel sur Evene.fr vous permet de découvrir du contenu culturel qui vous correspond. L'espace personnel, c'est un moteur de recommandations selon vos goûts. 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Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas Aller à la page : 1, 2, 3 Suivant Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Shepp Le méchant tyran :D Féminin ♣ MESSAGES: 3398 ♣ ANNIVERSAIRE: 21/11/1994 ♣ ÂGE: 18 ♣ LOCALISATION: Nulle part o/ ♣ HUMEUR: Maussade :) + ♣ RELATION: En Couple ♣ SEXUALITE: Hétéro ♣ HUMEUR ACTUELLE: Plutôt positive :) Message Sujet: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 24 Avr - 8:19 __________________________________________________________________ Hellow :) Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Un moyen de décompresser ? Un loisir ? Une passion ? Réponse à développer :3 Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur http://littlelullaby.exprimetoi.net Grisou Féminin ♣ MESSAGES: 557 ♣ ANNIVERSAIRE: 24/03/1997 ♣ ÂGE: 15 ♣ LOCALISATION: rue des étoiles. ♣ HUMEUR: (L) + ♣ RELATION: Célibataire ♣ SEXUALITE: Hétéro ♣ HUMEUR ACTUELLE: Nostalgique. Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 24 Avr - 9:43 __________________________________________________________________ Quand je ne me sens pas bien, j'écris. Quand je suis heureuse, j'écris. J'écris tout le temps, que ce soit nul, élaboré... C'est un besoin, plus qu'un loisir. C'est ma façon de m'exprimer, même si personne ne lit jamais ce que j'écris. Dans ce que j'écris, je refais le monde, je m'évade l'espace d'une heure ou deux, et quand j'en ressors, ben je vais mieux. Je suis capable d'affronter ce qui m'entoure. Il y en a c'est chanter, danser, faire du sport, ben moi c'est écrire. Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur Mütze Féminin ♣ MESSAGES: 1793 ♣ ANNIVERSAIRE: 30/05/1996 ♣ ÂGE: 16 Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 24 Avr - 11:03 __________________________________________________________________ Je dirais un loisir. Je me suis mise à écrire il n'y a pas longtemps, cela ne me passionne pas, mais j'aime bien. Mais je n'écris pas car je vais mal... Des fois, l'envie d'écrire me prend juste comme ça, sans raison particulière. ----------------------------------------✁------------------------------ -- Citation: « Nos yeux se renvoient la lumière / Et la lumière le silence / A ne plus se reconnaître / A survivre à l'absence » Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur Natividad Féminin ♣ MESSAGES: 8 ♣ ANNIVERSAIRE: 19/05/1995 ♣ ÂGE: 17 ♣ LOCALISATION: castres. ♣ HUMEUR: so so. + ♣ RELATION: Célibataire ♣ SEXUALITE: Hétéro ♣ HUMEUR ACTUELLE: Nostalgique Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 25 Avr - 17:36 __________________________________________________________________ J'écris pour me soulager de mes peines, et ça me fais vraiment du bien. C'est pour moi la seule manière de relâcher la pression. Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur Kestrell.Alice. Il y avait une fille, dans la forêt... Féminin ♣ MESSAGES: 162 ♣ ANNIVERSAIRE: 04/11/1996 ♣ ÂGE: 16 ♣ LOCALISATION: Nice + ♣ RELATION: Célibataire ♣ SEXUALITE: ♣ HUMEUR ACTUELLE: Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 23 Mai - 13:00 __________________________________________________________________ Pour moi, l'écriture c'est un besoin, une manière d'exprimer ce que je ressens, mes pensées, tout ça. De faire un peu le point sur mes sentiments, mais aussi de les approfondir, de totalement les comprendre de telle sorte qu'ils finissent par me devenir étranger. Finalement, lorsque j'ai besoin de me relâcher parce je ressens tellement de choses que j'ai l'impression que je vais dessiner, soit je dessine, soit j'écrit. Et j'ai l'impression que c'est deux choses vraiment différentes pour moi: les dessins me font plonger complétement dans mes pensées alors que l'écriture me fait prendre de la distance par rapport à elles. Et pourtant, souvent, mes dessins s'accompagnent d'écriture, et vice-versa. Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur http://guerre-desclans.forumactif.org/index.htm ~ Feerik ~ Féminin ♣ MESSAGES: 121 ♣ ANNIVERSAIRE: 29/09/1992 ♣ ÂGE: 20 ♣ LOCALISATION: France (59) ♣ HUMEUR: Samedi > Vais chercher mon chéri à l'aéroport ^^ + ♣ RELATION: En Couple ♣ SEXUALITE: Hétéro ♣ HUMEUR ACTUELLE: Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin - 14:52 __________________________________________________________________ Moi, quand j'écris un roman, c'est pour dénoncer quelque chose : la maltraitance, le viol, etc... Je pense que la littérature doit (entre autres) faire prendre conscience aux gens de certaines choses qui les entourent, pour les amener à se bouger :) Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur http://lecoindesfilles.forumfemina.com Shepp Le méchant tyran :D Féminin ♣ MESSAGES: 3398 ♣ ANNIVERSAIRE: 21/11/1994 ♣ ÂGE: 18 ♣ LOCALISATION: Nulle part o/ ♣ HUMEUR: Maussade :) + ♣ RELATION: En Couple ♣ SEXUALITE: Hétéro ♣ HUMEUR ACTUELLE: Plutôt positive :) Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin - 19:21 __________________________________________________________________ La littérature engagée en somme :) Ça me rappelle ma dissert' xD. Perso, là, je commence à écrire un 'truc' qui est à la fois engagé (critique de la société) et en plus un 'truc' très.. abstrait. Mais que j'écris pour moi-même. Pour moi, l'écriture est une passion. Je ne savais même pas encore écrire que j'étais fascinée par les livres. J'adorais imaginer l'histoire, notamment à partir des images. Je pensais que l'écriture était composée de symboles en vague - c'est ainsi que je le voyais, n'en comprenant pas le sens. Alors je prenais du papier, et je faisais des vagues. Quand j'y pense, j'ai dû gâcher plein de feuilles, dans ma pure insouciance =.= j'étais convaincue d'écrire une histoire.. et je pouvais la raconter à l'oral à qui le voulait. Bien sûr, ce n'était pas exactement les mêmes phrases, mais l'histoire restait inchangée. J'en ai conclu donc dès ce jeune âge que je voulais devenir écrivain. Quand j'ai appris à écrire, j'ai commencé à vraiment faire des histoires. Ma famille et mes proches m'encourageant, on peut dire que j'ai continué sur cette voie. Par la suite, j'ai tapé aussi sur word des nouvelles que j'ai encore, paumées çà et là. Sympathiques, mais bon, j'étais jeune, donc forcément, ça se ressent. Mais le concept en soi n'était pas mauvais. J'ai toujours aimé les 'trucs' compliqués xD. Qui finissaient mal. & puis là... oui, j'aimerais encore. Mais bon. Je n'arrive plus écrire des 'trucs' bien... ça m'attriste un peu, car c'est vraiment quelque chose auquel je tiens... et pour cause... Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur http://littlelullaby.exprimetoi.net Mütze Féminin ♣ MESSAGES: 1793 ♣ ANNIVERSAIRE: 30/05/1996 ♣ ÂGE: 16 Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin - 20:49 __________________________________________________________________ Oh oui, les vagues ! xD Moi aussi je le faisais, petite. Ce qui me gêne, dans l'écriture, c'est que je n'arrive jamais mettre les bons mots et les bonnes expressions pour exprimer les sentiments du personnage. C'est particulièrement agaçant, puisqu' la fin, je me retrouve avec quelque chose que je n'avais pas imaginé comme ça au début. Je n'aime pas la façon dont j'écris, mes histoires, mon style. J'aimerais progresser, réussir à mieux m'exprimer, à faire des choses plus originales et sensibles. Bref, je ne veux pas seulement écrire. Et de ce côté, j'ai encore beaucoup à apprendre... Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur Invité Invité Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin - 22:36 __________________________________________________________________ Moi, quand j'étais petite, je réécrivais les fins que je n'aimais pas ou je continuais les livres si je trouvais qu'il manquait quelque chose. x) C'était ma façon de me dire que j'étais dans l'histoire, avec les personnages, et tout. J'en ai fait voir de toutes les couleurs aux deux nigauds. Maintenant, l'écriture est une sorte d'exutoire dans lequel je me semble irrémédiablement embarquée. Par contre, je n'arrive pas écrire plus de deux pages. Je trouve que c'est nul, niais, bateau, Lévyen, Beigbederien, bref... Je trouve tous les défauts du monde mes écrits. Je pense que je n'aurais jamais le temps de m'y consacrer autant que je le voudrais, que je n'arriverais jamais à pondre quelque chose de potable, de l'ampleur dont je rêverais. Let's see. Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Mütze Féminin ♣ MESSAGES: 1793 ♣ ANNIVERSAIRE: 30/05/1996 ♣ ÂGE: 16 Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin - 22:39 __________________________________________________________________ Kunst. a écrit: Par contre, je n'arrive pas à écrire plus de deux pages. Je trouve que c'est nul, niais, bateau, Lévyen, Beigbederien, bref... Je trouve tous les défauts du monde à mes écrits. Je pense que je n'aurais jamais le temps de m'y consacrer autant que je le voudrais, que je n'arriverais jamais à pondre quelque chose de potable, de l'ampleur dont je rêverais. Let's see. Exactement pareil pour moi. Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur Shepp Le méchant tyran :D Féminin ♣ MESSAGES: 3398 ♣ ANNIVERSAIRE: 21/11/1994 ♣ ÂGE: 18 ♣ LOCALISATION: Nulle part o/ ♣ HUMEUR: Maussade :) + ♣ RELATION: En Couple ♣ SEXUALITE: Hétéro ♣ HUMEUR ACTUELLE: Plutôt positive :) Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin - 9:55 __________________________________________________________________ Mütze a écrit: Kunst. a écrit: Par contre, je n'arrive pas à écrire plus de deux pages. Je trouve que c'est nul, niais, bateau, Lévyen, Beigbederien, bref... Je trouve tous les défauts du monde à mes écrits. Je pense que je n'aurais jamais le temps de m'y consacrer autant que je le voudrais, que je n'arriverais jamais à pondre quelque chose de potable, de l'ampleur dont je rêverais. Let's see. Exactement pareil pour moi. Idem en fait... C'était plus facile d'écrire quand j'étais petite, me prenais pas la tête =.= Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur http://littlelullaby.exprimetoi.net Kestrell.Alice. Il y avait une fille, dans la forêt... Féminin ♣ MESSAGES: 162 ♣ ANNIVERSAIRE: 04/11/1996 ♣ ÂGE: 16 ♣ LOCALISATION: Nice + ♣ RELATION: Célibataire ♣ SEXUALITE: ♣ HUMEUR ACTUELLE: Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin - 11:31 __________________________________________________________________ Allez-y, il faut s'y mettre :D Ce n'est pas parce que c'est différent du Shakespeare que c'est mauvais. Au contraire, c'est votre style ! Il faut beaucoup écrire pour s'améliorer. C'est en écrivant que l'on devient écrivain ! XD Enfin bref, moi j'écris et je sais que je m'améliore de jour en jour - même si ce n'est toujours pas super. De plus, il faut beaucoup liree, ça aide vraiment... Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur http://guerre-desclans.forumactif.org/index.htm Invité Invité Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin - 12:10 __________________________________________________________________ J'ai l'impression que, plus j'écris, moins bien c'est. Et j'ai beau lire et relire Stendhal, je n'arrive toujours pas écrire comme lui. :'( Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Certes-mais Féminin ♣ MESSAGES: 987 ♣ ANNIVERSAIRE: 14/07/1994 ♣ ÂGE: 18 + ♣ RELATION: Célibataire ♣ SEXUALITE: ♣ HUMEUR ACTUELLE: Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin - 21:01 __________________________________________________________________ Quand j'étais petite je croyais que j'écrivais bien. Mais bon, c'était faux x] J'écris de temps en temps, pour clarifier quelques idées, c'est pas beau, abouti, bien construit et j'ai jamais envie d'y revenir pour l'améliorer, mais ça me permet de faire un peu de tri, et de me souvenir de ce que j'ai pu penser. Je ne me vois pas écrire un livre ou quoi que ce soit, parce que je n'en ressens pas vraiment l'envie et parce que j'écris comme une merde. Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur W. Masculin ♣ MESSAGES: 21 ♣ ANNIVERSAIRE: 02/07/1994 ♣ ÂGE: 18 ♣ LOCALISATION: Paris ♣ HUMEUR: Lunatique Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Mer 23 Juin - 12:09 __________________________________________________________________ L'essence de mon existence. Ce qui me permet de survivre dans ce monde en dérobant mon esprit cette carcasse charnelle pour le traîner dans un imaginaire trop fertile, dans des mondes oniriques à l'utopisme controversé. Dans des lieux où je suis l'unique maître, celui qui enfante et anéantit. Le pourfendeur des candides espoirs, la source des malheurs éternels. L'écriture est une passerelle, entre ce monde où tout ce qui est néfaste est palpable, et la fiction que, seul, je gouverne. Où j'exalte les sentiments qui pourissent nos coeurs abandonnés. Où la passion est sublimée pour engendrer, l'espace d'un instant fabuleux, l'illusion de ce que la réalité ne nous offrira jamais. L'écriture me permet de rêver. Littéralement. Mes songes sont ma plus grande source de création, ils incarnent mes fantasmes inavoués, mes désirs les plus intenses et mes envies les plus folles. J'inscris l'encre mon aliénation dans la chair du papier. Je me forme une catharsis à travers l'écriture ! En bref, c'est une façon de ne pas décrocher de la réalité, de ne pas m'évader quand il ne le faut pas dans des rêves déments et irréalisables en les inscrivant sur papier pour qu'ils cessent de me hanter. A travers mes récits, c'est mon âme qui se façonne... Je décris probablement très mal mes sentiments, mais pour moi, ma vie est inconcevable sans écriture. Je ne suis qu'un réceptacle, quelque chose de destiné à écrire, un pantin, ou peut-être un personnage. Revenir en haut Aller en bas [110705095134166958.png] Voir le profil de l'utilisateur Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? 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Cette page immatérielle où l'on peut faire réapparaître à sa guise un texte ancien pour l'intégrer à un autre, tout à fait neuf, cette rédaction sur un clavier, et non plus au courant de la plume, et ce clavier lui-même qui, selon qu'on l'y invite, écrit, transforme ou crée de l'inédit, toutes ces « merveilles » nées de l'informatique ne doivent-elles pas rendre caduques les pratiques artisanales et millénaires du papier, de l'encre, voire de l'imprimé ? Deux mondes semblent s'opposer, à l'heure actuelle, à l'intérieur de l'univers de la communication graphique-visuelle. Mais ne s'agit-il pas, en fait, d'une opposition illusoire ? N'est-ce pas, au contraire de ce que l'on suppose, un retour au passé extrême de l'écrit, à ses sources idéographiques, que nous offre l'ordinateur ? Plus que l'écrit, à la vérité, c'est l'alphabet et ses contraintes, auxquelles nous nous sommes habitués comme si elles étaient inévitables, que l'ordinateur met en question – et cela, au profit de l'écriture même. 1. L'idéogramme et l'alphabet • L'écriture et l'Occident Le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens, que Champollion réalisa en 1822 après des siècles d'essais infructueux, a bouleversé la conception que l'Occident se faisait jusqu'alors de l'écriture. Non seulement ces figures pittoresques que l'on interprétait par tradition comme des symboles ou des copies réalistes se révélaient être des signes, mais on leur découvrait aussi une faculté qui semblait depuis toujours réservée en propre à l'alphabet, la transcription phonétique des mots. Le dessin d'une bouche pouvait se lire « bouche », mais il notait également le son r, le dessin d'une chouette le m, celui d'une caille le w... Déterminante pour notre connaissance de la civilisation pharaonique, cette découverte l'était tout autant du point de vue d'une théorie générale de l'écriture. Car comment reconnaître encore au système alphabétique la supériorité dont on était conv […] … pour nos abonnés, l'article se prolonge sur 16 pages… Offre essai 7 jours Thématique Classification thématique de cet article : * 1. Littératures » 2. Livre et édition » 3. Édition » 4. Édition électronique * 1. Sciences humaines et sociales » 2. Anthropologie et ethnologie » 3. Organisation sociale, anthropologie » 4. Écriture, anthropologie * 1. Sciences humaines et sociales » 2. Sciences du langage » 3. Sciences du langage: généralités » 4. Systèmes d'écriture * 1. Techniques » 2. Informatique » 3. Informatique appliquée » 4. Édition électronique et multimédia Retour en haut Autres références « ÉCRITURE » est également traité dans : AFRIQUE NOIRE (Culture et société) - Littératures Écrit par : Jean DERIVE, Jean-Louis JOUBERT, Michel LABAN Dans le chapitre "Une civilisation de l'oralité" : … comme pouvait le laisser croire l'expression autrefois employée de « sociétés sans écriture ».* L'écriture a été connue de l'Afrique noire, bien avant la colonisation, qui n'a fait que confronter les cultures africaines à l'imprimé. En Éthiopie, le guèze s'écrit depuis les premiers siècles de l'ère chrétienne. À l'époque médiévale, les grandes… Lire la suite AKKAD Écrit par : Gilbert LAFFORGUE Dans le chapitre "La production artistique" : … abreuve le buffle avec le vase aux eaux jaillissantes. Le même souci esthétique se retrouve dans l'*écriture, brusquement plus soignée, faite de caractères élégants qui n'ont d'égaux que dans la bibliothèque d'Assourbanipal (vii^e s. av. J.-C.). Pour la première fois, les scribes utilisent le cunéiforme des Sumériens pour… Lire la suite ALPHABET Écrit par : Gilbert LAFFORGUE, Universalis Tout* alphabet est une collection de signes graphiques qui correspondent à autant de sons vocaux dans une langue ou dans un groupe de langues donné ; la lettre, ou caractère, représente l'unité ultime dont se composent les phonèmes. Encore que l'histoire constate la transformation ou la disparition progressive de… Lire la suite AMÉNAGEMENT LINGUISTIQUE Écrit par : Loïc DEPECKER Dans le chapitre "Modalités de l'aménagement linguistique" : … spécialité nouvelle, celle de jurilinguiste. 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Ceux-ci trouvent dans cette double activité le moyen d'expression et d'accomplissement d'une expérience intérieure dont le but… Lire la suite CHINOISE (CIVILISATION) - La littérature Écrit par : Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO, Isabelle RABUT Dans le chapitre "L'écriture" : … *Tandis que notre écriture, ainsi que toutes les écritures actuellement en usage dans le monde civilisé à l'exception de la seule écriture chinoise, ne fait que traduire pour l'œil la prononciation des mots, en Chine le signe graphique reste indépendant du signe phonique, ou phonème, celui qui s'adresse à l'oreille. On peut en français écrire le mot… Lire la suite CHYPRE ANTIQUE Écrit par : Jean POUILLOUX, Claude F. A. SCHAEFFER Dans le chapitre "La présence grecque" : … des poteries importées. Dès ces années (1150-1050 av. J.-C.), les Chypriotes avaient adopté une *écriture syllabique. Une lacune inexpliquée dans la documentation cache la manière dont se fit la transmission de ce langage écrit, mais au vii^e siècle apparaît un syllabaire nouveau ; dérivant, semble-t-il du précédent, il… Lire la suite CIVILISATION Écrit par : Jean CAZENEUVE Dans le chapitre "Techniques" : … peut être retenue comme la marque décisive de l'entrée d'un peuple dans la vie civilisée, c'est l'*écriture et plus particulièrement l'usage d'un alphabet phonétique. Mais Morgan insistait aussi sur les conséquences sociales du développement des « arts de subsistance » et sur les transformations politiques qui accompagnent l'avènement de la… Lire la suite CORAN (AL-QURAN) Écrit par : Régis BLACHÈRE, Claude GILLIOT Dans le chapitre "Le « fait coranique » : sciences du Coran et exégèse" : … constitution d'un système grammatical cohérent était liée, compte tenu du caractère particulier des *écritures sémitiques, à la définition d'une méthode graphique rigoureuse. En ce domaine tout spécialement, le développement de l'islam se révèle avoir été l'élément décisif dans la cristallisation d'une culture d'expression arabe. À l'origine, dans… Lire la suite CORÉE - Histoire Écrit par : Jin-Mieung LI, Ogg LI, Madeleine PAUL-DAVID, Universalis Dans le chapitre " Dynastie Chosŏn (1392-1910)" : … inspirés du confucianisme, ce qui fit diminuer l'influence du bouddhisme. Tandis qu'un système d'*écriture original, alphabétique en même temps que syllabique, est mis en usage dès 1446, le chinois continue à être utilisé, notamment pour la rédaction des documents historiques et administratifs, tel le Chosŏn wangjo shillok (Annales de… Lire la suite CORÉE - Littérature Écrit par : Ogg LI, Marc ORANGE, Martine PROST Dans le chapitre "La littérature coréenne des origines à 1945" : … roi Yuri (règne : 19 av.-17 apr. J.-C.) de Koguryŏ, en 17 avant J.-C. Le désir de se doter d'une *écriture adaptée à leur langue poussa les Coréens à inventer un système appelé idu, utilisé, probablement à partir du v^e siècle, tantôt pour transcrire phonétiquement les termes grammaticaux coréens, tantôt pour traduire… Lire la suite CRYPTOLOGIE Écrit par : Jacques STERN Dans le chapitre "La vieille histoire d'une science moderne" : … plus est, une proximité entre la cryptographie et les sciences occultes s'est maintenue jusqu'à la Renaissance. *Entre-temps, l'art des écritures secrètes n'est toutefois pas resté confiné à la sphère du sacré : ainsi les Grecs et les Romains l'ont-ils pratiqué à des fins militaires et diplomatiques. La scytale lacédémonienne réalise le principe de… Lire la suite DE LA GRAMMATOLOGIE, livre de Jacques Derrida Écrit par : Didier CAHEN Dans le chapitre "Le supplément d’origine" : … *Comme semble l’indiquer son titre, on lira d’abord dans De la grammatologie les prémisses d’un traité de l’é criture. S’y dessine un projet certes philosophique mais aussi culturel, et clairement politique ; il s’agit, dans le contexte particulier de la fin des années 1960, de mettre en question le structuralisme et son modèle linguistique… Lire la suite DERRIDA JACQUES (1930-2004) Écrit par : Catherine MALABOU * Jacques Derrida est né en 1930 à El-Biar, près d'Alger. Il entre en 1950 à l'École normale supérieure et rédige en 1953-1954, sous la direction de Jean Hyppolite, son mémoire de maîtrise sur Le Problème de la genèse chez Husserl (1990). À partir de 1964, il enseigne à l'École normale supérieure… Lire la suite DIVINATION Écrit par : René ALLEAU Dans le chapitre "Recueillir et déchiffrer les signes" : … la recherche et l'interprétation des signes, selon un code traditionnel. L'importance attachée à l'*écriture par les civilisations mésopotamiennes explique assez clairement la formation d'un système déchiffrable de l'univers dans lequel tout ordre, en principe, répondait à une cohérence des signes entre eux, à des messages analogiques qui pouvaient… Lire la suite DYSLEXIE Écrit par : Jean BERGES … éclairage particulier, concernant les dyslexies, en prêtant attention aux effets de l'inconscient. *Car l'écrit prend de plus en plus de poids dans la manifestation du savoir. De tout temps, il est apparu comme le moyen, accessible au départ quelques-uns seulement (les scribes), de percer les secrets, les rites, les formules permettant de… Lire la suite ÉDITION ÉLECTRONIQUE Écrit par : Jean CLÉMENT Dans le chapitre "Le document numérisé" : … anglo-saxonnes. Des normes plus récentes, tel Unicode, autorisent le codage de presque toutes les *écritures du monde. Le mode texte rend possible l'automatisation de travaux fastidieux comme la recherche de tous les contextes d'un mot ou d'une chaîne de caractères. Il présente cependant l'inconvénient de faire disparaître la structure formelle du… Lire la suite ÉGYPTE ANTIQUE (Civilisation) - L'écriture Écrit par : Jean VERCOUTTER Dans le chapitre "Formes de l'écriture et déchiffrement" : … *Peu d'écritures sont aussi esthétiques que l'écriture égyptienne. Profondément gravés au fronton des temples ou le long des obélisques, ses signes contribuent à la beauté de l'architecture dont ils constituent souvent le seul ornement. La volonté esthétique est rendue manifeste par le groupement des signes et la direction de l'ensemble de l'… Lire la suite ENCRES Écrit par : Gérard MARTIN … *Les encres sont des compositions liquides ou pâteuses, noires ou colorées, servant à écrire, à dessiner ou à imprimer. Elles ont été fabriquées pendant des siècles selon des recettes empiriques exploitant des substances naturelles. Elles sont, depuis une cinquantaine d'années, des produits très élaborés qui mettent à profit les ressources de la… Lire la suite ENCYCLOPÉDIE Écrit par : Alain REY Dans le chapitre "La mémoire et l'ordre : avant la Renaissance" : … Avec* l'écriture apparaissent les moyens d'une mémoire collective : chiffres et lettres ou caractères ; déploiement du discours et inventaire des désignations. Les listes de noms apparaissent à Sumer avec les comptes : la mémoire des mots accompagne celle des quantités. Celle des textes, qui transmettent la connaissance et l'erreur, le mythe, ou… Lire la suite ÉPIGRAPHIE Écrit par : Raymond BLOCH, Jean POUILLOUX, Universalis Dans le chapitre "Épigraphie grecque" : … L'épigraphie grecque étudie* les inscriptions gravées sur matière non périssable : pierre, métal, argile, bois. Ce qui exclut les textes enregistrés sur papyrus ou parchemin, réservés aux spécialités que sont la papyrologie et la paléographie. En très grande majorité, ces documents se présentent de manière uniforme : le texte est gravé en majuscules… Lire la suite ÉPOPÉE Écrit par : Emmanuèle BAUMGARTNER, Maria COUROUCLI, Jocelyne FERNANDEZ, Pierre-Sylvain FILLIOZAT, Altan GOKALP, Roberte Nicole HAMAYON, François MACÉ, Nicole REVEL, Christiane SEYDOU … de papier des scribes, moines et poètes ont croisé les voix des bardes et des rhapsodes. Ces *manuscrits, supports visuels, ont engendré une oralité « mixte », où la voix et l'écrit coexistent. Puis une oralité « seconde » : la voix déclame un texte qui a été composé en termes d'écriture. Alors l'épopée orale amorce sa dérive vers la… Lire la suite GAUCHERIE Écrit par : Marie-Alice DU PASQUIER, Édith MIGNARD-ABERDAM Dans le chapitre "La gaucherie et les gauchers" : … activités, et non pas dans toutes, qui désigne le gaucher. Et, parmi ces activités, c'est l'*écriture qui tient une place de choix. C'est au moment de l'apprentissage de l'écriture que l'usage spontané de la main gauche est mis en lumière et suscite de l'émotion, alors qu'il n'avait pas été auparavant valorisé. À ce moment, la famille se… Lire la suite GLOZEL, site archéologique Écrit par : Jean-Paul DEMOULE … puis, en creusant à proximité pendant plusieurs semaines, une collection d'objets archéologiques. *Le site semblait démontrer que l'écriture avait été inventée en France il y a 15000 ans, au temps des chasseurs de rennes. L'affaire de Glozel était née, qui pendant sept années fit régulièrement la une des journaux et vit s'affronter plusieurs… Lire la suite GOODY JACK (1919- ) Écrit par : Alain GARRIGOU Dans le chapitre "Diversité et originalité des recherches" : … cuisine qui s'opposerait à une cuisine populaire dans les sociétés africaines. Avec la question de *l'écriture, l'anthropologue retrouve les oppositions canoniques de Lucien Lévy-Bruhl entre pensée prélogique et pensée logique, de Claude Lévi-Strauss entre pensée sauvage et pensée domestiquée et donc les différenciations entre sociétés « chaudes »… Lire la suite GRAPHOLOGIE Écrit par : Francine GASTAMBIDE … dire une puissance d'instinct à déduire le caractère d'un individu de l'impression produite par son *écriture ; Lavater et le célèbre Goethe, son ami, avaient compris qu'il fallait faire sortir cette science de son état purement empirique et l'élever, par des principes, par des règles précises, à l'état de vraie science. » Johann-Gaspar Lavater (… Lire la suite IMPRIMERIE Écrit par : Jean-Pierre DRÈGE, Gérard MARTIN, Henri-Jean MARTIN, Universalis Dans le chapitre "Les caractères typographiques" : … typographie se réalisa bien plus lentement. On sait que les copistes avaient coutume d'utiliser des *écritures différentes selon la nature du texte et le degré, de solennité de l'ouvrage. Les livres d'Église et parfois les Bibles étaient calligraphiés en lettres de forme rigide et aux brisures nombreuses, les ouvrages universitaires étaient copiés… Lire la suite INVENTION DE L'ÉCRITURE HIÉROGLYPHIQUE Écrit par : Annie FORGEAU *Les premiers signes hiéroglyphiques figurent sur des objets isolés (palettes à fard ou poteries), dès avant l'unification définitive du territoire égyptien sous l'autorité d'un souverain unique (vers — 3100). L'invention de l'écriture se repère l'utilisation de phonogrammes notant, selon le principe de l'homophonie, le… Lire la suite INVENTION DU PAPIER EN CHINE Écrit par : Olivier LAVOISY *Il est acquis que le papier est né en Chine, mais la date de cette invention a fait l'objet de nombreux débats. L'histoire du papier débute vraisemblablement au ii^e siècle avant notre ère, comme l'attestent les récentes découvertes archéologiques de fragments de papier mis au jour depuis les années… Lire la suite ISLAM (La civilisation islamique) - L'art et l'architecture Écrit par : Marianne BARRUCAND Dans le chapitre "Les principaux domaines de la créativité artistique" : … fins didactiques ; les frises épigraphiques se substituent à elles d'autant plus facilement que l'*écriture est infiniment valorisée dans le monde islamique par le seul fait que la religion est fondée sur un texte, sur une parole divine, qui atteint un degré de sacralité bien supérieur à celui de tout être humain, y compris le Prophète lui-même ;… Lire la suite JAPON (Arts et culture) - La langue Écrit par : Bunkichi FUJIMORI Dans le chapitre "L'écriture" : … *L'écriture était inconnue avant l'introduction de la civilisation chinoise. Les premiers documents de la langue ne remontent guère au-del du viii^e siècle, alors que le chinois était la langue des écritures officielles, tout comme le latin au Moyen Âge européen. À la première période, les traits spécifiques de la langue indigène… Lire la suite JAPON (Arts et culture) - Les arts Écrit par : François BERTHIER, François CHASLIN, Nicolas FIÉVÉ, Anne GOSSOT, Chantal KOZYREFF, Hervé LE GOFF, Françoise LEVAILLANT, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Shiori NAKAMA, Madeleine PAUL-DAVID, Universalis Dans le chapitre "La calligraphie" : … *Comme la Corée et le Vietnam, le Japon fit sienne l'écriture chinoise. Mais, à partir des modèles étrangers, il élabora un style original dans lequel s'expriment la sensibilité et le sens du décor qui sont les caractéristiques essentielles de l'art japonais. L'introduction des caractères à la cour du Yamato dut s'effectuer vers le v^e… Lire la suite JUDAÏSME - L'art juif Écrit par : Gabrielle SED-RAJNA Dans le chapitre "La monarchie : le Temple de Salomon" : … la fenêtre pour solliciter le passant. L'époque royale fut aussi celle du développement de *l'écriture alphabétique, dont les premiers témoins, datant du xvii^e siècle, proviennent de Canaan. Le système alphabétique, comportant vingt à trente signes, représentait un progrès considérable par rapport aux systèmes des… Lire la suite LANGAGE PHILOSOPHIES DU Écrit par : Paul RICŒUR, Jan SEBESTIK Dans le chapitre "Linguistique et sémiologie" : … signes renvoient d'une manière ou de l'autre au langage, tout en présentant des caractères propres. *L'écriture pose le premier problème : d'une part, elle ne prend son autonomie et ne développe de caractéristiques propres qu'à partir d'une relation de substitution au langage parlé, relation fortement affirmée par Saussure ; mais, cette substitution… Lire la suite LECTURE Écrit par : Henri-Jean MARTIN, Martine POULAIN … histoire. On peut d'abord se demander à cet égard dans quelle mesure la diversité des systèmes d'*écriture entraîna et continue d'entraîner des formes de lecture différentes. Bornons-nous à souligner ici que le déchiffrement des idéogrammes met en action des secteurs du cerveau différents de ceux qui interviennent dans le cas d'écritures… Lire la suite LÉONARD DE VINCI (1452-1519) Écrit par : André CHASTEL Dans le chapitre "La dispersion" : … originaux et copies. Comme l'a indiqué Vasari, Léonard a rédigé toutes ses notes en usant de l'*écriture spéculaire (que redresse le miroir) de droite à gauche ; il était en effet gaucher, et les hachures de ses dessins sont tracées du bas gauche vers le haut droit. L'évolution de l'écriture a fourni aux érudits graphologues (G. Calvi, C. … Lire la suite LINGUISTIQUE - Le langage au carrefour des disciplines Écrit par : Catherine FUCHS Dans le chapitre "Du code oral au code écrit" : … à l'oral, restent assez sectorielles. Un premier domaine est celui des règles des systèmes *d'écriture. La plupart des langues anciennes et modernes présentent des écritures de compromis, qui tiennent compte non seulement du son, mais aussi du sens. À cet égard, le français a évolué d'une façon originale, en s'éloignant des orthographes… Lire la suite MANUSCRITS - Le patrimoine écrit Écrit par : Pierre-Marc de BIASI *La notion de « patrimoine écrit » s'applique à l'immense domaine des traces de la culture écrite conservées des origines jusqu'à nos jours. Des tablettes d'argile au papyrus, des stèles aux bois sculptés, des fiches de bambou aux rouleaux de soie, du parchemin au papier chiffon, du papier industriel au… Lire la suite MAYAS Écrit par : Éric TALADOIRE Dans le chapitre "Une première apogée préclassique" : … jamais l'objet d'une utilisation fonctionnelle. Quant à la complexité du calendrier et du système *d'écriture mayas, elle ne saurait se résumer en quelques lignes. Il est plus pertinent de souligner que à côté des centaines de monuments porteurs d'inscriptions datées, on dispose, pour les déchiffrements, d'un nombre croissant d'objets qui incluent… Lire la suite MÉDIAS - Sociologie des médias Écrit par : Jacques GERSTLÉ Dans le chapitre "Approches théoriques" : … chasseurs : signal efficace, il permet aux hommes d'agir ensemble à la poursuite de buts communs. *L'apparition de l'écriture correspond à la création des premiers centres urbains de la société agricole : c'est la base de l'enregistrement des transactions, de la transmission codée du savoir et des compétences. L'imprimerie est à la base de la… Lire la suite MÉSOPOTAMIE - L'écriture cunéiforme Écrit par : Daniel ARNAUD *L'écriture cunéiforme (appelée ainsi d'après son signe de base, en forme de « coin », en latin cuneus) a constitué le système graphique principal, et longtemps unique, du Proche-Orient asiatique, entre la fin du IV^e millénaire et le début de notre ère. Elle fut l'outil essentiel des… Lire la suite MÉSOPOTAMIE - La religion Écrit par : Jean BOTTERO, Jean-Jacques GLASSNER Dans le chapitre "Caractères généraux" : … ^e millénaire, ses fidèles ont disposé d'un moyen de fixer et de transmettre la pensée :* l'écriture. Construite sur un système de croquis significatifs – pictogrammes et idéogrammes, auxquels on avait ultérieurement conféré une capacité d'exprimer aussi des sons, des phonèmes, sans leur ôter le moins du monde celle, antérieure, d'… Lire la suite MÉSOPOTAMIE - L'archéologie Écrit par : Jean-Louis HUOT Dans le chapitre "Les premières villes" : … de grands bâtiments publics, mais encore d'outils nouveaux : le sceau-cylindre et surtout l'*écriture. Ainsi, à Uruk, on voit se développer l'écriture (même si l'apparition de la comptabilité, puis celle de l'écriture pictographique sont actuellement mieux suivies à Suse), on voit naître une architecture monumentale et on observe une… Lire la suite MIXTÈQUES Écrit par : Rosario ACOSTA Dans le chapitre "Un art raffiné" : … sur différents supports (papier d'écorce, peau de cerf, toile de coton) sont des documents *pictographiques de composition recherchée, représentant des scènes historiques ou religieuses. Ils contiennent, entre autres, des toponymes et des noms propres qui se trouvent aussi gravés ou sculptés sur la pierre, et sont considérés par les… Lire la suite MYTHE - Épistémologie des mythes Écrit par : Marcel DETIENNE Dans le chapitre "Un savoir frontière" : … publiques et les déclamations de la fin du v^e siècle ; de l'autre, l'*écriture, sûre d'elle-même, refusant le plaisir et le merveilleux, et ne voulant s'adresser qu'à un lecteur silencieux et séparé. L'auteur de La Guerre du Péloponnèse est convaincu que tout ce qui se trame de bouche à oreille dérive… Lire la suite ORTHOGRAPHE Écrit par : Liselotte BIEDERMANN-PASQUES, Fabrice JEJCIC *L'orthographe est définie, en général, comme la manière correcte d'écrire les mots d'une langue, à une époque donnée. Elle correspond aussi aux manières plus ou moins personnelles d'écrire, en contraste avec la norme : ainsi en va-t-il en particulier pour les variétés de français… Lire la suite PALÉOGRAPHIE Écrit par : Robert MARICHAL *L'objet de la paléographie est, comme son nom l'indique, l'étude des anciennes écritures. Tout historien, tout philologue doit donc être paléographe, et il y a autant de paléographies qu'il y a d'écritures. Cependant, la paléographie n'est pas seulement l'art de déchiffrer les textes, c'est aussi celui de… Lire la suite PÂQUES ÎLE DE Écrit par : Michel ORLIAC Dans le chapitre "L'écriture des Pascuans" : … *Eyraud et Roussel signalent une écriture, tracée sur des tablettes de bois, ressemblant beaucoup aux hiéroglyphes égyptiens. Les Pascuans en ont perdu le sens : ils brûlent les tablettes ou les échangent contre les trésors apportés par les étrangers. En juin 1869, grâce à une de ces tablettes, remise par Roussel M^gr Jaussen, évêque de… Lire la suite PARCHEMIN Écrit par : Jean FAVIER … *Peau de mouton, de veau ou de chèvre spécialement préparée pour recevoir l'écriture. La peau de très jeune veau, d'une grande finesse, est dite « vélin ». L'invention du parchemin, attribuée par la légende aux habitants de Pergame (d'où le nom de pergamenum), date sans doute du début de l'ère chrétienne. C'est vers le iv^e… Lire la suite PERSE - Arts Écrit par : Pierre AMIET, Ernest WILL Dans le chapitre "L'avènement de l'État urbain de type sumérien" : … de l'entrée potentielle dans l'histoire, solidaire de la première prise de conscience historique. *À Suse mieux qu' Uruk, on peut suivre le développement de la comptabilité qui mena à l'écriture. Les petits « jetons » symboliques de chiffres n'avaient guère évolué depuis l'époque néolithique ; on eut l'idée, pour répondre à une demande de la… Lire la suite PHÈDRE, Platon Écrit par : François TRÉMOLIÈRES Dans le chapitre "Critique de l'écriture et « enseignement oral » " : … *Un passage fameux du Phèdre, rapportant le mythe de l'invention de l'écriture par le dieu égyptien Theuth, insiste sur la menace que représente l'écrit pour la pratique philosophique : « Car, à mon avis, ce qu'il y a de terrible, Phèdre, c'est la ressemblance qu'entretient l'écriture avec la peinture. De fait, les êtres qu'engendre la… Lire la suite SENS UNIQUE, Walter Benjamin Écrit par : Yve-Alain BOIS Dans le chapitre "Dire la modernité" : … avant un moment presque calculable de l'évolution technique et scientifique [...] tout est perdu ») *et une réflexion fondamentale sur l'écriture. On peut en effet (le premier texte, contre le « geste universel et prétentieux du livre », en est un symptôme) prendre Sens unique pour un traité d'écriture. Benjamin y décrit avec volupté la … Lire la suite SIGLE & ACRONYME Écrit par : Louis-Jean CALVET … *On appelle sigle la forme d'abrègement qui consiste à prendre la première lettre de chacun (ou de certains) des mots d'un groupe : ainsi P.M.U. à partir de Pari mutuel urbain, S.N.C.F. partir de Société nationale des chemins de fer français, ou F.B.I. à partir de Federal Bureau of Investigation. On distingue le sigle au sens propre de l'acronyme… Lire la suite SIGNE ET SENS Écrit par : Paul RICŒUR Dans le chapitre "Sens et interprétation" : … profondément les caractères primitifs du discours, ne les abolissent jamais. Le passage à l'*écriture constitue, pour le discours, le plus fondamental changement de plan. D'abord, elle fixe de façon durable l'événement de discours, dont on a marqué le caractère transitoire, corollaire de son actualité temporelle. Mais cette fixation ne… Lire la suite SUMER Écrit par : André PARROT Dans le chapitre "Structure politique" : … À notre avis, il s'agirait plutôt de la phase de DjemdetNasr qui vit aussi l'invention de l'*écriture. Découverte primordiale qui allait permettre la fixation par écrit de noms : villes, hommes, dieux, par conséquent la naissance de l'histoire. Fondations fermes qui assurent une chronologie, relative d'abord, absolue ensuite. Il ne fait pas… Lire la suite TANGUT Écrit par : Françoise AUBIN … *Ancien peuple d'origine tibétaine, également dénommé Mi-ñag, les Tangut fondent, vers la fin du x^e siècle, dans le nord-ouest de la Chine (actuelles provinces du Shǎnxi et du Gansu, et régions de l'Ordos et du Qinghai ou Kökö-nōr), sous la direction de la dynastie Toba (nom chinois : Li), un empire connu sous son nom chinois de… Lire la suite THAÏLANDE Écrit par : Jean BOISSELIER, Achille DAUPHIN-MEUNIER, Christian LECHERVY, Christian TAILLARD, Solange THIERRY … à la civilisation dite « indianisée », riche d'apports religieux, artistiques et littéraires. *L'adoption des écritures, inspirées des alphabets de l'Inde du Sud, modifiées localement selon des calligraphies élaborées par les rois et les scribes, fut un événement capital dans l'histoire de l'expression des pays de l'Asie du Sud-Est : en… Lire la suite TRADITION Écrit par : René ALLEAU, Jean PÉPIN Dans le chapitre "Le Nouveau Testament" : … 274 c) ; or, le contenu de cette tradition, c'est justement le récit mythique de l'invention de l'*écriture, d'où ressortent la faiblesse du texte écrit et la supériorité de l'enseignement oral : « Celui qui se figure que, dans des caractères d'écriture, il aura laissé après lui une connaissance technique, et celui qui, à son tour, la recueille… Lire la suite TRANSCRIPTIONS ET TRANSLITTÉRATIONS Écrit par : Denis AUTESSERRE, France AUTESSERRE … sinon contradictoires, et renvoient très souvent à des notions plus générales telles qu'« * écriture » ou « notation ». Un premier travail de mise au clair s'impose donc : comment chaque terme se définit-il par rapport aux autres par ses usages et son champ d'application ? Le seul élément de spécificité semble être leur extension… Lire la suite TYPOGRAPHIE Écrit par : Michel WLASSIKOFF Dans le chapitre "La prototypographie" : … (textura, rotunda, bâtarde), perpétue l'image du codex médiéval. Cependant, en Italie, une *écriture dite humanistique, destinée à la transcription des classiques de l'Antiquité, naît des recherches des lettrés de la Renaissance et marque une rupture avec l'époque médiévale. Konrad Sweynheim ( ? – 1477) et Arnold Pannartz ( ? – vers 1476),… Lire la suite URUK Écrit par : Jean-Daniel FOREST … *Mentionnée dans la Bible sous le nom d'Erech, Uruk reste pendant près de quatre mille ans un des principaux sites de la Mésopotamie. C'est un de ses rois semi-légendaires, Gilgamesh, qui est le héros d'une célèbre épopée, écrite en sumérien à la fin du ~ III^e millénaire, remodelée en akkadien au début du II^e, puis recopiée… Lire la suite VIETNAM Écrit par : Philippe DEVILLERS, Pierre-Bernard LAFONT, NGUYÊN TRÂN HUÂN, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Matthieu SALOMON, Stéphanie SOUHAITÉ, Christian TAILLARD, Universalis Dans le chapitre "La littérature en « quôc ngũ' »" : … Les origines de la* transcription de la langue vietnamienne par l'alphabet romain, la « romanisation », sont liées à l'histoire des missions catholiques dans le Sud-Est asiatique. Pour prêcher, les missionnaires qui étaient de nationalités diverses avaient noté les sons qu'ils entendaient à l'aide de l'alphabet romain, et ce sont les quatre langues… Lire la suite WARBURTON WILLIAM (1698-1779) Écrit par : Bernard VALADE … *Ordonné prêtre de l'Église anglicane en 1727, vicaire pendant dix-huit ans de la paroisse de Brant-Broughton (Lincolnshire) près de Newark, où il naquit, Warburton s'est d'abord trouvé impliqué dans la controverse qui suivit la publication de La Dunciade, commencée en 1728, en raison des relations qu'il entretint avec M. Concaven et L.… Lire la suite Afficher la liste complète (73 références) Retour en haut Médias Médias de cet article dans l'Encyclopædia Universalis : Le déchiffrement des hiéroglyphes Jean-François Champollion Pierre de Rosette Prêtre en prière devant les symboles des dieux Marduk et Nabu Le pharaon devant Haoëris L'écriture cunéiforme Le moine Eadwine travaillant au manuscrit Retour en haut Imprimer l'article C070493 Auteurs de l'article * Jean-Pierre BALPE (professeur émérite des Universités) * Anne-Marie CHRISTIN (professeur à l'université de Paris-VII-Denis Diderot, directeur du Centre d'étude de l'écriture et de l'image) Sommaire * Introduction * 1. L'idéogramme et l'alphabet + L'écriture et l'Occident + De la lecture divinatoire à l'écriture + Les leçons de l'idéogramme + La nébuleuse alphabétique + Le geste et le regard * 2. L'écriture électronique + Une écriture immatérielle + Une écriture mobile + Une écriture interactive + Une écriture délocalisée + Une communication de tous à tous + Une écriture automatisée + Écriture informatique et littérature + Permanence de l'écrit * Bibliographie Composition de l'article * Nombre de pages : 17 pages * Références : 73 références * Thèmes : 4 thèmes * Médias : 7 médias * Bibliographie : 45 références Accueil - Contact - À propos Consulter les articles d'Encyclopædia Universalis : 0-9 A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z Consulter les articles d'Encyclopædia Britannica. © 2013, Encyclopædia Universalis France S.A. 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Voici quelques éléments de réponse. ... lire la suite 2 août Roman jeunesse : Écrire sur des sujets controversés Dans cet article, vous trouverez plusieurs éléments pour aborder et faire publier des histoires aux thèmes controversés. ... lire la suite 30 juin Écrire des dialogues réalistes …Si le dialogue réaliste est l’un des outils les plus puissants à la disposition d’un auteur, rien n’ennuie cependant plus rapidement le lecteur qu’un mauvais dialogue. Développer une bonne oreille prend du temps mais observer les règles simples et les pièges à éviter présentés ici peut faire une différence énorme. ... lire la suite 19 juin Oralité vs Écriture Quelques informations pour dissocier l’écriture de l’oralité… afin de mieux les rapprocher. ... lire la suite 5 juin Créer des personnages crédibles La création de protagonistes complexes prend du temps. Il faut passer du temps à penser à leur apparence, à leur origine et à leurs motivations par exemple. Les questions présentées dans cet article donnent un cadre à l’élaboration de ce processus de réflexion de la plus haute importance. ... lire la suite 29 mai Écrire des livres pour les enfants qui croient détester lire. 2/2 Pour écrire « Les meilleurs livres pour les enfants qui croient détester lire » (éd. Prima Publishing) Laura Backes a dû lire des centaines de livres pour enfants. De ses lectures ressortent huit éléments clés qui séduisent les lecteurs les plus récalcitrants ; elle nous les livre ici. Deuxième partie de l’article. ... lire la suite 22 mai Écrire des livres pour les enfants qui croient détester lire. 1/2 Pour écrire « Les meilleurs livres pour les enfants qui croient détester lire » (éd. Prima Publishing) Laura Backes a dû lire des centaines de livres pour enfants. De ses lectures ressortent huit éléments clés qui séduisent les lecteurs les plus récalcitrants ; elle nous les livre ici. Première partie de l’article. ... lire la suite 7 mai Des héros que vous adorerez détester Comment rendre un personnage « Méchant » aussi crédible que possible ? Voici quelques astuces qui vous permettront de créer des antagonistes puissants. ... lire la suite 2 mai La vérité sur l’édition à compte d’auteur La publication à compte d’auteur n’est pas un phénomène nouveau, mais l’avènement de l’impression à la demande et de la technologie d’impression numérique dans les années 1990 ont rendu l’édition compte d’auteur plus abordable que jamais et le nombre de livres publiés chaque année a augmenté en flèche. Voici l’analyse de cette nouvelle pratique de Jane Friendman, directrice et rédactrice en chef du magazine en ligne Writer’s digest. ... lire la suite 12 avr Noms de plume Un auteur peut décider d’opter pour un nom de plume pour diverses raisons. Dans certains cas, ce changement de nom peut même être profitable comme expliqué dans cet article. ... lire la suite 25 mar Le dialogue et la conversation Un dialogue est avant tout une conversation… qu’il ne s’agit bien évidement pas de retranscrire mot pour mot. Voici quelques astuces pour vous aider à bien construire vos dialogues. ... lire la suite 2 mar Comment exprimer ses idées sans offenser son public ? Un auteur qui est très proche de son sujet, pour avoir souvent écrit dessus, est susceptible de ne pas remarquer que les faits qu’il présente sont ouverts à différentes interprétations. Si l’interprétation, ou le point de vue de l’auteur, est présentée comme la seule étant logique, les lecteurs dont les interprétations diffèrent (c.-à-d. possiblement une grande majorité du lectorat) peuvent être irrités, offensés ou pire. Voici des moyens simples d’amener vos lecteurs à tirer eux-mêmes leurs conclusions. ... lire la suite 1 mar Trouver sa propre voix Un ami auteur m’a demandé l’autre jour : « Quand je lis, je constate que je suis influencé par d’autres auteurs. Selon ce que je suis en train de lire, mon style d’écriture est soit espiègle, soit très profond, soit autre chose de la sorte. Comment puis-je arrêter d’écrire comme d’autres auteurs et trouver ma propre voix? ». Elle a également ajouté que je pourrais vouloir écrire un article basé sur ma réponse… et c’est ce que vous vous apprêtez à lire! ... lire la suite 25 fév Quelques secrets d’écrivain Steven Goldsberry est romancier, professeur d’anglais à l’Université d’Hawaii et instructeur au Maui Writers Retreat. Il présente ici dix-sept de ces principes « testés et véridiques » pour mieux écrire. ... lire la suite 8 fév Bien écrire, « Une question d’opinion » ? Comment définir une « bonne écriture » et un « bon auteur »? Voici quelques éléments de réponse. ... lire la suite 12 jan Améliorer ses poèmes Cinq façons simples d’améliorer ses poèmes sont présentées ici simplement et avec concision. ... lire la suite 27 déc Choisir un point de vue En tant qu’auteur, vous devez penser à choisir de façon stratégique le point de vue qui vous permettra de développer le plus efficacement possible vos personnages et votre histoire. Voici quelques astuces pour vous y aider. ... lire la suite 31 oct Relire, réviser et modifier ses textes Quoi que vous écriviez, il est important de relire et de corriger votre travail, particulièrement si vous écrivez des essais universitaires, des articles ou des nouvelles que vous soumettez aux éditeurs. Peu importe combien de temps vous avez passé à reprendre votre premier jet, vous trouverez toujours quelques erreurs à corriger. Voici une méthode utilisée pendant des années qui vous permettra de vous assurer que vos textes soient aussi bons que possible avant qu’un conférencier ou un éditeur ne les lisent. ... lire la suite 13 juil La structure en trois actes d’une intrigue …On trouve les composants les plus simples d’une bonne histoire dans les récits structurés en trois actes. Cette structure n’est pas une prison, servez-vous seulement de ces trucs et astuces comme d’un plan, mais puisez dans votre for intérieur pour trouver la route. ... lire la suite 11 juil Donner son livre pour mieux le vendre Le bouche à oreille est encore le meilleur moyen de commercialiser des livres, mais comment lancer la rumeur qui fera vendre votre ouvrage ? Voici un article sur une technique originale qui vous y aidera. ... lire la suite ____________________ Search Rubriques * Dialogues * Général * Intrigues * Jeunesse * Personnages * Poésie * Publication et promotion * Style * Tous les exercices * Tous les trucs et astuces Bande annonce de Tsibilis En savoir plus sur ce roman Sites et blogs littéraires * Ecriture Livres * Buzz littéraire * Cabinet de lecture * Du coq à l'âne * Métablog * Un livre, un objet * Terres de femmes * Univers littéraire * L'Alamblog * Bleu de paille * Technologies du langage * Langue sauce piquante * Dissection du cadavre de la littérature * La feuille * Lettres ouvertes * Cabinet de curiosités * Wrath * Biblioblog * Le blog de Christian Cottet-Emard * Lire est un plaisir * Le tiers livre * Le Globe Lecteur * Frédéric Ferney * Weblettres * Propos insignifiants * Bartleby les yeux ouverts * Allégories endogènes * Bric à Book * Littératures & Cie * Binary Coffee Trucs et astuces récents * Kerouac : Croyances et techniques pour la prose moderne * Créer des personnages non stéréotypés- Exo * L’humour dans une scène de roman * Les séances de dédicaces et la vente de livres * Anatomie d’un synopsis * De la poésie pour améliorer son écriture * Puiser l’inspiration dans ses souvenirs- Exo * S’entraîner avec et sans support visuel- Exo 1 * Se distinguer de ses personnages- Exo * Roman jeunesse : Écrire sur des sujets controversés * Sélection d'articles à découvrir + Les séances de dédicaces et la vente de livres + Des héros que vous adorerez détester + Les rimes et le rock- Exo + S’entraîner avec et sans support visuel- Exo 2 + Écrire des livres pour les enfants qui croient détester lire. 2/2 + S’entraîner avec et sans support visuel- Exo 1 + Créer des personnages crédibles S'abonner au flux RSS de ce site  L'expert-comptable.com - Le cabinet qui compte à paris pour vous Vous cherchez un Expert Comptable? 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Fiche pratique Qu'est ce qu'une écriture comptable ? Publié le 12/09/2011 - 2 Une écriture comptable est une opération consistant à enregistrer un flux commercial, économique ou financier à l'intérieur de comptes. Les écritures sont portées dans un document appelé « journal ». L’écriture comptable, le B-A BA Cette opération est simple et représente la base du cheminement permettant de tenir une comptabilité. En effet, de l’écriture comptable dépendent la tenue des différents journaux comptables, les grands livres, la balance, la mise à jour des données dans le logiciel comptable, les informations disponibles à tout moment dans la comptabilité et in fine l’établissement des états financiers (bilan, compte de résultat, annexes). Autrement dit, pour avoir une comptabilité saine il faut commencer par établir des écritures comptables fiables. L’écriture comptable : le maillon faible de la chaine de production comptable L’écriture comptable se fait dans un journal comptable. Il en existe plusieurs types en fonction du type d’opération effectuée. Voici la liste des principaux journaux utilisés en comptabilité : caisse, banque, achats, vente, opérations diverses (salaires, déclaration de TVA, écritures de régularisation, écritures d’inventaire...). Une fois que l’écriture comptable est passée dans un de ces journaux, la chaine de production de documents comptables peut se faire grâce au logiciel. Ainsi, on peut obtenir des grands livres, balances et autres états financiers. Pour éviter les erreurs dans la comptabilité ou les corrections éventuelles (avant qu’il ne soit trop tard), un conseil : restez vigilant ! Comment enregistrer une écriture comptable ? Les règles à respecter sont donc les suivantes : * les mentions à enregistrer : désigner l’origine, le contenu et l’imputation de chaque donnée  préciser le journal utilisé, la date de l’opération, les numéros et noms de comptes, le libellé, le numéro de la pièce comptable, les montants. * avoir une pièce comptable justificative (ex : facture client ou fournisseur) permet d’apporter une preuve en cas de contrôle et permet de justifier la réalisation de l’écriture. * la partie double : le débit doit toujours être égal au crédit Vous l’aurez compris, l’écriture comptable est une opération courante dans la vie de la comptabilité. Elle est simple à passer mais d’elle dépendent beaucoup d’éléments. Pour éviter les mauvaises surprises soyez attentifs même si avec l’expérience certains peuvent les faire les yeux fermés. Donnez une note à cet article : 4.25 Average: 4.3 (4 votes) [Cancel rating............] Your rating: Aucun(e) Rate Cet article a obtenu une moyenne de 4.25/5 avec 4 avis. 0 Soyez le premier à laisser votre commentaire. Formulaire de recherche Je recherche Recherche _______________ Recherche Ex : Contrat de travail, EIRL... Réseaux sociaux Retrouvez L-Expert-comptable.com sur les réseaux sociaux : * * Twitter * Facebook * LinkedIn * RSS * Youtube * Google+ L-Expert-comptable.com Paris Retrouvez nos experts comptables à Paris L-Expert-comptable.com, le cabinet qui compte pour vous Découvrez les villes où nous pouvons intervenir ainsi que nos spécialités métiers. L-Expert-comptable.com, 11 rue Scribe 75009 Paris * Accueil * Charte utilisation * Mentions légales * Règles de confidentialité Jacques Poitou Accueil Plan du site Langages | Ecritures | Ecritures latines | Ecriture chinoise | Numérique | Cryptographie | Typographie | Reproduction et transmission | Censure | Lexique | Jeux __________________________________________________________________ Ecritures alphabétiques | Pictogrammes | Proto-élamite | Hiéroglyphes égyptiens | Hiéroglyphes anatoliens | Cunéiforme | Grec | Arménien | Crétois | Arabe | Hébreu | Runique | Gotique | Cyrillique | Vallée de l'Indus | Kharoshthi | Brahmi | Birman, khmer, lao, thaï | Indonésien | Orkhon | Mongol | Dongba | Transcription Aux origines de l'écriture __________________________________________________________________ Ecriture et arts graphiques Les premières inscriptions remontent à 50 000 avant notre ère. Les premières représentations graphiques du langage (écriture cunéiforme) remontent au quatrième millénaire avant notre ère. L'écriture relève des arts graphiques (voir Goody 1994 : 23). Mais elle est fondamentalement une représentation du langage parlé. Elle est la parole rendue visible, transformée en image. Quelle que soit la forme des signes de l'écriture, ils se distinguent d'autres images – et même d'autres signes – par le fait qu'ils sont en rapport direct avec des messages oraux dans une langue donnée. Par différence, les pictogrammes modernes tels qu'on peut les voir dans nombre de lieux publics expriment un message, mais celui-ci peut donner lieu à différentes verbalisations dans différentes langues. voir Pictogrammes Le mystère des "mains mutilées" A-t-on représenté d'abord le langage parlé ou un langage gestuel ? Dans de nombreux sites préhistoriques un peu partout dans le monde figurent des représentations de mains négatives (réalisées au pochoir, la paume de la main appuyée contre la paroi). On a recensé 231 mains négatives dans la grotte de Gargas (dans les Pyrénées françaises), 61 dans la grotte du Castillo (dans le pays basque espagnol), 46 dans la grotte Cosquer (en Provence), pour ne citer que les plus fournies. Les plus anciennes datent de plus de 26 000 ans. Dans la plupart de ces mains, un ou plusieurs doigts sont plus courts que la normale. Pour expliquer cette particularité, on a avancé l'hypothèse de mutilations volontaires ou d'affections pathologiques. Mais comme le note Courtin (Clottes & Courtin 1994 : 67), "aucun squelette connu du Paléolithique supérieur ne présente des mains aux phalanges incomplètes, amputées, mutilées ou déformées". En outre, le fait que le pouce soit toujours intact permet de douter d'une origine pathologique. D'où l'hypothèse actuelle (détaillée notamment dans Leroi-Gourhan [1967] et défendue par Courtin : il s'agirait de la représentation d'un code gestuel (utile à la chasse pour prévenir des mouvements du gibier), tel qu'on peut l'observer également chez des ethnies aborigènes du centre de l'Australie ou chez les Boschimen du désert du Kalahari (Afrique). Il ne s'agirait donc ni de doigts mutilés, ni de doigts atrophiés, mais de doigts repliés. Par delà le principe même du codage, le fait que les types les plus fréquents ne soient pas les mêmes à Gargas (type dominant : tous les doigts repliés sauf le pouce) et dans la grotte Cosquer (type dominant : auriculaire et annulaire repliés) suggère que les codes spécifiques n'étaient pas les mêmes dans ces deux localités distantes de 400 km. Cette hypothèse signifierait que le premier langage humain à avoir été représenté graphiquement aurait été un langage gestuel. Mais elle n'explique pas pourquoi les hommes préhistoriques ont voulu réaliser ces dessins de mains. Une hypothèse avancée par Clottes (2004) tourne autour de rites chamaniques par lesquels les hommes auraient voulu entrer "en contact avec les esprits-forces du monde souterrain" : "Lorsque l'on mettait la main sur la paroi et que l'on projetait la peinture sur la main, celle-ci se fondait dans la roche dont elle prenait la couleur, rouge ou noire. La main disparaissait métaphoriquement dans la paroi, établissant ainsi une liaison avec le monde des esprits. Certains, peut-être des malades ou des enfants lors des rites de passage, pouvaient alors bénéficier directement des forces de l'au-delà. Dans cette optique, la présence de mains appartenant à de très jeunes enfants, comme à Gargas, dans les Hautes-Pyrénées, n'a plus rien d'extraordinaire." Signalons encore cette hypothèse, plus générale, de Frutiger (2000 : 223) : "La possibilité de produire une image sans recourir au dessin a dû fasciner l'homme primitif." hand Ci-contre, dessin de l'une des mains gauches de Gargas. – Nombreuses photos des mains de Gargas sur le site du Laboratoire de recherche des monuments historiques (LRMH) : http://www.lrmh.fr/cgi-bin/qtp?typge=LREP&base=image&opimp=et&lang=f r&pp=1&dp=-1&maxref=5&qmodu=EXT&tref=%2ER28+%2ER10&quest=Gargas&cpre s=0. gargas Deux mains "mutilées" sur une paroi des grottes de Gargas. Cliquez sur la vignette pour voir l'image en grand. __________________________________________________________________ Modes de représentation du langage parlé Dans l'écriture, on peut représenter les signifiés ou les signifiants (ou une combinaison des deux) : – représentation des signifiés = écriture idéographique (ou logographique) ; les idéogrammes se distinguent des pictogrammes par le fait qu'ils impliquent une décomposition (et donc une analyse) du contenu du message oral ; – représentation des signifiants = écriture phonographique, basée sur la correspondance entre signe graphique et phonème ou suite de phonèmes (syllabe essentiellement) ; on peut en distinguer plusieurs variantes : écriture syllabique (correspondance graphème-syllabe), écriture phonématique (correspondance graphème-phonème) avec une variante dans laquelle seules les consonnes sont représentées et une variante dans laquelle les voyelles le sont également. Mais aucun de ces deux types d'écriture n'existe à l'état pur. Il n'y a pas d'écriture idéographique développée sans représentation partielle des signifiants : l'écriture chinoise est un mélange d'éléments idéographiques et phonographiques. voir Ecriture chinoise voir Ecriture dongba (chez les Naxi en Chine du Sud-Ouest). De même, il n'existe pas d'écriture phonographique pure (hormis l'écriture avec l'alphabet phonétique). Le fait est déjà noté, pour le français, dans la grammaire de Port-Royal : il y a de certaines lettres qui ne se prononcent point, & qui ainsi sont inutiles quant au son, lesquelles ne laissent pas de nous servir pour l'intelligence de ce que les mots signifient. (Arnaud & Lancelot 1754 : 18) En règle générale, le graphisme des écritures utilisées par l'humanité est allé de signes plus ou moins figuratifs et plus ou moins iconiques à des signes plus abstraits. voir Lettres utilisées comme images voir Pictogrammes voir Le texte comme image __________________________________________________________________ Premières écritures Goody (1944 : 44) indique que sept systèmes d'écriture sont apparus dans les premiers millénaires avant notre ère entre la Méditerranée et l'océan Pacifique. Ils ont tous en commun d'avoir une origine idéographique et d'avoir évolué vers une écriture syllabique de type phonographique. 1. Ecriture cunéiforme, apparue en Mésopotamie (entre le Tigre et l'Euphrate, c'est-à-dire sur le territoire irakien actuel) et utilisée jusqu'au début de l'ère chrétienne. voir Cunéiforme 2. Ecriture proto-élamite, en Elam (au sud-ouest de l'Iran actuel), entre 3 000 et 2 200 avant notre ère – écriture non encore déchiffrée. voir Proto-élamite 3. Ecritures égyptiennes (hiéroglyphique, hiératique, démotique), de 3 100 avant notre ère jusqu'aux premiers siècles de notre ère. voir Ecritures égyptiennes 4. Ecriture de la vallée de l'Indus (la plus grande partie se trouve sur le territoire du Pakistan actuel), au IIe millénaire avant notre ère – écriture non encore déchiffrée. voir Ecriture de la vallée de l'Indus 5. Ecritures de Crète et de Grèce (IIe millénaire avant notre ère) : hiéroglyphique crétois, linéaire A, linéaire B et chypro-minoen. voir Ecritures crétoises et égéennes 6. Hiéroglyphique anatolien, entre 1 500 et 700 avant notre ère. voir Hiéroglyphes anatoliens 7. Ecriture chinoise, depuis le XVe siècle avant notre ère. voir Ecriture chinoise __________________________________________________________________ Evaluation des écritures : un type d'écriture est-il supérieur à un autre ? Ah ! Ah ! Monsieur est Persan ? C'est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? (Montesquieu 1754 : 69) L'idée de la supériorité des écritures phonographiques sur les écritures idéographiques et des écritures alphabétiques – l'écriture latine en premier lieu – sur les écritures syllabiques ou idéographiques est ancienne. Elle a un fondement historique. Dans l'histoire des écritures issues du Proche et du Moyen-Orient, on est bien passé d'une écriture dans laquelle les signes représentaient d'abord des signifiés (les hiéroglyphes égyptiens) à une écriture alphabétique (écritures phénicienne, puis grecque et latine). Elle correspond aussi à un objectif d'universalité : une écriture abstraite dans laquelle les graphèmes n'ont, comme les phonèmes, pas de sens en eux-mêmes est certainement plus apte à transcrire une multitude de langues qu'une écriture à fondement idéographique. Enfin, elle s'inscrit dans l'idéologie eurocentriste de la supériorité de la civilisation occidentale sur le reste du monde. Voir (Jean-Jacques) Rousseau (1990 : 40) : La peinture des objets convient aux peuples sauvages ; les signes des mots et des propositions, aux peuples barbares ; et l'alphabet, aux peuples policés. Plus récemment, Février (1959 : 545 sq.) présente cette histoire comme la transformation progressive de l'écriture en "un instrument de notation phonétique du langage" et les écritures issues de l'écriture latine sont, pour lui, "les plus simples et elles sont employées par la plupart des grandes nations civilisées". Et tout en s'inquiétant d'un danger de résurgence d'un principe idéographique, Février brosse le tableau d'une humanité progressant vers la généralisation de l'écriture latine, malgré les résistances liées aux traditions et aux religions, comme cela avait été le cas en Turquie. Et il salue particulièrement la politique de deux pays en faveur de l'alphabet latin : l'URSS, où l'on avait adopté l'alphabet latin pour nombre de langues dans les années vingt, et la Chine, où l'on envisageait, dans les années cinquante du XXe siècle, de remplacer à terme les caractères chinois par l'alphabet latin. Mais dans ces trois pays, les motivations et le destin des réformes ne sont pas du tout les mêmes. – En Turquie, l'adoption réussie de l'alphabet latin en 1928 s'est inscrite dans le cadre plus général d'une politique moderniste visant à rompre avec la domination religieuse sur la population et favoriser les relations avec l'Occident moderne et développé. voir Ecriture du turc – En URSS, l'adoption de l'alphabet latin pour des langues qui n'en avaient pas encore ou qui avaient d'autres écritures était également motivée, dans les années vingt du XXe siècle, par des considérations politiques : le latin était vu comme l'écriture internationale, l'écriture du prolétariat des pays capitalistes développés, et son adoption s'inscrivait dans une stratégie de promotion de la révolution mondiale, d'où l'idée que le russe aussi devrait abandonner l'écriture cyrillique et passer à l'écriture latine : "C'est ainsi qu'en cette étape de la construction du socialisme, l'alphabet russe en usage en URSS représente un anachronisme évident, une sorte de barrière graphique qui sépare le groupe le plus nombreux parmi les peuples de l'Union aussi bien de l'Orient révolutionnaire que des masses laborieuses et du prolétariat de l'Occident." (Jakovlev, linguiste, cité in Simonato Kokochkina & Kokochkina 2004). Mais dix ans plus tard, les données politiques ont changé : la perspective de la révolution mondiale s'est éloignée et il s'agit avant tout de renforcer l'URSS. Du coup, on décide que les langues pour lesquelles on avait adopté l'alphabet latin s'écriront désormais avec le même alphabet cyrillique que la langue du peuple le plus nombreux d'URSS. voir Ecriture cyrillique voir Ecriture de l'ouzbek – En Chine, le projet de l'adoption d'une écriture alphabétique qui devait se substituer aux caractères chinois répondait à un souci tout à fait différent, d'ordre didactique : pour les dirigeants de la Chine nouvelle fondée en 1949, il s'agissait d'éradiquer l'analphabétisme, et le choix d'une écriture alphabétique était dicté par l'idée que la complexité des caractères chinois ne permettrait pas d'atteindre cet objectif. C'était dans les années cinquante du siècle dernier. Les faits ont prouvé que l'analphabétisme pouvait être réduit sans que soit abandonnée l'écriture chinoise, et de fait, au début du XXIe siècle, l'adoption de l'écriture latine n'est plus à l'ordre du jour. voir Pinyin La question de l'évaluation des écritures est complexe. Trois données sont en jeu dans le fonctionnement de l'écriture : la forme graphique, la forme phonique et la valeur sémantique. Production La production de l'écrit peut prendre comme point de départ la valeur sémantique ou la forme phonique. Dans l'un et l'autre cas, on peut obtenir directement la forme graphique. Si l'on part de la valeur sémantique, la production peut être médiatisée par le passage par la forme phonique. Dans les deux cas, une écriture dans laquelle le mot est représenté globalement par un graphème peut être plus rapide que sa représentation par une suite de graphèmes dont chacun correspond seulement à un segment (un phonème ou une syllabe de la forme phonique) – à condition que le graphème lui-même soit simple. Exemples : 1. Le signifié "homme", ren en chinois, peut être directement associé à un signe défini, composé, en l'occurrence, de deux traits, tandis que la représentation de la même forme phonique nécessite, compte non tenu des tons, une succession de trois signes graphiques différents. 2. Le signifié "et cetera", en français, peut être représenté directement par la forme graphique ou par une succession de neuf signes (espace compris). 3. Le signifié "conte" ne peut pas être représenté à partir de la seule forme phonique [ko~t], son écriture nécessite la mise en jeu de la valeur sémantique pour le choix entre , , , , , et . 4. En revanche, l'écriture d'un mot dont on ne connaît pas le sens ne peut se faire qu'avec une écriture dont chaque signe correspond un segment défini – syllabique ou phonématique – de la forme phonique. 5. Dans une écriture alphabétique manuscrite, le besoin d'écrire rapidement entraîne une multiplication des ligatures et des abréviations graphiques, dont le principe repose précisément sur la renonciation à la représentation de chaque phonème. voir Notes tironiennes voir Sténographie voir Ecritures numériques rapides Comme le remarque Richaudeau (1976 : 82), il est plus rapide d'écrire : 2 SO2 + O2 + 2 H2O –> 2 H2SO4 (formule dans laquelle chaque lettre ou chiffre renvoie au signifié) que l'équivalent en écriture phonographique : Deux molécules de gaz sulfureux (un atome de soufre et deux atomes d'oxygène), plus une molécule d'oxygène (diatomique), plus deux molécules d'eau (deux atomes d'hydrogène et un atome d'oxygène) se combinent en deux molécules d'acide sulfurique (deux atomes d'hydrogène, un atome de soufre et quatre atomes d'oxygène). Mais une écriture de type alphabétique présente par rapport à une écriture comme celle du chinois un atout important : son apprentissage n'implique la maîtrise que de quelques dizaines de signes, tandis qu'un petit Chinois (de même qu'un non-natif) doit en apprendre plusieurs centaines pour commencer à pouvoir lire un texte. Décodage Avec une écriture dont les signes ont seulement une valeur phonique, le décodage de la forme phonique est évidemment immédiat, mais c'est seulement à travers lui que peut s'établir la relation avec la valeur sémantique. Au contraire, des signes idéographiques donnent directement accès au sens, sans que soit nécessairement établi le rapport avec la forme phonique. Exemples : 1. En voyant souvent, en Chine, les deux caractères ci-dessous dans des environnements semblables, le non-natif qui ne sait pas un mot de chinois en arrive vite à les décoder comme voulant dire, le premier "entrée" et le second "sortie", en ignorant tout de leur forme phonique. in-out voir Ecriture chinoise 2. Le signe est immédiatement décodable comme marqueur d'une interrogation, sans recours à aucune forme phonique. 3. L'accès à la valeur sémantique de ne peut être obtenu par la seule prise en compte de la forme phonique. 4. Dans les écritures alphabétiques, les abréviations graphiques permettent un décodage plus rapide du sens que par la représentation de tous les segments de la forme phonique. Voir ci-dessus l'exemple de . 5. Dans les espaces publics, on assiste à la multiplication des pictogrammes, dont la compréhension est indépendante du code linguistique, dans la mesure où il s'agit de la représentation stylisée d'un sens ou d'une situation. Les signaux du code de la route en sont l'exemple le plus élaboré. voir Les lettres comme images voir Pictogrammes __________________________________________________________________ Références bibliographiques [Arnaud & Lancelot], 1754. Grammaire générale et raisonnée... Paris : Prault. Document en ligne sur le site de la BnF, consulté le 2009-01-03. http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k843201. Clottes, Jean, 2004. L'art rupestre et le chamanisme. Document en ligne sur le site de Clio, consulté le 2007-12-27. http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/lart_rupestre_et_le_chamanisme.asp. Clottes, Jean & Courtin, Jean, 1994. La grotte Cosquer. Peintures et gravures de la grotte engloutie. Paris : Seuil. Février, James G., 1959. Histoire de l'écriture. 2e édition. Paris : Payot. 1ère édition 1948. Frutiger, André, 2000. L'homme et ses signes. 2e édition. Traduit de l'allemand. Reillanne : Atelier Perrousseaux. 1ère édition originale : Der Mensch und seine Zeichen, 1978. Goody, Jack, 1994. 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Document en ligne sur le site de l'ENS-LSH, consulté le 2009-06-07. http://cid.ens-lsh.fr/russe/lj_simonato.htm. __________________________________________________________________ © Jacques Poitou 2009. Jacques Poitou Accueil Plan du site Langages | Ecritures | Ecritures latines | Ecriture chinoise | Numérique | Cryptographie | Censure | Lexique | Typographie | Reproduction et transmission | Jeux __________________________________________________________________ Règles | Majuscules | Ponctuation | Abréviations | Chiffres | Date | Adresses | Polices | Mise en page | Corrections | Courrier | Bibliographie | Allemand | Anglais – Index Qu'est-ce que la typographie ? __________________________________________________________________ La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. Déclaration des droits de l'Homme en société. Article XI. Extrait des Procès-Verbaux de l'Assemblée Nationale, 6 Le mot typographie Le mot typographie (de gr. typos, caractère gravé < typtein, frapper, enfoncer, et graphein, écrire), attesté en français dès le XVIe siècle, renvoie aux techniques d'imprimerie avec des caractères mobiles mises au point en Allemagne par Gutenberg. typographie désigne les techniques elles-mêmes, il a désigné aussi l'atelier dans lequel étaient utilisées ces techniques. Par extension, il désigne maintenant également la mise en forme et la mise en page, indépendamment des techniques utilisées (voir aussi Lacroux 2007 : I, 39-40). Il faut bien distinguer ces deux acceptions : – typographie au sens premier (liée aux techniques traditionnelles de l'imprimerie en Occident) ; – typographie au sens large : mise en forme de l'écrit. C'est de la mise en forme de l'écrit qu'il sera question ici. Les rapports entre l'écrit et la typographie comprennent au moins quatre aspects : – la typographie conditionne l'accès au texte (problématique de la lisibilité) ; – la typographie peut être neutre, s'effaçant en quelque sorte derrière le texte, mais elle peut être aussi originale et attirer l'attention du lecteur sur le texte ou la portion de texte qu'elle affecte ; – la typographie a une dimension culturelle, les formes typographiques évoquent (plus ou moins) des textes de typographie semblable, des périodes où elles ont été employées, voire des communautés ou des pays qui les ont employées ; – la typographie a aussi, comme toute image, une dimension esthétique. D'une certaine façon, on peut opposer la typographie à l'écriture : l'écriture est du ressort de la production linguistique (production d'un texte écrit dans une langue donnée), tandis que la typographie concerne la mise en image du texte écrit. Un texte écrit peut être lu haute voix, c'est-à-dire transformé en ondes sonores. La typographie, elle, reste du ressort exclusif de la perception visuelle. Mais l'écrit est produit et lu dans le cadre de cette perception visuelle dont il est indissociable. On distingue actuellement, particulièrement en liaison avec le standard Unicode, le texte brut (sans mise en forme) et le texte enrichi (avec mise en forme : italiques, graisses, polices, etc.). Dans sa dimension esthétique, la typographie relève des arts graphiques. Le texte écrit est une image. Il peut constituer une image à lui seul ou être associé à d'autres types d'images. [Le code typographique] est à cheval sur le code linguistique et iconique. Il enveloppe le texte avec suffisamment de discrétion pour se faire oublier, mais non sans agir subrepticement (de manière infraconsciente ou subliminaire). A moins qu’il ne rompe brusquement sa continuité et s'écarte des normes habituelles : dans ce cas, le sens supplémentaire qu’il véhicule s’impose. Mais son caractère connotatif, ses significations fluctuantes et sous-jacentes le rattachent plutôt au code de l’image. (Bardin 1975 : 98) Enfin, chaque lettre, chaque signe qui constitue le texte est aussi une image qui peut avoir une valeur autonome, et le texte peut lui-même être disposé sur la page de telle sorte qu'il forme une image. voir Les lettres comme images voir Le texte comme image Voir aussi la problématique du rébus. voir Rébus Entre l'écriture (et ses règles orthographiques) et la typographie, il existe une zone qui relève à la fois des deux. Ainsi, la gestion des espaces avant et après les signes de ponctuation relève de la seule typographie, mais l'usage des majuscules, p. ex., – plus précisément des capitales – est conditionné à la fois par des règles orthographiques et par des conventions typographiques. D'où le concept d'orthotypographie, qui remonte au XVIIe siècle (voir Hornschuch 1997). __________________________________________________________________ Typographie et techniques La typographie (en tant que mise en forme de l'écrit) est conditionnée par les moyens dont on peut disposer à cette fin. On peut distinguer quatre grands ensembles de procédés techniques : – l'écriture manuscrite ; voir Ecriture manuscrite – la typographie au sens premier, c'est-à-dire l'écriture avec des caractères mobiles telle qu'utilisée dans l'imprimerie traditionnelle en Europe ; voir Techniques d'impression de Gutenberg – la dactylographie, liée à l'utilisation des machines à écrire ; voir Machine à écrire – les écritures produites à l'aide de l'ordinateur. voir Numérique, multimédia, hypertexte A ces différentes techniques correspond aussi un vocabulaire différent : on écrit des textes à la main, le typographe les compose, en dactylographie, on les tape, avec l'ordinateur, on les saisit. Au moins les trois premières techniques ont entraîné le développement d'habitudes pour l'agencement de l'écrit, habitudes plus ou moins solidement établies, voire érigées en normes. L'écriture numérique est sans doute encore trop récente, les évolutions qu'elle a connues trop rapides et ses utilisations trop diverses pour que s'en dégagent déj des normes. Mais chacune de ces techniques a été aussi marquée par les habitudes liées aux techniques antérieures. En utilisant des caractères mobiles en plomb, Gutenberg n'avait pas d'autre but que de produire des textes ou des livres semblables à ce que l'on faisait antérieurement, mais plus rapidement, plus économiquement et de meilleure qualité que de la main des copistes. De même, la dactylographie s'est inspirée autant qu'elle le pouvait des usages liés à la composition avec des caractères en plomb. Quant aux écritures informatiques, elles se sont vraiment développées à partir du moment où les logiciels ont permis d'obtenir sans trop de complications les mêmes produits qu'avec les procédés antérieurs, c'est-à-dire à partir de l'apparition des interfaces graphiques. voir Traitement de texte Mais si la force des habitudes et des traditions est ce qu'elle est, chaque technique différente correspondent des contraintes et des possibilités différentes et, partant, des standards potentiellement différents. Imprimerie traditionnelle en Europe La technique de l'imprimerie mise au point par Gutenberg au milieu du XVe siècle recouvre plusieurs aspects dont les trois plus importants sont l'utilisation de caractères mobiles (technique inventée en Chine quatre siècles auparavant), une technique de fabrication des caractères en métal et l'utilisation d'une presse à vis pour l'impression proprement dite. L'impression se fait sur parchemin ou sur papier (la technique de la fabrication du papier, mise au point en Chine mille cinq cents ans auparavant, est parvenue en France au XIVe siècle). voir Papier voir Invention de la typographie en Chine voir Techniques d'impression de Gutenberg En Europe occidentale, pendant plus de quatre siècles, la composition des textes s'est faite exclusivement à la main, caractère par caractère, et l'ensemble du processus de production d'écrits imprimés a engendré une division du travail qui a perduré au XXe siècle après l'arrivée des machines à composer (linotype et monotype) : le texte livré par l'auteur est composé, caractère par caractère, par les compositeurs, des correcteurs sont ensuite chargés de le vérifier. Après correction, il est soumis à l'auteur qui peut éventuellement demander des corrections et qui signe ensuite le bon à tirer. L'impression proprement dite peut alors commencer, elle est suivie du travail de reliure. Les moyens nécessités par la technique de la typographie traditionnelle sont importants : outre le gros matériel, il faut des centaines de milliers de caractères de métal, etc. De ce fait, cette technique ne pouvait que rester l'apanage d'entreprises spécialisées. En ayant le monopole de leur utilisation, ces entreprises étaient aussi les seules confrontées directement aux questions de typographie : dans la production de l'écrit, la typographie était l'affaire exclusive des typographes. Dactylographie La dactylographie élargit considérablement le cercle des utilisateurs de l'écriture non manuscrite : les machines à écrire arrivent dans les bureaux vers la fin du XIXe siècle, dans le courant du XXe siècle chez les particuliers (et au début du XXIe siècle, après l'arrivée des ordinateurs, dans les vide-greniers). Mais les possibilités de mise en forme et de mise en page permises par les machines à écrire sont très limitées par rapport aux ressources de la typographie traditionnelle. Les documents dactylographiés n'ont pas non plus la même finalité que les documents imprimés : il s'agit de documents provisoires destinés être ensuite imprimés ou de documents à diffusion limitée (au sein d'une entreprise ou entre entreprises). De ce fait, la typographie n'est pas la préoccupation principale des utilisateurs. Dès que l'on veut une présentation soignée pour des écrits à faible diffusion (faire-part, cartons d'invitation, etc.), on s'adresse à l'imprimeur. Textes numériques Si on peut appeler texte numérique tout texte produit à l'aide d'un ordinateur, il faut en distinguer deux grands types : – les textes numériques destinés à l'impression et formatés à cette fin ; – les textes numériques destinés au stockage sur support numérique et à la diffusion sur le réseau. Entre les deux se trouvent les documents de type PDF, adaptés l'impression et à la diffusion par le réseau. Textes numériques destinés à l'impression La diffusion de la micro-informatique révolutionne les conditions de production de documents imprimés : même avec le matériel le moins cher, le possesseur d'un ordinateur, d'un logiciel de traitement de texte et d'une imprimante a les moyens techniques de produire des documents de qualité. Il a même à sa disposition bien plus de moyens (notamment de polices) que les imprimeurs auraient pu rêver d'en avoir. Mais l'ordinateur succède à trois types d'écriture qui correspondent trois types d'utilisateurs : – les imprimeurs et typographes ; – les utilisateurs de machines à écrire et donc pas seulement les dactylos dans les secrétariats, mais aussi tous les particuliers qui disposaient d'une machine à écrire ; – ceux, enfin, qui n'ont jamais utilisé ni de caractères en plomb ni de machines à écrire et pour lesquels, donc, l'ordinateur est une alternative à l'écriture manuscrite. Chacun de ces trois types d'utilisateurs a des habitudes différentes qu'il a tendance à transférer sur la façon dont il utilise l'ordinateur. L'outil que les uns et les autres utilisent n'est pas non plus exactement le même : les imprimeurs utilisent des logiciels de PAO et des polices que n'ont généralement pas les autres utilisateurs, leurs buts ne sont pas les mêmes et leur formation n'est pas non plus la même. Car si la révolution numérique permet une impressionnante démocratisation de l'impression, mise à la portée du plus grand nombre, elle ne s'accompagne pas pour autant d'une diffusion systématique des savoir-faire en la matière. Dans les établissements d'enseignement, du primaire au supérieur, on apprend à écrire, on apprend aussi à utiliser les ordinateurs, mais la mise en forme et la mise en page du texte ne sont généralement pas objet d'enseignement. En fin de compte, chacun fait, avec les moyens dont il dispose, comme il peut et comme il croit savoir faire. L'utilisation de l'ordinateur entraîne aussi une modification de la division du travail dans le processus de production de documents imprimés destinés à une certaine diffusion. Jadis (c'est-à-dire jusqu'il y a vingt ans), l'auteur d'un livre ou d'un article avait remettre un "manuscrit" écrit à la main ou dactylographié (on a parfois employé alors le terme de "tapuscrit"). Il ne lui restait ensuite plus qu'à relire les épreuves qu'on lui soumettait une fois le texte saisi et mis en forme. Tout le reste du travail était assuré dans des officines spécialisées par des spécialistes. Actuellement, les éditeurs demandent de plus en plus aux auteurs de leur fournir des documents prêts à être imprimés, c'est-à-dire corrigés et mis en forme. Cela réduit pour eux les coûts de fabrication, mais amène les auteurs assurer un travail pour lequel ils n'ont pas nécessairement les compétences et dont ils n'ont pas non plus nécessairement le goût ni le temps. La conséquence en est certainement une baisse globale de la qualité typographique (voire orthotypographique) des documents produits ainsi. Textes numériques destinés à une diffusion par le réseau On peut en distinguer deux sortes : les messages échangés par mail, dans les forums ou dans les chats d'une part et les pages web de l'autre. L'un des attraits principaux des premiers est la communication rapide, voire synchrone, qu'ils permettent. Cette rapidité de production et de réception implique et suscite à la fois la disparition de toute préoccupation de mise en forme, que d'ailleurs les logiciels ne permettaient ou ne permettent pas toujours. Pour les pages web, les contraintes et les possibilités des standards actuels sont radicalement différentes de celles de l'impression papier : si l'on peut produire de belles pages web qui ressemblent à de belles pages papier, du moins n'est-ce pas leur vocation première. voir Textes numériques __________________________________________________________________ Références bibliographiques Bardin, Laurence, 1998. Le texte et l'image. Communication et langages 26 : 98-112. Document en ligne sur le site Persée, consulté le 2010-10-01. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/colan_0336-15 00_1975_num_26_1_4211. Baudin, Fernand, 1994. L'effet Gutenberg. Editions du Cercle de la Librairie. Blanchard, Gérard, 1979. Pour une Sémiologie de la Typographie. Andenne : Rémy Magermans. Bosshard, Hans Rudolf, 1996. Sechs Essays zur Typographie Schrift Lesbarkeit. Verlag Niggli. Combier, Marx & Pesez, Yvette (eds), 1999. Encyclopédie de la chose imprimée. Paris : Retz. 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SOUTENIR FASHION-TEXT â Minecraft â Montage photo â Montage photo IFRAME: instant_counter.php 動けない辛さに出張マッサージ 出張マッサージで多くのケア * トップページ * 資格の大きさ * あん摩・鍼灸など * 費用の安心 * 多様なケア * サイトマップ 動けない辛さに出張マッサージ 動けない辛さに 事故の後遺症などで身体の一部または殆どが動かなくなったという人は、身近な場所にいない人はイメージが難しいかもしれませんが、たくさんいらっしゃい ます。 僕の場合は祖父がそんな寝たきりの状態となっていて、家族の介護を受けて生活していたという事がありました。 祖父の場合は年齢によるもので、事故の後遺症というわけではありませんでしたが、身体の機能が日に日に低下して、手も足も自分の力では動かせないように なっていました。 祖父はもうけっこう前に亡くなっていますが、それでなぜ僕が祖父のそういう状態のことを思い出したかというと、同様の症状の人が利用しているという、あ るサービスを知ったからです。 そのサービスは、病気や怪我などで寝たきりとなった人が、自宅で生活しながら治療を受けるため、専門のスタッフが派遣されてくるというもので、出張マッ サージと呼ばれています。 医療を目的とした出張マッサージということで、上記のような状態で苦しむ人にとって、さまざまな面で救いとなっているとのことでした。 僕の祖父の場合は利用できたか分かりませんが、この出張マッサージ・サービスの効果では、多くの人が動かなくなった手足が動くようになったりと、効き目 を実感しているそうです。 出張マッサージの存在を普段あまり見掛けない人も、今後この存在を利用していく機会はあるかもしれませんよ? what's new 2013/01/24 多様なケアを更新 2013/01/24 費用の安心を更新 2013/01/24 あん摩・鍼灸などを更新 2013/01/24 資格の大きさを更新 2013/01/24 動けない辛さに出張マッサージを更新 2013/01/24 ホームページリニューアル Copyright(C)2012 動けない辛さに出張マッサージ All Rights Reserved. * Parfums + Nouveautés + Femmes o N°5 o Coco Mademoiselle o Chance o Chance Eau Fraîche o Chance Eau Tendre o Coco o Coco Noir o Allure o Allure Sensuelle o Cristalle o Cristalle Eau Verte o N°19 o N°19 Poudré + Hommes o Bleu de CHANEL o Allure Homme o Allure Homme Sport o Allure Homme Édition Blanche o Pour Monsieur o Antaeus o Égoïste o Platinum Égoïste + Les Exclusifs de CHANEL * Maquillage + Nouveautés + Scènes Inattendues + Leçons particulières + DIAGNOSTIC TEINT + Teint o Bases o Correcteurs o Fonds de teint o Poudres o Blushes o Maquillage Solaire + Yeux o Mascaras o Ombres à paupières o Crayons / Liners o Sourcils + Lèvres o Rouges à Lèvres o Gloss o Soin des lèvres o Crayons à lèvres + Ongles o Vernis à ongles o Manucure + Pinceaux et Accessoires o Pinceaux teint o Pinceaux yeux o Pinceaux lèvres o Autres accessoires + COLLECTION PRINTEMPS PRÉCIEUX DE CHANEL * Soin + Nouveautés + PAR CATEGORIE o Démaquillants et lotions o Yeux et Lèvres o Sérums o Crèmes o Soins du corps o Gommages et masques + PAR BESOIN o Anti-âge Global o Fermeté o Anti-rides o Premiers signes d'âge o Hydratation o Matité o Démaquillants et lotions o Soins du corps o Autres + PAR LIGNE o SUBLIMAGE o ULTRA CORRECTION LINE REPAIR o ULTRA CORRECTION LIFT o BEAUTÉ INITIALE o HYDRA BEAUTY o HYDRAMAX + ACTIVE o ÉCLAT ORIGINEL o PURETÉ IDÉALE o SOLEIL IDENTITÉ o BODY EXCELLENCE o Autres * Maquillage * Crayons / Liners * ÉCRITURE DE CHANEL Suivant Précédent NOIR ÉCRITURE DE CHANEL ÉCRITURE DE CHANEL STYLO EYELINER LIQUIDE Édition Limitée 187010 fragrance-beauty maquillage maquillage Yeux Crayons Liners ÉCRITURE DE CHANEL * Les teintes + + + [javascript] [javascript] PrevPrev NextNext [javascript] * Teinte [NOIR -- 10......] * [................] * Description * Conseils d'utilisation Stylo liner équipé d'un réservoir contenant la formule dans une cartouche scellée, ainsi protégée elle garde toute sa fraîcheur. Sa formule fluide permet un tracé net tout en délicatesse. Une tenue irréprochable de la formule qui ne file pas après application, et respecte la zone fragile du contour de l'œil. Avant la première utilisation, retirer la bague d'amorçage puis refermer fermement les deux parties du stylo. Avant chaque utilisation, agiter, puis tourner le piston doseur pour imprégner la pointe et commencer le dessin : * Un clic pour un trait fin et discret. Idéal pour intensifier le dessin des cils sans charger. * Deux clics ou même trois pour un trait plus épais, si l'on souhaite un effet plus dramatique, plus star. L'accord parfait LES 4 OMBRES - OMBRES À PAUPIÈRES QUATUOR - MYSTIC EYES LES 4 OMBRESOMBRES À PAUPIÈRES QUATUOR INIMITABLE INTENSE - MASCARA MULTI-DIMENSIONNEL SOPHISTIQUÉ - NOIR INIMITABLE INTENSEMASCARA MULTI-DIMENSIONNEL SOPHISTIQUÉ ÉCLAT LUMIÈRE - STYLO EMBELLISSEUR DE TEINT - BEIGE ROSÉ ÉCLAT LUMIÈRESTYLO EMBELLISSEUR DE TEINT DÉMAQUILLANT YEUX INTENSE - SOLUTION BIPHASE DOUCE DÉMAQUILLANT YEUX INTENSESOLUTION BIPHASE DOUCE Recherche ____________________ CHANEL * POINTS DE VENTE * ACCUEIL * Parfums * Maquillage * Soin * MODE & ACCESSOIRES * JOAILLERIE * HORLOGERIE Mode & Accessoires Joaillerie Horlogerie CHANEL et vous * FAQ * Contactez-nous * Plan du site Mentions légales Données personnelles Inscrivez-vous Français / France * ENGLISH + UNITED STATES + UNITED KINGDOM + CANADA + ASIA + AUSTRALIA / NEW ZEALAND * FRANÇAIS + FRANCE + CANADA + BELGIQUE + LUXEMBOURG * ESPAÑOL + ESPAÑA + AMÉRICA LATINA * ITALIANO + ITALIA * DEUTSCH + DEUTSCHLAND * РУССКИЙ + Россия * PORTUGUÊS + BRASIL * NEDERLANDS + BELGIË + NEDERLAND * العربية + الشرق الأوسط * 日本語 + 日本 * 한국어 + 한국어 * 繁體中文 + 香港 + 台灣 * 简体中文 + 中国 DCSIMG Apprentissage de l'écriture Modèles d'écriture - DuCahier Modèles d'écriture en ligne [cursivecole.gif] Modèles d'écriture en ligne, étiquettes prénoms en ligne, traitements de texte pour petits, polices cursives. __________________________________________________________________ Apprentissage de l'écriture [timaternailes.gif] Cédérom "Abécécriture" Le cédérom Abécécriture de Maternailes.net est un cédérom de ressources pour le CP et la maternelle. Il propose des ateliers échelonnés pour l'apprentissage de l'écriture : majuscules d'imprimerie, minuscules et majuscules cursives. (Démarche -Ateliers - Abécédaire à toucher - Évaluation) __________________________________________________________________ Télécharger "DuCahier", © 1994, police cursive gratuite pour traitement de texte. La plus ancienne police cursive scolaire française. Le 1er janvier 2010, la police DuCahier passe en licence OFL. Voir le détails des caractères, notamment intéressant pour les caractères symboles (oeil, oeil barré, oreille, oreille barrée, bouche, bouche barrée, symboles scolaires ou météo..) * DuCahier pour Windows Le logiciel "Modèles d'écriture" © 1996-1997 (windows) est gratuit Vous pouvez l'obtenir sur le dvdrom Kitinstit de l'association Pragmatice.net * informations sur le logiciel * informations sur le DVD Kitinstit * télécharger le bon de commande __________________________________________________________________ Lencrier, c'est aussi... des romans jeunesse gratuits à télécharger, accompagnés d'activités scolaires et de créations d'enfants [logancien-5.jpg] #Syndiquer tout le site Fédération Nationale d'Experts Professionnels Spécialisés en Art * ACCUEIL * La Fédération * Les Experts * Actualités * NOUS CONTACTER FLACON CRISTAL TAILLE: époque Restauration CROIX JEANNETTE: Travail en or Normand SIFFLET DE NOURRICE: ARGENT ET NACRE FRANCE XIXème CUILLERE BRONZE: FRANCE XVième CHALE CACHEMIRE: FRANCE XIXème TABATIERE: Travail Populaire XIXème BROCHE ECOSSE: XIXe Siècle COUVERT ALLEMAGNE: XVIIème Accueil > Actualités * LOUYSE MOILLON * Pièces tribales : art ou artisanat ? * Sous la Restauration, influence de la politique sur l'imagination des ébénistes * LES EUROS DE MONACO : fantasmes et réalité * LES PATINES SUR LES PIECES TRIBALES(2) TYPE D'ECRITURE 11 septembre 2007 Suite de l'article précédent, « PARCHEMINS », Voici les différents types d'écritures en fonction des époques : - IXème et XIIème siècle : Caroline minuscule - XIIème et XIIIème siècle : textura gothique - Dès le XIIIème siècle : cursive, dite "bâtarde gothique" - Fin du XIVème siècle : minuscule humanistique - XVème au XVII siècle : humanistique cursive - Dès le XVIIIème siècle : écriture moderne. JPG - 18.3 ko ECRITURE CAROLINE Ecriture Caroline Ecriture Romane Etymologiquement, le mot "écrire" se réfère à l'écriture gravée - sur pierre, sur bois, mais aussi sur tablettes recouvertes de cire : l'outil d'écriture est alors un style (ou stylet) d'os, de métal ou d'ivoire ; dans les cas de tablettes de cire, le style est pointu d'un côté, et forme de l'autre une spatule permettant d'effacer en lissant la cire. Lorsque les lettres sont tracées à l'encre s'utilise un calame (tige de roseau taillée) sur bois, papyrus et parchemin jusqu'au VIème siècle - époque à laquelle il sera remplacé par une plume taillée (en particulier la plume d'oie). Parmi les outils du scribe figurent, outre l'encre et l'encrier, des ciseaux et des couteaux affûtés pour tailler calame et plumes, pour couper papyrus et parchemin et pour gratter les fautes "sèches" - à côté de la mie de pain qui permet d'effacer les fautes "fraîches". Lorsque se diffuse le parchemin, les scripteurs disposent d'écritures issues des alphabets grec et latin : de la contamination des écritures CAPITALES (réservées à des textes solennels par les écritures COMMUNES (plus rapides et plus lisibles) découle l'ONCIALE, souveraine dans les livres du IIIème au VIIIème siècle. Au Vème siècle, la chute de l'Empire romain d'Occident et les invasions germaniques provoquent la disparition des scribes professionnels et marquent le début de la période MONASTIQUE ; qui durera jusqu'au XIIème siècle l'écriture se réfugie dans les ateliers des abbayes, les scriptoria où se développe l'écriture semi-onciale ; et dans les monastères irlandais où s'exerce un art d'enluminures dites insulaires ; monastères dont les moines vont jouer un rôle essentiel dans la liaison entre les lieux où survit une vie culturelle. Après les invasions des VIème et VIIème siècles, les peuples dits "barbares", sans écriture, s'approprient en les adaptant les minuscules rapides développées parallèlement à la calligraphie (ou cursives) : ainsi naît en France, l'écriture dite MEROVINGIENNE. Durant tout le haut Moyen-âge, les textes restent en écriture continue (absence d'espace entre les mots, ponctuation rare et chaotique, majuscule arbitraire) La lecture est difficile, lente, méditée, et se fait souvent à haute voix. Devant cette multitude d'écritures, c'est à Charlemagne et à ses conseillers que revient la volonté politique d'instaurer une écriture commune à tous : fruit de recherche raisonnée, la CAROLINE doit permettre une économie du coûteux parchemin, une large diffusion et une meilleure lisibilité. Contrairement à une idée largement répandue, la graphie de l'écriture gothique n'est absolument pas d'origine germanique, mais découle directement de l'écriture caroline en usage dans tout l'Occident au XIème siècle .Anguleuse et resserrée - et donc difficile à déchiffrer aujourd'hui - sa graphie découle en fait de l'outil utilisé ,de la façon dont il est tenu en main et d'une volonté d'économiser le temps d'écriture. JPG - 23.1 ko ECRITURE GOTHIQUE Apparemment complexe, elle est en fait d'une très efficace simplicité : la plupart des lettres proviennent d'une combinaison de trois traits uniques. Principal foyer de la culture chrétienne, avec de multiples centres de production aujourd'hui classés en six écoles : Aix-la-Chapelle - Tours - Reims - Metz - Corbie et école franco-insulaire) l'Empire carolingien contribue à la création de manuscrits plus richement décorés _ Une suite est donnée à cet article.« LES ENLUMINURES » AUTEUR : Suzanne CORTHESY Pour contacter la FNEPSA et faire appel à un expert, CLIQUEZ ICI Imprimer ACTUS DE LA FNEPSA [13/10] LOUYSE MOILLON [8/09] Pièces tribales : art ou artisanat ? 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Flux des commentaires Que faire pour écrire lors d’une baisse de motivation ? Évaluer ses écrits : conseils Ecrire-un-roman.com Apprendre à écrire un roman… ensemble ! * Auteur * Newsletter * Débuter * Livres pour réussir * Rubriques * Forum * Contact Style d’écriture : Comment s’améliorer ? Manuel .G Posté par Manuel dans Ecrire mieux Tweet IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http://www.ecrire-un-roma n.com/articles/ecrire-mieux/style-decriture-comment-sameliorer/&send=fa lse&layout=button_count&width=85&show_faces=false&action=like&colorsche me=light&font=arial&height=21 8 Commentaires Style ecriture Vous désirez améliorer votre style d’écriture et vous ne savez pas comment faire, car vous avez l’impression que vos écrits stagnent. Pourtant, ce passage obligé dans l’écriture n’est pas aussi complexe que l’on pourrait le croire. Laissez-vous aider par ces quelques points afin de vous aider dans votre démarche d’amélioration et vos écrits prendront en qualité. A tous ceux qui sont tentés par l’écriture et qui se posent cette question légitime, je répondrai simplement que pour faire évoluer votre style d’écriture, un seul mot d’ordre doit vous guider : Écrire ! Écrire ! Et écrire encore ! Facile à dire… Et facile à faire ! Bien sûr, vous pouvez suivre des recettes et apprendre des techniques, ou bien encore vous imposer des contraintes littéraires comme le firent les écrivains de l’OULIPO, tel que Raymond Queneau et son célèbre » Exercice de style » – soit l’écriture de 99 fois la même histoire en utilisant chaque fois une forme de style différente… Un bel exercice créatif, à réinterpréter si le coeur vous en dit ! – mais la priorité des priorités pour faire évoluer votre écriture reste d’affirmer votre style propre… Le style personnel est le centre de tout écrit qui se respecte. Le style de vos écrits est le reflet conscient (et inconscient) de tout ce que vous avez lu, vu, entendu et vécu. Trouvez votre propre style, votre » langage personnel » ou votre » voix intérieure » et le développer est une entreprise passionnante et un projet à long terme… Nous écrivons un peu comme nous parlons… C’est là la meilleure façon d’écrire car la plus en adéquation avec ce que nous sommes vraiment. Votre style doit retranscrire le plus naturellement et le plus sincèrement possible vos impressions afin d’être mieux lu et compris par vos futurs lecteurs. Simplifiez votre style pour le rendre accessible sans le vulgariser, et sachez rester authentique et précis. Comment y parvenir ? En écrivant, bien sûr. Et ce, dès que vous en avez l’occasion, ou bien encore en vous imposant des heures régulières de travail d’écriture, afin de vous exercer quotidiennement et d’en faire une sorte de réflexe… Prenez exemple sur n’importe quel artiste ou créateur : un pianiste doit s’astreindre quotidiennement à quelques heures de gammes pour peaufiner son style et atteindre une certaine fluidité dans l’interprétation. De même, un danseur doit répéter chaque jour ses mouvements et suivre un entraînement régulier s’il veut intégrer ses enchaînements et ne faire « plus qu’un » avec son corps pour mieux l’appréhender et faire évoluer son style… Bien sûr, garder une motivation pour écrire lors des moments plus difficiles demande un peu de discipline ! Améliorer votre écriture demandera un exercice quotidien, alimenté par des lectures, bien sûr (tous les styles : romans, nouvelles, poésies, science-fiction, etc. sont intéressants et dignes d’intérêt), mais aussi par des expériences personnelles, des observations de vos contemporains prises sur le vif ! Fréquentez les cafés, les théâtres, les cinémas, les expositions… Bref, tous ces endroits où l’on vit et qui sont des terrains d’observation privilégiés et infinis… Vous pouvez aussi utiliser Internet et les blogs de discussions, des forums, etc. qui représentent des terreaux fertiles pour alimenter vos écrits. Il faut apprendre à se servir du monde dans lequel vous évoluez pour ancrer vos récits dans une réalité tangible… Car l’un des secrets de l’écriture consiste à rester toujours en contact avec le monde. Il faut savoir rester témoin de ce qui vous entoure pour mieux rendre compte de la réalité et écrire de façon crédible, argumentée et renseignée. On ne peut réellement écrire qu’à partir de sujets que l’on maîtrise parfaitement et qui font partie de nous, coulent de source et semblent naturels… C’est ainsi que l’on écrit le mieux, davantage, et avec plus de chance d’être compris par les autres… Mais pour parvenir à cela, vous devez apprendre à maitriser ces sujets donc n’ayez pas peur de débuter ! Mais encore… ? Utilisez donc votre propre vocabulaire, celui qui vous est vraiment familier et donnera toute sa véritable fluidité à votre style. Développez aussi les verbes de dialogue pour donner plus de vie à vos personnages de roman. Pour améliorer votre style, vous devez écrire et vous exercer à cet art le plus souvent possible. Alors, écrivez sans vous contrôler, transcrivez vos idées comme elles viennent avec spontanéité et sans exercer de censure, ne vous limitez pas dans un premier temps. Apprenez à vous « lâcher », et faites-vous confiance… Puis reprenez plus tard ces premiers jets et réécrivez-les, cela optimisera concrètement votre écriture et la développera peu à peu. Essayez aussi de repérer le moment de la journée, le lieu et l’environnement qui sont les plus favorables à votre production, c’est primordial pour votre évolution. En effet, certaines périodes de la journée sont plus propices à vous-même que d’autres. Pour ma part, c’est entre 23h00 et 03h00 ainsi que lors de matinées et fins de journées ensoleillées. Trouvez vos astuces pour vous préparer à mieux écrire. En conclusion : vivez, observez et écrivez en vous astreignant si possible à un rythme d’écriture quotidien. Ce sont là des clefs (non restrictives) du développement de votre style d’écriture… Écrit par : Manuel .G Crédit Google+ Tags: Améliorer son écriture Articles semblables : * 3 astuces pour différencier vos personnages 3 astuces pour différencier vos personnages * publication-roman-publier Pourquoi ne serez-vous jamais publié à l’inverse de votre voisin ? * roman policier Le roman policier : quelques informations 8 Commentaires 1. Rébecca dit : 30 août 2011 à 13 h 36 min Ecrire, écrire et écrire encore, ne pas avoir peur de se lancer, lire, lire et lire encore ! Je suis d’accord avec toi, ce sont des clés essentielles si on veut améliorer son style d’écriture. J’ajouterai en plus le regard extérieur sur nos textes : pas celui de notre meilleur ami, ou de notre famille, fans par défaut (!!!), mais le regard averti de quelqu’un capable de nous donner des conseils qui pourront s’avérer précieux. Répondre + Manuel .G@écrire un roman dit : 31 août 2011 à 10 h 28 min En effet, toujours écrire afin de garder un rythme régulier et de continuer à avancer ! C’est le plus important lorsque l’on décide de créer son bébé ! :-) Le point que tu ajoutes est pertinent et fera l’objet d’un court article sous peu. Je vais visiter ton site de ce pas :-P Répondre 2. La description dans le roman | Ecrire-un-roman.com dit : 21 septembre 2011 à 18 h 30 min [...] Pour les plus récalcitrants, prenez-le comme un exercice destiné à améliorer votre style : Comment améliorer son style ?. [...] Répondre 3. melissa dit : 13 avril 2012 à 14 h 20 min Très juste, nos écrits sont le reflet de l’intérieur, tout sentiment invisible ne peut qu’être entendu ou vu/lu. Il faut donc écrire pour se renouveller sans cesse et donner vie à des idées pour les faire partager à qui veut bien. Tout n’est que liberté… Répondre 4. Lordius dit : 19 mai 2012 à 11 h 12 min Excellent article ! Tout ce qui ‘alimente’, les sources dans le réel, cela permet d’avoir des idées sur le fond, plus que sur le style. Le style s’acquiert comme vous le mentionnez au début de votre article par les lectures et l’écriture, à mon avis. Répondre 5. cateline dit : 21 mai 2012 à 12 h 44 min Bien sûr Ecrire pour pouvoir Ecrire ! … Rebecca le souligne très bien également. Par contre, se lancer tout de go dans l’écriture d’un roman peut paraître aussi difficile qu’affronter toutes les chicanes dans la quête du Graal !… J’ai détourné un peu le problème, et je mets les mots sur tout ce qui me touche et passionne : un nouveau livre lu, le dernier film vu, une réaction sur l’actualité, etc … je mets ça dans un blog … et j’attends ! … Tout ce que je constate, c’est que cela me paraît de plus en plus facile ; je ne sais pas si il y a de l’amélioration dans le style, mais au moins, y a-t-il de l’amélioration dans la perception de la difficulté … Bon, mais n’empêche que mon roman stagne ! Répondre 6. jean paul dit : 6 août 2012 à 20 h 11 min merci pour tous ces conseils , je vais tenter d’en tirer profit , en tout cas c’est super sympa de faire partager son savoir et sa passion, cela me permettra de mettre en oeuvre ce vieux projet et je n’oublierai pas si par chance la reussite me souriait. Répondre 7. Nicolas dit : 6 janvier 2013 à 16 h 45 min Ah le style… Ecrire, écrire, toujours écrire, et se ré-écrire, le tout en lisant beaucoup et de tout. Le style s’affirmera de lui-même par pratique et assimilation :-) Article très intéressant. Répondre Partagez votre avis ! Cliquez ici pour annuler la réponse. Prénom (requis) : ______________________E-mail (requis) : ______________________Website : ______________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ Envoyer [_] Recevoir les réponses à mon commentaire via e-mail. 2.400 abonnés. Et vous ? 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L'aide à l'écriture et l'aide à la réécriture sont des subventions distinctes. Leurs conditions d'attribution sont différentes. Ces aides sont accordées par le président du CNC après avis d'une commission composée d'un président, d'un vice-président et de 7 membres nommés pour un an. descriptif L'aide à l'écriture est destinée à des projets en cours d'écriture présentés sous la forme d'un synopsis ou d'un traitement. Elle peut être sollicitée par un auteur ou un auteur/réalisateur. L'aide à la réécriture est destinée à des projets présentés sous la forme d'un scénario (continuité dialoguée) pour lesquels un travail complémentaire d'écriture est nécessaire. Elle peut être sollicitée soit par un auteur ou un auteur/réalisateur, soit par une société de production de films de long métrage. Dans les deux cas, la langue de tournage des projets proposés doit être intégralement ou principalement le français ou une langue régionale en usage en France. Télécharger * dossier de demande d'aide à l'écriture (109 Ko) contact(s) * GALATEE CASTELIN Chargé(e) de mission Soutien aux scénarios Tél. 01 44 34 38 03 Fax 01 44 34 38 40 galatee.castelin@cnc.fr * SAMIR BENYALA Assistant(e)/gestionnaire Soutien au scénario Tél. 01 44 34 38 04 Fax 01 44 34 38 40 samir.benyala@cnc.fr * RAFAELE GARCIA Chef du service des aides sélectives à la production et à la distribution Tél. 01 44 34 38 06 Fax 01 44 34 38 40 rafaele.garcia@cnc.fr direction/service Direction du cinéma Service des aides sélectives à la production et à la distribution 11, rue Galilée 75116 Paris Pied de page à propos ministère de la Culture et de la Communication Centre national du cinéma et de l'image animée 12 rue de Lübeck 75784 Paris Cedex 16 tél. +33 (0)1 44 34 34 40 > contacts les missions du CNC * soutenir * réglementer * promouvoir, diffuser * coopérer * négocier * protéger IFRAME: http://www.dailymotion.com/embed/video/xqvje6 accès directs * presse * recrutement * marchés publics * télécharger les logos du CNC * plan du site * mentions légales restez informé flux RSS Info CNC suivre @ LeCNC facebook webtv application mobile application mobile autres sites du CNC * Archives françaises du film * Images de la culture * Webtv du CNC * Les registres de la cinématographie et de l'audiovisuel (RCA) applications en ligne * déclaration tsa * déclaration tst * demande d'aide à la numérisation des salles de cinéma * extranet cinedi.com * extranet soutien financier * recensement des certificats des équipements numériques de projection A la table de matières de Fun Science Gallery Histoire de l'Écriture Giorgio Carboni, Juillet 2005. Mis à jour en aout 2011 Traduit par Caroline Varin __________________________________________________________________ [ecrit_01.jpg] TABLE DES MATIERES PRESENTATION L'INVENTION DE L'ECRITURE Avant l'écriture Des origines multiples Des lents progrès L'écriture cunéiforme L'écriture hiéroglyphique Les écritures linéaire A et B Les écritures alphabétiques L'écriture alphabétique phénicienne Diffusion de l'alphabet phénicien Les autres écritures Expériences sur l'écriture CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE __________________________________________________________________ Présentation [zz_up.gif] Sans doute, un des plus importants progrès de l’humanité a été l’écriture, mais bien souvent les gens ignorent les difficultés et le temps que cette conquête a demandé. À l'école on présente l’écriture comme quelque chose qui a toujours existé. De cette façon, les enseignants perdent l’occasion de décrire une histoire fascinante qui pourrait enchanter les enfants et augmenter leur curiosité pour apprendre ces techniques d’expression et de communication anciennes et raffinées. Non seulement les enfants, mais aussi de nombreux adultes ne réfléchissent pas au processus complexe qui a amené l'écriture dans notre existence. Si vous êtes intéressés à connaitre un peu plus sur la naissance de l’écriture, rejoignez moi dans les paragraphes suivants pour un retour dans le temps à des milliers d’année de notre époque. Nous ferons aussi quelques expériences sur l’écriture. La naissance de l’écriture est un processus long et très intéressant, et je suis convaincu qu’à la fin de cet article vous voudrez en savoir plus sur ce sujet. L'invention de l'écriture [zz_up.gif] Dans les temps anciens, personne de savait que l’écriture devait être inventée et sa découverte à été le fruit d’avancées continues, à travers un processus qui s’est déroulé pendant des milliers d’années qui s’est enrichis au fur et à mesure de différents développements. L’invention de l’écriture s’est fait de manière indépendante en différents endroits du globe et a suivi à chaque endroit les mêmes étapes fondamentales. Au début, pour indiquer une chose les gens utilisaient une image ou un symbole conventionnel. Ils ont eu ensuite progressivement recours à une écriture phonétique semblable à celle utilisée pour les rébus, puis ont utilisé une écriture syllabique pour enfin arriver à une écriture alphabétique. Avant l'écriture [zz_up.gif] Vers la fin du paléolithique, il y a 30 – 40 000 ans de cela, les hommes commencèrent à tracer des graffitis et des peintures sur la roche et les murs des grottes. C’est à peu près à la même époque que remontent les plus anciens fragments d’os et les galets avec des encoches que l’on a trouvé. Malheureusement, nous ne connaissons précisément ni le but de ces magnifiques images d’animaux peintes sur les grottes, ni le but des signes répétés. Les peintures d’animaux étaient probablement l’objet de rites magiques pour les chasseurs, alors qu’il semble que les encoches gravés sur les os ou la pierre pouvaient être un moyen de compter des choses, comme par exemple les jours qui passaient, les mois lunaires, ou les proies capturées. Des origines multiples [zz_up.gif] Il n’y a pas une origine unique à l’écriture; elle est née de manière indépendante dans différentes parties du monde. Il semblerait que les premières civilisations qui utilisèrent l’écriture furent les Sumériens et les Egyptiens dans les alentours de 3500 – 3300 av.JC. Il n’est pas possible de dire précisément laquelle des deux civilisations inventa l’écriture en premier, bien qu'il parait que l'écriture égyptienne ait eu des influx sumériens et non vice versa. C’étaient deux civilisations qui maitrisaient l’agriculture et le commerce depuis des millénaires et qui éprouvaient le besoin d’un système de notation des produits de l’agriculture. Souvent, les souverains imposaient des taxes à leurs sujets, taxes prélevées en pourcentages de la production agricole. Ils utilisaient ces ressources pour payer la construction des palais et des temples, pour maintenir l’armée, la cour, etc. Pour faciliter les échanges les gens éprouvèrent le besoin d’annoter les denrées. Il en allait de même pour les offrandes acheminées au temple. L’invention de l’écriture fut suivie de prés par des inventions typiques de l’âge Néolithique, comme la construction des cites, l’utilisation du bronze, l’invention de la roue, le tour de potier et du métier à tisser. A cette époque, l’agriculture et l'élevage s'étaient affirmés et il était de plus en plus important d’être capable de tenir le compte des denrées et des personnes sur des documents et lors des transactions commerciales. De lents progrès [zz_up.gif] En Syrie, il y a 10 000 ans, les gens utilisaient jetons en argile de différentes formes pur indiquer les produits agricoles. Par exemple, un jeton en forme de coin et avec une croix gravée représentait un mouton. Une jeton conique faisait référence à une mesure de blé, un jeton ovoïdal indiquait une amphore d’huile, etc. pour faire la différence entre les moutons, les brebis et les agneaux, les jetons étaient gravés avec différentes marques. Pour signifier 20 moutons, les gens utilisaient 20 jetons. Ce système sera encore utilisé pendant des millénaires. En 3500 av.JC, les fonctionnaires des magasins du palais pour éviter de perdre des jetons les rangeaient dans des boules d’argile creuses et scellés (bullae). Sur ces bulles, ils représentaient la forme et la quantité des jetons qu’elles contenaient. Apres 300 ans environ, les jetons furent supprimés et les boules d’argile creuses laissèrent la place à des tablettes d’argile sur lesquelles on représentait simplement la forme et la quantité des jetons. Ces tablettes étaient plus petites et plus faciles à utiliser que les lourdes boules creuses. Ainsi, les objets tridimensionnels du départ furent remplacés par des tablettes plates figurant des objets en deux dimensions, plus pratiques à transporter et à ranger. [ecrit_02.jpg] Figure 2 – Jetons d’argile utilisés pour représenter des animaux de la ferme ou des produits de l’agriculture. (copies faites au début du III ème millénaire ap.JC, c'est à dire il y a peu de jours). Si toutefois vous vouliez représenter 43 amphores, vous deviez graver 43 dessins d’amphore. Quelqu’un a pensé à simplifier les choses en indiquant en premier le nombre et ensuite le dessin de l’objet compté. En pratique, les scribes commencèrent à représenter les unités avec des lignes tracées à l’aide de la pointe d’un stylet et les dizaines par des marques circulaires obtenues en enfonçant le bout du stylet sur la tablette. Apres ces nombres suivait le symbole de ce qu’on comptait. De cette manière, pour indiquait 43 amphores on ne devait plus dessiner 43 fois le symbole de l’amphore. Il suffisait d’indiquer : OOOO III et le dessin d’une seule amphore. Ce système était plus rapide à utiliser que le précédent. Après cela les signes indiquant les nombres et ceux indiquant les denrées se séparèrent en deux systèmes de signes différents : le système comptable et le système d’écriture. S’il était assez facile de nommer les produits agricoles grâce à un dessin (pictogramme) ou par un symbole conventionnel (idéogramme), il était en revanche plus difficile d'écrire le nom de quelqu’un. Pour résoudre ce problème, quelqu’un pensa d'utiliser des mots courts, avec une ou deux syllabes et à les unir comme nous le faisons aujourd’hui avec un rebus. Donc aux alentours de 3000 av.JC, d’autres signes furent introduits, qui n’étaient pas utilisés pour désigner un objet, mais un son (phonogrammes). Par exemple, en Sumérien la tête était nommée « lu » et la bouche « ka ». En lisant ces signes l'un à la suite de l'autre comme des phonogrammes, il était possible d’obtenir le nom de « Luka » (« Luc »). Avec cette innovation importante, il était aussi possible d’écrire le nom de personnes qui étaient impliquées dans une transaction et non plus seulement les denrées. Les personnes étaient aussi capables d’écrire des mots abstraits. Plusieurs siècles passèrent avant que quelqu’un ait l’idée d’utiliser l’écriture pour autre chose que pour la comptabilité. L’un des plus vieux écrits funéraire Sumériens date de 2700/2600 avant JC et indique le nom et les titres de la personne décédée. En 2400 avant JC, un souverain Sumérien décrivit ces propres exploits dans un long texte. En 2000 avant JC, l’écriture était utilisée à des fins légales, pour la littérature, pour les textes d’écoles, etc. l’écriture Sumérienne était un système mixte qui utilisait des symboles conventionnels, dont quelques-uns représentaient des objets et d’autres des sons. L'écriture cunéiforme [zz_up.gif] Le terme d’écriture cunéiforme vient du fait que cette écriture se composait de signes qui ressemblaient à de petits coins, en latin : cuneus. Au tout début, l’écriture cunéiforme n’était pas composée du tout de coins et sur les tablettes d’argile les scribes gravaient la forme des objets à représenter et les signes indiquant des nombres. En général, les animaux domestiques et les produits de l’agriculture étaient représentés par des signes conventionnels alors que pour d’autres objets et pour les animaux sauvages il était de coutume de les dessiner en représentant leurs caractéristiques distinctives. Malheureusement, quand les scribes gravaient l’argile avec un stylet pointu ils causaient des fissures et le détachement de fragments argileux. Ils devaient donc nettoyer en permanence les dessins pendant qu’ils les gravaient sur la tablette. Pour éviter ces désagréments ils commencèrent à imprimer des marques droites à l’aide d’un stylet. Ceci avait pour conséquence d’altérer le dessin. Les courbes étaient remplacées par des marques droites et les figures perdaient de leur réalisme. Au fil des siècles, les pictogrammes utilisés par les Mésopotamiens se transformèrent en un procédé de schématisation. A la fin, les figurant étaient méconnaissables. Elles étaient devenues des symboles abstraits. Leur signification n’était plus reliée à l’image originale que les gens n’étaient plus capable de reconnaître (figure 3). Comme je l’ai dit, l’écriture qui était née à des fins administratives s’est enrichie de signes ayant une valeur phonétique qui permettaient d’écrire des mots qu’on ne pouvait pas représenter par une image, comme les noms de familles et les concepts abstraits. Cette écriture s’est enrichie de figures qui dépeignaient des objets de la nature, des actions, etc.… le système d’écriture qui s’est développé était mixte, contenant aussi bien des pictogrammes, des phonogrammes que des symboles numériques. [ecrit_03.gif] L’écriture cunéiforme se répandit dans une bonne partie dans l’ancien Moyen Orient et était utilisée par des peuples différentes comme les Sumériens, les Akkadiens, les Babyloniens et les Assyriens. La plupart de ces peuples parlaient un langage sémitique, mais le système cunéiforme était aussi utilise par des peuples qui parlaient des langages Indo-Européens, comme les Hittites. Il était aussi utilise par les Egyptiens pour communiquer avec les princes de la cote orientale de la Méditerranée. L’écriture cunéiforme fut utilisée pendant des millénaires jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par l’écriture alphabétique, qui était beaucoup plus facile à apprendre et à utiliser. Cependant l’écriture cunéiforme n’a pas disparue au moment ou l’écriture alphabétique est entrée en vigueur. Elle a survécu pendant de nombreux siècles parce que les scribes la considéraient comme supérieure pour exprimer les subtilités du langage et de la pensée. L'écriture hiéroglyphique [zz_up.gif] Les origines de l’écriture hiéroglyphique fut à peu prés contemporaine de l’écriture cunéiforme. Elle n’évolua pas vers la structure cunéiforme, mais garda un aspect pictographique des symboles. Cela était probablement du au fait que les Egyptiens n’utilisaient pas de support en argile pour écrire mais des papyrus, des bois et des murs en pierres polies comme ceux des temples. Durant son évolution, l’écriture hiéroglyphique eut quelques influencés par les sumériens, mais développa sa voie originale. Ses symboles dérivaient des objets de la vie de tous les jours du peuple égyptien. A la différence de l’écriture sumérienne, qui pendant longtemps a été utilisée dans les documents de comptes exclusivement, assez vite l’écriture égyptienne a rapidement été utilisée pour écrire, c’est ainsi que les Egyptiens commencèrent à écrire des documents et des textes de littérature bien longtemps avant les Sumériens. A l’instar des Sumériens, les Egyptiens utilisaient des pictogrammes pour indiquer des objets et des phonogrammes pour représenter des sons. La langue égyptienne n’était pas exactement une langue sémitique, mais lorsqu’ils écrivaient les Egyptiens utilisaient principalement des consonnes. Selon le nombre de consonnes qu’ils représentaient, les phonogrammes étaient séparés en quatre-lettre, trois-lettre, deux-lettres et une-lettre. En raison du fréquent usage des phonogrammes, l’écriture hiéroglyphique était pour la plupart phonétique. Plus tard, les phonogrammes composés d’une seule lettre furent appelés “signes alphabétiques”. Depuis le début, les Egyptiens disposaient de lettres alphabétiques qu’ils utilisaient comme n’importe quel signe parmi tant d’autres. Ils avaient la possibilité d’utiliser une écriture purement alphabétique mais ils ne l’ont pas fait parce qu’ils ont toujours préféré utiliser le riche répertoire de hiéroglyphes dont ils disposaient. En utilisant les phonogrammes, pictogrammes et déterminatives, les hiéroglyphes étaient aussi un langage mixte et pour la plupart phonétique. [ecrit_04.jpg] Le terme de hiéroglyphe vient du Grec et signifie écriture sacrée, en effet, pour les Egyptiens l’écriture était un cadeau divin. Quand on considère la lecture comme le fait d’entendre une voix dans son esprit, on peut facilement imaginer comment ce phénomène étonnant peut avoir été considéré en ce temps là divin. Pour les égyptiens les hiéroglyphes étaient sacrés et ces symboles conservaient les propriétés des objets auxquels ils faisaient référence, ils étaient donc magiques, vivants et exerçaient une influence et un pouvoir à part entière. Les Egyptiens avaient la possibilité d’écrire la même chose en utilisant différents symboles. Par la biais des références mythologiques qu’il était possible de trouver dans les symboles choisis, leur écrit était enrichi par des significations et des subtilités qu’il n’était pas possible de transmettre ou d’obtenir en passant par une écriture alphabétique. En principe, chaque mot se composait de trois parties: la première était formée par des signes phonétiques ou phonogrammes qui suggéraient la prononciation du mot, la deuxième partie (qui était souvent omise) était compose d'un pictogramme qui représentait l’objet, la troisième partie était compose par un déterminatif qui indiquait le domaine auquel faisait référence le mot. Ce déterminatif aidait à placer le mot dans un contexte donné. Il n'avait pas un valeur phonétique et indiquait la fin du mot. Figure 4 – Elèves d’une école de scribes, peut être occupés à écrire quelque chose sous la dictée. L’écriture hiéroglyphique était donc à la fois phonétique, figurative et symbolique. Souvent, les égyptiens fusionnaient des scènes de la vie de Pharaon ou même de personnes ordinaires avec l’écriture hiéroglyphique et d’une manière très moderne, l'écriture et les images s'éclairant les uns les autres. L’écriture hiéroglyphique à été utilisée depuis 3300 av.JC jusqu’à 394 ap.JC, donc pendant à peu prés 4000 ans. Dans la figure 5, vous pouvez voir un exemple de hiéroglyphe. Les deux premiers signes sont des phonogrammes. Le signe en forme de bouche indique un R et le signe circulaire indique le son KH. Le mot est lu REKH, qui en vieil Egyptien signifie “connaitre”. Le pictogramme manque. Le déterminant est un papyrus roulé, qui signifie abstraction. Donc, dans ce cas on entend connaitre par l'esprit. Dans la bibliographie, vous pouvez trouver un texte qui explique comme lire et écrire des hiéroglyphes. [ecrit_05.gif] Les écritures Linéaire A et Linéaire B [zz_up.gif] Dans la première moitié du IIème millénaire av.JC, les Minoens en Crète utilisaient une écriture qui n’a pas encore été décryptée: la linéaire A, de claire dérivation Egyptienne. Quand les Mycéniens conquirent Crête, ils adoptèrent la linéaire A pour écrire dans leur propre langue, le grec ancien. Cette écriture, appelée la linéaire B, remplaça la précédente. Ces deux écritures étaient écrites sur des tablettes d’argile, mais ce n’était pas du cunéiforme. Elles utilisaient des caractères syllabiques et n'avaient rien à voir avec l’écriture alphabétique. La linéaire B disparut à cause de la destruction des palais Mycéniens qui eut lieu entre le XIII et le XIIème siècle av.JC. A cette période, les grandes civilisations de l’âge de bronze, de la mer Egée s'éteignirent soudainement. Des siècles de difficultés sérieuses suivirent et la population de cette région diminua de manière drastique. La Grèce redécouvrit l’écriture seulement 4 siècles plus tard, avec l’arrivée de l’alphabet Phénicien. Les écritures alphabétiques [zz_up.gif] Dans le moyen Orient, on a trouvé des témoignages diffus d’essais d’une écriture plus simple que celles cunéiforme ou hiéroglyphique. Au XIV ème siècle av.JC, à Ougarit, une ville au nord sur la cote Syrienne, un alphabet cunéiforme se développa. L’écriture ougaritique fut utilisé jusqu’à la destruction de la ville en 1180 av.JC. Un autre alphabet cunéiforme fut utilisé dans le 500 av.JC dans la région de l'actuel Iran pour écrire en Perse ancien. L'écriture alphabétique phénicienne [zz_up.gif] Maintenant, imaginez qu’entre 1900 et 1800 av.JC. Vous étiez un mineur et que vous travailliez pour les Egyptiens dans des mines de cuivre et de turquoise. Souvent vous côtoyez des hiéroglyphes et vous savez qu’ils font partie d'une écriture mais vous ne savez pas la lires, aussi car vous parlez un langue sémitique, différente de celle des Egyptiens. Vous voulez écrire des inscriptions votives aux Dieux, afin qu’ils vous protègent dans votre travail dangereux, mais vous ne savez pas comment vous y prendre. En observant les hiéroglyphes, vous aves l’idée d’en utiliser certains pour faire référence à des sons. De manière à mieux les mémoriser, chaque figure indique le premier son de son nom (acrophonie). Par exemple, la tête de taureau ou de bœuf (en sémitique ‘aleph) pour indiquer la lettre A (dans ce cas là il est orienté avec le museau vers le haut et les cornes vers le bas), la plante de maison (en sémitique Beth) pour indiquer le b, la paume de la main (kaph) pour indiquer le k, l’eau (Mem) pour signifier le m et ainsi de suite (figure 7). De cette manière, vous obtenez un système d’écriture contenant seulement 22 signes. De par sa simplicité, il peut être appris par tous et ne demande plus des années d’étude comme pouvaient le demander le système cunéiforme ou hiéroglyphique. Les signes employés furent appelés les lettres. La collection de lettres fut nommée alphabet, et le système d’écriture qui utilisait ce genre de signes (acrophonique) fut appelé système alphabétique. Cette écriture était aussi utilisée par les travailleurs occupés à la construction des palais et des temples, par les mercenaires au service du pharaon, et aussi par les marchands. Les inscriptions de Wadi el-Hol, qui sont l’un des premiers exemples de l’écriture alphabétique d’où provenait l’écriture Phénicienne, fut gravée entre 1900 et 1800 av.JC., sur une paroi de roche qui longeait une route militaire reliant Abidos et Thèbes dans la Vallée des Rois. L’écriture appelée par les archéologues Proto-Sinaitic, parce que cette première inscription fut trouvée dans les mines de cuivre et de turquoise de la Péninsule du Sinai, était utilisée par des hommes de bas rang social pour marquer des courtes inscriptions. Petit à petit l’écriture, aussi connue comme Proto-Canaanite, se répandit et fut ensuite utilisée couramment par les Phéniciens. En observant les figures 6 et7, vous pouvez voir que de nombreux signes de l’écriture ancienne sont similaires à ceux que nous utilisons aujourd’hui. En effet, notre alphabet provident justement de celui Proto-Sinaitique. Pendant des siècles, ces lettres ont été modifiées et plus tard d’autres ont été ajoutée. Nous pouvons dire que chaque lettre de notre alphabet a une histoire propre. [ecrit_06.gif] [ecrit_07.gif] L’écriture cunéiforme et hiéroglyphique comprenaient des centaines de symboles; elles étaient donc de ce fait compliquées à apprendre et difficiles à utiliser. Elles étaient réservées à une caste de spécialistes, les scribes. A l’inverse, du fait de son petit nombre de symboles, l’écriture alphabétique est plus simple à l’écrire et peut être facilement apprise et utilisée par tout le monde. Alors que l’écriture cunéiforme devait être gravée sur des tablettes d'argile, l’alphabet Sinaïtique et après lui l’alphabet Phénicien, pouvaient être écrits sur des papyrus, des peaux ou du bois. Cet alphabet répondait bien aux besoins des phéniciens, des gens qui voyageaient et échangeaient, leur permettant d'avoir à leur disposition un système d'écriture simple à apprendre et rapide à utiliser. Expansion de l'alphabet phénicien [zz_up.gif] Les Grecs furent parmi les premiers à maitriser l’alphabet Phénicien. En effet, les Grecs et les Phéniciens étaient géographiquement proches et ils marchandaient activement ensemble, comme beaucoup d’autres navigateurs méditerranéens. Les Grecs reconnaissaient franchement l’origine Phénicienne de leur alphabet et appelèrent leurs signes la Phoinika Grammata, les lettres Phéniciennes. La première preuve de l’écriture Phénicienne date du XII^eme ou XI^eme siècle avant JC, mais la transmission au peuple Grec semblait dater du VIII^eme siècle avant JC. La langue Phénicienne était sémitique et son alphabet était composé uniquement de consonnes. Dans un langage Sémitique, l’utilisation seule des consonnes est suffisante pour comprendre le texte. A la lecture, le contexte aide à réduire les ambiguïtés et parfois certaines personnes ajoutaient de petits signes pour signaler des voyelles. A l’inverse en Grec ancien, comme dans toutes les langues Indo-Européennes, il était impossible d’écrire à l’aide des seules consonnes, parce que les gens auraient été confrontés à de trop grandes ambiguïtés. Par exemple en Français, si vous écrivez seulement avec les voyelles, vous aurez un texte incompréhensible. Le mot « rt » pourrait être route, rite, rate, etc. Face à ce problème, les Grecs adaptèrent quelques lettres de l’alphabet Phénicien à leurs besoins. De cette manière ils introduisirent les voyelles dans l’alphabet. [ecrit_08.jpg] La première preuve de courts écrits en Italie date du VIIIeme siècle avant JC, mais c’est seulement aux alentours de l’an 700 avant JC, que les inscriptions Etrusques se multiplièrent. Les Etrusques ont aussi adapté l’alphabet Grec à leur propre langage, changeant la forme de nombreuses lettres. Successivement, l’alphabet Etrusque fut transmis aux Latins qui l’adaptèrent à leur tour. L’alphabet Latin fut alors exporté dans toutes les contrées colonisées par l’Empire Romain, mais les régions orientales continuèrent à utiliser l’alphabet Grec. Au début, l’alphabet Latin était composé des seules lettres capitales, mais avec l’utilisation courante de cet alphabet, l’écriture cursive a vu le jour. Au Moyen âge de l'écriture coursive dérivèrent des écritures minuscules qui aux temps de Charlemagne trouvèrent dans la gracieuse et claire écriture minuscule caroline un accomplissement unitaire. Dans le XV siècle, avec la découverte des textes classiques par les humanistes, de la minuscule caroline furent dérivés les écritures humanistique libraire et humanistique coursive desquelles dérivent les minuscules d'aujourd'hui. L’alphabet Latin s’est répandu dans l’Europe entière et après les grandes découvertes géographique, fut emmené jusqu’en Amérique et en Océanie. De nombreux pays comme le Vietnam, les Philippines et l’Indonésie adoptèrent l’alphabet Latin. En 1928, la Turquie remplaça l’alphabet Arabe par l’alphabet Latin. Après la chute du mur de Berlin, d’autres pays possédant des langages similaires à celui de la Turquie, remplacèrent l’alphabet cyrillique par l’alphabet Latin. Figure 8 – Jeune femme avec stylet et tablettes. Fresque trouvée à Pompéi. L’alphabet Grec connut un fort essor dans le monde Hellénique, mais aujourd’hui il n’est encore utilisé qu’en Grèce. Du fait de l’importance de la littérature et de la philosophie des Grecs anciens, l’alphabet Grec et le Grec ancien sont encore étudiés dans de nombreux pays dans le monde. Au IXeme siècle après JC, l’évêque Cyril adapta l’alphabet Grec aux cultures Slaves. Cet alphabet fut répandu en Russie et parmi les peoples Slaves Orthodoxes qui l’appelèrent alphabet Cyrillique. De nombreux pays unis par le pacte de Varsovie adoptèrent cet alphabet. L’écriture des Araméens, des Syriens, des Hébreux, des Arabes et des Perses dérive aussi de l’alphabet Phénicien et sont écrits à l’aide de consonnes. De nombreux pays musulmans utilisent l’alphabet arabe. Les autre écritures [zz_up.gif] Les traces les plus anciennes de l’écriture Chinoise remontent à la dynastie des Shang (1500 – 1028 avant JC). L’écriture Chinoise est composée de signes qui ont à la fois une valeur sémantique et syllabique. Leurs évolution fut similaire à celle de l’écriture cunéiforme, et des hiéroglyphes, mais elle n’atteint jamais le stade de l’alphabet. En général, dans ces écritures, chaque idéogramme combine une indication sémantique et une phonétique. Ce qui veut dire que chaque idéogramme ne se contente pas d’indiquer seulement une chose mais il indique aussi une prononciation. Au début, l’écriture chinoise avait une fonction religieuse, puis elle fut utilisée à des fins administratives et enfin pour les textes littéraires. Pour comprendre cette écriture, on a besoin de comprendre un minimum de 2400 caractères mais le nombre total d’idéogrammes est beaucoup plus important. En 1716, un dictionnaire de 47.043 caractères a été élaboré. Au Mexique, l’écriture apparut aux alentours de 700 avant JC. Il semble que les Mayas tirèrent leur écriture d’une autre plus ancienne, utilisées par d’autres peuples. L’écriture Maya était syllabique et était utilisée pour décrire les évènements les plus importants qui concernaient les familles aristocratiques. Aux alentours de 250 après JC, l’écriture Maya était déjà utilisée et cela dura jusqu’au XVIIeme siècle après JC. Maintenant, ces scriptes sont activement déchiffrés. Un grand nombre d’autres écritures a été mis en place au cours de l’histoire et en différents endroits du globe. Malheureusement, dans cet article d’introduction nous ne pouvons pas traiter de chacune, mais nous avons placé des références bibliographiques avec lesquelles vous pourrez étancher votre soif d’approfondissement du sujet. L’histoire de l’écriture est un sujet très complexe et passionnant. Nous sommes convaincus qu'il vaut surement la peine de mieux le connaitre. Expériences sur l’écriture [zz_up.gif] Quand je vous dis d’écrire des phrases, vous pouvez indifféremment les inventer ou les recopier dans un livre ou un magazine. Dans les rebus, les écritures syllabiques et les écritures mixtes, quelques imprécisions sont permises. 1 - COMPTABILITÉ - En vous référant à la figure 9, combien d'amphores sont indiqués au point 3? 2 - REBUS Pour vous entrainer au mécanisme du rebus: - en vous référant à la figure 9, résolvez le rébus en 4, 5, 6 et 7 ; - Résolvez les rébus que vous trouvez sur les magazines ou sur le net ; - avec des figures utilisées comme des phonogrammes écrivez des mots ou des phrases. Quelques simplifications sont permises, et vous pouvez intégrer des lettres de l’alphabet dans la phrase. 3 – ECRITURE CONSONANTIQUE quels mots lisez vous dans les exemples suivants: 1. – brnrd (nom de personne) 2. – l ss mrn jn; whn th snt g mrchg n; 3. – mrc bcp; 4. – l fx mrrn grmp rpdmnt sr l chn llng; 5. – l jr d Nl st l vngt cnq dcmbr; 6. – ls bcycltt nt dx rs lrs q ls trcycls n nt trs. 7. – en utilisant seulement des consonnes, écrivez quelques phrases. Demandez à un ami de les lire et vérifiez quelles soient compréhensibles. Discutez des ambiguïtés possibles. 8. – en utilisant les voyelles seules, faites de même. [ecrit_09.gif] 4 – ECRITURE HIEROGLYPHIQUE - Ecrivez des mots avec une écriture hiéroglyphique (seulement pour ceux qui auront lu le livre [1]) 5 – ECRITURE ALPHABETIQUE en référence au site indiqué: - en utilisant l’alphabet Ugaritique, écrivez les noms et les mots http://www.omniglot.com/writing/ugaritic.htm alphabet Ugaritique - en utilisant l’alphabet Egyptien écrivez les noms et les mots http://www.fortunecity.com/victorian/barchester/79/id6.htm alphabet Egyptien - en utilisant l’alphabet Proto-Sinaitique, écrivez des noms et des mots http://en.wikipedia.org/wiki/Proto-Sinaitic_alphabet alphabet Proto-Sinaitique - en utilisant l’alphabet Phénicien, écrivez des noms et des mots http://www.crystalinks.com/phoenician.html alphabet Phénicien - en utilisant l’alphabet Grec, écrivez des noms et des mots http://www.omniglot.com/writing/greek.htm alphabet grec Si nécessaire vous pouvez aussi utiliser cette table : http://www.peak.org/~jeremy/dictionary/chapters/pix/alphabet.gif Si possible, faite les exercices avec l’alphabet Ugarique sur des tablettes d’argile. Si les liens ne fonctionnent plus, faites une autre recherche avec les mots clés indiqués à la fin de chaque ligne. 6 – NOUVEAU ALPHABET - En vous référant à la figure 9 quel mot est écrit au point 8 si chaque symbole représente le premier son de son nom? - En suivant l’exemple Proto-Sinaitique et en vous aidant du système acrophonique, inventez un alphabet en utilisant des dessins (pictogrammes) d'objets d’aujourd’hui. Par exemple une maison pour la lettre M. Utilisez cet alphabet pour écrire des mots et des phrases. - Simplifiez ces lettres et essayez d’obtenir un groupe de base avec des lettres majuscules et minuscules. Dans cet alphabet, vous pourrait avoir des lettres homophones. Le choix d'une au lieu d'une autre aurait la capacité de changer un peu le sens de ce qu'on écrit. Si vous faites cela avec des camarades vous disposerez d’une écriture que les autres seront capable de décrypter, sinon seulement vous serez en mesure de vous relire. Dans ce cas, il peut être utile d’écrire les messages ou les notes sans que personne d’autre ne puisse les décoder. Alors cette écrire aura le petit coté mystérieux des symboles des écritures anciennes et semblera indécodables à ceux qui ne connaissent pas son secret. 7 – PROPOSITIONS LOGIQUES: - essayez d’écrire des propositions logiques (seulement pour les étudiants de hautes écoles). 8 – CHASSE AU TRESOR organisez une chasse au trésor dans laquelle les instructions de chaque étape et tout ou une partie des énigmes reposent sur les exemples de codage proposes dans ce chapitre. 9 – TRANSCRIPTION DES EMOTIONS Lors des conversations sur le net (utilisant uniquement le clavier et l’écran) les premiers internautes réalisèrent que les phrases pouvaient être mal interprétées. Du fait de l’incapacité de voir l’autre personne, il n’était pas possible d’observer les gestes qui accompagnent généralement les conversations. Il n’était pas non plus possible de percevoir les inflexions de la voix. Pour palier se problème certains internautes commencèrent à terminer leurs phrases par des sourires (ou smileys, ou émoticons) symbolisés à l’aide de l’alphabet classique et de symboles de ponctuation (voir plus bas). Ces symboles se propagèrent rapidement et son encore utilisés régulièrement par les cybernautes durant leurs conversations. Même ceux qui envoient des messages à l’aide de leur téléphone portable les utilisent régulièrement. L’utilisation de ces personnages est allée plus loin que leur utilité d’origine et son maintenant utilisées pour exprimer rapidement des émotions des sentiments qui pourraient aussi être exprimés avec des mots ou en écrivant de longues phrases. Evidemment une émoticône n’est pas suffisante pour déclarer sa flamme, votre présence sera nécessaire et tout le monde devra trouver les bons mots. A l’inverse, dans de nombreux autres cas, les smileys sont une aide précieuse. L’idée d’écrire des émotions est intéressante. D’une certaine manière, c’est une innovation dans l’écriture. Pour compléter les exercices proposés, vous pouvez vous pencher sur le problème que représente la transcription des émotions et y remédier de manière subtile. Par exemple, vérifiez si les émotions principales sont présentes et cherchez à représenter celles qui manquent. Ces symboles ne sont pas encore entrés dans l’écriture conventionnelle, et qui sait si ils y entreront jamais. Quelques exemples de smiles: :-| normale :-) sourire :-( triste pour plus de smileys: http://www.astro.umd.edu/~marshall/smileys.html La liste des smileys de base. http://en.wikipedia.org/wiki/Emoticon Emoticones (Wikipedia) http://www.businessweek.com/bwdaily/dnflash/apr2001/nf20010423_785.htm L’homme qui imprima un :-) sur votre écran - écrivez des phrases et terminez les en exprimant une émotion à l’aide de smileys. Avec d’autre camarades, évaluez et discutez de comment l’utilisation de ces symboles change le sens des phrases. - Inventez certains idéogrammes pour indiquer les émotions principales que l’on peut utiliser dans une écriture mixte. Souvenez vous qu’avec les ordinateurs il est possible de composer et d’utiliser des caractères personnalisés. Vous pouvez aussi dessiner de petites images et les mettre les unes à la suite des autres. CONCLUSION [zz_up.gif] Après avoir jeté un coup d’œil à l’histoire de l’écriture, l’écriture n’est plus un fait aussi banal et anodin qu’avant. Cela devient quelque chose de plus intéressant. On réalise que chaque lettre a son histoire propre qui remonte souvent à des milliers d’années. Maintenant les lettres de l’alphabet vous parlent. Le A vous dit “bonjour, vous vous souvenez de moi? Je suis la tête du taureau.”, le B nous dit “Et je suis la maison”, le M vous dit “Je suis les vagues de la mer », le N dit « je suis le serpent » etc…. du fait de leur évolution dans le temps et au gré des populations qui les ont utilisés, ces lettres nous parlent de l’Egyptien ancien, des ouvriers Sémitiques qui travaillaient dans la vallée des Rois en Egypte, des Phéniciens, de Grecs, des Etrusques et pour finir des Romains. Les petites lettres nous parlent des temps anciens et avec l’arrivée de l’écriture en cursives des périodes plus récentes, au fil desquelles elles ont revêtu de nombreux styles différents. L’histoire de l’écriture est beaucoup plus complexe que ce que je l’ai décrite. Malheureusement j’ai du me contraindre à aller à l’essentiel pour éviter de transformer cet article en roman, mais pour raconter l’histoire de l’écriture même un livre ne serait pas suffisant. J’espère que vous aurez l’envie d’en savoir plus à ce sujet. Souvenez vous qu’il y a de nombreux ouvrages qui traitent ce thème. Aujourd’hui Internet aussi fournit de nombreux documents sur cette aventure importante dans l’histoire de l’Homme. BIBLIOGRAPHIE [zz_up.gif] LIVRES : 1 - Christian Jacq; comment lire les hiéroglyphes égyptiens, un guide pas à pas pour apprendre par vous même 2 - Louis Godart; L'Invention de l'écriture. PAGES INTERNET: 1 - http://www.usc.edu/dept/LAS/wsrp/information/wadi_el_hol/ Inscriptions de Wadi el-Hol 2 - http://www.peak.org/~jeremy/dictionary/chapters/pix/alphabet.gif développement des lettres de l’alphabet 3 - http://www.ancientscripts.com/ws.html Ecritures anciennes 4 - http://www.jimloy.com/egypt/egypt.htm Hiéroglyphes Egyptiens de Jim Loy et pages d’égyptologie. 5 - http://www.egyptvoyager.com/hieroglyph_archives.htm Leçons sur les hiéroglyphes 6 - http://en.wikipedia.org/wiki/Middle_Bronze_Age_alphabets Naissance de l’alphabet 7 - http://www.asor.org/outreach/Teachers/DigDeeper/Digging_Deeper1.htm Activités archéologiques pour les enfants. 8 - http://www.ancientscripts.com/sumerian.html symboles cunéiformes 9 - http://www.apples4theteacher.com/coloring-pages/interactive-alphabet/in dex.html Lettre de l’alphabet (images) 10 - http://www.tug.org/TUGboat/Articles/tb26-3/tb84wilson.pdf L’arbre de l’alphabet. Une description magnifique de l’histoire du développement de l’alphabet principal avec de très belles reproductions des lettres. MOTS CLES INTERNET: histoire de l’écriture, tablettes d’argile, écriture cunéiforme, écriture Egyptienne, hiéroglyphes, Proto-Sinaitique, Proto-Canaanite, alphabet Ugaritique, Alphabet Egyptien, alphabet Proto-Sinaitique, alphabet Phénicien, alphabet Grec, alphabet Etrusque, rebus, tokens, bullae. __________________________________________________________________ SOLUTIONS AUX QUESTIONS DE LA FIGURE 9: Point 3 : 23 amphores Point 4 : roi + aile = royale; Point 5 : chat + eau = château point 6 : franc + anchois = François point 7 : car + eau + lit + ne = Caroline point 8 : sauterelle + avion + lunettes + unicorne + trompette = salut __________________________________________________________________ Dites-nous ce que vous pensez du présent article. __________________________________________________________________ A la table de matières de FSG Au début de l'article #RSS - Intranet RSS - Vie étudiante Atom - Culture et Sport Atom - International Atom - Recherche Atom - Etudes Atom - Actualité Podcast RSS - Toutes les actualités * inscription * Annuaire * Bibliothèque * ENT/intranet * m.a.j : culliere - 26.1.013 | éditer * Vous êtes ici : Universite de Lorraine / Recherche / Laboratoires / Centre de recherches Écritures université Paul Verlaine - Metz. 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Il a pour vocation d'organiser, d'animer et de diffuser la recherche scientifique concernant les textes écrits et leur rôle contextuel, spécialement dans le domaine de la littérature, de la culture, de la théologie, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Il a travaillé selon cinq axes de recherche de 2007 à 2011. Ses activités sont recentrées autour de cinq programmes dans le cadre du nouveau contrat quinquennal (2012-2017). Il reste pour le moment rattaché à l'école doctorale PIEMES. Dans le cadre des nouvelles structures de l'Université de Lorraine, c'est une composante du pôle scientifique TELL (Temps Espaces Lettres Langues). Écritures came about after two autonomous research groups merged. Its current set-up dates from the 1st of January, 2007. Its aims are to organize and publish findings and research on texts and their context (from Ancient Times to the twenty-first century), especially where culture, theology and literature are concerned. Currently, the Centre focuses on five different themes. It collaborates with the PIEMES postgraduate institute. Pour consulter la page de présentation (non actualisée) du centre Écritures dans l'annuaire de l'université, cliquer ici. Statuts modifiés le 21 juin 2011 (français, english) Composition (janvier 2013) Il comporte des membres titulaires, des membres associés, des membres correspondants : - Membres titulaires : 29 (8 PR, 21 MCF dont 4 HDR) - Membres associés : 40 (+ 37 doctorants) Les membres correspondants apparaissent éventuellement dans le descriptif des cinq nouveaux programmes de recherche (2012-2017) ou dans la rubrique "Universités partenaires" sous l'onglet "partenariats". Direction, bureau et conseil Direction Directeur : Jean-Frédéric Chevalier Directeur adjoint : Pierre Halen Bureau Jean-Frédéric Chevalier Alain Cullière (gestion du site) Jacques Fantino (budget) Pierre Halen (valorisation des collections) Marta Waldegaray (relations internationales) Jean-Michel Wittmann (études doctorales) Conseil Bureau + coordonnateurs des cinq programmes de recherche (deux par programme) + représentante des doctorants (Stéphanie Bertrand) Université de Lorraine | 03 54 50 54 00 | 34 cours Léopold - CS 25233 - 54 052 Nancy cedex | mentions légales #Ãcritures de la Modernité RSS 2.0 RSS .92 Atom 0.3 Écritures de la Modernité Chercher ____________________ Search Écritures de la Modernité EA 4400 / Paris 3 – conventionnée CNRS * Accueil * Présentation * Équipes * Programmes * Partenariats * Annuaire * Calendrier * Publications * Digital-Lab * Infos Rattachée à l’Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle, et soutenue par le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Équipe d’accueil 4400 “Écritures de la modernité (littérature et sciences humaines)” a été créée en 2001. Elle étudie la littérature française du XIXe siècle à nos jours, et aborde tous les genres littéraires (roman, théâtre, essai, poésie), dans une perspective largement interdisciplinaire, qui associe notamment les arts, la philosophie et les sciences humaines. L’unité entretient des liens privilégiés avec l’UMR 7172 ARIAS, spécialisée dans l’étude des arts du spectacle et de l’intermédialité. * en savoir plus Actualités Appel à communication – Journées d’étude en littérature française contemporaine : « Ecritures du travail, écritures politiques? » * Posté par labadie * 26 janvier 2013 Journées organisées les vendredi 13 décembre 2013 (Université de Tours) et 14 mars 2014 (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3) par Aurélie Adler (Université Sorbonne Nouvelle Paris III, CERACC), Maryline Heck (Université François Rabelais Tours, ICD) et Bruno Blanckeman (Université Sorbonne Nouvelle Paris III, CERACC). * En savoir plus Parution : Narrations d’un nouveau siècle – romans et récits français 2001-2010 * Posté par labadie * 26 janvier 2013 Dirigé par Bruno Blanckeman et Barbara Havercroft, les actes du colloque de Cerisy (tenu en août 2011) viennent de paraître aux Presses de la Sorbonne Nouvelle. * En savoir plus Parution : Dictionnaire André Breton * Posté par ladjimi * 23 janvier 2013 8 janvier 2013 Sous la direction d’Henri Béhar (Centre de Recherches sur le surréalisme) aux éditions Classiques Garnier, collection « Dictionnaires et synthèses » n°2, 2013. * En savoir plus Présentation de la vie et de l’oeuvre de Claude Simon * Posté par ladjimi * 23 janvier 2013 31 janvier 2013 20:00 Dans le cadre d’une soirée sur Une Saison de Nobel organisée par Anny Romand à la Société des Gens de Lettres (SGDL : Hôtel Massa, 38 rue du Fbg St-Jacques 75014 Paris), Mireille Calle-Gruber est invitée présenter la vie et l’oeuvre de Claude Simon Prix Nobel 1985. Renseignements et réservation : communication * En savoir plus Séminaire du Centre de recherches sur le surréalisme: « L’internationalisme surréaliste » * Posté par surrealisme * 22 janvier 2013 1 février 2013 17:00 au 19:00 Prochaine séance avec nos collègues serbes : le 1 février 2013, 17h-19h, salle 410. • Jelena Novakovic, « Hybridation des genres dans le surréalisme belgradois » • Bojan Jovic: Crustacés sur la poitrine, « un film de papier » du surréalisme belgradois » * Séminaire du CERACC (4) * Posté par labadie * 22 janvier 2013 25 janvier 2013 18:00 au 20:00 Séance 4 - Jean-François Frakowiack, doctorant Ceracc : « Les renouvellements du roman symbolique : Henry Bauchau, Sylvie Germain, Philippe Le Guillou » * En savoir plus Parution « Poésie Planétaire » * Posté par ladjimi * 18 janvier 2013 28 janvier 2013 Un ouvrage de Julien Knebusch aux Presses Sorbonne Nouvelle (PSN), 2013. Ce livre étudie dans une perspective interdisciplinaire l’émergence d’une poétique de la diversité parmi un large ensemble de poètes de la génération de 1880 comme Larbaud, Levet, Saint-John Perse, Supervielle, Morand, Romains, Durtain, Brauquier ou Nau. * En savoir plus Séminaire « vers une géographie littéraire » : Michel Butor * Posté par ladjimi * 15 janvier 2013 18 janvier 2013 17:00 au 19:00 La 4e séance du séminaire organisé par Michel Collot et Julien Knebusch accueillera Michel Butor (poète, romancier, essayiste), présenté par Michel Collot, pour une conférence sur « Géographies parallèles ». Centre Censier, salle 410, 4e étage 13 rue de Santeuil – 75005 Paris. Affiche/Programme (pdf) * En savoir plus Articles précédents Entretien avec Michel Butor * Posté par ladjimi * 15 janvier 2013 Journée d’études « Littérature et psychanalyse comme arts du langage: regards croisés » * Posté par vignon * 15 janvier 2013 Séminaire du CERACC (3) * Posté par labadie * 12 janvier 2013 Séminaire CREF&G/LF – Hospitalités de la littérature et des arts * Posté par ladjimi * 11 janvier 2013 Calendrier d’évènement CAPTION: janvier 2013 L Ma Me J V S D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 EC « déc spinner iCalendar fév » Agenda * 28 janvier 2013: + Parution "Poésie Planétaire" (journée entière) * 29 janvier 2013: + Rencontre avec Michel de M'Uzan - CRIR (18:00) * 31 janvier 2013: + Présentation de la vie et de l'oeuvre de Claude Simon (20:00) * 1 février 2013: + Séminaire du Centre de recherches sur le surréalisme: "L'internationalisme surréaliste" (17:00) * 7 février 2013: + Journée d'études "Littérature et psychanalyse comme arts du langage: regards croisés" (9:30) * 8 février 2013: + Séminaire « Peut-on penser une écologie culturelle? Genre, littérature, francophonie et études postcoloniales: transits » (CREF&G/LF) (14:00) * 22 février 2013: + Séminaire du CERACC (5) (18:00) * 15 mars 2013: + Séminaire du CERACC (6) (18:00) * 22 mars 2013: + Séminaire « Peut-on penser une écologie culturelle? Genre, littérature, francophonie et études postcoloniales: transits » (CREF&G/LF) (14:00) * 5 avril 2013: + Séminaire du CERACC (7) (18:00) Appels à contribution Appel à communication - Journées d'étude en littérature française contemporaine : "Ecritures du travail, écritures politiques?" Journées organisées les vendredi 13 décembre 2013 (Université de Tours) et 14 mars 2014 (Université ... Appel : Journée d'études "Bien écrire / mal écrire" La journée d'études "BIEN ECRIRE / MAL ECRIRE : écrire en “périphérie” de la norme ... Appel à contribution - journée d'études "Entretiens littéraires" Lou Merciecca (doctorante CREF&G/LF, Paris 3) et Margot Favard (doctorante Littérature au présent, CERILAC, Paris ... Publications récentes Parution "Poésie Planétaire" Un ouvrage de Julien Knebusch aux Presses Sorbonne Nouvelle (PSN), 2013. Ce livre étudie dans une ... Parution des actes du colloque "Présence d'André du Bouchet" Sous la direction de Michel Collot et Jean-Pascal Léger (Éd. Hermann, 2012). Les actes du colloque ... Parution des actes du colloque "Maurrassisme et Littérature" Édité par Michel Leymarie, Olivier Dard et Jeanyves Guérin, le volume AF IV ... Publication CREF&G/LF: "Nedim Gürsel, Fascination nomade" Seza Yilancioglu (CREF&G/LF), vient de publier l'ouvrage collectif NEDIM GÜRSEL, Fascination nomade aux éditions de ... Paris 3 CNRS Atelier des Doctorants L'Atelier des Doctorants propose aux étudiants en Doctorat et en Master des informations utiles les concernant. Calendrier étudiants Calendrier 2012-2013 ... Carnet de route "Femme disant adieu", Lecture musicale Mercredi 16 Janvier 2013, 209 avenue Jean-Jaurès, Paris (75019) A la frontière de la musique ... "Nouveau Roman" et le CREF&G/LF La pièce de théâtre Nouveau Roman (Théâtre de la Colline), du metteur en scène Christophe ... Séminaire, journées d'étude et table ronde lyonnais autour de "L'art au travail. Représentations artistiques et représentations sociales du (monde du) travail depuis les années 1968" L'université Lyon II accueillera lors de l'année 2012-2013 un séminaire d'une périodicité mensuelle, agrémenté de ... "Pour l'engagement critique" - colloque de Fontevraud La Maison des écrivains étrangers et des traducteurs organisera les prochaines Rencontres de l'Abbaye de ... Informations utiles Présentation d'Ecritures de la modernité sur le site de l'université Sorbonne Nouvelle Vous pouvez consulter la page de présentation de l'unité de recherche "Ecritures de la modernité" ... Adresse EA4400 conventionnée CNRS Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle 13, rue Santeuil 75231 Paris Cedex 05 Tél.: 01 45 ... Abonnez-vous! 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Écritures de la Modernité Propulsé par Wordpress Conçu par Glues Ideas Icones par Fam Fam Fam © Écritures de la Modernité - EA 4400 / Paris 3 – conventionnée CNRS - 2010 # Atelier Perrousseaux Editeur ____________________ Recherche ____________________ S'inscrire Suivez nous sur * Nouveautés >> + Nouveautés livres + Nos derniers ebooks * Actualités >> + Presse * Catalogue >> + Ouvrages édités + E-books + ePub + A paraître + Collection Kitab Tabulae * Thématiques >> + Bibliothèques, patrimoines de l'écriture + Culture typographique + Histoire de l'écriture + Ouvrages pratiques + Internet * Téléchargements gratuits >> + Lexique typographique * Auteurs * Contact >> + Diffuseurs * Liens * Accueil * Thématiques * Histoire de l'écriture Histoire de l'écriture Atelier Perrousseaux éditeur publie en plusieurs volumes une grande histoire de l'écriture typographique, une œuvre unique qui fait revivre la typographie depuis ses origines. Chronique de la forme Chronique de la forme Deux mille ans d'expression visuelle en Europe occidentale Herman LAMPAERT Le style "chronique" a vu le jour entre le Tigre et l'Euphrate, il y a des millénaires. C'est un genre d'ouvrage qui mémorise différents événements caractéristiques de domaines particuliers, classés suivant l'ordre du temps. Il (...) Nombre de pages : 400 Format : 13.50 x 24.00 cm ISBN : 2-911220-12-9 Prix : 25.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Du calame à l'ordinateur Du calame à l'ordinateur L'évolution de l'écriture arabe Stefan MOGINET Ce livre, abondamment illustré d'exemples, présente clairement l'évolution des styles d'écriture arabe, en tenant particulièrement compte des matériaux employés comme supports et comme instruments traceurs ainsi que la difficile (...) Nombre de pages : 112 Format : 17.00 x 24.00 cm ISBN : 978-2-911220-23-4 Prix : 25.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Écritures, miroir des hommes et des sociétés Écritures, miroir des hommes et des sociétés Ladislas MANDEL L'ouvrage (abondamment illustré et se lisant comme un roman passionnant) développe une idée que l'auteur réfléchit et vérifie depuis des lustres : l'évolution de l'écriture à travers les millénaires et les cultures ne provient pas (...) Nombre de pages : 240 pages Format : 22.00 x 22.00 cm ISBN : 2-911220-03-X Prix : 19.00 € Ajouter au panier Plus d'infos François Boltana François Boltana & la naissance de la typographie numérique Frank ADEBIAYE Suzanne CARDINAL François Boltana (1950-1999) aura peut-être vécu la typographie à son instant le plus décisif, au moment où les promesses multiséculaires qu'elle portait en elle purent vraiment se concrétiser. La France des années 1950 dans (...) Nombre de pages : 120 Format : 21.00 x 29.00 cm ISBN : 978-2-911220-45-6 Prix : 32.90 € Ajouter au panier Plus d'infos Histoire de l'Écriture Typographique Histoire de l'Écriture Typographique De Gutenberg au XVIIe siècle Yves PERROUSSEAUX Abondamment illustrée, cette Histoire de l'écriture typographique se propose, en deux tomes, de transmettre la culture typographique au plus grand nombre. Il s'agit de montrer, par le texte et l'image, les principaux jalons pertinents (...) Nombre de pages : 400 Format : 21.00 x 30.00 cm ISBN : 2-911220-13-7 Prix : 50.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Histoire de l'écriture typographique, le XVIIIe siècle I/II Histoire de l'écriture typographique, le XVIIIe siècle I/II Yves PERROUSSEAUX Ce livre est la suite chronologique du précédent ouvrage d'Yves Perrousseaux, consacré à l'époque qui court de Gutenberg au XVIIe siècle. L'ensemble est conçu pour proposer une vision générale et relativement complète de (...) Nombre de pages : 240 Format : 21.00 x 29.00 cm ISBN : 978-2-911220-24-1 Prix : 45.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Histoire de l'écriture typographique, le XVIIIe siècle, II/II Histoire de l'écriture typographique, le XVIIIe siècle, II/II Yves PERROUSSEAUX L'ensemble de cette Histoire de l'écriture typographique, en plusieurs volumes, est conçu pour proposer une vision générale en fonction de ce que nous pouvons en dire aujourd'hui. Poursuivant cette histoire, ce troisième volume (...) Nombre de pages : 240 Format : 21.00 x 29.00 cm ISBN : 978-2-911220-34-0 Prix : 45.00 € Ajouter au panier Plus d'infos L'écriture chinoise L'écriture chinoise Oliver MOORE Depuis les premières traces d'un processus d'écriture, apparu dans le nord de la Chine vers 1200 av. J.-C., le système d'écriture chinois a été utilisé par des millions de locuteurs pratiquant un très grand nombre de langues. (...) Nombre de pages : 96 Format : 16.00 x 23.00 cm ISBN : 978-2-911220-35-7 Prix : 19.00 € Ajouter au panier Plus d'infos L'homme et ses signes L'homme et ses signes Adrian FRUTIGER Cet ouvrage est la reprise perfectionnée et actualisée du livre Des signes et des hommes, paru en français en 1983. Il s'agit d'une longue réflexion qu'Adrian Frutiger a mûrie au long de sa vie professionnelle de créateur de (...) Nombre de pages : 320 pages Format : 16.00 x 23.00 cm ISBN : 2-911220-05-6 Prix : 30.50 € Momentanément indisponible réimpression à venir Plus d'infos Les caractères de civilité Les caractères de civilité Typographie et calligraphie sous l'Ancien Régime Rémi JIMENES « Lettre française d'art de main » ou « lettre façon d'écriture », les caractères de civilité gravés par Robert Granjon en 1557 constituent l'une des plus fameuses imitations de l'écriture manuscrite dans la (...) Nombre de pages : 120 Format : 21.00 x 29.00 cm ISBN : 978-2-911220-40-1 Prix : 29.50 € Ajouter au panier Plus d'infos Les manuscrits berbères au Maghreb et dans les collections européennes Les manuscrits berbères au Maghreb et dans les collections européennes Actes des journées d'étude d'Aix-en-Provence Ce recueil rassemble les Actes des journées d'étude d'Aix-en-provence qui se sont déroulée les 9 et 10 décembre 2002, à l'initiative du Centre de conservation du livre, dans (...) Nombre de pages : 176 Format : 16.00 x 23.00 cm ISBN : 978-2-911220-18-0 Prix : 24.50 € Ajouter au panier Plus d'infos Les manuscrits du Touat Les manuscrits du Touat Le Sud Algérien Saïd BOUTERFA Saïd Bouterfa nous invite à un voyage dans les bibliothèques de la région d'Adrar, dans cette partie centrale du Nord de l'Afrique, où le commerce transsaharien, qui permettait le transit de diverses marchandises, d'Afrique du (...) Nombre de pages : 102 Format : 16.00 x 23.00 cm ISBN : 2-911220-14-5 Prix : 20.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Livres et bibliothèques des cathédrales Livres et bibliothèques des cathédrales Fin XIIIe siècle - 1530 L'exemple provençal Céline GIORDANO Dès leur origine, les cathédrales et leurs dignitaires ont eu besoin de livres, que ce soit pour la célébration du culte, l'administration de leurs fidèles ou la gestion de leurs biens temporels. À partir d'un corpus (...) Nombre de pages : 192 Format : 16.00 x 23.00 cm ISBN : 978-2-911220-32-6 Prix : 35.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Manuscrits et bibliothèques Musulmanes en Algérie Manuscrits et bibliothèques Musulmanes en Algérie Arab ABDELHAMID Deuxième ouvrage de la collection "Kitàb Tabulae", dirigée par le Centre de Conservation du Livre d'Arles, et coédité par l'Atelier Perrousseaux Éditeur en France et les Éditions Barzakh en Algérie, les Manuscrits et bibliothèques (...) Nombre de pages : 230 Format : 16.00 x 23.00 cm ISBN : 2-911220-15-3 Prix : 20.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Papyrus Papyrus Écrire dans l'Égypte antique Richard PARKINSON Stephen QUIRKE L'une des inventions les plus remarquables de l'ancienne Égypte fut la fabrication d'un « papier » à partir de la plante de papyrus. Dès 3000 av. J.-C., des feuillets et des rouleaux en papyrus fournirent une surface d'écriture (...) Nombre de pages : 132 Format : 16.00 x 23.00 cm ISBN : 978-2-911220-31-9 Prix : 20.00 € Ajouter au panier Plus d'infos Roger Excoffon Roger Excoffon Le gentleman de la typographie David RAULT Roger Excoffon : un nom qui ne dit pas grand-chose à l'homme de la rue. Et pourtant... Si cet homme de la rue est né en France entre 1930 et aujourd'hui, il a forcément côtoyé l'une de ses créations. Typographe de talent (...) Nombre de pages : 240 Format : 21.00 x 29.00 cm ISBN : 978-2-911220-39-5 Prix : 45.00 € Ajouter au panier Plus d'infos A lire Ebook : Manuscrits et bibliothèques Musulmanes en Algérie Arab ABDELHAMID Petit traité de communication Jean CLOUTIER Les manuscrits du Touat Saïd BOUTERFA Le langage de la typographie Pierre DUPLAN * Editions Gregoriennes * Editions Le Sureau * Editions Désiris Bookmark and Share rss © 2010, tous droits réservés Groupe Adverbum Plan du site Mentions légales # Atelier Perrousseaux Editeur ____________________ Recherche ____________________ S'inscrire Suivez nous sur * Nouveautés >> + Nouveautés livres + Nos derniers ebooks * Actualités >> + Presse * Catalogue >> + Ouvrages édités + E-books + ePub + A paraître + Collection Kitab Tabulae * Thématiques >> + Bibliothèques, patrimoines de l'écriture + Culture typographique + Histoire de l'écriture + Ouvrages pratiques + Internet * Téléchargements gratuits >> + Lexique typographique * Auteurs * Contact >> + Diffuseurs * Liens * Accueil * Téléchargements gratuits * Lexique typographique A B C D E F G H I J L M N O P Q R S T V X A ACHEVÉ D'IMPRIMER Mention complète en fin de volume indiquant le titre, le nom de l'auteur, des caractères typo utilisés et leurs auteurs, de l'imprimeur, etc., le lieu, la date d'impression. À LA FRANÇAISE En imprimerie : format de page en hauteur (format portrait). À L'ITALIENNE En imprimerie : format de page en largeur (format paysage). ALINÉA 1. Retrait d'une ligne annonçant un nouveau paragraphe. 2. Passage de texte compris entre deux retraits. ANAMORPHOSE Déformation horizontale et / ou verticale d'un caractère ou d'une image, permise par l'informatique. ANTIQUES Famille des caractères sans empattements (classification Thibaudeau). APOSTROPHE TYPOGRAPHIQUE Apostrophe inclinée dessinée dans la logique graphique du dessin de chaque police de caractères. En différenciation de l'apostrophe informatique verticale qui est un non-sens typographique. APLAT ou À-PLAT Surface imprimée d'une couleur uniforme, soit dans une couleur franche, soit en ben-day. APPROCHES Petits intervalles verticaux venant automatiquement à gauche et à droite des caractères, de façon à ce que chacun se positionne harmonieusement avec chacun des autres caractères de la même police. ASCENDANTE Partie du caractère typographique venant au-dessus de son œil, comme dans les b, d, f, h, k, l. On dit aussi hampe. ATYPI Association typographique internationale. AUDIN, Maurice (1872-1951) Imprimeur lyonnais érudit, passionné par l'histoire de la typographie et de l'imprimerie. Ses écrits sont des références obligées pour celui qui s'intéresse à l'histoire de nos métiers. Ses deux principaux ouvrages historiques sont Le Livre, en deux tomes (1924 et 1926), et l'Histoire de l'imprimerie par l'image, en quatre tomes (1928-1929). On peut les trouver dans les librairies de livres d'occasion. Son fils, Marius, est le créateur du Musée de l'imprimerie et la banque, à Lyon, en 1964, à partir des archives familiales. B BAS DE CASSE En typographie : lettre minuscule. BAT Abréviation de « bon à tirer ». Formule d'acceptation signée par le client, prouvant que celui-ci a donné son accord pour une impression identique aux épreuves signées. Sur le BAT, le client date, indique la quantité du tirage et signe. Il s'agit d'une pièce juridique importante en cas de litige avec le client. BELLE OUVRAGE Désigne la typographie réalisée dans les règles de l'art. BENDAY Teintes réalisées par la superposition de différents tramés de couleurs, généralement de deux ou trois couleurs primaires. Vient de Benjamin Day, initiateur américain de ce procédé à la fin du XIXe siècle. BICHROMIE 1. Photogravure en deux couleurs d'un document monochrome, dans le but de lui donner du caractère à l'impression. 2. Impression en deux couleurs. BLANC 1. Zone neutre, sans textes ni illustrations, pour donner de la respiration à la mise en page. 2. Espace entre deux alinéas. BLANCHET En impression offset, feuille de caoutchouc positionnée sur un cylindre. Il reçoit les parties encrées de la plaque et les reporte à son tour sur la feuille de papier. BOUSTROPHÉDON Signifie littéralement en grec : « imitant la marche du bœuf au labour ». Se dit d'une écriture archaïque qui change de sens d'une ligne à l'autre (de droite à gauche et de gauche à droite) et inverse aussi à chaque ligne le sens de l'écriture des lettres. C CADRATIN Espace de même valeur que celle du corps typographique utilisé. CAHIER Feuille de papier imprimé, pliée le plus souvent en 8, 12, 16 ou 32 pages. CALAME Roseau taillé, utilisé pour écrire à l'encre sur un support, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. CALIBRAGE Opération permettant d'estimer l'encombrement approximatif d'un texte typographié, dans un gabarit de mise en page donné. CAPITALE En typographie : lettre majuscule. CAPITALE INITIALE Du latin initium, début. Première lettre en majuscule d'un mot en minuscules. CAROLINE Écriture imposée par Charlemagne à toutes les chancelleries de son empire « pour dissiper l'ignorance, faire régner l'ordre et la clarté ». La Caroline, ou minuscule carolingienne, est l'ancêtre de nos actuelles minuscules. CASSE Boîte plate divisée en compartiments (appelés cassetins) de tailles inégales, contenant la totalité des caractères en plomb d'une police typographique. Les lettres capitales, ou majuscules, étaient rangées dans les cassetins du haut, d'où l'appellation « hauts de casse », et les lettres minuscules dans les cassetins du bas d'où l'appellation « bas de casse » qui a été conservée. CÉSURE Coupure d'un mot, d'une phrase ou d'une formule en fin de ligne. CÉSURE OPTIONNELLE En PAO, création manuelle d'un trait d'union matérialisant une coupure en fin de ligne, qui disparaîtra en cas de remaniement du texte. CHASSE Largeur du caractère typographique, approches comprises. CICÉRO Mesure typographique française équivalant à 12 points Didot. Correspond au « douze ». CHEMIN DE FER Maquette en réduction des pages d'un ouvrage, organisée dans l'ordre de la pagination et du nombre de pages par cahier. Sur chacune d'elles, sont crayonnés les éléments constitutifs de la mise en page (voir pages 118 et 119). CMJN Abréviation des quatre couleurs primaires soustractives (cyan, magenta, jaune et noir), utilisées pour la reproduction imprimée de la couleur en quadrichromie. CODEX Nom donné aux livres anciens à feuilles pliées selon le principe de nos livres actuels, réalisés sur parchemin puis sur papier. En différenciation du volumen, le livre que l'on roule. COLOPHON Mention complète en fin de volume indiquant le titre, le nom de l'auteur, de l'imprimeur, etc., le lieu, la date d'impression. Aujourd'hui, c'est "l'achevé d'imprimer". COMPOSITION AU CARRÉ Composition typographique sans rentrée ni débord de la première ligne de chaque alinéa : la première ligne s'aligne verticalement sur le début de toutes les autres lignes de texte. La dernière ligne peut être creuse, c'est-à-dire ne s'aligne pas en fin de justiication. Elle s'accompagne presque toujours de l'adjonction d'une interligne entre les paragraphes. COMPOSITION EN ALINÉA Composition typographique, la plus répandue, dont la première ligne de chaque alinéa commence par un retrait, sauf celle du premier. COMPOSITION EN DRAPEAU Composition typographique dont les extrémités sont alignées verticalement sur un seul côté (à gauche ou à droite) et sont de longueurs inégales sur l'autre côté. On dit également appuyée à gauche ou appuyée à droite, et plus spécialement chez les typographes : au fer à gauche et au fer à droite. COMPOSITION EN PAVÉ Composition typographique caractérisée, comme la composition au carré, par l'absence de renfoncement ou de débord au début des alinéas. Mais elle exige des lignes pleines en fin des paragraphes. COMPOSITION EN SOMMAIRE Composition typographique qui fait ressortir à gauche la première ligne de chaque alinéa. De ce fait, les lignes suivantes du même alinéa semblent renfoncées. COMPOSTEUR Sorte de règle métallique à coulisse, fermée à une extrémité, dans laquelle le typographe compose ses lignes en caractères plomb. CONSONANTIQUE Se dit d'une langue ou d'une écriture qui ne comporte que des consonnes, donc sans voyelles en tant que lettres distinctes. Aujourd'hui encore, l'hébreu et l'arabe sont des langues consonantiques. CORPS Hauteur totale des caractères d'une police, hampes et jambages compris, plus un petit blanc en haut et en bas pour que les lignes de texte ne se touchent pas. Se mesure en points. COUCHE Ensemble des éléments photographiques portés chimiquement sur les films de photogravure. Dans le sens de lecture, les typons destinés à l'offset sont couche dessous et ceux destinés à la sérigraphie sont couche dessus. COULEURS D'ACCOMPAGNEMENT Couleurs franches obtenues par le mélange précis de certaines couleurs de base, telles les couleurs « Focoltone » et les couleurs « Pantone ». Viennent généralement en accompagnement du noir. CUNÉIFORME Écriture dont les caractères ont la forme de coins. Les écritures cunéiformes sont apparues au Proche-Orient vers 2700 avant notre ère. CURSIVE Se dit d'une écriture manuscrite rapide, en différenciation d'une écriture « appliquée, à main posée ». CYAN Le bleu cyan (ou cyan) est l'une des quatre couleurs primaires utilisées en imprimerie pour la reproduction de la couleur en quadrichromie. D DÉBORD Partie imprimée venant à l'extérieur du format de page, supprimée lors du massicotage. DEMI-TEINTE Document monochrome dont les modelés peuvent aller du noir au blanc pur, en passant par toute la gamme des gris. DÉMOTIQUE Écriture manuscrite de l'Égypte ancienne encore plus simplifiée que le hiératique (voir ce mot). Ce fut son écriture courante. DESCENDANTE Partie du caractère typographique située au-dessous de son œil, comme dans les p, q. On dit aussi jambage. DIACRITIQUE Signe qui, adjoint à une lettre, en modifie la valeur ou permet de distinguer deux homographes. Les accents, la cédille, le tréma sont des signes diacritiques. DIDONES Famille de caractères qui tire son nom de Didot et Bodoni. Ils se caractérisent par un fort contraste entre les pleins et les déliés et par des empattements filiformes(classification Vox-Atypi). DIDOT 1. Nom d'une célèbre famille française de graveurs, fondeurs, imprimeurs et papetiers, dont l'activité s'étend de 1689 à 1913. 2. Nom d'une famille de caractères, créée par François-Ambroise Didot (avant 1786), puis perfectionnée par son fils Firmin (vers 1794). 3. Nom du point typographique (0,375 9 mm) créé par François-Ambroise Didot vers 1780. Aujourd'hui, en France, le point Didot est le point typographique généralement en usage. 4. Famille de caractères à empattements filiformes (classfication Thibaudeau). DOCUMENT AU TRAIT Document noir et blanc, exempt de toute demi-teinte. DONAT Au Moyen Âge, traité de grammaire. Ce nom vient de Ælius Donatus, grammairien latin du IVe siècle. DOUZE Mesure typographique française équivalant à 12 points Didot. Correspond au « cicéro ». DUCTUS En calligraphie : l'ordre précis des mouvements successifs de la main pour réaliser les différentes séquences du tracé complet de chaque lettre. E ÉCRITURE CAROLINGIENNE Voir " Caroline ". ÉCRITURE HUMANISTIQUE Écriture manuelle soignée, issue de la Caroline, usitée en Italie aux XVe et XVIe siècles. Le fac-similé typographique de cette écriture a donné les caractères à empattements comme le Garamond (Garaldes). ÉGYPTIENNES Famille des caractères à empattements rectangulaires(classification Thibaudeau). ÉLISION C'est la suppression de la voyelle finale d'un mot. Elle se matérialise par une apostrophe. ELZÉVIRS Famille des caractères à empattements triangulaires et dérivés(classification Thibaudeau). ESPACE En typographie, ce mot est féminin lorsqu'il désigne l'intervalle entre deux lettres ou deux mots. Il est masculin lorsqu'il désigne une surface donnée. ESPACE FINE ou FINE Espace de dimension proche de celle du « quart de cadratin ». ESPACE INSÉCABLE Espace de dimension qui reste fixe et qui ne peut pas être séparée des deux lettres ou signes qu'elle relie. ESPACE JUSTIFIANTE Voir « espace normale ». ESPACE-MOT Voir « espace normale ». ESPACE NORMALE Espace réalisée sur le clavier avec la barre d'espacement. Cette espace est sécable et sa dimension peut être modifiée en fonction de la justification automatique sur les deux côtés. En typo, on l'appelle aussi espace justifiante et espace-mot. ESPERLUETTE C'est le nom de notre caractère &, ligature du e et du t. L'esperluette était déjà utilisée par les Romains. ESTIENNE 1. Célèbre famille française d'imprimeurs et d'éditeurs connue dès le XVe siècle pour la perfection de leurs ouvrages et leur érudition. 2. Célèbre école française supérieure d'arts graphiques préparant aux différents métiers du livre. EXPERT (PAO) Une police « expert » vient en complément d'une police standard. Elle doit comporter les petites capitales, les petits chiffres, certaines ligatures et parfois des vignettes ornementales. F FAÇONNAGE L'ensemble des opérations de finition qui se déroulent à partir des feuilles et des couvertures imprimées : rainurage, pliage, pelliculage, gaufrage, timbrage, assemblage et couture des cahiers, encollage et encartage des couvertures, massicotage, etc. FLASHAGE Opération permettant la réalisation automatique des films de photogravure (ou typons), à partir de la lecture des fichiers informatiques et sans intervention de l'opérateur sur leurs contenus. FOCOLTONE Nom d'un système de composition de couleurs d'accompagnement, constituées de mélanges très précis de certains pourcentages des quatre couleurs primaires. FRACTURES Famille de caractères représentés par nos « Gothiques », classables parmi les Manuaires. Mais les nombreux styles de Fraktur - allemands notamment - justifiaient (classification internationale oblige) la création de ce groupe particulier (classification Vox-Atypi). G GABARIT D'EMPAGEMENT Préalable à toute mise en page : tracé du principe de l'organisation des pages d'un ouvrage. GARALDES Famille de caractères qui perpétue le style noble et gracieux de la Renaissance italo-française des XVIe et XVIIe siècles. Leur nom marie ceux de Claude Garamont et d'Alde Manuce. Leurs graisses sont distribuées par rapport à un axe incliné (classification Vox-Atypi). GARAMOND Caractère typographique créé en 1544 par le graveur français Claude Garamont. GARAMONT Claude (1499 ?-1561). Typographe de François Ier. Il créa le superbe caractère typographique qui porte son nom. Il se fit appeler Garamondus, selon la mode d'alors de latiniser son nom. GOTHIC En américain : caractère typographique sans empattements (Linéales). GOTHIQUE Bien que d'origine anglo-normande au XIIe siècle, cette écriture s'est appelée gothique du fait qu'elle s'est rapidement implantée dans les pays germaniques qui la développèrent. L'Allemagne en a fait la graphie officielle de sa langue jusqu'à ce que Hitler en proscrive l'usage au début de 1941. La cadence régulière des verticales est caractéristique des écritures gothiques. GOUTTIÈRE Espace blanc qui sépare deux colonnes de texte. GRAISSE Épaisseur du dessin du caractère typographique. GRAND FOND Partie de la feuille d'un ouvrage située entre le côté latéral extérieur du rectangle d'empagement et son bord extérieur. On dit aussi blanc de grand fond ou plus simplement marge extérieure. GRIS TYPOGRAPHIQUE Dans un texte typographié : résultat de la combinaison du caractère utilisé, de ses attributs (sa force de corps, son œil, sa graisse, etc.), de l'interlignage et de la longueur de la justiication. Chaque gris typographique traduit une atmosphère particulière qui convient ou ne convient pas à l'esprit du texte que l'on met en page. GROTESK En allemand : nom donné aux caractères typographiques sans empattements (Linéales). GUTENBERG (vers 1396-1468) Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg, du nom de sa mère, inventa vers 1445 la typographie, c'est-à-dire la composition des textes avec des caractères métalliques, mobiles et réutilisables, qu'on appela, pendant un siècle, « écriture sans plume ». H HABILLAGE Se dit d'un texte qui épouse le contour d'un objet (illustration, etc.). On dit un texte en habillage et habiller une illustration. HAMPE ou ASCENDANTE Partie du dessin de la lettre venant au-dessus de son œil. Par exemple, les lettres b, d, h ont des hampes. HIÉRATIQUE Écriture manuscrite de l'Égypte ancienne à usage administratif et livresque, utilisant des hiéroglyphes simplifiés. HIÉROGLYPHE Chacun des signes du système d'écriture idéographique de l'Égypte ancienne. Les hiéroglyphes sont apparus vers 3000 avant notre ère. Le plus souvent gravés dans la pierre, ils étaient utilisés pour transcrire des textes sacrés ou officiels et ne pouvaient être compris que par une élite cultivée. HOMOTHÉTIQUE Se dit du rapport d'agrandissement ou de réduction d'un document dont toutes les dimensions sont multipliées ou divisées par le même coefficient. HUMANES Famille de caractères issus des caractères vénitiens du XVe siècle. Leurs empattements sont courts et épais, les contrastes entre pleins et déliés peu marqués. Leurs capitales ont la hauteur des lettres « longues du haut » (qui comportent une hampe), (classification Vox-Atypi). I INCISES Famille de caractères dont le dessin rappelle celui des lettres latines d'inscription, lesquelles ignoraient les minuscules. Sont prioritairement des caractères de titrage (classification Vox-Atypi). INCUNABLE Livre réalisé en typographie, fabriqué jusqu'à la fin de l'année 1500. IMPRESSION NUMÉRIQUE Système d'impression fonctionnant selon la technologie de l'électrophotographie. L'impression est directement pilotée par un ordinateur. INTERLETTRAGE Espacement entre les lettres. INTERLIGNAGE Espacement entre les lignes. J JAMBAGE ou DESCENDANTE Partie du dessin de la lettre venant au-dessous de son œil. Par exemple, les lettres p et q ont des jambages. JUSTIFICATION Mesure de la longueur d'une ligne de texte. S'exprime généralement en millimètres. L LAPIDAIRE Du latin lapis, pierre. Se dit des inscriptions gravées dans la pierre, sur des monuments par exemple. LETTRINE Première lettre d'un début de paragraphe qui a reçu des attributs typographiques particuliers, dans un but décoratif. En typographie classique, elle est alignée verticalement sur la justification gauche du texte et sur la hauteur de plusieurs lignes de la composition, sa tête et son pied viennent au niveau des lignes qu'elle « embrasse ». LIGATURES Lettres liées comme encore aujourd'hui nos Ê, œ. Les lettres ligaturées étaient couramment employées déjà chez les Romains puis au Moyen Âge, pour gagner de la place et économiser de l'argent, car la gravure sur la pierre et la calligraphie sur papyrus puis sur parchemin ont toujours coûté cher. LIGNOMTRE Règle transparente qui présente les graduations de différentes forces de corps typographiques, généralement en points Didot et en points Pica. Elle sert à évaluer le nombre de lignes de texte pouvant entrer dans une hauteur de colonne de la mise en page. LINÉALES Famille de caractères sans empattements, faits de lignes uniformes ou modulées, qui peuvent être déclinés dans des graisses allant du très maigre au très gras (classification Vox-Atypi). Ce sont les Antiques de Thibaudeau. LINOTYPE Machine à composer les textes de lecture et à fondre des lignes-blocs en plomb. Inventée en 1886 aux États-Unis par l'Allemand Mergenthaler et commercialisée en France à partir de 1898. M MAGENTA Le rouge magenta (ou magenta) est l'une des quatre couleurs primaires utilisées en imprimerie pour la reproduction de la couleur en quadrichromie. MANUAIRES Famille de caractères dont le tracé évoque les écritures antérieures à la typographie, dans lesquelles se retrouve le rythme des écritures lentes, à main posée et appliquée (classification Vox-Atypi). MANUCE Alde (1449-1515) Célèbre imprimeur vénitien qui inventa l'italique (1501), en cherchant à reproduire l'écriture manuelle cursive de son temps. On lui doit également l'invention des livres de petit format. MARGE DE PIED Espace situé entre le bas du rectangle d'empagement et le bas de la feuille de papier. On dit aussi blanc de pied. MARGE DE TÊTE Espace situé entre le haut du rectangle d'empagement et le haut de la feuille de papier. On dit aussi blanc de tête. MASSICOTAGE Opération de coupe et de mise en équerrage de rames de papier ou de documents imprimés. Vient de massicot, l'appareil qui effectue ces coupes. MÉCANES Famille de caractères (dont le nom vient de mécanique) qui évoque leur aspect parfois très géométrique et l'époque industrielle de leur début, au XIXe siècle (classification Vox-Atypi). Ce sont les Égyptiennes de Thibaudeau. MISE EN PAGE MODULAIRE Principe stylistique qui se caractérise par le gabarit de mise en page avec des colonnes et des modules permettant une organisation rigoureusement géométrique des divers éléments (textes et illustrations) dans la surface d'empagement, et par la limitation des styles et corps des caractères qui privilégie les linéales. Issue du Bauhaus, né en Allemagne en 1919, on l'appelle également mise en page « suisse », voire « suisse internationale ». MONOTYPE Machine à fondre les caractères en plomb, indépendants les uns des autres, et à composer des lignes de textes de lecture. Inventée en 1887 aux États-Unis par l'Américain Tolbert Lanston et commercialisée en France à partir de 1899. N NOTES TIRONIENNES Genre de signes abréviatifs, qui font penser à ceux utilisés en sténographie, inventés par Tiron qui fut esclave et secrétaire de Cicéron (Ier siècle avant J.-C.). NUANCIER Outil de travail sous la forme d'éventail ou de livret, présentant les différentes teintes obtenues par un système de couleur donné. Certains rendent compte de la gamme des couleurs quadrichromiques obtenues par les diverses combinaisons de bendays des quatre couleurs primaires, d'autres de celles de couleurs d'accompagnement. O OFFSET Procédé d'impression à plat, fondé sur le principe de répulsion des encres grasses et de l'eau. Les parties encrées de la forme imprimante (qui est ici la plaque offset positionnée sur un cylindre) sont reportées sur un cylindre revêtu d'une feuille de caoutchouc (appelé blanchet) qui les reporte à son tour sur la feuille de papier. ŒIL Hauteur du dessin des lettres sans hampe ni jambage, comme les a, e, n, o, u, x. Pluriel : des œils. ONCIALE Écriture calligraphique précieuse utilisée jusqu'au VIIIe siècle pour des ouvrages particulièrement soignés. ORPHELIN Mot seul ou ligne qui mesure moins du tiers de sa justiication, se trouvant en haut d'une colonne ou d'une page. P PANTONE Nom d'un système de composition de couleurs d'accompagnement, constituées de mélanges de quantités très précises de couleurs de base fournies par ce fabricant. PAO Publication assistée par ordinateur. Le terme anglais est DTP, pour DeskTop Publishing. PETITES CAPITALES Lettres capitales dont la hauteur correspond à l'œil du caractère. PETIT FOND Partie de la feuille d'un ouvrage située entre le côté latéral intérieur du rectangle d'empagement et le pli central de la feuille de papier. On dit aussi blanc de petit fond, blanc de couture ou plus simplement marge intérieure. PHOTOGRAVURE Ensemble d'opérations photographiques et informatiques permettant la réalisation des films (ou typons) nécessaires à la réalisation des formes imprimantes (plaques offset, écrans de sérigraphie, cylindres de cuivre en héliographie). PICA Mesure typographique anglo-saxonne équivalant à 12 points Pica. PICTOGRAPHIQUE Se dit d'une écriture dans laquelle les concepts sont représentés par des images stylisées ou par des symboles. Les toutes premières écritures mésopotamiennes (vers 3500 avant notre ère) étaient pictographiques et ne sont pas encore toutes déchiffrées. PIED DE MOUCHE = Q QUADRATA Écriture calligraphique romaine, d'aspect carré, utilisée du Ier au IVe siècle pour transcrire des textes soignés, généralement littéraires. QUADRI Nom féminin. Document couleur dont la photogravure doit être réalisée en quadrichromie. QUADRICHROMIE Principe de reproduction des images polychromes, en superposition de l'impression de chacune des quatre couleurs primaires cyan, magenta, jaune et noir. R RÉALES Famille de caractères qui incarne l'esprit rationnel et réaliste de l'époque encyclopédique. Ils font la transition entre les garaldes et les didones à venir. Leur œil est plus étroit que celui des garaldes. Le contraste pleins-déliés est encore plus marqué. Leurs graisses sont distribuées par rapport à un axe vertical (classification Vox-Atypi). REGISTRE Superposition de l'impression du gabarit d'empagement des deux pages recto et verso d'une même feuille de papier. Vues par transparence, les lignes se superposent lorsqu'elles sont parfaitement en registre. Ce mot concerne également l'alignement horizontal des lignes de différentes colonnes ou de pages, en vis à vis. RÉGLURE 1. Lignes parallèles, horizontales et verticales, tracées légèrement sur les feuilles de parchemin à l'aide d'un trait de plume ou d'un stylet, pour délimiter les zones d'écriture dans la mise en page des livres manuscrits. 2. Lignes imprimées dans les cahiers d'écoliers, pour aider l'apprentissage de l'écriture. ROMAIN Caractère typographique vertical, en différenciation d'un caractère italique. RUSTICA Écriture manuscrite romaine tracée rapidement, utilisée du Ier au Ve siècle. Ses traits verticaux sont déliés et ses pleins sont horizontaux. Cette écriture enlevée est, de déformation en déformation du tracé des lettres pour aller plus vite, à l'origine de nos lettres minuscules. RVB (RGB en anglais) Abréviation des trois couleurs primaires additives (rouge, vert et bleu), utilisées pour reproduire les images couleur sur les écrans cathodiques, de télévision ou de PAO par exemple. S SANS SERIF ou SANS En anglais : caractères typographiques sans empattements (linéales). SCRIPTES Famille de caractères imitant les écritures courantes à main levée à la plume, au pinceau, à la brosse, etc. Certaines, comme les « Anglaises », en sont la meilleure illustration. Les scriptes peuvent réaliser une liaison entre leurs lettres (Classification Vox-Atypi). SÉMANTIQUE Relatif au sens, à la signiication des unités du texte. En typographie, les coupures sémantiques se font en tenant compte des séquences de la phrase. SIMILI Nom féminin. Document demi-teinte tramé. Abréviation de similigravure, en différenciation des gravures sur bois ou métal qui se pratiquaient avant son invention, au XIXe siècle. T TEINTES DÉGRADÉES Teintes éclaircies par addition de blanc, comme dans le cas des couleurs tramées. TEINTES RABATTUES Teintes assombries par addition de noir qui diminue leur éclat. THIBAUDEAU Francis Typographe français (1860-1925). En 1920-1924, il réalise la classification des caractères qui porte son nom. Celle-ci est basée sur la forme ou l'absence des empattements des lettres et compte 13 dénominations sous 4 grands groupes. TITRAGE Nom générique englobant les titres, sous-titres, intertitres, titres de section, de paragraphes, etc. TRAIT Voir « document au trait ». TRAITS DE COUPE Petits filets horizontaux et verticaux portés de part et d'autre des angles d'un document, dans l'aplomb du format fini. Les traits de coupe servent de repères pour l'opération de massicotage. TRAME 1. En photogravure, grille qui décompose un document demi-teinte en points uniformément noirs (mais de tailles différentes) et discontinus, pour la réalisation des typons. 2. Mesure de la finesse du point de trame. TSCHICHOLD Jan (1902-1974) Typographe allemand, l'un des plus zélés adeptes (sur le plan typographique) du mouvement stylistique Bauhaus qui privilégiait les caractères sans empattements (linéales). Dans la seconde partie de sa vie professionnelle, après la seconde guerre mondiale, il étudia particulièrement les caractères avec empattements, comme le Sabon (1967). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages remarquables concernant la typographie. TYPOGRAPHIE Composition de textes à partir de « types », c'est-à-dire de caractères fondus en alliage métallique, mobiles et réutilisables. Par extension, désigne également le procédé d'impression de ces caractères en relief, préalablement encrés, sur des feuilles de papier. Désigne enfin, d'une façon plus générale, l'art de mettre en scène des caractères dans des mises en page, quelle qu'en soit la finalité : impression sur divers supports, écrans vidéo, de cinéma, ... V VALEUR La valeur d'une couleur est son aspect clair ou foncé. VEUVE Syllabe, ou mot seul, ou encore ligne mesurant moins du tiers de sa justfication, qui se trouve en bas d'un paragraphe, d'une colonne ou d'une page. VOLUMEN Nom donné aux livres anciens que l'on conservait roulés. Ils étaient le plus souvent réalisés en papyrus qui ne pouvait pas se plier, car il se cassait. En différenciation du codex, livre à feuilles pliées et cousues. VOX Maximilien (1894-1974) Dessinateur, illustrateur, graveur, éditeur, écrivain, journaliste, historien, metteur en page et typographe. Il est le fondateur de l'École de Lure (1952) qui deviendra plus tard les Rencontres internationales de Lure, et le créateur de la classification des caractères (1954) qui porte son nom. Celle-ci sera adoptée par l'Association typographique internationale (Atypi) en 1962. X XYLOGRAPHIE Impression d'illustrations ou même de textes, gravés à l'envers sur une planche de bois. A lire Voir, nommer et figurer les couleurs Roger LAMOULINE Les tranchefiles Jane GREENFIELD Jenny HILLE Les manuscrits berbères au Maghreb et dans les collections européennes L'allégresse de l'écriture Roger DRUET * Editions Gregoriennes * Editions Le Sureau * Editions Désiris Bookmark and Share rss © 2010, tous droits réservés Groupe Adverbum Plan du site Mentions légales Contributions au Floss Manual Fontes libres * Avant-propos Si les caractères pouvaient prendre la parole, ils parleraient librement et ouvertement de diversité. Les pieds sur la terre et le regard vers le ciel, nous cultivons nos différences, mais nous arpentons le cyberespace unis vers l'infini. Nous goûtons d'une langue gourmande des mets savoureux et inconnus. Du monde entier nous parlons. Nos papilles en éveil baignent dans un lac des signes, véritable trésor de nos palais. Nos mains habiles font naître, sous nos yeux interdits et sur nos écrans amusés, un ballet incessant de mots, un sport de glyphes entraînant et captivant. Cette gymnastique nouvelle des caractères et de leurs combinaisons agiles inscrit de façon inédite le corps et l'esprit de la lettre dans une nouvelle règle du je, moi et l'autre. Pour la première fois, nous nous écrivons à mesure que nous nous écrions. À la faveur de ce livre libre, nous vous invitons à l'exploration active de l'usage d'un monde enfin (re)découvert et réinventé dans toute sa diversité. * Quatrième de couverture ou prière d'insérer Voyage au-delà des colonnes d'Hercule. Les fontes libres ne sont pas (qu')une technologie. Ce qui se joue sous nos yeux, c'est le glissement décisif du dessin au destin de lettres. Ce précis de décomposition et de recomposition typographique à l'ère des libertés numériques vous présente le passage de l'impression caractères mobiles à l'organisation d'écritures en mouvement. Certains d'entre vous aborderont le présent ouvrage avec des a priori sur la typographie libre. Gageons qu'à l'issue de sa lecture, vous en ressorterez tous avec des a posteriori. auteur frank adebiaye novembre 2011 ; conformément à la philosophie des floss manuals les textes sont sous licence creative commons cc-by-sa 2.0 fr et gpl v. 2 ACCUEIL | BENOÎT XVI | ACTUALITE DE L'EGLISE | NOUS CONTACTER | @pontifex [esm_logo_nouveau7.jpg] __________________________________________________________________ _____________ [eucharSend.gif]-Submit __________________________________________________________________ ACCUEIL __________________________________________________________________ BENOÎT XVI __________________________________________________________________ L'EVANGILE DU JOUR __________________________________________________________________ JEAN PAUL II __________________________________________________________________ CHRIST MISERICORDIEUX __________________________________________________________________ ACTUALITE DE L'EGLISE __________________________________________________________________ CATECHESES __________________________________________________________________ LITURGIE __________________________________________________________________ LES JEUNES __________________________________________________________________ LA FAMILLE __________________________________________________________________ FIDELES LAICS __________________________________________________________________ JOUR DU SEIGNEUR __________________________________________________________________ SERVANTS DE MESSE __________________________________________________________________ SPIRITUALITE __________________________________________________________________ THEOLOGIE __________________________________________________________________ TEXTES DU VATICAN __________________________________________________________________ VOCATIONS __________________________________________________________________ VOYAGE APOSTOLIQUE __________________________________________________________________ GALERIE PHOTOS __________________________________________________________________ TV VATICAN __________________________________________________________________ MEDITATIONS __________________________________________________________________ BREVES __________________________________________________________________ QUI SOMMES NOUS __________________________________________________________________ NOUS CONTACTER BIBLIOTHEQUE FORUM ESCHATOLOGIE LIENS . STATISTIQUES Ouverture du site 19 Avril 2005 *** Site jumelé [byumba_index.jpg] *** phpMyVisites | Open source web analytics Statistics « La Sainte Ecriture dans la Vie de lEglise », congrès au Vatican ROME, Vendredi 9 septembre 2005 « La Sainte Ecriture dans la Vie de lEglise » : ce titre du dernier chapitre de la constitution conciliaire « Dei Verbum » a été choisi pour le congrès organisé pour marquer le 40e anniversaire de la promulgation du document sur la Révélation divine. Le congrès a été présenté le 8 septembre en la salle de presse du Saint-Siège par le cardinal Walter Kasper, président du Conseil pontifical pour la Promotion de lUnité des chrétiens, co-organisateur avec la Fédération biblique catholique, présidée par Mgr Vincenzo Paglia, évêque de Terni. Le congrès rassemblera à Rome, du 14 au 18 septembre plus de 400 participants de 98 pays. Ils seront reçus par le pape Benoît XVI le 16 septembre. Le cardinal Kasper a cité cet aphorisme de saint Jérôme : « Ignorer lEcriture, cest ignorer le Christ » pour souligner limportance de « Dei Verbum » pour la vie de tout croyant. Il expliquait : « La Parole de Dieu a la première place. Ce nest que par elle que nous pouvons comprendre lEglise ». Le congrès se veut donc un moment dexamen critique de la pastorale biblique à la lumière du choix accompli par les pères du concile. Il précisait : « Le concile affirme lessence et limportance de la Parole de Dieu comprise comme message de salut et de vie. La révélation nest ni un mythe étranger à lhistoire ni une spéculation abstraite, elle advient dans lhistoire, qui trouve son accomplissement en Jésus Christ ». « Dans la révélation, ajoutait le cardinal Kasper, Dieu nous parle comme à des amis, dans son immense amour ». A cette interprétation de la Révélation correspond « une compréhension de la foi qui tend exclusivement vers Dieu ». « Par lEsprit Saint promis à lEglise, la Parole de Dieu qui sest manifestée une fois pour toutes en Jésus Christ, se fait continuellement vivante et présente dans lEglise. Cest seulement si lEglise écoute ce que lEsprit a à dire aux Eglises (cf. Ap 2 ss) quelle peut être Eglise qui proclame la Parole. Proclamation dun message salvifique adressé à toute lhumanité ». Le cardinal Kasper a également souligné limpact de Dei Verbum sur les relations cuméniques. Des représentants dautres Eglises ou communautés ecclésiales participeront en effet au congrès. Pour ce qui est des relations avec lEglise russe, le cardinal Kasper a souligné, en répondant à la presse, quelles saméliorent. Le cardinal a aussi souligné que le pape souhaite pouvoir se rendre au Phanar, le siège du patriarcat cuménique de Constantinople, pour répondre à linvitation du patriarche Bartholomaios Ier, à loccasion de la fête du patron de lEglise de Constantinople, saint André, le 30 novembre. Mais il manquerait encore le feu vert du gouvernement turc. Pour Mgr Paglia, « lcuménisme spirituel » recommandé par Benoît XVI « trouve dans lécoute des Saintes Ecritures le lieu privilégié pour progresser dans le domaine cuménique ». En France, en Espagne et en Italie, les 80 % des catholiques pratiquants nécoutent la Bible que le dimanche et à peine le 3 % la lisent tous les jours. Il semble que pour les catholiques des pays qui ont participé à cette étude, la Bible est encore un livre réservé au clergé, plutôt que le livre de leur vie. Pourtant, 41 % des fidèles retiennent que lhomélie est le moment le plus utile pour la croissance de la propre foi. Doù la nécessité de reprendre lexhortation de Jean-Paul II qui affirmait : « La tâche exigeante de la nouvelle évangélisation passe par la réception de la Bible par tout le Peuple de Dieu ». Parmi les intervenants du congrès, le cardinal Walter Kasper, le cardinal Carlo Maria Martini et larchevêque dAbuja, John Onaiyekan, et plus de 50 spécialistes de renommée internationale, pour évoquer aussi bien le dialogue cuménique que les défis du fondamentalisme. Retour Pour pouvoir lannoncer, il faut se nourrir de lEvangile Pour pouvoir lannoncer, se nourrir de lÉvangile : règle de vie pour Benoît XVI 40e anniversaire de « Dei Verbum » ROME, Vendredi 16 septembre 2005 Pour pouvoir lannoncer, il faut se nourrir de lEvangile : cest la règle de vie que Benoît XVI recommande à chacun. Le pape Benoît XVI a reçu ce vendredi matin en audience à Castel Gandolfo les participants du congrès international sur l'Ecriture Sainte dans la vie de l'Église qui se tient à Rome du 14 au 18 septembre, sous légide du Conseil pontifical pour l'Unité des chrétiens et la Fédération biblique catholique, dans le cadre du 40e anniversaire de la constitution dogmatique de Vatican II sur la Révélation divine, « Dei Verbum ». « Seul qui se met avant tout à lécoute de la parole de Dieu peut lannoncer », parce que lon doit enseigner non « sa propre sagesse mais la sagesse de Dieu », a affirmé Benoît XVI. « Dei Verbum » constitue, disait le pape, « un des documents les plus importants du concile Vatican II ». Le pape a ainsi invité tous les fidèles à la lecture assidue de la Bible parce que, comme la dit saint Jérôme: « Ignorer lEcriture, cest ignorer le Christ ». La Parole de Dieu, soulignait le pape, « ne vieillit jamais » et cest pourquoi lEglise doit se renouveler sans cesse. Le pape a mentionné sa participation aux « vives discussions » qui ont accompagné la rédaction de la constitution conciliaire. Cette constitution, disait-il, souvre avec une phrase dune signification profonde: « En religieuse écoute de la Parole de Dieu et en la proclamant avec une confiance ferme ». LEglise, disait-il, « est une communauté qui écoute et qui annonce la Parole de Dieu ». Il précisait: « LEglise ne vit pas delle-même mais de lEvangile et cest de lEvangile toujours et à nouveau quelle tire des orientations pour sa marche. Cest une remarque que tout chrétien doit recueillir, et mettre en application: seul qui se met avant tout à lécoute de la Parole peut lannoncer. En effet, on ne doit pas enseigner sa propre sagesse, mais la sagesse de Dieu, qui apparaît souvent folie aux yeux du monde ». « LEglise, a affirmé le pape, sait bien que le Christ vit dans les Saintes Ecritures » et cest pour cela que « lon a toujours entouré les Saintes Ecritures dune vénération semblable à celle réservée au Corps même du Seigneur ». « LEglise et la Parole de Dieu sont intrinsèquement liées » parce que, comme le dit saint Pierre, « aucune Ecriture prophétique nest sujette à une interprétation privée ». Benoît XVI rappelait quen « ces derniers temps, grâce aussi à limpulsion imprimée par cette constitution dogmatique Dei Verbum, a été plus profondément réévaluée limportance fondamentale de la Parole de Dieu ». « Il en est découlé, faisait remarquer le pape, un renouveau dans la vie de lEglise, surtout dans la prédication, la catéchèse, la théologie, la spiritualité, et pour le chemin cuménique lui-même. LEglise doit toujours se renouveler et rajeunir, et la Parole de Dieu, qui ne vieillit jamais et en sépuise jamais, est un moyen privilégie dans ce but. Cest en effet la Parole de dieu, qui, grâce à lEsprit Saint, nous guide toujours à nouveau vers la vérité tout entière ». Et dans ce sens, le pape recommande la pratique de la très ancienne « Lectio divina »: « La lecture assidue de lEcriture Sainte accompagnée par la prière réalise ce colloque intime dans lequel, en lisant on écoute Dieu qui parle, et en priant, on lui répond, avec une ouverture du cur confiante. Cette pratique, si elle est promue efficacement, apportera à lEglise, jen suis convaincu, un nouveau printemps spirituel. En temps que référence ferme de la pastorale biblique, la Lectio divina doit être de nouveau encouragée, grâce à lutilisation de méthodes nouvelles, soigneusement pesées, pour notre époque. Jamais on ne doit oublier que la Parole de Dieu est lampe pour nos pas, et lumière sur notre chemin ». « Que la Parole du Seigneur courre jusquaux extrémités de la terre, afin que par lannonce du salut, le monde entier croie, en croyant espère, en espérant, aime », a conclu le pape Benoît XVI. DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI AUX PARTICIPANTS AU CONGRÈS INTERNATIONAL POUR LE 40 ANNIVERSAIRE DE LA CONSTITUTION DOGMATIQUE SUR LA RÉVÉLATION DIVINE DEI VERBUM Vendredi 16 septembre 2005 Messieurs les Cardinaux, vénérés frères dans l'épiscopat et le sacerdoce, chers frères et soeurs! J'adresse mon salut le plus cordial à vous tous, qui participez au Congrès sur le thème: L'Ecriture Sainte dans la vie de l'Eglise, convoqué à l'initiative de la Fédération biblique catholique et du Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, dans le but de commémorer le 40 anniversaire de la promulgation de la Constitution dogmatique sur la Révélation divine Dei Verbum. Je vous félicite pour cette initiative, qui se réfère à l'un des documents les plus importants du Concile Vatican II. Je salue Messieurs les Cardinaux et les Evêques, qui sont les premiers témoins de la Parole de Dieu, les théologiens qui l'étudient, l'expliquent et la traduisent dans le langage d'aujourd'hui, ainsi que les Pasteurs, qui cherchent en elle des solutions adéquates aux questions de notre époque. Je remercie de tout coeur tous ceux qui oeuvrent au service de la traduction et de la diffusion de la Bible, fournissant les moyens d'expliquer, d'enseigner et d'interpréter son message. Dans ce sens, j'adresse un remerciement particulier à la Fédération biblique catholique pour son activité, pour la pastorale biblique qu'elle promeut, pour l'adhésion fidèle aux indications du Magistère et pour l'esprit ouvert à la collaboration oecuménique dans le domaine biblique. J'exprime ma joie profonde pour la présence au Congrès des "Délégués fraternels" des Eglises et communautés ecclésiales d'Orient et d'Occident et je salue avec un respect cordial les personnes venues représenter les grandes Religions du monde. La Constitution dogmatique Dei Verbum, dont je fus témoin de l'élaboration, ayant participé en personne en tant que jeune théologien aux vifs débats qui l'accompagnèrent, s'ouvre par une phrase d'une signification profonde: "Dei Verbum religiose audiens et fidenter proclamans, Sacrosancta Synodus...". Ce sont des paroles à travers lesquelles le Concile indique un aspect caractéristique de l'Eglise: celle-ci est une communauté qui écoute et annonce la Parole de Dieu. L'Eglise ne vit pas d'elle-même, mais de l'Evangile et elle tire toujours et à nouveau de l'Evangile des orientations pour son chemin. Il s'agit d'une remarque que chaque chrétien doit recueillir et appliquer à lui-même: seul celui qui se place avant tout à l'écoute de la Parole peut ensuite l'annoncer. En effet, il ne doit pas enseigner sa propre sagesse, mais la sagesse de Dieu, qui apparaît souvent comme folie aux yeux du monde (cf. 1 Co 1, 23). L'Eglise sait bien que le Christ vit dans les Ecritures Saintes. C'est précisément pour cela - comme le souligne la Constitution - qu'elle a toujours voué aux Divines Ecritures une vénération semblable à celle réservée au Corps même du Seigneur (cf. DV, n. 21). C'est précisément en considération de cela, que saint Jérôme, cité par le document conciliaire, affirmait à juste titre que l'ignorance des Ecritures est l'ignorance du Christ (cf. DV, n. 25). Eglise et Parole de Dieu sont liées entre elles de façon indissoluble. L'Eglise vit de la Parole de Dieu et la Parole de Dieu retentit dans l'Eglise, dans son enseignement et dans toute sa vie (cf. DV, n. 8). C'est pourquoi, l'Apôtre Pierre nous rappelle qu'"aucune prophétie d'Ecriture n'est objet d'explication personnelle; ce n'est pas d'une volonté humaine qu'est jamais venue une prophétie, c'est poussés par l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu" (2 P 1, 20). Nous sommes reconnaissants à Dieu du fait que ces derniers temps, notamment grâce à l'impulsion donnée par la Constitution dogmatique Dei Verbum, l'importance fondamentale de la Parole de Dieu a été plus profondément réévaluée. Il en a découlé un renouveau dans la vie de l'Eglise, surtout dans la prédication, dans la cathéchèse, dans la théologie, dans la spiritualité et dans le chemin oecuménique lui-même. L'Eglise doit toujours se renouveler et rajeunir et la Parole de Dieu, qui ne vieillit ni ne s'épuise jamais, est le moyen privilégié pour atteindre ce but. En effet, c'est la Parole de Dieu qui, au moyen de l'Esprit Saint, nous guide toujours à nouveau vers la vérité tout entière (cf. Jn 16, 13). Dans ce contexte, je voudrais surtout évoquer et recommander l'antique tradition de la Lectio divina: la lecture assidue de l'Ecriture Sainte, accompagnée par la prière réalise le dialogue intime dans lequel, en lisant, on écoute Dieu qui parle et, en priant, on Lui répond avec une ouverture du coeur confiante (cf. DV, n. 25). Cette pratique, si elle est promue de façon efficace, apportera à l'Eglise, j'en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel. En tant que point ferme de la pastorale biblique, la Lectio divina doit donc être davantage encouragée, à travers l'utilisation également de nouvelles méthodes, étudiées attentivement, au rythme des époques. On ne doit jamais oublier que la Parole de Dieu est la lampe sur nos pas et la lumière sur notre route (cf. Ps 118/119, 105). En invoquant la Bénédiction de Dieu sur votre travail, sur vos initiatives et sur le Congrès auquel vous participez, je m'unis au souhait qui vous anime: Que la Parole du Seigneur accomplisse sa course (cf. 2 Th 3, 1) jusqu'aux extrémités de la terre, afin qu'à travers l'annonce du salut, le monde entier, en l'écoutant y croie, qu'en croyant, il espère, qu'en espérant, il aime (cf. DV, n. 1). Merci de tout coeur! © Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana [btn_print.gif] [btn_save.gif] [btn_ami.gif] [btn_fav.gif] [btn_alert.gif] [btn_actu.GIF] » Sélection des derniers articles [puce_tables.gif] [puce_tables.gif] Tous les articles [puce_tables.gif] [puce_tables.gif] Dernières publications [puce_tables.gif] [puce_tables.gif] [puce_tables.gif] page précédente haut de page page suivante #Ecriture — Blogs, images, et bien plus sur WordPress Feed Des nouvelles de WordPress.com WordPress.com WordPress.com WordPress.com ____________________ WordPress.com × Looking for the WordPress.com logo? Here are a few to choose from: * + Vertical Logo PDF (print) + Vertical Logo PNG (web) * + Horizontal Logo PDF (print) + Horizontal Logo PNG (web) * Accueil * S'enregistrer * Features * News * Support * Thèmes * Stats * About Us Blogs sur: Ecriture Blog Vedette Alphabet Boutons Page 4 Vous trouverez aussi Des Centaines d’autres Gifs de la même catégorie Ce diaporama nécessite JavaScript. 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Étant donné les nombreuses hypothèses concernant l’origine du japonais, la plupart des linguistes ont préféré croire à une langue isolée, c’est-à-dire formant à elle seule une famille linguistique: la famille japonaise. 1.1 Une langue agglutinante Du point de vue de la structure linguistique, le japonais est considéré comme une langue agglutinante, par opposition aux langues à flexion (français, espagnol, etc.) et aux langues isolantes (chinois, vietnamien, etc.). Cette caractéristique se constate par l’adjonction de nombreux suffixes aux verbes. Certaines autres langues telles le turc, le finnois, le mongol, le basque, le hongrois, etc., présentent ce trait linguistique. Les langues dites agglutinantes s’opposent aux langues dites à flexion, dont les suffixes n’entraînent pas en principe de modification du radical auxquels ils sont rattachés. Le français, comme toutes les langues romanes (et indo-européennes), est une langue à flexion: on utilise un radical auquel on ajoute un suffixe. Par exemple, mangeais, mangeait, mangions, mangiez, mangent. En turc, un mot comme almamalisiniz («vous ne devez pas prendre») s’analyse ainsi avec une multiplicité de suffixes et un changement notable du radical almak: al : radical du verbe almak («prendre») ma : suffixe de la négation («ne... pas») mali : suffixe de la nécessité («obligation» ou «devoir») siniz : suffixe de la deuxième personne du pluriel («vous») En japonais, le verbe odoroku («craindre») est formé du radical odoro- représenté par un caractère chinois signifiant «craindre» et du suffixe -ku (qui s’écrit normalement avec un kana). Les formes verbales de odoroki et odorokitari s’écrivent avec leur caractère chinois transcrivant odoro- suivi (de haut en bas) de -ki et de -kitari (en kana). La langue japonaise ajoute (ou «agglutine») à la fin du verbe la notion que l'on veut exprimer. Par exemple, le verbe «manger» se traduit par tabe, mais «(je) mange» par tabemasu et «(je) mangais» par tabemashita. Le verbe ne se conjugue pas et, si l’on veut préciser la première personne du singulier (je), il faut utiliser le mot watashi (watashi wa tabemashita: je mangeais) ou tachi (nous mangeons) pour le pluriel (watashi tachi wa tabemashita: «nous mangeons»). Wa est la particule qui indique (ou plutôt qui précise, car ce n'est pas obligatoire) le «thème» de la phrase, c'est-à-dire de qui ou de quoi on parle. Par exemple, ici, on parle de quelqu'un qui a mangé, mais qui? Et bien, «moi» (watashi). Mais les pronoms ne sont pas du tout obligatoires en japonais, et on ne les emploie que pour éviter les ambiguïtés: par exemple, le verbe nemasu peut donc aussi bien dire «je dors» que «il dort» ou «nous dormons». Par ailleurs, l’élément masu indique le présent (ou le futur), masen, le présent négatif, mashita, le passé, mais masen deshita, le passé négatif. La forme -masu indique en japonais le présent, c’est-à-dire un fait ou une habitude sans lien temporel du type genre «je dors la nuit» aussi bien que le futur «je dormirai la nuit». L’un des problèmes de l’adjonction des suffixes au radical japonais vient du fait que celui-ci peut changer de forme. Soit l’exemple suivant avec le verbe aller (iku): - aller - iku - j'y vais - ikimasu - je veux y aller - ikitaï - je peux y aller - ikemasu - allons-y - ikimashô - vas-y - itte (le [k] a disparu) 1.2 Le verbe Le groupe verbal en japonais est le plus complexe de la phrase. Il n’indique pas la personne, mais les différents suffixes ajoutés au radical et désignant la négation, le caractère achevé de l’action, la plus ou moins grande politesse, l’interrogation, etc. En revanche, les noms sont invariables (le genre et le nombre ne sont généralement pas marqués) et n’ont pas d’article (ou de déterminant). Quant aux verbes, ils se placent toujours en fin de phrase qui, pour un francophone, pourrait sembler bien imprécise, car elle se construit presque à l'inverse de la phrase française. Par exemple, pour dire «je voudrais te montrer le livre que mon père a acheté», un Japonais dirait: Mon père, achetée, livre, toi, montrer, voudrais chichi ga kattahon wo anata ni misetai to omoimasu 1) Lorsqu'on parle de son père à la troisième personne, on emploie «chichi» (ou «haha» pour la mère), mais «otosan» en terme respectueux quand on s'adresse directement à la personne en question, c'est-à-dire à son propre père. 2) L'expression «je voudrais» traduit une forme désidérative et se traduit par -tai ou plus poliment «-tai to omoimasu». 3) Le verbe «miseru» est un verbe transitif ici; il faut donc obligatoirement la particule «wo» pour introduire le complément d'objet direct (le livre); cela ne peut pas se faire par «no» (p. ex. «no misete»). 4) Lorsqu'il est employé à la forme participe, il faut transcrire le verbe «kau» (acheter) en «katta» ( passé neutre). 1.3 Les formes de politesse La très grande variété d’expression concernant le style ou les formes de politesse peut également dérouter les locuteurs d’une langue occidentale, peu habitués à ces subtilités de langage. Par un jeu de particules, le Japonais varie son expression selon le contexte social à un point tel, par exemple, qu’un homme peut s’exprimer différemment d’une femme, un jeune d’un vieillard, etc. Les verbes les plus courants sont ainsi rendus par des doublets qui expriment soit l’humilité soit le respect qu’une personne rend à une autre. Autrement dit, il existe deux formes verbales: la forme «simple» (en -te), c’est-à-dire celle qu'on trouve dans les listes de verbes et dans le dictionnaire, et diverses formes dites «de politesse» (en -masu prononcé [massou]). Par exemple, on dit nemasu (pour [je] dors à la forme polie qui est utilisée pour éviter toute grossièreté involontaire) ou nete (pour [je] dors à la forme simple). Ces deux formes renvoient exactement à la même signification, mais le niveau de politesse sous-entendu varie grandement. On emploie la forme simple en famille, avec les enfants ou avec des amis ou des collègues très proches, tandis qu'il vaut mieux employer la forme de politesse avec des gens que l'on ne connaît pas très bien, des personnes plus âgées que soi ou ses supérieurs hiérarchiques. Il existe aussi une troisième forme de politesse dite honorifique. Certains pronoms sont même réservés à l'empereur, mais fort peu de Japonais peuvent les connaître. Par ailleurs, le japonais a emprunté la plus grande partie de son vocabulaire au chinois (peut-être 60 %), puis au cours du XIX^e siècle à des langues occidentales comme le portugais et le néerlandais; au XX^e siècle, c’est l’anglais qui a contribué à enrichir le japonais. 2 La langue écrite japonaise L'écriture japonaise est réputée pour être l'une des plus difficiles au monde, notamment pour les Occidentaux, plus habitués à un système alphabétique. Pour le japonais, il faut aussi distinguer différents types d'écriture: les kanji, les kana et les romanji. 2.1 Les kanji Pour ce qui est de l’écriture japonaise, elle peut constituer un redoutable défi pour plusieurs Occidentaux. Cette écriture résulte d’une adaptation de l’écriture chinoise — les kanji — propagée par les bouddhistes à partir du IV^e siècle de notre ère. Le mot kanji signifie littéralement en japonais «signe chinois». [japon-Ten.gif] Les kanji sont des idéogrammes inventés par les Chinois et représentent non pas des sons (ce n’est pas un alphabet), mais des significations exprimées elles-mêmes par différentes prononciations; leur origine remonterait au début du III^e millénaire avant notre ère. En Chine, les idéogrammes ou caractères chinois ne sont pas appelés des kanji comme au Japon, mais hanzi. Comme il existe en Chine plus d’une vingtaine de langues chinoises, chacun des locuteurs de ces langues peut lire un même document, par exemple un journal, tout en utilisant sa propre langue. [japon-image36.gif] Par exemple, le kanji de gauche renvoie au sens de «voie», «chemin», ou «idée de progression», ce qui peut se lire phonétiquement de différentes manières dans les différentes langues chinoises. Le symbole central (sorte de carré ligné) renvoie à l'«oeil», le symbole du haut à la tête et au nez, celui de gauche à «pied» ou à l'«action de marcher», d'où l'idée de «voie» ou de «soi-même en train de d'avancer». De la fin du VI^e au milieu du IX^e siècle, le Japon fut très influencé par la culture chinoise dont il s’imprégna systématiquement. Il faut dire que la Chine était alors dotée d'une puissance politique et d'une avance technique supérieures à celles de tous les autres pays voisins. C’est à cette époque (vers le VI^e siècle) que les Japonais se sont approprié les idéogrammes japonais. On peut qualifier aujourd’hui de «sinomanie» cette période d'emprunts massifs à la langue chinoise dont les imitations se firent souvent sans discernement. Aujourd’hui, il reste un peu moins de 2000 kanji en japonais (ce qui est suffisant pour lire un journal), contre 60 000 en chinois, mais il est préférable d’en savoir au moins 6000 pour lire des ouvrages plus ou moins savants. De façon générale, les enfants ne connaissent vraiment bien les 2000 kanji qu'en quittant l’école secondaire (mais ils en apprennent 1000 au primaire). Le dessin complexe des kanji vient du fait qu'ils correspondaient à l’origine à une peinture d'une réalité, à l’instar de l’écriture hiéroglyphique égyptienne. Par exemple, le mot «volcan» est formé par le signe «feu» + le signe «montagne», mais ne se prononcera pas comme «montagne de feu». Mais les kanji utilisés au Japon ont été importés de diverses régions et de plusieurs dialectes, et ce, à des époques différentes. C’est pourquoi il est fréquent qu’un même kanji chinois soit prononcé de plusieurs façons en japonais, sans ressemblance aucune avec la prononciation dialectale d'origine. Ajoutons aussi qu’un kanji chinois désigne à la fois un mot chinois et tous les mots japonais de sens équivalent, mais des formes différentes; de plus, un même kanji connaît une multiplicité d'équivalents japonais. Au nombre de 1945 (selon la liste officielle de 1981), les kanji comportent normalement deux prononciations: l’une, japonaise; l’autre, sino-japonaise. Les Occidentaux se demandent souvent pourquoi les Japonais conserve un tel système d'écriture aussi terriblement lourd de préférence à un alphabet plus simple et plus efficace. C'est qu'il faut tenir compte que, dans la tradition japonaise, le prestige du kanji est très grand. Autrement dit, la valeur sociale et culturelle du kanji prime sur l'avantage économique. 2.2 Les kana En 838, le Japon rompit ses relations diplomatiques avec la Chine. Repliés sur eux-mêmes, les Japonais développèrent de nouvelles habitudes linguistiques. Ils se sont mis à intégrer ou à assimiler les apports étrangers pour les adapter aux réalités japonaises et rejeter ceux qui ne paraissent pas leur convenir tout en créant de nouveaux mots. [japon-kanji.gif] Il en fut ainsi pour l’écriture chinoise utilisée exclusivement jusqu’alors par les Japonais. Étant donné que la plupart des idéogrammes chinois comportaient un grand nombre de traits (calligraphiques), il parut de plus en plus fastidieux aux Japonais d'écrire par cette méthode d’écriture. En raison de l’inadéquation des kanji chinois à la grammaire japonaise, les Japonais se sont trouvés dans l’obligation d’inventer des signes pour exprimer les terminaisons des verbes et autres particularités qui n’existent pas en chinois. Dans un texte japonais, en plus des idéogrammes chinois (kanji), il existe des symboles arrondis et moins complexes (les kana), qui n’existent pas en chinois. En japonais, ces symboles ou syllabes phonétiques sont appelés des kana et ils forment ainsi avec les kanji un système d'écriture complexe doté à la fois d’idéogrammes et d’alphabets syllabiques. Les kanji correspondent à des sens, mais les syllabaires ou kana renvoient aux sons et à la grammaire. Autrement dit, pour simplifier, disons que les Japonais se servent des kanji pour désigner la racine du mot (nom, adjectif, verbe, adverbe), mais les kana pour écrire les particules grammaticales servant à modifier le sens de base. Mais il faut savoir que les Japonais se sont dotés de deux types de kana ou alphabets syllabiques: les hiragana et les katakana. [japon-hiragana.GIF] (1) Les hiragana (aux formes simples et arrondies), au nombre de 46, utilisés principalement pour transcrire les mots japonais, les mots chinois introduits au cours des siècles (qui représentent plus de 60 % du vocabulaire), les terminaisons et autres particules linguistiques; les hiragana ou «kana simples» ont été officialisés dans le Kokin Waka-Shû (ou «Recueil de poèmes anciens et modernes») compilé en 905 par le poète et calligraphe Ki no Tsurayuki. Les hiragana sont considérés comme une «écriture de femme» en raison de l'élégante simplicité de cette écriture. [japon-katakana.GIF] (2) Les katakana (aux formes simples et angulaires), également au nombre de 46, employés surtout pour l'écriture des chiffres, les onomatopées, les expressions et les noms propres d’origine étrangère (patronymes, villes, pays, etc.); les katakana ou «signes abrégés» (secondaires) proviennent des grands monastères où s'est constitué un ensemble de signes simplifiés et destinés à l'abréviation des textes chinois étudiés; chacun des symboles ne conserve de l'idéogramme chinois que quelques barres et quelques points gardant la valeur phonétique de l'ensemble. Contrairement aux hiragana, les katakana ne sont pas élevés au rang d'un art calligraphique, mais ils ont contribué à la formation du style écrit du japonais moderne. Attention, il s'agit de deux syllabaires, dont le signe consonantique varie en fonction de la voyelle ([a], [i], [u = ou], [e], [o]) qui l'accompagne. Par exemple, en hiragana, le groupe [k + a] sera différent du groupe [k + i], du groupe [k + u], etc., et les syllabes [ka], [ki], [ku], [ke], [ko] s'opposeront aux syllabes [ga], [gi], [gu], [ge], [go]: ka ki ku ke ko [japon-hka.gif] ga gi gu ge go [japon-hga.gif] sa shi su se so [japon-hsa.gif] za ji zu ze zo [japon-hza.gif] ta chi tsu te to [japon-hta.gif] da (ji) zu de do [japon-hda.gif] na ni nu ne no [japon-hna.gif] ba bi bu be bo [japon-hba.gif] Cette nouvelle écriture japonaise n’est pas facilement entrée dans l’usage lorsqu'elle fut créée au X^e siècle. Durant plusieurs siècles, la plupart des lettrés japonais se refusèrent à écrire dans leur langue maternelle, dont ils considéraient l'écriture comme «vulgaire». Les documents officiels, les ouvrages d'histoire et tous les textes dits «sérieux» continuèrent d'être rédigés en chinois (avec les kanji). Seules les dames de la cour impériale se virent obligées d’écrire en japonais, car elles n’avaient pas accès aux études chinoises; elles durent par conséquent écrire en hiragana, d’où cette réputation des hiragana associés à l’«écriture des femmes». Pendant que les hommes s'évertuaient à écrire «en mauvais chinois», les femmes rédigeaient des textes résolument japonais et jetèrent ainsi les bases d'une littérature vraiment nationale. Ces deux tendances qui opposèrent les hommes (avec les kanji) et les femmes (avec les hiragana) finirent pas s’estomper avec les siècles pour aboutir au système d'écriture complexe et hybride du japonais moderne. En effet, le japonais moderne s’écrit avec deux syllabaires différents (les hiragana et les katakana) et des idéogrammes chinois (les kanji). Bien que toute phrase japonaise puisse être transcrite en hiragana ou en katakana, les caractères chinois en kanji ne peuvent pas être évités. Toute personne qui ne connaîtrait que les hiragana sans savoir aucun kanji serait condamnée à ne lire que des mots simples ou bien que des fins de mots. Nous pouvons comparer des exemples en kanji, en hiragana et en katakana dans les trois tableaux du haut avec les mots eau, oiseau, homme et soleil. Par ailleurs, il existe aussi des furigana (振ri仮名) ou yomigana, qui sont des kana écrits à côté d'un kanji ou d'un autre caractère pour en indiquer la prononciation. Plus précisément, les furigana sont ces petits hiragana qui se trouvent au dessus de kanji dans une phrase horizontale et sur le côté droit du kanji pour un texte vertical; ils aident le lecteur pour la prononciation de ce kanji. Il existe une base juridique quant à leur usage dans les journaux qui utilisent des kanji non repris dans la liste des 1945 kanji officiels. Dans un texte présenté horizontalement, on les place au-dessus des caractères. Dans un texte vertical, cependant, ils sont tracés à droite. [japon-furigana.jpg] [japon-furigana2.jpg] 2.3 Les romanji De plus, les Japonais ont inventé une autre écriture (d’inspiration anglo-saxonne) appelée romanji ou rômaji et destinée à transcrire avec des lettres non accentuées les mots japonais en alphabet romain (ou latin). Par exemple, le mot anglais Christmas est retranscrit en Kurisumasu, alors que le mot français pincettes s'écrira pinsetto. Les romanji demeurent généralement peu utiles parce que les Japonais n’écrivent à peu près jamais avec cet alphabet. Cependant, ils sont utilisés pour transcrire les sigles, faciliter l’ordre alphabétique dans les dictionnaires, rédiger un texte à l’ordinateur, aider les touristes à lire certaines affiches (p. ex., les kiosques de renseignement, les stations de métro, certains noms de rues, etc.). Théoriquement, tout texte peut se transcrire en l'un des quatre systèmes d'écriture. En voici des exemples tirés de Mathilde Rüfenacht (voir la bibliographie): Français Romanji Kanji Hiragana Katakana «santé!» kanpai [japon-Kanpai.GIF] [japon-hKanpai.GIF] [japon-kKanpai.GIF] «repas» shokuji [japon-Shokuji.GIF] [japon-hShokuji.GIF] [japon-kShokuji.GIF] «voyageur» tabibito [japon-Tabibito.GIF] [japon-hTabibito.GIF] [japon-kTabibito.GIF] Il faut donc comprendre qu'un texte japonais peut être formé à la fois de kanji, de hiragana, de katakana, sans oublier les romanji (utilisés à d'autres fins). En voici un exemple avec des kanji, des hiragana et des katakana : [japon_kata-kanji-hirag.gif] [japon-Maruk.GIF] ma ru ko no inou wa tonari no naka no niwa ni imasu Littéralement : Marc + chien + à côté + jardin + il est là [Le chien de Marc est dans le jardin du voisin.] Bref, les Occidentaux ont quelques raisons de croire à la complexité du système d'écriture japonais, qui n'a que fort peu d’équivalent au monde, sauf en Chine. Ajoutons que le japonais a aussi gardé l'usage du chinois ancien d'écrire les textes par colonnes, de haut en bas, et en commençant par la droite. En conséquence, le sens de lecture d'un livre écrit en japonais est opposé au système alphabétique latin, alors que la «dernière» page est en fait la première, c'est-à-dire que le début est au verso du livre qu'on lit de droite à gauche et de haut en bas. On peut consulter un court document sur l'écriture japonaise élaboré par la Bibliothèque nationale de France en cliquant ICI. [rule.GIF] Dernière révision: 17 août, 2009 [rule.GIF] Japon (1) Situation générale (2) La langue et l'écriture japonaises (3) Données historiques sur la langue (4) La politique linguistique (5) Bibliographie La famille linguistique japonaise [rule.GIF] Carte Asie L'Asie [updull.gif] Accueil: aménagement linguistique dans le monde L'hindi et l'ourdou (l'hindoustani) [langues.jpg] Table des matières Le hindi Généralités Histoire de la langue Situation juridique Morphologie et syntaxe L'écriture -- les symboles L'écriture -- agencement L'ourdou __________________________________________________________________ Le hindi Le hindi est numériquement la troisième langue du monde après le mandarin et l'anglais : il est parlé dans le nord de l'Inde, autour du bassin du Gange et dans certaines régions dans le sud, là où résident des communautés musulmanes ourdophones, comme Haïdarâbâd. Le terme hindi désigne la langue écrite en caractères nâgarî dans laquelle domine le vocabulaire dérivé du sanscrit ou emprunté à cette langue littéraire. À peu près 40% de la population de l'Union indienne, peuplée de près d'un milliard d'habitants, parle le hindi, langue indo-aryenne, appartenant à la plus vaste des familles des langues indo-européennes. D'après les recensements de 1981, 265 millions de locuteurs déclarent le hindi comme leur langue maternelle; à ce chiffre, on doit ajouter tous les locuteurs qui utilisent le hindi dans la vie courante et les locuteurs de la langue ourdoue très proche. S'il est vrai que l'on peut se "débrouiller" avec l'anglais en Inde, il ne faut pas se bercer d'illusions : un très faible pourcentage d'Indiens sont réellement anglophones, et il est de votre avantage de connaître le hindi. Cela plaira beaucoup à vos interlocuteurs. __________________________________________________________________ Situation juridique La constitution de 1950 a fait du hindi la langue officielle de l'Union indienne, associée à l'anglais. Dans cinq États (Uttar Pradech, Madhya Pradech, Himachal Pradech, Bihar, Rajasthan) et deux territoires (Haryana et Delhi), le hindi est la langue officielle à part entière. Paradoxalement, aujourd'hui, le facteur principal de diffusion du hindi dans les États partiellement hindiphone ou non hindiphone n'est ni la scolarisation, ni les instituts supportés par le Commissariat à la langue hindi, mais bien plutôt le cinéma commercial hindi extrême populaire en Inde. __________________________________________________________________ Histoire de la langue La plus ancienne langue connue en Inde du groupe indo-européen est le védique, que parlaient les Aryens nomades vers 2 000 avant J.-C. Les différentes langues dites "prâkrit" se sont formées au contact des substrats linguistiques. De ces langues sont issus le pali, et, par la suite, les langues modernes de l'Inde. Le sanscrit est une construction artificielle, oeuvre de linguistes et grammairiens qui ont cherché à constituer une langue parfaite capable d'une grande expressivité et de subtilité. Le sanscrit ("parfait, civilisé") s'oppose au prâkrit ("dénué d'apprêt, usuel, populaire"). Le terme de sanscrit classique, le véhicule littéraire des classes supérieures brahmanes, correspond à la langue et à sa littérature du IV^e siècle avant J.-C., date de sa codification précise et détaillée par le linguiste de génie Pânini) jusqu'aux XII^e et XIII^e siècles de notre ère. Le sanscrit est ainsi devenu une langue de culture - c'est le sens actuel que prend le mot sanscrit en hindi moderne - sans qu'il fut jamais réellement une langue populaire. Les grands textes de langues vulgaires ont été traduits en sanscrit, ce qui a contribué à unifier les grandes langues de l'Inde. Du point de vue linguistique, le hindi est une langue indo-aryenne appartenant au groupe occidental des dialectes parlés dans les vallées de l'Indus et du Gange, et en Inde centrale. Sa forme moderne dérive du dialecte sirhindî ou bângarou parlé dans la région de Mirat et de Delhi. Les envahisseurs musulmans, Turcs et Afghans (XI-XIII^e siècles) appelèrent cette langue simplement hindui : langue du Hind ou des "Hindous" par opposant au turc et au farsi. Le hindi devint progressivement entre le XIII^e et le XX^e siècle la grande langue commune de l'Union indienne. Le hindi - qui n'était au départ qu'une langue vernaculaire, privée de toute littérature - ne s'est imposé qu'avec grande difficulté. Il devait en effet lutter contre deux grandes langues de cultures locales du nord de l'Inde : le braj à l'ouest et l'avadhî à l'est. Langues "classiques" par excellence, puisque toute la littérature hindi avant le XIX^e siècle est composée dans l'une ou l'autre de ces formes plus anciennes du hindi. Le développement de l'hindi est intimement lié à l'histoire du pays. En effet, le hindi s'est distingué de l'ourdou, parlé à la fois au Pakistan et en Inde, en devenant langue officielle et nationale de l'Inde. Au XIX^e siècle, on ne parlait que d'hindoustani en se référant à la langue commune qui allait donner naissance, à la suite de tensions de plus en plus fortes entre les communautés musulmane et hindouiste, à l'ourdou et à l'hindi respectivement. Voir ourdou, divergences linguistiques avec l'hindi pour plus de détails. __________________________________________________________________ Morphologie et syntaxe L'hindi ne connaît pas d'article. Deux genres existent : le masculin et le féminin. Une terminaison typique masculin est -â, par exemple larka "garçon". Les mots féminins se terminent habituellement par -î, ou -iyâ, exemple : larkî "fille". Les noms sanscrits conservent leur genre d'origine. La déclinaison hindi comporte deux cas : le direct (nominatif) et l'oblique ainsi que deux nombres : le singulier et le pluriel. Le génitif est exprimé par le biais d'une postposition ("le lien") kâ, kî, kê selon le genre et le nombre des objets possédés. Le lien suit la forme oblique du possédant : larke kî pustak "le livre du garçon". L'adjectif épithète se place devant le nom. Les adjectifs sont invariables, sauf ceux qui se terminent en -â. L'hindi possède un système verbal extrêmement subtil et puissant. Les temps des verbes se divisent en deux modes : le mode fini et le mode non fini. Parmi les modes non finis, on trouve : l'infinitif, le gérondif, les participes présent (imperfectif), passé (perfectif) et conjonctif. Les temps suivants sont du mode fini : l'impératif, le subjonctif, le futur, le présent actualisé, l'imparfait, l'imparfait actualisé, le passé simple, le passé composé, le plus-que-parfait, l'irréel. Des auxiliaires existent pour désigner des aspects secondaires du verbe : le fréquentatif "avoir l'habitude de", le duratif "ne pas arrêter de", le duratif-progressif "devient de plus en plus", l'inceptif "se mettre à", le terminatif "avoir déjà". L'hindi connaît également la voix passive. L'ordre des syntagmes dans la phrase : Sujet Objet Verbe. Une particularité curieuse de l'hindi : il n'existe pas de système évident de formation des nombres de 10 à 99 à partir des chiffres de 1 à 10 : il faut à toute fin utile les apprendre tous par coeur. __________________________________________________________________ L'écriture dévanâgarî Les symboles L'écriture appelée nâgarî (littéralement "urbaine") ou dévanâgarî ("divin Nâgarî") s'écrit de gauche à droite, elle est basée sur un système phonologique. L'ordre traditionnel des caractères dans les écritures de la péninsule indienne est principalement basé sur la phonétique articulatoire, telle que développée par les anciens pandits pour le sanscrit. Le tableau ci-dessous reprend les voyelles primaires, celles que la grammaire sanscrite traite comme des voyelles simples. Le tableau représente chaque voyelle dans sa forme indépendante ou initiale, puis par la forme diacritique, dépendante ou postconsonantique (également appelée matra) illustrée avec la consonne ka k. Les valeurs entre crochets correspondent à la prononciation en Alphabet phonétique international (API). voyelles primaires Ensuite viennent les voyelles secondaires qui, en sanscrit, représentent les diphtongues historiques. Une nouvelle fois, il en existe des longues et des brèves. Cependant, ce qui à l'origine se prononçait aï âï (ici transcrits à la française pour des raisons de lisibilité sur tous les fureteurs) et aou et âou se prononce maintenant respectivement é [e:] aï [a:i̯] et o [o:] aou [a:u̯]. On retrouve à nouveau dans le tableau ci-dessous les formes initiales et diacritiques. voyelles secondaires ___________________________________ Dans l'ordre traditionnel sanscrit des lettres, deux diacritiques suivent les lettres voyelles secondaires; ils ne se retrouvent qu'à la suite de voyelles. L'usage veut qu'on les représente combinés avec a. Il servent à représenter la nasalisation. L'anounâsika ou candrabindou ("lune-point") [hi_candrabindou.gif] est placé au-dessus de la voyelle nasalisée. Si la voyelle dépendante (matra) est placée au-dessus de la ligne de tête, il ne reste plus alors de place que pour le bindou (le "point"): [hi_bindou.gif] . Le point se met toujours à droite de la matra. Il existe un autre diacritique pouvant servir pour marquer la nasalisation : l'anousvâra. Lorsque qu'une consonne nasale constitue le premier élément d'une ligature elle est toujours suivie d'une consonne de la même série phonétique (dite "homorganique"). En nâgarî, elle peut se noter de deux façons différentes : soit dans sa forme conjointe, ou bien avec un avec un point en chef (l'anousvâra) [hi_anousvara.gif] . Comparez [VNgV ] "membre du corps" écrit sans ou avec anousvâra : [hi_anousvara2.gif] Le visarga : ressemble au "deux-points" du français, il peut apparaître à la fin (ou plus rarement à l'intérieur) d'un mot emprunté au sanscrit. Lorsqu'il apparaît en fin de mot, il représente un léger soupir, plus techniquement une fricative glottale voisée [h]. ___________________________________ Puis viennent les occlusives. occlusives ___________________________________ Enfin, les constrictives, les sonores et les sifflantes sourdes, une nouvelle fois disposées de l'arrière de la cavité buccale à la partie antérieure. constrictives ___________________________________ Les sons empruntés au persan, emprunts , se caractérisent par un point sous la lettre nâgarî (voir noukta). Les lettres empruntées ne sont pas classées selon leurs propriétés phonologiques mais selon leur apparence graphique. C'est pourquoi dans l'ordre lexicographique, les lettres à point suivent les lettres sans point qui leur correspondent. La raison de cette apparent manque d'orthogonalité est à rechercher dans la postériorité de ces emprunts par rapport à la fixation du classement des sons indigènes. ___________________________________ Agencement des symboles Une voyelle courte a est considérée implicite pour chaque symbole de consonne. Ainsi, à moins que ces lettres ne soient modifiées par d'autres symboles attachés, ka représente ka et pa représente pa. Chaque consonne est représentée par un symbole consonantique de base. Toutes les consonnes faisant partie d'une suite partagent une même "ligne de tête" horizontale à laquelle elles sont toutes suspendues. Les voyelles autres que a quand elles suivent une consonne, doivent être écrites sous la forme d'un diacritique (matra). Certaines de celles-ci se trouvent écrites sur la consonne associée, d'autres sous, certaines à droite, à gauche et enfin quelques-unes en une combinaison de positions. Ainsi le diacritique pour â est-il a , comme dans paa pâ. Une voyelle qui ne suit pas une consonne - qu'elle soit initiale ou qu'elle suive une autre voyelle, ne s'écrit pas sous la forme d'une diacritique, mais bien sous la forme d'une voyelle indépendante (voir ci-dessus). Une consonne non suivie d'une voyelle - typiquement à la fin d'un mot - s'écrit avec un petit trait souscrit, le virama. Le virama sert à "tuer" la voyelle par défaut (v. dévoyellement). Pour donner un exemple concret, un symbole final [hi_p.gif] doit-il être lu "pa", mais avec le diacritique virama, [pvirama.gif] il correspond à "p". Enfin, les consonnes peuvent se présenter en groupe, particulièrement en sanscrit et dans les mots que la langue moderne a empruntés au sanscrit. Il peut s'agir de suite de deux ou trois consonnes initiales ou médianes. On utilise alors une forme conjointe de ces consonnes pour bien indiquer que seule la dernière de ces consonnes est suivie d'une voyelle. Exemples de consonnes conjointes : [ks. ;] ksa (forme hindi) ou [ksa2.gif] . Dans l'exemple suivant, "tka" on peut reconnaître les composants de base (t + k) : [tka.gif] , de même dans le cas de "kka" : [kka.gif] . formes conjointes __________________________________________________________________ L'ourdou L'ourdou tire son nom du mot turc ordu qui signifie "armée, camp militaire". Ce nom a donné "horde" en français. Langue de la cour et de l'armée impériale moghole, l'ourdou s'est développé en grande partie dans le sillage des invasions musulmanes en Inde. L'ourdou est la langue nationale du Pakistan et l'une des quatorze langues de l'État indien. Le nombre de locuteurs, difficilement estimable en raison de l'interpénétration avec l'hindi, peut être évalué à plus de cent millions. ___________________________________ L'écriture ourdoue L'écriture ourdoue se distingue de l'écriture et de la prononciation arabes par de nombreux traits hérités du farsi, parmi ceux-ci : 1. prononciation persane des lettres suivantes : a. dk, zH et dd -> [z]; b. tk et c+ -> [s]; c. tj -> [t]; d. hk -> [h]; e. w+ -> [v]; f. a+ et e+ -> [?] ou [{}]. 2. lettres persanes supplémentaires : p+ [p], gf [g], tc [tS], zj [Z] Les phonèmes rétroflexes se distinguent des lettres correspondantes non-rétroflexes par un petit tj en chef (^tj). Ainsi t rétroflexe s'écrit-il ٹ. Toutes les voyelles nasalisées phonémiques sont écrites ں (n+ sans point) en position finale. Dans les autres positions elles s'écrivent n+. Le [e] final s'écrit habituellement ے, le [i] final s'écrit ی. ___________________________________ Divergences linguistiques avec le hindi La partition des Indes britanniques, survenue en 1947, a contribué à faire de l' hindi et de l'ourdou deux langues séparées, alors qu'elles ne l'étaient auparavant que par la graphie - le hindi utilisant l'écriture nâgarî et le ourdou l'écriture arabe - et le vocabulaire spécialisé. Les différences entre les langues ne sont pas d'ordre syntaxique ou morphologique mais bien plutôt d'ordre culturel. Elles reflètent des divergences religieuses et politiques, dans la mesure où l'ourdou est associé à l'origine à l'Islam et le hindi à l'hindouisme. Depuis la partition, les différences ont tendance à s'accuser, surtout au niveau de la création néologique. L'hindi tend de plus en plus à avoir recours au sanscrit pour former de nouveaux mots. D'un autre côté, l'ourdou aurait tendance à se "purifier" et emprunte largement au persan. Ce fond persan, lui-même largement bardé d'emprunts à l'arabe, est resté très longtemps productif en hindoustani sous la domination moghole et britannique. Aujourd'hui encore, il existe toute une kyrielle de doublets en hindi, un mot sera d'origine sanscrite et l'autre d'origine arabo-persane. En général, le hindi utilisera le terme sanscrit quand le registre de langue s'élève. Pour prendre un exemple concret, le "livre" se dit soit kitâb (origine arabe), soit poustak (origine sanscrite). Le premier est beaucoup plus courant, mais on parlera toujours de la bibliothèque en disant poustakâlaï. [ligne.gif] Retour à la liste alphabétique des langues __________________________________________________________________ Le navigateur multilingue Tango assure l'affichage correct de toutes les langues de Babel. [presto2.gif] © 1996, Alis Technologies inc. __________________________________________________________________ Réactions? Commentaires? Suggestions? Écrivez-nous. 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