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É
écriture
nom féminin
Définition Synonymes Citations Expressions Evénements
Définition écriture
écriture, nom féminin
Sens 1 Représentation de la pensée grâce à des signes visibles.
Synonyme alphabet Anglais writing
Sens 2 Manière personnelle de former ses lettres. Ex Il a une écriture
tordue. Synonyme graphie Anglais handwriting
Sens 3 Style, manière de s'exprimer [Littérature]. Synonyme ton
écriture : 1 définition
Synonymes écriture
écriture : 5 synonymes.
Synonymes alphabet, graphie, rédaction, style, ton.
écriture : 5 synonymes
Citations avec écriture
écriture : 41 citations contenant le mot écriture
"ce bruit qui ronge quand la plume accroche le long de l'écriture."
Jean-Marie Gustave Le Clézio
"Ce n'est pas d'hier qu'on abuse de la parole ou de l'écriture pour
l'extermination de la pensée."
Léon Léon Bloy
"Cet usage du mot sceptre se trouve à toutes les pages de l'Ecriture."
Bossuet
"Ecrire est un acte d'amour. S'il ne l'est pas il n'est qu'écriture."
Jean Cocteau
"Il n'est pas permis d'attribuer à l'Ecriture les sens qu'elle ne nous
a pas révélé qu'elle a."
Blaise Pascal
écriture : 41 citations
Expressions avec écriture
écriture : 2 expressions contenant le mot écriture
Écriture cunéiforme
Sens Ecriture des Assyriens, des Mèdes et des Perses qui utilisait des
caractères en forme de clous et de coins. [Histoire].
Écriture cursive
Sens Qui est tracée à main courante.
écriture : 2 expressions
Evènements écriture
écriture : 62 événements contenant le mot écriture
-3100 L'unification des Deux Terres
Narmer (également appelé Ménès) unifie la Haute et la Basse Égypte. Il
donne ainsi naissance à la première dynastie des pharaons, la dynastie
thinite. Durant cette période, lécriture hiéroglyphique se... Suite
07 avril 30 Crucifixion de Jésus
Condamné pour blasphème parce qu'il se dit fils de Dieu, Jésus de
Nazareth est crucifié à Jérusalem sur ordre de Ponce Pilate. Le jour de
sa crucifixion, il avait selon les thèses entre 33 et 35 ans. L...
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Mai 30 LAscension du Christ
Selon le Nouveau Testament, Jésus Christ sélève dans le Ciel quarante
jours après avoir ressuscité dentre les morts. Deux iconographies
illustrant la scène traverseront les siècles. La première le mo...
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387 Augustin est baptisé
Tout juste converti au christianisme, Augustin se fait baptiser par
lévêque de Milan, Ambroise. Grand érudit, il se passionne depuis sa
jeunesse pour la philosophie, et la lecture de plusieurs uvres ...
Suite
07 octobre 1518 Luther affirme la supériorité de l'écriture sur
l'autorité du pape.
Convoqué à Augsbourg devant le général des dominicains Thomas Cajetan,
Martin Luther, futur initiateur de la Réforme protestante, refuse de
rétracter ses propos dans lesquels il affirme la supériorité ... Suite
écriture : 62 événements
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Synonymes : agréablement, beaucoup, bien, bigrement, bougrement,
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moments de l'écriture en réseau : les moteurs comme scripteurs.' (Atom)
Commentaires sur 'Les 5 moments de l'écriture en réseau : les moteurs
comme scripteurs.' (RSS 2.0) Home Agencements collectifs :
l'énonciation de la machine. Les gazouillis du mercredi
affordance.info
Le blog d'un maître de conférences en sciences de l'information.
ISSN 2260-1856
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« Agencements collectifs : l'énonciation de la machine. | Accueil | Les
gazouillis du mercredi »
22 fév 2011
Les 5 moments de l'écriture en réseau : les moteurs comme scripteurs.
PROLOGUE. Le web est un espace d'écriture. Une écriture protéiforme, en
réseau. Le web a offert l'hypertexte à l'écriture. Il a également
permis de constituer une grande diversité d'agencements collectifs
d'énonciation et d'en mesurer la pregnance, l'efficience. Au delà de ce
constat, la qualification des écritures collectives à l'oeuvre sur le
réseau est une tâche assez ardue. Mais on va quand même tenter le coup
;-)
TEMPS ZERO : écriture informatique. Le code. 0 et 1.
//////////////////////////
PREMIER TEMPS : écriture hypertexte. J'ai déjà rédigé une thèse
là-dessus, je ne vais donc pas m'y étendre davantage :-) Simplement
rappeler les bouleversements fondamentaux qu'elle occasionna dans la
chaîne de l'énonciation et dans les pratiques discursives.
* L'activité centrale de cette primo-écriture est le lien.
* Sa dynamique est avant tout topologique.
* Son régime est celui de l'autorité, c'est à dire que nous en
sommes, collectivement les auteurs.
SECOND TEMPS : les écritures industrielles. Celles des "grands
engrammateurs", des Béhémots mémoriels, les moteurs de recherche.
Notion empruntée à Alain Giffard ; et que l'on peut (rapidement)
définir comme suit :
"Lectures industrielles : définition
1.a) l’activité du robot de lecture, ses actes de lecture: scanner,
crawler, indexer. b) les produits dérivés de cette activité, les
textes de lecture en langage humain.
2.a) l’association des lectures humaines et des lectures
machiniques. b) la commercialisation des lectures humaines définies
comme «hits».
3.a) l’espace des lectures industrielles est le face-à-face des
industries de lecture et des publics de lecteurs. b) l’industrie de
la lecture entreprend la commercialisation de toutes les lectures,
sous le slogan de l’ «accès à toute l’information». c) l’industrie
de la lecture entreprend aussi la commercialisation des lecteurs."
Dans ce billet, j'expliquais en quoi "les "lectures industrielles"
(celles des moteurs de recherche) inventent et inaugurent des systèmes
d'écriture là encore dédiés. Ces écritures industrielles vont intégrer
la dimension du paratexte au sein d'un écosystème non plus ouvert mais
fermé, propriétaire et marchand.
* L'activité centrale de ces écritures secondes est celle de
l'indexation.
* Leur dynamique est avant tout algorithmique.
* Son régime est celui de l'indexabilité : nous n'en sommes plus que
les co-scripteurs, c'est à dire que notre écriture première (celle
qui crée les liens hypertextes) n'a de valeur qu'en ce qu'elle
participe et facilite leur activité d'engrammation : lorsque nous
créons un lien hypertexte, nous indexons "pour" Google ou tout
autre moteur.
TROISIEME TEMPS : écritures de la souscription et de l'agrégation. Je
vous renvoie à ce billet dans lequel j'expliquais que les blogs, les
fils RSS et les pages d'accueil personnalisables de type Netvibes nous
emmenaient :
"(...) vers un "troisième âge" de la navigation : après le browsing
et le searching voici venu le temps du "subscribing". On ne navigue
plus, on ne recherche plus, on s'abonne, on "souscrit". Notons
d'ailleurs que l'étymologie de ce dernier vocable est intéressante :
"souscrire", "sub-scribere", littéralement "écrire en dessous",
moins qu'il ne s'agisse d'écriture "sous autorité" : en aggrégeant
les discours écrits ou postés par d'autres, on est, de facto, placé
"sous" une "autorité" qui n'est plus notre. Car comment faire
autrement que de "souscrire" à ces contenus qui ne sont plus
"inscrits" ?
A noter que l'avènement de ces écritures de la souscription a amené les
moteurs de recherche (les lectures/écritures industrielles) à se
repositionner et à modifier significativement leur coeur d'algorithmie
: c'est en effet à compter de cet avènement que l'on vit émerger la
problématique du web temps réel, et la capacité, pour les moteurs,
modifier leurs dispositifs d'engrammation (et d'indexation) pour être
capable d'en rendre compte.
* L'activité centrale de ces écritures tertiaires est celle de la
souscription.
* Leur dynamique est essentiellement temporelle, sur un rythme
ternaire : diachronie, synchronie, a-synchronie.
* Leur régime est celui de l'autoritativité, une autoritativité dont
nous sommes tantôt les sou-scripteurs tantôt les dé-scripteurs
(l'homme étant un document comme les autres, il est également son
premier "descripteur").
//////////////////////////
QUATRIEME TEMPS : Les écritures figuratives. Des écritures
attentionnelles recentrées. Celles de nos statuts Twitter, de nos murs
Facebook. Des écritures qui ont intégré la difficulté de capter
l'attention du plus grand nombre et qui vont donc, très empiriquement,
se recentrer vers un effort pour capter l'attention de ses proches,
tout en dilatant au maximum le périmètre de ce réseau de "proches" ou
"d'amis" à l'intérieur de plateformes propriétaires confinées aux
fausses allures de bienveillants couffins.
Des écritures de soi. Des écritures dont la grammaire est d'abord celle
du "narcissisme prédicteurs des éléments déclaratifs" (voir la diapo 7)
qui composent nos "profils". Des écritures qui sont d'abord là pour
dire l'éphémère, qui revendiquent l'éphémère, alors que les écritures
précédentes en étaient d'abord les "victimes" : victimes de
l'indexation nécessairement éphémère des moteurs de recherche, victimes
également de nos tout aussi éphémères capacités attentionnelles. Des
écritures "statutaires" comme autant de statu-aires. Des écritures qui
parce qu'elles ne craignent pas de disparaître, qui parce qu'elles
revendiquent et assument leurs empilements (celui des tweets ou des
statuts) deviennent progressivement des écritures de la redondance, des
écritures de l'inflation, jusqu'à se transformer parfois - et de plus
en plus souvent - en écritures de la délation.
Des écritures de la délation. La délation comme mode ultime
d'assignation, de qualification du sujet documentaire. La meilleure
illustration de ces écritures de la délation est constituée des
portraits "à charge" que l'on trouve sur Facebook, des invectives,
"tweetclash" ou autres redocumentarisations à la hussarde
(souvenez-vous de celle de Frédéric Lefebvre, et, très très récemment,
celle de Boris Boillon). On ne compte plus les reprises dans les
médias, d'ados ou de profs "victimisés" et stigmatisés sur Facebook, de
vidéos ou de photos compromettantes et "live twetées", d'invectives
entre célébrités, de bassesses diverses et variées ; tous les adeptes
du réseau social Twitter vous le diront, rien de tel qu'un Tweetclash
pour animer une communauté. La délation comme subterfuge plus ou moins
implicite, plus ou moins assumé, plus ou moins travesti de la cagnotte
attentionnelle. Des écritures TF1 si l'on préfère. Des écritures bâties
sur du pulsionnel (relire Bernard Stiegler), du pulsionnel auquel le
dispositif qui le supporte va permettre d'offir la résonnance la plus
"travaillée", la plus juste, la plus affinitaire. Bonding or bridging
(diapo 14). Bonding (= cohésion avec son groupe) or Bridging (capacité
de créer des passerelles avec d'autres groupes).
Des "épiphénomènes" qu'il faut à notre tour relativiser et
éviter de caricaturer pour ne pas entrer dans un discours populiste
promettant de "civiliser internet" mais dont il faut également prendre
acte à hauteur de ce qu'ils dont ils témoignent réellement, c'est
dire d'une déviance toujours possible mais également - et heureusement
- le plus souvent réversible, à condition que les susnommés grands
civilisateurs veuillent bien prendre en compte l'importance d'une
acculturation et d'une formation aux temporalités et aux pratiques
discursives constitutives de ces nouveaux supoprts.
Ces écritures de la délation se trouvent donc largement favorisées et
instrumentalisées par le biais de logiques d'enfermement pouvant
elles-mêmes se reposer sur des systèmes de proximité quand on y arrive,
et de promiscuité quand on y reste.
Des écritures figuratives aux écritures de la délation, on voit bien
que l'éventail de ce quatrième temps des écritures du web est plus
large et plus ambivalent que les temps précédents, probablement - en
partie tout au moins - parce qu'il est l'occasion pour le sujet
scripteur d'investir sa subjectivité récitante comme premier terrain
documentaire privilégié.
CINQUIEME TEMPS : les écritures applicatives. Ecritures de
l'application. Des applications. L'Apple Store comme paradigme (mais
également désormais le Google Chrome Web Store). Après l'effacement de
l'auteur au profit d'autoritativités éparses ou d'agencements
collectifs d'énonciation en recomposition permanente, après
l'effacement du contenu derrière l'architecture, derrière le dispositif
qui ancre le discours (pages personnalisables Netvibes), après
l'effacement de l'intime et l'indexabilité de plus en plus native et
transparente des profils humains, que reste-t-il encore à effacer sinon
le vecteur même de l'écriture comme interaction ? Le clavier.
Les écritures applicatives sont des écritures littéralement
dépareillées, dés-appareillées, dégradées. Dans les tablettes (Ipad en
tête mais aussi liseuses), le clavier à disparu en tant que
"dispositif" (device). Plus précisément, et de la même manière qu'un
lien hypertexte permettait d'appeler un autre texte, les nouveaux
dispositifs applicatifs du "web des tablettes" permettant d'appeler le
clavier tactile, par surgissement, et de le révoquer, par effacement.
Une contrainte initialement ergonomique (manque de place ou besoin d'en
gagner davantage) mais qui va permettre de servir parfaitement les
ambitions des firmes du Hardware qui promeuvent et veulent ériger en
modèle les écritures applicatives. Car toute l'architecture des
tablettes est pensée dans une logique de contournement, d'évitement du
clavier. L'essentiel doit pouvoir être acessible par un simple
pousse-bouton. Naturellement quelques applications offrent, pour
l'instant, un peu de résistance, dont précisément celles qui
nécessitent l'entrée d'une adresse internet ; mais là encore, la mise
en avant de l'utilisation des signets ou l'utilisation de "murs"
présentant les sites auxquels nous nous connectons le plus fréquemment
devrait permettre de baisser encore significativement le recours
nécessaire au clavier. Dans les logiques d'usage qui se feront jour
progressivement et en lien avec l'adoption et la massification de ces
dispositifs tabloïdes, il est probable que tout sera fait pour que la
sérendipité soit vécue, par l'usager, comme un risque, et l'extériorité
comme un danger.
Clavier
* L'activité centrale de ces 4ème et 5ème temps des écritures est une
activité documentaire de thesaurisation. La collection, par les
sites hôtes, des figures de l'individualité en opposition au web
comme oeuvre collective.
* Leur dynamique est essentiellement accumulative. Une accumulation
qui procède par agrégation mais également par intrusion (celle
permise pas les règles d'opt-out mises en place sur les sites
hôtes).
* Leur régime est de nature discrétionnaire et concentrationnaire.
Discrétionnaire parce que les environnements dans lesquels elles
prennent place ont tout loisir de fixer les règles et de les changer
quand bon leur semble. On aura en mémoire l'hygiénisme boutiquier de la
firme Apple ; on citera également la récente polémique autour de la
suppression, par Facebook, des comptes affichant le tableau "l'Origine
du monde" de Gustave Courbet au motif de pornographie contraire aux
règles du réseau social, illustrant ainsi la manière dont une
architecture sociale largement distribuée dans un espace propriétaire
ne semble avoir d'autre choix que celui d'évacuer la dimension
symbolique, culturelle ou historique d'une représentation pour la
ramener à son niveau de figuration le plus trivial. La même logique
s'appliquant progressivement, par contamination, à nos activités
connectées dans ces espaces propriétaires, lesquelles activités sont
également "attirées" vers des interactions triviales ou dépouillées de
toute symbolique.
Concentrationnaire enfin, comme je l'ai déjà très largement argumenté
dans ces 2 billets (ici et là) en rappelant simplement que :
"la pratique de Facebook (et des écritures figuratives et/ou
applicatives) est de nature concentrationnaire. Gentille, anodine,
sympathique, conviviale, "à la mode", mais concentrationnaire. Et en
tout cas parfaitement antithétique aux grands principes fondateurs
de l'hypertexte en général et d'Internet en particulier tels que
rappelés par Pierre Lévy."
"cette approche fermée, propriétaire, compartimentée,
concurrentielle, épuisable de l'économie du lien hypertexte ne peut
mener qu'à des systèmes de nature concentrationnaire. Des
écosystèmes de l'enfermement consenti, en parfaite contradiction
avec la vision fondatrice de Vannevar Bush et selon laquelle la
parcours, le "chemin" ("trail") importe au moins autant que le lien.
(...) Dans l'usage même, quotidien de l'écriture figurative ou
applicative, je ne parcours aucun chemin, je n'effectue aucun autre
cheminement que celui qui place mes propres pas dans ceux déjà les
plus visibles ou pré-visibles, dans ceux déjà tracés pour moi par
d'autres qui m'ont en ces lieux précédés. Ce chemin là, tant il est
à l'avance tracé et déterminé, tant il est en permanence scruté et
monitoré par d'autres "au-dessus" de moi, ce chemin-là ressemble
davantage à une promenade carcérale qu'à une navigation affranchie."
//////////////////////////
Moralité : poser comme un "à plat", comme une diachronie immuable une
évolution des écritures et des dispositifs qui les conditionnent sur le
web est naturellement un exercice qui n'a de sens que par la
conceptualisation qu'il est censé permettre et les pistes d'analyse
qu'il peut offir ; mais la réalité est toujours plus complexe. Un seul
exemple permettra de le montrer : "Google change les titres de page
dans ses résultats de recherche".
Aujourd'hui les moteurs ne sont plus de "simples" indexeurs mais
également des scripteurs capables de s'affranchir du code de l'auteur,
donnant à l'expression "écriture industrielle" tout son sens.
Conclusion. (presque parfaitement semblable à celle du précédent
billet) Nous arrivons aujourd'hui à un point de transition où des
"agencements collectifs d'énonciation" (modèle autoritatif,
transparent, émergent, bottom-up), sont en lutte avec les "agencements
algorithmiques informationnels" (modèle top-down, autoritaire,
discrétionnaire). Un point où, après les hommes, les savoirs, les
mots-clés, c'est au tour des écritures elles-mêmes d'entrer en
concurrence. Savoir ce qui l'emportera, ce qui dominera l'autre et
comment, quelles collaborations sont ou non possibles et selon quelles
modalités, constitue probablement l'un des enjeux majeurs de l'écologie
de l'information du 21ème siècle.
Post-scriptum. Aux sources de ce billet, deux rencontres :
* la lecture de cet article présentant Facebook et Twitter comme
l'origine du déclin des blogs chez les jeunes,
* et une causerie matinale avec mon collègue toulousain Jean-François
Signolle (enseignant en marketing), sur le diamètre du web, la
disparition des claviers et l'avènement du "pousse-bouton". La
dernière partie de ce billet lui doit beaucoup.
Rédigé le 22 fév 2011 à 13:21 dans Document numérique, Ecologie de
l'info, Folksonomies, Social Bookmarking, Glocalisation, Google
Print/Books, Moteurs et autres engins, Réseaux sociaux, Sérendipité,
Web 2.0, Weblogs, Wikis & RSS, Wikipedia | Lien permanent
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moteurs comme scripteurs.&count=none
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Voici les sites qui parlent de Les 5 moments de l'écriture en réseau :
les moteurs comme scripteurs. :
» Transmédia (2/2) : le marketing de lattention de InternetActu.net
La convergence des outils et des technologies conduit-elle à la
convergence des contenus où à leur divergence ? Cest peut-être ainsi
quon pourrait résumer lenjeu qui sous-tend la question du transmédia,
sujet coeur des Masterclass ... [Lire la suite]
Notifié le 19 mai 2011 à 09:14
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propose d’aller
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Quel est l’intérêt de participer à un atelier d’écriture ?
Ecrire sous la contrainte permet de mieux maîtriser son processus
d’écriture. Dans le cadre de l’atelier d’écriture, les contraintes sont
représentées par la proposition de l’animateur, mais elles sont
également temporelles. Vous devez rendre à une date précise un texte
que plusieurs personnes attendent pour le relire. Pas question de
tergiverser et de procrastiner : vous êtes obligés d’écrire. L’autre
avantage majeur d’un atelier d’écriture, c’est qu’il confronte votre
texte au regard critique et constructif de plusieurs personnes. Chaque
participant à l’atelier doit en effet faire un retour sur le texte des
autres. De quoi aiguiser son sens critique et affûter son écriture.
Concrètement, comment se déroule un atelier d'écriture ?
Qu’il soit organisé en ligne (par e-mail) ou en présentiel, un atelier
d’écriture débute toujours par une première proposition de l’animateur.
Cette proposition, autrement appelée jeu d’écriture, consigne ou
contrainte, agit comme un déclencheur d’imaginaire. Il peut aussi
s’agir d’une contrainte plus formelle ou technique (insérer un
flash-back, une ellipse, changer de narrateur, etc). Une deuxième
proposition vous incite à transformer votre texte : vous le précisez,
le développez ou encore le réduisez, afin d’en tirer le meilleur parti.
Puis, d’autres propositions peuvent suivre pour aller plus loin, vous
permettre de peaufiner votre texte et d’en écrire une version finale.
Quels sont les avantages d’un atelier d’écriture en ligne ?
Le premier avantage d’un atelier d’écriture animé par e-mail est
évident : peu importe où vous vous trouvez dans le monde, vous pouvez y
participer. Le groupe pourra ainsi être composé de personnes venues
d’horizons très différents. Ce qui permet bien sûr de recevoir des avis
critiques plus diversifiés sur les textes que vous produisez au cours
de l’atelier. Autre avantage indéniable : la confrontation aux
critiques des participants (même si elles sont toujours constructives)
est moins directe. Vous lisez les retours des autres participants quand
vous êtes vraiment disponible et disposé à les recevoir.
Combien de personnes participent à cet atelier d’écriture en ligne ?
L’atelier d’écriture organisé par ENVIEDECRIRE peut réunir jusqu’à 8
personnes. Si plus d’auteurs souhaitent participer, l’animatrice crée
plusieurs groupes.
Quel est le calendrier du prochain atelier d'écriture en ligne ?
21 janvier 2013 : Première proposition d’écriture faite par
l’animatrice.
4 février : Envoi de votre texte à l’adresse e-mail de la boîte
commune. Vous réceptionnez et lisez les textes des autres en préparant
un bref retour (ou commentaire).
18 février : Retour critique et constructif de l’animatrice sur le
texte de chacun et envoi d’une deuxième proposition d’écriture pour
vous aider à préciser ou développer ce premier jet. Les participants
lisent tous les textes des autres et envoient eux aussi leur retour.
4 mars : Envoi de la nouvelle version de votre texte à l’adresse e-mail
de la boîte commune Vous réceptionnez et lisez les textes des autres et
préparez un retour.
18 mars : Retour critique et constructif de l’animatrice sur la
deuxième version de votre texte et envoi d’une troisième proposition
d’écriture pour peaufiner votre texte. Retour des participants sur la
nouvelle version de votre texte.
2 avril : Envoi de la version finale de votre texte à l’adresse e-mail
de la boîte commune. Les participants réceptionnent les textes et
préparent un retour comme précédemment.
15 avril : Derniers retours de l’animatrice et des autres participants.
Conclusion de l’atelier d’écriture.
Le tarif
Le tarif de nos ateliers d’écriture est de 350 euros.
N’hésitez pas à nous contacter au 06 52 55 32 54 concernant les
facilités de paiement (règlement en plusieurs mensualités).
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Florent Le Quintrec
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30/06/08 18:47
Comprendre les bases de la graphologie La forme de l'écriture
Sommaire
* Comprendre les bases de la graphologie
* La graphologie dans le cadre du recrutement
* L'utilisation de l'espace
* La forme de l'écriture
* La signature
* En savoir plus
La symbolique de l'inclinaison
L'analyse graphologique se base essentiellement sur des symboles.
Ainsi, dans cette discipline, la gauche représente le passé et la
droite l'avenir. Si une personne a tendance à incliner ses lettres
vers la gauche, on pourra penser qu'elle est tournée vers son passé,
qu'elle se base sur son vécu et a peut-être du mal à se projeter
vers l'avenir. Si l'écriture penche vers la droite, cela indique une
certaine ouverture sur le présent et l'avenir, une ouverture sur les
autres, un besoin d'aller de l'avant. Il en va de même pour les
marges. "Une marge serrée à gauche permet d'étudier les relations
avec le passé, les normes, les traditions. De l'autre côté, si la
marge droite est trop large, on pourra penser que la personne est assez
prudente", analyse la graphologue.
Ecriture arrondie ou anguleuse
La forme des lettres a aussi sa signification. Deux catégories se
distinguent : l'écriture arrondie, souple et l'écriture anguleuse,
rigide. La première est plus accueillante, reflète une personne plus
affective. C'est d'ailleurs souvent une forme très féminine. En
revanche, "une écriture anguleuse indique plutôt une tendance au
courage, à la rigueur", expose Céline Bailleul. On voit donc qu'il
n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon d'écrire, simplement que
chacune d'entre elles met en avant des traits de personnalité
différents. Une écriture anguleuse, souvent rigide, peut exprimer une
grande combativité mais aussi une difficulté d'adaptation au
changement.
ecriture arrondie Ecriture arrondie© JDN ecriture anguleuse Ecriture
anguleuse© JDN
Une écriture juxtaposée peut indiquer de la créativité et de la
réflexion ou alors une certaine inhibition.
La liaison des lettres entre elles
L'école nous apprend à écrire en liant les lettres les unes aux
autres. En grandissant, chacun fait évoluer son écriture et exprime
ainsi sa personnalité. Dans le cas d'une écriture liée, on peut
interpréter une certaine continuité dans la pensée, dans
l'activité, mais peut-être aussi un besoin de convaincre. Une
écriture juxtaposée (avec peu de liaisons entre les lettres) incite
à penser que la personne est créative, intuitive et fait preuve d'une
grande réflexion. On peut aussi l'interpréter comme une forme
d'inhibition, de ralentissement dans l'activité. Une écriture
filiforme, c'est-à -dire comme un trait avec très peu de relief, peut
conduire à interpréter que le candidat est paresseux ou bien très
actif, en fonction des autres éléments de son graphisme.
ecriture liée Ecriture liée© JDN ecriture juxtaposée Ecriture
juxtaposée© JDN
La pression du trait
La pression que l'on applique sur la feuille en écrivant renseigne sur
l'intensité des instincts, leur constance ainsi que leur orientation.
Dans le cas d'une écriture légère, peu appuyée, on peut penser que
la personne fait preuve de délicatesse, de discrétion mais on peut
également l'interpréter comme un manque de tempérament. Si le trait
est appuyé, on remarquera une certaine énergie, une forte
personnalité, une volonté puissante. Une écriture très épaisse
reflètera quant à elle davantage de sensualité, une importance de
l'instinct. Si la pression est très irrégulière, cela peut se voir
comme une résistance aux difficultés.
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catégories B.1.1. et G.2.4. « Ecritures et Documents » (*).
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de Cour d’Appel peut faire usage du titre de « Graphologue-Expert » et
seules les expertises entièrement réalisées par ce dernier se voient
conférées valeur de preuve, ou commencement de preuve, selon les
documents disponibles et les opérations effectuées.
(*) Sophie Pavy est également membre de la Compagnie Régionale des
Experts Judiciaires près la Cour d’Appel de Rennes, de la Compagnie des
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de laquelle elle est en charge de la Commission Déontologie.
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Graphème
Traduction
Graphème
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec
graphène.
Le graphème est l’unité de l'écrit correspondant à l'unité orale
qu'est le phonème^[1]. Contrairement à l'unité "lettre", le
graphème correspond ainsi mieux à la phonologie d'une langue.
Ceci est particulièrement visible dans le cas des graphèmes dits
"complexes". Les graphèmes peuvent se distinguer en deux
sous-types:
+ Graphème simple: graphème composé d'une lettre
+ Graphème complexe: graphème composé de 2 lettres.
Dans la langue française par exemple, le graphème complexe "ou"
correspond à un même phonème [u], le graphème complexe "ch"
renvoie au phonème [∫] (voir l'article Alphabet phonétique
international).
Un des domaines de la psycholinguistique consiste à comprendre
les mécanismes associés à la reconnaissance visuelle de mots, un
des processus engagés dans la lecture. Récemment, Arnaud Rey et
ses collaborateurs (Rey, Ziegler & Jacobs, 2000^[2]) ont montré
que le graphème constitue une des unités sublexicales (i.e.,
c'est-à-dire plus petites que le mot) activées lors de la
lecture d'un mot. En effet, ils ont montré qu'il était plus
difficile (et plus lent) d'identifier une lettre lorsque
celle-ci est insérée dans un graphème complexe par rapport à la
condition de graphème simple. Ainsi, s'il est demandé aux
participants de l'expérience de détecter la présence/absence de
la lettre "a", il sera plus délicat de répondre correctement et
rapidement lorsque le mot présenté est COIN (dans lequel la
lettre a appartient au graphème complexe "oin") par rapport à la
condition où le mot présenté est par exemple ROBE. Ce phénomène
peut s'interpréter comme reflétant un phénomène de compétition
entre le traitement des lettres et celui des graphèmes. Lors de
la présentation d'un graphème complexe tel que "oin", chacune
des lettres serait initialement traitée, mais aussi le graphème
complexe: ceci a pour effet de ralentir le traitement. Ces
résultats ont été confirmés dans les langues française et
anglaise et dans des diverses études.
Exemples de graphèmes complexes en Français: "au", "eau", "ou",
"oi", "ch", "on", "an" ... et tous ceux impliquant une lettre
finale silencieuse tels que "op" dans le mot TROP. Exemples de
graphèmes complexes en Anglais: "ea", "ee", "sh", "ch", "ow",
"ai" ...
Selon le type d’écriture, le graphème se réalise visuellement et
phonétiquement de diverses manières. Voici un modèle théorique :
+ alphabets : un graphème = une lettre (ou un digramme, un
trigramme) = un phonème ;
+ syllabaires : un graphème = une syllabe ;
+ alphasyllabaire : un graphème = une consonne et une voyelle ou
un phonème seul ;
+ abjad : un graphème = une lettre = une consonne ;
+ écriture logographique : un graphème = un caractère = une
idée, un mot, un morphème, un composé idéo-phonétique, etc.
Historiquement, le graphème représente l’étape-clé entre l’oral
et l’écrit, voir http://www.archaeometry.org/graphe.htm
On peut appliquer, pour savoir si un caractère est un graphème
ou non, le même test que pour les sons, à savoir celui des
paires minimales :
+ en français, et sont des graphèmes car « sa » et
« se » s’opposent ;
+ et ne sont pas des graphèmes car « sa » ne s’oppose ni
à « sa » ni à « sa ». Ce sont donc des variantes libres ;
+ en revanche, n'est pas le seul graphème associable au
phonème /a/ (de car) ; en effet, par exemple, le mot couenne
se prononce /kwan/ et le phonème /a/ y est représenté par le
digramme . Le graphème représente dans notre écriture
actuelle au moins trois sons : les nasales /ɑ̃/ et /ɛ̃/ (comme
dans « Agen ») et la voyelle /a/ ou être muet (« ils
parlent »).
Parmi les variantes non pertinentes des graphèmes, on compte
principalement des variations de mise en forme (gras, italique,
etc.), des variantes contextuelles et des variantes conjointes.
De plus, pour qu’une suite de lettres (dans les alphabets) forme
un graphème (digramme, trigramme), il faut que cette combinaison
soit reliée à un phonème identifiable : par exemple, et n’est
pas un graphème en français car et se réalise de manières
différentes, [e], [εt], et ne note pas un phonème unique, au
contraire de au qui vaut dans la majorité des cas [o].
Sommaire
+ 1 Références
+ 2 Voir aussi
o 2.1 Articles connexes
o 2.2 Liens externes
Références
1. ↑ Berndt, Reggia & Mitchum, 1987. Références complètes BERNDT,
R.S., REGGIA, J.A., & MITCHUM, C.C. (1987). Empirically
derived probabilities for grapheme-to-phoneme correspondences
in English. Behavior Research Methods, Instruments, &
Computers, 19 (1), 1-9.
2. ↑ Rey, A., Ziegler, J. C, & Jacobs, A. M. (2000). Graphemes
are perceptual reading units. Cognition, 75, B1-B12
Voir aussi
Articles connexes
+ Écriture
+ Grammatologie
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Liens externes
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+ Alphabet phonétique
+ Page web de Arnaud Rey. Voir publications
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* me|tal´lo|graph´i|cal|ly — me|tal|lo|graph|ic «muh TAL uh GRAF
ihk», adjective. of or having to do with metallography.
–me|tal´lo|graph´i|cal|ly, adverb … Useful english dictionary
* me|tal|lo|graph|ic — «muh TAL uh GRAF ihk», adjective. of or having
to do with metallography. –me|tal´lo|graph´i|cal|ly, adverb …
Useful english dictionary
* me|tal|lo|graph — «muh TAL uh GRAF, GRAHF», noun. a microscope for
investigating the structure of metals and alloys … Useful english
dictionary
* me|te|or|o|graph|ic — «MEE tee uhr uh GRAF ihk, R ; OR »,
adjective. of or having to do with the meteorograph … Useful
english dictionary
* me|te|or|o|graph — «MEE tee uhr uh graf, grahf; MEE tee R , OR »,
noun. an instrument for automatically recording various
meteorological conditions, as barometric pressure, temperature, and
humidity, at the same time, especially one carried aloft by a
balloon or… … Useful english dictionary
* -ème — ❖ ♦ Élément de mots savants, tiré de phonème* (grec
phônêma), utilisé en linguistique et en sémiotique pour former des
noms masculins désignant une unité minimale distinctive, dans le
domaine exprimé par la base nominale. ⇒ Graphème, lexème,… …
Encyclopédie Universelle
Фильмы
* Trunks Under the Ground., 1971 — The film tells about the subway
systems of five Soviet cities – Moscow, Leningrad, Kiev, Tbilisi
and Baku, and their technical equipment.
* The Special Purpose Armored Train (Chronicle of the BAM (The
Baikal-Amur Mainline), 1981 — A film of the Baikal-Amur Mainline
chronicle. It tells about a leading team of tracklayer headed by
Valentine Shpenkov.
* The Unemployed., 1990 — A film about the builders of the
Baikal-Amur Mainline, who found themselves in a state of unemployed
in 1989.
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Exercices résolus de comptabilité générale
Comprendre la logique et la technique d'enregistrement en partie
double.
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Calculs financiersLa place de l'argent dans la vie quotidienne est sans
doute au premier plan de toutes les préoccupations de chacun.
Le but ici est de simplifier au grand public les calculs financiers les
plus liés à la gestion de l'argent et aux besoins d'une formation
rapide permettant la compréhension et la résolution d'un très grand
nombre de cas réels. - Comptabilité
Exercices pratiquesApprendre à :
* Transcrire des opérations commerciales les plus courantes dans la
comptabilité selon la technique d'enregistrement en partie double.
* Comprendre la logique derrière les écritures comptables
* Pouvoir enregistrer d'autres opérations commerciales en
comptabilité
- Taxe sur la Valeur AjoutéeLes points abordés, Avec un style toujours
simplifié au maximum :
* Les différentes type de TVA et sa perception par l'entreprise,
l'Etat et le consommateur
* Mécanismes et mode de calcul de la TVA
* Comptabilisation de la TVA
- AmortissementCalcul et comptabilisation des deux types
d'amortissement comptable :
* Amortissement linéaire
* Amortissement dégressif
Exercices pratiques des écritures comptables
J'aborderais ici des cas pratiques résolus selon la technique de la
partie double en mettant en évidence dans chaque exercice la
comptabilisation d'une opération particulière afin de partir sur de
bonnes bases (espérons-le).
Remarque : les numéros de comptes utilisés ici sont ceux du plan
comptable belge qui ne sont pas les mêmes que ceux du plan comptable
français. Mais ce qui est important c'est que la logique comptable
reste la même partout et c'est bien ce que ce blog tente d'éclaircir.
Objectifs de ces exercices :
Nous essayons dans ces exercices de clarifier au maximum les écritures
comptables à faire passer suite à des exemples pratiques d'opérations
commerciales que je vais traiter opération par opération au contraire
de ce qu'on trouve dans les exercices habituels de comptabilité où nous
sommes confrontés à une multitude de données, ce qui est, à mon sens,
source de confusion et n'apporte pas grand chose d'un point de vue
apprentissage.
Donc, en se concentrant sur des cas bien précis nous parvienderons
avoir une vue d'ensemble et à comprendre la logique sur laquelle les
opérations comptables sont établies.
Je précise une chose importante concernant ces exercices, c'est que le
but principal n'est pas d'apprendre comment enregistrer des opérations
dans les différents documents comptables (journaux, bilan, comptes de
résultat ...) pour la simple et bonne raison que cela n'est que tâches
administratives et que pour remplir ces documents on a besoin d'une
règle, d'une logique, d'une technique, c'est celle de la partie double
et c'est bien cela que nous essayons de mettre en évidence comme
objectif principal à atteindre via ce blog.
Quelques rappels importants
Avant de commencer ces exercices, il est important de bien comprendre
ces règles générales qui sont à la base de toute écriture comptable :
* Il faut savoir que l'actif du bilan représente les avoirs alors que
le passif représente les dettes
* Les dettes et les avoirs sont classés selon des comptes bien
définis par le plan comptable et pour chaque compte il y a deux
parties à savoir le débit et le crédit
* Un compte d'actif augmente à son débit et un compte du passif
augmente à son crédit et vice versa. [à titre d'exemple l'achat
d'une machine fait augmenter les avoirs, pour illustrer cette
augmentation on fait augmenter le débit du compte machine (compte
actif) et de l'autre côté, l'augmentation de la dette envers le
fournisseur est illustrée par l'augmentation du compte fournisseur
à son crédit (compte passif).]
* Pour un compte bien défini, si le débit représente l'augmentation
alors le crédit du même compte représente une diminution. [par
exemple, le paiement d'un fournisseur fait diminuer la dette qui va
s'illustrer donc en débitant le compte fournisseur alors que dans
l'exemple précédent on l'a crédité pour faire augmenter la dette
envers le fournisseur]
Solde débiteur :
C'est la différence positive entre le total débit et le total crédit
d'un même compte. les comptes d'actif présentent toujours un solde
débiteur à l'exception du compte banque qui pourrait présenter un
solde créditeur (rarement).
Solde créditeur :
C'est la différence positive entre le total crédit et le total débit
d'un même compte. Les comptes du passif présentent des soldes
créditeurs.
Consulter aussi pour s'habituer aux notions de débit et crédit et
apprendre à lire un bilan
Ne vous inquiétez pas si vous ne trouvez pas ces règles assez claires.
Dans toute matière, ce qu'il y a de plus dur a apprendre ce sont les
règles. Mais, par contre, ce qui est facile à assimiler c'est la
pratique des règles car c'est en pratiquant qu'on pourrait saisir le
sens et le fonctionnement des choses.
Exercices
1. Commençons par le plus typique des exemples qu'on peut rencontrer
dans la pratique. Souvent posé dans les entretiens d'embauche.
Vous êtes responsable de la comptabilité générale, vous achetez une
marchandise à 1000 Euro avec une TVA de 6%. Comment allez vous procéder
dans votre comptabilité ?
La première des choses à faire est de déterminer les comptes qui vont
être affectés par cette opération commerciale.
Oups j'ai oublié une petite règle. Bon pas de panique, la voici :
* Les comptes de la classe 6 (les comptes qui représentent les
charges) augmentent au débit et diminuent au crédit exactement
comme les comptes d'actif, alors que les comptes de la classe 7
(les produits) suivent le même sens de variation que les comptes du
passif c'est à dire augmentent au crédit et diminuent au débit.
Dans l'exercice, les comptes qui vont être modifiés sont : Achats de
marchandises , Fournisseurs (Si on achète alors d'office il y a ce
compte à faire varier) et la TVA. Mais laquelle ? TVA à payer ou TVA
récupérer ?
Puisque nous achetons, nous allons payer de la TVA au fournisseur (qui
va s'occuper de la TVA à payer à l'Etat) mais que nous allons facturer
(récupérer) à la vente au client qui, en tant que consommateur final,
paye indirectement cette Taxe à l'Etat. Bon, je ne sais pas si c'est
clair comme explication mais vous comprendrez certainement avec plus de
clarté sur ce blog consacré à la TVA.
Donc, c'est le compte de TVA à récupérer qu'il faut modifier, ce qui
nous donne la comptabilisation ci-dessous :
D : Débit ;
C : Crédit
Supposons nous que nous n'avons effectué que cette opération pendant
toute l'année. Que se passerait- t-il au niveau des comptes de
résultats et au niveau du bilan final ?
Les comptes de résultats sont des comptes de produits et charges. Pour
calculer le bénéfice on déduit les charges du montant des produits.
Dans l'exemple ci-dessus nous avons :
Produits - charges = 0 (pas de ventes) - 1000 (achat) = - 1000 EUR ce
qui signifie une perte de 1000 EUR. Cette perte sera reportée dans le
Bilan final :
A titre d'information, dans la colonne actif du bilan, on affiche les
soldes débiteurs des comptes actifs et dans la colonne passif, on met
les soldes créditeurs des comptes du passif. Pour plus de détails,
cliquez sur comment lire un bilan.
2. Nous envoyons une facture à Monsieur X pour :
Vente de marchandises 4500 EUR ;
Transport 100 EUR ;
Escompte 2% si paiement dans les huit jours ;
TVA 21%
Avant de répondre, il faut préciser la notion de l'escompte :
l'escompte est une réduction au niveau du prix de la marchandise en cas
de paiement dans le délai mentionné dans la facture.
* Escompte = (4500+100) x 2% = 92 EUR
Il n'est pas inclus dans la base imposable (= le montant sur base
duquel on calcule la TVA).
* Base imposable = (4500 + 100) - 92 = 4508 EUR
* TVA = 4508 x 21% = 946,68 EUR ce montant est à créditer au niveau
du compte TVA à payer (Nous allons la payer à l'Etat à la place du
client). C'est un compte passif donc il augmente si on le crédite.
Il n'est pas déduit du montant total à payer au niveau de la facture.
Le transport est comptabilisé en tant que marchandise donc nous avons
dans ce cas 4600 à créditer au niveau du compte Ventes de marchandises
( n'oubliez pas !! Ce compte est un compte de produits donc il augmente
en le créditant).
Bien sûr à chaque vente il y a le compte client qui va augmenter au
niveau du débit car c'est un compte actif. Cette augmentation égale le
prix de la marchandise (4600) plus le montant de la TVA (946,68) c'est
à dire 5546,68 EUR.
Résultat final :
3. Nous avons un manque de liquidité dans notre caisse et nous avons
décidé le 03 avril d'y verser 500 EUR prélevés sur notre compte en
banque au moyen d'un chèque (N°32) .
Le 05 avril, nous recevons un avis de débit (N°3) de la banque pour
paiement du chèque (N°32).
Comment enregistrer cette opération au niveau de la comptabilité ?
Tout d'abord, il est important de préciser à ce niveau que
l'enregistrement comptable des opérations se fait sur base de pièces
justificatives et au moment de leur réception. Dans ce cas, nous avons
deux opérations à faire passer.
* La première est celle du 03 avril au moment d'émettre le chèque
pour un transfert interne de fonds. Cette opération concerne deux
comptes actifs à savoir : Le compte "caisses" et le compte
"virements internes". Pour rappel, un compte actif augmente au
débit et diminue au crédit. Par conséquent, notre caisse va
augmenter au débit du compte caisses et le compte virements
internes va diminuer au crédit comme suite :
* La deuxième est celle du 05 avril au moment de recevoir l'avis de
débit de la banque qui justifie la bonne réception du montant de
500 EUR. Dans cette opération, on fait diminuer le compte "banque"
au crédit (compte actif) et on augmente, en contre partie, le
compte "virements internes" au débit comme illustré ci-dessous :
4. Un fournisseur nous envoie une facture pour :
l'achat de marchandises : 800 EUR
Emballages : 300 EUR dont 200 EUR repris
TVA 21%
Ce qui est nouveau dans cet exemple, ce sont les emballages qu'on peux
classer en deux catégories :
* Ceux qu'on achète définitivement sans les rendre plus tard au
fournisseur. Ce genre d'emballage on le comptabilise en tant que
marchandise. Ce qui fait dans notre cas, un montant de 900 EUR de
marchandises à débiter. Sont considérés comme faisant partie de la
même catégorie les emballages perdus.
* Et ceux que nous devons rendre au fournisseur, ce type d'emballages
est comptabilisé à part sous le compte "4166 Emballages et matériel
à rendre". C'est un compte actif donc nous allons l'augmenter au
débit de 200 EUR. A noter que ce montant est non soumis à la TVA
donc à ne pas inclure dans la base imposable.
Le montant de la TVA déductible à débiter : (800 + 100) x 21% = 189 EUR
Le total des montants à débiter est à enregistrer, en contre partie, au
crédit du compte "Fournisseurs", c'est à dire un montant de (189 + 200
+ 900) = 1289 EUR
5. Nous avons acheté une armoire que nous devons amortir à raison de
150 Euro d'annuité d'amortissement annuellement pendant 5 ans. Quelle
opération enregistrer à la fin de la première année ?
L'annuité d'amortissement c'est la proportion estimé de l'usure de
l'armoire pendant l'année, c'est donc une charge supportée par
l'entreprise. Pour illustrer cette augmentation de charges on débite le
compte "630 dotation aux amortissements". En contre partie, on diminue
la valeur de l'armoire enregistrée à l'actif du bilan sous le compte
"mobilier et matériel de bureau", en débitant le compte "24090
amortissements sur mobilier", ce qui nous donne le schéma suivant :
Pour en savoir davantage en consultant les méthodes de calcul des
amortissements et leur traitement comptable.
-------------------------------------------------------
Pour la suite des exercices nous allons passer à une autre forme
d'écriture plus simplifiée mais qui garde la même logique que les
écritures en "T". Nous allons utiliser les écritures du
livre-journal.
Pour en savoir plus sur ce document comptable (livre-journal), c'est
un document obligatoire qui sert à enregistrer au jour le jour,
selon l'ordre chronologique, la comptabilisation de toutes les
opérations effectuées par l'entreprise.
La forme du livre journal :
L'information qui nous intéresse ici, c'est ce qu'on trouve au
milieu du tableau à savoir :
Intitulé du compte à débiter
Intitulé du compte à créditer
Pour application, nous écrivons quelques opérations précédentes sous
la forme d'écriture du livre journal :
1.
Dans le livre-journal on écrit :
411 TVA à récupérer 60
604 Achats de marchandises 1000
à 440 Fournisseurs 1060
2.
400 Clients 5546,68
à 451 TVA à payer 946,68
700 Vente de marchandise 4600
J'espère que ces deux exemples sont suffisants pour bien comprendre
le passage d'une écriture à l'autre.
---------------------------------------------------------
6. Un client achète des marchandises d'un fournisseur le 01 janvier
pour un montant de 2460 Euro. L'acheteur a reçu une lettre de change
qu'il signe pour accord et renvoie au fournisseur. A l'échéance (25
janvier), le fournisseur tire la lettre de change.
La lettre de change est un document commercial qui permet au
fournisseur (appelé aussi le tireur) de donner l'ordre à son client
(le tiré) de verser un montant déterminé à une personne désignée
(par le fournisseur) et à une échéance indiquée.
Dans l'écriture comptable d'une opération de lettre de change, on
utilise les deux comptes "effets à payer" et "Effets à recevoir" comme
illustré ci-dessous :
Comptabilisation de la lettre de change dans la comptabilité du client
:
1 Janvier :
604 Achats de marchandises 2460
à 440 Fournisseurs 2460
25 Janvier :
440 Fournisseurs 2460
à 441 Effets à payer 2460
Comptabilisation de la lettre de change dans la comptabilité du
fournisseur :
1 Janvier :
400 Clients 2460
à 704 Ventes de marchandises 2460
25 Janvier :
401 Effets à recevoir 2460
à 400 Clients 2460
7. Nous recevons une facture d'électricité pour un montant de 250 Euro
(TVA 21%).
4111 TVA. déductible 52,5
61202 Services et biens divers - Electricité 250
à 440 Fournisseurs 302,5
A suivre ...
40 commentaires:
Webmaster a dit…
Ne te tracasses pas pour les numéros de comptes présentés ici
car ce sont des numéros du plan comptable belge pas celui de la
France.
Mais une chose est sûr c'est que la technique des écritures, les
notion de débit et crédit, la variation des comptes actifs et
passifs et toute autre enregistrement comptable reste la même en
France qu'on Belgique.
5 juin 2008 07:19 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
Exact
400= client
440= fournisseurs
401= effets à recevoir
441= effets à payer
...
19 juin 2008 11:32 [icon_delete13.gif]
sandie a dit…
je vous remercie vraiment pour vos explications car j etais
vriment en difficulte avec mes cours par correspondance il y a
tellement de chose dans leurs exercices que je m emmelait les
pinceaux
aujourdhui grace a vos explicaitions simples vous m avez
remotive pour continuer mes etudes
7 août 2008 14:51 [icon_delete13.gif]
Elliérim a dit…
Merci pour ces explications qui ont le mérite d'être simples et
claires.
Cependant, j'ai été déroutée par la codification des comptes
qui, effectivement, est différente de la nomenclature française.
Il est simple d'y subsituer les n° du plan comptable français
et/ou de ne s'intéresser qu'à l'intitulé du compte.
Encore merci.
26 août 2008 13:47 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
merci beaucoup, superbe !!!!
7 septembre 2008 08:14 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
merci beaucoup, je trouve ce que vous faite est magnifique, ça
ma beaucoup aider, encore merci...
23 septembre 2008 14:21 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
Merci beaucoup pour ces explications.
Denis
4 octobre 2008 01:34 [icon_delete13.gif]
Loo a dit…
C'est le mystère d'internet, des clics, des blogs... et le
charme de l'insolite...à 5h du mat, d'arriver sur un blog de
comptabilité ;-)
Merci pour le petit mot chez moi,
effectivement la route était coupée...
Beau week-end !
24 octobre 2008 20:03 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
Merci pour toutes ces clarifications! Je suis étudiant en Master
1 de Droit des Affaires et j'ai opté pour la comptabilité en
option. Cette matière était vraiment floue au début mais ça va
beaucoup mieux.
27 décembre 2008 21:23 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
Bonjour ,
j'ai mon BEP compta dans une semaine et c'est pas gagné alor
j'esper que vos explications auront de l'effet .
22 mai 2009 03:17 [icon_delete13.gif]
Sarah a dit…
Merci beaucoup pour votre travail, je me remets à la compta et
ca va m'aider pour me mettre à jour. Merci encore !
29 juillet 2009 13:56 [icon_delete13.gif]
Finemedia a dit…
Bonjour
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FineMedia
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13 août 2009 01:07 [icon_delete13.gif]
Douleur savoureuse a dit…
Bonjour,
Je vous remercie pour cet excellent texte, ça m'a bcp aidé.
Merci de m'avoir motivée, j'étais sur le point de laisser
tomber...
Merci mille fois!!!
1 septembre 2009 15:11 [icon_delete13.gif]
Amel a dit…
bonjour,
merci pour ces excercices qui m'ont permis de mieux comprendre
la comptabilité mais j'ai remarqué qu'il y'avais des faux
numéros de compte comme la tva, fournisseur,
client..........,mais en ensemble c'étai excellent merci encore
une fois
3 septembre 2009 09:03 [icon_delete13.gif]
extra a dit…
Merci pour ces explications qui me font enfin comprendre la
compta. Je regrette de ne pas avoir vu comment s'enregistre la
variation de stock, stock final et initial et la production
stockée car je mélange tout.
Merci
18 septembre 2009 13:20 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
c ma premiere anne en comptabilite et avec c site j trouve tt
les solution att mes soucis en tt cas j vous remercie bcp et bn
continuation
2 octobre 2009 12:11 [icon_delete13.gif]
yves a dit…
erreur a l exercice 3
n y a t il pas une petite erreur a l exercice 3 ?dans les
tableaux en T
vous parlz du compte caisse n°750
n'est ce pas le compte 570?
sinon, merci, c est grace a vous que je commence a comprendre...
yves
16 octobre 2009 02:18 [icon_delete13.gif]
yves a dit…
bonjour c est encore moi, je continue a etudier grace a votre
blog, et c est passionnant<.
désolé d'être tatillon, mais il y a encore une petite erreur d
inversion de chiffre, a l exercice n°5 dans le compte en T ,
dotation aux amortissments compte 630 plutôt que 603 ..
enfin , j espere que je ne me trompe pas.. et n y voyez pas un
reproche, j arrete pas d inverser les lettres moi...
YVES
16 octobre 2009 02:47 [icon_delete13.gif]
Laurie a dit…
Merci pour votre site c'est vraiment sympa, je suis en école
d'ingénieur et j'avais une prof affreusement incompétente, du
coup ca ne me fait pas de mal de refaire des exercices!!!
MErci!!
Laurie
9 novembre 2009 07:24 [icon_delete13.gif]
Laurie a dit…
Merci pour votre site c'est vraiment sympa, je suis en école
d'ingénieur et j'avais une prof affreusement incompétente, du
coup ca ne me fait pas de mal de refaire des exercices!!!
MErci!!
Laurie
9 novembre 2009 07:24 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
bonjour
vraiment c superbeeeeeee et grace a votre blog je uis briallante
mmaintenant en comptabilité
2 décembre 2009 10:36 [icon_delete13.gif]
kevyn a dit…
slt merci pour ce blog d'exo qui me fait exagerement bien
actuellement.
kevyn étudiant en informatique de gestion Côte d'Ivoire
4 décembre 2009 10:15 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
Bonjour,
Je voulais savoir si je peut avoir d'exemple du Bilan, Journal,
Grand-Livre, Balance, Compte de Resultat, Plan Comptable?
Quelle est la difference entre l'ecriture comptable d'Achat ou
Vente a Credit avec TVA et l'ecriture comptable d'Achat et Vente
a Credit sans TVA?
Merci
18 décembre 2009 08:23 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
Bonjour,
Je voulais savoir si je peut avoir d'exemple du Bilan, Journal,
Grand-Livre, Balance, Compte de Resultat, Plan Comptable?
Quelle est la difference entre l'ecriture comptable d'Achat ou
Vente a Credit avec TVA et l'ecriture comptable d'Achat et Vente
a Credit sans TVA?
Courriel: nahrasalim@yahoo.ca
Merci
18 décembre 2009 08:24 [icon_delete13.gif]
comptabilité a dit…
Les numéros de compte en comptabilité belge sont in peu bizarre,
mais l'essentiel c'est de se retrouver sur les comptes. En tout
cas, votre blog a permis de faire connaissance avec la
comptabilité belge.
13 avril 2010 06:12 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
merci de vos exercices .je suis debutant et je comprend
bien.mais votre corection ne manque pas d'erreurs
26 août 2010 10:52 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
voir le PCG français car les comptes sont faux en france tous
les 40 sont les comptes de fournisseurs et comptes rattachés, 41
comptes de clients et ratachés, 42 comptes de personnel et
ratachés,43 comptes de sécurité sociales et organismes sociaux,
44 comptes de l'Etat et collectivités locales... De même que 512
banque et 531 caisse...
Les principes d'enregistrement ne sont pas tous exacts comme par
exemple l'escompte ce n'est pas cela du tout l'exemple se
rapporte à un RRR (Rabais, remise, ristourne) les escomptes
doivent être constatés séparément (665 escompte accordé et 765
escompte obtenu sans oublié bien sur la TVA)il vaudrait mieux
préciser que ce n'est pas pour les français car certaines
personnes peuvent raté leur examen en se fiant à ce blog !
3 octobre 2010 04:53 [icon_delete13.gif]
Auteur a dit…
Merci pour votre message, effectivement les comptes ne sont pas
du plan comptable français mais par contre cela ne change en
rien les écritures comptables présentées ici.
Le mieux c'est de ne plus perdre ses efforts à apprendre par
coeur ces numéros, ils ne sont là que pour le classement et en
référant au plan comptable comme vous l'avez fait on peut savoir
le numéro du compte recherché. Par contre, je pense que vous
devez apprendre à comptabiliser les escomptes et surtout les
distinguer des RRR.
La comptabilisation de l'escompte n'intervient qu'en payant la
facture dans le délai accordé par le fournisseur au client. Ce
qui n'est pas le cas dans l'exemple ci-dessus qui représente
l'écriture au moment de l'envoi de la facture où le fournisseur
exige de son client le montant total de la facture ce qui doit
donc figurer au débit du compte client.
Alors on vient, maintenant à la deuxième écriture, et c'est l
que vous avez des confusions : si le client paye la facture
endéans les 8 jours, il peut donc déduire l'escompte du montant
total de la facture ce qui revient à : 5546,68-92=5454,68
Pour le fournisseur l'escompte est une charge financière, dans
le plan comptable cela correspont à l'"Escompte accordé" qui va
être débiter du montant de 92 au moment du payement dans le
délai.
Voilà, j'espère que cela est maintenant claire pour vous !
3 octobre 2010 05:49 [icon_delete13.gif]
JADACA a dit…
Super! Merci beaucoup.
Moi j'ai un gros pb avec les comptes 531 et 570. Pouvez-vous
m'éclairer svp?
17 octobre 2010 07:26 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
salut,
je ne suis pas d'accord pour l'enregistrement de l'escompte
on donne 8 jours pour le paiment de la facture donc on
enregistre la facture comme il n'y pas eu d'escompte et puis une
fois le paiment est fait on regularise la tva sur l'escompte et
on introduite le compte escompte obtenu
24 mai 2011 07:42 [icon_delete13.gif]
capo a dit…
cela m bcp aidé merci. kof
14 janvier 2012 06:32 [icon_delete13.gif]
scriptura a dit…
C'est une aide très précieuse pour tout le monde
23 janvier 2012 23:24 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
très bonne explication merci bp
1 mars 2012 07:37 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
merci beaucoup ça m a aider ;)
15 avril 2012 06:27 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
je vous remercie de votre initiative d'aider les autres pour moi
ca ma beaucoup inspire même si nous nous utilisons pas le même
plan comptable Merci.
6 juin 2012 15:49 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
Un grand remerciement à vous. Ceci m'aide beaucoup pour le bac,
(comparé aux cours incompréhensibles qu'on nous jette.)
17 juin 2012 08:52 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
anonyme
Slt ,merci pour tout ce que vous faite pour les novices en
compta.L'erreur est humaine,mais en ce qui concerne les novices
il faut faire l'effort de les éviter car moi je croit en ce bloq
mais les repproches sur les erreurs me font peur .DE BENIN
23 août 2012 10:20 [icon_delete13.gif]
Peter Wayne a dit…
Merci pour ces informations. J'aimerais devenir comptable
Montreal, et je crois que c'est bien d'avoir des exercises comme
ça. Merci pour ces informations. C'est important de pouvoir bien
gérer l'argent.
1 novembre 2012 13:31 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
merci bq blogger.com
23 novembre 2012 03:01 [icon_delete13.gif]
Anonyme a dit…
merci pour ce tutoriale vs mavez trop aider
23 novembre 2012 04:01 [icon_delete13.gif]
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nos clients dans le cadre de l'organisation informatique de leur
service comptable, ou à l'occasion d'un contrôle fiscal portant sur une
comptabilité informatisée.
[Ligne.jpg]
Contrôle fiscal
Contrôle des comptabilités informatisées
[Ligne.jpg]
Source Revue Fiduciaire Feuillet Hebdo du 02 février 2006
L'administration a publié le 24 Janvier 2006 une instruction consacrée
au contrôle des comptabilités informatisées.
Les règles existantes sont adaptées à l'évolution des matériels et des
logiciels. Les contraintes imposées aux entreprises sont maintenues,
malgré quelques avancées. D'application immédiate, cette instruction se
substitue à la doctrine antérieurement publiée.
[Ligne.jpg]
BO 13 L-1-06
Si le logiciel utilisé ne garantit pas l'irréversibilité et
l'intangibilité des écritures validées, la comptabilité informatisée ne
peut être considérée comme sincère, régulière et probante.
L'administration autorise une saisie en mode « brouillard » dont les
données peuvent être modifiées avant validation.
Le périmètre du contrôle s'étend à tous les systèmes informatiques
concourant à l'élaboration du résultat.
Les procédures de conservation et d'archivage doivent permettre à
l'entreprise de présenter à l'administration, à sa demande, tous
documents et données.
Les entreprises qui ont recours à des prestataires extérieurs doivent
s'assurer que les documents et traitements sur lesquels porte le
contrôle sont accessibles et consultables.
En cas de dépôt d'une déclaration rectificative, l'administration
impose une traçabilité des écritures comptables contraignante pour les
entreprises.
L'administration illustre par des exemples les manquements pouvant
conduire au rejet d'une comptabilité informatisée et les comportements
susceptibles de constituer une opposition au contrôle fiscal.
En cas de contrôle de la comptabilité informatisée, les traitements
demandés par l'administration doivent faire l'objet d'un débat oral et
contradictoire.
[Ligne.jpg]
Rappel des obligations comptables des entreprises
Contribuables concernés.
1-1 La réglementation relative aux comptabilités informatisées concerne
tous les contribuables astreints à tenir et à présenter des documents
comptables, dès lors que leur comptabilité est tenue, en tout ou
partie, au moyen de systèmes informatisés et également lorsque ces
systèmes participent directement ou indirectement à la justification
d'une écriture comptable.
Sont visés les contribuables qui exercent une activité industrielle et
commerciale, agricole ou non commerciale, quels que soient la nature de
l'activité ou le régime d'imposition, à l'exception de ceux relevant du
régime forfaitaire des bénéfices agricoles.
Caractère régulier, sincère et probant de la comptabilité
1-2 Le Plan comptable général révisé de 1999 a transposé aux
comptabilités informatisées les principes obligatoires de tenue des
comptabilités manuelles.
* Livres comptables
1-3 Les obligations comptables des commerçants et de certaines sociétés
imposent de tenir obligatoirement un livre-journal, un grand livre et
un livre d'inventaire. Les mouvements affectant le patrimoine de
l'entreprise sont enregistrés opération par opération et jour par jour
pour le livre-journal. Les écritures du livre-journal sont portées sur
le grand livre et ventilées selon le plan de comptes. Le livre
d'inventaire doit être suffisamment détaillé pour justifier le contenu
de chacun des postes du bilan.
S'il s'agit de documents informatiques, les documents doivent être
identifiés, numérotés et datés dès leur établissement par des moyens
offrant toute garantie en matière de preuve.
* Documentation comptable
1-4 Une documentation décrivant les procédures et l'organisation
comptables doit être établie en vue de permettre la compréhension et le
contrôle du système de traitement. Cette documentation est conservée
aussi longtemps qu'est exigée la présentation des documents comptables
auxquels elle se rapporte (PCG art. 410-2).
* Pièces justificatives
1-5 Tout enregistrement comptable doit préciser l'origine, le contenu
et l'imputation de chaque donnée ainsi que les références de la pièce
justificative qui l'appuie.
En pratique, les pièces justificatives peuvent être classées en
fonction de leur origine :
- les pièces d'origine externe à l'entreprise (facture fournisseur, bon
de livraison, acte, bordereau bancaire, etc.) ;
- les pièces d'origine interne (notamment tous les justificatifs
produits par le système d'information tels que la facture émise, le
bordereau de livraison établi, la bande de caisse, le bulletin de
salaire établi...).
[Ligne.jpg]
Écritures comptables informatisées
* Caractère intangible ou irréversible des écritures
1-6 L'obligation d'absence de tout blanc ou altération imposée aux
comptabilités manuelles (PCG art. 420-5) s'applique aux comptabilités
informatisées sous forme d'une procédure de validation qui interdit
toute modification ou suppression. Il y a lieu de distinguer trois
phases dans le processus de validation d'une écriture comptable.
1-7 Avant la validation comptable d'une écriture (saisie en mode dit «
brouillard »)
L'utilisateur peut modifier tout élément de l'écriture comptable. En
effet, tant que la validation n'est pas demandée par l'utilisateur, les
écritures en mode brouillard présentent un caractère tangible. Les
éditions faites à partir de ce mode de saisie constituent simplement
des listes de contrôle appelées couramment brouillard de saisie,
procès-verbal d'entrée, accusé de réception de saisie, etc.
1-8 Validation comptable proprement dite
Il s'agit d'une phase de traitement informatique volontaire, activé
grâce à une fonction du logiciel, qui consiste à figer les différents
éléments de l'écriture de façon telle que toute modification ultérieure
de l'un de ses éléments soit impossible. Les écritures des journaux
doivent être récapitulées au livre-journal au jour le jour ou, à
défaut, une fois par mois (PCG art. 420-4).
1-9 Après la validation comptable d'une écriture
Le livre-journal d'une comptabilité informatisée, consultable à l'écran
ou édité, ne présente un caractère régulier, sincère et probant
qu'après validation des écritures comptables. Les fonctions d'un
logiciel qui permettent la suppression d'une écriture validée ou sa
modification s'opposent au principe d'irréversibilité de
l'enregistrement des écritures comptables. À ce titre, l'utilisation de
telles fonctions est prohibée.
Un logiciel comptable qui ne garantit pas l'irréversibilité et
l'intangibilité des écritures validées, conformément à l'article 420-5
du Plan comptable général, pourra constituer un élément conduisant à
s'interroger sur le caractère régulier et probant de la comptabilité.
Le caractère explicite de la validation pourra se traduire, pour
l'utilisateur du logiciel, par un message d'avertissement relatif au
caractère irréversible de cette procédure.
La validation implique de respecter plusieurs conditions essentielles
au regard des principes comptables :
- associer à chaque écriture la date de valeur comptable ou la date de
validation, ainsi que la référence à la pièce justificative qui
l'appuie (PCG art. 420-2) ;
- permettre d'assurer la permanence du chemin de révision entre les
pièces justificatives et la comptabilité (PCG art. 410-3) ;
- rendre irréversible le contenu d'une écriture comptable validée en
interdisant toute modification ou suppression (PCG art. 420-5).
* Procédure de clôture périodique des enregistrements chronologiques
1-10 Toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant
doit établir des comptes annuels à la clôture de l'exercice au vu des
enregistrements comptables et de l'inventaire. Ces comptes annuels
comprennent le bilan, le compte de résultat et une annexe, qui forment
un tout indissociable (c. com. art. L. 123-12, al. 3). Ainsi donc, au
terme d'une période de douze mois, exception faite des situations
exceptionnelles telles que le premier exercice social ou la cessation
d'activité, par exemple, il doit être obligatoirement procédé à la
clôture de l'exercice.
Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir
l'intangibilité des enregistrements est mise en oeuvre au plus tard
avant l'expiration de la période suivante (PCG art. 420-6).
Pour les comptabilités informatisées, lorsque la date de l'opération
correspond à une période déjà figée par la clôture, l'opération
concernée est enregistrée à la date du premier jour de la période non
encore clôturée, avec mention expresse de sa date de survenance.
La période est définie comme un intervalle de temps durant lequel des
écritures sont enregistrées de manière chronologique (PCG art. 420-4 ;
c. com. art. L. 123-12, al. 2), en vue de leur centralisation (mois ou
trimestre, par exemple) afin d'établir des situations intermédiaires en
cours d'exercice comptable.
Avant toute clôture d'exercice, le système de comptabilité informatisée
devrait, pour le moins, rappeler l'obligation de validation de
l'ensemble des écritures enregistrées.
Après la clôture, les fonctions du logiciel doivent permettre la
consultation des écritures, l'édition ou la réédition des états
comptables.
Le logiciel comptable pourra utilement proposer une fonctionnalité
d'exportation du fichier des écritures comptables au bénéfice de tiers,
dans un format aisément exploitable indépendamment du logiciel de
comptabilité.
La réouverture d'un exercice clôturé à des fins de modification ou de
suppression des écritures comptables est interdite (PCG art. 420-5 et
420-6).
* Principe de la permanence du chemin de révision
1-11 Les comptabilités informatisées doivent permettre de reconstituer,
à partir des pièces justificatives appuyant les données entrées, les
éléments des comptes, états et renseignements, soumis à la
vérification, ou, à partir de ces comptes, états et renseignements, de
retrouver ces données et les pièces justificatives (PCG art. 410-3).
Données sur lesquelles l'administration peut exercer son contrôle
Bases légales du pouvoir de contrôle de l'administration
1-12 L'administration des impôts contrôle les déclarations ainsi que
les actes utilisés pour l'établissement des impôts, droits, taxes et
redevances. Elle contrôle également les documents déposés en vue
d'obtenir des déductions, restitutions ou remboursements. À cette fin,
elle peut demander aux contribuables tous renseignements,
justifications ou éclaircissements relatifs aux déclarations souscrites
ou aux actes déposés (CGI, LPF, art. L. 10).
Par ailleurs, les contribuables sont tenus de présenter à toute
réquisition de l'administration tous documents comptables, inventaires,
copies de lettres, pièces de recettes et de dépenses de nature à
justifier l'exactitude des résultats indiqués dans leur déclaration
(CGI art. 54). Cette présentation suppose que soient identifiés au
préalable les livres, registres et documents sur lesquels peuvent
s'exercer les droits de communication, d'enquête et de contrôle de
l'administration, sous une forme dématérialisée et dans un format
immédiatement exploitable.
En outre, lorsque la comptabilité est tenue au moyen de systèmes
informatisés, le contrôle porte sur l'ensemble des informations,
données et traitements informatiques qui concourent directement ou
indirectement à la formation des résultats comptables ou fiscaux et à
l'élaboration des déclarations rendues obligatoires par le code général
des impôts ainsi que sur la documentation relative aux analyses, à la
programmation et à l'exécution des traitements (CGI, LPF, art. L. 13,
al. 2).
Est considéré comme un système informatisé une combinaison de
ressources matérielles et de programmes informatiques, qui permet :
- l'acquisition d'informations, selon une forme conventionnelle ;
- le traitement de ces informations ;
- la restitution de données ou de résultats, sous différentes formes.
Systèmes informatisés soumis à contrôle
1-13 Sont soumis à contrôle tous les systèmes informatisés comptables,
les systèmes de gestion des recettes ou des ventes, et notamment,
toutes les caisses enregistreuses dotées de procédés de mémorisation et
de calcul, dont les informations, données et traitements concourent
directement ou indirectement à la formation des résultats comptables et
à l'élaboration des déclarations obligatoires.
Sont également concernés les divers systèmes informatisés relatifs au
domaine de gestion ou de gestion commerciale (gestion de la production,
des achats, des stocks, du personnel, par exemple), quand leurs
informations, données et traitements permettent d'élaborer ou de
justifier indirectement tout ou partie des écritures comptables ou des
déclarations soumises à contrôle.
Dans la pratique, il n'est pas établi de distinction selon que les
redevables emploient des systèmes informatisés :
- développés en interne ou par des prestataires extérieurs ;
- de grande consommation ou produits à l'unité ;
- installés de façon isolée ou en réseau sur plusieurs postes ;
- loués ou acquis.
Contrôle ciblé sur les trois principales composantes du système
* Les données élémentaires
1-14 Définition
Elles sont définies par leur participation directe ou indirecte à
l'élaboration d'états comptables et fiscaux ou de déclarations rendues
obligatoires par le CGI. Il s'agit de données immatérielles traitées
par des procédés informatiques qui concourent à la constitution d'une
écriture comptable, à la justification d'un événement ou d'une
situation transcrite dans les livres, registres, documents, pièces et
déclarations visés par le droit de contrôle.
Cette définition répond à la nécessité légale de justifier les
résultats produits par un système informatisé avec les données
élémentaires ayant servi à leur élaboration, prises en compte dès leur
origine, et non par des données agrégées résultant de traitements
automatisés.
L'organisation des comptabilités informatisées et de leurs pièces
justificatives repose fréquemment sur deux domaines, le domaine
comptable et le domaine de gestion.
1-15 Le domaine comptable
Il comprend les données immatérielles, traitées par des procédés
informatiques, qui concourent directement à la constitution d'une
écriture comptable ou à la justification d'un événement ou d'une
situation transcrite dans les livres, registres, documents, pièces et
déclarations contrôlés par l'administration. Les fichiers suivants
appartiennent au domaine comptable : plan comptable, table des taux de
TVA, fichier des écritures comptables, fichier d'inventaire.
1-16 Le domaine de gestion
Il inclut les données immatérielles, traitées par des procédés
informatiques, qui concourent indirectement à la constitution d'une
écriture comptable ou à la justification d'un événement ou d'une
situation transcrite dans les livres, registres, documents, pièces et
déclarations contrôlés par l'administration.
1-17 Nature et portée des demandes de l'administration
L'administration peut demander indistinctement, mais non
limitativement, l'ensemble des éléments gérés par les systèmes
informatisés de :
- comptabilité générale (livre-journal, balance, livre d'inventaire,
etc.) ;
- comptabilité analytique ou budgétaire quand elle existe et qu'elle
concourt indirectement à la constitution d'une écriture comptable ou à
la justification d'un événement ou d'une situation transcrite dans les
livres, registres, documents, pièces et déclarations contrôlés par
l'administration (calcul des provisions, détermination de coûts de
production, d'achat, de revient ou de transfert, des marges, etc.) ;
- gestion commerciale (articles, tarifs, factures, remises, clients,
fournisseurs, etc.)
- système de caisses et de recettes ;
- gestion des stocks (quantités, valorisation, destructions, pertes,
etc.) ;
- gestion de production (détermination des prix de revient industriels,
etc.) ;
- gestion des immobilisations (validation des montants de dotations aux
amortissements, etc.) ;
- gestion du personnel (temps de présence, rémunération, etc.).
Les tables utilisées comme éléments de référence à titre de paramétrage
ou de codification constituent également des données élémentaires,
comme par exemple les codes prix, les codes articles, les codes TVA,
les codes mouvements de stocks, etc.
En revanche, les données relatives au fonctionnement de l'entreprise,
sans lien direct ou indirect avec la comptabilité ou les déclarations
obligatoires, n'entrent pas dans le champ d'application du contrôle
(CGI, LPF, art. L. 13, al. 2). Il en est ainsi, par exemple, des
informations relatives à la conception artistique de produits ou de
services, d'études commerciales, sous réserve que leur examen ne
s'avère pas nécessaire pour l'appréciation du montant d'une charge ou
d'un crédit d'impôt.
* Les traitements
1-18 Il s'agit de l'ensemble des opérations réalisées par des moyens
automatiques pour permettre l'exploitation des données élémentaires et
notamment leur collecte, leur saisie, leur enregistrement, leur
modification, leur classement, leur tri, leur conservation, leur
destruction et leur édition.
La reconstitution du chemin de révision implique qu'il soit possible de
comprendre le fonctionnement et les conséquences des traitements mis en
oeuvre. Selon les nécessités du contrôle, il peut s'avérer nécessaire
d'accéder aux versions archivées des programmes, afin de réaliser les
tests nécessaires à la validation ou à la compréhension des résultats
produits ou de la documentation présentée.
* La documentation
1-19 L'organisation de la comptabilité tenue au moyen de systèmes
informatisés implique l'accès à la documentation relative aux analyses,
à la programmation et à l'exécution des traitements, en vue, notamment,
de procéder aux tests nécessaires à la vérification des conditions
d'enregistrement et de conservation des écritures... (PCG art. 410-4).
Les entreprises sont tenues d'établir, de conserver et de présenter une
documentation relative à l'ensemble des systèmes d'information (CGI,
LPF, art. L. 13, al. 2).
1-20 Premier objectif : décrire le système d'information
La documentation doit permettre à l'auditeur de connaître et de
comprendre le système d'information mis en oeuvre au cours de la
période soumise au contrôle, y compris l'ensemble des évolutions
significatives. Elle inclut toujours la description générale de
l'ensemble du système d'information, l'inventaire et la description des
matériels et logiciels utilisés, le plan d'archivage et des durées de
rétention, la description des données et de leur structure.
Une distinction est faite selon que la documentation concerne des
logiciels spécifiques ou des logiciels standard. Dès lors qu'un
logiciel standard nécessite un paramétrage pour l'adapter aux
nécessités spécifiques de l'entreprise, une documentation
complémentaire doit être produite. Il en est ainsi, par exemple, des
logiciels de gestion dits « intégrés » ou des programmes d'interfaces
entre les différents modules du système.
Prévoir les conditions d'accès à la documentation
Il est important de prévoir les modalités d'accès de l'administration à
l'intégralité des sources documentaires. C'est pourquoi, la rédaction
de clauses contractuelles adaptées avec les prestataires extérieurs ou
le dépôt des codes sources auprès de tiers habilités, tels, par
exemple, les organismes assurant la protection des programmes, sont
notamment préconisés.
Cela dit, le contribuable détermine librement la composition et les
formes de la documentation présentée selon l'organisation et les moyens
informatiques disponibles. La présentation du code source peut
constituer pour des systèmes assez simples une documentation suffisante
ou, pour des environnements plus complexes, la base de la
documentation.
Documentation des logiciels spécifiques. Il s'agit d'un ensemble
documentaire retraçant les différentes phases d'un processus de
conception, d'exploitation et de maintenance d'un système informatique.
Cela comprend, notamment, le dossier de conception générale, le dossier
des spécifications fonctionnelles, les dossiers technique,
organisationnel et d'architecture, le dossier de maintenance, le
dossier d'exploitation et le dossier utilisateur.
Documentation des logiciels standard. Les obligations en matière de
documentation sont les mêmes que pour les logiciels spécifiques.
Cependant, l'entreprise utilisatrice n'a généralement en sa possession
que la documentation utilisateur. Cette documentation présente les
principales fonctions et caractéristiques du logiciel. Elle est
normalement fournie et souvent explicitée par l'éditeur ou son vendeur.
Elle doit être conservée par l'utilisateur en vue de sa présentation
dans le cadre d'un contrôle. La loi 94-361 du 10 mai 1994 prévoit un
accès très restrictif au code source des programmes développés par des
concepteurs indépendants de l'entreprise vérifiée.
1-21 Second objectif : expliquer la gestion des données
La documentation doit décrire, de façon suffisamment précise et
explicite, les règles de gestion des données et des fichiers mis en
oeuvre dans les programmes informatiques, qui ont des incidences
directes ou indirectes sur la formation des résultats comptables et
fiscaux et des déclarations rendues obligatoires par le CGI.
1-22 Support documentaire
La documentation n'est pas nécessairement présentée sur support papier.
Elle peut être établie et conservée de façon dématérialisée, sous
réserve de garantir sa pérennité et sa date précise, ainsi que l'accès
sans entrave à l'intégralité de son contenu concernant la période
vérifiée.
1-23 Langue
La documentation doit être tenue en français. À titre exceptionnel, des
langues courantes en informatique comme l'anglais peuvent être
utilisées ; mais, dans ce cas, la traduction en français de tout ou
partie de la documentation doit pouvoir être assurée rapidement.
[Ligne.jpg]
Obligations de conservation
Durée et forme
* Délai général de 6 ans
1-24 Le délai général de conservation de 6 ans s'applique aux livres,
registres, documents ou pièces auxquels l'administration a accès pour
procéder au contrôle des déclarations et des comptabilités des
contribuables astreints à tenir et à présenter des documents comptables
(CGI, LPF, art. L. 102 B, al. 1).
Ce délai s'applique également aux documents sur lesquels porte le droit
de communication (CGI, LPF, art. L. 81 à L. 96).
* Délai de 3 ans applicable aux documents informatisés
1-25 Lorsqu'ils sont établis ou reçus sur support informatique, ces
documents doivent être conservés sur support informatique pendant une
durée d'au moins 3 ans (CGI, LPF, art. L. 102 B, al. 2 et L. 169). À
l'issue de ce délai de 3 ans, et jusqu'à l'expiration du délai général
de 6 ans, les documents sont conservés sur tout support au choix du
contribuable.
La conservation sur support papier de données immatérielles constituées
ou reçues sur support informatique n'est pas une solution alternative à
la conservation informatisée pendant ce délai. Si une entreprise
présente seulement sous forme papier des données originellement
informatisées, elle ne remplit pas correctement son obligation de
conservation et s'expose, le cas échéant, à un rejet de comptabilité.
En revanche, la conservation sur support informatique autorise
l'entreprise à ne pas constituer d'archivage supplémentaire sur support
papier.
Cependant, dans certaines situations le document papier original
demeure indispensable. Il en est ainsi des pièces justificatives en
matière de TVA déductible sauf si une solution de dématérialisation des
factures a été mise en place (CGI art. 289-V et 289 bis).
* Documentation relative aux analyses, à la programmation et à
l'exécution des traitements
1-26 Cette documentation doit être conservée jusqu'à la fin de la 3e
année suivant celle à laquelle elle se rapporte, sur le support sur
lequel elle a été élaborée. Il appartient à l'entreprise de prendre
toute mesure, pour conserver ou faire conserver la documentation
éventuellement créée ou détenue par un tiers.
* Comptabilités informatisées d'exercices prescrits
1-27 S'agissant de la conservation des comptabilités informatisées
d'exercices antérieurs prescrits au regard du droit de reprise de
l'administration, les principes applicables aux comptabilités manuelles
sont transposables à la procédure de contrôle des comptabilités
informatisées.
Ainsi, lorsqu'un déficit, constaté en période prescrite, est imputé sur
un exercice non prescrit (CGI, LPF, art. L. 169), l'administration peut
procéder au contrôle de cet exercice déficitaire prescrit, dès lors que
ce déficit est considéré comme une charge de l'exercice d'imputation.
Procédures à mettre en place pour respecter l'obligation de
conservation
1-28 Pour satisfaire aux obligations de conservation sur support
informatique définies ci-dessus, les contribuables doivent conserver,
d'une part, les documents comptables et les pièces justificatives (CGI
art. 54) et, d'autre part, les données élémentaires, les traitements et
la documentation.
* Documents comptables
1-29 Les entreprises, même lorsque leur comptabilité est tenue sous une
forme informatisée, procèdent fréquemment à l'édition ou à l'impression
sur papier des documents comptables obligatoires, soit lors de la
clôture des comptes, soit lors des contrôles réalisés par
l'administration fiscale. Or, si le document comptable obligatoire a
été établi de façon dématérialisée, il doit être conservé sur un
support informatique (CGI, LPF, art. L. 102 B ; voir § 1-25). Dès lors,
la seule impression papier ne permet pas de considérer que l'obligation
de conservation est satisfaite.
* Pièces justificatives
1-30 Les pièces justificatives établies sur support informatique
doivent être conservées sur support informatique (CGI, LPF, art. L. 102
B ; voir § 1-25). Les entreprises qui ont recours aux systèmes de
transmission électronique des factures (CGI art. 289 V et 289 bis) ont
une obligation de conservation des messages factures sous la forme
originale.
* Données, traitements et documentation
1-31 La conservation des données, traitements et documentation doit
permettre :
- l'exercice du droit de contrôle (CGI, LPF, art. L. 13 ; voir § 1-12)
;
- la validation des résultats présentés et des déclarations
obligatoires ;
- la validation de la documentation.
1-32 Les données élémentaires
L'étendue des données élémentaires informatiques à conserver doit être
définie par rapport à son objectif légal, c'est-à-dire la nécessité de
justifier la comptabilité informatisée à partir de données élémentaires
prises en compte, dès leur origine, et non par des données agrégées
résultant des traitements automatisés. En effet, une conservation de
données réduite à des échantillons sélectionnés de données ou
uniquement de données agrégées ne répondrait pas aux obligations
légales qui s'imposent aux contribuables.
En outre, si les données conservées se révélaient insuffisantes, il
serait impossible, par exemple, de valoriser une erreur
d'interprétation d'un texte fiscal et de justifier l'abandon d'un
rehaussement suite à la mise en oeuvre de l'article L. 80 A du LPF
(garantie du contribuable contre les changements d'interprétation
formelle des textes fiscaux par l'administration).
Si les modalités d'archivage sont laissées à la libre appréciation de
l'entreprise concernée, la procédure suivie doit permettre de pratiquer
des tests et de reconstituer ultérieurement les états comptables
présentés.
Devant la variété des organisations et des systèmes adoptés par les
entreprises, il n'est ni possible ni pertinent de définir a priori le
détail des données à conserver pour chaque organisation informatique.
L'entreprise doit conserver tous les éléments nécessaires à la
justification directe ou indirecte des écritures comptables, dès lors
qu'ils appartiennent au système informatisé.
Exemples
Sont à conserver, notamment :
- les fichiers de données comptables. Le fichier archivé des écritures
comptables doit comprendre l'intégralité des informations produites par
le système de manière à reconstituer, en tant que de besoin, les
documents comptables et les états comptables papier présentés ;
- les fichiers historiques des mouvements (commandes, livraisons,
mouvements de stocks, factures, opérations sur titres, devis...) ;
- les fichiers à caractère permanent ou référentiels (plan comptable,
fichiers clients, fournisseurs, tarifs, tables des codes de l'année
archivée, prêts, produits, contrats...).
Formats de fichiers acceptés par l'administration
Qu'il s'agisse du domaine comptable ou du domaine de gestion, toute
entreprise peut satisfaire à l'obligation de conservation sur support
informatique (CGI, LPF, art. L. 102 B) en conservant des copies de
fichiers sur support informatique répondant aux normes fixées par
l'article A. 47 A-1 du livre des procédures fiscales.
A contrario, l'archivage des fichiers de données en format propriétaire
placera l'entreprise dans l'obligation de convertir ces informations,
si elle demande à l'administration de réaliser des traitements dans le
cadre de la mise en oeuvre d'un contrôle de la comptabilité
informatisée (CGI, LPF, art. L. 47 A, 3e al ; voir § 1-49).
1-33 Les traitements
L'entreprise pourra déterminer l'étendue de son obligation de
conservation et réaliser un arbitrage entre la conservation des
traitements et des résultats, en fonction de la complexité du processus
de formation de ses résultats qui peut présenter deux niveaux :
- les applications suffisamment simples pour que la conservation de la
documentation, incluant les règles de gestion, et des données
élémentaires permette d'expliquer à l'administration l'intégralité de
la formation des résultats ;
- les applications plus élaborées qui ne permettent pas de
reconstitution directe des résultats à partir des données élémentaires,
du fait de règles de gestion trop complexes.
L'entreprise pourra alors satisfaire à son obligation de conservation
de la documentation, y compris des règles fiscales appliquées en
choisissant l'option qui lui semble la plus favorable entre :
- des données élémentaires et des résultats intermédiaires ;
- conserver des données élémentaires et des traitements intermédiaires.
L'administration recommande, cependant, aux contribuables de conserver
les versions antérieures de logiciels et de progiciels, lorsque cela
sera nécessaire à la bonne compréhension des traitements aboutissant à
la formation des résultats.
1-34 La documentation
Il appartient à l'entreprise de prendre toute mesure, pour conserver ou
faire conserver la documentation éventuellement créée ou détenue par un
tiers. Dans ce but, la rédaction de clauses contractuelles spécifiques
avec les prestataires informatiques est essentielle afin que ces
derniers conservent la documentation et puissent la mettre à
disposition de l'administration fiscale en cas de contrôle.
* Procédures garantissant la conservation
1-35 Procédure d'archivage
Les déclarations fiscales déposées reposent sur les informations issues
du système informatisé de l'entreprise. Or, les entreprises souhaitent
pouvoir utiliser leurs données immatérielles à tout moment, dans la
mesure où ces informations n'ont pas seulement une vocation comptable,
mais sont alimentées, enrichies et modifiées en permanence par d'autres
applications du domaine de gestion. Partant de ce constat, il est
préconisé de mettre en place une procédure d'archivage pour figer
l'ensemble des informations dont la conservation est obligatoire. C'est
lors de la clôture de l'exercice ou de la période comptable que la
procédure d'archivage doit intervenir (PCG art. 420-6).
Une procédure d'archivage vise les objectifs suivants :
- donner date certaine aux documents et données pour une période utile
(période comptable, exercice comptable et fiscal). Le fichier «
archives » peut comporter la date système de cette opération ;
- copier sur support informatique pérenne ces documents et données, de
manière à permettre leur exploitation indépendamment du système, en
utilisant des formats de fichiers de type TXT ou CSV, par exemple.
Cette procédure présente l'avantage de générer un fichier « archives »,
tout en conservant les mêmes données dans le système informatique, sans
que l'entreprise ne soit tenue de réaliser une opération bloquante pour
son activité.
1-36 Archivage des données comptables
Le logiciel comptable pourra utilement proposer, de manière
systématique, un archivage des données et documents comptables, lors de
la clôture de chaque période ou de l'exercice correspondant aux
déclarations déposées.
Distinguer archivage et sauvegarde
La procédure d'archivage doit être distinguée de la procédure de
sauvegarde observée régulièrement par les contribuables.
En effet, la sauvegarde intègre le plus souvent l'environnement
informatique complet propre au système et selon un format qui peut être
propriétaire. De la sorte, une sauvegarde ne permettra pas toujours de
satisfaire aux obligations de conservation incombant à l'entreprise
(voir §§ 1-19 et 1-24).
La date de l'archivage correspond généralement, non pas à la date de la
clôture de l'exercice, mais à celle de la clôture réelle des comptes,
soit une date proche de la date de dépôt des déclarations.
À cet égard, rien ne s'oppose à ce que le logiciel comptable procède,
le même jour, à la clôture et à l'archivage des douze périodes
mensuelles, avant de réaliser la clôture et l'archivage de l'exercice,
les clôtures de périodes constituant un préalable obligatoire à la
clôture de l'exercice auquel elles appartiennent.
Si, pour l'administration, la périodicité de l'archivage doit être
annuelle, car liée à la clôture de l'exercice, et corrélativement, au
dépôt de la déclaration de résultat, la réalisation d'archivages
mensuels ou trimestriels, en fonction du régime d'imposition des
entreprises en matière de taxe sur la valeur ajoutée, peut constituer
une sécurité supplémentaire.
L'archivage portera sur l'ensemble des fichiers des données comptables
immatérielles, les livres comptables obligatoires et les pièces
justificatives immatérielles d'origine, créées par le système de
traitement.
La procédure d'archivage du progiciel ou logiciel comptable pourra
permettre de réaliser une simulation ultérieure des traitements en
conservant les données, programmes et environnement nécessaires.
1-37 Archivage des pièces justificatives
L'archivage des pièces justificatives et des données justificatives
issues du système informatisé pourra utilement être réalisé afin de
garantir la mise à disposition, sur la période correspondant aux
déclarations déposées, des documents et données justifiant les
écritures comptables et les déclarations.
Par exemple, l'archivage des enregistrements de factures lorsqu'il est
mis en oeuvre devra comprendre l'intégralité des informations contenues
dans le fichier source lisible par le logiciel qui l'a créé, de manière
à reconstituer, en tant que de besoin, les pièces justificatives
présentées à l'appui des déclarations fiscales (CA3/CA4, liasse
fiscale...) et/ou à permettre la réalisation des traitements souhaités.
Un fichier logique peut correspondre à plusieurs fichiers physiques,
tels que les fichiers « en-tête », « ligne » ou « pied de facture », et
ces derniers doivent tous être archivés selon le format reconnu par la
DGI. De même, les fichiers de données ayant un lien avec un élément de
la facture devront être conservés : table des codes TVA, référence
articles (de l'année archivée) etc.
L'archivage doit permettre la reconstitution de la facture avec
l'intégralité des éléments existant lors de sa création. Il en sera de
même pour les autres pièces justificatives, telles que commandes, bons
de livraisons, qui obéissent aux mêmes règles d'archivage.
Pour ce qui concerne les formats de fichiers « archives » acceptés par
l'administration, voir l'encadré page 14.
1-38 Traçabilité des modifications
Une déclaration déposée peut donner lieu au dépôt d'une déclaration
rectificative. Les modifications intervenues entre les deux
déclarations doivent être retracées dans les écritures comptables par
contre-passation et passation d'écritures, conformément aux règles
comptables. Le juge a sanctionné pénalement la suppression et la
modification d'écritures comptables d'une comptabilité informatisée
(cass. crim. 8 décembre 1999, n° 98-84 752).
En cas de modification de la comptabilité et des données justificatives
issues du domaine de gestion, celles-ci doivent être clairement
identifiées et tracées, et un nouveau fichier « archives »,
correspondant à la déclaration fiscale rectificative déposée, devra
être réalisé.
La traçabilité pourra être réalisée, par exemple, par l'intermédiaire
d'un fichier « log », ou par la mise en évidence, à l'écran, des
changements (surbrillance). Ce fichier « log » appartient au périmètre
de contrôle.
Les modalités de la traçabilité sont laissées au choix des entreprises,
mais le procédé retenu doit être fiable.
1-39 Sécurisation du dispositif par une signature électronique
Les solutions d'archivage et de traçabilité retenues par les
entreprises pourront s'accompagner, par exemple, d'une sécurisation des
documents dématérialisés et des données, notamment comptables au moyen
d'une signature électronique fiable.
Le régime de droit commun applicable pour la comptabilité tenue en mode
manuel prévoit que le livre-journal et le livre d'inventaire peuvent
être cotés et paraphés, dans la forme ordinaire et
sans frais, par le greffier du tribunal de commerce ou, le cas échéant,
du tribunal de grande instance.
Le régime dérogatoire applicable pour les documents comptables établis
sur support informatique peut, en l'état actuel des connaissances
techniques, s'interpréter par l'apposition d'une signature électronique
sur les documents comptables obligatoires.
Selon l'article 1316-4 du code civil, la fiabilité de ce procédé est
présumée, jusqu'à preuve du contraire, lorsque la signature
électronique est créée, l'identité du signataire assurée et l'intégrité
de l'acte garantie, dans des conditions fixées en Conseil d'État
(décret 2001-272 du 30 mars 2001).
Sur les conditions de validité de la signature électronique, nos
lecteurs peuvent se reporter à « Faire échec aux impayés » (voir RF
2005-1, §§ 1127 à 1129).
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Obligation de présentation
Lisibilité des documents
1-40 L'administration fiscale dispose d'un droit d'accès, qui se
traduit, pour les entreprises, par une obligation de présentation des
documents (CGI art. 54) et des données correspondantes. Si l'original
de chaque document obligatoire (livre comptable, inventaire ou pièce de
recettes et de dépenses, par exemple) a été établi par un procédé
informatique, ces documents informatiques immatériels doivent être
conservés et présentés sur un support informatique (CGI art. 54 et LPF
art. L. 102 B).
Afin de respecter l'obligation de présentation, un procédé de
visualisation, éventuellement indépendant du logiciel comptable ou de
gestion utilisé, doit permettre d'effectuer des recherches et des
éditions.
Techniquement, les fichiers image « PDF », « print », par exemple, ou
tout autre format image standard compatible avec les micro-ordinateurs
de type PC, peuvent être valablement utilisés par les entreprises, afin
de remplir leur obligation de présentation.
La conservation des documents immatériels sous un format image, à des
fins de présentation, n'exonère pas l'entreprise de l'obligation de
conservation des informations, données et traitements, nécessaires à la
mise en oeuvre du contrôle de la comptabilité informatisée (voir §
1-49).
Documents comptables immatériels
1-41 Dans la mesure où l'original de chaque livre comptable obligatoire
est établi par un procédé informatique, ces documents informatiques
doivent être archivés obligatoirement sur support informatique pérenne
qui respecte la condition de lisibilité (voir § 1-40).
Ces dispositions visent tous les documents comptables immatériels
(états comptables, balances, grand-livre, journaux auxiliaires, journal
centralisateur, livre d'inventaire) qui s'avèrent nécessaires pour
garantir la continuité du chemin de révision comptable (PCG art.
410-3).
En conclusion, l'administration doit pouvoir accéder, sans procédure
particulière, à ces documents sous forme informatique ou immatérielle,
à des fins de consultation et de recherche comme elle le ferait pour
une comptabilité éditée sur support papier.
À cet égard, la jurisprudence a précisé que la remise à
l'administration de copies de fichiers informatiques ne constitue pas
un emport de documents originaux, susceptible de vicier la procédure
(CAA Lyon 29 avril 1998, n° 95-1221 ; CE 5 mai 1999, n° 197379).
Pièces justificatives immatérielles
1-42 Dans la mesure où l'original d'une pièce de recettes ou de
dépenses qui justifie le résultat mentionné dans les déclarations
déposées est établi par un procédé informatique, ce document
informatique doit être archivé obligatoirement sur support informatique
pérenne tout en respectant la condition de lisibilité indiquée ci-avant
(voir § 1-40). Le défaut d'archivage est de nature à conférer un
caractère irrégulier et non probant aux comptes présentés.
Les contribuables qui ont recours aux systèmes de transmission de
factures par voie électronique signée (CGI art. 289 V) ou de facture
électronique dématérialisée (CGI art. 283 bis) ont l'obligation de
permettre à l'administration d'accéder librement et rapidement à ces
documents sous forme immatérielle, à des fins de consultation et de
recherche, comme elle le ferait pour un ensemble de pièces
justificatives éditées sur support papier.
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Mise en oeuvre du contrôle des comptabilités informatisées
Rappel du contexte
1-43 La conservation des données informatiques a, notamment, pour objet
leur réutilisation dans le cadre d'un contrôle. En effet, lorsque la
comptabilité est tenue au moyen de systèmes informatisés, les agents de
l'administration fiscale peuvent effectuer leur contrôle en procédant à
des traitements informatiques des données conservées (CGI, LPF, art. L.
47 A).
Ces traitements informatiques peuvent être réalisés, selon l'option
exercée par le contribuable :
- soit par le vérificateur sur le matériel présent dans l'entreprise
(CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 1),
- soit par le contribuable lui-même qui effectue tout ou partie des
traitements informatiques nécessaires à la vérification (CGI, LPF, art.
L. 47 A, al. 2),
- soit par le vérificateur, hors de l'entreprise, après remise de copie
des fichiers informatiques nécessaires par le contribuable (CGI, LPF,
art. L. 47 A, al. 3).
L'édition ou l'impression sur papier de tout ou partie des états
produits par le système, et de tout ou partie de la documentation
informatique, demandée par l'administration fiscale pour procéder au
contrôle de comptabilité (CGI, LPF, art. L. 13), ne constitue pas des
traitements (CGI, LPF, art. L. 47 A).
Modalités pratiques du contrôle des comptabilités informatisées
* Procédure
1-44 Si le vérificateur chargé du contrôle a recours à l'intervention
d'un agent spécialisé dans le contrôle informatique, le nom et
l'adresse administrative de ce dernier sont communiqués au
contribuable. La proposition de rectification (CGI, LPF, art. L. 57)
précise la nature et le résultat des traitements effectués par (ou à la
demande de) l'administration fiscale, lorsque ces traitements donnent
lieu à rectification. Un exposé clair de la démarche suivie doit
permettre au contribuable d'être en mesure de formuler ses
observations.
* Accès à la comptabilité informatisée
1-45 Certaines entreprises confient la tenue de leur comptabilité à un
ou plusieurs prestataires extérieurs qui réalisent tout ou partie des
opérations comptables et de gestion : saisie, élaboration ou
conservation des informations et documents.
Dans le cas où les informations, les données et les traitements sur
lesquels porte le contrôle (CGI, LPF, art. L. 13 ; voir § 1-20)
seraient saisis, élaborés ou conservés par un tiers, l'entreprise
vérifiée est tenue de les mettre ou faire mettre à disposition des
agents de l'administration, afin qu'ils puissent exercer le contrôle
dans les conditions mentionnées au paragraphe 1-43.
Les contribuables doivent s'assurer que pourront être accessibles et
consultables sur le territoire national, en cas de contrôle, les
documents, données et traitements soumis au droit de contrôle de
l'administration et détenus par des tiers, quel que soit le lieu
habituel de détention (à l'étranger notamment).
Lorsque la documentation informatique est créée ou détenue par un
tiers, celui-ci est tenu de la mettre à disposition de l'administration
fiscale en cas de contrôle.
* Accès aux factures dématérialisées
1-46 Dans l'hypothèse où des pièces justificatives sont constituées par
des factures transmises par voie électronique (CGI art. 289 bis et 289
V), les contribuables doivent s'assurer que les factures
dématérialisées, émises par eux ou en leur nom et pour leur compte, par
leur client ou par un tiers, ainsi que toutes les factures
dématérialisées qu'ils ont reçues, sont accessibles (CGI, LPF, art. L.
102 C ; voir RF 942, §§ 2696 à 2700).
Quel que soit le lieu de détention de ces documents, ils doivent être
accessibles, dans le meilleur délai, depuis le siège ou le principal
établissement de l'entreprise.
Rappelons que les assujettis à la TVA ne peuvent stocker les factures
transmises par voie électronique dans un pays non lié à la France par
une convention prévoyant, d'une part, une assistance mutuelle et,
d'autre part, un droit d'accès en ligne, de téléchargement et
d'utilisation des données conservées (CGI, LPF, art. R* 102 C-1 I).
* Réalisation des traitements
1-47 Procédure
Quand l'administration entend procéder à des traitements informatiques
et intervient sur le fondement de l'article L. 47 A du LPF (voir §
1-43), les sujétions personnelles, matérielles et logicielles imposées
aux entreprises ont pour contrepartie leur liberté de choix quant aux
modalités de réalisation de ces traitements.
Les traitements demandés à l'entreprise et leurs modalités de
réalisation lui sont exposés dans le cadre du débat oral et
contradictoire (CE 16 juin 2003, n° 236503).
Si le choix de l'entreprise est de réaliser elle-même les traitements,
l'administration précise par écrit sa demande de traitements.
Le choix pour l'une des trois modalités (voir §§ 1-48 à 1-50), laissé à
l'initiative de l'entreprise, est susceptible d'être différent pour
chaque traitement demandé. Ce choix doit être fait par écrit, dans les
délais fixés par l'administration.
1-48 Traitements effectués par les vérificateurs sur le matériel de
l'entreprise
Lorsque les agents effectuent la vérification sur le matériel utilisé
par le contribuable, ce dernier doit prendre toute mesure utile
permettant la préservation de l'intégrité des données et la sécurité du
matériel et des logiciels (CGI, LPF, art. L. 47 A).
En outre, le contribuable doit mettre à la disposition des agents de
l'administration un environnement informatique intellectuel et matériel
comportant notamment les informations, données, traitements et la
documentation, permettant de réaliser, dans des conditions normales,
les investigations nécessaires à la vérification. Celles-ci pourront
comprendre des jeux d'essais.
1-49 Traitements effectués par l'entreprise
Le contribuable peut demander à effectuer lui-même tout ou partie des
traitements nécessaires à la vérification (CGI, LPF, art. L. 47 A, al.
2). Les agents chargés de la vérification doivent indiquer par écrit la
nature des travaux à effectuer et le délai demandé pour leur
réalisation, compatible avec les contraintes inhérentes au
fonctionnement de l'entreprise.
Si la demande ainsi formulée n'est pas acceptée par le contribuable, ce
dernier doit par écrit et dans la limite du délai de réalisation
accordé, proposer soit le recours aux autres modalités prévues (voir §§
1-48 et 1-50) soit de nouvelles modalités de traitement, sans pour
autant porter atteinte au déroulement normal de la vérification.
Pour des raisons de simplicité et de bonnes pratiques, les entreprises
sont vivement encouragées à remettre les résultats des traitements
demandés sous une forme dématérialisée.
Copies de fichiers remises au vérificateur
Le choix pour cette troisième modalité (voir § 1-50) peut apporter une
solution au problème de la modification de l'environnement
informatique, matériel et logiciel, en « préconstituant » des copies de
fichiers sur support informatique, étant précisé que :
- les normes définies à l'article A 47 A-1 du LPF concernent des
modalités de remise de fichiers à l'administration et non de
conservation, cette dernière restant libre ;
- à titre de simplification technique, l'entreprise est fondée à
utiliser tout caractère qu'elle jugera adapté comme séparateur
d'articles et de champs, à condition de l'identifier clairement dans la
description organique de chaque fichier ;
- en se limitant à un choix prédéterminé, l'entreprise s'impose des
contraintes particulières tenant à la nécessité de s'assurer de la
qualité des archivages effectués et de leur maintenance en état
d'exploitation pendant la période soumise au contrôle, a fortiori en
cas de recours à un prestataire extérieur.
1-50 Traitements effectués sur des copies remises au vérificateur
Le contribuable peut demander que le contrôle ne soit pas effectué sur
le matériel de l'entreprise (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 3). Il est
alors tenu de remettre au vérificateur la copie des documents, données
et traitements demandés par celui-ci pour mener à bien la vérification.
Il en effectue la duplication par ses propres moyens ou ceux d'un
prestataire.
Ces copies doivent répondre aux normes fixées par l'article A 47 A-1 du
LPF.
La remise des fichiers est obligatoirement accompagnée d'une
description des enregistrements relative aux informations :
- de gestion : nom de zones, libellé, etc. ;
- techniques : type, structure, position, longueur des zones, code ou
caractères utilisés à titre de séparateur de zones et
d'enregistrements, jeu de caractères utilisé pour représenter
l'information.
Les moyens mis en oeuvre par le vérificateur pour exploiter ces copies
et procéder au contrôle des éléments de la déclaration sont portés à la
connaissance du contribuable dans le cadre du débat oral et
contradictoire : programmes, conditions d'exécution du ou des
traitements et documentation informatiques éventuellement créés à cet
effet.
Au plus tard avant la mise en recouvrement, les copies sont restituées
au contribuable. L'administration ne conserve pas de copie des fichiers
qui ont été transmis (CGI, LPF, art. L. 47 A, al. 6).
Si, après restitution des copies de fichiers, le contribuable conteste
la validité des traitements effectués, il doit être en mesure de
produire et de transmettre à nouveau à l'administration des copies
identiques aux premières. L'administration pourra ainsi réappliquer les
traitements initiaux, voire y intégrer de nouveaux traitements tenant
compte des observations du contribuable.
Conséquences au regard de la procédure de rehaussement
* Comptabilité informatisée non régulière et/ou non probante
1-51 Comme dans le cadre du contrôle des comptabilités « papier », les
constatations effectuées sur place lors du contrôle d'une comptabilité
informatisée effectué selon la procédure de rectification
contradictoire (CGI, LPF, art. L. 55) ou selon une procédure
d'imposition d'office (cas du contribuable défaillant) peuvent conduire
à considérer que la comptabilité informatisée est irrégulière et/ou non
probante.
En présence de comptabilités informatisées, une apparence de régularité
peut être aisément obtenue par certaines fonctions du logiciel
justifiant les écritures comptables en permettant :
- l'utilisation de brouillards permanents avec des éditions conformes
aux journaux clôturés ;
- la suppression ou la modification d'enregistrements génériques sans
laisser de trace ;
- la clôture apparente d'un exercice pour établir les comptes annuels.
Les exemples ci-après illustrent, sans être exhaustifs, les situations
qui peuvent conduire à considérer que la comptabilité informatisée est
irrégulière et/ou non probante :
- la présentation sous des formats non recevables (illisibles,
propriétaires) des documents comptables et pièces justificatives
dématérialisés, visés à l'article 54 du CGI ;
- le défaut de validation des écritures comptables ou des pièces
justificatives ;
- le défaut de clôture des exercices comptables ;
- le défaut de traçabilité ;
- l'absence de chronologie dans les enregistrements ;
- l'absence de permanence du chemin de révision ;
- l'insuffisance des données archivées : échantillons de données ou
uniquement données agrégées (centralisation mensuelle, par exemple).
Les constatations matérielles sont formalisées par écrit, soit dans un
procès-verbal, soit dans la proposition de rectification.
En cas de rejet de la valeur probante et sincère d'une comptabilité
informatisée, la reconstitution du chiffre d'affaires peut être
réalisée au moyen des méthodes connues (calcul de coefficient,
comptabilité matière, méthode statistique, par exemple).
Lorsque des données pertinentes pour cette reconstitution sont
disponibles, en tout ou partie, sous forme informatisée,
l'administration recommande à ses agents de les exploiter sous cette
forme afin de motiver d'autant mieux la reconstitution réalisée.
* Opposition à contrôle fiscal
1-52 Les bases d'imposition sont évaluées d'office en cas d'opposition
à la mise en oeuvre du contrôle des comptabilités informatisées, selon
les modalités décrites aux paragraphes 1-44 à
1-51 (CGI, LPF, art. L. 74, al. 2). Cette procédure d'évaluation
d'office s'applique dans les situations où le contrôle informatique
est, de fait, impossible.
Cette situation peut s'illustrer, notamment, par les exemples suivants,
qui ne sont pas limitatifs :
- le contribuable s'abstient de répondre à la demande d'option pour
l'une des modalités de contrôle ou retardant excessivement leur choix ;
- le contribuable choisit une option impossible à mettre en oeuvre pour
des raisons techniques ou pratiques ;
- le contribuable ne présente pas les informations, données et
traitements informatiques ainsi que la documentation ;
- les données ne sont pas disponibles pour la réalisation de la
vérification ;
- les données sont disponibles, mais le contrôle ne peut être mené à
son terme du fait de circonstances imputables au comportement du
contribuable, à l'organisation de l'entreprise ou à un tiers
prestataire notamment ;
- les traitements réalisés à partir des données disponibles dans
l'entreprise ne répondent pas aux demandes de l'administration ;
- les traitements ne sont pas réalisés dans un délai compatible avec
les exigences du contrôle.
Dans ces cas, les bases d'imposition sont évaluées d'office pour tout
ou partie des résultats, après la rédaction d'un procès-verbal de
carence, consécutif à la non-réalisation d'une demande de traitements
prévue par l'article L. 47 A du LPF (voir § 1-43), dans des délais
compatibles avec le contrôle.
La majoration au taux de 100 % peut trouver à s'appliquer (CGI art. 1
732).
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LES COMPTABILITES INFORMATISEES
Nous publions ici une décision qui met en évidence les risques qu'il
existe à modifier les écritures informatiques d'une comptabilité, ou
d'intervenir sur les fichiers afin de corriger ou supprimer des
écritures validées.
Délits informatiques
Rectification de la comptabilité
Rectifier des écritures erronées dans une comptabilité informatisée
constitue non seulement une transgression des règles comptables mais
également un délit informatique qui peut conduire à des sanctions
pénales. Cass. crim. 8 décembre 1999, pourvoi 98-84.152
Anomalies découvertes dans une comptabilité informatisée
Résultats d'une expertise comptable
À la suite d'un détournement de fonds réalisé par un de ses salariés,
aide-comptable, une chambre de commerce et d'industrie saisit un juge
d'instruction, lequel fait effectuer une expertise de la comptabilité.
Outre le détournement de 800 000 F, l'expertise met en lumière
certaines anomalies pour les quelles une qualification pénale est moins
évidente
-- la comptabilité informatisée de la chambre de commerce permet de
supprimer ou de modifier les écritures comptables validées
-- des bandes magnétiques de cassettes destinées à la sauvegarde de
données informatiques ont été découpées
-- plus de 300 écritures manquent sur la liste des opérations éditées à
titre croissant.
o Anomalies rendues possibles par l'utilisation d'un programme
spécifique
Interrogé, le chef comptable indique qu'à la suite de
dysfonctionnements, il a reçu du fournisseur du logiciel un programme
permettant d'intervenir sur le contenu des données et notamment celles
de l'historique.
Il lui est quelquefois arrivé, reconnaît-il, d'utiliser ce programme
pour modifier des écritures qui s'étaient révélées erronées. En
revanche, il nie être pour quoi que ce soit dans la dégradation des
bandes et la disparition des 300 écritures.
Condamnation du salarié responsable de la comptabilité
o Délit informatique reproché
Le chef comptable est poursuivi au titre de l'article 323-3 du code
pénal «le fait d'introduire frauduleusement des données dans un système
de traitement automatisé ou de supprimer ou de modifier frauduleusement
les données qu'il contient est puni de trois ans d'emprisonnement et de
300 000 F d'amende».
o Sanction du chef comptable et dédommagement de l'employeur
Les juges prononcent une amende de 10 000 F à l'encontre du chef
comptable; la chambre de commerce obtient 30 000 F de dommages et
intérêts en invoquant les frais qu'elle a été contrainte d'engager pour
reconstituer sa comptabilité.
Peu importe l'absence d'intention de nuire du salarié
o Arguments du chef comptable
Le chef comptable forme un pourvoi et se défend d'avoir « modifier
frauduleusement des données informatiques» ; il n'a fait que rectifier
des erreurs matérielles commises lors de la saisie. Le chef comptable
soutient d'ailleurs qu'un tel délit ne vise que les tiers et ne peut
pas être reproché à l'utilisateur même du logiciel.
o Position de la Cour de cassation
La Cour de cassation rejette le pourvoi «le seul fait de modifier ou de
supprimer, en violation de la réglementation en vigueur, des données
contenues dans un système de traitement automatisé caractérise le délit
prévu à l'article 323-3 du code pénal, sans qu'il soit nécessaire que
ces modifications ou suppressions émanent d'une personne n'ayant pas un
droit d'accès au système ni que leur auteur soit animé de la volonté de
nuire».
o Sanction pénale du non-respect des règles comptables
L'instruction n'a pas permis d'élucider quel était l'auteur de la
dégradation volontaire des bandes magnétiques de sauvegarde, le chef
comptable ayant nié, sans être contredit par rien ni personne, avoir
commis ces faits.
Seule restait établie par ses propres aveux la suppression dans
l'historique de quelques écritures. Cet élément a justifié, à lui seul,
la condamnation prononcee en application de l'article 323-3 du code
pénal, les juges considérant que:
-- une écriture comptable introduite dans un système automatisé devient
une donnée informatique
-- la fraude tient non pas à une volonté de nuire (comme dans le cas de
l'introduction d'un virus) mais au non-respect des principes
comptables.
Ce raisonnement conduit à sanctionner le non-respect de la règle
comptable (elle-même dépourvue de sanction spécifique) selon laquelle
une écriture erronée ne peut être modifiée mais doit être rectifiée par
une autre écriture.
[Ligne.jpg]
#L’écriture comptable des bayles des archevêques de Narbonne, Bernard
de Fargues (1311-1341) et Gaubert du Val (1341-1347) Comptabilités,
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2 | 2011 : Approche codicologique des documents comptables du Moyen Âge
Articles
L’écriture comptable des bayles des archevêques de Narbonne, Bernard de
Fargues (1311-1341) et Gaubert du Val (1341-1347)
Marie-Laure Jalabert
Résumé | Index | Plan | Texte | Notes | Citation | Auteur
Résumés
Français English Deutsch Español
La destruction de la quasi-totalité des sources archiépiscopales
narbonnaises rend plus précieux les fragments originaux qui nous sont
parvenus. Les fonds des Archives secrètes vaticanes ont préservé près
d’un millier et demi de folios consacrés à la gestion pratique de la
seigneurie des archevêques de Narbonne entre 1334 et 1347. La
quasi-totalité se compose de comptabilités dressées par les bayles,
représentants de l’archevêque chargés de la gestion locale d’une
portion de la seigneurie. Bien que très lacunaire, chronologiquement et
géographiquement, ce corpus permet de dresser un tableau relativement
clair de la pratique de l’écrit comptable par l’administration
archiépiscopale et de son évolution dans cette portion du Languedoc
médiéval. L’étude du support, toujours du papier, et notamment des
filigranes, met en évidence une similitude avec les situations
italiennes. Si les différents archivages ont pu porter atteinte au
format originel, nous privant, par la même occasion de certaines
mentions ou notes marginales, les documents sont en bon état général de
conservation. La mise en page, le plus souvent soignée, révèle que ce
sont des documents techniques et non pas d’apparat. Documents de
travail ou exemplaires soumis à l’examen d’auditeurs, ils sont
partiellement surchargés d’annotations de mains différentes de celles
des scripteurs habituels, ce qui peut les transformer en véritables
brouillards.
The destruction of most of Narbonne’s archiepiscopal historical sources
makes the original fragments we can read now all the more precious.
Vatican Secret Archives hold almost one thousand five hundred folios
dedicated to practical management of Narbonne’s archbishops seigneury
between 1334 and 1347. Most of them were composed by bayles, who were
archbishops’ representatives in charge of the local management of a
seigneurial district. This corpus is very incomplete, chronologically
and geographically, but it it makes it possible to draw up a relatively
clear picture of the bookkeepings written by the archiepiscopal
administration and its evolution in this part of medieval Languedoc.
The support is always paper and under examination (in particular the
watermarks) similarities with Italian examples are brought to light.
Even if bookbindings sometimes cut the original format, depriving us of
a lot of mentions or footnotes, documents are generally well preserved.
The often carefully prepared layout reveals that they are technical
documents without any splendor. It’s difficult to identify if they were
working documents or copies examined by accounting auditors, because
they are partially overloaded with notes from different hands which can
make them really illegible.
Die Buchungschrift der Landvögten der Erzbischöfe von Narbonne Bernard
de Fargues (1311-1341)und Gaubert du Val (1341-1347) -Die Zerstörung
der Quasi-Ganzheit der erzbischöflichen Quellen in Narbonne macht die
bewahrten originalen Fragmente wertvoller. Die Fonds der vatikanischen
Geheimarchive haben fast eineinhalb Tausend Seitenzahlen geschützt, die
in der praktischen Verwaltung der Lehnsherrshaft der Erzbischöfe von
Narbonne zwischen 1334 und 1347 gewidmet sind. Die Quasi-Ganzheit
stellt sich aus den Buchführungen zusammen, die von Landvögten
aufgestellt sind. Diese Vertretern des Erzbischofs sind mit der
örtlichen Verwaltung von Teil der Lehnsherrshaft belastet. Dieses
Korpus ist sicher chronologisch und geographisch sehr lückenhaft. Es
erlaubt aber, einen Bild der Ausübung der rechnungspflichtigen Schrift
von der Verwaltung verhältnismäßig klar aufzustellen, und dann, eine
Idee der Entwicklung dieser Ausübung im mittelalterlichen Languedoc.
Die Analyse der Papieren und besonders der Filigranarbeiten, zeigt eine
Ähnlichkeit mit den italienischen Situationen auf. Die Schriftstücke
sind in gutem Erhaltungszustand; Verschiedene Archivierungen haben aber
das ursprünglichen Format beschädigt, das uns so einiger Erwähnungen
oder Randbemerkungen entzieht. Der gepflegte Umbruch zeigt, daß es sich
um technische Schriftstücke handelt, nicht Prunkpapiere.
Arbeitsschriftstücke oder zu der Richtern von der Rechenkammer
unterworfene Exemplare. Sie sind teilweise von Anmerkungen von
unterschiedlicher Schreibern überladen und dann, sie können diese
Stücke in echte Kladdebücher verwandeln.
Con la destrucción de la casi la totalidad de las fuentes arzobispales
de la comarca de Narbona, los fragmentos que han quedado aparecen hoy
día como los más preciosos. Los fondos de los archivos secretos del
Vaticano conservaron más de un millar de folios dedicados a la
organización práctica del señorío de los arzobispos de Narbona entre
1334 y 1347. Casi todos son cuentas establecidas por los "bayles",
representantes del arzobispo encargados localmente de la parcela del
señorío. A pesar de fallos cronológicos y geográficos, este corpus
describe de forma más o menos clara la práctica del escrito contable
por la administración arzobispal y su evolución en este territorio del
Languedoc medieval. El estudio del soporte, siempre papel, y en
particular filigranas, evidencia una semejanza con las situaciones
italianas. Si las diferentes manipulaciones de los archivos han podido
dañar el tamaño original, suprimiendo así algunas menciones o notas
marginales, los documentos siguen bastante bien conservados. La
compaginación, la mayoría de las veces esmerada, nos permite decir que
no son documentos de pompa sino documentos técnicos. Los documentos de
trabajo o ejemplares sometidos al examen de oyentes son parcialmente
sobrecargados de anotaciones por manos ajenas a las de los escritores
habituales, convirtiéndolos en algunos casos en documentos ilegibles.
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Entrées d'index
Mots-clés :
codicologie, France méridionale, Languedoc, Moyen Âge, seigneurie
ecclésiastique, sources comptables
Keywords :
Southern France, Middle Age, Languedoc, bookkeeping, ecclesiastic
seigneury, codocology
Schlagworten :
Languedoc, Südliches Frankreich, Mittelalter, kirchliche Herrshaft,
Buchungsquelle, codicologie.
Palabras clave :
codicología, Franci meridional, Languedoc, Edad Media, señorío
eclesiástico, fuentes contables
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Plan
Les rescapés d’un naufrage
La répartition chronologique des extraits
La répartition géographique des extraits
Des fragments au milieu des registres pontificaux
La matérialité des comptes
Un support unique à multiples facettes : papiers, filigranes et cahiers
Le papier
Les filigranes
Les cahiers
Mises en page, encres, écritures
La mise en page
Les encres et les mains
Conclusion
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Texte intégral
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* 1 En effet, à la suite de l’érection de Toulouse au rang
d’archevêché, Jean XXII, en 1318, donne ran (...)
* 2 La seigneurie des archevêques de Narbonne dépasse du cadre du
diocèse : elle s’étend aussi sur le (...)
1Quand on connaît la richesse des archives consulaires de la ville de
Narbonne, on imagine aisément ce que pouvait être celle de
l’archevêché, alors le troisième de France pour les revenus, bien qu’il
ait subi plusieurs démembrements1. Mais la tourmente révolutionnaire
d’août 1793 a fait partir en fumée l’ensemble des sources
archiépiscopales narbonnaises. Heureusement, les hasards de l’histoire
et du travail des archivistes ont permis la conservation, dans les
Archives secrètes du Vatican, de fragments originaux de comptabilités
que je me propose de vous présenter ici. Ces comptes concernent la
seigneurie des archevêques, c’est-à-dire la mense archiépiscopale2.
Connue en détail grâce au Livre Vert de Pierre de La Jugie (1347-1375),
cette seigneurie est administrée dans le cadre strictement seigneurial
des baylies, y compris pour les prélèvements de type ecclésiastique.
Chaque bayle est le représentant local direct de l’archevêque. Il gère
l’ensemble de ses biens et de ses revenus et en rend compte au travers
des écrits qui nous sont parvenus.
Les rescapés d’un naufrage
2En fonction du type de rédacteur ou commanditaire et en fonction de
leur finalité, ces sources peuvent être réparties en trois catégories,
comme l’indique la figure 1. J’exclus d’emblée de mon présent propos
l’inventaire des dépouilles de Bernard de Fargues (1311-1341) et les
quelques notes de l’inventaire après décès des châteaux de Gaubert du
Val (1341-1347), car ces documents sont spécifiques puisqu’ils relèvent
d’une initiative pontificale. Les autres fragments sont des écrits
proprement parler comptables. Trois émanent de l’administration
archiépiscopale centrale : il s’agit de deux versions d’un compte du
trésorier de Bernard de Fargues (1339-1341, Guillaume Boursier) et d’un
très bref extrait d’un compte du dernier chancelier de Gaubert du Val
(1346, Raymond Contastini). Les autres documents ont été rédigés,
directement ou pas, par des bayles. Il s’agit de deux journaux des
dépenses ordinaires de la maison archiépiscopale de Narbonne et surtout
de douze fragments de comptabilités, sur lesquels j’ai centré mon
exposé.
Fig. 1 : Typologie des sources conservées au Vatican.
Émanation de
Références
Lieu/type
Rédacteur
Couverture chronologique
Autorité pontificale
Coll. 148, f° 47-149
Dépouilles de Bernard de Fargues
Morerius de Moreriis
1341-1347
Coll. 152, f° 1-8
Inventaire après décès, Gaubert du Val
Johanes Regis (Jean Rey)
15 janvier 1347
Administration archiépiscopale centrale
I.E. 244, f° 91-101
Comptes du chancelier
Raymond Contastini
24 juin 1346 – 4 janvier 1347
Coll. 146, f° 185-229
Comptes du trésorier
Guillaume Boursier
20 octobre 1339-décembre 1340
I.E. 180, f° 149-180
Comptes du trésorier
Guillaume Boursier
Toussaint 1339 - 11 avril 1341
Bayles
I.E. 106A, f° 1-91
Alaigne
Guillaume Boursier
1er juin 1337- Noël 1338
I.E. 172, f° 1-104
Alaigne
Guillaume Boursier
Noël 1338 - 1er mai 1339
I.E. 181, f° 1- 94
Alaigne
Guillaume Boursier
1er mai 1339 – Noël- 24 juin 1340
Coll. 146, f° 72-184
Alaigne
Guillaume Boursier
1er mai 1339 – Noël- 24 juin 1340
I.E. 244, f° 3- 91
Alaigne
Guillaume Rollandi
mars 1346 - septembre 1346
Reg. Av. 122, f° 489-551
Canet-d’Aude
Aymeric Solas
de Noël 1334 au suivant
I.E. 249, f° 65- 109
Canet-d’Aude
Raymond Capioni
1er mars 1346 - 10 janvier 1347 - 20 mai
I.E. 249, f° 1- 64
Montels
Gasbert Jordani
du 1er juin 1346 - 20 mai 1347
I.E. 244, f° 102- 251
Narbonne
Barthélemy de Piru
mars 1346 –janvier 1347
Coll. 152, f° 64-128
Narbonne
Barthélemy de Piru
1er janvier 1347 – 20 mai 1347
Coll. 146, f° 1-52
Coll. 152, f° 136 -171
Journal des dépenses ordinaires
Barthélemy de Piru
mars 1346 –janvier 1347
Barthélemy de Piru
1er janvier – 19 mai 1347
Coll. 148, f° 150-220
Quillan
Bernard de Canceiolo
24 juin 1346 – 1er janvier 1347-20 mai 1347
Coll. 152, f° 17-49
Sigean
Pons Bodelli
juillet – décembre 1346
La répartition chronologique des extraits
3Les comptes se répartissent sur trois moments plus ou moins brefs,
entre 1334 et mai 1347. Je les présente ici dans l’ordre décroissant
d’abondance. L’écrasante majorité concerne l’archiépiscopat de Gaubert
du Val (1341-1347) : neuf comptes dont les journaux. La personnalité de
cet archevêque et surtout sa fonction de Camérier, de 1319 à son décès,
ne sont sans doute pas étrangères à cette « concentration ». Sans doute
contrôlait-il la gestion de son diocèse depuis la Curie où il était
retenu. Mais, s’il s’est fait envoyer les comptabilités à Avignon, le
reste n’a pas été conservé. La trentaine d’années de l’archiépiscopat
de Bernard de Fargues (1311-1341) est proportionnellement moins
représentée : six comptes pour sept extraits. Cinq manuscrits
consignent des données postérieures à la nomination de Pierre de La
Jugie mais il ne s’agit que des quatre premiers mois (du 10 janvier au
20 mai).
* 3 Le 1^er mai 1341
* 4 Le 1^er janvier 1347.
4À l’exception du compte de la baylie de Canet-d’Aude de 1334, daté du
beau milieu de l’archiépiscopat de Bernard de Fargues, tous les autres
correspondent aux changements de titulaire : les années 1340-41 pour le
décès de Bernard de Fargues3 et les années 1346-1347 pour celui de
Gaubert du Val4. Toutefois, aucune des comptabilités de la première
vague n’inclut la vacance ni le début de l’archiépiscopat suivant,
alors que celles de 1346 se prolongent, incluant la vacance de dix
jours en janvier 1347 et les premiers mois après la nomination de
Pierre de La Jugie. Cette chronologie ciblée est sans doute la
traduction d’une volonté de la Chambre Apostolique de récupérer la
documentation comptable dans le cadre du prélèvement des dépouilles.
Les archives pontificales ont pu entrer en possession des documents
narbonnais par ce biais.
5À cause de ces importantes lacunes chronologiques, on ne saurait
parler de « séries ». Les extraits sont ponctuels, isolés, mais
quelques-uns sont pourtant consécutifs. Trois d’entre eux contiennent
deux exercices, toujours inférieurs à une année. L’un, à la fin de
l’archiépiscopat de Bernard de Fargues, concerne la baylie d’Alaigne,
du 1^er mai 1339 à Noël puis de cette fête au 24 juin 1340, et les deux
autres, à cheval entre Gaubert du Val et Pierre de La Jugie, portent
sur la baylie de Canet-d’Aude du 1^er mars 1346 au 10 janvier 1347 et
ensuite jusqu’au 20 mai, ainsi que sur celle de Quillan du 24 juin 1346
au 1^er janvier 1347 puis au 20 mai aussi.
6Plus remarquable, pour Alaigne, deux extraits différents
s’enchaînent : le premier de Noël 1338 au 1^er mai 1339 précédant celui
que je viens de citer. L’ensemble forme une suite de dix-huit mois
consécutifs.
La répartition géographique des extraits
* 5 Si l’on se réfère à ce qu’indique le Livre Vert de Pierre de La
Jugie ; mais dans les comptes, le (...)
7Aux lacunes chronologiques se superposent des manques géographiques.
La figure 2 met en lumière une double disparité dans cette répartition
des extraits de compte. Les douze fragments ne portent que sur six des
neuf5 baylies de la seigneurie. Aucun compte n’a été conservé pour les
baylies de Capestang, de Villerouge-Termenès et de Pia, donc
indépendamment de l’appartenance au diocèse de Narbonne.
Fig. 2 : Carte de distribution des comptabilités conservées.
Fig. 2 : Carte de distribution des comptabilités conservées.
Agrandir Original (jpeg, 1,3M)
* 6 Il tient la tête du palmarès des rédacteurs avec sept
manuscrits.
* 7 Collectorie146, f°185. Anno domini 1339, 9 die mensis octobris,
Ego Guillelmus Burserii fui factus (...)
* 8 Une lettre de Clément VI datée d’Avignon le 9 juin 1343
mentionne que Guillaume Boursier a été inc (...)
8Deux baylies sont surreprésentées dans le corpus : Narbonne et
Alaigne. Cela semble logique pour Narbonne puisqu’elle est à la fois le
siège d’une baylie et de l’administration archiépiscopale centrale. La
production écrite était d’autant plus importante. L’explication pour le
Bas-Razès est moins évidente. Elle peut venir du bayle en titre à la
fin des années 1330. Courant 1337, Guillaume Boursier6 prend en charge
la gestion d’Alaigne laissée en déshérence par le bayle Pierre de
Nucibus. Le 9 octobre 13397, il est nommé trésorier de la maison
archiépiscopale. Il cumule les deux fonctions et les productions
comptables écrites. Si son prédécesseur a été convaincu d’incurie, lui
sera accusé de malversations. La conservation de ses registres peut
s’expliquer aussi par la volonté de faire la clarté sur ses
détournements8.
9Donc, en dépit de l’importance du nombre de folios (presque 1 150 pour
les seuls comptes des bayles), « fragments » est le seul terme qui
convient pour qualifier les documents comptables narbonnais, noyés dans
les épais registres composites des archives du Vatican. Il s’agit
pourtant là de sources d’une richesse incroyable, tant dans le fond que
dans leur forme, qui permettent de mieux cerner l’écriture de la
gestion seigneuriale des archevêques de Narbonne, dans le deuxième
quart du XIV^e siècle.
Des fragments au milieu des registres pontificaux
* 9 Avec les Obligationes (reconnaissances de dette) et Solutiones
(quittances) et Diversa Cameralia. (...)
* 10 Les documents narbonnais ne sont pas les seuls « étrangers »
des collections pontificales. Valérie (...)
10Les documents narbonnais ont été insérés dans trois des collections
d’archives pontificales. Seul le plus ancien, concernant la baylie de
Canet-d’Aude en 1334, figure dans les Registres d’Avignon où étaient
recopiées les pièces que l’administration pontificale voulait avoir
disposition. Les autres se répartissent dans les Collectories et dans
les Introitus et Exitus, deux des quatre collections d’archives de la
Chambre Apostolique9 selon une répartition qui semble obscure. Comme
d’autres, ils n’ont pourtant pas lieu d’y être10. En effet, il ne
s’agit ni de registres de perception des revenus et des dépenses
arrivant de chacune des Collectoreries de la Chrétienté, ni de livres
des recettes et des dépenses de la Chambre. Seuls le relevé des
dépouilles de Bernard de Fargues (Collectorie 148, folios 47-149)
dressé par Morerius de Moreriis et l’inventaire après décès des biens
de Gaubert du Val par Jean Rey (Johanis Regis, Collectorie 152,
folios 1-8) intéressent directement la Curie avignonnaise. Mais comme
ces archives comptables narbonnaises présentent des similitudes de
forme avec les documents de ces collections (documents comptables,
composés chronologiquement ou déjà organisés en chapitres), elles ont
été classées avec. La collation s’est faite dans une logique à la fois
géographique, par province ecclésiastique, et chronologique, notamment
dans les Collectories. Mais cette règle connaît maintes entorses, comme
le montre la figure 3. Un exemple : le volume 146 des Collectories fait
se succéder un extrait de 1346 sur Narbonne, puis un sur Alaigne et un
autre sur Narbonne qui sont datés de 1339-1340.
Fig. 3 : Classement des sources concernant la seigneurie des
archevêques de Narbonne par volume de conservation.
Références
Lieux
Type et période
Coll.146
f° 1-52
Narbonne
dépenses ordinaires du palais, mars à septembre 1346
f° 72-184
Alaigne
recettes et dépenses de la baylie, 1er mai 39 – Noël - 24 juin 1340
f° 185-229
Narbonne
recettes et dépenses du trésor, 20 octobre 1339 - décembre 1340
Coll.148
f° 47-149
Dépouilles de Bernard de Fargues, 1341-1347
f° 150-220
Quillan
recettes et dépenses de la baylie du 24 juin 1346 inclus au 1er janvier
1347
Coll.152
f° 1-8
Inventaire après le décès de Gaubert du Val, 15 janvier 1347
f° 17 - 49
Sigean
recettes et dépenses de la baylie, juillet à décembre 1346
f° 64 - 128
Narbonne
recettes et dépenses de la baylie, 1er janvier 1347 – 20 mai 1347
f° 136 -171
Narbonne
dépenses ordinaires, 1er janvier – 19 mai 1347
I.E. 106A
f° 1-91
Alaigne
recettes et dépenses de la baylie, fin 1337- Noël 1338 (a.s.)
I.E. 172
f° 1-104
Alaigne
recettes et dépenses de la baylie, 1338 puis Noël 1338 au 1er (mai)
1339
I.E. 180
f° 149- 180
Narbonne
recettes et dépenses du trésor, 1339-1340
I.E. 181
f° 1-94
Alaigne
recettes et dépenses de la baylie, 1er mai 1339 – Noël – 24 juin 1340
I.E. 244
f° 3- 90
Alaigne
recettes et dépenses de la baylie, 1er juin 1346 - 1er juin 1347
f° 91 - 101
chancelier
comptes du chancelier Contastini
f° 102- 251
Narbonne
recettes et dépenses de la baylie, 24 juin 1346 - 3 janvier 1347
I.E. 249
f° 1- 64
Montels
recettes et dépenses de la baylie, 1er juin 1346 – 10 janvier 1347 –
20 mai
f° 65-109
Canet-d’Aude
recettes et dépenses de la baylie, 1er mars 1346 – 10 janvier 1347 –
20 mai
Reg. Av. 122
f° 489-551
Canet-d’Aude
recettes et dépenses de la baylie de Noël 1334 au suivant
* 11 Olivier Poncet, Les entreprises éditoriales liées aux archives
du Saint-Siège. Histoire et bibliog (...)
11Bien que les reliures modernes donnent une improbable cohérence
d’ensemble, l’hétérogénéité de ces compilations d’archives de
provenances diverses est éminemment visible dans le « physique » des
volumes, souvent difficiles à manier en raison des différences de
taille et d’état des documents qui les composent11.
La matérialité des comptes
Un support unique à multiples facettes : papiers, filigranes et cahiers
* 12 Toute la première partie du volume 148 des Collectories, sur le
procès de Bernard Turtis, est rong (...)
* 13 Celle de l’Introitus et Exitus 180 f°149 à 180, apparaît sur
les cinq premiers folios puis s’estom (...)
12Les documents narbonnais sont, en général, en bon état de
conservation, alors que certains autres éléments du même volume peuvent
être très abîmés12^. Où qu’ils aient été conservés avant le dernier
travail de collation et de reliure, nos comptes l’ont été dans des
conditions satisfaisantes. Les tâches d’humidité ou de moisissure sont
rares. Elles ne sont gênantes que dans deux documents13. En revanche,
un trou qui s’évase dans l’épaisseur du second journal nous prive d’un
nombre croissant d’informations au fur et à mesure de la lecture.
Le papier
* 14 L’encre a d’ailleurs eu tendance à baver et quelques traces
anciennes d’humidité sont visibles. In (...)
13Le support sur lequel ces documents sont rédigés est toujours du
papier. Les textures et les couleurs diffèrent selon les documents,
mais ces papiers sont tous relativement épais et rigides, similaires
ceux importés d’Italie. Une exception, cependant : celui du deuxième
cahier du compte de Barthélemy de Piru, pour Narbonne, est plus souple,
proche du buvard14.
* 15 Charles-Moïse Briquet, Les filigranes, New York, 1977, p. 8 :
il y en a habituellement sept à dix (...)
14La vergeure, alternance de lignes horizontales claires et foncées en
transparence sur le papier, est large, assez marquée et relativement
homogène d’un compte à l’autre. Elle est plus large dans le troisième
compte de Guillaume Boursier pour la baylie d’Alaigne (1339-1340,
Collectorie146, folios 72-184) et dans celui de Raymond Capioni pour
Canet-d’Aude (1346-1347, Introitus et Exitus 249, folios 65-109). Seul
se démarque par l’alternance de vergeures larges et fines, le papier du
Registre d’Avignon 122, cas particulier, puisque le support n’est pas
« narbonnais ». Les lignes de vergeure sont coupées perpendiculairement
par la trace des chaînettes, généralement bien visibles, dont
l’espacement varie, pour l’ensemble du corpus, de 43 à 50 mm. Ces
relevés correspondent, notamment à ce que Ch.-M. Briquet constate pour
un papier de format ordinaire (32 sur 45 cm environ) au XIII^e siècle
et dans la première moitié du XIV^e15, probablement d’origine
italienne.
Les filigranes
15Plus remarquable encore que les vergeures et les empreintes des
chaînettes, le filigrane. Il est l’empreinte d’un motif métallique fixé
sur la forme qui sert à la fabrication de chaque feuille. Il s’imprime
en négatif sur la couche de pâte encore gorgée d’eau et sert de
signature matérielle de l’atelier. Ce marqueur est assez peu
déchiffrable pour nous, car nous ne connaissons pas la date de mise en
usage de chaque filigrane, ni quels ateliers les ont utilisés et selon
quelle chronologie. Il est aussi impossible d’évaluer le temps qui
s’est écoulé entre le jour où la feuille a été fabriquée et celui où
elle a été écrite. Toutefois, l’étude des filigranes donne une idée de
la façon dont les scripteurs préparaient leurs supports d’écriture.
Dans un même registre, voire dans chacun des cahiers le composant, tous
les bifeuillets peuvent ne pas porter un filigrane identique. C’est le
signe que les feuilles étaient utilisées au fur et à mesure des
besoins, sans tenir compte de leur provenance. Il s’agit d’une
« matière première » relativement coûteuse qu’il ne faut pas gaspiller.
16L’ensemble des pages du corpus révèle une quinzaine de figures
différentes. Certaines ne sont pas toujours identifiables à première
vue. Le type présent dans le plus grand nombre de comptes se compose de
deux cercles reliés par une croix (de 100 à 105 mm de haut, diamètre
invariable de 30 mm, Fig. 1). Bien que C.-M. Briquet signale de
multiples nuances, ils sont ici très similaires. Le seul écart constaté
se trouve au folio 81 de l’Introitus et Exitus 181 : il ne doit pas
être délibéré, mais plutôt le résultat d’un accident survenu à la forme
métallique.
Fig. 4 : Filigrane 01.
Fig. 4 : Filigrane 01.
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17Viennent ensuite à égalité les cloches et les arbalètes dans quatre
comptes chacune. Les représentations des cloches (Fig. 5) sont
nombreuses, leur taille toujours proche de 50 mm de haut sur 30 mm dans
la plus grande largeur. Les arbalètes (Fig. 6) présentent de légères
différences : tige pommée et étrier en forme de cœur ou tige lisse et
étrier classique.
Fig. 5 : Filigrane 02.
Fig. 5 : Filigrane 02.
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Fig. 6 : Filigrane 03.
Fig. 6 : Filigrane 03.
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18Les pinces ou tenailles (Fig. 7) ainsi que les fioles (Fig. 8) sont
présentes chacune dans deux comptes. Les tenailles répertoriées par les
ouvrages de Briquet et Mosin-Traljic sont typiquement italiennes et ne
correspondent pas tout à fait à celles des comptes qui ont une tête
arrondie et des manches peu espacés. Il en va de même pour les fioles,
dont la suspension est plus ou moins longue.
Fig. 7 : Filigrane 04.
Fig. 7 : Filigrane 04.
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Fig. 8 : Filigrane 05.
Fig. 8 : Filigrane 05.
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* 16 Charles-Moïse Briquet rappelle que Zonghi a cru voir dans cette
forme un miroir, ici la confusion (...)
* 17 Collectorie 148, f°150-221
* 18 Selon Charles-Moïse Briquet, ce filigrane est extrêmement
abondant et, si tous les papiers qui le (...)
19Chacune des onze autres formes n’est présente que dans un seul
compte. Les folios du Registre d’Avignon 122 sont marqués d’un
d’élégant flacon (Fig. 9)16 à haut col et cabochon, totalement inconnu
des deux répertoires. Le compte de Quillan17 présente (outre les deux
cercles) la lettre « S » (Fig. 10), pommée sur tige également pommée
(70 mm de haut sur 50 mm de large) des folios 183 à 203 et, sur quatre
folios, une belle représentation d’ange ailé (Fig. 11), marchant,
couronné, tenant une crosse et non pas une croix comme sur les modèles
de référence. Une forme de fruits sur tige (Fig. 12), poires ou figues,
entourés de deux feuilles18 jalonne le premier compte de B. de Piru
pour Narbonne (folios 64 à 128 de la Collectorie152). La fin du compte
de Montels (folios 51 à 64 de l’Introitus et Exitus 249) présente un
très beau peson (Fig. 13) de 70 mm sur 30 mm de large et celui de
Canet-d’Aude un superbe bœuf, très détaillé dont aucun exemplaire
approchant ne figure dans les deux répertoires. Pour Narbonne et
Alaigne, on trouve aussi un saucisson ou balle de tissu (Fig. 14)
(50 mm de haut), un étendard (Fig. 15) (90 mm sur 45 mm dans la plus
grande largeur) qui n’offre que deux exemples, ainsi que des figures
animales dont aucune n’est répertoriée : une tête de licorne
(Fig. 16)orne les folios du début du compte ; les folios 92 et 101
(seulement) portent un animal cornu bondissant de grande taille (Fig.
17), un bouc ou un bouquetin de 80 mm sur 70 mm dans les plus grandes
dimensions. La dernière forme est très alambiquée, de dimensions
différentes d’un folio à l’autre, étroite ou plus trapue, elle pourrait
représenter un « R » ou un « P ».
Fig. 9 : Filigrane 06.
Fig. 9 : Filigrane 06.
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Fig. 10 : Filigrane 07.
Fig. 10 : Filigrane 07.
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Fig. 11 : Filigrane 08.
Fig. 11 : Filigrane 08.
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Fig. 12 : Filigrane 09.
Fig. 12 : Filigrane 09.
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Fig. 13 : Filigrane 10.
Fig. 13 : Filigrane 10.
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Fig. 14 : Filigrane 11.
Fig. 14 : Filigrane 11.
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Fig. 15 : Filigrane 12.
Fig. 15 : Filigrane 12.
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Fig. 16 : Filigrane 13.
Fig. 16 : Filigrane 13.
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Fig. 17 : Filigrane 14.
Fig. 17 : Filigrane 14.
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20Si l’on considère maintenant ces données sous le double angle
chronologique et géographique, plusieurs remarques s’imposent. Certains
filigranes se retrouvent dans des comptes de façon diachronique et pour
plusieurs baylies, comme le souligne la figure 18.
Fig. 18 : Répartition chrono-géographique des filigranes.
Type de filigrane
1337-1341
1346-1347
Cercles reliés
Comptes du Trésor, 1340, Coll. 146, fol. 185-229 ;
Dépouilles, 1341, Coll. 148, fol. 47-149 ; Alaigne, 1339-40, I.E. 181,
fol. 1-94.
Quillan, 1346, Coll. 148, fol. 150-221
Cloches
Alaigne, 1339-40, Coll. 146, fol. 71-184, Alaigne, 1339-40, I.E. 181,
fol. 1-94, Dépouilles, 1341, Coll. 148, fol. 47-149
J. Rey, 1346 Coll. 152, fol. 1-8
Arbalètes
Alaigne, 1339-40, I.E. 181, fol. 1-94
Journal de B. de Piru, 1346, Coll. 146, fol. 1-52 ;
Sigean, 1346, Coll. 152, fol. 17-49 ; Journal de B. de Piru, 1346,
Coll. 146, fol. 1 à 52 ;
Narbonne, B. de Piru, 1346, I.E. 244, fol.102 sq
Pinces
Comptes du Trésor, 1340, I.E. 180
Montels, 1346, I.E. 249, fol.1-64
Fioles
Alaigne, 1339-40, Coll. 146, fol. 71-184 ; Alaigne, 1339-40, I.E. 172
* 19 Dans des comptes de Quillan, la marque des deux cercles reliés
par une croix domine, mais deux aut (...)
* 20 Archives municipales de Narbonne, CC 2352, 1352 pour le premier
registre conservé.
21Que des ateliers de fabrication de papier perdurent ne pose guère de
problème. La répartition géographique soulève en revanche des questions
sur l’approvisionnement en papier, tout autant que sur les lieux et les
dates de rédactions de ces exemplaires, car il est bien délicat de
décider si ce sont là des documents rédigés dans chaque baylie et
apportés à Narbonne, ou bien des transcriptions narbonnaises de
documents provenant des baylies. Les rubriques d’achats de papier sont
rares dans ces comptes et la provenance n’est qu’exceptionnellement
indiquée : seul le bayle B. de Piru nomme un marchand de Narbonne
(Collectorie 152, folios 117) en 1347.Les mentions éparses soulignent
toutefois l’importante consommation qui en est faite et semble indiquer
qu’on commande au fur et à mesure mais la présence de filigranes
différents dans les mêmes cahiers19 montre que les scribes ont la
possibilité de puiser dans des stocks fournis et diversifiés.
L’administration archiépiscopale, centrale ou locale, n’avait en tout
cas pas de fournisseur de papier spécifique ni exclusif. Les registres
des clavaires20 de la ville de Narbonne présentent, par exemple, le
même filigrane en forme de fruits (Fig. 19).
Fig. 19 : Registres des clavaires.
Fig. 19 : Registres des clavaires.
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Les cahiers
22Chaque document comptable se compose de plusieurs cahiers et la
plupart sont encore assez facilement repérables. Tous les comptes n’ont
pas le même nombre de cahiers et tous les cahiers n’ont pas le même
nombre de bifeuillets (en général de 10 à 14). On peut aussi constater
un écart du nombre de feuillets avant et après couture mais sans
conséquence pour la compréhension : des feuillets restés vierges au
moment de la rédaction ont été probablement découpés. À l’inverse, les
folios de la fin du compte de Sigean (49 v° à 62) sont restés, bien que
blancs, au-delà de la conclusion datée du 17 janvier 1347.
* 21 Collectorie 146, f°185 à 229. Cette partie fait défaut au
doublon Introitus et Exitus 180, f°149 à (...)
* 22 Guillaume Boursiern’annonce que les recettes venant des bayles,
du chancelier et autres, alors que (...)
23Tous les comptes sont reliés mais certains seulement sont protégés
par une couverture en parchemin, probablement dès le XIV^e siècle mais
postérieurement sans doute àla rédaction. La couverture en parchemin du
compte du trésor21 porte un titre plus long et plus détaillé que
l’introduction figurant en haut du premier folio22 : c’est un rajout
postérieur à la rédaction qui date de 1340 car y figure la mention du
décès de Bernard de Fargues par l’expression « bone memorie ». La
reliure de ce compte, rendu à la Chambre apostolique, semble bien avoir
été réalisée par l’administration centrale.
* 23 Ce qui explique l’incohérence de plusieurs rubriques du double
exemplaire du compte d’Alaigne (Col (...)
* 24 Collectorie 148, f°150-220, 1346
* 25 330 sur 225 mm pour le Registre d’Avignon.
24Différents archivages ont pu entraîner aussi des atteintes
l’intégrité des folios originaux. La couture interne de certains
cahiers a été tranchée et les folios volants n’ont pas toujours été
reliés dans un ordre satisfaisant23. Pour donner une relative harmonie
aux volumes des collections actuelles (folios de 280 sur 210 mm), le
rognage ou recadrage des bords externes a fait perdre toutes ou partie
des indications marginales des folios. Cela perturbe aussi les relevés
de mesures en modifiant la taille de la feuille, comprise entre 280 sur
200 mm24et 295 sur 225 mm25.
25En revanche, il y a eu respect au moins de certaines farcissures
originales, peu nombreuses : des insertions de justificatifs,
obligations, assignations, quittances qui parsèment certains des
registres. En effet, comme le but principal de ces comptes était le
contrôle de la gestion des bayles, chaque opération comptable, et
surtout les dépenses, devait s’appuyer sur un document écrit. Certains
ont été insérés et reliés, sont parvenus jusqu’à nous.
26Le compte d’Alaigne contenu dans la Collectorie 146 offre deux autres
types de documents rajoutés lors de la reliure. Le premier est un
« outil de travail » formé de deux petits billets oblongs collés l’un
en dessous de l’autre (folio 82) : un calendrier de paiement des
différents revenus dus à l’archevêque et un tableau de correspondances
du codage littéral permettant de repérer le mois de chaque opération
comptable. Le second est un petit cahier in-quarto (220 sur 155 mm),
totalement différent du reste de la structure, bien que folioté en
continu de 103 à 112. Cousu dans le sens de la lecture et
déséquilibrant ainsi un peu l’ensemble, ilindique, d’une main hâtive,
des opérations omises dans le compte de 1339.
Mises en page, encres, écritures
La mise en page
27La présence d’un folio blanc entre les différentes parties (recettes,
dépenses, bilans) n’est pas systématique ; entre les différents
chapitres non plus. De nombreux feuillets sont anopistographes, mais
d’une manière générale, les blancs ne sont pas un élément structurant
de la présentation.
28La première page de ces comptes ne manifeste aucune ostentation. Ce
sont des documents techniques et non pas d’apparat. La page de garde du
premier compte d’Alaigne débute par une initiale monochrome ornée qui
ne peut cependant pas être qualifiée de lettrine. Il semble aussi que
le scribe se soit fait plaisir en commençant le « Sequitur » de
quelques titres par une lettre serpentiforme, impossible à réaliser
sous la dictée.
29La plupart des chapitres débutent en haut d’un folio, indifféremment
recto ou verso. Certaines rubriques sont si courtes, que plusieurs
figurent sur la même page, mais le titre de chapitres plus longs
peuvent aussi se trouver en milieu de page. Les titres sont souvent
centrés et encadrés, en général, très sobres, d’une écriture qui ne
diffère pas de celle du corps de texte, pas même en taille de
caractère.
30La lisibilité est facilitée par l’organisation du texte. La
justification est bien respectée. Il s’agit souvent d’un dispositif en
trois colonnes dont la largeur varie avec la rubrique et parfois le
folio. La réglure verticale se fait par pliage ou par pointe sèche. Le
corps des items est aligné dans la partie centrale du folio. Certains
sont précédés d’un pied-de-mouche dans la marge de gauche, signe
décoratif en forme de « ¶ » qui indique un retour à la ligne. Primo en
début de paragraphe, Item pour les alinéas suivants peuvent être
accentués. Chiffres et unités sont rejetés dans la marge droite. Des
accents ou des jambages identifient les bâtons des unités. L’alignement
des chiffres romains en colonnes individuelles est général, mais
certaines sommes du compte de Quillan placent les sous et les deniers
les uns en dessous des autres, rendant la lecture et plus encore
l’addition, moins évidentes. En revanche, les unités, toujours
abrégées, respectent un ordre cohérent et décroissant. Les unités
monétaires utilisées sont la livre, le sou, le denier, l’obole ; les
unités de volumes sont déclinées : muid, setier, émine, quartière,
migère et pugnière, pour les grains et muid, charge, barral et quarton
pour le vin. Les items longs de plusieurs lignes sont ramassés du côté
droit par une accolade simple ou plus ondulée et un bout-de-ligne
conduit l’œil à la colonne chiffrée pour faciliter la lecture. Les
marges de pli ont été utilisées pour les annotations, sans doute
postérieures, mais dont les auteurs restent inconnus.
Les encres et les mains
31Les encres utilisées vont du noir au bistre (Reg. Av. 122, folios
489-551, Introitus et Exitus 181, folios 1 à 94, Introitus et Exitus
180, folios 149 à 180, Introitus et Exitus 244, folios 1-252). Les
folios 88 et 89 de la Collectorie 146 ont une encre presque jaune et
l’encre est plutôt grise pour la Collectorie 146, folios 185-229. La
recharge de la plume est bien identifiée chez certains scripteurs et
des différences de couleur permettent de percevoir des corrections
minimes.
32Les écritures sont presque toujours très lisibles, relativement
fluides et appliquées, mais sans excès. Certaines pages sont mêmes
élégantes. Les graphies sont proches, d’un compte à l’autre alors qu’il
y a forcément des scripteurs différents en fonction des baylies et,
peut-être, des époques. Au sein d’un même compte, les écarts ne
permettent pas toujours de trancher entre l’intervention d’une nouvelle
main et un changement de rythme ou de condition de travail.
33L’absence ou la discrétion des ratures et des surcharges donne aux
documents une impression de clarté autant que la graphie. Certaines
corrections sont des hésitations, des repentirs du scribe. Elles
révèlent qu’il a recopié un document et que son attention a été prise
en défaut ou que la graphie du document recopié n’était pas claire. En
revanche, certains passages sont de véritables brouillards surchargés
de corrections, de commentaires d’une autre main souvent hâtive et peu
soigneuse. Les ratures apparaissent sous forme de traits ou d’une ample
ondulation. Certaines parties du texte sont cancellées de traits
entrecroisés, parfois presque rageurs. Les rectifications concernent
très peu les chiffres ; ce sont plutôt des ajouts pour rendre plus
précis l’item ou remplacer un nominatif fautif par un datif, lors
d’attributions en argent ou en nature. Il est difficile de déterminer
les annotations qui sont dues à la propre relecture du rédacteur, de
celles faites par un vérificateur ou les auditeurs du compte.
34Au-delà de la diversité dans les détails, des lignes de convergence
sur l’apparence de ces comptes se dégagent. Par leur mise en page en
colonnes, l’alignement des unités, l’ensemble de ces documents offre
des traits de modernité incontestable. Certes, la gestion de la
présentation n’est pas impeccable, mais les efforts de clarté sont
patents.
Conclusion
35L’étude n’a révélé ni disparité ni évolution de la matérialité de ces
comptabilités.
* 26 Un seul des registres possède un sommaire des chapitres,
l’Introitus et Exitus 172. Or, d’après Ch (...)
* 27 Introitus et Exitus 172, f°84 : Sequitur aliud compotum a festo
natalis domini anno a nativitate c (...)
36Pourtant, ces documents soulèvent un certain nombre de questions au
sujet de leur réalisation même. Ils ne paraissent pas être des
exemplaires aboutis. Il est très curieux de constater, dans un même
document, voire dans un même cahier, la juxtaposition de chapitres
plutôt élégants et de véritables brouillons. Il s’agit donc de
documents de travail26, peut-être à des stades d’élaboration
intermédiaires. Ces comptes ont tous fait l’objet d’une relecture et
d’annotations ou de corrections. G. Boursier utilise même un codage
pour pointer les opérations en fonction des mois. Mais pourtant, des
rubriques sont absentes. L’hypothèse de disparitions n’est pas toujours
recevable. L’explication est ailleurs. Les incipit indiquent que des
comptes ont été auditionnés. Mais, la procédure n’avait peut-être pas
la rigueur qu’on serait en droit d’attendre aujourd’hui. En effet,
Guillaume Boursier précise pour 1339, qu’il manque un certain nombre de
données sur les carnelages, arrentements et procurations27. On peut
donc hésiter sur le statut de ces comptes : outils de travail ou
travail en cours.
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Notes
1 En effet, à la suite de l’érection de Toulouse au rang d’archevêché,
Jean XXII, en 1318, donne rang d’évêché aux abbayes d’Alet et de
Saint-Pons-de-Thomières. Pour créer ces deux diocèses, il enlève
celui de Narbonne des territoires au sud-ouest pour le premier et au
nord pour le second. Ces créations permettent de maintenir à dix le
nombre des suffragants narbonnais.
2 La seigneurie des archevêques de Narbonne dépasse du cadre du
diocèse : elle s’étend aussi sur le récent diocèse d’Alet et sur la
frange septentrionale du diocèse d’Elne, qui forment respectivement la
baylie de Quillan et celle de Pia.
3 Le 1^er mai 1341
4 Le 1^er janvier 1347.
5 Si l’on se réfère à ce qu’indique le Livre Vert de Pierre de La
Jugie ; mais dans les comptes, le Minervois est aussi qualifié de
« baylie » bien qu’il soit géré globalement par le bayle de
Canet-d’Aude.
6 Il tient la tête du palmarès des rédacteurs avec sept manuscrits.
7 Collectorie146, f°185. Anno domini 1339, 9 die mensis octobris, Ego
Guillelmus Burserii fui factus thesaurarius reverendis patris in
christo domini B. divina miseratione sancte Narbonensis ecclesia
archiepiscopi et recepi a baiulis et cancellariis dicti domini et aliis
diversis personis prout subsequitur.
8 Une lettre de Clément VI datée d’Avignon le 9 juin 1343 mentionne
que Guillaume Boursier a été incarcéré à la Cour romaine pour avoir
« malhonnêtement administré » les biens de Bernard de Fargues en tant
que trésorier. Il est alors libéré parce qu’il a fourni des cautions
suffisantes et s’est obligé sur ses biens à rembourser. Georges Daumet,
Clementis Papae VI (1342-1352), Epistolae patentes, clausae et de Curia
quae ad Franciam pertinent, n°216, p.66. Ces vols ont dû être
découverts au moment de l’examen des comptes de Bernard de Fargues lors
de la procédure des dépouilles. Les sources ne permettent pas de les
dater ni de savoir s’ils portent sur la trésorerie ou l’administration
de la baylie.
9 Avec les Obligationes (reconnaissances de dette) et Solutiones
(quittances) et Diversa Cameralia.
10 Les documents narbonnais ne sont pas les seuls « étrangers » des
collections pontificales. Valérie Theis signale que ceux concernant le
Comtat-Venaissin sont surtout présents dans les Collectories et à un
moindre degré dans les Introitus et Exitus ainsi que dans les Registra
Avenionensia. (Le gouvernement pontifical du Comtat-Venaissin (vers
1207- vers 1350), thèse de doctorat, sous la direction de Jacques
Chiffoleau, Lyon 2, 2005, p.84)
11 Olivier Poncet, Les entreprises éditoriales liées aux archives du
Saint-Siège. Histoire et bibliographie (1880-2000), Rome, 2003,
consacre une partie de sa bibliographie raisonnée à l’archivistique
pontificale p. 136-148.
12 Toute la première partie du volume 148 des Collectories, sur le
procès de Bernard Turtis, est rongée par les vers alors que le compte
Quillan qui lui fait suite est indemne.
13 Celle de l’Introitus et Exitus 180 f°149 à 180, apparaît sur les
cinq premiers folios puis s’estompe. L’autre est en haut des pages du
compte de la baylie de Canet-d’Aude à partir du f°65 de l’ Introitus et
Exitus 249.
14 L’encre a d’ailleurs eu tendance à baver et quelques traces
anciennes d’humidité sont visibles. Introitus et Exitus 244, f°91
à 251, baylie de Narbonne, juin 1346 à janvier 1347.
15 Charles-Moïse Briquet, Les filigranes, New York, 1977, p. 8 : il y
en a habituellement sept à dix (espacés de 45 à 60 mm). De dix
quatorze, dans la seconde moitié du XIV^e siècle, espacés de 28 mm à 40
mm. Ce monumental répertoire se réfère (4 volumes, 836 p) à très peu de
documents languedociens. De même pour Vladimir Mosin, Seil M. Traljic,
Filigranes des XII^e et XIV^e siècles, Zagreb, 1957, 2 volumes, 854 p.
Plus facilement accessible, la base de données en ligne :
http://piccard-online.de ; http://bernstein.oeaw.ac.at
16 Charles-Moïse Briquet rappelle que Zonghi a cru voir dans cette
forme un miroir, ici la confusion n’est pas possible (même en tenant le
modèle vers le bas)
17 Collectorie 148, f°150-221
18 Selon Charles-Moïse Briquet, ce filigrane est extrêmement abondant
et, si tous les papiers qui le portent sortent d’un seul battoir, ce
devait être une papeterie importante.
19 Dans des comptes de Quillan, la marque des deux cercles reliés par
une croix domine, mais deux autres filigranes s’intercalent : l’ange
couronné aux f°165, 166, 204 et 205, le « S » sur tige aux f°183,184,
188, 191, 194, 195, 196, 200 et 203 alors que le 201 porte des cercles.
20 Archives municipales de Narbonne, CC 2352, 1352 pour le premier
registre conservé.
21 Collectorie 146, f°185 à 229. Cette partie fait défaut au doublon
Introitus et Exitus 180, f°149 à 180.
22 Guillaume Boursiern’annonce que les recettes venant des bayles, du
chancelier et autres, alors que le titre de la couverture indique
recettes et dépenses, assignées ou payées.
23 Ce qui explique l’incohérence de plusieurs rubriques du double
exemplaire du compte d’Alaigne (Collectorie 146, f°72-184 et Introitus
et Exitus 181, fol.1-94). Dans la Collectorie, il convient de rétablir
l’ordre des folios ainsi : 89 v°, 127, 128, 129, 90 et dans
l’Introitus et Exitus les folios doivent se succéder comme suit : 62,
82, 83, 84, 73, 74, 75, 63, 64. Cette erreur d’archivage est
obligatoirement due à une reliure postérieure car elle est flagrante.
Un compte ainsi inutilisable n’aurait pas été sauvegardé par l’autorité
pontificale.
24 Collectorie 148, f°150-220, 1346
25 330 sur 225 mm pour le Registre d’Avignon.
26 Un seul des registres possède un sommaire des chapitres,
l’Introitus et Exitus 172. Or, d’après Christian Guilleré, « la
classification en rubriques au début du cartulaire et le fait que de
nombreuses annotations en forme de gloses ou de références marginales
ou de notae en forme de mains pour indiquer en exergue les passages
dignes d’attention » est le signe d’un document de travail. (Llibre
Verd de la ciutat de Girona (1144-1533), p.20)
27 Introitus et Exitus 172, f°84 : Sequitur aliud compotum a festo
natalis domini anno a nativitate christi millesimo 339 usque ad primam
dies [lacune] exclusive de receptis per dictum baiulum in foriscapis et
aliis quibusdam receptis diversarum rerum tamen hic non computantur
nombra arrendamentorum et carnalagiorum baiulie de Alanhano nec
procurationis ecclesiarum visitatarum per dominum in dicta baiulia anno
40 39 exceptis quibusdam ecclesis baiulie de pinciano visitatis in
dicto anno 39 de quibus computa et reddita nomine dominus Johanis de
Granis baiulus de pinciano prout in computo suo dicti anni 39 potest
videre.
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Table des illustrations
Titre Fig. 2 : Carte de distribution des comptabilités conservées.
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Fichier image/jpeg, 1,3M
Titre Fig. 4 : Filigrane 01.
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Fichier image/jpeg, 20k
Titre Fig. 5 : Filigrane 02.
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Fichier image/jpeg, 40k
Titre Fig. 6 : Filigrane 03.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-4.jpg
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Titre Fig. 7 : Filigrane 04.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-5.jpg
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Titre Fig. 8 : Filigrane 05.
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Titre Fig. 9 : Filigrane 06.
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Titre Fig. 10 : Filigrane 07.
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Titre Fig. 11 : Filigrane 08.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-9.jpg
Fichier image/jpeg, 28k
Titre Fig. 12 : Filigrane 09.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-10.jpg
Fichier image/jpeg, 24k
Titre Fig. 13 : Filigrane 10.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-11.jpg
Fichier image/jpeg, 36k
Titre Fig. 14 : Filigrane 11.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-12.jpg
Fichier image/jpeg, 24k
Titre Fig. 15 : Filigrane 12.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-13.jpg
Fichier image/jpeg, 20k
Titre Fig. 16 : Filigrane 13.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-14.jpg
Fichier image/jpeg, 24k
Titre Fig. 17 : Filigrane 14.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-15.jpg
Fichier image/jpeg, 32k
Titre Fig. 19 : Registres des clavaires.
URL http://comptabilites.revues.org/docannexe/image/473/img-16.jpg
Fichier image/jpeg, 141k
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Pour citer cet article
Référence papier
Professeur agrégé, M.-L. Jalabert a préparé, sous la direction du
Professeur Monique Bourin de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, un
doctorat intitulé « Autour du Livre Vert, idéal et réalités de la
seigneurie des archevêques de Narbonne de Gilles Aycelin à Pierre de La
Jugie (1290-1375) ». Soutenue en 2007, cette thèse a été éditée pour le
grand public, en 2009, sous le titre « Le Livre Vert de Pierre de La
Jugie, Une image de la fortune des archevêques de Narbonne au
XIV^e siècle ». Cette recherche, centrée sur l’exploration d’une
seigneurie ecclésiastique n’a pu laisser qu’une mince place
l’exploitation codicologique du très riche corpus réuni. L’auteur se
consacre aussi, désormais, à l’approfondissement de la connaissance
matérielle et formelle de ces sources relevant de l’écrit pratique au
sein du LAMOP, Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
mljalabert@hotmail.com
Référence électronique
Marie-Laure Jalabert, « L’écriture comptable des bayles des archevêques
de Narbonne, Bernard de Fargues (1311-1341) et Gaubert du Val
(1341-1347) », Comptabilités [En ligne], 2 | 2011, mis en ligne le 05
septembre 2011, consulté le 26 janvier 2013. URL :
http://comptabilites.revues.org/473
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Marie-Laure Jalabert
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Revue d'histoire des comptabilités
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A journal dedicated to the history of accounting,
encompassing all periods
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Patrice Beck
Éditeur :
IRHiS-UMR 8529
Support :
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EISSN :
1775-3554
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Mercredi, 31 octobre 2007 à 11h02
Dématérialisation de pièces comptables
EIC souhaite généraliser la dématérialisation des pièces comptables aux
Cabinets d’’Expertise Comptable en lançant la solution logicielle
DEMAT’EXPERT.
DEMAT’EXPERTpermet :
- la dématérialisation des factures Clients/Fournisseurs et des relevés
bancaires
- le classement électronique de ces documents
- l’intégration automatique des données comptables, capturées sur le
document numérisé ou électronique, vers le logiciel de tenue comptable
du Cabinet.
- Facteurs favorisant l’essor de la dématérialisation
– Enjeu de la dématérialisation pour la profession libérale comptable
– Fonctionnalités de DEMAT’EXPERT
/// Facteurs favorisant l’essor de la dematérialisation ///
- La reconnaissance juridique des documents signés électroniquement,
l’encouragement des pouvoirs publics à supprimer le papier et favoriser
la dématérialisation fiscale (harmonisation norme européenne)
- Les vitesses de communication et de transmission des données (bande
passante) très importantes
- L’accès facilité au haut débit et très haut débit partout en France
- Les moyens de stockage qui deviennent sans limite
- Les systèmes de protection, facilement opérationnels grâce à des
solutions » clé en main « .
- Le nomadisme des Experts Comptables et de leurs collaborateurs de
plus en plus développé, qui nécessite un accès distant aux informations
/// Enjeux de la dématérialisation pour la profession libérale
comptable ///
Réduire les coûts de traitement des pièces comptables
Qu’il s’agisse de factures ou de relevés bancaires, la
dématérialisation offre le premier avantage de réduire les coûts de
traitement de ces pièces (préparation, saisie, contrôle, validation,
envoi, enregistrement comptable, suivi, mise en règlement…).
En greffant à cette dématérialisation des technologies intelligentes,
les gains de productivité peuvent être démultipliés : ainsi, l’OCR
(Reconnaissance optique de Caractères) et la LAD (Lecture automatique
de Documents) permettent de reconnaître différentes informations sur le
document numérisé pour préparer et automatiser l’imputation comptable.
Gagner en confort de travail
La dématérialisation offre une praticité, un confort et des gains de
temps au quotidien :
- classement facilité des pièces,
- recherche rapide de ces mêmes pièces numérisées ; les documents
numérisés sont liés à l’écriture comptable et donc accessibles
l’écran depuis le logiciel de tenue comptable ou de révision
- mise à disposition collective et partage des informations (avec les
Clients, les collaborateurs du Cabinet sédentaires ou nomades
/// Fonctionnalités de DEMAT’EXPERT///
- Numérisation (support papier, fax) ou acquisition de fichiers
électroniques
- Indexation et classement des documents dans un serveur de documents ;
le document peut alors devenir accessible en ligne par l’Entreprise
cliente et le Cabinet
- Extraction sur le document numérisé ou électronique des données
nécessaires au traitement comptable grâce au module OCR (Reconnaissance
Optique des Caractères) / LAD (Lecture automatique de Documents)
- Validation des écritures comptables proposées (compte de tiers,
montant TTC, date,etc.) et transfert des écritures dans le logiciel de
tenue comptable du Cabinet
- Télépaiement / passage des ordres de banque grâce au module ETEBAC
- Lien direct entre les documents et les écritures comptables
- Fonction de recherche avancée de documents
A propos d’EIC
Editeur de logiciel pour la profession comptable, EIC regroupe en son
sein les compétences d’une SSII et celles d’un Cabinet d’Expertise
Comptable. La société développe et commercialise, à la fois, des
solutions répondant aux missions spécifiques de l’Expertise Comptable
et des logiciels de gestion dédiés à la TPE-PME.
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giseleaix giseleai...
Membre depuis :
02 mars 2007
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Questions résolues
Autre question »
Comptabilité d'association : excédent comptable utilisé pour achat
d'immobilisation : quelles écritures passer
bonjour,
quelles écritures doivent être passées lorsque l'on veut utiliser un
excédent comptable pour financer une immobilisation, et doit-on ensuite
passer une quote part des amortissements ?
merci
* Il y a 6 ans
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claudusaix by claudusa...
Membre depuis :
10 décembre 2006
Total des points :
2 044 (niveau 3)
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Meilleure réponse - Choisie par le demandeur
excédent comptable est une expression peu judicieuse. Je présume qu'il
s'agit d'un bénéfice par rapport au budgété. En réalité, vous avez eu
plus de dons, cotisations que prévu. Vous disposez donc d'une
trésorerie pour laquelle vous avez certainement ouvert un compte
d'épargne auprès de votre banque.
Au moment de l'achat, vous passez l'écriture suivante :
21 Immobilisations corporelles au débit pour le montant TTC car dans
une association, vous ne devez pas collecter de TVA sauf exception. Si
pas collecte, pas déduction possible.
404 Fournisseurs Immobilisations pour le montant TTC.
Au moment du règlement,
Au débit, 404 Fournisseurs Immobilisations par
le crédit d'un compte de trésorerie 51 (512 Banque ou 514 Chèques
postaux)
* Il y a 6 ans
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Évaluation du demandeur :
3 sur 5
Commentaire du demandeur :
meci mais réponse incomplète :
pour une association on parle d'excédent (AVIS N°98-12 du 17
décembre 1998 du CNC)
quelle écriture passe-t-on sur 2006, après calcul de l'excédent,
pour l'affecter en 2006 à l'autofinancement d'une immobilisation
sur 2006 et d'une sur 2007?
merci
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giseleaix giseleai…
le compte 1068 est utilisé pour la comptabilité des associations pour
l'affectation à un projet associatif, il est débité par le crédit du
6897
giseleaix
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* Zira by Zira
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24 janvier 2007
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474 (niveau 2)
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Débit Immobilisation corporelle dans la classe 2
Crédit moyen de payement: Banque ou fournisseur
Chaque année vous passez l'amortissement:
Débit dotation aux amortissement
Crédit Immobilisation corporelle.
+ Il y a 6 ans
+ Signaler un abus
* didieranderlecht by didieran...
Membre depuis :
11 février 2007
Total des points :
5 404 (niveau 5)
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+ Bloqué(s)
2 écritures à faire:
-2....Immobilisations corporelles
411...Tva a recup
à 4...Fournisseurs
Puis tu fait ton calcul d'amortissements ( linéaire ou autres)
Et chaque année, tu passe ton écriture d'amortissements comme ceci:
2.....9 Amortissements immobilisations corporelles
à 2.....immobilisations corporelles
P.S: n'oublies pas ton écriture de payement...
+ Il y a 6 ans
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http://fl01.ct2.comclick.com/aff_frame.ct2?id_regie=1#_editeur=6737#_si
te=1#_emplacement=1
[aff_url.ct2?id_regie=1&num_editeur=6737&num_site=1&num_emplacement=1]
[activimprbanecrit.gif]
[activimprecrit.gif] L'acquisition de l'écriture, puis de la lecture,
passe dans un premier temps par une étape de reconnaissance des
lettres. Notre environnement est rempli de messages écrits (emballages,
magazines, livres...) mais nous n'y prêtons plus guère attention car
nous y sommes habitués ; par contre pour un enfant qui commence à
déchiffrer les lettres c'est un vrai plaisir.
Observez votre enfant et accompagnez-le, guettez le moment où il se
sentira le goût pour apprendre les lettres. Multipliez les activités
liées à l'apprentissage des lettres. la meilleure façon d'apprendre
pour les enfants est en s'amusant !
Le plus simple est d'abord de commencer par les majuscules. Une fois
qu'il les reconnaît, l'enfant peut ensuite essayer de les écrire. Mais
pour cela il a besoin de maîtriser un peu le tracé (cercles, lignes
horizontales, lignes verticales, obliques).
Puis vient l'écriture en attaché. Nous vous proposons des fiches
amusantes pour apprendre les lettres pas à pas.
Un conseil : si vous ne voulez pas imprimer trop de fiches d'une même
sorte (votre petit artiste risque de se prendre au jeu et de vous en
demander beaucoup) glissez la fiche dans une pochette plastifiée
transparente et donnez à votre enfant un feutre véléda pour réaliser
son tracé. Une erreur, un coup de chiffon et on recommence ! La fiche
est bien remplie, un coup de chiffon et on passe à la suivante ou on la
refait par plaisir ! Bonne écriture.
Pour apprendre à écrire, voici les fiches à imprimer :
Les minuscules :
[jeuimprimeibulet.gif] a [jeuimprimeibulet.gif] b
[jeuimprimeibulet.gif] c [jeuimprimeibulet.gif] d
[jeuimprimeibulet.gif] e [jeuimprimeibulet.gif] f
[jeuimprimeibulet.gif] g [jeuimprimeibulet.gif] h
[jeuimprimeibulet.gif] i [jeuimprimeibulet.gif] j
[jeuimprimeibulet.gif] k [jeuimprimeibulet.gif] l
[jeuimprimeibulet.gif] m [jeuimprimeibulet.gif] n
[jeuimprimeibulet.gif] o [jeuimprimeibulet.gif] p
[jeuimprimeibulet.gif] q [jeuimprimeibulet.gif] r
[jeuimprimeibulet.gif] s [jeuimprimeibulet.gif] t
[jeuimprimeibulet.gif] u [jeuimprimeibulet.gif] v
[jeuimprimeibulet.gif] w [jeuimprimeibulet.gif] x
[jeuimprimeibulet.gif] y [jeuimprimeibulet.gif] z
Les majuscules :
[jeuimprimeibulet.gif] A [jeuimprimeibulet.gif] B
[jeuimprimeibulet.gif] C [jeuimprimeibulet.gif] D
[jeuimprimeibulet.gif] E [jeuimprimeibulet.gif] F
[jeuimprimeibulet.gif] G [jeuimprimeibulet.gif] H
[jeuimprimeibulet.gif] I [jeuimprimeibulet.gif] J
[jeuimprimeibulet.gif] K [jeuimprimeibulet.gif] L
[jeuimprimeibulet.gif] M [jeuimprimeibulet.gif] N
[jeuimprimeibulet.gif] O [jeuimprimeibulet.gif] P
[jeuimprimeibulet.gif] Q [jeuimprimeibulet.gif] R
[jeuimprimeibulet.gif] S [jeuimprimeibulet.gif] T
[jeuimprimeibulet.gif] U [jeuimprimeibulet.gif] V
[jeuimprimeibulet.gif] W [jeuimprimeibulet.gif] X
[jeuimprimeibulet.gif] Y [jeuimprimeibulet.gif] Z
Les chiffres :
[jeuimprimeibulet.gif] 1 [jeuimprimeibulet.gif] 2
[jeuimprimeibulet.gif] 3 [jeuimprimeibulet.gif] 4
[jeuimprimeibulet.gif] 5 [jeuimprimeibulet.gif] 6
[jeuimprimeibulet.gif] 7 [jeuimprimeibulet.gif] 8
[jeuimprimeibulet.gif] 9
! Idée de bricolage !
Alphabet en pâte à sel : Apprends à modeler les lettres qui composent
ton prénom ou celui de tes amis, de tes héros préférés...
[barjeuimprim.gif]
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master "métiers de l'enseignement"
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primaire et le secondaire
# Obtenir le C2i2E : enseignant en poste
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Colloque Stratégies d'écriture, Stratégies d'apprentissages de la maternelle
à l'Université
Colloque international à Colmar du 21 au 23 mars 2012
organisé par l'IUFM d'Alsace, avec le soutien de LiLPa (EA 1339, Equipe
didactique des langues), Université de Strasbourg
ATTENTION
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* Présentation
* Thèmes
* Lieu
* Calendrier
* Conférenciers invités
* Programme
* Visites culturelles
* Contacts
* Comité scientifique
* Comité d'organisation
* Partenaires
* Informations complémentaires / Supplementary information
* Visitez l'Alsace
Présentation
Les conditions d'une écriture stratégique ont été mises en évidence par
les recherches menées sur l'évaluation formative des écrits (Groupe
EVA) et d'autres à leur suite (Tauveron, 1995). Le champ de la
littéracie ouvre quant à lui une réflexion sur les usages de l'écrit et
les apprentissages de lecture-écriture qui y sont liés. La question du
rapport à l'écrit, d'abord soulevée en contexte scolaire, a fait
l'objet ces dernières années d'interrogations en milieu universitaire.
C'est dans un continuum de recherches en didactique de l'écrit et dans
le cadre d'une littéracie restreinte aux pratiques d'écriture que
s'inscrit la réflexion de ce colloque. Il a pour objectif de
réinterroger les relations entre acte d'écrire et apprentissages dans
leurs dimensions spécifiquement stratégiques : en quoi les stratégies
mises en place dans un travail d'écriture relèvent aussi d'un calcul
pour enseigner ou pour élaborer des apprentissages dans différents
domaines. La question sera posée à tous les niveaux du cursus, de la
maternelle à l'université. Le colloque, ouvert aux chercheurs de
différents horizons, vise aussi à confronter les stratégies
d'apprentissages liées à l'écriture dans le monde francophone.
Thèmes
Axe 1 : L'apprentissage de l'écriture
L'apprentissage de compétences d'écriture constitue un des axes
essentiels de réflexion. Quelles sont les stratégies pour apprendre
écrire ?
Axe 2 : Des apprentissages par l'écriture
On s'interrogera aussi sur la construction de connaissances et
compétences disciplinaires réalisées par l'intermédiaire de l'écriture.
Comment l'écriture peut-elle constituer une stratégie d'apprentissages
scolaires ou universitaires ?
Axe 3 : Des apprentissages métacognitifs
Le scripteur est un acteur incontournable dans tout dispositif lié
l'écriture. Quelle est sa place dans les stratégies ?
Lieu
Université de Strasbourg
IUFM d'Alsace - Site de Colmar
12, rue Messimy
68025 Colmar Cedex
Télécharger le plan du site conçu par W.Herbster.
IUFM site de Colmar
Calendrier
* Premier appel à communications : 6 avril 2011
* Date limite d'envoi des propositions : 31 août 2011
* Retour après expertise : 9 octobre 2011
* Date limite d'envoi des propositions de communication remaniées : 6
novembre 2011
* Dates du colloque : mercredi 21, jeudi 22 et vendredi 23 mars 2012
* Date limite d'inscription : 10 mars 2012
* Date limite d'envoi des contributions : 30 juillet 2012
* Appel à communications à un colloque international (94 Ko)
Conférenciers invités
* Canada
+ Martine CAVANAGH est professeur au Campus Saint-Jean de
l'Université de l'Alberta. Ses recherches portent sur
l'apprentissage et l'enseignement de l'écriture de divers
types de texte au primaire et au secondaire dans les
perspectives cognitive et socioconstructiviste. Elle enseigne
des cours sur cette thématique dans le programme de maîtrise
en sciences de l'éducation et anime des ateliers dans le cadre
de la formation continue des enseignants. Elle a publié
Stratégies pour écrire un texte d'opinion (2005), Stratégies
pour écrire un récit imaginaire (2007) et Stratégies pour
écrire un texte explicatif (2010) et plusieurs articles sur la
didactique de l'écriture.
* Belgique
+ Jean-Louis DUFAYS est professeur à l'Université catholique de
Louvain. Ses recherches et ses enseignements concernent
l'appropriation de la littérature (lecture et écriture) au
secondaire et l'analyse des pratiques enseignantes,notamment
dans une perspective curriculaire. Il a publié Stéréotype et
lecture (1994/2010), Pour une lecture littéraire (1996/2005,
avec L. Gemenne et D. Ledur), L'écriture de fiction en classe
de français (2009, avec S. Plane) et de nombreux articles,
dont une dizaine concernent la didactique de l'écriture.
+ Marielle CRAHAY réalise une thèse de doctorat à l'Université
catholique de Louvain sous la direction des Professeurs
Francine Thyrion et Jean-Louis Dufays. Ses recherches portent
sur la littéracie scientifique, et plus particulièrement sur
les pratiques de lecture et d'écriture mises en oeuvre par les
étudiants entrant à l'université. Elle encadre des formations
en lien avec ce thème en Bac 1 ; elle coordonne par ailleurs
un projet de sérious game ("jeu pédagogique sérieux") portant
sur des situations clés du métier d'étudiant (écouter un cours
pour prendre des notes, lire un cours pour se l'approprier,
lire et répondre à une question d'examen pour valider des
connaissances).
* France
+ Claudine GARCIA-DEBANC est professeure de Sciences du langage
et Didactique du Français Langue première à l'IUFM
Midi-Pyrénées, Ecole interne de l'Université Toulouse 2-Le
Mirail et membre du laboratoire CLLE, UMR 5263,
CNRS-Université Toulouse2-Le Mirail, où elle participe aux
opérations de l'axe "Structures sémantiques : des catégories
lexicales au discours". Elle a codirigé plusieurs programmes
ou opérations de recherche sur l'évaluation des écrits, les
écrits intermédiaires dans les diverses disciplines,
l'enseignement du lexique à l'école, les aides lexicales
l'écriture, l'analyse d'écrits d'élèves, dans le cadre de
l'INRP, de l'ACI Cognitique Ecole et du GDR CNRS Production
verbale écrite (GDR 2657). Elle travaille sur l'articulation
entre production écrite et enseignement de la langue (lexique
et syntaxe). Elle est actuellement présidente de la section
française de l'Association Internationale pour la Recherche en
Didactique du Français et membre des comités de rédaction de
la revue Pratiques et de la revue Repères.
* Suisse
+ Sabine VANHULLE est professeur en sciences de l'éducation
l'Université de Genève. Ses recherches recourent à des outils
originaux d'analyse des discours écrits et oraux
(interactions) pour appréhender les processus singuliers et
collectifs de production de savoirs professionnels chez les
acteurs de l'éducation scolaire. Ses cours portent notamment
sur la complexité sociale et cognitive des « rapports
théorie-pratique » dans l'alternance en formation et sur les
fonctions de l'écriture vs les discours-en-interaction comme
médiations du développement professionnel. Elle a publié Des
savoirs en jeu au savoir en je (2009), Former des enseignants
compétents en lecture-écriture (avec A. Schillings, 2ème
édition 2011) et divers articles.
Programme
Télécharger le programme du colloque ainsi que le programme des
communications (version du 19 mars 2012).
* Mercredi 21 mars - AXE 1 L'apprentissage de l'écriture : des
stratégies pour apprendre à écrire
12h30-13h45 Accueil
14h Ouverture
14h30-16h30
Conférence d'ouverture :
Un modèle d'enseignement de l'écriture axé sur les stratégies
Martine CAVANAGH - Université de l'Alberta (Canada)
Conférences-débat :
A la recherche du temps de l'écriture
Sylvie PLANE - Université de Paris-Sorbonne (France)
Pour une conception dynamique de la stratégie d'apprentissage de
l'écriture
François LE GOFF - Université Toulouse 2 Le Mirail (France)
16h30 Pause
17h-18h30 Communications en parallèle
19h30 Apéritif mairie de Colmar puis repas libre
* Jeudi 22 mars
Matin - AXE 1 L'apprentissage de l'écriture : des stratégies pour
apprendre à écrire
Après-midi - AXE 2 Des aprrentissages par l'écriture : l'écriture, une
stratégie pour apprendre et AXE 3 Des apprentissages métacognitifs :
des stratégies centrées sur le scripteur
8h Accueil
8h30-9h30 Conférence (Axe 1) :
Quand l'écrit forme l'étudiant. Sur quelques stratégies d'apprentissage
à l'université
Jean-Louis DUFAYS et Marielle CRAHAY - Université catholique de Louvain
(Belgique)
9h45 Pause
10h15-11h45 Communications en parallèle
12h-14h Déjeuner
14h15-16h15 Conférence (Axe 2) :
Pratiques d'écriture et apprentissages disciplinaires
Claudine GARCIA-DEBANC - Université Toulouse 2 Le Mirail (France)
Conférences en parallèle
Dispositifs de formation et rapport à l'écriture des futurs enseignants
des degrés préscolaires-primaires
Anne CLERC-GEORGY, Katja VANINI DE CARLO et Béatrice MAIRE SARDI -
Haute Ecole Pédagogique de Vaud
Ecrire en mathématiques pour mieux résoudre des problèmes
Serge PETIT et Annie CAMENISCH - Université de Strasbourg
16h15 Pause
16h45-18h15 Communications en parallèle
20h Dîner de Gala
* Vendredi 23 mars - AXE 3 Des apprentissages métacognitifs : des
stratégies centrées sur le scripteur
8h Accueil
8h30-10h30 Communications en parallèle
10h30 Pause
11h-13h
Conférence (Axe 3) :
Ecrire les savoirs professionnels, entre imagination scientifique,
valeurs et usage de soi
Sabine VANHULLE - Université de Genève (Suisse)
Clôture des journées
13h Collation
15h Visites culturelles
Visites culturelles
Des visites culturelles seront organisées le vendredi après-midi :
* Visite de Colmar et du Musée Unterlinden
* Village typique et dégustation dans une cave vinicole
* Bibliothèque humaniste de Sélestat
Le prix forfaitaire d'inscription de 5 euros comprend les transports,
une dégustation (cave) et/ou les visites guidées ainsi qu'un petit
cadeau en souvenir...
Contacts
Responsables du colloque :
* Evelyne BEDOIN
evelyne.bedoin@iufm.unistra.fr
* Annie CAMENISCH
annie.camenisch@unistra.fr
Numéro à joindre en cas d'urgence (à partir de mars) : +33
(0)651.78.14.39
Questions administratives :
* Stéphanie CHARVIEUX
stephanie.charvieux@iufm.unistra.fr
+33 (0)3 88 43 82 07
Comité scientifique
* Evelyne BEDOIN (Université de Strasbourg)
* Annie CAMENISCH (Université de Strasbourg)
* Martine CAVANAGH (Université de l'Alberta, Canada)
* Jean-Charles CHABANNE (Université de Montpellier 2)
* Jean-Louis DUFAYS (Université catholique de Louvain-La-Neuve,
Belgique)
* Claudine GARCIA-DEBANC (Université de Toulouse 2 Le Mirail)
* François LE GOFF (Université de Toulouse 2 le Mirail)
* Jean-François MASSOL (Université Stendhal, Grenoble 3)
* Jean-Paul MEYER (Université de Strasbourg)
* Line NUMA-BOCAGE (Université de Picardie Jules Verne)
* Jean-Christophe PELLAT (Université de Strasbourg)
* Sylvie PLANE (Université de Paris Sorbonne)
* Patricia SCHNEEBERGER (Université Montesquieu, Bordeaux 4)
* Sabine VANHULLE (Université de Genève, Suisse)
Comité d'organisation
* Evelyne BEDOIN, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Nathalie BERTRAND, Université de Haute-Alsace, (IUFM d'Alsace)
* Annie CAMENISCH, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Stéphanie CHARVIEUX, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Philippe CLERMONT, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Olivier DELFORGE, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Marie-Anne FORTIER, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Elisabeth KAESS, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Isabelle LEBRAT, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Jean-Marc MULLER, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Serge PETIT, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
* Jean-Pierre POLETTO, Université de Strasbourg (IUFM d'Alsace)
Partenaires
Le colloque avec :
et avec le soutien de :
- la section française de l'AIRDF, Association Internationale pour la
Recherche en Didactique du Français.
Informations complémentaires / Supplementary information
VOYAGE
* Pour venir à Colmar : télécharger le fichier récapitulatif complet
Horaires des lignes SNCF suivantes :
Mulhouse-Bâle
Stasbourg-Entzheim (aéroport)
Strasbourg-Colmar
Strasbourg-Bâle
* Pour arriver à l'IUFM (situé à proximité de la gare SNCF et non
loin du centre ville)
IFRAME:
http://maps.google.fr/maps?f=q&source=s_q&hl=fr&geocode=&q=12,+rue+Mess
imy,+68025.+Colmar+&aq=&sll=46.75984,1.738281&sspn=10.824262,17.402344&
vpsrc=6&ie=UTF8&hq=&hnear=12+Rue+Messimy,+68000+Colmar,+Haut-Rhin,+Alsa
ce&ll=48.072559,7.352164&spn=0.020617,0.033989&t=m&z=14&output=embed
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HEBERGEMENT
Nous vous encourageons à réserver votre chambre rapidement. Il y aura
d'autres manifestations au moment du colloque et les hôtels risquent
d'être complets.
Voici les sites de réservations d'hotel qui ont un service d'annulation
gratuit jusqu'à la veille du séjour, à des prix intéressants :
- http://www.booking.com
- http://www.venere.com
Voici en complément, quelques hôtels proches de l'IUFM :
Centre ville de Colmar :
- Le Rapp (2 étoiles chambres à moins de 100 euros)
- Hôtel Kyriad (2 étoiles chambres à moins de 100 euros)
- Hôtel Saint-Martin (3 étoiles chambres à moins de 100 euros)
- Hôtel Ibis (3 étoiles chambres à moins de 100 euros)
- Hôtel Mercure (4 étoiles chambres à moins de 150 euros)
Banlieue de Colmar (environ 10 mn en voiture du centre ville) :
- Hôtel BB (chambres à moins de 50 euros)
- Hôtel Formule 1 (chambres à moins de 50 euros)
- Motel Azur (chambres à moins de 50 euros)
Hôtels touristiques proches de Colmar (route des vins) :
- Hôtel Les Remparts Kaysersberg(3 étoiles tarif préférentiel de 70
euros environ - Pour bénéficier de ce tarif, précisez votre
participation au colloque au moment de la réservation)
- Hôtel Le Mandelberg Mittelwihr (3 étoiles chambres de 80 à 125 euros
environ)
PARKING
Les conférenciers et communicants se déplaçant en voiture auront accès
au parking de l'IUFM depuis la rue Messimy. Il leur suffira de
s'annoncer à la barrière.
Visitez l'Alsace
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* Plan de Strasbourg
* Office Tourisme de Strasbourg
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Dossiers > Préhistoire > Histoire de l'écriture > Naissance >Origine
Origines de l'écriture - Les premières traces écrites de l'humanité
Naissance de l'écriture
Origine Ecriture Les origines de l'écriture - le début de l'Histoire
On a l'habitude de dire que la Préhistoire se termine avec la naissance
de l'écriture. C'est effectivement avec ce changement culturel que
l'homme va rentrer dans l'histoire et commencer à laisser des traces
écrites. Les premiers écrits servaient surtout de livres de
comptabilité ou d'inventaires. Mais l'homme va rapidement utiliser ce
nouveau moyen de communication pour raconter des histoires... et
surtout son histoire !
L'art rupestre, une première forme d'écriture ?
Il y a 40 000 ans, l'homme préhistorique commence à graver, peindre.
Sans parler d'écriture on peut déjà remarquer que nos ancêtres ont
cherché à communiquer, à transmettre un message, à témoigner (?)... Les
grottes des Combarelles, de Font de Gaume ou de Lascaux laissent une
impression très forte lorsqu'on les visite, comme si l'homme
préhistorique avait voulu nous dire quelque chose, nous transmettre sa
pensée. Il est pour l'instant difficile de comprendre le message. Si
les tentatives d'explication des gravures pariétales sont nombreuses,
aucune ne fait vraiment l'unanimité...
Pourquoi l'écriture ?
Une écriture devenue indispensable
comme moyen de communication
L'écriture est devenue un véritable "besoin" avec le développement d'un
système de société hiérarchisée, l'existence d'un pouvoir centralisé,
l'émergence des religions.
Les temples, centres de pouvoir religieux mais aussi administratif,
vont devoir s'organiser, comptabiliser et mesuser. Les échanges
commerciaux entre villes et contrées se multipliant, il faudra
formaliser les actes de ventes.
Les "calculis" (voir ci-contre), ancêtres de nos factures, vont assez
vite être remplacés par des tablettes d'argile dont le format va
permettre d'indiquer le propriétaire d'un bien, et d'inventorier la
totalité des marchandises.
L'écriture est née il y a 6000 ans dans deux contrées voisines, la
Mésopotamie et l'Egypte, de manière presque simultanée mais
différenciée. Si les hiéroglyphes égyptiens et les pictogrammes
sumériens sont tous les deux formés de petites images, celles-ci sont
totalement propres à leur région.
Calculis et son enveloppe bulle
Les calculis
Pour faciliter les échanges commerciaux, les marchands utilisaient de
petits objets en terre cuite qui représentaient la marchandise
accompagnée.
Valeurs des calculi : le petit cône valait 1, la petite boule 10, le
grand cône 60 et le grand cône percé 600.
Pour "sceller" la transaction, ces figurines étaient enfouies dans une
masse d'argile arrondie.
Les premiers écrits viennent de Mésopotamie
- 6000 BP La première écriture analytique
C'est dans les restes des temples des cités d'Uruk et de Lagash (le
Pays de Sumer, l'actuel Irak) qu'on retrouve les premières traces
d'écriture. Elles sont datées de 3300 ans avant JC. Les sumériens
utilisaient des roseaux taillés en pointe (les calames) pour tracer les
signes sur des tablettes d'argile.
Cette écriture était composée de pictogrammes ou signes représentant un
seul mot ou concept. On a évalué que cette écriture était constituée de
plus de 1500 représentations. Les sumériens utilisaient l'écriture pour
la rédaction de livres de comptabilité et dénombraient ainsi les
possessions du temple comme les sacs de grains, les têtes de bétail...
Pour certains "mots" les sumériens inventaient des idéogrammes en
mélangeant deux pictogrammes...
- 5 700 BP Le cunéiforme
Les formes stylisées vont disparaître, elles vont être remplacées par
l'écriture cunéiforme. Les sumériens vont prendre l'habitude de
travailler différemment leurs calames : ils vont les tailler en biseau.
En les enfonçant dans l'argile, l'empreinte avait une forme de "clou"
d'où on a tiré le nom cunéiforme.
On a évalué que cette écriture étaient composée de seulement 600
signes.
Ces signes (non figuratifs) vont évoluer vers la représentation d'un
son : le phonétisme. Ainsi, en associant une suite de sons, on va
pouvoir écrire un mot : l'image du "chat" suivie de l'image du "pot"
peuvent exprimer le mot "chapeau".... C'est l'ancêtre du rébus !
Pour aider à la lecture les sumériens utilisaient également des
déterminatifs qui permettaient d'indiquer le genre ou le contexte des
mots employés.
Période Uruk - pictogrammes
Uruk III 3100 avant JC
Ecriture cunéiforme - Fara - 2500 avant JC
Pictogrammes
Tablette de pierre 3300 av J-C
British Museum (Londres) © Kroko
Caractères pictographiques
Tablette en argile - Uruk III
env. 3100-2850 av. J-C
Cunéiformes
Tablette retrouvée à Fara 2500 av J-C
British Museum (Londres) © Kroko
L'écriture commence en Egypte avec les hiéroglyphes
- 5000 BP les premiers hiéroglyphes
On a commencé à retrouver des documents où figurent des hiéroglyphes
qui ont été datés de 3000 ans avant J-C. On suppose que l'écriture
hiéroglyphique est plus ancienne que cette datation. Les premiers
écrits comportent déjà des retransmissions de langue parlée mais ils
abordent aussi de nombreux aspects de la civilisation égyptienne :
pharmacologie, actes admistratifs, éducation... Cette écriture n'a pas
pu se développer aussi complètement en quelques années... l'origine
n'est donc pas encore retrouvée mais certainement plus ancienne.
On a déterminé 3 sortes de signes dans les textes anciens :
- les pictogrammes, seuls ou en combinaison pour représenter une chose
ou une idée,
- les phonogrammes, qui expriment un son,
- les déterminatifs qui aident le lecteur pour la compréhension du
texte, en classifiant les 2 sortes de signes précédentes.
Le sens de lecture de l'écriture hiéroglyphique, un cas particulier...
De manière générale les hiéroglyphes se lisent de droite à gauche sur
un papyrus...
Sur les murs d'un temple le sens de lecture est indiqué par les figures
intégrées dans les hiéroglyphes. Par exemple, si les figures sont
tournées vers la gauche, alors le texte se lit de gauche à droite...
Tout cela paraît relativement simple, sauf que... parfois sur un temple
le sens de lecture peut être "inversé" par la présence d'une statue
divine à proximité du texte. Dans ce cas, même si les figures regardent
vers la divinité le sens de lecture peut être inversé...
L'écriture cursive
Parallèlement aux hiéroglyphes un autre type d'écriture apparaît en
Egypte : l'écriture cursive (ou hiératique). Plus simple et moins
travaillée, cette écriture permet de rédiger plus rapidement des
textes. Elle comporte toutefois, comme les hiérogyphes, des
idéogrammes, des phonogrammes et des déterminatifs.
En 650 avant J-C une autre écriture cursive se développe, encore plus
simplifiée : l'écriture démotique. Cette nouvelle forme d'écriture
n'est plus réservée aux scribes et sa "simplicité" va lui permettre de
s'étendre à d'autres couches de la population...
Hiéroglyphes - papyrus - Abusir - 2360 avant JC
Ecriture cursive Egypte
Ecriture démotique - Egypte
Hiéroglyphes - Abusir
Comptes du temple sur papyrus
2360 avant J-C
Ecriture cursive (ou hiératique)
extrait du Livre des Morts
Paris BNF
Ecriture démotique - Acte de location
Thèbes - 534 avant J.-C.
(Musée du Louvre).
Première écritures en Crète (et en Grèce)
- 4000 ans BP premières écriture crétoise
C'est à cette époque que se développe l'écriture en Crète et
probablement en Grèce continentale. C'est particulièrement dans
l'ancienne cité de Knossos que des inscriptions sur des tablettes
d'argile ou gravées dans la pierre ont été retrouvées en 1900. On
dénombre 3 sortes d'écriture :
- le linéaire B, le plus ancien (- 2000 ans avant J-C) est composé de
200 signes syllabaires (formés de syllabes). On suppose qu'il traduit
une forme ancienne du grec. L'écriture a été déchiffrée en 1952.
- le linéaire A, ( - 1750 à - 1450 ans avant J-C) formé de signes
stylisés dont la signification n'a pas pu encore être retrouvée.
- le disque de Phaïstos (- 700 ans avant J-C) qui présente sur ses 2
faces 45 signes figuratifs. C'est un unicum, c'est-à-dire que cette
écriture a seulement été retrouvée sur ce disque. Elle reste
incompréhensible et sa véracité a souvent été mise en doute.
Linéaire B - Crête
Le disque de Phaistos
Linéaire A - Crête
Linéaire B - Crète
Tablette d'argile de Mycènes
Disque de Phaïtos - Crète
Unicum - non déchiffré à ce jour
Linéaire A - Crète
Toujours non déchiffré à ce jour.
La Chine : premiers écrits
- 4000 BP les traces d'écriture en Chine.
La seule écriture qui est presque restée identique depuis 6 000 ans.
Les premiers pictogrammes étaient tracés à l'encre de Chine avec une
plume sur de la soie. Les méthodes ont changé mais les signes
légèrement modifiés sont encore utilisés actuellement. Ils se sont
stylisés au fur et à mesure que leur utilisation se répandait, mais
plus dans un soucis de rapidité d'écriture.
On a dénombré plus de 4 500 graphies sur des documents datant de - 1
100 avant J-C... Les idéogrammes peuvent se décliner de quatre manières
différentes :
- les images simples : elles sont la représentation stylisée de l'objet
- les symboles, qui représentent plutôt une idée, un concept
- les agrégats logiques : plusieurs caractères agglomérés qui forment
un nouveau mot
- les complexes phoniques : deux éléments graphiques associent le sens
et la prononciation d'un mot.
Particularité de l'écriture chinoise : les combinaisons de caractères
sont assez étonnantes. Par exemple si on ajoute au caractère "oreille"
le caractère "dragon" on obtient un caractère composé qui signifie
"sourd"...
Tout aussi étonnant, un même son prononcé peut, suivant la
calligraphie, signifier des choses totalement différentes...
Idéogrammes chinois
Ancien chinois - ecriture
Ecriture chinoise
Idéogrammes chinois
sur carapace de tortue
XII siècle av. J.-C
Idéogrammes chinois
Dynastie des Shang
(1765 - 1122 av. J-C)
Recueil de frottis
d'inscriptions sur bronze
VIe siècle av. J.-C.
Invention de l'alphabet
Ecriture Cunéiforme Alphabétique (Ougarit) Un premier alphabet il y a
3400 ans ?
Continuant à se répandre dans le monde, l'écriture va utiliser de
nouvelles règles : c'est l'invention de l'alphabet.
"L'alphabet se compose d'un ensemble conventionnel de signes écrits
dont chacun correspond à un seul son parlé ; tous ces signes, dont le
nombre est limité, sont susceptibles d'être disposés selon des
combinaisons interchangeables de façon à former des diverses syllabes
et les différents mots. L'écriture semble avoir été inventée vers 3400
BP à Ougarit... un port de commerce alors très actif, où on a découvert
en 1928 une série de tablettes écrites à l'aide de 30 signes seulement,
d'aspect cunéiformes, utilisés pour noter des sons et non plus des
idées..."
Claude-Louis Gallien (Homo, Histoire plurielle d'un genre singulier ,
puf)
Image (Ecriture cunéiforme alphabétique - Ougarit - Musée du Louvre)
Lexique :
BP : Before Present - avant l'époque actuelle
Cunéiforme : en forme de clou
C.R.
Pour aller plus loin
Livres :
Naissance de l'écriture : Cunéiformes et hiéroglyphes : [exposition],
Galeries nationales du Grand Palais, 7 mai-9 août 1982 .
Livre édité à l'occasion de l'exposition du 7 mai au 9 août 1982 à la
Galerie Nationale du Grand Palais.
Histoire de l'écriture de Louis-Jean Calvet, Collection Hachette
Pluriel,1998
Revues :
Archéologia - N° 167 : La naissance de l'écriture
A visiter :
Le Musée du Louvre et la partie consacrée aux antiquités égyptiennes et
orientales
Le Musée du Caire pour ses richesses : papyrus, matériels d'écriture
Le Musée de Figeac consacré à Champollion : le site de la ville
Sites :
L'aventure des écritures : http://classes.bnf.fr/dossiecr/index.htm
[view.asp? ref=356203&site=4409&b=1]
Notre sélection de livres sur les origines de l'écriture
La naissance des écritures
Plusieurs auteurs L'écriture, mémoire des hommes
Georges Jean
Histoire de l'écriture
Sous la direction de Anne-Marie Christin
La naissance des écritures Un ouvrage de référence sur les premières
écritures. Toutes les premières traces écrites sont commentées, des
écritures sumériennes au linéaire A ou B, en passant par les
hiéroglyphes.
Pour amateur passionné. L'écriture mémoire des hommes Comme d'habitude,
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Police d'ecriture
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Auteur Message
Toutenkarton
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Localisation: Sur une chaise...
Date d'inscription: 14/10/2005
Message Sujet: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 15:11
__________________________________________________________________
Dafont.com est un site qui vous permettra de telecharger plein de
polices d'ecriture, vous verez, c'est fou le nombre d'ecritures
differentes ou originales qu'il y a.
Ca peut toujour servir quand on veut faire un joli titre ou autre,
enfin faites en ce que vous voulez.
http://www.dafont.com/fr/
Au cas ou je vous explique comment enregistrer des polices d'ecriture.
-Telechargez d'abord la police d'ecriture
-Faites un click droit ensuite sur le fichier compressé, puis cliquez
sur extraire.
-Un fichier va apparaitre, prenez le puis allez dans le disque dur C
puis dans WINDOWS puis dans font, vous copierez alors le fichier dans
font.
-Et voila, vous avez votre nouvelle police d'ecriture prete à etre
utilisé sur n'importe quel logiciel, exepté msn messenger, ou seulement
vous pourrez voir l'ecriture mais pas vos destinataires.
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Emi
Philosophe
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Nombre de messages: 1227
Localisation: Nogent - sur - Marne
Date d'inscription: 07/12/2005
Message Sujet: Re: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 16:10
__________________________________________________________________
Merci du tuyau je viens de le faire c'est génial !!!!
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eddy
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Nombre de messages: 517
Localisation: Bry-sur-Marne
Date d'inscription: 16/05/2006
Message Sujet: Re: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 21:13
__________________________________________________________________
SIte hyper connu des fans de tatouages ! (et oui, pour choisir une
police d'écriture quand on veut se faire encrer de jolis mots doux
Laughing )
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http://www.flickr.com/photos/2eyeswideopen/
Toutenkarton
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Date d'inscription: 14/10/2005
Message Sujet: Re: Police d'ecriture Ven 4 Aoû à 23:54
__________________________________________________________________
Lol, j'avais dit que ca ne servait pas qu'a faire de beaux titres Wink
Razz
Non serieux, je savais pas, c'est pas bete. Smile
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eddy
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Localisation: Bry-sur-Marne
Date d'inscription: 16/05/2006
Message Sujet: Re: Police d'ecriture Mer 9 Aoû à 23:09
__________________________________________________________________
Toutenkarton a écrit:
Non serieux, je savais pas, c'est pas bete. Smile
Si tu savais tout ce qui peut servir au tatouage... à commencer par les
bibliothèques ! Very Happy
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Police d'ecriture
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4. OpenType
Questions/Réponses sur OpenType
Qu'est-ce qu'OpenType et quel est le rapport avec Type 1 et TrueType ?
Le format OpenType™ englobe les formats de polices TrueType et
Adobe^® PostScript^® existants. Il améliore la portabilité
multiplate-forme des documents, gère de nombreuses langues,
offre de puissantes fonctions typographiques et simplifie la
gestion des polices.
Développé conjointement par Microsoft et Adobe Systems, OpenType
est une extension du format TrueType Open de Microsoft, qui peut
contenir soit des polices PostScript (.otf), soit des polices
TrueType (.ttf). Les polices .otf OpenType sont reconnues et
restituées à l'écran par un interpréteur PostScript (par
exemple, Adobe Type Manager^® - ATM^®), installé comme
complément logiciel ou intégré à certains systèmes
d'exploitation, comme Microsoft^® Windows^® 2000, XP et
Macintosh OS X. Les polices OpenType coexistent harmonieusement
avec les formats de polices actuels et peuvent être associées
aux polices Type 1 et TrueType dans un même document.
Quels sont les atouts d'OpenType ?
OpenType offre plusieurs atouts non négligeables :
+ un seul et même fichier de polices multiplate-forme compatible
avec les ordinateurs Macintosh et Windows ;
+ un jeu de caractères étendu reposant sur la norme de codage
Unicode pour une parfaite prise en charge linguistique ;
+ des fonctions typographiques sophistiquées pour le
positionnement et la substitution des glyphes, qui permettent
de regrouper nombre de variantes de glyphes (chiffres
elzéviriens, petites capitales et lettres ornées) dans un même
fichier de polices ;
+ une structure de données vectorielles compacte minimisant la
taille des fichiers de polices ;
+ une prise en charge native d'OpenType par les systèmes
d'exploitation Windows 2000/XP et Macintosh OS X ;
+ des fonctions typographiques OpenType évoluées prises en
charge par toutes les versions d'Adobe InDesign^® CS et
d'Adobe Photoshop^® CS.
Quelles sont les technologies de compression intégrées à OpenType ?
Toutes les polices OpenType avec vecteurs PostScript (.otf)
utilisent Compact Font Format (CFF, ou Type 2) pour une
réduction considérable de la taille des fichiers. Bien que
l'apanage de CFF ne soit pas à strictement parler la
compression, dans la mesure où il est inutile de décompresser
les vecteurs pour les interpréter, le résultat demeure meilleur
qu'avec les polices Type 1. Les polices OpenType d'Adobe
bénéficient également d'une conversion en sous-programme pour
une réduction supplémentaire de la taille de leur fichier. Les
polices OpenType TrueType (.ttf) peuvent faire appel à une
technologie de compression concédée sous licence par Microsoft.
Quels sont les deux types de police OpenType ?
Le format OpenType est le produit de la fusion de deux formats
de police (Type 1 et TrueType) dont il convient de préserver les
avantages cumulés.
Microsoft Windows est-il doté d'un interpréteur PostScript Type 1 ?
Microsoft Windows 2000 et Windows XP intègrent un interpréteur
Adobe PostScript. Windows 2000 et Windows XP assurent une prise
en charge native des polices OpenType (PostScript ou TrueType),
Type 1 et TrueType.
Puis-je continuer à utiliser mes polices Type 1 ou TrueType avec
OpenType ?
Vous pouvez continuer à travailler comme avant. OpenType est
parfaitement compatible avec les polices TrueType et Type 1. Les
polices OpenType sont simplement plus performantes puisqu'elles
gèrent une multitude de langues et des fonctions typographiques
évoluées disponibles sur des plates-formes et dans des
applications prenant elles-mêmes en charge nombre de fonctions
OpenType.
Qu'implique concrètement la prise en charge OpenType ? Si mon système
d'exploitation prend en charge OpenType, puis-je utiliser les
fonctions OpenType dans toutes mes applications ?
Il existe trois types de prise en charge OpenType : la prise en
charge OpenType de base (les polices fonctionnent comme toutes
les autres), la prise en charge d'Unicode (accès à des jeux de
caractères étendus) et la prise en charge des fonctions de
présentation OpenType (typographie avancée). Certains systèmes
d'exploitation (ou leurs extensions) assurent tout ou partie de
ces prises en charge. Toutefois, la prise en charge d'Unicode et
des fonctions de présentation requiert une programmation
spécifique de l'application. Adobe InDesign (toutes versions
confondues) et Adobe Photoshop et ultérieures prennent en charge
les fonctions typographiques évoluées d'OpenType.
OpenType se limite-t-il aux polices occidentales/romaines ?
Non. OpenType repose sur la norme de codage Unicode, qui gère la
quasi-totalité des langues du monde. Adobe prévoit de publier
des polices OpenType japonaises ainsi que d'autres polices
occidentales.
Mes polices vont-elles fonctionner avec les nouvelles versions de
Windows ?
Microsoft et Adobe ont veillé tout particulièrement à ce que le
passage à OpenType soit transparent pour l'utilisateur, quelle
que soit la version de Windows utilisée. Les utilisateurs de
Windows 98 et de Windows NT^® 4.0 peuvent bénéficier des polices
OpenType et Type 1 grâce à ATM Light. Vous pouvez télécharger
gratuitement l'utilitaire ATM Light pour Windows depuis le site
web d'Adobe. La prise en charge des polices OpenType et Type 1
est directement intégrée à Windows 2000 et XP.
Qu'en est-il du système d'exploitation Macintosh ?
Vous pouvez télécharger gratuitement ATM Light pour Macintosh
depuis le site web d'Adobe. Le système d'exploitation Macintosh
OS X d'Apple prend en charge les polices OpenType en mode natif.
En tant que créateur de polices, comment puis-je obtenir de plus amples
informations sur OpenType ?
Un certain nombre de ressources de développement sont
disponibles sur Adobe Partner Connection, notamment la section
consacrée à OpenType sur le forum des techniques typographiques
ainsi que la spécification OpenType. Les développeurs de polices
intéressés par les outils peuvent également envoyer un courrier
électronique à l'adresse typetools@adobe.com.
Pourquoi Adobe et Microsoft ont-ils décidé de développer conjointement
un nouveau format de police ?
Leur décision de collaborer est née du désir de proposer une
solution optimale aux utilisateurs et de mettre en place un
environnement pour les futures innovations conjointes. Les deux
sociétés ont compris que la fusion de Type 1 et de TrueType
était la meilleure solution pour les clients puisque désormais
les deux formats sont totalement compatibles avec Windows et
Macintosh. Les deux formats vectoriels ont chacun leurs
avantages et leur gestion conjointe permet à chaque société de
proposer des fonctions plus sophistiquées à ses clients.
Que représente l'initiative OpenType pour l'activité Polices d'Adobe ?
L'initiative OpenType est l'occasion pour Adobe de renforcer sa
présence sur le marché des polices de caractères Windows,
puisque les polices OpenType et Type 1 sont à présent
compatibles avec tous les systèmes Windows et Macintosh OS X. La
typothèque Adobe est désormais plus facilement exploitable par
les utilisateurs Windows, ce qui va permettre à Windows 2000/XP
de s'imposer comme la plate-forme de publication professionnelle
par excellence.
Quelles sont les technologies Adobe et Microsoft qui font l'objet d'une
concession réciproque de licences ?
Les deux sociétés concèdent sous licence leurs interpréteurs de
polices, outils de production de polices et logiciels de
conversion respectifs. Résultat : la prise en charge native des
polices Type 1 et OpenType par Windows 2000.
Quelles sont les implications pour le reste du marché des fontes ?
Avec OpenType, les développeurs de polices ont le choix entre
TrueType et PostScript et peuvent aussi les regrouper sous un
seul et même format de police. OpenType est synonyme
d'enrichissements typographiques ; il est en effet possible
d'ajouter des petites capitales, des variantes de lettres
ornées, des ligatures, des chiffres elzéviriens et des ornements
dans la même police que celle des caractères de base. D'autres
variantes linguistiques telles que le grec, le cyrillique et les
alphabets d'Europe Centrale peuvent par ailleurs être intégrées
dans la même police que les caractère latins de base. OpenType
autorise également l'utilisation sous licence et l'incorporation
de polices dans des documents et des pages web. Les développeurs
de polices peuvent ainsi produire des polices, les concéder sous
licence et contrôler leur utilisation de manière beaucoup plus
efficace.
D'autres éditeurs de logiciels envisagent-ils de prendre en charge
OpenType ?
OpenType est une norme ouverte largement adoptée par nombre
d'éditeurs, de concepteurs, de fournisseurs OEM, de fabricants
d'imprimantes, de fournisseurs d'accès Internet et de
distributeurs de systèmes d'exploitation.
À quand les polices OpenType des autres développeurs de polices ?
Adobe et Microsoft concèdent gracieusement des outils de
développement sous licence. Les dates de publication restent
la discrétion des développeurs de polices. Il faut cependant
savoir qu'Adobe a déjà concédé des outils sous licence à plus
d'une centaine de développeurs et de particuliers. OpenType
devrait donc bénéficier d'un solide appui de la part des
créateurs de polices.
Qu'est-ce que cela signifie pour les fonderies typographiques qui
disposent de vastes typothèques ?
Les fonderies n'ont aucun souci à se faire, puisque leurs
polices actuelles seront toujours compatibles avec les nouveaux
systèmes d'exploitation. Elles peuvent par ailleurs intégrer les
enrichissements OpenType à leurs polices et en faire bénéficier
leurs clients.
Ma police OpenType inclut les petites capitales, les capitales et/ou
les indices, mais l'utilisation de cette fonction dans une
application particulière produit des simulations de glyphes.
Pourquoi ?
L'application est conçue pour simuler les glyphes des polices
non OpenType. Il y a donc deux explications possibles : soit
l'application ne prend pas en charge les fonctions de
présentation et de substitution OpenType, soit elle ne reconnaît
pas la fonction que vous tentez d'utiliser. Contactez l'éditeur
de cette application pour lui demander d'intégrer cette fonction
dans une future version.
Ma police OpenType inclut les caractères non latins (des alphabets
d'Europe Centrale, grec et cyrillique). Pourquoi m'est-il
impossible d'obtenir ces caractères dans mon application et mon
système d'exploitation ?
La gestion d'un grand nombre de langues, bien qu'intégrée dans
les polices, dépend en fait de la prise en charge d'Unicode par
le système d'exploitation et/ou l'application. Pour plus
d'informations, y compris sur la prise en charge d'Unicode par
Adobe InDesign, consultez le Guide de l'utilisateur OpenType*.
Quelles sont les incidences d'OpenType sur les imprimantes PostScript
et les utilisateurs OEM de la technologie PostScript d'Adobe ?
OpenType améliore la prise en charge des polices Type 1 en
environnement Windows et des polices TrueType en environnement
PostScript, garantissant aux utilisateurs d'imprimantes
PostScript les meilleurs résultats possibles, quel que soit le
type de polices utilisé. OpenType fait partie intégrante du
système d'impression PostScript, de même que les récents pilotes
d'imprimante AdobePS™ et Adobe Type Manager
Quelle est la configuration requise pour exploiter les polices OpenType
.otf ?
L'utilisation des polices OpenType (.otf) dans toutes vos
applications nécessite leur prise en charge au niveau du système
: par le système d'exploitation ou par ATM Light. Vous devrez
peut-être aussi mettre à jour vos pilotes d'imprimantes
PostScript* ou certaines de vos applications. Pour plus
d'informations, reportez-vous au Guide de l'utilisateur
OpenType*.
Les polices OpenType sont-elles compatibles avec mes applications, mes
polices, mon imprimante, mon ordinateur et mon système
d'exploitation actuels ?
Oui. Vous pouvez ajouter des polices OpenType dans la plupart
des environnements et elles fonctionneront comme des polices
Type 1 ou TrueType normales. Pour plus d'informations sur la
configuration minimale requise (versions des systèmes
d'exploitation, pilotes d'imprimantes, etc.), reportez-vous au
Guide de l'utilisateur OpenType*. Certains systèmes
d'exploitation actuels requièrent Adobe Type Manager ou ATM
Light. Le fichier LisezMoi OpenType* recense les
incompatibilités connues avec des versions d'applications
spécifiques.
Je suis un utilisateur Macintosh et j'ai reçu une police OpenType
(.otf) d'un système Windows qui présente une icône générique.
Que dois-je faire ?
L'icône OpenType standard est visible lorsque le type de fichier
est « sfnt » et le créateur « ATMC ». Ouvrez le tableau de bord
Échange de fichiers d'Apple, vérifiez que les fichiers « .otf »
y figurent, puis activez les deux cases à cocher de mappage des
fichiers. L'utilitaire OTF FileTyper corrigera automatiquement
le type de fichier et les codes de création des fichiers
OpenType possédant l'extension « .otf », même dans un dossier.
Cet utilitaire est téléchargeable gratuitement sur le site
d'Adobe. OTF FileTyper a été créé à l'aide de l'utilitaire
MakeAutoTyper de la collection FileTyper.
Puis-je utiliser les polices OpenType en réseau ?
Oui, dans la mesure où votre ordinateur est configuré pour
l'utilisation des polices OpenType et qu'il peut accéder au
serveur. Par ailleurs, vous pouvez utiliser les polices OpenType
sur les systèmes Macintosh et Windows connectés au réseau.
Vérifiez toutefois que le contrat de licence des polices vous
autorise à utiliser ces dernières en réseau, et le cas échéant,
que vous ne dépassez pas le nombre d'utilisateurs autorisé.
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Inscription, en écriture arabe calligraphiée datant du premier tiers
du XI^e siècle (vers 1011), gravée sur le fût d'une colonne dans la
Grande Mosquée de Kairouan (Tunisie).
Lâécriture est un système de représentation graphique dâune langue,
au moyen de signes inscrits ou dessinés sur un support, et qui permet
l'échange d'informations sans le support de la voix.
L'invention de l'écriture a souvent été utilisée pour distinguer la
Préhistoire de l'histoire, bien que cette conception soit remise en
cause, puisqu'elle aboutit souvent à considérer que des peuples sans
écriture sont des « peuples sans histoire », ce qui est
problématique tant pour les peuples anciens et disparus que pour
certains peuples autochtones actuels qui ne connaissent pas l'écriture
mais sont pourtant intégrés à la mondialisation du XXI^e siècle.
Sommaire
* 1 Histoire
* 2 Systèmes dâécriture
* 3 Compléments
+ 3.1 Notes et références
+ 3.2 Bibliographie
+ 3.3 Liens externes
[modifier] Histoire
Article détaillé : Débuts de l'écriture en Mésopotamie.
Des sceaux harrapéens de la civilisation de la vallée de l'Indus,
III^e millénaire av. J.-C.
Inscription latine au Colisée à Rome (V^e siècle)
Lâécriture est apparue sous des formes différentes dans au moins
quatre « foyers de civilisations » maîtrisant de longue date
l'agriculture et en plein développement urbain : en Mésopotamie (les
tablettes des cités d'Uruk^[1] datent de 3400 av. J.-C.)^[2], en
Ãgypte (à Abydos dans la tombe d'U-j attribuée au roi Scorpion I^er,
les inscriptions hiéroglyphiques découvertes datent de 3250 av.
J.-C.), en Chine vers 1400/1200 av. J.-C. et en Amérique centrale vers
1200 av. J.-C. (la découverte, en 1999, de la stèle de Cascajal, en
particulier, a conduit à réviser les dates auparavant proposées pour
l'Amérique pré-colombienne)^[3].
La tablette de Dispilio (en) datant de 5260 av. J.C. suggère que
l'écriture est apparue avant le troisième millénaire av. J.C.
Le développement récent des litteracy studies (ou études de
littératie), en remettant en cause certaines préconceptions communes
de l'écriture et de la lecture, conduisent parfois à ré-évaluer ces
dates respectives. En effet, selon le critère utilisé pour identifier
un système d'écriture, on aura des résultats différents. Ainsi,
certains soutiennent par exemple que les sceaux de la vallée de
l'Hindus, qui datent du III^e millénaire av. J.-C., ne constituent pas
une écriture au sens propre, d'autres considérant au contraire qu'on
ne les considère pas comme des systèmes d'écriture simplement parce
qu'on projette dessus notre concept moderne d'écriture. L'histoire de
l'écriture est donc dépendante d'une série de conceptions que nous
avons concernant le langage et le rapport entre l'écrit et l'oral, et
s'appuie donc sur une philosophie du langage particulière^[4].
En Mésopotamie, on attribue à lâécriture une origine comptable. Les
transactions entre contrées éloignées nécessitèrent la mise en
place de contrats. Ces contrats étaient des boules creuses de glaise
enfermant des calculi, des petites formes en argile (glaise)
symbolisant des nombres sous trois aspects : des sphères, des cônes,
des cylindres, auxquels étaient additionnées des formes
conventionnelles pour désigner les choses échangées. En cas de
contestation, la boule sèche sur laquelle on avait apposé son sceau
pour contrôle était brisée, et la quantité de calculi et la
livraison étaient comparées.
Empreintes de bâtonnet taillé.
Ces transactions devenant de plus en plus complexes, le système de
calculi fut conservé mais, pour se souvenir de la teneur du contrat,
en sus des sceaux, des signes furent dessinés sur lâextérieur de la
boule de glaise encore fraîche, afin d'indiquer le contenu de cette
boule, tant en quantité (le nombre) quâen qualité (les choses
contractées). Pour ces signes, un bâton assez fin nommé calame
était utilisé. Une extrémité du calame était coupé en coin ou en
biais, lâautre extrémité étant coupée dâéquerre : l'objet
permettait ainsi de dessiner un coin, un rond et un cône,
représentant ces calculi, et de dessiner les formes
conventionnelles^[5].
Il semble que le système évolua ensuite vers l'utilisation d'une
plaque de glaise aplatie dont les deux faces servirent à dessiner
(écrire) le contenu du contrat. Câest probablement lâorigine de
lâécriture cunéiforme (dont le dessin a pour base la forme de coin),
la forme ronde et cylindrique étant délaissée.
Une origine différente est possible, plus proches des systèmes qui
conduisirent à la création d'autres principes d'écriture. Il
s'agirait de procédés issus de symboles religieux et naturalistes
possédant plusieurs valeurs, soit idéographique (l'idée est
véhiculée par un graphème), soit logographique (un mot entier,
désignant un objet concret, est figuré par un seul signe), soit
syllabographique (une syllabe est désignée par le graphème), soit
purement phonétique (le signe valant un son unique). Il est possible
qu'à l'âge du bronze et au début de l'âge du fer, notamment en
Ãgypte et en Chine, mais également en Crète, un même signe, en
fonction du contexte, pouvait désigner soit une idée, soit un objet,
soit une syllabe. Le support d'origine de ces écritures plus
abstraites et plus philosophiques n'est pas, contrairement aux
cunéiformes, principalement l'argile : elle peut se peindre ou se
dessiner sur papyrus ou tout autre type de papier ou de peau ; elle
peut orner des pans de murs sous forme de sculpture ou de peinture ;
elle peut être incisée sur des vases de pierre ou de métal, voire
des bijoux.
Une origine différente est perçue en Ãgypte antique, Sumer et en
Mésoamérique : l'écriture apparut dans les Cités-Ãtats où
l'organisation sociale stratifiée amenait à reconnaître un pouvoir
prééminent, ce pouvoir justifiant idéologiquement sa prééminence
par un apparat iconographique puis graphique, l'écriture^[3].
[modifier] Systèmes dâécriture
Article détaillé : Système d'écriture.
L'étude des systèmes d'écriture et de leur évolution au cours de
l'histoire humaine est l'étymographie.
[modifier] Compléments
[modifier] Notes et références
1. â Trouvées dans une couche de rebut, leur datation reste sujette
à caution.
2. â Lire à ce propos l'article Débuts de l'écriture en
Mésopotamie.
3. â ^a et b Viviane Alleton, Jaroslaw Maniaczyk, Roland Schaer, Les
origines de l'écriture, Le Pommier, 2012, 207 p.
(ISBN 9782746506374)
4. â Béatrice Fraenkel et Aïssatou Mbod, « New Literacy Studies, un
courant majeur sur l'écrit », Langage et société, n^o 133, mars
2010, p. 7-24
5. â Denis Guedj, Zéro, Robert Laffont, 2010, 312 p. [lire en ligne]
Sur les autres projets Wikimedia :
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* écriture, sur le Wiktionnaire
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[modifier] Bibliographie
* Louis-Jean Calvet, Histoire de lâécriture, 1996, Hachette (rééd.
de 1998) (ISBN 2-01-278887-4), Fayard/Pluriel (rééd. poche de
2011) (ISBN 978-2-8185-0130-6), 296 pages
* Josèphe Chignier, Les systèmes d'écriture : un savoir sur le
monde, un savoir sur la langue, éd. Centre régional de
documentation pédagogique, 1990 (ISBN 2-86621-136-7)
* James Février, Histoire de lâécriture, éd. Payot, 1995
(ISBN 2-228-88976-8)
* Marcel Cohen et Jérôme Peignot, Histoire et art de lâécriture,
Bouquins, Robert Laffont, 2005 (ISBN 2-221-10225-8), 1 179 pages
* Anne-Marie Christin, Histoire de lâécriture, de lâidéogramme au
multimédia, Flammarion, 2001, traduction anglaise 2002, édition
arabe Bibliotheca Alexandrina, 2005, 432 pages (400 illustrations)
* Simone Breton-Gravereau et Danièle Thibault, L'aventure des
écritures : matières et formes, éd. Bibliothèque nationale de
France, 1998 (ISBN 2-7177-2059-6)
[modifier] Liens externes
* L'aventure des écritures, Dossier pédagogique de la BNF
* Brève chronologie de lâécriture, dossier réalisé par la BNF
* Des calculi à lâécriture
* Centre d'étude de l'écriture et de l'image
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universelle. »
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« Toute écriture est politique puisque toute écriture est une vision du
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« Le récit n'est plus l'écriture d'une aventure, mais l'aventure d'une
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« Lorsque la mémoire était la seule écriture, l'homme chantait. Lorsque
l'écriture naquit, il baissa la voix. Lorsque tout fut mis en chiffres, il se
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de Robert Sabatier [+]
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« L'écriture spécifiquement féminine, cela n'existe pas ! L'écriture est
universelle. »
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plus noble conquête de l’homme. Le roman, intermédiaire entre l’homme et la
vie. »
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: elle a fait faire un second pas à la pensée. »
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« C'est une grave erreur que de parler d'écriture féminine ou masculine. Il
n'y a que des écritures tout court et plus elles sont androgynes mieux ça
vaut. »
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« Il ne faut, à aucun prix, renoncer à l'écriture, ne serait-ce que parce que
dans toutes les grandes civilisations l'écriture est liée à la calligraphie,
c'est-à-dire à la beauté. »
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Little Lullaby
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Little Lullaby :: PERSO [120719040543719062.png]
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Qu'est-ce que l'écriture pour vous ?
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Qu'est-ce que l'écriture pour vous ?
Shepp
Le méchant tyran :D
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Message Sujet: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 24 Avr - 8:19
__________________________________________________________________
Hellow :)
Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Un moyen de décompresser ? Un
loisir ? Une passion ?
Réponse à développer :3
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Grisou
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 24 Avr -
9:43
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Quand je ne me sens pas bien, j'écris. Quand je suis heureuse, j'écris.
J'écris tout le temps, que ce soit nul, élaboré... C'est un besoin,
plus qu'un loisir. C'est ma façon de m'exprimer, même si personne
ne lit jamais ce que j'écris. Dans ce que j'écris, je refais le
monde, je m'évade l'espace d'une heure ou deux, et quand j'en
ressors, ben je vais mieux. Je suis capable d'affronter ce qui
m'entoure. Il y en a c'est chanter, danser, faire du sport, ben moi
c'est écrire.
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Mütze
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 24 Avr -
11:03
__________________________________________________________________
Je dirais un loisir. Je me suis mise à écrire il n'y a pas longtemps,
cela ne me passionne pas, mais j'aime bien. Mais je n'écris pas car je
vais mal... Des fois, l'envie d'écrire me prend juste comme ça, sans
raison particulière.
----------------------------------------✁------------------------------
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Citation:
« Nos yeux se renvoient la lumière / Et la lumière le silence / A ne
plus se reconnaître / A survivre à l'absence »
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Natividad
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 25 Avr -
17:36
__________________________________________________________________
J'écris pour me soulager de mes peines, et ça me fais vraiment du bien.
C'est pour moi la seule manière de relâcher la pression.
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Kestrell.Alice.
Il y avait une fille, dans la forêt...
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 23 Mai -
13:00
__________________________________________________________________
Pour moi, l'écriture c'est un besoin, une manière d'exprimer ce que je
ressens, mes pensées, tout ça. De faire un peu le point sur mes
sentiments, mais aussi de les approfondir, de totalement les comprendre
de telle sorte qu'ils finissent par me devenir étranger.
Finalement, lorsque j'ai besoin de me relâcher parce je ressens
tellement de choses que j'ai l'impression que je vais dessiner, soit je
dessine, soit j'écrit. Et j'ai l'impression que c'est deux choses
vraiment différentes pour moi: les dessins me font plonger complétement
dans mes pensées alors que l'écriture me fait prendre de la distance
par rapport à elles. Et pourtant, souvent, mes dessins s'accompagnent
d'écriture, et vice-versa.
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin -
14:52
__________________________________________________________________
Moi, quand j'écris un roman, c'est pour dénoncer quelque chose : la
maltraitance, le viol, etc... Je pense que la littérature doit (entre
autres) faire prendre conscience aux gens de certaines choses qui les
entourent, pour les amener à se bouger :)
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Shepp
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin -
19:21
__________________________________________________________________
La littérature engagée en somme :)
Ça me rappelle ma dissert' xD. Perso, là, je commence à écrire un
'truc' qui est à la fois engagé (critique de la société) et en plus
un 'truc' très.. abstrait. Mais que j'écris pour moi-même.
Pour moi, l'écriture est une passion. Je ne savais même pas encore
écrire que j'étais fascinée par les livres. J'adorais imaginer
l'histoire, notamment à partir des images. Je pensais que l'écriture
était composée de symboles en vague - c'est ainsi que je le voyais,
n'en comprenant pas le sens. Alors je prenais du papier, et je
faisais des vagues. Quand j'y pense, j'ai dû gâcher plein de
feuilles, dans ma pure insouciance =.= j'étais convaincue d'écrire
une histoire.. et je pouvais la raconter à l'oral à qui le voulait.
Bien sûr, ce n'était pas exactement les mêmes phrases, mais
l'histoire restait inchangée.
J'en ai conclu donc dès ce jeune âge que je voulais devenir
écrivain. Quand j'ai appris à écrire, j'ai commencé à vraiment faire
des histoires. Ma famille et mes proches m'encourageant, on peut
dire que j'ai continué sur cette voie. Par la suite, j'ai tapé aussi
sur word des nouvelles que j'ai encore, paumées çà et là.
Sympathiques, mais bon, j'étais jeune, donc forcément, ça se
ressent. Mais le concept en soi n'était pas mauvais. J'ai toujours
aimé les 'trucs' compliqués xD. Qui finissaient mal.
& puis là... oui, j'aimerais encore. Mais bon. Je n'arrive plus
écrire des 'trucs' bien... ça m'attriste un peu, car c'est vraiment
quelque chose auquel je tiens... et pour cause...
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Mütze
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin -
20:49
__________________________________________________________________
Oh oui, les vagues ! xD Moi aussi je le faisais, petite.
Ce qui me gêne, dans l'écriture, c'est que je n'arrive jamais
mettre les bons mots et les bonnes expressions pour exprimer les
sentiments du personnage. C'est particulièrement agaçant, puisqu'
la fin, je me retrouve avec quelque chose que je n'avais pas
imaginé comme ça au début. Je n'aime pas la façon dont j'écris, mes
histoires, mon style. J'aimerais progresser, réussir à mieux
m'exprimer, à faire des choses plus originales et sensibles. Bref,
je ne veux pas seulement écrire. Et de ce côté, j'ai encore
beaucoup à apprendre...
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin -
22:36
__________________________________________________________________
Moi, quand j'étais petite, je réécrivais les fins que je n'aimais
pas ou je continuais les livres si je trouvais qu'il manquait
quelque chose. x) C'était ma façon de me dire que j'étais dans
l'histoire, avec les personnages, et tout. J'en ai fait voir de
toutes les couleurs aux deux nigauds.
Maintenant, l'écriture est une sorte d'exutoire dans lequel je me
semble irrémédiablement embarquée. Par contre, je n'arrive pas
écrire plus de deux pages. Je trouve que c'est nul, niais, bateau,
Lévyen, Beigbederien, bref... Je trouve tous les défauts du monde
mes écrits.
Je pense que je n'aurais jamais le temps de m'y consacrer autant que
je le voudrais, que je n'arriverais jamais à pondre quelque chose de
potable, de l'ampleur dont je rêverais.
Let's see.
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Mütze
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Sam 12 Juin -
22:39
__________________________________________________________________
Kunst. a écrit:
Par contre, je n'arrive pas à écrire plus de deux pages. Je trouve
que c'est nul, niais, bateau, Lévyen, Beigbederien, bref... Je
trouve tous les défauts du monde à mes écrits.
Je pense que je n'aurais jamais le temps de m'y consacrer autant que
je le voudrais, que je n'arriverais jamais à pondre quelque chose de
potable, de l'ampleur dont je rêverais.
Let's see.
Exactement pareil pour moi.
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Shepp
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin -
9:55
__________________________________________________________________
Mütze a écrit:
Kunst. a écrit:
Par contre, je n'arrive pas à écrire plus de deux pages. Je trouve
que c'est nul, niais, bateau, Lévyen, Beigbederien, bref... Je
trouve tous les défauts du monde à mes écrits.
Je pense que je n'aurais jamais le temps de m'y consacrer autant que
je le voudrais, que je n'arriverais jamais à pondre quelque chose de
potable, de l'ampleur dont je rêverais.
Let's see.
Exactement pareil pour moi.
Idem en fait...
C'était plus facile d'écrire quand j'étais petite, me prenais pas
la tête =.=
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin -
11:31
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Allez-y, il faut s'y mettre :D Ce n'est pas parce que c'est différent
du Shakespeare que c'est mauvais. Au contraire, c'est votre style !
Il faut beaucoup écrire pour s'améliorer.
C'est en écrivant que l'on devient écrivain ! XD
Enfin bref, moi j'écris et je sais que je m'améliore de jour en jour -
même si ce n'est toujours pas super.
De plus, il faut beaucoup liree, ça aide vraiment...
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin -
12:10
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J'ai l'impression que, plus j'écris, moins bien c'est.
Et j'ai beau lire et relire Stendhal, je n'arrive toujours pas
écrire comme lui. :'(
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Certes-mais
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Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Dim 13 Juin -
21:01
__________________________________________________________________
Quand j'étais petite je croyais que j'écrivais bien. Mais bon, c'était
faux x]
J'écris de temps en temps, pour clarifier quelques idées, c'est pas
beau, abouti, bien construit et j'ai jamais envie d'y revenir pour
l'améliorer, mais ça me permet de faire un peu de tri, et de me
souvenir de ce que j'ai pu penser.
Je ne me vois pas écrire un livre ou quoi que ce soit, parce que je
n'en ressens pas vraiment l'envie et parce que j'écris comme une merde.
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W.
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♣ ÂGE: 18
♣ LOCALISATION: Paris
♣ HUMEUR: Lunatique
Message Sujet: Re: Qu'est-ce que l'écriture pour vous ? Mer 23 Juin -
12:09
__________________________________________________________________
L'essence de mon existence.
Ce qui me permet de survivre dans ce monde en dérobant mon esprit
cette carcasse charnelle pour le traîner dans un imaginaire trop
fertile, dans des mondes oniriques à l'utopisme controversé. Dans des
lieux où je suis l'unique maître, celui qui enfante et anéantit. Le
pourfendeur des candides espoirs, la source des malheurs éternels.
L'écriture est une passerelle, entre ce monde où tout ce qui est
néfaste est palpable, et la fiction que, seul, je gouverne. Où j'exalte
les sentiments qui pourissent nos coeurs abandonnés. Où la passion est
sublimée pour engendrer, l'espace d'un instant fabuleux, l'illusion de
ce que la réalité ne nous offrira jamais.
L'écriture me permet de rêver. Littéralement. Mes songes sont ma plus
grande source de création, ils incarnent mes fantasmes inavoués, mes
désirs les plus intenses et mes envies les plus folles. J'inscris
l'encre mon aliénation dans la chair du papier.
Je me forme une catharsis à travers l'écriture ! En bref, c'est une
façon de ne pas décrocher de la réalité, de ne pas m'évader quand il ne
le faut pas dans des rêves déments et irréalisables en les inscrivant
sur papier pour qu'ils cessent de me hanter. A travers mes récits,
c'est mon âme qui se façonne... Je décris probablement très mal mes
sentiments, mais pour moi, ma vie est inconcevable sans écriture. Je ne
suis qu'un réceptacle, quelque chose de destiné à écrire, un pantin, ou
peut-être un personnage.
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Qu'est-ce que l'écriture pour vous ?
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L'idéogramme et l'alphabet
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ÉCRITURE
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Ceci doit-il tuer cela ? L'écran de l'ordinateur supplanter l'écrit ?
Cette page immatérielle où l'on peut faire réapparaître à sa guise un
texte ancien pour l'intégrer à un autre, tout à fait neuf, cette
rédaction sur un clavier, et non plus au courant de la plume, et ce
clavier lui-même qui, selon qu'on l'y invite, écrit, transforme ou crée
de l'inédit, toutes ces « merveilles » nées de l'informatique ne
doivent-elles pas rendre caduques les pratiques artisanales et
millénaires du papier, de l'encre, voire de l'imprimé ?
Deux mondes semblent s'opposer, à l'heure actuelle, à l'intérieur de
l'univers de la communication graphique-visuelle. Mais ne s'agit-il
pas, en fait, d'une opposition illusoire ? N'est-ce pas, au contraire
de ce que l'on suppose, un retour au passé extrême de l'écrit, à ses
sources idéographiques, que nous offre l'ordinateur ? Plus que l'écrit,
à la vérité, c'est l'alphabet et ses contraintes, auxquelles nous nous
sommes habitués comme si elles étaient inévitables, que l'ordinateur
met en question – et cela, au profit de l'écriture même.
1. L'idéogramme et l'alphabet
• L'écriture et l'Occident
Le déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens, que Champollion réalisa en
1822 après des siècles d'essais infructueux, a bouleversé la conception
que l'Occident se faisait jusqu'alors de l'écriture. Non seulement ces
figures pittoresques que l'on interprétait par tradition comme des
symboles ou des copies réalistes se révélaient être des signes, mais on
leur découvrait aussi une faculté qui semblait depuis toujours réservée
en propre à l'alphabet, la transcription phonétique des mots. Le dessin
d'une bouche pouvait se lire « bouche », mais il notait également le
son r, le dessin d'une chouette le m, celui d'une caille le w...
Déterminante pour notre connaissance de la civilisation pharaonique,
cette découverte l'était tout autant du point de vue d'une théorie
générale de l'écriture. Car comment reconnaître encore au système
alphabétique la supériorité dont on était conv […]
… pour nos abonnés, l'article se prolonge sur 16 pages… Offre essai 7
jours
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Dans le chapitre "Une civilisation de l'oralité" : … comme
pouvait le laisser croire l'expression autrefois employée de
« sociétés sans écriture ».* L'écriture a été connue de
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confronter les cultures africaines à l'imprimé. En Éthiopie, le
guèze s'écrit depuis les premiers siècles de l'ère chrétienne. À
l'époque médiévale, les grandes… Lire la suite
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Dans le chapitre "La production artistique" : … abreuve le
buffle avec le vase aux eaux jaillissantes. Le même souci
esthétique se retrouve dans l'*écriture, brusquement plus
soignée, faite de caractères élégants qui n'ont d'égaux que dans
la bibliothèque d'Assourbanipal (vii^e s. av. J.-C.). Pour la
première fois, les scribes utilisent le cunéiforme des Sumériens
pour… Lire la suite
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correspondent à autant de sons vocaux dans une langue ou dans un
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Dans le chapitre "Modalités de l'aménagement linguistique" : …
spécialité nouvelle, celle de jurilinguiste. Pour ce qui est du
corpus de la langue, le choix de *transposer en écriture une
langue uniquement orale est lui-même une décision d'ordre
politique, l'écriture retenue dépendant de multiples facteurs,
tant culturels ou linguistiques qu'économiques, et qui peuvent
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Dans le chapitre "L'écriture" : … Aussi* bien de nombreux
auteurs ont-ils préféré choisir comme critère de l'archaïsme le
fait de ne pas connaître l'écriture, car il s'agit là d'une
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ART DE LA CALLIGRAPHIE (Chine)
Écrit par : Alain THOTE
*En Chine, l'écriture témoigne de recherches esthétiques dès
ses débuts, comme le montrent les inscriptions sur bronze des
Zhou occidentaux (vers — 1050-— 771). Puis, avec l'essor de la
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PAUL-DAVID, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Pierre
RYCKMANS, Alain THOTE
Dans le chapitre " Calligraphie et peinture" : … *La création
calligraphique et picturale occupe en Chine une place
privilégiée ; elle constitue non pas un métier spécialisé, mais
une discipline spirituelle pratiquée par l'élite intellectuelle
et sociale des lettrés. Ceux-ci trouvent dans cette double
activité le moyen d'expression et d'accomplissement d'une
expérience intérieure dont le but… Lire la suite
CHINOISE (CIVILISATION) - La littérature
Écrit par : Paul DEMIÉVILLE, Jean-Pierre DIÉNY, Yves
HERVOUET, François JULLIEN, Angel PINO, Isabelle RABUT
Dans le chapitre "L'écriture" : … *Tandis que notre écriture,
ainsi que toutes les écritures actuellement en usage dans le
monde civilisé à l'exception de la seule écriture chinoise, ne
fait que traduire pour l'œil la prononciation des mots, en Chine
le signe graphique reste indépendant du signe phonique, ou
phonème, celui qui s'adresse à l'oreille. On peut en français
écrire le mot… Lire la suite
CHYPRE ANTIQUE
Écrit par : Jean POUILLOUX, Claude F. A. SCHAEFFER
Dans le chapitre "La présence grecque" : … des poteries
importées. Dès ces années (1150-1050 av. J.-C.), les Chypriotes
avaient adopté une *écriture syllabique. Une lacune inexpliquée
dans la documentation cache la manière dont se fit la
transmission de ce langage écrit, mais au vii^e siècle apparaît
un syllabaire nouveau ; dérivant, semble-t-il du précédent, il…
Lire la suite
CIVILISATION
Écrit par : Jean CAZENEUVE
Dans le chapitre "Techniques" : … peut être retenue comme la
marque décisive de l'entrée d'un peuple dans la vie civilisée,
c'est l'*écriture et plus particulièrement l'usage d'un alphabet
phonétique. Mais Morgan insistait aussi sur les conséquences
sociales du développement des « arts de subsistance » et sur les
transformations politiques qui accompagnent l'avènement de la…
Lire la suite
CORAN (AL-QURAN)
Écrit par : Régis BLACHÈRE, Claude GILLIOT
Dans le chapitre "Le « fait coranique » : sciences du Coran et
exégèse" : … constitution d'un système grammatical cohérent
était liée, compte tenu du caractère particulier des *écritures
sémitiques, à la définition d'une méthode graphique rigoureuse.
En ce domaine tout spécialement, le développement de l'islam se
révèle avoir été l'élément décisif dans la cristallisation d'une
culture d'expression arabe. À l'origine, dans… Lire la suite
CORÉE - Histoire
Écrit par : Jin-Mieung LI, Ogg LI, Madeleine PAUL-DAVID,
Universalis
Dans le chapitre " Dynastie Chosŏn (1392-1910)" : … inspirés
du confucianisme, ce qui fit diminuer l'influence du bouddhisme.
Tandis qu'un système d'*écriture original, alphabétique en même
temps que syllabique, est mis en usage dès 1446, le chinois
continue à être utilisé, notamment pour la rédaction des
documents historiques et administratifs, tel le Chosŏn wangjo
shillok (Annales de… Lire la suite
CORÉE - Littérature
Écrit par : Ogg LI, Marc ORANGE, Martine PROST
Dans le chapitre "La littérature coréenne des origines à 1945"
: … roi Yuri (règne : 19 av.-17 apr. J.-C.) de Koguryŏ, en 17
avant J.-C. Le désir de se doter d'une *écriture adaptée à leur
langue poussa les Coréens à inventer un système appelé idu,
utilisé, probablement à partir du v^e siècle, tantôt pour
transcrire phonétiquement les termes grammaticaux coréens,
tantôt pour traduire… Lire la suite
CRYPTOLOGIE
Écrit par : Jacques STERN
Dans le chapitre "La vieille histoire d'une science moderne"
: … plus est, une proximité entre la cryptographie et les
sciences occultes s'est maintenue jusqu'à la Renaissance.
*Entre-temps, l'art des écritures secrètes n'est toutefois pas
resté confiné à la sphère du sacré : ainsi les Grecs et les
Romains l'ont-ils pratiqué à des fins militaires et
diplomatiques. La scytale lacédémonienne réalise le principe de…
Lire la suite
DE LA GRAMMATOLOGIE, livre de Jacques Derrida
Écrit par : Didier CAHEN
Dans le chapitre "Le supplément d’origine" : … *Comme semble
l’indiquer son titre, on lira d’abord dans De la
grammatologie les prémisses d’un traité de l’é criture. S’y
dessine un projet certes philosophique mais aussi culturel, et
clairement politique ; il s’agit, dans le contexte particulier
de la fin des années 1960, de mettre en question le
structuralisme et son modèle linguistique… Lire la suite
DERRIDA JACQUES (1930-2004)
Écrit par : Catherine MALABOU
* Jacques Derrida est né en 1930 à El-Biar, près d'Alger. Il
entre en 1950 à l'École normale supérieure et rédige en
1953-1954, sous la direction de Jean Hyppolite, son mémoire de
maîtrise sur Le Problème de la genèse chez Husserl (1990). À
partir de 1964, il enseigne à l'École normale supérieure… Lire
la suite
DIVINATION
Écrit par : René ALLEAU
Dans le chapitre "Recueillir et déchiffrer les signes" : … la
recherche et l'interprétation des signes, selon un code
traditionnel. L'importance attachée à l'*écriture par les
civilisations mésopotamiennes explique assez clairement la
formation d'un système déchiffrable de l'univers dans lequel
tout ordre, en principe, répondait à une cohérence des signes
entre eux, à des messages analogiques qui pouvaient… Lire la
suite
DYSLEXIE
Écrit par : Jean BERGES
… éclairage particulier, concernant les dyslexies, en prêtant
attention aux effets de l'inconscient. *Car l'écrit prend de
plus en plus de poids dans la manifestation du savoir. De tout
temps, il est apparu comme le moyen, accessible au départ
quelques-uns seulement (les scribes), de percer les secrets, les
rites, les formules permettant de… Lire la suite
ÉDITION ÉLECTRONIQUE
Écrit par : Jean CLÉMENT
Dans le chapitre "Le document numérisé" : … anglo-saxonnes.
Des normes plus récentes, tel Unicode, autorisent le codage de
presque toutes les *écritures du monde. Le mode texte rend
possible l'automatisation de travaux fastidieux comme la
recherche de tous les contextes d'un mot ou d'une chaîne de
caractères. Il présente cependant l'inconvénient de faire
disparaître la structure formelle du… Lire la suite
ÉGYPTE ANTIQUE (Civilisation) - L'écriture
Écrit par : Jean VERCOUTTER
Dans le chapitre "Formes de l'écriture et déchiffrement" : …
*Peu d'écritures sont aussi esthétiques que l'écriture
égyptienne. Profondément gravés au fronton des temples ou le
long des obélisques, ses signes contribuent à la beauté de
l'architecture dont ils constituent souvent le seul ornement. La
volonté esthétique est rendue manifeste par le groupement des
signes et la direction de l'ensemble de l'… Lire la suite
ENCRES
Écrit par : Gérard MARTIN
… *Les encres sont des compositions liquides ou pâteuses, noires
ou colorées, servant à écrire, à dessiner ou à imprimer. Elles
ont été fabriquées pendant des siècles selon des recettes
empiriques exploitant des substances naturelles. Elles sont,
depuis une cinquantaine d'années, des produits très élaborés qui
mettent à profit les ressources de la… Lire la suite
ENCYCLOPÉDIE
Écrit par : Alain REY
Dans le chapitre "La mémoire et l'ordre : avant la Renaissance"
: … Avec* l'écriture apparaissent les moyens d'une mémoire
collective : chiffres et lettres ou caractères ; déploiement du
discours et inventaire des désignations. Les listes de noms
apparaissent à Sumer avec les comptes : la mémoire des mots
accompagne celle des quantités. Celle des textes, qui
transmettent la connaissance et l'erreur, le mythe, ou… Lire la
suite
ÉPIGRAPHIE
Écrit par : Raymond BLOCH, Jean POUILLOUX, Universalis
Dans le chapitre "Épigraphie grecque" : … L'épigraphie grecque
étudie* les inscriptions gravées sur matière non périssable :
pierre, métal, argile, bois. Ce qui exclut les textes
enregistrés sur papyrus ou parchemin, réservés aux spécialités
que sont la papyrologie et la paléographie. En très grande
majorité, ces documents se présentent de manière uniforme : le
texte est gravé en majuscules… Lire la suite
ÉPOPÉE
Écrit par : Emmanuèle BAUMGARTNER, Maria COUROUCLI, Jocelyne
FERNANDEZ, Pierre-Sylvain FILLIOZAT, Altan GOKALP, Roberte
Nicole HAMAYON, François MACÉ, Nicole REVEL, Christiane SEYDOU
… de papier des scribes, moines et poètes ont croisé les voix
des bardes et des rhapsodes. Ces *manuscrits, supports visuels,
ont engendré une oralité « mixte », où la voix et l'écrit
coexistent. Puis une oralité « seconde » : la voix déclame un
texte qui a été composé en termes d'écriture. Alors l'épopée
orale amorce sa dérive vers la… Lire la suite
GAUCHERIE
Écrit par : Marie-Alice DU PASQUIER, Édith MIGNARD-ABERDAM
Dans le chapitre "La gaucherie et les gauchers" : … activités,
et non pas dans toutes, qui désigne le gaucher. Et, parmi ces
activités, c'est l'*écriture qui tient une place de choix. C'est
au moment de l'apprentissage de l'écriture que l'usage spontané
de la main gauche est mis en lumière et suscite de l'émotion,
alors qu'il n'avait pas été auparavant valorisé. À ce moment, la
famille se… Lire la suite
GLOZEL, site archéologique
Écrit par : Jean-Paul DEMOULE
… puis, en creusant à proximité pendant plusieurs semaines, une
collection d'objets archéologiques. *Le site semblait démontrer
que l'écriture avait été inventée en France il y a 15000 ans, au
temps des chasseurs de rennes. L'affaire de Glozel était née,
qui pendant sept années fit régulièrement la une des journaux et
vit s'affronter plusieurs… Lire la suite
GOODY JACK (1919- )
Écrit par : Alain GARRIGOU
Dans le chapitre "Diversité et originalité des recherches" : …
cuisine qui s'opposerait à une cuisine populaire dans les
sociétés africaines. Avec la question de *l'écriture,
l'anthropologue retrouve les oppositions canoniques de Lucien
Lévy-Bruhl entre pensée prélogique et pensée logique, de Claude
Lévi-Strauss entre pensée sauvage et pensée domestiquée et donc
les différenciations entre sociétés « chaudes »… Lire la suite
GRAPHOLOGIE
Écrit par : Francine GASTAMBIDE
… dire une puissance d'instinct à déduire le caractère d'un
individu de l'impression produite par son *écriture ; Lavater et
le célèbre Goethe, son ami, avaient compris qu'il fallait faire
sortir cette science de son état purement empirique et l'élever,
par des principes, par des règles précises, à l'état de vraie
science. » Johann-Gaspar Lavater (… Lire la suite
IMPRIMERIE
Écrit par : Jean-Pierre DRÈGE, Gérard MARTIN, Henri-Jean
MARTIN, Universalis
Dans le chapitre "Les caractères typographiques" : …
typographie se réalisa bien plus lentement. On sait que les
copistes avaient coutume d'utiliser des *écritures différentes
selon la nature du texte et le degré, de solennité de l'ouvrage.
Les livres d'Église et parfois les Bibles étaient calligraphiés
en lettres de forme rigide et aux brisures nombreuses, les
ouvrages universitaires étaient copiés… Lire la suite
INVENTION DE L'ÉCRITURE HIÉROGLYPHIQUE
Écrit par : Annie FORGEAU
*Les premiers signes hiéroglyphiques figurent sur des objets
isolés (palettes à fard ou poteries), dès avant l'unification
définitive du territoire égyptien sous l'autorité d'un souverain
unique (vers — 3100). L'invention de l'écriture se repère
l'utilisation de phonogrammes notant, selon le principe de
l'homophonie, le… Lire la suite
INVENTION DU PAPIER EN CHINE
Écrit par : Olivier LAVOISY
*Il est acquis que le papier est né en Chine, mais la date de
cette invention a fait l'objet de nombreux débats. L'histoire du
papier débute vraisemblablement au ii^e siècle avant notre ère,
comme l'attestent les récentes découvertes archéologiques de
fragments de papier mis au jour depuis les années… Lire la suite
ISLAM (La civilisation islamique) - L'art et l'architecture
Écrit par : Marianne BARRUCAND
Dans le chapitre "Les principaux domaines de la créativité
artistique" : … fins didactiques ; les frises épigraphiques se
substituent à elles d'autant plus facilement que l'*écriture est
infiniment valorisée dans le monde islamique par le seul fait
que la religion est fondée sur un texte, sur une parole divine,
qui atteint un degré de sacralité bien supérieur à celui de tout
être humain, y compris le Prophète lui-même ;… Lire la suite
JAPON (Arts et culture) - La langue
Écrit par : Bunkichi FUJIMORI
Dans le chapitre "L'écriture" : … *L'écriture était inconnue
avant l'introduction de la civilisation chinoise. Les premiers
documents de la langue ne remontent guère au-del
du viii^e siècle, alors que le chinois était la langue des
écritures officielles, tout comme le latin au Moyen Âge
européen. À la première période, les traits spécifiques de la
langue indigène… Lire la suite
JAPON (Arts et culture) - Les arts
Écrit par : François BERTHIER, François CHASLIN, Nicolas
FIÉVÉ, Anne GOSSOT, Chantal KOZYREFF, Hervé LE GOFF, Françoise
LEVAILLANT, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Shiori NAKAMA, Madeleine
PAUL-DAVID, Universalis
Dans le chapitre "La calligraphie" : … *Comme la Corée et le
Vietnam, le Japon fit sienne l'écriture chinoise. Mais, à partir
des modèles étrangers, il élabora un style original dans lequel
s'expriment la sensibilité et le sens du décor qui sont les
caractéristiques essentielles de l'art japonais. L'introduction
des caractères à la cour du Yamato dut s'effectuer vers le v^e…
Lire la suite
JUDAÏSME - L'art juif
Écrit par : Gabrielle SED-RAJNA
Dans le chapitre "La monarchie : le Temple de Salomon" : …
la fenêtre pour solliciter le passant. L'époque royale fut aussi
celle du développement de *l'écriture alphabétique, dont les
premiers témoins, datant du xvii^e siècle, proviennent de
Canaan. Le système alphabétique, comportant vingt à trente
signes, représentait un progrès considérable par rapport aux
systèmes des… Lire la suite
LANGAGE PHILOSOPHIES DU
Écrit par : Paul RICŒUR, Jan SEBESTIK
Dans le chapitre "Linguistique et sémiologie" : … signes
renvoient d'une manière ou de l'autre au langage, tout en
présentant des caractères propres. *L'écriture pose le premier
problème : d'une part, elle ne prend son autonomie et ne
développe de caractéristiques propres qu'à partir d'une relation
de substitution au langage parlé, relation fortement affirmée
par Saussure ; mais, cette substitution… Lire la suite
LECTURE
Écrit par : Henri-Jean MARTIN, Martine POULAIN
… histoire. On peut d'abord se demander à cet égard dans quelle
mesure la diversité des systèmes d'*écriture entraîna et
continue d'entraîner des formes de lecture différentes.
Bornons-nous à souligner ici que le déchiffrement des
idéogrammes met en action des secteurs du cerveau différents de
ceux qui interviennent dans le cas d'écritures… Lire la suite
LÉONARD DE VINCI (1452-1519)
Écrit par : André CHASTEL
Dans le chapitre "La dispersion" : … originaux et copies.
Comme l'a indiqué Vasari, Léonard a rédigé toutes ses notes en
usant de l'*écriture spéculaire (que redresse le miroir) de
droite à gauche ; il était en effet gaucher, et les hachures de
ses dessins sont tracées du bas gauche vers le haut droit.
L'évolution de l'écriture a fourni aux érudits graphologues
(G. Calvi, C. … Lire la suite
LINGUISTIQUE - Le langage au carrefour des disciplines
Écrit par : Catherine FUCHS
Dans le chapitre "Du code oral au code écrit" : … à l'oral,
restent assez sectorielles. Un premier domaine est celui des
règles des systèmes *d'écriture. La plupart des langues
anciennes et modernes présentent des écritures de compromis, qui
tiennent compte non seulement du son, mais aussi du sens. À cet
égard, le français a évolué d'une façon originale, en
s'éloignant des orthographes… Lire la suite
MANUSCRITS - Le patrimoine écrit
Écrit par : Pierre-Marc de BIASI
*La notion de « patrimoine écrit » s'applique à l'immense
domaine des traces de la culture écrite conservées des origines
jusqu'à nos jours. Des tablettes d'argile au papyrus, des stèles
aux bois sculptés, des fiches de bambou aux rouleaux de soie, du
parchemin au papier chiffon, du papier industriel au… Lire la
suite
MAYAS
Écrit par : Éric TALADOIRE
Dans le chapitre "Une première apogée préclassique" : … jamais
l'objet d'une utilisation fonctionnelle. Quant à la complexité
du calendrier et du système *d'écriture mayas, elle ne saurait
se résumer en quelques lignes. Il est plus pertinent de
souligner que à côté des centaines de monuments porteurs
d'inscriptions datées, on dispose, pour les déchiffrements, d'un
nombre croissant d'objets qui incluent… Lire la suite
MÉDIAS - Sociologie des médias
Écrit par : Jacques GERSTLÉ
Dans le chapitre "Approches théoriques" : … chasseurs : signal
efficace, il permet aux hommes d'agir ensemble à la poursuite de
buts communs. *L'apparition de l'écriture correspond à la
création des premiers centres urbains de la société agricole :
c'est la base de l'enregistrement des transactions, de la
transmission codée du savoir et des compétences. L'imprimerie
est à la base de la… Lire la suite
MÉSOPOTAMIE - L'écriture cunéiforme
Écrit par : Daniel ARNAUD
*L'écriture cunéiforme (appelée ainsi d'après son signe de base,
en forme de « coin », en latin cuneus) a constitué le système
graphique principal, et longtemps unique, du Proche-Orient
asiatique, entre la fin du IV^e millénaire et le début de notre
ère. Elle fut l'outil essentiel des… Lire la suite
MÉSOPOTAMIE - La religion
Écrit par : Jean BOTTERO, Jean-Jacques GLASSNER
Dans le chapitre "Caractères généraux" : … ^e millénaire, ses
fidèles ont disposé d'un moyen de fixer et de transmettre la
pensée :* l'écriture. Construite sur un système de croquis
significatifs – pictogrammes et idéogrammes, auxquels on avait
ultérieurement conféré une capacité d'exprimer aussi des sons,
des phonèmes, sans leur ôter le moins du monde celle,
antérieure, d'… Lire la suite
MÉSOPOTAMIE - L'archéologie
Écrit par : Jean-Louis HUOT
Dans le chapitre "Les premières villes" : … de grands
bâtiments publics, mais encore d'outils nouveaux : le
sceau-cylindre et surtout l'*écriture. Ainsi, à Uruk, on voit se
développer l'écriture (même si l'apparition de la comptabilité,
puis celle de l'écriture pictographique sont actuellement mieux
suivies à Suse), on voit naître une architecture monumentale et
on observe une… Lire la suite
MIXTÈQUES
Écrit par : Rosario ACOSTA
Dans le chapitre "Un art raffiné" : … sur différents supports
(papier d'écorce, peau de cerf, toile de coton) sont des
documents *pictographiques de composition recherchée,
représentant des scènes historiques ou religieuses. Ils
contiennent, entre autres, des toponymes et des noms propres qui
se trouvent aussi gravés ou sculptés sur la pierre, et sont
considérés par les… Lire la suite
MYTHE - Épistémologie des mythes
Écrit par : Marcel DETIENNE
Dans le chapitre "Un savoir frontière" : … publiques et les
déclamations de la fin du v^e siècle ; de l'autre, l'*écriture,
sûre d'elle-même, refusant le plaisir et le merveilleux, et ne
voulant s'adresser qu'à un lecteur silencieux et séparé.
L'auteur de La Guerre du Péloponnèse est convaincu que tout ce
qui se trame de bouche à oreille dérive… Lire la suite
ORTHOGRAPHE
Écrit par : Liselotte BIEDERMANN-PASQUES, Fabrice JEJCIC
*L'orthographe est définie, en général, comme la manière
correcte d'écrire les mots d'une langue, à une époque donnée.
Elle correspond aussi aux manières plus ou moins personnelles
d'écrire, en contraste avec la norme : ainsi en va-t-il en
particulier pour les variétés de français… Lire la suite
PALÉOGRAPHIE
Écrit par : Robert MARICHAL
*L'objet de la paléographie est, comme son nom l'indique,
l'étude des anciennes écritures. Tout historien, tout philologue
doit donc être paléographe, et il y a autant de paléographies
qu'il y a d'écritures. Cependant, la paléographie n'est pas
seulement l'art de déchiffrer les textes, c'est aussi celui de…
Lire la suite
PÂQUES ÎLE DE
Écrit par : Michel ORLIAC
Dans le chapitre "L'écriture des Pascuans" : … *Eyraud et
Roussel signalent une écriture, tracée sur des tablettes de
bois, ressemblant beaucoup aux hiéroglyphes égyptiens. Les
Pascuans en ont perdu le sens : ils brûlent les tablettes ou les
échangent contre les trésors apportés par les étrangers. En juin
1869, grâce à une de ces tablettes, remise par Roussel
M^gr Jaussen, évêque de… Lire la suite
PARCHEMIN
Écrit par : Jean FAVIER
… *Peau de mouton, de veau ou de chèvre spécialement préparée
pour recevoir l'écriture. La peau de très jeune veau, d'une
grande finesse, est dite « vélin ». L'invention du parchemin,
attribuée par la légende aux habitants de Pergame (d'où le nom
de pergamenum), date sans doute du début de l'ère chrétienne.
C'est vers le iv^e… Lire la suite
PERSE - Arts
Écrit par : Pierre AMIET, Ernest WILL
Dans le chapitre "L'avènement de l'État urbain de type sumérien"
: … de l'entrée potentielle dans l'histoire, solidaire de la
première prise de conscience historique. *À Suse mieux qu'
Uruk, on peut suivre le développement de la comptabilité qui
mena à l'écriture. Les petits « jetons » symboliques de chiffres
n'avaient guère évolué depuis l'époque néolithique ; on eut
l'idée, pour répondre à une demande de la… Lire la suite
PHÈDRE, Platon
Écrit par : François TRÉMOLIÈRES
Dans le chapitre "Critique de l'écriture et « enseignement
oral » " : … *Un passage fameux du Phèdre, rapportant le mythe
de l'invention de l'écriture par le dieu égyptien Theuth,
insiste sur la menace que représente l'écrit pour la pratique
philosophique : « Car, à mon avis, ce qu'il y a de terrible,
Phèdre, c'est la ressemblance qu'entretient l'écriture avec la
peinture. De fait, les êtres qu'engendre la… Lire la suite
SENS UNIQUE, Walter Benjamin
Écrit par : Yve-Alain BOIS
Dans le chapitre "Dire la modernité" : … avant un moment
presque calculable de l'évolution technique et scientifique
[...] tout est perdu ») *et une réflexion fondamentale sur
l'écriture. On peut en effet (le premier texte, contre le
« geste universel et prétentieux du livre », en est un symptôme)
prendre Sens unique pour un traité d'écriture. Benjamin y décrit
avec volupté la … Lire la suite
SIGLE & ACRONYME
Écrit par : Louis-Jean CALVET
… *On appelle sigle la forme d'abrègement qui consiste à prendre
la première lettre de chacun (ou de certains) des mots d'un
groupe : ainsi P.M.U. à partir de Pari mutuel urbain, S.N.C.F.
partir de Société nationale des chemins de fer français, ou
F.B.I. à partir de Federal Bureau of Investigation. On distingue
le sigle au sens propre de l'acronyme… Lire la suite
SIGNE ET SENS
Écrit par : Paul RICŒUR
Dans le chapitre "Sens et interprétation" : … profondément les
caractères primitifs du discours, ne les abolissent jamais. Le
passage à l'*écriture constitue, pour le discours, le plus
fondamental changement de plan. D'abord, elle fixe de façon
durable l'événement de discours, dont on a marqué le caractère
transitoire, corollaire de son actualité temporelle. Mais cette
fixation ne… Lire la suite
SUMER
Écrit par : André PARROT
Dans le chapitre "Structure politique" : … À notre avis, il
s'agirait plutôt de la phase de DjemdetNasr qui vit aussi
l'invention de l'*écriture. Découverte primordiale qui allait
permettre la fixation par écrit de noms : villes, hommes, dieux,
par conséquent la naissance de l'histoire. Fondations fermes qui
assurent une chronologie, relative d'abord, absolue ensuite. Il
ne fait pas… Lire la suite
TANGUT
Écrit par : Françoise AUBIN
… *Ancien peuple d'origine tibétaine, également dénommé Mi-ñag,
les Tangut fondent, vers la fin du x^e siècle, dans le
nord-ouest de la Chine (actuelles provinces du Shǎnxi et du
Gansu, et régions de l'Ordos et du Qinghai ou Kökö-nōr), sous la
direction de la dynastie Toba (nom chinois : Li), un empire
connu sous son nom chinois de… Lire la suite
THAÏLANDE
Écrit par : Jean BOISSELIER, Achille DAUPHIN-MEUNIER, Christian
LECHERVY, Christian TAILLARD, Solange THIERRY
… à la civilisation dite « indianisée », riche d'apports
religieux, artistiques et littéraires. *L'adoption des
écritures, inspirées des alphabets de l'Inde du Sud, modifiées
localement selon des calligraphies élaborées par les rois et les
scribes, fut un événement capital dans l'histoire de
l'expression des pays de l'Asie du Sud-Est : en… Lire la suite
TRADITION
Écrit par : René ALLEAU, Jean PÉPIN
Dans le chapitre "Le Nouveau Testament" : … 274 c) ; or, le
contenu de cette tradition, c'est justement le récit mythique de
l'invention de l'*écriture, d'où ressortent la faiblesse du
texte écrit et la supériorité de l'enseignement oral : « Celui
qui se figure que, dans des caractères d'écriture, il aura
laissé après lui une connaissance technique, et celui qui, à son
tour, la recueille… Lire la suite
TRANSCRIPTIONS ET TRANSLITTÉRATIONS
Écrit par : Denis AUTESSERRE, France AUTESSERRE
… sinon contradictoires, et renvoient très souvent à des
notions plus générales telles qu'« * écriture » ou « notation ».
Un premier travail de mise au clair s'impose donc : comment
chaque terme se définit-il par rapport aux autres par ses usages
et son champ d'application ? Le seul élément de spécificité
semble être leur extension… Lire la suite
TYPOGRAPHIE
Écrit par : Michel WLASSIKOFF
Dans le chapitre "La prototypographie" : … (textura, rotunda,
bâtarde), perpétue l'image du codex médiéval. Cependant, en
Italie, une *écriture dite humanistique, destinée à la
transcription des classiques de l'Antiquité, naît des recherches
des lettrés de la Renaissance et marque une rupture avec
l'époque médiévale. Konrad Sweynheim ( ? – 1477) et Arnold
Pannartz ( ? – vers 1476),… Lire la suite
URUK
Écrit par : Jean-Daniel FOREST
… *Mentionnée dans la Bible sous le nom d'Erech, Uruk reste
pendant près de quatre mille ans un des principaux sites de la
Mésopotamie. C'est un de ses rois semi-légendaires, Gilgamesh,
qui est le héros d'une célèbre épopée, écrite en sumérien à la
fin du ~ III^e millénaire, remodelée en akkadien au début du
II^e, puis recopiée… Lire la suite
VIETNAM
Écrit par : Philippe DEVILLERS, Pierre-Bernard LAFONT, NGUYÊN
TRÂN HUÂN, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Matthieu
SALOMON, Stéphanie SOUHAITÉ, Christian TAILLARD, Universalis
Dans le chapitre "La littérature en « quôc ngũ' »" : … Les
origines de la* transcription de la langue vietnamienne par
l'alphabet romain, la « romanisation », sont liées à l'histoire
des missions catholiques dans le Sud-Est asiatique. Pour
prêcher, les missionnaires qui étaient de nationalités diverses
avaient noté les sons qu'ils entendaient à l'aide de l'alphabet
romain, et ce sont les quatre langues… Lire la suite
WARBURTON WILLIAM (1698-1779)
Écrit par : Bernard VALADE
… *Ordonné prêtre de l'Église anglicane en 1727, vicaire pendant
dix-huit ans de la paroisse de Brant-Broughton (Lincolnshire)
près de Newark, où il naquit, Warburton s'est d'abord trouvé
impliqué dans la controverse qui suivit la publication de La
Dunciade, commencée en 1728, en raison des relations qu'il
entretint avec M. Concaven et L.… Lire la suite
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Médias
Médias de cet article dans l'Encyclopædia Universalis :
Le déchiffrement des hiéroglyphes Jean-François Champollion Pierre de
Rosette Prêtre en prière devant les symboles des dieux Marduk et Nabu
Le pharaon devant Haoëris L'écriture cunéiforme Le moine Eadwine
travaillant au manuscrit
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C070493
Auteurs de l'article
* Jean-Pierre BALPE (professeur émérite des Universités)
* Anne-Marie CHRISTIN (professeur à l'université de Paris-VII-Denis
Diderot, directeur du Centre d'étude de l'écriture et de l'image)
Sommaire
* Introduction
* 1. L'idéogramme et l'alphabet
+ L'écriture et l'Occident
+ De la lecture divinatoire à l'écriture
+ Les leçons de l'idéogramme
+ La nébuleuse alphabétique
+ Le geste et le regard
* 2. L'écriture électronique
+ Une écriture immatérielle
+ Une écriture mobile
+ Une écriture interactive
+ Une écriture délocalisée
+ Une communication de tous à tous
+ Une écriture automatisée
+ Écriture informatique et littérature
+ Permanence de l'écrit
* Bibliographie
Composition de l'article
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* Références : 73 références
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Trucs et astuces d'écriture L'écriture créative
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L'écriture créative
Conseils, astuces et exercices pour améliorer ses écrits au quotidien.
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15
avr
Kerouac : Croyances et techniques pour la prose moderne
Dans une lettre à Don Allen, l’auteur américain Jack Kerouac a listé
trente points essentiels pour la prose moderne, les voici.
... lire la suite
5
avr
L’humour dans une scène de roman
Pendant la lecture d’un roman, il est très agréable d’arriver à un
passage qui fait pleurer de rire. Cependant, du point de vue de
l’écriture, ce moment comique peut être extrêmement difficile
réaliser. Alors comment un écrivain peut maximiser ses chances de
produire une scène qui fera rire les lecteurs plutôt que de les faire
déprimer ? Eh bien, dans cet article, je vais vous livrer quelques
astuces qui, je l’espère, vous seront utiles.
... lire la suite
25
mar
Les séances de dédicaces et la vente de livres
Voici quelques trucs et astuces qui vous aideront à organiser une
séances de dédicace et une tournée de promotion avec succès.
... lire la suite
15
mar
Anatomie d’un synopsis
Avant ou après la rédaction intégrale d’un manuscrit, vous pouvez
envoyer un synopsis de votre livre aux éditeurs qui vous intéressent
afin d’avoir leurs sentiments sur votre idée. Voici quelques astuces de
Cynthea Liu pour rédiger ce document si redoutable.
... lire la suite
30
août
De la poésie pour améliorer son écriture
Qu’est-ce qui distingue la poésie des autres formes d’écriture ?
Au-delà du fait qu’il a moins de contraintes, qu’y a-t-il dans la
poésie qui fasse de quelqu’un un meilleur auteur dans tous les
secteurs, plutôt que juste un meilleur poète ? Voici quelques éléments
de réponse.
... lire la suite
2
août
Roman jeunesse : Écrire sur des sujets controversés
Dans cet article, vous trouverez plusieurs éléments pour aborder et
faire publier des histoires aux thèmes controversés.
... lire la suite
30
juin
Écrire des dialogues réalistes
…Si le dialogue réaliste est l’un des outils les plus puissants à la
disposition d’un auteur, rien n’ennuie cependant plus rapidement le
lecteur qu’un mauvais dialogue. Développer une bonne oreille prend du
temps mais observer les règles simples et les pièges à éviter présentés
ici peut faire une différence énorme.
... lire la suite
19
juin
Oralité vs Écriture
Quelques informations pour dissocier l’écriture de l’oralité… afin de
mieux les rapprocher.
... lire la suite
5
juin
Créer des personnages crédibles
La création de protagonistes complexes prend du temps. Il faut passer
du temps à penser à leur apparence, à leur origine et à leurs
motivations par exemple. Les questions présentées dans cet article
donnent un cadre à l’élaboration de ce processus de réflexion de la
plus haute importance.
... lire la suite
29
mai
Écrire des livres pour les enfants qui croient détester lire. 2/2
Pour écrire « Les meilleurs livres pour les enfants qui croient
détester lire » (éd. Prima Publishing) Laura Backes a dû lire des
centaines de livres pour enfants. De ses lectures ressortent huit
éléments clés qui séduisent les lecteurs les plus récalcitrants ; elle
nous les livre ici. Deuxième partie de l’article.
... lire la suite
22
mai
Écrire des livres pour les enfants qui croient détester lire. 1/2
Pour écrire « Les meilleurs livres pour les enfants qui croient
détester lire » (éd. Prima Publishing) Laura Backes a dû lire des
centaines de livres pour enfants. De ses lectures ressortent huit
éléments clés qui séduisent les lecteurs les plus récalcitrants ; elle
nous les livre ici. Première partie de l’article.
... lire la suite
7
mai
Des héros que vous adorerez détester
Comment rendre un personnage « Méchant » aussi crédible que possible ?
Voici quelques astuces qui vous permettront de créer des antagonistes
puissants.
... lire la suite
2
mai
La vérité sur l’édition à compte d’auteur
La publication à compte d’auteur n’est pas un phénomène nouveau, mais
l’avènement de l’impression à la demande et de la technologie
d’impression numérique dans les années 1990 ont rendu l’édition
compte d’auteur plus abordable que jamais et le nombre de livres
publiés chaque année a augmenté en flèche. Voici l’analyse de cette
nouvelle pratique de Jane Friendman, directrice et rédactrice en chef
du magazine en ligne Writer’s digest.
... lire la suite
12
avr
Noms de plume
Un auteur peut décider d’opter pour un nom de plume pour diverses
raisons. Dans certains cas, ce changement de nom peut même être
profitable comme expliqué dans cet article.
... lire la suite
25
mar
Le dialogue et la conversation
Un dialogue est avant tout une conversation… qu’il ne s’agit bien
évidement pas de retranscrire mot pour mot. Voici quelques astuces pour
vous aider à bien construire vos dialogues.
... lire la suite
2
mar
Comment exprimer ses idées sans offenser son public ?
Un auteur qui est très proche de son sujet, pour avoir souvent écrit
dessus, est susceptible de ne pas remarquer que les faits qu’il
présente sont ouverts à différentes interprétations. Si
l’interprétation, ou le point de vue de l’auteur, est présentée comme
la seule étant logique, les lecteurs dont les interprétations diffèrent
(c.-à-d. possiblement une grande majorité du lectorat) peuvent être
irrités, offensés ou pire. Voici des moyens simples d’amener vos
lecteurs à tirer eux-mêmes leurs conclusions.
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1
mar
Trouver sa propre voix
Un ami auteur m’a demandé l’autre jour : « Quand je lis, je constate
que je suis influencé par d’autres auteurs. Selon ce que je suis en
train de lire, mon style d’écriture est soit espiègle, soit très
profond, soit autre chose de la sorte. Comment puis-je arrêter d’écrire
comme d’autres auteurs et trouver ma propre voix? ». Elle a également
ajouté que je pourrais vouloir écrire un article basé sur ma réponse…
et c’est ce que vous vous apprêtez à lire!
... lire la suite
25
fév
Quelques secrets d’écrivain
Steven Goldsberry est romancier, professeur d’anglais à l’Université
d’Hawaii et instructeur au Maui Writers Retreat. Il présente ici
dix-sept de ces principes « testés et véridiques » pour mieux écrire.
... lire la suite
8
fév
Bien écrire, « Une question d’opinion » ?
Comment définir une « bonne écriture » et un « bon auteur »? Voici
quelques éléments de réponse.
... lire la suite
12
jan
Améliorer ses poèmes
Cinq façons simples d’améliorer ses poèmes sont présentées ici
simplement et avec concision.
... lire la suite
27
déc
Choisir un point de vue
En tant qu’auteur, vous devez penser à choisir de façon stratégique le
point de vue qui vous permettra de développer le plus efficacement
possible vos personnages et votre histoire. Voici quelques astuces pour
vous y aider.
... lire la suite
31
oct
Relire, réviser et modifier ses textes
Quoi que vous écriviez, il est important de relire et de corriger votre
travail, particulièrement si vous écrivez des essais universitaires,
des articles ou des nouvelles que vous soumettez aux éditeurs. Peu
importe combien de temps vous avez passé à reprendre votre premier jet,
vous trouverez toujours quelques erreurs à corriger.
Voici une méthode utilisée pendant des années qui vous permettra de
vous assurer que vos textes soient aussi bons que possible avant qu’un
conférencier ou un éditeur ne les lisent.
... lire la suite
13
juil
La structure en trois actes d’une intrigue
…On trouve les composants les plus simples d’une bonne histoire dans
les récits structurés en trois actes. Cette structure n’est pas une
prison, servez-vous seulement de ces trucs et astuces comme d’un plan,
mais puisez dans votre for intérieur pour trouver la route.
... lire la suite
11
juil
Donner son livre pour mieux le vendre
Le bouche à oreille est encore le meilleur moyen de commercialiser des
livres, mais comment lancer la rumeur qui fera vendre votre ouvrage ?
Voici un article sur une technique originale qui vous y aidera.
... lire la suite
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Accueil » Comptabilité » Écritures comptables » Qu'est ce qu'une
écriture comptable ?
Fiche pratique
Qu'est ce qu'une écriture comptable ?
Publié le 12/09/2011 - 2
Une écriture comptable est une opération consistant à enregistrer un
flux commercial, économique ou financier à l'intérieur de comptes. Les
écritures sont portées dans un document appelé « journal ».
L’écriture comptable, le B-A BA
Cette opération est simple et représente la base du cheminement
permettant de tenir une comptabilité.
En effet, de l’écriture comptable dépendent la tenue des différents
journaux comptables, les grands livres, la balance, la mise à jour des
données dans le logiciel comptable, les informations disponibles à tout
moment dans la comptabilité et in fine l’établissement des états
financiers (bilan, compte de résultat, annexes).
Autrement dit, pour avoir une comptabilité saine il faut commencer par
établir des écritures comptables fiables.
L’écriture comptable : le maillon faible de la chaine de production comptable
L’écriture comptable se fait dans un journal comptable. Il en existe
plusieurs types en fonction du type d’opération effectuée. Voici la
liste des principaux journaux utilisés en comptabilité : caisse,
banque, achats, vente, opérations diverses (salaires, déclaration de
TVA, écritures de régularisation, écritures d’inventaire...).
Une fois que l’écriture comptable est passée dans un de ces journaux,
la chaine de production de documents comptables peut se faire grâce au
logiciel. Ainsi, on peut obtenir des grands livres, balances et autres
états financiers.
Pour éviter les erreurs dans la comptabilité ou les corrections
éventuelles (avant qu’il ne soit trop tard), un conseil : restez
vigilant !
Comment enregistrer une écriture comptable ?
Les règles à respecter sont donc les suivantes :
* les mentions à enregistrer : désigner l’origine, le contenu et
l’imputation de chaque donnée préciser le journal utilisé, la
date de l’opération, les numéros et noms de comptes, le libellé, le
numéro de la pièce comptable, les montants.
* avoir une pièce comptable justificative (ex : facture client ou
fournisseur) permet d’apporter une preuve en cas de contrôle et
permet de justifier la réalisation de l’écriture.
* la partie double : le débit doit toujours être égal au crédit
Vous l’aurez compris, l’écriture comptable est une opération courante
dans la vie de la comptabilité. Elle est simple à passer mais d’elle
dépendent beaucoup d’éléments. Pour éviter les mauvaises surprises
soyez attentifs même si avec l’expérience certains peuvent les faire
les yeux fermés.
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Aux origines de l'écriture
__________________________________________________________________
Ecriture et arts graphiques
Les premières inscriptions remontent à 50 000 avant notre ère. Les
premières représentations graphiques du langage (écriture cunéiforme)
remontent au quatrième millénaire avant notre ère.
L'écriture relève des arts graphiques (voir Goody 1994 : 23). Mais elle
est fondamentalement une représentation du langage parlé. Elle est la
parole rendue visible, transformée en image. Quelle que soit la forme
des signes de l'écriture, ils se distinguent d'autres images – et même
d'autres signes – par le fait qu'ils sont en rapport direct avec des
messages oraux dans une langue donnée. Par différence, les pictogrammes
modernes tels qu'on peut les voir dans nombre de lieux publics
expriment un message, mais celui-ci peut donner lieu à différentes
verbalisations dans différentes langues.
voir Pictogrammes
Le mystère des "mains mutilées"
A-t-on représenté d'abord le langage parlé ou un langage gestuel ? Dans
de nombreux sites préhistoriques un peu partout dans le monde figurent
des représentations de mains négatives (réalisées au pochoir, la paume
de la main appuyée contre la paroi). On a recensé 231 mains négatives
dans la grotte de Gargas (dans les Pyrénées françaises), 61 dans la
grotte du Castillo (dans le pays basque espagnol), 46 dans la grotte
Cosquer (en Provence), pour ne citer que les plus fournies. Les plus
anciennes datent de plus de 26 000 ans. Dans la plupart de ces mains,
un ou plusieurs doigts sont plus courts que la normale.
Pour expliquer cette particularité, on a avancé l'hypothèse de
mutilations volontaires ou d'affections pathologiques. Mais comme le
note Courtin (Clottes & Courtin 1994 : 67), "aucun squelette connu du
Paléolithique supérieur ne présente des mains aux phalanges
incomplètes, amputées, mutilées ou déformées". En outre, le fait que le
pouce soit toujours intact permet de douter d'une origine pathologique.
D'où l'hypothèse actuelle (détaillée notamment dans Leroi-Gourhan
[1967] et défendue par Courtin : il s'agirait de la représentation d'un
code gestuel (utile à la chasse pour prévenir des mouvements du
gibier), tel qu'on peut l'observer également chez des ethnies
aborigènes du centre de l'Australie ou chez les Boschimen du désert du
Kalahari (Afrique). Il ne s'agirait donc ni de doigts mutilés, ni de
doigts atrophiés, mais de doigts repliés. Par delà le principe même du
codage, le fait que les types les plus fréquents ne soient pas les
mêmes à Gargas (type dominant : tous les doigts repliés sauf le pouce)
et dans la grotte Cosquer (type dominant : auriculaire et annulaire
repliés) suggère que les codes spécifiques n'étaient pas les mêmes dans
ces deux localités distantes de 400 km.
Cette hypothèse signifierait que le premier langage humain à avoir été
représenté graphiquement aurait été un langage gestuel.
Mais elle n'explique pas pourquoi les hommes préhistoriques ont voulu
réaliser ces dessins de mains. Une hypothèse avancée par Clottes (2004)
tourne autour de rites chamaniques par lesquels les hommes auraient
voulu entrer "en contact avec les esprits-forces du monde souterrain" :
"Lorsque l'on mettait la main sur la paroi et que l'on projetait la
peinture sur la main, celle-ci se fondait dans la roche dont elle
prenait la couleur, rouge ou noire. La main disparaissait
métaphoriquement dans la paroi, établissant ainsi une liaison avec
le monde des esprits. Certains, peut-être des malades ou des enfants
lors des rites de passage, pouvaient alors bénéficier directement
des forces de l'au-delà. Dans cette optique, la présence de mains
appartenant à de très jeunes enfants, comme à Gargas, dans les
Hautes-Pyrénées, n'a plus rien d'extraordinaire."
Signalons encore cette hypothèse, plus générale, de Frutiger (2000 :
223) : "La possibilité de produire une image sans recourir au dessin a
dû fasciner l'homme primitif."
hand Ci-contre, dessin de l'une des mains gauches de Gargas.
– Nombreuses photos des mains de Gargas sur le site du Laboratoire
de recherche des monuments historiques (LRMH) :
http://www.lrmh.fr/cgi-bin/qtp?typge=LREP&base=image&opimp=et&lang=f
r&pp=1&dp=-1&maxref=5&qmodu=EXT&tref=%2ER28+%2ER10&quest=Gargas&cpre
s=0.
gargas Deux mains "mutilées" sur une paroi des grottes de Gargas.
Cliquez sur la vignette pour voir l'image en grand.
__________________________________________________________________
Modes de représentation du langage parlé
Dans l'écriture, on peut représenter les signifiés ou les signifiants
(ou une combinaison des deux) :
– représentation des signifiés = écriture idéographique (ou
logographique) ; les idéogrammes se distinguent des pictogrammes par
le fait qu'ils impliquent une décomposition (et donc une analyse) du
contenu du message oral ;
– représentation des signifiants = écriture phonographique, basée
sur la correspondance entre signe graphique et phonème ou suite de
phonèmes (syllabe essentiellement) ; on peut en distinguer plusieurs
variantes : écriture syllabique (correspondance graphème-syllabe),
écriture phonématique (correspondance graphème-phonème) avec une
variante dans laquelle seules les consonnes sont représentées et une
variante dans laquelle les voyelles le sont également.
Mais aucun de ces deux types d'écriture n'existe à l'état pur. Il n'y a
pas d'écriture idéographique développée sans représentation partielle
des signifiants : l'écriture chinoise est un mélange d'éléments
idéographiques et phonographiques.
voir Ecriture chinoise
voir Ecriture dongba (chez les Naxi en Chine du Sud-Ouest).
De même, il n'existe pas d'écriture phonographique pure (hormis
l'écriture avec l'alphabet phonétique). Le fait est déjà noté, pour le
français, dans la grammaire de Port-Royal :
il y a de certaines lettres qui ne se prononcent point, & qui ainsi
sont inutiles quant au son, lesquelles ne laissent pas de nous
servir pour l'intelligence de ce que les mots signifient. (Arnaud &
Lancelot 1754 : 18)
En règle générale, le graphisme des écritures utilisées par l'humanité
est allé de signes plus ou moins figuratifs et plus ou moins iconiques
à des signes plus abstraits.
voir Lettres utilisées comme images
voir Pictogrammes
voir Le texte comme image
__________________________________________________________________
Premières écritures
Goody (1944 : 44) indique que sept systèmes d'écriture sont apparus
dans les premiers millénaires avant notre ère entre la Méditerranée et
l'océan Pacifique. Ils ont tous en commun d'avoir une origine
idéographique et d'avoir évolué vers une écriture syllabique de type
phonographique.
1. Ecriture cunéiforme, apparue en Mésopotamie (entre le Tigre et
l'Euphrate, c'est-à-dire sur le territoire irakien actuel) et utilisée
jusqu'au début de l'ère chrétienne.
voir Cunéiforme
2. Ecriture proto-élamite, en Elam (au sud-ouest de l'Iran actuel),
entre 3 000 et 2 200 avant notre ère – écriture non encore déchiffrée.
voir Proto-élamite
3. Ecritures égyptiennes (hiéroglyphique, hiératique, démotique), de 3
100 avant notre ère jusqu'aux premiers siècles de notre ère.
voir Ecritures égyptiennes
4. Ecriture de la vallée de l'Indus (la plus grande partie se trouve
sur le territoire du Pakistan actuel), au IIe millénaire avant notre
ère – écriture non encore déchiffrée.
voir Ecriture de la vallée de l'Indus
5. Ecritures de Crète et de Grèce (IIe millénaire avant notre ère) :
hiéroglyphique crétois, linéaire A, linéaire B et chypro-minoen.
voir Ecritures crétoises et égéennes
6. Hiéroglyphique anatolien, entre 1 500 et 700 avant notre ère.
voir Hiéroglyphes anatoliens
7. Ecriture chinoise, depuis le XVe siècle avant notre ère.
voir Ecriture chinoise
__________________________________________________________________
Evaluation des écritures : un type d'écriture est-il supérieur à un autre ?
Ah ! Ah ! Monsieur est Persan ?
C'est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ?
(Montesquieu 1754 : 69)
L'idée de la supériorité des écritures phonographiques sur les
écritures idéographiques et des écritures alphabétiques – l'écriture
latine en premier lieu – sur les écritures syllabiques ou
idéographiques est ancienne.
Elle a un fondement historique. Dans l'histoire des écritures issues du
Proche et du Moyen-Orient, on est bien passé d'une écriture dans
laquelle les signes représentaient d'abord des signifiés (les
hiéroglyphes égyptiens) à une écriture alphabétique (écritures
phénicienne, puis grecque et latine).
Elle correspond aussi à un objectif d'universalité : une écriture
abstraite dans laquelle les graphèmes n'ont, comme les phonèmes, pas de
sens en eux-mêmes est certainement plus apte à transcrire une multitude
de langues qu'une écriture à fondement idéographique.
Enfin, elle s'inscrit dans l'idéologie eurocentriste de la supériorité
de la civilisation occidentale sur le reste du monde. Voir
(Jean-Jacques) Rousseau (1990 : 40) :
La peinture des objets convient aux peuples sauvages ; les signes
des mots et des propositions, aux peuples barbares ; et l'alphabet,
aux peuples policés.
Plus récemment, Février (1959 : 545 sq.) présente cette histoire comme
la transformation progressive de l'écriture en "un instrument de
notation phonétique du langage" et les écritures issues de l'écriture
latine sont, pour lui, "les plus simples et elles sont employées par la
plupart des grandes nations civilisées". Et tout en s'inquiétant d'un
danger de résurgence d'un principe idéographique, Février brosse le
tableau d'une humanité progressant vers la généralisation de l'écriture
latine, malgré les résistances liées aux traditions et aux religions,
comme cela avait été le cas en Turquie. Et il salue particulièrement la
politique de deux pays en faveur de l'alphabet latin : l'URSS, où l'on
avait adopté l'alphabet latin pour nombre de langues dans les années
vingt, et la Chine, où l'on envisageait, dans les années cinquante du
XXe siècle, de remplacer à terme les caractères chinois par l'alphabet
latin.
Mais dans ces trois pays, les motivations et le destin des réformes ne
sont pas du tout les mêmes.
– En Turquie, l'adoption réussie de l'alphabet latin en 1928 s'est
inscrite dans le cadre plus général d'une politique moderniste
visant à rompre avec la domination religieuse sur la population et
favoriser les relations avec l'Occident moderne et développé.
voir Ecriture du turc
– En URSS, l'adoption de l'alphabet latin pour des langues qui n'en
avaient pas encore ou qui avaient d'autres écritures était également
motivée, dans les années vingt du XXe siècle, par des considérations
politiques : le latin était vu comme l'écriture internationale,
l'écriture du prolétariat des pays capitalistes développés, et son
adoption s'inscrivait dans une stratégie de promotion de la
révolution mondiale, d'où l'idée que le russe aussi devrait
abandonner l'écriture cyrillique et passer à l'écriture latine :
"C'est ainsi qu'en cette étape de la construction du socialisme,
l'alphabet russe en usage en URSS représente un anachronisme
évident, une sorte de barrière graphique qui sépare le groupe le
plus nombreux parmi les peuples de l'Union aussi bien de l'Orient
révolutionnaire que des masses laborieuses et du prolétariat de
l'Occident." (Jakovlev, linguiste, cité in Simonato Kokochkina &
Kokochkina 2004). Mais dix ans plus tard, les données politiques ont
changé : la perspective de la révolution mondiale s'est éloignée et
il s'agit avant tout de renforcer l'URSS. Du coup, on décide que les
langues pour lesquelles on avait adopté l'alphabet latin s'écriront
désormais avec le même alphabet cyrillique que la langue du peuple
le plus nombreux d'URSS.
voir Ecriture cyrillique
voir Ecriture de l'ouzbek
– En Chine, le projet de l'adoption d'une écriture alphabétique qui
devait se substituer aux caractères chinois répondait à un souci
tout à fait différent, d'ordre didactique : pour les dirigeants de
la Chine nouvelle fondée en 1949, il s'agissait d'éradiquer
l'analphabétisme, et le choix d'une écriture alphabétique était
dicté par l'idée que la complexité des caractères chinois ne
permettrait pas d'atteindre cet objectif. C'était dans les années
cinquante du siècle dernier. Les faits ont prouvé que
l'analphabétisme pouvait être réduit sans que soit abandonnée
l'écriture chinoise, et de fait, au début du XXIe siècle, l'adoption
de l'écriture latine n'est plus à l'ordre du jour.
voir Pinyin
La question de l'évaluation des écritures est complexe. Trois données
sont en jeu dans le fonctionnement de l'écriture : la forme graphique,
la forme phonique et la valeur sémantique.
Production
La production de l'écrit peut prendre comme point de départ la valeur
sémantique ou la forme phonique. Dans l'un et l'autre cas, on peut
obtenir directement la forme graphique. Si l'on part de la valeur
sémantique, la production peut être médiatisée par le passage par la
forme phonique. Dans les deux cas, une écriture dans laquelle le mot
est représenté globalement par un graphème peut être plus rapide que sa
représentation par une suite de graphèmes dont chacun correspond
seulement à un segment (un phonème ou une syllabe de la forme phonique)
– à condition que le graphème lui-même soit simple.
Exemples :
1. Le signifié "homme", ren en chinois, peut être directement
associé à un signe défini, composé, en l'occurrence, de deux traits,
tandis que la représentation de la même forme phonique nécessite,
compte non tenu des tons, une succession de trois signes graphiques
différents.
2. Le signifié "et cetera", en français, peut être représenté
directement par la forme graphique ou par une succession de
neuf signes (espace compris).
3. Le signifié "conte" ne peut pas être représenté à partir de la
seule forme phonique [ko~t], son écriture nécessite la mise en jeu
de la valeur sémantique pour le choix entre , ,
, , , et .
4. En revanche, l'écriture d'un mot dont on ne connaît pas le sens
ne peut se faire qu'avec une écriture dont chaque signe correspond
un segment défini – syllabique ou phonématique – de la forme
phonique.
5. Dans une écriture alphabétique manuscrite, le besoin d'écrire
rapidement entraîne une multiplication des ligatures et des
abréviations graphiques, dont le principe repose précisément sur la
renonciation à la représentation de chaque phonème.
voir Notes tironiennes
voir Sténographie
voir Ecritures numériques rapides
Comme le remarque Richaudeau (1976 : 82), il est plus rapide d'écrire :
2 SO2 + O2 + 2 H2O –> 2 H2SO4
(formule dans laquelle chaque lettre ou chiffre renvoie au signifié)
que l'équivalent en écriture phonographique :
Deux molécules de gaz sulfureux (un atome de soufre et deux atomes
d'oxygène), plus une molécule d'oxygène (diatomique), plus deux
molécules d'eau (deux atomes d'hydrogène et un atome d'oxygène) se
combinent en deux molécules d'acide sulfurique (deux atomes
d'hydrogène, un atome de soufre et quatre atomes d'oxygène).
Mais une écriture de type alphabétique présente par rapport à une
écriture comme celle du chinois un atout important : son apprentissage
n'implique la maîtrise que de quelques dizaines de signes, tandis qu'un
petit Chinois (de même qu'un non-natif) doit en apprendre plusieurs
centaines pour commencer à pouvoir lire un texte.
Décodage
Avec une écriture dont les signes ont seulement une valeur phonique, le
décodage de la forme phonique est évidemment immédiat, mais c'est
seulement à travers lui que peut s'établir la relation avec la valeur
sémantique. Au contraire, des signes idéographiques donnent directement
accès au sens, sans que soit nécessairement établi le rapport avec la
forme phonique.
Exemples :
1. En voyant souvent, en Chine, les deux caractères ci-dessous dans
des environnements semblables, le non-natif qui ne sait pas un mot
de chinois en arrive vite à les décoder comme voulant dire, le
premier "entrée" et le second "sortie", en ignorant tout de leur
forme phonique.
in-out
voir Ecriture chinoise
2. Le signe > est immédiatement décodable comme marqueur d'une
interrogation, sans recours à aucune forme phonique.
3. L'accès à la valeur sémantique de ne peut être obtenu
par la seule prise en compte de la forme phonique.
4. Dans les écritures alphabétiques, les abréviations graphiques
permettent un décodage plus rapide du sens que par la représentation
de tous les segments de la forme phonique. Voir ci-dessus l'exemple
de .
5. Dans les espaces publics, on assiste à la multiplication des
pictogrammes, dont la compréhension est indépendante du code
linguistique, dans la mesure où il s'agit de la représentation
stylisée d'un sens ou d'une situation. Les signaux du code de la
route en sont l'exemple le plus élaboré.
voir Les lettres comme images
voir Pictogrammes
__________________________________________________________________
Références bibliographiques
[Arnaud & Lancelot], 1754. Grammaire générale et raisonnée...
Paris : Prault. Document en ligne sur le site de la BnF, consulté le
2009-01-03.
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ligne sur le site de Clio, consulté le 2007-12-27.
http://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/lart_rupestre_et_le_chamanisme.asp.
Clottes, Jean & Courtin, Jean, 1994. La grotte Cosquer. Peintures et
gravures de la grotte engloutie. Paris : Seuil.
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Payot. 1ère édition 1948.
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Leroi-Gourhan André, 1967. Les mains de Gargas. Essai pour une étude
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http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-763
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[Montesquieu], 1754. Lettres Persanes. Tome I. Cologne : Pierre
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Richaudeau, François, 1976. La lisibilité. Paris : CEPL.
Rousseau, Jean-Jacques, 1990. Essai sur l'origine des langues.
Schefer, Jean-Louis (ed.). Paris : Presses Pocket.
Sapir, Edward, 1970. Le langage. Traduit de l'anglais. Paris :
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Simonato Kokochkina, Elena & Kokochkina, Irina, 2004. Latiniser
l’écriture russe : un projet plus que linguistique. Document en
ligne sur le site de l'ENS-LSH, consulté le 2009-06-07.
http://cid.ens-lsh.fr/russe/lj_simonato.htm.
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Qu'est-ce que la typographie ?
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La libre communication des pensées et des opinions est un des droits
les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire,
imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les
cas déterminés par la Loi.
Déclaration des droits de l'Homme en société. Article XI. Extrait des
Procès-Verbaux de l'Assemblée Nationale, 6
Le mot typographie
Le mot typographie (de gr. typos, caractère gravé < typtein, frapper,
enfoncer, et graphein, écrire), attesté en français dès le XVIe siècle,
renvoie aux techniques d'imprimerie avec des caractères mobiles mises
au point en Allemagne par Gutenberg. typographie désigne les techniques
elles-mêmes, il a désigné aussi l'atelier dans lequel étaient utilisées
ces techniques. Par extension, il désigne maintenant également la mise
en forme et la mise en page, indépendamment des techniques utilisées
(voir aussi Lacroux 2007 : I, 39-40). Il faut bien distinguer ces deux
acceptions :
– typographie au sens premier (liée aux techniques traditionnelles
de l'imprimerie en Occident) ;
– typographie au sens large : mise en forme de l'écrit.
C'est de la mise en forme de l'écrit qu'il sera question ici.
Les rapports entre l'écrit et la typographie comprennent au moins
quatre aspects :
– la typographie conditionne l'accès au texte (problématique de la
lisibilité) ;
– la typographie peut être neutre, s'effaçant en quelque sorte
derrière le texte, mais elle peut être aussi originale et attirer
l'attention du lecteur sur le texte ou la portion de texte qu'elle
affecte ;
– la typographie a une dimension culturelle, les formes
typographiques évoquent (plus ou moins) des textes de typographie
semblable, des périodes où elles ont été employées, voire des
communautés ou des pays qui les ont employées ;
– la typographie a aussi, comme toute image, une dimension
esthétique.
D'une certaine façon, on peut opposer la typographie à l'écriture :
l'écriture est du ressort de la production linguistique (production
d'un texte écrit dans une langue donnée), tandis que la typographie
concerne la mise en image du texte écrit. Un texte écrit peut être lu
haute voix, c'est-à-dire transformé en ondes sonores. La typographie,
elle, reste du ressort exclusif de la perception visuelle. Mais l'écrit
est produit et lu dans le cadre de cette perception visuelle dont il
est indissociable.
On distingue actuellement, particulièrement en liaison avec le
standard Unicode, le texte brut (sans mise en forme) et le texte
enrichi (avec mise en forme : italiques, graisses, polices, etc.).
Dans sa dimension esthétique, la typographie relève des arts
graphiques. Le texte écrit est une image. Il peut constituer une image
à lui seul ou être associé à d'autres types d'images.
[Le code typographique] est à cheval sur le code linguistique et
iconique. Il enveloppe le texte avec suffisamment de discrétion pour
se faire oublier, mais non sans agir subrepticement (de manière
infraconsciente ou subliminaire). A moins qu’il ne rompe brusquement
sa continuité et s'écarte des normes habituelles : dans ce cas, le
sens supplémentaire qu’il véhicule s’impose. Mais son caractère
connotatif, ses significations fluctuantes et sous-jacentes le
rattachent plutôt au code de l’image. (Bardin 1975 : 98)
Enfin, chaque lettre, chaque signe qui constitue le texte est aussi une
image qui peut avoir une valeur autonome, et le texte peut lui-même
être disposé sur la page de telle sorte qu'il forme une image.
voir Les lettres comme images
voir Le texte comme image
Voir aussi la problématique du rébus.
voir Rébus
Entre l'écriture (et ses règles orthographiques) et la typographie, il
existe une zone qui relève à la fois des deux. Ainsi, la gestion des
espaces avant et après les signes de ponctuation relève de la seule
typographie, mais l'usage des majuscules, p. ex., – plus précisément
des capitales – est conditionné à la fois par des règles
orthographiques et par des conventions typographiques. D'où le concept
d'orthotypographie, qui remonte au XVIIe siècle (voir Hornschuch 1997).
__________________________________________________________________
Typographie et techniques
La typographie (en tant que mise en forme de l'écrit) est conditionnée
par les moyens dont on peut disposer à cette fin. On peut distinguer
quatre grands ensembles de procédés techniques :
– l'écriture manuscrite ;
voir Ecriture manuscrite
– la typographie au sens premier, c'est-à-dire l'écriture avec des
caractères mobiles telle qu'utilisée dans l'imprimerie
traditionnelle en Europe ;
voir Techniques d'impression de Gutenberg
– la dactylographie, liée à l'utilisation des machines à écrire ;
voir Machine à écrire
– les écritures produites à l'aide de l'ordinateur.
voir Numérique, multimédia, hypertexte
A ces différentes techniques correspond aussi un vocabulaire
différent : on écrit des textes à la main, le typographe les compose,
en dactylographie, on les tape, avec l'ordinateur, on les saisit.
Au moins les trois premières techniques ont entraîné le développement
d'habitudes pour l'agencement de l'écrit, habitudes plus ou moins
solidement établies, voire érigées en normes. L'écriture numérique est
sans doute encore trop récente, les évolutions qu'elle a connues trop
rapides et ses utilisations trop diverses pour que s'en dégagent déj
des normes. Mais chacune de ces techniques a été aussi marquée par les
habitudes liées aux techniques antérieures. En utilisant des caractères
mobiles en plomb, Gutenberg n'avait pas d'autre but que de produire des
textes ou des livres semblables à ce que l'on faisait antérieurement,
mais plus rapidement, plus économiquement et de meilleure qualité que
de la main des copistes. De même, la dactylographie s'est inspirée
autant qu'elle le pouvait des usages liés à la composition avec des
caractères en plomb. Quant aux écritures informatiques, elles se sont
vraiment développées à partir du moment où les logiciels ont permis
d'obtenir sans trop de complications les mêmes produits qu'avec les
procédés antérieurs, c'est-à-dire à partir de l'apparition des
interfaces graphiques.
voir Traitement de texte
Mais si la force des habitudes et des traditions est ce qu'elle est,
chaque technique différente correspondent des contraintes et des
possibilités différentes et, partant, des standards potentiellement
différents.
Imprimerie traditionnelle en Europe
La technique de l'imprimerie mise au point par Gutenberg au milieu du
XVe siècle recouvre plusieurs aspects dont les trois plus importants
sont l'utilisation de caractères mobiles (technique inventée en Chine
quatre siècles auparavant), une technique de fabrication des caractères
en métal et l'utilisation d'une presse à vis pour l'impression
proprement dite. L'impression se fait sur parchemin ou sur papier (la
technique de la fabrication du papier, mise au point en Chine mille
cinq cents ans auparavant, est parvenue en France au XIVe siècle).
voir Papier
voir Invention de la typographie en Chine
voir Techniques d'impression de Gutenberg
En Europe occidentale, pendant plus de quatre siècles, la composition
des textes s'est faite exclusivement à la main, caractère par
caractère, et l'ensemble du processus de production d'écrits imprimés a
engendré une division du travail qui a perduré au XXe siècle après
l'arrivée des machines à composer (linotype et monotype) : le texte
livré par l'auteur est composé, caractère par caractère, par les
compositeurs, des correcteurs sont ensuite chargés de le vérifier.
Après correction, il est soumis à l'auteur qui peut éventuellement
demander des corrections et qui signe ensuite le bon à tirer.
L'impression proprement dite peut alors commencer, elle est suivie du
travail de reliure.
Les moyens nécessités par la technique de la typographie traditionnelle
sont importants : outre le gros matériel, il faut des centaines de
milliers de caractères de métal, etc. De ce fait, cette technique ne
pouvait que rester l'apanage d'entreprises spécialisées. En ayant le
monopole de leur utilisation, ces entreprises étaient aussi les seules
confrontées directement aux questions de typographie : dans la
production de l'écrit, la typographie était l'affaire exclusive des
typographes.
Dactylographie
La dactylographie élargit considérablement le cercle des utilisateurs
de l'écriture non manuscrite : les machines à écrire arrivent dans les
bureaux vers la fin du XIXe siècle, dans le courant du XXe siècle chez
les particuliers (et au début du XXIe siècle, après l'arrivée des
ordinateurs, dans les vide-greniers). Mais les possibilités de mise en
forme et de mise en page permises par les machines à écrire sont très
limitées par rapport aux ressources de la typographie traditionnelle.
Les documents dactylographiés n'ont pas non plus la même finalité que
les documents imprimés : il s'agit de documents provisoires destinés
être ensuite imprimés ou de documents à diffusion limitée (au sein
d'une entreprise ou entre entreprises). De ce fait, la typographie
n'est pas la préoccupation principale des utilisateurs. Dès que l'on
veut une présentation soignée pour des écrits à faible diffusion
(faire-part, cartons d'invitation, etc.), on s'adresse à l'imprimeur.
Textes numériques
Si on peut appeler texte numérique tout texte produit à l'aide d'un
ordinateur, il faut en distinguer deux grands types :
– les textes numériques destinés à l'impression et formatés à cette
fin ;
– les textes numériques destinés au stockage sur support numérique
et à la diffusion sur le réseau.
Entre les deux se trouvent les documents de type PDF, adaptés
l'impression et à la diffusion par le réseau.
Textes numériques destinés à l'impression
La diffusion de la micro-informatique révolutionne les conditions de
production de documents imprimés : même avec le matériel le moins cher,
le possesseur d'un ordinateur, d'un logiciel de traitement de texte et
d'une imprimante a les moyens techniques de produire des documents de
qualité. Il a même à sa disposition bien plus de moyens (notamment de
polices) que les imprimeurs auraient pu rêver d'en avoir.
Mais l'ordinateur succède à trois types d'écriture qui correspondent
trois types d'utilisateurs :
– les imprimeurs et typographes ;
– les utilisateurs de machines à écrire et donc pas seulement les
dactylos dans les secrétariats, mais aussi tous les particuliers qui
disposaient d'une machine à écrire ;
– ceux, enfin, qui n'ont jamais utilisé ni de caractères en plomb ni
de machines à écrire et pour lesquels, donc, l'ordinateur est une
alternative à l'écriture manuscrite.
Chacun de ces trois types d'utilisateurs a des habitudes différentes
qu'il a tendance à transférer sur la façon dont il utilise
l'ordinateur. L'outil que les uns et les autres utilisent n'est pas non
plus exactement le même : les imprimeurs utilisent des logiciels de PAO
et des polices que n'ont généralement pas les autres utilisateurs,
leurs buts ne sont pas les mêmes et leur formation n'est pas non plus
la même.
Car si la révolution numérique permet une impressionnante
démocratisation de l'impression, mise à la portée du plus grand nombre,
elle ne s'accompagne pas pour autant d'une diffusion systématique des
savoir-faire en la matière. Dans les établissements d'enseignement, du
primaire au supérieur, on apprend à écrire, on apprend aussi à utiliser
les ordinateurs, mais la mise en forme et la mise en page du texte ne
sont généralement pas objet d'enseignement. En fin de compte, chacun
fait, avec les moyens dont il dispose, comme il peut et comme il croit
savoir faire.
L'utilisation de l'ordinateur entraîne aussi une modification de la
division du travail dans le processus de production de documents
imprimés destinés à une certaine diffusion. Jadis (c'est-à-dire
jusqu'il y a vingt ans), l'auteur d'un livre ou d'un article avait
remettre un "manuscrit" écrit à la main ou dactylographié (on a parfois
employé alors le terme de "tapuscrit"). Il ne lui restait ensuite plus
qu'à relire les épreuves qu'on lui soumettait une fois le texte saisi
et mis en forme. Tout le reste du travail était assuré dans des
officines spécialisées par des spécialistes. Actuellement, les éditeurs
demandent de plus en plus aux auteurs de leur fournir des documents
prêts à être imprimés, c'est-à-dire corrigés et mis en forme. Cela
réduit pour eux les coûts de fabrication, mais amène les auteurs
assurer un travail pour lequel ils n'ont pas nécessairement les
compétences et dont ils n'ont pas non plus nécessairement le goût ni le
temps. La conséquence en est certainement une baisse globale de la
qualité typographique (voire orthotypographique) des documents produits
ainsi.
Textes numériques destinés à une diffusion par le réseau
On peut en distinguer deux sortes : les messages échangés par mail,
dans les forums ou dans les chats d'une part et les pages web de
l'autre. L'un des attraits principaux des premiers est la communication
rapide, voire synchrone, qu'ils permettent. Cette rapidité de
production et de réception implique et suscite à la fois la disparition
de toute préoccupation de mise en forme, que d'ailleurs les logiciels
ne permettaient ou ne permettent pas toujours. Pour les pages web, les
contraintes et les possibilités des standards actuels sont radicalement
différentes de celles de l'impression papier : si l'on peut produire de
belles pages web qui ressemblent à de belles pages papier, du moins
n'est-ce pas leur vocation première.
voir Textes numériques
__________________________________________________________________
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langages 26 : 98-112. Document en ligne sur le site Persée, consulté
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Hornschuch, Jérôme, 1997. Orthotypographia. Instruction utile et
nécessaire pour ceux qui ont à corriger des livres imprimés &
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latin : 1608.
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le site de la BnF, consulté le 2010-09-27.
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Réflexions typographiques d'un groupe d'utilisateurs francophones
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Védénina, Ludmilla G., 1989. Pertinence linguistique de la
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Wolf, Hans-Jürgen, 1999. Gesichichte der Typographie. Hand- und
Maschinensatz im Wandel der Jahrhunderte. Schriftbeispiele.
Ulm-Wilbingen : Historia-Verlag.
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© Jacques Poitou 2009.

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事故の後遺症などで身体の一部または殆どが動かなくなったという人は、身近な場所にいない人はイメージが難しいかもしれませんが、たくさんいらっしゃい
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僕の場合は祖父がそんな寝たきりの状態となっていて、家族の介護を受けて生活していたという事がありました。
祖父の場合は年齢によるもので、事故の後遺症というわけではありませんでしたが、身体の機能が日に日に低下して、手も足も自分の力では動かせないように
なっていました。
祖父はもうけっこう前に亡くなっていますが、それでなぜ僕が祖父のそういう状態のことを思い出したかというと、同様の症状の人が利用しているという、あ
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そのサービスは、病気や怪我などで寝たきりとなった人が、自宅で生活しながら治療を受けるため、専門のスタッフが派遣されてくるというもので、出張マッ
サージと呼ばれています。
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des ébénistes
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* LES PATINES SUR LES PIECES TRIBALES(2)
TYPE D'ECRITURE 11 septembre 2007
Suite de l'article précédent, « PARCHEMINS »,
Voici les différents types d'écritures en fonction des époques :
- IXème et XIIème siècle : Caroline minuscule
- XIIème et XIIIème siècle : textura gothique
- Dès le XIIIème siècle : cursive, dite "bâtarde gothique"
- Fin du XIVème siècle : minuscule humanistique
- XVème au XVII siècle : humanistique cursive
- Dès le XVIIIème siècle : écriture moderne.
JPG - 18.3 ko
ECRITURE CAROLINE
Ecriture Caroline Ecriture Romane
Etymologiquement, le mot "écrire" se réfère à l'écriture gravée - sur
pierre, sur bois, mais aussi sur tablettes recouvertes de cire :
l'outil d'écriture est alors un style (ou stylet) d'os, de métal ou
d'ivoire ; dans les cas de tablettes de cire, le style est pointu d'un
côté, et forme de l'autre une spatule permettant d'effacer en lissant
la cire.
Lorsque les lettres sont tracées à l'encre s'utilise un calame (tige de
roseau taillée) sur bois, papyrus et parchemin jusqu'au VIème siècle -
époque à laquelle il sera remplacé par une plume taillée (en
particulier la plume d'oie).
Parmi les outils du scribe figurent, outre l'encre et l'encrier, des
ciseaux et des couteaux affûtés pour tailler calame et plumes, pour
couper papyrus et parchemin et pour gratter les fautes "sèches" - à
côté de la mie de pain qui permet d'effacer les fautes "fraîches".
Lorsque se diffuse le parchemin, les scripteurs disposent d'écritures
issues des alphabets grec et latin : de la contamination des écritures
CAPITALES (réservées à des textes solennels par les écritures COMMUNES
(plus rapides et plus lisibles) découle l'ONCIALE, souveraine dans les
livres du IIIème au VIIIème siècle.
Au Vème siècle, la chute de l'Empire romain d'Occident et les invasions
germaniques provoquent la disparition des scribes professionnels et
marquent le début de la période MONASTIQUE ; qui durera jusqu'au XIIème
siècle l'écriture se réfugie dans les ateliers des abbayes, les
scriptoria où se développe l'écriture semi-onciale ; et dans les
monastères irlandais où s'exerce un art d'enluminures dites
insulaires ; monastères dont les moines vont jouer un rôle essentiel
dans la liaison entre les lieux où survit une vie culturelle.
Après les invasions des VIème et VIIème siècles, les peuples dits
"barbares", sans écriture, s'approprient en les adaptant les minuscules
rapides développées parallèlement à la calligraphie (ou cursives) :
ainsi naît en France, l'écriture dite MEROVINGIENNE.
Durant tout le haut Moyen-âge, les textes restent en écriture continue
(absence d'espace entre les mots, ponctuation rare et chaotique,
majuscule arbitraire)
La lecture est difficile, lente, méditée, et se fait souvent à haute
voix.
Devant cette multitude d'écritures, c'est à Charlemagne et à ses
conseillers que revient la volonté politique d'instaurer une écriture
commune à tous : fruit de recherche raisonnée, la CAROLINE doit
permettre une économie du coûteux parchemin, une large diffusion et une
meilleure lisibilité.
Contrairement à une idée largement répandue, la graphie de l'écriture
gothique n'est absolument pas d'origine germanique, mais découle
directement de l'écriture caroline en usage dans tout l'Occident au
XIème siècle .Anguleuse et resserrée - et donc difficile à déchiffrer
aujourd'hui - sa graphie découle en fait de l'outil utilisé ,de la
façon dont il est tenu en main et d'une volonté d'économiser le temps
d'écriture.
JPG - 23.1 ko
ECRITURE GOTHIQUE
Apparemment complexe, elle est en fait d'une très efficace simplicité :
la plupart des lettres proviennent d'une combinaison de trois traits
uniques.
Principal foyer de la culture chrétienne, avec de multiples centres de
production aujourd'hui classés en six écoles : Aix-la-Chapelle - Tours
- Reims - Metz - Corbie et école franco-insulaire) l'Empire carolingien
contribue à la création de manuscrits plus richement décorés _
Une suite est donnée à cet article.« LES ENLUMINURES »
AUTEUR : Suzanne CORTHESY
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ACTUS DE LA FNEPSA
[13/10] LOUYSE MOILLON
[8/09] Pièces tribales : art ou artisanat ?
[10/08] Sous la Restauration, influence de la politique sur l'imagination des
ébénistes
[11/04] LES EUROS DE MONACO : fantasmes et réalité
[17/02] LES PATINES SUR LES PIECES TRIBALES(2)
[17/02] LES PATINES SUR LES PIECES TRIBALES(1)
[18/10] LE MEDAILLON DE VETERANCE OU MEDAILLON DES DEUX EPEES
[17/07] Dossier de restauration : LE JOUET DE LOUIS XVII
[1er/02] Le briquet à Hydrogène
[5/02] LES MONNAIES DE MONACO
[26/01] ILLUSTRATIONS MANUSCRIT XVe Siècle
[20/01] Jean-Luc BEAUFILS
[5/12] LES PIGMENTS POUR L ENLUMINURE
[16/11] LES ENLUMINURES
[16/11] BIRDSTONE (2)
[20/09] LES BIRDSTONES (1)
[19/09] LES ARMOIRES NORMANDES (4) : LA VIROISE (3)
[11/09] TYPE D'ECRITURE
[23/07] VOYAGE EN PARCHEMIN
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[19/02] LA POTERIE DE BETSCHDORF
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[11/10] LES ARMOIRES NORMANDES (2) : LA VIROISE
[9/09] LES ARMOIRES NORMANDES (1)
[24/05] GEN PAUL Le dernier des grands expressionnistes de l'Ecole de
Montmartre
[18/04] PAYSAGE DE L'ORFEVRERIE ART DECO EN FRANCE
[31/01] LES CAMEES
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Style d’écriture : Comment s’améliorer ?
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8 Commentaires
Style ecriture
Vous désirez améliorer votre style d’écriture et vous ne savez pas
comment faire, car vous avez l’impression que vos écrits stagnent.
Pourtant, ce passage obligé dans l’écriture n’est pas aussi complexe
que l’on pourrait le croire. Laissez-vous aider par ces quelques points
afin de vous aider dans votre démarche d’amélioration et vos écrits
prendront en qualité.
A tous ceux qui sont tentés par l’écriture et qui se posent cette
question légitime, je répondrai simplement que pour faire évoluer votre
style d’écriture, un seul mot d’ordre doit vous guider : Écrire !
Écrire ! Et écrire encore !
Facile à dire… Et facile à faire !
Bien sûr, vous pouvez suivre des recettes et apprendre des techniques,
ou bien encore vous imposer des contraintes littéraires comme le firent
les écrivains de l’OULIPO, tel que Raymond Queneau et son célèbre »
Exercice de style » – soit l’écriture de 99 fois la même histoire en
utilisant chaque fois une forme de style différente… Un bel exercice
créatif, à réinterpréter si le coeur vous en dit ! – mais la priorité
des priorités pour faire évoluer votre écriture reste d’affirmer votre
style propre…
Le style personnel est le centre de tout écrit qui se respecte.
Le style de vos écrits est le reflet conscient (et inconscient) de tout
ce que vous avez lu, vu, entendu et vécu.
Trouvez votre propre style, votre » langage personnel » ou votre »
voix intérieure » et le développer est une entreprise passionnante et
un projet à long terme…
Nous écrivons un peu comme nous parlons… C’est là la meilleure façon
d’écrire car la plus en adéquation avec ce que nous sommes vraiment.
Votre style doit retranscrire le plus naturellement et le plus
sincèrement possible vos impressions afin d’être mieux lu et compris
par vos futurs lecteurs.
Simplifiez votre style pour le rendre accessible sans le vulgariser, et
sachez rester authentique et précis.
Comment y parvenir ?
En écrivant, bien sûr. Et ce, dès que vous en avez l’occasion, ou bien
encore en vous imposant des heures régulières de travail d’écriture,
afin de vous exercer quotidiennement et d’en faire une sorte de
réflexe…
Prenez exemple sur n’importe quel artiste ou créateur : un pianiste
doit s’astreindre quotidiennement à quelques heures de gammes pour
peaufiner son style et atteindre une certaine fluidité dans
l’interprétation.
De même, un danseur doit répéter chaque jour ses mouvements et suivre
un entraînement régulier s’il veut intégrer ses enchaînements et ne
faire « plus qu’un » avec son corps pour mieux l’appréhender et faire
évoluer son style…
Bien sûr, garder une motivation pour écrire lors des moments plus
difficiles demande un peu de discipline !
Améliorer votre écriture demandera un exercice quotidien, alimenté par
des lectures, bien sûr (tous les styles : romans, nouvelles, poésies,
science-fiction, etc. sont intéressants et dignes d’intérêt), mais
aussi par des expériences personnelles, des observations de vos
contemporains prises sur le vif !
Fréquentez les cafés, les théâtres, les cinémas, les expositions… Bref,
tous ces endroits où l’on vit et qui sont des terrains d’observation
privilégiés et infinis…
Vous pouvez aussi utiliser Internet et les blogs de discussions, des
forums, etc. qui représentent des terreaux fertiles pour alimenter vos
écrits.
Il faut apprendre à se servir du monde dans lequel vous évoluez pour
ancrer vos récits dans une réalité tangible…
Car l’un des secrets de l’écriture consiste à rester toujours en
contact avec le monde.
Il faut savoir rester témoin de ce qui vous entoure pour mieux rendre
compte de la réalité et écrire de façon crédible, argumentée et
renseignée.
On ne peut réellement écrire qu’à partir de sujets que l’on maîtrise
parfaitement et qui font partie de nous, coulent de source et semblent
naturels… C’est ainsi que l’on écrit le mieux, davantage, et avec plus
de chance d’être compris par les autres… Mais pour parvenir à cela,
vous devez apprendre à maitriser ces sujets donc n’ayez pas peur de
débuter !
Mais encore… ?
Utilisez donc votre propre vocabulaire, celui qui vous est vraiment
familier et donnera toute sa véritable fluidité à votre style.
Développez aussi les verbes de dialogue pour donner plus de vie à vos
personnages de roman.
Pour améliorer votre style, vous devez écrire et vous exercer à cet art
le plus souvent possible.
Alors, écrivez sans vous contrôler, transcrivez vos idées comme elles
viennent avec spontanéité et sans exercer de censure, ne vous limitez
pas dans un premier temps. Apprenez à vous « lâcher », et faites-vous
confiance…
Puis reprenez plus tard ces premiers jets et réécrivez-les, cela
optimisera concrètement votre écriture et la développera peu à peu.
Essayez aussi de repérer le moment de la journée, le lieu et
l’environnement qui sont les plus favorables à votre production, c’est
primordial pour votre évolution. En effet, certaines périodes de la
journée sont plus propices à vous-même que d’autres. Pour ma part,
c’est entre 23h00 et 03h00 ainsi que lors de matinées et fins de
journées ensoleillées.
Trouvez vos astuces pour vous préparer à mieux écrire.
En conclusion : vivez, observez et écrivez en vous astreignant si
possible à un rythme d’écriture quotidien. Ce sont là des clefs (non
restrictives) du développement de votre style d’écriture…
Écrit par : Manuel .G
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Tags: Améliorer son écriture
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8 Commentaires
1. Rébecca dit :
30 août 2011 à 13 h 36 min
Ecrire, écrire et écrire encore, ne pas avoir peur de se lancer,
lire, lire et lire encore ! Je suis d’accord avec toi, ce sont des
clés essentielles si on veut améliorer son style d’écriture.
J’ajouterai en plus le regard extérieur sur nos textes : pas celui
de notre meilleur ami, ou de notre famille, fans par défaut (!!!),
mais le regard averti de quelqu’un capable de nous donner des
conseils qui pourront s’avérer précieux.
Répondre
+ Manuel .G@écrire un roman dit :
31 août 2011 à 10 h 28 min
En effet, toujours écrire afin de garder un rythme régulier et
de continuer à avancer ! C’est le plus important lorsque l’on
décide de créer son bébé ! :-)
Le point que tu ajoutes est pertinent et fera l’objet d’un
court article sous peu.
Je vais visiter ton site de ce pas :-P
Répondre
2. La description dans le roman | Ecrire-un-roman.com dit :
21 septembre 2011 à 18 h 30 min
[...] Pour les plus récalcitrants, prenez-le comme un exercice
destiné à améliorer votre style : Comment améliorer son style ?.
[...]
Répondre
3. melissa dit :
13 avril 2012 à 14 h 20 min
Très juste, nos écrits sont le reflet de l’intérieur, tout
sentiment invisible ne peut qu’être entendu ou vu/lu. Il faut donc
écrire pour se renouveller sans cesse et donner vie à des idées
pour les faire partager à qui veut bien. Tout n’est que liberté…
Répondre
4. Lordius dit :
19 mai 2012 à 11 h 12 min
Excellent article !
Tout ce qui ‘alimente’, les sources dans le réel, cela permet
d’avoir des idées sur le fond, plus que sur le style.
Le style s’acquiert comme vous le mentionnez au début de votre
article par les lectures et l’écriture, à mon avis.
Répondre
5. cateline dit :
21 mai 2012 à 12 h 44 min
Bien sûr Ecrire pour pouvoir Ecrire ! … Rebecca le souligne très
bien également. Par contre, se lancer tout de go dans l’écriture
d’un roman peut paraître aussi difficile qu’affronter toutes les
chicanes dans la quête du Graal !… J’ai détourné un peu le
problème, et je mets les mots sur tout ce qui me touche et
passionne : un nouveau livre lu, le dernier film vu, une réaction
sur l’actualité, etc … je mets ça dans un blog … et j’attends ! …
Tout ce que je constate, c’est que cela me paraît de plus en plus
facile ; je ne sais pas si il y a de l’amélioration dans le style,
mais au moins, y a-t-il de l’amélioration dans la perception de la
difficulté … Bon, mais n’empêche que mon roman stagne !
Répondre
6. jean paul dit :
6 août 2012 à 20 h 11 min
merci pour tous ces conseils , je vais tenter d’en tirer profit ,
en tout cas c’est super sympa de faire partager son savoir et sa
passion, cela me permettra de mettre en oeuvre ce vieux projet et
je n’oublierai pas si par chance la reussite me souriait.
Répondre
7. Nicolas dit :
6 janvier 2013 à 16 h 45 min
Ah le style… Ecrire, écrire, toujours écrire, et se ré-écrire, le
tout en lisant beaucoup et de tout. Le style s’affirmera de
lui-même par pratique et assimilation :-)
Article très intéressant.
Répondre
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L'aide à l'écriture et l'aide à la réécriture sont des subventions
distinctes. Leurs conditions d'attribution sont différentes.
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L'aide à l'écriture est destinée à des projets en cours d'écriture
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être sollicitée par un auteur ou un auteur/réalisateur.
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forme d'un scénario (continuité dialoguée) pour lesquels un travail
complémentaire d'écriture est nécessaire. Elle peut être sollicitée
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Assistant(e)/gestionnaire Soutien au scénario
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Fax 01 44 34 38 40
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Les écritures alphabétiques
L'écriture alphabétique phénicienne
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Les autres écritures
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CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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Présentation [zz_up.gif]
Sans doute, un des plus importants progrès de l’humanité a été
l’écriture, mais bien souvent les gens ignorent les difficultés et le
temps que cette conquête a demandé. À l'école on présente l’écriture
comme quelque chose qui a toujours existé. De cette façon, les
enseignants perdent l’occasion de décrire une histoire fascinante qui
pourrait enchanter les enfants et augmenter leur curiosité pour
apprendre ces techniques d’expression et de communication anciennes et
raffinées.
Non seulement les enfants, mais aussi de nombreux adultes ne
réfléchissent pas au processus complexe qui a amené l'écriture dans
notre existence. Si vous êtes intéressés à connaitre un peu plus sur la
naissance de l’écriture, rejoignez moi dans les paragraphes suivants
pour un retour dans le temps à des milliers d’année de notre époque.
Nous ferons aussi quelques expériences sur l’écriture. La naissance de
l’écriture est un processus long et très intéressant, et je suis
convaincu qu’à la fin de cet article vous voudrez en savoir plus sur ce
sujet.
L'invention de l'écriture [zz_up.gif]
Dans les temps anciens, personne de savait que l’écriture devait être
inventée et sa découverte à été le fruit d’avancées continues, à
travers un processus qui s’est déroulé pendant des milliers d’années
qui s’est enrichis au fur et à mesure de différents développements.
L’invention de l’écriture s’est fait de manière indépendante en
différents endroits du globe et a suivi à chaque endroit les mêmes
étapes fondamentales. Au début, pour indiquer une chose les gens
utilisaient une image ou un symbole conventionnel. Ils ont eu ensuite
progressivement recours à une écriture phonétique semblable à celle
utilisée pour les rébus, puis ont utilisé une écriture syllabique pour
enfin arriver à une écriture alphabétique.
Avant l'écriture [zz_up.gif]
Vers la fin du paléolithique, il y a 30 – 40 000 ans de cela, les
hommes commencèrent à tracer des graffitis et des peintures sur la
roche et les murs des grottes. C’est à peu près à la même époque que
remontent les plus anciens fragments d’os et les galets avec des
encoches que l’on a trouvé. Malheureusement, nous ne connaissons
précisément ni le but de ces magnifiques images d’animaux peintes sur
les grottes, ni le but des signes répétés. Les peintures d’animaux
étaient probablement l’objet de rites magiques pour les chasseurs,
alors qu’il semble que les encoches gravés sur les os ou la pierre
pouvaient être un moyen de compter des choses, comme par exemple les
jours qui passaient, les mois lunaires, ou les proies capturées.
Des origines multiples [zz_up.gif]
Il n’y a pas une origine unique à l’écriture; elle est née de manière
indépendante dans différentes parties du monde. Il semblerait que les
premières civilisations qui utilisèrent l’écriture furent les Sumériens
et les Egyptiens dans les alentours de 3500 – 3300 av.JC. Il n’est pas
possible de dire précisément laquelle des deux civilisations inventa
l’écriture en premier, bien qu'il parait que l'écriture égyptienne ait
eu des influx sumériens et non vice versa. C’étaient deux civilisations
qui maitrisaient l’agriculture et le commerce depuis des millénaires et
qui éprouvaient le besoin d’un système de notation des produits de
l’agriculture. Souvent, les souverains imposaient des taxes à leurs
sujets, taxes prélevées en pourcentages de la production agricole. Ils
utilisaient ces ressources pour payer la construction des palais et des
temples, pour maintenir l’armée, la cour, etc. Pour faciliter les
échanges les gens éprouvèrent le besoin d’annoter les denrées. Il en
allait de même pour les offrandes acheminées au temple. L’invention de
l’écriture fut suivie de prés par des inventions typiques de l’âge
Néolithique, comme la construction des cites, l’utilisation du bronze,
l’invention de la roue, le tour de potier et du métier à tisser. A
cette époque, l’agriculture et l'élevage s'étaient affirmés et il était
de plus en plus important d’être capable de tenir le compte des denrées
et des personnes sur des documents et lors des transactions
commerciales.
De lents progrès [zz_up.gif]
En Syrie, il y a 10 000 ans, les gens utilisaient jetons en argile de
différentes formes pur indiquer les produits agricoles. Par exemple, un
jeton en forme de coin et avec une croix gravée représentait un mouton.
Une jeton conique faisait référence à une mesure de blé, un jeton
ovoïdal indiquait une amphore d’huile, etc. pour faire la différence
entre les moutons, les brebis et les agneaux, les jetons étaient gravés
avec différentes marques. Pour signifier 20 moutons, les gens
utilisaient 20 jetons. Ce système sera encore utilisé pendant des
millénaires. En 3500 av.JC, les fonctionnaires des magasins du palais
pour éviter de perdre des jetons les rangeaient dans des boules
d’argile creuses et scellés (bullae). Sur ces bulles, ils
représentaient la forme et la quantité des jetons qu’elles contenaient.
Apres 300 ans environ, les jetons furent supprimés et les boules
d’argile creuses laissèrent la place à des tablettes d’argile sur
lesquelles on représentait simplement la forme et la quantité des
jetons. Ces tablettes étaient plus petites et plus faciles à utiliser
que les lourdes boules creuses. Ainsi, les objets tridimensionnels du
départ furent remplacés par des tablettes plates figurant des objets en
deux dimensions, plus pratiques à transporter et à ranger.
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Figure 2 – Jetons d’argile utilisés pour représenter
des animaux de la ferme ou des produits de l’agriculture.
(copies faites au début du III ème millénaire ap.JC, c'est à dire il y
a peu de jours).
Si toutefois vous vouliez représenter 43 amphores, vous deviez graver
43 dessins d’amphore. Quelqu’un a pensé à simplifier les choses en
indiquant en premier le nombre et ensuite le dessin de l’objet compté.
En pratique, les scribes commencèrent à représenter les unités avec des
lignes tracées à l’aide de la pointe d’un stylet et les dizaines par
des marques circulaires obtenues en enfonçant le bout du stylet sur la
tablette. Apres ces nombres suivait le symbole de ce qu’on comptait. De
cette manière, pour indiquait 43 amphores on ne devait plus dessiner 43
fois le symbole de l’amphore. Il suffisait d’indiquer : OOOO III et le
dessin d’une seule amphore. Ce système était plus rapide à utiliser que
le précédent. Après cela les signes indiquant les nombres et ceux
indiquant les denrées se séparèrent en deux systèmes de signes
différents : le système comptable et le système d’écriture.
S’il était assez facile de nommer les produits agricoles grâce à un
dessin (pictogramme) ou par un symbole conventionnel (idéogramme), il
était en revanche plus difficile d'écrire le nom de quelqu’un. Pour
résoudre ce problème, quelqu’un pensa d'utiliser des mots courts, avec
une ou deux syllabes et à les unir comme nous le faisons aujourd’hui
avec un rebus. Donc aux alentours de 3000 av.JC, d’autres signes furent
introduits, qui n’étaient pas utilisés pour désigner un objet, mais un
son (phonogrammes). Par exemple, en Sumérien la tête était nommée
« lu » et la bouche « ka ». En lisant ces signes l'un à la suite de
l'autre comme des phonogrammes, il était possible d’obtenir le nom de
« Luka » (« Luc »). Avec cette innovation importante, il était aussi
possible d’écrire le nom de personnes qui étaient impliquées dans une
transaction et non plus seulement les denrées. Les personnes étaient
aussi capables d’écrire des mots abstraits.
Plusieurs siècles passèrent avant que quelqu’un ait l’idée d’utiliser
l’écriture pour autre chose que pour la comptabilité. L’un des plus
vieux écrits funéraire Sumériens date de 2700/2600 avant JC et indique
le nom et les titres de la personne décédée. En 2400 avant JC, un
souverain Sumérien décrivit ces propres exploits dans un long texte. En
2000 avant JC, l’écriture était utilisée à des fins légales, pour la
littérature, pour les textes d’écoles, etc. l’écriture Sumérienne était
un système mixte qui utilisait des symboles conventionnels, dont
quelques-uns représentaient des objets et d’autres des sons.
L'écriture cunéiforme [zz_up.gif]
Le terme d’écriture cunéiforme vient du fait que cette écriture se
composait de signes qui ressemblaient à de petits coins, en latin :
cuneus. Au tout début, l’écriture cunéiforme n’était pas composée du
tout de coins et sur les tablettes d’argile les scribes gravaient la
forme des objets à représenter et les signes indiquant des nombres. En
général, les animaux domestiques et les produits de l’agriculture
étaient représentés par des signes conventionnels alors que pour
d’autres objets et pour les animaux sauvages il était de coutume de les
dessiner en représentant leurs caractéristiques distinctives.
Malheureusement, quand les scribes gravaient l’argile avec un stylet
pointu ils causaient des fissures et le détachement de fragments
argileux. Ils devaient donc nettoyer en permanence les dessins pendant
qu’ils les gravaient sur la tablette. Pour éviter ces désagréments ils
commencèrent à imprimer des marques droites à l’aide d’un stylet.
Ceci avait pour conséquence d’altérer le dessin. Les courbes étaient
remplacées par des marques droites et les figures perdaient de leur
réalisme. Au fil des siècles, les pictogrammes utilisés par les
Mésopotamiens se transformèrent en un procédé de schématisation. A la
fin, les figurant étaient méconnaissables. Elles étaient devenues des
symboles abstraits. Leur signification n’était plus reliée à l’image
originale que les gens n’étaient plus capable de reconnaître (figure
3).
Comme je l’ai dit, l’écriture qui était née à des fins administratives
s’est enrichie de signes ayant une valeur phonétique qui permettaient
d’écrire des mots qu’on ne pouvait pas représenter par une image, comme
les noms de familles et les concepts abstraits. Cette écriture s’est
enrichie de figures qui dépeignaient des objets de la nature, des
actions, etc.… le système d’écriture qui s’est développé était mixte,
contenant aussi bien des pictogrammes, des phonogrammes que des
symboles numériques.
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L’écriture cunéiforme se répandit dans une bonne partie dans l’ancien
Moyen Orient et était utilisée par des peuples différentes comme les
Sumériens, les Akkadiens, les Babyloniens et les Assyriens. La plupart
de ces peuples parlaient un langage sémitique, mais le système
cunéiforme était aussi utilise par des peuples qui parlaient des
langages Indo-Européens, comme les Hittites. Il était aussi utilise par
les Egyptiens pour communiquer avec les princes de la cote orientale de
la Méditerranée. L’écriture cunéiforme fut utilisée pendant des
millénaires jusqu’à ce qu’elle soit remplacée par l’écriture
alphabétique, qui était beaucoup plus facile à apprendre et à utiliser.
Cependant l’écriture cunéiforme n’a pas disparue au moment ou
l’écriture alphabétique est entrée en vigueur. Elle a survécu pendant
de nombreux siècles parce que les scribes la considéraient comme
supérieure pour exprimer les subtilités du langage et de la pensée.
L'écriture hiéroglyphique [zz_up.gif]
Les origines de l’écriture hiéroglyphique fut à peu prés contemporaine
de l’écriture cunéiforme. Elle n’évolua pas vers la structure
cunéiforme, mais garda un aspect pictographique des symboles. Cela
était probablement du au fait que les Egyptiens n’utilisaient pas de
support en argile pour écrire mais des papyrus, des bois et des murs en
pierres polies comme ceux des temples. Durant son évolution, l’écriture
hiéroglyphique eut quelques influencés par les sumériens, mais
développa sa voie originale. Ses symboles dérivaient des objets de la
vie de tous les jours du peuple égyptien. A la différence de l’écriture
sumérienne, qui pendant longtemps a été utilisée dans les documents de
comptes exclusivement, assez vite l’écriture égyptienne a rapidement
été utilisée pour écrire, c’est ainsi que les Egyptiens commencèrent à
écrire des documents et des textes de littérature bien longtemps avant
les Sumériens.
A l’instar des Sumériens, les Egyptiens utilisaient des pictogrammes
pour indiquer des objets et des phonogrammes pour représenter des sons.
La langue égyptienne n’était pas exactement une langue sémitique, mais
lorsqu’ils écrivaient les Egyptiens utilisaient principalement des
consonnes. Selon le nombre de consonnes qu’ils représentaient, les
phonogrammes étaient séparés en quatre-lettre, trois-lettre,
deux-lettres et une-lettre. En raison du fréquent usage des
phonogrammes, l’écriture hiéroglyphique était pour la plupart
phonétique. Plus tard, les phonogrammes composés d’une seule lettre
furent appelés “signes alphabétiques”. Depuis le début, les Egyptiens
disposaient de lettres alphabétiques qu’ils utilisaient comme n’importe
quel signe parmi tant d’autres. Ils avaient la possibilité d’utiliser
une écriture purement alphabétique mais ils ne l’ont pas fait parce
qu’ils ont toujours préféré utiliser le riche répertoire de
hiéroglyphes dont ils disposaient. En utilisant les phonogrammes,
pictogrammes et déterminatives, les hiéroglyphes étaient aussi un
langage mixte et pour la plupart phonétique.
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Le terme de hiéroglyphe vient du Grec et signifie écriture sacrée, en
effet, pour les Egyptiens l’écriture était un cadeau divin. Quand on
considère la lecture comme le fait d’entendre une voix dans son esprit,
on peut facilement imaginer comment ce phénomène étonnant peut avoir
été considéré en ce temps là divin.
Pour les égyptiens les hiéroglyphes étaient sacrés et ces symboles
conservaient les propriétés des objets auxquels ils faisaient
référence, ils étaient donc magiques, vivants et exerçaient une
influence et un pouvoir à part entière. Les Egyptiens avaient la
possibilité d’écrire la même chose en utilisant différents symboles.
Par la biais des références mythologiques qu’il était possible de
trouver dans les symboles choisis, leur écrit était enrichi par des
significations et des subtilités qu’il n’était pas possible de
transmettre ou d’obtenir en passant par une écriture alphabétique.
En principe, chaque mot se composait de trois parties: la première
était formée par des signes phonétiques ou phonogrammes qui suggéraient
la prononciation du mot, la deuxième partie (qui était souvent omise)
était compose d'un pictogramme qui représentait l’objet, la troisième
partie était compose par un déterminatif qui indiquait le domaine
auquel faisait référence le mot. Ce déterminatif aidait à placer le mot
dans un contexte donné. Il n'avait pas un valeur phonétique et
indiquait la fin du mot.
Figure 4 – Elèves d’une école de scribes, peut être
occupés à écrire quelque chose sous la dictée.
L’écriture hiéroglyphique était donc à la fois phonétique, figurative
et symbolique. Souvent, les égyptiens fusionnaient des scènes de la vie
de Pharaon ou même de personnes ordinaires avec l’écriture
hiéroglyphique et d’une manière très moderne, l'écriture et les images
s'éclairant les uns les autres. L’écriture hiéroglyphique à été
utilisée depuis 3300 av.JC jusqu’à 394 ap.JC, donc pendant à peu prés
4000 ans.
Dans la figure 5, vous pouvez voir un exemple de hiéroglyphe. Les deux
premiers signes sont des phonogrammes. Le signe en forme de bouche
indique un R et le signe circulaire indique le son KH. Le mot est lu
REKH, qui en vieil Egyptien signifie “connaitre”. Le pictogramme
manque. Le déterminant est un papyrus roulé, qui signifie abstraction.
Donc, dans ce cas on entend connaitre par l'esprit. Dans la
bibliographie, vous pouvez trouver un texte qui explique comme lire et
écrire des hiéroglyphes.
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Les écritures Linéaire A et Linéaire B [zz_up.gif]
Dans la première moitié du IIème millénaire av.JC, les Minoens en Crète
utilisaient une écriture qui n’a pas encore été décryptée: la linéaire
A, de claire dérivation Egyptienne. Quand les Mycéniens conquirent
Crête, ils adoptèrent la linéaire A pour écrire dans leur propre
langue, le grec ancien. Cette écriture, appelée la linéaire B, remplaça
la précédente. Ces deux écritures étaient écrites sur des tablettes
d’argile, mais ce n’était pas du cunéiforme. Elles utilisaient des
caractères syllabiques et n'avaient rien à voir avec l’écriture
alphabétique. La linéaire B disparut à cause de la destruction des
palais Mycéniens qui eut lieu entre le XIII et le XIIème siècle av.JC.
A cette période, les grandes civilisations de l’âge de bronze, de la
mer Egée s'éteignirent soudainement. Des siècles de difficultés
sérieuses suivirent et la population de cette région diminua de manière
drastique. La Grèce redécouvrit l’écriture seulement 4 siècles plus
tard, avec l’arrivée de l’alphabet Phénicien.
Les écritures alphabétiques [zz_up.gif]
Dans le moyen Orient, on a trouvé des témoignages diffus d’essais d’une
écriture plus simple que celles cunéiforme ou hiéroglyphique. Au XIV
ème siècle av.JC, à Ougarit, une ville au nord sur la cote Syrienne, un
alphabet cunéiforme se développa. L’écriture ougaritique fut utilisé
jusqu’à la destruction de la ville en 1180 av.JC. Un autre alphabet
cunéiforme fut utilisé dans le 500 av.JC dans la région de l'actuel
Iran pour écrire en Perse ancien.
L'écriture alphabétique phénicienne [zz_up.gif]
Maintenant, imaginez qu’entre 1900 et 1800 av.JC. Vous étiez un mineur
et que vous travailliez pour les Egyptiens dans des mines de cuivre et
de turquoise. Souvent vous côtoyez des hiéroglyphes et vous savez
qu’ils font partie d'une écriture mais vous ne savez pas la lires,
aussi car vous parlez un langue sémitique, différente de celle des
Egyptiens. Vous voulez écrire des inscriptions votives aux Dieux, afin
qu’ils vous protègent dans votre travail dangereux, mais vous ne savez
pas comment vous y prendre. En observant les hiéroglyphes, vous aves
l’idée d’en utiliser certains pour faire référence à des sons. De
manière à mieux les mémoriser, chaque figure indique le premier son de
son nom (acrophonie). Par exemple, la tête de taureau ou de bœuf (en
sémitique ‘aleph) pour indiquer la lettre A (dans ce cas là il est
orienté avec le museau vers le haut et les cornes vers le bas), la
plante de maison (en sémitique Beth) pour indiquer le b, la paume de la
main (kaph) pour indiquer le k, l’eau (Mem) pour signifier le m et
ainsi de suite (figure 7).
De cette manière, vous obtenez un système d’écriture contenant
seulement 22 signes. De par sa simplicité, il peut être appris par tous
et ne demande plus des années d’étude comme pouvaient le demander le
système cunéiforme ou hiéroglyphique. Les signes employés furent
appelés les lettres. La collection de lettres fut nommée alphabet, et
le système d’écriture qui utilisait ce genre de signes (acrophonique)
fut appelé système alphabétique.
Cette écriture était aussi utilisée par les travailleurs occupés à la
construction des palais et des temples, par les mercenaires au service
du pharaon, et aussi par les marchands. Les inscriptions de Wadi
el-Hol, qui sont l’un des premiers exemples de l’écriture alphabétique
d’où provenait l’écriture Phénicienne, fut gravée entre 1900 et 1800
av.JC., sur une paroi de roche qui longeait une route militaire reliant
Abidos et Thèbes dans la Vallée des Rois.
L’écriture appelée par les archéologues Proto-Sinaitic, parce que cette
première inscription fut trouvée dans les mines de cuivre et de
turquoise de la Péninsule du Sinai, était utilisée par des hommes de
bas rang social pour marquer des courtes inscriptions. Petit à petit
l’écriture, aussi connue comme Proto-Canaanite, se répandit et fut
ensuite utilisée couramment par les Phéniciens. En observant les
figures 6 et7, vous pouvez voir que de nombreux signes de l’écriture
ancienne sont similaires à ceux que nous utilisons aujourd’hui. En
effet, notre alphabet provident justement de celui Proto-Sinaitique.
Pendant des siècles, ces lettres ont été modifiées et plus tard
d’autres ont été ajoutée. Nous pouvons dire que chaque lettre de notre
alphabet a une histoire propre.
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L’écriture cunéiforme et hiéroglyphique comprenaient des centaines de
symboles; elles étaient donc de ce fait compliquées à apprendre et
difficiles à utiliser. Elles étaient réservées à une caste de
spécialistes, les scribes. A l’inverse, du fait de son petit nombre de
symboles, l’écriture alphabétique est plus simple à l’écrire et peut
être facilement apprise et utilisée par tout le monde. Alors que
l’écriture cunéiforme devait être gravée sur des tablettes d'argile,
l’alphabet Sinaïtique et après lui l’alphabet Phénicien, pouvaient être
écrits sur des papyrus, des peaux ou du bois. Cet alphabet répondait
bien aux besoins des phéniciens, des gens qui voyageaient et
échangeaient, leur permettant d'avoir à leur disposition un système
d'écriture simple à apprendre et rapide à utiliser.
Expansion de l'alphabet phénicien [zz_up.gif]
Les Grecs furent parmi les premiers à maitriser l’alphabet Phénicien.
En effet, les Grecs et les Phéniciens étaient géographiquement proches
et ils marchandaient activement ensemble, comme beaucoup d’autres
navigateurs méditerranéens. Les Grecs reconnaissaient franchement
l’origine Phénicienne de leur alphabet et appelèrent leurs signes la
Phoinika Grammata, les lettres Phéniciennes. La première preuve de
l’écriture Phénicienne date du XII^eme ou XI^eme siècle avant JC, mais
la transmission au peuple Grec semblait dater du VIII^eme siècle avant
JC.
La langue Phénicienne était sémitique et son alphabet était composé
uniquement de consonnes. Dans un langage Sémitique, l’utilisation seule
des consonnes est suffisante pour comprendre le texte. A la lecture, le
contexte aide à réduire les ambiguïtés et parfois certaines personnes
ajoutaient de petits signes pour signaler des voyelles. A l’inverse en
Grec ancien, comme dans toutes les langues Indo-Européennes, il était
impossible d’écrire à l’aide des seules consonnes, parce que les gens
auraient été confrontés à de trop grandes ambiguïtés. Par exemple en
Français, si vous écrivez seulement avec les voyelles, vous aurez un
texte incompréhensible. Le mot « rt » pourrait être route, rite, rate,
etc. Face à ce problème, les Grecs adaptèrent quelques lettres de
l’alphabet Phénicien à leurs besoins. De cette manière ils
introduisirent les voyelles dans l’alphabet.
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La première preuve de courts écrits en Italie date du VIIIeme siècle
avant JC, mais c’est seulement aux alentours de l’an 700 avant JC, que
les inscriptions Etrusques se multiplièrent. Les Etrusques ont aussi
adapté l’alphabet Grec à leur propre langage, changeant la forme de
nombreuses lettres. Successivement, l’alphabet Etrusque fut transmis
aux Latins qui l’adaptèrent à leur tour. L’alphabet Latin fut alors
exporté dans toutes les contrées colonisées par l’Empire Romain, mais
les régions orientales continuèrent à utiliser l’alphabet Grec. Au
début, l’alphabet Latin était composé des seules lettres capitales,
mais avec l’utilisation courante de cet alphabet, l’écriture cursive a
vu le jour. Au Moyen âge de l'écriture coursive dérivèrent des
écritures minuscules qui aux temps de Charlemagne trouvèrent dans la
gracieuse et claire écriture minuscule caroline un accomplissement
unitaire. Dans le XV siècle, avec la découverte des textes classiques
par les humanistes, de la minuscule caroline furent dérivés les
écritures humanistique libraire et humanistique coursive desquelles
dérivent les minuscules d'aujourd'hui.
L’alphabet Latin s’est répandu dans l’Europe entière et après les
grandes découvertes géographique, fut emmené jusqu’en Amérique et en
Océanie. De nombreux pays comme le Vietnam, les Philippines et
l’Indonésie adoptèrent l’alphabet Latin. En 1928, la Turquie remplaça
l’alphabet Arabe par l’alphabet Latin. Après la chute du mur de Berlin,
d’autres pays possédant des langages similaires à celui de la Turquie,
remplacèrent l’alphabet cyrillique par l’alphabet Latin.
Figure 8 – Jeune femme avec stylet
et tablettes. Fresque trouvée à Pompéi.
L’alphabet Grec connut un fort essor dans le monde Hellénique, mais
aujourd’hui il n’est encore utilisé qu’en Grèce. Du fait de
l’importance de la littérature et de la philosophie des Grecs anciens,
l’alphabet Grec et le Grec ancien sont encore étudiés dans de nombreux
pays dans le monde. Au IXeme siècle après JC, l’évêque Cyril adapta
l’alphabet Grec aux cultures Slaves. Cet alphabet fut répandu en Russie
et parmi les peoples Slaves Orthodoxes qui l’appelèrent alphabet
Cyrillique. De nombreux pays unis par le pacte de Varsovie adoptèrent
cet alphabet. L’écriture des Araméens, des Syriens, des Hébreux, des
Arabes et des Perses dérive aussi de l’alphabet Phénicien et sont
écrits à l’aide de consonnes. De nombreux pays musulmans utilisent
l’alphabet arabe.
Les autre écritures [zz_up.gif]
Les traces les plus anciennes de l’écriture Chinoise remontent à la
dynastie des Shang (1500 – 1028 avant JC). L’écriture Chinoise est
composée de signes qui ont à la fois une valeur sémantique et
syllabique. Leurs évolution fut similaire à celle de l’écriture
cunéiforme, et des hiéroglyphes, mais elle n’atteint jamais le stade de
l’alphabet. En général, dans ces écritures, chaque idéogramme combine
une indication sémantique et une phonétique. Ce qui veut dire que
chaque idéogramme ne se contente pas d’indiquer seulement une chose
mais il indique aussi une prononciation. Au début, l’écriture chinoise
avait une fonction religieuse, puis elle fut utilisée à des fins
administratives et enfin pour les textes littéraires. Pour comprendre
cette écriture, on a besoin de comprendre un minimum de 2400 caractères
mais le nombre total d’idéogrammes est beaucoup plus important. En
1716, un dictionnaire de 47.043 caractères a été élaboré.
Au Mexique, l’écriture apparut aux alentours de 700 avant JC. Il semble
que les Mayas tirèrent leur écriture d’une autre plus ancienne,
utilisées par d’autres peuples. L’écriture Maya était syllabique et
était utilisée pour décrire les évènements les plus importants qui
concernaient les familles aristocratiques. Aux alentours de 250 après
JC, l’écriture Maya était déjà utilisée et cela dura jusqu’au XVIIeme
siècle après JC. Maintenant, ces scriptes sont activement déchiffrés.
Un grand nombre d’autres écritures a été mis en place au cours de
l’histoire et en différents endroits du globe. Malheureusement, dans
cet article d’introduction nous ne pouvons pas traiter de chacune, mais
nous avons placé des références bibliographiques avec lesquelles vous
pourrez étancher votre soif d’approfondissement du sujet. L’histoire de
l’écriture est un sujet très complexe et passionnant. Nous sommes
convaincus qu'il vaut surement la peine de mieux le connaitre.
Expériences sur l’écriture [zz_up.gif]
Quand je vous dis d’écrire des phrases, vous pouvez indifféremment les
inventer ou les recopier dans un livre ou un magazine.
Dans les rebus, les écritures syllabiques et les écritures mixtes,
quelques imprécisions sont permises.
1 - COMPTABILITÉ
- En vous référant à la figure 9, combien d'amphores sont indiqués au
point 3?
2 - REBUS
Pour vous entrainer au mécanisme du rebus:
- en vous référant à la figure 9, résolvez le rébus en 4, 5, 6 et 7 ;
- Résolvez les rébus que vous trouvez sur les magazines ou sur le net ;
- avec des figures utilisées comme des phonogrammes écrivez des mots ou
des phrases.
Quelques simplifications sont permises, et vous pouvez intégrer des
lettres de l’alphabet dans la phrase.
3 – ECRITURE CONSONANTIQUE
quels mots lisez vous dans les exemples suivants:
1. – brnrd (nom de personne)
2. – l ss mrn jn; whn th snt g mrchg n;
3. – mrc bcp;
4. – l fx mrrn grmp rpdmnt sr l chn llng;
5. – l jr d Nl st l vngt cnq dcmbr;
6. – ls bcycltt nt dx rs lrs q ls trcycls n nt trs.
7. – en utilisant seulement des consonnes, écrivez quelques phrases.
Demandez à un ami de les lire et vérifiez quelles soient
compréhensibles. Discutez des ambiguïtés possibles.
8. – en utilisant les voyelles seules, faites de même.
[ecrit_09.gif]
4 – ECRITURE HIEROGLYPHIQUE
- Ecrivez des mots avec une écriture hiéroglyphique (seulement pour
ceux qui auront lu le livre [1])
5 – ECRITURE ALPHABETIQUE
en référence au site indiqué:
- en utilisant l’alphabet Ugaritique, écrivez les noms et les mots
http://www.omniglot.com/writing/ugaritic.htm alphabet Ugaritique
- en utilisant l’alphabet Egyptien écrivez les noms et les mots
http://www.fortunecity.com/victorian/barchester/79/id6.htm alphabet
Egyptien
- en utilisant l’alphabet Proto-Sinaitique, écrivez des noms et des
mots http://en.wikipedia.org/wiki/Proto-Sinaitic_alphabet alphabet
Proto-Sinaitique
- en utilisant l’alphabet Phénicien, écrivez des noms et des mots
http://www.crystalinks.com/phoenician.html alphabet Phénicien
- en utilisant l’alphabet Grec, écrivez des noms et des mots
http://www.omniglot.com/writing/greek.htm alphabet grec
Si nécessaire vous pouvez aussi utiliser cette table :
http://www.peak.org/~jeremy/dictionary/chapters/pix/alphabet.gif
Si possible, faite les exercices avec l’alphabet Ugarique sur des
tablettes d’argile.
Si les liens ne fonctionnent plus, faites une autre recherche avec les
mots clés indiqués à la fin de chaque ligne.
6 – NOUVEAU ALPHABET
- En vous référant à la figure 9 quel mot est écrit au point 8 si
chaque symbole représente le premier son de son nom?
- En suivant l’exemple Proto-Sinaitique et en vous aidant du système
acrophonique, inventez un alphabet en utilisant des dessins
(pictogrammes) d'objets d’aujourd’hui. Par exemple une maison pour la
lettre M. Utilisez cet alphabet pour écrire des mots et des phrases.
- Simplifiez ces lettres et essayez d’obtenir un groupe de base avec
des lettres majuscules et minuscules. Dans cet alphabet, vous pourrait
avoir des lettres homophones. Le choix d'une au lieu d'une autre aurait
la capacité de changer un peu le sens de ce qu'on écrit.
Si vous faites cela avec des camarades vous disposerez d’une écriture
que les autres seront capable de décrypter, sinon seulement vous serez
en mesure de vous relire. Dans ce cas, il peut être utile d’écrire les
messages ou les notes sans que personne d’autre ne puisse les décoder.
Alors cette écrire aura le petit coté mystérieux des symboles des
écritures anciennes et semblera indécodables à ceux qui ne connaissent
pas son secret.
7 – PROPOSITIONS LOGIQUES:
- essayez d’écrire des propositions logiques (seulement pour les
étudiants de hautes écoles).
8 – CHASSE AU TRESOR
organisez une chasse au trésor dans laquelle les instructions de chaque
étape et tout ou une partie des énigmes reposent sur les exemples de
codage proposes dans ce chapitre.
9 – TRANSCRIPTION DES EMOTIONS
Lors des conversations sur le net (utilisant uniquement le clavier et
l’écran) les premiers internautes réalisèrent que les phrases pouvaient
être mal interprétées. Du fait de l’incapacité de voir l’autre
personne, il n’était pas possible d’observer les gestes qui
accompagnent généralement les conversations. Il n’était pas non plus
possible de percevoir les inflexions de la voix. Pour palier se
problème certains internautes commencèrent à terminer leurs phrases par
des sourires (ou smileys, ou émoticons) symbolisés à l’aide de
l’alphabet classique et de symboles de ponctuation (voir plus bas). Ces
symboles se propagèrent rapidement et son encore utilisés régulièrement
par les cybernautes durant leurs conversations. Même ceux qui envoient
des messages à l’aide de leur téléphone portable les utilisent
régulièrement. L’utilisation de ces personnages est allée plus loin que
leur utilité d’origine et son maintenant utilisées pour exprimer
rapidement des émotions des sentiments qui pourraient aussi être
exprimés avec des mots ou en écrivant de longues phrases. Evidemment
une émoticône n’est pas suffisante pour déclarer sa flamme, votre
présence sera nécessaire et tout le monde devra trouver les bons mots.
A l’inverse, dans de nombreux autres cas, les smileys sont une aide
précieuse.
L’idée d’écrire des émotions est intéressante. D’une certaine manière,
c’est une innovation dans l’écriture. Pour compléter les exercices
proposés, vous pouvez vous pencher sur le problème que représente la
transcription des émotions et y remédier de manière subtile. Par
exemple, vérifiez si les émotions principales sont présentes et
cherchez à représenter celles qui manquent. Ces symboles ne sont pas
encore entrés dans l’écriture conventionnelle, et qui sait si ils y
entreront jamais.
Quelques exemples de smiles:
:-| normale
:-) sourire
:-( triste
pour plus de smileys:
http://www.astro.umd.edu/~marshall/smileys.html La liste des smileys
de base.
http://en.wikipedia.org/wiki/Emoticon Emoticones (Wikipedia)
http://www.businessweek.com/bwdaily/dnflash/apr2001/nf20010423_785.htm
L’homme qui imprima un :-) sur votre écran
- écrivez des phrases et terminez les en exprimant une émotion à l’aide
de smileys. Avec d’autre camarades, évaluez et discutez de comment
l’utilisation de ces symboles change le sens des phrases.
- Inventez certains idéogrammes pour indiquer les émotions principales
que l’on peut utiliser dans une écriture mixte.
Souvenez vous qu’avec les ordinateurs il est possible de composer et
d’utiliser des caractères personnalisés. Vous pouvez aussi dessiner de
petites images et les mettre les unes à la suite des autres.
CONCLUSION [zz_up.gif]
Après avoir jeté un coup d’œil à l’histoire de l’écriture, l’écriture
n’est plus un fait aussi banal et anodin qu’avant. Cela devient quelque
chose de plus intéressant. On réalise que chaque lettre a son histoire
propre qui remonte souvent à des milliers d’années. Maintenant les
lettres de l’alphabet vous parlent. Le A vous dit “bonjour, vous vous
souvenez de moi? Je suis la tête du taureau.”, le B nous dit “Et je
suis la maison”, le M vous dit “Je suis les vagues de la mer », le N
dit « je suis le serpent » etc…. du fait de leur évolution dans le
temps et au gré des populations qui les ont utilisés, ces lettres nous
parlent de l’Egyptien ancien, des ouvriers Sémitiques qui travaillaient
dans la vallée des Rois en Egypte, des Phéniciens, de Grecs, des
Etrusques et pour finir des Romains. Les petites lettres nous parlent
des temps anciens et avec l’arrivée de l’écriture en cursives des
périodes plus récentes, au fil desquelles elles ont revêtu de nombreux
styles différents.
L’histoire de l’écriture est beaucoup plus complexe que ce que je l’ai
décrite. Malheureusement j’ai du me contraindre à aller à l’essentiel
pour éviter de transformer cet article en roman, mais pour raconter
l’histoire de l’écriture même un livre ne serait pas suffisant.
J’espère que vous aurez l’envie d’en savoir plus à ce sujet. Souvenez
vous qu’il y a de nombreux ouvrages qui traitent ce thème. Aujourd’hui
Internet aussi fournit de nombreux documents sur cette aventure
importante dans l’histoire de l’Homme.
BIBLIOGRAPHIE [zz_up.gif]
LIVRES :
1 - Christian Jacq; comment lire les hiéroglyphes égyptiens, un guide
pas à pas pour apprendre par vous même
2 - Louis Godart; L'Invention de l'écriture.
PAGES INTERNET:
1 - http://www.usc.edu/dept/LAS/wsrp/information/wadi_el_hol/
Inscriptions de Wadi el-Hol
2 - http://www.peak.org/~jeremy/dictionary/chapters/pix/alphabet.gif
développement des lettres de l’alphabet
3 - http://www.ancientscripts.com/ws.html Ecritures anciennes
4 - http://www.jimloy.com/egypt/egypt.htm Hiéroglyphes Egyptiens de
Jim Loy et pages d’égyptologie.
5 - http://www.egyptvoyager.com/hieroglyph_archives.htm Leçons sur les
hiéroglyphes
6 - http://en.wikipedia.org/wiki/Middle_Bronze_Age_alphabets Naissance
de l’alphabet
7 -
http://www.asor.org/outreach/Teachers/DigDeeper/Digging_Deeper1.htm
Activités archéologiques pour les enfants.
8 - http://www.ancientscripts.com/sumerian.html symboles cunéiformes
9 -
http://www.apples4theteacher.com/coloring-pages/interactive-alphabet/in
dex.html Lettre de l’alphabet (images)
10 - http://www.tug.org/TUGboat/Articles/tb26-3/tb84wilson.pdf L’arbre
de l’alphabet. Une description magnifique de l’histoire du
développement de l’alphabet principal avec de très belles reproductions
des lettres.
MOTS CLES INTERNET:
histoire de l’écriture, tablettes d’argile, écriture cunéiforme,
écriture Egyptienne, hiéroglyphes, Proto-Sinaitique, Proto-Canaanite,
alphabet Ugaritique, Alphabet Egyptien, alphabet Proto-Sinaitique,
alphabet Phénicien, alphabet Grec, alphabet Etrusque, rebus, tokens,
bullae.
__________________________________________________________________
SOLUTIONS AUX QUESTIONS DE LA FIGURE 9:
Point 3 : 23 amphores
Point 4 : roi + aile = royale;
Point 5 : chat + eau = château
point 6 : franc + anchois = François
point 7 : car + eau + lit + ne = Caroline
point 8 : sauterelle + avion + lunettes + unicorne + trompette = salut
__________________________________________________________________
Dites-nous ce que vous pensez du présent article.
__________________________________________________________________
A la table de matières de FSG Au début de l'article
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1. Antiquité tardive et théologie patristique
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3. Le christianisme et ses héritages...
4. Littérature et Bible
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Écritures
Centre lorrain de recherches interdisciplinaires
dans les domaines des littératures, des cultures et de la théologie (EA
3943)
Interdisciplinary Research Centre for literature, theology and culture
in the Lorraine region, France
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La bibliothèque usuelle du centre,
UFR Lettres et langues, Metz
bâtiment A, salle 041
Présentation
Créé en 2005 par regroupement de deux unités autonomes, le centre
Écritures existe sous sa forme actuelle depuis le 1er janvier 2007. Il
a pour vocation d'organiser, d'animer et de diffuser la recherche
scientifique concernant les textes écrits et leur rôle contextuel,
spécialement dans le domaine de la littérature, de la culture, de la
théologie, depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours. Il a travaillé selon
cinq axes de recherche de 2007 à 2011. Ses activités sont recentrées
autour de cinq programmes dans le cadre du nouveau contrat quinquennal
(2012-2017). Il reste pour le moment rattaché à l'école doctorale
PIEMES. Dans le cadre des nouvelles structures de l'Université de
Lorraine, c'est une composante du pôle scientifique TELL (Temps Espaces
Lettres Langues).
Écritures came about after two autonomous research groups merged. Its
current set-up dates from the 1st of January, 2007. Its aims are to
organize and publish findings and research on texts and their context
(from Ancient Times to the twenty-first century), especially where
culture, theology and literature are concerned. Currently, the Centre
focuses on five different themes. It collaborates with the PIEMES
postgraduate institute.
Pour consulter la page de présentation (non actualisée) du centre
Écritures dans l'annuaire de l'université, cliquer ici.
Statuts
modifiés le 21 juin 2011 (français, english)
Composition (janvier 2013)
Il comporte des membres titulaires, des membres associés, des membres
correspondants :
- Membres titulaires : 29 (8 PR, 21 MCF dont 4 HDR)
- Membres associés : 40 (+ 37 doctorants)
Les membres correspondants apparaissent éventuellement dans le
descriptif des cinq nouveaux programmes de recherche (2012-2017) ou
dans la rubrique "Universités partenaires" sous l'onglet
"partenariats".
Direction, bureau et conseil
Direction
Directeur : Jean-Frédéric Chevalier
Directeur adjoint : Pierre Halen
Bureau
Jean-Frédéric Chevalier
Alain Cullière (gestion du site)
Jacques Fantino (budget)
Pierre Halen (valorisation des collections)
Marta Waldegaray (relations internationales)
Jean-Michel Wittmann (études doctorales)
Conseil
Bureau + coordonnateurs des cinq programmes de recherche (deux par
programme) + représentante des doctorants (Stéphanie Bertrand)
Université de Lorraine | 03 54 50 54 00 | 34 cours Léopold - CS 25233 -
54 052 Nancy cedex | mentions légales
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Écritures de la Modernité
EA 4400 / Paris 3 – conventionnée CNRS
* Accueil
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* Infos
Rattachée à l’Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle, et soutenue par
le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), l’Équipe
d’accueil 4400 “Écritures de la modernité (littérature et sciences
humaines)” a été créée en 2001. Elle étudie la littérature française du
XIXe siècle à nos jours, et aborde tous les genres littéraires (roman,
théâtre, essai, poésie), dans une perspective largement
interdisciplinaire, qui associe notamment les arts, la philosophie et
les sciences humaines. L’unité entretient des liens privilégiés avec
l’UMR 7172 ARIAS, spécialisée dans l’étude des arts du spectacle et de
l’intermédialité.
* en savoir plus
Actualités
Appel à communication – Journées d’étude en littérature française
contemporaine : « Ecritures du travail, écritures politiques? »
* Posté par labadie
* 26 janvier 2013
Journées organisées les vendredi 13 décembre 2013 (Université de Tours)
et 14 mars 2014 (Université Sorbonne Nouvelle Paris 3) par Aurélie
Adler (Université Sorbonne Nouvelle Paris III, CERACC), Maryline Heck
(Université François Rabelais Tours, ICD) et Bruno Blanckeman
(Université Sorbonne Nouvelle Paris III, CERACC).
* En savoir plus
Parution : Narrations d’un nouveau siècle – romans et récits français
2001-2010
* Posté par labadie
* 26 janvier 2013
Dirigé par Bruno Blanckeman et Barbara Havercroft, les actes du
colloque de Cerisy (tenu en août 2011) viennent de paraître aux Presses
de la Sorbonne Nouvelle.
* En savoir plus
Parution : Dictionnaire André Breton
* Posté par ladjimi
* 23 janvier 2013
8 janvier 2013
Sous la direction d’Henri Béhar (Centre de Recherches sur le
surréalisme) aux éditions Classiques Garnier, collection
« Dictionnaires et synthèses » n°2, 2013.
* En savoir plus
Présentation de la vie et de l’oeuvre de Claude Simon
* Posté par ladjimi
* 23 janvier 2013
31 janvier 2013
20:00
Dans le cadre d’une soirée sur Une Saison de Nobel organisée par Anny
Romand à la Société des Gens de Lettres (SGDL : Hôtel Massa, 38 rue du
Fbg St-Jacques 75014 Paris), Mireille Calle-Gruber est invitée
présenter la vie et l’oeuvre de Claude Simon Prix Nobel 1985.
Renseignements et réservation : communication
* En savoir plus
Séminaire du Centre de recherches sur le surréalisme: « L’internationalisme
surréaliste »
* Posté par surrealisme
* 22 janvier 2013
1 février 2013
17:00 au 19:00
Prochaine séance avec nos collègues serbes : le 1 février 2013,
17h-19h, salle 410.
• Jelena Novakovic, « Hybridation des genres dans le surréalisme
belgradois »
• Bojan Jovic: Crustacés sur la poitrine, « un film de papier » du
surréalisme belgradois »
*
Séminaire du CERACC (4)
* Posté par labadie
* 22 janvier 2013
25 janvier 2013
18:00 au 20:00
Séance 4 - Jean-François Frakowiack, doctorant Ceracc : « Les
renouvellements du roman symbolique : Henry Bauchau, Sylvie Germain,
Philippe Le Guillou »
* En savoir plus
Parution « Poésie Planétaire »
* Posté par ladjimi
* 18 janvier 2013
28 janvier 2013
Un ouvrage de Julien Knebusch aux Presses Sorbonne Nouvelle (PSN),
2013.
Ce livre étudie dans une perspective interdisciplinaire l’émergence
d’une poétique de la diversité parmi un large ensemble de poètes de la
génération de 1880 comme Larbaud, Levet, Saint-John Perse, Supervielle,
Morand, Romains, Durtain, Brauquier ou Nau.
* En savoir plus
Séminaire « vers une géographie littéraire » : Michel Butor
* Posté par ladjimi
* 15 janvier 2013
18 janvier 2013
17:00 au 19:00
La 4e séance du séminaire organisé par Michel Collot et Julien Knebusch
accueillera Michel Butor (poète, romancier, essayiste), présenté par
Michel Collot, pour une conférence sur « Géographies parallèles ».
Centre Censier, salle 410, 4e étage
13 rue de Santeuil – 75005 Paris.
Affiche/Programme (pdf)
* En savoir plus
Articles précédents
Entretien avec Michel Butor
* Posté par ladjimi
* 15 janvier 2013
Journée d’études « Littérature et psychanalyse comme arts du langage: regards
croisés »
* Posté par vignon
* 15 janvier 2013
Séminaire du CERACC (3)
* Posté par labadie
* 12 janvier 2013
Séminaire CREF&G/LF – Hospitalités de la littérature et des arts
* Posté par ladjimi
* 11 janvier 2013
Calendrier d’évènement
CAPTION: janvier 2013
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28 29 30 31 EC
« déc spinner iCalendar fév »
Agenda
* 28 janvier 2013:
+ Parution "Poésie Planétaire" (journée entière)
* 29 janvier 2013:
+ Rencontre avec Michel de M'Uzan - CRIR (18:00)
* 31 janvier 2013:
+ Présentation de la vie et de l'oeuvre de Claude Simon (20:00)
* 1 février 2013:
+ Séminaire du Centre de recherches sur le surréalisme:
"L'internationalisme surréaliste" (17:00)
* 7 février 2013:
+ Journée d'études "Littérature et psychanalyse comme arts du
langage: regards croisés" (9:30)
* 8 février 2013:
+ Séminaire « Peut-on penser une écologie culturelle? Genre,
littérature, francophonie et études postcoloniales: transits »
(CREF&G/LF) (14:00)
* 22 février 2013:
+ Séminaire du CERACC (5) (18:00)
* 15 mars 2013:
+ Séminaire du CERACC (6) (18:00)
* 22 mars 2013:
+ Séminaire « Peut-on penser une écologie culturelle? Genre,
littérature, francophonie et études postcoloniales: transits »
(CREF&G/LF) (14:00)
* 5 avril 2013:
+ Séminaire du CERACC (7) (18:00)
Appels à contribution
Appel à communication - Journées d'étude en littérature française
contemporaine : "Ecritures du travail, écritures politiques?"
Journées organisées les vendredi 13 décembre 2013 (Université de
Tours) et 14 mars 2014 (Université ...
Appel : Journée d'études "Bien écrire / mal écrire"
La journée d'études "BIEN ECRIRE / MAL ECRIRE : écrire en
“périphérie” de la norme ...
Appel à contribution - journée d'études "Entretiens littéraires"
Lou Merciecca (doctorante CREF&G/LF, Paris 3) et Margot Favard
(doctorante Littérature au présent, CERILAC, Paris ...
Publications récentes
Parution "Poésie Planétaire"
Un ouvrage de Julien Knebusch aux Presses Sorbonne Nouvelle (PSN),
2013. Ce livre étudie dans une ...
Parution des actes du colloque "Présence d'André du Bouchet"
Sous la direction de Michel Collot et Jean-Pascal Léger (Éd.
Hermann, 2012). Les actes du colloque ...
Parution des actes du colloque "Maurrassisme et Littérature"
Édité par Michel Leymarie, Olivier Dard et Jeanyves Guérin, le
volume AF IV ...
Publication CREF&G/LF: "Nedim Gürsel, Fascination nomade"
Seza Yilancioglu (CREF&G/LF), vient de publier l'ouvrage collectif
NEDIM GÜRSEL, Fascination nomade aux éditions de ...
Paris 3
CNRS
Atelier des Doctorants
L'Atelier des Doctorants
propose aux étudiants en Doctorat et en Master des informations
utiles les concernant. Calendrier étudiants Calendrier 2012-2013
...
Carnet de route
"Femme disant adieu", Lecture musicale
Mercredi 16 Janvier 2013, 209 avenue Jean-Jaurès, Paris (75019) A
la frontière de la musique ...
"Nouveau Roman" et le CREF&G/LF
La pièce de théâtre Nouveau Roman (Théâtre de la Colline), du
metteur en scène Christophe ...
Séminaire, journées d'étude et table ronde lyonnais autour de "L'art au
travail. Représentations artistiques et représentations sociales du (monde
du) travail depuis les années 1968"
L'université Lyon II accueillera lors de l'année 2012-2013 un
séminaire d'une périodicité mensuelle, agrémenté de ...
"Pour l'engagement critique" - colloque de Fontevraud
La Maison des écrivains étrangers et des traducteurs organisera les
prochaines Rencontres de l'Abbaye de ...
Informations utiles
Présentation d'Ecritures de la modernité sur le site de l'université Sorbonne
Nouvelle
Vous pouvez consulter la page de présentation de l'unité de
recherche "Ecritures de la modernité" ...
Adresse
EA4400 conventionnée CNRS Université Paris 3 - Sorbonne nouvelle
13, rue Santeuil 75231 Paris Cedex 05 Tél.: 01 45 ...
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histoire de l'écriture typographique, une œuvre unique qui fait revivre
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Format : 16.00 x 23.00 cm
ISBN : 978-2-911220-18-0
Prix : 24.50 €
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Les manuscrits du Touat
Les manuscrits du Touat
Le Sud Algérien
Saïd BOUTERFA
Saïd Bouterfa nous invite à un voyage dans les bibliothèques de la
région d'Adrar, dans cette partie centrale du Nord de l'Afrique, où le
commerce transsaharien, qui permettait le transit de diverses
marchandises, d'Afrique du (...)
Nombre de pages : 102
Format : 16.00 x 23.00 cm
ISBN : 2-911220-14-5
Prix : 20.00 €
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Livres et bibliothèques des cathédrales
Livres et bibliothèques des cathédrales
Fin XIIIe siècle - 1530 L'exemple provençal
Céline GIORDANO
Dès leur origine, les cathédrales et leurs dignitaires ont eu besoin de
livres, que ce soit pour la célébration du culte, l'administration de
leurs fidèles ou la gestion de leurs biens temporels. À partir d'un
corpus (...)
Nombre de pages : 192
Format : 16.00 x 23.00 cm
ISBN : 978-2-911220-32-6
Prix : 35.00 €
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Manuscrits et bibliothèques Musulmanes en Algérie
Manuscrits et bibliothèques Musulmanes en Algérie
Arab ABDELHAMID
Deuxième ouvrage de la collection "Kitàb Tabulae", dirigée par le
Centre de Conservation du Livre d'Arles, et coédité par l'Atelier
Perrousseaux Éditeur en France et les Éditions Barzakh en Algérie, les
Manuscrits et bibliothèques (...)
Nombre de pages : 230
Format : 16.00 x 23.00 cm
ISBN : 2-911220-15-3
Prix : 20.00 €
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Papyrus
Papyrus
Écrire dans l'Égypte antique
Richard PARKINSON
Stephen QUIRKE
L'une des inventions les plus remarquables de l'ancienne Égypte fut la
fabrication d'un « papier » à partir de la plante de papyrus. Dès 3000
av. J.-C., des feuillets et des rouleaux en papyrus fournirent une
surface d'écriture (...)
Nombre de pages : 132
Format : 16.00 x 23.00 cm
ISBN : 978-2-911220-31-9
Prix : 20.00 €
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Roger Excoffon
Roger Excoffon
Le gentleman de la typographie
David RAULT
Roger Excoffon : un nom qui ne dit pas grand-chose à l'homme de la rue.
Et pourtant... Si cet homme de la rue est né en France entre 1930 et
aujourd'hui, il a forcément côtoyé l'une de ses créations. Typographe
de talent (...)
Nombre de pages : 240
Format : 21.00 x 29.00 cm
ISBN : 978-2-911220-39-5
Prix : 45.00 €
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A lire
Ebook : Manuscrits et bibliothèques Musulmanes en Algérie
Arab ABDELHAMID
Petit traité de communication
Jean CLOUTIER
Les manuscrits du Touat
Saïd BOUTERFA
Le langage de la typographie
Pierre DUPLAN
* Editions Gregoriennes
* Editions Le Sureau
* Editions Désiris
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ACHEVÉ D'IMPRIMER
Mention complète en fin de volume indiquant le titre, le nom de
l'auteur, des caractères typo utilisés et leurs auteurs, de
l'imprimeur, etc., le lieu, la date d'impression.
À LA FRANÇAISE
En imprimerie : format de page en hauteur (format portrait).
À L'ITALIENNE
En imprimerie : format de page en largeur (format paysage).
ALINÉA
1. Retrait d'une ligne annonçant un nouveau paragraphe.
2. Passage de texte compris entre deux retraits.
ANAMORPHOSE
Déformation horizontale et / ou verticale d'un caractère ou d'une
image, permise par l'informatique.
ANTIQUES
Famille des caractères sans empattements (classification Thibaudeau).
APOSTROPHE TYPOGRAPHIQUE
Apostrophe inclinée dessinée dans la logique graphique du dessin de
chaque police de caractères. En différenciation de l'apostrophe
informatique verticale qui est un non-sens typographique.
APLAT ou À-PLAT
Surface imprimée d'une couleur uniforme, soit dans une couleur franche,
soit en ben-day.
APPROCHES
Petits intervalles verticaux venant automatiquement à gauche et à
droite des caractères, de façon à ce que chacun se positionne
harmonieusement avec chacun des autres caractères de la même police.
ASCENDANTE
Partie du caractère typographique venant au-dessus de son œil, comme
dans les b, d, f, h, k, l. On dit aussi hampe.
ATYPI
Association typographique internationale.
AUDIN, Maurice (1872-1951)
Imprimeur lyonnais érudit, passionné par l'histoire de la typographie
et de l'imprimerie. Ses écrits sont des références obligées pour celui
qui s'intéresse à l'histoire de nos métiers. Ses deux principaux
ouvrages historiques sont Le Livre, en deux tomes (1924 et 1926), et
l'Histoire de l'imprimerie par l'image, en quatre tomes (1928-1929). On
peut les trouver dans les librairies de livres d'occasion. Son fils,
Marius, est le créateur du Musée de l'imprimerie et la banque, à Lyon,
en 1964, à partir des archives familiales.
B
BAS DE CASSE
En typographie : lettre minuscule.
BAT
Abréviation de « bon à tirer ». Formule d'acceptation signée par le
client, prouvant que celui-ci a donné son accord pour une impression
identique aux épreuves signées. Sur le BAT, le client date, indique la
quantité du tirage et signe. Il s'agit d'une pièce juridique importante
en cas de litige avec le client.
BELLE OUVRAGE
Désigne la typographie réalisée dans les règles de l'art.
BENDAY
Teintes réalisées par la superposition de différents tramés de
couleurs, généralement de deux ou trois couleurs primaires. Vient de
Benjamin Day, initiateur américain de ce procédé à la fin du XIXe
siècle.
BICHROMIE
1. Photogravure en deux couleurs d'un document monochrome, dans le but
de lui donner du caractère à l'impression.
2. Impression en deux couleurs.
BLANC
1. Zone neutre, sans textes ni illustrations, pour donner de la
respiration à la mise en page.
2. Espace entre deux alinéas.
BLANCHET
En impression offset, feuille de caoutchouc positionnée sur un
cylindre. Il reçoit les parties encrées de la plaque et les reporte à
son tour sur la feuille de papier.
BOUSTROPHÉDON
Signifie littéralement en grec : « imitant la marche du bœuf au labour
». Se dit d'une écriture archaïque qui change de sens d'une ligne à
l'autre (de droite à gauche et de gauche à droite) et inverse aussi à
chaque ligne le sens de l'écriture des lettres.
C
CADRATIN
Espace de même valeur que celle du corps typographique utilisé.
CAHIER
Feuille de papier imprimé, pliée le plus souvent en 8, 12, 16 ou 32
pages.
CALAME
Roseau taillé, utilisé pour écrire à l'encre sur un support, depuis
l'Antiquité jusqu'à nos jours.
CALIBRAGE
Opération permettant d'estimer l'encombrement approximatif d'un texte
typographié, dans un gabarit de mise en page donné.
CAPITALE
En typographie : lettre majuscule.
CAPITALE INITIALE
Du latin initium, début. Première lettre en majuscule d'un mot en
minuscules.
CAROLINE
Écriture imposée par Charlemagne à toutes les chancelleries de son
empire « pour dissiper l'ignorance, faire régner l'ordre et la clarté
». La Caroline, ou minuscule carolingienne, est l'ancêtre de nos
actuelles minuscules.
CASSE
Boîte plate divisée en compartiments (appelés cassetins) de tailles
inégales, contenant la totalité des caractères en plomb d'une police
typographique. Les lettres capitales, ou majuscules, étaient rangées
dans les cassetins du haut, d'où l'appellation « hauts de casse », et
les lettres minuscules dans les cassetins du bas d'où l'appellation «
bas de casse » qui a été conservée.
CÉSURE
Coupure d'un mot, d'une phrase ou d'une formule en fin de ligne.
CÉSURE OPTIONNELLE
En PAO, création manuelle d'un trait d'union matérialisant une coupure
en fin de ligne, qui disparaîtra en cas de remaniement du texte.
CHASSE
Largeur du caractère typographique, approches comprises.
CICÉRO
Mesure typographique française équivalant à 12 points Didot. Correspond
au « douze ».
CHEMIN DE FER
Maquette en réduction des pages d'un ouvrage, organisée dans l'ordre de
la pagination et du nombre de pages par cahier. Sur chacune d'elles,
sont crayonnés les éléments constitutifs de la mise en page (voir pages
118 et 119).
CMJN
Abréviation des quatre couleurs primaires soustractives (cyan, magenta,
jaune et noir), utilisées pour la reproduction imprimée de la couleur
en quadrichromie.
CODEX
Nom donné aux livres anciens à feuilles pliées selon le principe de nos
livres actuels, réalisés sur parchemin puis sur papier. En
différenciation du volumen, le livre que l'on roule.
COLOPHON
Mention complète en fin de volume indiquant le titre, le nom de
l'auteur, de l'imprimeur, etc., le lieu, la date d'impression.
Aujourd'hui, c'est "l'achevé d'imprimer".
COMPOSITION AU CARRÉ
Composition typographique sans rentrée ni débord de la première ligne
de chaque alinéa : la première ligne s'aligne verticalement sur le
début de toutes les autres lignes de texte. La dernière ligne peut être
creuse, c'est-à-dire ne s'aligne pas en fin de justiication. Elle
s'accompagne presque toujours de l'adjonction d'une interligne entre
les paragraphes.
COMPOSITION EN ALINÉA
Composition typographique, la plus répandue, dont la première ligne de
chaque alinéa commence par un retrait, sauf celle du premier.
COMPOSITION EN DRAPEAU
Composition typographique dont les extrémités sont alignées
verticalement sur un seul côté (à gauche ou à droite) et sont de
longueurs inégales sur l'autre côté. On dit également appuyée à gauche
ou appuyée à droite, et plus spécialement chez les typographes : au fer
à gauche et au fer à droite.
COMPOSITION EN PAVÉ
Composition typographique caractérisée, comme la composition au carré,
par l'absence de renfoncement ou de débord au début des alinéas. Mais
elle exige des lignes pleines en fin des paragraphes.
COMPOSITION EN SOMMAIRE
Composition typographique qui fait ressortir à gauche la première ligne
de chaque alinéa. De ce fait, les lignes suivantes du même alinéa
semblent renfoncées.
COMPOSTEUR
Sorte de règle métallique à coulisse, fermée à une extrémité, dans
laquelle le typographe compose ses lignes en caractères plomb.
CONSONANTIQUE
Se dit d'une langue ou d'une écriture qui ne comporte que des
consonnes, donc sans voyelles en tant que lettres distinctes.
Aujourd'hui encore, l'hébreu et l'arabe sont des langues
consonantiques.
CORPS
Hauteur totale des caractères d'une police, hampes et jambages compris,
plus un petit blanc en haut et en bas pour que les lignes de texte ne
se touchent pas. Se mesure en points.
COUCHE
Ensemble des éléments photographiques portés chimiquement sur les films
de photogravure. Dans le sens de lecture, les typons destinés à
l'offset sont couche dessous et ceux destinés à la sérigraphie sont
couche dessus.
COULEURS D'ACCOMPAGNEMENT
Couleurs franches obtenues par le mélange précis de certaines couleurs
de base, telles les couleurs « Focoltone » et les couleurs « Pantone ».
Viennent généralement en accompagnement du noir.
CUNÉIFORME
Écriture dont les caractères ont la forme de coins. Les écritures
cunéiformes sont apparues au Proche-Orient vers 2700 avant notre ère.
CURSIVE
Se dit d'une écriture manuscrite rapide, en différenciation d'une
écriture « appliquée, à main posée ».
CYAN
Le bleu cyan (ou cyan) est l'une des quatre couleurs primaires
utilisées en imprimerie pour la reproduction de la couleur en
quadrichromie.
D
DÉBORD
Partie imprimée venant à l'extérieur du format de page, supprimée lors
du massicotage.
DEMI-TEINTE
Document monochrome dont les modelés peuvent aller du noir au blanc
pur, en passant par toute la gamme des gris.
DÉMOTIQUE
Écriture manuscrite de l'Égypte ancienne encore plus simplifiée que le
hiératique (voir ce mot). Ce fut son écriture courante.
DESCENDANTE
Partie du caractère typographique située au-dessous de son œil, comme
dans les p, q. On dit aussi jambage.
DIACRITIQUE
Signe qui, adjoint à une lettre, en modifie la valeur ou permet de
distinguer deux homographes. Les accents, la cédille, le tréma sont des
signes diacritiques.
DIDONES
Famille de caractères qui tire son nom de Didot et Bodoni. Ils se
caractérisent par un fort contraste entre les pleins et les déliés et
par des empattements filiformes(classification Vox-Atypi).
DIDOT
1. Nom d'une célèbre famille française de graveurs, fondeurs,
imprimeurs et papetiers, dont l'activité s'étend de 1689 à 1913.
2. Nom d'une famille de caractères, créée par François-Ambroise Didot
(avant 1786), puis perfectionnée par son fils Firmin (vers 1794).
3. Nom du point typographique (0,375 9 mm) créé par François-Ambroise
Didot vers 1780. Aujourd'hui, en France, le point Didot est le point
typographique généralement en usage.
4. Famille de caractères à empattements filiformes (classfication
Thibaudeau).
DOCUMENT AU TRAIT
Document noir et blanc, exempt de toute demi-teinte.
DONAT
Au Moyen Âge, traité de grammaire. Ce nom vient de Ælius Donatus,
grammairien latin du IVe siècle.
DOUZE
Mesure typographique française équivalant à 12 points Didot. Correspond
au « cicéro ».
DUCTUS
En calligraphie : l'ordre précis des mouvements successifs de la main
pour réaliser les différentes séquences du tracé complet de chaque
lettre.
E
ÉCRITURE CAROLINGIENNE
Voir " Caroline ".
ÉCRITURE HUMANISTIQUE
Écriture manuelle soignée, issue de la Caroline, usitée en Italie aux
XVe et XVIe siècles. Le fac-similé typographique de cette écriture a
donné les caractères à empattements comme le Garamond (Garaldes).
ÉGYPTIENNES
Famille des caractères à empattements rectangulaires(classification
Thibaudeau).
ÉLISION
C'est la suppression de la voyelle finale d'un mot. Elle se matérialise
par une apostrophe.
ELZÉVIRS
Famille des caractères à empattements triangulaires et
dérivés(classification Thibaudeau).
ESPACE
En typographie, ce mot est féminin lorsqu'il désigne l'intervalle entre
deux lettres ou deux mots. Il est masculin lorsqu'il désigne une
surface donnée.
ESPACE FINE ou FINE
Espace de dimension proche de celle du « quart de cadratin ».
ESPACE INSÉCABLE
Espace de dimension qui reste fixe et qui ne peut pas être séparée des
deux lettres ou signes qu'elle relie.
ESPACE JUSTIFIANTE
Voir « espace normale ».
ESPACE-MOT
Voir « espace normale ».
ESPACE NORMALE
Espace réalisée sur le clavier avec la barre d'espacement. Cette espace
est sécable et sa dimension peut être modifiée en fonction de la
justification automatique sur les deux côtés. En typo, on l'appelle
aussi espace justifiante et espace-mot.
ESPERLUETTE
C'est le nom de notre caractère &, ligature du e et du t. L'esperluette
était déjà utilisée par les Romains.
ESTIENNE
1. Célèbre famille française d'imprimeurs et d'éditeurs connue dès le
XVe siècle pour la perfection de leurs ouvrages et leur érudition.
2. Célèbre école française supérieure d'arts graphiques préparant aux
différents métiers du livre.
EXPERT (PAO)
Une police « expert » vient en complément d'une police standard. Elle
doit comporter les petites capitales, les petits chiffres, certaines
ligatures et parfois des vignettes ornementales.
F
FAÇONNAGE
L'ensemble des opérations de finition qui se déroulent à partir des
feuilles et des couvertures imprimées : rainurage, pliage, pelliculage,
gaufrage, timbrage, assemblage et couture des cahiers, encollage et
encartage des couvertures, massicotage, etc.
FLASHAGE
Opération permettant la réalisation automatique des films de
photogravure (ou typons), à partir de la lecture des fichiers
informatiques et sans intervention de l'opérateur sur leurs contenus.
FOCOLTONE
Nom d'un système de composition de couleurs d'accompagnement,
constituées de mélanges très précis de certains pourcentages des quatre
couleurs primaires.
FRACTURES
Famille de caractères représentés par nos « Gothiques », classables
parmi les Manuaires. Mais les nombreux styles de Fraktur - allemands
notamment - justifiaient (classification internationale oblige) la
création de ce groupe particulier (classification Vox-Atypi).
G
GABARIT D'EMPAGEMENT
Préalable à toute mise en page : tracé du principe de l'organisation
des pages d'un ouvrage.
GARALDES
Famille de caractères qui perpétue le style noble et gracieux de la
Renaissance italo-française des XVIe et XVIIe siècles. Leur nom marie
ceux de Claude Garamont et d'Alde Manuce. Leurs graisses sont
distribuées par rapport à un axe incliné (classification Vox-Atypi).
GARAMOND
Caractère typographique créé en 1544 par le graveur français Claude
Garamont.
GARAMONT
Claude (1499 ?-1561). Typographe de François Ier. Il créa le superbe
caractère typographique qui porte son nom. Il se fit appeler
Garamondus, selon la mode d'alors de latiniser son nom.
GOTHIC
En américain : caractère typographique sans empattements (Linéales).
GOTHIQUE
Bien que d'origine anglo-normande au XIIe siècle, cette écriture s'est
appelée gothique du fait qu'elle s'est rapidement implantée dans les
pays germaniques qui la développèrent. L'Allemagne en a fait la graphie
officielle de sa langue jusqu'à ce que Hitler en proscrive l'usage au
début de 1941. La cadence régulière des verticales est caractéristique
des écritures gothiques.
GOUTTIÈRE
Espace blanc qui sépare deux colonnes de texte.
GRAISSE
Épaisseur du dessin du caractère typographique.
GRAND FOND
Partie de la feuille d'un ouvrage située entre le côté latéral
extérieur du rectangle d'empagement et son bord extérieur. On dit aussi
blanc de grand fond ou plus simplement marge extérieure.
GRIS TYPOGRAPHIQUE
Dans un texte typographié : résultat de la combinaison du caractère
utilisé, de ses attributs (sa force de corps, son œil, sa graisse,
etc.), de l'interlignage et de la longueur de la justiication. Chaque
gris typographique traduit une atmosphère particulière qui convient ou
ne convient pas à l'esprit du texte que l'on met en page.
GROTESK
En allemand : nom donné aux caractères typographiques sans empattements
(Linéales).
GUTENBERG (vers 1396-1468)
Johannes Gensfleisch, dit Gutenberg, du nom de sa mère, inventa vers
1445 la typographie, c'est-à-dire la composition des textes avec des
caractères métalliques, mobiles et réutilisables, qu'on appela, pendant
un siècle, « écriture sans plume ».
H
HABILLAGE
Se dit d'un texte qui épouse le contour d'un objet (illustration,
etc.). On dit un texte en habillage et habiller une illustration.
HAMPE ou ASCENDANTE
Partie du dessin de la lettre venant au-dessus de son œil. Par exemple,
les lettres b, d, h ont des hampes.
HIÉRATIQUE
Écriture manuscrite de l'Égypte ancienne à usage administratif et
livresque, utilisant des hiéroglyphes simplifiés.
HIÉROGLYPHE
Chacun des signes du système d'écriture idéographique de l'Égypte
ancienne. Les hiéroglyphes sont apparus vers 3000 avant notre ère. Le
plus souvent gravés dans la pierre, ils étaient utilisés pour
transcrire des textes sacrés ou officiels et ne pouvaient être compris
que par une élite cultivée.
HOMOTHÉTIQUE
Se dit du rapport d'agrandissement ou de réduction d'un document dont
toutes les dimensions sont multipliées ou divisées par le même
coefficient.
HUMANES
Famille de caractères issus des caractères vénitiens du XVe siècle.
Leurs empattements sont courts et épais, les contrastes entre pleins et
déliés peu marqués. Leurs capitales ont la hauteur des lettres «
longues du haut » (qui comportent une hampe), (classification
Vox-Atypi).
I
INCISES
Famille de caractères dont le dessin rappelle celui des lettres latines
d'inscription, lesquelles ignoraient les minuscules. Sont
prioritairement des caractères de titrage (classification Vox-Atypi).
INCUNABLE
Livre réalisé en typographie, fabriqué jusqu'à la fin de l'année 1500.
IMPRESSION NUMÉRIQUE
Système d'impression fonctionnant selon la technologie de
l'électrophotographie. L'impression est directement pilotée par un
ordinateur.
INTERLETTRAGE
Espacement entre les lettres.
INTERLIGNAGE
Espacement entre les lignes.
J
JAMBAGE ou DESCENDANTE
Partie du dessin de la lettre venant au-dessous de son œil. Par
exemple, les lettres p et q ont des jambages.
JUSTIFICATION
Mesure de la longueur d'une ligne de texte. S'exprime généralement en
millimètres.
L
LAPIDAIRE
Du latin lapis, pierre. Se dit des inscriptions gravées dans la pierre,
sur des monuments par exemple.
LETTRINE
Première lettre d'un début de paragraphe qui a reçu des attributs
typographiques particuliers, dans un but décoratif. En typographie
classique, elle est alignée verticalement sur la justification gauche
du texte et sur la hauteur de plusieurs lignes de la composition, sa
tête et son pied viennent au niveau des lignes qu'elle « embrasse ».
LIGATURES
Lettres liées comme encore aujourd'hui nos Ê, œ. Les lettres ligaturées
étaient couramment employées déjà chez les Romains puis au Moyen Âge,
pour gagner de la place et économiser de l'argent, car la gravure sur
la pierre et la calligraphie sur papyrus puis sur parchemin ont
toujours coûté cher.
LIGNOMTRE
Règle transparente qui présente les graduations de différentes forces
de corps typographiques, généralement en points Didot et en points
Pica. Elle sert à évaluer le nombre de lignes de texte pouvant entrer
dans une hauteur de colonne de la mise en page.
LINÉALES
Famille de caractères sans empattements, faits de lignes uniformes ou
modulées, qui peuvent être déclinés dans des graisses allant du très
maigre au très gras (classification Vox-Atypi). Ce sont les Antiques de
Thibaudeau.
LINOTYPE
Machine à composer les textes de lecture et à fondre des lignes-blocs
en plomb. Inventée en 1886 aux États-Unis par l'Allemand Mergenthaler
et commercialisée en France à partir de 1898.
M
MAGENTA
Le rouge magenta (ou magenta) est l'une des quatre couleurs primaires
utilisées en imprimerie pour la reproduction de la couleur en
quadrichromie.
MANUAIRES
Famille de caractères dont le tracé évoque les écritures antérieures à
la typographie, dans lesquelles se retrouve le rythme des écritures
lentes, à main posée et appliquée (classification Vox-Atypi).
MANUCE Alde (1449-1515)
Célèbre imprimeur vénitien qui inventa l'italique (1501), en cherchant
à reproduire l'écriture manuelle cursive de son temps. On lui doit
également l'invention des livres de petit format.
MARGE DE PIED
Espace situé entre le bas du rectangle d'empagement et le bas de la
feuille de papier. On dit aussi blanc de pied.
MARGE DE TÊTE
Espace situé entre le haut du rectangle d'empagement et le haut de la
feuille de papier. On dit aussi blanc de tête.
MASSICOTAGE
Opération de coupe et de mise en équerrage de rames de papier ou de
documents imprimés. Vient de massicot, l'appareil qui effectue ces
coupes.
MÉCANES
Famille de caractères (dont le nom vient de mécanique) qui évoque leur
aspect parfois très géométrique et l'époque industrielle de leur début,
au XIXe siècle (classification Vox-Atypi). Ce sont les Égyptiennes de
Thibaudeau.
MISE EN PAGE MODULAIRE
Principe stylistique qui se caractérise par le gabarit de mise en page
avec des colonnes et des modules permettant une organisation
rigoureusement géométrique des divers éléments (textes et
illustrations) dans la surface d'empagement, et par la limitation des
styles et corps des caractères qui privilégie les linéales. Issue du
Bauhaus, né en Allemagne en 1919, on l'appelle également mise en page «
suisse », voire « suisse internationale ».
MONOTYPE
Machine à fondre les caractères en plomb, indépendants les uns des
autres, et à composer des lignes de textes de lecture. Inventée en 1887
aux États-Unis par l'Américain Tolbert Lanston et commercialisée en
France à partir de 1899.
N
NOTES TIRONIENNES
Genre de signes abréviatifs, qui font penser à ceux utilisés en
sténographie, inventés par Tiron qui fut esclave et secrétaire de
Cicéron (Ier siècle avant J.-C.).
NUANCIER
Outil de travail sous la forme d'éventail ou de livret, présentant les
différentes teintes obtenues par un système de couleur donné. Certains
rendent compte de la gamme des couleurs quadrichromiques obtenues par
les diverses combinaisons de bendays des quatre couleurs primaires,
d'autres de celles de couleurs d'accompagnement.
O
OFFSET
Procédé d'impression à plat, fondé sur le principe de répulsion des
encres grasses et de l'eau. Les parties encrées de la forme imprimante
(qui est ici la plaque offset positionnée sur un cylindre) sont
reportées sur un cylindre revêtu d'une feuille de caoutchouc (appelé
blanchet) qui les reporte à son tour sur la feuille de papier.
ŒIL
Hauteur du dessin des lettres sans hampe ni jambage, comme les a, e, n,
o, u, x. Pluriel : des œils.
ONCIALE
Écriture calligraphique précieuse utilisée jusqu'au VIIIe siècle pour
des ouvrages particulièrement soignés.
ORPHELIN
Mot seul ou ligne qui mesure moins du tiers de sa justiication, se
trouvant en haut d'une colonne ou d'une page.
P
PANTONE
Nom d'un système de composition de couleurs d'accompagnement,
constituées de mélanges de quantités très précises de couleurs de base
fournies par ce fabricant.
PAO
Publication assistée par ordinateur. Le terme anglais est DTP, pour
DeskTop Publishing.
PETITES CAPITALES
Lettres capitales dont la hauteur correspond à l'œil du caractère.
PETIT FOND
Partie de la feuille d'un ouvrage située entre le côté latéral
intérieur du rectangle d'empagement et le pli central de la feuille de
papier. On dit aussi blanc de petit fond, blanc de couture ou plus
simplement marge intérieure.
PHOTOGRAVURE
Ensemble d'opérations photographiques et informatiques permettant la
réalisation des films (ou typons) nécessaires à la réalisation des
formes imprimantes (plaques offset, écrans de sérigraphie, cylindres de
cuivre en héliographie).
PICA
Mesure typographique anglo-saxonne équivalant à 12 points Pica.
PICTOGRAPHIQUE
Se dit d'une écriture dans laquelle les concepts sont représentés par
des images stylisées ou par des symboles. Les toutes premières
écritures mésopotamiennes (vers 3500 avant notre ère) étaient
pictographiques et ne sont pas encore toutes déchiffrées.
PIED DE MOUCHE =
Q
QUADRATA
Écriture calligraphique romaine, d'aspect carré, utilisée du Ier au IVe
siècle pour transcrire des textes soignés, généralement littéraires.
QUADRI
Nom féminin. Document couleur dont la photogravure doit être réalisée
en quadrichromie.
QUADRICHROMIE
Principe de reproduction des images polychromes, en superposition de
l'impression de chacune des quatre couleurs primaires cyan, magenta,
jaune et noir.
R
RÉALES
Famille de caractères qui incarne l'esprit rationnel et réaliste de
l'époque encyclopédique. Ils font la transition entre les garaldes et
les didones à venir. Leur œil est plus étroit que celui des garaldes.
Le contraste pleins-déliés est encore plus marqué. Leurs graisses sont
distribuées par rapport à un axe vertical (classification Vox-Atypi).
REGISTRE
Superposition de l'impression du gabarit d'empagement des deux pages
recto et verso d'une même feuille de papier. Vues par transparence, les
lignes se superposent lorsqu'elles sont parfaitement en registre. Ce
mot concerne également l'alignement horizontal des lignes de
différentes colonnes ou de pages, en vis à vis.
RÉGLURE
1. Lignes parallèles, horizontales et verticales, tracées légèrement
sur les feuilles de parchemin à l'aide d'un trait de plume ou d'un
stylet, pour délimiter les zones d'écriture dans la mise en page des
livres manuscrits.
2. Lignes imprimées dans les cahiers d'écoliers, pour aider
l'apprentissage de l'écriture.
ROMAIN
Caractère typographique vertical, en différenciation d'un caractère
italique.
RUSTICA
Écriture manuscrite romaine tracée rapidement, utilisée du Ier au Ve
siècle. Ses traits verticaux sont déliés et ses pleins sont
horizontaux. Cette écriture enlevée est, de déformation en déformation
du tracé des lettres pour aller plus vite, à l'origine de nos lettres
minuscules.
RVB (RGB en anglais)
Abréviation des trois couleurs primaires additives (rouge, vert et
bleu), utilisées pour reproduire les images couleur sur les écrans
cathodiques, de télévision ou de PAO par exemple.
S
SANS SERIF ou SANS
En anglais : caractères typographiques sans empattements (linéales).
SCRIPTES
Famille de caractères imitant les écritures courantes à main levée à la
plume, au pinceau, à la brosse, etc. Certaines, comme les « Anglaises
», en sont la meilleure illustration. Les scriptes peuvent réaliser une
liaison entre leurs lettres (Classification Vox-Atypi).
SÉMANTIQUE
Relatif au sens, à la signiication des unités du texte. En typographie,
les coupures sémantiques se font en tenant compte des séquences de la
phrase.
SIMILI
Nom féminin. Document demi-teinte tramé. Abréviation de similigravure,
en différenciation des gravures sur bois ou métal qui se pratiquaient
avant son invention, au XIXe siècle.
T
TEINTES DÉGRADÉES
Teintes éclaircies par addition de blanc, comme dans le cas des
couleurs tramées.
TEINTES RABATTUES
Teintes assombries par addition de noir qui diminue leur éclat.
THIBAUDEAU Francis
Typographe français (1860-1925).
En 1920-1924, il réalise la classification des caractères qui porte son
nom. Celle-ci est basée sur la forme ou l'absence des empattements des
lettres et compte 13 dénominations sous 4 grands groupes.
TITRAGE
Nom générique englobant les titres, sous-titres, intertitres, titres de
section, de paragraphes, etc.
TRAIT
Voir « document au trait ».
TRAITS DE COUPE
Petits filets horizontaux et verticaux portés de part et d'autre des
angles d'un document, dans l'aplomb du format fini. Les traits de coupe
servent de repères pour l'opération de massicotage.
TRAME
1. En photogravure, grille qui décompose un document demi-teinte en
points uniformément noirs (mais de tailles différentes) et discontinus,
pour la réalisation des typons.
2. Mesure de la finesse du point de trame.
TSCHICHOLD Jan (1902-1974)
Typographe allemand, l'un des plus zélés adeptes (sur le plan
typographique) du mouvement stylistique Bauhaus qui privilégiait les
caractères sans empattements (linéales). Dans la seconde partie de sa
vie professionnelle, après la seconde guerre mondiale, il étudia
particulièrement les caractères avec empattements, comme le Sabon
(1967). Il est l'auteur de plusieurs ouvrages remarquables concernant
la typographie.
TYPOGRAPHIE
Composition de textes à partir de « types », c'est-à-dire de caractères
fondus en alliage métallique, mobiles et réutilisables. Par extension,
désigne également le procédé d'impression de ces caractères en relief,
préalablement encrés, sur des feuilles de papier. Désigne enfin, d'une
façon plus générale, l'art de mettre en scène des caractères dans des
mises en page, quelle qu'en soit la finalité : impression sur divers
supports, écrans vidéo, de cinéma, ...
V
VALEUR
La valeur d'une couleur est son aspect clair ou foncé.
VEUVE
Syllabe, ou mot seul, ou encore ligne mesurant moins du tiers de sa
justfication, qui se trouve en bas d'un paragraphe, d'une colonne ou
d'une page.
VOLUMEN
Nom donné aux livres anciens que l'on conservait roulés. Ils étaient le
plus souvent réalisés en papyrus qui ne pouvait pas se plier, car il se
cassait. En différenciation du codex, livre à feuilles pliées et
cousues.
VOX Maximilien (1894-1974)
Dessinateur, illustrateur, graveur, éditeur, écrivain, journaliste,
historien, metteur en page et typographe. Il est le fondateur de
l'École de Lure (1952) qui deviendra plus tard les Rencontres
internationales de Lure, et le créateur de la classification des
caractères (1954) qui porte son nom. Celle-ci sera adoptée par
l'Association typographique internationale (Atypi) en 1962.
X
XYLOGRAPHIE
Impression d'illustrations ou même de textes, gravés à l'envers sur une
planche de bois.
A lire
Voir, nommer et figurer les couleurs
Roger LAMOULINE
Les tranchefiles
Jane GREENFIELD
Jenny HILLE
Les manuscrits berbères au Maghreb et dans les collections européennes
L'allégresse de l'écriture
Roger DRUET
* Editions Gregoriennes
* Editions Le Sureau
* Editions Désiris
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Contributions au Floss Manual Fontes libres
* Avant-propos
Si les caractères pouvaient prendre la parole, ils parleraient
librement et ouvertement de diversité.
Les pieds sur la terre et le regard vers le ciel, nous cultivons
nos différences, mais nous arpentons le cyberespace unis vers
l'infini.
Nous goûtons d'une langue gourmande des mets savoureux et inconnus.
Du monde entier nous parlons. Nos papilles en éveil baignent dans
un lac des signes, véritable trésor de nos palais.
Nos mains habiles font naître, sous nos yeux interdits et sur nos
écrans amusés, un ballet incessant de mots, un sport de glyphes
entraînant et captivant.
Cette gymnastique nouvelle des caractères et de leurs combinaisons
agiles inscrit de façon inédite le corps et l'esprit de la lettre
dans une nouvelle règle du je, moi et l'autre.
Pour la première fois, nous nous écrivons à mesure que nous nous
écrions.
À la faveur de ce livre libre, nous vous invitons à l'exploration
active de l'usage d'un monde enfin (re)découvert et réinventé dans
toute sa diversité.
* Quatrième de couverture ou prière d'insérer
Voyage au-delà des colonnes d'Hercule. Les fontes libres ne sont
pas (qu')une technologie. Ce qui se joue sous nos yeux, c'est le
glissement décisif du dessin au destin de lettres. Ce précis de
décomposition et de recomposition typographique à l'ère des
libertés numériques vous présente le passage de l'impression
caractères mobiles à l'organisation d'écritures en mouvement.
Certains d'entre vous aborderont le présent ouvrage avec des a
priori sur la typographie libre. Gageons qu'à l'issue de sa
lecture, vous en ressorterez tous avec des a posteriori.
auteur frank adebiaye novembre 2011 ; conformément à la philosophie des
floss manuals les textes sont sous licence creative commons cc-by-sa
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« La Sainte Ecriture dans la Vie de lEglise », congrès au Vatican
ROME, Vendredi 9 septembre 2005 « La Sainte Ecriture dans la Vie de
lEglise » : ce titre du dernier chapitre de la constitution conciliaire
« Dei Verbum » a été choisi pour le congrès organisé pour marquer le
40e anniversaire de la promulgation du document sur la Révélation
divine.
Le congrès a été présenté le 8 septembre en la salle de presse du
Saint-Siège par le cardinal Walter Kasper, président du Conseil
pontifical pour la Promotion de lUnité des chrétiens, co-organisateur
avec la Fédération biblique catholique, présidée par Mgr Vincenzo
Paglia, évêque de Terni.
Le congrès rassemblera à Rome, du 14 au 18 septembre plus de 400
participants de 98 pays. Ils seront reçus par le pape Benoît XVI le 16
septembre.
Le cardinal Kasper a cité cet aphorisme de saint Jérôme : « Ignorer
lEcriture, cest ignorer le Christ » pour souligner limportance de « Dei
Verbum » pour la vie de tout croyant.
Il expliquait : « La Parole de Dieu a la première place. Ce nest que
par elle que nous pouvons comprendre lEglise ». Le congrès se veut donc
un moment dexamen critique de la pastorale biblique à la lumière du
choix accompli par les pères du concile.
Il précisait : « Le concile affirme lessence et limportance de la
Parole de Dieu comprise comme message de salut et de vie. La révélation
nest ni un mythe étranger à lhistoire ni une spéculation abstraite,
elle advient dans lhistoire, qui trouve son accomplissement en Jésus
Christ ».
« Dans la révélation, ajoutait le cardinal Kasper, Dieu nous parle
comme à des amis, dans son immense amour ». A cette interprétation de
la Révélation correspond « une compréhension de la foi qui tend
exclusivement vers Dieu ».
« Par lEsprit Saint promis à lEglise, la Parole de Dieu qui sest
manifestée une fois pour toutes en Jésus Christ, se fait
continuellement vivante et présente dans lEglise. Cest seulement si
lEglise écoute ce que lEsprit a à dire aux Eglises (cf. Ap 2 ss) quelle
peut être Eglise qui proclame la Parole. Proclamation dun message
salvifique adressé à toute lhumanité ».
Le cardinal Kasper a également souligné limpact de Dei Verbum sur les
relations cuméniques. Des représentants dautres Eglises ou communautés
ecclésiales participeront en effet au congrès.
Pour ce qui est des relations avec lEglise russe, le cardinal Kasper a
souligné, en répondant à la presse, quelles saméliorent. Le cardinal a
aussi souligné que le pape souhaite pouvoir se rendre au Phanar, le
siège du patriarcat cuménique de Constantinople, pour répondre à
linvitation du patriarche Bartholomaios Ier, à loccasion de la fête du
patron de lEglise de Constantinople, saint André, le 30 novembre. Mais
il manquerait encore le feu vert du gouvernement turc.
Pour Mgr Paglia, « lcuménisme spirituel » recommandé par Benoît XVI «
trouve dans lécoute des Saintes Ecritures le lieu privilégié pour
progresser dans le domaine cuménique ».
En France, en Espagne et en Italie, les 80 % des catholiques
pratiquants nécoutent la Bible que le dimanche et à peine le 3 % la
lisent tous les jours.
Il semble que pour les catholiques des pays qui ont participé à cette
étude, la Bible est encore un livre réservé au clergé, plutôt que le
livre de leur vie.
Pourtant, 41 % des fidèles retiennent que lhomélie est le moment le
plus utile pour la croissance de la propre foi. Doù la nécessité de
reprendre lexhortation de Jean-Paul II qui affirmait : « La tâche
exigeante de la nouvelle évangélisation passe par la réception de la
Bible par tout le Peuple de Dieu ».
Parmi les intervenants du congrès, le cardinal Walter Kasper, le
cardinal Carlo Maria Martini et larchevêque dAbuja, John Onaiyekan, et
plus de 50 spécialistes de renommée internationale, pour évoquer aussi
bien le dialogue cuménique que les défis du fondamentalisme.
Retour
Pour pouvoir lannoncer, il faut se nourrir de lEvangile
Pour pouvoir lannoncer, se nourrir de lÉvangile : règle de vie pour
Benoît XVI
40e anniversaire de « Dei Verbum »
ROME, Vendredi 16 septembre 2005 Pour pouvoir lannoncer, il faut se
nourrir de lEvangile : cest la règle de vie que Benoît XVI recommande à
chacun.
Le pape Benoît XVI a reçu ce vendredi matin en audience à Castel
Gandolfo les participants du congrès international sur l'Ecriture
Sainte dans la vie de l'Église qui se tient à Rome du 14 au 18
septembre, sous légide du Conseil pontifical pour l'Unité des chrétiens
et la Fédération biblique catholique, dans le cadre du 40e anniversaire
de la constitution dogmatique de Vatican II sur la Révélation divine, «
Dei Verbum ».
« Seul qui se met avant tout à lécoute de la parole de Dieu peut
lannoncer », parce que lon doit enseigner non « sa propre sagesse mais
la sagesse de Dieu », a affirmé Benoît XVI.
« Dei Verbum » constitue, disait le pape, « un des documents les plus
importants du concile Vatican II ».
Le pape a ainsi invité tous les fidèles à la lecture assidue de la
Bible parce que, comme la dit saint Jérôme: « Ignorer lEcriture, cest
ignorer le Christ ».
La Parole de Dieu, soulignait le pape, « ne vieillit jamais » et cest
pourquoi lEglise doit se renouveler sans cesse.
Le pape a mentionné sa participation aux « vives discussions » qui ont
accompagné la rédaction de la constitution conciliaire.
Cette constitution, disait-il, souvre avec une phrase dune
signification profonde: « En religieuse écoute de la Parole de Dieu et
en la proclamant avec une confiance ferme ».
LEglise, disait-il, « est une communauté qui écoute et qui annonce la
Parole de Dieu ».
Il précisait: « LEglise ne vit pas delle-même mais de lEvangile et cest
de lEvangile toujours et à nouveau quelle tire des orientations pour sa
marche. Cest une remarque que tout chrétien doit recueillir, et mettre
en application: seul qui se met avant tout à lécoute de la Parole peut
lannoncer. En effet, on ne doit pas enseigner sa propre sagesse, mais
la sagesse de Dieu, qui apparaît souvent folie aux yeux du monde ».
« LEglise, a affirmé le pape, sait bien que le Christ vit dans les
Saintes Ecritures » et cest pour cela que « lon a toujours entouré les
Saintes Ecritures dune vénération semblable à celle réservée au Corps
même du Seigneur ».
« LEglise et la Parole de Dieu sont intrinsèquement liées » parce que,
comme le dit saint Pierre, « aucune Ecriture prophétique nest sujette à
une interprétation privée ».
Benoît XVI rappelait quen « ces derniers temps, grâce aussi à
limpulsion imprimée par cette constitution dogmatique Dei Verbum, a été
plus profondément réévaluée limportance fondamentale de la Parole de
Dieu ».
« Il en est découlé, faisait remarquer le pape, un renouveau dans la
vie de lEglise, surtout dans la prédication, la catéchèse, la
théologie, la spiritualité, et pour le chemin cuménique lui-même.
LEglise doit toujours se renouveler et rajeunir, et la Parole de Dieu,
qui ne vieillit jamais et en sépuise jamais, est un moyen privilégie
dans ce but. Cest en effet la Parole de dieu, qui, grâce à lEsprit
Saint, nous guide toujours à nouveau vers la vérité tout entière ».
Et dans ce sens, le pape recommande la pratique de la très ancienne «
Lectio divina »: « La lecture assidue de lEcriture Sainte accompagnée
par la prière réalise ce colloque intime dans lequel, en lisant on
écoute Dieu qui parle, et en priant, on lui répond, avec une ouverture
du cur confiante. Cette pratique, si elle est promue efficacement,
apportera à lEglise, jen suis convaincu, un nouveau printemps
spirituel. En temps que référence ferme de la pastorale biblique, la
Lectio divina doit être de nouveau encouragée, grâce à lutilisation de
méthodes nouvelles, soigneusement pesées, pour notre époque. Jamais on
ne doit oublier que la Parole de Dieu est lampe pour nos pas, et
lumière sur notre chemin ».
« Que la Parole du Seigneur courre jusquaux extrémités de la terre,
afin que par lannonce du salut, le monde entier croie, en croyant
espère, en espérant, aime », a conclu le pape Benoît XVI.
DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
AUX PARTICIPANTS AU CONGRÈS INTERNATIONAL
POUR LE 40 ANNIVERSAIRE DE LA CONSTITUTION DOGMATIQUE
SUR LA RÉVÉLATION DIVINE DEI VERBUM
Vendredi 16 septembre 2005
Messieurs les Cardinaux,
vénérés frères dans l'épiscopat et le sacerdoce,
chers frères et soeurs!
J'adresse mon salut le plus cordial à vous tous, qui participez au
Congrès sur le thème: L'Ecriture Sainte dans la vie de l'Eglise,
convoqué à l'initiative de la Fédération biblique catholique et du
Conseil pontifical pour la Promotion de l'Unité des Chrétiens, dans le
but de commémorer le 40 anniversaire de la promulgation de la
Constitution dogmatique sur la Révélation divine Dei Verbum. Je vous
félicite pour cette initiative, qui se réfère à l'un des documents les
plus importants du Concile Vatican II.
Je salue Messieurs les Cardinaux et les Evêques, qui sont les premiers
témoins de la Parole de Dieu, les théologiens qui l'étudient,
l'expliquent et la traduisent dans le langage d'aujourd'hui, ainsi que
les Pasteurs, qui cherchent en elle des solutions adéquates aux
questions de notre époque. Je remercie de tout coeur tous ceux qui
oeuvrent au service de la traduction et de la diffusion de la Bible,
fournissant les moyens d'expliquer, d'enseigner et d'interpréter son
message. Dans ce sens, j'adresse un remerciement particulier à la
Fédération biblique catholique pour son activité, pour la pastorale
biblique qu'elle promeut, pour l'adhésion fidèle aux indications du
Magistère et pour l'esprit ouvert à la collaboration oecuménique dans
le domaine biblique. J'exprime ma joie profonde pour la présence au
Congrès des "Délégués fraternels" des Eglises et communautés
ecclésiales d'Orient et d'Occident et je salue avec un respect cordial
les personnes venues représenter les grandes Religions du monde.
La Constitution dogmatique Dei Verbum, dont je fus témoin de
l'élaboration, ayant participé en personne en tant que jeune théologien
aux vifs débats qui l'accompagnèrent, s'ouvre par une phrase d'une
signification profonde: "Dei Verbum religiose audiens et fidenter
proclamans, Sacrosancta Synodus...". Ce sont des paroles à travers
lesquelles le Concile indique un aspect caractéristique de l'Eglise:
celle-ci est une communauté qui écoute et annonce la Parole de Dieu.
L'Eglise ne vit pas d'elle-même, mais de l'Evangile et elle tire
toujours et à nouveau de l'Evangile des orientations pour son chemin.
Il s'agit d'une remarque que chaque chrétien doit recueillir et
appliquer à lui-même: seul celui qui se place avant tout à l'écoute de
la Parole peut ensuite l'annoncer. En effet, il ne doit pas enseigner
sa propre sagesse, mais la sagesse de Dieu, qui apparaît souvent comme
folie aux yeux du monde (cf. 1 Co 1, 23).
L'Eglise sait bien que le Christ vit dans les Ecritures Saintes. C'est
précisément pour cela - comme le souligne la Constitution - qu'elle a
toujours voué aux Divines Ecritures une vénération semblable à celle
réservée au Corps même du Seigneur (cf. DV, n. 21). C'est précisément
en considération de cela, que saint Jérôme, cité par le document
conciliaire, affirmait à juste titre que l'ignorance des Ecritures est
l'ignorance du Christ (cf. DV, n. 25).
Eglise et Parole de Dieu sont liées entre elles de façon indissoluble.
L'Eglise vit de la Parole de Dieu et la Parole de Dieu retentit dans
l'Eglise, dans son enseignement et dans toute sa vie (cf. DV, n. 8).
C'est pourquoi, l'Apôtre Pierre nous rappelle qu'"aucune prophétie
d'Ecriture n'est objet d'explication personnelle; ce n'est pas d'une
volonté humaine qu'est jamais venue une prophétie, c'est poussés par
l'Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu" (2 P 1,
20).
Nous sommes reconnaissants à Dieu du fait que ces derniers temps,
notamment grâce à l'impulsion donnée par la Constitution dogmatique Dei
Verbum, l'importance fondamentale de la Parole de Dieu a été plus
profondément réévaluée. Il en a découlé un renouveau dans la vie de
l'Eglise, surtout dans la prédication, dans la cathéchèse, dans la
théologie, dans la spiritualité et dans le chemin oecuménique lui-même.
L'Eglise doit toujours se renouveler et rajeunir et la Parole de Dieu,
qui ne vieillit ni ne s'épuise jamais, est le moyen privilégié pour
atteindre ce but. En effet, c'est la Parole de Dieu qui, au moyen de
l'Esprit Saint, nous guide toujours à nouveau vers la vérité tout
entière (cf. Jn 16, 13).
Dans ce contexte, je voudrais surtout évoquer et recommander l'antique
tradition de la Lectio divina: la lecture assidue de l'Ecriture Sainte,
accompagnée par la prière réalise le dialogue intime dans lequel, en
lisant, on écoute Dieu qui parle et, en priant, on Lui répond avec une
ouverture du coeur confiante (cf. DV, n. 25). Cette pratique, si elle
est promue de façon efficace, apportera à l'Eglise, j'en suis
convaincu, un nouveau printemps spirituel. En tant que point ferme de
la pastorale biblique, la Lectio divina doit donc être davantage
encouragée, à travers l'utilisation également de nouvelles méthodes,
étudiées attentivement, au rythme des époques. On ne doit jamais
oublier que la Parole de Dieu est la lampe sur nos pas et la lumière
sur notre route (cf. Ps 118/119, 105).
En invoquant la Bénédiction de Dieu sur votre travail, sur vos
initiatives et sur le Congrès auquel vous participez, je m'unis au
souhait qui vous anime: Que la Parole du Seigneur accomplisse sa course
(cf. 2 Th 3, 1) jusqu'aux extrémités de la terre, afin qu'à travers
l'annonce du salut, le monde entier, en l'écoutant y croie, qu'en
croyant, il espère, qu'en espérant, il aime (cf. DV, n. 1).
Merci de tout coeur!
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Japon
Japon
(2) La langue et l'écriture japonaises
1 La langue japonaise
Les origines de la langue japonaise semblent diverses: elles évoquent
des langues comme le mongole, le turc, le coréen, le malais et
certaines langues polynésiennes. Cependant, il n’est pas aisé d’établir
des liens de parenté linguistique avec le mongol, le turc, le coréen ou
le malais. Certains linguistes sont convaincus de l’ascendance
turco-mongole du japonais. Étant donné les nombreuses hypothèses
concernant l’origine du japonais, la plupart des linguistes ont préféré
croire à une langue isolée, c’est-à-dire formant à elle seule une
famille linguistique: la famille japonaise.
1.1 Une langue agglutinante
Du point de vue de la structure linguistique, le japonais est considéré
comme une langue agglutinante, par opposition aux langues à flexion
(français, espagnol, etc.) et aux langues isolantes (chinois,
vietnamien, etc.). Cette caractéristique se constate par l’adjonction
de nombreux suffixes aux verbes. Certaines autres langues telles le
turc, le finnois, le mongol, le basque, le hongrois, etc., présentent
ce trait linguistique. Les langues dites agglutinantes s’opposent aux
langues dites à flexion, dont les suffixes n’entraînent pas en principe
de modification du radical auxquels ils sont rattachés. Le français,
comme toutes les langues romanes (et indo-européennes), est une langue
à flexion: on utilise un radical auquel on ajoute un suffixe. Par
exemple, mangeais, mangeait, mangions, mangiez, mangent. En turc, un
mot comme almamalisiniz («vous ne devez pas prendre») s’analyse ainsi
avec une multiplicité de suffixes et un changement notable du radical
almak:
al : radical du verbe almak («prendre»)
ma : suffixe de la négation («ne... pas»)
mali : suffixe de la nécessité («obligation» ou «devoir»)
siniz : suffixe de la deuxième personne du pluriel («vous»)
En japonais, le verbe odoroku («craindre») est formé du radical odoro-
représenté par un caractère chinois signifiant «craindre» et du suffixe
-ku (qui s’écrit normalement avec un kana). Les formes verbales de
odoroki et odorokitari s’écrivent avec leur caractère chinois
transcrivant odoro- suivi (de haut en bas) de -ki et de -kitari (en
kana).
La langue japonaise ajoute (ou «agglutine») à la fin du verbe la notion
que l'on veut exprimer. Par exemple, le verbe «manger» se traduit par
tabe, mais «(je) mange» par tabemasu et «(je) mangais» par tabemashita.
Le verbe ne se conjugue pas et, si l’on veut préciser la première
personne du singulier (je), il faut utiliser le mot watashi (watashi wa
tabemashita: je mangeais) ou tachi (nous mangeons) pour le pluriel
(watashi tachi wa tabemashita: «nous mangeons»). Wa est la particule
qui indique (ou plutôt qui précise, car ce n'est pas obligatoire) le
«thème» de la phrase, c'est-à-dire de qui ou de quoi on parle.
Par exemple, ici, on parle de quelqu'un qui a mangé, mais qui? Et bien,
«moi» (watashi). Mais les pronoms ne sont pas du tout obligatoires en
japonais, et on ne les emploie que pour éviter les ambiguïtés: par
exemple, le verbe nemasu peut donc aussi bien dire «je dors» que «il
dort» ou «nous dormons». Par ailleurs, l’élément masu indique le
présent (ou le futur), masen, le présent négatif, mashita, le passé,
mais masen deshita, le passé négatif. La forme -masu indique en
japonais le présent, c’est-à-dire un fait ou une habitude sans lien
temporel du type genre «je dors la nuit» aussi bien que le futur «je
dormirai la nuit».
L’un des problèmes de l’adjonction des suffixes au radical japonais
vient du fait que celui-ci peut changer de forme. Soit l’exemple
suivant avec le verbe aller (iku):
- aller - iku
- j'y vais - ikimasu
- je veux y aller - ikitaï
- je peux y aller - ikemasu
- allons-y - ikimashô
- vas-y - itte (le [k] a disparu)
1.2 Le verbe
Le groupe verbal en japonais est le plus complexe de la phrase. Il
n’indique pas la personne, mais les différents suffixes ajoutés au
radical et désignant la négation, le caractère achevé de l’action, la
plus ou moins grande politesse, l’interrogation, etc. En revanche, les
noms sont invariables (le genre et le nombre ne sont généralement pas
marqués) et n’ont pas d’article (ou de déterminant). Quant aux verbes,
ils se placent toujours en fin de phrase qui, pour un francophone,
pourrait sembler bien imprécise, car elle se construit presque à
l'inverse de la phrase française. Par exemple, pour dire «je voudrais
te montrer le livre que mon père a acheté», un Japonais dirait:
Mon père, achetée, livre, toi, montrer, voudrais
chichi ga kattahon wo anata ni misetai to omoimasu
1) Lorsqu'on parle de son père à la troisième personne, on emploie
«chichi» (ou «haha» pour la mère), mais «otosan» en terme
respectueux quand on s'adresse directement à la personne en
question, c'est-à-dire à son propre père.
2) L'expression «je voudrais» traduit une forme désidérative et se
traduit par -tai ou plus poliment «-tai to omoimasu».
3) Le verbe «miseru» est un verbe transitif ici; il faut donc
obligatoirement la particule «wo» pour introduire le complément
d'objet direct (le livre); cela ne peut pas se faire par «no» (p.
ex. «no misete»).
4) Lorsqu'il est employé à la forme participe, il faut transcrire le
verbe «kau» (acheter) en «katta» ( passé neutre).
1.3 Les formes de politesse
La très grande variété d’expression concernant le style ou les formes
de politesse peut également dérouter les locuteurs d’une langue
occidentale, peu habitués à ces subtilités de langage. Par un jeu de
particules, le Japonais varie son expression selon le contexte social à
un point tel, par exemple, qu’un homme peut s’exprimer différemment
d’une femme, un jeune d’un vieillard, etc. Les verbes les plus courants
sont ainsi rendus par des doublets qui expriment soit l’humilité soit
le respect qu’une personne rend à une autre. Autrement dit, il existe
deux formes verbales: la forme «simple» (en -te), c’est-à-dire celle
qu'on trouve dans les listes de verbes et dans le dictionnaire, et
diverses formes dites «de politesse» (en -masu prononcé [massou]).
Par exemple, on dit nemasu (pour [je] dors à la forme polie qui est
utilisée pour éviter toute grossièreté involontaire) ou nete (pour [je]
dors à la forme simple). Ces deux formes renvoient exactement à la même
signification, mais le niveau de politesse sous-entendu varie
grandement. On emploie la forme simple en famille, avec les enfants ou
avec des amis ou des collègues très proches, tandis qu'il vaut mieux
employer la forme de politesse avec des gens que l'on ne connaît pas
très bien, des personnes plus âgées que soi ou ses supérieurs
hiérarchiques. Il existe aussi une troisième forme de politesse dite
honorifique. Certains pronoms sont même réservés à l'empereur, mais
fort peu de Japonais peuvent les connaître.
Par ailleurs, le japonais a emprunté la plus grande partie de son
vocabulaire au chinois (peut-être 60 %), puis au cours du XIX^e siècle
à des langues occidentales comme le portugais et le néerlandais; au
XX^e siècle, c’est l’anglais qui a contribué à enrichir le japonais.
2 La langue écrite japonaise
L'écriture japonaise est réputée pour être l'une des plus difficiles au
monde, notamment pour les Occidentaux, plus habitués à un système
alphabétique. Pour le japonais, il faut aussi distinguer différents
types d'écriture: les kanji, les kana et les romanji.
2.1 Les kanji
Pour ce qui est de l’écriture japonaise, elle peut constituer un
redoutable défi pour plusieurs Occidentaux. Cette écriture résulte
d’une adaptation de l’écriture chinoise — les kanji — propagée par les
bouddhistes à partir du IV^e siècle de notre ère. Le mot kanji signifie
littéralement en japonais «signe chinois».
[japon-Ten.gif] Les kanji sont des idéogrammes inventés par les Chinois
et représentent non pas des sons (ce n’est pas un alphabet), mais des
significations exprimées elles-mêmes par différentes prononciations;
leur origine remonterait au début du III^e millénaire avant notre ère.
En Chine, les idéogrammes ou caractères chinois ne sont pas appelés des
kanji comme au Japon, mais hanzi. Comme il existe en Chine plus d’une
vingtaine de langues chinoises, chacun des locuteurs de ces langues
peut lire un même document, par exemple un journal, tout en utilisant
sa propre langue.
[japon-image36.gif]
Par exemple, le kanji de gauche renvoie au sens de «voie», «chemin», ou
«idée de progression», ce qui peut se lire phonétiquement de
différentes manières dans les différentes langues chinoises. Le symbole
central (sorte de carré ligné) renvoie à l'«oeil», le symbole du haut à
la tête et au nez, celui de gauche à «pied» ou à l'«action de marcher»,
d'où l'idée de «voie» ou de «soi-même en train de d'avancer».
De la fin du VI^e au milieu du IX^e siècle, le Japon fut très influencé
par la culture chinoise dont il s’imprégna systématiquement. Il faut
dire que la Chine était alors dotée d'une puissance politique et d'une
avance technique supérieures à celles de tous les autres pays voisins.
C’est à cette époque (vers le VI^e siècle) que les Japonais se sont
approprié les idéogrammes japonais. On peut qualifier aujourd’hui de
«sinomanie» cette période d'emprunts massifs à la langue chinoise dont
les imitations se firent souvent sans discernement. Aujourd’hui, il
reste un peu moins de 2000 kanji en japonais (ce qui est suffisant pour
lire un journal), contre 60 000 en chinois, mais il est préférable d’en
savoir au moins 6000 pour lire des ouvrages plus ou moins savants. De
façon générale, les enfants ne connaissent vraiment bien les 2000 kanji
qu'en quittant l’école secondaire (mais ils en apprennent 1000 au
primaire).
Le dessin complexe des kanji vient du fait qu'ils correspondaient à
l’origine à une peinture d'une réalité, à l’instar de l’écriture
hiéroglyphique égyptienne. Par exemple, le mot «volcan» est formé par
le signe «feu» + le signe «montagne», mais ne se prononcera pas comme
«montagne de feu». Mais les kanji utilisés au Japon ont été importés de
diverses régions et de plusieurs dialectes, et ce, à des époques
différentes. C’est pourquoi il est fréquent qu’un même kanji chinois
soit prononcé de plusieurs façons en japonais, sans ressemblance aucune
avec la prononciation dialectale d'origine. Ajoutons aussi qu’un kanji
chinois désigne à la fois un mot chinois et tous les mots japonais de
sens équivalent, mais des formes différentes; de plus, un même kanji
connaît une multiplicité d'équivalents japonais. Au nombre de 1945
(selon la liste officielle de 1981), les kanji comportent normalement
deux prononciations: l’une, japonaise; l’autre, sino-japonaise.
Les Occidentaux se demandent souvent pourquoi les Japonais conserve un
tel système d'écriture aussi terriblement lourd de préférence à un
alphabet plus simple et plus efficace. C'est qu'il faut tenir compte
que, dans la tradition japonaise, le prestige du kanji est très grand.
Autrement dit, la valeur sociale et culturelle du kanji prime sur
l'avantage économique.
2.2 Les kana
En 838, le Japon rompit ses relations diplomatiques avec la Chine.
Repliés sur eux-mêmes, les Japonais développèrent de nouvelles
habitudes linguistiques. Ils se sont mis à intégrer ou à assimiler les
apports étrangers pour les adapter aux réalités japonaises et rejeter
ceux qui ne paraissent pas leur convenir tout en créant de nouveaux
mots.
[japon-kanji.gif]
Il en fut ainsi pour l’écriture chinoise utilisée exclusivement
jusqu’alors par les Japonais. Étant donné que la plupart des
idéogrammes chinois comportaient un grand nombre de traits
(calligraphiques), il parut de plus en plus fastidieux aux Japonais
d'écrire par cette méthode d’écriture. En raison de l’inadéquation des
kanji chinois à la grammaire japonaise, les Japonais se sont trouvés
dans l’obligation d’inventer des signes pour exprimer les terminaisons
des verbes et autres particularités qui n’existent pas en chinois. Dans
un texte japonais, en plus des idéogrammes chinois (kanji), il existe
des symboles arrondis et moins complexes (les kana), qui n’existent pas
en chinois.
En japonais, ces symboles ou syllabes phonétiques sont appelés des kana
et ils forment ainsi avec les kanji un système d'écriture complexe doté
à la fois d’idéogrammes et d’alphabets syllabiques. Les kanji
correspondent à des sens, mais les syllabaires ou kana renvoient aux
sons et à la grammaire. Autrement dit, pour simplifier, disons que les
Japonais se servent des kanji pour désigner la racine du mot (nom,
adjectif, verbe, adverbe), mais les kana pour écrire les particules
grammaticales servant à modifier le sens de base.
Mais il faut savoir que les Japonais se sont dotés de deux types de
kana ou alphabets syllabiques: les hiragana et les katakana.
[japon-hiragana.GIF]
(1) Les hiragana (aux formes simples et arrondies), au nombre de 46,
utilisés principalement pour transcrire les mots japonais, les mots
chinois introduits au cours des siècles (qui représentent plus de 60 %
du vocabulaire), les terminaisons et autres particules linguistiques;
les hiragana ou «kana simples» ont été officialisés dans le Kokin
Waka-Shû (ou «Recueil de poèmes anciens et modernes») compilé en 905
par le poète et calligraphe Ki no Tsurayuki. Les hiragana sont
considérés comme une «écriture de femme» en raison de l'élégante
simplicité de cette écriture.
[japon-katakana.GIF]
(2) Les katakana (aux formes simples et angulaires), également au
nombre de 46, employés surtout pour l'écriture des chiffres, les
onomatopées, les expressions et les noms propres d’origine étrangère
(patronymes, villes, pays, etc.); les katakana ou «signes abrégés»
(secondaires) proviennent des grands monastères où s'est constitué un
ensemble de signes simplifiés et destinés à l'abréviation des textes
chinois étudiés; chacun des symboles ne conserve de l'idéogramme
chinois que quelques barres et quelques points gardant la valeur
phonétique de l'ensemble.
Contrairement aux hiragana, les katakana ne sont pas élevés au rang
d'un art calligraphique, mais ils ont contribué à la formation du style
écrit du japonais moderne.
Attention, il s'agit de deux syllabaires, dont le signe consonantique
varie en fonction de la voyelle ([a], [i], [u = ou], [e], [o]) qui
l'accompagne. Par exemple, en hiragana, le groupe [k + a] sera
différent du groupe [k + i], du groupe [k + u], etc., et les syllabes
[ka], [ki], [ku], [ke], [ko] s'opposeront aux syllabes [ga], [gi],
[gu], [ge], [go]:
ka ki ku ke ko
[japon-hka.gif] ga gi gu ge go
[japon-hga.gif]
sa shi su se so
[japon-hsa.gif] za ji zu ze zo
[japon-hza.gif]
ta chi tsu te to
[japon-hta.gif] da (ji) zu de do
[japon-hda.gif]
na ni nu ne no
[japon-hna.gif] ba bi bu be bo
[japon-hba.gif]
Cette nouvelle écriture japonaise n’est pas facilement entrée dans
l’usage lorsqu'elle fut créée au X^e siècle. Durant plusieurs siècles,
la plupart des lettrés japonais se refusèrent à écrire dans leur langue
maternelle, dont ils considéraient l'écriture comme «vulgaire». Les
documents officiels, les ouvrages d'histoire et tous les textes dits
«sérieux» continuèrent d'être rédigés en chinois (avec les kanji).
Seules les dames de la cour impériale se virent obligées d’écrire en
japonais, car elles n’avaient pas accès aux études chinoises; elles
durent par conséquent écrire en hiragana, d’où cette réputation des
hiragana associés à l’«écriture des femmes». Pendant que les hommes
s'évertuaient à écrire «en mauvais chinois», les femmes rédigeaient des
textes résolument japonais et jetèrent ainsi les bases d'une
littérature vraiment nationale.
Ces deux tendances qui opposèrent les hommes (avec les kanji) et les
femmes (avec les hiragana) finirent pas s’estomper avec les siècles
pour aboutir au système d'écriture complexe et hybride du japonais
moderne. En effet, le japonais moderne s’écrit avec deux syllabaires
différents (les hiragana et les katakana) et des idéogrammes chinois
(les kanji).
Bien que toute phrase japonaise puisse être transcrite en hiragana ou
en katakana, les caractères chinois en kanji ne peuvent pas être
évités. Toute personne qui ne connaîtrait que les hiragana sans savoir
aucun kanji serait condamnée à ne lire que des mots simples ou bien que
des fins de mots. Nous pouvons comparer des exemples en kanji, en
hiragana et en katakana dans les trois tableaux du haut avec les mots
eau, oiseau, homme et soleil.
Par ailleurs, il existe aussi des furigana (振ri仮名)
ou yomigana, qui sont des kana écrits à côté d'un kanji ou d'un autre
caractère pour en indiquer la prononciation. Plus précisément, les
furigana sont ces petits hiragana qui se trouvent au dessus de kanji
dans une phrase horizontale et sur le côté droit du kanji pour un texte
vertical; ils aident le lecteur pour la prononciation de ce kanji. Il
existe une base juridique quant à leur usage dans les journaux qui
utilisent des kanji non repris dans la liste des 1945 kanji officiels.
Dans un texte présenté horizontalement, on les place au-dessus des
caractères. Dans un texte vertical, cependant, ils sont tracés à
droite.
[japon-furigana.jpg]
[japon-furigana2.jpg]
2.3 Les romanji
De plus, les Japonais ont inventé une autre écriture (d’inspiration
anglo-saxonne) appelée romanji ou rômaji et destinée à transcrire avec
des lettres non accentuées les mots japonais en alphabet romain (ou
latin). Par exemple, le mot anglais Christmas est retranscrit en
Kurisumasu, alors que le mot français pincettes s'écrira pinsetto.
Les romanji demeurent généralement peu utiles parce que les Japonais
n’écrivent à peu près jamais avec cet alphabet. Cependant, ils sont
utilisés pour transcrire les sigles, faciliter l’ordre alphabétique
dans les dictionnaires, rédiger un texte à l’ordinateur, aider les
touristes à lire certaines affiches (p. ex., les kiosques de
renseignement, les stations de métro, certains noms de rues, etc.).
Théoriquement, tout texte peut se transcrire en l'un des quatre
systèmes d'écriture. En voici des exemples tirés de Mathilde Rüfenacht
(voir la bibliographie):
Français
Romanji
Kanji
Hiragana
Katakana
«santé!» kanpai
[japon-Kanpai.GIF]
[japon-hKanpai.GIF] [japon-kKanpai.GIF]
«repas» shokuji [japon-Shokuji.GIF] [japon-hShokuji.GIF]
[japon-kShokuji.GIF]
«voyageur» tabibito [japon-Tabibito.GIF] [japon-hTabibito.GIF]
[japon-kTabibito.GIF]
Il faut donc comprendre qu'un texte japonais peut être formé à la fois
de kanji, de hiragana, de katakana, sans oublier les romanji (utilisés
à d'autres fins). En voici un exemple avec des kanji, des hiragana et
des katakana :
[japon_kata-kanji-hirag.gif]
[japon-Maruk.GIF]
ma ru ko no inou wa tonari no naka no niwa ni imasu
Littéralement : Marc + chien + à côté + jardin + il est là
[Le chien de Marc est dans le jardin du voisin.]
Bref, les Occidentaux ont quelques raisons de croire à la complexité du
système d'écriture japonais, qui n'a que fort peu d’équivalent au
monde, sauf en Chine. Ajoutons que le japonais a aussi gardé l'usage du
chinois ancien d'écrire les textes par colonnes, de haut en bas, et en
commençant par la droite. En conséquence, le sens de lecture d'un livre
écrit en japonais est opposé au système alphabétique latin, alors que
la «dernière» page est en fait la première, c'est-à-dire que le début
est au verso du livre qu'on lit de droite à gauche et de haut en bas.
On peut consulter un court document sur l'écriture japonaise élaboré
par la Bibliothèque nationale de France en cliquant ICI.
[rule.GIF]
Dernière révision: 17 août, 2009
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Japon
(1) Situation générale
(2) La langue et l'écriture japonaises
(3) Données historiques sur la langue
(4) La politique linguistique
(5) Bibliographie
La famille linguistique japonaise
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Carte Asie
L'Asie
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Accueil: aménagement linguistique dans le monde
L'hindi et l'ourdou (l'hindoustani)
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Table des matières
Le hindi
Généralités
Histoire de la langue
Situation juridique
Morphologie et syntaxe
L'écriture -- les symboles
L'écriture -- agencement
L'ourdou
__________________________________________________________________
Le hindi
Le hindi est numériquement la troisième langue du monde après le
mandarin et l'anglais : il est parlé dans le nord de l'Inde, autour du
bassin du Gange et dans certaines régions dans le sud, là où résident
des communautés musulmanes ourdophones, comme Haïdarâbâd. Le terme
hindi désigne la langue écrite en caractères nâgarî dans laquelle
domine le vocabulaire dérivé du sanscrit ou emprunté à cette langue
littéraire.
À peu près 40% de la population de l'Union indienne, peuplée de près
d'un milliard d'habitants, parle le hindi, langue indo-aryenne,
appartenant à la plus vaste des familles des langues indo-européennes.
D'après les recensements de 1981, 265 millions de locuteurs déclarent
le hindi comme leur langue maternelle; à ce chiffre, on doit ajouter
tous les locuteurs qui utilisent le hindi dans la vie courante et les
locuteurs de la langue ourdoue très proche.
S'il est vrai que l'on peut se "débrouiller" avec l'anglais en Inde, il
ne faut pas se bercer d'illusions : un très faible pourcentage
d'Indiens sont réellement anglophones, et il est de votre avantage de
connaître le hindi. Cela plaira beaucoup à vos interlocuteurs.
__________________________________________________________________
Situation juridique
La constitution de 1950 a fait du hindi la langue officielle de l'Union
indienne, associée à l'anglais. Dans cinq États (Uttar Pradech, Madhya
Pradech, Himachal Pradech, Bihar, Rajasthan) et deux territoires
(Haryana et Delhi), le hindi est la langue officielle à part entière.
Paradoxalement, aujourd'hui, le facteur principal de diffusion du hindi
dans les États partiellement hindiphone ou non hindiphone n'est ni la
scolarisation, ni les instituts supportés par le Commissariat à la
langue hindi, mais bien plutôt le cinéma commercial hindi extrême
populaire en Inde.
__________________________________________________________________
Histoire de la langue
La plus ancienne langue connue en Inde du groupe indo-européen est le
védique, que parlaient les Aryens nomades vers 2 000 avant J.-C. Les
différentes langues dites "prâkrit" se sont formées au contact des
substrats linguistiques. De ces langues sont issus le pali, et, par la
suite, les langues modernes de l'Inde.
Le sanscrit est une construction artificielle, oeuvre de linguistes et
grammairiens qui ont cherché à constituer une langue parfaite capable
d'une grande expressivité et de subtilité. Le sanscrit ("parfait,
civilisé") s'oppose au prâkrit ("dénué d'apprêt, usuel, populaire"). Le
terme de sanscrit classique, le véhicule littéraire des classes
supérieures brahmanes, correspond à la langue et à sa littérature du
IV^e siècle avant J.-C., date de sa codification précise et détaillée
par le linguiste de génie Pânini) jusqu'aux XII^e et XIII^e siècles de
notre ère.
Le sanscrit est ainsi devenu une langue de culture - c'est le sens
actuel que prend le mot sanscrit en hindi moderne - sans qu'il fut
jamais réellement une langue populaire. Les grands textes de langues
vulgaires ont été traduits en sanscrit, ce qui a contribué à unifier
les grandes langues de l'Inde.
Du point de vue linguistique, le hindi est une langue indo-aryenne
appartenant au groupe occidental des dialectes parlés dans les vallées
de l'Indus et du Gange, et en Inde centrale. Sa forme moderne dérive du
dialecte sirhindî ou bângarou parlé dans la région de Mirat et de
Delhi. Les envahisseurs musulmans, Turcs et Afghans (XI-XIII^e siècles)
appelèrent cette langue simplement hindui : langue du Hind ou des
"Hindous" par opposant au turc et au farsi.
Le hindi devint progressivement entre le XIII^e et le XX^e siècle la
grande langue commune de l'Union indienne. Le hindi - qui n'était au
départ qu'une langue vernaculaire, privée de toute littérature - ne
s'est imposé qu'avec grande difficulté. Il devait en effet lutter
contre deux grandes langues de cultures locales du nord de l'Inde : le
braj à l'ouest et l'avadhî à l'est. Langues "classiques" par
excellence, puisque toute la littérature hindi avant le XIX^e siècle
est composée dans l'une ou l'autre de ces formes plus anciennes du
hindi.
Le développement de l'hindi est intimement lié à l'histoire du pays. En
effet, le hindi s'est distingué de l'ourdou, parlé à la fois au
Pakistan et en Inde, en devenant langue officielle et nationale de
l'Inde. Au XIX^e siècle, on ne parlait que d'hindoustani en se référant
à la langue commune qui allait donner naissance, à la suite de tensions
de plus en plus fortes entre les communautés musulmane et hindouiste, à
l'ourdou et à l'hindi respectivement. Voir ourdou, divergences
linguistiques avec l'hindi pour plus de détails.
__________________________________________________________________
Morphologie et syntaxe
L'hindi ne connaît pas d'article. Deux genres existent : le masculin et
le féminin. Une terminaison typique masculin est -â, par exemple larka
"garçon". Les mots féminins se terminent habituellement par -î, ou
-iyâ, exemple : larkî "fille". Les noms sanscrits conservent leur genre
d'origine.
La déclinaison hindi comporte deux cas : le direct (nominatif) et
l'oblique ainsi que deux nombres : le singulier et le pluriel. Le
génitif est exprimé par le biais d'une postposition ("le lien") kâ, kî,
kê selon le genre et le nombre des objets possédés. Le lien suit la
forme oblique du possédant : larke kî pustak "le livre du garçon".
L'adjectif épithète se place devant le nom. Les adjectifs sont
invariables, sauf ceux qui se terminent en -â.
L'hindi possède un système verbal extrêmement subtil et puissant. Les
temps des verbes se divisent en deux modes : le mode fini et le mode
non fini. Parmi les modes non finis, on trouve : l'infinitif, le
gérondif, les participes présent (imperfectif), passé (perfectif) et
conjonctif. Les temps suivants sont du mode fini : l'impératif, le
subjonctif, le futur, le présent actualisé, l'imparfait, l'imparfait
actualisé, le passé simple, le passé composé, le plus-que-parfait,
l'irréel. Des auxiliaires existent pour désigner des aspects
secondaires du verbe : le fréquentatif "avoir l'habitude de", le
duratif "ne pas arrêter de", le duratif-progressif "devient de plus en
plus", l'inceptif "se mettre à", le terminatif "avoir déjà". L'hindi
connaît également la voix passive.
L'ordre des syntagmes dans la phrase : Sujet Objet Verbe.
Une particularité curieuse de l'hindi : il n'existe pas de système
évident de formation des nombres de 10 à 99 à partir des chiffres de 1
à 10 : il faut à toute fin utile les apprendre tous par coeur.
__________________________________________________________________
L'écriture dévanâgarî
Les symboles
L'écriture appelée nâgarî (littéralement "urbaine") ou dévanâgarî
("divin Nâgarî") s'écrit de gauche à droite, elle est basée sur un
système phonologique.
L'ordre traditionnel des caractères dans les écritures de la péninsule
indienne est principalement basé sur la phonétique articulatoire, telle
que développée par les anciens pandits pour le sanscrit. Le tableau
ci-dessous reprend les voyelles primaires, celles que la grammaire
sanscrite traite comme des voyelles simples. Le tableau représente
chaque voyelle dans sa forme indépendante ou initiale, puis par la
forme diacritique, dépendante ou postconsonantique (également appelée
matra) illustrée avec la consonne ka k. Les valeurs entre crochets
correspondent à la prononciation en Alphabet phonétique international
(API).
voyelles primaires
Ensuite viennent les voyelles secondaires qui, en sanscrit,
représentent les diphtongues historiques. Une nouvelle fois, il en
existe des longues et des brèves. Cependant, ce qui à l'origine se
prononçait aï âï (ici transcrits à la française pour des raisons de
lisibilité sur tous les fureteurs) et aou et âou se prononce maintenant
respectivement é [e:] aï [a:i̯] et o [o:] aou [a:u̯]. On
retrouve à nouveau dans le tableau ci-dessous les formes initiales et
diacritiques.
voyelles secondaires
___________________________________
Dans l'ordre traditionnel sanscrit des lettres, deux diacritiques
suivent les lettres voyelles secondaires; ils ne se retrouvent qu'à la
suite de voyelles. L'usage veut qu'on les représente combinés avec a.
Il servent à représenter la nasalisation. L'anounâsika ou candrabindou
("lune-point") [hi_candrabindou.gif] est placé au-dessus de la voyelle
nasalisée. Si la voyelle dépendante (matra) est placée au-dessus de la
ligne de tête, il ne reste plus alors de place que pour le bindou (le
"point"): [hi_bindou.gif] . Le point se met toujours à droite de la
matra.
Il existe un autre diacritique pouvant servir pour marquer la
nasalisation : l'anousvâra. Lorsque qu'une consonne nasale constitue le
premier élément d'une ligature elle est toujours suivie d'une consonne
de la même série phonétique (dite "homorganique"). En nâgarî, elle peut
se noter de deux façons différentes : soit dans sa forme conjointe, ou
bien avec un avec un point en chef (l'anousvâra) [hi_anousvara.gif] .
Comparez [VNgV ] "membre du corps" écrit sans ou avec anousvâra :
[hi_anousvara2.gif]
Le visarga : ressemble au "deux-points" du français, il peut apparaître
à la fin (ou plus rarement à l'intérieur) d'un mot emprunté au
sanscrit. Lorsqu'il apparaît en fin de mot, il représente un léger
soupir, plus techniquement une fricative glottale voisée [h>].
___________________________________
Puis viennent les occlusives.
occlusives
___________________________________
Enfin, les constrictives, les sonores et les sifflantes sourdes, une
nouvelle fois disposées de l'arrière de la cavité buccale à la partie
antérieure.
constrictives
___________________________________
Les sons empruntés au persan, emprunts , se caractérisent par un point
sous la lettre nâgarî (voir noukta). Les lettres empruntées ne sont pas
classées selon leurs propriétés phonologiques mais selon leur apparence
graphique. C'est pourquoi dans l'ordre lexicographique, les lettres à
point suivent les lettres sans point qui leur correspondent. La raison
de cette apparent manque d'orthogonalité est à rechercher dans la
postériorité de ces emprunts par rapport à la fixation du classement
des sons indigènes.
___________________________________
Agencement des symboles
Une voyelle courte a est considérée implicite pour chaque symbole de
consonne. Ainsi, à moins que ces lettres ne soient modifiées par
d'autres symboles attachés, ka représente ka et pa représente pa.
Chaque consonne est représentée par un symbole consonantique de base.
Toutes les consonnes faisant partie d'une suite partagent une même
"ligne de tête" horizontale à laquelle elles sont toutes suspendues.
Les voyelles autres que a quand elles suivent une consonne, doivent
être écrites sous la forme d'un diacritique (matra). Certaines de
celles-ci se trouvent écrites sur la consonne associée, d'autres sous,
certaines à droite, à gauche et enfin quelques-unes en une combinaison
de positions. Ainsi le diacritique pour â est-il a , comme dans paa pâ.
Une voyelle qui ne suit pas une consonne - qu'elle soit initiale ou
qu'elle suive une autre voyelle, ne s'écrit pas sous la forme d'une
diacritique, mais bien sous la forme d'une voyelle indépendante (voir
ci-dessus).
Une consonne non suivie d'une voyelle - typiquement à la fin d'un mot -
s'écrit avec un petit trait souscrit, le virama. Le virama sert à
"tuer" la voyelle par défaut (v. dévoyellement). Pour donner un exemple
concret, un symbole final [hi_p.gif] doit-il être lu "pa", mais avec
le diacritique virama, [pvirama.gif] il correspond à "p".
Enfin, les consonnes peuvent se présenter en groupe, particulièrement
en sanscrit et dans les mots que la langue moderne a empruntés au
sanscrit. Il peut s'agir de suite de deux ou trois consonnes initiales
ou médianes. On utilise alors une forme conjointe de ces consonnes pour
bien indiquer que seule la dernière de ces consonnes est suivie d'une
voyelle.
Exemples de consonnes conjointes : [ks. ;] ksa (forme hindi) ou
[ksa2.gif] . Dans l'exemple suivant, "tka" on peut reconnaître les
composants de base (t + k) : [tka.gif] , de même dans le cas de "kka" :
[kka.gif] .
formes conjointes
__________________________________________________________________
L'ourdou
L'ourdou tire son nom du mot turc ordu qui signifie "armée, camp
militaire". Ce nom a donné "horde" en français. Langue de la cour et de
l'armée impériale moghole, l'ourdou s'est développé en grande partie
dans le sillage des invasions musulmanes en Inde.
L'ourdou est la langue nationale du Pakistan et l'une des quatorze
langues de l'État indien. Le nombre de locuteurs, difficilement
estimable en raison de l'interpénétration avec l'hindi, peut être
évalué à plus de cent millions.
___________________________________
L'écriture ourdoue
L'écriture ourdoue se distingue de l'écriture et de la prononciation
arabes par de nombreux traits hérités du farsi, parmi ceux-ci :
1. prononciation persane des lettres suivantes :
a. dk, zH et dd -> [z];
b. tk et c+ -> [s];
c. tj -> [t];
d. hk -> [h];
e. w+ -> [v];
f. a+ et e+ -> [?] ou [{}].
2. lettres persanes supplémentaires : p+ [p], gf [g], tc
[tS], zj [Z]
Les phonèmes rétroflexes se distinguent des lettres correspondantes
non-rétroflexes par un petit tj en chef (^tj). Ainsi t rétroflexe
s'écrit-il ٹ.
Toutes les voyelles nasalisées phonémiques sont écrites ں (n+
sans point) en position finale. Dans les autres positions elles
s'écrivent n+.
Le [e] final s'écrit habituellement ے, le [i] final s'écrit
ی.
___________________________________
Divergences linguistiques avec le hindi
La partition des Indes britanniques, survenue en 1947, a contribué à
faire de l' hindi et de l'ourdou deux langues séparées, alors qu'elles
ne l'étaient auparavant que par la graphie - le hindi utilisant
l'écriture nâgarî et le ourdou l'écriture arabe - et le vocabulaire
spécialisé. Les différences entre les langues ne sont pas d'ordre
syntaxique ou morphologique mais bien plutôt d'ordre culturel. Elles
reflètent des divergences religieuses et politiques, dans la mesure où
l'ourdou est associé à l'origine à l'Islam et le hindi à l'hindouisme.
Depuis la partition, les différences ont tendance à s'accuser, surtout
au niveau de la création néologique. L'hindi tend de plus en plus à
avoir recours au sanscrit pour former de nouveaux mots. D'un autre
côté, l'ourdou aurait tendance à se "purifier" et emprunte largement au
persan. Ce fond persan, lui-même largement bardé d'emprunts à l'arabe,
est resté très longtemps productif en hindoustani sous la domination
moghole et britannique. Aujourd'hui encore, il existe toute une
kyrielle de doublets en hindi, un mot sera d'origine sanscrite et
l'autre d'origine arabo-persane. En général, le hindi utilisera le
terme sanscrit quand le registre de langue s'élève.
Pour prendre un exemple concret, le "livre" se dit soit kitâb (origine
arabe), soit poustak (origine sanscrite). Le premier est beaucoup plus
courant, mais on parlera toujours de la bibliothèque en disant
poustakâlaï.
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