» Je ne bouge pas d’ici ! Pas question que je me casse ! »

Caricature tirée du site courrier international

Publié dans Caricatures | Laisser un commentaire

Ce que la Libye a appris de la révolution en Egypte

cette analyse faite par Jean-Loup Richet, montre qu’est ce que  les libyens ont appris de la révolution eyptienne en s’appuyant sur quelques graphiques pour expliquer l’évolution de l’usage des réseaux sociales comme: « Twitter, facebook, youtube…. » lors des révolutions arabes et comment ces réseaux ont aidés les révolutionnaires logistiquement.

http://www.dandurand.uqam.ca/uploads/files/publications/rflexions/Chronique_OMAN/Richet_Internet_MO260411.pdf

Publié dans Libye | Laisser un commentaire

Someone in Libya is still watching youtube

L’auteur de cet article « Joshua Keating » affirme que  la coupure d’internet en Libye est différente que celle en Egypte or le régime de Kadhafi n’a pas entiérement couper l’internet mais il a blocké les traffics qui le traversent et il explique comment on peut toujours utiliser l’internet malgré la censure par la modification de l’IP et il cite la cause qui a empêché le regime  de couper completement l’internet.

http://blog.foreignpolicy.com/posts/2011/03/07/someone_in_libya_is_still_watching_youtube

Publié dans Libye | Laisser un commentaire

en Egypte des manifestations defient toujours l’armee sur la place Tahrir

Ils demandent le départ du maréchal Hussein Tantaoui, au pouvoir depuis la chute d’Hosni Moubarak.

Quelques centaines de personnes continuaient de manifester dimanche matin sur la place Tahrir au Caire, après que la police militaire eut échoué la veille à les faire partir lors d’affrontements qui ont fait un mort, a constaté un journaliste de l’AFP. 

Les manifestants, qui ont passé la nuit sur place, se sont barricadés derrière des barbelés et un camion militaire brûlé, continuent de lancer des slogans hostiles au maréchal Hussein Tantaoui, chef de l’institution militaire au pouvoir depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février. 

« Le peuple demande le renversement du maréchal », qui fut pendant 20 ans ministre de la Défense de M. Moubarak, lancent-ils notamment. 

L’armée, qui avait menacé de les faire évacuer en application du couvre-feu toujours imposé trois heures par nuit avant le lever du jour, n’a pas mis cette menace à exécution. 

L’intervention de la police militaire, appuyée par la police anti-émeutes, contre les manifestants dans la nuit de vendredi à samedi avait fait un mort et 71 blessés selon un bilan officiel. Des sources médicales avaient auparavant fait état de deux morts. 

Des dizaines de milliers de manifestants avaient réclamé vendredi sur cette place emblématique du soulèvement populaire égyptien le jugement de M. Moubarak et d’autres hauts responsables de son régime et critiqué ouvertement l’institution militaire. 

Ces violences témoignent d’une récente montée des tensions autour du rôle de l’armée, à qui M. Moubarak a transmis ses pouvoirs lors de son départ, après une période de large consensus sur son action pour stabiliser le pays et organiser le retour à un pouvoir civil élu.

Publié dans Egypte | Laisser un commentaire

La Libye s’isole

La Libye semble s’inspirer de l’Égypte pour tenter de freiner l’élan des manifestants: elle vient de couper l’accès Internet au pays entier. Les communications et les transferts de données ne sont plus possibles depuis le debut de la revolution.
Cette coupure n’est vraiment pas une surprise, sachant que nul autre que le fils de Khadafi (et son successeur désigné) n’est à la tête du principal fournisseur d’accès Internet (FAI) et n’est président de l’organisme libyen des télécommunications.

La censure partielle d’internet n’a pas aide Ben Ali en Tunisie. Et l’Histoire ne montre pas que la décision de Moubarack de couper totalement Internet en Egypte lui a été d’un grand secours pour la conservation du pouvoir. Lorsque les dictateurs doivent tomber, ils tombent avec ou sans Internet. Au mieux internet est un catalyseur, un accélérateur. Mais couper Internet ne coupera pas la révolution.

Publié dans Libye | Laisser un commentaire

radicalisation de l’Egypte

Il faut bien comprendre que ces événements se produisent dans un contexte d’instabilité politique consécutif au renversement de Hosni Moubarak. Les bouleversements en cours qui amènent chacun à se repositionner, entraînent pas mal de surenchère, ce qui ne peut qu’aboutir à des débordements, en particulier dans la perspective d’une réforme de la constitution qui doit clarifier la place de l’Islam dans les institutions. Il y a actuellement deux grands courants en Egypte face à la question communautaire: un courant – sans doute majoritaire – qui affirme son soutien à l’unité nationale et des éléments radicalisés qui, de part et d’autre, sont au contraire prêts à en découdre.  

Par ailleurs, depuis la chute de Moubarak, la désorganisation des forces de sécurité a entraîné une hausse de l’insécurité dans le pays. Il y a régulièrement des violences, contre des commissariats et des hôpitaux récemment par exemple. Dans ce climat volatile, le moindre incident peut dégénérer.  

Que représentent les salafistes, à l’origine des tensions avec les coptes?

Le courant salafiste [un mouvement fondamentaliste islamiste distinct des Frères musulmans ndlr] prospère en Egypte comme dans l’ensemble des pays arabes depuis plusieurs années. Il a d’ailleurs été favorisé par les régimes politiques précédents pour contrer l’influence des partisans de l’islam politique légal, tels les Frères musulmans en Egypte.  

Leur poids réel est difficile à évaluer, mais ils ont une visibilité très forte, en particulier par leur tenue vestimentaire. Ils ont des bastions dans certains quartiers et dans certaines villes comme Alexandrie [où a eu lieu l'attentat à la voiture piégée qui a fait 21 morts le 1er janvier, ndlr].  

En théorie, les salafistes sont dans une logique apolitique. Leur principale revendication est le retour aux premiers temps de l’Islam, au Califat, et ils rejettent donc toute idée, par exemple, d’Etat au sens moderne ou de démocratie. Mais eux aussi cherchent à se repositionner à la faveur des bouleversements en cours, évoquant par exemple la possibilité de créer un parti politique, ce qui est totalement contraire à leurs préceptes religieux.  

Le « printemps égyptien » a-t-il eu des répercussions dans la communauté copte?

En effet, la jeunesse copte a été très présente dans les manifestations sur la place Tahrir. Ces jeunes sont souvent eux-aussi dans une démarche libérale, à la fois sur le plan politique et sur le plan social, parfois en conflit d’ailleurs avec leur hiérarchie religieuse, extrêmement conservatrice. Ainsi par exemple, le divorce est interdit chez les coptes.  

On assiste parallèlement à un changement d’attitude de la communauté chrétienne face aux exactions et à la discrimination qu’elle subit, et ce, avant même les manifestations du mois de février. Par le passé, les coptes « encaissaient » plus ou moins les attaques dont ils étaient victimes avec un certain fatalisme. Mais depuis quelques années, ils deviennent plus réactifs, voire plus vindicatifs. Et face à la radicalisation d’une partie des musulmans, on assiste à une radicalisation d’une frange de la communauté copte qui manifeste en brandissant la croix de manière agressive comme d’autres peuvent le faire côté musulman avec le Coran.  

Quelle est la position des Frères musulmans sur la place des coptes en Egypte?

Les Frères musulmans jouent à fond la carte de la respectabilité et affichent leur attachement à l’unité nationale. Ils proclament d’ailleurs que leur futur parti, le « Liberté et Justice » (pas de référence religieuse d’ailleurs dans ce nom), sera ouvert aux coptes. Les Frères s’appuient en cela sur les préceptes de l’Islam qui, en théorie en tout cas, protège les « Religions du Livre » (le christianisme et le judaïsme, en plus de l’Islam, ces trois religions ayant les mêmes racines et chacune son Livre Saint).  

La mouvance des Frères musulmans, qui a renoncé à la violence dans les années 70, est largement issue de la petite bourgeoisie égyptienne ; elle craint par dessus tout le désordre. Et contrairement aux salafistes, elle n’use pas d’une rhétorique anti-occidentale. Ces derniers, eux, sont violemment anti-occidentaux et anti-chrétiens.  

Mais même cette lecture doit être nuancée, pour deux raisons. D’une part, le mouvement des Frères musulmans n’est pas monolithique. Et certains de ses membres ont participé à des manifestations avec des salafistes, avec lesquels ils peuvent entrer en concurrence pour gagner l’opinion. D’un autre côté, les salafistes ne sont pas non plus tous sur la même ligne, tous ne sont pas violents. On a ainsi vu ce weekend des femmes voilées, proches du courant salafiste, manifester leur soutien aux coptes après les agressions dont ils ont été victimes. Tous ces phénomènes sont complexes en eux-mêmes et la période d’incertitude actuelle contribue encore à brouiller les repères.

Publié dans Egypte | Laisser un commentaire

droits de l’homme aux origines du printemps arabe

La situation des droits de l’Homme dans les pays d’Afrique du Nord, avant le « printemps arabe ». C’est cet éclairage à posteriori que nous livre le rapport 2011 d’Amnesty International.

Recueillies jusqu’en décembre 2010, les données sur les atteitnes aux droits de l’homme permettent de mieux comprendre les origines des mouvements de contestation dans les pays arabes. Quelques exemples. 

Tunisie

Amnesty International met en avant les nombreuses restrictions qui pesaient sur la liberté d’expression du temps du président Ben Ali. Prémonition? Les nouvelles technologies, et Internet en particulier, étaient particulièrement surveillés. De nombreux internautes et des journalistes critiques étaient arrêtés avant de subir des procès inéquitables et des châtiments physiques. Les arrestations arbitraires sont d’ailleurs un thème qui revient souvent à l’évocation des droits de l’Homme dans ce pays. Les défenseurs de ces droits étaient pour leur part systématiquement harcelés et menacés, signe d’une grande tension en Tunisie.  

Egypte

Avant la chute d’Hosni Moubarak, la situation des droits humains en Egypte était extrêmement préoccupante selon Amnesty International. Les arrestations arbitraires et l’incarcération pendant de nombreuses années, sans jugement ni procès, étaient monnaie courante. L’usage de la torture était également très répandu. Ces violations du droit étaient rendues possibles par le maintien de l’état d’urgence et de lois d’exception. La situation des femmes, victimes de violences et de harcèlement sexuel n’est également pas enviable, en particulier dans les nombreux bidonvilles.  

Syrie

Le régime de Bachar el-Assad n’a pas attendu ces dernières semaines pour éliminer physiquement ses dissidents. L’ONG dénonce dans son rapport au moins huit cas de personnes mortes en détention et 49 prisonniers disparus. Déjà fermé aux associations de défense des droits de l’Homme, le pays n’accordait aucune autorisation officielle aux partis d’opposition. La minorité kurde a également été réprimée en 2010, et ne bénéficiait pas du même accès que les autres Syriens aux droits économiques, sociaux et culturels.  

Libye

Paradoxalement, la Libye a été élue en mai 2010 au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. Quelques mois avant la répression sanglante menée par Mouammar Kadhafi contre l’insurrection populaire les autorités ne toléraient pourtant pas la dissidence selon Amnesty International. Des centaines de prisonniers étaient maintenus en détention arbitraire pour des motifs de sécurité. Toute contestation du pouvoir, même pacifique, était passible de condamnation pénale allant jusqu’à la peine de mort.  

Yémen

En 2010 déjà, le gouvernement d’Ali Abdullah Saleh réprimait dans le sang les manifestations massives et les velléités indépendantistes dans le Sud du pays. Des milliers de personnes ont été arrêtées, certaines ont été placées au secret pendant plusieurs mois et d’autres ont été condamnées à mort à l’issue de procès inéquitables, rapporte l’ONG. Au nom de la lutte contre Al-Qaeda, de nombreuses personnes soupçonnées de liens avec l’organisation ont été placées en détention sans inculpation ou torturées.  

Bahreïn

Des manifestations ont eu lieu tout au long de l’année 2010, dans les villages à majorité chiite, comme un prélude à la contestation qui allait secouer Bahreïn cette année. Il s’agissait pour cette communauté de dénoncer les discriminations dont elle est victime dans le domaine du logement et de l’emploi. Les observations d’Amnesty International pointent l’absence de procès équitables pour les opposants, et les défenseurs des droits de l’homme. Le rapport annuel dénonce également l’usage excessif de la violence par les forces de sécurité. Ces dernières auraient ouvert le feu en plusieurs occasions lors de manifestations.

Publié dans Egypte, Non classé | Laisser un commentaire

La Syrie, un contre-exemple

La Syrie est un cas à part dans les révolutions actuelles. En effet, elle semble démontrer l’inefficacité du Web dans le mouvement. Alors que les autres pays ont tous compté des bloggeurs capables d’informer le monde sur les événements que traversait leur pays, la toile reste très opaque quant à Damas.

Les moyens de répression « traditionnels » ne semblent pas pouvoir être contournés par les nouvelles possibilités offertes par le Web. En effet, le régime de Bachar al-Assad ne laisse pas cet espace de communication libre de tout contrôle, au contraire, il s’en sert, remonte les réseaux, torture les utilisateurs rebelles. Et ce, au vu et au su de la communauté internationale, qui ne parvient pas, contrairement au cas des autres pays, à se mobiliser efficacement et à intervenir.

Il s’agira dans cette rubrique de sélectionner les articles, de fond et de presse, permettant d’éclairer, autant que faire se peut, le sombre tableau du Web syrien.

 

Articles de fond :

Les limites du miracle Facebook : l’exemple syrien – Yves Gonzales-Quijano

Après avoir dressé le portrait de l’Internet syrien, l’auteur s’interroge sur l’incapacité de celui-ci à réaliser le « miracle » qui s’est produit dans d’autres pays, tels que la Tunisie ou l’Egypte, où la Toile a contribué à renverser les dictatures.

http://cpa.hypotheses.org/2734

Expellus Assadum ! – Marc Lynch

Marc Lynch, spécialiste de la question de l’Internet arabe, remet ici en question l’influence réelle des Etats-Unis, et en particulier du Président Obama, à renverser les régimes despotiques comme par magie. L’article est une discussion sur le poids actuel des champions de la démocratie dans le monde, à travers le cas syrien.

http://lynch.foreignpolicy.com/posts/2011/06/15/expellus_assadum

 

Articles de presse :

L’imposture Amina A. décrédibilise la blogosphère

Après la mobilisation de la communauté internationale pour l’auteur du blog A Gay Girl in Damascus, soit disant arrêtée par le régime, il a ete decouvert que le fondateur du blog etait non pas Amina A. mais Tom MacMaster, un Américain de 40 ans vivant en Ecosse.

http://printempsarabe.blog.lemonde.fr/2011/06/14/limposture-amina-a-decredibilise-la-blogosphere/

Le cyber dissident en guerre contre Damas

Malgré la répression à l’encontre des bloggeurs syriens, le mouvement ne s’essouffle pas. « Chahine » en est la preuve. Activement recherché par le régime, il poursuit ses attaques sur la Toile depuis le Liban.

http://www.courrierinternational.com/article/2011/06/06/le-cyberdissident-en-guerre-contre-damas

Publié dans Syrie | Laisser un commentaire

kadhafi

Cette caricature est tirée du site Espace Manager, intitulée la manipulation a la Kadhafi.

Continuer la lecture

Publié dans Caricatures, Libye | Laisser un commentaire

fiche Egypte

mhuriyyat Miṣr al-ʿArabiyyah (ar)

République arabe d’Égypte

Publié dans Egypte | Laisser un commentaire