REFRESH(900 sec): file://localhost/home/zero/Desktop/PROJ%20Printemps/PROJET_MOT_SUR_LE_W EB/PAGES-ASPIREES/printemps_arabe/3-17.html Accueil * ACCUEIL * POLITIQUE * SOCIÉTÉ * MONDE * ÉCONOMIE * VOTRE ARGENT + Bourse + Le Portefeuille + Patrimoine * CULTURE + Actualités + Guide Cinéma + Guide Livres + Télévision * LOISIRS + Guide Tendances + High Tech + Automobile + Gastronomie + Jeux * HISTOIRE + Actualités + Focus Text Resize ^-A A ^+A Chercher dans ce site : _______________ Recherche Notre Opinion Le temps d’agir jeudi, 02/02/2012 Par François d'Orcival Tourner la page des 35 heures qui ont plombé notre industrie, taxer la consommation plutôt que le travail, donner autorité au contrat d’entreprise pour arbitrer entre salaires et emploi, ce qui est pur bon sens, et ainsi de suite : Nicolas Sarkozy s’est aussitôt vu opposer la question : que ne l’a-t-il fait depuis qu’il est là ? Lire la suite Cohérences jeudi, 02/02/2012 Par Guillaume Roquette La voie suivie depuis dimanche par Nicolas Sarkozy est sans doute hasardeuse : personne n’avait encore osé augmenter les impôts trois mois avant une élection. Mais outre que le président n’a guère d’autre choix que celui du sacrifice, sa position a le mérite, même tardif, d’être cohérente. Voilà vingt-cinq ans que la France fait le grand écart entre ses engagements européens et ses pratiques domestiques. Lire la suite Le pouvoir ou l’amour jeudi, 02/02/2012 Par Christine Clerc On songe à Oreste, repoussé par l’ingrate Hermione : « Je la vois pour jamais s’éloigner de mes yeux ! » Il y a du dépit amoureux dans la phrase lâchée par Nicolas Sarkozy en Guyane : « [Si je ne suis pas réélu,] vous ne me verrez plus ! » Mais de l’espoir, malgré tout : « Si l’on veut être aimé dans le futur, ajoutait-il en effet, il faut couper. » Lire la suite Dernière ligne droite jeudi, 02/02/2012 Par David Victoroff Nicolas Sarkozy a décidé, à moins de cent jours de l’élection présidentielle, de jouer la carte de la réforme accélérée plutôt que celle de l’attentisme et des promesses. Trois mesures phare ont été annoncées dimanche dernier pour répondre à trois préoccupations majeures des Français : le logement, avec l’augmentation des droits à construire, la compétitivité, avec le transfert d’une partie des charges patronales sur la TVA, et l’emploi, avec le coup de pouce donné à l’alternance et les accords compétitivité-emploi. Lire la suite Réminiscences jeudi, 02/02/2012 Par Catherine Nay En 2002, Jacques Chirac, président sortant, avait annoncé sa candidature le 11 février, en Avignon. En 1988, François Mitterrand avait entretenu le suspense jusqu’à la date limite du dépôt de candidatures, à la mi-mars, plaidant vouloir être sûr d’être désiré. Il attendait les appels, qui arrivaient en chorale du PS. Lire la suite L’humour, toujours jeudi, 02/02/2012 Par Denis Tillinac Une vieille tradition exempte nos chansonniers des prudences requises pour ne pas encourir les foudres de la police du langage. Ainsi, au Théâtre des Deux-Ânes (Paris XVIIIe), institution presque centenaire, ai-je entendu brocarder la classe politique en des termes qui vaudraient des procès en série à n’importe quel chroniqueur. Lire la suite Les lions rugissent au Sénégal jeudi, 02/02/2012 Par Frédéric Pons Les violentes émeutes de ces derniers jours au Sénégal (trois tués) étaient prévisibles. Pas seulement parce que les Lions de la Teranga, l’équipe nationale de foot, viennent d’être éliminés sans gloire de la Coupe d’Afrique des nations. Comme souvent, la colère des supporters déçus se tourne contre le pouvoir, en phase avec l’opposition qui dénonce la candidature d’Abdoulaye Wade pour la présidentielle du 26 février. Lire la suite Nizan et les “chiens de garde” jeudi, 02/02/2012 Par Bruno de Cessole Quelques hommes laissent de profondes traces dans la terre, on peut longtemps demander des secrets, des avis à leurs livres, à leurs actions, à une certaine sérénité ou à une certaine impatience qu’ils avaient. Ces lignes de Paul Nizan, comment ne pas songer à lui et à son destin écourté, en les lisant, quand bien même la trace qu’il a laissée reste légère ? Lire la suite Faute triste jeudi, 02/02/2012 Par Philippe Barthelet Telle ancienne pétaradante garde des Sceaux, pour qui la justice est de céder à son caprice et la tyrannie, d’y résister, a eu, s’agissant du premier ministre, un mot que ne laisse pas d’éclairer une étrange lueur théologique : être candidat à la députation dans la circonscription qu’elle convoitait serait selon elle « une faute triste ». Lire la suite Raison et sentiment jeudi, 02/02/2012 Par Eugène de Rastignac Elle a perdu la bataille, mon cousin. Au terme d’une lutte terrible, jalonnée d’affrontements secrets d’une rare violence, de proclamations solennelles et de larmes de circonstance, Lamya Madou n’a pas réussi à soumettre les unionistes. Elle ne sera pas la candidate de ce parti dans le quartier des généraux et des marquises. Lire la suite Davantage Clint Eastwood, droit dans ses bottes, par Laurent Dandrieu. Collaboration, Libération : ici l'ombre, par Angelo Rinaldi. Maurice Druon, sentinelle de la France, par François d'Orcival. L'évolutionnisme, un "beau roman", par Jean Borella. Mauriac, le réfractaire tourmenté, par Philippe de Saint Robert. Parlons Vrai Pagaille mémorielle jeudi, 02/02/2012 Par Paul-Marie Coûteaux Il n’échappe plus à personne que l’actuelle année électorale va coïncider avec le cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, et que cette coïncidence présente quelques risques politiques. On aurait pu espérer qu’un tel anniversaire serait l’occasion de faire un bilan d’un demi-siècle d’indépendance algérienne, bilan qui aurait sans doute permis de relativiser, et donc d’apaiser bien des oppositions anciennes. Lire la suite Révolution énergétique jeudi, 02/02/2012 Par Alain Dupas Le 19 janvier, le prix du gaz aux États-Unis a atteint son niveau le plus bas depuis plus de dix ans. Il est désormais trois fois inférieur à celui que paient les Européens. Cette baisse spectaculaire s’explique par la mise en exploitation, au cours de la dernière décennie, des gaz de schiste, qui a permis une augmentation de 25 % de la production américaine de gaz naturel et change complètement les perspectives énergétiques de la première puissance économique et financière mondiale. Lire la suite Qu’est-ce qu’ils en pensent ? jeudi, 02/02/2012 Par Stéphane Denis J’ai bien peur que le monde de la finance n’ait pas été affolé par les propos de François Hollande. Personne n’en parlait à Davos, où le candidat socialiste est anonyme. Il y passe pour un social-démocrate français, donc pour un dépensier. En fait personne ne le connaît. Que pensent nos voisins, nos partenaires, de la présidentielle ? Lire la suite A 3 mois jeudi, 02/02/2012 Par Olivier Duhamel Les réformes annoncées par Nicolas Sarkozy ce 29 janvier suscitent légitimement un débat sur leur substance. Le transfert de cotisations patronales familiales sur la TVA, pour l’essentiel, entraînera-t-il une hausse des prix susceptible de freiner la croissance, comme ce fut le cas au Royaume-Uni ? ou sera-t-elle indolore, comme en Allemagne ? Nul ne le sait. Lire la suite Davantage Etes-vous favorable à l'instauration d'une TVA sociale ? : (*) Oui ( ) Non ( ) Sans opinion Voter Vos commentaires dans "Valeurs actuelles" Certains des commentaires que vous publiez sur le site peuvent être repris, en totalité ou partiellement, dans le courrier des lecteurs de Valeurs actuelles. Cependant, nous ne retiendrons dans cette sélection que des commentaires que leurs auteurs auront pris soin de signer. Commentaires récents * Le Choix de la Personne il y a 1 semaine 1 jour * Par un Lecteur, le samedi, il y a 1 semaine 1 jour * Il "manquait le peuple" tout est dit. il y a 1 semaine 1 jour * Les arguments ne manquent pourtant pas contre Hollande il y a 1 semaine 1 jour * @ Les bobos, les bons bourgeois il y a 1 semaine 1 jour * Qui est Pactole de Bièvres il y a 1 semaine 1 jour * vaincre ou gouverner ? il y a 1 semaine 1 jour * hollande n'a impressionné que il y a 1 semaine 1 jour * Sciences Po il y a 1 semaine 1 jour * les gadgets il y a 1 semaine 1 jour Proche-Orient. Ce n'est pas la première fois que le monde arabe est secoué par un vent de liberté. Les six printemps arabes Bruno Rivière le mercredi, 27/04/2011 dans * Actualités Version imprimable Version imprimable Envoyer à un ami Envoyer à un ami Nasser au Caire en 1956 Né en 1916 d’une révolte contre le sultan ottoman, le monde arabe moderne n’a cessé de rêver à un “printemps” qui le “libérerait” définitivement. Avec la complicité d’écrivains occidentaux. Le monde arabe moderne est né au printemps 1916, quand les Arabes du Proche-Orient se sont soulevés contre les Turcs ottomans, maîtres de la région depuis le début du XVIe siècle. Les Turcs et les Arabes étaient séparés par la langue, mais unis par l’islam. Ce qui a précipité les choses, c’est la brutalité inouïe dont les premiers, alliés à l’Allemagne et à l’Autriche-Hongrie, ont fait preuve dès le début du conflit mondial, d’abord en organisant un génocide des minorités chrétiennes (Grecs du Pont et Arméniens) puis en éliminant les élites musulmanes non turques. Djamal Pacha, le gouverneur de Damas, fit arrêter des dizaines de notables et d’intellectuels arabophones en avril et en mai 1916. Vingt-deux d’entre eux, accusés de haute trahison, furent pendus en place publique. Les Arabes, indignés, se sentent déliés de leur fidélité envers le sultan. Ce que met à profit l’émir hachémite du Hedjaz, Hussein ibn Ali. Depuis un an, ce potentat rusé – chérif, c’est-à-dire descendant du Prophète – songe à passer chez les Anglais. Il faut cependant un prétexte honorable : les atrocités de Damas font l’affaire. Le 5 juin 1916, Hussein proclame « l’indépendance des Arabes » à La Mecque. Un mois plus tard, ses Bédouins s’emparent du petit port d’Akaba, sur la mer Rouge, et y brandissent pour la première fois un drapeau national arabe. Trois bandes horizontales : noire (la couleur des califes abbassides, qui portèrent l’Empire arabe à son apogée), verte (la couleur des Fatimides, qui régnèrent au Caire) et blanche (la couleur des Omeyyades, la première dynastie califale). Et près de la hampe, un triangle rouge (la couleur des Hachémites). Ironie de l’histoire : ce drapeau a été imaginé par Mark Sykes, un orientaliste du Foreign Office qui, au même moment, signe avec le Français François Georges-Picot un plan de partage de l’Orient. Militairement, cette révolte arabe n’est pas grand-chose : quelques milliers de combattants, armés à la hâte par les Britanniques et commandés par un certain Thomas Edward Lawrence, officier anglo-irlandais parlant parfaitement l’arabe ; ceux-ci mènent des opérations de guérilla sur le flanc des Turcs. C’est l’armée britannique du général Edmund Allenby qui gagne la guerre, non sans difficultés, à l’automne 1918. Mais les Arabes croient redevenir un peuple majeur. Magnifiée par Lawrence dans quelques reportages, puis dans un livre étincelant paru en 1926, les Sept Piliers de la sagesse, cette croyance devient un fait en soi. Selon les nationalistes arabes, l’insurrection de 1916 aurait dû conduire à la création d’un État unifié, capable de devenir une puissance mondiale. Avancée dès 1938 par le diplomate et historien George Habib Antonius dans son livre le Réveil arabe, cette thèse sera reprise par les mouvements nationalistes laïques des années 1950 et 1960 : le socialisme arabe de l’Égyptien Nasser et le baassisme syro-irakien. Les islamistes (iraniens, égyptiens ou même turcs) ont proposé une interprétation différente. Selon eux, la révolte de 1916 n’était pas une insurrection nationaliste mais une renaissance religieuse, orientée moins contre l’Empire ottoman que contre ses ultimes dirigeants, “modernistes” et donc désislamisés. Les “masses arabes” se seraient soulevées en même temps que d’autres “masses islamiques”, de la Turquie elle-même (où les confréries musulmanes apportent initialement leur appui à Mustafa Kemal) à l’Inde (où se multiplient les émeutes), et du Rif franco-espagnol à l’Asie centrale russe. Et elles auraient continué à le faire, pour les mêmes raisons, de décennie en décennie. Dans ce second scénario, ce sont les nationalismes arabe, turc ou iranien qui auraient été les “fantoches” de l’Occident judéo-chrétien, en détournant le combat des croyants de son véritable objectif, l’instauration d’un nouveau califat et d’un nouvel empire musulman mondial. Mais beaucoup de chercheurs contemporains, occidentaux ou arabes, contestent désormais ces schémas. Le Britannique Efraim Karsh, professeur au King’s College de Londres, a démontré que les États arabes constitués au lendemain de la Première Guerre mondiale exprimaient des aspirations locales réelles. D’autres auteurs ont souligné l’importance de facteurs démographiques, communautaires, tribaux, socio-éducatifs, économiques, dans les difficultés internes des pays arabes. Par exemple, le rôle d’ascenseur social des armées modernes : les jeunes officiers, souvent issus de milieux pauvres, entrent en conflit avec les élites civiles traditionnelles et finissent par les supplanter… Quelque soit leur statut, tous les pays arabes sont en proie, durant les années 1920 et 1930, à des turbulences, des guerres civiles ou des crises de régime… Mais vers 1935, une “solution” se profile : le ralliement à une nouvelle forme de modernité, incarnée par l’Italie fasciste et l’Allemagne hitlérienne. En 1941, quand Rommel et l’Afrikakorps semblent sur le point de s’emparer de l’Égypte, un deuxième “printemps arabe” éclate. En Irak, un officier proallemand, Rachid Ali, prend le pouvoir le 1er avril ; en Égypte, un autre, Anouar al-Sadate, se prépare à l’imiter. Mais les Anglais renversent Rachid Ali et bloquent l’offensive de l’Afrikakorps à El-Alamein, contraignant Sadate et ses hommes à remettre leurs plans à plus tard. La fin de la Seconde Guerre mondiale conduit à l’indépendance du Proche-Orient arabe. Mais aussi à deux changements géopolitiques qui seront ressentis comme de nouvelles colonisations : la création d’Israël, en 1948 ; l’essor d’une énorme industrie du pétrole, qui enrichit certains États arabes mais crée des liens symbiotiques avec la Grande-Bretagne et surtout les États-Unis. Les pays arabes tentent d’écraser Israël en 1948. Ils sont vaincus. Humiliation et donc nouveau cycle de révolutions. Dès 1949, la Syrie passe sous une dictature militaire. En Jordanie, un jeune Palestinien assassine en 1951 le roi Abdallah, accusé de connivence avec l’État juif. En Égypte, le roi Farouk est contraint à l’exil en juillet 1952. Les officiers de l’ancien réseau Sadate prennent le pouvoir. En 1953, l’un d’entre eux, le lieutenant-colonel Gamal Abdel Nasser instaure une dictature “nationaliste de gauche”. Après une ultime confrontation avec les Anglo-Français en 1956 et une nouvelle déroute devant Israël, il s’aligne sur l’URSS. Les États-Unis ont cherché, dès 1955, à mettre en place une “Otan du Moyen-Orient”, afin de stabiliser la région : le pacte de Bagdad, qui réunit notamment la Turquie, l’Irak et l’Iran. En janvier 1957, le président Eisenhower présente sa “doctrine” devant le Congrès : Washington interviendra en faveur de tout pays du Moyen-Orient menacé par le communisme international. Ce soutien permet au roi Hussein de Jordanie, petit-fils d’Abdallah, d’écraser un putsch militaire nassérien lors d’un troisième “printemps arabe” avorté, en avril 1957. Le quatrième “printemps”, le plus spectaculaire et le plus sanglant, commence en février 1958 : la Syrie accepte de fusionner avec l’Égypte de Nasser au sein d’une République arabe unie (RAU) qui, étrangement, se confédère bientôt avec l’une des monarchies les plus archaïques de la région, l’imamat zaydite du Yémen. En mai, une guerre civile éclate au Liban : entre chrétiens pro-occidentaux et musulmans pronassériens. Le 14 juillet, les héritiers de Rachid Ali prennent leur revanche en Irak, dans un putsch barbare, où le roi Fayçal II, son oncle et son premier ministre sont exécutés à la mitrailleuse, sans jugement. En novembre, enfin, les nassériens installent une dictature au Soudan. Le Liban et la Jordanie auraient pu tomber eux aussi : mais les marines américains débarquent à Beyrouth fin juillet, et les parachutistes britanniques à Amman. Ces événements suscitent l’exaltation des foules arabes, qui y voient une double revanche : sur la Nakba (“catastrophe”) de 1920 et l’échec de 1941. En Occident, c’est Jacques Benoist-Méchin qui s’en fait le thuriféraire, dans Un printemps arabe, qui est aux Sept Piliers de Lawrence ce qu’une prose inspirée est à la poésie pure. Benoist-Méchin connaît son sujet : en 1941, il a tenté de promouvoir un axe proche-oriental entre le IIIeReich, la France de Vichy et l’Irak de Rachid Ali. Le général de Gaulle, qui avait admiré un autre livre de cet auteur, Histoire de l’armée allemande, trouve dans le Printemps arabe des notions qui servent à sa propre politique algérienne et orientale. La RAU se désintègre dès 1961, la Syrie et le nouvel Irak subissent en moyenne un coup d’État ou une tentative de coup d’État tous les six mois. Nasser rêve d’un “cinquième printemps”, un embrasement de toutes les opinions arabes, qui serait décisif. C’est sans doute ce qui le pousse à reprendre la guerre avec Israël en 1967. La défaite, où il a entraîné la Syrie et la Jordanie, est abyssale. Il annonce sa démission à la radio, dans un de ces discours-fleuves dont il a le secret. Une foule immense envahit Le Caire pour le supplier de rester au pouvoir. Un référendum de la rue, qui consacre le pouvoir du verbe et du rêve. L’ère des “printemps” paraît close. Il y a encore des troubles, des émeutes, des assassinats, des guerres. Mais aucun régime n’est renversé de l’intérieur (la monarchie iranienne, renversée en 1979, se situe en dehors du monde arabe ; et Saddam Hussein, en Irak, sera liquidé par les Américains). Inversement, tous survivent à la disparition éventuelle de leur chef : qu’il s’agisse de l’Égypte, où Sadate succède à Nasser, et Moubarak à Sadate ; de la Syrie, où Bachar al-Assad remplace son père Hafez ; de la Jordanie, où le roi Hussein, après quarante-six ans de règne, laisse le trône à son fils Abdallah II ; ou de l’Arabie Saoudite, où les fils d’Ibn Séoud règnent les uns après les autres. Le sixième “printemps”, celui de 2011, a d’autant plus surpris les observateurs. Faut-il y voir, cette fois, un véritable mouvement démocratique, analogue aux révolutions qui, entre 1989 et 1991, ont libéré l’Europe de l’Est puis l’URSS du communisme ? Certes, le monde arabe a mûri pendant la longue “paix du roi” des quarante dernières années : croissance démographique et économique, apparition d’élites modernes. Mais la transition n’est pas achevée, quoi qu’en dise un Bernard-Henri Lévy, qui se veut sans doute l’héritier littéraire et médiatique de Lawrence… Bruno Rivière Photo © Rue des archives * share share Version imprimable Version imprimable Envoyer à un ami Envoyer à un ami Relevant Content Davantage d'Histoire * RG : affaires secrètes * La longue marche du chômeur * 1812, l’année de tous les dangers * Jeanne d'Arc, la jeunesse de l’âme française * Jeanne d'Arc : “l’image la plus émouvante de France” Commentaires Poster un nouveau commentaire Votre nom : * un Lecteur____________________ Adresse électronique : * ______________________________ Le contenu de ce champ sera maintenu privé et ne sera pas affiché publiquement. Page d'accueil : ______________________________ Objet : ____________________________________________________________ Commentaire : * ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ * Les adresses de pages web et de messagerie électronique sont transformées en liens automatiquement. * Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement. Plus d'informations sur les options de formatage CAPTCHA Merci de recopier la suite de lettres, en respectant les majuscules et les minuscules, et les chiffres ci-dessous pour éviter les spams. Image CAPTCHA Rentrez les lettres et les chiffres dans la fenêtre ci-dessous. : * _______________ Enregistrer Aperçu Conditions d'utilisation : Les commentaires sont envoyés par les internautes et ne sont pas rédigés par la rédaction de Valeurs Actuelles. Il est interdit d'écrire des commentaires contraires aux lois françaises. Valeurs Actuelles se réserve le droit de supprimer les commentaires ne respectant pas la charte éditoriale de Valeurs Actuelles. Le commentaire une fois diffusé ne peut être supprimé ou modifié qu'en envoyant un email. Valeurs actuelles cette semaine [EMBED] Tous réacs ! Zemmour, Ménard, Brunet, Polony, E. Lévy parlent Hessel et les gens bons, par Basile de Koch [USEMAP:bg4.png] Acheter_sur_La_Procure " /> IFRAME: http://www.youtube.com/embed/TmxmwXKN2oY?rel=0 Eloge de la transmission : L'enjeu démographique oublié, par Natacha Polony. Padreblog : Faut-il encore fêter Jeanne d'Arc ?, par l'abbé Grosjean. Z comme Zemmour : Au secours de Standard et Poor's, par Éric Zemmour. Causeur : L'incensé retour du censitaire, par Frédéric Rouvillois. Religioblog : Fin de la récréation doctrinale dans l'Église, par Jean-Marie Gunéois. Flash or Javascript is missing [EMBED] Plan du site - Contact - Présentation de la rédaction - Publicité - Mentions légales - Signaler un contenu abusif Plan du site Accueil Politique Société Monde Economie Votre argent ⇒ Bourse, ⇒ Patrimoine, ⇒ Portefeuille Culture ⇒ Actualités, ⇒ Guide Livres, ⇒ Guide Cinéma, ⇒ Télévision Loisirs ⇒ Guide tendance, ⇒ High Tech, ⇒ Gastronomie, ⇒ Automobile, ⇒ Jeux Histoire ⇒ Actualité, ⇒ Focus Notre opinion Parlons Vrai