Ce sont 500 à 600 citoyens qui ont accueilli, dans une atmosphère chaleureuse et studieuse, Jean-Pierre Chevènement et Ségolène Royal pour cette université populaire participative, sur le thème de la France et de la République.
Invité à la fois pour des raisons intellectuelles, avec notamment la publication de son livre « La France est-elle finie? » et d’amicale fidélité, Jean-Pierre Chevènement a délcaré « entre Ségolène et moi, le courant passe« . Avant d’jouter, « je partage avec elle une autre conviction, c’est que nous ne devons pas laisser la France, le patriotisme à la droite qui s’en sert, qui l’instrumentalise à ses fins et qui s’est souvent révélée si peu fidèle à la patrie« , a-t-il déclaré vivement applaudi, s’exprimant devant un panneau tricolore.
Jean-Pierre Chevènement a longuement évoqué la France, son histoire, sa place dans le Monde comme les valeurs de la République qu’il souhaite refonder, rétablir. « Au coeur de la refondation de la gauche de gouvernement qui tienne dans la durée, qui réponde à l’intérêt national aussi bien qu’à l’intérêt européen et qui serve les grands intérêt de l’Humanité, au coeur de notre refondation, il y a notre capacité à lier les valeurs de la République, Liberté, Laïcité, Egalité, Fraternité, Solidarité avec des valeurs qui sont aussi celles de la République, les valeurs de la connaissance, de la science, les valeurs des Lumières » a-t-il ainsi expliquer au cours de son discours.
Une idée reprise par Ségolène Royal dans son discours sur la France, la République et l’Europe. Un grand discours au cours duquel Ségolène Royal a dit sa volonté d’ « être celle qui va réconcilier l’histoire de France avec le rêve d’une Europe enfin au service des peuples ».
Voici en vidéo le discours de Ségolène Royal :
Ainsi que le discours de Jean-Pierre Chevènement, Président d’honneur du Mouvement républicain et citoyen (MRC) :
A lire aussi sur le blog de Jean-Pierre Chevènement :
« Pour l’Allemagne comme pour la France, le choix est de sortir de l’histoire ou de la continuer ensemble »



Bonjour,
Cela veut-il dire que Jean-Pierre Chevènement retire sa candidature à la Présidentielle, et qu’il invite à se joindre à vous, Ségolène Royale?
Comment compte-t-il faire « bouger les lignes » cette fois ci?
Madame Royale, je crois en vous et votre capacité à rassembler les personnes autours de valeurs nobles, j’espère vraiment que Mr Chevènement agira pour le mieux en servant l’intérêt que représente votre candidature.
Cordialement,
Fred2vienne
Discours superbe, Ségolène.
Toujours dans la lignée de nos engagements de 2007 : co développement, dénonciation de la spéculation assassine,…
Avec cette volonté de construction (belle réponse aux dénonciations de Jean-Pierre des méfaits de cette Europe de droite) d’une Europe enfin au service des peuples.
Europe aux services des peuples. Europe sociale et environnementale. Tout le contraire de ce qui existe aujourd’hui…
Donc, le travail d’assainissement auquel tu t’engages est énorme. Car il faut aussi que cette Europe arrête de pencher à droite…
Il faudrait que ton formidable discours soit largement diffusé dans tous les pays.
Il faudra d’abord que tu commences à travailler seule ( enfin, avec nous…) en 2012, car, comme avaient dit les économistes atterrés : « Quand un mouvement (dans notre cas, lutte contre la spéculation tueuse) part d’un pays, il peut faire tache d’huile… »
Première étape : aide efficace à la Grèce : restructuration de leur dette. A restructurer en remettant à zéro les intérêts sur prêts détenus par banques assistées :
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http://www.desirsdavenir.org/component/kunena/10-forum-de-soutien/24589-etrange.html
( extrait du deuxième comm sur ce billet
… restructurer la dette. Trois possibilités :
1) Diminuer le montant du capital à rembourser. Cette possibilité serait à charge des contribuables européens. ( Voir mécanismes via Google).
2) Allonger la durée des remboursements. A charge des générations futures en Grèce.
3) Diminuer les taux d’intérêt. Ce serait alors à charge des banques.
Et ce serait la seule solution correcte, revoir le rôle de G. Sachs dans l’affaire grecque, et les bénefs scandaleux de cette banque de voyous dans la foulée de la crise.
J’irais même aussi loin que possible : les taux d’intérêts des montants dûs par les Etats à des banques privées ayant bénéficié d’aides publiques pour cause de crise doivent être ramenés à zéro %, quels que soient les beuglements des marchés effarouchés ou des agences de notation véreuses parce que inféodées aux banques.
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Un grand bravo, Ségolène, pour ce nouveau grand pas en avant dans la lutte ouverte contre la mafia de la finance…
Merci Madame Royal pour cette très belle rencontre (encore une fois). Cette intelligence partagée et ce sens de l’amitié et de la confiance, malgré toutes vos épreuves. Merci pour vos visions, vos mises en perspective du capitalisme financier et de ses ravages à tous les niveaux, et vos solutions à venir? Et pour cette envie d’Europe que vous allez chzrcher au fond du coeur des pionniers.
Fidèlement.
Pour l’Union Européenne (UE), tout se passe actuellement comme si on avait ouvert un super-marché aux pillards, tout en interdisant au personnel de se défendre et à la police d’intervenir.
On a créé un libre-marché financier, aboli les pouvoirs nationaux de régulation financière et privé la Banque Centrale Européenne (BCE) des moyens d’intervention pour protéger les peuple de la prédation des financiers. Les Etats sont contraints par le traité de Maastricht d’emprunter sur le marché international des capitaux et ont l’interdiction d’emprunter, aussi bien à la BCE, qu’entre eux à taux préférentiel et solidaire. On a dérégulé comme jamais depuis Thatcher et Reagan avec pour résultat un un marché financier qui n’est, ni efficient, ni stable, mais nocif, chaotique et générateur de bulles spéculatives à répétition. Je ne sais même pas si la BCE et autres semblants de régulateurs ont encore la capacité de comprendre la myriade de produits financiers synthétiques, à dessin opaques, mis sur le marché par les super-banques et les hedge Funds. On en est quasiment à la fumisterie US où le régulateur a renoncé à comprendre et enjoint simplement les banques à faire preuve de prudence, leur propre régulaltion pour leurs nouveaux produits financiers !
Nous avons une Europe et une mondialisation au service de la seule finance. Il n’y pas de gouvernement européen ou mondial fort face à cela. On a au contraire veillé à supprimer la plupart des pouvoirs qui pourraient y mettre de l’ordre, sous prétexte que les marchés tendraient vers un équilibre optimal, ce qui n’est à l’évidence pas le cas. L’actuel Krach financier est là pour le démontrer, parmi une foison d’autres bulles spéculatives.