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Samedi 27 novembre 2010
Bibliothèque nationale de France
Quai François Mauriac, Paris 13ème
Horaires: 9h-18h
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Titre
rencontre:
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Aux frontières de la connaissance,
les instruments de l'extrême
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Cette rencontre sera enregistrée le 27 novembre 2010 et téléchargeable sur le site du centre de calcul de l'IN2P3
LES INSCRIPTIONS SONT CLOSES
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Présentation générale:
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La douzième rencontre Physique et Interrogations Fondamentales est consacrée aux frontières de la connaissance et aux instruments scientifiques qui permettent de les explorer. Chacun sait que pour comprendre la science vive, il faut l'étudier à ses frontières, là où elle progresse,car ce ne sont pas des connaissances marginales qui y émergent mais bien les plus fondamentales, celles qui remettent en cause ce que l'on avait établi sur un domaine de validité plus restreint. Nous attendons donc des participants qu'ils mettent en évidence comment l'extension de leur champ expérimental va de pair avec l' approfondissement théorique de leur discipline. Mais repousser l'horizon expérimental de la recherche serait impossible sans l'aide des grands instruments scientifiques. Ces dispositifs de haute technologie ne sont pas de simples outils d'observation que l'on pourrait oublier une fois la théorie et l'expérience mises en relation. Ils constituent une médiation indispensable entre des phénomènes hors d'atteinte de l'expérience ordinaire, souvent situées à des échelles très éloignées, et le monde tel que nous le percevons à notre échelle. Plutôt qu'une " observation " qui enregistrerait passivement les phénomènes, les expérimentations conduites au travers de ces grands instruments sont des " actualisations " des phénomènes : sans l'instrument il nous serait impossible d'entrer en relation avec ce qui prend forme dans l'expérimentation.
C'est pourquoi il faut mettre au premier plan des exposés et des discussions les conditions technologiques de la science contemporaine en soulignant d'une part comment le progrès actuel des connaissances suppose la construction des grands instruments, et d'autre part comment ces dispositifs technologiques ne se réduisent pas à des instruments au service de la connaissance mais sont aussi en eux-mêmes des objets de savoirs.
A travers les instruments de l'extrême il sera donc question de la nécessité d'investissements lourds par les politiques de recherche et de l'importance d’une catégorie de scientifiques que l'on appelle les " instrumentistes " dont la contribution à la science est aussi cruciale que celle des théoriciens et des expérimentateurs. Il faudra aussi montrer comment les instruments, au-delà des informations qu'ils apportent, représentent en eux-mêmes des défis technologiques, des machines singulières, des appareils aux limites des possibilités techniques de leur temps. Seule la compréhension de leur fonctionnement peut rendre intelligible les " observations " et donner sens à leur aura symbolique qui rayonne au sein de la culture.
Pour cela, nous avons sélectionné plusieurs champs de la physique où de nouveaux grands instruments font progresser la médiation entre les horizons théoriques et expérimentaux : les expériences de confinement par laser des " atomes froids " en métrologie, l’exploration par le Large Hadron Collider des collisions à hautes énergies, les dispositifs de détection des ondes gravitationnelles et l’observation du fond cosmologique par les télescopes récemment mis en orbite. En outre, le rôle des grands instruments ne concerne pas que la physique et nous avons convié les biologistes à parler des appareils qui servent au décryptage du génome humain.
Enfin, une table ronde confrontera les expériences liées à des dispositifs technologiques qui soulèvent tous, chacun à leur manière, la question du rapport du progrès scientifique et technique à l' avenir de la société et de la culture : il s'agira de s'interroger sur les effets de l'imagerie du cerveau de Neurospin sur la représentation sociale de la pensée, sur les effets des observations des climatologues du GIEC sur les politiques publiques, et sur les enjeux de la conservation des documents par la BnF à l' ère de la numérisation. Ainsi sera souligné que les frontières de la connaissance sont aussi es frontières de notre temps.
VINCENT BONTEMS
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L'entrée est libre et gratuite, sur inscription préalable. L'inscription à l'accueil le jour même ne sera possible que dans la limite des places disponibles.
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Programme & Intervenants |
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9h-9h15 |
Accueil |
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9h15-9h30 |
Ouverture par le président de la SFP et la direction de la BNF |
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9h30-9h45 |
Hommage à Georges Charpak par Michel SPIRO, Président du Conseil du Cern |
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9h45-10h30 |
Le rôle des instruments scientifiques dans le progrès des connaissances |
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10h30-11h15 |
La mesure du temps |
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11h15-12h |
La chasse au boson de Higgs |
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12h-13h30 |
Déjeuner libre |
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13h30-14h |
Café-rencontre dans l'auditorium |
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14h00-14h45 |
Mesurer le cosmos à l'aube du temps |
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14h45-15h30 |
Le séquençage d'ADN: toujours plus vite |
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Une exposition vous sera présentée à cette occasion dans le foyer
du grand auditorium de la Bibliothèque nationale de France.
Nom de code : LHC
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Peut-on vraiment remonter le temps ?
Pour les physiciens des particules, remonter le temps c’est revenir jusqu’à l’origine de l’Univers, il y a environ 14 milliards d’années. Quelques fractions de seconde après le Big Bang - l’explosion primordiale - l’Univers était extrêmement petit, chaud et dense. Un collisionneur de particules permet de reproduire ces conditions extrêmes ...
Voir le site de l'exposition
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Organisation: |
Comité d'organisation:
SFP: Alain de
Bellefon †, Bernard Andrieu, Gilles Cohen-Tannoudji, Etienne Klein
Jean-Pierre J. Lafon, Valérie Lefèvre-Seguin, Jean-Michel Lévy, Marios Petropoulos
Sophie Rémy, Yves Sacquin,
Vincent Bontems, Isabelle Cossin
Gérard Tronel, Philippe Raccah
BnF : Aline Annabi, Yvonne Gardas, François Nida, Florence Usclat.
Attachée de presse : Claudette Duplan
Webmestre : Emmanuelle de Laborderie
Contact: Isabelle Cossin
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