Bruits et nuisances sonores
RECHERCHE
 
Recherche avancée
Flux RSS Faq   Glossaire   
FAQ > Bruits et nuisances sonores



  Quelles sont les principales sources de bruit au quotidien ?

Elles sont très nombreuses et d’origine très différentes, pour ne citer que les sources d’origine environnementale (par distinction d’avec les sources liées à l’activité professionnelle ou au port volontaire d’écouteurs de musique) :

a- Les bruits intérieurs aux bâtiments
Ils comprennent les bruits aériens (dont les bruits dus aux appareils électroménagers, aux instruments de musique, les bruits de voix), les bruits d'impact (3), les bruits d'équipements du bâtiment (cage d'ascenseur, ventilation, chasse d'eau,…), ainsi que les bruits solidiens (transmis par les solides et non par voie aérienne).

b- Les bruits liés au trafic routier
On distingue :
 les sources liées au groupe moto-propulseur ou bruit mécanique ;
 les sources liées au roulement et contact pneu-chaussée ou bruit de roulement (ce bruit devient prépondérant au-delà de 50 km/h) ;
 les sources liées à l’écoulement de l’air et son interaction avec la structure du véhicule ou bruit aérodynamique ;
 les sources diverses : freins, portières, chargement, etc.

Le niveau de puissance acoustique d’un véhicule varie de façon complexe en fonction des paramètres de construction (conception, fabrication, entretien) et des paramètres d’utilisation (régime moteur, charge moteur, vitesse et accélération). Les motorisations actuellement les plus performantes sur le plan du rendement énergétique - les moteurs diesel à injection directe et à haute pression d’alimentation - sont particulièrement bruyantes, les véhicules au gaz naturel ou au GPL et les véhicules électriques sont moins bruyants. Il convient de rappeler la source de bruit importante que constituent les véhicules non conformes à la réglementation, et en particulier les deux roues modifiés par leur propriétaire.

c- Les bruits d’origine industrielle ou de chantier
Il est difficile de dégager des caractéristiques générales simples des sources de bruits industrielles du fait de leur diversité. Cependant, des facteurs aggravants peuvent être relevés :
certaines sources, permanentes (jour et nuit), émergent beaucoup la nuit, lorsque les autres activités diminuent en particulier le trafic routier ;
 bruit d'origine industrielle trouve souvent son origine dans l'utilisation de nombreuses machines et équipements, sources qui s'ajoutent au « fond sonore » et induisent des bruits complexes ;
 certaines sources, de niveau acoustique très élevé, même si elles sont temporaires, sont très perturbatrices (bruits de chantiers par exemple) ;
 une partie du bruit est liée à des modes opératoires (chutes d'objet, ouvertures de portes, décharges brutales d'air comprimé, …) ou est produite à des horaires perturbateurs (tôt le matin, par exemple) ;
 certains facteurs reconnus comme aggravants de la gêne sont plus souvent présents en cas de sources industrielles, comme l'impulsivité du bruit, le changement de niveau important à une échelle de temps courte, inférieure ou de l'ordre de la seconde (marteau piqueur) ; les bruits d'origine industrielle se caractérisent par des caractères intermittents, discontinus ou imprévus qui ajoutent à la gêne ;
 les bruits à tonalité marquée sont aussi très répandus. Les machines sont très souvent des machines tournantes (moteurs, ventilateurs…) susceptibles de générer des ronronnements ou sifflements, par exemple.

d- Les bruits liés au trafic aérien
Pour les avions à réaction en vol, on distingue : le bruit des groupes motopropulseurs du bruit aérodynamique.

A la base du bruit émis par l’ensemble propulsif, on trouve plusieurs sources de bruit directement liées aux composants du moteur : soufflantes amont et aval, compresseur, turbine, chambre de combustion, ainsi que le bruit de jet. L’introduction dans les années 1970 de moteurs à taux de dilution élevé fut à l’origine d’une diminution importante du niveau de bruit des avions commerciaux. Le bruit de jet a été encore réduit dans les moteurs modernes à double flux de grand diamètre et à basse vitesse d’éjection.

Le bruit aérodynamique, quant à lui, est dû aux turbulences créées autour de l’avion (volets, train d’atterrissage). Compte tenu des progrès réalisés sur les moteurs, cette source de bruit devient aussi importante que le bruit moteur pour les phases d’atterrissage. Le bruit produit par les aéronefs lors de leur stationnement (essais moteurs) ou de leur roulage au sol peut aussi être une source de nuisances sonores pour les riverains des aérodromes.

Les principales sources de bruit sur les avions légers sont, d’une part, le bruit produit par l’hélice, d’autre part, le bruit dû au moteur et à l’échappement.

Le bruit des hélicoptères, provient de trois sources distinctes : le rotor principal, le rotor de queue et le ou les moteur(s). L’importance relative de ces différents types de bruits dépend du type d’hélicoptère.

Lorsque l’hélicoptère est en descente, il produit un bruit de claquement caractéristique du au rotor principal. En vol stationnaire, ou en vol à faible vitesse, le bruit produit par le rotor de queue domine.

Le bruit produit par le(s) moteur(s) est important lors des décollages.

e- Les transports par voie ferrée
Les principales sources de bruit des trains sont les bruits de roulement, prépondérants jusqu’à une vitesse de 320 km/h environ, et les bruits d’origine aérodynamique. Les bruits sont liés à des phénomènes vibratoires dans l’infrastructure. Les trains (mais aussi les véhicules lourds sur pneus dans certaines conditions : chaussée en mauvais état) génèrent des vibrations dans la voie ferrée (ou la route) ; les vibrations sont principalement causées par les irrégularités d’état de surface dans le contact roue-rail des transports ferroviaires, mais peuvent aussi provenir de discontinuités (appareil de voie sur une ligne ferroviaire, des nids de poule dans une chaussée, etc.). Ces vibrations se transmettent au sol et s’y propagent.

f- Bruits liés à des activités festives et sportives
Il s’agit notamment des bruits issus d’activités variées comme les concerts, y compris en plein air, les stands de tir, les circuits automobiles, le karting, les terrains de jeux et activités sportives, etc. De telles activités peuvent générer des nuisances sonores fortes, sources de gêne pour les riverains.

(3) L’impact est constitué par la collision de deux masses : chute d’objets, chocs de talons sur le sol….