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Internet : source d’information importante pour la majorité des Français (sondage TNS Sofres)
Sans surprise, les plus jeunes (15-34 ans), accordent plus de place à Internet que les plus âgés. 72% estiment qu'Internet est « une source d’information importante », 14% en font « la source d’information par excellence », 35% considèrent qu'il « remplace les journaux » ...
Les Français et Internet
tns sofres
Les Enjeux du Quotidien : les Français et Internet
Par TNS Sofres pour l’EPIQ
* Internet : une source d’information importante pour la majorité des Français
« 59% des Français considèrent Internet comme une source d’information importante (+5 points par rapport à 2006), dont 9% qui la qualifient de "source d’information par excellence" (+2 points). Sans surprise, les plus jeunes font une place plus importante à Internet dans leur quête d’information que les plus âgés : 72% des 15-34 ans estiment qu’Internet est une source d’information importante (dont 14% en font la source d’information par excellence), pour 57% des 35-59 ans et 50% des 60 ans et plus. Cependant, le fossé générationnel ne se creuse pas : chaque classe d’âge présente une progression de 5 points par rapport à 2006... »
Une large majorité de Français (69%, sans évolution depuis 2006) considère Internet comme "une source d’information complémentaire aux journaux car il permet de trouver des informations de nature différente". [...] Les Français sont tout de même un quart (26%) à percevoir Internet comme "une source d’information qui remplace les journaux car il permet de trouver toutes les informations". Chez les 15-34 ans, 35% partagent ce point de vue. »
* Communiquer, s’informer, se distraire, acheter... une multiplicité d’utilisations d’Internet, qui s’inscrit dans le quotidien des Français
« La quasi-totalité des internautes interrogés utilise Internet pour "envoyer ou recevoir des emails" (96%), "obtenir des informations pratiques" (93%) et pour "se distraire" (88%). Viennent ensuite le "suivi de l’actualité" (80%), "l’achat de produits ou services" (76%), l"’utilisation d’une messagerie instantanée" (72%) et "la consultation d’un blog" (62%). [...] La principale évolution se situe au niveau de la régularité de ces usages... »
* Publicité en ligne : du clic à l’achat
« Lors de leur navigation sur Internet, la majorité des internautes français (57%) ne clique jamais sur les publicités... »
Tns-sofres.com
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Date de publication : 18/02/2010 10:55
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Accueil Enseignement et formation médicale continue (FMC) Fiabilité
des sources d'informations médicales
Publié le
25 mai 2009
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Auteur :
Dr Dominique Dupagne
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Fiabilité des sources d'informations médicales
A quelles sources d'informations professionnelles francophones le
médecin généraliste internaute accorde-t-il sa confiance ?
Cet article décrit deux enquêtes réalisées en 2009, chacune auprès
d'une centaine de médecins généralistes francophones fréquentant des
listes de discussions professionnelles. Ces médecins étaient
interrogés sur la fiabilité de différentes sources d'informations
médicales professionnelles.
Quelles sont les sources d'information médicale francophones jugées
fiables par les médecins généralistes ? La seule source disponible et
récente pour répondre à cette question est un rapport de l'IGAS publié
en 2007. Celui-ci réalise un état des lieux assez complet sur
l'information pharmacologique à destination du généraliste et cite de
nombreuses sources dont certaines ne sont pas publiques. Nous avons pu
obtenir de la Haute Autorité de Santé (HAS) le rapport complet de
l'enquête IPSOS qui constitue une pièce maîtresse du rapport de
l'IGAS. Les données de cette enquête sont reprise dans la discussion
de nos résultats.
Nous avons réalisé deux enquêtes quantitatives fondées sur le même
questionnaire auprès de 200 médecins généralistes fréquentant des
listes de discussions, c'est à dire des groupes où les échanges se
font par courriel.
Nous avons demandé à nos abonnés d'évaluer leur ressenti sur la
fiabilité de différents supports d'informations professionnelles
francophones.
Description
Les médecins qui fréquentent les espaces de discussion sur internet
sont peu nombreux. Personne n'a jamais quantifié exactement leur
nombre en France, mais dans notre expérience il s'agit d'une minorité.
Sur les 50000 médecins généralistes français, seuls quelques centaines
sont abonnés une liste de discussion centrée sur leur métier. Il est
frappant de constater que l'on retrouve toujours les mêmes médecins
sur les espaces dédiés à l'exercice lui-même, à l'action syndicale ou
encore à l'informatique professionnelle.
Cette constatation ne présume en rien de l'usage plus général
d'internet par les médecins. Nous parlons ici de listes d'échanges
entre pairs.
Les résultats de nos enquêtes ne prétendent donc pas être
généralisables à l'ensemble de la profession. Ils décrivent la
fiabilité ressentie de l'information professionnelle par les médecins
généralistes abonnés aux listes de discussions mglist et mgclinique
dont les caractéristiques sont détaillées plus loin. Pour autant, ils
ne peuvent être considérés comme négligeables. Les médecins qui
acceptent de répondre aux enquêtes téléphoniques des grands instituts
de sondage pendant leur travail ont eux aussi un profil particulier...
La question posée était la même sur les deux listes :
Parmi ces sources d'information, lesquelles vous paraissent-elles les
plus fiables ? (plusieurs choix étaient possibles).
Les options proposées étaient les suivantes :
1) Expert pendant une FMC financée par un laboratoire pharmaceutique.
2) Expert intervenant pendant un congrès.
3) Recommandation de la Haute Autorité de Santé
4) Expert s'exprimant dans la presse médicale tabloïd.
5) Expert s'exprimant dans une revue avec publicités.
6) Article dans la Revue Prescrire
7) Opinion majoritaire émise sur la liste de discussion
8) Opinion pondérée sur la liste de discussion
9) Autre
Précisions
- FMC : Formation Médicale Continue, séance de mise à niveau des
connaissances pour médecins en exercice. La FMC est en France
essentiellement financée par l'industrie pharmaceutique et par
l'assurance maladie. Notre question portait exclusivement sur la FMC
financée par l'industrie pharmaceutique, assez homogène dans la
qualité de son contenu. Après la publication du premier jet de ce
Knol, il nous a été reproché de ne pas avoir inclus comme item la FMC
financée par l'assurance maladie ou par les médecins eux-mêmes.
- Presse médicale tabloïd : journaux d'informations générales, denses
en publicités pharmaceutiques et le plus souvent imprimés en grand
format. Les exemples donnés aux sondés étaient : Le Quotidien du
Médecin, Impact Médecin et Le Généraliste.
- Revue avec publicité : revue de formation professionnelle
comportant des pages publicitaires. Les exemples cités étaient : La
Revue du Praticien et Le Concours Médical.
- Revue Prescrire : revue médicale dépourvue de publicité, financée
par ses seuls abonnés.
- Opinion pondérée sur la liste : il était précisé "Pondérée par
votre opinion sur les auteurs de l'information".
L'idée de ce sondage est née lors d'une discussion et d'un premier
sondage évoquant ce problème de fiabilité sur une autre liste (de
gynécologues). Parmi les items proposés et choisis majoritairement
figurait "Opinion majoritaire sur la liste", mais la dizaine de
médecins qui avaient répondu ont spontanément émis la notion de
pondération : il ne s'agissait pas d'un majorité simple, mais d'une
prise en compte globale du nombre d'avis et du "poids" de chaque
intervenant, en fonction de son "image" personnelle.
La source d'information Internet a été exclue. Du fait de la nature de
l'échantillon, le vote aurait été ininterprétable car très biaisé.
Résultats
La participation à l'enquête a été respectivement de :
- 57 votants sur 190 inscrits pour la liste mglist (30% de
participation)
- 52 votants sur 125 incrits pour la liste mgclinique (41% de
participation)
Les résultats sont assez concordants bien que ces enquêtes aient été
réalisées indépendamment à un mois d'intervalle. Ils sont exprimés en
pourcentage par rapport au total des répondants. Rappelons que chaque
sondé pouvait choisir autant d'items qu'il le souhaitait.
[sondageresulf096-47b5a.jpg]
La liste Mglist est une pionnière du genre et totalise 190 inscrits
depuis sa création en 2000. Elle ne représente aucune chapelle
particulière. Elle est francophone et internationale avec une présence
significative de médecins généralistes exerçant en Afrique du nord
francophone. Les sujets abordés sont variés et peuvent déborder le
domaine médical, générant un flux de messages important : entre 500 et
1000 contributions par mois.
La liste Mgclinique est plus récente. Créée en 2006, son objet est
centré sur les pathologies et leur prise en charge. Ses 125 inscrits
postent entre 100 et 300 contributions par mois. Elle est
essentiellement française et s'est constituée par essaimage d'autres
listes puis par adhésions spontanées. Il est également impossible de
lui attribuer une orientation syndicale ou un courant de pensée
particulier.
Ces deux listes ont quelques abonnés communs mais sont clairement
distinctes par leur ton, l'aire géographique de leurs membres et le
sujet de leurs échanges.
Discussion
Notre enquête
Ces résultats permettent d'obtenir un estimation sommaire, mais
concordante, de la fiabilité ressentie des principaux supports
d'information médicale professionnelle par les médecins abonnées à des
listes de discussions, hors internet.
La seule divergence notable concerne la crédibilité des experts
s'exprimant en congrès. Une explication possible pourrait être la plus
grande rigueur des congrès internationaux, peut-être plus fréquentés
par les membres de mglist.
- La presse tabloïd paye sans doute ses liens étroits et souvent peu
transparents avec l'industrie pharmaceutique. Aucun des membres de
mgclinique ne l'a retenue comme source d'information médicale fiable.
La presse professionnelle traditionnelle n'est guère mieux lotie,
alors que la Revue Prescrire, financée par ses seuls abonnements,
obtient un score remarquable mais finalement peu surprenant.
- Le score de la HAS est modeste : à peine plus de la moitié des
abonnés considèrent que ses publications constituent une information
fiable. Ce score surprenant est peut-être à rapprocher des conflits
d'intérêts de certains de ses membres et experts, conflits de plus en
plus médiatisés.
- La confiance accordée aux pairs est élevée, avec cette réserve de
la pondération qui revêt manifestement une grande importance. Il
s'agit là d'une reconnaissance de l'intelligence collective du groupe,
phénomène nouveau par son ampleur et véritable pilier de ce que nous
appelons la médecine 2.0. Il ne s'agit clairement pas de l'avis du
plus grand nombre, mais d'une agrégation dynamique de l'expertise du
groupe.
- Les experts dominant la pyramide du savoir sont détrônés par des
réseaux "pairs à pairs".
[hierarchique7e72-7204a.jpg]
[pair-a-pair6b9b4-95e48.jpg]
- La rubrique "Autre" a essentiellement été documentée par des
commentaires cités dans les annexes. Les médecins interrogés ont voulu
signifier que des sources d'informations fiables n'avaient pas été
proposées au choix.
Le sondage IPSOS IGAS-HAS de 2007
Ce sondage comportait deux importants volets qualitatifs et
quantitatifs centrés sur l'information sur le médicament. Or il s'agit
justement du domaine où la fiabilité ressentie peut être faussée par
des influences commerciales visibles ou suspectées.
C'est à notre connaissance le travail de qualité le plus récent sur le
sujet. Il s'intéresse aux seuls généralistes et dresse un panorama
assez large des principales sources d'information ; Nous remercions la
HAS d'avoir accepté de nous le communiquer.
Comme c'est souvent le cas dans ce genre d'étude, les volets
qualitatifs et quantitatifs se sont succédés à quelques jours
d'intervalle et ont donc probablement été conçus en même temps. Cela
permet de confirmer un donnée fondamentale de notre enquête : la place
des pairs en tant que vecteurs d'information. En effet, ceux-ci sont
absents des choix proposés dans l'étude quantitative mais ressortent
spontanément dans l'étude qualitative :
[image-8png-22089-02f1a.png]
Ce Bouche à oreille, facilité par les échanges électroniques et par
les rencontres physiques lors des séances de FMC, est placé dans la
partie haute de l'échelle de confiance.
Dans cet échantillon représentatif des médecins généralistes français,
nous trouvons également un indice de confiance important pour les
institutions (HAS et AFSSAPS) et pour la revue Prescrire. La présence
de la presse médicale est très étalée sur l'échelle de confiance,
traduction de son hétérogénéité.
La place de la FMC, ici élevée en terme de confiance contrairement à
notre enquête, peut s'expliquer par l'absence de différenciation dans
l'enquête IPSOS, entre la FMC industrielle et la FMC conventionnelle
ou confraternelle.
Dans l'enquête qualitative, la totalité des 46 médecins connaissaient
la revue Prescrire et une part importante des discussions lui a été
consacrée. On retrouve le mélange habituel de confiance liée à son
indépendance et d'irritation face à ses prises de position très
tranchées.
Le volet quantitatif de l'enquête IPSOS est plus difficile à
interpréter et à comparer à nos résultats :
En effet, les 600 médecins généralistes interrogés ont surtout été
amenés à se prononcer sur l'importance des sources d'informations. Ce
mot nous paraît mal choisi car il est ambigu. Une source peut être
importante et peu crédible comme les sondés le confirment pour la
visite médicale.
La seule question concernant la fiabilité est celle qui interroge les
sondés dans la confiance portée à divers canaux (dont le bouche à
oreille est exclu puisque sans doute sous-estimé par les initiateurs
de l'étude). Malheureusement, une seule réponse était possible, ce qui
amplifie sans doute les différences. Il est tout de même frappant de
voir que les scores cumulés de la HAS et de l'AFSSAPS ne représentent
que 61% des choix exprimés. Ce chiffre est peu différent du nôtre.
L'autre aspect intéressant est la dernière place des deux structures
ayant le plus de conflits d'intérêts avec l'information sur le
médicament : l'industrie pharmaceutique et l'assurance maladie.
[image-11png-4933-b68ea.png]
Notez que dans cette étude quantitative, la FMC est proposée en tant
qu'institution émettrice d'information, et non en tant que module
(soirée, week-end) de formation.
En résumé : cette vaste étude, dans sa phase qualitative, confirme
l'importance des pairs et du bouche à oreille.
Ces résultats mériteraient d'être affinés par des études
complémentaires au sein d'autres échantillons de praticiens, prenant
plus spécifiquement en compte l'approche pairjective (pair-à-pair).
Annexe et verbatim
Nos enquêtes ont été conduites de deux façons différentes :
- Sur mglist, elles ont utilisé un outil générant un email
d'invitation personnelle au vote, ayant suscité en réponse des
commentaires annexés ci-dessous (explications sur le choix "Autres"
essentiellement).
- Sur mgclinique, il s'agissait d'un outil en ligne plus fruste,
vérifiant qu'une adresse ip donnée ne pouvait voter qu'une fois. Ce
système a généré peu de commentaires.
Verbatim mglist
Plusieurs sources citant des références d'études de grade A ou B et
s'accordant entre elles
Expert dans une FMC ou séminaire financée par les organismes
indépendants de médecins ( ex MGForm etc... ) Expert dans les EPU
locales
recherche personnelle tout azimut.
Même si l'HAS donne parfois des recos discutables, cele reste quand
même une référence. Par ailleurs les avis pondérés sur Mglist restent
une source non négligeable d'infos pré"triées"
LECTURE directe à la source des articles du BMJ et NEJM
Et bien sur Articles d'Esculape toujours "sourcés"
fmc action ou autre fmc independante
une formation assurée par les généralistes eux même serait
souhaitable(genre groupe de pairs)
je pense que les propositions du sondage (revue avec pub.. ;etc) sont
trop "téléphonées" pour être significatif. J'ai mis 3 réponses,
j'aurais pu aller jusqu'à 5. (comment savoir si un expert intervenant
pendant un congrès est objectif par rapport à "la pub" ?)
le seul regret que j'ai : certains confrères expriment des
commentaires et ont des opinions qui n'ont rien à voir avec la la
médecine , qu'il faut subir
article dans revue internationale avec haut impact factor à condition
que l'article ne soit pas "subventionné" par un labo
Chacun puise ses informations là où il veut, mais, le fait de les
confronter sur Mglist (ou autres listes de discussions :))est très
enrichissant puisque cela permet de se remettre en question.
échanges entre confrères dans le cadre de groupes de pairs ou groupes
interaction. Recherche sur internet dans sites validés,
universitaires, medline...
toute source d'information doit être regardée attentivement ;
toutefois, il y a des connaissances fondamentales indiscutables /
rappelons que la médecine est un art ...
Dans le domaine médical, pour juger de la fiabilité d'une source
d'information il n'existe que des réflexes, des compétences, une
culture spécifique dans le questionnement de la source : la connaître
et la vérifier, savoir la recouper, vérifier les hypothèses énoncées.
Ainsi tous les choix proposés ci-dessus ont leur talon d'Achille
notamment par le fait que l'information est « imposée » (des experts
en toutes situations à un article de la Revue Prescrire en passant par
les recommandations de la HAS) alors que la même information peut
souvent être débattue, avec plus ou moins d'argumentation, sur la
liste MgList. Si je n'ai pas coché directement les 2 propositions
MgList c'est parce que justement il n'y a pas assez de questionnement
sur l'information médicale qui nous est proposée. Ainsi j'ai fait un
post qui n'a suscité aucune réaction des colistiers sur l'écart
d'appréciation entre une publication laudative de Paris-Match d'une
nouvelle molécule anti-parkinsonienne avec une AMM à venir pour début
2009 et des réalités moins enthousiastes publiées dans des revues
indexées. Certes le malade avec un parkinson ne fait pas l'essentiel
d'une patientèle de MG.
les biais attenants au parti pris des labo et des financements des
études doivent amener à un pondéré des colléges médicaux indépendants.
les recommandations HAS ont une connotation économique et politique
manifeste ; donc une objectivité relative (bien que fondée sur la
situation économique "réelle")
A quoi sert ce sondage ? Merci
1. Lectures diverses et multiples d'articles médicaux et hors champ
médical, d'archives et recoupement des infos. 2. Lecture attentive des
infos juridiques sur les plaintes et les jugements concernant
soignants et leur pratique.
les sources d'information les plus courantes sont le plus souvent
biaisées (labos...) les sources hospitalieres ne valent pas plus cher
le plus souvent . la discussion entre pairs est surement passionnante
, mais encore faut-il se plier uax groupes de pairs .
Hors de PRESCRIRE, point de salut !
Verbatim mgclinique (un seul commentaire)
Autre source le Martindale enfin en ce qui concerne les médicaments.
Dommage que cette source (très souvent citée dans Prescrire
d'ailleurs) qui est certainement la meilleure sur le médicament soit
tronquée dans les articles de Prescrire.
AMHA, il est absurde de penser qu'il n'existe qu'une source fiable,
même si je pense que le Martindale est la source la plus fiable et de
loin.
Parfois, j'ai appris des détails sur l'usage des médicaments par des
experts "expérimentateurs" en particulier, informations parfois fort
utiles qui ne seront jamais publiées (pour des raison que j'ignore).
Remerciements à Cyril Quémeras et Hugues Raybaud, respectivement
gestionnaire et créateur de mglist
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L'internet est-il une source d'informations sûre ? - par MW et
Isabelle
A partir d'une des chroniques d' Odyssée (France Inter, 6 Mai 2003)
Article du 19 juin 2005
Quand j'assurais ma chronique quotidienne à France Inter, dans
certains messages d'auditeurs, je sentais souvent pointer une question
qui pourrait se formuler ainsi : « Votre chronique, là, est-ce que
vous bossez vraiment pour la faire, ou bien est-ce que vous vous
contentez d'aller fouiner sur un quelconque site internet pour copier
des bouts de texte et les coller dans le vôtre ? »
C'est une question saine : quand quelqu'un écrit ou parle pour le
public, le public est en droit de se demander quelles sont ses
sources. C'est pourquoi, même si je ne les cite pas à l'antenne,
j'indiquais les miennes sur la page web d'Odyssée, hébergée par le
site internet de France Inter. Et, aujourd'hui, sur les pages de ce
site.
Mais, pour tout vous dire, quand on m'a confié cette chronique, à la
fin de l'été 2002, je me suis demandé où j'allais pouvoir trouver les
informations qui alimenteraient mes trois minutes matutinales - comme
aurait dit Philippe Meyer.
Au bout de huit mois de chronique, j'y voyais plus clair, et je
pouvais dire (d'ailleurs, je l'ai fait à l'antenne) que ça dépend du
sujet. Si c'est un sujet que je connais bien parce qu'il fait partie
de ma pratique quotidienne - mettons, au hasard, la contraception -
mon travail va consister essentiellement à mettre en forme les
informations que j'aimerais faire passer. Mais le sujet peut être tiré
d'un article de presse, comme celui de La Recherche sur la fonte des
glaces polaires, ou le numéro spécial de la revue Pour la science
consacré à Konrad Lorenz.
La source peut être un livre qu'on m'a envoyé, comme Tchang ! ou Belle
de Lui, ou d'autres bouquins épatants comme celui de Philippe
Pignarre, Le grand secret de l'industrie pharmaceutique (La
Découverte) [1].
Ça peut être le résultat d'un échange de courrier électronique avec
des auditeurs sur un sujet qu'ils connaissent très bien parce qu'il
les touche de près, comme l'archéologie d'urgence, ou la surdité, ou
les logiciels libres, ou la question de savoir s'il est possible de
lire une plaque minéralogique depuis un satellite géostationnaire.
Il arrivait aussi, bien sûr, que je surfe sur l'internet, certains
soirs, parce que je ne sais pas trop de quoi je vais parler le
lendemain. Aujourd'hui, c'est plutôt quand je prépare mes réponses
pour la rubrique "Docteur Je Sais TOut", que Spirou m'a confiée il y a
un an.
Alors, je tape les mots ou les questions qui me viennent à l'esprit
dans ce qu'on appelle des moteurs de recherche et ils me dirigent vers
des textes ou des sites très nombreux. Parfois, en essayant de trouver
une information sur un sujet précis, je tombe par hasard sur un truc
marrant, comme l'enquête sur l'incompétence ou la page sur le
psychologue le plus excentrique d'Europe.
Parfois aussi, la recherche sur l'internet me permet de compléter une
information que j'ai lue dans une revue mais qui m'a paru insuffisante
à elle seule pour faire l'objet d'une chronique. Mais, demande-t-on
souvent quand on n'a pas l'habitude de surfer, les informations qu'on
trouve sur l'internet sont-elles aussi fiables que les autres ?
Eh bien : oui. Car sur l'internet, on trouve les mêmes informations
que dans les livres ou les revues ou les journaux. Les mêmes - puisque
les auteurs sont les mêmes. L'internet est un vecteur d'information,
comme la radio ou la télé, mais à la différence de celles-ci, on puise
directement les informations à la source qui les a produites. De plus,
le web est un lieu de débat, comme les participants à ce site ont pu
le constater : si je poste un texte qui donne lieu à discussion ou à
contribution, je poste aussi, ensuite, les réactions des lecteurs
(quand je ne suis pas surchargé). Et tout apparaît en même temps. Ce
n'est évidemment jamais le cas à la radio, à la télévision ou dans les
journaux, puisque les informations changent chaque jour. Sur un site
web comme celui-ci, les différentes étapes d'un même débat sont en
ligne simultanément.
Le web est un lieu de partage. C'est d'ailleurs ainsi qu'il a
commencé : après avoir été mis en place par les militaires pour des
raisons stratégiques, il a été ensuite utilisé par les scientifiques
qui éprouvaient le besoin d'échanger des informations rapidement, sans
attendre les nombreux mois de délai avant publication dans les revues
de référence.
Aujourd'hui, de nombreux scientifiques - surtout les anglo-saxons et
les Québecois, moins souvent les Français, et à mon avis ils ont bien
tort - ont un site sur lequel on peut accéder à des résumés de leurs
travaux, à des chapitres de leurs livres ou à leurs principaux
articles. De nombreux organes de presse, grand public ou
professionnels, ont un site internet où on peut lire leurs articles
récents. Des magazines scientifiques offrent aux internautes la
possibilité de poser des questions à des savants de haut niveau, et
les réponses sont accessibles aux internautes. Les grandes
institutions comme l'organisation mondiale de la santé (OMS) font de
même. Tous les codes législatifs français et des milliers d'autres
textes officiels sont en accès libre sur les sites mis en place par
les ministères concernés. Et de nombreux sites associatifs ou
individuels sont, eux aussi, des mines de renseignements.
De même, la plupart des sites publics, scientifiques ou associatifs
consacrés à la contraception, au contrôle des naissance et à la lutte
contre les MST sont d'accès gratuit, car il s'agit de problèmes de
santé planétaire. Il est donc d'autant plus incompréhensible que les
médecins français qui sont censés connaître et délivrer cette
information fassent comme si elle n'existait pas ou comme s'ils n'y
avaient pas accès.
Encore une fois, ces informations ne sont pas moins fiables que celles
que l'on trouve dans des journaux ou dans des livres. Elles sont
seulement accessibles par un autre moyen. Mais qu'on les trouve en
surfant sur l'internet, en fouinant dans une bibliothèque ou dans un
kiosque à journaux, le problème reste entier. Les informations
auxquelles nous avons accès sont-elles sûres ?
Une information doit toujours être vérifiée. C'est la multiplicité des
sources qui valide cette information en l'état actuel des choses. Mais
il y a aussi une autre condition importante : toute information doit
être discutée par le lecteur, la lectrice, à l'aune de ce qu'il ou
elle sait déjà.
Très régulièrement, je reçois des messages concernant les articles que
je mets en ligne, où l'on me pose des questions précises, "pointues"
sur ce que j'ai écrit. Je ne le ressens jamais comme une remise en
cause de ce que j'écris (car, en général, quand il ne s'agit pas d'une
opinion personnelle, je ne fais que transmettre une notion validée par
d'autres que moi) mais comme une incitation à être plus précis, plus
explicite.
Il y a plusieurs exemples de questions de ce genre sur le site - voir
en particulier "Le DIU est-il abortif ?" ou "Les règles : en avoir ou
pas ?" ou encore "Le cerveau, le sexe et les ambiguïtés"
Autant dire que je ne conçois pas ce site autrement que comme un lieu
de mise en commun de l'information mais aussi de confrontation des
questions, des interrogations, des opinions.
Car le savoir est en mouvement constant : il se modifie, se rectifie,
s'amplifie, s'échange, et chaque utilisateur participe à ce mouvement.
C'est en cela qu'à mon sens l'internet est plus démocratique que la
presse écrite ou audio-visuelle : chacun peut y apporter sa
contribution, sur un site personnel ou en s'exprimant sur le site des
autres. Vigoureusement, s'il le désire.
Pour ceux qui veulent contrôler le monde, "l'internet c'est l'anarchie
et rien de ce qui y circule n'est fiable". On pourrait les croire
s'ils n'étaient pas, eux aussi, massivement présents sur le web (il
suffit de jeter un coup d'oeil aux sites de Microsoft, de Pfizer ou
des agences gouvernementales américaines - CIA, FBI, NSA). Leur
problème, en fait, c'est que sur l'internet, la circulation n'est pas
contrôlable et qu'il n'est pas nécessaire de passer par les canaux
"officiels", "autorisés" pour cherche des informations... et les
trouver.
L'internet n'est pas anarchique. Il est libertaire. Et
personnellement, la liberté ne m'a jamais gêné...
Bonnes vacances.
Martin W.
_________________________________________________________________
Allez, ça n'a pas tardé, Isabelle a réagi à ce texte...
_________________________________________________________________
Cher Martin,
Je viens de lire votre article intitulé "L'internet est-il une source
d'informations sûre ?" qui, dès son titre, m'a fait penser à une
mésaventure qui m'est arrivée il y a quelques semaines.
Je tiens d'abord à signaler que je suis entièrement d'accord sur le
principe du "L'internet n'est pas anarchique. Il est libertaire. Et
personnellement, la liberté ne m'a jamais gêné...".
Le problème, c'est que bien souvent, les informations fausses ou
partiales ou partialement fausses (ou partiellement fausses, bref,
vous m'aurez comprise) ne sont pas forcément contrebalancées par un
"contre-pouvoir". Ou, si le "contre-pouvoir" existe, il n'est pas
forcément visible.
Dans la série des domaines que je connais, admettons par exemple que
je recherche des logiciels gratuits. Je tape donc bêtement "freeware"
dans Google et, bien sûr, une des plus grosses sources de logiciels
gratuits de qualité, à savoir le logiciel libre, n'apparaît pas. On se
retrouve pour la plupart des sites avec des trucs comme "un jeu de
strip poker avec une VRAIE intelligence artificielle" ou "tout pour
contrôler le ventilateur du chipset de la carte mère du voisin" !
Ce qui peut sérieusement poser des doutes quant à l'offre du libre,
souvent gratuit, qui se retrouvera trop souvent associée à ça... Quand
il ne s'agit pas de machins blindés de spywares de toutes sortes.
Bref, pas très reluisant. (Ne parlons même pas d'une limitation de la
recherche aux pages en français, c'est trop déprimant).
Plus récemment, j'ai fait une grosse bêtise. J'ai commencé par googler
"dépression", je suis tombée sur des machins qui parlaient de
maniaco-dépression, j'ai cherché aussi, et je suis tombée sur un
article sur... doctissimo (désolée, hein).
Pour info l'article en question
Deuxième erreur : ne pas tilter sur la petite mention "parrainé par
les laboratoires Lilly".
C'était pourtant écrit en toutes lettres... sur la 2e page de
l'article (après une première page assez... bref, on y croit, à leur
baratin. Surtout quand on est dedans).
Mais bon, c'est le même principe que les horoscopes, hein, en étant le
plus général possible, on touche plus de monde...
Et là, plutôt que d'être rationnelle, j'ai paniqué. Je crois qu'une
petite voix dans ma tête me disait "M'enfin, doctissimo, ils ont une
certaine réputation, quand même, ils peuvent pas dire des conneries
comme ça sans que personne réagisse". Alors que dans d'autres
contextes je savais déjà que c'était une source discutable. Bref, je
suis allée pleurer chez mon toubib préféré qui m'a complètement
rassurée : c'était bien un cas d'internetose aiguë.
Bref, pour en revenir à la sûreté des informations sur Internet, je
dirais que le problème d'Internet, c'est peut-être aussi qu'il est
bien plus facile de publier quelque chose qui a l'air sérieux que par
le biais des media classiques. Si je prends un article dans Pour la
Science ou La Recherche, je peux être raisonnablement sûre du système
de peer-review. Et, malheureusement, ce réflexe de faire confiance à
ce qui est écrit est souvent trop transposé sur Internet pour que cela
soit fiable.
Encore un autre exemple : si je trouve sur le web un article de
recherche qui a l'air sérieux (un beau PDF en LaTeX comme les
chercheurs savent si bien le faire), j'arrive à avoir le réflexe de
chercher où le papier en question a été publié. De toutes façons,
sinon, je ne peux pas le mettre dans la bibliographie de ma thèse,
c'est aussi simple que cela.
Alors pourquoi, dans le cadre de recherches personnelles, ai-je encore
beaucoup de mal à sortir du "c'est écrit donc c'est vrai" - et quand
je dis "je", il n'y a qu'à voir le nombre de hoaxes par mail qui
circulent pour se rendre compte que je ne suis pas la seule.
Sur les supports "traditionnels", on sait bien qu'une revue aura
tendance à être partiale vis-à-vis de ses annonceurs, que les
plaquettes en joli papier glacé des cabinets de certains médecins sont
bien financées par... tiens, le labo qui est au dos de la plaquette,
marrant hin, que sortir un bouquin c'est du boulot, que trouver un
éditeur, c'est encore plus du boulot, et qu'en tapant le nom de
l'auteur dans un moteur de recherche quelconque on peut trouver son
CV :-) .
Internet, et l'Internet francophone, manque à mon avis cruellement de
sources indépendantes correctement référencées. Des initiatives comme
Wikipedia vont, on l'espère, dans le bon sens (d'ailleurs je viens de
tomber sur la page http://fr.wikipedia.org/wiki/Catégorie :Médicament
où il y aurait probablement moyen de s'amuser dans la perspective de
nos dernières discussions à propos de l'information des patients à
propos des médicaments ! j'y avais pas pensé !) mais, en attendant,
j'aurais tendance à dire que, si l'internet peut être une source
d'informations sûres (votre site web, tout simplement, m'en paraît une
bonne preuve ;o) ), il faut faire encore plus attention que sur les
supports traditionnels, car il est bien plus simple d'obtenir un site
web "qui a l'air bien" que de sortir un article dans une revue
sérieuse...
Bien cordialement (et bonnes vacances !),
Isabelle
_________________________________________________________________
[1] qui valut à France Inter de diffuser un droit de réponse du LEEM
(le syndicat de ladite industrie), courroucée d'être ainsi brocardée
sur des ondes à qui elle achetait des espaces publicitaires
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o Les frères au Sénégal
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+ République Démocratique du Congo: Une visite à Goma
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+ Kenya: Des frères à Nairobi
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o Les frères en Corée
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+ Chine: Taizé a fait imprimer un million de Bibles en Chine
+ Photos: Frère Alois en Chine
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+ Quatre semaines en Inde
+ Inde: Visites et prières en octobre 2010
+ Inde: Shillong : unis dans la foi par-delà les frontières
+ Février 2010: Rencontres en Indonésie
+ Japon: Visites et prières en novembre-décembre 2010
+ Kazakhstan : Visite au mois d’août 2010
+ Laos: Des jeunes Laotiens et le pèlerinage de confiance
+ Malaysie de l’Est: Visites en Sarawak
+ Une visite en Mongolie
+ Myanmar: "De quelle source vivons-nous ?"
+ Nouvelle Zélande: Une semaine à Christchurch
+ Philippines : Rencontre de Manille: « Tout simplement, je suis reconnaissant pour la vie »
+ Philippines: Poursuivre le pèlerinage après la rencontre de Manille
+ Proche Orient: Prière d’un Juif pour les enfants de Gaza
+ Singapour: Une veillée de prière
+ Thailande: Prière méditative
+ Timor Leste : Visites en 2010
+ Au Vietnam
+ 2010 Rencontre du Philippines
o Rencontre du Pèlerinage de confiance aux Philippines
o Méditations de frère Alois
o Photos
+ 2006 rencontre de Calcutta
o La rencontre à Kolkata: Sur des chemins de confiance, vers un avenir de paix
o Calcutta: Méditations de frère Alois
o Taizé et l’Inde
o Photos: Rencontre de Calcutta
* Europe
+ Albanie: « Visites de l’extérieur »
+ Allemagne, mai 2010: Participation au Kirchentag œcuménique
+ Allemagne: Juin 2010 : Visites et prières
+ Allemagne, octobre 2009: Prière et rencontre à Stuttgart
+ Autriche: Visites et prières en juin 2010
+ Biélorussie: L’Église, « cette communion qui nous tire hors d’un isolement »
+ Biélorussie: Visite en novembre 2010
+ Bosnie-Herzégovine, septembre 2010: Rencontre de Sarajevo
+ Bosnie-Herzégovine, septembre 2010: Sarajevo, blessée mais pleine d’espoir et de bonté
+ Bulgarie : 2010: Accueillis comme des amis retrouvés
+ Croatie: Prier avec les chants de Taizé sur une île Adriatique
+ Danemark: Visites en mai 2010
+ Espagne, mai 2009: Rencontre à Séville
+ Finlande: Des couleurs d’automne au crépuscule d’hiver
+ Visites et rencontres en Grande-Bretagne
+ La Grèce contemporaine, pays de contrastes
+ Hongrie, octobre 2009: Rencontre de Pécs
+ Italie, mai 2008: Rencontre à Turin : Témoigner de l’espérance
+ Lettonie et Estonie: Visites en février 2010
+ Lituanie, mai 2009: Rencontre à Vilnius
+ Rencontre de Vilnius: Lettre à un jeune Lituanien
+ Malte : « Un cri silencieux que personne n’entend »
+ Pélerinage de confiance en Norvège: Week-end de rencontre à Oslo et Trondheim
+ Pèlerinage de confiance en Norvège: Rencontres à Oslo et Trondheim
+ Rencontre à Oslo/Trondheim : « Rêver » ensemble à ce que la rencontre de septembre pourrait être…
+ Porto, février 2010: Un pèlerinage « aux sources de la joie »
+ Russie : Pâques 2011: Un pèlerinage à Moscou
+ Roumanie: Visite de frère Alois en mai 2008
+ Russie, mars 2010: La coupe de la patience
+ Slovénie, novembre 2010: Une rencontre à Maribor
+ Suède: Elargir notre amitié à tous : un pèlerinage
+ Suède, novembre 2009: Chemins de confiance, vivre en communion
+ Ukraine: Un pont entre Orient et Occident
+ Ukraine, automne 2010: Jours de confiance
+ Ukraine, octobre 2009: A Kiev, découvrir l’Église en traversant les frontières
+ Europe 2006, 2007, 2008
o Allemagne: Un voyage en Allemagne du Nord
o Autriche: Un voyage à travers l’Autriche
o Bosnie-Herzégovine et Taizé
o Danemark: La « Grande Journée de prière »
o Espagne : visites en 2008
o Estonie: À Pärnu en mai 2006
o En Grèce et en République de Macédoine
o Italie: Semences d’évangile
o Kosovo, Serbie, Bosnie-Herzégovine
o Pays Bas: « Quatre libertés » à Middelburg
o Portugal: Donner une continuité
o Portugal : Rencontres en avril 2008
o Russie: Frère Alois à Moscou en 2006
o Pologne: Rencontre à Poznań
o Russie: La gratitude de Taizé pour l’Eglise orthodoxe russe : Moscou 2006
o Russie: Visites en Russie en 2007
o Suède: Rencontre à Stockholm 2007
o Ukraine: Au cours de la campagne électorale en 2006
Porto, février 2010
Un pèlerinage « aux sources de la joie »
Du 13 au 16 février, une « rencontre ibérique » a réuni à Porto, au Portugal, six mille participants. Des jeunes de vingt-six nationalités y ont participé. La prière s’est déroulée dans un stade et dans cinq églises de la ville. Frère Alois, arrivant du Vietnam, a prononcé chaque soir une méditation qui poursuivait la réflexion des rencontres de Poznan et de Manille. Voici quelques images de ce rassemblement telles qu’elles ont été publiées dans un journal diocésain.
Pendant quatre jours, j’ai marché. Un « pèlerinage de confiance sur la Terre » qui se tenait à Porto. Pendant quatre jours, j’ai marché, non pas vers un sanctuaire matériel, mais vers un sanctuaire spirituel, « aux sources de la joie ». Les petits chemins ont été remplacés par les lignes de métro, les auberges par la maison de la famille Dias à Lavadores, le pique-nique tiré du sac par le repas distribué au stade du Dragon ; mais l’essentiel du pèlerinage est resté intact et aussi vivant que quand j’utilise mes chaussures de marche qui avalent le goudron jusqu’à Fatima ou Santiago ; le désir de cheminer vers la « conscience, le sanctuaire où l’Homme est seul avec Dieu ».
Le pèlerinage est un événement pour ceux qui le font, pour ceux qui osent sortir et risquer l’échec mais aussi pour ceux qui reçoivent et, dans ce cas, reçoivent encore plus. Des milliers de jeunes pèlerins ont rejoint des milliers de personnes qui ont accepté d’ouvrir leurs maisons à des étrangers. Ils ont partagé plus, beaucoup plus, que leurs biens, ils ont partagé leurs vies, leurs croyances, leurs espérances. Ce fut un pèlerinage que chaque jeune a fait jusqu’au sanctuaire de chaque famille. Au sanctuaire de la bonté humaine, au sanctuaire de la confiance en Dieu et dans les autres, sans garantie que certaines choses ne puissent pas mal tourner mais avec la certitude que certaines choses vont bien se passer.
Mais quelle est cette joie ? Quelle est cette folie qui nous motive ?
Ce qui nous motive, c’est la douce certitude que l’amour de Dieu donne sens à notre travail et à notre labeur, ce qui nous motive, c’est la possibilité de faire sourire quelqu’un, ce qui nous motive, c’est notre visage baigné de larmes parce que le sourire n’est pas assez fort pour exprimer la joie et parce que les rires sont trop banals pour quelque chose de si sublime. C’est ce qui nous donne la certitude que, quoi qu’il arrive, le chemin vers Dieu est la simplicité et que le seul sentiment qui appartient à l’homme est l’amour dans toutes ses manifestations.
Comme dans tout pèlerinage, reste en nous la marque de ceux qui nous ont touchés tout au long du chemin et avec qui nous avons créé des liens ; reste en nous le désir de repartir, certains que chaque arrivée, même si elle est encore loin du but, est une sorte de passage nous assurant que nous sommes dans la bonne direction, celle de Dieu.
Nuno Folgado, O Distrito de Portalegre
Photos
18 février 2010
Dernière mise à jour : 20 février 2010
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Pélerinage aux sources de la pensée Gandhienne
Voyage d'étude en Inde du 9 au 21 janvier 2007
A l'initiative de l'Université Terre du Ciel et de la Communauté de
l'Arche de Lanza del Vasto représenté par Louis Campana
[inde1.jpg] [babaamte.jpg] [gandhiji2.gif]
[fermeinde.jpg] [fleursinde.jpg]
Voyage réalisé par l'agence de voyages Infinitude
n° Li .069 96 00 21 RCS Lyon B 329 381 891
L'esprit du pélerinage
Prix et conditions
Un partage du précédent pélerinage (.pdf)
Bulletin d'inscription sur demande
> L'esprit de ce pélerinage
Basés à l'Institut d'Études Gandhiennes de Wardha (dans le
Maharashtra) nous irons rayonner dans divers lieux totalement
imprégnés de la vision de Gandhi. Plus que de simples visites, c'est
une imprégnation de l'atmosphère gandhienne, toujours vivante, qui est
proposée à travers des rencontres, des lieux, des paroles. Notre
voyage nous conduira notamment à :
[indesadhou.jpg] SEWAGRAM : ashram historique de la résistance et de
l'appel à la désobéissance civique de Gandhi.
WARDHA : Institut d'Etudes Gandhiennes : de jeunes diplômés dans
diverses disciplines consacrent une année de leur vie à l'étude de la
philosophie et de l'économie gandhienne. Visite du musée Gandhi.
Visites de villages typiques des environs de Wardha.
PAUNAR : monastère de femmes fondé par Vinoba sur les modèles de
monastères chrétiens, - réalisation unique en Inde.
ANANDWAN : la forêt joyeuse : un village de lépreux et de handicapés
qui, sous la houlette de Baba Amte, ami de Gandhi, croient à la vie.
Ils ont construit une école pour les enfants des villages voisins. Un
village-communauté de 2500 personnes.
HEMELKASA : hôpital construit dans la jungle, avec un collège pour 500
villageois des forêts. Magnifique réserve animalière.
Rencontre avec diverses organisations gandhiennes pour partager leurs
espérances et leurs propositions pour combattre un monde promis à la
globalisation et aux seules forces du marché.
Nous avons fait le choix d'avoir à notre disposition un car privatif
pour rester libres de nos horaires et de ne pas perdre de temps dans
l'attente des transports locaux. De même nous avons choisi d'être
accompagné par Sadat, notre contact logistique en Inde, pour nous
faciliter tous les détails d'intendance. Ainsi pourrons-nous nous
consacrer totalement aux rencontres ... et à l'imprévu !
Ce voyage est aussi une préparation à la grande rencontre prévue en
Inde en 2008 entre non-violents de l'occident et gandhiens de l'Inde.
Le voyage sera accompagné par Louis Campana, Alain Chevillat et Sadat
Khan, directeur adjoint de notre agence réceptive Eastman Voyage en
qualité de Tour Escort chargé de tous les problèmes de logistique.
PROGRAMME DÉTAILLÉ
J1 : FRANCE/BOMBAY Départ de Paris ou Lyon
J2 : BOMBAY/WARDHA
Arrivée à Bombay. Accueil et transfert au restaurant pour le déjeuner.
Rencontres de gandhiens et visites de boutiques gandhiennes. Dans
l'après midi transfert en gare et départ pour le train Vidarba express
pour Wardha. Installation en compartiment couchette 2° classe
climatisée. Départ à 19 h 35. Repas et nuit à bord.
J3 : WARDHA - Arrivée en gare de Wardha à 8 h 15. Accueil et transfert
à l'Institut. Dîner et nuit.
J4 : WARDHA - Journée de découverte de l'Institut d'Etudes Gandhiennes
J5 : WARDHA/SEWAGRAM/WARDHA
Petit déjeuner. Départ pour Sewagram à 3 kms. Puis visite de la
communauté de Paunar. Visite du musée Gandhi. Dîner et nuit.
J6 : Visite des villages traditionnels des environs
J7 : Départ pour Anandwan. Journée sur place. Retour en soirée. Dîner
et nuit.
J8 et J9 : départ pour HEMALKASA - nuit sur place -
J10 et J11 : WARDHA - Rencontres de leaders et travailleurs sociaux
gandhiens.
Préparation du « Projet 2008 »
J12 : WARDHA - journée libre. En fin d'après midi transfert en gare et
trajet retour en train pour Bombay en compartiment couchette 2°
classe. Départ à 18 heures. Panier repas et nuit à bord.
J13 : BOMBAY - Arrivée en gare de Bombay Dadar à 06 h 55.Accueil et
transfert dans un restaurant pour un petit déjeuner. Temps libre pour
le shopping . Transfert à l'aéroport. Départ de nuit BOMBAY/FRANCE -
arrivée sur Paris ou Lyon.
Possibilité de reporter (sans frais financiers) son retour pour un
complément de voyage en séjour personnel.
> Prix et inscription
PRIX* : 1580EUR si 18 participants (+ 120 EUR si 13 à 17
participants)
* prix susceptible d'ajustement en fonction d'une éventuelle
modification des tarifs aériens
Ce prix inclut :
Vol, train, bus privatif, tranferts
Accompagnement des 3 personnes citées
Pension complète, à l'Institut
Ne sont pas inclus :
Les visas
Les boissons
L'assurance bagages, maladie et rapatriement (19EUR)
L'assurance annulation (3% du prix de vente) facultative
Inscriptions :
S'inscrire au plus tôt ( pour les réservations d'avion) en envoyant
vos coordonnées et un chèque d'acompte de 800EUR à l'ordre
d'Infinitude.
Renseignements et Inscriptions :
Conditions d'inscription et bulletin d'inscription sur demande
Institut Gandhi - Terre du Ciel
Domaine de Chardenoux - 71500 Bruailles
Tél : 03 85 60 40 33
infos@terre-du-ciel.fr
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vendredi 14 janvier 2011
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Pénurie d'eau : prendre le problème à la source
Publié le lundi 06 septembre 2010 à 18H18
Jaillissant sous la mer, le panache d'eau douce est canalisé par la "tulipé".
Nymphéa Environnement
Directeur scientifique de l'Institut océanographique Paul Ricard, le Pr Nardo Vicente s'est particulièrement intéressé au phénomène des sources d'eau douce jaillissant sous la mer. Avec Patrick Lelong, lui aussi chercheur au sein de ce même Institut, il a notamment participé à l'étude du captage de la source de la Mortola, en 2003, à la frontière italienne, non loin de la ville de Menton, examinant entre autres l'impact du dispositif technique mis en oeuvre sur l'écosystème, à une profondeur de 36m. Comme la plupart des sources de ce type, le panache d'eau douce sortant de la roche, monte en rideau jusqu'à la surface. Son captage consiste donc à piéger l'eau douce dans une "tulipe"; structure complexe inventée et mise au point par l'ingénieur Pierre Becker. Cette tulipe dispose de différents compartiments dont l'un retient le sel en excès, permettant à l'eau d'émerger et d'être consommée directement. Le PrVicente a lui même pu la boire sans aucune
préparation particulière.
Après avoir mis en évidence l'impact négligeable du processus de captage sur le proche environnement de la source, le scientifique marseillais avait surtout constaté que le débit de celle-ci se maintenait à environ 100 litres par seconde. Or cette étude se déroulait en juillet 2003, c'est-à-dire au plus fort de la fameuse "grande canicule";. On comprend dès lors que l'exploitation de ces sources puisse susciter d'immenses espoirs, d'autant que leur présence a été signalée en de nombreux endroits, sur l'ensemble du pourtour méditerranéen. Nardo Vicente rappelle d'ailleurs que les Grecs les exploitaient déjà en empilant des amphores au-dessus du panache. L'une de ces sources a été repérée à 2km des côtes syriennes par la société Nymphea Environnement, à Aubagne, qui détient la technologie "tulipe".
Sa nappe en surface s'étend sur 250m de diamètre et son débit avoisine les 3m3;/seconde. Nymphea mène d'ailleurs actuellement de nouvelles recherches en Libye et au Qatar. "Ces sources constituent une véritable manne pour les pays du sud dont les experts prédisent qu'ils commenceront à manquer d'eau à l'horizon 2025", explique le Pr Vicente. Et d'ajouter: "Si l'on veut assurer une bonne gestion de cette ressource essentielle à la vie, il faudra donc prendre en compte le captage des sources sous-marines, mais aussi le dessalement de l'eau de mer. Sans oublier la réutilisation des eaux usées après épuration".
Philippe GALLINI Imprimer Recommander Wikio Facebook Twitter digg
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Découverte d'une source d'américium-béryllium non autorisée dans un laboratoire de la Faculté des sciences de Nice
Paris, le 21 Avril 2008
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Lors d'une visite au sein de la faculté des sciences de Nice le 16 janvier 2008, l'ASN a découvert l'entreposage non autorisé d'une source d'américium-béryllium (241Am-Be). L'ASN a par ailleurs constaté à cette occasion plusieurs non respects de la réglementation en matière de radioprotection.
La source, d'une activité originelle de 55GBq, avait été fournie en 1971 à l'université par le Commissariat à l'Energie Atomique. Elle était utilisée à des fins de calibration de dispositifs de mesure au sein des laboratoires.
Les dispositifs de conditionnement de la source permettent de réduire le rayonnement à son contact. Aussi, il a été rapidement établi que la présence de la source dans le local peu fréquenté n'a pas eu d'impact significatif en terme d'exposition des personnels et des étudiants de l'université.
Aujourd'hui, cette source n'a plus aucune utilité pour le laboratoire, et demeure en attente de reprise par le fournisseur. Dans l'attente de cette reprise, l'ASN a demandé à l'université de mettre la source en sécurité dans un local fermé et de mettre en oeuvre les dispositions prévues par la réglementation en matière de radioprotection autour de la source.
La visite du 16 janvier 2008 s'inscrit dans les actions de contrôle et de sensibilisation engagée par l'ASN au sein des universités et laboratoires de recherche qui utilisent des sources radioactives.
En raison de la découverte d'une source radioactive dans un emplacement inadéquat et du manque de culture de radioprotection, l'ASN a classe cet incident au niveau 1 de l'échelle INES.
Pour en savoir plus :
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Où trouver de bonnes sources d’inspiration web ?
Publié le 26 mai 2008 par leGizz dans Web Design
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Vous cherchez de l’inspiration pour le web Design de votre prochain site web ? Rien de tel qu’un tour sur le web pour trouver l’inspiration ! Le problème : vous risquez de passer des heures à tourner en rond sur des sites au design plus que moyen… Pas de panique, je vous ai concocté un pot pourri des meilleures sources d’inspiration en matière de design web, histoire de booster votre créativité ;)
Mes sources d’inspiration en Web Design
Voici mes sources d’inspiration préférées :
Best Web Gallery : les meilleurs design XHTML et flash. L’interface du site est super pratique, au survol d’une miniatures vous obtenez une prévisualisation du site.
Web Creme : Présente de très beaux sites, avec en prime la palette de couleurs utilisés, un peu comme CSS Devine qui permet une recherche par couleurs et styles (business, portfolio, art…)
Un autre site dont je suis vraiment fan : Elements of Design. Ce dernier présente non pas des sites complets mais des éléments d’interface. Une très bonne source d’inspiration également.
WeLoveWP : une source d’inspiration pour les designer Wordpress
Il existe encore de nombreuses autres sources d’inspiration comme par exemple :
* DesignSnack
* Unmatched Style
* Fave Up
* http://www.flickr.com/photos/splat/sets/981332/detail/ (j’aime bien)
* MostInspired
* DesignFlood
* StyleShout (Inspiration et templates)
* Web Design is Art
Inspiré de Six Revisions
Et vous, quelles sont vos sources d’inspiration ?
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Tags : css, inspiration, Web Design
Commentaires
12 commentaires pour l'article “Où trouver de bonnes sources d’inspiration web ?”
1. Sylvain dit :
26 mai 2008 à 15 h 32 min
Pour ma part c’est les galleries CSS : Webcreme, CSSMania, CSSRemix
J’aime aussi beaucoup Element of design de SmileyCat, y’a aussi les menus de CSSdrive.com et l’inimitable cssplay.co.uk …
Pour les logos j’aime beaucoup aller sur logopond et logofromdreams !
Répondre More from author
2. jerboa dit :
26 mai 2008 à 19 h 10 min
pour ma part une valeur sur Smashing mag.
http://www.smashingmagazine.com/
Répondre More from author
3. Olivier Poète dit :
27 mai 2008 à 4 h 37 min
Je ne connaissais pas ces sites, merci beaucoup.
On peut trouver beaucoup d’inspiration sur le web, avec par exemple Alsacreations ou encore Css Zen Garden pour un design en CSS.
Répondre More from author
4. adam67 dit :
27 mai 2008 à 11 h 31 min
Voici également une collection de kits graphiques très orienté design avec plus de 17000 templates design.
http://www.gallica-web.com
Répondre More from author
5. Bernard dit :
27 mai 2008 à 13 h 16 min
http://www.2advanced.com/ et les sites qu’ils réalisent.
Difficiles à réaliser seul, en freelance, ce qui est le travail d’une équipe…mais outre la qualité graphique, ces gens ont un sens aigu de de la cinématique et leurs sites sont certainement construits à partir de storyboards très élaborés.
Mais hors Flash le salut existe maintenant grâce aux standards.
Et je visite aussi, souvent, Alsacréations.
Répondre More from author
6. Webdesign is ary dit :
28 mai 2008 à 11 h 47 min
Bein cette liste tombe à pique puisque j’ai débuté y a à peine plus d’un mois une galerie d’inspiration pour Webdesigner.
Je suis totalement passionné par le Webdesign que je considère comme un art et je trouvais que malgré le fait qu’il y ait pas mal de galeries déjà existantes la plus part du temps elles proposent un peu tout et n’importe quoi (peut être histoire de publier quelque chose ?).
Je me suis donc mis en tête d’en créer une qui regrouperait seulement le meilleur du meilleur du Webdesign.
Les sites sélectionnés le sont autant pour leur design soigné que pour leur ergonomie ou l’utilisation intelligente de l’AJAX.
Peut être que ma galerie vous apportera un peu d’inspiration :)
http://www.webdesign-is-art.com
Répondre More from author
7. leGizz dit :
28 mai 2008 à 14 h 09 min
Merci à vous pour les commentaires et liens !
Répondre More from author
8. Émilie dit :
28 mai 2008 à 19 h 33 min
A part les classiques Webcreme et Smashing Magazine, j’aime aussi beaucoup konigi.com et ffffound.co ou l’on trouve pas mal de tout, pas que du web, mais ca peut donner plusieurs idées.
Aussi, le site de http://www.thefwa.com/ est bien pour le flash surtout.
Répondre More from author
9. Laurent dit :
5 juin 2008 à 15 h 56 min
Pour moi http://www.css-design.fr CSS Design. Le site est récent mais à le mérite d’être français!
Répondre
10. Steker dit :
17 juin 2008 à 22 h 43 min
Je vous conseille css.wearethebuzz.com il s’agit d’une galerie gérée par un francais, et c’est actuellement la galerie la plus souvent mise à jour de tout le web !
Répondre More from author
11. pierre atman dit :
31 juillet 2008 à 9 h 04 min
Merci pour les informations, toujours utiles de renouveler ses sources d’inspirations !
Répondre More from author
12. streaming dit :
13 septembre 2008 à 20 h 49 min
Je ne les connaissais pas tous, merci pour les liens :)
Répondre More from author
Commentaires
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LA nature est-elle une source d'inspiration ?
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Auteur Sujet :
LA nature est-elle une source d'inspiration ?
n°5384460
heartbreaker2003
Posté le 24-04-2005 à 17:21:53 profil answer
Je me suis planché du côté art ces derniers temps, et je vois que beaucoup d'artistes puissent leurs inspiration dans la nature !
Par exemples les peintures, on ne voit presque que des payasages, enfin sur la plupart !!
Je me dis allons voir du coté musique, et je vois que vivaldi à composé les 4 saisons, c'est la source même de la nature. Il y a plein d'autre exemple, mozart et messian qui écoute les oiseaux et qui composent , allucinant :ouch:
vous avez d'autre exemple ?
par exemple de scupture ??
mood
Publicité
#DEDFDF-#F7F7F7
Posté le 24-04-2005 à 17:21:53 profil answer
n°5384465
Osama
Posté le 24-04-2005 à 17:22:49 profil answer
heartbreaker2003 a écrit :
Je me suis planché du côté art ces derniers temps, et je vois que beaucoup d'artistes puissent leurs inspiration dans la nature !
Par exemples les peintures, on ne voit presque que des payasages, enfin sur la plupart !!
Je me dis allons voir du coté musique, et je vois que vivaldi à composé les 4 saisons, c'est la source même de la nature. Il y a plein d'autre exemple, mozart et messian qui écoute les oiseaux et qui composent , allucinant :ouch:
vous avez d'autre exemple ?
Ben y a les salades 4 saisons aussi
n°5384468
Xavier_OM
In Google We Fear!
Posté le 24-04-2005 à 17:23:12 profil answer
Technologie : le velcro c'est repris sur je sais plus quelle plante, le nez du concorde = les dauphins....
---------------
True terror is to wake up one morning and discover that your high school class is running the country. (Kurt Vonnegut)
n°5384707
Nebulah
Posté le 24-04-2005 à 17:54:07 profil answer
dans le black metal ca parle souvent de la nature aussi [:chris barnes]
n°5384721
Xavier_OM
In Google We Fear!
Posté le 24-04-2005 à 17:56:07 profil answer
Nebulah a écrit :
dans le black metal ca parle souvent de la nature aussi [:chris barnes]
tt à fait :jap: :D
---------------
True terror is to wake up one morning and discover that your high school class is running the country. (Kurt Vonnegut)
n°5385035
lechimistefou
La chimie c'est la vie
Posté le 24-04-2005 à 18:37:38 profil answer
Rien que pour la poesie aussi.. C'est fédérateur la nature. Les sentiments sont moteurs et la nature sert alors souvent de support (je parle pour moi là :)
n°5485204
aaaka
Posté le 06-05-2005 à 14:27:13 profil answer
La nature est prépondérante dans les arts, c'est évident.
Pour ce qui est de Vivaldi, il n'y a pas que les 4 saisons: sa musique très souvent fait penser à un cours d'eau tranquille...
Beaucouyp d'écrivains aussi ont besoin de se promener dans la nature en quête d'inspiration...
Pour ce qui est de la sculpture, c'est rarement la "nature" mais surtout des êtres humains...et finalement, ça fait bien partie de la nature :ange:
n°5514326
Handsome devil
Posté le 10-05-2005 à 03:26:14 profil answer
Grosse présence de la nature dans la littérature romantique et la peinture impressionniste...
Et mes connaissances sur le sujet s'arrêtent ici.
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Zvarri !
n°5542680
l'Antichrist
Posté le 13-05-2005 à 14:51:02 profil answer
La question posée est intéressante car la notion de nature est sans doute lune de celles dont lhistoire de lart fait le plus usage. Or la signification de ce terme fluctue constamment du fait que cest lune de ces notions essentielles par rapport auxquelles une société définit sa culture. Chaque époque en propose une acception différente. Il faut donc observer ce que lon a entendu par nature à des moments divers de lhistoire de lart occidental.
Que les spécialistes en histoire de l'art pardonnent les limites de cette succincte présentation...
Au Moyen Age, le monde est perçu comme la création de Dieu. Ainsi, la " réalité invisible de Dieu devient visible et intelligible à travers les choses que Dieu a créées ". Tous les théologiens du Moyen Age disent en des termes voisins que la nature nest quun livre immense, écrit de la main de Dieu où, pour qui sait en déchiffrer le texte, la présence du créateur est décelable. " Les choses matérielles ne sont que les métaphores des choses spirituelles ", écrit Hugues de Saint Victor. En conséquence, dans un art qui est tout entier religieux, et qui a pour fonction dillustrer ou de renforcer les vérités de la foi, les peintres ou sculpteurs ne cherchent pas à imiter fidèlement la nature. Les formes quils lui empruntent ne sont que des supports de sens : toute ville derrière une crucifixion est à la fois Jérusalem, cité de Palestine où Jésus fut condamné à mort, et la métaphore de la Jérusalem céleste où le croyant, grâce au sacrifice du
Christ, a lespoir daccéder ; le jardin de roses ou la prairie close où poussent violettes, plantain et fraisiers, et où la Vierge se repose, tenant lenfant Jésus sur ses genoux, est figure de " lhortus conclusus ", le jardin clos, lui-même métaphore de la virginité de Marie, dont parle le Cantique des cantiques, et toutes les fleurs et plantes qui y poussent sont symboles de la maternité de la Vierge et de ses diverses vertus, humilité, foi, charité, etc... Lapparence des objets sera fonction des significations dont ils sont les supports : au tympan dAutun les justes qui se présentent au jugement dernier sont droits, images de la rectitude, tandis que les méchants sont cassés en deux, brisés par le péché. La taille des personnages est indice de leur degré de dignité : sur les enluminures, ou au porche de léglise romane de saint Trophime dArles, Dieu est le plus grand et les saints dépassent les hommes ordinaires. Lexemple le plus
caractéristique de cette conception de la nature comme miroir du monde spirituel est peut-être la représentation du monde dans les manuscrits. Jusquà la fin du XVe siècle, le plus souvent les mappemondes prennent la forme dun disque entouré par la mer, où les trois continents dont parle la Bible, lorsque Noé partage la terre entre ses fils, sont séparés par la Méditerranée, le Nil et le Don. Or le Nil et le Don sont dans le prolongement lun de lautre, diamètre horizontal du disque, et la Méditerranée est verticale, coupant en deux la moitié inférieure du disque, de sorte que la terre circulaire, forme parfaite de la création divine, est timbrée dune croix, symbole prophétique du salut par le Christ de lhumanité. Tout lart du Moyen Age est ainsi dépendant, non de ce que sont les choses, mais de leur vocation mystique, et la nature nest quun réservoir de symboles des vérités de la foi.
Tout change à la Renaissance quand la culture se laïcise et que les valeurs humanistes supplantent les critères théologiques du jugement. Lart poétique dHorace propose comme raison de la création artistique limitation dune nature définie comme lunivers des apparences et des comportements, tandis quAlberti dans son traité De la peinture, expliquant les règles de la perspective, expose les moyens pratiques de figurer illusoirement le monde et de lorganiser en scène théâtrale où représenter des histoires. Cest désormais le souci de vraisemblance qui régit la représentation. Dans le Décaméron, Boccace loue Giotto de peindre les objets si fidèlement quon peut se méprendre et les croire réels. Poussin pourra, quant à lui, affirmer que la peinture est " une imitation faite de lignes et de couleurs, en quelque superficie, de tout ce qui se voit sous le soleil ". Lart se définit dès lors comme mimesis.
Cependant, à peine formulée, cette théorie se divise en deux tendances qui ont chacune leurs mythes fondateurs, lhistoire de Zeuxis qui, pour représenter la divine beauté dHélène, eut recours à plusieurs jeunes femmes, car aucune ne pouvait lui offrir limage de la beauté parfaite, et lexemple contraire de Praxitèle qui trouva en Phryné un modèle satisfaisant pour figurer Aphrodite. Dune certaine façon, le premier récit correspond à la tradition platonicienne qui ne voit dans les objets et les événements concrets quun reflet atténué du monde des Idées, seules à participer du Beau en soi, tandis que le second ratifie la conviction aristotélicienne quil ny a pas de monde didées transcendantes et que le but de lart est, non pas dessayer de sapprocher dun Beau idéal, mais de donner des équivalents adéquats des beautés naturelles. La tradition académique qui va sinstaurer au XVIe siècle, et dont Bellori ou Félibien se font les
chantres au XVIIe siècle, est fondée sur un compromis : Aristote en effet distingue la nature naturée, lensemble des apparences, de la nature naturante, le principe créateur des formes naturelles. En fixant pour but à lart dimiter la nature naturante, de rivaliser avec sa capacité de création, on définit loeuvre dart comme complément, et non redoublement, de la nature et comme figuration idéalisée du réel. Cette exigence sera sans cesse réaffirmée au cours des siècles et Paul Klee témoigne de son durable effet quand il dit que " lart doit révéler et rendre visible linvisible ", cest-à-dire, pour lui, la beauté.
Cependant sous linfluence dAristote et dHorace, qui tous deux avaient fait un parallèle entre littérature et peinture, se développe la théorie complémentaire de lut pictura poesis : le but de la peinture est le même que celui de la littérature, décrire les hauts faits des dieux, des héros et des grands hommes, et en donner des comptes rendus séduisants qui du même coup les érigent en modèle daction. La quête de la beauté se redouble dintention morale et la mimesis se restreind à limitation de la " belle " (entendu au sens de " digne dadmiration " ) nature humaine. Alberti navait-il pas dailleurs expliqué que lintérêt essentiel de la perspective était de permettre dorganiser un espace où raconter clairement des histoires ? Une théorie des genres picturaux va en résulter qui classe les genres selon une échelle de dignité morale, à la manière de la hiérarchie des genres littéraires, qui juge lépopée plus respectable que la
tragédie, et celle-ci que lépître, etc..., tandis que la comédie qui emprunte ses sujets au quotidien est au bas de léchelle. En peinture, le genre le plus haut est la peinture dhistoire, qui raconte des épisodes de la vie du Christ, des saints ou des personnages bibliques ou les incidents de la fable, aventures des dieux de la mythologie ou des héros de la littérature, antique de préférence ; puis vient le portrait, digne de respect parce quil représente lhomme, qui est à limage de Dieu ; suit la peinture de scènes où figurent des animaux, êtres vivants ; enfin viennent le paysage et la nature morte. On comprend ainsi pourquoi, exception faite des Pays-Bas, il ny a pratiquement pas de peinture de paysage pour lui-même avant le romantisme. Le paysage nest conçu que comme le décor des actions et des histoires qui y prennent place. Poussin, si renommé pour léquilibre de ses paysages, les construit comme des harmoniques narratifs et visuels des
histoires figurées sur ses tableaux : villes, ponts, collines et bosquets darbres qualifient de leur présence le statut des personnages, rois ou bergers, serviteur du temple ou ermite, et accordent leurs masses à la disposition des groupes de personnages. Ceux qui, comme Vernet ou Constable, sintéressent au paysage pour lui-même ne le conçoivent pas sans personnages. Tous les peintres, de toute façon, composent leurs paysages, qui à lexception des veduta, de Venise ou de Naples, tableaux-souvenirs pour touristes fortunés, mais bourrés dune foule de personnages ne sont pas images de sites vrais, mais, conformément à lexigence didéalisation de la nature, lieux imaginaires syncrétiques, sinon plus vrais, en tout cas plus beaux que nature.
Cest donc surtout de la nature humaine que se préoccupe lart humaniste. Lessing, au XVIIIe siècle, écrira encore dans le Laokoon que " la plus grande beauté corporelle ne se trouve que dans lhomme, et chez lui seulement dans la mesure où elle est idéalisée ", et il ne fait pas de doute que David ou Ingres sont daccord sur ce point. Cette idéalisation prend trois directions. Idéalisation formelle dabord : le genre du nu (ou les portraits de Vénus, dApollon ou des martyrs plus ou moins dénudés) se prête plus particulièrement à la recherche de la beauté corporelle ; idéalisation morale ensuite : les héros sont positifs, et Achille, Hector, saint Jean et saint Georges, Roland ou Renaud exemplifient les vertus quils illustrent par leurs actions ; idéalisation narrative enfin : cest le problème du decorum, principe de bienséance et de conformité des réalités figurées à ce qui est décent et de bon goût, dont on peut mesurer la rigueur à
quelques récriminations célèbres, Ghiberti accusant Donatello davoir donné à son Christ en croix le corps dun paysan, ou les contemporains reprochant à Michel Ange davoir représenté dans son Jugement dernier des personnages jeunes et vieux, aux vêtements agités par le vent ; or il est écrit quen ce jour ultime il ny aura plus ni âge ni difformités, et il ne saurait y avoir de vent là où le temps sest arrêté. On le voit, la bienséance confond ici décence, vérité historique ou théologique et conformité au texte dorigine. Pour les mêmes raisons on reprochera à Poussin de ne pas avoir fait figurer dans son tableau dEliezer et Rebecca les dix chameaux que mentionne la Bible.
Aux temps de la mimesis et de lut pictura poesis, le grand art qui ne saurait être que dhistoire nest ainsi le plus souvent que la traduction, lillustration ou le commentaire des textes religieux ou classiques, et la nature quil imite est non seulement humanisée et idéalisée, mais aussi moralisée et édulcorée.
La traduction en 1674 du Sublime de Longin, auteur grec et donc méritant considération, avait jeté quelque désordre dans cette conception policée de lart, de la nature et du beau, car Longin trouvait dignes dadmiration des spectacles désordonnés de la nature ou les scènes de terreur susceptibles démouvoir la sensibilité de lartiste. Au cours du XVIIIe siècle, le basculement ainsi amorcé, de critères intellectuels et moraux, fondés en raison et prétendant à luniversalité, à des critères subjectifs et émotifs, justifiés par la sensibilité dun individu, ne fit que saccroître. Diderot définit la nature comme ce qui touche la sensibilité et émeut limagination. Rousseau confond les deux en enthousiasme ou en extase. Tous deux trouvent beau le singulier, le particulier, sintéressent aux aspects concrets et transitoires du réel. Le règne de luniversel et du générique touche à sa fin, ainsi que la morale du juste milieu : les cimes
glacées des montagnes, la tempête sur le lac, bientôt, avec Chateaubriand, le désert, la forêt obscure, tout ce qui est démesuré, suscite ladmiration, mais aussi le détail, la plante, le brin dherbe, la pierre à la forme curieuse. La nature est un réservoir inépuisable de formes, de spectacles et de sensations susceptibles de faire éprouver un sentiment de la beauté détaché de toute préoccupation ou finalité morale, et ce sentiment a valeur universelle : les émois du vicaire savoyard sont ceux de tout homme sensible. Par là Rousseau ouvre la voie à Kant pour qui la nature ne cesse de produire de belles formes capables de provoquer lexpérience de la beauté, et pour qui le beau est ce qui procure une satisfaction désintéressée, qui plaît universellement sans concept.
Si Kant met laccent sur la faculté de la nature démouvoir, Hegel, théoricien de lart romantique, insiste plutôt sur la capacité de lartiste dêtre ému. Ce nest pas la nature en elle-même qui est belle, cest la manière dinterpréter ses spectacles qui lest : la beauté dun paysage au clair de lune nest que le produit de la façon particulière de lappréhender, le fruit de la subjectivité de lartiste, un état dâme et non un état de fait. La signification que lon trouve aux paysages ne leur appartient pas, mais leur est affectée par celui qui les observe ou les représente. Lart du paysage pictural ne consiste dailleurs pas à essayer de représenter fidèlement les formes de la nature, mais à exprimer les émotions ressenties devant elle, à définir par rapport à elle une attitude de lesprit, admiration, angoisse, sérénité, etc... Ainsi " la nature est une source où lart ne peut se dispenser de puiser ", mais cest
lesprit humain qui crée loeuvre dart et celle-ci ne saurait être simple imitation de la nature, car redoubler ses spectacles est oeuvre mécanique, indigne de lesprit. La nature et lart appartiennent à deux ordres différents. Lart sapproprie les spectacles de la nature et lartiste sen sert pour exprimer et donner à connaître son monde intérieur. Lart est donc relation dune extériorité (la nature qui intéresse les artistes romantiques de Ruysdael à Turner sera essentiellement celle des paysages, et dune intériorité, qui exerce librement ses capacités dinterprétation subjective, sans nul souci duniversalité ou de decorum).
Cette conception des rapports de l'art et de la nature, de l'esprit et de la matière, sera infléchie dans un sens mystique par Schelling. Pour lui la nature a une âme et est constituée d'un ensemble de principes antagonistes tendant à leur mutuelle destruction qui, tantôt s'affrontent violemment (tempêtes, météores), tantôt s'équilibrent harmonieusement (le calme après, ou avant la tempête). La beauté et la vérité de la nature sont dans ces équilibres et ces tensions qui sont analogues dans leur essence à ceux qui règlent les mouvements de l'âme humaine. C'est ce que dit Baudelaire dans L'homme et la mer :
" La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. "
Le sentiment de la beauté (devant une tempête, le calme d'un matin, un vaste panorama ou un étroit vallon) résulte de la reconnaissance de spectacles-métaphores de nos états intérieurs. L'art établit un pont entre la nature image de la grandeur de l'homme, de ce qu'il a de divin en lui et l'homme, conscience réflexive de ces spectacles. Les tableaux de David Caspar Friedrich, qui montrent souvent un personnage solitaire, vu de dos, projection dans le tableau de l'artiste (ou du spectateur), contemplant quelque paysage insolite et grandiose, sont les plus explicites illustrations de cette conception de la nature comme miroir mobile des passions de l'âme et de l'art comme lieu de révélation de cette essentielle correspondance.
La philosophie de Schelling procura des aliments au symbolisme, puis au surréalisme qui voulait, selon le mot de Breton, " élargir l'esprit humain à la démesure du réel ". Mais l'esthétique de Hegel, par la part essentielle qu'elle faisait à la subjectivité et au libre arbitre de l'artiste, était grosse de plus radicales révolutions artistiques. Car, que les artistes se mettent à dissoudre les formes dans la lumière, comme les impressionnistes, à construire les volumes par la couleur disposée en touches juxtaposées apparentes de sorte que se découvre le travail du peintre qui devient le véritable sujet du tableau (comme Cézanne) ou à déconstruire les objets et à disloquer l'espace (comme les cubistes) ou encore à schématiser le réel jusqu'à ce qu'il ne soit plus reconnaissable (comme Mondrian ou Kandinsky), ils ne faisaient que tirer des conclusions de plus en plus antinaturelles de la double postulation de Hegel, que l'artiste est un démiurge et la
nature un dictionnaire où l'artiste puise librement pour composer son discours.
Celui-ci a été tour à tour un discours amoureux de Dieu, puis de la nature humaine, avant de l'être de la nature élémentaire et atmosphérique, et enfin d'être un discours amoureux de lui-même, quand la peinture et la sculpture, avec le cubisme, se firent réflexives, spéculaires, spéculation sur leurs modalités d'être et d'apparaître. Vint alors le temps où l'art ne se préoccupa plus de nature, quelle que soit la définition que l'on prête à ce mot. La rupture entre art et nature fut solennellement proclamée au moins deux fois, par Malevitch peignant son abstractissime et dénaturé carré blanc sur fond blanc et par Marcel Duchamp exposant son sèche-bouteilles ou sa roue de bicyclette qui, pour être oeuvres d'art, doivent renoncer à leur statut naturel. Depuis, le discours de l'art ne peut plus être discours amoureux de la nature, tout au plus flirt néo-réaliste ou néo-expressionniste, ou concubinage du pop art ou de farte povera, mais sans passion, car
l'art est désormais exercice du simulacre.
Message édité par l'Antichrist le 14-05-2005 à 10:30:40
n°5579919
balaste
Posté le 17-05-2005 à 20:24:20 profil answer
l'Antichrist a écrit :
La question posée est intéressante car la notion de nature est sans doute lune de celles dont lhistoire de lart fait le plus usage. Or la signification de ce terme fluctue constamment du fait que cest lune de ces notions essentielles par rapport auxquelles une société définit sa culture. Chaque époque en propose une acception différente. Il faut donc observer ce que lon a entendu par nature à des moments divers de lhistoire de lart occidental.
Que les spécialistes en histoire de l'art pardonnent les limites de cette succincte présentation...
Au Moyen Age, le monde est perçu comme la création de Dieu. Ainsi, la " réalité invisible de Dieu devient visible et intelligible à travers les choses que Dieu a créées ". Tous les théologiens du Moyen Age disent en des termes voisins que la nature nest quun livre immense, écrit de la main de Dieu où, pour qui sait en déchiffrer le texte, la présence du créateur est décelable. " Les choses matérielles ne sont que les métaphores des choses spirituelles ", écrit Hugues de Saint Victor. En conséquence, dans un art qui est tout entier religieux, et qui a pour fonction dillustrer ou de renforcer les vérités de la foi, les peintres ou sculpteurs ne cherchent pas à imiter fidèlement la nature. Les formes quils lui empruntent ne sont que des supports de sens : toute ville derrière une crucifixion est à la fois Jérusalem, cité de Palestine où Jésus fut condamné à mort, et la métaphore de la Jérusalem céleste où le croyant, grâce au sacrifice du
Christ, a lespoir daccéder ; le jardin de roses ou la prairie close où poussent violettes, plantain et fraisiers, et où la Vierge se repose, tenant lenfant Jésus sur ses genoux, est figure de " lhortus conclusus ", le jardin clos, lui-même métaphore de la virginité de Marie, dont parle le Cantique des cantiques, et toutes les fleurs et plantes qui y poussent sont symboles de la maternité de la Vierge et de ses diverses vertus, humilité, foi, charité, etc... Lapparence des objets sera fonction des significations dont ils sont les supports : au tympan dAutun les justes qui se présentent au jugement dernier sont droits, images de la rectitude, tandis que les méchants sont cassés en deux, brisés par le péché. La taille des personnages est indice de leur degré de dignité : sur les enluminures, ou au porche de léglise romane de saint Trophime dArles, Dieu est le plus grand et les saints dépassent les hommes ordinaires. Lexemple le plus
caractéristique de cette conception de la nature comme miroir du monde spirituel est peut-être la représentation du monde dans les manuscrits. Jusquà la fin du XVe siècle, le plus souvent les mappemondes prennent la forme dun disque entouré par la mer, où les trois continents dont parle la Bible, lorsque Noé partage la terre entre ses fils, sont séparés par la Méditerranée, le Nil et le Don. Or le Nil et le Don sont dans le prolongement lun de lautre, diamètre horizontal du disque, et la Méditerranée est verticale, coupant en deux la moitié inférieure du disque, de sorte que la terre circulaire, forme parfaite de la création divine, est timbrée dune croix, symbole prophétique du salut par le Christ de lhumanité. Tout lart du Moyen Age est ainsi dépendant, non de ce que sont les choses, mais de leur vocation mystique, et la nature nest quun réservoir de symboles des vérités de la foi.
Tout change à la Renaissance quand la culture se laïcise et que les valeurs humanistes supplantent les critères théologiques du jugement. Lart poétique dHorace propose comme raison de la création artistique limitation dune nature définie comme lunivers des apparences et des comportements, tandis quAlberti dans son traité De la peinture, expliquant les règles de la perspective, expose les moyens pratiques de figurer illusoirement le monde et de lorganiser en scène théâtrale où représenter des histoires. Cest désormais le souci de vraisemblance qui régit la représentation. Dans le Décaméron, Boccace loue Giotto de peindre les objets si fidèlement quon peut se méprendre et les croire réels. Poussin pourra, quant à lui, affirmer que la peinture est " une imitation faite de lignes et de couleurs, en quelque superficie, de tout ce qui se voit sous le soleil ". Lart se définit dès lors comme mimesis.
Cependant, à peine formulée, cette théorie se divise en deux tendances qui ont chacune leurs mythes fondateurs, lhistoire de Zeuxis qui, pour représenter la divine beauté dHélène, eut recours à plusieurs jeunes femmes, car aucune ne pouvait lui offrir limage de la beauté parfaite, et lexemple contraire de Praxitèle qui trouva en Phryné un modèle satisfaisant pour figurer Aphrodite. Dune certaine façon, le premier récit correspond à la tradition platonicienne qui ne voit dans les objets et les événements concrets quun reflet atténué du monde des Idées, seules à participer du Beau en soi, tandis que le second ratifie la conviction aristotélicienne quil ny a pas de monde didées transcendantes et que le but de lart est, non pas dessayer de sapprocher dun Beau idéal, mais de donner des équivalents adéquats des beautés naturelles. La tradition académique qui va sinstaurer au XVIe siècle, et dont Bellori ou Félibien se font les
chantres au XVIIe siècle, est fondée sur un compromis : Aristote en effet distingue la nature naturée, lensemble des apparences, de la nature naturante, le principe créateur des formes naturelles. En fixant pour but à lart dimiter la nature naturante, de rivaliser avec sa capacité de création, on définit loeuvre dart comme complément, et non redoublement, de la nature et comme figuration idéalisée du réel. Cette exigence sera sans cesse réaffirmée au cours des siècles et Paul Klee témoigne de son durable effet quand il dit que " lart doit révéler et rendre visible linvisible ", cest-à-dire, pour lui, la beauté.
Cependant sous linfluence dAristote et dHorace, qui tous deux avaient fait un parallèle entre littérature et peinture, se développe la théorie complémentaire de lut pictura poesis : le but de la peinture est le même que celui de la littérature, décrire les hauts faits des dieux, des héros et des grands hommes, et en donner des comptes rendus séduisants qui du même coup les érigent en modèle daction. La quête de la beauté se redouble dintention morale et la mimesis se restreind à limitation de la " belle " (entendu au sens de " digne dadmiration " ) nature humaine. Alberti navait-il pas dailleurs expliqué que lintérêt essentiel de la perspective était de permettre dorganiser un espace où raconter clairement des histoires ? Une théorie des genres picturaux va en résulter qui classe les genres selon une échelle de dignité morale, à la manière de la hiérarchie des genres littéraires, qui juge lépopée plus respectable que la
tragédie, et celle-ci que lépître, etc..., tandis que la comédie qui emprunte ses sujets au quotidien est au bas de léchelle. En peinture, le genre le plus haut est la peinture dhistoire, qui raconte des épisodes de la vie du Christ, des saints ou des personnages bibliques ou les incidents de la fable, aventures des dieux de la mythologie ou des héros de la littérature, antique de préférence ; puis vient le portrait, digne de respect parce quil représente lhomme, qui est à limage de Dieu ; suit la peinture de scènes où figurent des animaux, êtres vivants ; enfin viennent le paysage et la nature morte. On comprend ainsi pourquoi, exception faite des Pays-Bas, il ny a pratiquement pas de peinture de paysage pour lui-même avant le romantisme. Le paysage nest conçu que comme le décor des actions et des histoires qui y prennent place. Poussin, si renommé pour léquilibre de ses paysages, les construit comme des harmoniques narratifs et visuels des
histoires figurées sur ses tableaux : villes, ponts, collines et bosquets darbres qualifient de leur présence le statut des personnages, rois ou bergers, serviteur du temple ou ermite, et accordent leurs masses à la disposition des groupes de personnages. Ceux qui, comme Vernet ou Constable, sintéressent au paysage pour lui-même ne le conçoivent pas sans personnages. Tous les peintres, de toute façon, composent leurs paysages, qui à lexception des veduta, de Venise ou de Naples, tableaux-souvenirs pour touristes fortunés, mais bourrés dune foule de personnages ne sont pas images de sites vrais, mais, conformément à lexigence didéalisation de la nature, lieux imaginaires syncrétiques, sinon plus vrais, en tout cas plus beaux que nature.
Cest donc surtout de la nature humaine que se préoccupe lart humaniste. Lessing, au XVIIIe siècle, écrira encore dans le Laokoon que " la plus grande beauté corporelle ne se trouve que dans lhomme, et chez lui seulement dans la mesure où elle est idéalisée ", et il ne fait pas de doute que David ou Ingres sont daccord sur ce point. Cette idéalisation prend trois directions. Idéalisation formelle dabord : le genre du nu (ou les portraits de Vénus, dApollon ou des martyrs plus ou moins dénudés) se prête plus particulièrement à la recherche de la beauté corporelle ; idéalisation morale ensuite : les héros sont positifs, et Achille, Hector, saint Jean et saint Georges, Roland ou Renaud exemplifient les vertus quils illustrent par leurs actions ; idéalisation narrative enfin : cest le problème du decorum, principe de bienséance et de conformité des réalités figurées à ce qui est décent et de bon goût, dont on peut mesurer la rigueur à
quelques récriminations célèbres, Ghiberti accusant Donatello davoir donné à son Christ en croix le corps dun paysan, ou les contemporains reprochant à Michel Ange davoir représenté dans son Jugement dernier des personnages jeunes et vieux, aux vêtements agités par le vent ; or il est écrit quen ce jour ultime il ny aura plus ni âge ni difformités, et il ne saurait y avoir de vent là où le temps sest arrêté. On le voit, la bienséance confond ici décence, vérité historique ou théologique et conformité au texte dorigine. Pour les mêmes raisons on reprochera à Poussin de ne pas avoir fait figurer dans son tableau dEliezer et Rebecca les dix chameaux que mentionne la Bible.
Aux temps de la mimesis et de lut pictura poesis, le grand art qui ne saurait être que dhistoire nest ainsi le plus souvent que la traduction, lillustration ou le commentaire des textes religieux ou classiques, et la nature quil imite est non seulement humanisée et idéalisée, mais aussi moralisée et édulcorée.
La traduction en 1674 du Sublime de Longin, auteur grec et donc méritant considération, avait jeté quelque désordre dans cette conception policée de lart, de la nature et du beau, car Longin trouvait dignes dadmiration des spectacles désordonnés de la nature ou les scènes de terreur susceptibles démouvoir la sensibilité de lartiste. Au cours du XVIIIe siècle, le basculement ainsi amorcé, de critères intellectuels et moraux, fondés en raison et prétendant à luniversalité, à des critères subjectifs et émotifs, justifiés par la sensibilité dun individu, ne fit que saccroître. Diderot définit la nature comme ce qui touche la sensibilité et émeut limagination. Rousseau confond les deux en enthousiasme ou en extase. Tous deux trouvent beau le singulier, le particulier, sintéressent aux aspects concrets et transitoires du réel. Le règne de luniversel et du générique touche à sa fin, ainsi que la morale du juste milieu : les cimes
glacées des montagnes, la tempête sur le lac, bientôt, avec Chateaubriand, le désert, la forêt obscure, tout ce qui est démesuré, suscite ladmiration, mais aussi le détail, la plante, le brin dherbe, la pierre à la forme curieuse. La nature est un réservoir inépuisable de formes, de spectacles et de sensations susceptibles de faire éprouver un sentiment de la beauté détaché de toute préoccupation ou finalité morale, et ce sentiment a valeur universelle : les émois du vicaire savoyard sont ceux de tout homme sensible. Par là Rousseau ouvre la voie à Kant pour qui la nature ne cesse de produire de belles formes capables de provoquer lexpérience de la beauté, et pour qui le beau est ce qui procure une satisfaction désintéressée, qui plaît universellement sans concept.
Si Kant met laccent sur la faculté de la nature démouvoir, Hegel, théoricien de lart romantique, insiste plutôt sur la capacité de lartiste dêtre ému. Ce nest pas la nature en elle-même qui est belle, cest la manière dinterpréter ses spectacles qui lest : la beauté dun paysage au clair de lune nest que le produit de la façon particulière de lappréhender, le fruit de la subjectivité de lartiste, un état dâme et non un état de fait. La signification que lon trouve aux paysages ne leur appartient pas, mais leur est affectée par celui qui les observe ou les représente. Lart du paysage pictural ne consiste dailleurs pas à essayer de représenter fidèlement les formes de la nature, mais à exprimer les émotions ressenties devant elle, à définir par rapport à elle une attitude de lesprit, admiration, angoisse, sérénité, etc... Ainsi " la nature est une source où lart ne peut se dispenser de puiser ", mais cest
lesprit humain qui crée loeuvre dart et celle-ci ne saurait être simple imitation de la nature, car redoubler ses spectacles est oeuvre mécanique, indigne de lesprit. La nature et lart appartiennent à deux ordres différents. Lart sapproprie les spectacles de la nature et lartiste sen sert pour exprimer et donner à connaître son monde intérieur. Lart est donc relation dune extériorité (la nature qui intéresse les artistes romantiques de Ruysdael à Turner sera essentiellement celle des paysages, et dune intériorité, qui exerce librement ses capacités dinterprétation subjective, sans nul souci duniversalité ou de decorum).
Cette conception des rapports de l'art et de la nature, de l'esprit et de la matière, sera infléchie dans un sens mystique par Schelling. Pour lui la nature a une âme et est constituée d'un ensemble de principes antagonistes tendant à leur mutuelle destruction qui, tantôt s'affrontent violemment (tempêtes, météores), tantôt s'équilibrent harmonieusement (le calme après, ou avant la tempête). La beauté et la vérité de la nature sont dans ces équilibres et ces tensions qui sont analogues dans leur essence à ceux qui règlent les mouvements de l'âme humaine. C'est ce que dit Baudelaire dans L'homme et la mer :
" La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. "
Le sentiment de la beauté (devant une tempête, le calme d'un matin, un vaste panorama ou un étroit vallon) résulte de la reconnaissance de spectacles-métaphores de nos états intérieurs. L'art établit un pont entre la nature image de la grandeur de l'homme, de ce qu'il a de divin en lui et l'homme, conscience réflexive de ces spectacles. Les tableaux de David Caspar Friedrich, qui montrent souvent un personnage solitaire, vu de dos, projection dans le tableau de l'artiste (ou du spectateur), contemplant quelque paysage insolite et grandiose, sont les plus explicites illustrations de cette conception de la nature comme miroir mobile des passions de l'âme et de l'art comme lieu de révélation de cette essentielle correspondance.
La philosophie de Schelling procura des aliments au symbolisme, puis au surréalisme qui voulait, selon le mot de Breton, " élargir l'esprit humain à la démesure du réel ". Mais l'esthétique de Hegel, par la part essentielle qu'elle faisait à la subjectivité et au libre arbitre de l'artiste, était grosse de plus radicales révolutions artistiques. Car, que les artistes se mettent à dissoudre les formes dans la lumière, comme les impressionnistes, à construire les volumes par la couleur disposée en touches juxtaposées apparentes de sorte que se découvre le travail du peintre qui devient le véritable sujet du tableau (comme Cézanne) ou à déconstruire les objets et à disloquer l'espace (comme les cubistes) ou encore à schématiser le réel jusqu'à ce qu'il ne soit plus reconnaissable (comme Mondrian ou Kandinsky), ils ne faisaient que tirer des conclusions de plus en plus antinaturelles de la double postulation de Hegel, que l'artiste est un démiurge et la
nature un dictionnaire où l'artiste puise librement pour composer son discours.
Celui-ci a été tour à tour un discours amoureux de Dieu, puis de la nature humaine, avant de l'être de la nature élémentaire et atmosphérique, et enfin d'être un discours amoureux de lui-même, quand la peinture et la sculpture, avec le cubisme, se firent réflexives, spéculaires, spéculation sur leurs modalités d'être et d'apparaître. Vint alors le temps où l'art ne se préoccupa plus de nature, quelle que soit la définition que l'on prête à ce mot. La rupture entre art et nature fut solennellement proclamée au moins deux fois, par Malevitch peignant son abstractissime et dénaturé carré blanc sur fond blanc et par Marcel Duchamp exposant son sèche-bouteilles ou sa roue de bicyclette qui, pour être oeuvres d'art, doivent renoncer à leur statut naturel. Depuis, le discours de l'art ne peut plus être discours amoureux de la nature, tout au plus flirt néo-réaliste ou néo-expressionniste, ou concubinage du pop art ou de farte povera, mais sans passion, car
l'art est désormais exercice du simulacre.
kestion kon !!
ca ta pris combien de temps a taper ca ?? [:autobot]
:hello:
---------------
"Un conseil l'artiste : tenez vous à carreaux"
n°5579996
Jack'o'Lantern
Wisdom, Justice and Love !
Posté le 17-05-2005 à 20:33:10 profil answer
balaste a écrit :
kestion kon !!
ca ta pris combien de temps a taper ca ?? [:autobot]
:hello:
ctrl C, ctrl v :whistle:
---------------
« C’est un doute considérable qui fait peser une menace sur le fonctionnement même du gouvernement, de l’Etat, et je ne pense pas qu’on puisse rester très longtemps dans cette situation […]. »
n°5580086
Friday Monday
Trop de hérissons écrasés...
Posté le 17-05-2005 à 20:41:20 profil answer
Jack'o'Lantern a écrit :
ctrl C, ctrl v :whistle:
J'allais le dire :D
---------------
Friedrich Nietzsche : Le christianisme et l'alcool, les deux plus grands agents de corruption
n°5628163
Marnie
Posté le 23-05-2005 à 11:20:40 profil answer
Jack'o'Lantern a écrit :
ctrl C, ctrl v :whistle:
Pas si sure [:gratgrat] . L'Antichrist c'est quelqu'un qui réfléchit pour le plaisir. Il devait déjà avoir des notions sur la question, mais il est capable d'avoir rédigé ça exprès. Et en plus, c'est intéressant.
---------------
Prison d'été, prison d'hiver, prison d'automne et de printemps, bagne pour petits et grands - Prévert, Le Roi et l'Oiseau
n°6034118
heartbreaker2003
Posté le 06-07-2005 à 18:25:24 profil answer
j'aime bien, il y en a qui ne se casse pas la tête et écrivent des anneries genre : "Ben y a les salades 4 saisons aussi".
Pour ceux qui le sujet n'interressent pas, vous avez que ca à faire franchement de répondre des conneries.
Alors que Antichrist à répondu sérieusement à la question !!
C'est peut-être le seul qui a compris ma question !!!
Merci c'est très interressant,même si c'est un peu trop de philosophie !!!
n°6058346
phyllo
scopus inornatus
Posté le 09-07-2005 à 15:16:15 profil answer
Juste en commentaire du dernier paragraphe de l'Antichrist.
Pour moi, le cinéma est un art et un art qui a encore tout à voir avec la nature. On peut diviser le cinéma en deux grands courants, un courant orphique issu des frères lumière pour l'un et un courant prométhéen issu de Méliès pour l'autre. Ces deux courants sont aussi caractéristiques d'une attitude face à la nature selon Pierre Hadot.
Et sinon, où placer le land-art sinon proche d'un discours amoureux de la nature ?
http://puffin.ch/landart/bilder/schilfbogen.jpg
n°6065202
atlanteen
Posté le 10-07-2005 à 20:33:03 profil answer
la nature est une source d'inspiration essentielle pour tous les arts:poésie,peinture,dessin,cinéma,etc...
n°6132846
rau man
I want to believe...
Posté le 19-07-2005 à 23:07:51 profil answer
heartbreaker2003 a écrit :
LA NATURE est-elle source d'inspiration?
Si "La nature" est le nom de la bière, oui ! :na:
n°6132871
polatouche
Posté le 19-07-2005 à 23:10:04 profil answer
la nature est une source d'inspiration et d'expiration, d'inspiration et d'expiration, d'inspiration et d'expiration.....
n°6141914
Eitry
Funambule.
Posté le 21-07-2005 à 04:05:07 profil answer
lechimistefou a écrit :
Rien que pour la poesie aussi.. C'est fédérateur la nature. Les sentiments sont moteurs et la nature sert alors souvent de support (je parle pour moi là :)
Tu es poète?
n°6141926
Earendil_Silmarils
♬♪♬♩♫♪♬
Posté le 21-07-2005 à 04:10:24 profil answer
Heureusement que la nature est source d'inspiration... Où pourrions-nous puiser notre inspiration autrement ?
---------------
Galerie perso - Gimp
n°6143627
atlanteen
Posté le 21-07-2005 à 12:30:30 profil answer
chez l'homme évidemment !mais c'est vrai que la nature est essentielle
n°6222149
rau man
I want to believe...
Posté le 31-07-2005 à 23:39:40 profil answer
bah, qu'est-ce que l'inspiration? :o :hello:
n°6222285
sodafone
"vodafone ? connais pas."
Posté le 01-08-2005 à 00:02:25 profil answer
Pour ceux qui ont pas encore pris de vacances, et qui vont faire un tour par Barcelone, vous trouverez sur place le travail d'un architecte contemporain célèbre qui a beaucoup oeuvré sur Barcelone : Antoni Gaudi
http://www.gaudidesigner.com/franc [...] /accF.html
Visitez le site linké, les nombreuses réalisations architecturales sont toutes inspirées de la nature, de près ou de loin. On aime ou on aime pas, en tout cas c'était un clin d'oeil au topic ! La Casa Batllo par exemple, reprend beaucoup d'éléments de la mer.
Citation :
La nature est la source d'inspiration primaire
Pour Gaudí, il n'y a pas de véritable création. Il n'y a qu'imitation et interprétation de la nature. Il s'agit, selon ses mots, de "copier le grand livre toujours ouvert de la nature".
:hello:
Message édité par sodafone le 01-08-2005 à 00:06:39
n°6223605
atlanteen
Posté le 01-08-2005 à 11:16:55 profil answer
:) l'inspiration c'est chercher dans quel domaine on va exercer son art
n°6226010
Le Surrealiste
Posté le 01-08-2005 à 16:54:48 profil answer
Je dirais que la nature est démodée et qu'elle relève du pathos, du besoin de percevoir un semblant de beau lié à l'enfance. A ce titre elle est à ranger avec les tubes qu'on relance pour les quadras afn qu'ils ne se sentent pas perdus, distancés par l'avenir. Il est important d'avoir la nature pour vivre (oxygène et nourriture), mais il faut la sublimer par une nouvelle façon de la voir. La nature c'est aussi les crottes de chiens et s'il se trouve quelqu'un ici pour les admirer je ne lui tire pa smon chapeau. Je peux admirer autant une piaule fermée sinon plus qu'un morceau de vert. C''est pourquoi mes poésies n'y font pas directement référence. je ne suis pas contre la nature, cependant il faut apprendre à la dépasser, à finalement voir la nature partout même dans un building et ne pas la voir où elle est. Il faut renverser les perspectives.
n°6226068
Gzirsh
Banni
Posté le 01-08-2005 à 17:02:36 profil answer
Oui, comme ça si on attérit en prison on ne sera pas dépaysé, il suffira de s'imaginer être en liberté.
Puis si on tombe malade au point de devoir bouffer avec un tube il suffira de s'imaginer en train de couper un bon steack.
Oublions ce qui nous entoures et allons voir une pute en s'imagineant qu'elle est notre femme.
Vive le futur avec un casque de simulation.
n°6226080
Jipege
Top ascenseur !
Posté le 01-08-2005 à 17:04:53 profil answer
on a essayé de faire battre les ailes des premiers avions ...
---------------
All your Bayes are belong to us !
n°6226151
Le Surrealiste
Posté le 01-08-2005 à 17:13:30 profil answer
je suis un solipsiste comme Descartes. Je pars du concept que ce qu'on voit n'est pas forcément vrai et est le fruit de notre imagination, alors on peut le modifier à volonté. Evidemment, je sais bien que ce qui nous entoure, passé ce déconstruction du monde cartésienne, est réel, mais il nous reste l possibilité de le voir autrement. Pourquoi la nature serait-elle belle? parce qu'on nous apprend à la trouver belle. Déconstruisons pour rebâtir et nous trouverons qu'une citerne c'est aussi beau que la nature, ou ce que vous oulez. C'est le solipsisme, les choses sont comme je le sperçois, elels existent à partir de moi. Et ensuite, je progresse pour atteindre els certitudes de l'existence.
n°6233760
Le Surrealiste
Posté le 02-08-2005 à 18:05:13 profil answer
Jipege a écrit :
on a essayé de faire battre les ailes des premiers avions ...
ha ha ha!
n°6233919
Rigololant
Posté le 02-08-2005 à 18:22:19 profil answer
Le Surrealiste a écrit :
je suis un solipsiste comme Descartes. Je pars du concept que ce qu'on voit n'est pas forcément vrai et est le fruit de notre imagination, alors on peut le modifier à volonté. Evidemment, je sais bien que ce qui nous entoure, passé ce déconstruction du monde cartésienne, est réel, mais il nous reste l possibilité de le voir autrement. Pourquoi la nature serait-elle belle? parce qu'on nous apprend à la trouver belle. Déconstruisons pour rebâtir et nous trouverons qu'une citerne c'est aussi beau que la nature, ou ce que vous oulez. C'est le solipsisme, les choses sont comme je le sperçois, elels existent à partir de moi. Et ensuite, je progresse pour atteindre els certitudes de l'existence.
Tu peux develloper ca m'interesse énormement ce point car je suis pas d'accord avec toi là dessus :)
n°6233935
Le Surrealiste
Posté le 02-08-2005 à 18:24:51 profil answer
enfin quelqu'un qui bien que d'un avis contraire (ce qui démontre qu'il n'est pas moi contrairement aux dires des mauvaises langues)veut discuter courtoisement.
Je te réponds dans un instant.
n°6234463
Rigololant
Posté le 02-08-2005 à 20:02:52 profil answer
Bah alors ? :D
n°6234738
Le Surrealiste
Posté le 02-08-2005 à 20:50:06 profil answer
j'arrive, j'arrive, ton insistance démontre encore mieux que nous ne somme spas la même personne.
Nous naissons sans présupposés, sans acquis intellectuels, autrement dit nous naissons "nature", nous grandissons "culture". Vivant dans un monde qui a peur du progrès, de l'innovation (même en littérature), les simples personnes n'arrivant pas à vivre hors des bras de maman, trouvent des maman symboliuqes qu'ils têtent, la mère nourricère est alors la nature, la Terre.
Pourquoi la choisissent-elles plutôt qu'autre chose? Souvenirs d'enfance à gambader dans les prés, à la mer et j'en passe. Il y a une nostalgie qui se construit et ne se défait plus même quand ils sont en présence de la nature. Comme tu ne rejettes pas ta mère, tu ne rejettes pas la nature. Ta mère tu la trouves belle même s'il se peut qu'elle ne le soit pas, il en va de même pour la nature. Nosu la percebons comme belle,mais il se peut que ce soit le plus gros laideron de l'univers. Et pour le savoir, il faut déconstruire avant de reconstruire.
Rhum à coule flots.
Flots coule à Rhum.
Faire couler les flots à Rome.
J'ai déconstruit pour reconstruire.
Voici ma démarche soliptique, c'est le cartésianisme:
1) je ne suis pas sûr que quelque chose existe
2) je me rends compte que si je pense, j'existe. Cogito ergo sum (dans mon poème). Au moiins moi j'existe.
3) J'ai la conscience du bien en moi or je ne suis pas bon, d'où cela vient-il?
Là Descartes se fourvoit en disant que ça vient de Dieu et que donc Dieu existe, car nous savons que son existence est soumise à fort doute. Au lieu d eparler de l'idée de bien en nous, parlons de celle du beau.
D'où nous vient l'idée du beau?
Nous avons une tentation du beau, mais à la naissance nous ne savons ce que c'est. On nous l'inculque. Vos goûts peuvent être différents, on vous apprendra le bon goût pour vous redresser. Depuis des millénaires et millénaires ont prétend que la nature est belle et que rien ne la remplace alors ça s'est imprimé sur nos cerveaux.
Or la nature si elle est utile (nourriture et oxygène) n'est pas forcément belle. Nous n'en savons rien. Il faut remettre en question. A ce jour, il n'y a pas de réponsee à la question qui ait vraiment été réfléchie et qui se démontre logiquement.
Moi-même, je dois admettre que la nature je la perçois comme belle, mais cela ne signifie pas qu'elle l'est dans l'absolu et je m'exerce à voir le reste aussi beau qu'elle, sinon plus. Un effort de reconstruction s'impose. Voir la beauté non dans la nature, mais dans le a-nature et c'est pourquoi mes poésies ne font pas mention directement de la nature.
J'espère avoir répondu à ta question rigolan que je ne connais pas, mais que je trouve courtois.
n°6234905
Rigololant
Posté le 02-08-2005 à 21:08:00 profil answer
Le Surrealiste a écrit :
j'arrive, j'arrive, ton insistance démontre encore mieux que nous ne somme spas la même personne.
Nous naissons sans présupposés, sans acquis intellectuels, autrement dit nous naissons "nature", nous grandissons "culture". Vivant dans un monde qui a peur du progrès, de l'innovation (même en littérature), les simples personnes n'arrivant pas à vivre hors des bras de maman, trouvent des maman symboliuqes qu'ils têtent, la mère nourricère est alors la nature, la Terre.
Pourquoi la choisissent-elles plutôt qu'autre chose? Souvenirs d'enfance à gambader dans les prés, à la mer et j'en passe. Il y a une nostalgie qui se construit et ne se défait plus même quand ils sont en présence de la nature. Comme tu ne rejettes pas ta mère, tu ne rejettes pas la nature. Ta mère tu la trouves belle même s'il se peut qu'elle ne le soit pas, il en va de même pour la nature. Nosu la percebons comme belle,mais il se peut que ce soit le plus gros laideron de l'univers. Et pour le savoir, il faut déconstruire avant de reconstruire.
Rhum à coule flots.
Flots coule à Rhum.
Faire couler les flots à Rome.
J'ai déconstruit pour reconstruire.
Voici ma démarche soliptique, c'est le cartésianisme:
1) je ne suis pas sûr que quelque chose existe
2) je me rends compte que si je pense, j'existe. Cogito ergo sum (dans mon poème). Au moiins moi j'existe.
3) J'ai la conscience du bien en moi or je ne suis pas bon, d'où cela vient-il?
Là Descartes se fourvoit en disant que ça vient de Dieu et que donc Dieu existe, car nous savons que son existence est soumise à fort doute. Au lieu d eparler de l'idée de bien en nous, parlons de celle du beau.
D'où nous vient l'idée du beau?
Nous avons une tentation du beau, mais à la naissance nous ne savons ce que c'est. On nous l'inculque. Vos goûts peuvent être différents, on vous apprendra le bon goût pour vous redresser. Depuis des millénaires et millénaires ont prétend que la nature est belle et que rien ne la remplace alors ça s'est imprimé sur nos cerveaux.
Or la nature si elle est utile (nourriture et oxygène) n'est pas forcément belle. Nous n'en savons rien. Il faut remettre en question. A ce jour, il n'y a pas de réponsee à la question qui ait vraiment été réfléchie et qui se démontre logiquement.
Moi-même, je dois admettre que la nature je la perçois comme belle, mais cela ne signifie pas qu'elle l'est dans l'absolu et je m'exerce à voir le reste aussi beau qu'elle, sinon plus. Un effort de reconstruction s'impose. Voir la beauté non dans la nature, mais dans le a-nature et c'est pourquoi mes poésies ne font pas mention directement de la nature.
J'espère avoir répondu à ta question rigolan que je ne connais pas, mais que je trouve courtois.
C'est tres interessant, en résumé c'est une question de point de vue tout simplement, jsuis assez d'accord avec toi sauf sur un point, la déconstruction pour reconstruire, oui si tu veux, mais pour quoi faire ? dans quel but ? tu avoues trouver la nature belle, alors pourquoi ne pas t'en tenir qu'à ça ? pourquoi veux tu modifier ta perception de la vie ? si j'ai bien compris, tu voudrais par exemple changer tes criteres de beauté, par exemple finir par trouver une brosse à dent plus belle qu'une rose. Ce qui doit etre tres difficile pour le ressentir reellement, et si t'y arrives, ca tauras apporté quoi ?
Tu es peut etre un éternel insatisfait, tu te lasse vite de ce qui t'entoure et tu éprouve toujours le besoin de modifier ta perception des choses :spamafote:
n°6235015
Le Surrealiste
Posté le 02-08-2005 à 21:22:06 profil answer
Pas du tout, et je te remercie de tes questions qui témoignent que nous sommes 2 personnes. Grâce à cela je peux mieux expliquer ma révolution : j'ai bien dit que ma poésie devait être une révolution, or révolution c'est faire un tour pour revenir au point de départ. mais entre temps on a grandi, notamment intellectuellement, on s'est enrichi, on a vu. Ma déconstruction précède la reconstruction pour mieux apprécier ce qui est autour de nous.
n°6235108
Rigololant
Posté le 02-08-2005 à 21:32:53 profil answer
Le Surrealiste a écrit :
Pas du tout, et je te remercie de tes questions qui témoignent que nous sommes 2 personnes. Grâce à cela je peux mieux expliquer ma révolution : j'ai bien dit que ma poésie devait être une révolution, or révolution c'est faire un tour pour revenir au point de départ. mais entre temps on a grandi, notamment intellectuellement, on s'est enrichi, on a vu. Ma déconstruction précède la reconstruction pour mieux apprécier ce qui est autour de nous.
En l'occurence tu dévie le sujet du topik vers ton poeme, on est pas là pour parler de ton ambition personelle ici (le prend pas mal) mais pour parler du beau.
Et on parlait de la nature, pourquoi se forcer à la déconstruire, c'est à dire ne plus la voir comme on a lhabitude de la voir ?
n°6235158
Le Surrealiste
Posté le 02-08-2005 à 21:37:46 profil answer
comme je l'ai dit, pour faire le tour de ce qui est à côté et revenir au point de départ et c'est aussi ce que fait ma poésie. Elle n'a pas pour but de saccager, mais de revenir au point de départ après avoir explorezr d'autres genres. Merci de me donner cette occasion d'explication.
n°6235194
Rigololant
Posté le 02-08-2005 à 21:46:49 profil answer
Le Surrealiste a écrit :
comme je l'ai dit, pour faire le tour de ce qui est à côté et revenir au point de départ et c'est aussi ce que fait ma poésie. Elle n'a pas pour but de saccager, mais de revenir au point de départ après avoir explorezr d'autres genres. Merci de me donner cette occasion d'explication.
Jai toujours du mal à imaginer concretement l'interet :/
n°6239974
lloyd57
Posté le 03-08-2005 à 14:31:34 profil answer
moi aussi, je ne comprends pas trop. Tout en admettant que si questionnement il y a, c'est qu'il y a peut-être une raison cachée. Justement ne pas comprendre donne envie d'en savoir plus. Attendons qu'il revienne.
n°6239991
Rigololant
Posté le 03-08-2005 à 14:33:55 profil answer
lloyd57 a écrit :
moi aussi, je ne comprends pas trop. Tout en admettant que si questionnement il y a, c'est qu'il y a peut-être une raison cachée. Justement ne pas comprendre donne envie d'en savoir plus. Attendons qu'il revienne.
Attendons :)
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Stephen King et Paul Auster source d'inspiration pour le jeu Alan Wake
Ce jeu vidéo est sorti le 14 mai sur Xbox 360
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Rédigé par Mario, le jeudi 20 mai 2010 à 08h47
Bien souvent les sources d'influence pour les créateurs de jeux vidéo sont des jeux vidéo mais ce n'est pas le cas pour Alan Wake (sorti sur Xbox 360 le 14 mai dernier). L'un des scénaristes du jeu, Sam Lake explique dans une interview qu'il a trouvé l'inspiration principalement dans des livres et des séries télévisées.
Le jeu est centré sur un personnage, Alan Wake, qui est un auteur de fictions plutôt sombre. Au début du jeu, ces écrits deviennent réalité et la ligne entre réalité et cauchemar devient floue. « C'est vraiment le genre de début d'histoire à la Stephen King, donc le travail de King est clairement une source d'inspiration pour nous ».
Et ce n'est pas le seul auteur qui a inspiré l'équipe qui a travaillé sur le scénario d'Alan Wake. Sam Lake évoque aussi The Book of illusions de Paul Auster, Lunar Park de Bret Easton Ellis et House of leaves de Mark Z. Danielewski. Le point commun entre toutes ces oeuvres est d'aborder les questions de la réalité par rapport à l'illusion.
Les autres sources d'influences pour le jeu sont plus télévisuelles avec notamment l'ambiance du village qui rappelle selon Lake celle de la série de Lynch, Twin Peaks. Le scénariste cite aussi Lost.
[EMBED]
Par ailleurs, Lake souligne que le jeu est construit comme une série avec plusieurs « épisodes » qui commencent tous par un « précédemment dans Alan Wake ». L'équipe travaille aussi sur du contenu additionnel téléchargeable qui ferait un peu comme le pont entre deux saisons d'une série « ou plutôt en l'occurrence le premier jeu et une suite éventuelle ».
Sur la page dédiée à Alan Wake sur le site Xbox 360, on pourra d'ailleurs trouver une mini série (avec de vrais acteurs)qui est une sorte de préquel au jeu.
Source : SF Gate
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La nature, source d’inspiration
12 juillet 2010 | Rubrique : Biodiversité, Dossier
Q’une molécule provienne d’un laboratoire de synthèse ou qu’elle soit extraite d’une fleur d’Indonésie, elle reste avant tout une molécule sous l’oeil du chimiste! Mais la diversité et la complexité des molécules «naturelles» rendent parfois bien des services aux chimistes qui orchestrent des synthèses complexes.
Pervenche de Madagascar. ©WIKIMEDIA COMMONS
Depuis que l’homme est homme, il a su puiser dans la nature de quoi se soigner. Dans la pharmacopée moderne, deux tiers des principes actifs des médicaments ont été trouvés dans les végétaux, même si bien souvent leur synthèse a ensuite été mise au point dans les laboratoires de chimie organique pour éviter d’avoir à piller le milieu naturel. Ne citons que quelques exemples : la morphine extraite du pavot, l’aspirine du saule, la digitaline issue des digitales pourpres et utilisée pour traiter les insuffisances cardiaques, deux anticancéreux très utilisés – la vinblastine et le taxol – extraits respectivement de la pervenche de Madagascar (photo) et d’une espèce bien particulière d’if. Les microorganismes ne sont pas en reste qui fournissent de nombreux antibiotiques : du champignon Penicillium notatum, dont la toxine « pénicilline » fut le premier antibiotique, aux Streptomyces qui ont permis de générer 3 000 produits actifs (antibiotiques
mais aussi anticancéreux, herbicides…) et on estime à 100 000 le nombre restant à découvrir ! Le milieu marin, quant à lui, semble être le champ idéal de nombreuses découvertes futures (donnons l’exemple de l’AZT, antirétroviral utilisé contre le SIDA, qui a été trouvé dans le sperme de hareng). Mais désormais, le chimiste ne se contente plus d’imiter les molécules issues de la biodiversité, il les apprivoise pour qu’elles l’assistent dans ses tâches quotidiennes !
Le chimiste est pressé !
Figure 1 : Structure générale des amides
Un des paramètres important pour le chimiste est le temps que va mettre une réaction pour se dérouler. Il utilise pour quantifier ce paramètre une mesure appelée « temps de demi-vie » qui définit le temps au bout duquel la moitié des produits de départ a été consommée pour donner les produits d’arrivée. Par exemple, une fonction amide (figure 1) (qui existe dans les matériaux synthétiques comme le polyamide ou bien dans les protéines) peut être hydrolysée (réagir avec l’eau) pour donner un acide et une amine. Le temps de demi-vie dans l’eau à 20 °C est 7 ans ! En chauffant à 100 °C, grand classique du chimiste qui veut accélérer une réaction, on passe à une dizaine de jours. En rajoutant un catalyseur chimique (10 % d’acide chlorhydrique), nous voici à 1 ou 2 heures. Mais imaginez que l’amide à hydrolyser soit contenue dans une tache de sang ou de jaune d’oeuf sur votre teeshirt préféré. Vous apprécierez alors l’incroyable
efficacité de la protéase, une protéine-enzyme des lessives qui à des doses infimes (0,0001%) sera capable de détruire la matière organique. Les biocatalyseurs sont extrêmement efficaces !
Le chimiste est exigeant !
Figure 2 : Molécule de glucose
Imaginez une molécule de glucose (figure 2), un sucre simple. Elle possède 4 fonctions OH. Imaginez maintenant que l’on veuille faire une modification spécifique de l’une de ces fonctions OH dans un dérivé du glucose (une estérification en l’occurrence) sans toucher aux autres (réaction dite régiosélective), pourtant quasi-identiques ! Un casse-tête pour un professionnel de la synthèse mais pas pour des enzymes. Selon qu’on utilisera une lipase de Chromobacterium viscosum ou une lipase de Candida rugosa pour catalyser la réaction, le produit final s’en trouvera changé! Purifier une protéine pour l’utiliser seule coûte très cher? Qu’à cela ne tienne, on peut pour certaines réactions utiliser les microorganismes entiers dans un fermenteur. Faire travailler ces petits êtres microscopiques est très peu onéreux ! Une forme encore plus subtile de sélectivité est la stéréosélectivité. Il existe des molécules, et c’est particulièrement vrai
dans le monde vivant, qui possèdent deux formes ayant exactement les mêmes atomes et les mêmes liaisons mais qui sont images l’une de l’autre dans un miroir comme le sont notre main droite et notre main gauche. Synthétiser l’une de ces molécules sans synthétiser l’autre constitue le challenge de la synthèse asymétrique, discipline reine à l’ICMMO depuis les travaux pionniers d’Henri Kagan. C’est particulièrement vital pour un médicament, une forme pouvant être active contre une maladie, l’autre toxique. L’asymétrie ne naît pas de la symétrie, il faut l’introduire à un moment ou à un autre de la synthèse, soit dans les molécules de départ ou les intermédiaires, soit dans les catalyseurs. Et là encore les enzymes des micro-organismes, purifiées ou in vivo, font cela très bien ! On les utilise par exemple pour synthétiser des antiviraux comme l’Abacavir ou le Crixivan, utilisés contre le SIDA.
Le chimiste aime bien s’entourer de biologistes !
Pourquoi ces protéines-enzymes sont elles si sélectives ? Parce que dans la nature elles sont « design-ées » justement pour remplir une mission bien précise en raison de leur forme (la façon dont elles se replient). Mais on peut les détourner de leur mission première. Elles savent catalyser des réactions sur des composés qu’elles n’avaient jamais rencontrés avant. Et si elles ne le font pas assez bien au goût du chimiste, il appelle son collègue généticien pour les y aider. En introduisant au hasard des mutations génétiques dans le génome d’un microorganisme, on va produire parfois un micro-organisme qui synthétisera une protéine-enzyme plus efficace. On le sélectionnera alors et provoquera une autre série de mutations dans son génome, qui produira parmi d’autres un individu encore plus efficace, qu’on sélectionnera, etc. jusqu’à obtenir une sélectivité quasi-totale du catalyseur biologique. Dans les années 1980, les chimistes cherchaient
des nouveaux catalyseurs dans des milieux riches en micro-organismes comme les boues des stations d’épuration. Aujourd’hui, c’est davantage dans les éprouvettes que le chimiste crée la biodiversité dont il a besoin.
Contact
Michel Thérisod
UFR SCIENCES
ICMMO (Institut de Chimie Moléculaire et des Matériaux d’Orsay)
Email : michel.therisod@u-psud.fr
Tel : 01 469 15 63 11
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Les années 2000, source d’inspiration
01/10/2010
La rentrée littéraire 2010 fait la part belle à l’actualité. Les écrivains ont utilisé plusieurs faits marquants des années 2000 pour construire leurs romans. MyBOOX a mené l’enquête et vous a sélectionné cinq romans plus vrais que nature.
New York, le 11 septembre 2001. Les Twin Towers, les plus hauts gratte-ciel de Manhattan sont rasés de la skyline. Le roman de Thomas B. Reverdy L’envers du monde démarre deux années plus tard à “ground zero”. L’écrivain compose une galerie de personnages tous témoins de l’attentat de près ou de loin.
Dans L’amour est une île, Claudie Gallay s’installe au festival d'Avignon de 2003. La ville est paralysée par la grève des intermittents. Manifestations, grèves générales, mobilisations et revendications aboutissent à l’annulation de la plupart des pièces de théâtres. C'est dans cette atmosphère que Claudie Gallay raconte une tragique histoire d'amour entre un acteur et un scénariste.
Dans Ouragan, Laurent Gaudé retrace le destin de quatre habitants de la Nouvelle-Orléans. Le 29 août 2005, l’ouragan Katrina dévaste la région. Certains fuient la ville, d’autres restent. Après s’être minutieusement documenté, Laurent Gaudé décrit l’inertie des pouvoirs publics et l’échec de la politique d’évacuation. Un autre écrivain, Gilles Leroy, s’intéresse lui aussi à cette catastrophe. Dans Zola Jackson, une institutrice, prisonnière dans sa maison inondée, s’organise pour sa survie.
Premier trimestre 2006, les facultés de France sont en ébullition. Syndicalistes, professeurs, étudiants et lycéens investissent les quartiers universitaires. Tous contestent la mesure phare de Dominique de Villepin le CPE (contrat première embauche). Dans Il vous faudra nous tuer, Natacha Boussaa plonge au cœur de ce mini mai 68 des années 2000. Armés de slogans militants, Lena et sa bande de copains s’insurgent contre leur bête noire, la précarité.
Dans L’enquête, Philippe Claudel s’inspire de la vague de suicides survenue chez France Télécom entre 2008 et 2009. Trente-deux salariés avaient mis fin à leurs jours. Dans le livre, un Enquêteur débarque dans une petite ville de province pour comprendre les raisons qui ont poussé tous ses salariés à se suicider.
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1 commentaire
...
(M.) Dominique Léger - le 01/10/2010 à 16:03:04
Vous auriez pu ajouter "La fortune de Sila" de Fabrice Humbert que je défends comme un des meilleurs romans de la rentrée. Le meilleur, à mon humble avis, est dans votre liste : "l'Enquête" de Philippe Claudel, un grand livre !
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Point de vue
L'eau, source de vie ou de profit ?, Alexandre Fabry, Nicolas Pagnier...
LEMONDE.FR | 09.03.10 | 18h17
La gestion de la distribution d'eau est actuellement un sujet de débat
important dans toutes les collectivités. La polémique en cours pour la
gestion de la distribution d'eau du Sedif (Syndicat des Eaux
d'Ile-de-France) n'est que la partie la plus médiatique d'un débat
plus profond. Dans ce contexte, le 30 décembre dernier, un collectif
militant se créait au sein du PS pour défendre les grandes
multinationales de l'eau contre le "procès en sorcellerie" qui leur
serait fait au sein du Parti Socialiste. Passons sur le fait que ce
collectif rassemble des cadres de ces multinationales, confondant
peut-être ainsi lobbyisme et militantisme, pour aborder la question de
fond : la gestion de l'eau peut-elle être confiée à un opérateur privé
dont le but structurel est la réalisation d'un profit ?
Que les grandes multinationales de l'eau aient l'expérience et le
savoir-faire de la captation et de la distribution de l'eau, nul n'en
doute. Qu'elles fassent mieux que des structures publiques, cela reste
à démontrer. Les enquêtes des associations de consommateurs montrent
qu'en moyenne, les prix sont supérieurs de 20 à 44% dans les communes
qui ont délégué leur service d'eau et d'assainissement au secteur
privé ! Quand on sait que 75 % des usagers français regroupés dans 60
% des communes sont alimentés par les 3 multinationales, on mesure
l'ampleur de ce surcoût Qu'elles soient en capacité de proposer une
gestion durable de la ressource, il est permis d'en douter, car ces
grands groupes n'ont structurellement pas cet objectif. L'objet ici
n'est pas de les en blâmer : dans le système capitaliste, ce n'est
tout simplement pas leur rôle. Leur rôle, c'est la réalisation d'un
profit dans le cadre d'un service lucratif de distribution d'eau.
Et c'est là le cur du problème : l'eau doit-elle être une source de
vie ou une source de profit ? Peut-on éthiquement accepter que l'eau
serve à enrichir les actionnaires de ces grands groupes
(essentiellement, en France, Véolia, Suez et la Saur) ? Surtout quand
des familles n'ont pas accès au minimum d'eau nécessaire pour vivre et
que cette ressource est loin d'être inépuisable sur la planète. On
sait que la désertification continue sa progression et que l'eau se
raréfie. Dans le même temps, la consommation progresse
structurellement par le double impact de l'augmentation de la
population et de la croissance de nos besoins liée, notamment, à notre
mode de production alimentaire. Dans ce contexte, aujourd'hui, 1,5
milliards de personnes n'ont pas accès à l'eau potable, 2 milliards
n'ont pas d'installation sanitaire et 2,5 milliards consomment de
l'eau polluée.
Le retour sur l'histoire de cette gestion de l'eau apporte un
éclairage intéressant, puisque ce système n'a connu qu'une expansion
assez récente hors de France, au moment de la "révolution"
conservatrice et néo-libérale des années 80 avec notamment
l'attribution du marché de l'eau à des compagnies privées au
Royaume-Uni de M. Thatcher et au Chili d'A. Pinochet ! L'argument
premier en était donc bien l'idéologie de la suprématie du marché.
Alors, s'il doit y avoir un débat sur ce sujet (en France en général
et au sein du PS en particulier), et en ce sens nous nous joignons à
"à contre courant", nous affirmons aujourd'hui : Que le droit à un
minimum d'eau est un droit fondamental et universel, quel que soit son
pays ou ses moyens. Nous appelons donc à la mise en place de la
gratuité des premières tranches d'eau, financée par une élévation
progressive du coût des tranches suivantes et calculée en litre d'eau
par individu préservant ainsi les familles nombreuses. Ce principe
allie justice sociale et écologique, puisque les gros consommateurs
payeront pour ceux qui sont économes de la ressource, le mésusage
finançant l'usage. L'Afrique du Sud a déjà constitutionnalisé ce
principe, fournissant à sa population 25 litres par personne et par
jour. A nous de suivre ce mouvement.
Que l'eau est un bien universellement partagé et qu'il ne peut donc
faire l'objet d'un quelconque profit. Nous appelons donc à sa gestion
par un système de régie publique ou une SCIC (Société Coopérative
d'Intérêt Collectif), permettant d'unir consommateurs et responsables
politiques dans une gestion collective et raisonnée de la ressource.
Il n'y a dans ces prises de position nul procès ou nulle méfiance a
priori, mais une réflexion éthique alliée à un souci pragmatique de
répondre à un enjeu planétaire de ce XXIème siècle : gérer l'eau en
conciliant justice sociale et écologie.
Alexandre Fabry, porte-parole d'Utopia au PS,
Nicolas Pagnier, Secrétaire National d'Utopia,
Nathalie Perrin-Gilbert, Secrétaire Nationale au Logement,
Gérard Poujade, Maire du Séquestre et 1er fédéral du Tarn,
Barbara Romagnan, Conseillère générale du Doubs,
Géraud Guibert, porte-parole du pôle écologiste,
Michèle Fournier-Armand, Vice-Présidente du Conseil Général du
Vaucluse,
Jean-Marc Vayssouze-Faure, Maire de Cahors et 1er fédéral du Tarn,
Fleur Skrivan, Conseillère régionale Provence-Alpes-Cote d'Azur,
Jean-Paul Chidiac, membre du Conseil National
Se laver les mains réduit la transmission des gastro-entérites et des
maladies respiratoires contractées en hiver.
AFP/ERIC PIERMONT
Se laver les mains réduit la transmission des gastro-entérites et des
maladies respiratoires contractées en hiver.
Parmi vos réactions PrometheeFeu L'analyse de ces élus est un peu
simpliste. Si l'État gère, il répercute ses couts en partie sur les
prix, mais aussi en partie sur les impôts. Il est possible qu'en fin
de compte l'Etat soit la solution, mais il faut pousser l'analyse un
peu plus loin.
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Vos réactions (31)
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* [avatar_abonne.jpg] PrometheeFeu 13/03/10 - 03h07
L'analyse de ces élus est un peu simpliste. Si l'État gère, il
répercute ses couts en partie sur les prix, mais aussi en partie
sur les impôts. Il est possible qu'en fin de compte l'Etat soit la
solution, mais il faut pousser l'analyse un peu plus loin.
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[avatar_abonne.jpg] marcb39@yahoo.fr 11/03/10 - 17h49
Les besoins en eau potable sont de 20 litres grand maximum par jour
et par personne, alors que nous en consommons 200 à 300. Tout le reste
est du luxe ou demande uniquement de l'eau filtrée. Alors d'accord
pour la gratuité des 20 litres indispensables...si tout le monde est
d'accord pour que les distributeurs gagnent (beaucoup) d'argent sur le
reste sans que personne ne viennent le leur reprocher. Vous n'êtes pas
d'accord? installez une citerne d'eau de pluie ou reciclez votre eau
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[avatar_abonne.jpg] JMM 11/03/10 - 17h26
L'eau est un bien universel ! Cela devrait l'être ou pourrait l'être
dans un monde idéal. On en est loin ... Je ne crois ni à la vertu des
hommes en général) ni au miracle de la municipalisation ni à la vertu
du marché. Pas de simplicisme ni dans un sens ni dans l'autre. Les
premiers litres pourraient être offerts (payés par les contribuables)
aux citoyens : c'est une excellente idée, je crois. Pour le reste il
faut une implication des citoyens pour contrôler les coûts. Répondre
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[avatar_abonne.jpg] E. T. 11/03/10 - 16h48
La Générale des eaux, la Lyonnaise et la SAUR n'ont pas été
nationalisées en 1981: elles savaient "arroser" à droite et à gauche.
Maintenant les élus de gauche savent apparemment gérer directement
l'arrosoir. Répondre
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nationale, le 27 novembre. 148
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arrivent au tribunal correctionnel de Paris le 11 janvier. 93
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L'affiche de promotion de l'Observatoire des mensonges de la gauche
mis en place par les Jeunes Populaires de l'UMP. 58
Cornaqués par Copé, les jeunes UMP s'attaquent aux "mensonges" de la gauche
La réforme annoncée fait glisser le cur de l'éducation prioritaire
vers un modèle à l'anglo-saxonne. 47
Près de 2 000 collèges et écoles pourront choisir leurs enseignants
Le président tunisien Ben Ali, lors de son allocution télévisée, lundi
10 janvier. 47
Tunisie : Ben Ali promet de ne pas se représenter en 2014
Malgré une saison d'été plus courte que la normale en 2010 durant
laquelle la calotte glaciaire fond, l'Arctique a enregistré sa
troisième plus faible superficie de glace depuis 1979, après 2007 et
2008. 43
L'année 2010 a été la plus chaude sur le globe, ex aequo avec 2005
Emma a été condamnée en décembre 2010 à neuf ans d'emprisonnement par
la cour d'assises d'appel de Créteil (photo), dans le cadre de
l'affaire du "gang des barbares. 36
"Gang des barbares" : le parcours chaotique d'Emma, ballottée par la vie
Les présidents français et tunisien, MM. Sarkozy et Ben Ali, en
juillet 2007 à Tunis. 36
"Les liens entre la France et la Tunisie ne justifient pas le silence"
Les drapeaux français et tunisien, en février 2009 à Tunis. 35
La France juge sa position "équilibrée" sur la situation en Tunisie
Marine Le Pen, le 3 octobre 2010, à La Chapelle-sur-Erdre, près de
Nantes. 33
Marine Le Pen visée par une enquête pour ses propos sur les "prières de rue"
Des camarades de promotion d'Antoine de Léocour demandent à Alain
Juppé de démissionner dans une lettre ouverte. 28
Otages au Niger : les causes de la mort de Vincent Dolory difficiles à
établir
Photo prise le 28 mars 2008 à Strasbourg de Nicolas Hulot. 28
La décision de Nicolas Hulot de se présenter à la présidentielle serait
"prise à 90%"
Nicolas Sarkozy lors de ses vux aux parlementaires, mercredi 12
janvier. 28
Les vux de Nicolas Sarkozy aux parlementaires : "Au travail"
Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste présentait ses
voeux à la presse, jeudi 13 janvier. 27
Martine Aubry : "Les socialistes sont prêts, le changement est proche"
Jean-Marie Le Pen et Marine Le Pen, en novembre 2010. 23
Marine Le Pen, "troisième homme" pour 2012, selon un sondage
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Décennie de l'eau 2005-2015
ONU-Eau [USEMAP:langbar1.jpg]
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À PROPOS DE LA DECENNIE
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THÈMES
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[bullet.gif] Prévention des catastrophes
[bullet.gif] Qualité de l'eau
[bullet.gif] Eaux transfrontières
[bullet.gif] L'eau et les femmes
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[bullet.gif] Évaluation
[bullet.gif] Gestion des ressources en eau
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RESSOURCES
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[bullet.gif] Galerie de photos
QUIZ SUR L'EAU
LE COIN DES JEUNES
CONTACTEZ-NOUS EN
M. Ban-Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies
M. Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies
« L'eau potable et les services d'assainissement de base sont
intrinsèques à la survie, au bien-être et à la dignité des hommes. »
_________________________________________________________________
Urgences
Haïti : Haïti confronté à une épidémie de choléra, l'ONU déploie une
aide d'urgence
Nigéria : près de 40.000 infections et 1.500 décès du choléra depuis
janvier
Afrique de l'Ouest et centrale : 1,5 million de gens touchés par des
inondations
Pakistan : près de 3 mois après les inondations, la situation est
toujours critique
Nigéria : une grave pollution au plomb explique la mort de dizaines
d'enfants
_________________________________________________________________
Campagne « Soyez Judici-eau-x! »
Journée mondiale de l'eau 2010
Participez à la campagne « Soyez Judici-eau-x! » et faites passer le
mot!
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Rendez-vous avec...
... la biodiversité
2010 :
Année internationale
de la biodiversité
... les déserts
2010 - 2020 :
Décennie des Nations Unies pour les déserts et la lutte contre la
désertification EN
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Publications récentes
Protection des gains de développement - réduire la vulnérabilité aux
catastrophes et la capacité de résistance en Asie et dans le Pacifique
PDF EN, CESAP-SIPC (octobre 2010)
Intégration de l'économie de la nature : synthèse de l'approche, des
conclusions et des recommandations de l'Économie des écosystèmes et de
la biodiversité PDF EN,TEEB, PNUE (octobre 2010)
Agir pour réduire l'impact mondial des maladies tropicales négligées,
OMS (octobre 2010)
Tendances en matière de développement durable - Petits États
insulaires en développement, DESA (septembre 2010)
Promesses d'action : faire une différence sur le terrain - Une
synthèse des résultats, bonnes pratiques, leçons apprises, défis et
possibilités futures PDF EN, CCNUCC (septembre 2010)
Les Chemins vers 2015 - les priorités pour les objectifs du Millénaire
pour le développement en Asie et dans le Pacifique PDF EN,
CESAP-BAD-PNUD
La Richesse des déchets : L'économie de l'utilisation des eaux usées
dans l'agriculture EN, FAO (septembre 2010)
>> Plus de publications
À la une
Troisième semaine africaine de l'eau (Addis-Abeba, Éthiopie, 22 - 26
novembre 2010)
L'Union africaine, le Conseil des ministres africains chargés de l'eau
(AMCOW), le Gouvernement éthiopien et la Commission économique pour
l'Afrique (CEA) des Nations Unies organisent conjointement la
troisième Semaine africaine de l'eau. Une conférence se tiendra au
Centre de conférences des Nations Unies, à Addis-Abeba, Éthiopie.
À seulement cinq ans de la date butoir pour la réalisation des
objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), la troisième
Semaine africaine de l'eau sera l'occasion de faire un inventaire
complet des défis à relever et des progrès réalisés sur le continent
africain pour réaliser les buts et objectifs fixés en matière d'eau et
d'assainissement. La Semaine sera également l'occasion de cerner avec
précision les domaines dans lesquels l'Afrique a besoin de faire plus
et mieux pour garantir que l'accès équitable à l'eau et à
l'assainissement apporte une contribution essentielle au progrès de
l'Afrique vers le développement durable.
La Semaine fournira aussi une plateforme de discussion aux
gouvernements, institutions régionales, partenaires internationaux, au
secteur privé, à la communauté scientifique, société civile et aux
médias du monde entier, et en particulier d'Afrique, pour rechercher
ensemble des solutions aux défis de l'Afrique en matière d'eau et
d'assainissement. L'événement insistera sur la nécessité de mettre en
oeuvre rapidement les actions envisagées à l'échelon international et
régional pour la réalisation des buts et objectifs convenus dans les
domaines de l'eau et de l'assainissement.
Gestion durable des ressources en eau dans les villes :
engager les parties prenantes dans le changement et l'action
13 - 17 décembre 2010, Saragosse, Espagne
_________________________________________________________________
Actualité
Grandes lignes de l'atelier d'ONU-Eau sur « Partager les outils sociaux : la
construction d'une communauté de pratique pour les opérateurs de l'eau »
(Montréal, Canada, 21 septembre 2010)
Le 21 septembre, l'ONU-Eau a organisé une session de dialogue lors du
Congrès mondial de l'eau 2010 de l'Association internationale pour
l'eau Lien extérieur PDF EN. Cette session a offert une plate-forme de
discussion et de partage d'expériences différentes, de leçons apprises
et de pratiques novatrices en matière de communication et de
sensibilisation auprès des opérateurs de l'eau. Un accent particulier
a été mis sur les stratégies dans les zones pauvres et rurales.
>> Ordre du jour Lien extérieur PDF EN
>> Intervenants PDF EN
_________________________________________________________________
Concours de courts métrages « L'eau, le climat et ... action! »
Le Programme mondial pour l'évaluation des ressources en eau (WWAP) et
la chaîne de télévision américaine TheWaterChannel.tv, avec le soutien
de la Commission nationale mexicaine (CONAGUA) et le Conseil
consultatif de l'eau du Mexique, organisent ce concours de courts
métrages. Pour participer, il vous faut soumettre un court métrage sur
les expériences et les messages sur le changement climatique et ses
interactions avec l'eau et de la vie entre le 22 septembre et le 15
novembre 2010. Les lauréats seront projetés au cours d'une
manifestation en marge de la 16e Conférence des Parties à la
Convention sur les changements climatiques (COP-16) à Cancun, au
Mexique.
_________________________________________________________________
Grandes lignes du dialogue d'ONU-Eau sur « l'eau malade menace la
réalisation des OMD : Un dialogue entre parties prenantes pour faire face
aux besoins en matière de développement des capacités et de communication »
(Stockholm, Suède, 8 septembre 2010)
Le 8 septembre, l'ONU-Eau a organisé un dialogue PDF EN lors de la
Semaine mondiale de l'eau de Stockholm. Cette session a réuni des
experts et des intervenants pour discuter de la situation actuelle et
des défis liés à la qualité de l'eau et la production et la gestion
des eaux usées. La discussion s'appuie sur les résultats de malades du
rapport « L'eau malade - Le rôle central de la gestion des eaux usées
dans le développement durable ».
>> Vidéo EN [RealPlayer, 13 min]
_________________________________________________________________
Contribuez au Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des
ressources en eau
Dans un effort continu pour rendre le Rapport mondial des Nations
Unies sur la mise en valeur des ressources en eau plus pertinent pour
ses publics ciblés, le Programme des Nations Unies pour l'évaluation
des ressources en eau (WWAP) mène des consultations régulières auprès
des acteurs de tous les domaines afin d'identifier les besoins ou les
questions spécifiques ainsi que les défis prioritaires émergeants. Le
Programme vous invite à vous inscrire si vous êtes intéressé par le
processus consultatif.
Événements
Réunion régionale du Groupe d'experts de haut niveau pour discuter de la
réduction des risques d'inondations au Pakistan (Islamabad, Pakistan, 9 - 10
novembre 2010)
La Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique
(CESAP) de l'Organisation des Nations Unies, en partenariat avec
l'équipe de pays des Nations Unies au Pakistan et le Gouvernement du
Pakistan, a organisé, à Islamabad, Pakistan, les 9 et 10 novembre
2010, une réunion régionale du Groupe d'experts de haut niveau pour
discuter de la réduction des risques d'inondations au Pakistan EN. La
réunion a fourni l'occasion de partager des informations sur les
évaluations récentes des inondations au Pakistan, de discuter des
perspectives d'alerte précoce et de préparation, d'échanger des
informations et des expériences sur les stratégies de réduction des
risques d'inondations en cas de catastrophe et d'aider à identifier
les possibilités de coopération régionale. Les résultats de la réunion
ont mis l'accent sur l'intégration de la réduction des risques de
catastrophe dans les plans de redressement et de reconstruction et
seront introduits dans le plan de redressement et de reconstruction du
pays soutenu par l'équipe de pays.
_________________________________________________________________
Deuxième session de la Réunion des Parties au Protocole sur l'eau et la
santé (Bucarest, Roumanie, 23 - 25 novembre 2010)
L'objectif principal du Protocole sur l'eau et la santé de la CEE et
du bureau européen de l'OMS à la Convention de la CEE sur la
protection et l'utilisation des cours d'eau transfrontaliers et des
lacs internationaux est de protéger la santé humaine et le bien-être
par une meilleure gestion de l'eau, y compris la protection des
écosystèmes aquatiques, et de prévenir, combattre et faire reculer les
maladies liées à l'eau. Le protocole est le premier accord
international de ce type adopté spécifiquement pour atteindre un
approvisionnement adéquat en eau potable et un assainissement adéquat
pour tous et pour protéger efficacement l'eau utilisée comme source
d'eau potable. La 2e session de la Réunion des Parties au Protocole EN
sera l'occasion d'examiner les progrès accomplis jusqu'ici et de
réfléchir sur un plan pour relever les défis qui nous attendent.
_________________________________________________________________
Gestion durable des ressources en eau dans les villes : engager les parties
prenantes dans le changement et l'action (Saragosse, Espagne, 13-17 décembre
2010)
Cette rencontre mondiale EN, organisée conjointement par le Bureau de
soutien à la décennie internationale d'action « L'eau, source de vie »
2005-2015, responsable de la Campagne d'information et de
communication d'ONU-Eau pour la Décennie, l'Organisation des Nations
Unies pour les établissements humains (ONU-HABITAT), le consortium
SWITCH et la Mairie de Saragosse, réunira plus de 200 experts,
responsables locaux, spécialistes des médias, opérateurs du secteur de
l'eau, représentants politiques des villes et groupes d'intervenants
pour discuter des problèmes et proposer des mesures concrètes pour
relever les défis de l'accès à l'eau et l'assainissement pour tous,
diffuser les résultats à un large public et prendre en compte les
différents contextes de développement et caractéristiques régionales.
La réunion est également une étape intermédiaire dans la préparation
de la Journée mondiale de l'eau 2011, qui aura pour thème la question
de la gestion des eaux urbaines.
_________________________________________________________________
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Crédit photographique : UNICEF (Giacomo Pirozzi. Rwanda,
Zambia/Jonathan Shadid, Burkina Faso),
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de Luca), Photo © ONU
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* - Et vous devez aussi comprendre ceci : la maturité n’est pas affaire de temps
* - Un esprit vraiment religieux est dénué de toute peur
* - Comprendre et par la compréhension mettre fin à la souffrance, exige une grande attention
La créativité prend sa source dans l’initiative, qui ne naît qu’en présence d’un mécontentement profond.
La créativité prend sa source dans l’initiative, qui ne naît qu’en présence d’un mécontentement profond.
N’ayez pas peur du mécontentement, mais nourrissez-le jusqu’à ce que l’étincelle devienne une flamme et que vous soyez perpétuellement mécontent de tout – de votre travail, de votre famille, de la traditionnelle course à l’argent, à la situation, au pouvoir – de sorte que vous vous mettiez vraiment à penser, à découvrir. Or, en vieillissant, vous vous rendrez compte qu’il est très difficile de maintenir cet esprit de mécontentement. Vous avez des enfants à nourrir, et les exigences de votre travail à prendre en compte, l’opinion de vos voisins, de la société qui se referme sur vous, et très vite vous commencez à perdre cette flamme ardente du mécontentement. Quand vous êtes mécontent, vous allumez la radio, vous allez voir un gourou, vous récitez la puja, vous vous inscrivez à un club, vous buvez, vous courez les femmes – tout est bon pour étouffer la flamme du mécontentement.
Or, voyez-vous, sans cette flamme du mécontentement, vous n’aurez jamais l’initiative qui est le commencement de la créativité. Pour découvrir la vérité, vous devez être en révolte contre l’ordre établi. La créativité ne consiste pas simplement à peindre des tableaux et à écrire des poèmes – ce qui est bien, mais reste minime en soi.
L’important est d’être mécontent de fond en comble car ce mécontentement global est le début de l’initiative qui devient créative à mesure qu’elle mûrit ; et c’est la seule manière de découvrir ce qu’est la vérité, ce qu’est Dieu, car Dieu n’est autre que l’état créatif. Il faut donc éprouver ce mécontentement total, mais dans la joie – comprenez-vous ? Il faut être complètement mécontent, sans se plaindre, mais avec joie, avec gaieté, avec amour. La plupart des mécontents sont mortellement ennuyeux : ils se plaignent sans cesse du manque de justesse de telle ou telle chose, ou bien ils souhaiteraient avoir une meilleure situation, ou bien ils voudraient que les circonstances soient autres, car leur mécontentement reste très superficiel. Quant à ceux qui ne sont pas du tout mécontents, ils sont déjà morts.
Si vous pouvez être en révolte tandis que vous êtes jeunes, et en vieillissant nourrir votre mécontentement de toute la vitalité de la joie et d’une immense affection, alors cette flamme du mécontentement aura une portée extraordinaire, car elle bâtira, elle créera, elle fera naître des choses nouvelles.
Extrait de « Le sens du bonheur » Editions Points Sagesses
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l'allusion (non littérale et non explicite). Il peut imiter
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(Programme Fesec, 2e degré, 2002)
S'il est vivement recommandé de s'appuyer sur des citations ou des
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grave puisqu'elle lèse l'auteur authentique et donne en outre à penser
que le plagieur est incapable d'élaborer un texte personnel.
Consulter une information sur la façon de citer sans plagier.
On cite ses sources selon une présentation codifiée.
Pour en savoir davantage :JUCQUOIS G., 1990.
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Lorsque vous citez un extrait in extenso (= en entier, dans son
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Dans une analyse du Dormeur du Val d'Arthur Rimbaud, on trouvera, par
exemple :
Ce sonnet à bien des égards remarquable, présente une métaphore
originale et riche de sens dès le premier quatrain "[...] qui
mousse de rayons." (v. 4). Lumière et douceur semblent régner
en maîtres sur le lieu où repose le jeune homme.
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Formule de base
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Le titre : en italique .
Le lieu de publication, puis l'éditeur, puis l'année de publication,
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Exemple:
AUTEUR Y., Usages bibliographiques, Paris, Les Belles Lettres, 1998,
coll. "Classiques de Poche", n°38.
Particularités
S'il y a plusieurs auteurs (ils sont habituellement indiqués dans
l'ordre alphabétique), on écrit :
AUTEUR X. , ÉCRIVAIN A., et ROMANCIER Y., Titre , ...
ou AUTEUR X. ET (...), Titre, ...
ou COLLECTIF, Titre , ...
Si le lieu ou la date de publication manque, on indique "s.l." ou
"s. d." ce qui signifie "sans lieu" ou " sans date".
Parfois on abrège le titre par le symbole : [...]
Le cas échéant, les indications sur la personne qui a complété le
volume par des notes, un travail sur le texte, des documents, etc.
Ex: MONTAIGNE (de) M. , Les Essais, édition établie et présentée par
Claude Pinganaud, Paris, Arléa, 2002.
Quand il s'agit d'une traduction, on le signale ainsi que le nom du
traducteur, le titre original et les références de l'édition
originale
Ex: LONDON J.,Contes des mers du Sud, nouvelles , (South Sea Tales)
trad. L. Postif, P. Gruyer et R.Sctrick, préface de Y.Queffélec,
Paris, Phébus libretto, 2001.
Parfois on ajoute le numéro de page (p. 17 ou p. 17 à 40 ou p. 17
sv. ou p. 17 sq., ou encore p.17-40).
Ex: DURAND X., Manuel de savoir-vivre , Bruxelles, Éd. du Lombard,
1985, p. 16.
Lorsqu'un ouvrage a déjà été mentionné, écrivez simplement :
Ex: DURAND X., op. cit. , p. 16.
(op. cit. est une abréviation de opere citato, expression latine qui
signifie : dans l'ouvrage déjà cité.)
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Les textes disponibles sur le réseau varient, disparaissent, se
transforment, changent d'adresse. Certains sites présentent des
garanties de sérieux, leurs informations sont fiables. D'autres, par
contre, sont fantaisistes. N'importe qui, en effet, peut publier
pratiquement n'importe quoi sur le web. La preuve ?
Lorsque l'on consulte un site internet, on relève tous les éléments
qui peuvent établir l'authenticité d'un document, sa fiabilité.
Ex: Les Grands Auteurs Romantiques du XIX^e, site de Michel Esnault,
"60 ans, Retraité de La Poste, passionné d'histoire locale,
d'archéologie, de beaux-arts et de littérature. " :
http://romantis.free.fr/
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Ex: JRM, "Cet heureux temps n'est plus, tout a changé de face...", sur
http://jiheraim-cyberland.chez-alice.fr/1-pagesd_accueildejrm/5-smiley
.htm, consulté le 3 / 06 / 2008 à 21 h 11.
(Jean-Roger Merle se présente comme professeur de lettres).
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Se référer à une image électronique
Lorsque l'on utilise une image publiée en ligne, on note son
emprunt de la façon suivante :
Ex: [fleurs.jpg]
Page de titre de la première édition
des Fleurs du Mal (1857).
http://www.poulet-malassis.com/images/poulet_malassis_baudelaire_150_a
ns_couverture_fleurs_du_mal_fac_simile.jpg
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http://www.poulet-malassis.com/poulet_malassis_baudelaire_150_ans_f
leurs_du_mal_BAUDELAIRE_FLEURSDUMAL.htm
Se référer à un article d'encyclopédie en ligne
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[cinema.gif] Se référer à un film
Voici comment se présentent habituellement les références à une oeuvre
cinématographique:
le titre original, le titre de la version française, le nom du
metteur en scène, les noms des acteurs principaux, le pays, l'année
de sortie en salles, le genre, la durée.
Ex:
Sleeping with the Enemy, (Les nuits avec mon ennemi), J.Ruben, avec
J.Roberts , P.Bergin, K.Anderson, Etats-Unis, 1991, drame/thriller, 99
min.
[topvert.gif]
[tv.gif] Se référer à une émission de télévision
Voici comment se présentent habituellement les références à une
émission de télévision:
le nom éventuel de la rubrique, le titre précis de l'émission
(souvent son sujet), le genre de l'émission, son réalisateur /
animateur, le nom de la chaine qui a créé ou diffusé l'émission,
la date et l'heure du début, la durée.
Ex:
Envoyé spécial, Dany Boon, le triomphe d'un ch'ti, reportage de
Vincent Lebrun, diffusé sur A2, jeudi 22 mai 2008, 20h50, 20 minutes.
[topvert.gif]
[theatre.gif] Se référer à un spectacle
Voici comment se présentent habituellement les références à un
spectacle:
le titre , le nom de l'auteur, les noms de la Compagnie (quand il
s'agit de théâtre), du metteur en scène, des acteurs principaux, la
date de la représentation, le nom du lieu (de la salle).
Ex: Roméo et Juliette, d'après William Shakespeare, par la Compagnie
de la Sonnette, mise en scène de Delphine Bougard, Chorégraphie de
Julie Bougard, avec Elisabeth Mouzon (Juliette) et Julien Collard
(Roméo). Coproduction de la Cie de la Sonnette et du Manège. Mons /
Centre Dramatique, mardi 24 avril 2007, 20 h 30, Palais des Beaux-Arts
de Charleroi.
[topvert.gif]
[musique.png] Se référer à une oeuvre musicale
Voici comment se présentent habituellement les références
discographiques (ou discographie) relatives à une oeuvre musicale :
GROUPE / ARTISTE, " Chanson ", Album, Éditeur phonographique et
référence catalogue, année.
Ex:
musique instrumentale
Johannes BRAHMS -"Concerto pour piano n°1 en ré mineur op. 15 - III :
Rondo. Allegro non troppo." Vladimir Ashkenazy, piano. Orchestre du
Concertgebouw d'Amsterdam - Bernard Haitink (DECCA 4100092).
album de chanson
Julien CLERC, Double enfance - Album CD - Emi, 0946 3 37459 2 6 (1
CD), 2005.
chanson isolée
Pierre RAPSAT, Ensemble (3'44") Album: Dazibao , CD Viva Disc 704001,
2001.
D'après : Observatoire Musical Français (OMF) Université de
Paris-Sorbonne 1, rue Victor Cousin - 75005 Paris,
http://www.omf.paris4.sorbonne.fr/omf-articles.php3?id_rubrique=98&id_
article=540.
[topvert.gif]
[photo.gif] Se référer à une photographie
Les références d'une photo se notent de la façon suivante:
Le nom de l'artiste et son prénom, le titre de l'oeuvre, la date de
son exécution, le lieu où elle a été prise, le détenteur des droits
précédé du signe © .
Ex:
DOISNEAU Robert, Le Baiser de l'Hôtel de Ville, Paris, 1950.
ou
DIAS Carlos , Des fusiliers marins portugais de la frégate Corte Real
capturent une barque [...] au large de la Somalie, 22.06.2009, ©
EPA/CARLOS DIAS, réf.: epa01769685.
[topvert.gif]
[palette1.gif] Se référer à un tableau
Les références d'une peinture se notent de la façon suivante:
Le nom de l'artiste et son prénom, le titre du tableau, la date de
son exécution, les matières de la couleur et du support, les
dimensions de l'oeuvre et le lieu où elle est conservée.
Ex:
MILLET Jean-François,(1814-1875), Des glaneuses dit aussi Les
glaneuses, 1857, huile sur toile, 83,5 x 110 cm, Paris, Musée
d'Orsay.
[topvert.gif]
[rodinsm4.gif] Se référer à une sculpture
Les références d'une sculpture se notent de la façon suivante:
Le nom de l'artiste et son prénom, le titre de l'oeuvre, la date de
son exécution, la matière, les dimensions et le lieu où elle est
conservée.
Ex:
RODIN Auguste (1840-1917), Le Baiser, 1888-89, marbre 181,5 x 112,3 x
117 cm, Paris, Musée Rodin.
http://media.paruvendu.fr/windil/media-pa/L080613/e4/e4/th/th_L0806132
436063_1.jpg
[topvert.gif]
[presse.gif] Se référer à un article de presse
S'il s'agit d'un article extrait d'un journal, d'une revue périodique
on écrit, par exemple :
Le nom de l'auteur et son prénom, le titre, le mot "in" ou "dans",
le titre du journal ou de la revue, le n°, la date.
Ex: AUTEUR X., Rédiger une bibliographie , dans La Revue Nouvelle , n°
3873, du 13 mai 1987.
Parfois, on indique le titre de l'article entre guillemets et le
nom de la revue souligné ou en italiques.
[topvert.gif]
[parole.gif] Se référer à une interview
Les références d'une interview qu'on a réalisée soi-même se notent de
la façon suivante:
Indiquer la mention "Entretien avec", la civilité (Monsieur,
Madame...), le prénom et le nom de la personne interrogée, si
nécessaire son titre ou sa fonction, la date de la rencontre.
Ex:
Entretien avec Mademoiselle Lucie DUPONT, étudiante 1^e Bac en
Lettres, réalisée le 17 juin 2008.
Lorsque l'on reprend les paroles extraites d'une interview publiée
dans un magazine, un site internet ou une vidéo, on note ceci:
"Entretien avec", le prénom et le nom de la personne interrogée, si
nécessaire son titre ou sa fonction, suivis de l'indication du lieu
où le lecteur pourra retrouver les déclarations de la personne
interviewée (= références du livre, du magazine, de la vidéo ou du
site).
[topvert.gif]
[encyclo.gif] Se référer à un article d'encyclopédie
S'il s'agit d'un article extrait d'une encyclopédie, on écrit, par
exemple :
L'intitulé de l'article, le nom de l'encyclopédie, le n° de tome ou de
volume, la page, le lieu de publication, puis l'éditeur, puis l'année
de publication.
Ex: Article : Volcanisme et volcanologie, Encyclopaedia Universalis,
volume 16, page 927 a, Paris, Encyclopaedia universalis,1973.
Lorsqu'on utilise une encyclopédie électronique (Encarta,
Wikipedia...)
on donne le nom de l'encyclopédie, le titre de la page consultée,
suivie de l' adresse url et de la date de consultation.
Ex:
WIKIPEDIA, Variété des genres et Renouveau de la Chanson française,
sur la page Chanson,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chanson#Vari.C3.A9t.C3.A9_des_genres_et_R
enouveau_de_la_Chanson_fran.C3.A7aise, consultée le 7 juin 2008.
[topvert.gif]
Dresser une bibliographie
Lorsque votre travail s'appuie sur plusieurs oeuvres, il est
d'usage de placer les références en notes et de reprendre en finale
l'ensemble des oeuvres citées.
On appelle bibliographie, la liste des ouvrages dont on s'est servi
pour réaliser une recherche. L'usage est d'aligner ses références
par ordre alphabétique des auteurs. En créant des sous-ensembles
pour
* les livres,
* les articles de presse,
* les sources électroniques,
* les documents filmiques ou iconographiques...
et toute autre division établie en fonction du type de travail
réalisé...
Classement par années ou classement APA.
On trouve de plus en plus souvent des références notées simplement
entre parenthèses. (Auteur, 2004). Cette notation renvoie à la
bibliographie placée en finale où les différents ouvrages d'un même
auteur sont classés par année de publication. Ce système APA a été
développé par l'Association Américaine de Psychologie et s'utilise
de plus en plus. Pour plus de détails : normes APA.
Classement "américain"
Des auteurs pratiquent un système dit "américain". Ils se
contentent de donner dans les notes quelques éléments
d'identification, des renvois bibliographiques. On trouve par
exemple la mention :
Pour comprendre les lectures nouvelles (Biblio 24)
ou FOSSION & LAURENT (Biblio 24).
Dans la bibliographie complète placée en fin de volume, les oeuvres
sont numérotées par ordre alphabétique ou non. Les références y
sont données dans leur intégralité :
24. FOSSION A. & LAURENT J.-P, Pour comprendre les lectures
nouvelles. Linguistique et pratiques textuelles , série
"Formation continuée", Bruxelles-Paris-Gembloux, De
Boeck-Duculot, 1981, 168 p.
(Remarque: la mention du nombre de pages n'est pas
obligatoire.)
Classement par années ou classement APA.
On trouve aussi des références notées simplement entre parenthèses.
(Auteur, 2004). Cette notation renvoie à la bibliographie placée en
finale où les différents ouvrages d'un même auteur sont classés par
année de publication. Ce système a été développé par l'Association
Américaine de Psychologie et s'utilise de plus en plus. Pour plus
de détails : normes APA.
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Exprimer une réaction personnelle dans une citation.
Une intervention personnelle dans un texte rapporté sera toujours
encadrée de crochets afin de laisser intact le texte emprunté.
Portez la mention "[sic ]" pour signaler une erreur, soit que vous
ne souhaitez pas vous la voir attribuer, soit que vous entendez la
mettre en évidence. On trouve aussi fréquemment "[c'est nous qui
soulignons]" ou toute autre expression nécessaire, que ce soit pour
adapter grammaticalement la citation à la phrase qui l'introduit;
ou clarifier un mot que la coupure a séparé de son cotexte initial.
Remarque importante:
Si on choisit un système bibliographique (par exemple souligner le
nom d'une revue), on DOIT s'y tenir. La bibliographie doit être
COHÉRENTE.
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Dernière modification : 16.12.2009
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Les sources du travail bibliographique de L.-N. Malclès
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bbf 1959 - Paris, t. 4, n° 2
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Sommaire de la rubrique
A propos
* Julien Cain - Jean-Pierre Seguin
La surélévation du magasin central du Département des imprimés de la Bibliothèque nationale
* Marcelle Dumas - Françoise Gaston-Chérau
Les publications des congrès internationaux à la Bibliothèque nationale
* Roger Heim
Les sources du travail bibliographique de L.-N. Malclès
* Association française de normalisation
Roger Heim (biographie)
Les sources du travail bibliographique de L.-N. Malclès
Il faut tout d'abord rendre hommage au courage de ceux qui ont entrepris une telle tâche en sachant que, quelles que soient la conscience, l'attention, les connaissances encyclopédiques de chacun d'eux, l'œuvre serait ouverte aux imperfections et aux critiques. En vérité, il convient de la juger en dehors des exigences de l'usager qui, dans le chapitre concernant sa propre discipline, peut relever des omissions qu'il regrette parce qu'elles sont ou trop nombreuses ou pas assez : j'entends que la difficulté d'un travail d'une telle ampleur relève bien du jugement comparatif du bibliographe qui doit retrancher, limiter, et qui, dans ce choix délicat, ne sera pas toujours prêt à le faire, sur la balance, aussi judicieusement que le spécialiste. Mais est-ce véritablement pour celui-ci que cet important ouvrage est édifié ?
L'intérêt essentiel de l'œuvre accomplie est bien au contraire de livrer un champ de documents utiles à l'honnête homme du XXe siècle, au savant désireux de prendre contact avec d'autres domaines que celui où son propre sillon l'a conduit, à l'esprit curieux de s'échapper hors du sien, à cette sorte de chercheur - malheureusement de plus en plus rare - qui croit encore que la spécialisation fermée est une monstruosité de l'esprit menant à un édifice dont les pierres mouvantes ne sont point cimentées. Les auteurs des Bibliographies spécialisées avaient le choix entre trois voies de travail : ou se limiter aux apports bibliographiques proprement dits, en recherchant dans chaque discipline les sources les plus récentes de telles données, ou retenir strictement les traités d'ensemble dont la matière ou les références pouvaient paraître suffire à livrer l'information de base, ou bien pénétrer plus avant en s'adressant également à des monographies, à des
mises au point synthétiques, qui, pour un certain nombre de chapitres limités, mais essentiels, de la science, seraient de nature à livrer une idée relativement exacte de nos connaissances. C'est vers cette troisième solution que les auteurs du tome III des Sources du travail bibliographique ont incliné, mais ils savaient bien qu'ils se heurteraient en fin de tâche à une accumulation excessive de références. Alors, il leur restait à entreprendre l'opération chirurgicale, dangereuse mais inévitable, qui aboutit au compromis dont le livre est le reflet : ne retenir que la moitié des termes amassés, en éliminant obligatoirement et involontairement des citations heureuses, en laissant passer parmi les indésirables quelques fiches discutablement bénéficiaires.
Fallait-il, dans cette réalisation, faire appel aux conseils des spécialistes ? C'eût été risquer de donner au livre, en définitive, une ampleur démesurée qu'eût contredit le principe de clarification et d'orientation dont cette œuvre devait être l'aboutissement efficace. Mlle L.-N. Malclès, dans son Introduction, l'a parfaitement spécifié : « Nous n'avons prétendu en aucune manière servir ou aider les spécialistes, techniciens et praticiens dont les bibliothèques d'instituts et de laboratoires se suffisent, il faut l'espérer, à elles-mêmes. »
Mais il convient sans doute de ne pas juger ce travail monumental aux seuls éléments d'information précise qu'il apporte. Les efforts qui l'ont édifié méritent encore un autre sort, s'ouvrent à un autre profit. Et c'est bien à cette sorte de philosophie, ou de conscience, ou de morale du livre que nous devons maintenant nous arrêter. Laissant de côté la matière analytique à sa raison d'utilité, essayons de mesurer sa substance totale en elle-même.
Cette publication donnera une exacte mesure de la participation française dans le concert mondial de la science. Elle livre une sorte de statistique sur les tendances associées à la recherche dans notre pays, en face de celles que l'étranger nous offre. Les remarques que le tome II de cette collection, propre aux sciences humaines, a permis de noter à ce sujet, nous les tirons encore pour ce qui appartient aux sciences « exactes et naturelles » 2.
Deux conclusions se dégagent de cette consultation. Tout d'abord, la timidité, l'insuffisance des efforts français en faveur des traités et des synthèses, une certaine paresse d'esprit devant les tâches collectives, dont l'objectif s'éloigne des soucis particuliers de chaque homme de science. C'est encore une particularité qui s'intègre dans l'individualisme du Français, et elle apparaît cependant en contradiction avec nos qualités propres, celles qui touchent à notre désir de clarté, de continuité et de simplification. D'ailleurs, les éditeurs, souvent craintifs, ont une part de responsabilité dans cette déficience. Les droits d'auteurs sont faibles, et le fisc intraitable. Les grands traités, les riches dictionnaires, dont la science, la langue et la bibliographie française au XIXe siècle ont su traduire l'initiative, sont devenus rares. En matière de disciplines nouvelles, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis nous surclassent, sauf en quelques
domaines où l'énergie et le dévouement individuels d'un directeur de collection ont conduit celle-ci à travers les obstacles et les promesses des auteurs parfois difficiles à faire tenir : zoologie, géologie, préhistoire. Les responsabilités des gouvernements, la médiocrité des crédits et de l'intérêt porté à de telles réalisations par les pouvoirs publics, l'insuffisance des moyens consentis aux relations culturelles, s'ajoutent à la déficience des éditeurs, et, il faut bien le dire, à l'habitude, hélas souvent justifiée, des lecteurs à chercher la source de leurs consultations dans les ouvrages étrangers. La présente bibliographie permettra d'établir plus sérieusement le bilan de la science française à ce propos, ses insuffisances, ses lacunes, les raisons, sur certains points, de ses succès, et les remèdes qu'il importe, impérieusement, de lui découvrir dans un plan général de réanimation nationale des œuvres de science didactiques.
Peut-être, enfin, tirerons-nous encore de cette confrontation quelques idées préparatoires à la mise en œuvre ordonnée, systématique, éclairée, équilibrée et rigoureuse, de bibliographies spécialisées dont la tâche serait confiée à des équipes professionnellement préparées et bien définies de spécialistes non chercheurs, mais doués de connaissances suffisantes, pour chaque domaine de la science. L'œuvre bibliographique remarquable des « Imperial Bureaux » britanniques, qui continue d'ailleurs, mériterait d'être reprise avec un souci plus synthétique, dans le but de canaliser le flot des références à la lumière d'un tri judicieux, apportant aux hommes de science une documentation épurée, directement utilisable, et économe en heures d'étude.
Comme on le voit, il ne manque pas de raisons pour accueillir avec empressement et faveur le tome III des Sources du travail bibliographique, riche à la fois en documents d'analyse, en informations orientées, en déductions générales et pratiques. Cet énorme travail subsistera, non seulement comme une source précieuse de références, mais comme un lumineux rapport sur les réussites et les faiblesses actuelles de l'œuvre didactique des savants français.
_________________________________________________________________
1. L.-N. Malclès (avec la collaboration de G. Garnier, P.-M. Guelpa, G. Koest, M.-G. Madier, J. Miet). - Les Sources du travail bibliographique. Tome III. Bibliographies spécialisées (Sciences exactes et techniques). - Genève et Paris, E. Droz, 1958. - 24 cm, 580 p.
Le chap. VII (Chimie) a été rédigé par J. Miet, le chap. VIII (Sciences de la terre) par Mlle P.-M. Guelpa, les chap. IX (Biologie générale et animale) et XII (Sciences médicales) par Mlle G. Koest, le chap. X (Zoologie) par Mlle M.-G. Madier, les chap. XI (Botanique et physiologie végétale) et XIII (Pharmacie) par M. G. Garnier. (retour)
1. L.-N. Malclès (avec la collaboration de G. Garnier, P.-M. Guelpa, G. Koest, M.-G. Madier, J. Miet). - Les Sources du travail bibliographique. Tome III. Bibliographies spécialisées (Sciences exactes et techniques). - Genève et Paris, E. Droz, 1958. - 24 cm, 580 p.
Le chap. VII (Chimie) a été rédigé par J. Miet, le chap. VIII (Sciences de la terre) par Mlle P.-M. Guelpa, les chap. IX (Biologie générale et animale) et XII (Sciences médicales) par Mlle G. Koest, le chap. X (Zoologie) par Mlle M.-G. Madier, les chap. XI (Botanique et physiologie végétale) et XIII (Pharmacie) par M. G. Garnier. (retour)
2. A ce propos, le sous-titre du volume : Sciences exactes et techniques, ne répond pas au contenu si l'on admet les définitions actuelles : Sciences exactes et naturelles, ou ce que le XIXe siècle et l'Académie des Sciences eussent appelé plus heureusement : Sciences mathématiques et physiques. Nous sommes d'accord avec le titre du livre en ce sens que la physique et la chimie n'ont pas le privilège de l'exactitude, ou les sciences biologiques celui de l'inexactitude. Le mot « exactes », cher à l'Unesco, sent d'ailleurs le pédantisme. Mais on ne saurait inclure les sciences naturelles parmi les sciences techniques. Il n'y a pas de sciences techniques, mais seulement des techniques. Peut-être eût-il été préférable de dire : Sciences mathématiques, physiques et naturelles. Techniques. (retour)
Notice bibliographique :
Heim, Roger, « Les sources du travail bibliographique de L.-N. Malclès », BBF, 1959, n° 2, p. 105-107
[en ligne] Consulté le 14 janvier 2011
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+ 1.5 Pour aller au-delà de l'article
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+ 2.3 Bien présenter et rédiger les références aux sources
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* 3 Qualité des sources
+ 3.1 Quelques critères de qualité
+ 3.2 Les sources problématiques
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En résumé : Il importe de multiplier, de diversifier et de croiser les sources. S'appuyer sur une seule source pour rédiger un article, c'est s'exposer au risque de rédiger un article incomplet, démodé ou qui ne respecte pas la neutralité de point de vue.
En premier lieu, il faut choisir ses sources de manière judicieuse. Ajouter des sources sans s'inquiéter de leur valeur serait nuisible à la qualité de l'article.
Croisez vos sources
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Il est de bonne pratique de donner aussi aux lecteurs les clefs permettant de juger l'objectivité des sources. Si l'auteur d'une source est connu pour ses sympathies à l'endroit d'une des thèses exposées dans l'article sourcé, il n'est pas inutile de mentionner ces sympathies (et de les « sourcer » !)
Que faut-il étayer par des références ?
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* Obligatoirement^[1] : toute information contestée, par exemple par l'apposition de la balise suivante : ^[réf. nécessaire].
* Les sujets peu connus^[2] ou controversés^[3] ;
* Toute donnée variable, afin de s'assurer de leur justesse et de leur actualité ;
* Tout paragraphe susceptible d'être développé après vous par d'autres contributeurs ;
* etc.
Inutile en revanche de citer des sources pour les informations triviales, c'est-à-dire les informations normalement connues de tout un chacun ou aisément vérifiables par tout lecteur.
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À quel moment indiquer les sources ?
Le plus simple est certainement de relever les sources au moment même où vous les consultez et d'intégrer les références précises de ces sources sur l'article, en cours de rédaction.
En effet, retrouver et ajouter des sources à un article après coup s'avère un exercice long et aléatoire. Surtout si le rédacteur principal ne contribue plus à Wikipédia ou ne retrouve plus ses sources. Cela se produit par exemple lors d'une proposition ou d'une contestation de label de qualité et fait perdre du temps inutilement.
Réclamation et contestation de sources
Pour prévenir un contributeur qui aurait oublié de citer ses sources, vous pouvez lui laisser, sur sa page de discussion, le message prédéfini suivant : {{Faut sourcer}}.
Dans certains cas et seulement dans ces cas-là, il faut effacer les informations non sourcées. En particulier lorsque l'information est douteuse ou qu'elle encense ou dénigre sans preuve un individu ou une organisation. Dans les autres cas, il faut placer le bandeau {{à sourcer}} en haut de l'article, et, sur chaque information non sourcée, placer une balise {{référence nécessaire}}. Ainsi, les lecteurs sont prévenus que le contenu est potentiellement erroné, et les contributeurs sont encouragés à ajouter des sources fiables. Enfin, si le passage douteux désorganise l'article, on peut déplacer l'affirmation en page de discussion de l'article, en l'attente d'une source éventuelle, avant de l'effacer un peu plus tard si aucune source n'est trouvée.
Si un article manque totalement de références ou utilise des sources douteuses, il existe toute une gamme de modèles appropriés :
CAPTION: Que faire quand un article n'est pas étayé de manière satisfaisante par des références?
Si… … vous pouvez… … et apposer le modèle :
1 …l’information n’est pas remise en cause mais une référence est souhaitée, par exemple pour permettre au lecteur de le vérifier ou de l’approfondir… …laisser l’élément douteux dans l’article… {{référence souhaitée}}
2 …l’information n’est pas remise en cause mais aurait besoin d’une citation exacte de ce que dit la source… {{citation nécessaire}}
3 …l’information est étayée par une référence à une source insuffisamment fiable… {{référence à confirmer}}
4 …l’information est douteuse mais pas trop dommageable à l’article… {{référence nécessaire}}
5 …l’information semble tirée d'une recherche personnelle… {{inédit}}
6 …la source n’est pas remise en cause mais la référence est insuffisamment précise… …laisser la référence en note… {{référence insuffisante}}
7 …la source n’est pas remise en cause mais la référence manque d’éléments énumérés par les conventions… {{référence incomplète}}
8 …très peu d'informations sont étayées par des sources, dans un article à section unique ou à section principale comportant des sous-sections ne respectant pas la vérifiabilité… {{section à sourcer}}
(bandeau à placer en tête
de section)
9 …les sources sont indiquées dans la bibliographie mais ne sont pas liées par des références permettent de savoir précisément quelles informations elles étayent (le passage précis correspondant à ces sources)… … conserver la bibliographie … {{sources à lier}}
(bandeau à placer en tête
d’article ou de section)
10 …les sources indiquées dans la bibliographie sont obsolètes et ont besoin d’être complétées par des sources plus récentes, voire ne devraient être utilisées que dans une section Historiographie (article historique) ou Historique du concept… {{sources obsolètes}}
(bandeau à placer en tête
d’article ou de section)
11 …très peu d'informations sont étayées par des sources, dans l’ensemble de l’article… {{à sourcer}}
(bandeau à placer en tête
d’article)
11.b …les informations de la biographie sont insuffisamment étayées par des sources dans l’ensemble de l’article… {{BPV à sourcer}}
(bandeau à placer en tête
d’article)
12 …aucune source n'étaye l’article et quelques informations sont controversées… {{à prouver}}
(bandeau à placer en tête
d’article ou de section)
13 …des informations qui ne sont pas étayées par des sources sont controversées et assez dommageables à l’article… …les déplacer vers la page de discussion de l’article pour y demander la vérification référencée par des sources…
14 …des informations qui ne sont pas étayées par des sources sont très controversées et très dommageables à l’article, ou, elles concernent une personne vivante et sont insuffisamment sourcées… …les supprimer sans les déplacer dans la page de discussion.
15 …un utilisateur introduit à plusieurs reprises des informations sans les étayer par des sources… {{faut sourcer}}
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sur la page de discussion
de cet utilisateur)
16 …l’ensemble de l’article et de ses sources sont douteux et sujets à caution … …demander sa vérification référencée par une source… {{à vérifier}}
(bandeau -niveau modéré- à placer en tête
d’article)
17 …aucune source n'étaye l’article et l’ensemble de l’article est très douteux et très controversé, donc il est très dommageable… …proposer sa suppression (à utiliser avec discernement)… {{article sans source}}
(bandeau - niveau grave - à placer en tête
d’article)
Qualité des sources
En résumé : Tout document écrit n'est pas forcément une source acceptable. Il est donc important d'utiliser de préférence des ouvrages ou des sites reconnus, dont le ou les auteurs sont connus et indiquent eux-mêmes leurs sources. De plus, de nombreux sites et même certaines publications, sont simplement des miroirs de Wikipédia ou s'en inspirent largement.
Il existe plusieurs types de sources :
* académiques (ex. : livres, études, encyclopédies) ;
* étatiques (ex. : publication officielle d'un État, site web d'un gouvernement) ;
* techniques (ex. : revues spécialisées) ;
* journalistiques (ex. : journaux) ;
Il n'est pas toujours évident de trouver des sources de qualité. Les contributeurs de Wikipédia sont bénévoles, et ne disposent pas toujours du temps nécessaire à une recherche en bibliothèque. Chacun est alors tenté de piocher sur Internet des sources parfois douteuses.
Quelques critères de qualité
Il faut garder à l'esprit que la valeur d'une source est relative à l'article sourcé : si, par exemple, l'auteur d'un article de physique publié dans une grande revue académique y fait une digression philosophique, cet article ne constituera pas pour autant une source de qualité pour les articles de philosophie de Wikipédia. Il pourra par contre constituer une source de qualité pour les articles de physique.
La qualité d'une source se mesure entre autres critères à :
* la diffusion : le volume, mais aussi la qualité du lectorat – notamment le nombre de lecteurs, la présence de la publication dans des bibliothèques universitaires, etc. ;
* la spécialité de la source qui doit correspondre au thème de l'article ;
* l'engagement : la source est-elle politiquement impartiale sur le sujet traité ?
* l'identité et la réputation : La source publie-t-elle souvent des résultats erronés ? Est-elle souvent évoquée comme référence par des sources non confidentielles ? A-t-elle reçu des prix ou des distinctions notables ? Est-ce une source institutionnelle ? Quelle est la réputation de l'éditeur par rapport au sujet traité ? (O'Reilly Media pour l'informatique, Economica pour l'économie, etc.)
* l'évaluation de la source par des tiers : comité de lecture, éditeur, rédacteur en chef, etc.
* les liens avec d'autres sources quant à l'information diffusée : De quelle manière les informations publiées par la source sont-elles évoquées ou reprises par d'autres sources ? Est-elle reprise dans des bibliographies ? Est-elle citée dans les médias ?
* la date : La source est-elle datée ? Les informations qu'elle contient sont-elles à jour ? Ont-elles depuis sa publication fait l'objet de critiques ou de remises en cause ?
* la forme : orthographe, niveau de langue…
* etc.
Les sources problématiques
Certaines sources ne sont généralement pas valables pour étayer les articles. Elles seront facilement contestées en cas de désaccord :
Wikipédia n'est pas une source
Il ne faut jamais utiliser un article de Wikipédia pour en sourcer un autre, même entre deux Wikipédias de langues différentes. On peut s'en servir pour améliorer un article, notamment faire des traductions, mais il faudra citer des sources externes pour en assurer la vérifiabilité.
Cas d'une traduction d'un article de Wikipédia
Article détaillé : Projet:Traduction/*/Aide/FAQ#Q. : Comment traduire les références ?.
La traduction des références est parfois délicate. Il faut dans tous les cas, mettre la référence en langue étrangère (en la précédent du modèle adapté : {{en}}, {{de}}...). Si la référence est aussi disponible aussi en français (par exemple, un texte de loi européen) il faut plutôt utiliser la référence en français. Sinon chercher une référence de qualité équivalente en français. Par exemple, pour une référence dans une publication scientifique, il faut trouver une autre publication scientifique (de diffusion équivalente) en français.
Les sources primaires
Article détaillé : Wikipédia:Sources primaires et secondaires.
Wikipédia s'appuie sur des sources secondaires. Tout article de Wikipédia doit se référer à des travaux et à des savoirs connus et reconnus. La sélection, agrégation ou interprétation de sources primaires relève d'un processus de recherche, assimilable à un travail inédit, et doit être évitée au sein des articles de Wikipédia.
Les sources obsolètes
Dictionnaire de l'Académie Française de 1835
Si le contenu des ouvrages anciens garde une valeur historique, ce ne sont plus des sources d'actualité.
Dans certains domaines, les données et les connaissances sont vite dépassées. Il est nécessaire de s'appuyer sur des références à jour et de toujours indiquer la date de publication de la source.
Bien que ces sources gardent une valeur historique, elles doivent être prises avec un recul suffisant, et en tout état de cause, leur utilisation doit être clairement référencée et datée.
* les ouvrages scientifiques ou techniques ayant déjà plusieurs années ;
* les thèses et publications anciennes ;
* les encyclopédies et les dictionnaires anciens ;
* etc.
Les sources peu fiables et « fausses » sources
En général tout ce qui n'est pas institutionnel comme :
* les ouvrages de vulgarisation : ils n'ont pas forcément la précision et la rigueur requises ;
* les forums, sites personnels, sites commerciaux… qui manquent hélas trop souvent d'objectivité ou de rigueur, ou bien qui s'inspirent tout simplement de… Wikipédia !
* les sites officiels d'une entreprise, d'un organisme, d'une école ou d'une association : ces sites sont l'équivalent des plaquettes imprimées distribuées par ces entités. C'est souvent une très bonne source d'information pour les données de type annuaire (noms, adresses, liste de produit, etc.) mais c'est une source biaisée pour toutes les informations de notoriété.
* les publireportages : de nombreux journaux et magazines publient des articles fournis par les entreprises, organismes, écoles ou association. La mention publireportage, écrite parfois très en petit, indique que la source n'a pas été analysée par l'éditeur. Certains sites internet agissent de la même manière mais sans mettre en exergue (même typographie, etc.) le fait que la source de l'information est biaisée.
* les articles d'actualité qui n'ont pas encore le recul nécessaire
* les sites miroirs de Wikipédia et ceux qui « oublient » parfois de le préciser
* etc.
Sources truquées
Trucage par amalgame : écriture d'un paragraphe où l'auteur combine une information douteuse + une information vraie. L'information vraie est correctement sourcée. À la lecture il est aisé de faire croire que la source concerne l'ensemble de la phrase ou du paragraphe. Pour éviter ceci il faut veiller en particulier à ce que les appels de notes soient placés correctement (voir Annotations ambigues).
Où trouver des sources de qualité ?
Les sites Internet
Articles détaillés : Wikipédia:Sources libres d'accès sur internet et Aide:Ressources en ligne.
La qualité des sources disponibles sur Internet est très variable et souvent difficile à évaluer, il est donc important de se référer de préférence à des sites reconnus et dont le ou les auteurs sont connus et indiquent, eux aussi, leurs sources.
Il faut en effet être très prudent avec les sites internet qui, la plupart du temps, ne peuvent être utilisés comme sources fiable sur Wikipédia. Il faut notamment s'assurer que les informations publiées sur un site sont attribuables à un auteur (individuel ou institutionnel), avant de pouvoir les utiliser comme source. Un site personnel peut très bien usurper l'identité d'un auteur reconnu ou ne pas posséder les compétences qu'il peut prétendre avoir. Il faut une même méfiance vis à vis des blogs anonymes et des sites de vulgarisation qui ne s'adossent à aucune institution.
Attention ! De nombreux sites sont simplement des miroirs de Wikipédia ou s'inspirent largement de son contenu, passé ou actuel. Or Wikipédia n'est pas une source valable pour elle-même (cf. ci-dessus), soyez-donc vigilants.
Il existe toutefois sur Internet de nombreuses bases de données qui diffusent des articles de qualité, y compris des articles académiques. Certaines de ces ressources sont listées sur Aide:Ressources en ligne.
Les livres
Le fait qu'un document soit publié par une maison d'édition commerciale n'est pas en soi un critère de sérieux. Il faut en effet considérer le public visé par la collection dans laquelle le document est publié.
Par exemple, en sciences, la collection vise-t-elle un public de scientifiques, ou vise-t-elle un public d'amateurs d'ésotérisme ? Il convient notamment de distinguer les ouvrages historiques, ou scientifiques, des ouvrages de divertissement (science-fiction, science populaire, histoire romancée…) qui tendent à présenter comme des faits des extrapolations ou des mises en scènes.
Lorsqu'on ne peut pas se déplacer soi-même en bibliothèque, la page Wikipédia:Vérification en bibliothèque permet ponctuellement de demander à un autre contributeur d'effectuer une recherche.
Les médias traditionnels
L'exigence de qualité de la source est fortement corrélée au caractère extraordinaire ou spécialisé de l'information qu'elle relaie.
La presse
Citez vos sources avec Zéa
Article détaillé : Wikipédia:Usage raisonné des sources de presse.
Votre quotidien préféré ne sera sans doute pas considéré comme une source valide pour exhiber un exemple de mouvement perpétuel qui fonctionne ; il sera par contre pertinent pour sourcer un scandale politique. La presse généraliste doit être utilisée avec précaution comme source pour des faits dont l'appréciation nécessite des compétences particulières (droit, sciences, etc.), car ses articles peuvent être rédigés par des journalistes n'ayant aucune compétence dans ces domaines, d'où des déformations et contresens toujours possibles. On pourra par contre utiliser la presse généraliste comme source pour évoquer le scandale qui entoure une découverte scientifique, par exemple.
La télévision
La télévision doit être considérée avec une méfiance particulière, car elle ne permet pas les explications longues ou nuancées, et elle représente au mieux une réalité mise en scène alors qu'elle affecte le réalisme.
Notes et références
1. ↑ ^a et b Wikipédia:Vérifiabilité
2. ↑ Wikipédia:Travaux inédits
3. ↑ Wikipédia:Neutralité de point de vue et Wikipédia:Controverse de neutralité
4. ↑ référence, citation ou lien
Voir aussi
Principes fondateurs
Pertinence encyclopédique
Pas de travaux inédits
Critères d’admissibilité des articles
Neutralité de point de vue
Informations vérifiables
Citer les sources
Éviter les contenus évasifs
Contenu libre
GFDL/CC-BY-SA 3.0
Exceptions au droit d'auteur
Savoir-vivre
Code de bonne conduite
Être cordial
Supposer la bonne foi
Pas d’attaque personnelle
Accessibilité à tous
Discuter au lieu de révoquer
Blocage et déblocage
Souplesse des règles
Être audacieux
Règles
Titres • Citations • Catégories • Apposition de liens vers les portails • Transcription du chinois • Transcription du japonais • Semi-protection
Articles connexes
* Aide sur les sources :
+ Aide:Présentez vos sources
+ Aide:Note
+ Aide:FAQ/Sources
* Autres recommandations d'écriture et d'édition :
+ Wikipédia:Vérifiabilité
+ Contenu évasif
+ Sources primaires et secondaires
+ Usage raisonné des sources de presse
+ Listes de sources de qualité accessibles en ligne
+ Wikipédia:Conventions bibliographiques
+ Wikipedia:Critères d'admissibilité des articles
+ Wikipédia:Modèles/Sources (pour les documents importés dans Wikipédia)
+ Projet:Traduction/*/Aide/FAQ#Q. : Comment traduire les références ?
* Projet:Sources
Liens externes
* Un point intéressant avec des liens sur d'autres sites sur la page CERISE (Conseils aux Étudiants pour une Recherche d'Information Spécialisée Efficace) de l'Unité Régionale de Formation à l'Information Scientifique et Technique de Paris.
* Les normes bibliographiques de la Revue d'histoire du XIX^e siècle
* Exercice pratique sur le choix de sources de qualité
Bienvenue · Contributions · Demandes · Discussions · Suivis importants · Principes fondateurs · Règles · Recommandations · Décisions en cours · Wikipédiens · Pages méta
Vérifiabilité · Semi-protection · N’hésitez pas ! · Exceptions au droit d’auteur · Utilisation des images
Travaux inédits · Citation · sur les titres · sur les catégories · Apposition de liens vers les portails · Transcription du japonais
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Une source primaire est un document de première main utilisé pour s'informer d'un sujet. Cela peut être un courrier, un journal intime, un article de presse, une vidéo, un extrait d'état civil, un document des archives publiques... Cette source n'a pas été retravaillée ; elle sert à la formation des sources secondaires et tertiaires.
Sommaire
* 1 La classification des sources selon les disciplines
* 2 Fiabilité des sources primaires
* 3 Sources
* 4 Voir aussi
[modifier] La classification des sources selon les disciplines
La question de la classification et de la validation des sources a à l'origine été posée en historiographie, lorsque les historiens discutèrent de l'écriture de l'histoire et de la manière dont la connaissance du passé est obtenue à travers le problème de la méthode historique.
Les sources primaires sont particulièrement importantes dans les études bibliques. Les exégètes doivent en effet revenir le plus possible aux sources originelles des textes de la Bible (en hébreu, ou en grec), ou simplement se demander dans quelle langue étaient écrits les textes originels.
* En science de la nature, la source primaire est le cahier de laboratoire dans lequel sont consignées les expériences menées et leurs résultats, ou les fichiers de données produites par les instruments d'observation.
* En sciences humaines et sociales, par exemple en ethnographie les sources primaires sont constituées de prises de notes, d'enregistrements d'entretiens, de dessins, de photographies et d'objets collectés sur le terrain.
En journalisme, une source primaire est souvent le rapport d'un témoin d'un événement, la publication officielle des résultats d'une élection...
[modifier] Fiabilité des sources primaires
Source primaire n'est pas forcément synonyme de fiabilité. En histoire, plusieurs sources primaires d'un même évènement peuvent le décrire de manière très différente. En physique un instrument d'observation peut être mal calibré et produire des données fausses etc... l'étude de la validité, le recoupement des sources et l'exercice du doute scientifique restent de rigueur dans l'exploitation des sources primaires.
[modifier] Sources
* Michael Eamon, « Les sources primaires et les sources secondaires » sur collectionscanada.gc.ca, Bibliothèque et Archives Canada, 30 mars 2004
* (en) "How to distinguish between primary and secondary sources" from the University of California, Santa Cruz Library
[modifier] Voir aussi
* Source (information)
* Historiographie
* Source secondaire
* Source tertiaire
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La littérature tannaïtique comme source historique pour l’étude du judaïsme du deuxième Temple. Les questions méthodologiques de Jacob Neusner et de Peter Schäfer
Date de publication : 2007 , par BATSCH Christophe
Publié en 2007 dans Revue des Études Juives 166/1-2
Résumé : Dans cet article essentiellement méthodologique, l’auteur défend la pertinence scientifique du recours à la littérature rabbinique ancienne pour l’étude historique de la société juive à l’époque du deuxième Temple. Il réfute les arguments et la méthode de Jacob Neusner, qui jouissent d’une certaine autorité dans ce domaine. Il observe aussi que les impossibilités et les apories soulevées par les historiens de l’école philologique allemande (Peter Schäfer et al.) se sont trouvées démenties par leurs propres travaux.
Summary : In this paper, mainly methodological, the author sustains that it is correct from a scientific point of view to use ancient rabbinic litterature for historical studies of Jewish society in the Second Temple period. He denies Jacob Neusner’s arguments and method, in spite of the ascendancy they enjoy in scholarship. He also underlines the dissonance between the theoritical difficulties or impossibility raised by German historians and philologists (Peter Schäfer et al.) and their own work and research.
La recherche historique sur le judaïsme du deuxième Temple se trouve aujourd’hui dans cette étrange posture de devoir justifier l’usage des ses sources textuelles lorsque celles-ci relèvent de la littérature rabbinique. Il n’est certes pas mauvais d’être contraint de vérifier ainsi, avant toute recherche, la fiabilité de ses outils. En l’occurrence on doit cette exigence méthodologique pour l’essentiel à Jacob Neusner. Au travers d’une abondante production littéraire, celui-ci a en effet peu à peu imposé à une partie de la recherche scientifique, la thèse de l’impossibilité de recourir à la littérature rabbinique comme source pour l’histoire juive des premiers siècles de notre ère, en général, et pour l’histoire de la halakha en particulier. S’agissant de l’usage de la littérature rabbinique comme source, plusieurs questions doivent cependant être distinguées : d’une part la cause et la validité scientifique de ce quasi
interdit. [1] Nous nous efforcerons de les comprendre à partir de l’analyse de la méthode qui le sous-tend. Il faut envisager d’autre part un certain nombre d’interrogations d’ordre philologique et textuelle, soulevées par Peter Schäfer et quelques autres philologues allemands contemporains. Leur argumentation fut en effet d’abord exposée de façon si radicale qu’elle a paru, un temps, remettre en cause la possibilité même d’une approche historique de l’ensemble de la littérature rabbinique. [2].
1. Jacob Neusner et l’histoire de la halakha
Le système de Jacob Neusner repose sur ces deux piliers : a) une méthode d’étude et de datation des traditions textuelles ; b) une théorie historique de la transmission de la halakha, des Pharisiens aux Sages de la Michna. Il convient d’abord de comprendre en quoi consiste « la méthode » puisque c’est sur elle que Jacob Neusner a fondé son autorité scientifique en matière de littérature rabbinique.
1.1. La méthode
L’alpha et l’oméga, le pivot de la réflexion neusnérienne résident dans un déni systématique de l’authenticité des attributions des opinions et décisions halakhiques aux différents Sages, telles que les conserve la littérature rabbinique. Jacob Neusner a remis systématiquement en cause toute datation (même relative) des traditions talmudiques fondée sur ces attributions. Ce rejet absolu constitue la pierre angulaire du neusnérisme, entendu comme théorie de l’histoire de la halakha. [3] Sur quoi est fondé ce rejet ? Avant même d’entrer dans les détails de l’argumentation, il faut noter que ce rejet méthodique postule une théorie implicite de la falsification et/ou de remaniement(s) ultérieur(s) des textes par leurs différents éditeurs-compilateurs. S’il n’y a pas eu de remaniements postérieurs à la première attribution, celle-ci est en effet originale : dès lors, qu’elle soit « authentique » ou non (c’est-à-dire qu’elle exprime ou
non les mots exacts employés par tel Rabbi historique dans telle circonstance précise), cette opinion se voit attribuer, dès l’origine de la tradition, un rang chronologique dans la succession diachronique des décisions halakhiques, rang indiqué par la génération du Sage à qui on l’a attribuée. On peut donc établir, pour chaque recueil rabbinique, en particulier pour les plus anciens (Michna, Tosefta, midrachs halakhiques, Talmud de Jérusalem) une chronologie relative de l’histoire halakhique, elle-même bornée par les terminus ad quem de la date admise des compilations écrites. C’est cette opinio communis ancienne que Jacob Neusner et ses élèves ont voulu remettre en cause. Le problème est que toute théorie du remaniement ou de la falsification soulève elle-même des difficultés plus nombreuses que celles qu’elle prétend résoudre. Première difficulté : le caractère systématique et cohérent des attributions. Défendant contre Neusner la thèse
de la validité générale des attributions rabbiniques, Ze‘ev Safrai a ainsi développé l’argument de la cohérence du système qu’elles font apparaître. [4] Il se dégage en effet de ces attributions, distribuées dans l’ensemble du corpus michnique, l’image d’un système, organisant les unes par rapport aux autres ces centaines d’opinions attribuées à des dizaines de Sages : par exemple, toujours le même Sage se verra attribuer le ou les même[s] maître[s]. L’existence même de cette distribution systématique ainsi que sa cohérence distributive, semblent impliquer la validité d’ensemble des attributions. Car même si celles-ci ne sont probablement pas « authentiques » (au sens où elles ne reproduisent pas les ipsissima verba de chacun des Sages nommé) et même en considérant le nom de ces Sages comme de simples signifiants, [5] au moins ces attributions sont-elles systématiques. Cet « argument structural », dans la mesure où il est vérifié,
est évidemment décisif. Ze‘ev Safrai et Richard Kalmin posent également à ce sujet la question du cui podest : « Who could have invented such a consistent system comprising many dozens of rabbis and many hundreds of dicta ? » [6] Richard Kalmin développe cet argument « économique » : certes, on ne peut en principe absolument exclure, ni l’existence de remaniements ultérieurs, ni l’idée (implicite chez Jacob Neusner) que « later editors might have created these [i.e. les attributions des opinions aux Sages] and numerous other features of Talmudic discourse. » [7] Cependant cette hypothèse des remaniements suppose un véritable génie inventif et une dépense d’énergie considérable, sans qu’on voit bien ni le but ni l’intérêt de l’entreprise. Les raisons de ces remaniements gagneraient à être explicitées. [8] La cohérence interne, globale et structurelle du système des attributions apparaît ainsi comme un élément conduisant à le considérer,
dans l’ensemble, comme originel. [9] Selon la méthode classique s’appuyant sur la succession des générations de Sages, les attributions rabbiniques permettent donc bien d’établir une chronologie relative de l’histoire de la halakha. Pourquoi et comment un chercheur de l’envergure de Jacob Neusner en est-il donc venu à remettre aussi vigoureusement en cause ce système rabbinique d’attribution des dicta ? La réponse tient en partie à ce qu’il a nommé à plusieurs reprises « sa méthode ». [10] Jacob Neusner a été conduit à établir la fausseté générale des attributions rabbiniques par le recours à une technique critique de son invention, systématiquement appliquée aux traditions halakhiques. Elle consiste, pour l’essentiel, à croiser ces deux types de données : a) les attributions regroupées par générations de Sages ; b) la succession « logique » des éléments du raisonnement halakhique. Lorsque ces deux séries coïncident, les
attributions peuvent être validées ; lorsqu’elles divergent elles sont jugées fausses. [11]. L’attestation d’un nombre suffisamment élevé de « falsifications » a ensuite conduit Neusner à remettre globalement en doute la validité et la véracité du système rabbinique des attributions. Jacob Neusner admettait lui-même qu’il n’y avait guère d’autre enseignement historique à tirer de sa « méthode » que cette espèce de vérification : « All I claim (…) is that the method of correlating logical and generational sequences allows the proposed historical results (…) to undergo tests of falsification and verification. » [12] Cependant les conséquences de cette « vérification » ont lourdement pesé dans la recherche historique sur le judaïsme ancien et l’histoire de la halakha. Mais cette « méthode » repose sur une série de présupposés théoriques arbitraires et/ou irrecevables. En premier lieu le choix arbitraire d’un « sujet »
halakhique et la détermination d’une « logique » du raisonnement halakhique. Comme cette « logique » halakhique est elle-même fondée sur l’étude de la halakha qu’elle est censée rendre possible, on rentre ici dans une forme caractéristique de raisonnement tautologique. [13] Un autre point décisif réside dans l’affirmation qu’une décision halakhique acquise ne pouvait plus être remise en cause par une discussion ultérieure. Tout le système neusnérien repose sur cette conviction. En effet la comparaison de ses deux séries, les attributions regroupées par générations d’une part, la succession logique des décisions halakhiques d’autre part, n’est opérante pour juger la validité des attributions que dans la stricte mesure où la succession logique des opinions est elle-même à la fois diachronique et indiscutable. L’ordre de succession des opinions sert en effet à Neusner d’étalon et de référence pour évaluer la validité chronologique
des attributions. Il est donc impératif que la succession logique des décisions soit à la fois : immuable (c’est-à-dire que la logique halakhique repérée par Neusner soit unique et constante) et surtout irréversible, c’est-à-dire que l’opinion adoptée par une génération ne soit plus remise en cause par une génération suivante. Dans le cas contraire toute la méthode s’effondre, comme il est aisé de s’en rendre compte par le raisonnement : Soient les générations 1, 2 et 3 et la succession des décisions A, B et C. Selon la méthode de Neusner, si la génération 3 se voit attribuer la même opinion A que la génération 1, cette attribution est forcément fausse. Mais si les Sages de chaque génération peuvent reprendre la discussion halakhique à une étape antérieure, la corrélation entre la génération 3 et l’opinion A n’a plus rien de contradictoire avec celle de 1 et A et ne permet donc plus d’opérer aucune « vérification »
chronologique. Parfaitement conscient de ce problème, Jacob Neusner a plusieurs fois réaffirmé sa conviction du caractère immuable et irréversible des décisions halakhiques. Ce qui l’a conduit à remettre en cause un autre critère textuel classique des études halakhiques, selon lequel les opinions et décisions anonymes (c’est-à-dire non attribuées à un Sage particulier) ont été les plus anciennes. Ce critère est fondé, inter al., sur la façon dont la Michna a rendu compte de sa propre élaboration, dans un passage fameux conservé dans la tosefta Ed I 1 : « Quand les Sages se rassemblèrent dans le vignoble de Yabné, ils dirent : à l’avenir (il y aura) un temps durant lequel un homme cherchera une parole des mots de le Torah et il ne trouvera pas, des mots des commentateurs et il ne trouvera pas. (…) ils dirent : commençons par Hillel et Shammaï. » Ce passage est généralement compris comme l’expression des principes ayant présidé au système
rabbinique des attributions. On en déduit que les opinions « anonymes » furent celles dont la mémoire des Tannas ne parvenait plus à identifier l’énonciateur et, par conséquent, qu’il s’agissait d’opinions parmi les plus anciennes. On rencontre à plusieurs reprises, dans la littérature rabbinique, des discussions halakhiques dans lesquelles des opinions nommément attribuées s’opposent à de telles opinions anonymes. Pour Jacob Neusner l’existence de telles discussions démontre l’impossibilité du postulat d’une plus grande ancienneté des opinions anonymes puisque, selon son principe d’autorité acquise, aucun Sage ne pouvait plus discuter une opinion halakhique plus ancienne. Toute opinion anonyme apparaissant dans le cours d’une discussion doit donc être datée de la génération à laquelle sont attribuées les opinions qu’on lui oppose. [14] Élargissant son propos, Jacob Neusner conclut ensuite de ce principe que les Sages ne discutent et ne
polémiquent jamais qu’entre gens de la même génération, puisqu’ils ne reviennent en aucune circonstance sur des décisions plus anciennes. Mais ce principe de l’autorité acquise, pierre angulaire du système de Jacob Neusner, ne correspond à rien dans la littérature rabbinique. Car, si l’on peut naturellement admettre que ce qui est reçu est nécessairement plus ancien, à l’inverse tout ce qui est plus ancien n’est pas nécessairement autoritaire et accepté. À rebours de ce postulat de l’irréversibilité des décisions halakhiques, la Michna établit explicitement et à plusieurs reprises leur labilité. On n’en donnera ici qu’un exemple, tiré du traité Édouyot. La michna Ed V 6-7 narre un épisode de la vie de R. Aqabeya ben Mahalaleel. Elle expose comment ce Sage, respecté de tous, refusa la position de président du Bet Din de tout Israël, parce que ses collègues mettaient comme condition à sa nomination qu’il renonçât à quatre de ses
opinions halakhiques. [15] Dans la suite du récit, R. Aqabeya, sur son lit de mort, demande à son propre fils de renoncer, contrairement à lui-même, à maintenir ces opinions particulières. Pourquoi ce revirement ? Parce que, explique le Rabbi, ces quatre décisions faisaient autorité parmi les Sages auprès desquels il les avait apprises ; il ne lui convenait donc pas de les renier. Mais elles sont devenues minoritaires du temps de son fils et celui-ci doit se rallier à l’opinion dominante de son époque (M.Ed V 7) : « Moi je l’ai entendu de la bouche d’une majorité et eux l’ont entendu de la bouche d’une majorité ; moi je m’en tiens à ma tradition, et eux s’en tiennent à leur tradition. Mais toi, tu as entendu de la bouche d’un seul et de la bouche de la majorité. » [16] Ce petit récit montre clairement qu’une jurisprudence halakhique adoptée en un certain temps et un certain lieu pouvait être remise en cause ultérieurement, en un autre temps
et un autre lieu. [17] Ce point établi, « la méthode » de Jacob Neusner perd alors l’essentiel de sa pertinence : ses conclusions sur l’ancienneté ou non de telle ou telle tradition rabbinique ne trouvent plus guère de fondement.
1. 2. La question de la transmission de la Torah orale
Le deuxième pilier du système de Jacob Neusner consiste en une théorie historique originale de la transmission de la halakha, pharisienne puis rabbinique, que l’on peut résumer ainsi : la halakha pharisienne fut transmise par écrit jusqu’aux Sages de Yabné (circa 70-90). Ceux-ci décidèrent alors, pour des raisons d’efficacité politique, d’imposer une transmission orale de la halakha. On en revint ensuite à la transmission écrite, avec la (les) compilation(s) des Sages de Usha (générations de Meir, Aqiba et Judas ha-Nassi, circa 120 à 200). La question de la transmission orale est liée à un débat plus large, classique et ancien, puisqu’il remonte – au moins – à Maïmonide et Nahmanide et qu’il a mobilisé, selon les termes du sociologue et historien Adiel Schremer, « the minds of Jewish scholars for generations » : « Which form of study of the unwritten law was prevalent and common prior to the rabbinic period : midrash or, in this context,
mishnah ? » [18] En d’autres termes : les règles religieuses du judaïsme, les règles définissant la manière de vivre juive, règles qu’on ne trouve évidemment pas telles quelles dans la Torah et qu’on peut résumer sous l’appellation générale de halakha, comment furent-elles élaborées, définies et transmises ? Sur la base d’une exégèse de l’Écriture (midrash) ? Ou sur la base d’une élaboration apodictique (mishnah), pouvant impliquer la continuation de la révélation directe ? [19] Cette question est naturellement plus importante pour l’histoire de la halakha que celle, trop générale et imprécise, des conditions du passage de l’oral à l’écrit. Mais on voit bien comment les deux questions peuvent paraître liées, même si la forme que prend ce lien est souvent discutable. [20] Sur ce sujet Jacob Neusner s’est exprimé à plusieurs reprises. En 1971 il publie un ouvrage en trois volumes intitulé The Rabbinic Traditions about the
Pharisees before 70, dans lequel figurent deux paragraphes intitulés « Oral Transmission : Defining the Problem » et « Oral Traditions » (t. 3, p. 143-179). Peu avant la sortie du livre, l’auteur a résumé dans un articles du Journal of Jewish Studies ce qui lui en paraissait la principale avancée théorique, c’est-à-dire précisément cette thèse d’une transmission écrite de la halakha pharisienne avant et jusqu’à Yabné. [21] Jacob Neusner développe le raisonnement suivants : a) Il n’existe aucune trace textuelle crédible d’une transmission exclusivement orale de la halakha pharisienne avant la destruction du Temple. [22] b) Tous les mécanismes de la transmission orale ont été créés et mis en place à Yabné – pas avant. Il s’est opéré alors une rupture dans les mécanismes de la transmission de la halakha, rupture inventée et opérée par la génération de Yabné. c) Pour expliquer ce changement, Jacob Neusner propose une hypothèse
historique et politique : les Sages de Yabné auraient décidé de transmettre oralement leur halakha particulière (qu’il ont reçu du courant pharisien) afin de lui donner le caractère autoritaire et sacré d’une révélation transmise depuis Moïse selon leur propre technique orale. Ainsi l’autorité morale et religieuse de leur halakha n’aurait-elle pas reposé sur la seule garantie de Rome, mais sur une puissante garantie interne. [23] Seul le premier point du raisonnement (l’absence d’attestation textuelle) offre un argument ; le reste est affaire d’hypothèses. Ce premier point contredit cependant les attestations de plusieurs traditions littéraires juives, rabbiniques et non rabbiniques. Dans la littérature rabbinique, la mention la plus fameuse de l’interdit de mettre la halakha par écrit est attribuée à un tanna de l’école d’Ismaël (b.Git 60b) : « Un tanna de l’école de R. Ismaël a enseigné ceci : celles-ci [i.e. les lois de la Torah] tu
les écris, mais tu ne peux pas écrire les halakhot. » Jacob Neusner rejette la validité de cette affirmation dans la mesure où il conteste l’authenticité de cette attribution ancienne à un tanna : « The third-century Amoraic references thus are taken at face value (…) as evidence of pre-70 practice. » [24] On peut admettre en effet que cette baraïta fut mise par écrit dans un recueil et à une époque éloignés de la période concernée. Mais ce doute ne peut pas s’appliquer aux compilations connues sous le nom de « midrachs halakhiques » et qui figurent parmi les écrits les plus anciens de la littérature rabbinique. Dans deux d’entre eux (Sifré 145a sur Dt 33,10 et Sifra 112c sur Lv 24,46) figure un épisode, repris aussi dans b.Chab 31a, mettant aux prises l’un des deux maîtres pharisiens du judaïsme rabbinique (Hillel et/ou Shammaï, selon les versions), avec un prosélyte. Le prosélyte veut savoir combien le judaïsme observe de Torah(s). La
réponse très claire du Sage constitue aussi la plus ancienne attestation écrite de l’existence d’une Torah orale : « Il lui demanda : combien de Torahs avez-vous ? Il lui répondit : deux ; la Torah écrite et la Torah orale. » Dans son gros ouvrage de 1971 Jacob Neusner mentionne, une fois, ce récit en lui déniant, sans plus d’explication, toute pertinence démonstrative : « No mention of an Oral Torah or a dual Torah occurs in the pre-70 pericopae, except for the Hillel-and-the-convert story, certainly not weighty evidence. » [25] Ce rejet est pour le moins hâtif. D’autant que des écrits juifs non rabbiniques viennent compléter le dossier d’une transmission orale de la halakha pharisienne. Le premier témoin en est Josèphe, pour qui les Pharisiens se caractérisaient précisément par cette forme particulière de transmission de leurs règles. [26] L’autre témoin de l’ancienne existence des deux types de Torahs, l’une écrite et l’autre orale, est
Philon d’Alexandrie lorsqu’il oppose, dans le De specialibus legibus IV 150, les « lois non écrites » aux « lois écrites ». Contrairement donc à ce qu’avance Jacob Neusner, la tradition d’une transmission orale de la halakha pharisienne apparaît ainsi bien documentée. Quant à l’hypothèse explicative historico-politique avancée pour rendre compte de la soudaine rupture qu’il attribue aux Sages de Yabné, Jacob Neusner la remet lui-même radicalement (et étonnamment) en cause dans les pages qui en suivent l’exposé. En effet, qui cette propagande rabbinique, fondée sur l’invention d’une transmission orale depuis le Sinaï, pouvait-elle bien convaincre, se demande-t-il ? Sa réponse est simple : certainement pas les sadducéens, ni les esséniens, ni les chrétiens, ni le simple peuple (the common folk) ; donc seulement les Rabbis eux-mêmes. Toute cette opération complexe aurait ainsi été destinée uniquement par les Sages aux Sages. [27] La
publication de son ouvrage de 1971 a suscité un débat assez vif entre lui-même et Joseph Baumgarten, une polémique scientifique qui s’est poursuivie jusque en 1975. [28] Pour l’essentiel Joseph Baumgarten y soulignait d’une part la complexité des questions soulevées, en particulier la co-existence de la transmission orale et de formes limitées de conservations écrites. Il ne pouvait manquer de relever en outre les nombreuses contradictions du scénario historique proposé par Jacob Neusner. Quant au fond de la question, à savoir la transmission orale de la halakhah et son passage à l’écrit, la meilleure analyse récente me paraît en avoir été proposée par Martin Jaffee en 1998. [29] Celui-ci a montré en effet comment la « transmission orale » a pu constituer à la fois une pratique sociale caractérisant la société juive rabbinique, et l’idéologie de cette pratique.
2. Peter Schäfer et les question philologiques
Dans un article de rupture, publié en 1986, Peter Schäfer a déplacé les enjeux du débat sur la littérature rabbinique. [30] Les théories de Jacob Neusner n’y sont pratiquement plus mentionnées. En revanche les conditions de possibilité d’un usage historico-critique de la littérature talmudique y sont profondément remises en question. Schäfer dresse une typologie de l’état de la recherche sur la littérature rabbinique, repérant un certain nombre de méthodes et d’approches scientifiques distinctes. Ce genre de tableau prête inévitablement le flanc à la critique de subjectivisme ; celui-ci n’y manque pas, en particulier lorsque l’auteur assimile toute histoire halakhique à une forme de traditional-halakhik approach, et renvoie celle-ci dans les ténèbres de la théologie systématique. Il me semble qu’on fait là un peu trop bon marché des travaux historiques et scientifiques de Ephraïm Urbach, Jacob Milgrom ou Joseph Baumgarten, pour ne citer que
ces trois là. Mais l’essentiel n’est pas là. Pour Peter Schäfer, aucune approche de la littérature rabbinique ne peut prétendre à la scientificité, car son objet n’existe pas. Non seulement les recueils, dont le rassemblement est censé constituer le corpus de la littérature rabbinique, ne sont pas datables, mais, au sens strict, il ne constituent même pas des textes. Les deux éléments qui les caractérisent sont la « fluidité », c’est-à-dire une dimension systématiquement dynamique et ouverte ; et l’impossibilité de les dater les uns par rapport aux autres, ainsi que de les comparer. Peter Schäfer a résumé en ces termes les conclusions auxquelles il était parvenu : « I criticized the tendency dominating modern research to consider the texts of rabbinic literature as ‘entities’, simple, self-contained, composed at a given moment, and thus clearly distinguishable from one another. In contrast to this, I understand rabbinic literature as an open
continuum in which the process of emergence is not to be separated or distinguished without further ado from that of transmission, and the process of transmission from that of redaction. » [31] Au terme de cette démonstration, la conclusion est impitoyable : aucune histoire n’est possible à partir de cette non-source constituée de non-textes : « When even the individual work of rabbinic literature – Mishnah, Tosefta, Yerushalmi, Midrashim, Bavli – is no longer a stable quantity, provides no fixed frame of reference within which closed system can be worked out and placed in chronological relation to one another, it becomes extraordinarily difficult, if not virtually impossible, to ask adequate historical questions of the texts, and to answer them. » [32] En conclusion, Peter Schäfer ne voyait plus que deux possibilités ouvertes à l’horizon de sa recherche : considérer l’ensemble de la littérature rabbinique comme un bloc synchronique, a-historique et,
renonçant à lui poser aucune question historique, l’aborder exclusivement comme un objet littéraire. [33] Ou bien s’attacher à un rigoureux travail d’édition des manuscrits ; compte tenu du postulat schäferien de l’immense variabilité des écrits rabbiniques, ce travail d’édition devrait nécessairement prendre la forme d’une synopse. Pour le plus grand bonheur de la recherche rabbinique, Peter Schäfer a retenu cette seconde solution, qui nous a valu la magnifique édition synoptique du Talmud de Jérusalem. [34] Comme l’a fait observer un autre grand philologue et spécialiste de l’édition des écrits rabbiniques, Chaïm Milikowsky, ces travaux de Peter Schäfer et de ses élèves ont finalement constitué le démenti le plus éclatant aux démonstrations qu’ils avançaient eux mêmes de l’impossible usage historique et scientifique de la littérature rabbinique. [35] Peter Schäfer lui-même semble avoir dépassé le stade d’un hyper-criticisme
textuel et philologique uniquement négatif, puisque, après son édition des manuscrits il a dirigé la publication de plusieurs importants recueils d’études historiques sur le Talmud Yerushalmi. [36] Son introduction de 1998 au premier volume de la série donne en particulier une image plus nuancée, plus pragmatique et, finalement, plus scientifique de son approche de la littérature rabbinique. [37]. Car, en dernier ressort, aucune des – vraies – difficultés repérées par Peter Schäfer ne paraît insurmontable avec les outils de la critique historique et de la philologie. Considérons trois points importants de la critique méthodologique exprimée dans l’article de 1986. a) S’agissant de l’histoire de la halakha, il apparaît à la fois trop rapide et un peu simplificateur de n’y voir qu’une approche théologique et religieuse. De nombreux travaux, menés en particulier sur les écrits halakhiques de Qoumrân, ont montré au contraire la fécondité de
cette méthode historique. [38] b) S’agissant de la datation relative des textes et des recueils, et par conséquent de la possibilité de les comparer entre eux, elle soulève indiscutablement un certain nombre de difficultés. Peter Schäfer se livre par exemple à une brillante déconstruction, pleine d’ironie, de l’opinio communis concernant les liens entre le Yerushalmi et le midrach Berechit Rabba, « that the redactor of Bereshit Rabba indeed used the Yerushalmi, but that this Yerushalmi was decidelly different from the Yerushalmi in existence today. » [39] Il n’a pas de mal à pointer la fragilité de ce proto-Yerushalmi disparu sans laisser de traces. Mais l’argumentation est plus brillante que convaincante : ce type de problème textuel et d’interrogation philologique n’est ni nouveau, ni spécifique à la littérature rabbinique. Il n’est guère différent, par exemple, de celui que rencontrent les septantistes confrontés à la question de la « Bible
de Josèphe » ou des recensions lucianistes. Les difficultés de datation relatives des textes rabbiniques ne deviennent insurmontables qu’à partir du moment où l’on dénie tout caractère de « texte » à ces écrits. C’est le troisième point. c) Affirmant la « fluidité » essentielle des écrits rabbiniques, Peter Schäfer en conclut à l’absence de tout texte, conçu comme un « ouvrage possédant une identité rédactionnelles ». [40] Il rejette par conséquent toute l’approche philologique classique, considérée comme abusivement « texto-centrée » (werkenzentrienten). Cette critique excessive appelle deux remarques. D’une part la variabilité des écrits rabbiniques, en particulier des plus anciens, n’est pas aussi grande que l’affirme Peter Schäfer. Sa propre synopse du Yerushalmi en a apporté la démonstration ; on y constate surtout des différences de type recensions et/ou variantes scribales. Rien n’atteste en outre que les scribes qui
transmettaient ces écrits rabbiniques les aient jamais considérés comme des écrits « ouverts », susceptibles de modifications rédactionnelles importantes. [41]. Mais s’agissant de l’étude du judaïsme du deuxième Temple, pour lequel les écrits et recueils tannaïtiques sont surtout importants, la question de leur caractère textuel ne se pose pas. Comme l’a montré Martin Jaffee (dans le premiers des volumes sur le Yerushalmi publiés par Peter Schäfer), le projet même du Talmud du Jérusalem implique et présuppose l’existence d’une Michna considérée comme un texte clos – et ce qui vaut pour ici la Michna peut être étendu à la Tosefta. [42] Les recueils midrachiques (midrach halakhiques) sont-ils plus « fluides », en raison de leur caractère de gloses ? Chaïm Milikowsky arrive à une conclusion toute différente : « If we compare the two major genres in earlier rabbinic literature, the Mishnah and the Tosefta on one side and the midreshei
halakhah on the other, we do not find more fluidity and recensional openness in the midreshei halakhah commentary genre than in the other. » [43] Les écrits tannaïtiques – au moins – offrent ainsi un corpus textuel suffisamment établi pour servir de source à l’histoire du judaïsme ancien.
Notes
[1] Ce terme d’« interdit » reflète en partie le ton extrêmement polémique des querelles menées par Jacob Neusner. Depuis plusieurs années il a pris pour cible la recherche historique israélienne (à commencer par l’un de ses pères fondateurs, Ephraïm Urbach), soupçonnée dans son ensemble de fondamentalisme religieux. Il attribue tout particulièrement ce fondamentalisme à l’université Bar-Ilan et à la revue Zion. Voir J. NEUSNER, « Rabbinic Sources for Historical Study : A Debate with Ze’ev Safrai », in A. AVERY-PECK, J. NEUSNER (éd.), Judaism in Late Antiquity, Part 3, t.1. Where we Stand : Issues and Debates in Ancient Judaism, Leyde-Boston-Cologne, 1999, p. 123-142. À ces historiens israéliens, il associe volontiers la recherche européenne tout entière qui ne vaut guère mieux à ses yeux, voir J. NEUSNER, art. cit., 1999, p. 125, n. 4.
[2] Elle fut exposée en premier lieu dans P. SCHÄFER, « Research into Rabbinic Literature : An Attempt to Define the Status Quaestionnis », Journal of Jewish Studies 37 / 2, 1986, p. 139-152
[3] En revanche Jacob Neusner admet les terminus ad quem établis par les dates auxquelles on considère généralement que les ensembles textuels (Michna, Talmuds etc.) ont été achevés : ca. 200 èv pour la Michna, ca. 400 pour le Talmud de Jérusalem, ca. 600 pour le Talmud de Babylone.
[4] Z. SAFRAI, « Rabbinic Sources as Historical : A Response to Professor Neusner », in A. AVERY-PECK, J. NEUSNER (éd.), op. cit., 1999, p. 143-167
[5] « One might say that the only overall taxonomy reflected by a rabbi’s name in rabbinic literature is the name itself, whose meaning is thus reduced to nothing. », P. SCHÄFER, art. cit., 1986, p. 143. Cette observation contribue à rendre assez vaines les tentatives de « biographies rabbiniques ». C’est peut-être en constatant les apories d’un genre qu’il avait d’abord pratiqué, que Jacob Neusner en est venu à remettre en cause la validité générale du système des attributions.
[6] Z. SAFRAI, art. cit., 1999, p. 158. Voir aussi R. KALMIN, « Rabbinic Literature of Late Antiquity as a Source for Historical Study », in A. AVERY-PECK, J. NEUSNER (éd.), op. cit., 1999, p. 187-199.
[7] R. KALMIN, art. cit., 1999, p. 199.
[8] « This theory requires us to posit editors of unbelievable sophistication and thoroughness. In the absence of ancient models for such editors, I prefer to view the above phenomena [i.e. la compilation des Talmuds] as the product of genuine historical process rather than the work of outstanding geniuses centuries ahead of their time. » R. KALMIN, art. cit., 1999, p. 199.
[9] « Corruptions have crept in here and there, but on a localized basis, and there is no reason to assume that the entire transmission system is corrupted. » Z. SAFRAI, art. cit., 1999, p. 158.
[10] Il existe aussi, à cette question, une réponse d’ordre strictement historiographique, exposée par Jacob Neusner dans une conférence donnée en 1978 à l’Université de Westmount au Québec : l’usage historique de la littérature rabbinique renvoie, à ses yeux, aux conflits théologiques et intellectuels au sein de la Wissenschaft des Judentums. Pour Neusner, cette querelle doit s’entendre entre les « modernistes » de la génération de 1850-1860 (Leopold Zunz, Heinrich Graetz, Zachariah Frankel et al.), et les théologiens « conservateurs » dont le courant s’étendrait sur trois quarts de siècle, depuis Solomon Schechter en 1894-1896 jusqu’à Ephraïm Urbach en 1969. Voir J. NEUSNER, The Talmud as History. The 1978 Allan Bronfman Lecture, Westmount, 1979.
[11] Pour reprendre les termes de Jacob Neusner : « The test of verification contains within itself a test of falsification. », J. NEUSNER, The Mishnah. Religious Perspectives, Leyde-Boston-Cologne, 1999, p. 177. Fâcheuse influence d’un popperisme vulgarisé
[12] J. NEUSNER, op. cit., 1999, p. 177.
[13] L’approche neusnérienne s’enracine explicitement dans la lecture de Isaak Halevy. L’un des grands mérites de Jacob Neusner restera sans doute d’avoir ramené l’attention sur cette œuvre, en particulier : I. HALEVY, Dorot ha-rishonim. Die Geschichte and Literatur Israels, Vienne-Berlin, 1901-1906. Isaak Halevy y établissait la possibilité de dégager certains « principes généraux » de la halakha, à partir de consensus rabbiniques implicites mais repérables. Dans sa méthode, Jacob Neusner opère un renversement du travail de Isaak Halevy : celui-ci montrait l’existence, sous la première halakha rabbinique (Yabné), de « principes généraux », non formulés, du droit halakhique, que l’on pouvait déduire de la convergence des décisions ; Jacob Neusner raisonne comme si ces « principes généraux » avaient constitué un corpus rédigé de références
[14] « It is unlikely that a named master would reject a received opinion. (…) When we have an anonymous and an assigned saying on the same problem, they are likely to represent contemporaneous positions. », J. NEUSNER, op. cit., 1999, p. 164
[15] Il s’agit de divergences halakhiques en matière de lois de pureté, voir M.Ed V 6.
[16] Le fils de R. Aqabeya n’a reçu les opinions de son père que de l’enseignement de celui-ci (« la bouche d’un seul »), mais les opinions contraires de l’enseignement des autres Sages (« la bouche de la majorité »).
[17] Le fait que la halakha michnique, d’abord transmise oralement, ait ensuite été couchée par écrit constitue un autre exemple, massif, de changement des règles halakhiques reçues.
[18] A. SCHREMER, « “[T]he[y] Did Not Read in the Sealed Book” : Qumran Halakhic Revolution and the Emergence of Torah Study in Second Temple Judaism », in D. GOODBLATT , A. PINNICK, D. SCHWARTZ (éd.), Historical Perspectives : Jewish Perspectives from the Hasmoneans to Bar Kokhba in Light of the Dead Sea Scrolls. Proceedings of the Fourth International Symposium of the Orion Center, 27-31 January 1999, Leyde-Boston-Cologne, 2001, p. 117.
[19] Maïmonide penchait pour l’exégèse, Nahmanide pour l’absence de référence à l’Écriture. Adiel Schremer pense repérer à Qoumrân les traces d’un « retour à l’écrit », conservateur et rigoriste ; tandis que Joseph Baumgarten a souligné au contraire l’importance des lois apodictiques et de la révélation continuée dans la halakha de Qoumrân, voir J. BAUMGARTEN, « La loi religieuse de la communauté de Qoumrân », Annales 51 / 5, 1996, p. 1005-1025.
[20] L’opinio communis associe souvent le midrach exégétique à la transmission écrite, et la révélation à l’oral. Mais les écrits de Qoumrân nous offrent des exemples d’une transmission écrite de lois révélées ; tandis que targoums et midrachs rabbiniques montrent la possibilité d’une transmission orale de halakha midrachique. En fait les deux types d’élaboration halakhique peuvent se transmettre aussi bien d’une façon que de l’autre.
[21] J. NEUSNER, « The Rabbinic Traditions about the Pharisees before A.D. 70 : The Problem of Oral Transmission », Journal of Jewish Studies 22, 1971, p. 1-18. L’auteur attachait assez d’importance à cette argumentation pour la publier à nouveau l’année suivante dans J. NEUSNER, « The Rabbinic Traditions about the Pharisees before 70 a.d. : The Problem of Oral Tradition », Kairos 14, 1972.
[22] « The allegation that the present rabbinic material about the pre-70 Pharisees consists of the written texts of traditions originally orally formulated and orally transmitted is groundless. The only allegation we find about pre-70 Pharisees is that they had traditions. » J. NEUSNER, The Rabbinic Traditions about the Pharisees before 70, Leyde, 1971, p. 317.
[23] Voir J. NEUSNER, op. cit., 1971, t. 3, p. 173-175 et JSJ 22 passim.
[24] J. NEUSNER, op. cit., 1971, p. 145.
[25] J. NEUSNER, op. cit., 1971, p. 317.
[26] AJ XIII 297-298 : « Je veux juste expliquer maintenant que les Pharisiens transmettaient au peuple une forme de loi reçue de leurs pères, c’est-à-dire n’ayant pas été écrite dans les lois de Moïse ; et à cause de cela le groupe des Sadducéens la rejetait, affirmant que cette loi qui a été écrite doit seule s’imposer mais qu’on n’observe pas celle transmise par les pères. » Jacob Neusner propose de ce passage fameux une relecture selon laquelle Josèphe ne parlerait pas ici d’une loi orale mais seulement d’une loi distincte de la Torah : « Josephus thus does not say the Pharisees have a non-literary tradition. They have a tradition, but this is not the law of Moses. It is beside the law of Moses. », J. NEUSNER, op. cit., 1971, p. 165.
[27] « So it seems to me the imitation of Moses’s pedagogy was important primarily to the rabbis themselves. » J. NEUSNER, op. cit., 1971, p. 175.
[28] J. BAUMGARTEN, « The Unwritten Law in the Pre-Rabbinic Period », Journal of Jewish Studies 3 / 1, 1972, p. 7-29. J. NEUSNER, « The Written Tradition in the Pre-Rabbinic Period », Journal of Jewish Studies 4 / 1, 1973, p. 56-65. J. BAUMGARTEN, « Form Criticism and Oral Law », Journal of Jewish Studies 5 / 1, 1974, p. 34-40. J. NEUSNER, « Exegesis and the Written Law », Journal of Jewish Studies 5 / 2, 1975, p. 176-178.
[29] M. JAFFEE, « The Oral-Cultural Context of the Talmudic Yerushalmi : Greco-Roman rhetorical paideia, discipleship, and the concept of Oral Torah », in P. SCHÄFER (éd.), The Talmud Yerushalmi and Graeco-Roman Culture I, Tubingue, 1998, p. 27-61.
[30] P. SCHÄFER, “Research into Rabbinic Literature : An Attempt to Define the Status Quaestionnis”, Journal of Jewish Studies 37 / 2, 1986, p. 139-152.
[31] P. SCHÄFER, « Once again the Status Quaestionnis of Research in Rabbinic Literature : An Answer to Chaim Milikowsky », Journal of Jewish Studies 40 / 1, 1989, p. 89. Je traduis : « J’y critiquais la tendance dominante dans le recherche contemporaine à considérer les textes de la littérature rabbinique comme des ‘entités’ simples, auto-définies, composées à une date donnée et par le fait clairement distinctes les unes des autres. À l’opposé, je conçois la littérature rabbinique comme un continuum ouvert dans lequel le processus d’élaboration ne doit pas être séparé inconsidérément de la transmission, et le processus de transmission de celui de la rédaction. »
[32] P. SCHÄFER, art. cit., 1986, p. 150.
[33] Peter Schäfer se réfère ici explicitement aux travaux de Arnold Goldberg et du Frankfurter Judaistische Beitrag.
[34] P. SCHÄFER, H.-J. BECKER (éd.), Synopse zum Talmud Yerushalmi, Tubingue, 1991-2001.
[35] Voir C. MILIKOWSKY, « On the Formation and Transmission of Bereshit Rabba and the Yerushalmi : Questions of Redaction, Text-Criticisme and Literary Relationships », The Jewish Quarterly Review 92 / 3-4, 2002, p. 521-567 (une longue recension argumentée et polémique de H.-J. BECKER, Die grossen rabbinischen Sammelwerke Palastinas : zur literarischen Genese von Talmud Yerushalmi und Midrash Bereshit Rabba, Tubingue, 1999). Cet article offre un bon résumé du débat qu’ont mené Peter Schäfer et Chaïm Milikowsky sur cette question. En particulier : « There is not much overlap between the theoritical bases of Becker’s book found in his first and last chapters and the detailed exegeses found in the middle four chapters. From my point of view, this dissonance is all to the good. (…) The middle chapters are the strongest arguments yet presented against the theoritical presuppositions Becker lays out in the firts and last chapters. », p. 560-561.
[36] P. SCHÄFER (éd.), The Talmud Yerushalmi and Graeco-Roman Culture I, Tubingue, 1998. P. SCHÄFER, C. HEZSER (éd.), The Talmud Yerushalmi and Graeco-Roman Culture II, Tubingue, 2000.
[37] Voir inter al. : « We came to the pragmatic conclusion that such a purist approach was neither pratically nor, in the end, even methodologically justifiable. », P. SCHÄFER, « Introduction », in P. Schäfer (éd.), op. cit., 1998, p. 21
[38] Voir là-dessus l’article essentiel de Joseph M. Baumgarten : J. BAUMGARTEN, « La loi religieuse de la communauté de Qoumrân », Annales 51 / 5, 1996, p. 1005-1025.
[39] P. SCHÄFER, art. cit., 1986, p. 147.
[40] L’une des causes en serait l’importance ordinairement sous-estimée des variantes rédactionnelles entre les manuscrits : « The variations are sometimes so great that the redactional identity of the work is debatable. », P. SCHÄFER, art. cit., 1986, p. 146.
[41] Sur ces questions, voir C. MILIKOWSKY, art. cit., 2002, p. 521-567
[42] M. JAFFEE, art. cit., 1998.
[43] C. MILIKOWSKY, art. cit., 2002, p. 526.
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Les sources classiques du droit français
Publié le 16 novembre 2005Tags : Information juridique, Source du
droit français.
Nous rappelons ici la typologie traditionnelle des sources du droit
telle qu'on l'enseigne dans toutes les bonnes maisons. Nous proposons
ensuite d'amender quelque peu celle-ci.
I. Les sources classiques du droit : énumération
Pour bien baliser les éléments créateurs de droit, l'usage est pris de
présenter les divers éléments qui peuvent agir et interagir sur
l'évolution du droit sous forme d'une typologie dont nous passons
rapidement les éléments en revue, avant de reprendre en détail et
d'enrichir cette typologie.
- Classiquement, on place en premier lieu la législation qui constitue
l'ensemble des règles de droit écrit.
- La coutume garde encore une place, certes minime, dans notre édifice
juridique. On lui reconnaît des effets de droit dans des domaines
généralement très circonscrits.
- Vient ensuite la jurisprudence, soit l'ensemble des décisions de
justice.
- Enfin l'édifice se complète par une source indirecte qu'on nomme la
doctrine et qui constitue l'ensemble des opinions des auteurs de
droit, généralement spécialisés dans un domaine dans lesquels ils font
autorité.
II. Les sources du droit : typologie enrichie
1. Le bloc constitutionnel et le droit communautaire originaire
Pris dans un sens large, le mot législation englobe tout le bloc de
droit écrit ayant force obligatoire, donc toute la hiérarchie des
normes, étudiée dans une autre article. Mais lorsqu'on lit les
auteurs, sous cette rubrique n'apparaît que la législation (ou
réglementation) au sens que nous rappelons ci-dessous, à l'exclusion
de toute mention des règles constitutionnelles, ou encore des traités
fondateurs et constructeurs de l'Union européenne, dit droit
originaire ou primaire. Il ne faut pourtant pas oublier la
constitution française et les sources européennes.
2. La législation
On entend par législation l'ensemble des textes de droit écrit ayant
force obligatoire et s'appliquant à tous les sujets de droit sans
exception. Sous ce terme, on regroupera donc toute une série de règles
appelées aussi normes (au sens juridique) qui sont classées selon une
hiérarchie étudiée à part.
Sur un plan terminologique, il convient d'insister sur le fait que
législation est alors plus vaste de loi. Bien que les termes ne soient
pas tous rigoureusement utilisés par les juristes, en général,
lorsqu'on parle de législation, on vise les lois, décrets, arrêtés,
voire les règles coutumières. Il faudrait y ajouter les actes
réglementaires des collectivités territoriales et des établissements
publics. Un synonyme possible est le terme de réglementation, qu'il ne
faut pas confondre avec le règlement, qui vise une catégorie bien
particulière de textes normatifs en droit français (cf. plus loin), ou
un type de texte spécifique en droit communautaire.
3. Le droit communautaire dérivé
Pour être complet, il ne faut pas oublier à ce niveau l'influence
directe du droit communautaire dit dérivé : le droit d'application de
la vie des communautés européennes : directives, règlements et
décisions, étudiés ultérieurement. Ce droit exerce une influence
déterminante sur les droits nationaux : la majorité du travail
législatif se déplace peu à peu des parlements nationaux vers les
instances de décision de l'Union européenne. Il s'agit des directives
- qui nécessitent une transposition dans les droits nationaux - et des
règlements communautaires qui eux s'insèrent directement dans les
ordres juridiques nationaux des États membres.
4. La coutume
La coutume est l'usage prolongé d'une même règle de droit non écrite.
Pour nous faire comprendre ce qu'était la coutume, un de nos
professeurs de droit prenait l'exemple des pelouses du campus sur
lesquelles se dessinaient peu à peu des chemins façonnés par
l'habitude qu'avaient prise les étudiants d'emprunter un même
itinéraire, plus court que les chemins soigneusement dallés qui
quadrillaient ledit campus... On ne saurait mieux définir la coutume
qu'avec cette image simple. Lorsqu'une règle a connu un long usage, le
juge peut être amené à la constater et à la reconnaître pour valable
et s'imposant à tous. Très fréquemment, la coutume est circonscrite
localement à une région (usages locaux). Il arrive que le législateur
renvoie ainsi, pour des questions de détails, expressément aux usages
locaux. C'est le cas par exemple de la durée de certains baux.
5. La jurisprudence
La jurisprudence est constituée par l'ensemble des décisions de
justice - terme générique qui regroupe d'une part les jugements des
tribunaux et d'autres part les arrêts des cours. C'est l'ensemble qui
représente La jurisprudence (cf. nos articles sur cette question).
Le rôle de la jurisprudence est de préciser le droit écrit là où il ne
l'est pas, de l'adapter aux circonstances de fait, ou même de
remplacer des règles de droit inexistantes. Les deux premiers aspects
du rôle de la jurisprudence n'appellent pas de commentaires. En
revanche le rôle créateur du droit lorsque des règles font défaut est
assez original pour qu'on y insiste. Ce rôle est dicté par un des tout
premiers articles du code civil, datant de 1803, incriminant le déni
de justice. L'article 4 dispose que « Le juge qui refusera de juger,
sous prétexte du silence, de l'obscurité ou de l'insuffisance de la
loi, pourra être poursuivi comme coupable de déni de justice ». On
trouvera ainsi des règles de droit qui sont de véritables créations
jurisprudentielles, autonomes et non transcrites dans le droit écrit
(législation). Il en est ainsi du droit de la concurrence déloyale,
construction jurisprudentielle développée à partir de l'art. 1382 du
code civil. On pourrait citer en matière administrative la théorie des
principes généraux du droit, règles non écrites en droit français mais
consacrées par des décennies de jurisprudence du Conseil d'État
(principe d'égalité des citoyens devant les charges publiques,
principe des droits de la défense...).
Les instances juridictionnelles de l'Union européenne ont leur place
dans cette rubrique. Certains grands arrêts de la Cour de justice des
communautés européennes consacrent ou même fondent des règles de
fonctionnement des institutions juridiques européennes, avec incidence
directe sur la vie juridique nationale.
6. La doctrine administrative (les circulaires)
Placé à notre sens à un niveau d'influence plus fort que la simple
doctrine privée évoquée ci-dessous, ce qu'il est convenu d'appeler la
doctrine administrative constitue une source, certes indirecte du
droit, mais une source non négligeable. Source indirecte, la
circulaire ne l'est que relativement aux citoyens. Car ce sont des
textes qui s'imposent à l'Administration.
Les circulaires, sources hiérarchiques de droit pour les administrations
Une circulaire est en fait un mode d'emploi de l'administration
concernant l'application de la réglementation. Ce type de texte
s'impose à l'administration qui est tenue d'appliquer les textes
officiels dans le sens préconisé par la circulaire (en vertu du
principe d'autorité hiérarchique du signataire de la circulaire). Vu
sous cet angle et pour cette catégorie de personnes de droit public
(les administrations et services assimilés et leurs personnels), les
circulaires sont donc une source directe du droit.
Les circulaires, documents non opposables aux administrés
En revanche, il est de jurisprudence constante (c'est-à-dire que les
juges administratif en ont toujours décidé ainsi) que les circulaires
ne sauraient s'imposer au citoyen. En d'autres termes,
l'administration ne peut invoquer la force d'une circulaire pour
imposer au citoyen son mode de fonctionnement et son application d'un
texte législatif. En revanche, tout administré peut contester
l'application faite par une administration d'une loi, même si cette
application est conforme à une circulaire.
Un corollaire dérive du précédent principe : les circulaires sont une
source obligatoire pour l'administration. Tout citoyen peut donc
exiger de l'administration l'application d'une circulaire. En d'autres
termes, l'administré a le pouvoir de contraindre l'Administration à
faire son travail dans le respect de tous les textes qui la lie.
7. Les réponses ministérielles
Le Parlement (composé en France de deux chambres : Assemblée Nationale
et Sénat) dispose de deux procédures pour interpeller le Gouvernement
sur des questions diverses. Il s'agit d'abord de la procédure des
questions orales, d'ordre plus politique que technique. Aujourd'hui,
en période de session parlementaire, deux après-midi par semaine sont
consacrés à ces questions orales.
Il s'agit ensuite de la procédure de questions écrites, moins
médiatisée. Elle revêt un intérêt parfois essentiel pour connaître la
position d'un ministère sur un point de droit. Tout député ou sénateur
peut poser par écrit une question à un ministre.
Dans un cas (question orale) comme dans l'autre (questions écrite),
ces questions peuvent porter sur l'interprétation à donner à un texte,
obscur ou non, ou chercher à obtenir une précision concernant
l'application d'un texte par l'administration ou encore interroger le
ministre sur ce qu'il compte faire face à telle anomalie ou telle
injustice créée par telle disposition. Le ministre fournit la réponse
que lui prépare son administration. D'où l'importance de ces réponses.
Au travers du ministre, nécessairement amovible, c'est
l'Administration, dans sa légendaire stabilité en France, qui répond.
C'est pourquoi ces réponses écrites prennent le caractère de doctrine
administrative, parfois avec autant de poids factuel qu'une
circulaire.
La loi du 17 juillet 1978 réglant les questions d'accès aux documents
administratifs inclut dans les textes qu'elle vise, les « réponses
ministérielles qui comportent une interprétation du droit positif ou
une description des procédures administratives » (art. 1er al.2).
Les revues juridiques en font abondamment usage sur des points de
détail du droit. Les domaines du droit les plus consommateurs de ce
genre de texte sont bien sûr les domaines à la fois les plus byzantins
et dans lesquels le rôle de l'administration est prépondérant : en
droit fiscal et en droit social, mais aussi en matière de
collectivités locales.
Art 1er al.2 Loi d'accès aux documents administratifs :
« Sont considérés comme documents administratifs au sens du présent
titre tous dossiers, rapports, études, comptes rendus, procès-verbaux,
statistiques, directives, instructions, circulaires, notes et réponses
ministérielles qui comportent une interprétation du droit positif ou
une description des procédures administratives, avis, à l'exception
des avis du Conseil d'État et des tribunaux administratifs, précisions
et décisions revêtant la forme d'écrits, d'enregistrements sonores ou
visuels, de traitements automatisés d'informations non nominatives. »
8. La doctrine
On entend par doctrine l'ensemble des écrits des personnes qui font
autorité en matière juridique, plus particulièrement dans un domaine
du droit. Il peut s'agir de professeurs de droit qui se sont
spécialisés sur une question particulière. Mais il peut aussi s'agir
de tout autre auteur, dès l'instant qu'il est expert dans le domaine.
Ainsi des praticiens du droit peuvent-ils être aussi auteurs de
doctrine. La doctrine est considérée comme une source du droit
puisqu'elle inspire les autres sources positives du droit. La doctrine
influence ainsi autant le législateur que les magistrats chargés
d'infléchir la jurisprudence. Les interactions sont ainsi multiples
entre les diverses sources.
9. Interactions entre les sources du droit
Vision classique
On peut déjà envisager certains schémas classiques d'interaction.
Ainsi les auteurs de doctrine peuvent-ils être amenés à critiquer un
courant jurisprudentiel jusqu'à ce que celui-ci connaisse un
revirement dans le sens préconisé par la doctrine. Une jurisprudence
constante sur un point de droit peut influencer le législateur et
l'amener à modifier la réglementation en vigueur dans un sens conforme
au courant jurisprudentiel. C'est d'ailleurs assez souvent ainsi
qu'évolue le droit, la modification de la loi intervenant en bout de
terrain, une fois que tout le monde est convaincu de la nécessité de
fixer les règles dans le sens indiqué.
Vision dynamique
Mais toutes les interactions peuvent être imaginées. Ce qu'il paraît
intéressant de signaler, c'est que bien souvent le personnel juridique
est à cheval sur plusieurs sources. Ou plus précisément certains
juristes qui sont acteurs de la doctrine, participent également à la
jurisprudence ou contribuent à l'élaboration de la loi. M . Jean
Foyer, professeur des universités et à ce titre auteur de doctrine, a
ainsi longtemps été député et même président de la Commission des lois
de l'Assemblée nationale. Rien n'interdit à un magistrat d'être aussi
une sommité dans un domaine pointu du droit et en conséquence de
publier abondamment sur le sujet en question et faire autorité.
|cc| Didier Frochot - novembre 2005
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Articles précédents
* 16.11.05 L'organisation juridictionnelle française
* 16.11.05 Sources du droit : questions de terminologie
* 16.11.05 Spécificité du droit et de l'information juridique
* 16.11.05 Histoire des bases de données juridiques en France (1) -
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* 16.09.05 La justice : rappels terminologiques
* 16.01.05 Comment lire une référence bibliographique juridique
* 16.01.05 Les codes de l'édition privée
* 16.11.04 Quelques caractéristiques essentielles de l'édition
juridique privée
* 16.11.04 Les revues généralistes de droit
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Actualités précédentes
* 30.11.10 Bicentenaire du Code pénal à la Cour de cassation et au
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* 19.11.10 Un nouveau site grand public sur le droit : Droitissimo
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(cc) Licence Creative Commons. Directeurs de la publication : Didier
Frochot et Fabrice Molinaro.
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SOMMAIRE
Les sources du droit
Le cadre institutionnel de l'activité économique
L'organisation judiciaire
La preuve
Les contrats
La responsabilité pénale
La responsabilité civile
L'activité commerciale
Les structures juridiques des entreprises commerciales
Le contrat de travail
La rupture du contrat de travail
La rémunération du salarié
La durée du travail
Les pouvoirs de l'employeur et les libertés des salariés
La représentation du personnel
Les syndicats et la négociation collective
Les conflits collectifs
Le droit de la consommation
Les relations interentreprises
La propriété intellectuelle
La formation
La protection sociale
titre partie
_________________________________________________________________
Les sources du droit
___________________________________
* Introduction
* Les sources internationales
* Les sources nationales
___________________________________
Introduction
Sommaire
Le droit a pour objectif d'organiser les relations humaines dans un
but de liberté, d'équité, d'ordre public. La notion d'ordre public
s'est modifiée, elle est passée de la recherche du " bien commun " à
la protection de " l'intérêt collectif ".
Les facteurs d'évolution du droit sont les suivants :
* l'internationalisation des échanges
* le rôle croissant de l'économie
* le développement des nouvelles technologies et de la recherche
scientifique
* la mise en cause des responsables économiques et politiques sur le
plan judiciaire
Cette évolution s'accompagne d'une diversification des sources du
droit et d'une prolifération des règles internationales et nationales.
___________________________________
Les sources internationales
Sommaire
Les traités
La Constitution du 4 octobre 1958 affirme la primauté des traités sur
le droit national dès leur ratification par le président de la
République, mais pas sur la Constitution.
Le droit communautaire
Les grands principes en application dans l'Union européenne
Ces principes déterminent les règles de fonctionnement :
* La libre circulation des personnes, des marchandises, des services
et des capitaux.
Cette liberté de circulation a pour corollaire le respect d'une
concurrence loyale. La confiance n'exclut pas le contrôle.
* La citoyenneté européenne pour les ressortissants des
Etats-membres.
* La subsidiarité qui consiste à donner le maximum de pouvoirs aux
échelons inférieurs.
* La reconnaissance mutuelle des législations par les Etats membres.
* La primauté du droit communautaire sur les règles nationales.
La hiérarchie des règles communautaires
* Les règlements sont pris par la Commission européenne et le
Conseil des ministres. Ils sont applicables directement et
immédiatement à tous les Etats membres.
* Les directives proviennent du Conseil des ministres. Elles fixent
un objectif ; les moyens à mettre en uvre sont déterminés par
chaque Etats membre.
* Les décisions visent un destinataire en particulier (exemple : un
Etat membre ou une entreprise).
* Les recommandations sont facultatives, elles donnent une
orientation.
___________________________________
Les sources nationales
Sommaire
La hiérarchie des textes
* La constitution : Elle ne peut être modifiée que par référendum ou
par le Parlement réuni en Congrès.
* Les lois constitutionnelles et organiques : Elles sont relatives à
l'organisation et au fonctionnement des institutions publiques,
elles sont votées par le Parlement.
* Les lois ordinaires dont les ordonnances : Les ordonnances sont
des textes pris par le pouvoir exécutif dans le domaine
normalement réservé au Parlement et qui sont ensuite approuvés en
bloc par un vote de celui-ci.
* Les règlements : Ils sont établis par le pouvoir exécutif.
Ce sont :
* Les décrets signés par le Premier ministre ou par le président de
la République;
* Les arrêtés (préfectoraux, municipaux).
* Les circulaires : Elles permettent d'appliquer les textes.
Les développement des sources conventionnelles en droit du travail
A la hiérarchie des textes (vue plus haut), il faut ajouter
* les conventions collectives ;
* les accords collectifs et accords d'entreprise ;
* les règlements intérieurs ;
* les contrats de travail ;
* les usages.
En effet, pendant de nombreuses années, le droit du travail a été
négocié au niveau des branches. Pour tenir compte de la disparité des
situations économiques, les accords dérogatoires se sont multipliés au
niveau des entreprises.
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Traduction
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Page d'aide sur l'homonymie Pour l’article homonyme, voir Traduction génétique.
La traduction est le fait d'interpréter le sens d'un texte dans une langue (« langue source », ou « langue de départ »), et de produire un texte ayant un sens et un effet équivalents sur un lecteur ayant une langue et une culture différentes (« langue cible », ou « langue d'arrivée »).
Jusqu'ici, la traduction est restée une activité essentiellement humaine. Des tentatives ont cependant été faites pour automatiser et informatiser la traduction (traduction automatique), ou pour utiliser les ordinateurs comme support de la traduction humaine. (traduction assistée par ordinateur)
Le but de la traduction est d'établir une équivalence entre le texte de la langue source et celui de la langue cible (c’est-à-dire faire en sorte que les deux textes signifient la même chose), tout en tenant compte d'un certain nombre de contraintes (contexte, grammaire, etc.), afin de le rendre compréhensible pour des personnes n'ayant pas de connaissance de la langue source et n'ayant pas la même culture ou le même bagage de connaissances ^[1].
Pour être à même de traduire, il ne suffit pas de maîtriser la langue source. Il est également et surtout nécessaire de maîtriser la langue cible, qui est généralement la langue maternelle. Le traducteur possède plus que des compétences linguistiques : il a quelque chose de l'écrivain, du journaliste, etc.
Sommaire
* 1 Traduction et interprétation
* 2 Théories de la traduction
+ 2.1 Approches basées sur la pratique/ Approche communicationnelle :
+ 2.2 Approches basées sur des théories littéraire :
+ 2.3 Courant sociolinguistique :
+ 2.4 Approches basée sur des théories linguistiques :
+ 2.5 Approches basées sur des concepts philosophiques et herméneutiques :
+ 2.6 Les approches sémiotiques :
* 3 Le processus de traduction
* 4 Types de traductions
+ 4.1 Traduction technique
o 4.1.1 Écoles de pensée
o 4.1.2 Difficultés liées aux domaines de spécialité
+ 4.2 Traduction littéraire
* 5 Le problème de la double traduction
* 6 Critiques de la traduction
* 7 Traduction des programmes informatiques
* 8 Norme européenne pour les services de traduction
* 9 Notes et références
* 10 Annexe
+ 10.1 Bibliographie
+ 10.2 Articles connexes
+ 10.3 Liens externes
[modifier] Traduction et interprétation
Il existe une différence entre la traduction, qui consiste à traduire des idées exprimées à l'écrit d'une langue vers une autre, et l'interprétation, qui consiste à traduire des idées exprimées oralement ou par l'utilisation de parties du corps (langue des signes) d'une langue vers une autre.
Bien que l'interprétation puisse être considérée comme un sous-domaine de la traduction au regard des processus mis en œuvre (études en traduction), en pratique ces activités requièrent des aptitudes très différentes.
[modifier] Théories de la traduction
En matière de théories contemporaines de la traduction, on constate généralement l'existence de six courants dominants :
[modifier] Approches basées sur la pratique/ Approche communicationnelle :
Courant interprétatif : théorie du sens de l'E.S.I.T, basée principalement sur la pratique de l’interprétation de conférences. Dans leur ouvrage Interpréter pour traduire , D. Seleskovitch et M. Lederer soutiennent qu'il faut traduire le sens et non pas la langue. Celle-ci n'est qu'un simple transporteur du message. La langue peut être un obstacle a la compréhension. C'est pourquoi qu'il faut toujours éviter de transcoder et procéder a la deverbalisation lors toute opération traduisante. Parmi ses travaux, qui jouent un rôle important au sein des efforts de théorisation jalonnant l'histoire, on retiendra son projet d'un ouvrage générale de la langue française qui aboutira a la publication, en 1540, de La manière de bien traduire d'une langue a une autre.
[modifier] Approches basées sur des théories littéraire :
Ce courant considère que la traduction n'est pas une opération linguistique mais plutôt une opération littéraire ( Edmond Cary ). En d'autres termes : pour traduire de la poésie, il faut être poète. ( Ezra Pound, Walter Benjamin, Henri Meschonnic, Antoine Berman ), Le concept d’énergie dans la langue. Les mots sont, en quelque sorte, une cristallisation du vécu historique d'une culture, ce qui leur donne une force et c'est justement cette énergie qu'il faut traduire.
[modifier] Courant sociolinguistique :
C'est le moule sociale qui détermine ce qui est traduisible ou pas, ce qui est acceptable ou pas (sélection, filtration, censure...). le traducteur est le produit d'une société et l'ont traduit selon son propre bagage socio-culturel (l’école de Tel-Aviv : Annie Brisset, Even Zohar, Guideon Toury ). Les concepts de l’équivalence dynamique et l’équivalenceL formelle chez Nida et Taber . Le plus important pour tout acte traductionnel est de faire en sorte que l'effet laissé sur le lecteur de la traduction soit identique ou équivalent a celui laissé par le texte source sur son lecteur. La traduction doit être lisible et acceptable pour se faire, il faut adapter, acclimater et chercher des équivalences (Jean Claude Margot. Traduire sans Trahir ).
[modifier] Approches basée sur des théories linguistiques :
Structuralisme, linguistique, pragmatique, linguistique du texte. C'est un courant qui considere le mot , le syntagme et la phrase comme unite de traduction. ( George Mounin, Vinay et Darbelnet, J.I Austin ).
[modifier] Approches basées sur des concepts philosophiques et herméneutiques :
Le chef de file de ce courant est George Steiner . Le vrai traducteur doit être capable de se mettre dans la peau d'un écrivain afin de capter et de saisir le vouloir dire de l'auteur du texte de départ. Il voit l’opération traduisante comme un mouvement en quatre temps : Trust (confiance), agression , incorporation et restitution .
[modifier] Les approches sémiotiques :
La sémiotique est l’étude de signes et des systèmes de signification. Pour Peirce : Le processus de signification ( ou sémiosis ) est le résultat de la coopération de trois éléments : un signe, un objet et son interprétant. Aussi. d'un point de vue sémiotique, toute traduction est envisagée comme une forme d’interprétation qui porte sur des textes ayant un contenu encyclopédique différent et un contexte socioculturel particulier.
[modifier] Le processus de traduction
Le processus de traduction peut être découpé en trois phases successives :
1. compréhension : assimilation du sens véhiculé par un texte, du vouloir dire d'un auteur… ;
2. déverbalisation : oubli des mots et conservation du sens ; « Opération par laquelle un sujet prend conscience du sens d'un message en perdant conscience des mots et des phrases qui lui ont donné corps »^[2] ;
3. réexpression : reformulation du vouloir dire en langue cible.
[modifier] Types de traductions
Sur le marché du travail, on distingue deux types de traduction : la traduction de textes techniques et la traduction littéraire. La majorité des traducteurs professionnels traduisent des textes techniques.
[modifier] Traduction technique
La traduction technique concerne les documents tels que les manuels, feuillets d'instructions, notes internes, procès-verbaux, rapports financiers, et autres documents destinés à un public limité (celui qui est directement concerné par le document) et dont la durée de vie utile est souvent limitée.
Par exemple, un guide d'utilisateur pour un modèle particulier de réfrigérateur n'a d'utilité que pour le propriétaire du réfrigérateur, et restera utile tant que ce modèle de réfrigérateur existera. De même, la documentation logicielle s'adresse généralement à un logiciel particulier, dont les applications concernent une catégorie d'utilisateurs.
La traduction de textes techniques exige souvent des connaissances spécialisées dans un domaine particulier. Font partie des textes techniques :
* Les documents d'ordre technique (informatique, électronique, mécanique, etc.) ;
* Les textes scientifiques (astronomie, médecine, géologie, etc.) ;
* Les textes d'ordre financier ou administratif.
La traduction technique est un type de traduction souvent « anonyme » dans lequel le nom du traducteur peut ne pas être associé au document traduit, tout comme certaines entreprises ne font pas mention des auteurs de guides d'utilisation des produits. Cependant, dans le cas de la traduction de livres à contenu informatif, le traducteur sera mentionné dans la section de responsabilité primaire de l'item bibliographique du livre.
En général, la traduction technique est plus accessible et rapporte un salaire plus élevé que la traduction littéraire. Cette dernière est effectuée avant tout par amour de la langue et du texte original, ou par volonté de faire connaître toutes les subtilités d'un texte admirable écrit en langue étrangère.
[modifier] Écoles de pensée
Selon l'école de pensée cibliste, il est nécessaire de privilégier l'exactitude des propos au détriment de la stylistique, lorsque cela s'impose. Pour « faire passer son message », la traduction devra parfois remplacer les éléments culturels du texte original par des exemples équivalents, mais mieux connus des lecteurs de la culture d'arrivée. Le plus important demeure le « sens » du message que tente de véhiculer l'auteur. Le traducteur doit d'abord faire passer ce message de manière idiomatique et naturelle pour le lecteur en langue d'arrivée, tout en demeurant fidèle au langage, au registre et au ton employé par l'auteur du texte en langue de départ.
Selon l'école de pensée sourcière, le traducteur a la responsabilité de demeurer strictement fidèle à la forme du texte original. Le traducteur devra donc reproduire tous les éléments stylistiques de l'original, employer le même ton, laisser tous les éléments culturels intacts et même (à l'extrême) contraindre la langue d'arrivée à prendre la forme dictée par le texte de départ. Le traducteur sourcier veillera en premier lieu à ne pas trahir le véhicule employé par l'auteur, et tâchera ensuite de bien restituer le sens du message.
(Voir Critiques de la traduction ci-bas.)
[modifier] Difficultés liées aux domaines de spécialité
Pour réaliser des traductions pragmatiques utiles, il est nécessaire de maîtriser le jargon du domaine et de savoir employer les bons termes ; une traduction qui ne reflète pas l'usage courant et l'évolution de la langue de spécialité ne saurait intéresser ses lecteurs, au même titre qu'on n'écrit plus comme en 1750.
Certains domaines (comme l'informatique) évoluent à une vitesse vertigineuse, au point où le jargon spécialisé de la langue d'arrivée (par exemple le français) n'arrive pas à s'enrichir assez rapidement pour suivre l'évolution de la langue d'origine (par exemple l'anglais). Dans cette situation, le traducteur peut être confronté à l'absence d'équivalent français (donc à la nécessité de créer un néologisme) ; à plusieurs de néologismes à peu près équivalents ou à une alternative entre un terme relativement général et bien connu, et un terme plus précis, mais moins employé.
La traduction de logiciels (qui comporte deux phases distinctes, l'internationalisation et la régionalisation) est un processus qui diffère de la simple traduction textuelle à divers degrés.
[modifier] Traduction littéraire
Ce type de traduction concerne les romans, poèmes et autres genres du domaine littéraire.
La traduction littéraire demande des aptitudes en stylistique, une bonne imagination et des connaissances culturelles étendues. Il s'agit de reproduire l'effet intégral du texte original chez le lecteur en langue d'arrivée, autant que le sens des mots. La traduction doit être aussi plaisante à lire, et susciter les mêmes émotions que l'original, suivant l'adage de Cervantès : « ne rien mettre, ne rien omettre ». Les grands traducteurs, quelle que soit la langue, ont une formation très exigeante, études littéraires et universitaires, dans leur langue maternelle, langue vers laquelle ils traduisent, mais aussi et surtout dans celle de laquelle ils traduisent – et grand nombre de traducteurs littéraires traduisent de plusieurs langues.
En poésie, la traduction offre une double difficulté s'il faut rendre compte à la fois du sens et la métrique. Si l'on se limite au sens (sémantique), un exercice de traduction de haïkus, après passage dans plusieurs langues et retour final au français, a permis de démontrer une assez grande robustesse du contenu sémantique^[3].
[modifier] Le problème de la double traduction
Une difficulté bien connue des traducteurs, et dont on a peu conscience en dehors d'eux, est le fait que le texte à traduire est parfois déjà une traduction, pas nécessairement fidèle, et qu'il faut, dans la mesure du possible, essayer de la dépasser pour remonter à l'original.
L'exemple classique est constitué par les évangiles, dont les plus anciens manuscrits connus sont rédigés en grec ancien, mais nous rapportent des propos vraisemblablement tenus en araméen ; comme les originaux éventuels dans cette langue semblent perdus, s'ils ont jamais existé, il en résulte des querelles d'érudits.
De nos jours, le phénomène s'est amplifié et se présente sous des formes diverses.
Il y a d'abord l'utilisation consciente d'une langue-pont ; s'il faut traduire en grec moderne un texte écrit en estonien, on pourra avoir du mal à dénicher un traducteur connaissant à la fois les deux langues et le sujet traité. C'est d'une traduction, généralement en anglais, que partira le traducteur. L'imprécision de cette langue peut créer des difficultés, comme le fait remarquer Claude Piron avec cette phrase dont il avait dû vérifier la traduction française : « He could not agree with the amendments to the draft resolution proposed by the delegation of India. ». Le premier traducteur ne pouvait savoir si proposed se rapportait à amendments ou à resolution et avait choisi la mauvaise solution. Claude Piron, qui avait sous les yeux l'ensemble du rapport, put rectifier^[4].
L'anglais passant pour être une langue « internationale », « comprise » partout, on y aura souvent instinctivement recours, pensant par là faciliter les choses. Par exemple, si le responsable d'une entreprise espagnole souhaite écrire à une entreprise française ; le plus simple serait qu'il jetât les grandes lignes dans sa langue, qu'une secrétaire mît le texte en forme et qu'il le relût avant envoi, ayant ainsi exprimé sa pensée du mieux possible. Le destinataire remettrait la lettre à un traducteur d'espagnol vers le français et recevrait en retour la version la plus proche de l'original. Dans la pratique le responsable espagnol jugera plus poli de demander à une secrétaire supposée bilingue d'écrire dans la langue de Sa Gracieuse Majesté, et la secrétaire la rédigera donc dans un anglais peut-être imparfait. Il est possible que le correspondant, ne comprenant rien au charabia qu'on lui envoie, soit tout de même contraint de s'adresser à un traducteur,
et celui-ci devra se donner beaucoup plus de mal pour traduire que s'il avait eu directement sous les yeux le texte espagnol.
Un état d'esprit analogue joue quand une société internationale dispose d'un texte allemand et de sa traduction en anglais et qu'elle a besoin d'une traduction française. On enverra presque automatiquement à un traducteur la version anglaise, qui sera susceptible de lui poser infiniment plus de problèmes que l'original, que l'on ne songe pratiquement jamais à joindre.
[modifier] Critiques de la traduction
Pour obtenir une traduction « intelligente », sensible, il convient d’oublier non les connaissances acquises à l’école ou à l’Université mais les normes des correcteurs. L’un voulait qu’une version latine sentît le latin, et il fallait donc écrire « un glaive d’airain », un autre estimait que dans une version réussie on ne devait pas pouvoir deviner la langue d’origine et il conseillait « une épée de bronze » ; on se rendit compte par la suite que l’un et l’autre avaient à la fois raison et tort et que leur seul défaut était de présenter leur exigence comme une vérité absolue.
Marc Bloch a posé la question en écrivant dans Apologie pour l’Histoire :
« Il serait fâcheux, avouons-le, de voir les historiens encombrant leurs propos de vocables étrangers, imiter ces auteurs de romans rustiques qui, à force de patoiser, glissent à un jargon où les champs ne se reconnaîtraient pas mieux que la ville. En renonçant à tout essai d'équivalence, c'est souvent à la réalité même que l'on ferait tort. Un usage qui remonte, je crois, au dix-huitième siècle, veut que serf en français, ou des mots de sens voisin dans les autres langues occidentales, soient employés à désigner le chriépostnoï de l'ancienne Russie tsariste. Un rapprochement plus malencontreux pouvait difficilement être imaginé. Là-bas, un régime d'attache à la glèbe, peu à peu transformé en un véritable esclavage ; chez nous, une forme de dépendance personnelle qui, malgré sa rigueur, était très loin de traiter l'homme comme une chose dépourvue de tous droits : le prétendu servage russe n'avait à peu près rien de commun avec notre
servage médiéval. Cependant, dire tout bonnement « chriépostnoï » ne nous avancerait guère. Car il a existé en Roumanie, en Hongrie, en Pologne et jusque dans l'Allemagne orientale, des types de sujétion paysanne étroitement apparentés à celui qui s'établit en Russie. Faudra-t-il, tout à tour, parler roumain, hongrois, polonais, allemand ou russe ? Une fois de plus, l'essentiel échapperait, qui est de restituer les liaisons profondes des faits, en les exprimant par une juste nomenclature.»
Cela montre toute la différence entre la traduction scolaire et la traduction professionnelle. Les professeurs s’entendent au moins sur ce principe : « Si une phrase est ambigüe, la traduction doit l’être aussi » ; sans doute veulent-ils que l’élève profite de l’occasion pour montrer sa virtuosité, mais, face aux mots « his secretary » ou « her secretary », quel traducteur ne cherchera pas à savoir, même en dehors du texte qu’on lui soumet, s’il s’agit de « son secrétaire » ou de « sa secrétaire » ? Traduire revient donc souvent à choisir.
Il existe une autre critique, moins facile à argumenter, qui s'appuie sur une phrase italienne à la formulation particulièrement vigoureuse : « Traduttore, traditore » Cette critique soutient que toute traduction revient trop à trahir l'auteur, son texte, l'esprit de celui-ci, son style... à cause des choix à faire de toute part. Que sacrifier de la brièveté ou de la clarté si, dans le texte la formule est brève et efficace, mais impossible à traduire en si peu de mots avec ce sens précis ? On pourrait comprendre de cette critique que cela nous encourage à lire « dans le texte ». Il paraît évident qu'il est impossible de suivre ce conseil dans les faits.
Le traducteur Pierre Leyris (qui a entre autres traduit l'œuvre d'Herman Melville) répond à cette critique en affirmant : « Traduire, c’est avoir l’honnêteté de s’en tenir à une imperfection allusive » ^[5].
[modifier] Traduction des programmes informatiques
Voir l'article Régionalisation de logiciel.
[modifier] Norme européenne pour les services de traduction
La norme de qualité NF EN 15038:2006 est une norme européenne spécifique pour les services de traduction qui « a pour objet d'établir et de définir les exigences relatives à la prestation de services de traduction de qualité ». Elle spécifie les exigences relatives aux fournisseurs de services de traduction (FST) en matière de ressources humaines et techniques, de management de la qualité et de gestion de projets, de cadre contractuel et de procédures de service^[6].
Étapes d'une traduction selon la Norme NF EN 15038^[7].
[modifier] Notes et références
1. ↑ Asylon(s), numéro 7, mai 2009, ous la direction de Rada Ivekovic : « Que veut dire traduire ? ». TEXTE INTEGRALEMENT EN LIGNE
2. ↑ La traduction: mode d'emploi, Glossaire analytique, J. DEMANUELLI & C. DEMANUELLI, page 51
3. ↑ Georges Friedenkraft, Une expérience de traduction, Gong (revue de haïku), 2010, 28, pp 51-55
4. ↑ Le Défi des langues : Du gâchis au bon sens, p. 242
5. ↑ Interview dans Le Monde, 12 juillet 1974
6. ↑ (en)Norme EN 15038 sur en.wikipedia.org. Consulté le 19 juillet 2010.
7. ↑ (fr)Site officiel de l'agence CS Traduções sur www.traduction-traducteurs.com. Consulté le 19 juillet 2010.
[modifier] Annexe
[modifier] Bibliographie
* Clara Auvray-Assayas, Christian Berner, Barbara Cassin, André Paul, Irène Rosier-Catach, "Traduire" in Vocabulaire européen des Philosophies, dictionnaire des intraduisibles, Seuil/Le Robert, 2004.
* « Traduction et mondialisation » in Hermès n°49, 2007 (dossier)
Pour une introduction aux problmes de traduction: William Olivier Desmond, "Paroles de Traducteur, de la traduction comme activité jubilatoire", Peeters, Louvain la Neuve, 2005.
* Article de Christophe Rico, "La linguistique peut-elle définir l'acte de traduction?", publié dans "L'autorité de l'Ecriture", éd. J.-M. Poffet, Cerf, 2002.
[modifier] Articles connexes
* Babel fish
* Calque
* Dictionnaire
* Faux-amis
* Freelang
* Gestion des langues
* Interprétation
* Sous-titrage
* Surtitrage
* Doublage
* Localisation logicielle
* Mémoire de traduction
* Néologisme
* Relecture assistée par ordinateur
* Traduction automatique
* Traductologie
* Transcription et translittération
* Traduction technique
* Traduction vocale quasi-instantanée
Histoire de la traduction
* Traductions latines du XIIe siècle
* Drogman
* Traductions françaises de Shakespeare
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o comptage informatique
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(tableau)
o Quelle différence entre un « feuillet de 1 500 signes » et « 1 500 signes informatiques » ?
o
+ … mot <=> ligne <=> 1 000 s. <=> 1 500 s. <=> 1 800 s.
(sans changer de langue)
o tableau
+ … forfait => autres tarifs
o tableau 1 : vous connaissez
le nombre de signes du texte à traduire
o tableau 2 : vous connaissez
le nombre de mots du texte à traduire
* Comprendre et calculer
+ # De quels chiffres
avez-vous besoin ?
o pour convertir un tarif en langue source en un autre tarif en langue source
o pour convertir un tarif en langue source en un tarif en langue cible
o pour convertir un tarif en langue cible en un autre tarif en langue cible
o pour convertir un tarif en langue cible en un tarif en langue source
+ # Taux de foisonnement
et longueur des mots
o Taux de foisonnement
o Longueur des mots
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o Quel rapport entre le taux de foisonnement et la conversion de tarifs ?
o Quel rapport entre la longueur des mots et la conversion de tarifs ?
o Tableau 1 : calculer le foisonnement en signes ou en mots
o Tableau 2 : calculer le foisonnement et la longueur des mots
+ # Taux de blancs
d'une traduction
o calculer le taux de blancs d'une traduction (tableau)
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o calculs forfait => autres tarifs
* Évaluer, calibrer
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o évaluer le volume d'un texte imprimé, et de sa traduction
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o évaluer le volume de la traduction à partir du nombre de signes du texte original (tableau)
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o Méthode pas à pas
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Date/Heure : vendredi 14 janvier 2011, 16:03:43
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Date/Heure : vendredi 14 janvier 2011, 16:03:43
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Fatal error: require() [function.require]: Failed opening required '/Users/joseebegaud/Dropbox/Travail/htdocs/conv_connect.php5' (include_path='.:/usr/lib/php:/usr/local/lib/php') in /home/joseebeg/public_html/les-outils-du-traducteur.net/convertisseur/includes/navigation.php5 on line 310
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22 juin 2010
Langue source et langue d'accueil
En Communauté française, on parle le français. Mais pas seulement. A
côté des francophones, il y a aussi des allophones : des personnes
dont la langue maternelle n'est pas le français. Quels rapports ont
ces allophones avec leur langue d'origine et avec le français ?
Qu'attendent-ils de l'apprentissage du français ? Une enquête publiée
en Communauté française tente de répondre à ces questions. Cette
enquête montre des pistes pour que les personnes d'origine immigrée
apprennent mieux le français. Une des pistes: reconnaître la richesse
de la langue « maternelle », « d'origine ».
[221_une.jpg]
Photo: Belga
Nous parlons aussi naturellement que nous respirons ou que notre coeur
bat. En Communauté française, notre langue est le français. Nous
sommes francophones. Enfin, pas tous... Il y a en Wallonie et à
Bruxelles des immigrés qui ne maîtrisent pas ou mal la langue
française. Leur langue d'origine n'est pas le français. On les nomme
« allophones ». Or parler une langue, c'est communiquer, partager,
avec les autres. Et beaucoup de personnes d'origine immigrée
apprennent le français pour communiquer. Comment voient-elles la
langue française ? Dans leur vie, quelle est la place de leur langue
dite « d'origine » ? Que faut-il faire pour aider ces personnes à
apprendre le français ? Une enquête a été faite en 2008 par une équipe
de chercheurs : Langue française, allophonie et défis sociaux.
Dan Van Raemdonck, Professeur à l'Université Libre de Bruxelles et à
la Vrije Universiteit Brussel a préfacé cette enquête. Et il n'y va
pas par quatre chemins : « La Communauté flamande a décidé de
légiférer, imposant un « inburgering », une citoyennisation, avec
cours de néerlandais obligatoire : il faut montrer langue blanche pour
avoir accès à l'eldorado social flamand. Qu'en est-il pour l'accès à
l'eldorado francophone ? » Déjà quand il était président de la Ligue
des droits de l'homme, Dan Van Raemdonck avait le goût de la formule
et aimait poser des questions dérangeantes. Van Raemdonck souligne les
réalités pointées par l'enquête. A savoir :
- Le français n'est pas la seule langue parlée en Communauté
française. Une terre d'immigration est une terre où il se parle
plusieurs langues.
- Apprendre ce que l'on appelle joliment la « langue source » permet
de mieux apprendre le français, la langue « cible ».
- Les personnes qui maîtrisent leur langue « source » se construisent
plus facilement une identité. Connaître sa langue « source » est une
richesse. C'est une richesse qui peut favoriser l'insertion sociale.
Défis sociaux
Voilà des réalités qui dérangent. Et il ne faut pas se contenter de
les reconnaître. Il faut faire « avec ». Et on comprend le titre de
l'enquête : Langue française, allophonie et défis sociaux. Oui, c'est
un fameux défi social. L'enquête souligne que l'on connaît mal le
rapport aux langues des allophones qui vivent en Communauté française.
Elle recommande plusieurs types d'apprentissage adaptés aux différents
publics : cours du jour ou du soir, cours pour exercer une profession
ou pour la vie quotidienne, cours pour les immigrés récents ou plus
anciens, cours pour les hommes, pour les femmes et cours mixtes, ...
C'est un défi social et un défi démocratique. Apprendre le français
pour les allophones, c'est aussi sortir de chez soi, être moins isolé,
rencontrer les autres, mieux « s'intégrer » comme on dit.
Pour relever ce défi, il faut évidemment beaucoup de choses : plus
d'outils pédagogiques, plus de moyens. Il faut aussi que cela change
dans la tête de certains enseignants pour qui les langues d'origine
sont des concurrentes de la langue française. Alors qu'au contraire,
de plus en plus d'études montrent que bien et mieux connaître sa
langue maternelle permet de bien et de mieux apprendre le français. Ce
défi ne concerne pas que les allophones, il nous concerne tous.
Diversité
Reconnaître les langues en Communauté française avec leurs richesses,
ce n'est pas seulement, à court terme, favoriser l'apprentissage du
français. C'est aussi construire une société de diversité où les
langues et les cultures des uns et des autres, allophones ou non,
s'enrichissent mutuellement. La langue « maternelle » n'est pas une
langue « racine » qui favorise le repli sur soi et la communauté
« ghetto ». La langue « maternelle » des uns et des autres doit être
une langue « source » qui s'enrichit dans le courant de la vie sociale
et qui enrichit les individus et les groupes.
1. Langue française, allophonie et défis sociaux, le cas des adultes
en situation postmigratoire, Lissia Jeurissen, Sonia Gsir, Jérôme
Jamin, Nathalie Perrin et Marco Martiniello Collection « Français
& Société » (2008)
A commander sur :
http://www.languefrancaise.cfwb.be/publications_et_ressources/publ
ications/francais_et_societe/
Les Cahiers Français et Société 18
Langue française, allophonie et défis sociaux, le cas des adultes en
situation postmigratoire
On parle de plus en plus de langues en Communauté française de
Belgique. La diversité linguistique a augmenté avec l'arrivée
d'immigrés d'origines différentes. Ces langues de l'immigration sont
un défi permanent pour les structures d'apprentissage du français, la
langue d'accueil. C'est pourquoi la Communauté française de Belgique a
commandé une recherche à ce propos.
Cette recherche s'est centrée sur le public spécifique des adultes
allophones en contexte postmigratoire. C'est-à-dire, des adultes
installés en Belgique depuis un minimum de cinq ans et régularisés.
Quels rapports ces personnes entretiennent-elles avec la langue
d'accueil et les langues dites d'origine ? En quoi cela
influence-t-il l'apprentissage de la langue française ? Et notamment
la pédagogie employée et les attentes, les motivations des
stagiaires. Quelles fonctions ces stagiaires d'origine étrangère
attribuent-ils aux cours de français ?
La recherche montre notamment que pour les allophones, et surtout les
femmes, apprendre le français n'est très souvent qu'un prétexte pour
sortir de chez eux. Leur but est d'aller à la rencontre de la société
belge francophone. Si les cours de français ont surtout cette fonction
socialisatrice, il faut adapter les niveaux d'exigence et les
compétences visées à cette réalité.
Apprendre la langue française permettra ainsi à chacun des stagiaires
de s'épanouir individuellement en échangeant mieux et de mieux
s'intégrer dans l'espace culturel francophone.
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Ce glossaire est voué à être incomplet à jamais et doit donc être
complété en permanence. Soyez indulgent si vous ne trouvez pas le
terme recherché ou sa définition encore en gestation. N'hésitez pas à
nous soumettre d'autres termes et, si possible, leur définition que
vous souhaiterez voir incluse. Le glossaire est né de la pratique
quotidienne et se veut résolument subjectif, sans prétentions
scientifiques. Pour la rédaction du glossaire, l'auteur s'est
d'ailleurs auto dispensé d'une des règles fondamentales de la
communication plurilingue, et n'a pas utilisé sa langue maternelle
(voir également Langue source et Qualité du texte source pour
apprécier l'ampleur des dégâts).
Parmi d'autres glossaires dans le même contexte, voilà les liens pour
ceux qui nous semblent particulièrement intéressants :
* Liste de terminologie dans le contexte de la traduction (en
anglais [flag_en.gif] ), et glossaire allemand/anglais par K
International Translation Services
* Le multilinguisme sur le Web, un receuil et une liste de
ressources de la communication/traduction liées à l'Internet de
Marie Lebert sur le site du Centre francophone d'informatisation
des organisations (CEFRIO) de Montréal
* Mots-clés du métier à l'ère de l'informatique, un petit glossaire
très utile et, qui plus est, en trois langues
Une ressource de connaissances libre, ouverte et fascinante :
Wikipedia
Wiktionary MediaWiki - Because Ideas Want To Be Free
Préambule
Ce glossaire a été élaboré à l'intention des utilisateurs de
traductions, c'est-à-dire des personnes qui ont besoin de faire
traduire des textes d'une langue donnée en une ou plusieurs autres
langues et qui s'adressent pour ce faire à un service professionnel de
traduction. Le glossaire s'adresse également à tous les professionnels
de la traduction et aux passionnés des langues. Nous invitons toutes
et tous à nous faire parvenir leurs remarques et leurs éventuelles
contributions.
La plupart des termes contenus dans le glossaire peut s'appliquer dans
un contexte plurilingue et à n'importe quelle combinaison de langues.
De temps en temps, on constatera quand même une spécificité, liée à
notre activité, pour les traductions en allemand. En tant que
références croisées, les termes ont été mis en italique et sont
d'ailleurs cliquables dans la version World Wide Web du glossaire.
Avec la publication de ce glossaire, nous espérons atteindre trois
objectifs :
Le premier objectif de ce glossaire est de contribuer à la meilleure
compréhension du travail des traducteurs. Pour le consommateur de
traductions averti qui veut préparer la tâche du traducteur de la
meilleure manière possible, ce glossaire peut aussi servir
d'aide-mémoire détaillant les points sensibles souvent à l'origine de
malentendus, de pertes d'argent et de temps.
Qui dit traduction, dit communication. Trop souvent, la traduction est
considérée comme un travail annexe qui ne nécessiterait que la simple
connaissance de deux langues, celle d'origine (langue source) et celle
de destination (langue cible). Tandis que les communicateurs sont
considérés comme des professionnels dont la créativité justifie
l'allocation de moyens considérables en termes de temps, d'argent et
d'estime, les traducteurs sont souvent perçus comme les mécaniciens de
la communication, indispensables, hélas, pour l'instant, mais
ultérieurement remplaçables par les systèmes de traduction automatique
beaucoup plus performants et fiables. Loin il s'en faut !
Le deuxième objectif du glossaire est de protéger le donneur d'ordre
contre des erreurs trop facilement commises lors de l'élaboration d'un
projet de traduction, de le protéger également contre des solutions
apparemment faciles, proposées souvent par des prestataires de
services peu soucieux de la qualité professionnelle des traductions,
d'introduire des bases concrètes pour une commande donnée et de
définir quelques axes pour l'élaboration ultérieure d'une charte de
qualité. Ceci dans un souci de faire mieux comprendre le travail de
traduction et les conditions dans lesquelles ce travail devrait se
dérouler pour arriver aux meilleurs résultats possibles.
Le dernier objectif du glossaire est la protection du traducteur
contre la mauvaise qualité du texte source et contre les exigences des
clients ignorants ou de mauvaise foi. Si quelques entrées du glossaire
semblent couper les cheveux en quatre, il faut souligner qu'elles sont
le résultat de presque vingt ans d'expérience professionnelle
occasionnant de temps en temps la confrontation avec une
méconnaissance profonde du travail du traducteur, voir le mépris.
Evidemment, l'ensemble de la profession des traducteurs doit en
assumer une part de la responsabilité, ayant mal compris le besoin de
mieux communiquer les atouts et les exigences de leur spécialité.
Bref, il convient de souligner l'importance d'un vrai partenariat
entre le demandeur et le fournisseur d'une traduction. Si le principe
de la traduction comme moyen de communication est compris, il est hors
de question de considérer le travail du traducteur comme une simple
tâche automatique. Par conséquent, il est dans le plus grand intérêt
du client qui désire se faire comprendre dans une langue autre que la
sienne d'être d'abord compris par son traducteur et de lui accorder un
maximum de soutien. Fondé sur la pérennité de la collaboration et une
communication permanente, non sur les tarifs les plus bas et les
délais les plus fous, seul un partenariat permettra l'ouverture
d'esprit et la souplesse nécessaires pour arriver à un texte cible qui
n'envie en rien des textes d'origine écrits dans la langue cible sans
trahir pour autant l'esprit et la rigueur du texte source.
@ (Arobas) / Commercial a / Kaufmännisches a Sans doute un des signes
les plus utilisés et épelés dans notre quotidien mondialisé. Malgré
cela, il reste une grande incertitude quant à sa désignation correcte,
et ceci dans toutes les langues. Voyons tous les noms français qu'on
lui a déjà donnés :
a-rond, a-arrondi, arrondi, arabesque, a roulé, escargot, a
commercial, arobase, arobasque, avec différentes variantes comme
arobas, arobace, arrobe (ISO 10646), arrobase ...
L'Académie Française s'exprime ainsi : "Arobase ou arrobe ? Bien que
l'Organisation internationale de normalisation ait retenu la forme
arrobe pour le français de l'informatique (ISO/CEI-1), l'usage n'est
pas fixé quant à la désignation du signe typographique @,
traditionnellement appelé a commercial (ligature du a et du d notant
ad latin, "à" en français, dans l'écriture onciale des chancelleries,
à comparer avec &, et commercial ou esperluette, ligature du e et du
t). En anglo-américain, ce signe n'a d'abord été utilisé qu'en
comptabilité devant les indications de prix des catalogues, des
factures, etc. pour signifier at "à tel prix". On rencontre aussi bien
arobas ou arrobas que arobase ou arrobase. Les formes en e sont plus
conformes à la prononciation française, les deux r étymologiques. On
ignore par quels détours sémantiques ce terme nous est venu de
l’espagnol arroba, emprunté de l’arabe, qui désigne une unité de
mesure d ’Espagne et d’Amérique latine, et qui figure dans divers
dictionnaires français sous les formes arrobe ou arobe, qui semblent
préférables. On avance cependant l'hypothèse d'une déformation de a
rond bas (de casse) plutôt que d'une confusion avec l'abréviation de
l'unité de mesure." (Source: Encyclopédie universelle)
Deutsch En ce qui concerne l'état de l'@ en Allemagne, voir - comme
d'habitude - Wikipedia, mais aussi l'amusante texte sur Stoma-Seite
et, plus généralement, une collection de noms pas toujours catholiques
pour des caractères spéciaux comme #, &, /, etc. sur Axels
Blödsinn-Seiten.
English Et voici un lien pour nos lecteurs anglophones dans
l'excéllente site World Wide Words.
Abréviations / Abreviations / Abkürzungen Les abréviations courantes
seront traduites (ONU -> UNO, UE -> EU, EUA -> USA, CEI -> GUS, PAO ->
DTP).
Les abréviations pour des organismes et concepts propres au pays
d'origine du texte source ne seront pas traduites (URSSAF, ASSEDIC). A
la demande spécifique du client, une explication sera ajoutée entre
parenthèses au moment de leur première utilisation.
Les abréviations "maison" ne seront pas traduites. Si disponible, une
explication sera ajoutée entre parenthèses au moment de leur première
utilisation.
Pour ce qui est courant, la dernière édition du Quid fait foi.
Adresses / Adresses / Adressen Voir Noms géographiques.
Agoponctuation / / Agopunktion Un apostrophe de trop ... Terme
inventé par Philipp Oelwein pour désigner les carences catastrophiques
qui se manifestent par la mauvaise (non-) utilisation des tirets
(Agovisie), apostrophes (Agostrophie) et/ou autres espaces dans le
langage commercial allemand. Pour en savoir plus, rendez-vous dans
notre Petite shoppe d'horreurs linguistiques, et, comme souvent, dans
Wikipedia.
Aide en ligne / Online help / Online-Hilfe
Alphabète / Alphabet / Alphabet Sauf indication contraire, des listes
alphabétiques (tableaux, glossaires...) dans le texte source ne seront
pas reclassées. Ceci pour faciliter la tâche d'un éventuel relecteur.
Donc, le tri doit être effectué en aval.
Si, à la demande spécifique du client, un tri est effectué, il l'est
suivant la norme DIN 5007, Ordnen von Schriftzeichenfolgen (ä = ae, ö
= oe, etc.). D'autres méthodes de tri doivent être spécifiées.
Pour un premier approche aux problèmes de tri alphabétique, lire
l'article très informatif de Alain LaBonté, Quand « Z » vient-il avant
« A » ?, Algorithme de tri respectant langues et cultures, et, pour
les germanophones, Marc Wilhelm Küster, Die "European Ordering Rules"
(EOR; ENV 13710): Einheitliche Regeln für das Sortieren multilingualer
Daten. Le texte allemand de la Vornorm, 2007-09
"Europäische Sortierregeln - Sortierung von lateinischen, griechischen
und kyrillischen Schriftzeichen; Deutsche Fassung ENV 13710:2000", est
disponible chez Beuth pour la modique somme d'environ 100 EUR.
American Translators' Association (ATA) Pour en savoir plus ...
Ancilangue / Oldspeak / Altsprech L'opposite de Novlangue, c'est à
dire un sous-ensemble de la langue anglaise destiné à être
complètement éteint vers l'an 2050. Pour en savoir plus, voir
l'article Novlangue (en: Newspeak, de: Neusprech) dans Wikipedia.
Artlang Abréviation de " artistic language ". Voir Langues
artificielles.
ATA Voir American Translators' Association.
Babel, Babylon / Babylone / Babel La tour de Babel La tentative de
construction de la tour de Babel (Genèse 11) fût à l'origine de la
confusion des langues, donc à l'origine de la traduction. Nous pensons
que quelques promoteurs de la traduction automatique essaient
inconsciemment de reconstruire la fameuse tour, augmentant ainsi le
risque d'une confusion encore plus déroutante des langues (si "rien ne
les empêcherait de faire tout ce qu'ils auraient projeté"). En
revanche, les efforts de certains publicitaires et autres
communicateurs de réduire et donc simplifier le vocabulaire pourraient
nous projeter dans un état pratiquement sans paroles, plus facile à
gérer (voir Canelangue/Duckspeak, Novlangue/Newspeak et autres
Nadsat). Avec la Pentecôte, un trève temporaire des traducteurs et
interprètes s'installa.
BDÜ Voir Bundesverband der Dolmetscher und Übersetzer.
Beuth-Verlag
Bible / Bible / Bibel Un des premiers projets réussis de I18N. Le
texte intégrale et cherchable de la bible en sept langues est
disponible sur le site Biblegateway. Utile pour ne pas traduire de
nouveau les citations pouvant apparaître dans un texte.
Bibliographisches Institut Mannheim
Bon à tirer / / Imprimatur
Bon de commande / Purchase Order / Auftragsschein
Bundesverband der Dolmetscher und Übersetzer e. V. (BDÜ) L'association
professionnelle la plus importante des traducteurs et interprètes
allemands (plus de 5000 adhérents). Pour en savoir plus : Page
d'accueil du BDÜ.
Canelangue / Duckspeak / Entenquak Concept introduit par George Orwell
dans son roman "Nineteen-Eightyfour" comme la meilleure forme de
maîtrise de Newspeak, et qui a fait son chemin depuis. Citation :
Ultimately it was hoped to make articulate speech issue from the
larynx without involving the higher brain centres at all. This aim
was frankly admitted in the Newspeak word duckspeak, meaning 'to
quack like a duck'.
Une nouvelle forme de Duckspeak pourrait se développer sous le nom de
Bushspeak. David Slack, dans son weblog Island Life, a même mis au
point un traducteur automatique (DuckSpeak Translator), qui remplace
des mots et phrases sans signification en simple " Quack ".
Caractères spéciaux / Special characters / Sonderzeichen Les symboles
et caractères spéciaux courants seront fidèlement reproduits dans le
texte traduit. Pour ce qui est courant, les jeux de caractères
standard du traitement de texte font foi. Si le client souhaite
l'utilisation d'un autre jeu de caractères, il doit fournir les
indications et le logiciel approprié.
CAT Computer Assisted Translation. Voir Traduction assistée par
ordinateur (TAO).
Césure Voir Coupure de mots.
Chaîne de caractères / character chain / Zeichenkette Ce qu'il faut
traduire quand on a affaire à la localisation d'un logiciel. Les
chaînes sont les mots qui constituent les éléments d'un interface
graphique. "Love is just a four letter string."
Chaîne de qualité A en croire les autres acteurs dans la chaîne de la
qualité de la traduction, le traducteur en sera le maillon faible. De
toute façon, il/elle est au bout de la chaîne, censé/e de sauver les
meubles quand les retards se sont accumulés en amont (et probablement
vont encore s'intensifier en aval), quand le volume annoncé du travail
a doublé mais le temps imparti ne change pas (ni le tarif,
d'ailleurs). Ou quand il découvre les couacs dans un texte avec plein
de références à un logiciel dont personne (ni même le project manager)
ne sait si son interface utilisateur a été (ou va être) traduite.
Citations / Quotes / Zitate
Client / Client / Kunde Le Roy du traducteur.
Client idéal / Ideal client / Idealer Kunde Le client qui fournit tous
les éléments dont le traducteur a besoin dès le début d'un projet de
traduction. Le traducteur idéal lui aura fourni en amont une liste
détaillant ces éléments.
Code postal / ZIP code / Postleitzahl Le code postal d'une ville du
pays d'origine du texte sera adapté aux règles du service postal du
pays destinataire du texte (pays cible), donc
75012 Paris -> F-75012 Paris
Cohérence / Consistency / Konsistenz
Communicateur technique
Communication
Comptage de mots Le comptage de mots pour facturation se fait à partir
du traitement de texte utilisé. Nous préférons toujours un comptage du
texte source, puisque objectif et incontestable.
Organisée par les participants de FLEFO, une récente comparaison entre
nombreux logiciels de traitement de texte montre que, contrairement
aux idées reçues, les résultats de comptage ne sont pas très
divergents.
Conlang Abréviation de " constructed language ".Voir Langues
artificielles.
Conseil en traduction / Translation consultant / Übersetzungsberater
La traduction ne s'improvise pas, surtout pour des grands projets en
plusieurs langues. Une mauvaise traduction peut avoir des conséquences
assez déplorables, parce qu'elle n'inspire pas de confiance et met en
doute le sérieux de l'entreprise qui l'a commandité. Quand on doit,
dans le cadre d'un appel d'offre, soumettre un manuel de qualité, même
des petites fautes ne se pardonnent pas.
Pour réunir toutes les conditions requises d'un succès, mieux vaut
préparer le projet. Aucun détail doit être négligé. Comment? En
impliquant les traducteurs en tant que conseils. Nous pouvons vous
aider à éviter beaucoup de pièges, en commençant par une mise en page
non adaptée aux besoins d'une traduction ou par un regard sur la
traduisibilité du texte source concernant la qualité de la rédaction
et de la terminologie utilisée. Regarder la gamme de nos services pour
y voir plus clair.
Contrat de traduction / Translation contract / Übersetzungsvertrag
Base indispensable pour une bonne relation client/traducteur. Nous
pensons que nos Conditions générales de service (also available in
English [flag_en.gif] ) sont un bel exemple. La norme DIN 2345 prévoit
des conditions plus contraignantes pour le client et le traducteur.
Contrôle de qualité / Quality control / Qualitätskontrolle
Conversion de formats
Conversion minuscules/majuscules En allemand (standard), la langue
cible considérée, un problème épineux. Il y a un caractère spécial
allemand, le ß ("scharfes S", et non "bêta"), qui est un caractère
minuscule sans homologue en majuscule. Le plus souvent, le ß se
transforme en SS, mais il y a des cas où il vaut mieux employer un SZ.
Arcanes linguistiques, qui n'ont pas tout à fait disparu avec la
réforme de l'orthographe, contrairement à ce que croient quelques
sybarites. Par contre, en allemand (Suisse), le ß est banni depuis
toujours.
Coquilles / Printer's pies / Zwiebelfische A éviter déjà dans le
texte source. A force d'utiliser des mémoires de traduction, les
coquilles empêchent des bons résultats de récupération (ce qui peut
avoir un coût non négligeable par la dégradation des "concordances").
A voir : un texte de Laurence Durrell sur le site de la Guilde
Européenne des Traducteurs.
Corrections / Corrections / Korrekturen Voir Signes de correction.
Corrections d'auteur A éviter dans une phase avancée d'un projet de
traduction. Acceptables dans un volume raisonnable.
Coupure de mots La coupure automatique des mots dans le traitement de
texte se fait uniquement sur demande expresse du client. Pour des
raisons pratiques, elle est d'ailleur fortement déconseillée.
Curiosité/Curiosity/Neugier
Délais / Deadlines / Fristen
Denglisch L'équivalent allemand du "franglais", donc un dialecte
allemand envahi d'anglicismes. Le site du Verein Deutsche Sprache a
pour vocation de lutter contre trop d'anglicismes dans la langue
allemande.
Deutsche Industrienorm (DIN)
Devis / Estimate / Angebot
Diagrammes / Diagrams / Diagramme Voir Figures, photos et diagrammes.
Dictionnaire / Dictionary / Wörterbuch Le bon traducteur en raffole.
Il en achète toujours. Il a déjà une véritable bibliothèque. Même
quand il sait, contrairement aux idées reçues, qu'il n'y trouvera
jamais les mots cruciaux. Les mots qui signalent innovation,
technologie de pointe ou simplement différence d'avec d'autres
produits concurrentiels. Les mots dans l'air du temps. Les mots que
l'on trouve de préférence dans un glossaire fourni par le client. Ou
sur notre page consacrée aux néologismes allemands.
Grâce à l'internet, il existe maintenant un grand choix de
dictionnaires en ligne dont voci une sélection personelle et
subjective:
* Le dictionnaire de la langue allemande des frères Grimm, un
monument qui, tout comme la cathédrale de Cologne, est constamment
en train d'être repris (pour plus d'informations sur l'histoire du
dictionnaire voir Wikipedia. Sur les conditions de la mumérisation
de cet oeuvre voir le site de Zweitausendeins).
* dict.cc, un dictionnaire bilingue anglais/allemand qui est enrichi
en permanence par les utilisateurs (un peu comme Wikipédia) et qui
s'est doté d'un forum où on peut poser des problèmes de traduction
et recevoir toute l'attention des autres utilisateurs - dont
beaucoup de traducteurs professionnels.
* LEO - un dictionnaire bilingue français/allemand de l'univeristé
technique de Munich, moins ouvert que dict.cc, mais également
constamment mis à jour par des collaborateurs dédiés.
DIN Voir Deutsche Industrienorm.
DIN 1301 Norme allemande pour l'utilisation correcte des unités
conforme aux règles du SIU.
DIN 2345 Ancienne norme allemande pour la réglementation des commandes
de traduction qui a pour but de renforcer la confiance des demandeurs
de traductions (= clients) dans la qualité des prestations fournies.
La norme n'instaurait pas un processus de certification, mais
seulement un enregistrement des traducteurs qui déclarent se conformer
à la norme.
En août 2006, la norme DIN 2345 a été remplacée par la norme DIN EN
15038, qui - à notre avis - ne présente pas les mêmes avantages pour
un processus de qualité documentaire allant de la source jusqu'au
cible.
Sur l'enregistrement des traducteurs de MPP selon DIN 2345, voir notre
page Conformité selon DIN 2345.
Le respect de la norme demande l'intégration d'autres normes DIN dans
le processus de traduction. Exemples :
- DIN 1301 - Unités
- DIN 5008 - Règles pour la dactylographie et le traitement de textes
- DIN EN 28601 - Eléments de données et formats d'échange [...]
Des traductions anglaise et française de la norme sont contenu dans :
Eva-Maria Baxmann-Krafft et Gottfried Herzog, Normen für Übersetzer
und technische Autoren, 1999, Beuth Verlag GmbH, Berlin.
D'autres informations sur la norme :
- Une petite discussion dans la Wikipedia allemande
- Karsten Giese, DIN 2345 - Eine Prozeßnorm für Übersetzungsprojekte (
deutsch )
- Wolfgang Sturz, DIN 2345 und die Auswirkungen auf die
Übersetzungsbranche ( deutsch )
- Edith Vangelof, Standards, Certification and Translation Services (
English )
L'article de Wolfgang Sturz contient surtout des réflexions
intéressantes sur la relation entre ISO 9000 et DIN 2345.
DIN 5007 Norme allemande pour le tri alphabétique (voir Alphabète).
Homologue français : AFNOR Z.44-001. En savoir plus : Bernhard
Eversberg, Zur Ordnung und Codierung der Umlautbuchstaben. Pour les
spécificités françaises, voir Tri alphabétique.
DIN 5008 Norme allemande établissant les régles pour la dactylographie
et le traitement de textes. La plupart des règles est évidemment basé
sur les règles d'orthographe allemande, mais il y a des cas spéciaux
que l'on cherche en vain dans le Duden.
En attendant notre propre tableau des règles, cliquez ici pour une
excellente synthèse de la norme avec des exemples pratiques.
DIN EN 15038 Norme européenne qui règle les services offerts par les
traducteurs. En tant que norme de process, elle augmente le travail
administrative sans pouvoir garantir la qualité intrinsèque de la
traduction. Pour une discussion entre collègues allemands voir
http://www.proz.com/topic/52280.
Documentation / Documentation / Dokumentation
Duden Une institution allemande qui vaut bien l'Académie française en
ce qui concerne les règles de la langue allemande. Suite à la réforme
de l'orthographe, sa position a été quelque peu affaiblie. Voir aussi
Institut der deutschen Sprache (IDS) et Bibliographisches Institut.
Ecrasement Voir Saisie au kilomètre.
Emoticons / Smileys / Smileys Smileys from Wikipedia, the free
encyclopedia Des petits symboles (icones) utilisés comme expressions
d'une émotion, très répandus sur Internet, dans les messagéries et les
forums. A l'origine, c'étaient des simples combinaisons de caractères
comme :-), ;-), :-o, et d'autres :-(, qui se sont mis à la verticale
et transformés en petites images au fur et à mesure des progrès
techniques de l'imagérie.
Esperluette (&) / Ampersand / Kaufmännisches Und Le " et "
commercial, en termes typographiques la ligature de " e " et " t ".
Europanto Langage inventé par Diego Marani, traducteur de la UE à
Bruxelles. A ne pas confondre avec Esperanto. Quoique ... Visitez un
article sur le site World Wide Words consacré à ce phénomène
linguistique, et aussi un site (frozen für el moment solo ?). Esta una
petite sample de questa Sprache:
"Que would happen if, wenn Du open your computero, finde eine message
in esta lingua? No est Englando, no est Germano, no est Espano, no est
Franzo, no est keine known lingua aber Du understande! Wat happen zo!
Habe your computero eine virus catched? Habe Du sudden BSE
gedeveloped? No, Du esse lezendo la neue europese lingua: de
Europanto! Europanto ist uno melangio van de meer importantes Europese
linguas mit also eine poquito van andere europese linguas, sommige
Latinus, sommige old grec. "
Sur le site des Editions Langenscheidt, leader dans le domaine des
produits linguistiques, il y a même une page de test pour vérifier vos
compétences en matière de langues étrangères à partir du texte
ci-dessus.
Facturation / Billing / Rechnungstellung Les factures sont établies
soit :
- selon devis établi au préalable
- à partir du nombre de mots comptés avec le traitement de texte
(voir Comptage de mots)
* dans le texte source (notre méthode préférée, puisque objective)
;
* dans le texte cible ; dans ce cas, le nombre de mots trouvés est
majoré d'un taux de foisonnement de 15 % pour les traductions
français/allemand et anglais/allemand).
Voir également Tarifs.
Feuille de style / Style sheet / Stilvorlage
Figures, photos et diagrammes
FLEFO Voir Foreign Language Education Forum.
Foisonnement / Text expansion / Textexpansion Phénomène bien connu des
graphistes, imprimeurs et traducteurs dans le contexte de la
communication plurilingue. Le volume d'un texte source (en caractères)
peut augmenter considérablement par le fait de sa traduction. Ceci
devrait être prévu dès la mise en page du texte source ou quand on met
au point l'interface graphique d'un logiciel voué à la localisation.
Rien n'est plus pénible pour un traducteur que de n'avoir pas l'espace
nécessaire pour fournir une traduction significative (pensez à
" Save " -> " Sauvegarder " ou, pour ce qui nous concerne, à " Quit "
-> " Verlassen ").
Voir aussi Taux de foisonnement.
Foreign Language Education Forum (FLEFO) Un forum de CompuServe pour
les échanges entre les professionnels et les passionnés de langues (GO
FLEFO). C'était un forum très animé dans le siècle dernier, ca. 1995.
Mais maintenant, c'est assez "culot mort", or "tote Hose", comme
disent les germanophones. Mary Marks, une collègue de très long date,
a bien capturé l'ambiance dans son weblog, et elle annonce un moyen
d'accès au FLEFO pour le cercle grandissant des gens qui ne comptent
pas (ou plus) parmi les membres de CompuServe (faut, comme toujours,
donner un peu de soi pour rentrer dans ce cercle de traducteurs en
voie de disparition - c'est plutôt une éloge, et non pas un
dénigrement). Last traces of FLEFO on yahoo!.
Pour les lecteurs de l'allemand, voici une nécrologie.
Garanties du contrat de traduction
Germish Voir Denglish.
Gestion de traduction Ou "Translation Management". Notion importante
pour les entreprises souhaitant adopter un processus de qualité pour
leur projets de traduction. Concerne la préparation des documents à
traduire, l'élaboration des guides de style, la sélection des services
de traduction, et le contrôle de qualité de la traduction. Voir une
introduction par le Secrétariat du Conseil du Trésor de Canada
(version anglaise ici).
GIGA Voir Principe Giga.
Globalisation Cas spécial de la traduction, concernant des produits à
destination d'un marché global, qui doivent être préparés et adaptés à
une pléthore des marchés locaux. Voir Localisation.
Glossaire / Glossary / Glossar Le client idéal fournit un glossaire
des termes de son métier, mémoire des traductions précédentes et aide
précieuse pour obtenir un résultat de qualité.
Le traducteur idéal continue de fournir des termes pour le glossaire
du client et lui soumet ses propositions pour approbation.
A la demande exprès du client, un glossaire bilingue des mots les plus
importants du texte source sera établi, fourni et facturé au tarif en
vigueur.
GUI Voir Interface graphique.
Guide de style / Style guide / Stilfibel
Guillemets / / Anführungszeichen
Heayv Metal Umlaut Synonyme : Röckdöt. Un petit clin d'oeil, initié
par le groupe allemand Amon Düül en 1969, répandu surtout dans les
groupes de Hard Rock et Heavy Metal, qui consiste dans l'utilisation
du tréma ou d'autres caractères diacritiques pour évoquer une image de
marque soi-disant fort, dur, nordique ou carrément wagnérien.
Exemples :
Blue Öyster Cult, Hüsker Dü, Mötley Crüe, Mötorhead
Pour en savoir plus, rendez-vous sur les pages correspondantes
(anglais, allemand, espagnol et suèdois) de Wikipedia.
Homogénéité
I18N Abréviation courante dans la profession pour
"Internationalisation" (le premier et le dernier caractère du mot
délimitent les 18 autres). Dans le même esprit, vous pouvez abréger le
"MPP Glossary of Multilingual Communication" par M1P G6Y OF M10L C11N,
ou mieux encore, en ne comptant pas les espaces, M36N. Voir aussi
Localisation.
En savoir plus : Normes et standards - Internationalisation, synthèse
présenté par Céveil.
IDS Voir Institut der deutschen Sprache.
Imprimeur / Printer / Drucker
Index et table de matières
Institut der deutschen Sprache (IDS) Gardien de la langue allemande,
sans toutefois le strass et les pouvoirs réglementaires de l'Académie
française. Fondé en 1964, l'IDS se voue à la documentation, à la
histoire et aux recherches concernant l'allemand. Bonne présentation
(en allemand) sur le site de l'IDS.
Institute of Translation & Interpreting Association professionnelle
indépendante pour traducteurs et interprètes en exercice au Royaume
Uni, créée en 1986. Leur site contient des informations intéressantes
aussi pour les acheteurs/utilisateurs de traductions, en particulier
leur brochure Translation - getting it right, A guide to buying
translations (en format pdf, aussi disponible en Français et en
Allemand).
Interface graphique / Graphic interface / Grafische Benutzeroberfläche
Internationalisation (I18N) Voir Localisation.
Internet Un moyen de communication en réseau. Intéressant pour la
traduction plurilingue, mais pas facile pour la maîtrise des mises à
jour des pages WWW concernées. Internet vu par l'Opte Project -
Source : Wikipedia
Ci-contre une vue du réseau établi dans le cadre de l'Opte Project.
ISO 9000 et suivantes Normes de processus qui ne sont pas très
adaptées à la traduction (voir, par exemple, les passages relevants
dans Wolfgang Sturz, DIN 2345 und die Auswirkungen auf die
Übersetzungsbranche). Selon Sturz (et nous sommes d'accord), le
respect des processus définis par ISO 9000 n'exclut pas une qualité
médiocre du résultat même si tout a été fait "dans la norme".
Puisqu'il n'y a pas de critères de qualité du contenu.
ITI Voir Institute of Translation & Interpreting.
K Onzième lettre de l'alphabète. Très utile pour faire passer l'idée
d'une certaine Allemagne (des KZ, de Blitzkrieg, du Diktat etc.) dans
une autre langue récalcitrante à utiliser le "K". Exemple :
* Le président de la Républik à inaugure hier, en présence du
chancellier allemand, un katrième centre kulturel
franco-allemand.
* Publik akseptanse of the new spelling kan be expekted to reach the
stage where more komplikated changes are possible.
Mais le K est en train de prendre sa revanche : Dans leurs SMS et dans
les chats, les jeunes Français et Françaises, moins encombrés par
l'histoire du dernier siècle, emploient facilement la lettre k pour
remplacer le qu plus long à réaliser sur les claviers. Exemples :
* voui, koi, c kler araithé dékrir mal c po agréabl a lyre
* O scour g 1 poison ké dcd se mat1 c tro con
En plus, la lettre K étant aussi utilisée en yiddish (cf. "Klassic
Klezmer" de Giora Feidman) et bien d'autres langues, une boutade en K
pourra très bien avoir des repercussions collatérales indésirables.
Klingon Ou tlhIngan Hol en Klingon, langue de fiction utilisée dans
Star Trek. Voir Langues artificielles et Klingon language dans
Wikipedia, avec une foultitude d'autres liens.
L10N Abréviation courante dans la profession pour "Localisation" (le
premier et le dernier caractère du mot délimitent les 10 autres). Voir
Localisation.
Langues artificielles / Artificial languages / Kunstsprachen Un sujet
fascinant qui couvre beaucoup de sujets, de la langue construit
(conlang) à la langue de fiction, en passant par la langue artistique
(artlang), langue auxiliaire (auxlang) et autres langues logiques
(loglang).
Voir NADSAT, Europanto, Newspeak, Klingon et d'autres à venir.
Beaucoup d'informations et ramifications se trouvent dans l'excéllent
article sur les langues artificielles (ou langues construites) dans
Wikipedia.
Langue cible / Target language / Zielsprache La langue maternelle du
traducteur et la langue du texte cible, en l'espèce l'allemand.
Langue maternelle / Mother tongue / Muttersprache Outil indispensable
du traducteur. Sauf cas exceptionnel, une traduction ne devrait pas
être faite par des personnes qui ne maîtrisent pas la langue cible en
tant que langue maternelle. Inversement, un texte source destiné à la
communication ne devrait pas être rédigé autrement que par une
personne maîtrisant la langue source en tant que langue maternelle
(évident, non ?).
Langue source / Source language / Ausgangssprache La langue du texte
source. Si le texte source contient des mots d'une langue autre que la
langue source, ces mots ne seront pas traduits, sauf indication
contraire spécifique, bien sûr. Si le texte source n'a pas été écrit
par un rédacteur maîtrisant la langue source en tant que langue
maternelle, il y a des fortes chances que la traduction de ce texte
posera des problèmes. Ce glossaire même est un bel exemple de ce qu'il
convient de ne pas faire.
LANTRA Une liste de distribution pour les discussions, les échanges,
et l'entraide entre traducteurs, interprètes, et d'autres acteurs de
la communication multilingue.
Pour souscrire à LANTRA, il faut envoyer un mél (eh, oui) à
listserv@searn.sunet.se
avec, dans le corps de message :
SUB LANTRA-L votre nom
LISA Voir Localisation Industry Standards Association.
Litiges A éviter. De préférence par une bonne communication sur les
pièges potentiels d'un projet de traduction bien en amont, et par
l'établissement d'une relation de confiance dans un vrai partenariat.
Le contrat de traduction prévoit les procédures à respecter en cas de
desaccord sur la qualité de la traduction fournie.
Livraison / Delivery / Lieferung
Localisation (L10N)
Localisation Standards Industry Association (LISA) Voir le site Web de
LISA pour plus d'informations : http://www.lisa.org/.
Locutions
Logiciel / Software / Software
Luther, Martin Reformateur et un des premiers localisateurs
d'envergure. Malgré quelques fautes de traduction et autres
contre-sens, sa version allemande de la bible a eu le succès qu'on
connaît (voir échantillon d'intérêt pour la profession : Der Turmbau
zu Babel).
Mème / Meme / Mem Une unité d'information avec une tendance de se
propager d'elle-même quand une masse critique de présence (dans les
cerveaux, réseaux, systèmes ...) a été atteinte (exemples : émoticons,
légendes urbaines, faux virus informatiques etc.). Le concept a été
introduit en 1976 par Richard Dawkins, et jouit d'une certaine
popularité parmi les internautes.
Pour en savoir plus ...
Mémoire de traduction / Translation memory / Übersetzungsspeicher
Mise à jour (MAJ) / Update / Aktualisierung Les mises à jour des
documents volumineux - et traduits en plusieurs langues - peuvent
poser problème et, surtout, devenir très coûteuses. Grâce aux
techniques de la traduction assistée par ordinateur (TAO), il est
possible de réduire considérablement les problèmes d'ordre
terminologique et de cohérence, et le coût. A condition d'avoir su
établir un partenariat avec les traducteurs.
Mise en page
Modem Voir Livraison.
Modifications du texte source Voir Corrections d'auteur.
Mondialisation / Globalization / Globalisierung A ne pas confondre
avec globalisation, la mondialisation est un phénomène répandu dans le
monde de travail qui fait que beaucoup de gens qualifiés dans les pays
dits " industrialisés " perdent leur emploi. Dans le contexte de la
communication plurilingue, on constate que des gens qualifiés, par
exemple rédacteurs techniques de langue maternelle anglaise, sont
remplacés par des rédacteurs moins chers dans des pays moins
développés pour qui l'Anglais est une langue étrangère, et qui ne la
maîtrisent pas assez pour écrire des textes facilement traduisibles.
Cette tendance facheuse se traduit par une qualité forcément réduite
de la traduction.
Monnaies La traduction ne comprend pas la conversion des monnaies
étrangères en monnaie de la langue cible.
Si, à la demande du client, et à un prix supplémentaire, une
conversion doit être envisagée, le client devrait appuyer la demande
par la spécification du taux de change applicable. Sinon, le taux
moyen au jour de la commande sera appliqué.
Mot-valise/portmanteau/Kofferwort Un mot créé par la contraction de
deux mots (voir plus - dans ce cas, on parle aussi de mot-pantalon)
pour arriver à un jeu de mots pour des raisons diverses et variées
(ludiques, litteraires, techniques, publicitaires etc.). Le terme
anglais "portmanteau" aurait été inventé par Lewis Caroll dans "De
l'autre côté du miroir".
Exemples (pour plus d'infos voir les Wikipédias française, anglaise,
allemande, et autres) :
- En Français : globalisation, informatique, franglais
- En Anglais : brunch, smog, gerrymandering, transistor
- En Allemand : Datei, Teuro, Bullizist, Lustballon, Haribo
Moteurs de recherche / Search engines / Suchmaschinen Outils
indispensables des traducteurs à la recherche des mots et des
références sur Internet. Dans la préhistoire, Altavista et Yahoo!
étaient les plus connus. Il y avait aussi d'autres moteurs prometteurs
comme GoTo/Ouverture, mais malheureusement, s'ils n'ont pas carrément
disparus, ils sont dévenus trop commerciaux pour être fiables. Si l'on
veut vraiment trouver quelque chose, mieux vaut essayer des moteurs
comme Google ou, pour l'instant, A9 de chez Amazon. Pour une revue des
moteurs de recherche en anglais, cliquez ici. Et aussi : Informations
sur l'action du Commercial Alert Group créée par Ralph Nader.
En français, vous trouverez des tests et commentaires chez Abondance.
Mais rien de plus convainquant qu'un test en temps réel. Essayez
d'abord avec votre moteur préféré. Nous proposons les mots-clés <+din
+2345 +autocad> (d'accord, c'est un test un peu interessé, mais
instructif, quand même). Comparez ensuite après les Résultats de
Google.
(Attention quand même si vous recherchez des mots avec une connotation
sexuelle - ça peut arriver dans notre profession. Il semble qu'il y a
des filtres pour éviter les sites porno, qui malheureusement
s'appliquent aussi aux sites scientifiques.)
MPP Manigk, Popp & Partners. Ne pas confondre avec d'autres
abréviations homonymes comme Multilingual Project Preparation,
Ministère du Plan et de la Productivité etc. Voir MPP Linguistic
Services.
Multimédia / Multimedia / Multimedia
NADSAT Langue inventée par Anthony Burgess pour son livre "A Clockwork
Orange" (1962). Cliquez ici pour une explication plus détaillée et un
glossaire délicieux de termes de Nadsat comme "eggiweg", "jammiwam",
"mounch", "neezhnies", or "skolliwoll". Et, si vous avez le temps,
butinez sur ce site pour d'autres informations concernant ce livre et
film cultes. A ne pas confondre avec Newspeak, langue inventée by
George Orwell dans "1984", en anticipation du "politiquement correct"
(cf. "civilian casualties" vs. "collateral damages").
Noms géographiques/Geographic(al) Names/geographische Namen En règle
général, les noms géographiques sont traité suivant les règles du
"Ständiger Ausschuss für geographische Namen" (StAGN).
Pour les noms géographiques de langue française qui ne seront pas
traduits (cf. Noms propres), les règles de l'Imprimerie Nationale
(voir Lexique des règles typographiques en usage à l'Imprimerie
Nationale, 1990) seront appliqués.
Exemples : Aix-en-Provence, rue du Général-de-Gaulle, rue du
4-Septembre
Noms propres / Proper Nouns / Eigennamen Sauf indication contraire,
les noms propres officiels (endonymes) seront traduits s'il y a un
équivalent (exonyme) dans la langue cible (Bruxelles -> Brüssel,
Francfort –> Frankfurt, Londres -> London, Milan -> Mailand, Moscou ->
Moskau, Nice -> Nizza, Nouvelle Orléans -> New Orleans, Strasbourg ->
Straßburg, Eltsine -> Jelzin, Léonard de Vinci -> Leonardo da Vinci,
CEI -> GUS, R.F.A. -> BRD). En cas de doute, la fréquence des versions
endonymes ou exonymes sur le moteur de recherche Google dans la langue
cible fait foi. Exception : adresses postales (voir Noms
géographiques).
En cas de sensibilités politiques, il appartient au client d'indiquer
sa préférence (Kaliningrad peut être traduit en Königsberg).
Normes / Standards / Normen Voir Deutsche Industrienorm.
Novlangue / Newspeak / Neusprech Langue inventée par George Orwell
dans " 1984 ", en anticipation du " politiquement correct " (cf.
" civilian casualties " vs. "collateral damages"). En passant, Orwell
introduit également les concepts de Doublethink, Duckspeak and
Oldspeak. Détails voir dans un excéllent article sur le site
encyclopédique de wikipedia, qui nous donne cette citation de
Orwell (from Politics and the English Language) :
" I said earlier that the decadence of our language is probably
curable. Those who deny this would argue, if they produced an
argument at all, that language merely reflects existing social
conditions, and that we cannot influence its development by any
direct tinkering with words or constructions. "
Avec, comme conclusion (provisoire) des auteurs de Wikipedia :
" Thus Newspeak is possibly an attempt by Orwell to describe a
deliberate intent to exploit this decadence with the aim of
oppressing its speakers. "
Et on a envie d'ajouter : Peut-être, en arrivant au
Canelangue/Duckspeak, la traduction deviendrait superflu, par le
retour de l'humanité à un état pré-babylonien. L'impact de la
publicité " quack " s'en trouverait considérablement amélioré. Pour
témoin, une autre citation prise dans l'annexe de " 1984 " sur la
Novlangue :
" Le fait que le choix des mots fût très restreint y aidait aussi.
Comparé au nôtre, le vocabulaire novlangue était minuscule. On
imaginait constamment de nouveaux moyens de le réduire. Il
différait, en vérité, de presque tous les autres en ceci qu'il
s'appauvrissait chaque année au lieu de s'enrichir. Chaque
réduction était un gain puisque, moins le choix est étendu, moindre
est la tentation de réfléchir. "
Enfin, un site consacrée à Novlangue, avec un dictionnaire de tous ses
mots (en anglais English only ).
Numéros de télécommunication/Phone Numbers/Rufnummern Les numéros de
télécommunication (téléphone, télécopieur ect.) seront adaptés aux
usages du pays cible, en ajoutant l'indicatif approprié. L'utilisation
des points entre les groupes de deux chiffres est obsolète, ceci même
en France (voir Lexique des règles typographiques en usage à
l'Imprimerie Nationale, 1990).
Orthographe / Spelling / Rechtschreibung L'orthographe du pays cible
est appliquée.
Référence pour les traductions en allemand : Dernière édition du
DUDEN, Rechtschreibung der deutschen Sprache. Par contre, la réforme
de l'orthographe allemande en cours ne sera pas appliquée sauf
indication contraire.
Une vérification par le vérificateur d'orthographe du traitement de
texte utilisé est effectuée. Sauf indication contraire, c'est le DUDEN
qui prévaut en dernière instance.
Outils de traduction / Translation tools / Übersetzungswerkzeuge Voir
Traduction assistée par ordinateur (TAO).
PAO Voir Publication assistée par ordinateur.
Partenariat / Partnership / Partnerschaft
Pays cible Par défaut, le pays cible d'une traduction vers l'allemand
est l'Allemagne. Variantes possibles : l'Autriche et la Suisse.
Pentecôte / Whitsunday - Pentecost / Pfingsten La fin provisoire des
traducteurs, ou au moins des interprètes. Une sorte d'aperçu de ce que
le monde pouvait être si tout le monde parlait d'une seule langue, si
les hommes n'avaient pas essayé de construire la tour de Babel, ou si
le Saint Esprit se mettait à fonctionner comme traducteur automatique
en permanence.
En France, depuis 2005, le lundi de Pentecôte est censé d'être un jour
de travail au nom de la solidarité avec les personnes agées ou
handicapées. Mais il y a une polémique, entre autres parce que les
handicapés ayant un travail doivent travailler, eux aussi.
Photos Voir Figures, photos et diagrammes.
Polices / Fonts / Zeichensätze
Ponctuation Une source fréquente de détresse. Non pas la ponctuation
en soi, mais les changements typographiques à la française imposés au
texte cible par un imprimeur bien-pensant qui serait étonné de voir
ses interventions corrigées ensuite par le traducteur/relecteur. Voir
aussi Typographie.
Préparation du travail
Principe GIGA / GIGA principle / GIGA-Prinzip GIGA = Garbage in,
garbage out, ce qui veut dire que la sortie d'un process correspondra
à son entrée. Un bon traducteur sait que dans notre profession, ce
n'est pas forcément vrai. Beaucoup de collègues utilisent la devise
"Nos traductions souvent meilleur que l'original", et ils n'ont pas
tort.
Project manager (PM)
(en français dans le texte, s'il vous plaît) Un maillon important dans
la chaîne de qualité. Le maillon est faible, quand le PM laisse au
traducteur la surprise de découvrir tout ce qui manque au bon
déroulement d'un projet de traduction. Par contre, le maillon est
fort, quand le PM anticipe les difficultés et est en liaison
rapprochée avec le demandeur de la traduction pour pouvoir fournir
toutes les informations requises.
Proz.com
Publication assistée par ordinateur (PAO) / Computer Aided Translation
(CAT) /
Qualité de traduction / Translation quality / Übersetzungsqualität
Qualité du texte source / Source text quality / Qualität des
Ausgangstexts La qualité du texte source est la condition primordiale
pour la qualité de la traduction. Pour des raisons évidentes, elle est
pourtant pratiquement jamais mise en question par les fournisseurs des
services linguistiques. C'est une des raisons pourquoi la notion n'est
pas très bien représenté sur Internet (cliquez pour essayer). Cela
pourra changer grâce aux normes tel que DIN 2345 instaurant des vrais
processus de qualité pour la traduction. Malheureusement, ce début
pour une introduction de la QTS a été vite supprimé par la norme DIN
EN 15038, qui semble partir du principe que la qualité de ce que
fournit le client d'un traducteur ne peut pas être mise en cause. En
quelque sorte la consecration du principe GIGA, sauf que le traducteur
doit assurer par le strict repect des procédures même dans des
conditions impossibles la qualité de son produit.
Pour plus d'informations sur la qualité du texte source et la
préparation des projets de traduction en général, voir l'excéllent
document des Services linguistiques centraux de la Chancellerie
suisse, La traduction - mode d'emplois (version allemande ici).
Rechtschreibreform Voir Réforme de l'orthographe.
Rédacteur technique / Technical writer / Technischer Redakteur Les
membres de cette profession, hélas encore sous représentée en France,
sont très chers aux traducteurs avec qui ils partagent les mêmes
préoccupations de qualité de la communication (voir rigueur,
curiosité, méfiance ...). Puisqu'une bonne traduction est fonction de
la capacité du traducteur d'écrire un bon texte, et puisqu'on
travaille dans la même chaîne de qualité, il y a beaucoup de points
communs. La Society for Technical Communication (STC) fait un
excellent travail pour la reconnaissance des communicateurs techniques
et accueille en tant que tels quelques traducteurs.
Références croisées / Cross references / Querverweise
Réforme de l'orthographe / New German spelling / Rechtschreibreform Il
y a quelques années, la réforme de l'orthographe allemande se heurtait
à une opposition féroce. Beaucoup de professionnels de la
communication, éditeurs, journaux et autres magazines, refusaient de
l'appliquer. Au fil du temps, la plupart des professionnels s'y
mettaient. En ce moment (automne 2004), tout est en train d'encore
changer. On sait pas encore ce que va devenir l'orthographe allemande,
dont la mise en application définitive devait intervenir en juillet
2005.
Pour l'instant, sauf indication contraire, nous appliquons la réforme
dans sa version agence de presse de juin 2004. Sur Internet, il y
beaucoup de sites où on discute de la "Rechtschreibreform". On trouve
aussi les textes officiels de la réforme ainsi que des échantillons
très drôles (échantillon).
Relecteur A l'exception de pures formalités (oublis, incohérence de la
terminologie, fautes d'orthographe et autres coquilles), la critique
d'une traduction par des personnes qui ne présentent pas au moins une
qualification équivalente à celle du traducteur est inacceptable.
Relecture Voir Contrôle de Qualité.
Répétitions Voir Texte répétitif.
Responsabilité civile Voir Garanties du contrat de traduction.
Révision Voir Contrôle de Qualité.
Rewriting
Rigueur Qualité indispensable du bon traducteur. Elle va de paire avec
la curiosité, sans oublier une bonne portion de méfiance par rapport a
ce que l'on croît savoir depuis toujours. Son corollaire est la rigeur
des rédacteurs des textes sources (voir aussi traduisibilité). Sans
elle, la traduction d'un document devient vite une devinette, surtout
quand le client ne comprend pas les exigences du traducteur en termes
de communication sur des phrases tronquées ou mal écrites et d'autres
incohérences terminologiques.
Röckdöt Voir Heavy Metal Umlaut.
Ruskin, John
Saint Jérôme / St. Jerome / Hl. Hieronymus Hieronymus & Löwe
Sophronius Eusebius Hieronymus, le patron des traducteurs, brasseurs,
et autres ramoneurs. Né en 347 à Stridon, en Dalmatie (aujourd'hui
Sdrin en Croatie), sa fête est le 30 septembre, jour de sa mort à
Bethléem en 420. Grand lecteur, grand voyageur, mais aussi un peu
ermite sur les bords, doté d'une mémoire extraordinaire, connu pour
s'être lié d'amitié avec un lion sauvage, il se lança dans la
traduction (hébreu/latin, entre autres) à Constantinople, et finit par
retraduire la bible de l'hébreu et du grec en latin à Rome
(" Vulgata ").
Caravaggio, Saint Jérôme D'après quelques experts, le fait que Moïse
soit revenu du Sinaï avec des cornes sur la tête est dû à un des
premiers fautes de traduction documentées. La biographie de Jérôme
laisse entrevoir une certaine susceptibilité face au critique, aussi
une certaine rigueur - des traits qui nous ne nous surprennent qu'à
moitié.
Pour en savoir plus :
* Heiligenlexikon [flag_de.gif]
*
St. Jerome: The Perils of a Bible Translator [flag_en.gif]
*
St. Jérôme, Docteur de l'église [flag_fr.gif]
Saisie au kilomètre Traduction d'un texte sans mise en page
particulière. La meilleure méthode pour obtenir une bonne traduction,
puisque le traducteur et sa créativité ne sont pas encombrés par des
considérations étrangères à la meilleure transcription possible du
texte source. Le tarif de base est calculé pour la saisie au
kilomètre.
La saisie au kilomètre comprend le respect des passages du texte
source qui ont été mis en évidence par l'utilisation des moyens
courants (caractères gras, italiques, soulignés, majuscules et petites
majuscules, ainsi qu'exposants et indices). Elle ne comprend pas le
respect des polices utilisées.
Pour des raisons d'économie, on demande de plus en plus la traduction
par écrasement d'un texte existant dans un format informatique donné.
Ce travail est plus fastidieux donc plus lent. De plus, le texte cible
doit être relu plus attentivement. Sinon, l'argent gagné par la
suppression d'une mise en page finale peut entraîner des pertes au
niveau de la qualité de la communication.
D'autre part, la traduction par écrasement devient indispensable dans
la localisation des textes utilisés pour des pages W3 ou multimédia.
Search And Replace Un petit logiciel génial pour chercher des chaînes
de caractères dans un grand nombre de documents sur le disque dur.
Pour en savoir plus ...
Service express Un service réservé aux documents à usage interne, pour
lesquels une traduction de haut niveau ne serait pas rentable. Valable
aussi pour connaître rapidement le contenu de documents volumineux, et
pour évaluer l'utilité d'une traduction complète. Voir la grille de
tarifs de MPP.
Services linguistiques / Linguistic services / Sprachdienste
L'ensemble de prestations nécessaires pour mener à bon port un projet
de traduction et/ou de communication plurilingue. Voir la gamme de
services de MPP.
SFT Voir Société Française des Traducteurs.
Signes de correction / / Korrekturzeichen Dans la révision/relecture
des traductions allemandes pour le compte de clients français, les
signes de correction français (voir Lexique des règles typographiques
en usage à l'Imprimerie Nationale, 3ème édition, Paris 1990, p. 58)
seront appliqués par défaut.
SIU Système International d'Unités. Voir Unités de mesure.
Société Française des Traducteurs (SFT) Pour plus d'informations vor
la page d'accueil de la SFT.
Society for Technical Communication (STC) Pour plus d'informations sur
cette organisation très active et très utile voir la page d'accueil de
la STC.
Soutien / Support / Unterstützung
STC Voir Society for Technical Communication.
Style / Style / Stil Voir Guide de style.
Système International d'Unités (SIU) Voir Unités de mesure.
Table de matières / Table of contents / Inhaltsverzeichnis Voir Index
et table de matières.
Tableaux / Tables / Tabellen
TAO Voir Traduction assistée par ordinateur.
Tarif de base / Base rate / Grundtarif Le tarif de base est appliqué
aux traductions qui ne présentent aucune difficulté particulière dans
le cadre des compétences et spécialités affichées par le traducteur.
Tarifs Voir MPP Grille de tarifs. Voir aussi sur un phénomène très
déplorable le site de "No Peanuts!".
Taux de foisonnement / Text expansion rate / Textexpansionsfaktor Taux
appliqué au nombre de mots comptés dans le texte cible pour connaître
le nombre de mots du texte source. Pour une traduction de l'anglais ou
du français en allemand, le nombre de mots du texte cible est
normalement inférieur au nombre de mots du texte source. Dans l'autre
sens, le nombre de mots de la cible augmente.
Notre facturation est basée sur le nombre de mots du texte source.
Quand - cas de plus en plus rare - le texte source est présenté sur
papier et non pas en fichier informatique, il est plus facile de
compter le texte cible qui, lui, est systématiquement saisi sur
matériel informatique. Le taux de foisonnement que nous appliquons est
de 15 % pour un texte source français ou anglais. Donc :
Nf = Nc + Nc x T
où :
Nf = Nombre de mots facturés
Nc = Nombre de mots du texte cible (allemand)
T = Taux de foisonnement
TDT / TDX Voir Traitement de texte.
Terminologie / Terminology / Terminologie En sein même d'une seule
langue, il y a des larges domaines spécialisés avec une sous-langue,
une terminologie et des termes difficelement compréhensibles pour le
commun des mortels. Ces terminologies sont le gagne-pain des
ingénieurs, médecins et autres avocats. Ils sont l'interface - ou bien
les traducteurs - entre nous, les profanes, et le monde technique,
médicale ou juridique. Une connaissance approfondie de ces
terminologie en deux langues n'est pas une mince affaire, et beaucoup
de travail est nécessaire pour constituer une base terminologique
exacte et fiable pour les différentes spécialités des traducteurs.
Trouver le terme ou l'expression exacte peut demander des heures de
recherche et nécessite des investissements lourds en documentation
(magazines, livres et dictionnaires). Mais le résultat est une source
de satisfaction pour le traducteur qui se souvient d'un mot de
François Mitterand : "Il n'y a pas une poésie plus grande que
l'exactitude des termes."
Texte cible / Target text / Zieltext Traduction du texte source, le
produit final.
Texte répétitif
Texte source / Source text / Quellentext Texte qui doit être traduit.
La qualité d'une traduction est fonction de la qualité du texte
source, de la rigueur de sa rédaction, de la cohérence de ses parties
et de son homogénéité terminologique.
Un texte source plein de fautes de frappe, d'incohérences
terminologiques ou écrit dans un style destiné aux initiés au sein de
l'entreprise ne manquera pas de créer des problèmes au niveau de sa
compréhension et donc de sa traduction. Voir Qualité du texte source.
Trados Outil de traduction assistée par ordinateur. Devenu quasiment
le standard depuis que IBM Translation Manager a tristement disparu.
Malheureusement, Trados abuse de sa position quasiment monopoliste, ce
qui se traduit par un prix trop élevé et des mises à jour (chères,
elles aussi, et trop fréquentes) qui ne corrigent point les bogues les
plus ennuyeux des versions précédentes. Un jour, on publiera ici une
petite liste de doléances concernant les problèmes liés à
l'utilisation de Trados dans notre quotidien. En attendant, pour la
toute récente version 6.0 de Trados, lisez l'évaluation effectuée par
l'Ecole de traduction et d'interprétation de Genève. Vous pouvez aussi
consulter l'évaluation de Trados par la Conférence des services de
traduction des Etats européens (CST). Là-bas, mention honnorable est
fait de WordFast, le petit cousin de Trados, beaucoup moins cher,
moins lourd et, à première vue, aussi performant.
Traducteur / Translator / Übersetzer [translator.gif]
Traducteur idéal Translation for food? Nous n'avons pas encore trouvé
la définition définitive pour cette entrée, et nous invitons toutes et
tous intéressés à nous soumettre leurs propres idées, qui seront
analysées et résumées pour une publication ultérieure. En attendant,
nous proposons - mutatis mutandis - un modèle qui semble être bien
ancré dans l'imaginaire de certains agences de traduction, qui encore
considèrent un traducteur "as a monkey, with no choice save to make
the same grimaces as his master" (R. Leppihalme, 1997) :
Traducteur professionnel
Traduction assistée par ordinateur (TAO) / Computer Assisted
Translation (CAT) / Computergestützte Übersetzung Ne pas confondre
avec traduction automatique. Le rêve du traducteur. Disposer d'un
système qui déblaie tout ce qui est mécanique, répétitif et donc
fastidieux dans la traduction, pour laisser le temps à la créativité !
L'outil de traduction devenu prédominant sur le marché est Trados, et
on le sent dans son porte-monnaie. Un nouveau né, WordFast, avec des
performances comparables à Trados, mais nettement moins cher, commence
à faire son chemin. JJAMCATT, un organisme de l'O.N.U. situé à Genève,
contient pas mal de ressources concernant les outils de TAO.
En savoir plus : Les tarifs TAO de MPP Europe
Traduction automatique / Automatic translation / Automatische
Übersetzung Le rêve de beaucoup de demandeurs de traductions, le
cauchemar du traducteur. La plupart des systèmes de traduction
automatique ne font qu'augmenter le travail du traducteur, qui doit
"réécrire" le texte automatique pour le rendre lisible. Cela veut
dire, pour qui connaît le métier, un travail plus fastidieux que ne
l'aurait été une traduction "manuelle" (assistée par de bons outils
informatiques, bien sûr).
Ceci dit, une traduction automatique peut être une aide pour connaître
de manière approximative le contenu d'un texte à utilisation interne,
ou pour la décision de le faire traduire par un traducteur
professionnel.
Pour promouvoir la traduction automatique, des sites W3 ont été créés
qui proposent la traduction gratuite de quelques phrases. Une source
inépuisable d'hilarité innocente ! Même AltaVista, moteur de recherche
pourtant réputé, s'est laissé entraîner sur ce terrain miné (voir
notre petite expérience menée en janvier 1998 et revu en septembre
2004).
Bonne introduction (en Anglais) dans les problèmes liés à la
traduction automatique :
Dr. Alan K. Melby, Should I use Machine Translation, Draft April 1995
Laissez-vous tenter par la traduction automatique de votre page
d'accueil, par exemple, pour apprécier les dégâts. Pour ceci, il
suffit de se rendre chez AltaVista, de chercher votre site, et de
choisir l'option de traduction vers une des langues disponibles. Nous
avons fait les frais avec notre page (voir MPP Homepage en allemand et
en français).
Un site très exhaustif (en espagnol) de Joseba Abaitua (Université de
Deusto) contient une mine d'informations et de références
bibliographiques sur le sujet.
Bonne discussion de la traduction automatique dans l'article
"Maschinelle Übersetzung" and "Machine translation" de Wikipedia.
Traduisibilité / Translatability / Übersetzbarkeit Néologisme. Dérivé
du néologisme américain "Translatability". Tout ce qui touche aux
problèmes inhérents à la qualité du texte source, à sa disposition à
être traduit sans perte ou distorsion d'information.
Traitement de texte (TDT) / Word processor / Textverarbeitung Par
défaut, le traitement de texte utilisé est WORD 97 pour WINDOWS 98.
Les fichiers à traiter par écrasement doivent être livrés dans ce
format. Les problèmes inhérents à une conversion ne sont pas à la
charge du traducteur.
Le tarif de base est majoré si d'autres traitements de texte doivent
être utilisés.
Tri alphabétique / Alphabetical sort / Alphabetisches Sortieren Le tri
alphabétique des listes n'est fait que sur demande exprès du client.
En effet, le tri d'un glossaire ou d'autres éléments peut entraîner
des difficultés énormes pour les acteurs en aval de la traduction
(relecteur etc.) et ne devrait être effectué que vers la fin de la
chaîne de qualité. Sauf demande exprès du client, le tri est effectué
suivant la norme DIN 5007 (voir Alphabète). Une très bonne description
du tri à la française (et sur AFNOR Z.44-001, norme correspondante),
se trouve chez Alain LaBonté.
Typographie / Typsetting / Schriftsatz La typographie appliquée est
celle du pays cible. Il est impératif de la respecter en aval.
Souvent, ce qui trahit une traduction n'est pas la faute d'orthographe
occasionnelle (les autochtones se trompent aussi), mais le non-respect
des règles typographiques. Donc : pas d'espace avant deux points (:),
point d'interrogation (?), point d'exclamation (!) ou point
virgule (;). Pas d'espace non plus autour d'une chaîne de caractères
entre guillemets. Et, de grâce, pas de points pour grouper les
chiffres d'un numéro de téléphone. Voir aussi Numéros de
télécommunication.
En cas de doute, la référence pour les questions de typographie
allemande est la dernière édition de :
DUDEN, Satz- und Korrekturanweisungen, et DUDEN, Rechtschreibung der
deutschen Sprache.
Un glossaire de la terminologie anglaise de la typographie
(typesetting) se trouve ici : Typesetting Glossary (avec une coquille
!) de K International.
Unités de mesure / Units / Einheiten Si les unités de mesure ne sont
pas écrites conformément au Système International d'Unités (SIU), leur
mise en conformité est à l'appréciation du traducteur, sauf indication
contraire, bien sûr. S'il y a lieu, la traduction se fait selon les
règles du SIU (Kg -> kg, bars -> bar) et de la norme DIN 1301. Sauf
indication contraire, les unités d'Amérique du Nord (Fahrenheit,
gallons et autres inches) dans un texte source seront supprimées dans
le texte cible si les équivalents du système métrique sont également
présents. Dans le cas contraire, une conversion des unités américaines
en unités européennes n'aura lieu qu'à la demande expresse du client
et à un coût supplémentaire.
Urgences / Emergencies / Notfälle A éviter, parce que contraires à un
bon processus de qualité. Et parce que plus cher (comptez 50 à 100
pour cent de majoration suivant l'état d'urgence).
Uuencode Logiciel d'encodage nécessaire ponctuellement pour assurer
l'intégrité d'un fichier binaire envoyé par courrier électronique.
Verein Deutsche Sprache Une association allemande qui se donne pour
mission une veille linguistique pour protéger la langue allemande
contre trop de pollution par les anglicismes ("Denglisch"), et qui se
veut pas trop puriste quand même. Adresse :
http://vds-ev.de/verein/index.php.
Vérificateur d'orthographe /Spell checker / Rechtschreibprüfung A
utiliser impérativement. De temps en temps, il faut vérifier les
dictionnaires utilisés pour la vérification pour éviter que trop de
fautes se glissent dans le processus.
Wikipédia Wikipedia - encyclopédie libre & ouverte Une encyclopédie
plurilingue en ligne qui est ouvert aux modifications apportées par
les utilisateurs, c'est à dire par vous et moi. Et qui peut être
utilisé librement selon les principes d'organisation autonome et
d'ordre décentralisé, à condition de respecter les préscriptions de la
licence GNU FDL. Pour en savoir plus, visitez la page d'accueil de
Wikipedia (en Français, English et Deutsch, et en beaucoup d'autres
langues). Voici un concept fascinant qui prend au mot les promesses
souvent non tenues de l'Internet. Les versions anglaises de cette
encyclopédie est la plus complète avec plus de 500 000 articles,
suivie de la version allemande avec environ 225 000 articles. Les
Français ont encore du travail, avec quand même plus que 100 000
articles. Chaque jour, les encyclopédies s'enrichissent par des
nouvels articles, à un taux assez incroyable (par exemple, environ 400
nouvels articles/jour pour la version allemande).
Petite réserve : Nous n'avons pas encore entièrement compris les
dessous de la fondation floridienne Wikimedia à l'origine de ce
projet.
Wiktionary Wiktionary - Dictionnaire libre et ouvert Un dictionnaire
plurilingue dans l'esprit de Wikimedia, c'est à dire libre, ouvert et
autonome. Parce que l'intelligence distribuée des milliers de
contributeurs génère un projet fascinant qui peut être plus actuel et
plus consensuel qu'une encyclopédie traditionnelle.
WinZip Logiciel de compression le plus souvent utilisé pour réduire le
volume de données à envoyer par courrier électronique (courriel).
WordFast Un petit frère de Trados et comme celui-là un outil de
traduction assistée par ordinateur, mais beaucoup moins cher, moins
lourd et, à première vue, aussi performant. Pour en savoir plus ...
World Wide Web Une source inépuisable de travail et de référence.
WWW, W3 Voir World Wide Web.
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Stand: 15/11/10.
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Le code source (ou les sources voire le source) est un ensemble d'instructions écrites dans un langage de programmation informatique de haut niveau, compréhensible par un être humain entraîné, permettant d'obtenir un programme pour un ordinateur.
Les systèmes d'exploitation ne peuvent pas directement exploiter le code source ; ils ne peuvent que lancer des exécutables. Le code source doit donc être :
* Transformé en code compréhensible par la machine par l'opération de compilation ;
* Transformé en code compréhensible par une machine virtuelle, donc compilé aussi
* Ou être exécuté tel quel par un interpréteur.
Le code source peut être public ou privé (voir logiciel libre et logiciel propriétaire).
Toutefois, il est techniquement possible, bien que ce soit plus compliqué, de savoir ce que fait un logiciel sans avoir le code source. La légalité des techniques utilisées à ces fins dépend du pays et de l'époque. Elle peut notamment être mise en œuvre pour percer les secrets d'une machine comme l'ES3B.
Sommaire
* 1 Analogie de la recette de cuisine
* 2 Problématiques liées à la langue
* 3 Autres problématiques
* 4 Voir aussi
* 5 Articles connexes
[modifier] Analogie de la recette de cuisine
L'analogie du code source et de la recette de cuisine est souvent employée dans une volonté de vulgarisation. La recette est une liste organisée d'ingrédients en quantités et fonctions définies, dont le but est d'obtenir un résultat visé par le cuisinier, selon une technique et un enchaînement d'opérations déterminés.
Ainsi le code source peut être apparenté à une recette de cuisine.
Elle consiste à dire que si quelqu'un mangeait un plat, il est fort probable qu'il pourrait deviner les éléments principaux de sa composition et imaginer dans les grandes lignes comment le faire. Néanmoins, pour un plat très raffiné et subtil (comme pourrait l'être un programme), il ne pourrait pas savoir comment le chef aurait procédé. Il faudrait la recette détaillée (pour un programme la recette peut compter plusieurs millions de lignes de code) pour pouvoir reproduire le plat, il serait sinon obligé d'acheter les plats préparés.
[modifier] Problématiques liées à la langue
Le code peut se faire suivant des normes très précises^[Lesquelles ?] qui sont d'autant plus importantes que le langage de programmation ou les outils utilisés permettent des dérives.
Le code s'écrit en utilisant d'une part un langage de programmation (par exemple Java), et d'autre part une langue humaine (français, anglais, allemand) pour les commentaires. Plusieurs problématiques concernent la langue : la langue utilisée dans les spécifications et conceptions, la langue utilisée dans les commentaires, la langue utilisée lors de l'exécution dans l'interface homme-machine, la langue utilisée pour nommer les concepts (identificateurs), les langues dans les bibliothèques logicielles utilisées. Ces problématiques sont souvent liées à l'encodage du code source.
En France, en 2006, les deux principales langues utilisées sont le français et l'anglais, même si d'autres langues sont utilisées de manière anecdotique.
* Le français est utilisé pour des raisons légales, mais aussi parce que cette langue facilite la communication, notamment lorsque plusieurs équipes/personnes doivent travailler sur un même projet, et permet donc d'éviter les risques d'erreur^[réf. nécessaire], toutefois, l'utilisation du français souffre parfois de limitations techniques des langages (gestion des accents), ou de la présence de concepts anglophones dans les bibliothèques.
* L'anglais est utilisé parce qu'il s'intègre naturellement avec les langages et bibliothèques déjà existants^[précision nécessaire]. Il est également utilisé dans nombre^[Combien ?] de projets code source libre. Quelques entreprises choisissent la langue anglaise, afin de pouvoir faire sous-traiter les développements dans des pays à bas coût, où les développeurs peuvent ne pas comprendre le français.^[réf. nécessaire] Il est également utilisé pour des raisons historiques, parce que d'anciens langages ne permettent pas de gérer les accents, et donc les langues autres que l'anglais.
* Un projet comme OpenOffice.org contient certains commentaires en allemand, ce qui est logique puisqu'étant un projet libre et collaboratif, tout le monde peut y apporter quelque chose et c'est là un beau mélange de cultures et de langues dans la diversité des programmeurs^[non neutre].
[modifier] Autres problématiques
On peut classer les normes de rédaction du code en plusieurs sous-catégories :
* Règles de nommage : elles définissent comment donner un nom explicite et facile à retenir pour les éléments du langage utilisé, par la spécification d'espaces de nommage ou de conventions de nommage.
* Présentation et formatage des sources : comment produire un code source formaté de manière lisible.
* Documentation des sources : comment documenter les sources (par exemple par des commentaires ou des outils d'extraction de documentation logicielle)
* Normes syntaxiques : comment éviter les structures syntaxiques complexes qui réduisent la facilité de compréhension du code, et accroissent les risques de dysfonctionnement.
[modifier] Voir aussi
Sur les autres projets Wikimédia :
* « Source code », sur Wikimedia Commons (ressources multimédia)
* « Code source », sur le Wiktionnaire (dictionnaire universel)
[modifier] Articles connexes
* Langage machine
* Logiciel propriétaire
* Logiciel libre
* Open source
* Shared source
* Compilateur
v · d · m
Programme informatique
Compilation Analyse lexicale • Analyse syntaxique • Assemblage • Code objet • Code source • Compilateur • Décompilateur • Édition de liens (linker) • Identificateur • Moteur de production • Pré-compilateur • Préprocesseur
Exécution Configuration • Interprète • Machine virtuelle • Offset • Portabilité • Processus • Thread • Segmentation
Bug Débogueur • Dépassement d'entier (integer overflow) • Dépassement de pile (stack overflow) • Dépassement de tampon (buffer overflow) • Dépassement de tas (heap overflow) • Effet de bord • Erreur de segmentation (segmentation fault) • Exception • Fuite de mémoire • Plantage (crash) • Test
Catégorie:Compilateur • Catégorie:Bug
* Portail de la programmation informatique Portail de la programmation informatique
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Catégorie : Programmation informatique
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* Dernière modification de cette page le 1 janvier 2011 à 22:10.
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Diaspora publie le code source de son Facebook libre
Guillaume Champeau - publié le Jeudi 16 Septembre 2010 à 03h28 - posté dans High-Tech
Les fondateurs du réseau social libre et décentralisé Diaspora ont publié dans la nuit de mercredi à jeudi la première version de leur code source, destiné aux développeurs. La version grand public de l'alternative à Facebook sera publiée le mois prochain.
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Diaspora, Facebook
109 commentaire(s)
Les fondateurs du réseau social libre et décentralisé Diaspora ont publié dans la nuit de mercredi à jeudi la première version de leur code source, destiné aux développeurs. La version grand public de l'alternative à Facebook sera publiée le mois prochain.
Chose promise, chose faite. Né comme une simple idée au mois de mai et rapidement financé par un afflux sans précédent de dons de ses futurs utilisateurs, le projet Diaspora est désormais réalité. Mercredi soir, l'équipe de Diaspora a publié la toute première version publique du code source du réseau social à la Facebook, basé sur des logiciels libres et qui laisse surtout à l'utilisateur le contrôle de ses propres données. "A partir de maintenant, nous allons travailler étroitement avec la communauté pour améliorer et solidifier Diaspora", indiquent les promoteurs.
Comme Facebook, Diaspora permet aux utilisateurs de créer un profil, de communiquer par des "murs" de messages, ou de poster des photos et d'en partager entre amis. Mais contrairement au site de Mark Zuckerberg, Diaspora n'est pas un service en ligne centralisé où toutes les données sont hébergées à distance dans des batteries de serveurs. Ici, le service fonctionne en étoile, à la manière d'un réseau P2P, de sorte que chaque utilisateur héberge lui-même ses propres données ou celles de ses amis, soit chez lui, soit sur un serveur de son choix.
Pour le moment, le graphisme et les fonctionnalités sont bien sûr limités. Mais les possibilités s'étendront par un système d'API autour du noyau, qui constitue l'essentiel de ce qui a été développé jusqu'à présent. "Diaspora est à l'état d'embryon, mais les idées sont là", résume l'équipe du projet qui souhaite "faire un outil simple et fonctionnel pour le partage contextuel".
D'après ce que l'on peut lire et voir sur les différentes captures d'écran publiées, les discussions et le partage de photos se font d'abord par la création de sortes de hubs appelés "aspects", mais il faudra tester pour bien comprendre la chose. L'ensemble des communications sont chiffrées, à l'exception des photographies qui le seront prochainement.
La première version grand public sera publiée au mois d'octobre. Pour faciliter la transition, le support de Facebook sera directement intégré.
Le code source peut être téléchargé sur Github, sous licence GNU AGPL 3.0.
Vous avez apprécié cet article ? Nous serions flattés si vous cliquiez... (en savoir plus)
Les fondateurs du réseau social libre et décentralisé Diaspora ont publié dans la nuit de mercredi à jeudi la première version de leur code source, destiné aux développeurs. La version grand public de l'alternative à Facebook sera publiée le mois prochain.
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» Logiciels
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Diti
Le 16 Septembre 2010 à 07h16
Le support de Facebook ? Si en plus tout est fait pour faciliter la migration des habitués et surtout dépendants, c'est génial !
Citer
rootoz
Le 16 Septembre 2010 à 08h28
Bonne initiative pour les fanatiques de réseaux sociaux. Par contre je suis curieux de savoir comment ont peut rechercher un lointain amis si il n'y a pas de serveur centralisé et que cet amis n'est pas connecté, ni ses amis a lui (PC éteint, donc pas de transmission d'info)
Je suis juste impatient de voir combien de temps Facebook va mettre pour porter plainte contre Diaspora pour violation de brevet sur les wall, ou autre nazerie bien ridicule.
Citer
Topinambour
Le 16 Septembre 2010 à 09h20
"publié le Jeudi 16 Septembre 2010 à 03h28"
Guillaume Champeau, l'homme qui ne dort jamais :)
Citer
malaga
Le 16 Septembre 2010 à 09h22
Ouahou, quelle originalité dans le look. Heureusement qu'il y a le mot Diaspora parce que sinon, j'avais l'impression d'être sous Facebook.
Quand est-ce que les types qui font du libre auront l'audace de créer des logiciels qui ne pompent pas le look des logiciels propriétaires. Regardez la plupart des distribs Linux : elles sont toutes inspirées plus ou moins de Windows.
Amis partisans du libre : arrêtez d'être des techniciens. Créer des systèmes libres, c'est bien. Mais l'important ce n'est pas que le moteur, c'est aussi la carrosserie. Et si votre carrosserie ressemble à un truc déjà existant, les gens préfèreront l'original. Si vous arrivez à trouver des super-techniciens capables de monter une architecture complexe en p2p, pourquoi est-ce que vous n'êtes pas capables de trouver des graphistes et des ergonomes qui donneront un look original et efficace à votre application. Pourquoi est-ce que vous vous êtes sentis obligés de pomper Facebook ?
Bon, maintenant, autre point : le p2p, c'est une bonne idée et c'est une belle réalisation technique. Mais héberger ses propres données chez soi, cela présente plusieurs inconvénients :
1) de l'utilisation de l'espace disque chez soi. Ce que j'aime bien chez FB, c'est que je peux mettre plusieurs milliers de photos et de vidéos sans me soucier de l'espace disque.
2) Même remarque à propos de la bande passante : les gens qui viennent consulter mes photos et mes vidéos n'ont aucune influence sur ma bande passante. Ils n'ont pas non plus le risque de voir une vidéo hachée parce que 3 personnes les consultent en même temps.
3) quand j'éteins ma machine, mes données sur FB continuent à être visibles. Ce qui est sympa pour mes copains américains et australiens. Là, je vais avoir une machine qui devra fonctionner 24h/24
4) ce qui nous amène au dernier point : le coût en électricité et l'empreinte écologique. Internet commence à être une des activités les plus polluantes de la planète car consommatrice d'énormément d'électricité. Ce n'est pas la peine d'en rajouter pour des millions de "serveurs" personnels qui tourneront 24h/24 pour des utilisations très faibles.
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obcd
Le 16 Septembre 2010 à 09h31
rootoz, le 16/09/2010 - 08:28
Bonne initiative pour les fanatiques de réseaux sociaux. Par contre je suis curieux de savoir comment ont peut rechercher un lointain amis si il n'y a pas de serveur centralisé et que cet amis n'est pas connecté, ni ses amis a lui (PC éteint, donc pas de transmission d'info)
D'après ce que j'ai compris, c'est que (comme freenet) les infos des gens sont diffusées un peu chez tout le monde, mais chiffrée. Toi si t'est son ami t'a sa clé donc tu peux voir ses infos. Je me trompe peut-être...
Sinon, effectivement, c'est comme un torrent ou ya pas de seed: tu vois qu'il y a des infos, juste personne les a.
Je suis juste impatient de voir combien de temps Facebook va mettre pour porter plainte contre Diaspora pour violation de brevet sur les wall, ou autre nazerie bien ridicule.
Ben pour moi c'est la grande force d'avoir choisi GIT & Open-source:
Au pire; les mecs de chez FaceBook répupèrent les 200.000 dollars du début. Et ? Le code est dispo partout, même si la forge GitHub est fermé une autre rouvrira (ss doute ailleurs que aux US), et tout-un-chacun pourra publier des patchs,....
Ils vont faire quoi facebook ? Détecter les noeuds Diaspora et bannir leur utilisateurs de facebook ?
C'est comme si microsoft portait plainte (et gagnait) contre Linus Torvald: Au pire, Linus aurais du fric à payer, Linux existerais toujours.
D'ailleurs à mon avis, à l'heure actuelle l'OpenSource est le seul moyen de réponse à opposer aux grosses multinationales: Parce que à l'heure actuelle, une boite qui invente un soft intéressant se fait rapidement racheter (ou attaquer en justice) par un mastodonte quelconque, juste préventivement.
Parce que ces boites on tellement de cash qu'elles préfèrent en perdre un tout petit peu plutôt que de prendre le risque d'avoir un concurrent à terme qui pourrait prendre leur place.
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malaga
Le 16 Septembre 2010 à 09h43
Parce que ces boites on tellement de cash qu'elles préfèrent en perdre un tout petit peu plutôt que de prendre le risque d'avoir un concurrent à terme qui pourrait prendre leur place.
Quand ce produit est réellement innovant et effectivement concurrentiel.
Parce que pour l'instant, je n'ai jamais vu ni Microsoft, ni Apple se précipiter pour racheter des distrib Linux.
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levaj
Le 16 Septembre 2010 à 09h43
Ouahou, quelle originalité dans le look. Heureusement qu'il y a le mot Diaspora parce que sinon, j'avais l'impression d'être sous Facebook.
Quand est-ce que les types qui font du libre auront l'audace de créer des logiciels qui ne pompent pas le look des logiciels propriétaires. Regardez la plupart des distribs Linux : elles sont toutes inspirées plus ou moins de Windows.
Amis partisans du libre : arrêtez d'être des techniciens. Créer des systèmes libres, c'est bien. Mais l'important ce n'est pas que le moteur, c'est aussi la carrosserie. Et si votre carrosserie ressemble à un truc déjà existant, les gens préfèreront l'original. [...]
Et hop là, un autre sujet pollué, bravo !
Ce que tu trolles est tellement éculé...T'es fatigué en ce moment ? Tu es tant que ça en panne de débilité à dire que tu nous sert du réchauffé ?
Tu me fais de la peine, troll moribond.
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ikariya
Le 16 Septembre 2010 à 09h45
Bonne initiative pour les fanatiques de réseaux sociaux. Par contre je suis curieux de savoir comment ont peut rechercher un lointain amis si il n'y a pas de serveur centralisé et que cet amis n'est pas connecté, ni ses amis a lui (PC éteint, donc pas de transmission d'info)
Je suis juste impatient de voir combien de temps Facebook va mettre pour porter plainte contre Diaspora pour violation de brevet sur les wall, ou autre nazerie bien ridicule.
le fait que le pc de l'ami soit connecté ou pas ça ne change pas grand chose selon l'architecture de distribution des données.
je t'invite à aller voir par exemple les travaux de l'INRIA sur le sujet (projet xtreem OS) ou toutes les ressources du réseau sont distribuées (données mais aussi processeurs et RAM) et appelées en fonctions des requetes.
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obcd
Le 16 Septembre 2010 à 09h49
malaga, le 16/09/2010 - 09:22
Quand est-ce que les types qui font du libre auront l'audace de créer des logiciels qui ne pompent pas le look des logiciels propriétaires. Regardez la plupart des distribs Linux : elles sont toutes inspirées plus ou moins de Windows.
C'est très loin d'être vrai, ça: Ca ne l'est que pour les distributions "grand public". Or , effectivement c'est un problème d'oeuf et de poule, ces distribs & bureaux ont un look microsoft JUSTEMENT pour ne pas dépayser ceux qui viennent du monde Microsoft. Idem pour OpenOffice, et plein d'autres logiciels... Qui ne sont pas forcément connu, justement.
De toute façon à partir du moment ou ya des fenêtres et des boutons, basiquement "ca ressemble à windows". MacOS aussi , d'ailleurs, du coup.
(Même si Microsoft n'a rien inventé, mais dans cette discussion ca n'a pas d'importance).
Après, il y a aussi une autre raison: Même si, sous Linux on utilise quotidiennement une autre interface, il FAUT quand même savoir utiliser le "mode" windows, ne serais-ce que pour interagir avec les autres PC (public, éducation,bureau,...)
L'innovation c'est cool, mais pas si c'est innover pour innover.
Pourquoi est-ce que vous vous êtes sentis obligés de pomper Facebook ?
Pour la même raison que j'ai dis ci-dessus, par exemple ?
D'autre part, si le moteur est bien fait (Modèle MVC, toussa, tu dois savoir toi), tu peux changer la carrosserie sans toucher au moteur. C'est-y pas beau ?
Bon, maintenant, autre point : le p2p, c'est une bonne idée et c'est une belle réalisation technique. Mais héberger ses propres données chez soi, cela présente plusieurs inconvénients :
1) de l'utilisation de l'espace disque chez soi. Ce que j'aime bien chez FB, c'est que je peux mettre plusieurs milliers de photos et de photos sans me soucier de l'espace disque.
2) Même remarque à propos de la bande passante : les gens qui viennent consulter mes photos et mes vidéos n'ont aucune influence sur ma bande passante. Ils n'ont pas non plus le risque de voir une vidéo hachée parce que 3 personnes les consultent en même temps.
3) quand j'éteins ma machine, mes données sur FB continuent à être visibles. Ce qui est sympa pour mes copains américains et australiens. Là, je vais avoir une machine qui devra fonctionner 24h/24
4) ce qui nous amène au dernier point : le coût en électricité et l'empreinte écologique. Internet commence à être une des activités les plus polluantes de la planète car consommatrice d'énormément d'électricité. Ce n'est pas la peine d'en rajouter pour des millions de "serveurs" personnels qui tourneront 24h/24 pour des utilisations très faibles.
En gros t'es pour la centralisation des données, quoi. C'est cool.
Les gens qui contribuent à Diaspora ont justement des raisons de penser qu'injecter des milliers de KW dans un datacenter ou tu ne fait que louer des machines, et ou le "master" du datacenter peux décider de te virer du jour au lendemain parceque t'a trop de traffic ICMP (ex:OVH), représente un risque pour les données & la fiabilité du service.
Oui, je préfère un Diaspora qui tourne sur une box (qui est de tt façon toujours allumé, vu qu'il y a le tél. dessus).
Mais rassure-toi: Diaspora ne tuera pas Facebook, donc tu pourra toujours y aller, hein. Mais effectivement, vu tes convictions, Diaspora n'est juste pas pour toi.
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malaga
Le 16 Septembre 2010 à 09h56
Ce que tu trolles est tellement éculé...
Dès qu'on fait une réflexion qui dépasse les capacités de réflexion du mec qui a seulement 4 neurones en état de marche, il a le réflexe pavlovien de hurler au troll (rappel historique : Pavlov habitait des chiens à leur filer à bouffer quand il donnait un coup de sifflet. Au bout d'un moment, il donnait un coup de sifflet et les chiens bavaient même s'il n'y avait pas de nourriture).
OK, tu as raison, ce que j'écris est un troll éculé. Mais comme il est éculé, rabâché, répété, dupliqué, réitéré, ressassé, radoté, seriné, tu ne devrais pas avoir de mal à me dire pourquoi mes réflexions sont foireuses. Allez, on attend...
Ou alors, c'est juste que tu es vraiment complètement sec par rapport à ce genre d'arguments et que donc, acculé, tu n'as que pour seule ligne de défense que de crier au troll. Tu sais à qui tu me fais penser ? A des mecs comme Hortefeux, Lefebvre ou Sarkozy qui insultent leurs opposants quand ils savent que leurs contradicteurs ne disent pas QUE des conneries. Et encore, au moins, ces Hortefeux, Lefebvre et Sarkozy sont attaqués pour LEURS actions et il est compréhensible qu'ils se défendent, même si c'est une défense ridicule et agressive. Par contre toi, tu peux m'expliquer pourquoi tu réagis aussi violemment parce que je demande aux créateurs de logiciels libres de faire preuve d'imagination et d'arrêter de pomper ce qui se fait ailleurs. Ton papa bosse dans le logiciel libre ?
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DarKCaLLiSTo
Le 16 Septembre 2010 à 09h57
malaga, le 16/09/2010 - 09:22
Ouahou, quelle originalité dans le look. Heureusement qu'il y a le mot Diaspora parce que sinon, j'avais l'impression d'être sous Facebook.
Quand est-ce que les types qui font du libre auront l'audace de créer des logiciels qui ne pompent pas le look des logiciels propriétaires. Regardez la plupart des distribs Linux : elles sont toutes inspirées plus ou moins de Windows.
Amis partisans du libre : arrêtez d'être des techniciens. Créer des systèmes libres, c'est bien. Mais l'important ce n'est pas que le moteur, c'est aussi la carrosserie. Et si votre carrosserie ressemble à un truc déjà existant, les gens préfèreront l'original. Si vous arrivez à trouver des super-techniciens capables de monter une architecture complexe en p2p, pourquoi est-ce que vous n'êtes pas capables de trouver des graphistes et des ergonomes qui donneront un look original et efficace à votre application. Pourquoi est-ce que vous vous êtes sentis obligés de pomper Facebook ?
J'vais t'apprendre un scoop,l'atari-st était repomper a mort sur l'os du mac,personne en a chier une pendule pour autant (sauf Apple pour plagiat forcement...)
Donc pointer du doigt la communauté libre qui repompe une ergonomie d'interface,j'peux en faire autant avec mon smartphone Samsung avec Touchwizz 3.0 copier/coller sur l'iphone si tu veux... (et ce n'est surement pas Google ou la communauté libre qui est responsable de cette similitude flagrante)
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Dorante
Le 16 Septembre 2010 à 10h08
malaga, le 16/09/2010 - 09:56
Ce que tu trolles est tellement éculé...
Dès qu'on fait une réflexion qui dépasse les capacités de réflexion du mec qui a seulement 4 neurones en état de marche, il a le réflexe pavlovien de hurler au troll (rappel historique : Pavlov habitait des chiens à leur filer à bouffer quand il donnait un coup de sifflet. Au bout d'un moment, il donnait un coup de sifflet et les chiens bavaient même s'il n'y avait pas de nourriture).
OK, tu as raison, ce que j'écris est un troll éculé. Mais comme il est éculé, rabâché, répété, dupliqué, réitéré, ressassé, radoté, seriné, tu ne devrais pas avoir de mal à me dire pourquoi mes réflexions sont foireuses. Allez, on attend...
Ou alors, c'est juste que tu es vraiment complètement sec par rapport à ce genre d'arguments et que donc, acculé, tu n'as que pour seule ligne de défense que de crier au troll. Tu sais à qui tu me fais penser ? A des mecs comme Hortefeux, Lefebvre ou Sarkozy qui insultent leurs opposants quand ils savent que leurs contradicteurs ne disent pas QUE des conneries. Et encore, au moins, ces Hortefeux, Lefebvre et Sarkozy sont attaqués pour LEURS actions et il est compréhensible qu'ils se défendent, même si c'est une défense ridicule et agressive. Par contre toi, tu peux m'expliquer pourquoi tu réagis aussi violemment parce que je demande aux créateurs de logiciels libres de faire preuve d'imagination et d'arrêter de pomper ce qui se fait ailleurs. Ton papa bosse dans le logiciel libre ?
Tu m'as fait sourire =)
Enfin bon, je suis pas un accros des réseaux sociaux mais ce projet m'a l'air bien plus sympa que facebook, je testerai sa.
: Flattr
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malaga
Le 16 Septembre 2010 à 10h14
En gros t'es pour la centralisation des données, quoi. C'est cool.
Absolument pas. Je suis pour la mutualisation des données.
Oui, effectivement, je suis absolument contre le fait que chacun ait SON serveur personnel. Et uniquement pour des préoccupations écologiques.
Les gens qui contribuent à Diaspora ont justement des raisons de penser qu'injecter des milliers de KW dans un datacenter ou tu ne fait que louer des machines, et ou le "master" du datacenter peux décider de te virer du jour au lendemain parceque t'a trop de traffic ICMP (ex:OVH), représente un risque pour les données & la fiabilité du service.
Je ne connais pas la politique d'OVH. Mais qu'est-ce qui t'empêche d'ouvrir ton propre datacenter et d'y héberger tous tes voisins, amis, collègues de travail, ... Est-ce que chacun d'entre eux a vraiment besoin d'un serveur dédié ?
Et concernant les datacenter : au niveau du bilan énergétique, il vaut mieux un datacenter dont les machines sont toutes utilisées à 90% de leur capacité que des millions de machine disséminées et fonctionnant à 10% de leur capacité.
Oui, je préfère un Diaspora qui tourne sur une box (qui est de tt façon toujours allumé, vu qu'il y a le tél. dessus).
Sauf que ta box, elle n'est pas prévue pour ça. Si demain ta box, c'est un ordinateur complet permettant de faire tourner un serveur Web Php/mysql, un serveur java, un serveur ftp, un serveur smtp, un serveur de contenu p2p, un serveur de streaming, ... on n'appellera plus ça une box, mais un ordinateur. Et on retombera au débat précédent : quel est le bilan énergétique de cet ordinateur qui est capable de fournir des milliers de service, mais qui sera utilisé au maximum 10% du temps (et encore je suis très très large). Est-ce qu'il ne vaut mieux pas mettre tous ces services sur un seul serveur mutualisé entre 100 utilisateurs ?
Mais rassure-toi: Diaspora ne tuera pas Facebook, donc tu pourra toujours y aller, hein. Mais effectivement, vu tes convictions, Diaspora n'est juste pas pour toi.
J'aime bien les gens qui savent, à ma place, ce qui est bon ou pas pour moi.
Est-ce que tu es capable de comprendre que la force de facebook sur ce point de centralisation, c'est exactement la même force que les emails : tu n'as pas besoin que ton correspondant soit "on line" pour lui écrire.
Là, Diaspora ne se pose pas en concurrent de Facebook, mais en concurrent de MSN : il faut que ton correspondant soit en ligne (ou du moins son ordinateur allumé) pour pouvoir correspondre avec lui. Désolé, mais je vois un vice profond de conception dans le système.
Encore une fois, je dis que la réalisation est parfaite. Mais on est encore dans une vision technico-technicienne : ces mecs-là se sont fait plaisir à monter une solution parfaitement léchée. Ils ont juste oublié la notion d'utilisateur. Cela fait 30 ans que, professionnel de l'informatique, je me bats contre tous ces super-techniciens qui oublient juste que leurs logiciels géniaux, s'ils ne mettent pas l'utilisateur au centre de leurs préoccupations, ils ne servent à rien.
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croustibat
Le 16 Septembre 2010 à 10h18
Dont feed the troll. Quand est ce qu'il se fait ban malaga ?
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analogue
Le 16 Septembre 2010 à 10h19
Ouahou, quelle originalité dans le look. Heureusement qu'il y a le mot Diaspora parce que sinon, j'avais l'impression d'être sous Facebook.
Quand est-ce que les types qui font du libre auront l'audace de créer des logiciels qui ne pompent pas le look des logiciels propriétaires. Regardez la plupart des distribs Linux : elles sont toutes inspirées plus ou moins de Windows.
Amis partisans du libre : arrêtez d'être des techniciens. Créer des systèmes libres, c'est bien. Mais l'important ce n'est pas que le moteur, c'est aussi la carrosserie. Et si votre carrosserie ressemble à un truc déjà existant, les gens préfèreront l'original. Si vous arrivez à trouver des super-techniciens capables de monter une architecture complexe en p2p, pourquoi est-ce que vous n'êtes pas capables de trouver des graphistes et des ergonomes qui donneront un look original et efficace à votre application. Pourquoi est-ce que vous vous êtes sentis obligés de pomper Facebook ?
Bon, maintenant, autre point : le p2p, c'est une bonne idée et c'est une belle réalisation technique. Mais héberger ses propres données chez soi, cela présente plusieurs inconvénients :
1) de l'utilisation de l'espace disque chez soi. Ce que j'aime bien chez FB, c'est que je peux mettre plusieurs milliers de photos et de vidéos sans me soucier de l'espace disque.
2) Même remarque à propos de la bande passante : les gens qui viennent consulter mes photos et mes vidéos n'ont aucune influence sur ma bande passante. Ils n'ont pas non plus le risque de voir une vidéo hachée parce que 3 personnes les consultent en même temps.
3) quand j'éteins ma machine, mes données sur FB continuent à être visibles. Ce qui est sympa pour mes copains américains et australiens. Là, je vais avoir une machine qui devra fonctionner 24h/24
4) ce qui nous amène au dernier point : le coût en électricité et l'empreinte écologique. Internet commence à être une des activités les plus polluantes de la planète car consommatrice d'énormément d'électricité. Ce n'est pas la peine d'en rajouter pour des millions de "serveurs" personnels qui tourneront 24h/24 pour des utilisations très faibles.
Quel tissu de conneries
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darthbob
Le 16 Septembre 2010 à 10h19
quelqu'un lit encore le troll éculé ?
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Tinus
Le 16 Septembre 2010 à 10h21
Je ne résiste pas a l'envie de répondre au troll ca me titille trop.
On est pas obligé d'avoir un lien personnel avec le logiciel libre pour s'outrer des propos que tu tiens, parce qu'en insultant comme ca le travail fait sur ce réseau ou ces logiciels ouvert tu insultes le travail de toute une communauté et c'est ça qui paraît insupportable. Nan mon papa ne travaille pas dans le logiciel libre et alors ? Je défends une conviction, une façon de penser. Si tu veux vraiment que l'aspect du libre change investis toi au lieu de critiquer.
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levaj
Le 16 Septembre 2010 à 10h22
malaga, le 16/09/2010 - 09:56
Ce que tu trolles est tellement éculé...
Dès qu'on fait une réflexion qui dépasse les capacités de réflexion du mec qui a seulement 4 neurones en état de marche, il a le réflexe pavlovien de hurler au troll (rappel historique : Pavlov habitait des chiens à leur filer à bouffer quand il donnait un coup de sifflet. Au bout d'un moment, il donnait un coup de sifflet et les chiens bavaient même s'il n'y avait pas de nourriture).
OK, tu as raison, ce que j'écris est un troll éculé. Mais comme il est éculé, rabâché, répété, dupliqué, réitéré, ressassé, radoté, seriné, tu ne devrais pas avoir de mal à me dire pourquoi mes réflexions sont foireuses. Allez, on attend...
Ou alors, c'est juste que tu es vraiment complètement sec par rapport à ce genre d'arguments et que donc, acculé, tu n'as que pour seule ligne de défense que de crier au troll. Tu sais à qui tu me fais penser ? A des mecs comme Hortefeux, Lefebvre ou Sarkozy qui insultent leurs opposants quand ils savent que leurs contradicteurs ne disent pas QUE des conneries. Et encore, au moins, ces Hortefeux, Lefebvre et Sarkozy sont attaqués pour LEURS actions et il est compréhensible qu'ils se défendent, même si c'est une défense ridicule et agressive. Par contre toi, tu peux m'expliquer pourquoi tu réagis aussi violemment parce que je demande aux créateurs de logiciels libres de faire preuve d'imagination et d'arrêter de pomper ce qui se fait ailleurs. Ton papa bosse dans le logiciel libre ?
Et ben, après c'est moi qui réagit voilemment ?
àa s'appelle le retour à la vie réelle, tu est un troll et tu dis des inepties à longueur de journées, j'imagine que tu dois être payé pour ça, pas moi. What's wrong with you, troll ? T'es tout le temps en attente des autres, "Dis moi pourquoi mes réfléxions sont foireuses, allez, on (qui ça, on ?) attend". Tu es en manque de reconnaissance ? Je suis sûr que je vais l'ôter de la bouche tant je soupconne que ça fait partie de ton vocabulaire mais tu serais pas un "assisté" du web à force de ne jamais te remettre en question ?
Bon, je garde ton point Sarkoswin comme une preuve de plus que tu avais de sérieux arguments...
Devant le constat qu'avec toi c'est "CosaNostra ma tête est malade" comme tout bon troll, je te dirais juste: "parle à ma main".
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Anzufvytar
Le 16 Septembre 2010 à 10h24
malaga, le 16/09/2010 - 09:22
Ouahou, quelle originalité dans le look. Heureusement qu'il y a le mot Diaspora parce que sinon, j'avais l'impression d'être sous Facebook.
Quand est-ce que les types qui font du libre auront l'audace de créer des logiciels qui ne pompent pas le look des logiciels propriétaires. Regardez la plupart des distribs Linux : elles sont toutes inspirées plus ou moins de Windows.
Qui est lui même inspiré de MacOS ? Parce que bon, oui, les outils de base d'un PC sont les mêmes : Clavier, souris, écran, etc. C'est naturel que les interfaces pilotées par ces périphériques se ressemblent un peu.
malaga, le 16/09/2010 - 09:22
Amis partisans du libre : arrêtez d'être des techniciens. Créer des systèmes libres, c'est bien. Mais l'important ce n'est pas que le moteur, c'est aussi la carrosserie. Et si votre carrosserie ressemble à un truc déjà existant, les gens préfèreront l'original. Si vous arrivez à trouver des super-techniciens capables de monter une architecture complexe en p2p, pourquoi est-ce que vous n'êtes pas capables de trouver des graphistes et des ergonomes qui donneront un look original et efficace à votre application. Pourquoi est-ce que vous vous êtes sentis obligés de pomper Facebook ?
Si la carrosserie ressemble à l'existant, les gens ne choisiront pas par rapport à la carrosserie ; soit ils resteront sur la solution qu'ils utilisent déjà, soit ils pèseront le pour et le contre.
malaga, le 16/09/2010 - 09:22
Bon, maintenant, autre point : le p2p, c'est une bonne idée et c'est une belle réalisation technique. Mais héberger ses propres données chez soi, cela présente plusieurs inconvénients :
1) de l'utilisation de l'espace disque chez soi. Ce que j'aime bien chez FB, c'est que je peux mettre plusieurs milliers de photos et de vidéos sans me soucier de l'espace disque.
Une photo, ça fait quoi, 4-10 Mo maximum. L'espace disque coûte quelque chose comme 5 ct le Go... On va pas pleurer non plus.
malaga, le 16/09/2010 - 09:22
2) Même remarque à propos de la bande passante : les gens qui viennent consulter mes photos et mes vidéos n'ont aucune influence sur ma bande passante. Ils n'ont pas non plus le risque de voir une vidéo hachée parce que 3 personnes les consultent en même temps.
3) quand j'éteins ma machine, mes données sur FB continuent à être visibles. Ce qui est sympa pour mes copains américains et australiens. Là, je vais avoir une machine qui devra fonctionner 24h/24
Si c'est distribué en P2P, il y a des chances que ça utilise de la bande passante un peu chez tout le monde pour charger videos et photos, et que les données soit redondantes pour éviter qu'une machine éteinte signifie la perte temporaire de données.
malaga, le 16/09/2010 - 09:22
4) ce qui nous amène au dernier point : le coût en électricité et l'empreinte écologique. Internet commence à être une des activités les plus polluantes de la planète car consommatrice d'énormément d'électricité. Ce n'est pas la peine d'en rajouter pour des millions de "serveurs" personnels qui tourneront 24h/24 pour des utilisations très faibles.
Pourquoi ne pas jeter ton ordinateur et ne plus aller sur Internet ? Qu'est-ce qui est le plus polluant ? Une ferme de serveurs climatisée à mort au milieu de la Californie avec des groupes électrogènes dans tous les sens, des trucs hyper puissants qui sont dimensionnés en MW, ou un réseau distribués de PC qui seront peut être allumés un peu plus souvent qu'avant ?
Je n'ai pas la réponse, personnellement, mais je trouve que la question se pose...
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MattCoalman
Le 16 Septembre 2010 à 10h26
Topinambour, le 16/09/2010 - 09:20
"publié le Jeudi 16 Septembre 2010 à 03h28"
Guillaume Champeau, l'homme qui ne dort jamais :)
Mdr, quel leche bottes.
T'inquiete, il est payé pour ça...
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Journal du Net > Développeur > Outils > Partager des extraits de code
TUTORIEL/PRATIQUE
Comment partager des extraits de code source ?
Messageries instantanée et réseaux sociaux ne permettent pas
d'échanger des extraits de code. Certaines applications disponibles
sur la Toile apportent des alternatives.
Publié le 07/10/2009
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Sur les réseaux sociaux, les développeurs qui souhaitent partager un
extrait de code et qui se plaignent de l'absence d'une telle
fonctionnalité sur le média qu'ils utilisent affluent.
Entre ceux qui aimeraient que Twitter permette d'échanger directement
un extrait de code (avec formatage et en 140 caractères) et ceux qui
rêvent que tous les logiciels de messagerie instantanée intègrent une
telle fonctionnalité utile à une infime minorité, l'espoir est faible.
Et pourtant les outils sont déjà là et ils ne datent pas de
l'avènement de Twitter ou de Facebook. Comment échanger un extrait de
code formaté dans un channel IRC ou par email ?
image 1
L'extraction de code avec le logiciel Pastie © Paxie
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* JDN Réseau : Echange avec les professionnels du développement
Grâce à des applications Internet comme Pastie, il est possible de
partager du code de manière publique ou privée (l'URL contient une clé
et l'extrait n'apparait pas dans les résultats de la recherche).
Pastie conserve le formatage de l'extrait et effectue une coloration
syntaxique en fonction du langage.
Il existe de nombreuses alternatives à Pastie qui apportent des
fonctionnalités supplémentaires ou permettent d'héberger l'application
sur son propre serveur mais Pastie est l'application la plus simple
d'accès.
Ce contenu a été réalisé par le blog accolade.ch (Raphaël Emourgeon)
sous licence Creative Commons
La rédaction, Journal du Net
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Il est courant de devoir échanger du code entre différents
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Clubic > Actualités informatique > Internet > Insolite
Apple dévoile le code source d'un logiciel... de 1984
Publiée par Antoine Duvauchelle le Mercredi 21 Juillet 2010
MacPaint
On ne pourra pas dire qu'à l'instar de Google, Apple n'est pas un
tenant de l'open-source... Voire, car si la Pomme vient d'offrir au
musée de l'histoire de l'informatique le code source de l'un de ses
logiciels de création graphique phare, il s'agit en fait de MacPaint,
qui date de... 1984.
Le code source de la bibliothèque graphique QuickDraw a été offert
dans le même temps au musée, qui a distribué les deux via les réseaux.
Ils sont disponibles au téléchargement ici, avec un historique un brin
nostalgique du logiciel. MacPaint n'est pas pour autant à ranger sur
le rayon des anecdotes de l'histoire informatique. C'est en effet
selon le musée le premier logiciel à avoir intégré des palettes
d'outils déplaçables, qui ont depuis essaimé dans des softwares aussi
célèbres qu'Adobe Photoshop CS5 ou The Gimp.
MacPaint aurait donc sa place au musée, puisqu'il a contribué à la
genèse des logiciels de graphisme modernes. L'outil de sélection au
lasso, le pot de remplissage ou le crayon sont autant d'outils
archi-connus qui n'auraient peut-être pas existé sans MacPaint. Le
tout fonctionnait au sein d'une fenêtre fixe de 416 par 240 pixels,
sur l'écran du Macintosh de 512 par 342 pixels.
MacPaint
Même les pointillés clignotants qui indiquent toujours le contour
d'une sélection proviennent de ce logiciel, distribué avec le
Macintosh de janvier 1984. Il permettait notamment de réaliser des
copiers-collers d'une image ou d'une portion d'image pour la déplacer,
par exemple, dans le traitement de texte MacWrite.
Autant de petites actions qu'on oublierait presque aujourd'hui tant
elles sont entrées dans les usages, mais qui à l'époque étaient une
révolution pour les utilisateurs d'outils de graphisme. Le tout tient
dans 5 804 lignes de code en Pascal, pour la version 1.3 de MacPaint
disponible. Selon Andy Hartzfeld, l'un des pionniers du Mac, 2 738
lignes d'assembleur venaient s'ajouter à ce code, pour une version
compilée « de moins de 0,05 Mo. »
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ti4444
Sauvegarde...
ti4444
le 21 Juill. 10 à 16h49
Edition
Message peu intéressant
mdr et bientôt le code source de space invaders ....
non mais sérieusement je ne vois pas l'intérêt de la chose ... à la
rigueur des sources code de Mac OS 9 ça serais intelligent mais là
c'est ridicule
Lostm@n
Sauvegarde...
Lostm@n
le 21 Juill. 10 à 16h51
Edition
Ouhaa !
boss007ok
Sauvegarde...
boss007ok
le 21 Juill. 10 à 16h53
Edition
Message exceptionnel
5804 Lignes de codes !! ça c'est une programmation efficace
DanTagg
Sauvegarde...
DanTagg
le 21 Juill. 10 à 16h53
Edition
Message intéressant
c'est ton commentaire qui est ridicule ...
le code est destiné en premier lieu à un "musée" électronique, cela
peut permettre de voir l'évolution, est aussi que certaines de ces
fonctions sont toujours utilisée de nos jours...
ElBurro
Sauvegarde...
ElBurro
le 21 Juill. 10 à 16h54
Edition
Message intéressant
Les documents de design de l'antenne de l'iPhone 4 déclassifiés en
2026 ?
frankie567
Sauvegarde...
frankie567
le 21 Juill. 10 à 16h57
Edition
ti4444 a écrit:
mdr et bientôt le code source de space invaders ....
non mais sérieusement je ne vois pas l'intérêt de la chose ... à la
rigueur des sources code de Mac OS 9 ça serais intelligent mais là
c'est ridicule
Ça fait parti de l'Histoire de l'informatique ; comme dit dans la
news, ce logiciel a posé les bases de tous les logiciels graphiques
actuels.
C'est comme certains musées qui conservent des Ford T intacts : ce
sont des pièces historiques qui ont influencé notre présent.
hezediel
Sauvegarde...
hezediel
le 21 Juill. 10 à 16h57
Edition
Un musée de l'informatique.
Je trouve ça énorme!
C'est dingue l'évolution qu'il y a pu avoir en 25 ans.
wilih
Sauvegarde...
wilih
le 21 Juill. 10 à 17h02
Edition
Message exceptionnel
A l'époque, on programmait "propre" : un tel tésultat en si peu de
code, chapeau!
siger95
Sauvegarde...
siger95
le 21 Juill. 10 à 17h02
Edition
Message intéressant
super nouvelle pour l'histoire de l'informatique , mais delà à dire
que Apple est un tenant de l'open source faut pas déconner ! ils n'ont
jamais défendu l'open source et l'ont exploité généreusement sans rien
lui apporter en retour. Apple se fout de l'open source.
uecic
Sauvegarde...
uecic
le 21 Juill. 10 à 17h03
Edition
Oh, que de souvenirs. J'adorais les motifs/textures en attendant la
couleur !
EmpereurZorg
Sauvegarde...
EmpereurZorg
le 21 Juill. 10 à 17h06
Edition
1984, une bien belle année qu'Apple aime nous rappeler... ayez
confiance
Au moins à cette époque point de brevet, vous vous imaginez une
société payant des droit pour utiliser les pointillés ?!
mustard27
Sauvegarde...
mustard27
le 21 Juill. 10 à 17h09
Edition
Apple est pret à tout pour faire parler de lui en ce moment et éviter
les sujets sur les déboires de l'Iphone4.
En tout cas une opération médiatique bien inutile, j'en cherche encore
l'interet.
Celizior
Sauvegarde...
Celizior
le 21 Juill. 10 à 17h10
Edition
Normalement ce n'est pas après 20 ans que ça devient open source ?
parce que là ça fait 26.
Edité le 21/07/2010 à 17:11
sOuSiX
Sauvegarde...
sOuSiX
le 21 Juill. 10 à 17h17
Edition
siger95 a écrit:
super nouvelle pour l'histoire de l'informatique , mais delà à dire
que Apple est un tenant de l'open source faut pas déconner ! ils n'ont
jamais défendu l'open source et l'ont exploité généreusement sans rien
lui apporter en retour. Apple se fout de l'open source.
Faux, Apple contribue de façon importante au développement de webkit.
Tu peux d'ailleurs les remercier si t'utilise Chrome.
Edité le 21/07/2010 à 17:17
KaspOu
Sauvegarde...
KaspOu
le 21 Juill. 10 à 17h19
Edition
Celizior > jusqu'ici Steve et Apple ne sont pas morts, donc non ils
possèdent toujours les droits.
par contre c'est clair que c'était opti, 5000 lignes pour ce que ça
faisait (je l'utilisais), c'était quand même fort.
Squeak
Sauvegarde...
Squeak
le 21 Juill. 10 à 17h20
Edition
Celizior a écrit:
Normalement ce n'est pas après 20 ans que ça devient l'open source ?
parce que là ça fait 26.
La durée n'a rien à voir, l'éditeur n'a aucune obligation de divulguer
ou non un code source. Apple existe toujours et a toujours tous les
droits sur ses logiciels. Maintenant, pour certains logiciels dont la
société créatrice n'existe même plus, on peut considérer que c'est de
l'abandonware, mais ça donne pas forcément accès au code source.
Donner le code source à un musée, c'est une bonne initiative pour
conserver ce qui reste d'une époque (les années 80) qui a marqué
l'histoire de l'informatique, déjà bien lointaine...
www.computerhistory.org...
fornorst
Sauvegarde...
fornorst
le 21 Juill. 10 à 17h25
Edition
wilih a écrit:
A l'époque, on programmait "propre" : un tel tésultat en si peu de
code, chapeau!
Court ne rime absolument pas avec propre. A l'époque, c'était
nécessaire car les espaces de stockage étaient très restreints mais ça
ne veut absolument pas dire que c'était propre !
calvin82000
Sauvegarde...
calvin82000
le 21 Juill. 10 à 17h25
Edition
Message intéressant
siger95 a écrit:
super nouvelle pour l'histoire de l'informatique , mais delà à dire
que Apple est un tenant de l'open source faut pas déconner ! ils n'ont
jamais défendu l'open source et l'ont exploité généreusement sans rien
lui apporter en retour. Apple se fout de l'open source.
Euh, il ne t'est pas venu à l'idée qu'il s'agissait d'une touche
d'humour de la part de l'auteur de la news?...
Peut-être faut-il te coller systématiquement des smileys ou des LOL au
bout d'une phrase pour que tu saches qu'elle est ironique?...
hipparchia
Sauvegarde...
hipparchia
le 21 Juill. 10 à 17h29
Edition
On savait optimiser à cette époque !
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