[CITEPA_bd.png] [coin_haut_gauche.gif] [coin_haut_droite.gif] [blanc.gif] Le CITEPA [blanc.gif] [blanc.gif] Actualités [blanc.gif] [blanc.gif] Le CITEPA [blanc.gif] [blanc.gif] Journées d'études [blanc.gif] [blanc.gif] Publications [blanc.gif] [blanc.gif] Pollution atmosphérique [blanc.gif] [blanc.gif] Emissions dans l'air [blanc.gif] [blanc.gif] Aperçus réglementaires [blanc.gif] [blanc.gif] Techniques de réduction et coûts [blanc.gif] [blanc.gif] Forums [blanc.gif] [blanc.gif] Liens [blanc.gif] [coin_bas_gauche.gif] @CITEPA [coin_bas_droite.gif] [rond_anglais.gif] English version [AFAQ.jpg] [coin_haut_gauche.gif] Rechercher menu précédent [coin_haut_droite.gif] La pollution atmosphérique en bref Différentes échelles Principaux phénomènes Sources de pollution Effets Sources de pollution La liste des polluants atmosphériques est longue. Aux classiques habituels mais toujours réels polluants tels que les poussières, le SO[2], les NOx, le CO, les métaux lourds, les composés organiques volatils, le fluor, l'acide chlorhydrique, etc... sont venus s'ajouter progressivement d'autres substances telles que les gaz à effet de serre : le CO[2], le CH[4], le N[2]O, les CFC, HFC, PFC et SF[6] et d'autres substances telles que l'ozone, les organochlorés (dioxines et furannes), les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), etc. Bien entendu les sources émettrices de polluants dans l'atmosphère sont fort nombreuses et concernent tous les secteurs relatifs aux activités humaines (domestique, industrie, agriculture, transports, etc.) ainsi que la nature. On constatera que la part des émissions dévolue à chaque secteur varie considérablement selon les constituants, notamment en ce qui concerne les secteurs principalement consommateurs d'énergie. Particules solides Pour des raisons physiologiques et psychologiques la pollution par les poussières a été très tôt ressentie par les populations et a fait l'objet de réglementations depuis fort longtemps bien que la toxicité soit souvent moindre que de nombreux constituants gazeux. Cette dernière affirmation doit bien entendu être modulée selon la nature des poussières et leur granulométrie (fines poussières < 2,5 µm, fibres et poussières d'amiante,...). Les principales sources sont les installations de combustion et les procédés industriels tels que extraction de minéraux, cimenterie, aciérie, fonderie, verrerie, plâtrière, chimie fine, etc.... Les émissions de poussières ont très fortement diminué depuis 20 ans. Les particules solides servent de vecteurs à différentes substances toxiques voire cancérigènes ou mutagènes (métaux lourds, HAP,...) et restent de ce fait un sujet important de préoccupation. SO[2] - Dioxyde de soufre Les rejets de SO[2] sont dus en grande majorité à l'utilisation de combustibles fossiles soufrés (charbon, lignite, coke de pétrole, fuel lourd, fuel domestique, gazole). Tous les utilisateurs de ces combustibles sont concernés. Quelques procédés industriels émettent également des oxydes de soufre (production de H[2]SO[4], production de pâte à papier, raffinage du pétrole, etc.). Même la nature émet des produits soufrés (volcans). Les plus gros émetteurs sont généralement les centrales thermiques, les raffineries, les grandes installations de combustion, etc. Le gaz naturel, le GPL, le bois sont des combustibles pas ou très peu soufrés. Quantités de SO[2] émises à l'atmosphère NOx - Oxydes d'azote Les oxydes d'azote (communément définis comme NOx = NO + NO[2]) proviennent comme le SO[2] essentiellement de la combustion des combustibles fossiles et de quelques procédés industriels (production d'acide nitrique, fabrication d'engrais, traitement de surfaces, etc.). Ils sont principalement formés dans les chambres de combustion où : N[2] (air) + O à NO + N lorsque la température excède 1400°C (NO thermique) N[2] (combustible) + O à NO + N (NO fuel) si N[2] combiné N[2] + CH à HCN + N puis NO après différentes étapes même à plus basse température (NO prompt) Le NO se transforme en présence d'oxygène en NO[2] (de 0,5 à 10 %) dans le foyer. Cette réaction se poursuit lentement dans l'atmosphère et explique dans le cas des villes à forte circulation la couleur brunâtre des couches d'air pollué situées à quelques centaines de mètres d'altitude (action conjointe des poussières). Les oxydes d'azote interviennent également dans la formation des oxydants photochimiques et par effet indirect dans l'accroissement de l'effet de serre. Les principaux émetteurs sont les grandes installations de combustion et surtout les véhicules automobiles (d'où une politique de réduction au moyen de pots catalytiques par exemple). Volcans, orages, feux de forêts contribuent aussi aux émissions. Quantités de NOx émises à l'atmosphère CO - Monoxyde de carbone Le monoxyde de carbone est produit par des combustions incomplètes généralement dues à des installations mal réglées (surtout le cas des toutes petites installations). Il est aussi présent dans les rejets de certains procédés industriels (agglomération de minerai, aciéries, incinération de déchets) mais aussi et surtout présent dans les gaz d'échappement des véhicules automobiles. Quantités de CO émises à l'atmosphère COV - Composés organiques volatils Les COV regroupent une multitude de substances et ne correspondent pas à une définition très rigoureuse. Les hydrocarbures appartiennent aux COV et on fait souvent l'amalgame à tort. Ceci est sans doute dû au fait que l'on exprime souvent les COV en hydrocarbures totaux équivalent méthane, ou propane, ou par rapport à un autre hydrocarbure de référence. Il est fréquent de distinguer séparément le méthane (CH[4]) qui est un COV particulier, naturellement présent dans l'air, des autres COV pour lesquels on emploie alors la notation COVNM (Composés Organiques Volatils Non Méthaniques). Les sources de COV sont très nombreuses, les émissions sont dues à certains procédés industriels impliquants la mise en ouvre de solvants (chimie de base et chimie fine, parachimie, dégraissage des métaux, application de peinture, imprimerie, colles et adhésifs, caoutchouc, etc...), ou n'impliquant pas de solvants (raffinage du pétrole, utilisation de CFC, production de boissons alcoolisées, de pain, etc.). L'utilisation de combustibles dans des foyers contribue un peu aux émissions mais sans aucune comparaison avec les proportions indiquées pour SO[2] et NOx. On retrouve au premier rang des émetteurs les transports (surtout automobile). On notera également que la biomasse est fortement émettrice (forêts), sans oublier non plus les émissions liées aux produits domestiques (peinture, produits d'entretien, parfums et cosmétiques, journaux, tabac, etc.). Quantités de COVNM émises à l'atmosphère CO[2] - Dioxyde de carbone L'importance attribuée au CO[2] provient de l'accroissement rapide de la concentration de ce gaz dans l'atmosphère par suite d'une augmentation de la consommation d'énergie fossile dans le monde et d'une diminution importante des couverts forestiers (une forêt de type tropical absorbe de 1 à 2 kg de CO[2] par m^2 et par an tandis qu'une forêt européenne ou un champ cultivé n'absorbe que de 0,2 à 0,5 kg de CO[2] par m^2 et par an). Par ailleurs les océans jouent un rôle essentiel dans le maintien de l'équilibre général en carbone. L'augmentation de CO[2] dans l'atmosphère, dans les proportions que nous connaissons, ne poserait probablement pas de problème à l'homme avant très longtemps s'il n'y avait pas le phénomène d'accroissement de l'effet de serre et ses conséquences potentielles d'ordre socio-économique plus ou moins dramatiques selon les experts. Comparées aux émissions des autres pays, la France se trouve très bien placée avec un peu moins de 2 t de Carbone par habitant et par an. Quantités de CO[2] émises à l'atmosphère CH[4] - Methane Il occupe une place à part parmi les COV. Il participe directement au phénomène d'accroissement de l'effet de serre (sa contribution est estimée à 18 % environ) et sa concentration dans l'air ambiant augmente encore plus vite que celle du CO[2]. Les principales sources émettrices sont : l'exploitation des mines de charbon, les décharges d'ordures ménagères, l'élevage, la distribution du gaz, etc. Une forte corrélation semble exister à l'échelle de la planète entre les émissions de méthane et la population; cette dernière ne cessant de croître. Quantités de CH[4] émises à l'atmosphère N[2]O - Protoxyde d'azote Bien que non traditionnellement inclus dans les NOx, le N[2]O ou protoxyde d'azote est un composé oxygéné de l'azote. Il participe au phénomène de l'accroissement de l'effet de serre avec le CO[2], le CH[4], etc. Le N[2]O est émis lors de la combustion des combustibles fossiles, par quelques procédés industriels, par les véhicules automobiles et par les sols (surtout ceux cultivés avec des engrais azotés). Les océans et les sols naturels contribuent aussi aux émissions. Quantités de N[2]O émises à l'atmosphère CFC - Chlorofluorocarbures Ils sont totalement artificiels (à l'exception du chlorure de méthyl d'origine marine). Les émissions de CFC provenaient de l'utilisation de ces produits dans les biens de consommation courante (aérosols propulseurs, mousses, extincteurs, réfrigérants, etc.). A la suite d'accords internationaux, la production de ces substances, qui participent à l'effet de serre, est désormais très fortement réduite voire interdite pour la plupart, mais leur durée de vie (de 60 à 110 ans environ selon les composés) fait que les quantités présentes dans notre atmosphère vont continuer d'agir encore pendant un certain temps. HFC - Hydrofluorocarbures Synthétisés exclusivement par voie chimique les HFC n'avaient pas d'applications importantes avant l'adoption du protocole de Montréal (interdiction des CFC) et des HCFC qui leur ont succédé. Ces composés qui participent également à l'effet de serre sont aujourd'hui utilisés comme agent de propulsion des aérosols, comme fluides réfrigérants, solvants, agents d'expansion des mousses, etc. Quantités de HFC émises à l'atmosphère PFC - Perfluorocarbures Synthétisés exclusivement par voie chimique les PFC sont largement utilisés lors des étapes de production des semi-conducteurs. Ils sont aussi des sous-produits de l'électrolyse de l'aluminium. L'amélioration des procédés a permis de diminuer notablement les émissions de ces gaz à effet de serre depuis 1990. Quantités de PFC émises à l'atmosphère SF[6] - Hexafluorure de soufre Synthétisés exclusivement par voie chimique le SF[6] est utilisé dans un grand nombre d'applications techniques : agent diélectrique et de coupure dans les équipement électriques, gaz protecteur pour les fonderies de magnésium. Le SF[6] participe également à l'effet de serre. Quantités de SF[6] émises à l'atmosphère HF - Acide fluoridrique Le fluor est surtout émis au cours de la première fusion de l'aluminium; l'électrolyse nécessite l'ajout de cryolithe (Na[3]AlF[6]) qui donne du HF. Du fait que le fluor est présent dans de nombreux minéraux (argiles, phosphates naturels, charbon, dolomie, bauxite, etc.), les utilisateurs de ces minéraux sont donc des émetteurs potentiels. Les plus connus sont les briqueteries, les fabriques de fibre de verre, d'émaux, les aciéries, la sidérurgie, etc. qui épurent généralement leurs gaz avant rejet à l'atmosphère. O[3] - Ozone C'est un élément intermédiaire important du processus de formation et d'évolution des oxydants photochimiques. L'ozone stratosphérique ('bon ozone') nous protège des rayons UV du soleil, tandis que l'ozone troposphérique ('mauvais ozone') est un polluant très toxique car il est en contact direct avec l'homme et les autres écosystèmes. Il n'y a que très peu de sources industrielles d'ozone. On connaît aussi les petits ozoniseurs domestiques. La combinaison du rayonnement solaire, des NOx et des COV favorise la production d'ozone troposhérique dans nos régions et de façon plus marquée dans le sud. C'est un problème complexe car la réduction des oxydes d'azote peut, comme on l'a déjà observé, favoriser l'augmentation des concentrations d'ozone. H[2]S - Hydrogène sulfure Très connu pour son odeur et pour sa toxicité très supérieure à SO[2], il est utile de savoir que l'odeur disparaît avant d'atteindre le seuil de toxicité (le seuil de perception olfactive de H[2]S est de 0,1 ppm). Le H[2]S est surtout produit par les usines de production de pâte à papier (procédé Kraft) et par les 'unités Claus' des raffineries de pétrole. Métaux lourds Il existe différentes sources de métaux lourds qui contaminent l'atmosphère : L'arsenic (As) provient, d'une part, de traces de ce métal dans les combustibles minéraux solides ainsi que dans le fioul lourd et, d'autre part, dans certaines matières premières utilisées notamment dans des procédés comme la production de verre, de métaux non ferreux ou la métallurgie des ferreux. Quantités d'As émises à l'atmosphère Le cadmium (Cd) pour sa part est émis par la production de zinc et l'incinération de déchets essentiellement. La combustion à partir des combustibles minéraux solides, du fioul lourd et de la biomasse engendrent une part significative des émissions. Quantités de Cd émises à l'atmosphère Le chrome (Cr) provient essentiellement de la production de verre, de ciment, de la métallurgie des ferreux et des fonderies. Quantités de Cr émises à l'atmosphère Le cuivre (Cu) provient majoritairement de l'usure des caténaires induit par le trafic ferroviaire. Par ailleurs, comme pour les autres métaux lourds, les procédés de la métallurgie des métaux ferreux et non-ferreux, le traitement des déchets et la combustion constituent à des degrés divers les principales sources émettrices de cuivre. Quantités de Cu émises à l'atmosphère Le mercure (Hg) est émis en quantité faible, mais toujours trop importante, par la combustion du charbon, du pétrole, la production de chlore, mais aussi par l'incinération de déchets ménagers, hospitaliers et industriels. Les actions préventives ont permis de diminuer les émissions de mercure de façon notable au cours des dernières années. Quantités de Hg émises à l'atmosphère Le nickel (Ni) est émis essentiellement par la combustion du fioul lourd qui contient de traces de ce métal. Quantités de Ni émises à l'atmosphère Le plomb (Pb), était principalement émis par le trafic automobile jusqu'à l'interdiction de l'essence plombée (01/01/2000). Les autres sources de plomb sont la première et de la seconde fusion du plomb, la fabrication de batteries électriques, la fabrication de certains verres (cristal), etc. La toxicité du plomb est très aiguë (saturnisme), aussi les émissions sont-elles très sévèrement réglementées à des niveaux très faibles. Quantités de Pb émises à l'atmosphère Le Sélénium (Se) provient essentiellement de la production de verre. L'utilisation du fioul lourd contribue également aux émissions du fait des traces de ce métal qu'il contient. Quantités de Se émises à l'atmosphère Le Zinc (Zn) provient de la combustion du charbon et du fioul lourd mais aussi de certains procédés industriels appartenant à la métallurgie des ferreux et non ferreux ainsi qu'à l'incinération des déchets. Quantités de Zn émises à l'atmosphère Autres polluants Parmi les autres polluants, on peut citer : * L' ammoniac (NH[3]) pour lequel les activités agricoles constituent l'essentiel des sources émettrices, Quantités de NH[3] émises à l'atmosphère * Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) liés à certains phénomènes de combustion. Certains d'entre eux sont reconnus très cancérigènes comme le BaP (Benzo-a-pyrène), Quantités de HAP émises à l'atmosphère * Les dioxines et furannes (PCDD-F) qui peuvent se former dans certaines conditions particulières et dont certaines variétés sont très toxiques, Quantités de PCDD-F émises à l'atmosphère * etc, la liste étant loin d'être exhaustive. [haut.gif] haut [haut.gif] haut Contact : infos@citepa.org #Modifier Wikipédia (fr) copyright Flux Atom de Wikipédia Pollution de l'air Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Les émissions de CO, de CO2, de soufre et de suies et particules liées à la combustion du charbon ont probablement été la première source de pollution majeure de l'air dès le début de l'ère industrielle La pollution de l'air est également appelée pollution atmosphérique. Il s'agit d'un type de pollution caractérisé par une altération des niveaux de qualité et de pureté de l'air. Cette dégradation est généralement causée par un ou plusieurs éléments (particules, substances, matières...) dont les degrés de concentration et les durées de présence sont suffisants pour produire un effet toxique ou écotoxique. On compte aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d'autres paramètres (Ultraviolets solaire, hygrométrie, acides, etc.). Les effets de ces synergies sont encore mal connus. Cette pollution atmosphérique ou intérieure est un enjeu de santé public, au niveau mondial comme individuel^[1]. Cette pollution peut revêtir de multiples formes et être : * brève ou chronique, * visible (fumée) ou invisible (pesticides dans l'air), * émise massivement ou en faible dose, * émise en quantité dispersée (exemple : pollution émise par les centaines de millions de pots d'échappement), * locale et émise par une source fixe (ex : cheminée, usine...), ou émise par des sources mobiles (voitures, épandeurs de pesticides, transport maritime ou aérien^[2], etc.), l'ensemble de ces sources contribuant à une pollution globale intérieure ou extérieure (ex : Augmentation de l'effet de serre due au CO[2] ou Composés organiques volatils dans l'espace domestique) ; Sommaire * 1 Histoire * 2 Principaux types de pollution + 2.1 Effet de serre + 2.2 Acidification + 2.3 Eutrophisation + 2.4 Pollution photochimique + 2.5 Appauvrissement de l'ozone stratosphérique * 3 Principales sources de la pollution + 3.1 Les véhicules à moteur + 3.2 La production d’énergie + 3.3 Les industries + 3.4 L'agriculture * 4 Les produits polluants (sources, diffusion, effets) + 4.1 Précurseurs de l'ozone o 4.1.1 Oxydes d'azote^[6] o 4.1.2 Composés organiques volatils + 4.2 Gaz à effet de serre o 4.2.1 Dioxyde de carbone o 4.2.2 Méthane o 4.2.3 Protoxyde d'azote o 4.2.4 CFC et assimilés + 4.3 Autres gaz + 4.4 Particules * 5 Synthèse sur les grandes sources de pollution aérienne * 6 Règlementation * 7 Effets (Impacts sanitaires) + 7.1 Sur les êtres vivants o 7.1.1 Chez l'Homme o 7.1.2 Végétaux o 7.1.3 Animaux o 7.1.4 Champignons + 7.2 Sur les bâtiments o 7.2.1 Les matériaux dans l’environnement urbain pollué o 7.2.2 L'aspect des façades et des statues o 7.2.3 La sulfatation à l'interface matériau-atmosphère o 7.2.4 Les changements de nature de la pollution atmosphérique o 7.2.5 Le verre des vitres et des vitraux dans l’environnement urbain pollué + 7.3 Sur le climat * 8 Statistiques mondiales + 8.1 Pays de l’OCDE + 8.2 République populaire de Chine * 9 Union européenne + 9.1 Pollution des villes o 9.1.1 Exemples de pollutions de l'air critiques * 10 Voir aussi + 10.1 Liens internes + 10.2 Liens externes * 11 Notes et références [modifier] Histoire C'est avec la révolution industrielle que la pollution de l'air est devenue la plus visible et manifeste. Pollution : le smog à New York (1988) Pollution atmosphérique au-dessus de Paris. Si la qualité de l'air des villes et des habitations contemporaines est souvent décriée, l'air intérieur de nombreux logements des siècles passés était également vicié par des foyers défaillants et nocifs pour la santé des résidents. La pollution de l'air n'est ainsi pas un phénomène récent mais s'inscrit au contraire sur l'échelle multiséculaire de l'histoire de l'homme et de ses activités. Seule la sensibilité à cette problématique a réellement évolué au fil du temps, devenant aujourd'hui un enjeu de santé publique fortement médiatisé. Un problème délicat est de savoir quand et de quelles façons les gens du Moyen Âge ont pris conscience du danger car ils sont incapables de saisir l'origine microbienne des maladies qui les menacent. Ils craignaient par dessus tout que ce soit l'air et l'eau qui soient "corrompus" parce qu'ils les estiment comme la source de leurs malheurs. On retrouve actuellement des traces des poussières, fibres, débris fins, fumées ou encore vapeurs émis par les différentes mines de fer ou de non-ferreux de l'empire romain ou par leurs installations de raffinage et de fonderie jusque dans les glaces arctiques, via le déplacement des masses d'air polluées. Mais c'est au XIX^e siècle que de nouvelles formes de pollution se sont développées de façon massive et récurrente dans les villes de la Révolution industrielle, celle ci étant due à l'utilisation croissante du charbon^[3]. Ce phénomène était d'autant plus grave qu'une grande partie de l'habitat ouvrier se trouvait alors à proximité immédiate des lieux de production. [modifier] Principaux types de pollution Le Centre Interprofessionnel Technique d'Études de la Pollution Atmosphérique (Citepa) distingue cinq principaux types de pollution de l'air^[4]. [modifier] Effet de serre Article détaillé : Effet de serre. L'effet de serre est un phénomène naturel lié à l'absorption des rayonnements infrarouge (IR) de grande longueur d'onde renvoyés, par la surface terrestre, par des composés présents dans l'atmosphère, appelés gaz à effet de serre : dioxyde de carbone (CO[2]), méthane (CH[4]), eau (H[2]O), ozone (O[3]), protoxyde d'azote (N[2]O), et halocarbures (dont le CFC). Une partie du rayonnement IR n'est pas renvoyée vers l'espace. L'énergie absorbée est transformée en chaleur. L'augmentation de l'effet de serre est responsable du réchauffement climatique. L'origine anthropique du réchauffement climatique ne fait aujourd'hui pratiquement plus aucun doute chez les experts. Plusieurs secteurs d'activité sont responsables de l'accroissement des émissions de gaz à effet de serre, notamment : * le secteur de la production d'énergie, * le secteur des transports, * le secteur tertiaire, * l'agriculture. L'agriculture contribue aux émissions d'une façon qui n'est pas du tout négligeable. En France, c'est même le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre (essentiellement du méthane, du protoxyde d'azote, et dans une moindre mesure du dioxyde de carbone). [modifier] Acidification Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! L'acidification est l 'augmentation de l'acidité d'un sol, d'un cours d'eau ou de l’air en raison des activités humaines. Ce phénomène peut modifier les équilibres chimiques et biologiques et affecter gravement les écosystèmes. L’augmentation de l’acidité de l’air est principalement due aux émissions de SO2, NOx et HCl, lesquels, par oxydation, donnent les acides HNO3 et H2SO4. Les pluies acides qui en résultent ont un PH voisin de 4 à 4,5. (http://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/acidification.php4) [modifier] Eutrophisation Article détaillé : Eutrophisation. Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! L'eutrophisation correspond à une perturbation de l'équilibre biologique des sols et des eaux due à un excès d'azote par rapport à la capacité d'absorption des écosystèmes. [modifier] Pollution photochimique Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! [modifier] Appauvrissement de l'ozone stratosphérique Article détaillé : Couche d'ozone. Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! [modifier] Principales sources de la pollution La pollution atmosphérique résulte principalement des gaz et particules rejetées dans l’air par les véhicules à moteur, les installations de chauffage, les centrales thermiques et les installations industrielles : dioxydes de carbone, de soufre et d’azote, poussières, particules radioactives, produits chimiques (dont certains engrais et pesticides), etc.. On distingue deux types de sources ; * anthropiques ex : émissions des poêles et chaudières (chauffage domestique et industriel), moteurs (trafic routier, maritime et aérien), usines (industries des produits chimiques et pharmaceutiques, des peintures et des enduits, usines d'incinération...), agriculture, etc. * naturelles ex : volcanisme, érosion éolienne, émissions naturelles de méthane (marécages) Cette distinction est parfois difficile à établir ; la dégradation anthropique des sols (ex : réchauffement des pergélisol) peut favoriser des émissions de méthane qu'on jugera ou non naturel, de même qu'une aridification anthropique induite par le drainage, le surpâturage, la salinisation et dégradation des sols favorise des envols de poussière qu'il est difficile de différencier des envols naturels à partir des déserts supposés naturels ou originels. [modifier] Les véhicules à moteur De plus en plus nombreux, ils rejettent des gaz polluants : gaz carbonique (non toxique mais cause essentielle de l'effet de serre, en théorie), monoxyde de carbone, oxydes d'azote… jusque dans la haute atmosphère avec les avions et fusées. La plupart des moteurs font appel aux énergies fossiles (pétrole, houille, gaz naturel), à l'origine d'une pollution chronique depuis le début du XX^e siècle. Près de 25 % des gaz à effet de serre sortent des pots d'échappement. [modifier] La production d’énergie Les besoins en énergie augmentent et leur satisfaction entraîne une pollution croissante sur la planète, notamment en Chine qui en 2006 est devenu^[5] le pays le plus émetteur de CO[2] avec la délocalisation d'une grande partie de la production des pays riches (la Chine utilise à 69 % le charbon pour sa production énergétique, ce qui est un taux 42 fois plus élevé que la moyenne mondiale). Depuis 2006 notamment, la Chine est devenue le premier pays émetteur de CO[2] devant les États-Unis en totalisant presque 20% des émissions globales. En 2007, une centrale au charbon y serait mise en route tous les 3 jours, chacune développant la puissance d'un réacteur nucléaire. [modifier] Les industries La fabrication de la plupart des articles domestiques dans le monde entraîne la libération de substances chimiques toxiques, dans l’atmosphère. C’est le cas, notamment pour la fabrication d’objets en matières plastiques. Selon les cas et les pays, les entreprises sont contrôlées et/ou doivent produire des autocontrôles ou évaluation de leurs émissions polluantes. En Europe, certaines données sont obligatoirement publiques (Convention d'Aarhus) et transmises à un registre européen des rejets et des transferts de polluants (remplaçant l'ancien registre européen des émissions de polluants (EPER), traduit en France par l'Arrêté du 31 janvier 2008 et un registre national ; le sol, l'eau et l'air doivent être pris en compte, pour les entreprises produisant des produits dangereux produits à plus 2 t/an, et de déchets non dangereux à plus de 2 000 t/an. Le 13 mars 2008, une circulaire a ajouté 22 polluants de l’air et 22 de l’eau à l'ancienne liste des substances. [modifier] L'agriculture L'agriculture est en partie responsable de l'effet de serre et du réchauffement climatique du fait des émissions de trois gaz à effet de serre : * le protoxyde d'azote, suite à l'épandage d'engrais azotés, * le méthane, produit par le système digestif des ruminants, * le dioxyde de carbone, émis pas les engins mécaniques (tracteurs) et le chauffage des bâtiments. En France, c'est le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre. [modifier] Les produits polluants (sources, diffusion, effets) En particulier, dans le cas de la pollution aérienne, la diffusion des polluants joue un rôle important dans les effets constatés : dans certains cas, une pollution importante mais d'origine ponctuelle va se diffuser sur une zone géographique importante et avoir un impact faible, dans d'autres cas, une pollution diffuse (par exemple issue des transports) va être concentrée par les vents et le relief et ainsi avoir un impact notable sur les populations. [modifier] Précurseurs de l'ozone L'ozone est dit polluant secondaire ; il n'est pas émis directement dans l'air mais résulte d'une réaction photochimique impliquant des précurseurs, des polluants issus de l'automobile, essentiellement les oxydes d'azote. Il est une des causes du smog. L'ozone se développe plus intensément en période de temps chaud et ensoleillé : les concentrations en ozone sont ainsi plus élevées durant la période estivale. À noter que l'on parle ici de l'ozone troposphérique, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère, qui est un polluant majeur et provoque notamment des problèmes respiratoires. Au contraire, l'ozone dans la haute atmosphère, formé par des mécanismes différents, donne naissance à la couche d'ozone qui protège des rayonnements ultraviolets. [modifier] Oxydes d'azote^[6] * Les oxydes d'azote (notés d'une façon générale par le sigle NO[x]) regroupent : + le monoxyde d'azote (NO), + le dioxyde d'azote (NO[2]) * Sources : Les NO[x] sont essentiellement produits par l'Homme. Toutes les combustions à haute température et à haute pression : moteurs des automobiles, en particulier les moteurs diesel qui, du fait de leur fonctionnement à plus haute pression, émettent 2 à 3 fois plus de NO[x] que les moteurs à essence. La pollution NO[x] des voitures est règlementé par les normes européennes^[7]. Un avion qui décolle produit en moyenne 14 kg d'oxyde d'azote, l'équivalent de 2 000 voitures diesel parcourant 25 km (norme euro 2004)^[réf. nécessaire]. * Effets sur la santé : Lors de pics de pollution, les NO[x] occasionnent des troubles respiratoires, inflammation et obstruction des voies aériennes et augmentation de la sensibilité aux attaques microbiennes^[8]. Les personnes particulièrement à risque sont les fumeurs, patients atteint de troubles respiratoires (dont asthme, allergie) personnes fragiles, âgées et atteintes de problèmes cardiovasculaires notamment. [modifier] Composés organiques volatils Les composés organiques volatils (COV) sont des hydrocarbures qui peuvent être émis par des facteurs anthropogéniques (production d'essence, émanation de solvant) et aussi par la végétation. On les retrouve dans l'air ambiant domestique, et ils sont la cause de nombreuses maladies respiratoires et de peau. Carburant, peinture, colle, solvant, insecticide, parfum d'intérieur, produits de nettoyages, sont des COV fortement cancérigènes, sources de difficultés respiratoires et de problèmes de reproduction. Plus de 100 000 substances chimiques font partie de notre quotidien, elles contribuent à la formation de cancers, de problèmes génétiques et pathologiques de reproduction, de difficultés respiratoires importantes, de maladies de peau et d'allergies^[9], selon le Président de UFC - Que Choisir. Situé dans l'espace domestique, ce type de pollution affecte d'abord les personnes les plus fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées). En conséquence, les hôpitaux filtrent ce type de pollution dans les blocs opératoires, mais cette solutions est aussi adoptée par les particuliers pour traiter la pollution domestique. [modifier] Gaz à effet de serre Article détaillé : Gaz à effet de serre. [modifier] Dioxyde de carbone Centrale thermique fonctionnant au charbon en Allemagne Alors que le dioxyde de carbone n'est pas toxique en soi, et favorise en fait la croissance des plantes, les environnementalistes ont mis en évidence dans les années 1990 une théorie selon laquelle l'excès de dioxyde de carbone serait une forme de pollution, en raison de son action dans le processus de réchauffement climatique. C'est notamment pourquoi le Protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, a établi un calendrier de réduction des émissions de ce gaz. Bien que mis en doute par quelques scientifiques, le consensus du rapport du GIEC de 2007 précise que la probabilité est de 90 % que l'homme soit responsable du « changement climatique » observé entre l'âge industriel à ce jour. Article détaillé : Émissions de CO2. [modifier] Méthane Le méthane (CH[4]) est nuisible par sa grande contribution à l'effet de serre. Son potentiel de réchauffement global sur une durée de 100 ans est de 25 fois celui du CO[2]. Comme le méthane se dégrade assez rapidement dans l'atmosphère, la valeur est encore plus forte sur une durée de 20 ans ; 72 fois celui du CO[2]. Sources : * Fermentation (voir biogaz) * Gaz de digestion des animaux d'élevage (ruminants notamment) (il faut savoir que cette pollution représente 18 % du changement climatique, alors que tous les moyens de transport réunis n'en produisent « que » 13,5 %) * Culture de riz * Gaz naturel [modifier] Protoxyde d'azote Le protoxyde d'azote N[2]O, est un gaz à effet de serre très important malgré des concentrations assez faibles, en raison de son potentiel de réchauffement global sur une durée de 100 ans égal à 298 fois celui du CO[2]. La production du N[2]O est essentiellement une conséquence de l'utilisation d'engrais azotés en agriculture, et n'a rien à voir avec les autres oxydes d'azote, qui sont eux produits par la combustion, notamment dans les moteurs. [modifier] CFC et assimilés Dès les années 1980, il a été démontré que les chlorofluorocarbones (CFC), dits « fréons », ont des effets potentiellement négatifs ; destruction de la couche d'ozone dans la stratosphère ainsi qu'importante contribution à l'effet de serre. Le protocole de Montréal a mis un terme à la production de la grande majorité de ces produits. Sources : * Utilisés dans les systèmes de réfrigération et de climatisation pour leur fort pouvoir caloporteur, ils s'en échappent à l'occasion de fuites des appareils ou sont libérés lors de la destruction des appareils hors d'usage. * Utilisés comme propulseur dans les bombes aérosols, une partie est libérée à chaque utilisation. Les bombes aérosols utilisent désormais comme gaz de propulsion de l'air comprimé, ou du dioxyde de carbone (CO[2]). [modifier] Autres gaz * Monoxyde de carbone (CO) : c'est un des produits de la combustion incomplète. Il est dangereux car il se fixe sur l'hémoglobine du sang, empêchant le transport d'oxygène dans l'organisme. De plus, il est inodore et incolore, le temps de ressentir un léger mal de tête et il est déjà trop tard sans intervention extérieure. Il se dilue très facilement dans l'air ambiant, mais en milieu fermé, sa concentration le rend toxique, voire mortel ; chaque année, on relève des dizaines de cas d'intoxication mortelle, à cause d'appareil de combustion (ou de groupes électrogènes) placés dans une pièce mal aérée (manque d'oxygène entrant, manque de sortie pour le CO). * Dioxyde de soufre (SO[2]) : c'est l'un des principaux déchets rejetés lors de la combustion d'origine fossile. Ces origines peuvent être anthropiques (chauffage domestique, transports, industrie, métallurgie) mais également naturelles : marécages, océans, volcanisme. Il est un agent irritant du tractus respiratoire. Le dioxyde de soufre est aussi un composant de la formation des pluies acides, nuisibles aux écosystèmes tels que les forêts et les lacs. En 2006, la Chine est le premier pays du monde pour les émissions de dioxyde de soufre, qui ont progressé de 27 % entre 2000 et 2005^[10]. * Les hydrocarbures aromatiques polycycliques, sont un ensemble de composés dont certains sont cancérigènes, émis dans le cadre de la combustion, notamment la combustion domestique, mais également dans les moteurs Diesel. * le mélange BTX : benzène, toluène, xylène. [modifier] Particules Pot d'échappement d'automobile Les particules solides en suspension dans l'air sont principalement constituées : * de suies, particules cancérigènes riches en carbone, résidus de combustion incomplète (dues aux moteurs diesel, à l'activité industrielle, au chauffage au bois résidentiel ^[11], par exemple). * de poussière (provenant de l'érosion des sols ou d'activité volcanique), * de particules d'origine biologique pollen, virus, bactéries, spores, excréments d'acariens.. (tout ou partie de l'année). Les pollens peuvent être rendus allergènes par contact avec les polluants oxydants (ozone en particulier) ou suite à un long séjour dans l'air ou exposé aux UV ^[12].... * des procédés industriels, comme le sciage du bois d'œuvre. Le poids de ces particules et leur taille, de l'ordre du micromètre à la centaine de micromètres de diamètre, leur permettent de se diffuser au gré des vents, voire pour les nanoparticules de se comporter comme des gaz. Une fois émises, elles peuvent rester en suspension pendant des heures et même des jours ou des mois (voir Particules en suspension). Elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et ce d'autant plus que leur taille est réduite (particules fines, plus petites que 2,5 µm). Dépendant de leur constitution (mélange comprenant plusieurs éléments), de leur concentration et des durées d'exposition, les particules peuvent causer des allergies, des difficultés respiratoires ou encore des lésions pouvant entraîner des cancers dans certains cas. La pluie en lessivant l'atmosphère ramène de nombreux polluants au sol. Mais une partie d'entre eux, pourra, une fois déshydratée, repartir dans l'air. Certains polluants plus légers que l'eau ou liposolubles sont provisoirement fixés par les océans, dans le biofilm de surface, mais ils peuvent repasser dans le compartiment atmosphérique par évaporation ou via les embruns emportés par le vent à des dizaines voire des centaines de kilomètres lors des tempêtes. Parmi les problèmes émergents, récents ou nouveaux, on peut citer : * la pollution radioactive, avec les essais nucléaires atmosphériques, puis les pollutions dues au fonctionnement des installations nucléaires ou à des accidents (Tchernobyl, Tokai-Mura..). Des molécules qui n'existent pas dans la nature peuvent apparaître ponctuellement (iode radioactif à courte durée de demie vie) ou durablement (dans ce cas, il s'agit souvent de métaux lourds qui tendent à retomber au sol (ex. : plutonium, césium 137 de Tchernobyl), mais qui peuvent facilement recontaminer l'air lors par exemple d'un incendie de forêt, après qu'ils se sont accumulés dans les arbres ou d'autres végétaux ou champignons exposés à l'incendie. * produits chlorés type dioxines ou furanes issus de l'incinération des déchets * nouveaux produits chimiques industriels non testés (voir Directive Reach) * des résidus de pulvérisations de pesticides (micro-gouttelettes ou micro-agglomérats cristallisés) issus de gouttelettes perdues par les pulvérisateurs et emportés par le vent (dérive), ou qui se sont décollées du sol ou qui sont présentes sous forme absorbée sur les particules de sol transformée en poussière ; * des polluants biologiques nouveaux ou anormalement présents. C'est le cas de particules émises par l'aération des élevages industriels. C'est le cas de fines particules provenant de fientes d'oiseaux, d'excréments de chiens et de chats qui sont déshydratés, écrasés et dispersés par le passage des piétons et véhicules puis mis en suspension dans l'air par le vent, avec des spores fongiques ou microbiens (streptocoques, staphylocoques) en raison de l'imperméabilisation croissante de notre environnement. L'apparition de nouveaux matériels de nettoyage comme les souffleuses a exacerbé ce type de pollution. * des métaux lourds paradoxalement perdus par les pots catalytiques * des pollens nouveaux apportés par des plantes introduites allergènes, une augmentation du nombre de pollens érodés et dégradés (et donc plus allergènes) en raison de la forte régression des abeilles qui en collectent donc bien moins, en raison de l’augmentation de l’acidité et du caractère oxydant de l’air, et en raison de l’imperméabilisation croissante de notre environnement : la rosée, les mousses et les lichens qui fixaient et les sols humides qui fixaient les pollens et particules de l’air disparaissent de nos villes. Parmi les questions émergentes : * Celle des "changements climatiques" apparaît de plus en plus préoccupante. La pollution gagne les hautes couches de l'atmosphère avec les avions à réactions. Leurs traînées de condensation contrails), non pris en compte par le Protocole de Kyoto ont des impacts qui semblent avoir été sous-estimés. * La pollution lumineuse, en forte augmentation est indirectement liée à la pollution de l'air (la réflexion de la lumière sur les particules en suspension augmente la diffusion et la taille du halo) [modifier] Synthèse sur les grandes sources de pollution aérienne La principale cause est l'activité anthropique, mais certains événements naturels peuvent perturber la composition de l'air de façon non négligeable et durable, comme une éruption volcanique ou certains feux naturels à très grande échelle. La pollution due aux activités humaines se décompose principalement en : * rejets de l'industrie : les industries de la chimie et de la pétrochimie notamment rejettent dans l'air de nombreux types de produits, résidus de processus de transformation ; les installations du secteur de la Sidérurgie et de la métallurgie émettent également de nombreux polluants en grande quantité, notamment dans des processus de combustion incomplète : cokeries, agglomérations, etc., ou de refonte de matériaux utilisés (aciéries électriques) ; * rejets liés à l'incinération et la dégradation naturelle ou contrôlée (compostage, fermentation…) des ordures ou d'autres produits ; * rejets liés à la production d'énergie (électricité, généralement par combustion de carbone fossile produits pétroliers, charbon et gaz ; ou de chaleur chauffage résidentiel, des bureaux…), * rejets liés aux activités agricoles et d'élevage ; * la pollution par les transports ; diffuse et difficile à contrôler. [modifier] Règlementation La plupart des pays se sont dotés de lois sur l'air (Clean Air Act), Loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie en France, etc. En Europe, les voitures neuves devront en 2012 ne pas émettre en moyenne plus de 120 grammes de CO[2] par kilomètre contre de 160 en 2006. Les constructeurs automobiles devront y contribuer jusqu'à 130 g/km, les 30 g restant étant assuré par l'ajout de biocarburants et/ou des nouvelles technologies. L'annexe VI de la convention marpol traite de la pollution de l'air par les navires.^[13] [modifier] Effets (Impacts sanitaires) [modifier] Sur les êtres vivants La pollution de l'air semble avoir des conséquences globales ; en affectant la santé de nombreux êtres vivants évolués, et même d'espèces réputées primitives et résistantes (lichens, algues, invertébrés..). La pollution peut directement tuer des organismes (ex. : lichens sensibles à la pollution acide de l'air). Elle a aussi des impacts indirects (par exemple en dégradant les odeurs, fragrances florales, hormones ou phéromones avant qu'elles atteignent leurs cibles), ce phénomène pouvant pour partie expliquer le déclin de certaines populations pollinisatrices (dont certains oiseaux, chauve-souris nectarivore) constaté dans tous les pays industriels et agricoles. Il pourrait aussi expliquer les difficultés qu’ont les individus de certaines espèces (lézards, serpents, amphibiens, certains mammifères) à se reproduire (mâle et femelles ne se retrouvant plus ou moins bien) ou de certaines espèces à se nourrir (l’individu ne percevant plus aussi bien l’odeur qui le conduisait à sa source de nourriture). Certaines phytohormones pourraient moins bien jouer leur rôle de médiateur biochimique, rendant certains végétaux plus fragiles et vulnérables à leurs prédateurs. Les relations prédateurs-proies pourraient être également affectées là où l’air est pollué.^[14]. [modifier] Chez l'Homme Elle entraîne une augmentation des maladies respiratoires (comme asthme, angines ou insuffisance respiratoire ou bronchiolite) et cardio-vasculaires et est source de surmortalité. Les enfants sont plus sensibles que les adultes à la pollution automobile. La réduction des fines particules en suspension dans l'air augmente l'espérance de vie.^[15] La réduction de la pollution de l'air peut contribuer jusqu'à 15% de l'espérance de vie globale. Certains industriels proposent des solutions de purification de l'air domestique à l'aide d'appareils de filtration, épuration, combustion, photocatalyse de l'air ainsi que le traitement de l'air au plasma froid d'oxygène afin de réduire les risques des impacts sanitaires de la pollution sur l'organisme à partir d'une analyse des différentes sources de pollution de l'air. * Système cardiovasculaire : L’exposition chronique à un taux important de micro-particules dans l'air accroît sensiblement le nombre de maladies cardio-vasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, angine de poitrine) et est associée à un risque accru de décès et d’infarctus fatal ; Une étude nord américaine récente a conclu qu'une augmentation de l’exposition aux particules PM 10 de 10 µg/m³ en moyenne sur un an, se traduit par une augmentation de 16% du taux de mortalité global et un accroissement de 43% du taux de mortalité par infarctus (le tabagisme et l'excès de poids étant 2 facteurs aggravant le risque de mortalité)^[16], plus encore chez la femme ménopausée^[17]. * Santé reproductive : Les pesticides respirés à faible dose mais de manière chronique sont suspectés d'affecter la santé, notamment reproductive de l'Homme (et d’un nombre croissant d'espèces animales et végétales). On connaissait déjà les effets délétères pour la reproduction de nombreux métaux lourds ou de produits chimiques qualifiés de leurres hormonaux ou mimétiques hormonaux. Il semble aussi que les polluants les plus courants puissent avoir des effets sur la fertilité. Selon une méta-analyse récente d’études internationales (de Tchéquie, Pologne, Brésil, États-Unis)^[18], les polluants communs de l'air auraient aussi un impact sur différentes étapes de la reproduction humaine masculine et féminine (gamétogénèse, conception, développement intra-utérin, naissance). Métrologie : Elle est rendue délicate par le caractère multifactoriel des problèmes, la pollution de l'air n'étant parfois qu'un des paramètres en cause. Des protocoles épidémiologiques et écotoxicologiques d'évaluation des impacts de la pollution de l'air se développent depuis les années 1980 pour mieux quantifier le nombre de cas attribuables à une pollution spécifique (par exemple en France, pour les plans régionaux pour la qualité de l’air (PRQA) prévus par la loi sur l'air. En France, l'évaluation se fait en 6 étapes: 1) définition d'une période d’étude, 2) définition d'une zone d’étude, 3) recueil et analyse d'indicateurs d’exposition à la pollution de l'air, 4) et d'indicateurs sanitaires, 5) choix de relations exposition-risque, 6) calcul du nombre de cas imputable à cette pollution. Des outils aident les chercheurs à construire des indicateurs (d’exposition, de vulnérabilité, sanitaires..) et pour le calcul des cas selon différents scénarios^[19]. [modifier] Végétaux * La pluie acide est le phénomène le plus souvent évoqué, mais il se combine avec l'exposition aux embruns routiers salés, aux embruns marins pollués (cf. biofilm) et aux apports par l'air et les pluies d'autres polluants dont des désherbants, fongicides ou insecticides transportés par l'air puis lessivés par les pluies ou directement absorbés dans les cuticules cireuses. Ces polluants affectent les plantes directement, ou indirectement suite à la disparition ou régression de champignons symbiotes, ou d'espèces pollinisatrices (abeilles notamment). Certaines plantes semblent toutefois dotées de puissants mécanismes de détoxication (par exemple le lierre dégrade le benzène qu'il absorbe, au point de dépolluer en quelques heures l'air d'une pièce fermée. (voir programme phyt'air). * Le retour de produits azotés (nitrates) sur terre et dans les mers par lavage par la pluie pourrait avoir une incidence sur la prolifération ^[réf. nécessaire] [modifier] Animaux * Les impacts les plus souvent cités sont respiratoires et écotoxiques (phénomènes inflammatoires, diminution de l'immunité). * Des études récentes sur les pesticides dans l'air, et sur les pesticides dans la pluie ont montré que certains de ces biocides sont (dans les années 1990-2006) souvent présents dans l'air et les pluies, rosées, brumes, etc. Ils sont très présent dans les pluies plusieurs jours par an (au-dessus des normes européennes pour l'eau potable, et en quantité très supérieure à ce qu'on trouve dans l'eau du robinet). Ils sont le plus présent au moment des pulvérisations ou peu après, c’est-à-dire une grande partie de l'année en zone tropicale, et le plus souvent de mai à mi-juillet (dans l'hémisphère nord, en zone tempérée). Les mesures ont montré qu'ils diffusent rapidement à grande distance, ce qui explique qu'ils sont presque aussi présents en ville dense que dans les villes industrielles et agricoles. On dispose de peu de données sur l'habitat dispersé dans les champs ou aux abords de vignes ou vergers. Les insecticides affectent directement nombre d'animaux à sang froid en les tuant ou en les affaiblissant. Pesticides et engrais peuvent avoir de nombreux impacts sur la faune et les écosystèmes. * Des chercheurs ont modélisé ^[20] l’impact de la pollution de l’air sur la dispersion des fragrances de fleurs : Dans un air pur, les odeurs florales se dispersent sur des distances pouvant parfois dépasser le kilomètre, alors que dans un air pollué, l’ozone, les acides, divers oxydants et radicaux libres (hydroxyles et nitrés) et d’autres polluants dégradent ou modifient ces molécules en réduisant fortement la portée de la fragrance des fleurs (50 % du parfum d’une fleur est alors “ perdu ” avant d’avoir parcouru 200 m). Selon Jose D. Fuentes, co-auteur de l’étude “Cela rend beaucoup plus difficile la localisation des fleurs pour les pollinisateurs”. Il estime que ces arômes sont détruits jusqu’à 90% par la pollution, par rapport à avant l'Ère industrielle, et que ce pourrait être une des causes de régression des pollinisateurs (dont les abeilles). [modifier] Champignons * Les champignons sont en forte régression dans les zone d'agriculture intensive et urbaines, tout comme certains lichens pour cela utilisés comme bio-indicateurs de la qualité de l’air. Il est possible que les fongicides présents dans l’air et lessivés par les pluies soient responsable de la régression des espèces les plus sensibles. D’autres polluants pourraient avoir des propriétés fongicides non intentionnelles. Les champignons sont aussi bio accumulateurs, notamment pour les métaux lourds et radionucléides. À ce titre, ils peuvent être utile pour détecter des pollutions anciennes (mercure par ex, très bio accumulé par les arbres, puis par le champignon (ex : Oreille de Judas), chaque espèces semblant avoir des préférences pour certaines catégories de métaux. [modifier] Sur les bâtiments [modifier] Les matériaux dans l’environnement urbain pollué Depuis plus de deux siècles, l'augmentation massive de la production et de la consommation d'énergie, due au développement des industries, des transports et du chauffage, ainsi que le remplacement, comme combustible, du bois par le charbon et les dérivés du pétrole, ont entraîné d'importantes émissions atmosphériques de composés soufrés, soit sous forme gazeuse (SO[2]), soit liés à des particules (cendres volantes micrométriques, suies nanométriques). Il en a résulté une importante sulfatation des matériaux du patrimoine bâti, surtout la pierre, se manifestant par l'apparition, à l'interface matériaux-atmosphère, de sulfate de calcium hydraté (Gypse: CaSO[4], 2H[2]O). Cette sulfatation est accompagnée d'altérations physiques et esthétiques, selon des modalités complexes dépendant, en plus des concentrations en soufre d'origine atmosphérique, d'autres paramètres tels que l'humidité relative de l'air, l'exposition ou non des matériaux à la pluie, de leur disponibilité en calcium, de leur porosité, de leur rugosité... La nature chimique et minéralogique, ainsi que les propriétés physiques de la surface des matériaux en cours de sulfatation, influent sur ce phénomène en déterminant uniquement ses modalités, qui vont ainsi sensiblement différer d' une pierre calcaire à une pierre siliceuse, d' une pierre compacte à une pierre poreuse, d'une pierre à un bronze ou à un verre, etc... Le durcissement de la réglementation ces dernières décennies en matière d'émissions atmosphériques, l’abandon du charbon et la désulfuration des combustibles ont porté leurs fruits: les teneurs en SO[2] et en cendres volantes ont considérablement chuté. Cependant, une évolution s'est faite en sens inverse: les teneurs en NOx, provenant de l'oxydation de l'azote atmosphérique lors de toute combustion, et les teneurs en particules très fines, les suies, provenant de la combustion d'autres carburants que le charbon et le fioul lourd (essence, fioul léger, kérosène, gaz naturel...) n'ont pas diminué et occupent désormais le devant de la scène, malgré les efforts importants des motoristes automobiles. Les pellicules noires fines, lisses et compactes que l'on voit actuellement se développer sur les bâtiments récemment nettoyés ont ainsi remplacé les croûtes noires gypseuses : la salissure noire (soiling en anglais) a remplacé la sulfatation. Par ailleurs, la formation de nitrates à la surface des matériaux, à partir des oxydes d’azote et de l’acide nitrique, est très rarement observée, probablement du fait de leur très grande solubilité dans l'eau, qui les fait disparaître sitôt formés. [modifier] L'aspect des façades et des statues L'observation d'une façade de bâtiment ou celle d'une statue en zone urbaine polluée montre la juxtaposition de parties sombres et de parties claires: * Les parties sombres sont abritées de la pluie (hormis le cas du développement à la pluie d'organismes de couleur foncée très avides d'humidité). On y note la présence de croûtes grises ou noires qui se révèlent au laboratoire être constituées de particules atmosphériques cimentées par du gypse. La croissance de ces croûtes gypseuses nécessite que les phénomènes qui en sont à l’origine, la sédimentation particulaire et leur cimentation, soit continus. Cela explique que ces croûtes se trouvent dans les zones abritées de la pluie; en effet, une pluie ou un ruissellement peuvent en quelques instants évacuer les particules qui s'étaient déposées depuis la pluie précédente et dissoudre le ciment gypseux embryonnaire qui s'était formé. Cependant, le gypse étant un minéral hydraté, une quantité minimale d'humidité dans l'air (vapeur, microgoutellettes de brouillard) est indispensable à sa formation. * Les parties claires sont frappées par la pluie directe ou par des ruissellements d'eau. À ces endroits, le matériau est à nu car il est lessivé : il conserve sa couleur originelle. Les particules qui se sont déposées entre deux pluies sont évacuées par la pluie suivante et le ciment gypseux qui a commencé de se développer est dissous : la surface du matériau est à nu ou même érodée. [modifier] La sulfatation à l'interface matériau-atmosphère La sulfatation des façades des bâtiments et des statues en atmosphère urbaine polluée concerne tous les matériaux qui les constituent. L'apparition du gypse est cantonnée à l' interface entre l'atmosphère contenant du soufre et la surface des matériaux à son contact : * Le gypse apparaît au-dessus de la surface quelle que soit la nature du matériau, calcique ou non : pierres calcaires ou siliceuses, ciments, mortiers, bétons, briques, céramiques, verres, vitraux, métaux, bois, plastiques, peintures... Dans ce cas, la sulfatation se fait de la surface du matériau vers l'extérieur, par apport de soufre sous forme gazeuse (SO[2]), d' humidité (H[2]O) sous forme de vapeur ou de micro-gouttelettes contenant éventuellement des composés soufrés et calciques dissous, et par dépôt de poussières diverses (anthropiques, terrigènes, marines, biogéniques...) elles-mêmes éventuellement porteuses de soufre et de calcium. L'ensemble aboutit à la croissance d'une croûte gypseuse, d'abord grise puis s'assombrissant progressivement jusqu'au noir. Parmi les particules atmosphériques, une attention particulière a été portée ces dernières décennies aux cendres volantes, émises principalement par la combustion du charbon et du fioul lourd. Certaines sont en effet porteuses de soufre et de catalyseurs de la sulfatation (V, Ni, Fe...): elles pourraient ainsi jouer un rôle important dans la synthèse du gypse. * La sulfatation en dessous de la surface vers la profondeur, se fait par transfert du soufre suivant le réseau poreux du matériau, sous forme gazeuse (SO[4]) et/ou dissous dans l'eau (H[2]SO[4]). Cependant, le gypse n'apparaît en dessous de la surface que si du calcium mobilisable est disponible dans le matériau, généralement sous forme de carbonate (calcite: CaCO[3]) et il apparaît alors par transformation de la calcite, en entraînant souvent d'importants désordres structuraux macroscopiques du fait que son volume molaire est plus grand que celui de la calcite: fracturation, cloquage, détachement de plaques... Les deux phénomènes de sulfatation au-dessus et au-dessous de la surface des matériaux peuvent être concomitants ou indépendants, en fonction des propriétés de la pierre et des conditions de la pollution atmosphérique: A -Une pierre calcaire moyennement poreuse comme le calcaire lutétien qui a servi à bâtir les grands monuments (Louvre, Notre-Dame, Saint-Eustache...) et les immeubles hausmanniens de Paris, présente plusieurs formes d'altération en relation avec la pollution atmosphérique : * les parties à l'abri de la pluie et des ruissellements sont sombres et voient se développer des croûtes gypseuses. * les parties exposées à la pluie sont claires, lessivées et érodées, mais peuvent aussi présenter une forme originale d'altération structurale: la formation et le détachement de plaques blanches. L'épaisseur de ces plaques (mm) semble correspondre à la profondeur de pénétration de l'eau lors d'une pluie battante qui sature rapidement le réseau poreux superficiel de la pierre avant de ruisseler à sa surface (phénomène du refus). Après la fin de la pluie, pendant la phase de séchage, l'eau s'évapore en profondeur de la roche, entraînant la cristallisation des sels qu'elle contenait à l'état dissous, essentiellement du gypse, développant ainsi un niveau de décollement qui entraîne le détachement de la plaque blanche parallèlement à la surface du mur et indépendamment de la stratification de la pierre. Ce phénomène peut s'observer, par exemple, dans la Cour Carrée du Louvre ou sur l'église Saint-Eustache. Si une importante rugosité superficielle de la pierre se conjugue à une importante pollution particulaire, des particules déposées vont résister au lessivage et des croûtes noires pourront apparaître même dans les parties des façades exposées à la pluie. Ainsi, ce mécanisme d'évaporation-cristallisation va-t-il entraîner le détachement, parallèlement à la surface du mur, d'une plaque non plus blanche mais noire. Ce mécanisme explique la relative minceur des coûtes noires recouvrant ces plaques noires: elles n'ont pas le temps de croître comme leurs voisines abritées de la pluie, puisqu'elles se détachent spontanément et assez rapidement. C'est aussi ce mécanisme "d'auto-nettoyage" qui explique la juxtaposition en puzzle de taches blanches, grises et noires dans ces parties des édifices exposées à la pluie: le détachement d'une plaque noire fait apparaître une zone intacte blanche qui, à son tour, va peu à peu devenir grise puis noire. Les taches blanches du puzzle sont soumises depuis peu au dépôt particulaire, les grises depuis plus longtemps et les noires depuis encore plus longtemps. Une plaque noire comporte de sa surface vers sa profondeur: une croûte noire, une tranche de pierre partiellement sulfatée, le niveau gypseux qui a entraîné son détachement. B - Une pierre comme le tuffeau de Touraine, très poreuse et très rugueuse en surface, montre aussi de très nombreux exemples de tels puzzles blanc-gris-noir. Ainsi, la cathédrale de Tours et les monuments ou les maisons du Val de Loire, devraient être entièrement noirs s'ils n'assuraient pas spontanément leur "auto-nettoyage" par le détachement régulier de plaques noires. Mais cet "auto-nettoyage", s'il dispense d'une intervention des entreprises d'entretien des façades, a une conséquence économique importante: s'il est inutile de les nettoyer, il faut remplacer les pierres, car chaque détachement de plaque entraîne une perte de matière et un sérieux recul de la surface de l'édifice. L'auto-nettoyage permanent entraîne la nécessité de chantiers permanents de remplacement de la pierre. Le phénomène peut être sensiblement freiné en substituant au tuffeau poreux une pierre moins poreuse comme la pierre de Richemont. La cathédrale de Tours montre encore, par exemple dans le cloître de la Psallette qui lui est adossé au Nord, que les parties abritées de la pluie peuvent montrer elles aussi le phénomène du puzzle blanc-gris-noir: les condensations d'eau sont tellement importantes sous les voûtes de ce cloître que cette eau percole à travers les croûtes noires, pénètre dans la roche sous-jacente et s'y évapore en profondeur selon le mécanisme que nous venons de décrire dans les parties exposées à la pluie. C - Enfin, un puzzle blanc-gris-noir peut encore apparaître lorsque des remontées capillaires d'eau chargée de sels s'ajoutent à la pollution atmosphérique. C'est le cas par exemple à Venise, à la base des palais construits en pierre blanche d'Istrie où les croûtes noires dues à l'accumulation et à la cimentation des poussières atmosphériques restent adhérentes aux parties des édifices situées à l'abri de la pluie, mais se détachent spontanément en puzzle lorsque les sels des remontées capillaires cristallisent à la base des mêmes édifices qui sont baignés par l'eau de mer. [modifier] Les changements de nature de la pollution atmosphérique Des changements de nature de la pollution atmosphérique - et donc des dépôts sur les matériaux - se sont produits dans le passé, quand la nature des combustibles a changé. L'utilisation massive du charbon, puis des dérivés du pétrole aux 19ème et 20ème siècles, a succédé à l'utilisation non moins massive du bois, combustible universel et unique pendant de nombreux siècles (cuisine, chauffage, artisanat...). Il en résultait alors une probable pollution atmosphérique dont on retrouve trace dans la littérature et même dans la peinture antérieure à la révolution industrielle et à l'invention de la photographie. On en retrouve aussi des reliquats sur des éléments de façade anciens, exposés à l'atmosphère anté-industrielle et qu'un concours de circonstances a épargnés ensuite de l'action de l'atmosphère industrielle. A - Un exemple démonstratif de tels reliquats est celui des Têtes des Statues des Rois de Juda, actuellement exposées au Musée National de Moyen Age, en l' Hôtel de Cluny, à Paris. Ces statues ont orné la façade de Notre-Dame de Paris depuis l'époque gothique (XII^e siècle) jusqu'à la Révolution française (1793) lors de laquelle elles furent martelées, décapitées, et jetées à bas, avant d'être évacuées vers un lieu inconnu (1796). Au XIX^e siècle, Viollet-le-Duc fit exécuter les copies que l'on voit actuellement sur la façade de la cathédrale. Vingt-et-une des vingt-huit têtes originales furent retrouvées fortuitement en 1977, lors de travaux souterrains rue de la Chaussée d'Antin et transportées au musée où elles peuvent dorénavant être examinées. Cet examen révèle la présence de croûtes grises sur les faces des statues mais pas sur les tranches des cous: cet encroûtement s'est donc produit antérieurement à leur enfouissement, c'est-à-dire durant leur exposition à l'atmosphère du centre de Paris entre le XIIe et le XVIIIe siècles. L'examen microscopique du contenu de ces croûtes grises montre d'abondants débris de bois cimentés par une gangue minérale majoritairement calcitique et peu sulfatée. Ce résultat prouve l'empoussièrement massif (au point d'en incruster les éléments des façades) de l'atmosphère parisienne anté-industrielle, la nature des poussières révélant celle du combustible dominant, le bois, et la nature du ciment révélant celle du gaz polluant dominant, le CO[2], accompagné de faibles doses de SO[2]. B - En 1770, Demachy peignait une toile intitulée "La démolition de l'Église Saint-Barthélémy en la Cité", actuellement exposée au Musée Carnavalet à Paris, sur laquelle on observe clairement des croûtes grises aux endroits où les attend, compte-tenu des connaissances exposées ci-dessus (les parties de la façade de l'église abritées de la pluie, en particulier la partie haute des colonnes). De plus, la source occasionnelle de ces dégradations esthétiques est elle-même peinte: un brasero brûlant évidemment du bois. L'église Saint-Barthélémy en la Cité occupait l'emplacement actuel du Tribunal du Commerce, boulevard du Palais, à 200 m de Notre-Dame où les mêmes causes produisaient les mêmes effets à la même époque. C - D'autres croûtes grises anté-industrielles sur la pierre ont été trouvées à Paris sur le Pilier des Nautes, à Saint-Trophime d'Arles, à Bologne, à Rome... et d'autres exemples de représentations de croûtes noires, aux endroits où elles doivent être, existent sur les toiles de certains peintres vénitiens du XVIII^e siècle bons observateurs (Canaletto, Guardi, Bellotto...), alors que chez leurs prédécesseurs et contemporains (Titien, Véronèse...) les zones sombres ne résultent que du jeu de la lumière avec l'architecture. Les premiers ont peint ce qu'ils voyaient, les seconds ce qu'ils imaginaient... [modifier] Le verre des vitres et des vitraux dans l’environnement urbain pollué A -Le verre a la réputation d'être un matériau inaltérable. En effet, beaucoup d'objets anciens en verre nous parviennent apparemment intacts ; cependant, les instruments modernes d'investigation montrent que si, à l'échelle macroscopique un verre peut sembler inaltéré, il n'en est pas de même à l'échelle microscopique. Le principal agent d'altération du verre est l'eau, qui provoque, lorsque son pH est inférieur à 9, un lessivage superficiel ou lixiviation (leaching) des alcalins et alcalino-terreux, éléments dits « modificateurs » du réseau irrégulier de tétraèdres SiO[4], dits « formateurs ». Il en résulte la formation d'une couche de gel siliceux hydraté qui fait écran à la propagation de la lixiviation en profondeur. De fait, celle-ci ne progresse qu'à la faveur de fractures parallèles ou perpendiculaires à la surface du verre. Lorsque le pH de l'eau dépasse 9, la structure en tétraèdres est elle-même détruite et le verre se corrode. Dans les conditions de la pollution atmosphérique, le pH est plutôt acide que basique et la lixiviation prédomine. Son intensité dépend essentiellement de la composition chimique du verre: les verres et vitraux anciens sont généralement silico-calco-potassiques et sont peu durables; les verres modernes sont silico-calco-sodiques et sont très durables. B - Les vitraux anciens des églises, que l'on ne nettoie pas régulièrement, s'altèrent sous la pluie par lixiviation ou par corrosion (apparition de cratères), et ils s'opacifient par le développement de croûtes sulfatées dans les parties abritées de cette pluie. De plus, ils ont le plus souvent une composition chimique qui favorise leur altérabilité (richesse en potassium, pauvreté en sodium). L'action de la pollution atmosphérique contemporaine sur des échantillons de verre ayant la composition de vitraux anciens consiste en une lixiviation par la pluie entraînant en surface l'apparition de néo-cristallisations dont la composition chimique reflète dans un premier temps la composition du verre et celle des polluants gazeux (sulfates et nitrates de calcium, sodium, potassium...). Mais, peu à peu le gypse devient le minéral dominant et il cimente des particules atmosphériques. On assiste ainsi au développement progressif d'une croûte noire gypseuse comme sur la pierre ou le bronze, dans les zones abritées de la pluie. C - Le principal dommage causé au verre moderne par la pollution atmosphérique est d'ordre esthétique : il s'agit d'une salissure (soiling) provoquée par le dépôt et la rémanence de poussières à sa surface, y compris dans les parties lessivées par la pluie, ce qui peut paraître paradoxal, et qui nécessite des nettoyages incessants, souvent à grands frais. En revanche, la lixiviation de ces mêmes verres modernes sodiques est un phénomène insignifiant, sans conséquences macroscopiques visibles à court terme. [modifier] Sur le climat Certains polluants atmosphériques, notamment les CFC, détruisent la couche d'ozone. Attention : l'ozone est un gaz toxique et il est donc considéré comme un polluant dans l'air près du sol. À ces altitudes, il s'agit d'ozone produit essentiellement par des activités humaines. Dans les couches à haute altitude, où il est présent naturellement, il arrête une partie des rayons UV et a donc un rôle positif et ne peut plus être considéré comme polluant. C'est pour cette raison qu'on parle parfois de "bon" et de "mauvais" ozone. [modifier] Statistiques mondiales [modifier] Pays de l’OCDE CAPTION: Pollution de l'air de quelques pays de l'OCDE en 2005^[21] pays émissions d'oxyde de soufre (en kg/hab.) émissions d'oxyde d'azote (en kg/hab.) émissions de CO[2] dues à la consommation d'énergie rapporté au PIB rapporté au nombre d'habitants Australie 143 120 0,81 17,35 Canada 76,0 78,0 0,72 17,49 États-Unis 48 65 0,45 19,48 Grèce 46 29 0,73 8,67 Pologne 38 21 1,66 7,68 Espagne 37 35 0,52 7,68 République tchèque 23 31 1,94 11,47 Luxembourg 7 38 0,47 21,96 Note : la Russie et la Chine ne font pas partie de l'OCDE. Selon l’Agence d'information sur l'énergie américaine, les rejets de CO[2] aux États-Unis ont chuté de 1,3 % en 2006^[22] à cause d'un hiver moins rigoureux. Selon l'Association médicale canadienne, en 2008 au moins 21 000 Canadiens décéderont des suites d'effets graves de la pollution atmosphérique^[23]. [modifier] République populaire de Chine Le développement industriel rapide de la Chine provoque une augmentation de la pollution atmosphérique, en particulier dans les grandes agglomérations du pays. En 2007, la Chine devrait dépasser les États-Unis en termes de rejet de CO[2] et devenir le premier pays pollueur du monde : les émissions de dioxyde de carbone devraient passer de 5,6 milliards de tonnes en 2006 à 6,02 cette année, ce qui représente environ 22 % du total mondial^[24]. mais en même temps, vu la démographie de la chine qui fait 22% de la population mondiale, celà fait un taux de pollution de 4.42 tonnes par habitant, encore bien inférieur à celui de la France qui est égal à 5.95 tonnes par habitants ^[25]. En 2006, la Chine est le premier pays du monde pour les émissions de dioxyde de soufre, qui ont progressé de 27 % entre 2000 et 2005^[26]. Le dioxyde de soufre est aussi un composant de la formation des pluies acides, nuisibles aux écosystèmes tels que les forêts et les lacs. Selon le New York Times, « La Chine va supplanter les États-Unis en tant que premier émetteur de CO[2] d’ici à 2009 » ^[27]. Les émissions d’oxydes d’azote et de dioxyde de soufre sont 8 à 9 fois plus élevées que dans les pays développés^[28]. Les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé des Chinois sont dramatiques : on estime qu'elle est responsable de 358 000 décès et 640 000 hospitalisations en 2004^[29]. En tant que pays émergent, la République Populaire de Chine n'est pas contrainte à respecter le protocole de Kyoto. Pourtant, le pays est affecté par le réchauffement global de la Terre : 80 % des glaciers de l'Himalaya se sont réduits, ce qui a des conséquences sur les cours d'eau qui naissent dans ces montagnes et coulent en Chine. En 2006, le Sichuan a connu une grave sécheresse. [modifier] Union européenne L'Union européenne a enregistré une amélioration nette et globale pour le dioxyde de soufre, le plomb et le monoxyde de carbone (émissions divisées par deux de 1995 à 2004, alors que les PM-10 chutaient de 44% de 1990 à 2004). Cependant le Benzène (qui a pour partie remplacé le plomb de l'essence) pose problème, de même que les pics d'ozone qui ne diminuent pas en dépit d'une baisse des émissions de précurseurs d’ozone (- 36% de 1990 à 2004). Hormis pour les pesticides, ce sont les urbains qui sont le plus exposés, surtout dans le Benelux, la Pologne, la République tchèque, la Hongrie, la vallée du Pô (Italie) et le sud de l’Espagne. (20% à 30% des urbains de l'UE-25 sont potentiellement exposés à des taux d'au moins 3 polluants (dioxyde d’azote, PM-10, et ozone) dépassant les normes européennes. Les PM-10 seraient selon l'UE globalement responsable d'une une perte d’espérance de vie de 9 mois (pour les européens de l’UE-25). Des progrès sont localement constatés en matière d'acidification et eutrophisation, mais en 2004 15% des écosystèmes naturel ou semi-naturel de l’UE-25 étaient concernés par des retombées acides critiques, surtout à cause des retombées de nitrates et ammoniac issus de l’agriculture et d'oxydes émis par les véhicules et chaudières ou cheminées. l'UE estimait en 2007 que 47% de ses espaces d’écosystèmes naturels ou semi-naturels étaient en 2004 soumis à une eutrophisation induite par la pollution azotée de l'air. «Air pollution in Europe 1990-2004», Rapport n°2/2007 de l'Agence européenne de l'environnement (EEA). [modifier] Pollution des villes * En raison de la mauvaise qualité de l'air due au nombre important de voitures vétustes dans l'agglomération, Téhéran fait partie des villes les plus polluées au monde : en novembre 2006, la pollution atmosphérique dans la capitale iranienne aurait fait 3 600 morts, essentiellement par crise cardiaque^[30]. [modifier] Exemples de pollutions de l'air critiques Liste non exhaustive : * Nuage brun d'Asie * Pollution de Londres : dans les années 1950 des cas de smog * Pollution de la vallée de la Meuse en 1930 [modifier] Voir aussi [modifier] Liens internes * Polluant * Purification de l'air, Purificateur d'air * Surveillance de la qualité de l'air, Normes de qualité de l'air * Réchauffement climatique, effet de serre * Changement climatique * Plan climat territorial * Plan régional du climat, de l'air et de l'énergie * Ozone au niveau du sol * Pluie acide, pollution acido-particulaire * Particules en suspension * Microparticule, nanoparticule * Bois énergie * Automobile, Filtre à particules * Radioactivité * Santé-environnement * Dépollution par les plantes, Dépollution de l'air * Phyt'air * Pollution automobile, Transport routier de marchandises * Bois énergie * Modélisation de la dispersion atmosphérique [modifier] Liens externes * (fr) La pollution atmosphérique sur le site du CITEPA * (fr) Air et pollutions : Objectif 2008 : renforcement du dispositif de lutte pour la qualité de l’air * (fr) Carte mondiale de la pollution de l'air (ESA) * (fr) Pollution du trafic aérien et des aéroports * (fr) Pollution de l'air et santé résumé de GreenFacts de rapports de l'OMS * (fr) Ozone-info Campagne d’information en Suisse * (fr) Page « Pollution atmosphérique » du portail du risque QHSE * (fr) Pollution atmosphérique - Agence européenne pour l'environnement (AEE) [modifier] Notes et références 1. ↑ http://www.actualites-news-environnement.com/21364-pollution-interieure-ufc-que-choisir-pouvoirs-publics.html 2. ↑ La pollution du trafic aérien selon l'Union Francilienne Contre les Nuisances Aériennes [1] 3. ↑ V. John R. McNeill : Something New Under the Sun - An Environmental History of the Twentieth-Century World (New York: Norton, 2000), chap. 3. Tr. fr. Du nouveau sous le soleil: Une histoire de l'environnement mondial au XX^e siècle (Seyssel: Champ Vallon, 2010). 4. ↑ Principaux phénomènes liés à la pollution atmosphérique, sur le site du Citepa 5. ↑ Selon une étude du « Netherlands Environmental Assessment Agency » publiée le 22 juin 2007 ; En 2006 la Chine a produit 6.200 millions de tonnes de CO[2], plus que les 5.800 millions de tonnes produites par les États-Unis 6. ↑ Fiche explicative sur les oxydes d’azote - Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de la Mer, 20 septembre 2003, actualisé le 3 août 2004 7. ↑ Normes d’émissions des voitures ; Oxydes d’azote (essence) - L’évolution des émissions des véhicules, CEMT, 2000 8. ↑ Politiques publiques, pollution atmosphérique et santé : poursuivre la réduction des risques - Ministère de la Santé et des Sports, juin 2000 9. ↑ Pollution intérieure, UFC-Que Choisir dénonce la passivité des pouvoirs publics - Actualités News Environnement, 27 août 2009 10. ↑ « 2006: année de la pollution en Chine », dans L'Express du 10/01/2007, [lire en ligne] 11. ↑ Le point sur les particules fines ; voir aussi Bois énergie. 12. ↑ Laaidi et al., Article intitulé Synergie entre pollens et polluants chimiques de l'air : les risques croisés, Environnement, Risques & Santé. Volume 1, Numéro 1, 42-9, Mars - Avril 2002, Synthèses 13. ↑ (en)Convention Marpol site de l'OMI 14. ↑ Source : communiqué des académies des sciences et de médecine, ingénierie et recherche américaines 15. ↑ Fine-Particulate Air Pollution and Life Expectancy in the United States. C. Arden Pope III 16. ↑ Etude américaine ; «Chronic Particulate Exposure, Mortality, and Coronary Heart Disease in the Nurses’ Health Study», Robin C. Puett et al.; American Journal of Epidemiology (publication en ligne, le 3 octobre 2008) 17. ↑ (en)Long-term exposure to air pollution and incidence of cardiovascular events in women, Kristin A. Miller, David S. Siscovick, Lianne Sheppard, Kristen Shepherd, Jeffrey H. Sullivan, Garnet L. Anderson, Joel D. Kaufman, New Eng J Med, 2007;356:447-458 18. ↑ revue Extrapol, publiée par l'InVS et l'ADEME (n° 28, mi juin 2006) 19. ↑ (1) Rapports INVS 20. ↑ étude de l'université de Virginie (USA), publiée dans “ Atmospheric Environment ” mi 2008 21. ↑ L'OCDE en chiffres 2005 ; Statistiques sur les pays membres - Supplément à L'Observateur de l'OCDE 22. ↑ Bush bloque un accord sur le climat avant le G8 - Philippe Gélie, Le Figaro, 28 mai 2007 23. ↑ Un nouveau rapport de l'AMC prévient qu'une mauvaise qualité de l'air tue les Canadiens - Scoop-Santé, 13 août 2008 24. ↑ Brice Pedroletti, « La Chine devient championne du monde des émissions de gaz à effet de serre », dans Le Monde du 24/05/2007, [lire en ligne] 25. ↑ 6.02 milliards de tonnes pour 1.36 milliards d'habitants donne un taux de 4.42 T/h pour la Chine, la France est à 387 millions de tonnes de CO[2] pour 65 millions d'habitants, ce qui donne 5.95 T/h, chiffres tirés de wikipédia 26. ↑ « 2006: année de la pollution en Chine », dans L'Express du 10/01/2007, [lire en ligne] 27. ↑ The New York Times, « Réchauffement. Les Chinois suivent le mauvais exemple américain », dans Courrier international n°840 du 07/12/2006, [lire en ligne] 28. ↑ Liaowang Xinwen Zhoukan, « Ces milliards perdus à cause de la pollution », dans Courrier international n°853, du 8 au 14 mars 2007, p.36 : extrait du « Rapport 2004 sur l’évaluation de l’économie nationale verte en Chine » écrit par l’Administration nationale pour la protection de l’environnement (SEPA) 29. ↑ Liaowang Xinwen Zhoukan, « Ces milliards perdus à cause de la pollution », dans Courrier international n°853, du 8 au 14 mars 2007, p.36 : extrait du « Rapport 2004 sur l’évaluation de l’économie nationale verte en Chine » écrit par l’Administration nationale pour la protection de l’environnement (SEPA) 30. ↑ « 3 600 morts : pollution meurtrière à Téhéran », dans Le Monde du 10/01/2007, [lire en ligne] v · d · m Pollution Pollution de l'air Pluie acide • Indice de qualité de l'air • Atmospheric dispersion modeling • Chlorofluorocarbure • Assombrissement global • Réchauffement climatique • Brume de beau temps • Diminution de la couche d'ozone • Aérosol • Smog • Pollution intérieure Pollution de l'eau Eutrophisation • Désoxygénation • Pollution marine • Acidification de l’océan • Marée noire • Ruissellement • Pollution thermique • Eaux usées • Maladie hydrique • Qualité de l'eau • Eau stagnante Pollution du sol Bioremédiation • Herbicide • Pesticide Pollution radioactive Actinides dans le milieu • Retombée radioactive • Faibles doses d'irradiation • Radium • Radon Autres types de pollution Pollution lumineuse • Pollution sonore • Pollution visuelle • Pollution induite par les munitions • Pollution spatiale • Pollution olfactive Législations Clean Air Act • Clean Water Act • Protocole de Kyoto • Water Pollution Control Act • Protocole de Montréal Principales organisations DEFRA • ADEME • Environmental Protection Agency • Global Atmosphere Watch • Greenpeace • National Ambient Air Quality Standards * Portail de la chimie Portail de la chimie * Portail de l’environnement et du développement durable Portail de l’environnement et du développement durable Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution_de_l%27air ». 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(Encyclopædia Universalis, 1998) Origines de la pollution atmosphérique La pollution de l'air est la résultante de multiples facteurs : croissance de la consommation d'énergie, développement des industries extractives, métallurgiques et chimiques, de la circulation routière et aérienne, de l'incinération des ordures ménagères, des déchets industriels, etc. Ainsi, la production et l'utilisation d'énergie en sont les principaux moteurs. La pollution atmosphérique sévit surtout en milieu urbanisé et dans les zones d'activités, non seulement par suite de la concentration des industries et des foyers domestiques, mais aussi à cause de la circulation des véhicules à moteur. L'étalement des grandes agglomérations a pour corollaire des besoins en transports toujours plus nombreux. Mentionnons également les feux de végétation tropicale issus de la culture sur brûlis, qui dégagent de la suie, du dioxyde de carbone, du monoxyde de carbone, des hydrocarbures, du monoxyde d'azote et du dioxyde d'azote. Cette pollution reste encore une des plus importantes. Elle est même bien visible sur l'imagerie satellitaire. Cependant, elle concerne peu directement les pays riches. La pollution atmosphérique : composants et processus Ce phénomène de pollution atmosphérique reste donc complexe et ce schéma résume l'ensemble des paramètres et processus qui y concourent. Crédit : notre-planete.info d'après : G. THIBAUT, 1998 La pollution émane donc de sources variées qui rejettent des polluants dits primaires. Puis, au contact les uns des autres, par synergie et réactions chimiques avec d'autres composants de l'atmosphère, ces "précurseurs" engendrent des polluants dits secondaires, même à forte dilution, qui sont très toxiques. "Ainsi, l'anhydride sulfureux (SO2) va s'oxyder dans l'air en SO3, lequel, à son tour, donnera, avec la vapeur d'eau, de l'acide sulfurique. Il contribuera ainsi, de façon déterminante, avec l'acide nitrique formé à partir des oxydes d'azote, à l'apparition du phénomène des pluies acides, véritable fléau qui sévit dans les pays industrialisés." (Encyclopædia Universalis, 1998). Ceci n'est qu'un exemple qui illustre la complexité du phénomène et les conséquences d'une simple pollution primaire. Dans ces conditions, les spécialistes éprouvent davantage de difficultés à caractériser les émetteurs en amont d'une pollution, ce qui ralentit de surcroît les prises de décision. En fait, la prévention des risques ne semble pas encore acquise par nos sociétés qui réagissent plutôt lorsqu'un événement environnemental parfois tragique survient, comme en témoignent les catastrophes écologiques récentes. La boulimie énergétique des pays industrialisés A tous les stades de l'activité humaine, c'est l'usage des hydrocarbures fossiles et du charbon, qui demeurent au premier rang des sources de contamination de l'environnement. L'extraction et la combustion de produits pétroliers s'accompagnent d'innombrables pollutions : marées noires, raffinage qui salissent les eaux continentales, de même que les vidanges "sauvages" et autres usages dispersifs des hydrocarbures. De surcroît, leur combustion libère dans l'atmosphère divers polluants gazeux (gaz carbonique, oxyde de carbone, de soufre, d'azote, hydrocarbures imbrûlés, dérivés du plomb utilisés comme additifs dans les essences, etc.). La boulimie énergétique propre aux pays industrialisés s'accompagne d'une contamination sans cesse accrue de l'air, des eaux continentales, de l'océan et même des sols par les innombrables substances polluantes produites par les combustions. [BUTTON] << Page précédente [BUTTON] Page suivante >> _________________________________________________________________ Offres d'emploi CV Livres et DVD Associations Communiqués Agenda Forums de discussion Membres Facebook Twitter Flux RSS banniere bas Page mise à jour le 02/11/2010 44 connectés© 2001-2011 notre-planete.info v. 5.37 - tous droits réservés notre-planete.info est un site indépendant qui informe et sensibilise objectivement sur l'environnement, l'écologie, les sciences de la Terre et le développement durable Mentions légales | Presse | Publicité | Contact | Logos | Soutenez notre-planete.info ! [USEMAP:BandeauSuite.gif] Découvrir l'eau Préservation Diminuer les sources de pollution " Mieux vaut prévenir que guérir " . À l'évidence, mieux vaut ne pas polluer que de chercher à réparer les effets de la pollution. Il convient donc de lutter dans la mesure du possible à la source même de celle-ci en encourageant le développement de technologies plus propres et l'utilisation de produits biodégradables, en limitant la pollution agricole, en gérant mieux les pluies d'orage et en garantissant l'étanchéité des décharges publiques et des dépôts de produits toxiques. Pour limiter les pollutions diffuses d'origine agricole, les " bonnes pratiques " conciliant productivité et protection de la nature doivent être favorisées. Mais sur la définition de ces bonnes pratiques, les avis divergent. Pour les tenants d'une agriculture dite raisonnée, cela consiste à apporter, aux bons moments, les quantités exactes de produits (eau, engrais ou pesticides) dont les plantes ont besoin. Quelques-uns vont même plus loin en affirmant la nécessité de moduler ces apports au sein d'une même parcelle, afin de prendre en compte la variation de qualité de son sol. On peut en effet diminuer la pollution en modérant l'épandage d'engrais minéraux et animaux, en fractionnant les apports d'azote dans le temps et en les répartissant mieux entre les différentes cultures, ou encore en agissant sur le choix des techniques de lutte contre les ennemis des cultures, sur les modes de traitement et sur le moment où l'on traite. Mais les tenants de l'agriculture biologique condamnent cette façon de raisonner qu'ils estiment fondée sur les mêmes critères de rentabilité et de compétition que les modes de production utilisés jusque-là et qui sont à l'origine des dommages auxquels il faut désormais remédier. Ils craignent la mécanisation à outrance de l'agriculture que cette logique va nécessairement engendrer, une mécanisation qui coûtera cher, sans succès assuré du point de vue de la préservation de l'environnement, qui maintiendra les agriculteurs à distance du processus de production et qui standardisera l'alimentation. Ils préconisent de revoir entièrement les modes de production, lesquels, fondés sur la monoculture intensive de variétés à hauts rendements, ont engendré la dépendance des cultures notamment vis-à-vis des pesticides. Ils prônent l'usage de variétés agricoles plus résistantes, la rotation des cultures, le travail du sol, la réduction de la densité des semis et la limitation des semis précoces (deux facteurs favorisant l'accroissement des risques de maladie), l'utilisation de produits biologiques, ou encore une meilleure occupation des sols afin de limiter le ruissellement et le transfert des engrais et des pesticides vers les cours d'eau (couverture hivernale dans les vignes, couvert végétal sur les parcelles entre deux récoltes, enherbement des bords des cours d'eau et des fossés ...). Par ailleurs, dans les zones urbaines, les pluies d'orage peuvent être très néfastes pour les cours d'eau. Après avoir ruisselé sur les sols imperméabilisés (rues, trottoirs, parkings, ...) et les toitures, les eaux de pluie entraînent en effet, jusque dans les égouts, poussières, détritus, hydrocarbures automobiles, et/ou suies de combustion et d'incinération d'ordures ménagères qui s'y étaient accumulés. Or, lorsque les eaux de pluie sont collectées en même temps que les eaux usées domestiques dans des réseaux dits " unitaires " , ceux-ci peuvent déborder en cas d'orage et entraîner la pollution domestique directement et sans traitement dans les rivières. Il en résulte alors une pollution brève mais intense, à laquelle de nombreux poissons ne résistent pas, par manque d'oxygène. En revanche, quand les eaux de ruissellement et les eaux domestiques usées sont collectées séparément, dans des réseaux " séparatifs " , la pollution reste limitée à celle des eaux de ruissellement : elle est donc beaucoup moins forte. Pour éviter ce type de pollution, le développement de réseaux séparatifs devrait être préconisé pour les zones très urbanisées, et les eaux de pluie pourraient en outre être elles-mêmes assainies. D'autres solutions existent comme de construire des chaussées poreuses destinées à réduire le débit de pointe dans les égouts durant les orages, ou encore d'aménager des bassins de stockage afin de récupérer et de stocker le trop plein d'effluents par temps de pluie, lequel pourrait ensuite être assaini. En attendant, divers remèdes ont été développés pour pallier le manque d'oxygène induit dans les rivières par les pluies d'orage. À Paris, des rampes d'oxygénation ont été mises en place dans la Seine, afin de créer des zones où les poissons peuvent se réfugier. Sur la Tamise, des " bateaux bulles " , équipés de pompes et de diffuseurs, insufflent de fines bulles d'oxygène dans l'eau en cas d'orage estival. Établissements publics de l'Etat, les Agences de l'eau (voir le chapitre En France) apportent des conseils techniques aux élus, aux industriels et aux agriculteurs. Elles leur fournissent des aides financières afin d'entreprendre les travaux nécessaires à la lutte contre la pollution des eaux et à la protection des ressources en eau. Les agences de l'eau perçoivent des redevances auprès des différents usagers de l'eau pour la pollution que ceux-ci occasionnent ou pour les prélèvements d'eau qu'ils effectuent. Ces fonds sont ensuite redistribués sous forme d'aides financières (prêts, subventions) aux collectivités locales, aux industriels et aux agriculteurs pour la réalisation de travaux de lutte contre la pollution (construction, extension ou amélioration des stations d'épuration et des réseaux de collecte des eaux usées, mise en place de procédés de production plus propres...). [FlePageSuiv.gif] [LogoCNRSNB.gif] [SagaScien1.gif] © CNRS - Le CNRS en ligne : Sagascience@cnrs-dir.fr Sources de pollution des eaux souterraines L'infiltration d'eau de mer associée à la surexploitation des couches aquifères ou à la lixiviation naturelle sont des sources normales de pollution des eaux souterraines. La plupart des contaminations des eaux souterraines est due à l'activité humaine. La contamination humaine des eaux souterraines peut être liée à l'évacuation des déchets d'une manière directe (systèmes privés d'évacuation d'eaux d'égout, élimination des déchets solides, eau usagée municipale, retenu d'eau usagée, propagation du cambouis dans la terre, formation de saumure dû à certaines industries de pétrole, élimination des eaux usées, les déchets radioactifs) ou de manière indirecte (accidents, certaines activités agricoles, exploitation, routes dégivrées, pluies acides, mauvais entretien des puits, sel de route). Le tableau suivant montre une liste de sources potentielles de contamination des eaux souterraines [6]: Origine Sourses potentielles de contamination des eaux souterraines Municipal Industriel Agricole Individuel Sur ou près de la surface pollution de l'air déchets municipaux sel pour le dégivrage des routes [gw-pollutant-1.jpg] pollution de l'air produits chimiques: stockage et flaques carburants : stockage et flaques [gw-pollutant-2.jpg] pollution de l'air flaques chimiques engrais pesticides [gw-pollutant-3.jpg] pollution de l'air engrais produits d'entretien détergents huile de moteur peinture pesticides [gw-pollutant-4.jpg] Sous la surface décharge égouts [gw-pollutant-5.jpg] canalisations réservoirs de stockage souterrains [gw-pollutant-6.jpg] stockage en souterrain réservoirs puits: mal construits ou abandonnés [gw-pollutant-7.jpg] Système septique puits: mal construits ou abandonnés [gw-pollutant-8.jpg] De grandes quantités de composés organiques sont manufacturées et utilisées par les industries, l'agriculture et les municipalités. Les composés organiques se trouvent dans la nature mais peuvent venir aussi bien de source naturelle que de l'activité des hommes. Dans beaucoup d'endroits, les eaux souterraines ont été souillées par des produits chimiques pendant des décennies. Malheureusement, cette forme de pollution n'a été identifiée en tant que problème écologique sérieux qu'à partir des années 80. Voici, une brève description de différentes sources de contamination: Naturel: Les eaux souterraines contiennent quelques impuretés, même si elles ne sont pas affectées par les activités humaines. Les types et les concentrations d'impuretés naturelles dépendent de la nature du matériel géologique par lequel les eaux souterraines se déplacent, et de la qualité de l'eau de recharge. Les eaux souterraines se déplaçant à travers les roches et les sols sédimentaires, peuvent absorber un éventail de composés tels que le magnésium, le calcium, et les chlorures. Certaines couches aquifères ont des concentrations naturelles élevées en constituants dissous tels que l'arsenic, le bore, et le sélénium. L'effet de ces sources normales de contamination sur la qualité d'eaux souterraines dépend du type du contaminant et de ses concentrations. Agricole: Les pesticides, les engrais, les herbicides et les déchets animaliers sont des sources agricoles de contamination des eaux souterraines. Les sources agricoles de contamination sont nombreuses et variées: débordement des engrais et des pesticides pendant la manipulation, écoulement du chargement et lavage des pulvérisateurs de pesticide ou de tout autre équipement d'application, utilisation de produit chimique... Une région agricole qui manque de drainage est considérée par beaucoup de fermiers comme étant terre perdue du point de vue du revenu. Ainsi, ils peuvent installer des tuiles de drain ou des puits de drainage pour rendre la terre plus productive. Les puits de drainage servent alors de conduit direct aux eaux souterraines pour les déchets agricoles. Le stockage de produits chimiques agricoles près de conduits d'eaux souterraines, telles que les puits, les trous d'évier, est susceptible de s'accumuler et de provoquer une contamination. La contamination peut également se produire quand des produits chimiques sont stockés dans des secteurs découverts, non protégés du vent et de la pluie. Industriel: Les industries de fabrication et de secteur tertiaire ont des demandes élevées en eau pour les procédés de refroidissement, de traitement ou de nettoyage. La pollution des eaux souterraines se produit quand l'eau utilisée est retournée au cycle hydrologique. L'activité économique moderne exige le transport et le stockage de la matière employée dans la fabrication, le traitement, et la construction. De cette manière, une partie de ce matériel peut être perdue par débordement, par fuite, ou par mauvaise manipulation. L'élimination des pertes, associée aux activités ci-dessus, est une autre source de contamination des eaux souterraines. Certaines entreprises, habituellement sans accès aux réseaux d'égouts, se servent dans les eaux souterraines peu profondes. Elles emploient des fosses ou des puisards secs, ou envoient l'eau usagée dans les réservoirs septiques. Tout ceci peut mener à la contamination des sources souterraines d'eau potable. Les fosses et les puisards secs provoquent l'infiltration des déchets directement dans le sol. Les systèmes septiques ne peuvent pas traiter les pertes industrielles. Les pratiques en matière de disposition d'eau usagée de certains types d'entreprises, telles que des stations service d'automobile, fabricants de composant électrique ou de machine, processeurs de photo, sont particulièrement concernés parce que les déchets qu'ils génèrent sont susceptibles de contenir des produits chimiques toxiques. Les autres sources industrielles de contamination incluent: le nettoyage des réservoirs ou la pulvérisation d'équipement sur la terre, l'évacuation de déchets dans les systèmes septiques ou les puits secs, et le stockage de matériaux dangereux dans des secteurs découverts ou dans les secteurs qui n'ont pas des garnitures avec des drains ou des bassins de captation. D'autre part, les souterrains et les réservoirs de stockage contenant des produits pétroliers, des acides, des dissolvants ou des produits chimiques peuvent avoir des fuites dus à la corrosion, à des défauts, à des problèmes dans les installations,... L'exploitation du carburant et des minerais non-combustibles peut créer une contamination des eaux souterraines. Les problèmes proviennent du processus d'extraction lui-même, de l'élimination des déchets, et du traitement des minerais et des déchets qu'il crée. Résidentiel: Les systèmes résidentiels d'eau usagée peuvent être une source de différents types de contaminants, y compris des bactéries, des virus, des nitrates, et des composés organiques. Les puits utilisés pour l'évacuation des eaux domestiques usagées (les systèmes septiques, puisards, puits de drainage pour l'écoulement de précipitations exceptionnelles, puits de recharge d'eaux souterraines) sont particulièrement concernés par la qualité des eaux souterraines s'ils sont placés près des puits d'eau potable. Le stockage incorrect ou l'évacuation de produits chimiques ménagers tels que les peintures, les détergents synthétiques, les dissolvants, les huiles, les médicaments, les désinfectants, les produits chimiques de piscine, les pesticides, les batteries, l'essence et le carburant diesel peut mener à la contamination des eaux souterraines. Lorsqu'ils sont entreposés dans les garages ou les sous-sols, le nettoyage des plancher, les flaques et les inondations peuvent introduire de tels contaminants dans les eaux souterraines. Lorsqu'ils sont jetés dans les poubelles des particuliers, ces produits seront éventuellement introduits dans les eaux souterraines si les déchetteries ne sont pas équipés pour traiter les matériaux dangereux. De même, les déchets vidés ou enterrés dans la terre peuvent souiller les sols et s'écouler dans les eaux souterraines. Pour plus d'informations consultez les pages suivantes: contamination des eaux souterraines, les contaminants (intrusions d'eau de mer, nitrates, arsenic, fer), la réduction de la contamination des eaux souterraines. Cliquez ici pour des définitions concernant les eaux souterraines, ou pour en apprendre d'avantage sur ses propriétés, ses origines et ses quantités, et sur ses sources en Europe. * A propos de Lenntech * Projets clé en main * Installations pilotes * Unités containerisées et mobiles * Services * Carrières à Lenntech * Stages * Tableau périodique * Calculatrices * Informations visiteurs * Nos partenaires * Contactez-nous Bookmark and Share Lenntech BV Rotterdamseweg 402 M 2629 HH Delft Pays Bas France - Belgique - Suisse - Canada tel: +31 15 27 55 715 fax: +31 15 261 62 89 e-mail: info@lenntech.com Sources de pollution des eaux souterraines ____________________ >> Rechercher Demandez un devis ? Demandez un devis ? * Home * Applications + Eau de process + Eau potable + Eau d'irrigation + Eau de process + [flaguk.gif] Emergency water treatment * Procedes + Dessalement + Traitement eau de surface + Adoucissement + Désinfection + Reminéralisation + [flaguk.gif] Waste water treatment + Traitement pesticides + Traitement fer-manganèse + Traitement arsenic + Traitement métaux lourds + Traitement nitrates * Systemes + Filtration sur couches + Osmose Inverse + Ultrafiltration + Echangeurs d'ions + Désinfection ozone + Désinfection UV + Désinfection ClO2 + Filtres à sédiments + Clarificateurs * Produits + Filtres à sédiments + Media de filtration + Membranes OI + Résines + Produits chimiques + Instruments de mesure * Bibliotheque + Osmose inverse + Echange d'ions + Electrodéionisation + Ultrafiltration + Filtration sur couches + Coagulation - floculation + Clarification + Filtration fine + [flaguk.gif] Particles size + [flaguk.gif] Beta Ratio + [flaguk.gif] Bubble point + [flaguk.gif] Absolute Vs. nominal rating for filters + Filtration de l'huile et flitres Oil-Block + [flaguk.gif] Zeta potential + UV + Dioxyde de chlore + Introduction à l'ozone + [flaguk.gif] Regeneration active carbon + Adsorption + Oxydation Avancée + [flaguk.gif] Hydrogen peroxide + [flaguk.gif] Catalytic Wet Air Oxidation (CWAO) + [flaguk.gif] Sludge treatment + Maladies hydriques * Choose your language Languages + [deflag.gif] Deutsch + [flaguk.gif] English + [esflag.gif] Español + [frflag.gif] Français + [itflag.gif] Italiano + [nlflag.gif] Nederlands + [plflag.gif] Polski + [ptflag.gif] Português + [flagsarab.gif] العربية Copyright © 1998-2009 Lenntech Purification et traitement de l'eau Holding B.V #alternate Artistes étrangers Français I English _______________________________ Rechercher * Accueil * Actualité * Dossiers * Vos questions * Jurisprudences * Liens utiles * Qui sommes-nous ? * Nous contacter Informations proche sur le site : * Salaires des artistes étrangers, calcul de la retenue à la source * Élargissement de la zone euro à Chypre et Malte à partir de janvier 2008 * Prestation artistique fournie par des personnes ou sociétés étrangères Retenue à la source sur les salaires Version imprimable 13-03-2006 Les salaires de source française versés à une personne fiscalement domiciliée hors de France sont soumis à une retenue à la source. Cette retenue est opérée sur le salaire net selon un barème à trois tranches (article 182 A du code général des impôts). Nb > Les salaires correspondant à des prestations artistiques ou sportives fournies ou utilisées en France sont soumis à un autre régime de retenue à la source (voir Dossier Retenue à la source sur les prestations artistiques ), de même que les revenus des auteurs et des artistes-auteurs (voir Dossiers Écrivain et Plasticien ) . Cette retenue à la source concerne des salaires versés en contrepartie d'activités professionnelles exercées en France. C'est l'employeur qui en est redevable. Base de la retenue La retenue est calculée sur le montant net des sommes versées, déterminé conformément aux règles applicables en matière d'impôt sur le revenu. Sont donc inclus, l'ensemble des sommes et des avantages versés au salarié à l'occasion ou en contrepartie du travail effectué en France, à l'exception des indemnités pour frais exonérées. Après avoir déterminé la rémunération nette, il convient de faire application de la déduction forfaitaire de 10 % pour frais professionnel. Nb > L'employeur ne peut pas opter pour la déduction de frais réels ; cette possibilité est exclue par la loi pour le calcul de la retenue à la source. En pratique, la base de la retenue peut être obtenue de la façon suivante : 90 % du net imposable. Calcul de la retenue La retenue à la source est calculée selon un barème à trois tranches ; la première tranche est soumise au taux de 0 %, la seconde au taux de 12 % et la troisième à 20 %. Les limites de ces tranches sont actualisées chaque année. Le barème applicable aux salaires versés en 2010 est le suivant : Taux applicables^* Limites des tranches en euros selon la période à laquelle se rapportent les paiements Année Trimestre Mois Semaine Jour ou fraction de jour^** 0 % Moins de 14 034 EUR 3 509 EUR 1 170 EUR 270 EUR 45 EUR 12 %^* De A 14 034 EUR 40 716 EUR 3 509 EUR 10 179 EUR 1 170 EUR 3 393 EUR 270 EUR 783 EUR 45 EUR 131 EUR 20 %^* Au-delà de 40 716 EUR 10 179 EUR 3 393 EUR 783 EUR 131 EUR ^* Les taux de 12% et 20% sont réduits à 8% et 14,4% dans les départements d'outre-mer ** Ou fraction de jour L'administration fiscale a précisé que « Lorsque le salarié n'a pas travaillé à temps complet au cours du mois ou de la semaine, ou lorsque la rémunération n'est pas payée au mois ou à la semaine, il y a lieu d'appliquer le barème journalier au montant de la rémunération divisé par le nombre de jours de travail. » Exemple > Un contrat de travail est conclu avec un technicien étranger pour 8 heures par jour les 3, 4, 5, 8, 9, 10, 21, 22, 28 et 29 juin pour une rémunération nette imposable de 1 540 EUR (10 jours de travail). Base de la retenue Le technicien ne travaille pas à temps complet sur le mois ou sur une semaine. La retenue se calcule de la manière suivante : * 1 540 EUR / 10 = 154 EUR par jour de travail. * 154 x 90 % = 138,60 EUR Calcul de la retenue * De 0 à 45 EUR : 0 EUR * De 45 à 131 EUR : 86 x 12 % = 10,32 EUR * De 131 à 138,60 : 7,60 x 20 % = 1,52 EUR * La retenue est donc de (10,32 + 1,52) x 10 = 118,40 EUR Franchise de 8 EUR La retenue à la source sur les salaires n'a pas à être effectuée ni à être versée au Trésor lorsque son montant n'excède pas 8 EUR par mois (article 1671 A du code général des impôts). Paiement de la retenue L'employeur est tenu de verser le montant de cette retenue à la recette des impôts du siège de l'établissement, au plus tard le 15 de mois suivant celui du paiement. Le versement doit être accompagné d'une déclaration cerfa n° 2494 (en double exemplaire). Dernière mise à jour : ( 18-01-2010 ) < Précédent SEO by Artio ministere culture CAGEC avec le soutien du : Ministère de la Culture Déléguation au développement et aux affaires internationnales (DDAI) cagec gestion sarl formation artistes étrangers Newsletter du CAGEC ____________________ Abonnement newsletter Rss cagec rss mobile Copyright CAGEC 2010 - Tous droits réservés - Mentions * Cagec * Cagec Formation * Legiculture * Lesfinancements * CopyrightFrance #Modifier Wikipédia (fr) copyright Flux Atom de Wikipédia Impôt retenu à la source Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Aller à : Navigation, rechercher Cet article est une ébauche concernant le droit fiscal et la fiscalité. Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants. L'impôt retenu à la source est une technique de prélèvement fiscal consistant à faire retenir par un tiers payeur, au fil des revenus qu’il verse à la personne concernée, l’impôt dû au titre de ces mêmes revenus. La retenue à la source a en général le statut d'acompte sur l'impôt que devra payer le contribuable. Si l'impôt retenu permet de se soustraire au régime normal d'imposition, on parle alors de prélèvement libératoire. L'impôt retenu à la source est le régime normal d'imposition sur le revenu de la plupart des pays pratiquant la taxation des revenus. (En Belgique on utilise l'appellation précompte professionnel). Sommaire * 1 Mise en œuvre + 1.1 Déclaration + 1.2 Régularisation périodique * 2 Modalités selon la nature des revenus + 2.1 Salaires et retraites + 2.2 Revenus locatifs + 2.3 Revenus de valeurs mobilières * 3 Une nouvelle donne pour l'État, l'usager et le tiers-payeur + 3.1 Avantages et risques pour l'État + 3.2 La question de la confidentialité fiscale * 4 Notes et références de l'article * 5 Voir aussi + 5.1 Articles connexes [modifier] Mise en œuvre [modifier] Déclaration Chaque contribuable continue à remplir sa déclaration d'impôt, afin que rentrent dans le calcul les revenus autres que le salaire. De plus cela permet d'informer l'administration en cas de changement durant l'année fiscale. [modifier] Régularisation périodique Afin de tenir compte de la diversité des sources de revenu et du caractère généralement progressif des barèmes d'impôts sur le revenu, les contribuables sont souvent tenus de souscrire une déclaration annuelle visant à régulariser leur impôt total. L'impôt théorique y est calculé et le contribuable ou l'administration doivent régulariser la situation au regard des acomptes. [modifier] Modalités selon la nature des revenus [modifier] Salaires et retraites L'impôt est généralement retenu à la source par l'employeur ou l'organisme verseur du revenu. Le bénéficiaire du revenu est en général tenu de lui communiquer les éléments personnels nécessaires au calcul de l'impôt. [modifier] Revenus locatifs L'impôt peut y être retenu à la source par le bailleur, le preneur ou l'agence immobilière selon les législations. La retenue prend généralement la forme d'un montant forfaitaire ayant un caractère d'acompte en attente de régularisation. [modifier] Revenus de valeurs mobilières L'impôt peut y être retenu à la source par la banque, qui retiendra un montant forfaitaire ayant soit un caractère libératoire, soit un caractère d'acompte. [modifier] Une nouvelle donne pour l'État, l'usager et le tiers-payeur [modifier] Avantages et risques pour l'État * baisse des couts de collecte. En effet, les tiers-payeurs, en majorité des entreprises s'avèrent beaucoup moins nombreux que les particuliers. * évasion fiscale, l'année du passage de l'ancien au nouveau système. Le premier collecte les impôts en fonction des revenus de l'année précédente. Le second sur l'année en cours. Exemple: en 2009 l'impôt sur le revenu fondé sur l'ancien système se calculerait en fonction de revenus de 2008; si le passage à la retenue à la source se faisait en 2010, l'impôt se calculerait alors sur ceux de 2010. Les revenus de 2009 ne seraient pas déclarés et ne généreraient pas d'impôts à collecter. Pour les associations libérales comme Contribuables associés ou Liberté chérie, le prélèvement à la source « dissimule la pression fiscale »^[1] [modifier] La question de la confidentialité fiscale Le tiers-payeur connaitrait le taux d'imposition du contribuable. Les entreprises pourraient donc disposer de données financières sur leurs salariés. [modifier] Notes et références de l'article 1. ↑ Vincent Poncet, non à la dissimulation de la pression fiscale [modifier] Voir aussi [modifier] Articles connexes * Impôt * Impôt cédulaire * Portail de l’économie Portail de l’économie Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_retenu_%C3%A0_la_source ». 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