Not Found The requested URL /Inedits/Gerard/Gerard_Linearite.html was not found on this server. __________________________________________________________________ Apache/2.2.3 (Debian) DAV/2 SVN/1.4.2 mod_python/3.2.10 Python/2.4.4 PHP/5.2.0-8+etch16 Server at www.revue-texto.net Port 80 Not Found The requested URL /etudes_textes/txt_application/rimbaud/rythme_sonorites.htm was not found on this server. Décembre 2009 [[1] détails ] 147 853 visiteurs 282 170 pages lues [rfm.gif] La Gazette musicale [2][recherche.jpg] [3] Biographies musicales -- E[4]ncyclopédie -- S[5]'abonner au bulletin -- A[6]nnonces -- [7]Forum -- [8]Liste de discussion [9]cliquer pour prendre contact [trait_typ_01.gif] Entendre [trait_typ_01.gif] [10][voyage_au_pays_de_ma_nonkak.jpg] Voyage au Pays de Ma Nonkak, Conte d'AbyGaëlle sur une musique de J'hel. Atelier Hybrid'music, 2009 [A. 415652 ; 30 EUR] [11][electro_couac.jpg] Olivier Calmel Electro Couac, Sha-Docks. Yes or No Prod 2009 / Believe distribution [12][katsavara_et_de_l'_aube.jpg] Guigla Katsarava (piano), Et de l'aube émerge... Polymnie 150 658, 2009 (oeuvres de Scriabine, Szymanowski, Zaborov) [13][joseph_moog_metamorphose.jpg] Metamorphose(n). Joseph Moog (piano). Transcriptions et para- phrases pour le piano (Liszt, Fredmann, Moszkowski, Godowski, Busoni). Claves Records, 2009 [14][wolff_ruines.jpg] Jean-Claude Wolff, Ruines, Clartés stellaires (hommage à Hector Berlioz). Ensemble « Le Temps Retrouvé », Serge Coste, dir. [15][liz_mc_comb.jpg] Liz McComb, The Sacred Concert. Disque GVE / Naïve, 2009 [trait_typ_01.gif] Lire [trait_typ_01.gif] [16][charpentier_petits_motets_01.jpg] Cessac Catherine (éditrice), Marc-Antoine Charpentier, Petits motets (v.1) : motets à une ou deux voix. Édition critique, « Patrimoine Musical Français : monumentales » (1.4.1), Éditions du Centre de Musique Baroque de Versailles, 2009 [17][un_son_desenchante.jpg] Olive Jean-Paul, Un son désenchanté. « Collection d'esthétique » (73), Klincksieck, Paris 2008 [282 p., ISBN-19782252036822 ; 29 EUR] [18][musique_et_bruit.jpg] Le Vot Gérard (dir.) & Streletski Gérard (édit.), Bruit et musique (actes du colloque du 23 janvier 2008) Publications du département musique et musicologie, Université Lyon 2, Lumière, Lyon 2009 [X-326 p., ill ; ISBN 978-2-9527137-1-9 ; 25 EUR] [trait_typ_01.gif] Le temps demain [trait_typ_01.gif] [md_france48h.jpg] [trait_typ_01.gif] Actualités [trait_typ_01.gif] [19]Rétrospective des actualités musicales |||[20] [voir.gif] 18 janvier 2010 [21]Voir Piano international : nouvelle saison de piano en Limousin [22]Voir Enseignement supérieur / recherche : communiqué intersyndical pour la journée du 21 janvier 2010 [23]Voir William Christie retrouve la démesure baroque de 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Jane & Bisaro Xavier (éditeurs), Marc-Antoine Charpentier : Histoires sacrées (v. 6). « Patrimoine Musical Français », Éditions du Centre de Musique Baroque de Versailles 2009 [ ISMN CXXVI-173 p. ; M-707034-57-6 ; 115,00 EUR] [trait_typ_01.gif] Lire sur le site [trait_typ_01.gif] Consultation [120]Biographies de musiciens [121]Encyclopédie musicale [122]Discographies [123]Iconographies [124]Analyses musicales [125]Cours de musique Services [126]Petites annonces [127]Téléchargements Articles, documents [128]Articles et documents [129]Collaborations éditoriales [130]Textes de référence Lire & voir [131]Nouveaux livres [132]Vu & lu sur la toile Université [133]Colloques & conférences [134]Universités en France [135]Bibliothèques Administration [136]C'est quoi ce site ? 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http://www.musicologie.org/recherche.html 3. http://www.musicologie.org/Biographies/a.html 4. http://www.musicologie.org/sites/sites.html 5. http://www.musicologie.org/breves/contact.html#bulletin 6. http://www.musicologie.org/annonces/index.html 7. http://www.musicologie.org/breves/f.html 8. http://fr.groups.yahoo.com/group/musicologie/ 9. http://www.musicologie.org/breves/contact.html 10. http://www.musicologie.org/publirem/voyage_au_pays_de_ma_nonkak.html 11. http://www.musicologie.org/publirem/electro_couac.html 12. http://www.musicologie.org/publirem/katsarava_et_de_l_aube.html 13. http://www.musicologie.org/publirem/joseph_moog_metamorphose.html 14. http://www.musicologie.org/publirem/ruines_clarte_stellaire.html 15. http://www.musicologie.org/publirem/liz_mc_comb.html 16. http://www.musicologie.org/publirem/charpentier_petits_motets_01.html 17. http://www.musicologie.org/publirem/un_son_desenchante.html 18. http://www.musicologie.org/publirem/bruit_et_musique.html 19. 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http://www.musicologie.org/actu/01/17.html#f 39. http://www.musicologie.org/actu/01/17.html#g 40. http://www.musicologie.org/actu/01/17.html#h 41. http://www.musicologie.org/actu/01/17.html#i 42. http://www.musicologie.org/actu/01/16.html 43. http://www.musicologie.org/actu/01/16.html#b 44. http://www.musicologie.org/actu/01/16.html#c 45. http://www.musicologie.org/actu/01/16.html#d 46. http://www.musicologie.org/actu/01/16.html#e 47. http://www.musicologie.org/actu/01/16.html#f 48. http://www.musicologie.org/actu/01/16.html#g 49. http://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Actualite/Werther-la-plus-belle-voix-au-monde-164933/ 50. http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/rhone/article/2577998,184/Un-violon-de-18-000-euros-ecrase-dans-le-tramway.html 51. http://www.lefigaro.fr/musique/2010/01/15/03006-20100115ARTFIG00404-les-orchestres-symphoniques-cherchent-la-bonne-recette-.php 52. http://www.musicologie.org/actu/01/15.html 53. http://www.musicologie.org/actu/01/15.html#b 54. 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http://www.musicologie.org/theses/Landormy_brahms_2.html#7 164. http://www.musicologie.org/breves/contact.html #[1]Metapedia (Français) Mauvais titre Un article de Metapedia. 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Comme d'autres grandes villes, Lille vient de lancer une concertation avec les parents et les enseignants pour raccourcir les journées en travaillant le mercredi matin. Fin mai, les conseils d'écoles devront se positionner. L'école, le mercredi matin ? A Lille, le débat est lancé. Depuis un mois, la ville mène officiellement une concertation sur la semaine scolaire de 4 jours. Avec une idée : donner la possibilité aux écoles qui le souhaiteraient de travailler le mercredi matin pour raccourcir les journées de classe. Selon Maurice Thoré, l'élu en charge des écoles, « les chronobiologistes sont unanimes : 6 heures de classe par jour, soit la durée la plus longue au monde, ce sont des élèves moins attentifs, plus fatigués. Avec, pour certains, les deux heures d'aide personnalisée, c'est trop ». Le propos est bien rôdé, très critique envers la politique éducative du gouvernement. Depuis début avril, les réunions de quartiers consacrées à la concertation commencent toujours de la même manière. Ce soir, à la mairie de quartier de Wazemmes, devant les parents et les enseignants Maurice Thoré, prend les mêmes précautions pour justifier la démarche de la ville : « notre devoir est d'engager avec vous une concertation collective que le ministère a confisquée l'an dernier en supprimant le samedi matin de manière unilatérale ». Espérer convaincre sans contraindre, tel est le leitmotiv de l'élu. Il sait que le débat est passionnel, souvent animé par un tourbillon d'avis divers, parfois tranchés. Alors, il se veut pédagogue. Au final, « la ville n'a pas de pouvoir de décision. Ce sera aux conseils d'école des 84 écoles lilloises de se positionner, l'Inspecteur d'académie validant les changements de schéma scolaire ». De son côté, la ville s'engage à mettre en place des activités périscolaires au sein d'un PEG (projet éducatif global) pour prendre en charge les enfants qui finiront l'école plus tôt. Car sans cela, pas de nouvelle organisation scolaire possible. « C'est l'élément structurant » qui doit permettre d'articuler de manière cohérente temps scolaire et périscolaire explique AlainThirel, coordonnateur du PEG à la ville de Lille. Et d'évoquer, les plans « lecture, nature, musique, patrimoine, à l'oeuvre depuis 2001 qui sont à disposition des écoles pour concevoir leur nouvelle organisation ». Un service supplémentaire « représentant 4,5 millions d'euros par an sans le moindre coût pour les familles » explique Alain Thirel. « La gratuité, certes, mais avec une qualité de l'encadrement » pointe une mère d'élève. « 600 vacataires sont actuellement employés à la mairie sur le périscolaire. La ville va t-elle enclencher des formations pour professionnaliser le secteur ? ». Selon Maurice Thoré, « les parents les plus opposés sont ceux qui proposent de nombreuses activités à leurs enfants en dehors de l'école ». Pour les autres, cet éventuel changement des rythmes de la semaine interroge. « On veut comprendre ce que feront nos enfants durant la journée témoigne une mère d'élève. Il faudra à nouveau se réorganiser ». Une autre rebondit : « Si il y a de l'école le mercredi, quid des clubs de sport ou activités culturelles ? Des nouvelles plages horaires sont elles prévues le samedi ? » Même certains, comme Catherine, « regrettent le samedi scolaire ou demandent que les vacances d'été soient raccourcies ». Inutile d'espérer car la loi ne le permet pas. « Ce sont des champs de compétences du ministère » explique l'élu. Pour Martine Haidon, directrice en maternelle, « voilà bien la preuve que les marges de manoeuvres sont bien ténues et ne permettent pas de réfléchir à tous les possibles pour faire que l'école soit plus respectueuse de l'enfant ». Avec toute l'équipe enseignante, elle ne pense pas proposer de changement au conseil d'école. Les parents qu'elle a réunis sont aussi du même avis. « C'est le toujours plus sans contrepartie » explique-t-elle évoquant un sentiment d'être constamment prise entre le marteau et l'enclume. « Le rouleau compresseur des réformes nous a lessivés avec des conditions de travail se dégradant encore et toujours ». Et, travailler le mercredi matin c'est aussi « participer aux animations pédagogiques l'après midi, payer plus pour les gardes d'enfants sans pour autant finir plus tôt en semaine avec l'aide personnalisée, les préparations ou les réunions ». Et de conclure « Oui pour travailler autrement mais en posant tous les éléments sur la table qui sont pour la plupart du ressort du ministère ». Ce constat, les enseignants de l'école André le font aussi. Après de longues discussions, l'équipe pense pourtant se lancer dans l'aventure du mercredi matin scolaire. Avec un espoir. « Moins de fatigue pour les enfants, ce peut-être moins de fatigue pour nous aussi et de plus grandes satisfactions professionnelles » explique Françoise, la directrice. Mais, l'expérience ne pourra se faire à n'importe quel prix. « Nous voulons discuter avec la mairie de la pause méridienne : réduire son temps pour reprendre plus tôt et en faire un vrai moment de repos pour les élèves ». Et puis, il y a l'occupation des salles sur le temps périscolaire. « Tout doit être mis au clair concernant le matériel utilisé, les activités pratiquées. Chacun doit rester dans son domaine de compétences » insiste Françoise. Pierre Laumenerch, secrétaire départemental du SNUipp, confirme. « La décision finale revient au conseil d'école. En outre, la ville doit apporter des garanties sur des questions pratiques : utilisation et statut des locaux scolaires, responsabilités des enseignants, pérennité des dispositifs périscolaires » « Il n'y a pas de modèle. La concertation aura eu au moins le mérite de mettre en lumière ce principe » reconnaît Maurice Thoré, l'élu. « Il nous faudra nous adapter à chaque école, construire des organisations en dentelle. On espère débuter l'expérimentation l'année prochaine avec quelques écoles volontaires. D'autres qui le souhaitent peuvent se donner le temps de la concertation avec nos services durant encore une année ». De son côté, l'inspection académique demande que « le retour au mercredi se fasse sur un territoire cohérent ». Rien n'est tranché donc. La réflexion continue. Le chantier des rythmes ne fait que commencer. __________________________________________________________________ Débats en cours C'est la circulaire du 5 juin 2008 qui permet d'ouvrir le débat sur l'organisation de la semaine scolaire. Elle donne en effet la possibilité de travailler sur neuf demi-journées, avec le mercredi matin, le samedi restant obligatoirement vaqué. Dans le texte, la proposition revient aux conseils d'école, après avis de la commune et accord de l'inspection académique. Ainsi, tout comme Lille, Grenoble, Angers, Brest ont également lancé une concertation pour modifier les rythmes de la semaine. Mais, ce qui est envisageable pour des grandes et de moyennes villes apparaît plus complexe pour des petites communes de milieu rural notamment. En effet, ces dernières ne possèdent ni les structures, ni les personnels qui ne leur permettent pas d'avoir les mêmes marges de manoeuvre que les pôles urbains (transports-activités périscolaires). En Ille-et-Vilaine, c'est l'inspecteur d'académie qui propose aux écoles volontaires de déposer un projet d'organisation sur neuf demi-journées. Dans son courrier, il pointe les « contraintes fortes » qu'impose un éventuel changement : « les animations pédagogiques les mercredis après-midi, le remplacement court rendu plus difficile, les mercredis matin », ainsi que « la formation continue remplacée par des stagiaires ». Cette année, 3,6% des écoles travaillent le mercredi matin. __________________________________________________________________ Kisaitou - en ligne [15]Consulter le kisaitou [16]Recevoir la lettre d'infos * SNUipp + [17]Carte d'identité + [18]Organigramme + [19]Universités d'automne + [20]Congrès + [21]Colloques... + [22]Concours SNUipp + [23]Droits et libertés * Actualités + [24]Evaluations 2010 + [25]Réflexions + [26]International + [27]Société + [28]Actions syndicales + [29]Ecole + [30]Archives * Infos Carrière + [31]Agenda + [32]Carrière + [33]Traitement... + [34]Prestations sociales et familiales + [35]Retraite + [36]CAPN + [37]Etudiants, Stagiaires IUFM + [38]Spécial Aide éducateurs + [39]Lu au B.O + [40]Foire aux questions * Dossiers de fsc + [41]Métier... + [42]Ecole et société + [43]La classe d'à côté * Nos Publications + [44](fenêtres sur. cours) + [45]fsc IUFM , fsc Suppléments... + [46]Responsabilité des enseignants + [47]SNUipp infos + [48]Les Pegc, Le Collège * Presse + [49]Année 2010 + [50]Archives * Littérature Jeunesse + [51]Livres de jeunesse * Hors de France + [52]Actualités Hors de France + [53]Le SNUipp à l'étranger + [54]Agenda + [55]Vous voulez partir + [56]Vous enseignez à l'étranger + [57]Recrutés locaux + [58]Nous contacter, se syndiquer au HdF + [59]Publications HdF + [60]Textes + [61]Liens utiles * Les bons liens + [62]Les bons liens Syndicat National Unitaire des Instituteurs, Professeurs des écoles et PEGC. 128 boulevard Blanqui 75013 Paris Tél (33) 1 44 08 69 30 Fax (33) 1 44 08 69 40 Profils * [63]Enseignants * [64]Etudiants - 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Dans le monde, comme dans la prose du monde qui rend celui-ci sensible à défaut de toujours le rendre intelligible. La récurrence de cette perception et de cette mention, rythme elle-même nos tentatives de rapprochement du mouvement et du temps pour permettre une appréhension plus claire du sujet recteur. Conséquence bien connue et inévitable : le mot (banalisé) tend à remplacer le concept (incertain), pour évacuer les questions de fond, à commencer par les définitions concurrentes[22]1. Ainsi, par exemple, se demande Pierre Sauvanet, dans une thèse magistrale de philosophie consacré à cet objet instable (2000, t. 1, p. 147), « qu'y a-t-il au juste de commun entre les trois expressions suivantes : un rythme ternaire, un rythme cardiaque, un rythme syncopé ? ». Filons-nous une métaphore ? mais laquelle, au juste ? N'avons-nous pas plutôt trois référents bien distincts, trois objets perceptibles par leurs qualités rythmiques, que nous assimilons à une superstructure cognitive qui serait ce rythme magique. Car la superposition des emplois lexicaux ne saurait passer pour une syncrèse acceptable : « rythme ternaire désigne a priori une pure structure formelle, à laquelle seule une périodicité potentielle conférerait a posteriori une temporalité ; rythme cardiaque désigne au contraire a priori un simple cycle de battements, se répétant à intervalles réguliers, auquel seule une structure de pensée a posteriori conférerait une intelligibilité ; quant au rythme syncopé, il renvoie à la dimension fondamentale du mouvement, qui s'oppose à tout ce qui est mécanique ou métrique, et qui se laisse difficilement appréhender a priori. Seule l'analyse théorique permet de le distinguer » (Sauvanet, ibid.). Parlons-nous donc encore de la même chose ? * [23]1 Voir les « 100 définitions du rythme » réunies par (...) 2 De la même façon, et dans le domaine de la langue, ce que nous appelons rythme en poésie versifiée classique correspond-il au rythme de la prose ? La prose, d'ailleurs, a-t-elle un rythme ? Une réponse catégorique n'est pas possible sans quelques mises au point générales, et l'on anticipera tout de suite la conclusion en affirmant que ce clivage artificiel, qui oppose prose et poésie, est absolument intenable. 3 4 On a la (bonne) habitude de commencer toute réflexion sur le rythme par la définition de Platon : « ... cet ordre du mouvement a reçu le nom de rythme »[24]2. L'organisation du mouvement rythmé (et rythmique) s'opère formellement grâce à l'existence de « relais de même nature » (Pineau, 1979, p. 12) que la perception, auditive et/ou visuelle, sensible quoi qu'il en soit, repère dans une construction générale, une configuration des matériaux traités. Le mouvement est ainsi défini par l'alternance dynamique des « élans » et des « posés »[25]3 : ces relais doivent être assez rapprochés pour que leur réunion fasse forme. Du point de vue de la motivation d'un tel mouvement physique, Nicolas Abraham (1972), se fondant sur la psychanalyse, a montré, à la source de l'énergie rythmique, la pression permanente du désir humain cherchant sans cesse à se donner des moyens de se satisfaire, puis insuffisamment satisfait par chacun des moyens qu'il a élaborés et remis en quête par le sentiment de frustration qui découle de cette expérience. En fait, il apparaît très vite que le principal problème à résoudre est celui d'un métalangage : comment dire le rythme comme configuration temporelle organisée ? * [26]2 Lois, 665a. * [27]3 Traduction, aussi simple que possible, des mots grecs (...) 5 Benveniste, dans son étude lexicale de ce qu'il présentait comme « le principe du mouvement cadencé » (1966, p. 335), a admis l'effort de métaphorisation presque indispensable pour suggérer un contenu sémantique à l'idée de rythme, sans pour autant cacher ses réticences devant les dérives imprécises que semblable conceptualisation par l'image ne pouvait qu'entraîner. Objet d'une évidente présence en musique bien sûr, mais aussi en poésie versifiée, le rythme se perçoit -- à défaut de se définir -- comme une « alternance de marques (temps fort, temps faible) du même et du différent » (Dessons & Meschonnic, 1998, p. 33), de vide et de plein, de longues et de brèves, comme un découpage, par intervalles, du son sur fond de silence. Cette conception peut conduire à oublier que le rythme est fondamentalement un mouvement, et non un compte, un pointage, oubli entériné par la métrique, qui entretient une notion fausse des unités (vers, phrase ou strophe) en privilégiant le schéma sur le discours, et qui rend l'analyse du rythme de la prose presque toujours caduque[28]4. C'est pourquoi, approfondissant l'approche de Benveniste, Henri Meschonnic (1982, pp. 69-70) nous a appris à penser le rythme comme « une structure », « un niveau », qui est l'organisation même du sens dans le discours[29]5. Le rythme découvre le sens de l'énoncé, et, partant, la trace du sujet de/dans cet énoncé[30]6. De sorte que c'est toute une critique du signe linguistique que la reconnaissance de la notion de rythme implique par elle-même : le rythme, comme organisation du continu dans le langage (Goux, 1999), met en évidence la structure discontinue du signe dans la paradigmatique langagière. Tout ceci -- dont il faut bien mesurer l'importance, car il s'agit rien de moins que d'une redistribution des hiérarchies porteuses de sens, de valeurs et construisant les formes mêmes de toute communication -- peut se ramener à la formule de Benveniste dans son travail sur le rythme pour proposer la reconnaissance d'autres paradigmes fondateurs que ceux du signe : le « sémantique sans sémiotique »[31]7. On comprend que les études de Benveniste et de Meschonnic, et aujourd'hui également de Gérard Dessons (1995), cherchent à remplacer une linguistique du discours qui avoue sur ce point précis ses limites[32]8, par une poétique de l'énonciation, plus attentive à la question des instabilités des sujets sémantiques, au-delà des supports privilégiés. * [33]4 Voir les critiques très sévères de G. Dessons & H. (...) * [34]5 On prendra garde à ne pas confondre système (ensemble (...) * [35]6 « Si le sens est une activité du sujet, si le rythme (...) * [36]7 « Le sémiotique (le signe) doit être RECONNU ; le (...) * [37]8 C'est également la conclusion du bilan de Wunenburger (...) 6 Compte tenu de ces précautions méthodologiques, on entendra par rythme, dans une précision de la définition platonicienne, « l'organisation du mouvement de la parole par un sujet » (Dessons & Meschonnic, 1998, p. 28), idée qui a le mérite de replacer le sujet recteur au centre de la réflexion. Que cette organisation soit à l'oeuvre dans le matériau linguistique de la prose, c'est une évidence que seule la carence des outils d'analyse ou même de réflexion pourrait sembler contredire. Mais il est bien évident que les problèmes posés par sa reconnaissance sont considérables. 7 Tout d'abord, parce que le rythme, on l'a vu, implique la présence concrète et active du silence comme superstructure sensible. Or, comme le signalait déjà Daniel Delas il y a quelques années (1991), en un avertissement qui n'a peut-être pas été assez entendu, il est certain que la linguistique ne connaît guère le silence, mais seulement la pause, qu'elle subordonne toujours au continuum de la chaîne parlée et/ou à celui de la logique de la pensée. Nous aurions tout à gagner à apprendre à ne pas penser le silence par défaut, moins encore à le vivre comme une menace d'aphasie, mais à l'envisager comme un discours actif, qui a sa syntaxe, à défaut d'avoir une grammaire et un lexique. Une syntaxe concrétisée dans les pulsations rythmiques de son apparition/disparition, par exemple. 8 Autre problème théorique posé par l'idée même d'un rythme non mesurable en unités métriques de convention, la gestion de la prise en charge du temps impliqué -- par opposition au temps représenté dans le discours parlé. Et si le rythme, autre aspect du silence, n'était qu'un réseau vide, n'existant seulement que dans son application à la densité figurative d'une sémiotique spécifique ? quelle serait alors la durée de cette vibration ? quelle serait sa chronologie originale, entre présent, passé et futur ? 9 Troisième et dernier problème ici envisagé, comment analyser le rythme d'une langue dans un matériau non esthétisé, sans une linguistique de la voix, qui ne soit pas une poétique du discours ? Sur ce point, plus que sur les deux précédents encore, il conviendrait de parvenir à assouplir les relations entre linguistique et littérature si l'on veut vraiment pouvoir obtenir une réponse à la question, et non rester sur des positions de principes. Le rythme de/dans la langue n'existe que par une mise en voix, qui implique une présence au monde à partir de laquelle certains réseaux sémiotiques peuvent se déployer. C'est là la différence majeure avec la perception d'un rythme temporel, qui est un rythme historique, non articulé en unités auditives : rythme des événements, rythme des saisons, etc. 10 Compte tenu de ces trois difficultés d'intellection, on a choisi, dans le présent volume, d'envisager le rythme comme une « grille d'orientation et de densification » du discours (Ceriani, 1988, p. 37), en un mot comme une aspectualisation du programme discursif, parfois présenté dans sa variante narrative. Ainsi, le rythme de base, le rythme fondateur de toute énonciation, peut être conçu comme structure « de contrôle responsable de la dynamique à la fois temporelle et volitive » de la production et de l'attente narrative, mais aussi poétique (Ceriani, ibid.), une structure qui est une empreinte absolue. 11 On a donc choisi de partir du phénomène rythmique, dans sa concrétude, par opposition à l'abstraction du rythme comme concept immanent. Jean-Paul Goux ouvre le volume, en scientifique et en écrivain, pour insister sur l'importance d'une syntaxe très large dans la perception et l'appréhension du rythme dans la prose narrative, un rythme qui est d'abord « allure », allant dans la continuité -- trace de voix, et marque de style. Puis, trois étapes complémentaires permettent de cerner cette présence active. 12 -- Dans sa dimension linguistique, le rythme est un régulateur perceptif, qui peut jouer un rôle unique dans l'activité de contrainte du sens. Albert Di Cristo analyse la métrique de la parole ordinaire, et tout le dispositif de modélisation du système accentuel français ; la métrique s'oppose au rythme, et ce ailleurs que dans l'opposition esthétique prose vs poésie. Sabine Pétillon, pour sa part, se penche sur l'énonciation des parenthèses, des formes de suspension, à partir desquelles le sens bifurque et propose des interactions parfois retorses ; son support de réalisation privilégiée est l'unité phrase, que le rythme contribue à définir, voire à inventer. Il est clair que le rythme structure les possibilités de production et de réception de n'importe quel message. 13 -- Cinq études consacrées à la poétique, non des textes, mais du matériau langagier choisi, envisagent ensuite le rythme, non plus comme une structure à proprement parler, mais comme un dispositif pragmatique. Jacques-Philippe Saint-Gérand montre comment les dictionnaires, encyclopédies et autres manuels de rhétorique et de poétique, du XVIIIe siècle au début du XXe siècle, se sont épuisés à poursuivre une impossible définition du « rhythme » en dévitalisant ce principe temporel par des aplatissements dynamiques hors contexte énonciatif. Le dialogue avec les déclarations de musiciens et de poètes fut un rendez-vous manqué. Jean-Michel Gouvard relit la Grammaire générale de Beauzée pour revenir à la source de l'analyse moderne de la prosodie. Il rend hommage à l'originalité d'une pensée qui a anticipé la reconnaissance d'une différence radicale entre accentuation de type mécanique et accentuation liée à l'expressivité. Benoît de Cornulier fait le point sur les « problèmes d'analyse rythmique du non-métrique », régulièrement rappelés par les métriciens depuis Jean Mazaleyrat. Son travail vise à nuancer l'opposition prose/poésie, tout en soulignant pourtant les incompatibilités méthodologiques de base. De façon radicalement différente, Gérard Dessons creuse la dimension prosaïque de « tout ce qui n'est point vers », pour montrer que le clivage est une erreur totale, en particulier, donc, en ce qui concerne le rythme[38]9 : refusant la reconnaissance négative de la prose, il retrouve le prosaïsme dans le rythme de certains vers. Enfin, Philippe Jousset propose une phénoménologie de la prose comme objet de connaissance, dans le monde et sur le monde : il écoute le rythme des configurations narratives ou poétiques pour se demander comment parle la prose. * [39]9 Voir Illouz & Neefs (2002) pour un approfondissement (...) 14 -- Deux dernières études privilégient la dimension stylistique du phénomène physique. Le rythme est alors envisagé comme stratégie de caractérisation, plus ou moins maîtrisée, dosage aspectuel et configuration d'une attente qui fait sens dans sa complémentarité avec le silence. Marie-Christine Lala, relisant Duras, Bataille et Artaud, écrivains de la violence s'il en est, et de ce que l'on appelle « folie », étudie les différences de liaison dans le continu du matériau discursif, autant que dans les continuités de la rupture en tant que principe. Son étude place la voix au centre de la vérité de la prose, la voix qui est un autre aspect, sinon l'aspect même, du style. Impossible de réaliser un volume sur le rythme de la parole et de la phrase, ou du texte, sans une étude sur le théâtre[40]10 : Arnaud Bernadet a choisi le théâtre de Koltès, ce théâtre de la « démystification de la voix », qui prend le risque du silence, en un nouveau phrasé : le récitatif de cette prose ose le registre de l'amuïssement, racontant « moins l'indicible qu'il ne le réalise ». * [41]10 On lira les passionnantes réflexions d'A. Vitez, (...) 15 16 C'est à la somme de Pierre Sauvanet (2000, t. 2, p. 179) que l'on empruntera le mot de la fin. « Ce que permet une pensée du rythme, c'est peut-être ceci : à partir d'un point d'ancrage local, passer au global sans tomber dans le total. Le rythme n'est pas tout, tout n'est pas rythme, mais les phénomènes de rythmicité offrent une perspective globalisante, à travers le schème et le concept de rythme comme différentiel et comme mixte (structure, périodicité, mouvement) ». Peut-être faudrait-il donc préférer le terme de rythmique à celui de rythme -- comme on oppose le musical à la musique. Le rythme est d'abord et exclusivement la propriété abstraite de ce qui est rythmique. « Le rythmique permet de quitter le terrain d'une totalité pan-rythmique pour tenter de penser, non le tout, mais les différents aspects du rythme dans chacun de ses phénomènes. Avec le rythme, la pensée ne vise donc pas un objet identique à soi : tout juste peut-elle prétendre à fournir un canevas conceptuel, à mieux fixer le sens des mots que nous employons quand nous disons `rythme' » (Sauvanet, ibid.). 17 Épreuve de liberté intellectuelle, comme on parle d' «épreuve de résistance », mais risque également, l'idée de rythme peut nous permettre de nous dégager du fétichisme du signe et du sens à comprendre, pour faire accepter l'évidence d'une présence au monde. Bibliographie ABRAHAM, Nicolas [1972] : « Le temps, le rythme et l'inconscient », Revue française de psychanalyse, Paris, vol. XXXVI. BENVENISTE, Émile [1966, 1974] : Problèmes de linguistique générale, Paris, Gallimard (2 tomes). CERIANI, Giulia [1988] : « L'empreinte rythmique : régulation, information, contraintes », Cahiers de Sémiotique Textuelle, Nanterre, n° 14, pp. 37-48. DELAS, Daniel [1991] : « Silence et rythme », RITM, Nanterre, n° 1, pp. 11-20. DESSONS, Gérard [1995] : Introduction à la poétique, Paris, Dunod. DESSONS, Gérard, & MESCHONNIC, Henri [1998] : Traité du rythme. Des vers et des proses, Paris, Dunod. GOUX, Jean-Paul [1999] : La Fabrique du continu, Seyssel, Champ-Vallon. ILLOUZ, Jean-Nicolas, & NEEFS, Jacques (éd.) [2002] : Crise de prose, Saint-Denis, PUV. MESCHONNIC, Henri [1982] : Critique du rythme. Anthropologie historique du langage, Lagrasse, Verdier. PINEAU, Joseph [1979] : Le Mouvement rythmique en français. Principes et méthodes d'analyse, Paris, Klincksieck. SAUVANET, Pierre [1996] : « À quelles conditions un discours philosophique sur le rythme est-il possible ? (réponse à Henri Meschonnic) », in P. Sauvanet & J.-J. Wunenburger (éd.), Rythmes et philosophie, Paris, Kimé, pp. 23-39. SAUVANET, Pierre [2000] : Le Rythme et la raison (tome 1 : Rythmologiques, tome 2 : Rythmanalyses), Paris, Kimé. TODOROV, Tzvetan (éd.) [1965] : Théorie de la littérature, Paris, Seuil. VITEZ, Antoine [1982] : « À l'intérieur du parlé, du geste, du mouvement. Entretien avec H. Meschonnic », Langue française, Paris, n° 56, pp. 24-34. WUNENBURGER, Jean-Jacques (éd.) [1992] : Les Rythmes : lectures et théories, Paris, L'Harmattan. Notes [42]1 Voir les « 100 définitions du rythme » réunies par P. Sauvanet dans sa somme philosophique (2000, t. 1, pp. 230-245), qui vont de définitions épistémologiques (Aristoxène de Tarente : « Le rythme apparaît lorsque la division des temps prend un ordre déterminé ») à des intuitions plus lapidaires (Pablo Casals : « Le rythme, c'est le retard »). De ce bel ensemble, on distinguera l'analyse de Diderot (Salon de 1767) : « Qu'est-ce donc que le rythme ? me demandez-vous. C'est un choix particulier d'expressions, c'est une certaine distribution de syllabes longues ou brèves, dures ou douces, sourdes ou aigres, légères ou pesantes, lentes ou rapides, plaintives ou gaies, ou un enchaînement de petites onomatopées analogues aux idées qu'on a et dont on est fortement occupé, aux sensations qu'on ressent, et qu'on veut exciter, aux phénomènes dont on cherche à rendre les accidents, aux passions qu'on éprouve et au cri animal qu'elles arracheraient, à la nature, au caractère, au mouvement des actions qu'on se propose de rendre ; et cet art-là n'est pas plus de conventions que les effets de la lumière et les couleurs de l'arc-en-ciel ; il ne s'apprend point, il ne se communique point, il peut seulement se perfectionner. Il est inspiré par un goût naturel, par la mobilité de l'âme, par la sensibilité. C'est l'image même de l'âme ». [43]2 Lois, 665a. [44]3 Traduction, aussi simple que possible, des mots grecs arsis et thésis. [45]4 Voir les critiques très sévères de G. Dessons & H. Meschonnic, op. cit., p. 32. L'idée vient des Formalistes russes en fait ; voir l'article décisif de O. Brik, « Rythme et syntaxe », ou les remarques de B. Eikhenbaum, in Tzv. Todorov (1965). [46]5 On prendra garde à ne pas confondre système (ensemble organisé par des unités qui sont interdépendantes) et structure (ensemble d'unités solidaires, mais pas nécessairement interdépendantes). Pour une discussion des propositions de Meschonnic, voir Sauvanet (1996). [47]6 « Si le sens est une activité du sujet, si le rythme est une organisation du sens dans le discours, le rythme est nécessairement une organisation ou configuration du sujet dans son discours », H. Meschonnic, ibid., p. 71. [48]7 « Le sémiotique (le signe) doit être RECONNU ; le sémantique (le discours) doit être COMPRIS. [...] Le privilège de la langue est de comporter à la fois la signifiance des signes et la signifiance de l'énonciation. De là provient son pouvoir majeur, celui de créer un deuxième niveau d'énonciation, où il devient possible de tenir des propos signifiants sur la signifiance », É. Benveniste (1974, pp. 64-65). [49]8 C'est également la conclusion du bilan de Wunenburger (1992). [50]9 Voir Illouz & Neefs (2002) pour un approfondissement de cette idée, historicisée tout au long du XIXe siècle. [51]10 On lira les passionnantes réflexions d'A. Vitez, interrogé par H. Meschonnic (1982), pour mesurer toute la pluralité de réalisation de la voix au théâtre. Pour citer cet article Référence électronique Éric Bordas, « Le rythme de la prose », Semen, 16, Rythme de la prose, 2003, [En ligne], mis en ligne le 1 mai 2007. URL : http://semen.revues.org/document2660.html. Consulté le 18 janvier 2010. Auteur [52]Éric Bordas Université de la Sorbonne Nouvelle - Paris 3 Navigation Chercher ____________________ OK Index * [53]Auteurs * [54]Mots clés Actualités * [55]Appels à contribution Semen Texte intégral * [56]26-2008 Médiaculture et médiacritique * [57]25-2008 Le discours de presse au dix-neuvième siècle : pratiques socio-discursives émergentes * [58]24-2007 Linguistique et poésie : le poème et ses réseaux * [59]23-2007 Sémiotique et communication. 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80. http://semen.revues.org/document2962.html 81. http://semen.revues.org/document2966.html 82. http://semen.revues.org/document2961.html 83. http://semen.revues.org/document2963.html 84. http://semen.revues.org/document2964.html 85. http://www.revues.org/?page=lettre 86. http://www.revues.org/ 87. http://semen.revues.org/backend.html 88. http://semen.revues.org/lodel/edition 89. http://semen.revues.org/index.html?format=plan 90. http://semen.revues.org/document2961.html 91. http://semen.revues.org/document2963.html 92. http://semen.revues.org/document2964.html 93. http://www.revues.org/ 94. http://www.lodel.org/ 95. http://semen.revues.org/backend.html?format=rss092documents 96. http://www.revues.org/ 97. http://calenda.revues.org/ 98. http://www.hypotheses.org/ 99. http://www.revues.org/?page=lettre 100. http://leo.hypotheses.org/1762 101. http://leo.hypotheses.org/ 102. http://cleo.cnrs.fr/ Liens cachés : 103. http://semen.revues.org/document2660.html%0D#global 104. 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Pas le rythme, des rythmes [25]2. Traitements rythmiques. Exemple français littéraire [26]3. Gratuité d'un traitement rythmique. [27]4. Sélection et complétude métriques. [28]Bilan Texte intégral 1 L'analyse rythmique de textes non-métriques dans une tradition donnée s'est longtemps faite, et se fait encore souvent, à la lumière de l'analyse des textes métriques surtout littéraires (communiqués par l'écriture). Il peut valoir la peine de souligner l'influence, pas forcément justifiée, qui résulte parfois de l'analyse métrique sur l'analyse non-métrique, tout en signalant des problèmes que l'analyse métrique elle-même peut révéler. [29]1. Pas le rythme, des rythmes 2 Commençons par rappeler qu'un texte, en tant que suite d'énoncés, n'a pas un rythme et un seul, puisque l'effet rythmique qu'il procure dépend de la manière dont il est présenté et reçu. Ce qui suit peut être lu comme de la prose : (A) C'est plutôt le sabbat du second Faust que l'autre. Un rhythmique sabbat, rhythmique, extrêmement rhythmique. - Imaginez un jardin de Lenôtre, correct, ridicule et charmant. 3 On pourrait en proposer une analyse rythmique s'inspirant de ce qui suit : Le sentiment du rythme dans une phrase française est (...) fondé sur la perception d'une série de rapports entre les nombres syllabiques de groupes délimités par leurs accents. (Jean Mazaleyrat, 1974, p. 14) 4 Par exemple, en comptant les syllabes de certains syntagmes ou groupes, on pourrait envisager pour le segment médian l'analyse suivante en comptant : Un rhythmique sabbat (6), rhythmique (2), extrêmement rhythmique (6) ? -> Un rhythmique sabbat (6), rhythmique, extrêmement rhythmique (8) ? 5 Mais en 1866 ces mêmes mots avaient été disposés dans les Poèmes saturniens de Verlaine en alinéas et paragraphe réguliers : [30]Image1 [31]Agrandir 6 Ce formatage était censé induire un lecteur cultivé à traiter dans sa tête ces alinéas en vers de rythme 6 6, à traiter le tout en une strophe, couple de paires de vers rimés en [otK (@)] et [2A], et pouvait encore induire certains lecteurs à distinguer le rythme bi-vocalique des finales en [otK (@)], féminines, de celui des autres, masculines. Dans ce traitement rythmique métrique, la longueur de « extrêmement / Rythmique » en nombre de voyelles (6) avait de bonnes chances de n'être pas sensible. 7 8 On sait en effet depuis longtemps, par des exemples multiples, qu'un même texte peut être lu et reçu comme de la prose ou comme des vers (parfois de plusieurs manières) selon la manière dont il est présenté. On pourrait multiplier les variantes, et même en envisager d'autre nature ; par exemple, ces mots pourraient être mis en musique de plusieurs manières impliquant des regroupements variés. Même si le découpage en hémistiches et vers se retrouvait identique dans un air donné, les nombres de voyelles (6 ou 8) qui participent au rythme métrique du quatrain à lire ont de grandes chances de ne plus être sensibles dans le chant : c'est une expérience largement partagée, que, quand on entend chanter des « vers » de même mètre, s'il s'en trouve un de nombre différent, alors qu'il pourrait paraître boiteux à la lecture, il ne se distingue pas dans le chant. Qui sent, en chantant la Marseillaise, que Égorger nos fils et non compagnes est, ou plutôt, pourrait être, à la lecture de sa strophe écrite, un vers faux ? Le sentiment du rythme chronorythmique du chant n'est pas le sentiment du rythme numérique (plus phonologique) qui fait le vers de mètre 8 (Ils viennent jusque dans nos bras / Égorger nos fils, nos compagnes).[32]1 * [33]1 On peut s'imaginer percevoir dans le chant ces (...) 9 10 Ces observations ont des conséquences assez évidentes, mais qu'on oublie volontiers, c'est pourquoi on se permettra ici de rappeler la plus simple : 11 Rythme de phrase. Le rythme d'une phrase, ça n'existe pas. 12 Pour qu'on puisse parler, avec l'article défini, du rythme (le rythme) de la phrase (être grammatical unique que des énonciations diverses peuvent réaliser), il faudrait en effet d'abord que la phrase ait un rythme ; et, de plus, qu'elle en ait un seul. Or non seulement des énonciations d'une phrase peuvent se rythmer de plusieurs manières très différentes, mais l'énonciation d'une phrase peut se répartir contextuellement, par exemple, en deux morceaux de vers, de telle manière qu'elle ne soit pas elle-même, dans son unité, un objet rythmique.[34]2 * [35]2 Voir Gérard Dessons et Henry Meschonnic, 1998, p. 70 sv. 13 Ce qu'on nomme analyse rythmique n'est souvent qu'un métrage syllabique de constituants grammaticaux d'une phrase (en admettant qu'elle ne soit syllabable que d'une manière) ; cette activité comptable produit des nombres abstraits, pas une analyse rythmique. L'analyse rythmique du discours n'a pas pour objet des phrases, même des énoncés, qui puissent être analysés, mesurés et métrés comme le lit de Figaro (tant de long, tant de large, quelle que soit la date et le métricien). Plutôt que propriété d'un objet supposé dont l'esprit pourrait seulement reconnaître ou ne pas reconnaître le rythme, le rythme est dans l'activité mentale (événementielle) d'un esprit qui sent du rythme en traitant d'une certaine manière, par exemple, des énonciations ou une activité discursive (qui peut inclure non seulement des énonciations, mais des aspects de leur contexte pragmatique). Au théâtre ou dans la communication orale, le traitement rythmique du discours peut s'intégrer à celui de l'action du locuteur. Dans l'esprit d'un lecteur lisant silencieusement ou pensant verbalement (on peut penser des vers comme on peut penser de la musique), il peut ne pas y avoir de contrepartie physique extérieure du discours rythmé. [36]2. Traitements rythmiques. Exemple français littéraire 14 L'organisation rythmique de l'activité mentale d'un esprit traitant du discours dépend en partie de la nature des énoncés, mais ce qui précède rappelle qu'elle est, spectaculairement et parfois de manière essentielle, conditionnable par d'autres paramètres. A cause, notamment, de son caractère littéraire, la poésie française "classique", si on peut par cette étiquette désigner assez arbitrairement la poésie publiée en recueils d'environ 1550 à 1870 (dates très approximatives), nous donnera d'abord un exemple d'un système complexe de conditionnement codifié du traitement rythmique du discours. 15 La phrase qu'on peut écrire : (B) Qu'il vienne, qu'il vienne, le temps dont on s'éprenne. 16 pouvait donner lieu, phoniquement, vers 1873 comme encore de nos jours, à des interprétations ou traitements syllabiques différents, notamment selon qu'on y suppose ou non un emploi de [ @ ] à la fin de l'une ou l'autre occurrence de « vienne » et à la fin de « s'éprenne ». On peut aussi imaginer des dictions ou interprétations (mentales mais éventuellement silencieuses) favorisant des regroupements différents, par exemple, pour s'en tenir à des regroupements assez concordants avec la structure de l'énoncé : une diction continue assez unifiée du tout ; une diction binaire, en coupant soit après la première occurrence de « vienne », soit après la seconde ; une diction ternaire en coupant après les deux... 17 Dans Une Saison en enfer de Rimbaud (1873), dans le poème intitulé Chanson de la plus haute Tour, cette phrase était imprimée en deux alinéas métriques (vers) regroupé en un paragraphe métrique (comme ce qu'on nommait souvent une stance ou une strophe) ; ce paragraphe était répété, formant un refrain dont les trois occurrences étaient séparées par des couplets de vers de rythme 5 (sauf un inégal de rythme 4), au moins conventionnellement féminins. 18 Cette disposition graphique avait un rôle déterminé par une longue tradition dont les lecteurs visés par ce texte étaient censés être imprégnés. Par sa nature écrite et par son formatage, le texte s'annonçait au regard comme de la poésie versifiée, donc (normalement) métrique, c'est-à-dire, plus particulièrement, présentant des régularités rythmiques plus ou moins familières dans cette tradition. On s'attendait en particulier à ce qu'un texte métrique soit métrique de part en part, et à ce que son organisation métrique soit ostensiblement signalée, et en partie (vers, stances) déterminée graphiquement par son formatage. A partir de ces orientations initiales, une structure métrique était censée être normalement reconnaissable conformément à ce qu'on peut appeler un principe d'Évidence immédiate de la structure métrique, à l'application duquel convergeaient un grand nombre de contraintes hétérogènes sur le texte, dont : sa présentation graphique, sa prononciation supposée et la conformité de ses rythmes au répertoire des combinaisons de mètres. A partir d'un tel conditionnement, la structure métrique était censée s'imposer par sa régularité même dans le texte (extrapolation métrique, renforcée par l'attente d'exhaustivité métrique). (Sur cet aspect de la poésie, voir Cornulier et Murat, 2000). 19 L'imprégnation supposée par cette tradition littéraire vers la fin du Second Empire pouvait induire l'esprit d'un lecteur cultivé à se mettre, pour ainsi dire, en mode métrique (littéraire), et déterminer les éléments d'organisation rythmique suivants (dans la transcription phonétique, les barres verticales notent des pauses) : [37]Image2 [38]Agrandir 20 En effet la tradition habituait à sentir des régularités remarquables impliquant la distinction de ces trois parties d'un vers ou d'une expression rythmée : sa dernière voyelle masculine, qu'on peut nommer sa tonique ; sa partie anatonique, incluant sa tonique et ce qui éventuellement la précède ; sa partie catatonique, incluant sa tonique et ce qui éventuellement la suit. Les régularités repérables sur ces parties du vers étaient essentiellement : 21 1) un rythme anatonique déterminé par le nombre de voyelles de la partie anatonique, dont la régularité caractérise le mètre comme rythme anatonique régulier ;[39]3 * [40]3 Identifier cette forme (par un terme tel (...) 22 2) la forme phonémique catatonique, c'est-à-dire la forme (en phonèmes) de la partie catatonique, dont la régularité caractérise la rime comme forme catatonique régulière ; 23 3) la cadence, c'est-à-dire le rythme catatonique, simplement caractérisé (en poésie) par le nombre de voyelles de la forme catatonique.[41]4 * [42]4 On ne prétend pas ici que la cadence était (...) 24 Il s'en faut de beaucoup que ces éléments soient complètement déterminés par la structure syntaxique-sémantique, morphologique et phonologique de la phrase. 25 Le formatage graphique en alinéas métriques (vers) déterminait d'abord la syllabation : le lecteur métrique était induit à traiter chaque vers comme une continuité syllabique et chaque entrevers comme une discontinuité syllabique ; dans ce cadre, l'emploi du [@] du premier « vienne » était dicté par la langue des vers. La tradition métrique induisait, à partir de là, à sentir le rythme anatonique de chacun des vers (5 et 6), puisque c'était l'élément obligé d'une métrique attendue ; c'est donc la pression métrique imposée par la tradition littéraire au lecteur de l'époque qui l'induisait à élaborer ces rythmes. 26 Dans cette interprétation rythmique, le second vers pouvait apparaître comme le seul 6-voyelles du poème (particularité plutôt problématique en tradition purement littéraire). 27 28 Toutefois Arthur Rimbaud pouvait aussi rythmer cet énoncé d'une manière toute différente. On sait par le témoignage de son professeur de rhétorique qu'il connaissait la chanson populaire de l'avoine (dialectalement « avène »), répandue dans toutes la France, et dont le refrain, dans certaines de ses variantes régionales, se disait et se rythmait plus ou moins comme suit (le rythme musical est noté à droite[43]5) : * [44]5 L'écriture rythmique employée ici est définie dans (...) [45]Image3 [46]Agrandir 29 Dans cette interprétation chronorythmique, quoique les deux expressions aient des nombres de voyelles anatoniques différents (5 et 6, sans négliger l'e féminin du premier « avène »), elles sont sensiblement isométriques.[47]6 Il est vraisemblable qu'en écrivant son refrain de la Saison, Rimbaud les a pensées au moins occasionnellement sur ce rythme, en sachant que des collègues comme Verlaine ne manqueraient pas de reconnaître ce modèle de tradition orale au moins offert comme en contrepoint de l'interprétation littéraire métriquement problématique. La double référence à la tradition littéraire (numérique) et à la tradition orale (chronorythmique) permettait d'installer une ambiguïté rythmique sans simplement abolir la pertinence du traitement rythmique littéraire. * [48]6 Le sentiment d'isochronie entre « Avène, (...) [49]3. Gratuité d'un traitement rythmique. 30 La comparaison d'un traitement rythmique de tradition orale (en intervalles de durée entre certaines attaques de voyelles) et d'un traitement rythmique de tradition littéraire (en nombre de voyelles) permet de souligner la liberté de choix de certains traitements rythmiques. C'est une mise en perspective dans une tradition de poésie littéraire qui peut induire un esprit à percevoir, ou plutôt construire une séquence des 5 valeurs rythmiques à partir des voyelles anatoniques de [kkilvjEn@ kilvjEn@],[50]7 sans se contenter de construire, par exemple, à partir de chaque occurrence de [kkilvjEn@], son rythme anatonique (2) et sa cadence (2). * [51]7 Dans un traitement continu de « Qu'il vienne, (...) 31 Dans la tradition métricienne, il n'est pas habituel de distinguer le métrage des suites grammaticales et l'analyse rythmique des énonciations, et on fait souvent comme si le rythme était une propriété objective de parties distinguées des énoncés. On a pourtant deux raisons de rejeter le présupposé selon lequel tout esprit qui traite distinctement une expression (assez brève) élabore automatiquement un rythme fondé sur son nombre de voyelles anatoniques. Première raison, négative : personne (à ma connaissance) n'a songé à établir ce présupposé qu'on ne formule même pas ; il suffit de l'expliciter pour en douter. Deuxième raison : on a vu qu'une virtualité rythmique pouvait en cacher une autre ; le traitement chronorythmique d'un « vers » de la Marseillaise ou de « Qu'il vienne, qu'il vienne » peut empêcher de reconnaître une inégalité contextuelle de nombre vocalique selon un traitement numérique ; inversement, un traitement littéraire du vers peut priver de reconnaître une régularité chronométrique possible pour une diction qu'on pourrait en faire (comme en chant). 32 Ainsi, en l'absence de justifications expresses, il est arbitraire de décider qu'une suite non-métrique quelconque doit être exhaustivement divisée en segments dont un rythme anatonique potentiel soit supposé réalisé. [52]4. Sélection et complétude métriques. 33 Un système métrique déterminé, dans une langue déterminée, et même sur des segments du texte déterminés, peut encore donner lieu à des applications variées au niveau de la sélection des signaux ou sons auxquels est appliqué tel type de traitement rythmique. L'un des rythmes les plus universellement répandus dans les traditions orales peut être décrit comme une paire de deux couples d'événements instantanés en série isochrone, en prenant pour exemple le cri collectif « Untel, une chanson ! », parfois scandé collectivement avec le nom de quelqu'un à la place de « Machin » : [53]Image4 [54]Agrandir 34 Dans l'exemple figuré ici, « Un- tel, un' chanson ! », les attaques des voyelles des syllabes distinguées en gras sont seules pertinentes au niveau isochrone 2 (deux couples de coups). A ce niveau, la première voyelle de « chanson » n'est pas pertinente. Pourtant il peut exister au moins localement une série isochrone (niveau 1 ci-dessus) relativement à laquelle l'attaque de cette voyelle intermédiaire est pertinente. Il y a donc une forme rythmique à l'égard de laquelle la première voyelle de « chanson » n'est pas pertinente (niveau 2) et il y a un rythme à l'égard duquel elle l'est (niveau 1). 35 Il n'y a pas toujours comme ici un niveau métrique inférieur auquel les voyelles qui n'ont pas eu l'honneur de contribuer au rythme au niveau supérieur ont un rôle à jouer, comme qui dirait, en seconde division ; ainsi, dans certaines formules de tradition orale anglaise, entre deux voyelles métriquement groupées d'une manière chronométrique, des voyelles intermédiaires peuvent intervenir plus ou moins librement. 36 A leur tour, les voyelles de « Un » et « -ne », pertinentes au niveau 2, peuvent cesser d'être rythmiquement pertinentes à un niveau supérieur, si, en répétant indéfiniment ce cri, on forme une série rythmique isochrone (de niveau 3) en traitant les voyelles de « tel » et de « -son » comme correspondant à des « temps » plus « forts ». La dichotomie entre voyelles (absolument) métriques et voyelles (absolument) extramétriques est donc trompeuse : il peut y avoir plutôt différentes formes rythmiques (ici hiérarchiquement ordonnées) à chacune desquelles peuvent éventuellement contribuer des voyelles plus ou moins rigoureusement sélectionnées.[55]8 * [56]8 De tels rythmes sont analysés dans Cornulier 2000. 37 J'ai parlé de voyelles (ou de leurs attaques) là où parfois on parle de syllabes, parce qu'il apparaît à l'analyse chronorythmique que ce sont essentiellement les attaques des voyelles (noyaux des syllabes) qui sont métriquement pertinentes. Pas les consonnes : celles-ci ne sont pratiquement jamais sélectionnées à cet égard : elles ne contribuent pas à l'isochronie métrique. 38 A travers diverses traditions, la rime, impliquant une équivalence de forme catatonique, illustre cette possibilité de sélectionner plus ou moins rigoureusement des éléments de la parole pour un type rythmique, et notamment d'ignorer les consonnes. Dans la poésie française "classique", il s'agit d'une rime intégrale en ce sens qu'elle implique tous les phonèmes catatoniques du vers, consonnes comprises : « clair » rime avec « mer », mais pas avec « mets ». Dans certains types de chanson traditionnelle et dans certaines traditions littéraires, l'équivalence entre voyelles catatoniques suffit (rime vocalique, parfois dite assonance). Dans d'autres types (comme parfois en espagnol), les voyelles posttoniques du vers ne sont pas toutes sélectionnées (on peut parler de rime vocalique partielle ou sélective). Parfois encore, peut-être, la tonique est seule sélectionnée (rime tonique), comme ce pourrait être le cas dans Auprès de ma blon-de / Il fait bon, fait bon, fait bon.... Un esprit conditionné par l'un ou l'autre système peut être induit par lui à dégager spontanément des formes catatoniques complètes ou sélectives (vocaliques) selon le cas. Quant à la cadence, la seule distinction réglée en poésie française "classique", celle des masculines (simples) et féminines (doubles), ignore les consonnes. 39 On présuppose couramment que, même hors de toute métrique, si une expression déterminée a un rythme anatonique, il est univoquement déterminé par le nombre total de ses voyelles anatoniques. Ainsi, si « Le temps dont on s'éprenne » [ l@t2ad2Ot2OsepKEn@ ] a un rythme anatonique continu, ce ne pourra être que 6 (on veille à n'oublier aucune voyelle). Il y a dans cette analyse un présupposé, qu'on peut appeler de sélection maximale : à savoir que toutes les voyelles sont sélectionnées et contribuent à ce rythme. Nous venons de voir cependant qu'existaient en tradition orale des rythmes (anatoniques) sélectifs quant à la partie du matériel phonémique qui y contribuait. 40 Dans la poésie française "classique", pour les rythmes anatonique métriques, le principe de sélection maximale est fondé sur d'amples observations : on constate des régularités de rythme anatonique dont le caractère systématique garantit la pertinence, et qui impliquent la prise en compte de toutes les voyelles anatoniques. Par exemple, tous les alexandrins de Malherbe non seulement ont, mais ont seulement 12 voyelles anatoniques : pour rendre compte de cette régularité remarquable, il faut donc systématiquement les prendre toutes en considération. 41 Dans ce domaine même, pourtant, l'examen des faits impose souvent des nuances ; pour ne prendre qu'un exemple ancien dans le domaine de l'audition, dans cet hémistiche de mesure 6 de Corneille (Le Cid 2 :2, 1636), « - Parle. - Ote-moi d'un doute », vers 1636, l'acteur jouant le rôle du comte devait pouvoir prononcer [parl@] sans élision devant l'initiale jonctive par « Ote ». Mais la reconnaissance du mètre 6-6 impliquait que cette voyelle ne contribue pas au rythme anatonique de l'hémistiche. La relative banalité de cette situation oblige à penser que de nombreux auditeurs étaient accoutumés à former dans leur esprit des rythmes anatoniques en sélectionnant spontanément, dans les sons qu'ils entendaient, ceux qui étaient régulièrement pertinents. A s'en tenir à la notion négative et ancienne d'élision, on pourrait dire qu'il y avait alors élision mentale, à défaut d'élision matérielle ; on peut préférer dire, en termes positifs, que la voyelle optionnelle de [parl (@)], dont l'emploi était normal en finale de réplique, n'était pas mentalement sélectionnée devant mot jonctif parce que telle était la règle de traitement rythmique (continu) à l'intérieur du sous-vers, même en diction fractionnée : soit une voyelle métriquement négligeable, c'est-à-dire régulièrement négligeable dans la formation d'un rythme métrique. 42 Ce type de phénomène est banal et codifié dans d'autres traditions. Dans cette invocation de la Divine Comédie (Inferno 2 :7 ; apostrophe ajoutée devant les toniques de mot ; tonique du vers distinguée en gras) : [57]Image5 [58]Agrandir 43 on peut compter 14 voyelles sont 13 anatoniques du vers (ligne 1) alors que le mètre doit en recruter 10. La tradition poétique invite, non pas à élider, mais à ignorer mentalement dans la formation du rythme métrique les posttoniques de « muse » [ muze] devant « alto », de « alto » devant « ingegno », et de « ingegno » devant « or ». On dit souvent qu'en de tels cas deux voyelles distinctes en réalité sont « prises ensemble » (synalèphe) en sorte qu'elles n'en forment qu'une ; il n'est pas nécessaire de supposer une telle opération si on reconnaît là un cas codifié de non-sélection d'une voyelle relativement à un rythme. 44 Par contraste, il y a lieu d'expliciter en métrique française "classique" un principe codifiant la sélection des voyelles pertinentes pour le rythme anatonique : Principe de sélection maximale : En métrique française littéraire "classique", toutes les voyelles non sujettes à élision devant mot jonctif contribuent à la formation du rythme anatonique d'un sous-vers ou d'un vers simple. 45 Ce principe contribue à la complétude et à l'Évidence de la structure métrique en réduisant l'ambiguïté rythmique. Sa simplicité, consistant en l'exhaustivité même et contribuant à l'évidence du rythme, est peut-être la cause de sa généralité (plusieurs autres traditions littéraires tendent vers un tel principe), mais cette simplicité et cette généralité ne devraient pas cacher le fait qu'il s'agit tout de même d'un principe choisi parmi d'autres possibles (y compris l'absence de règle). Sauf justification expresse, on n'est pas fondé à l'appliquer automatiquement et sans justification à n'importe quel texte non-métrique, de tradition orale ou même littéraire quelconque, ou même sans prétention esthétique ; par exemple à une petite phrase du code de la route ou au salut de quelqu'un qui nous demande en nous croisant « Comment ça va c'matin ? » : il n'est pas démontré qu'un rythme discernable (en l'occurrence, de longueur 6) soit mentalement élaboré à chaque fois qu'on entend ou qu'on lit quelque chose comme ça ; ni, par conséquent, que la réunion de deux petits énoncés dont chacun, mesuré, présente une suite anatonique de longueur 6, constitue un alexandrin ; pour que leur énonciation soit traitée en alexandrin, il faudrait, d'abord, que ces rythmes de longueur 6, puis leur réunion en une paire, soit mentalement construits. [59]Bilan 46 Voici un bilan de quelques-unes des conclusions suggérées par les remarques précédentes. 47 Les phrases n'ont pas un rythme (et un seul). Il peut y avoir du rythme, partiellement déterminé par leur structure grammaticale, dans l'activité mentale au cours de laquelle elles sont traitées. 48 La détermination et la complétude normales dans le traitement rythmique des textes métriques ne sont pas des propriétés universelles des textes. Il n'y a pas lieu de les supposer sans justification dans un texte non-métrique quelconque. 49 Dans une tradition de poésie littéraire métrique déterminée peuvent se tendre à se constituer des principes (sujets à évoluer historiquement) déterminant la construction du rythme dans la tête des lecteurs, ou des auditeurs, et contribuant non pas à une identité (utopique), mais à une certaine homologie entre l'intention rythmique de l'auteur et la reconstruction rythmique dans la tête de consom-mateurs, surtout en ce qui concerne des aspects métriques du rythme. 50 Si un tradition métrique implique (non anecdotiquement) la pertinence de certains types de formes rythmiques, il y de grandes chances que ces types de formes soient pertinents dans des textes non-métriques.[60]9 Ainsi la métrique française littéraire révèle la pertinence de la forme catatonique, de sa longueur, et celle de la forme anatonique. Le discours métrique (poésie, chant, slogans...) est par là un terrain précieux d'observation pour l'analyse des sons, qui peut emprunter, et non seulement prêter à l'analyse métrique. * [61]9 Il est triste d'imaginer les poètes forgeant des (...) 51 Si une tradition métrique n'implique pas la pertinence de certains types de rythme, il serait imprudent d'en conclure directement qu'ils n'existent pas, même dans des textes non-métriques. Ainsi la tradition littéraire française n'a guère exploité quant au mètre la distinction bref/long au niveau des voyelles ou syllabes ; on sait pourtant qu'elle était bien établie dans certains parlers ; mais elle n'était pas assez invariante d'un dialecte à l'autre et d'une époque à l'autre pour se codifier en une tradition transversale dialectalement et historiquement : les nécessités de la communication ou de la transmission littéraire l'ont filtrée (voir par exemple Morin 1999). Cela ne rend pas cette distinction également négligeable dans n'importe quel texte non-métrique de n'importe quelle époque et dans n'importe quelles conditions (à cet égard auditeur et lecteur n'ont pas le même statut). 52 Ajoutons qu'une métrique littéraire permet, par ses régularités mêmes, de transmettre non seulement des énoncés, mais du discours avec du rythme. A cet égard notamment, elle n'entre pas avec la prose ou le non-métrique dans une relation symétrique de concurrence telle qu'il s'agirait de choisir entre du rythme régulier et du rythme libre. En favorisant la transmission (reproduction) de rythmes, la poésie métrique permet d'élaborer des rythmes communicables d'une précision et d'une complexité très supérieure à ce que permet un système non doté de telles conditions de communication.[62]10 * [63]10 L'isochronie et la tonalité permettent de (...) Bibliographie Billy, Dominique [1999] : éd., Métriques du Moyen Age et de la Renaissance, L'Harmattan. Cornulier (de), Benoît, et Murat, Michel [2001] : « Métrique et formes versifiées », dans Jarrety 2001, 493-502. Cornulier (de), Benoît [1995] : Art poëtique, Presses Universitaires de Lyon. Cornulier (de), Benoît [2000] : « Sul legame del ritmo et delle parole. Nozioni di ritmica orale », dans Studi di Estetica 21, Éditions CLUEB, Université de Bologne, Italie. Jarrety, Michel [2001] éd., Dictionnaire de poésie de Baudelaire à nos jours, Presses Universitaires de France. Mazaleyrat, Jean [1974] : Éléments de métrique française, Colin. Morin, Yves-Charles [1999] : « L'hexamètre héroïque de Jean Antoine de Baïf », dans Billy 1999, 163-184. Rimbaud, Arthur [1873] : Une Saison en enfer, Alliance Typographique, Bruxelles. Notes [64]1 On peut s'imaginer percevoir dans le chant ces égalités et inégalités de nombre syllabique quand elles sont associées à des égalités et inégalités chronorythmiques. [65]2 Voir Gérard Dessons et Henry Meschonnic, 1998, p. 70 sv. [66]3 Identifier cette forme (par un terme tel qu'anatonique) aide à ne pas se figurer que c'est par une convention propres aux poètes que les voyelles postérieures à la tonique du vers étaient négligées comme « extramétriques » : simplement, les voyelles posttoniques n'appartiennent pas à la partie anatonique où se définit le mètre, tout comme les prétoniques n'appartiennent pas à la partie catatonique où se définit la rime (sans qu'on ait besoin de déclarer extra-rimiques ces dernières). [67]4 On ne prétend pas ici que la cadence était effectivement féminine (sentie telle) pour tous les lecteurs, ni même que tous étaient sensibles à son apparence graphique. Elle est en tout cas devenue aujourd'hui métriquement indifférente à la majorité des lecteurs cultivés, même sur un plan purement graphique, puisque les exceptions à l'Alternance ne sont généralement plus remarquées. [68]5 L'écriture rythmique employée ici est définie dans l'Art poëtique (1995 : 280). En une notation musicale (figeant arbitrairement la durée des syllabes), on pourrait noter : croche, noire pointée ; croche, noire pointée ; puis 6 croches. [69]6 Le sentiment d'isochronie entre « Avène, Avène » et « que le beau temps t'amène » dans le chant peut reposer notamment sur l'égalité de durée entre les deux couples d'attaques des voyelles notées en gras ; voir Cornulier 2000. [70]7 Dans un traitement continu de « Qu'il vienne, qu'il vienne », la valeur rythmique de la première voyelle féminine peut, en s'incorporant à la seconde séquence rythmique anatonique (récupération rythmique), donner le rythme 2-3 (« 2=3 » si on note la continuité). Dans la tradition littéraire "classique", le vers composé français semble impliquer, par exemple pour le mètre 6-6, le cumul d'un traitement rythmique discontinu des hémistiches 6+6 (excluant la récupération à la césure) et continu du vers 6=6 (excluant la surnuméraire à la césure). [71]8 De tels rythmes sont analysés dans Cornulier 2000. [72]9 Il est triste d'imaginer les poètes forgeant des conventions purement artificielles comme si une tradition musicale avait pu s'établir sur la réglementation d'ultra-sons. [73]10 L'isochronie et la tonalité permettent de construire, en chantant dans une tradition musicale, des rythmes d'une complexité encore bien supérieure à celle de la métrique littéraire. Mais alors la métrique n'est plus du tout immanente au texte linguistique. Pour citer cet article Référence électronique Benoît de Cornulier, « Problèmes d'analyse rythmique du non-métrique », Semen, 16, Rythme de la prose, 2003, [En ligne], mis en ligne le 1 mai 2007. URL : http://semen.revues.org/document2736.html. Consulté le 18 janvier 2010. Auteur [74]Benoît de Cornulier Centre d'Études Métriques (CALD) Navigation Chercher ____________________ OK Index * [75]Auteurs * [76]Mots clés Actualités * [77]Appels à contribution Semen Texte intégral * [78]26-2008 Médiaculture et médiacritique * [79]25-2008 Le discours de presse au dix-neuvième siècle : pratiques socio-discursives émergentes * [80]24-2007 Linguistique et poésie : le poème et ses réseaux * [81]23-2007 Sémiotique et communication. 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