[yellow-arrow-ltr.png] English عربي [yellow-arrow-rtl.png] Accueil Se connecter Infolettre Nos flux RSS Search this site : ____________________ Recherche Recherche avancée Accueil [EMBED] * Politique européenne de voisinage + Contexte et perspectives + Projets et actions + L'UE et votre pays + Liens utiles * Reportages écrits * Reportages TV * Invités * Blogorama * Q/R * Concours + Règlement + Réactions * Agenda Accueil › Préservez l’énergie afin de pouvoir cuisiner votre poulet… avant de le manger › Préservez l’énergie afin de pouvoir cuisiner votre poulet… avant de le manger 21/10/2009 Une plateforme de dialogue sur la politique énergétique et une intégration des marchés énergétiques dans le bassin méditerranéen semblent être incontournables. Avec un début d’exécution… Amina Khairy - Le Caire, Eurojar La crainte que l’énergie se fasse de plus en plus rare et le problème des énergies non renouvelables ne sont pas toujours en tête des préoccupations des gens. On laisse les lumières allumées sans penser aux manques de sources énergétiques; on considère qu’il est normal de rentrer chez soi et de trouver notre réfrigérateur froid; on projette de passer la nuit dans une chambre climatisée; on regarde des heures durant la télévision, à suivre ce qui se passe dans le monde… mais nous ne ressentons pas vraiment un quelconque déficit énergétique et considérons que le problème ne se pose pas encore. Il y a quelques années, nous avons pourtant commencé à entendre parler de l’épuisement des ressources énergétiques non renouvelables, qui constituent le pilier de notre vie quotidienne. Le pétrole, le gaz et le charbon pourraient devenir un simple souvenir. Malheureusement, cette hypothèse n’est pas pure fiction. Dans le cadre des solutions proposées pour éviter ce scénario catastrophe, le projet «Soutenir l'intégration et l'amélioration de la sécurité du marché énergétique euro-méditerranéen» (MED-EMIP pour la coopération énergétique) a été mis en place. Cet intitulé complexe, voire incompréhensible pour de nombreuses personnes, constitue en fait un des piliers de la stratégie énergétique de la Politique européenne de voisinage. Ce projet a été lancé en 2007 et devrait durer jusqu’en 2010. Avec un budget total de 4,5 millions d’euros, il vise à améliorer l’intégration des marchés énergétiques dans la région euro-méditerranéenne et à promouvoir une sécurité énergétique améliorée et durable. Il soutient aussi le transfert de connaissances dans le domaine des énergies renouvelables, encourage leur utilisation par les pays partenaires méditerranéens. Ce programme couvre de nombreux pays, dont la Syrie, la Tunisie, la Turquie, l’Algérie, l’Égypte, le Liban, le Maroc, la Jordanie et les Territoires Palestiniens Occupés. Spécialisé dans le développement économique et membre de la délégation de la Commission européenne en Egypte, Dr. Ahmad Badr explique que le projet constitue une plateforme régionale de la politique européenne pour les problèmes liés à l’énergie, dans le but d’échanger les expériences et la connaissance sur les énergies renouvelables. Il ajoute que ce projet vise à diversifier les sources d’énergie et à réduire l’impact environnemental des activités liées à l’énergie. Le fait de parler de l’intégration des marchés énergétiques dans la région euro-méditerranéenne pourrait être source de souci pour certains pays, du moment où les pays des deux rives de la Méditerranée connaissent une inégalité des besoins et de la consommation énergétiques. M. Badr choisit d’emprunter les mots de Dr. Hassan Younès, le ministre égyptien de l’Électricité et de l’Énergie, affirmant que l’intégration énergétique euro-méditerranéenne est «une situation gagnant-gagnant pour les deux rives de la Méditerranée». Le Nord et le Sud coopèrent pour la bonne cause M. Badr explique que les ressources énergétiques sur les deux rives de la Méditerranée sont diversifiées et les possibilités de transfert de technologie et d’expériences sont ouvertes. Il ajoute: «Le transfert de technologie de la rive Nord vers la rive Sud devrait permettre l’implantation de structures pour la production de l’énergie solaire dans les pays partenaires de l’Europe ; en contrepartie, une partie de cette énergie sera transférée vers les pays européens. Ceci permettra de créer des emplois dans le Sud et contribuera à l’essor de l’économie de la région.» L’idée de partenariat et de coopération dans le cadre des ressources énergétiques pourraient sembler inhabituelle; elle est toutefois très logique. Le chef d’équipe du projet d’intégration du marché euro-méditerranéenne de l’énergie, Dr. Albrecht Kaupp, explique que «l’élargissement des réseaux d’électricité à travers la région nécessite une infrastructure d’interconnexion intelligente afin de répondre à la demande croissante en énergie et de permettre de tirer profit de l’énergie renouvelable. Les secteurs public et privé devraient prendre conjointement en charge la réalisation de cet objectif, en fournissant le financement adéquat à l’infrastructure et en mettant en place le cadre légal et organisationnel de ce projet afin d’attirer davantage d’investissements vers le secteur de l’énergie». M. Kaupp préfère utiliser le terme de «consommation modérée d’énergie» à celui de «l’économie d’énergie». En fait, l’Égypte possède un énorme potentiel pour la production d’énergie renouvelable, solaire et éolienne, et vise à produire 20% de l’ensemble de son énergie à travers ces deux techniques à l’horizon 2020. M. Kaupp soutient cette approche qui, selon lui, nécessite bien plus que des ateliers de travail et des tables rondes. Cela requiert en effet une énorme volonté pour transformer les mots en actions. M. Kaupp admet qu’un tel projet requiert un investissement et un financement importants. Mais il pense aussi que «nous sommes chanceux de pouvoir avoir l’énergie solaire gratuitement ; c’est uniquement la conversion en électricité qui coûte de l’argent». C’est pourquoi il trouve qu’il est plus sage de répartir le coût de l’infrastructure de l’énergie renouvelable et d’en ajouter une partie aux factures actuelles de la consommation électrique provenant de sources non renouvelables. «En Allemagne, par exemple, les abonnés au réseau électrique payent 4% de surcoût sur la facture d’électricité afin de financer l’infrastructure de l’énergie solaire et éolienne», explique M. Kaupp. Il note de même que plusieurs pays en Méditerranée ont pour objectif d’exporter de l’énergie en Europe. Le réseau, un bon début M. Badr, de son côté, insiste plus sur le réseau électrique méditerranéen actuellement mis en place, connectant des pays du sud et de l’est de la Méditerranée (sans Israël), notant qu’il commence à être opérationnel dans certains pays. Des efforts sont fournis aujourd’hui afin d’inclure l’ensemble des pays méditerranéens dans ce plan afin d’améliorer la sécurité énergétique et la continuité dans l’ensemble de la région et de réduire les factures d’électricité. Ceci réduira aussi le besoin de construire de nouvelles centrales pour répondre aux besoins croissants en électricité autour du bassin méditerranéen. A ce niveau, M. Kaupp explique que, dans le passé, les experts ont eu besoin de six décennies pour mettre en place l’infrastructure nécessaire à l’industrie de pétrole et de gaz. Il pense que nous avons besoin de six nouvelles décennies pour mettre en place une infrastructure pour l’énergie renouvelable. «Heureusement, nous avons d’ores et déjà lancé ce projet ; néanmoins, la question est de savoir comment accélérer ces démarches au sud de la Méditerranée comme nous l’avons fait en Europe». Réveillez-vous! M. Kaupp pense qu’actuellement un Égyptien lambda, par exemple, ne s’intéresse pas énormément aux problèmes énergétiques, du moment où l’approvisionnement reste régulier dans son pays. M. Kaupp croit que les campagnes de sensibilisation à travers la télévision et les autres supports média ne sont pas les plus efficaces. Une manière plus efficace, selon lui, serait de lancer cette sensibilisation très tôt, en maternelle et dans les écoles primaires, où les enfants peuvent apprendre que les sources d’énergies conventionnelles sont limitées et ne seront plus disponibles à l’avenir… M. Kaupp rappelle l’anecdote d’un concours qui a eu lieu entre écoliers, qui a consisté à créer un slogan décrivant la manière de réduire la consommation d’énergie chez soi. Un élève propose carrément: «économisez l’énergie, mangez votre poulet cru». Donc, avant de se voir acculés à manger le poulet cru, comme le recommande cet enfant, il serait plus sage de travailler dans le sens d’un réseau d’électricité unifié en Méditerranée et de soutenir les projets financés par l’Union européenne visant à améliorer les projets d’intégration et à sécuriser la fourniture d’énergie. N.B: Texte traduit de l’original arabe par l’équipe d’Eurojar [react_fr.jpg] [node-sep.jpg] [imprimer.jpg] Imprimez [envoyer.jpg] Envoyez à un ami [share.jpg] Partagez Ajouter à Digg Ajouter à del.icio.us Ajouter à Furl Ajouter à Facebook Vos réactions saida aoune, Maroc | 22-11-2009, 22.39h salam alikom et bonsoir Il est très simple de trop parler, d’agir, mais il est très difficile de réagir et de faire quelque chose au lieu de dire et de redire. Donc, sans parler de la politique énergétique, et sans parler de son côté amélioré, il est nécessaire de faire un petit test exprès pour le citoyen. Il suffit de couper toutes origines de l'énergie pour deux ou trois jours, et on va attendre la réaction du citoyen. Je suis sûre et certaine qu'il ne va même pas supporter une seconde sans électricité ou bien sans eau et là, il va bien savoir la grande importance de l'énergie dans sa vie, et il va être très prudent pour ne plus la gaspiller... Mohamed RACHIDI, Maroc | 05-11-2009, 21.46h Les contraintes face à l’accélération d’une politique énergétique améliorée et durable sont nombreuses, mais la contre-réaction environnementale face aux émissions des gaz néfastes ne va pas chercher l’avis ni des politiciens ni des ingénieurs, la réponse serait souvent douloureuse : sécheresse, inondations… La balle est chez les peuples à réagir sans tarder, chacun doit réduire sa consommation d’énergie pour éviter une destruction massive de ce monde. Les méditerranéens sont 450 millions individus, en économisant chacun 24 Kilowattheure par an, ils évitent 21600 Gigawatt heure par an, ce qui est équivalent à arrêter six centrales électriques de 400 Mégawatts. [EMBED] Invité du mois Richard Heber Weber Richard Weber est depuis 2007 directeur Général adjoint de l'Office de coopération de la Commission Européenne, EuropeAid. Il a intégré en 1980 les services de la Commission Européenne. Il a notamment exercé les fonctions de Directeur du programme MEDA II et des opérations pour les pays de la Méditerranée de 2000 à 2006. Invités précédents • Georges Abi Saleh • Christiane Nasser • Judith Neisse • Nabil Ayouch • Tomás Duplá del Moral • Kader Arif À ne pas manquer Calendrier de programmation LBC • Sur LBCI (terrestre, Liban) «Europa Jaratouna» est diffusée tous les mercredis à 18H45 et rediffusée tous les lundis à 14H40 (avant le journal de 15H). • Sur LBC SAT (régional) «Europa Jaratouna» est diffusée tous les vendredis à 19H00 (heure de Jordanie). • Sur LBC Europe «Europa Jaratouna» est diffusée tous les dimanches à 15H30 (heure de l’est) • Sur LBC Australie «Europa Jaratouna» est diffusée tous les vendredis à 15H30 (heure de Sydney) et rediffusée tous les dimanches à 13H00 (heure de Sydney). • Sur LBC USA «Europa Jaratouna» est diffusée tous les jeudis à 17:30 (heure de l’est) / 14H30 (heure du pacifique) et rediffusée tous les samedis à 12H45 (heure de l’est) / 9H45 (heure du pacifique). L'Orient-Le Jour Tous les lundis, vous pouvez lire dans ce quotidien un reportage, un article ou une analyse autour du thème des relations euro-méditerranéennes, ou de la Politique européenne de voisinage. La série, qui a démarré le 27 avril 2009, comptera en tout 52 articles (sur 1 an). Al-Hayat Toutes les semaines (1 fois par semaine), les correspondants d'Al-Hayat dans 8 pays (Liban, Syrie, Jordanie, Territoires palestiniens, Egypte, Tunisie, Maroc, Algérie), vous donnent rendez-vous sur les pages du quotidien, pour exposer certaines des actions de l'UE dans ces pays : développement, soutien aux secteurs productifs, aides aux couches défavorisées, soutien à l'administration… ou encore à la démocratie. Le Commerce du Levant Tous les mois, ce mensuel économique de langue française, publié au Liban, vous fournira une analyse et un reportage économique ou socio-économique sur un aspect des relations Euromed. La série a démarré avec le numéro daté mai 2009, sorti il y a quelques semaines, et s'étalera sur 1 an. Lancement officiel de notre projet multimédia Europa Jaratouna (Communiqué de presse) Le mercredi 24 juin a été lancé notre projet médiatique "Europa Jaratouna" qui a pour objectif de maximiser la visibilité de la Politique européenne de voisinage dans le bassin méditerranéen et des relations euro-méditerranéennes en général. Il sera mis en œuvre dans huit pays : Liban, Syrie, Jordanie, Territoires Palestiniens, Egypte, Maroc, Algérie, Tunisie. Plus de détails Concours Participez et gagnez tous les 3 mois un voyage avec séjour dans une capitale européenne, ou une somme d’argent. Il vous suffit de réagir en postant sur le site une opinion, une évaluation, une idée, un commentaire ou tout autre message relatif aux textes publiés ou au thème principal du site… et vous pouvez être l’un des gagnants du concours. Plus d'informations Vos réactions Très intéressant ce concours. Il permet, à travers des photos, de voir la vie quotidienne égyptienne. L'Égypte contient beaucoup de paradoxes; au niveau de ses traditions et cultures. Je pense que c'est une très bonne idée d’organiser un tel concours. Il faut aussi voir les monuments et les sites touristiques en même temps que la vie quotidienne pour donner une vue générale sur le pays. Rime mabrouk , Égypte A propos de: L’Égypte et ses paradoxes en photo Je n'aime la façon dont les chefs arabes gouvernent et ce depuis les années 70. Nous avons manifesté longtemps contre leurs politiques mais jamais nous n'avons servi les ennemis par nos écritures. Bachar El-Assad n'est pas un dictateur. Mais il l'est aux yeux de certains quand il s'agit des dépassements commis par certains serviteurs des agendas extérieurs. Nous avons longtemps vécu la même histoire chez nous. Mais après un certain laps de temps, on s'aperçoit que nous avions tort. ouchane, Maroc A propos de: La difficile vie des ONG en Syrie L'église catholique Romaine d'Alger symbolise la symbiose et l'entente qui régnaient au Maghreb, dans le passé récent, entre toutes les communautés des trois religions célestes. Malheureusement, le respect de la communauté dominante envers les autres ne cesse de se dégrader de nos jours. Il y a quelques semaines, les citoyens suisses ont voté contre la construction de nouvelles mosquées dans leur pays, tous les musulmans ont crié Haro sur le baudet et ont exprimé leur mécontentement. Mohammed CHOUKRI A propos de: Une ancienne église défie le temps Lire toutes les réactions Sur le même sujet [bullet-blue.jpg] Pour que le Liban ne devienne pas un dépotoir pour déchets radioactifs [bullet-blue.jpg] Développement durable dans les banlieues tunisiennes [bullet-blue.jpg] Un projet de long terme essentiel pour la protection de la Méditerranée Voir également [bullet-blue.jpg] Les pays de l’EuroMed déploient leurs ailes dans un espace aérien commun [bullet-blue.jpg] L’Égypte et ses paradoxes en photo [bullet-blue.jpg] Invest in Med: la Méditerranée comme opportunité Nos partenaires Medibtikar Agence web: ebizproduction 2009 Qui sommes-nous? | Mentions légales | Droits de reproduction | Charte du site | Contactez-nous Projet financé par l'Union européenne