nationalisme petit-bourgeois. Il a abandonné tout programme pour la prise du pouvoir par la classe ouvrière, pour l'établissement d'un gouvernement ouvrier et paysan, et, bien entendu pour la création d'un -- le FSLN pour "les erreurs graves commises au cours des années pendant lesquelles il a exercé le pouvoir",(7) comme l'oppression des minorités, le contrôle bureaucratique des organisations de masse, le -- permanente, ont mené tout droit à la conclusion du 13ème Congrès, bien sandiniste : "La stratégie sandiniste de conquête du pouvoir était la seule voie possible dans un pays comme le Nicaragua". (11) -- capitalisme, l'absence de toute démocratie ouvrière, et même l'arrivée au pouvoir du gouvernement Chamorro, le Nicaragua reste un Etat ouvrier. Pourquoi? Parce que les sandinistes contrôlent toujours l'armée, et que donc "le pouvoir révolutionnaire n'a pas été démantelé". (12) La généralisation à partir de l'expérience nicaraguayenne Peu de temps après que le FSLN a pris le pouvoir, le SUQI tenait son 11ème Congrès mondial. Si proche de l'événement, le SUQI a trouvé -- Pendant les élection présidentielles de juillet 1989 - marquées comme d'habitude par une fraude massive au profit du parti au pouvoir - Cardenas a été battu par le candidat du PRI. Une minorité du PRT, -- Tous ceux qui se sont soulevés contre Bandaranaike quand elle a été au pouvoir ont connu une répression sanglante. La "tactique"consistant à présenter un faux candidat n'était rien d'autre qu'un leurre pour -- mener un combat pour qu'ils deviennent des instruments de la lutte pour la prise du pouvoir, les dirigeants du SUQI ont suivi la direction de Solidarnosc, qui, elle, appuyait la création d'une -- tâche qui consistait à gagner les comités inter-usines à un programme d'action pour la conquête du pouvoir, et à utiliser le pouvoir pour résoudre la crise économique polonaise à travers la mise en œuvre -- document programmatique n'était adopté qu'au CEI de 1987, deux ans après que Gorbatchev avait pris le pouvoir. Et parce qu'il se demandait si le Bonaparte soviétique ne pourrait pas -- masses dans le processus de réforme. Ce n'est nullement la prise du pouvoir par les travailleurs. Quand il parle des "formes d'auto-organisation", le SUQI les conçoit comme des -- seulement incapable d'avancer un programme d'action pour la révolution politique : il a carrément loué l'arrivée au pouvoir des forces de la contre-révolution sociale! -- SUQI, a connu la persécution et la prison staliniennes. Il a été mondialement connu pour son refus de se plier devant le pouvoir bureaucratique, ce qui lui a donné aussi un grand prestige au sein de -- autres révolutionnaires à diriger la classe ouvrière et ses alliés vers la prise de pouvoir ... c'est un obstacle pour renouer notre continuité politique avec Marx, Engels, Lénine et les quatre premiers -- écrit dans Bilan et Perspectives (1906) : "Sous quelque drapeau politique que le prolétariat ait accédé au pouvoir, il sera obligé de prendre le chemin d'une politique socialiste ... La barrière entre le programme minimum et le programme maximum tombe dès que le prolétariat accède au pouvoir." (71) Pour Trotsky, il fallait que les masses corrigent leur propre parti, -- "démocratique"plutôt que de lutter pour la démocratie ouvrière et le pouvoir des travailleurs. Une autre opposition - qui partageait plusieurs positions de la TCQI - -- p. 33. Notre traduction 15 Pour notre critique, voir Pouvoir Ouvrier 14, printemps 1989, p 32 16 International Internal Discussion Bulletin XVIII 6, septembre 1982, -- 38 Ibidem 39 Voir Pouvoir Ouvrier 3, 1983, "Révolution et contre-révolution en Pologne" -- 45 "Quand le stalinisme s'écroule", supplément Inprecor, 7.12.89, p. 5 46 Pouvoir Ouvrier 17, janvier 1990, pp 8-9 47 Inprecor 11.12.89, p. 7 -- 71 L. Trotsky, 1905 (Paris, 1969), p. 452. 72 Quatrième Internationale 19, décembre 1985, pp 41-106. Voir Pouvoir Ouvrier 8, décembre 1985, pour notre analyse