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Une équipe identifie un point faible chez la bactérie de l’anthrax - Actualité médicale

Une équipe identifie un point faible chez la bactérie de l’anthrax


Les chercheurs du MIT et de la New York University ont identifié un point faible dans les défenses de la bactérie de l’anthrax qui pourrait être exploité pour produire de nouveaux antibiotiques.

Les chercheurs ont trouvé que l’oxyde nitrique (NO) est un composant important des défenses de Bacillus anthracis contre la réponse immunitaire déclenchée par les cellules infectées par cette bactérie. Les bactéries de l’anthrax qui ne peuvent pas produire de NO succombent aux attaques du système immunitaire.

Stephen Lippard, professeur de Chimie au Arthur Amos Noyes du MIT, et l’auteur d’une publication sur le sujet, indique que les antibiotiques développés sur la base de cette vulnérabilité pourraient également être efficaces contre d’autres bactéries qui emploient le même système de défense. Parmi ces bactéries, on trouve Staphylococcus aureus, responsable de nombreuses infections dans les hôpitaux et dont il existe de nombreuses souches très résistantes aux médicaments.

Les travaux ont été publiés en ligne dans l’édition du 21 Janvier de la revue Proceedings of the National Academy of Sciences
L’anthrax existe naturellement de par le monde, et peut infecter tous les animaux à sang chaud, incluant l’homme. Le traitement comprend de grosses doses d’antibiotiques administrées par voies veineuse ou orale, mais la maladie peut souvent être fatale – en particulier si le traitement n’est pas initié immédiatement.

Dans le système immunitaire humain, des cellules spécialisées connues sous le nom de macrophage sont la première ligne de défense contre une infection par l’anthrax. Les macrophages phagocytent la bactérie et la bombardent de nombreuses molécules oxygénées et azotées réactives, qui conduisent à des réactions chimiques toxiques pour la bactérie.

L’équipe de chercheur a découvert que le NO préalablement produit par la bactérie lui permet de se défendre contre les attaques à base de molécules oxygénées réactives lancées par les macrophages peu de temps après l’infection. Douze heures plus tard, lorsque les macrophages relâchent du NO spécifier l’attaque, il est trop tard – à ce moment là, la bactérie a déjà pris le dessus et éventuellement détruit les ...

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L’auteur principal de l’étude est Konstantin Shatalin de la New York University School of Medicine. Les travaux ont été financés par le National Institutes of Health and la National Science Foundation.


Article écrit le 2008-02-07 par © Copyright InformationHospitaliere.com
Source: New York University School of Medicine - "EurekAlert!, a service of AAAS" - InformationHospitaliere.com

 
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