Essence (hydrocarbure) Pour les articles homonymes, voir Essence. Page d'aide sur l'homonymie Essence (hydrocarbure) 1203 : essence pour moteurs d'automobiles L’essence utilisée comme carburant dans les moteurs thermiques ou moteur à explosion à allumage commandé est un mélange d’hydrocarbures, auxquels sont parfois ajoutés d’autres produits combustibles ou adjuvants. On y trouve en moyenne : Ces produits sont, pour l’essentiel, issus de la distillation du pétrole. En cas de pénurie de pétrole, il a aussi été fait appel à la distillation des schistes bitumineux, comme cela s’est pratiqué il y a quelques décennies dans l’exploitation de la mine des Télots, à Autun. + 1.2 Essence aviation * 2 Prix de l'essence Des mélanges avec d’autres produits permettent néanmoins d’avoir des indices d’octane supérieur à 100, il faut alors les définir par extrapolation : certaines essences de compétition, dites « essences aviation » atteignent environ 110. Pendant de très nombreuses années, on ajoutait à l’essence une certaine quantité de plomb tétraméthyle Pb(CH[3])[4] ou mieux de plomb tétraéthyle Pb(C[2]H[5])[4] afin de diminuer la tendance à la détonation d’essences contenant un fort pourcentage d’heptane. C’était une manière d’augmenter artificiellement l’indice d’octane (on gagnait 10 points avec 1 g/l de PTE) et de favoriser la lubrification des moteurs mais cela conduisait à disperser dans l’environnement de fortes quantités de plomb, métal dont on connaît la toxicité. Les essences comportant du plomb sont désormais interdites. On connaît d’autres solutions, pas forcément exemptes d’inconvénients, par exemple utiliser davantage Les divers types d’essences actuellement disponibles sont : * l’essence sans plomb 95 ou « Eurocarburant » (indice d’octane 95), * l’essence sans plomb 98 (indice d’octane 98, disponible en Italie seulement dans quelques stations, et rendu moins polluant), L’essence sans plomb 98 est plus détergente que l’essence sans plomb 95 et se révèle plus corrosive, en particulier pour les pièces en élastomères (caoutchoucs). Ces deux carburants contiennent de fortes quantités de composants aromatiques qui sont très toxiques. Il faut donc éviter d’en respirer les vapeurs et ne pas s’en servir comme agent de nettoyage ou de dégraissage. [modifier] Essence aviation C'est un carburant spécifique utilisée dans les moteurs d'avions à pistons. Elle est à très haut indice d'octane et traitée de façon à être moins volatile que l'essence ordinaire en particulier pour le vol en altitude. La plus utilisée en aviation légère est l'AVGAS 100LL (Low Lead). Elle est de couleur bleue. Cette essence contient toujours du plomb tétraéthyle bien qu'il soit supprimé pour les automobiles. Compte tenu du prix atteint par ce carburant pour l'aviation légère, un certain nombre de tentatives sont faites pour développer des moteurs aviation diesel. Mais de nombreux moteurs à allumage commandé utilisant des essences automobiles sont utilisés, notamment les moteurs Rotax et Jabiru. On les trouve notamment pour les faibles puissances et les ULM. On trouve en droguerie l’essence C, l’essence F, le white spirit, l'essence G (éther de pétrole), etc. qui sont des mélanges d’hydrocarbures plus ou moins volatils et peu toxiques. Ce sont évidemment des produits très inflammables qu’il convient de manipuler loin de toute source de chaleur et dans des lieux bien aérés. Outre le remplissage des briquets qui représente un usage très marginal (on parlait jadis d’essence à briquets), les essences de pétrole sont surtout des solvants qui servent à éliminer les taches de corps gras ou de diluants pour les peintures. [modifier] Prix de l'essence Les prix de l'essence à San Fransisco, Californie, en juillet 2006 En France, la TIPP représente une grande partie du prix de l'essence: en 2008 environ 150 % du prix hors taxes, soit une part de 60 % du prix final^[5]. Cette taxe avait cependant pris des proportions bien supérieures: en 1999, quand le baril a atteint son niveau le plus bas de la décennie, l'essence (sans plomb 95) s'est retrouvée taxée à 500% du prix hors taxes, ce qui représentait 83% du prix final à la pompe^[5]. Aux États-Unis et au Canada, la politique est inverse, car la faible taxation permet d'offrir une essence bon marché ; les gouvernements respectifs privilégient « le niveau de vie des américains, qui n'est pas négociable » (sic. George W. Bush, président des États-Unis) aux ressources planétaires. En France, la consommation moyenne du parc automobile est ainsi passée de 8,3 litres aux 100 km à 7 litres en 2004. La consommation du "véhicule neuf moyen" commercialisé en France en 2005 est de 6 litres/100km. D'ailleurs pour la 4^e année de suite, la consommation globale annuelle de super et de gazole a reculé en France pour revenir au niveau de 1996 soit 29 millions de mètres cubes. Cela est dû à la hausse du prix de l'essence qui entraîne une diminution du kilométrage parcouru (398 milliards de km en 2005 contre un pic à 404 milliards en 2003) favorisé par le vieillissement de la population française, tendance aussi constatée en Allemagne et Grande-Bretagne - et à une diminution de la vitesse (aidée par des contrôles radar de vitesse en nette augmentation). * Voir un schéma détaillé sur un distributeur d'essence pour automobile. Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Essence_(hydrocarbure) ».