 « Revenons à Confucius, au Boudha, à Socrate, à Jésus-Christ, moralistes 
  qui couraient les villages en souffrant de faim ! Il faut compter désormais 
  avec la raison, qui n’opère que sur les facultés qui président à la catégorie 
  des phénomènes de la bonté pure. » (Poésies II)
 
  « Revenons à Confucius, au Boudha, à Socrate, à Jésus-Christ, moralistes 
  qui couraient les villages en souffrant de faim ! Il faut compter désormais 
  avec la raison, qui n’opère que sur les facultés qui président à la catégorie 
  des phénomènes de la bonté pure. » (Poésies II) 
Confucius (551-479 av. JC) est un philosophe chinois à l'origine de la doctrine morale et politique de l'Etat, après l'adoption de ses idées par la dynastie de Han. Ducasse prend Confucius comme exemple ("Revenons à Confucius..." Poésies II) pour illustrer l'idée selon laquelle le poète "découvre les lois qui font vivre la politique théorique" et qu'il "doit être plus utile qu'aucun citoyen de sa tribu".
Confucius, Bouddha, Socrate et Jésus Christ sont, comme l'a fait Ducasse, évoqués et rapprochés dans de nombreux textes du XIXème siècle. Beaucoup d'auteurs de cette époque associent Socrate et Jésus Christ. Hugo dans Les Châtiments ( p.30, livre I) :
"Et quant à la raison, qui prétend juger Rome,
Flambeau qu'allume Dieu sous le crâne de l'homme
Dont s'éclairait Socrate et qui guidait Jésus".
Stendhal rapproche lui aussi ces deux personnages : "La mort de Socrate est d'un homme, celle de Jésus Christ est d'un Dieu". Dans La Comédie Humaine (p.14) Balzac dit de ces deux hommes : "Socrate fut immoral, Jésus Christ fut immoral". Il en parle également dans La Muse du Département (p.681) : "En présence des grandes familles d'Athènes et de l'Empire romain, Socrate et Jésus étaient criminels". Enfin dans Le Curé de Village (chap.IV) : Le jugement de Socrate et celui de Jésus Christ seraient vendus contre eux comme autrefois à Jérusalem ".
Balzac rapproche également Confucius, Socrate et Jésus Christ 
  dans Les Petits Bourgeois : "Aussi ne nuirai-je jamais à 
  personne et ne ferai-je jamais rien contre les commandements de la morale universlle, 
  qui fut la morale de Confucius, de Moïse, de Pytha, de Socrate comme celle 
  de Jésus Christ". Lamartine évoque également deux 
  de ces personnages dans Le Tailleur de Pierre de St-Point (p.511) : 
  "Il y en avait dont j'ai retenu les noms comme Pythagore, Socrate, Platon, 
  Confucius, Cicéron". Chateaubriand
  rapproche lui aussi ces deux personnages dans Essai historique, politique 
  et moral : "En rassemblant la morale de tous les sages, la simplicité 
  et la pureté des leçons de Socrate, l'élévation 
  des principes de Confucius, de Zoroastre, de Moïse, ils y mélèrent 
  une tendresse de coeur qui leur était propre ". De même dans 
  le Génie du Christianisme il est dit : "Il étoit 
  digne des disciples de Confucius de prononcer une pareille sentence en faveur 
  de la loi de Jésus Christ". Enfin il reste Bouddha, qui est évoqué 
  par Victor Hugo dans
  William Shakespeare.