A l'exception d'un vieillard en costume traditionnel, très sollicité d'ailleurs par les photographes amateurs internationaux, aucun palestinien, n'a pu franchir les barrages pour rejoindre la manifestation. Les colons finissent enfin par trouver leurs ennemis : Yossi Sarid, membre du Meretz, député à la Knesset et David Grossman, -- Je ne reconnais plus la route. Le taxi collectif que nous prenons (Albert n'a plus l'autorisation de circuler avec sa voiture) s'arrête à un premier barrage à 4 km du départ. Contrôle de papiers par les soldats , inspection des banquettes, ouverture du coffre. Ca va, le taxi repart, encore 3 km, s'arrête et nous sommes tous obligés de -- masques, etc... Nous restons jusqu'à 16 heures afin d'assurer la sortie des étudiants. Efficace, notre présence ? Nous constatons que l'armé a établi un barrage en amont, ce qui occasionnera, demain, à ceux qui empruntent cette route 1 km de plus à pied. Ce barrage est exemplaire : il fait mentir la justification sécuritaire donnée par Israël à la plupart de ses actions illégales : nulle part, cette route ne passe à proximité d'une ville israélienne -- est intimé de rejoindre Jérusalem sans nous arrêter. L'idée nous vient de nous servir aussi de ces petites routes tracées à travers la campagne par les Palestiniens pour contourner les barrages. Qui peut nous en empêcher ? En fait, les colons. Présents tout au long du trajet, reliés par émetteur au barrage militaire qui leur a signalé notre présence, ils effectuent les contrôles. 3 fois sur les 10 km qui nous séparent de Jérusalem, ils nous arrêtent, montent dans le car, -- Aujourd'hui, le PNGO (l'ensemble des O.N.G palestiniennes dont le président est Mustapha Barghouti) a appelé les citoyens de Jérusalem et de Bethléem à se diriger sur les barrages militaires dans une marche pacifique de convergence. Les internationaux sont là. Le mot d'ordre : « Jérusalem ouverte ». -- chaque main, les enfants tiennent les ballons. Nous traversons la ville : les internationaux sont frappés de l'ampleur des bombardements des mois de juillet et d'août. Les barrages militaires ont été renforcés depuis que Maryse et moi, venons de les traverser une heure plus tôt. Monseigneur Saba annonce au commandant militaire le but de