Online - [1]Médecine & Hygiène - [2]Devenir - [3]Déviance et société - [4]Douleur et analgésie - [5]Thérapie familiale Papier - [6]Adolescence - [7]Archives de psychologie - [8]Cahiers du groupement Hahnémannien - [9]Equinoxe -[10] European journal of drug and metabolism - [11]Genetic Counseling - [12]Infokara - [13]Le calendrier médical - [14]Néphrologie - [15]Patrimoine et architecture - [16]Pharma-Flash - [17]Psychothérapies - [18]Revue médicale de la suisse romande - [19]The Medical Letter - [20]Cette semaine - [21]Rechercher - [22]Thématique [23][shim.gif] [24] Archives | [25]Recherche | [26]N°actuel | [27]QCM | |[28] [shim.gif] [29]Nos Revues | [30]Librairie en ligne | [31]Gateway | [32]Contact Edito: Recherche biomédicale : léthique sur la brèche par Anonymous le Tuesday 07 January @ 10:35:41 La recherche biomédicale semble soumettre la société à un nombre croissant de choix difficiles. Léthique est appelée à la rescousse. Mais le rôle de cette discipline reste flou. Doit-elle définir ce quest lhumain ? Préciser ce qui relève du permis ou de linterdit ? Interroger les mythes de la société, se poser en gardienne voire en créatrice de valeurs ? Alexandre Mauron, professeur de bioéthique à la Faculté de médecine de lUniversité de Genève, membre de la Commission nationale déthique en médecine humaine, ébranle quelques idées reçues au sujet de sa discipline. Face à lavalanche de questions dites «nouvelles», léthique peut jouer un rôle de mémoire des arguments. Si la société doit fixer des limites aux moyens que les chercheurs utilisent pour progresser, elle ne saurait dicter leurs buts sans menacer leur créativité. Enfin, il faut se méfier des questions éthiques à la mode : elles ne sont pas forcément les plus urgentes. Interview. La plupart des questions que la science pose à la société font appel à la notion de limites. Instaurer des limites, est-ce le grand rôle de léthique ? Je suis daccord que léthique a affaire avec les limites. Mais je refuse dinstituer léthicien comme une sorte de père la vertu qui mesure la longueur des minijupes de la science. Léthique nest pas uniquement une entreprise qui restreint la liberté des chercheurs. Elle peut aussi rappeler que certaines limites issues du consensus social et politique sont parfois mal fondées. Comment réagissez-vous à limpression, largement partagée, que léthique na que le pouvoir de retarder lintroduction de nouvelles techniques dans la vie quotidienne, que toutes les limites quelle pose sont transgressées ? Le meilleur exemple est la fécondation in vitro : lorsquils mettaient au point cette technique, Edwards et Steptoe étaient au ban de la communauté scientifique. Mais après leur victoire la première naissance dun enfant conçu in vitro lacceptation sociale et éthique a suivi. Il y a un présupposé non dit dans cette lecture de lhistoire de la fécondation in vitro, qui voudrait que la procédure posait réellement des problèmes éthiques dans la décennie 70, mais que ces problèmes seraient désormais passés sous silence. On refuse denvisager que les problèmes éthiques perçus alors étaient peut-être des pseudo-problèmes. A mon avis, il ny a pas vraiment daccoutumance à des pratiques qui seraient intrinsèquement perverses et qui simposeraient petit à petit selon une logique sociale inéluctable et avec le secours rhétorique des éthiciens. Cette lecture relève de lidéologie. Il y a plutôt une réaction initiale de rejet, rationalisée alors au moyen darguments qui savèrent ensuite discutables. Car de deux choses lune : soit Edwards et Steptoe avaient éthiquement tort à lépoque et ils ont encore tort aujourdhui, soit ils avaient déjà raison il y a 25 ans et la vraie différence davec le présent, cest quaujourdhui, le bien-fondé éthique de la fécondation in vitro est plus largement reconnu. Ny a-t-il pas une troisième possibilité : que ce quon appelle «tort» ou «raison» évolue à travers le temps ? Cette interprétation relativiste ne me convainc pas. Je pense que les arguments qui étaient avancés contre la fécondation in vitro étaient faibles. Mais leffet de choc médiatique et social associé à certaines technologies biomédicales empêche, dans un premiers temps, de prendre la bonne mesure des arguments éthiques. Car il arrive que de telles nouveautés soient initialement «mises en scène» comme des transgressions effrayantes de lordre naturel. Mais ensuite, la naïveté de léthique naturaliste qui inspire ces réactions apparaît plus clairement et le rejet satténue. On progresserait ainsi dans la conscience morale avec le progrès scientifique. Le monde de léthique se confondrait avec celui de la science... Je parlerais plutôt de parallélisme. Le rôle spécifique de léthique, cest de fonctionner comme une mémoire des arguments. La maladie denfance du débat bioéthique, cest de ne pas se rappeler ce dont on a parlé avant- hier, et de redécouvrir les mêmes arguments à propos de nouvelles avancées technologiques. Le rôle de léthicien, cest surtout de rappeler quon a déjà discuté dun thème similaire auparavant, souvent avec les mêmes contresens, les mêmes ritournelles idéologiques. Cette mémoire des arguments permettrait de faire face à ce qui apparaît comme une inflation de problèmes éthiques nouveaux. Cet automne encore, des chercheurs ont réalisé que linjection de cellules souches dans un embryon de souris, une méthode classique pour tester leur pluripotence, posait un problème avec les cellules souches humaines. La question nest en effet pas nouvelle. Il y a par exemple, dans la Constitution suisse, un article qui est clairement inspiré par un «tabou taxinomique» : il ne faut pas mélanger «le patrimoine génétique et germinal humain» avec celui dautres espèces. Le débat sur lhybridation des espèces, déjà ancien en bioéthique, car contemporain du premier débat sur le génie génétique au début des années 70, est simplement réactivé par cet épisode. Là aussi, cest céder à une certaine idéologie que de voir léthique comme rattrapée par un tir de barrage de plus en plus soutenu de la part de la science. Cela dit, que la question ne soit pas nouvelle nimplique pas quelle soit triviale. On trouve dans notre culture des tabous très profonds sur limportance des barrières entre espèces, et en particulier entre notre espèce et les autres. Elles apparaissent comme intangibles, ou dangereuses à transgresser. De nos jours, dans les cultures latines, ce sont surtout les psychanalystes qui viennent rappeler la Loi, et jouent volontiers aux prophètes de lancien Testament dès quil est question des limites assignées à lhumanité et en particulier celle-là. Mais est-ce bien une expérience dhybridation ? Les chercheurs pourront toujours argumenter en disant quil sagit dune expérience limitée, quil ne vont pas pousser la logique de la chimère jusquau bout. Cest vrai. Ce qui nempêche pas la question suscitée par cette expérience davoir un air de déjà vu. Le même débat a eu lieu au début des années 80, lorsque ont été produites les premières souris transgéniques, en particulier porteuses de gènes humains. A lépoque de linitiative sur le génie génétique, on demandait souvent aux scientifiques : «Vous mettez un gène humain dans une souris. Daccord, mais ensuite vous en mettrez deux, puis dix. A quel moment cela deviendra-t-il une souris un peu humaine ?». Il est très difficile dentrer en débat avec ce genre de question car la question elle-même est piégée. Elle repose sur une théorie essentialiste de lappartenance à lespèce, bourrée de contresens. Pourtant, il faut bel et bien «faire avec» ces représentations sociales, la difficulté étant que les scientifiques sont mal à laise vis-à-vis de ce genre de représentations et les connaissent mal. Les tabous aussi, et leurs origines culturelles profondes. Léthique doit-elle les respecter ? Tout dépend de léthicien quon inter-roge. Pour ma part, je me situe dans une tradition plutôt anti-naturaliste. Je considère quil ne suffit pas de faire de lanthropologie philosophique pour obtenir des jugements moraux clés en mains. Cest une erreur que font quasiment toujours les commentateurs dinspiration psychanalytique, qui sérigent en juges suprêmes du bien et du mal au nom dune certaine connaissance de la nature humaine. En réalité, lorsque vous avez décrit la nature humaine et les tabous qui lencadrent, vous navez fait que la moitié du travail. Il reste tout le processus de création de valeurs qui, lui, est beaucoup plus libre. Tout de même, cette création de valeur concerne toute la société. En médecine, le mouvement de sortie du paternalisme et de partenariat avec les patients est considéré comme une avancée importante. Une évolution du même type ne serait-elle pas souhaitable dans la recherche ? Un mouvement qui remplacerait le «paternalisme» des chercheurs et des industriels par une gestion plus démocratique des biotechnologies ? Je suis assez sceptique. Le paternalisme médical et son dépassement se situent dans le cadre dune pratique humaine très particulière, la médecine. Celle-ci ne peut pas fournir à bien plaire des comparaisons pour dautres domaines comme la recherche. Par rapport à mes idées initiales, je suis revenu à une conception où lactivité médicale a des spécificités très importantes, qui méritent dêtre défendues comme telles. Léthique médicale nest pas une simple application de léthique en général. Nétant pas médecin moi-même, cest un peu sur le tard que je découvre à quel point les valeurs de la médecine sont extrêmement spécifiques, tout en étant fragiles. Et les armes dont on dispose pour les défendre sont elles-mêmes assez fragiles, précisément parce les valeurs médicales sont difficiles à expliquer et à défendre par rapport à dautres valeurs sociales plus visibles et tonitruantes. Je ne crois donc pas quon puisse tirer une analogie entre la relation patient-médecine et le rapport citoyen-recherche. (Seconde partie : la semaine prochaine) La recherche biomédicale semble soumettre la société à un nombre croissant de choix difficiles. Léthique est appelée à la rescousse. Mais le rôle de cette discipline reste flou. Doit-elle définir ce quest lhumain ? Préciser ce qui relève du permis ou de linterdit ? Interroger les mythes de la société, se poser en gardienne voire en créatrice de valeurs ? Alexandre Mauron, professeur de bioéthique à la Faculté de médecine de lUniversité de Genève, membre de la Commission nationale déthique en médecine humaine, ébranle quelques idées reçues au sujet de sa discipline. Face à lavalanche de questions dites «nouvelles», léthique peut jouer un rôle de mémoire des arguments. Si la société doit fixer des limites aux moyens que les chercheurs utilisent pour progresser, elle ne saurait dicter leurs buts sans menacer leur créativité. Enfin, il faut se méfier des questions éthiques à la mode : elles ne sont pas forcément les plus urgentes. Interview. La plupart des questions que la science pose à la société font appel à la notion de limites. Instaurer des limites, est-ce le grand rôle de léthique ? Je suis daccord que léthique a affaire avec les limites. Mais je refuse dinstituer léthicien comme une sorte de père la vertu qui mesure la longueur des minijupes de la science. Léthique nest pas uniquement une entreprise qui restreint la liberté des chercheurs. Elle peut aussi rappeler que certaines limites issues du consensus social et politique sont parfois mal fondées. Comment réagissez-vous à limpression, largement partagée, que léthique na que le pouvoir de retarder lintroduction de nouvelles techniques dans la vie quotidienne, que toutes les limites quelle pose sont transgressées ? Le meilleur exemple est la fécondation in vitro : lorsquils mettaient au point cette technique, Edwards et Steptoe étaient au ban de la communauté scientifique. Mais après leur victoire la première naissance dun enfant conçu in vitro lacceptation sociale et éthique a suivi. Il y a un présupposé non dit dans cette lecture de lhistoire de la fécondation in vitro, qui voudrait que la procédure posait réellement des problèmes éthiques dans la décennie 70, mais que ces problèmes seraient désormais passés sous silence. On refuse denvisager que les problèmes éthiques perçus alors étaient peut-être des pseudo-problèmes. A mon avis, il ny a pas vraiment daccoutumance à des pratiques qui seraient intrinsèquement perverses et qui simposeraient petit à petit selon une logique sociale inéluctable et avec le secours rhétorique des éthiciens. Cette lecture relève de lidéologie. Il y a plutôt une réaction initiale de rejet, rationalisée alors au moyen darguments qui savèrent ensuite discutables. Car de deux choses lune : soit Edwards et Steptoe avaient éthiquement tort à lépoque et ils ont encore tort aujourdhui, soit ils avaient déjà raison il y a 25 ans et la vraie différence davec le présent, cest quaujourdhui, le bien-fondé éthique de la fécondation in vitro est plus largement reconnu. Ny a-t-il pas une troisième possibilité : que ce quon appelle «tort» ou «raison» évolue à travers le temps ? Cette interprétation relativiste ne me convainc pas. Je pense que les arguments qui étaient avancés contre la fécondation in vitro étaient faibles. Mais leffet de choc médiatique et social associé à certaines technologies biomédicales empêche, dans un premiers temps, de prendre la bonne mesure des arguments éthiques. Car il arrive que de telles nouveautés soient initialement «mises en scène» comme des transgressions effrayantes de lordre naturel. Mais ensuite, la naïveté de léthique naturaliste qui inspire ces réactions apparaît plus clairement et le rejet satténue. On progresserait ainsi dans la conscience morale avec le progrès scientifique. Le monde de léthique se confondrait avec celui de la science... Je parlerais plutôt de parallélisme. Le rôle spécifique de léthique, cest de fonctionner comme une mémoire des arguments. La maladie denfance du débat bioéthique, cest de ne pas se rappeler ce dont on a parlé avant- hier, et de redécouvrir les mêmes arguments à propos de nouvelles avancées technologiques. Le rôle de léthicien, cest surtout de rappeler quon a déjà discuté dun thème similaire auparavant, souvent avec les mêmes contresens, les mêmes ritournelles idéologiques. Cette mémoire des arguments permettrait de faire face à ce qui apparaît comme une inflation de problèmes éthiques nouveaux. Cet automne encore, des chercheurs ont réalisé que linjection de cellules souches dans un embryon de souris, une méthode classique pour tester leur pluripotence, posait un problème avec les cellules souches humaines. La question nest en effet pas nouvelle. Il y a par exemple, dans la Constitution suisse, un article qui est clairement inspiré par un «tabou taxinomique» : il ne faut pas mélanger «le patrimoine génétique et germinal humain» avec celui dautres espèces. Le débat sur lhybridation des espèces, déjà ancien en bioéthique, car contemporain du premier débat sur le génie génétique au début des années 70, est simplement réactivé par cet épisode. Là aussi, cest céder à une certaine idéologie que de voir léthique comme rattrapée par un tir de barrage de plus en plus soutenu de la part de la science. Cela dit, que la question ne soit pas nouvelle nimplique pas quelle soit triviale. On trouve dans notre culture des tabous très profonds sur limportance des barrières entre espèces, et en particulier entre notre espèce et les autres. Elles apparaissent comme intangibles, ou dangereuses à transgresser. De nos jours, dans les cultures latines, ce sont surtout les psychanalystes qui viennent rappeler la Loi, et jouent volontiers aux prophètes de lancien Testament dès quil est question des limites assignées à lhumanité et en particulier celle-là. Mais est-ce bien une expérience dhybridation ? Les chercheurs pourront toujours argumenter en disant quil sagit dune expérience limitée, quil ne vont pas pousser la logique de la chimère jusquau bout. Cest vrai. Ce qui nempêche pas la question suscitée par cette expérience davoir un air de déjà vu. Le même débat a eu lieu au début des années 80, lorsque ont été produites les premières souris transgéniques, en particulier porteuses de gènes humains. A lépoque de linitiative sur le génie génétique, on demandait souvent aux scientifiques : «Vous mettez un gène humain dans une souris. Daccord, mais ensuite vous en mettrez deux, puis dix. A quel moment cela deviendra-t-il une souris un peu humaine ?». Il est très difficile dentrer en débat avec ce genre de question car la question elle-même est piégée. Elle repose sur une théorie essentialiste de lappartenance à lespèce, bourrée de contresens. Pourtant, il faut bel et bien «faire avec» ces représentations sociales, la difficulté étant que les scientifiques sont mal à laise vis-à-vis de ce genre de représentations et les connaissent mal. Les tabous aussi, et leurs origines culturelles profondes. Léthique doit-elle les respecter ? Tout dépend de léthicien quon inter-roge. Pour ma part, je me situe dans une tradition plutôt anti-naturaliste. Je considère quil ne suffit pas de faire de lanthropologie philosophique pour obtenir des jugements moraux clés en mains. Cest une erreur que font quasiment toujours les commentateurs dinspiration psychanalytique, qui sérigent en juges suprêmes du bien et du mal au nom dune certaine connaissance de la nature humaine. En réalité, lorsque vous avez décrit la nature humaine et les tabous qui lencadrent, vous navez fait que la moitié du travail. Il reste tout le processus de création de valeurs qui, lui, est beaucoup plus libre. Tout de même, cette création de valeur concerne toute la société. En médecine, le mouvement de sortie du paternalisme et de partenariat avec les patients est considéré comme une avancée importante. Une évolution du même type ne serait-elle pas souhaitable dans la recherche ? Un mouvement qui remplacerait le «paternalisme» des chercheurs et des industriels par une gestion plus démocratique des biotechnologies ? Je suis assez sceptique. Le paternalisme médical et son dépassement se situent dans le cadre dune pratique humaine très particulière, la médecine. Celle-ci ne peut pas fournir à bien plaire des comparaisons pour dautres domaines comme la recherche. Par rapport à mes idées initiales, je suis revenu à une conception où lactivité médicale a des spécificités très importantes, qui méritent dêtre défendues comme telles. Léthique médicale nest pas une simple application de léthique en général. Nétant pas médecin moi-même, cest un peu sur le tard que je découvre à quel point les valeurs de la médecine sont extrêmement spécifiques, tout en étant fragiles. Et les armes dont on dispose pour les défendre sont elles-mêmes assez fragiles, précisément parce les valeurs médicales sont difficiles à expliquer et à défendre par rapport à dautres valeurs sociales plus visibles et tonitruantes. Je ne crois donc pas quon puisse tirer une analogie entre la relation patient-médecine et le rapport citoyen-recherche. (Seconde partie : la semaine prochaine) _________________________________________________________________ Votre Nom Anonymous Sujet __________________________________________________ Comentaire __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ __________________________________________________ HTML Permis:


      • Preview Ok! [Texte Seulement..............] Email : [33]liste des contacts [34]© Médecine et Hygiène 2000 Tous les textes et les images sur ce site sont sous copyright Médecine et Hygiène 2000 Références Liens visibles 1. http://www.medhyg.ch/mh/ 2. http://mhsrvweb.medhyg.ch/revues/r_premiere.php4?revue=5 3. http://mhsrvweb.medhyg.ch/revues/r_premiere.php4?revue=4 4. http://mhsrvweb.medhyg.ch/revues/r_premiere.php4?revue=1 5. http://mhsrvweb.medhyg.ch/revues/r_premiere.php4?revue=3 6. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/adolescence.php 7. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/archivesdepsycho.php 8. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/hahnemannien.php 9. http://mhsrvweb.medhyg.ch/librairie/librairie/product_info_revue.php?cPath=Litt%E9rature&products_id=39 10. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/eurodrugmetabo.php 11. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/geneticcoun.php 12. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/infokara.php 13. http://mhsrvweb.medhyg.ch/librairie/librairie/product_info_revue.php?cPath=Informations-com.&products_id=11 14. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/nephro.php 15. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/patriarchi.php 16. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/pharmaflash.php 17. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/revuesgrp/psycho.php 18. http://www.revuemedicale.ch/ 19. http://mhsrvweb.medhyg.ch/librairie/librairie/product_info_revue.php?cPath=2_136&products_id=1762 20. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/start.php3 21. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/qcm_search.php3 22. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/qcm_themes.php3 23. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/new_site/index.php 24. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/archive.php 25. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/search.php3 26. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/index.php3 27. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/start.php3 28. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/new_site/index.php 29. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/1.html 30. http://librairie.medhyg.ch/librairie/librairie/default.php 31. http://librairie.medhyg.ch/gate/gate/default.php 32. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/contact.php 33. file://localhost/mh/contacts.htm 34. http://www.medhyg.ch/ Liens cachés : 35. file://localhost/home/tal/PROJET-MASTER/PAGES-ASPIREES/tir_opposition_rep/1.html