[aw_fr.gif] [1]Accueil[2]AW[3]Violations des droits humains[4]Articles[5]Analyse & Opinion[6]Galerie[7]Liens[8]Recherche QUELQUES "DÉPASSEMENTS" DES MILICES TELS QUE RELATÉS PAR LA PRESSE ALGÉRIENNE (Adjonction de la CSSI au rapport de Salah-Eddine Sidhoum et Algeria-Watch, décembre 2003 : "Les milices dans la nouvelle guerre d'Algérie") 10 octobre 2000 Une mère et ses cinq enfants ont été retrouvés égorgés à Zemoura, dans la région de Relizane. Le père, un milicien local, a disparu deux jours auparavant. 11 octobre 2000 Un jeune homme a été abattu par un milicien local d'Ouled Benhamia, près de Mascara, qui l'avait surpris en train de cueillir des olives. (Libération 19.10.2000) Environ 4000 gardes communaux et "patriotes" (miliciens arm,és par les autorités) auraient décidé d'abandonner leurs formations armées, selon le quotidien "Es Sahafa" du 18 octobre. Ils voudraient par cette démission protester contre l'abandon des autorités, qui ne leur fournissent plus ni armes ni salaires, alors que les anciens membres de l'AIS ayant abandonné le combat bénéficient d'avantages matériels. Les effectifs des gardes communales et des "patriotes" sont estimés, au total, à environ 200'000 personnes. (Le Matin 7.11.2000) Un policier a abattu six personnes (son épouse, trois de ses enfants et deux enfants d'une voisine) et en blessé quatre avant de se suicider en jetant sa voiture contre un camion, le 6 novembre à Aïn Bouchakin, près de Tiaret, dans "un accès de démence". (El Watan 21.12.2000) Un "patriote" (membre de la milice locale) a été tué et deux autres blessés dans la nuit du 19 au 20 décembre à Beni Yadjic, près de Texenna, dans ce que "El Watan" décrit comme "un accrochage accidentel entre des membres de (l'armée) et un groupe de Patriotes". (Quotidien d'Oran 14.1.2001) Un jeune homme de 17 ans a été tué et deux autres blessés, accidentellement selon le "Quotidien d'Oran", par les forces de sécurité dans la nuit du 12 au 13 janvier 2001 à Idjeur, dans la région de Tizi Ouzou. Les victimes auraient été prises par des forces de sécurité, en opération de ratissage, pour des "terroristes". (Liberté, Le Matin 25.1.2001) Un garde communal s'est suicidé à Mechraâ Sfa, dans la région de Tiaret, en se servant de sa propre arme, le 23 janvier 2001. (Liberté 3.2.2001) Un ancien agent de sécurité de l'entreprise Orlac de Draâ Ben Khedda, récemment licencié, a éré retrouvé pendu à Aguemoun, près d'Ath Aïssi, dans la région de Beni Douala. "Liberté" qui donne l'information ne précise pas la date de ce présumé suicide. (Le Quotidien d'Oran 7.2.2001) Une petite fille de 2 ans a été égorgée le 5 février à Boufarik par un ancien "patriote" (milicien local) souffrant de troubles psychiatriques, qui a été arrêté et reconduit à l'hôpital psychiatrique d'où il venait de sortir. (Le Matin 27.2.2001) Un garde communal est, ou s'est, ou a été tué d'une balle dans la tête le 26 février à Tikdja, près de Bouira. "Le Matin" qui rapporte l'information écrit ignorer s'il s'agit d'un suicide ou d'un accident. (El Watan 28.4.2001) Un milicien local ("patriote") a tué cinq personnes et en a blessé deux autres avant de se donner la mort, le 26 avril, près de Si Lahbib, à Makhda, dans la région de Mascara. Selon "El Watan", l'origine du drame serait une rixe entre deux familles au sujet de l'utilisation d'un puit. (Le Matin 28.6. 2001) "Un garde communal exerçant à l'APC de Béni Chbana, dans la daïra de Béni Ouartilane, a tiré sur un citoyen, le touchant mortellementà la tête. Les circonstances de cet acte qui a coûté la vie à ce citoyen de 23 ans restent confuses et contradictoires" (Quotidien d'Oran 11.7.2001) Un membre de la milice locale (GLD) a abattu, par erreur selon les premières informations, son propre père dans la nuit du 8 au 9 juillet à Tida, dans la région de Tiaret. Il aurait pris son père pour un membre d'un groupe armé. (Quotidien d'Oran 29.7.2001) Le 28 juillet, dans la wilaya de Mascara, à Oued El Abtal, le corps d'un homme d'une cinquantaine d'années, membre de la milice locale, a été découvert, tué d'une seule balle, un fusil à pompe près du corps. (El Watan 1.10.2001) Un milicien local (GLD) a été abattu le 28 septembre à El Ghichou, près d'Aomar, par un autre milicien, membre du même GLD que lui, qui a ensuite pris la fuite en direction du maquis de la forêt de Rabta, tenu par le groupe armé de l'"émir" Guezouit. (Quotidien d'Oran 25.10.2001) Un milicien local ("patriote") septuagénaire a été tué par balle le 23 octobre à Bouzaréah, selon "Le Quotidien d'Oran", qui précise que les services de sécurité "n'écartent aucune hypothèse" quant aux mobiles de l'assassinat, ce qui suggère qu'il ne serait pas le fait d'un groupe armé islamiste. (Quotidien d'Oran 25.10.2001) Un milicien local ("patriote") a tué, "par erreur" selon "Le Quotidien d'Oran", un autre milicien dans la nuit du 23 au 24 octobre, à Ouled Laâlam (w. Bouira), alors que le groupe de miliciens tendait une embuscade. Selon le quotidien, la victime aurait été prise pour un "terroriste" par son meurtrier. Ce ne serait pas le premier "accident" du genre dans la région, et d'autres miliciens auraient été tués dans des circonstances similaires ou se seraient tués en manipulant leurs propres armes à feu. (Quotidien d'Oran 3.11.2001 / Liberté, Le Matin 6.11.2001) L'enquête sur l'attentat du 30 octobre, qui avait coûté la vie à Mendès (w. Relizane) à une douzaine de membres de la Garde communale et à leur chauffeur, semble aboutir à des résultats surprenants. Après que l'un des auteurs présumés de l'embuscade ait été abattu, le 1er novembre, par les forces de sécurité, c'est le chef de la garde communale de Mendès (cousin du présumé "terroriste") et pas moins de 30 membres de la milice locale (GLD), tous originaires d'Ouled Rassaâ (ou Ouled Rafaâ), près de Mendès, qui ont été arrêtés, selon" Liberté" ("Le Matin" parle de 14 GLD et dix autres personnes). Le chef de la garde communale aurait reconnu sa collaboration avec le "terroriste" et avoir "planifié" l'attentat avec lui. "Liberté" note que sur les 12 gardes communaux tués dans l'embuscade, la majorité appartenaient à la famille élargie du douar Chouala, et sept avaient des liens de parenté avec l'ancien chef de milice de Relizane, Hadj Ferguène, suspecté d'être l'auteur d'exécutions sommaires, de réglements de comptes et d'exactions contre la populatin civile. (Quotidien d'Oran 7.11.2001) Quatorze miliciens locaux (GLD) et le chef de la Garde Communale de Mendès, accusés de complicité dans le massacre commisà Mendès (12 gardes communaux et leur chauffeur tués), seront jugés par un tribunal militaire, annonce "Le Quotidien d'Oran". La majorité des gardes communaux tués sont originaires de la famille élargie du douar Chouala, sept sont des parents de l'ancien chef de milice de Relizane, Hadj Fergane. Le chef de la garde communale de Mendès, Bouabdallah Adda, aurait avoué avoir collaboré avec le groupe armé auteur du massacre. L'un des membres du groupe armé serait son cousin. Les autres inculpés sont accusés de soutien et de non-dénonciation d'activités terroristes. (Le Matin 27.12.2001) Un membre de la milice locale de Lakhdaria a abattu le 26 décembre un civil avec lequel il semblait être en conflit personnel ou commercial. (Le Matin 3.1.2002) Un garde communal en a tué un autre, et blessé deux autres, lors d'une altercation le 1er janvier à Oued Hellaba (w. Médéa), sans que les raisons de son acte ne soient clairement établies, l'accident semblant exclu. (Liberté 13.1.2002) Un cadre de la municipalité de Bordj Bou Arreridj a été assassiné le 11 ou le 12 janvier par un chargé de sécurité de la municipalité, sans que les mobiles de l'assassinat ne soient très clairs. (El Khabar 17.1.2002) Un réseau de vol de voitures, qui organisait des "faux barrages" (en l'ocurrence, de "faux-faux-barrages"*) dans la région de Tizi Ouzou en se faisant passer pour un groupe armé islamiste, a été démantelé par la police, annonce "El Khabar". Le réseau était dirigé par deux miliciens locaux (GLD). La police a récupéré des uniformes militaires et des voitures, volées par le groupe. A Bouzareah, une octogénaire française a été victime d'une agression et grièvement blessés par deux hommes, dont un milicien local (GLD) se faisant passer pour les islamistes armés pour la dévaliser. A Ouled Brahim, un garde communal en a tué un autre à l'intérieur de leur cantonnement, à la suite d'une altercation. * Les "vrais barrages" étant tenus par les forces de sécurité, les " vrais-faux barrages" par des groupes islamistes armés se faisant passer pour les forces de sécurité, les "faux-faux barrages" sont donc tenus par des groupes criminels (ou des milices locales) se faisant passer pour des groupes islamistes se faisant passer pour des forces de sécurité... (Le Matin, El Watan, Liberté 17.2.2002) Un réseau de soutien à un groupe armé de la région de Telagh (w. Sidi Bel Abbès) a été démantelé par le police, annonce la presse, après l'arrestation le 15 février d'un membre du "Groupe de légitime défense" (GLD, milice locale) de Mezaourou, près de Teghalimet. Selon les informations diffusées par la presse, le groupe de soutien au groupe armé (qui serait celui de l'"émir" Bekkal Abderrahmane du GSPC, ou de son adjoint Djillali Derkaoui) était composé de dix "patriotes" (GLD) et de deux gardes communaux. Tous ont également été arrêtés. (Le Matin, El Watan18.3.2002) 21 gardes communaux d'El Magtaâ (w. Jijel) ont été arrêtés et placés en détention préventive, sous l'accusation de complicité dans l'attaque le 5 mars de la caserne de la garde communale d'Oum Toub par un groupe armé, qui avait incendié la caserne après y avoir volé une vingtaine d'armes à feu. L'absence de plusieurs (de cinq à douze, selon les sources) gardes communaux lors de l'attaque avait pu faire croire à leur mort, et avait en tous cas facilité l'attaque de la caserne. Les autorités militaires en ont déduit qu'ils étaient complices de l'attaque. (Quotidien d'Oran 28.3.2002) Deux miliciens locaux ("patriotes") ont été tués et deux autres blessés dans une fusillade entre deux groupes de miliciens, dans la nuit du 25 au 26 mars. Selon "Le Quotidien d'Oran", chacun des deux groupes a pris l'autre pour un groupe de "terroristes". (Quotidien d'Oran 12.5.2002) Un garde communal d'Ouled Derradj (w. M'Sila) a assassiné son épouse et s'est suicidé, le 9 mai à Bichara. (El Khabar 16.5.2002) Un membre de la garde communale de Frenda a été retrouvé assassiné le 14 mai à l'intérieur du siège de la garde communale. (Le Matin, Le Matin 22.5.2002) Le Maire d'Oued Djemâa (w. Aïn Defla), deux de ses adjoints et quatre gardes communaux, dont le chef du détachement de la garde communale, ont été arrêtés et transférée le 21 mai à Blida, dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat d'un officier de l'armée et d'un garde communal. Une dizaine de gardes communaux ont ont été interrogés dans le cadre de cette enquête. Les personnes arrêtées sont accusées de complicité et de soutien au groupe armé auteur du double assassinat. (AP 24.8.2002 / Quotidien d'Oran 24.8.2002 / Liberté 25.8.2002) Un garde communal a tué une personne et blessé deux autres dans la nuit du 21 au 22 août, à Aidi Ali Boussidi (w. Sidi Bel Abbès) lors d'un mariage. Il a été arrêté par la gendarmerie. Un autre garde communal de M'Doukal (w. Batna) s'est suicidé le 23 août dans le poste de la garde. Dans la wilaya de Blida, deux policiers (des CNS ou des membres de la brigade de police judiciaire) en armes ont pris la fuite à bord d'un véhicule de la police, avant d'être arrêtés par un barrage de la police à Oued R'hiou. Les raisons de cette fuite nônt pas été communiquées. (El Watan 22.9.2002) RELIZANE / Un GLD tue accidentellement une adolescente Une adolescente âgée d'à peine quatorze ans est décédée hier dans des conditions tragiques, lors de la célébration du mariage de l'un de ses proches parents dans la commune d'El Hassi, relevant de la wilaya de Relizane, a-t-on appris d'une source crédible. La victime se trouvait dans l'un des véhicules du cortège nuptial, lorsqu'un membre d'un groupe de légitime défense a manouvré son fusil pour tirer une salve afin d'exprimer sa joie. La victime a été atteinte à bout portant d'une balle au niveau du crâne. Le mis en cause a été arrêté par les éléments de la gendarmerie nationale qui ont aussitôt ouvert une enquête. (Le Soir 18.11.2002) Un garde communal en a tué un autre par balle, accidentellement selon la gendarmerie, le 15 novembre à Tizi Ouchir, entre Aïn Torki et Aïn Beniane. (AP 30.11.2002 / Jeune Indépendant 1.12.2002) Un groupe de douze miliciens locaux (GLD) du douar Kdadid, près d'Oued Djemaâ (w. Aïn Defla), a été arrêté par les services de sécurité. Ils sont accusés de complicité avec les groupes islamistes armés, auxquels ils auraient fourni des armes et des vivres. (El Watan 23.12.2002) CHLEF / Un citoyen tué par un patriote Un citoyen a été tué samedi dernier par un patriote dans la localité de Dramla, à 20 km à l'ouest de Ténès. Les faits se sont déroulés en pleine nuit non loin d'un douar abandonné situé au milieu d'une forêt surplombant le village côtier. Selon la version officielle, confirmée par des sources locales, le décès est survenu accidentellement lors d'une mission de surveillance effectuée par des patriotes de la région. La victime, Sadouk Lakhdar (73 ans), aurait surgi devant la patrouille, déclenchant les tirs d'un patriote qui l'a atteint mortellement. Le corps criblé de balles a été transféré à la morgue de l'hôpital de Ténès. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité. (AP 29.12.2002 / Liberté 30.12.2002) 250 miliciens locaux ("patriotes") auraient été désarmés dans la wilaya de Saïda, dans le cadre d'une opération de la gendarmerie, annonce "Liberté". Le Commandement de la IIème région militaire a résuit dans un communiqué à ce nombre à "une quinzaine pour toute la wilaya de Saïda", et accuse les miliciens concernés de "prêter main forte aux groupes armés en leur fournissant des armes et des provisions". Un groupe de dix miliciens a été incarcéré. Début décembre, sept miliciens avaient été arrêtés pour complicité avec les groupes armés dans la région de Saïda, et notamment pour avoir remis leurs armes à un groupe armé, sans lui résister. Deux semaines plus tard, douze gardes communaux ont été désarmés à Chlef. (Le Matin 2.1.2003) Les forces de sécurité ont arrêté le 30 décembre quatre gardes communaux qui, se faisant passer pour des "terroristes", avaient dressé un "faux barrage" entre les Issers et Chabet El Ameur (w. Boumerdès), pour racketter les automobilistes. (L'Expression 23.1.2003) Des miliciens locaux ("patriotes") "louent leurs services aux commerçants et entrepreneurs privés" en tant qu'agents de sécurité, avec les armes fournies par l'armée, annonce "L'Expression" : "le nombre croissant de membres (des groupes) d'autodéfense et de patriotes qui ont utilisé (leurs) armes dans un cadre contractuel avec des sociétés privées ou publiques, a alerté les responsables du minustpre de la Défense qui vient d'édicter une instruction interdisant l'utilisation des armes, propriété de l'Etat, à des fins professionnelles", ajoute le quotidien, pour qui ce "commerce de la sécurité" contribue à expliquer "comment les groupes terroristes (ont) pu pénétrer dans des villages alors que ces derniers comptaient plusieurs civils armés" : tout simplement parce que ceux-ci était "occupés au gardiennage des biens" de leurs employeurs. " L'Expression" rappelle en outre que "beaucoup de gardes communaux et de GLD (ont) été mêlés à des actes de grand banditisme et sont, à présent, entre les mains de la justice". (El Watan 6.2.2003) Une vingtaine de membres de la milice locale (GLD), soupçonnés d'avoir fourni aide et assistance à un groupe armé islamiste, ont été arrêtés début février par la gendarmerie dans la région d'Oued El Abtal (w. Mascara), annonce "El Watan", qui précise que six d'entre eux ont é té arrêtés dans le douar des Martyre de Frayhiya, et que plusieurs des miliciens arrêtés sont les frères de membres de GIA. (Jeune Indépendant 17.2.2003) Un réseau de 21 personnes apportant soutien aux GIA a été démantelé dans la région de Gouraya (w. Tipasa), a annoncé la police, selon qui le réseau avait pour fonction de renseigner les GIA sur les mouvements des forces de sécurité. Sur les 21 personnes arrêtées, quatre font partie de la milice locale (GLD), et une est un ancien chef de brigade de la gendarmerie de Gouraya. (L'Expèression 23.3.2003) Douze membres d'une milice locale (GLD) d'Ouled Ben Daha, dans la wilaya de Mascara ont été écroués par le juge d'instruction de Tighenif, pour une affaire de vol de bétail. Les miliciens sont accusés d'avoir fait usage de leurs armes contre les gendarmes de Menaouer. Selon des sources évoquées par "L'Expression", ces miliciens avaient déjà un " parcours douteux" et d'autres exactions à leur actif. (La Tribune 29.3.2003) Un membre de la garde communale de Darguina (w. Bejaïa) s'est suicidé le 28 mars, en usant de son arme de service. (L'Expression 10.4.2003) Un civil a été tué "par erreur", en ayant été pris pour un "terroriste", par la Garde communale à Taghzout (w. Bouira), dans la nuit du 8 au 9 avril. (Liberté 13.8.2003) Un milicien local (GLD) d'Aïn Tagouraït (w. Tipasa) a abattu le 11 août un autre milicien local, qui s'était introduit dans sa propriété pour y commettre des vols. (Liberté 31.8.2003) Le chef de la garde communale d'Arbatache (w. Boumerdès) s'est suicidé le 29 août, par balle. (Quotidien d'Oran 14.9.2003) Un jeune homme a été tué de vingt balles dans la poitrine, et deux autres personnes (dont un enfant) grièvement blessés, par un milicien local (GLD) dans la soirée du 11 septembre à Dahmouni (w. Tiaret), dans des circonstances obscures (après une querelle, selon "Le Quotidien d'Oran"). Le milicien a été écroué. (El Watan 29.9.2003) Un membre de la milice locale de Ben Badis (w. Sidi Bel Abbès) s'est suicidé d'une balle dans la tête dans la nuit du 27 au 28 septembre. (L'Expression 2.11.2003) Un habitant de Taourga, près de Baglia (w. Boumertdès) a annoncé qu'il entamé une action en justice contre des membres de la Garde communale de Sidi Naâmane (w. Tizi Ouzou), qu'il accuse de l'avoir torturé pour le punir d'avoir refusé de s'engager dans la Garde communale. Rabah Benazouz accuse les gardes communaux de s'être "acharnés sur (ses) organes génitaux". (Quotidien d'Oran 17.11.2003) 21 membres de la Garde communale d'El-Megtaâ (w. Jijel) ont comparu devant le tribunal de Jijel pour appartenance et soutien à un groupe terroriste. Les faits remontent au 4 mars 2002, lorsqu'un groupe armé avait attaqué le siège de la Garde communale d'El-Megtaâ, en s'emparant de 16 fusils d'assaut et 5 fusils mitrailleurs, apparemment en l'absence des 21 gardes communaux censés assurer la garde, et qui avaient semble-t-il déserté les lieux, pour n'y reparaître que plusieurs jours après. Le chef du détachement de la Garde communale et son adjoint ont été condamnés à trois ans de prison et cinq ans de privation des droits civiques, ainsi qu'à une amende de 100'000 dinars (environ 1200 euros, 1850 FS). Les 19 autres accusés ont été acquittés. 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